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Histoires d'Alchimistes

[Déclic Flash ✨] – Apprivoiser la peur : la leçon d’Adeline Pasteur

[Déclic Flash ✨] – Apprivoiser la peur : la leçon d’Adeline Pasteur

14min |06/05/2025
Play
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[Déclic Flash ✨] – Apprivoiser la peur : la leçon d’Adeline Pasteur

14min |06/05/2025
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Description

Et si la peur n’était pas un obstacle, mais un signal ?


Dans cet extrait puissant, Adeline Pasteur raconte ce moment où la peur ne l’a plus paralysée… mais révélée.
Une clé précieuse pour toutes celles et ceux qui traversent l’incertitude, le doute, ou un virage de vie.


🌿 En moins de 15 minutes, tu découvriras :
💡 Comment transformer la peur en moteur de clarté
👂 Pourquoi l’écoute intérieure peut tout changer
🗣️ Une phrase simple mais bouleversante : "J’y vais, mais j’ai peur."


💬 À écouter si tu vis une période de flou, un changement, ou que tu veux transformer ta vulnérabilité en élan.


📖 Adeline Pasteur est l’autrice du livre Mon cancer, quelle chance
📸 @adeline.pasteur
🎙 @histoires_d_alchimistes


💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, fais passer l'étincelle à quelqu'un qui en a besoin et laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode Déclic Flash, un format court, brut et essentiel. En moins de 15 minutes, je t'emmène droit au cœur d'un moment de bascule. Une parole, une prise de conscience, un déclic. L'objectif, c'est d'allumer une lumière au bout de ton tunnel et t'aider à voir plus vrai, plus juste. Ici, pas de blabla. Allez, c'est parti ! Alors aujourd'hui, on reçoit... Adeline Pasteur, qui a transformé son cancer du sein en chemin de renaissance. Le titre de son livre, « Mon cancer, quelle chance » , n'est pas un slogan. C'est une déclaration d'amour à la vie retrouvée.

  • Speaker #1

    Se mettre dans cette discipline d'entraînement, de compétition, de devoir du coup être performante à l'instant T quand tu fais quelque chose, tu vois. La GRS, tu as 1 minute 30 pour faire ton mouvement. Si tu te rates, tu te rates. Donc il faut être... hyper concentré, il faut bosser ton mental. Moi, je me suis vue plusieurs fois à des compètes quand mon mental n'y était pas. Si je lâchais, n'est-ce pas, une fraction de seconde, je ne sais pas, que j'avais un doute, ça n'allait pas. Donc, ça exerce quand même vraiment le mental et qui fait que les situations stressantes, après, j'ai toujours su un peu y faire face, tu vois, plus grande dans ma vingtaine, puis trentaine, par exemple. J'ai donné des cours à des étudiants. La première fois que j'ai parlé en amphi, c'était terrorisant. Grâce à l'expérience de la compétition, j'ai un peu mobilisé mes ressources. Et puis finalement, après, une fois que je l'avais expérimenté une fois, deux fois, trois fois, après, tu as main de danse, ça ne me fait plus rien parler en public. Et donc, j'ai ce truc où pas grand-chose me fait peur parce que je sais diriger mon mental pour que ça se passe bien.

  • Speaker #0

    Je trouve ça hyper intéressant ce que tu dis parce que ce n'est pas le fait de ne pas ressentir de peur, car tu dis bien avoir... ressenti de la peur et en ressentir encore, mais tu réussis à faire avec, à dépasser cette peur. Et donc, c'est se dire que nous ressentons tous de la peur, mais il suffit d'arriver à apprivoiser cette peur pour continuer d'avancer et atteindre nos objectifs.

  • Speaker #1

    Oui, parce que forcément, Juliette Rouille, il y a plein de fois où je me dis, mon Dieu, mais pourquoi tu t'es lancée là-dedans ? Qu'est-ce que t'es allée faire ? J'ai un copain qui dit toujours j'y vais, mais j'ai peur. Mais c'est ça ! J'y vais mais j'ai peur. En fait c'est trop bien de sortir de sa zone de confort, c'est toujours riche. Soit parce que l'audace te fait découvrir des choses, accéder à des personnes incroyables et puis sinon tu grandis en fait. Et du coup il faut aller au devant de sa peur et juste prendre un petit coup sur soi et se dire, allez en fait il n'y a jamais rien de grave en vrai. Tu ne risques pas grand chose la plupart du temps, tu ne risques pas ta vie, je veux dire on ne te demande pas de sauter dans le vide sans être attaché, tu vois non plus. Par contre, je ne suis pas très téméraire pour ces trucs-là. Je ne fais pas de soie à l'élastique, le parachute, tout ça, ça ne me dit rien. Mais les limites comme ça, où on se dit non, mais je ne vais pas être capable. Non, je ne vais pas oser contacter telle personne. Je n'ai pas osé faire ça. Je ne peux pas parler devant des gens. Non, il faut y aller. Et puis des fois aussi, je n'avais pas le choix. J'étais engagée dans un projet et on me disait, tiens, tu vas le présenter devant 150 personnes. OK. du coup, tu vois, je ne me défilais pas. Et puis, au final, ce n'était pas si terrible. Oui, il y a beaucoup de mental, mais de toute façon, tous les sportifs de haut niveau, je le dirais, et ils sont encore plus entraînés que je ne l'étais moi, tout se passe dans la tête.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai cru comprendre que tu avais ouvert un blog lorsque tu étais malade. Est-ce que tu pourrais nous parler de cette expérience ?

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, l'écriture faisant complètement partie de moi. j'ai ressenti le besoin de mettre par écrit, de faire sortir de moi tout ce que je vivais et de le partager. Parce que franchement, c'était quand même une aventure un peu épique. Et il y avait des moments où il valait mieux en rire. Vraiment. Je l'ai fait vraiment très spontanément, sans trop réfléchir. J'ai ouvert ce blog pour moi, pour mes potes. Mes amis étaient super contents, beaucoup de filles, de me lire. parce qu'en fait... Je pense que beaucoup avaient peur de m'appeler. C'était impressionnant de prendre de mes nouvelles. Est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais pas bien ? Et donc, elles prenaient à fond la température avec le blog. Et elles adoraient. Elles me faisaient des petits commentaires, des petits messages derrière. Ça, c'était sympa. Puis, il y avait aussi plein de gens que je ne connaissais pas qui lisaient et qui suivaient ça. Ce qui fait que j'ai fait un peu mon coming out aussi sur Facebook. En l'occurrence, j'ai partagé. J'ai dit que je suis malade et j'en parle sur ce blog. et ça a créé en fait un truc très communautaire comme ça. de soutien, même de gens dont je n'aurais pas soupçonné le soutien. Super, super sympa. Et puis, je me suis prise au jeu parce que c'était quand même assez drôle. Donc, presque tous les jours, peut-être pas tout à fait quand même, mais vraiment très souvent, plusieurs fois par semaine, j'avais des trucs à dire, quoi. Et il y avait pas mal, c'était un peu les montagnes russes, ce blog. Il y avait beaucoup d'émotions, mais beaucoup d'humour, vraiment beaucoup d'humour. Et du coup, les gens appréciaient parce que justement, ils m'envoyaient des messages genre « Non mais mort de rire, quoi. » Il y avait tellement de trucs dans ce que me racontait l'oncologue, dans ce que je vivais au quotidien. Parce qu'il y a énormément de maltraitance du corps quand même. Il faut dire ce qui est, c'est atroce, c'est douloureux. Mais du coup, quand tu le transformes par le rire, ça devient un peu moins grave. Tu relativises plus, puis tu mets un peu plus de distance, tu vois. Donc, c'était très aidant de faire ça. Mais c'était de la narration pure. Puis du coup, comme je suis un peu à l'aise et que c'est mon truc, je prenais beaucoup de plaisir à faire ça. Je me rappelle de l'anecdote où, quand j'ai commencé les rayons, avant que je fasse tout ça, t'es reçu par une interne et puis qui t'explique. Alors du coup, les rayons, ça va provoquer ça, ça, ça, ça. Et là, elle te fait une liste de trucs. Genre tu te dis, mais il faut vraiment que j'efface ces rayons-là parce que vous me faites un peu flipper quand même, tu vois. Oui, alors du coup, vous n'arriverez peut-être plus à manger parce que ça va brûler votre traché. Je sais pas si je crois qu'on dit ça. Potentiellement, bon, à horizon de 10 ans, ça peut vous provoquer un autre cancer. Tu vas pas s'éteindre de ta cabine, là, quoi. Je te dis, mais meuf, tu craques. Pourquoi tu me dis ça ? Et alors, le moment sublime, c'est ce truc où elle me dit... Bon, puis alors, clairement, bon, vos seins, ils vont pas vieillir pareil. Et donc, je la voyais qui me faisait des gestes avec les mains, genre j'allais avoir un pamplemousse et puis un truc tout ratatiné de l'autre côté, quoi. Et là, je te jure que je me suis vue, je me suis dit, je vais éclater de rire. Je vais éclater de rire. Donc je me suis dit, il faut que je raconte ça sur le blog. Plein de petites anecdotes qu'on ne sait pas. Quand on te tatoue avant d'aller faire, on te fait des petits points de tatouage avant les rayons. Quand, je ne sais pas, on m'a posé, quand j'étais en plein milieu de ma chimio, on m'a reposé un repère dans le sein. On échographie parce que le chirurgien n'allait plus savoir où opérer parce que ça marchait trop bien la chimio. Des trucs où vraiment, mais t'es là, de quoi vous parlez ? Et puis il y avait aussi... les infirmières là, qui étaient drôles, surtout quand j'étais en chimio. Elles étaient des pépites. Et donc, j'avais toujours un truc à raconter, une connerie qu'elles avaient dite, une blague qu'elles avaient fait à l'oncologue. Vraiment, c'était des rayons de soleil. Et du coup, c'était montré aussi que ce n'était pas que dramatique tout ça, qu'en fait, on vivait aussi des moments, alors des fois, vraiment pas cool, mais il valait mieux en rire, assez drôles finalement, assez joyeux. on est bien soutenu quand on est en protocole de cancer je trouve il y a quand même beaucoup de monde autour de nous puis oui la réalité de ce que c'est pour à la fois être dans le c'est pas facile mais c'est peut-être pas autant l'horreur que vous le pensez c'est pas que du négatif c'est quand même très très très dur évidemment le corps morphe la fond mais tu vois aujourd'hui j'ai plus tendance à retenir comme ça les anecdotes des infirmières et le soutien des gens et ce qui te reste après c'est le Merci. C'est le truc drôle. Heureusement, on oublie toute la torture du corps que ça a supposé, parce que ça, c'est vraiment le plus difficile.

  • Speaker #0

    Tu dis que le cancer t'a permis d'enlever le pesant de ta vie. Qu'est-ce que tu as laissé mourir avec cette ancienne vie ?

  • Speaker #1

    La grande question ! Qu'est-ce que j'ai laissé mourir ? J'ai laissé mourir la fille... Alors bon, c'est pas tout à fait juste, mais quand même, allez, parce que c'est un long travail en fait. Mais j'ai commencé de laisser mourir, j'ai abandonné de plus en plus la fille en moi qui voulait être ultra performante et parfaite. Je dis que c'est un long chemin parce qu'en fait, je suis toujours en train de travailler ça avec une thérapeute. En fait, elle travaille de toute une vie parce que c'est relié à une blessure racine d'enfance. Donc nos blessures font que ça fait une part de nous. qui a tendance à prendre le contrôle, tu vois, qui a des émotions qui ne sont pas les nôtres. C'est une part qui n'a pas notre âge et qui est restée bloquée dans le temps et qui a des croyances très spécifiques. Et il faut apprendre à se désidentifier de cette partie-là pour se dire, ce ne sont pas mes émotions d'adulte, en fait. Et sinon, tu te laisses gouverner par ça et tu fais des choix qui ne vont pas bien, quoi, qui ne sont pas alignés avec la personne que tu es en réalité. Donc, moi, j'ai démarré ce travail assez passionnant avec une thérapeute et je suis toujours dessus parce que l'habituel reviendrait facilement au galop et pourrait encore avoir tendance à m'inciter à en faire encore des tonnes. Surtout dans le cercle intime, tu vois, genre dans la vie amoureuse, je peux avoir tendance à être un peu trop sacrificielle encore.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est apprendre à cohabiter, si c'est bien ça. Alors moi, je n'ai pas encore fait ce travail que tu as entrepris. Mais en m'informant sur le sujet, je voyais vraiment ça autrement. Je voyais comme le fait d'abandonner quelque chose. Mais finalement, d'après ce que tu me dis, on n'abandonne jamais cette part de nous, on apprend à faire avec, on apprend à... à cohabiter, à collaborer avec elle.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Tu ne l'abandonnes pas, tu ne peux pas, en fait. De toute façon, elle reste. Mais tu cohabites et tu l'apprivoises et tu lui donnes de l'empathie. Il y a des limites. Genre, non, mais là, en fait, non, ça, ce n'est pas possible. Tu ne peux pas intervenir là-dessus. Mais globalement, c'est beaucoup d'empathie au début que tu donnes. Et puis, il y a des techniques comme l'EFT. Des fois, quand les émotions remontent trop fort pour redescendre en pression, j'ai encore des moments où, je ne sais pas, je vais être en panique. Voilà, ça remonte. Et ça, je sais que c'est cette part. Cette part, elle a deux facettes. C'est les facettes un peu dont j'ai parlé tout à l'heure. C'est sûr qu'on va m'abandonner parce que je ne suis pas assez bien. Et du coup, face B, il faut que je sois absolument formidable, sinon on ne va pas m'aimer. Tu vois, c'est les deux faces de la même pièce. Et donc, je sais que quand je ressens des choses qui sont de cet acabit-là, c'est elle qui parle, ce n'est pas moi. C'est cette petite fille qui a huit ans à peu près, tu vois, je l'imagine comme ça. et qui, elle, est convaincue d'être dans sa vérité et a besoin, quelque part, de me faire adhérer à sa vérité et de me faire regarder la vie comme elle, elle veut la voir et de me faire vivre des situations pour bien aller confirmer ce qu'elle pense. Et donc, ce qui est génial dans ce travail thérapeutique, c'est que tu apprends à reconnaître tes pas, tu apprends à t'en désidentifier et du coup, à être beaucoup plus maître de tes émotions, beaucoup plus maître de tes décisions. et à pouvoir avancer dans la vie de façon vachement plus mature, en fait. Et du coup, je me rends compte que tout le monde a ça. On a tous des parts comme ça. Et que si on ne l'a pas compris, on se laisse tous gouverner par ces parts-là. Et quand tu as bossé dessus, tu le reconnais chez les autres. Tu les vois faire. Tu te dis, waouh, mais là, en fait, il est complètement noyé dans ce truc. Ce n'est pas lui, quoi, en fait. Mais là, il se fourvoie, il ne comprend pas. Il faudrait l'aider, quoi. Mais il y a des gens, du coup, qui peuvent partir dans des trucs hyper... psychotiques, parce qu'ils sont complètement gouvernés par leurs blessures, qu'ils sont trop béantes et qu'ils n'arrivent pas à en sortir. C'est un taf, et puis il faut le reconnaître. Il faut accepter que ça existe aussi. Il faut accepter de se regarder avec cet œil-là et de dire « Ah ouais, et puis du coup, ça veut dire que pendant 30 ans, j'ai fonctionné avec ce mécanisme-là. Moi, j'ai compris plein de trucs de ma vingtaine, trentaine après le cancer, en fait. Donc, du coup, à 40 ans. »

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui nous écoutent, et qui pourraient être intéressés par cette guérison de l'enfant intérieur. Comment s'appelle ce type de thérapie ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça exactement, parce que j'avais déjà essayé de le demander. En fait, elle n'a pas d'étiquette, vraiment. Elle a tout un tas de compétences. Elle fait aussi un truc qui s'appelle les guérisons de blessures du passé. C'est un peu, tu entres dans un état d'hypnose érexonienne, donc c'est vraiment juste de la détente, comme ça, tu es posé dans un fauteuil, tu es complètement consciente, tu es juste... détendu et ton système intérieur envoie des informations selon une question qu'on pose à ce moment-là. Donc tu te dis, il y a quelque chose qui te tourmente en ce moment, par exemple « Tiens, cette petite phrase, j'ai encore vraiment trop peur qu'on m'abandonne si je fais ça, ça, ça. » Donc tu te plonges dans cette état de détente, on dit la phrase, puis tu laisses ton système faire émerger des trucs. Et des fois, ça commence juste par une couleur ou une forme ou tu vois une personne, si tu as de la chance, mais... Voilà, tu vois, des fois, c'est un peu flou le temps que ça monte. Et plus tu es dedans et tu décris ce que tu vois et tout, puis ça finit par tricoter un truc hyper fort et à faire remonter un souvenir. Pas forcément des trucs gravissimes, mais en fait, c'est des choses qui t'ont marqué quand tu étais dans ton enfance, voire même, ça peut être des choses transgénérationnelles. Moi, la dernière fois que j'ai fait ça, c'était un truc de ma grand-mère qui est monté. Je faisais un cauchemar sécurent toutes les nuits, puis tout le temps, ça me réveillait en terreur nocturne, tu vois, vraiment, c'était... On rate. C'était une expérience de ma grand-mère. C'était pas moi que je revivais. Et donc ça, on l'a pas inventé, c'est mon système qui l'a envoyé. Mais qui m'a envoyé des images hyper précises de ma grand-mère, qui m'a envoyé des informations sur ce qu'elle a vécu et tout. Puis après, du coup, ça a fait sens que je me suis rappelé que ma mère m'avait dit des trucs et que j'ai fait « oui, oui, mais c'est vrai » .

  • Speaker #0

    Ça a été un bienfait, un bénéfice que t'as ressenti là, sur l'instant T, où il y a vraiment une libération et un poids qui est parti. et qui n'est plus revenu depuis.

  • Speaker #1

    Bah, tu démous quelque chose, tu lui rends cette émotion, et ça te libère, tu n'as plus de cauchemars, quoi.

  • Speaker #0

    Ce déclic t'a parlé ? Garde-le bien au chaud. Laisse-le infuser, comme ton envie de tout plaquer lundi dernier. Et si tu veux aller plus loin ? Ben, tu sais où me trouver. Ou alors, tu peux toujours écouter l'épisode complet sur ta plateforme d'écoute préférée. En attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode d'Histoire d'Alchimiste.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

Description

Et si la peur n’était pas un obstacle, mais un signal ?


Dans cet extrait puissant, Adeline Pasteur raconte ce moment où la peur ne l’a plus paralysée… mais révélée.
Une clé précieuse pour toutes celles et ceux qui traversent l’incertitude, le doute, ou un virage de vie.


🌿 En moins de 15 minutes, tu découvriras :
💡 Comment transformer la peur en moteur de clarté
👂 Pourquoi l’écoute intérieure peut tout changer
🗣️ Une phrase simple mais bouleversante : "J’y vais, mais j’ai peur."


💬 À écouter si tu vis une période de flou, un changement, ou que tu veux transformer ta vulnérabilité en élan.


📖 Adeline Pasteur est l’autrice du livre Mon cancer, quelle chance
📸 @adeline.pasteur
🎙 @histoires_d_alchimistes


💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, fais passer l'étincelle à quelqu'un qui en a besoin et laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode Déclic Flash, un format court, brut et essentiel. En moins de 15 minutes, je t'emmène droit au cœur d'un moment de bascule. Une parole, une prise de conscience, un déclic. L'objectif, c'est d'allumer une lumière au bout de ton tunnel et t'aider à voir plus vrai, plus juste. Ici, pas de blabla. Allez, c'est parti ! Alors aujourd'hui, on reçoit... Adeline Pasteur, qui a transformé son cancer du sein en chemin de renaissance. Le titre de son livre, « Mon cancer, quelle chance » , n'est pas un slogan. C'est une déclaration d'amour à la vie retrouvée.

  • Speaker #1

    Se mettre dans cette discipline d'entraînement, de compétition, de devoir du coup être performante à l'instant T quand tu fais quelque chose, tu vois. La GRS, tu as 1 minute 30 pour faire ton mouvement. Si tu te rates, tu te rates. Donc il faut être... hyper concentré, il faut bosser ton mental. Moi, je me suis vue plusieurs fois à des compètes quand mon mental n'y était pas. Si je lâchais, n'est-ce pas, une fraction de seconde, je ne sais pas, que j'avais un doute, ça n'allait pas. Donc, ça exerce quand même vraiment le mental et qui fait que les situations stressantes, après, j'ai toujours su un peu y faire face, tu vois, plus grande dans ma vingtaine, puis trentaine, par exemple. J'ai donné des cours à des étudiants. La première fois que j'ai parlé en amphi, c'était terrorisant. Grâce à l'expérience de la compétition, j'ai un peu mobilisé mes ressources. Et puis finalement, après, une fois que je l'avais expérimenté une fois, deux fois, trois fois, après, tu as main de danse, ça ne me fait plus rien parler en public. Et donc, j'ai ce truc où pas grand-chose me fait peur parce que je sais diriger mon mental pour que ça se passe bien.

  • Speaker #0

    Je trouve ça hyper intéressant ce que tu dis parce que ce n'est pas le fait de ne pas ressentir de peur, car tu dis bien avoir... ressenti de la peur et en ressentir encore, mais tu réussis à faire avec, à dépasser cette peur. Et donc, c'est se dire que nous ressentons tous de la peur, mais il suffit d'arriver à apprivoiser cette peur pour continuer d'avancer et atteindre nos objectifs.

  • Speaker #1

    Oui, parce que forcément, Juliette Rouille, il y a plein de fois où je me dis, mon Dieu, mais pourquoi tu t'es lancée là-dedans ? Qu'est-ce que t'es allée faire ? J'ai un copain qui dit toujours j'y vais, mais j'ai peur. Mais c'est ça ! J'y vais mais j'ai peur. En fait c'est trop bien de sortir de sa zone de confort, c'est toujours riche. Soit parce que l'audace te fait découvrir des choses, accéder à des personnes incroyables et puis sinon tu grandis en fait. Et du coup il faut aller au devant de sa peur et juste prendre un petit coup sur soi et se dire, allez en fait il n'y a jamais rien de grave en vrai. Tu ne risques pas grand chose la plupart du temps, tu ne risques pas ta vie, je veux dire on ne te demande pas de sauter dans le vide sans être attaché, tu vois non plus. Par contre, je ne suis pas très téméraire pour ces trucs-là. Je ne fais pas de soie à l'élastique, le parachute, tout ça, ça ne me dit rien. Mais les limites comme ça, où on se dit non, mais je ne vais pas être capable. Non, je ne vais pas oser contacter telle personne. Je n'ai pas osé faire ça. Je ne peux pas parler devant des gens. Non, il faut y aller. Et puis des fois aussi, je n'avais pas le choix. J'étais engagée dans un projet et on me disait, tiens, tu vas le présenter devant 150 personnes. OK. du coup, tu vois, je ne me défilais pas. Et puis, au final, ce n'était pas si terrible. Oui, il y a beaucoup de mental, mais de toute façon, tous les sportifs de haut niveau, je le dirais, et ils sont encore plus entraînés que je ne l'étais moi, tout se passe dans la tête.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai cru comprendre que tu avais ouvert un blog lorsque tu étais malade. Est-ce que tu pourrais nous parler de cette expérience ?

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, l'écriture faisant complètement partie de moi. j'ai ressenti le besoin de mettre par écrit, de faire sortir de moi tout ce que je vivais et de le partager. Parce que franchement, c'était quand même une aventure un peu épique. Et il y avait des moments où il valait mieux en rire. Vraiment. Je l'ai fait vraiment très spontanément, sans trop réfléchir. J'ai ouvert ce blog pour moi, pour mes potes. Mes amis étaient super contents, beaucoup de filles, de me lire. parce qu'en fait... Je pense que beaucoup avaient peur de m'appeler. C'était impressionnant de prendre de mes nouvelles. Est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais pas bien ? Et donc, elles prenaient à fond la température avec le blog. Et elles adoraient. Elles me faisaient des petits commentaires, des petits messages derrière. Ça, c'était sympa. Puis, il y avait aussi plein de gens que je ne connaissais pas qui lisaient et qui suivaient ça. Ce qui fait que j'ai fait un peu mon coming out aussi sur Facebook. En l'occurrence, j'ai partagé. J'ai dit que je suis malade et j'en parle sur ce blog. et ça a créé en fait un truc très communautaire comme ça. de soutien, même de gens dont je n'aurais pas soupçonné le soutien. Super, super sympa. Et puis, je me suis prise au jeu parce que c'était quand même assez drôle. Donc, presque tous les jours, peut-être pas tout à fait quand même, mais vraiment très souvent, plusieurs fois par semaine, j'avais des trucs à dire, quoi. Et il y avait pas mal, c'était un peu les montagnes russes, ce blog. Il y avait beaucoup d'émotions, mais beaucoup d'humour, vraiment beaucoup d'humour. Et du coup, les gens appréciaient parce que justement, ils m'envoyaient des messages genre « Non mais mort de rire, quoi. » Il y avait tellement de trucs dans ce que me racontait l'oncologue, dans ce que je vivais au quotidien. Parce qu'il y a énormément de maltraitance du corps quand même. Il faut dire ce qui est, c'est atroce, c'est douloureux. Mais du coup, quand tu le transformes par le rire, ça devient un peu moins grave. Tu relativises plus, puis tu mets un peu plus de distance, tu vois. Donc, c'était très aidant de faire ça. Mais c'était de la narration pure. Puis du coup, comme je suis un peu à l'aise et que c'est mon truc, je prenais beaucoup de plaisir à faire ça. Je me rappelle de l'anecdote où, quand j'ai commencé les rayons, avant que je fasse tout ça, t'es reçu par une interne et puis qui t'explique. Alors du coup, les rayons, ça va provoquer ça, ça, ça, ça. Et là, elle te fait une liste de trucs. Genre tu te dis, mais il faut vraiment que j'efface ces rayons-là parce que vous me faites un peu flipper quand même, tu vois. Oui, alors du coup, vous n'arriverez peut-être plus à manger parce que ça va brûler votre traché. Je sais pas si je crois qu'on dit ça. Potentiellement, bon, à horizon de 10 ans, ça peut vous provoquer un autre cancer. Tu vas pas s'éteindre de ta cabine, là, quoi. Je te dis, mais meuf, tu craques. Pourquoi tu me dis ça ? Et alors, le moment sublime, c'est ce truc où elle me dit... Bon, puis alors, clairement, bon, vos seins, ils vont pas vieillir pareil. Et donc, je la voyais qui me faisait des gestes avec les mains, genre j'allais avoir un pamplemousse et puis un truc tout ratatiné de l'autre côté, quoi. Et là, je te jure que je me suis vue, je me suis dit, je vais éclater de rire. Je vais éclater de rire. Donc je me suis dit, il faut que je raconte ça sur le blog. Plein de petites anecdotes qu'on ne sait pas. Quand on te tatoue avant d'aller faire, on te fait des petits points de tatouage avant les rayons. Quand, je ne sais pas, on m'a posé, quand j'étais en plein milieu de ma chimio, on m'a reposé un repère dans le sein. On échographie parce que le chirurgien n'allait plus savoir où opérer parce que ça marchait trop bien la chimio. Des trucs où vraiment, mais t'es là, de quoi vous parlez ? Et puis il y avait aussi... les infirmières là, qui étaient drôles, surtout quand j'étais en chimio. Elles étaient des pépites. Et donc, j'avais toujours un truc à raconter, une connerie qu'elles avaient dite, une blague qu'elles avaient fait à l'oncologue. Vraiment, c'était des rayons de soleil. Et du coup, c'était montré aussi que ce n'était pas que dramatique tout ça, qu'en fait, on vivait aussi des moments, alors des fois, vraiment pas cool, mais il valait mieux en rire, assez drôles finalement, assez joyeux. on est bien soutenu quand on est en protocole de cancer je trouve il y a quand même beaucoup de monde autour de nous puis oui la réalité de ce que c'est pour à la fois être dans le c'est pas facile mais c'est peut-être pas autant l'horreur que vous le pensez c'est pas que du négatif c'est quand même très très très dur évidemment le corps morphe la fond mais tu vois aujourd'hui j'ai plus tendance à retenir comme ça les anecdotes des infirmières et le soutien des gens et ce qui te reste après c'est le Merci. C'est le truc drôle. Heureusement, on oublie toute la torture du corps que ça a supposé, parce que ça, c'est vraiment le plus difficile.

  • Speaker #0

    Tu dis que le cancer t'a permis d'enlever le pesant de ta vie. Qu'est-ce que tu as laissé mourir avec cette ancienne vie ?

  • Speaker #1

    La grande question ! Qu'est-ce que j'ai laissé mourir ? J'ai laissé mourir la fille... Alors bon, c'est pas tout à fait juste, mais quand même, allez, parce que c'est un long travail en fait. Mais j'ai commencé de laisser mourir, j'ai abandonné de plus en plus la fille en moi qui voulait être ultra performante et parfaite. Je dis que c'est un long chemin parce qu'en fait, je suis toujours en train de travailler ça avec une thérapeute. En fait, elle travaille de toute une vie parce que c'est relié à une blessure racine d'enfance. Donc nos blessures font que ça fait une part de nous. qui a tendance à prendre le contrôle, tu vois, qui a des émotions qui ne sont pas les nôtres. C'est une part qui n'a pas notre âge et qui est restée bloquée dans le temps et qui a des croyances très spécifiques. Et il faut apprendre à se désidentifier de cette partie-là pour se dire, ce ne sont pas mes émotions d'adulte, en fait. Et sinon, tu te laisses gouverner par ça et tu fais des choix qui ne vont pas bien, quoi, qui ne sont pas alignés avec la personne que tu es en réalité. Donc, moi, j'ai démarré ce travail assez passionnant avec une thérapeute et je suis toujours dessus parce que l'habituel reviendrait facilement au galop et pourrait encore avoir tendance à m'inciter à en faire encore des tonnes. Surtout dans le cercle intime, tu vois, genre dans la vie amoureuse, je peux avoir tendance à être un peu trop sacrificielle encore.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est apprendre à cohabiter, si c'est bien ça. Alors moi, je n'ai pas encore fait ce travail que tu as entrepris. Mais en m'informant sur le sujet, je voyais vraiment ça autrement. Je voyais comme le fait d'abandonner quelque chose. Mais finalement, d'après ce que tu me dis, on n'abandonne jamais cette part de nous, on apprend à faire avec, on apprend à... à cohabiter, à collaborer avec elle.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Tu ne l'abandonnes pas, tu ne peux pas, en fait. De toute façon, elle reste. Mais tu cohabites et tu l'apprivoises et tu lui donnes de l'empathie. Il y a des limites. Genre, non, mais là, en fait, non, ça, ce n'est pas possible. Tu ne peux pas intervenir là-dessus. Mais globalement, c'est beaucoup d'empathie au début que tu donnes. Et puis, il y a des techniques comme l'EFT. Des fois, quand les émotions remontent trop fort pour redescendre en pression, j'ai encore des moments où, je ne sais pas, je vais être en panique. Voilà, ça remonte. Et ça, je sais que c'est cette part. Cette part, elle a deux facettes. C'est les facettes un peu dont j'ai parlé tout à l'heure. C'est sûr qu'on va m'abandonner parce que je ne suis pas assez bien. Et du coup, face B, il faut que je sois absolument formidable, sinon on ne va pas m'aimer. Tu vois, c'est les deux faces de la même pièce. Et donc, je sais que quand je ressens des choses qui sont de cet acabit-là, c'est elle qui parle, ce n'est pas moi. C'est cette petite fille qui a huit ans à peu près, tu vois, je l'imagine comme ça. et qui, elle, est convaincue d'être dans sa vérité et a besoin, quelque part, de me faire adhérer à sa vérité et de me faire regarder la vie comme elle, elle veut la voir et de me faire vivre des situations pour bien aller confirmer ce qu'elle pense. Et donc, ce qui est génial dans ce travail thérapeutique, c'est que tu apprends à reconnaître tes pas, tu apprends à t'en désidentifier et du coup, à être beaucoup plus maître de tes émotions, beaucoup plus maître de tes décisions. et à pouvoir avancer dans la vie de façon vachement plus mature, en fait. Et du coup, je me rends compte que tout le monde a ça. On a tous des parts comme ça. Et que si on ne l'a pas compris, on se laisse tous gouverner par ces parts-là. Et quand tu as bossé dessus, tu le reconnais chez les autres. Tu les vois faire. Tu te dis, waouh, mais là, en fait, il est complètement noyé dans ce truc. Ce n'est pas lui, quoi, en fait. Mais là, il se fourvoie, il ne comprend pas. Il faudrait l'aider, quoi. Mais il y a des gens, du coup, qui peuvent partir dans des trucs hyper... psychotiques, parce qu'ils sont complètement gouvernés par leurs blessures, qu'ils sont trop béantes et qu'ils n'arrivent pas à en sortir. C'est un taf, et puis il faut le reconnaître. Il faut accepter que ça existe aussi. Il faut accepter de se regarder avec cet œil-là et de dire « Ah ouais, et puis du coup, ça veut dire que pendant 30 ans, j'ai fonctionné avec ce mécanisme-là. Moi, j'ai compris plein de trucs de ma vingtaine, trentaine après le cancer, en fait. Donc, du coup, à 40 ans. »

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui nous écoutent, et qui pourraient être intéressés par cette guérison de l'enfant intérieur. Comment s'appelle ce type de thérapie ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça exactement, parce que j'avais déjà essayé de le demander. En fait, elle n'a pas d'étiquette, vraiment. Elle a tout un tas de compétences. Elle fait aussi un truc qui s'appelle les guérisons de blessures du passé. C'est un peu, tu entres dans un état d'hypnose érexonienne, donc c'est vraiment juste de la détente, comme ça, tu es posé dans un fauteuil, tu es complètement consciente, tu es juste... détendu et ton système intérieur envoie des informations selon une question qu'on pose à ce moment-là. Donc tu te dis, il y a quelque chose qui te tourmente en ce moment, par exemple « Tiens, cette petite phrase, j'ai encore vraiment trop peur qu'on m'abandonne si je fais ça, ça, ça. » Donc tu te plonges dans cette état de détente, on dit la phrase, puis tu laisses ton système faire émerger des trucs. Et des fois, ça commence juste par une couleur ou une forme ou tu vois une personne, si tu as de la chance, mais... Voilà, tu vois, des fois, c'est un peu flou le temps que ça monte. Et plus tu es dedans et tu décris ce que tu vois et tout, puis ça finit par tricoter un truc hyper fort et à faire remonter un souvenir. Pas forcément des trucs gravissimes, mais en fait, c'est des choses qui t'ont marqué quand tu étais dans ton enfance, voire même, ça peut être des choses transgénérationnelles. Moi, la dernière fois que j'ai fait ça, c'était un truc de ma grand-mère qui est monté. Je faisais un cauchemar sécurent toutes les nuits, puis tout le temps, ça me réveillait en terreur nocturne, tu vois, vraiment, c'était... On rate. C'était une expérience de ma grand-mère. C'était pas moi que je revivais. Et donc ça, on l'a pas inventé, c'est mon système qui l'a envoyé. Mais qui m'a envoyé des images hyper précises de ma grand-mère, qui m'a envoyé des informations sur ce qu'elle a vécu et tout. Puis après, du coup, ça a fait sens que je me suis rappelé que ma mère m'avait dit des trucs et que j'ai fait « oui, oui, mais c'est vrai » .

  • Speaker #0

    Ça a été un bienfait, un bénéfice que t'as ressenti là, sur l'instant T, où il y a vraiment une libération et un poids qui est parti. et qui n'est plus revenu depuis.

  • Speaker #1

    Bah, tu démous quelque chose, tu lui rends cette émotion, et ça te libère, tu n'as plus de cauchemars, quoi.

  • Speaker #0

    Ce déclic t'a parlé ? Garde-le bien au chaud. Laisse-le infuser, comme ton envie de tout plaquer lundi dernier. Et si tu veux aller plus loin ? Ben, tu sais où me trouver. Ou alors, tu peux toujours écouter l'épisode complet sur ta plateforme d'écoute préférée. En attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode d'Histoire d'Alchimiste.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

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Description

Et si la peur n’était pas un obstacle, mais un signal ?


Dans cet extrait puissant, Adeline Pasteur raconte ce moment où la peur ne l’a plus paralysée… mais révélée.
Une clé précieuse pour toutes celles et ceux qui traversent l’incertitude, le doute, ou un virage de vie.


🌿 En moins de 15 minutes, tu découvriras :
💡 Comment transformer la peur en moteur de clarté
👂 Pourquoi l’écoute intérieure peut tout changer
🗣️ Une phrase simple mais bouleversante : "J’y vais, mais j’ai peur."


💬 À écouter si tu vis une période de flou, un changement, ou que tu veux transformer ta vulnérabilité en élan.


📖 Adeline Pasteur est l’autrice du livre Mon cancer, quelle chance
📸 @adeline.pasteur
🎙 @histoires_d_alchimistes


💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, fais passer l'étincelle à quelqu'un qui en a besoin et laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode Déclic Flash, un format court, brut et essentiel. En moins de 15 minutes, je t'emmène droit au cœur d'un moment de bascule. Une parole, une prise de conscience, un déclic. L'objectif, c'est d'allumer une lumière au bout de ton tunnel et t'aider à voir plus vrai, plus juste. Ici, pas de blabla. Allez, c'est parti ! Alors aujourd'hui, on reçoit... Adeline Pasteur, qui a transformé son cancer du sein en chemin de renaissance. Le titre de son livre, « Mon cancer, quelle chance » , n'est pas un slogan. C'est une déclaration d'amour à la vie retrouvée.

  • Speaker #1

    Se mettre dans cette discipline d'entraînement, de compétition, de devoir du coup être performante à l'instant T quand tu fais quelque chose, tu vois. La GRS, tu as 1 minute 30 pour faire ton mouvement. Si tu te rates, tu te rates. Donc il faut être... hyper concentré, il faut bosser ton mental. Moi, je me suis vue plusieurs fois à des compètes quand mon mental n'y était pas. Si je lâchais, n'est-ce pas, une fraction de seconde, je ne sais pas, que j'avais un doute, ça n'allait pas. Donc, ça exerce quand même vraiment le mental et qui fait que les situations stressantes, après, j'ai toujours su un peu y faire face, tu vois, plus grande dans ma vingtaine, puis trentaine, par exemple. J'ai donné des cours à des étudiants. La première fois que j'ai parlé en amphi, c'était terrorisant. Grâce à l'expérience de la compétition, j'ai un peu mobilisé mes ressources. Et puis finalement, après, une fois que je l'avais expérimenté une fois, deux fois, trois fois, après, tu as main de danse, ça ne me fait plus rien parler en public. Et donc, j'ai ce truc où pas grand-chose me fait peur parce que je sais diriger mon mental pour que ça se passe bien.

  • Speaker #0

    Je trouve ça hyper intéressant ce que tu dis parce que ce n'est pas le fait de ne pas ressentir de peur, car tu dis bien avoir... ressenti de la peur et en ressentir encore, mais tu réussis à faire avec, à dépasser cette peur. Et donc, c'est se dire que nous ressentons tous de la peur, mais il suffit d'arriver à apprivoiser cette peur pour continuer d'avancer et atteindre nos objectifs.

  • Speaker #1

    Oui, parce que forcément, Juliette Rouille, il y a plein de fois où je me dis, mon Dieu, mais pourquoi tu t'es lancée là-dedans ? Qu'est-ce que t'es allée faire ? J'ai un copain qui dit toujours j'y vais, mais j'ai peur. Mais c'est ça ! J'y vais mais j'ai peur. En fait c'est trop bien de sortir de sa zone de confort, c'est toujours riche. Soit parce que l'audace te fait découvrir des choses, accéder à des personnes incroyables et puis sinon tu grandis en fait. Et du coup il faut aller au devant de sa peur et juste prendre un petit coup sur soi et se dire, allez en fait il n'y a jamais rien de grave en vrai. Tu ne risques pas grand chose la plupart du temps, tu ne risques pas ta vie, je veux dire on ne te demande pas de sauter dans le vide sans être attaché, tu vois non plus. Par contre, je ne suis pas très téméraire pour ces trucs-là. Je ne fais pas de soie à l'élastique, le parachute, tout ça, ça ne me dit rien. Mais les limites comme ça, où on se dit non, mais je ne vais pas être capable. Non, je ne vais pas oser contacter telle personne. Je n'ai pas osé faire ça. Je ne peux pas parler devant des gens. Non, il faut y aller. Et puis des fois aussi, je n'avais pas le choix. J'étais engagée dans un projet et on me disait, tiens, tu vas le présenter devant 150 personnes. OK. du coup, tu vois, je ne me défilais pas. Et puis, au final, ce n'était pas si terrible. Oui, il y a beaucoup de mental, mais de toute façon, tous les sportifs de haut niveau, je le dirais, et ils sont encore plus entraînés que je ne l'étais moi, tout se passe dans la tête.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai cru comprendre que tu avais ouvert un blog lorsque tu étais malade. Est-ce que tu pourrais nous parler de cette expérience ?

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, l'écriture faisant complètement partie de moi. j'ai ressenti le besoin de mettre par écrit, de faire sortir de moi tout ce que je vivais et de le partager. Parce que franchement, c'était quand même une aventure un peu épique. Et il y avait des moments où il valait mieux en rire. Vraiment. Je l'ai fait vraiment très spontanément, sans trop réfléchir. J'ai ouvert ce blog pour moi, pour mes potes. Mes amis étaient super contents, beaucoup de filles, de me lire. parce qu'en fait... Je pense que beaucoup avaient peur de m'appeler. C'était impressionnant de prendre de mes nouvelles. Est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais pas bien ? Et donc, elles prenaient à fond la température avec le blog. Et elles adoraient. Elles me faisaient des petits commentaires, des petits messages derrière. Ça, c'était sympa. Puis, il y avait aussi plein de gens que je ne connaissais pas qui lisaient et qui suivaient ça. Ce qui fait que j'ai fait un peu mon coming out aussi sur Facebook. En l'occurrence, j'ai partagé. J'ai dit que je suis malade et j'en parle sur ce blog. et ça a créé en fait un truc très communautaire comme ça. de soutien, même de gens dont je n'aurais pas soupçonné le soutien. Super, super sympa. Et puis, je me suis prise au jeu parce que c'était quand même assez drôle. Donc, presque tous les jours, peut-être pas tout à fait quand même, mais vraiment très souvent, plusieurs fois par semaine, j'avais des trucs à dire, quoi. Et il y avait pas mal, c'était un peu les montagnes russes, ce blog. Il y avait beaucoup d'émotions, mais beaucoup d'humour, vraiment beaucoup d'humour. Et du coup, les gens appréciaient parce que justement, ils m'envoyaient des messages genre « Non mais mort de rire, quoi. » Il y avait tellement de trucs dans ce que me racontait l'oncologue, dans ce que je vivais au quotidien. Parce qu'il y a énormément de maltraitance du corps quand même. Il faut dire ce qui est, c'est atroce, c'est douloureux. Mais du coup, quand tu le transformes par le rire, ça devient un peu moins grave. Tu relativises plus, puis tu mets un peu plus de distance, tu vois. Donc, c'était très aidant de faire ça. Mais c'était de la narration pure. Puis du coup, comme je suis un peu à l'aise et que c'est mon truc, je prenais beaucoup de plaisir à faire ça. Je me rappelle de l'anecdote où, quand j'ai commencé les rayons, avant que je fasse tout ça, t'es reçu par une interne et puis qui t'explique. Alors du coup, les rayons, ça va provoquer ça, ça, ça, ça. Et là, elle te fait une liste de trucs. Genre tu te dis, mais il faut vraiment que j'efface ces rayons-là parce que vous me faites un peu flipper quand même, tu vois. Oui, alors du coup, vous n'arriverez peut-être plus à manger parce que ça va brûler votre traché. Je sais pas si je crois qu'on dit ça. Potentiellement, bon, à horizon de 10 ans, ça peut vous provoquer un autre cancer. Tu vas pas s'éteindre de ta cabine, là, quoi. Je te dis, mais meuf, tu craques. Pourquoi tu me dis ça ? Et alors, le moment sublime, c'est ce truc où elle me dit... Bon, puis alors, clairement, bon, vos seins, ils vont pas vieillir pareil. Et donc, je la voyais qui me faisait des gestes avec les mains, genre j'allais avoir un pamplemousse et puis un truc tout ratatiné de l'autre côté, quoi. Et là, je te jure que je me suis vue, je me suis dit, je vais éclater de rire. Je vais éclater de rire. Donc je me suis dit, il faut que je raconte ça sur le blog. Plein de petites anecdotes qu'on ne sait pas. Quand on te tatoue avant d'aller faire, on te fait des petits points de tatouage avant les rayons. Quand, je ne sais pas, on m'a posé, quand j'étais en plein milieu de ma chimio, on m'a reposé un repère dans le sein. On échographie parce que le chirurgien n'allait plus savoir où opérer parce que ça marchait trop bien la chimio. Des trucs où vraiment, mais t'es là, de quoi vous parlez ? Et puis il y avait aussi... les infirmières là, qui étaient drôles, surtout quand j'étais en chimio. Elles étaient des pépites. Et donc, j'avais toujours un truc à raconter, une connerie qu'elles avaient dite, une blague qu'elles avaient fait à l'oncologue. Vraiment, c'était des rayons de soleil. Et du coup, c'était montré aussi que ce n'était pas que dramatique tout ça, qu'en fait, on vivait aussi des moments, alors des fois, vraiment pas cool, mais il valait mieux en rire, assez drôles finalement, assez joyeux. on est bien soutenu quand on est en protocole de cancer je trouve il y a quand même beaucoup de monde autour de nous puis oui la réalité de ce que c'est pour à la fois être dans le c'est pas facile mais c'est peut-être pas autant l'horreur que vous le pensez c'est pas que du négatif c'est quand même très très très dur évidemment le corps morphe la fond mais tu vois aujourd'hui j'ai plus tendance à retenir comme ça les anecdotes des infirmières et le soutien des gens et ce qui te reste après c'est le Merci. C'est le truc drôle. Heureusement, on oublie toute la torture du corps que ça a supposé, parce que ça, c'est vraiment le plus difficile.

  • Speaker #0

    Tu dis que le cancer t'a permis d'enlever le pesant de ta vie. Qu'est-ce que tu as laissé mourir avec cette ancienne vie ?

  • Speaker #1

    La grande question ! Qu'est-ce que j'ai laissé mourir ? J'ai laissé mourir la fille... Alors bon, c'est pas tout à fait juste, mais quand même, allez, parce que c'est un long travail en fait. Mais j'ai commencé de laisser mourir, j'ai abandonné de plus en plus la fille en moi qui voulait être ultra performante et parfaite. Je dis que c'est un long chemin parce qu'en fait, je suis toujours en train de travailler ça avec une thérapeute. En fait, elle travaille de toute une vie parce que c'est relié à une blessure racine d'enfance. Donc nos blessures font que ça fait une part de nous. qui a tendance à prendre le contrôle, tu vois, qui a des émotions qui ne sont pas les nôtres. C'est une part qui n'a pas notre âge et qui est restée bloquée dans le temps et qui a des croyances très spécifiques. Et il faut apprendre à se désidentifier de cette partie-là pour se dire, ce ne sont pas mes émotions d'adulte, en fait. Et sinon, tu te laisses gouverner par ça et tu fais des choix qui ne vont pas bien, quoi, qui ne sont pas alignés avec la personne que tu es en réalité. Donc, moi, j'ai démarré ce travail assez passionnant avec une thérapeute et je suis toujours dessus parce que l'habituel reviendrait facilement au galop et pourrait encore avoir tendance à m'inciter à en faire encore des tonnes. Surtout dans le cercle intime, tu vois, genre dans la vie amoureuse, je peux avoir tendance à être un peu trop sacrificielle encore.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est apprendre à cohabiter, si c'est bien ça. Alors moi, je n'ai pas encore fait ce travail que tu as entrepris. Mais en m'informant sur le sujet, je voyais vraiment ça autrement. Je voyais comme le fait d'abandonner quelque chose. Mais finalement, d'après ce que tu me dis, on n'abandonne jamais cette part de nous, on apprend à faire avec, on apprend à... à cohabiter, à collaborer avec elle.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Tu ne l'abandonnes pas, tu ne peux pas, en fait. De toute façon, elle reste. Mais tu cohabites et tu l'apprivoises et tu lui donnes de l'empathie. Il y a des limites. Genre, non, mais là, en fait, non, ça, ce n'est pas possible. Tu ne peux pas intervenir là-dessus. Mais globalement, c'est beaucoup d'empathie au début que tu donnes. Et puis, il y a des techniques comme l'EFT. Des fois, quand les émotions remontent trop fort pour redescendre en pression, j'ai encore des moments où, je ne sais pas, je vais être en panique. Voilà, ça remonte. Et ça, je sais que c'est cette part. Cette part, elle a deux facettes. C'est les facettes un peu dont j'ai parlé tout à l'heure. C'est sûr qu'on va m'abandonner parce que je ne suis pas assez bien. Et du coup, face B, il faut que je sois absolument formidable, sinon on ne va pas m'aimer. Tu vois, c'est les deux faces de la même pièce. Et donc, je sais que quand je ressens des choses qui sont de cet acabit-là, c'est elle qui parle, ce n'est pas moi. C'est cette petite fille qui a huit ans à peu près, tu vois, je l'imagine comme ça. et qui, elle, est convaincue d'être dans sa vérité et a besoin, quelque part, de me faire adhérer à sa vérité et de me faire regarder la vie comme elle, elle veut la voir et de me faire vivre des situations pour bien aller confirmer ce qu'elle pense. Et donc, ce qui est génial dans ce travail thérapeutique, c'est que tu apprends à reconnaître tes pas, tu apprends à t'en désidentifier et du coup, à être beaucoup plus maître de tes émotions, beaucoup plus maître de tes décisions. et à pouvoir avancer dans la vie de façon vachement plus mature, en fait. Et du coup, je me rends compte que tout le monde a ça. On a tous des parts comme ça. Et que si on ne l'a pas compris, on se laisse tous gouverner par ces parts-là. Et quand tu as bossé dessus, tu le reconnais chez les autres. Tu les vois faire. Tu te dis, waouh, mais là, en fait, il est complètement noyé dans ce truc. Ce n'est pas lui, quoi, en fait. Mais là, il se fourvoie, il ne comprend pas. Il faudrait l'aider, quoi. Mais il y a des gens, du coup, qui peuvent partir dans des trucs hyper... psychotiques, parce qu'ils sont complètement gouvernés par leurs blessures, qu'ils sont trop béantes et qu'ils n'arrivent pas à en sortir. C'est un taf, et puis il faut le reconnaître. Il faut accepter que ça existe aussi. Il faut accepter de se regarder avec cet œil-là et de dire « Ah ouais, et puis du coup, ça veut dire que pendant 30 ans, j'ai fonctionné avec ce mécanisme-là. Moi, j'ai compris plein de trucs de ma vingtaine, trentaine après le cancer, en fait. Donc, du coup, à 40 ans. »

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui nous écoutent, et qui pourraient être intéressés par cette guérison de l'enfant intérieur. Comment s'appelle ce type de thérapie ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça exactement, parce que j'avais déjà essayé de le demander. En fait, elle n'a pas d'étiquette, vraiment. Elle a tout un tas de compétences. Elle fait aussi un truc qui s'appelle les guérisons de blessures du passé. C'est un peu, tu entres dans un état d'hypnose érexonienne, donc c'est vraiment juste de la détente, comme ça, tu es posé dans un fauteuil, tu es complètement consciente, tu es juste... détendu et ton système intérieur envoie des informations selon une question qu'on pose à ce moment-là. Donc tu te dis, il y a quelque chose qui te tourmente en ce moment, par exemple « Tiens, cette petite phrase, j'ai encore vraiment trop peur qu'on m'abandonne si je fais ça, ça, ça. » Donc tu te plonges dans cette état de détente, on dit la phrase, puis tu laisses ton système faire émerger des trucs. Et des fois, ça commence juste par une couleur ou une forme ou tu vois une personne, si tu as de la chance, mais... Voilà, tu vois, des fois, c'est un peu flou le temps que ça monte. Et plus tu es dedans et tu décris ce que tu vois et tout, puis ça finit par tricoter un truc hyper fort et à faire remonter un souvenir. Pas forcément des trucs gravissimes, mais en fait, c'est des choses qui t'ont marqué quand tu étais dans ton enfance, voire même, ça peut être des choses transgénérationnelles. Moi, la dernière fois que j'ai fait ça, c'était un truc de ma grand-mère qui est monté. Je faisais un cauchemar sécurent toutes les nuits, puis tout le temps, ça me réveillait en terreur nocturne, tu vois, vraiment, c'était... On rate. C'était une expérience de ma grand-mère. C'était pas moi que je revivais. Et donc ça, on l'a pas inventé, c'est mon système qui l'a envoyé. Mais qui m'a envoyé des images hyper précises de ma grand-mère, qui m'a envoyé des informations sur ce qu'elle a vécu et tout. Puis après, du coup, ça a fait sens que je me suis rappelé que ma mère m'avait dit des trucs et que j'ai fait « oui, oui, mais c'est vrai » .

  • Speaker #0

    Ça a été un bienfait, un bénéfice que t'as ressenti là, sur l'instant T, où il y a vraiment une libération et un poids qui est parti. et qui n'est plus revenu depuis.

  • Speaker #1

    Bah, tu démous quelque chose, tu lui rends cette émotion, et ça te libère, tu n'as plus de cauchemars, quoi.

  • Speaker #0

    Ce déclic t'a parlé ? Garde-le bien au chaud. Laisse-le infuser, comme ton envie de tout plaquer lundi dernier. Et si tu veux aller plus loin ? Ben, tu sais où me trouver. Ou alors, tu peux toujours écouter l'épisode complet sur ta plateforme d'écoute préférée. En attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode d'Histoire d'Alchimiste.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

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Et si la peur n’était pas un obstacle, mais un signal ?


Dans cet extrait puissant, Adeline Pasteur raconte ce moment où la peur ne l’a plus paralysée… mais révélée.
Une clé précieuse pour toutes celles et ceux qui traversent l’incertitude, le doute, ou un virage de vie.


🌿 En moins de 15 minutes, tu découvriras :
💡 Comment transformer la peur en moteur de clarté
👂 Pourquoi l’écoute intérieure peut tout changer
🗣️ Une phrase simple mais bouleversante : "J’y vais, mais j’ai peur."


💬 À écouter si tu vis une période de flou, un changement, ou que tu veux transformer ta vulnérabilité en élan.


📖 Adeline Pasteur est l’autrice du livre Mon cancer, quelle chance
📸 @adeline.pasteur
🎙 @histoires_d_alchimistes


💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, fais passer l'étincelle à quelqu'un qui en a besoin et laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode Déclic Flash, un format court, brut et essentiel. En moins de 15 minutes, je t'emmène droit au cœur d'un moment de bascule. Une parole, une prise de conscience, un déclic. L'objectif, c'est d'allumer une lumière au bout de ton tunnel et t'aider à voir plus vrai, plus juste. Ici, pas de blabla. Allez, c'est parti ! Alors aujourd'hui, on reçoit... Adeline Pasteur, qui a transformé son cancer du sein en chemin de renaissance. Le titre de son livre, « Mon cancer, quelle chance » , n'est pas un slogan. C'est une déclaration d'amour à la vie retrouvée.

  • Speaker #1

    Se mettre dans cette discipline d'entraînement, de compétition, de devoir du coup être performante à l'instant T quand tu fais quelque chose, tu vois. La GRS, tu as 1 minute 30 pour faire ton mouvement. Si tu te rates, tu te rates. Donc il faut être... hyper concentré, il faut bosser ton mental. Moi, je me suis vue plusieurs fois à des compètes quand mon mental n'y était pas. Si je lâchais, n'est-ce pas, une fraction de seconde, je ne sais pas, que j'avais un doute, ça n'allait pas. Donc, ça exerce quand même vraiment le mental et qui fait que les situations stressantes, après, j'ai toujours su un peu y faire face, tu vois, plus grande dans ma vingtaine, puis trentaine, par exemple. J'ai donné des cours à des étudiants. La première fois que j'ai parlé en amphi, c'était terrorisant. Grâce à l'expérience de la compétition, j'ai un peu mobilisé mes ressources. Et puis finalement, après, une fois que je l'avais expérimenté une fois, deux fois, trois fois, après, tu as main de danse, ça ne me fait plus rien parler en public. Et donc, j'ai ce truc où pas grand-chose me fait peur parce que je sais diriger mon mental pour que ça se passe bien.

  • Speaker #0

    Je trouve ça hyper intéressant ce que tu dis parce que ce n'est pas le fait de ne pas ressentir de peur, car tu dis bien avoir... ressenti de la peur et en ressentir encore, mais tu réussis à faire avec, à dépasser cette peur. Et donc, c'est se dire que nous ressentons tous de la peur, mais il suffit d'arriver à apprivoiser cette peur pour continuer d'avancer et atteindre nos objectifs.

  • Speaker #1

    Oui, parce que forcément, Juliette Rouille, il y a plein de fois où je me dis, mon Dieu, mais pourquoi tu t'es lancée là-dedans ? Qu'est-ce que t'es allée faire ? J'ai un copain qui dit toujours j'y vais, mais j'ai peur. Mais c'est ça ! J'y vais mais j'ai peur. En fait c'est trop bien de sortir de sa zone de confort, c'est toujours riche. Soit parce que l'audace te fait découvrir des choses, accéder à des personnes incroyables et puis sinon tu grandis en fait. Et du coup il faut aller au devant de sa peur et juste prendre un petit coup sur soi et se dire, allez en fait il n'y a jamais rien de grave en vrai. Tu ne risques pas grand chose la plupart du temps, tu ne risques pas ta vie, je veux dire on ne te demande pas de sauter dans le vide sans être attaché, tu vois non plus. Par contre, je ne suis pas très téméraire pour ces trucs-là. Je ne fais pas de soie à l'élastique, le parachute, tout ça, ça ne me dit rien. Mais les limites comme ça, où on se dit non, mais je ne vais pas être capable. Non, je ne vais pas oser contacter telle personne. Je n'ai pas osé faire ça. Je ne peux pas parler devant des gens. Non, il faut y aller. Et puis des fois aussi, je n'avais pas le choix. J'étais engagée dans un projet et on me disait, tiens, tu vas le présenter devant 150 personnes. OK. du coup, tu vois, je ne me défilais pas. Et puis, au final, ce n'était pas si terrible. Oui, il y a beaucoup de mental, mais de toute façon, tous les sportifs de haut niveau, je le dirais, et ils sont encore plus entraînés que je ne l'étais moi, tout se passe dans la tête.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai cru comprendre que tu avais ouvert un blog lorsque tu étais malade. Est-ce que tu pourrais nous parler de cette expérience ?

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, l'écriture faisant complètement partie de moi. j'ai ressenti le besoin de mettre par écrit, de faire sortir de moi tout ce que je vivais et de le partager. Parce que franchement, c'était quand même une aventure un peu épique. Et il y avait des moments où il valait mieux en rire. Vraiment. Je l'ai fait vraiment très spontanément, sans trop réfléchir. J'ai ouvert ce blog pour moi, pour mes potes. Mes amis étaient super contents, beaucoup de filles, de me lire. parce qu'en fait... Je pense que beaucoup avaient peur de m'appeler. C'était impressionnant de prendre de mes nouvelles. Est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais pas bien ? Et donc, elles prenaient à fond la température avec le blog. Et elles adoraient. Elles me faisaient des petits commentaires, des petits messages derrière. Ça, c'était sympa. Puis, il y avait aussi plein de gens que je ne connaissais pas qui lisaient et qui suivaient ça. Ce qui fait que j'ai fait un peu mon coming out aussi sur Facebook. En l'occurrence, j'ai partagé. J'ai dit que je suis malade et j'en parle sur ce blog. et ça a créé en fait un truc très communautaire comme ça. de soutien, même de gens dont je n'aurais pas soupçonné le soutien. Super, super sympa. Et puis, je me suis prise au jeu parce que c'était quand même assez drôle. Donc, presque tous les jours, peut-être pas tout à fait quand même, mais vraiment très souvent, plusieurs fois par semaine, j'avais des trucs à dire, quoi. Et il y avait pas mal, c'était un peu les montagnes russes, ce blog. Il y avait beaucoup d'émotions, mais beaucoup d'humour, vraiment beaucoup d'humour. Et du coup, les gens appréciaient parce que justement, ils m'envoyaient des messages genre « Non mais mort de rire, quoi. » Il y avait tellement de trucs dans ce que me racontait l'oncologue, dans ce que je vivais au quotidien. Parce qu'il y a énormément de maltraitance du corps quand même. Il faut dire ce qui est, c'est atroce, c'est douloureux. Mais du coup, quand tu le transformes par le rire, ça devient un peu moins grave. Tu relativises plus, puis tu mets un peu plus de distance, tu vois. Donc, c'était très aidant de faire ça. Mais c'était de la narration pure. Puis du coup, comme je suis un peu à l'aise et que c'est mon truc, je prenais beaucoup de plaisir à faire ça. Je me rappelle de l'anecdote où, quand j'ai commencé les rayons, avant que je fasse tout ça, t'es reçu par une interne et puis qui t'explique. Alors du coup, les rayons, ça va provoquer ça, ça, ça, ça. Et là, elle te fait une liste de trucs. Genre tu te dis, mais il faut vraiment que j'efface ces rayons-là parce que vous me faites un peu flipper quand même, tu vois. Oui, alors du coup, vous n'arriverez peut-être plus à manger parce que ça va brûler votre traché. Je sais pas si je crois qu'on dit ça. Potentiellement, bon, à horizon de 10 ans, ça peut vous provoquer un autre cancer. Tu vas pas s'éteindre de ta cabine, là, quoi. Je te dis, mais meuf, tu craques. Pourquoi tu me dis ça ? Et alors, le moment sublime, c'est ce truc où elle me dit... Bon, puis alors, clairement, bon, vos seins, ils vont pas vieillir pareil. Et donc, je la voyais qui me faisait des gestes avec les mains, genre j'allais avoir un pamplemousse et puis un truc tout ratatiné de l'autre côté, quoi. Et là, je te jure que je me suis vue, je me suis dit, je vais éclater de rire. Je vais éclater de rire. Donc je me suis dit, il faut que je raconte ça sur le blog. Plein de petites anecdotes qu'on ne sait pas. Quand on te tatoue avant d'aller faire, on te fait des petits points de tatouage avant les rayons. Quand, je ne sais pas, on m'a posé, quand j'étais en plein milieu de ma chimio, on m'a reposé un repère dans le sein. On échographie parce que le chirurgien n'allait plus savoir où opérer parce que ça marchait trop bien la chimio. Des trucs où vraiment, mais t'es là, de quoi vous parlez ? Et puis il y avait aussi... les infirmières là, qui étaient drôles, surtout quand j'étais en chimio. Elles étaient des pépites. Et donc, j'avais toujours un truc à raconter, une connerie qu'elles avaient dite, une blague qu'elles avaient fait à l'oncologue. Vraiment, c'était des rayons de soleil. Et du coup, c'était montré aussi que ce n'était pas que dramatique tout ça, qu'en fait, on vivait aussi des moments, alors des fois, vraiment pas cool, mais il valait mieux en rire, assez drôles finalement, assez joyeux. on est bien soutenu quand on est en protocole de cancer je trouve il y a quand même beaucoup de monde autour de nous puis oui la réalité de ce que c'est pour à la fois être dans le c'est pas facile mais c'est peut-être pas autant l'horreur que vous le pensez c'est pas que du négatif c'est quand même très très très dur évidemment le corps morphe la fond mais tu vois aujourd'hui j'ai plus tendance à retenir comme ça les anecdotes des infirmières et le soutien des gens et ce qui te reste après c'est le Merci. C'est le truc drôle. Heureusement, on oublie toute la torture du corps que ça a supposé, parce que ça, c'est vraiment le plus difficile.

  • Speaker #0

    Tu dis que le cancer t'a permis d'enlever le pesant de ta vie. Qu'est-ce que tu as laissé mourir avec cette ancienne vie ?

  • Speaker #1

    La grande question ! Qu'est-ce que j'ai laissé mourir ? J'ai laissé mourir la fille... Alors bon, c'est pas tout à fait juste, mais quand même, allez, parce que c'est un long travail en fait. Mais j'ai commencé de laisser mourir, j'ai abandonné de plus en plus la fille en moi qui voulait être ultra performante et parfaite. Je dis que c'est un long chemin parce qu'en fait, je suis toujours en train de travailler ça avec une thérapeute. En fait, elle travaille de toute une vie parce que c'est relié à une blessure racine d'enfance. Donc nos blessures font que ça fait une part de nous. qui a tendance à prendre le contrôle, tu vois, qui a des émotions qui ne sont pas les nôtres. C'est une part qui n'a pas notre âge et qui est restée bloquée dans le temps et qui a des croyances très spécifiques. Et il faut apprendre à se désidentifier de cette partie-là pour se dire, ce ne sont pas mes émotions d'adulte, en fait. Et sinon, tu te laisses gouverner par ça et tu fais des choix qui ne vont pas bien, quoi, qui ne sont pas alignés avec la personne que tu es en réalité. Donc, moi, j'ai démarré ce travail assez passionnant avec une thérapeute et je suis toujours dessus parce que l'habituel reviendrait facilement au galop et pourrait encore avoir tendance à m'inciter à en faire encore des tonnes. Surtout dans le cercle intime, tu vois, genre dans la vie amoureuse, je peux avoir tendance à être un peu trop sacrificielle encore.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est apprendre à cohabiter, si c'est bien ça. Alors moi, je n'ai pas encore fait ce travail que tu as entrepris. Mais en m'informant sur le sujet, je voyais vraiment ça autrement. Je voyais comme le fait d'abandonner quelque chose. Mais finalement, d'après ce que tu me dis, on n'abandonne jamais cette part de nous, on apprend à faire avec, on apprend à... à cohabiter, à collaborer avec elle.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Tu ne l'abandonnes pas, tu ne peux pas, en fait. De toute façon, elle reste. Mais tu cohabites et tu l'apprivoises et tu lui donnes de l'empathie. Il y a des limites. Genre, non, mais là, en fait, non, ça, ce n'est pas possible. Tu ne peux pas intervenir là-dessus. Mais globalement, c'est beaucoup d'empathie au début que tu donnes. Et puis, il y a des techniques comme l'EFT. Des fois, quand les émotions remontent trop fort pour redescendre en pression, j'ai encore des moments où, je ne sais pas, je vais être en panique. Voilà, ça remonte. Et ça, je sais que c'est cette part. Cette part, elle a deux facettes. C'est les facettes un peu dont j'ai parlé tout à l'heure. C'est sûr qu'on va m'abandonner parce que je ne suis pas assez bien. Et du coup, face B, il faut que je sois absolument formidable, sinon on ne va pas m'aimer. Tu vois, c'est les deux faces de la même pièce. Et donc, je sais que quand je ressens des choses qui sont de cet acabit-là, c'est elle qui parle, ce n'est pas moi. C'est cette petite fille qui a huit ans à peu près, tu vois, je l'imagine comme ça. et qui, elle, est convaincue d'être dans sa vérité et a besoin, quelque part, de me faire adhérer à sa vérité et de me faire regarder la vie comme elle, elle veut la voir et de me faire vivre des situations pour bien aller confirmer ce qu'elle pense. Et donc, ce qui est génial dans ce travail thérapeutique, c'est que tu apprends à reconnaître tes pas, tu apprends à t'en désidentifier et du coup, à être beaucoup plus maître de tes émotions, beaucoup plus maître de tes décisions. et à pouvoir avancer dans la vie de façon vachement plus mature, en fait. Et du coup, je me rends compte que tout le monde a ça. On a tous des parts comme ça. Et que si on ne l'a pas compris, on se laisse tous gouverner par ces parts-là. Et quand tu as bossé dessus, tu le reconnais chez les autres. Tu les vois faire. Tu te dis, waouh, mais là, en fait, il est complètement noyé dans ce truc. Ce n'est pas lui, quoi, en fait. Mais là, il se fourvoie, il ne comprend pas. Il faudrait l'aider, quoi. Mais il y a des gens, du coup, qui peuvent partir dans des trucs hyper... psychotiques, parce qu'ils sont complètement gouvernés par leurs blessures, qu'ils sont trop béantes et qu'ils n'arrivent pas à en sortir. C'est un taf, et puis il faut le reconnaître. Il faut accepter que ça existe aussi. Il faut accepter de se regarder avec cet œil-là et de dire « Ah ouais, et puis du coup, ça veut dire que pendant 30 ans, j'ai fonctionné avec ce mécanisme-là. Moi, j'ai compris plein de trucs de ma vingtaine, trentaine après le cancer, en fait. Donc, du coup, à 40 ans. »

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui nous écoutent, et qui pourraient être intéressés par cette guérison de l'enfant intérieur. Comment s'appelle ce type de thérapie ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça exactement, parce que j'avais déjà essayé de le demander. En fait, elle n'a pas d'étiquette, vraiment. Elle a tout un tas de compétences. Elle fait aussi un truc qui s'appelle les guérisons de blessures du passé. C'est un peu, tu entres dans un état d'hypnose érexonienne, donc c'est vraiment juste de la détente, comme ça, tu es posé dans un fauteuil, tu es complètement consciente, tu es juste... détendu et ton système intérieur envoie des informations selon une question qu'on pose à ce moment-là. Donc tu te dis, il y a quelque chose qui te tourmente en ce moment, par exemple « Tiens, cette petite phrase, j'ai encore vraiment trop peur qu'on m'abandonne si je fais ça, ça, ça. » Donc tu te plonges dans cette état de détente, on dit la phrase, puis tu laisses ton système faire émerger des trucs. Et des fois, ça commence juste par une couleur ou une forme ou tu vois une personne, si tu as de la chance, mais... Voilà, tu vois, des fois, c'est un peu flou le temps que ça monte. Et plus tu es dedans et tu décris ce que tu vois et tout, puis ça finit par tricoter un truc hyper fort et à faire remonter un souvenir. Pas forcément des trucs gravissimes, mais en fait, c'est des choses qui t'ont marqué quand tu étais dans ton enfance, voire même, ça peut être des choses transgénérationnelles. Moi, la dernière fois que j'ai fait ça, c'était un truc de ma grand-mère qui est monté. Je faisais un cauchemar sécurent toutes les nuits, puis tout le temps, ça me réveillait en terreur nocturne, tu vois, vraiment, c'était... On rate. C'était une expérience de ma grand-mère. C'était pas moi que je revivais. Et donc ça, on l'a pas inventé, c'est mon système qui l'a envoyé. Mais qui m'a envoyé des images hyper précises de ma grand-mère, qui m'a envoyé des informations sur ce qu'elle a vécu et tout. Puis après, du coup, ça a fait sens que je me suis rappelé que ma mère m'avait dit des trucs et que j'ai fait « oui, oui, mais c'est vrai » .

  • Speaker #0

    Ça a été un bienfait, un bénéfice que t'as ressenti là, sur l'instant T, où il y a vraiment une libération et un poids qui est parti. et qui n'est plus revenu depuis.

  • Speaker #1

    Bah, tu démous quelque chose, tu lui rends cette émotion, et ça te libère, tu n'as plus de cauchemars, quoi.

  • Speaker #0

    Ce déclic t'a parlé ? Garde-le bien au chaud. Laisse-le infuser, comme ton envie de tout plaquer lundi dernier. Et si tu veux aller plus loin ? Ben, tu sais où me trouver. Ou alors, tu peux toujours écouter l'épisode complet sur ta plateforme d'écoute préférée. En attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode d'Histoire d'Alchimiste.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

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