- Speaker #0
Bonjour, je suis CĂ©line Athias, je suis exĂ©cutive coach certifiĂ© et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite Ă rendre vos journĂ©es de travail aussi Ă©panouissantes que vos journĂ©es de vacances. Dans cette deuxiĂšme saison, Ă travers les tĂ©moignages de mes invitĂ©s et aussi les Ă©pisodes solos, nous allons explorer comment Ă©volue le monde du travail et dĂ©couvrir de nouvelles clĂ©s pour vous aider Ă progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous ĂȘtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel Ă©pisode. Bonjour Ă tous, j'espĂšre que vous allez bien Ă l'heure oĂč vous nous Ă©coutez. Bienvenue sur le podcast Holywork, Holywork, le cabinet de coaching qui vous permet de vous Ă©panouir grĂące Ă votre travail. Alors aujourd'hui, nous allons parler d'une question qui... revient de plus en plus en fait quand j'entends les besoins de mes clients. Il s'agit du personal branding. Alors justement moi quand on parle de personal branding, ça me fait penser Ă une des thĂ©ories de l'Ă©cole Palo Alto qui est Ă l'origine de toutes les thĂ©ories de psychologie humaniste et plus largement des sciences humanistes aux Etats-Unis qui est notamment le fait que tout est communication. Selon l'Ă©cole de Palo Alto, tout est communication. Donc mĂȘme quand on ne parle pas, mĂȘme quand on ne se montre pas, ça veut dire quelque chose de soi. Et aujourd'hui, de plus en plus de personnes veulent se montrer, que ce soit personnellement ou professionnellement. Et aujourd'hui, pour parler de ce sujet passionnant, j'ai le plaisir de recevoir Lucie Lebase. Lucie qui est experte en branding et coach en personal branding. Bonjour et bienvenue Lucie.
- Speaker #1
Bonjour CĂ©line, merci de me recevoir.
- Speaker #0
Alors, pour commencer, est-ce que tu veux bien te présenter et nous expliquer ce que tu fais aujourd'hui concrÚtement ? Qu'est-ce que c'est un coach en personal branding et comment tu en es arrivée là ?
- Speaker #1
Bien sĂ»r. Alors moi, j'accompagne les entrepreneurs, mais pas uniquement, en tout cas les talents, Ă se mettre en avant, Ă travailler sur leur image de marque, sur leur visibilitĂ©, sur leur notoriĂ©tĂ© et surtout sur l'expression de leur singularitĂ©. Alors, ça va passer Ă©videmment par les rĂ©seaux sociaux, mais pas uniquement. Quand on parle de personal branding, on parle... globalement d'images de marques. Donc, c'est comment je me prĂ©sente au monde. Et ce que tu as soulignĂ© tout Ă l'heure est tout Ă fait juste. Le personal branding, c'est l'image et l'identitĂ© que je porte quotidiennement et Ă tout instant. Donc, ça ne se limite pas Ă LinkedIn, mĂȘme si LinkedIn est un Ă©norme vecteur de personal branding. Et donc, moi, j'accompagne particuliĂšrement aussi les personnes qui n'osent pas se mettre en avant. C'est aussi ce que je raconte dans mon livre qui vient de sortir. Et pour ĂȘtre arrivĂ©e Ă cette profession, Ă ce mĂ©tier d'accompagnant, je suis passĂ©e par diffĂ©rents steps. Mon fil conducteur reste toujours le branding puisque ça fait 20 ans que j'en fais. Je fais de la crĂ©ation de marques depuis 20 ans. Mais mon premier mĂ©tier que j'ai exercĂ© pendant de longues annĂ©es et que je continue d'exercer un petit peu, il faut le dire, c'est la direction artistique.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
La création de marques d'entreprise.
- Speaker #0
Ok. Voilà . Donc, tu es passée de la création de marques d'entreprise à la création de marques personnelles finalement.
- Speaker #1
Exactement. L'accompagnement des talents. Exactement.
- Speaker #0
D'ailleurs, on dit que mĂȘme une marque, c'est une personne quelque part.
- Speaker #1
Tout à fait. La marque, c'est toi. C'est le nom d'un autre livre sur le personnel brandi. Mais effectivement, la marque, c'est toi et c'est ton image de marque. Et souvent, il y a une confusion quand j'entends « Ah mais ma marque, ma marque, je l'ai créée en telle année. » Non, en fait, tu n'es pas ton business. Ta marque, c'est toi. Tout à fait. Toi, tu es Stélina. Tiens, je suis aussi le base. Voilà .
- Speaker #0
Tout Ă fait. Alors, moi, ce qui m'intĂ©resse aussi dans ce podcast, c'est de raconter un petit peu le parcours des gens et comment ils arrivent lĂ oĂč ils en sont aujourd'hui. D'ailleurs, parfois, je consacre carrĂ©ment une Ă©mission à ça. Et moi, ça m'intĂ©resse de savoir comment tu en es arrivĂ©e Ă ĂȘtre indĂ©pendante, coach, etc. Par quoi tu es passĂ©e ? Il me semble aussi que tu as vĂ©cu Ă Londres. C'est ça, c'est ça. Donc voilĂ , raconte-nous un petit peu.
- Speaker #1
Alors, moi, en fait, la plupart de mes études, je les ai faites à Paris. Oui. J'ai fait une partie au Canada et quand je suis rentrée du Canada, j'ai réalisé que je n'avais pas du tout envie de travailler à Paris. Ce que j'avais vu en stage ne m'avait pas spécialement émue. Et j'ai décidé de partir à Londres et de tenter ma chance à Londres. Je ne parlais pas du tout l'anglais, mais vraiment un niveau terminal médiocre. Je n'avais pas un rond en poche. Je n'avais qu'un portfolio et beaucoup, beaucoup, beaucoup de motivation. On est en 2005 et j'ai un diplÎme et un portfolio et vraiment rien en fait. Donc, j'envoie des CV. J'envoie un CV à Paris, chez Landor, qui est une agence de design trÚs connue. Et le bureau de Paris me dit « Ok, on t'envoie à Londres » . Donc je pars pour un mois aprÚs mon diplÎme. Septembre 2005, je pars à Londres. Et je devais rester un mois et l'aventure a duré 4 ans et demi à Londres. Et en fait, quand je suis rentrée, fin 2009, début 2010, j'ai été salariée à Londres. J'avais, sur la fin de mon moment à Londres, j'avais aussi essayé le freelance. Donc j'avais commencé à avoir... une approche de l'indépendance. Maintenant, ça a été trÚs difficile pour moi parce que c'était en pleine crise et j'étais encore trÚs, trÚs junior. C'était trÚs dur. Et donc, je suis rentrée à Paris. Je suis rentrée vivre chez mes parents et j'ai repris un CDI, mais à Paris, chez Auré RSCG C&O qui aujourd'hui s'appelle Avas Paris. Là , je découvre le design d'identité corporate parce que je n'avais pas fait ça à Londres. J'avais fait de l'identité. visuelle, globale, d'événements aussi, de gros événements pour des grosses marques, mais du corporate pur et dur,
- Speaker #0
je ne l'ai pas...
- Speaker #1
Ah, l'institutionnel, oui. Alors, ça a été trÚs, trÚs... C'était une école de la rigueur. Et en fait, j'enchaßne cette expérience. Puis aprÚs, je m'en vais et je rejoins une autre petite agence à taille humaine. Et ensuite, je décide que finalement, le salariat ne me convient pas, pour plein de raisons, des épisodes qui m'ont marquée. mais aussi qui m'ont forgée et qui m'ont conduite vers une envie d'indépendance, de liberté, de flexibilité, presque de liberté, parce qu'en tant qu'entrepreneur, on n'est jamais complÚtement libre, on est surtout trÚs flexible. Et c'est cette flexibilité qui est intéressante et donc je me mets à mon compte en 2013, en tant que directrice artistique, avec derriÚre moi, à l'époque, 8 ans d'expérience en agence, pas de réseau. Et je me dis, super, mais c'est galÚre. Donc, c'était dur, voilà , au début.
- Speaker #0
Le début, oui, c'est toujours, il faut faire sa place. Et puis, c'est comme un arbre, quoi, au début.
- Speaker #1
Ah oui, il faut semer.
- Speaker #0
Il plante et puis ça pousse. Et puis, Ă un moment, ça devient un chĂȘne. Mais avant ça, tu passes par plein d'Ă©tapes.
- Speaker #1
Oui, voilĂ , c'est fait pour vieillir, un chĂȘne. Alors, je ne sais pas si aujourd'hui, je suis un chĂȘne. Mais en tout cas, j'ai des racines quand mĂȘme assez.
- Speaker #0
T'as des racines, oui. Voilà . Alors. Donc tu as lancé un livre, tu as écrit un livre, il vient de sortir, on enregistre aujourd'hui, on est le 18 février. Il est sorti je crois la semaine derniÚre, déjà félicitations.
- Speaker #1
Merci beaucoup.
- Speaker #0
C'est un cap d'écrire un livre, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire un bouquin ?
- Speaker #1
Alors mĂȘme si j'ai toujours fait finalement un mĂ©tier trĂšs visuel, j'ai toujours aimĂ© l'alliance des images et des mots. en France on cloisonne beaucoup les mĂ©tiers de directeur artistique et de concepteur et de copywriter moi Ă Londres on ne cloisonnait pas quand on me demandait de faire ce qu'on appelle un key visual, un visuel principal pour une campagne, on me demandait d'avoir derriĂšre des mots pour soutenir, mĂȘme si derriĂšre c'Ă©tait retravaillĂ© par un copywriter donc ça vous demande en fait de savoir justifier trouver ... du signifiant au signifiĂ©, et de venir pas simplement ramener de l'image gratuite. Et en fait, j'ai toujours eu finalement cette gymnastique, depuis mes premiĂšres annĂ©es professionnelles, Ă devoir toujours savoir justifier son idĂ©e, et pas tomber dans du graphisme, mais vraiment dans de la crĂ©ation et de la direction artistique. Ce qui amĂšne en fait Ă des choses finalement commercialement pertinentes, et vendables, prĂ©sentables. Et ce qui fait qu'en fait, on creuse, on creuse, on creuse une idĂ©e. On se familiarise beaucoup avec les mots, avec leur sens, avec leurs racines. Et moi, j'adore les lettres. J'ai fait un bac littĂ©raire. J'ai toujours aimĂ© lire. C'est vrai qu'avec la crĂ©ation de contenu, je me suis dĂ©couverte aussi un amour pour Ă©crire.
- Speaker #0
Retourner Ă tes premiers amours, finalement.
- Speaker #1
Exactement. Et en fait, la crĂ©ation de contenu, ça inclut Ă©videmment la crĂ©ation de postes. Moi, mes posts, ils font rarement trois lignes. Souvent, j'exprime des opinions, des visions. Je parle avec le cĆur. J'essaye vraiment d'ĂȘtre trĂšs, trĂšs transparente sur ce que je pense sur un point ou un autre. Ma newsletter aussi, pendant longtemps, lĂ , elle a Ă©tĂ© restructurĂ©e, mais pendant longtemps, c'Ă©tait des articles que j'envoyais. D'accord. Donc, c'Ă©tait vraiment... VoilĂ . Et j'avais envie, depuis longtemps, de figer ça dans un livre pour que ça soit un peu moins Ă©phĂ©mĂšre. qu'un mailing ou un poste. C'est juste que pendant longtemps, j'ai procrastinĂ© sur l'idĂ©e et je pense que je manquais aussi bien de matiĂšre que de maturitĂ© sur le personal branding. LĂ , au bout de... Je l'Ă©cris sur ma quatriĂšme annĂ©e d'exercice en personal branding, donc on va dire prĂšs de 20 ans d'expĂ©rience.
- Speaker #0
Oui, donc tu as de la matiÚre, tu as l'expérience, tu as les cas clients. Les cas clients,
- Speaker #1
l'expérience, le recul, l'aisance avec ma propre écriture aussi. Voilà , alors ça ne veut pas dire que ça a été un chemin facile. Mon Gérard, il a été là . Mais c'est vrai que ça a donné l'impulsion.
- Speaker #0
En tout cas, félicitations.
- Speaker #1
Merci beaucoup.
- Speaker #0
Alors, comment est-ce que tu définis, toi, le personal branding ? C'est quoi le personal branding selon Lucie Lebase ?
- Speaker #1
Selon moi, le personal branding, c'est cette capacitĂ© Ă se singulariser pour offrir ce qu'on a de plus utile aux autres. Donc, ce n'est pas un exercice, comme on pourrait dire, de narcissisme ou d'ego, un ego trip. D'ailleurs, j'en parle beaucoup dans le livre. Je dĂ©samorce dĂšs le dĂ©part. Je calme toutes les croyances limitantes pour pouvoir derriĂšre dĂ©rouler et qu'on puisse partir sur quelque chose de trĂšs constructif qui puisse servir Ă tout le monde. Le personal branding, ce n'est pas nĂ© de ces dix derniĂšres annĂ©es ou de ces cinq derniĂšres annĂ©es, ça a toujours existĂ©. Comme tu l'as dit tout Ă l'heure, c'est la communication qu'on porte en soi et avec soi. Donc un commerçant, il y a 40 ans, je donne souvent cet exemple parce que ça me parle, je suis fille de commerçant. Et c'est vrai qu'il y a 40 ans, eh bien... Ă ouvrir une boutique, Ă avoir une image de marque, d'un commerçant affable, sympathique, serviable, ça donne envie d'y retourner et ça donne envie de donner son nom. Et le nom, il circule. Et je l'ai vu de mes propres yeux, j'ai grandi avec ça. Et il n'y avait pas les rĂ©seaux sociaux il y a 40 ans, il y avait juste le bottin, le bouche Ă oreille, la carte de visite. Ce n'Ă©tait mĂȘme plus les 06 il y a 40 ans, c'Ă©tait le tĂ©lĂ©phone fixe. Donc voilĂ , comment on faisait ? grandir une entreprise, c'Ă©tait par sa rĂ©putation. Et la rĂ©putation, ça n'est autre que du personal branding.
- Speaker #0
La réputation, c'est du personal branding. Moi, je retiens cette phrase-là .
- Speaker #1
Oui, c'est ce qu'on dit de vous quand vous n'ĂȘtes pas dans la piĂšce. Mais ça, ce n'est pas de moi, c'est Jeff Bezos.
- Speaker #0
Alors du coup, dans ton livre, tu crées une espÚce de ta méthode. En fait, tu proposes ta méthode pour te démarquer et te distinguer.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. C'est ça ? Oui.
- Speaker #0
Et alors pour cela, moi ce qui m'a plu quand tu m'as pitché le livre, c'est que tu utilises des personnages, un genre d'archétype, des archétypes qui te permettent en fait de faire passer les idées principales de comment faire pour développer son personnage branding de maniÚre super didactique, accessible.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Alors déjà , tu nous as parlé de Gérard. Qui est Gérard ?
- Speaker #1
Alors GĂ©rard, c'est le personnage principal du livre. C'est vraiment en fait, pourquoi c'est le personnage principal et que ce n'est pas le lecteur ? Parce qu'en fait, GĂ©rard, il habite dans la tĂȘte du lecteur. Il habite en chacun de nous. C'est notre mental critique, censeur, qui va tout faire pour te donner une bonne raison de ne pas faire l'action qui au fond te fait peur. Celui qui me dit moi le personal branding j'en ai pas besoin, celui qui me dit moi je m'en fous, j'ai pas envie ou j'ai la flemme, ça c'est GĂ©rard. Parce que si tu reviens Ă tes objectifs qui est en tant qu'entrepreneur de dĂ©velopper ta visibilitĂ©, ta notoriĂ©tĂ© et d'avoir plus de clients, tu ne peux pas parler comme ça. C'est comme si tu disais la prospection moi je m'en fous. Jamais aucun entrepreneur parlerait comme ça. Sauf que la communication et savoir ĂȘtre et savoir transmettre qui on est, ça en fait partie. Donc, le GĂ©rard, c'est cette voix, cette voix intĂ©rieure qui est lĂ pour te donner toutes les raisons de ne pas faire les choses parce qu'elles te font peur.
- Speaker #0
Alors, il y a GĂ©rard qui t'empĂȘche de te lancer.
- Speaker #1
Et de te développer.
- Speaker #0
Et de te développer. Quel est le personnage qui va, au contraire, t'encourager ?
- Speaker #1
Alors, dans le livre, mais je ne veux pas le spoiler, mais dans le livre, je parle d'une antidote. c'est de s'inventer sa mĂšre juive de poche. C'est-Ă -dire que si on a rĂ©ussi Ă crĂ©er GĂ©rard, eh bien, on est bien capable de crĂ©er son super coach. Et moi, mon super coach, riez, dites que je suis une fille Ă maman, mais c'est ma mĂšre. Et peu importe le moment challengeant que je vis, ou mĂȘme si ce n'est pas challengeant, elle est toujours lĂ Ă trouver que tout ce que je fais est gĂ©nial. Et on a besoin d'une personne comme ça prĂšs de nous. Et si on ne l'a pas, on doit se l'inventer. On a Ă©tĂ© capable d'inventer un critique. Et bien, pourquoi on ne vient pas s'inventer un coach, un pom-pom girl ? VoilĂ , et dans la poche, quoi. Je veux dire, en nous, quoi. Parce que j'entends dĂ©jĂ le GĂ©rard qui dira, « Ouais, tout le monde n'a pas une maman soutenante. » Eh bien, tu te l'inventes ton ami, tu te l'inventes ton coach, tu te l'inventes cette personne qui croit en toi. Parce que si GĂ©rard, il vient Ă l'intĂ©rieur de toi, c'est cette partie de toi qui ne croit pas en toi, mais il y a certainement un peu de toi, qui croient aussi en toi, sinon tu ne serais pas devenue entrepreneur.
- Speaker #0
Alors, moi, je voudrais qu'on parle d'une troisiÚme personne. Celle-là , franchement, ça m'a trop fait rire. Marie Ingalls. Alors...
- Speaker #1
Tu-tu-tu ! Tu-tu-tu ! Oui, Marie Ingalls, elle est parfaite quand elle devient aveugle, elle est parfaite quand elle fait des tartes aux pommes, quand elle se roule dans les champs de billets. Elle est tout le temps Marine Gals, c'est une fille super, mais en vrai, on ne sait pas rĂ©ellement qui elle est. Ce qui fait que, comme elle les passe partout, quand on pense Petite Maison Ă la Prairie, personnellement, je ne pense pas spĂ©cialement Ă elle en premier. Je pense Ă Nelly, je pense Ă sa mĂšre, Madame Rousseau, je pense Ă Laura, je pense Ă Lorraine Parle, qui a quand mĂȘme beaucoup de charisme. Mais Marie... Elle vient dans un second temps. Et en fait, c'est vrai qu'on a tous une part de Marie en nous. Donc, ce n'est pas du tout une critique des personnes qui ont envie de faire plaisir Ă tout le monde ou qui ont envie d'ĂȘtre perfectionnistes. Parce qu'on a tous une part de ça en nous. On vit tous en miroir. VoilĂ , c'est Ă quel moment je prends conscience de ça ? Ă quel moment ? Je me demande qui j'ai envie de devenir plutĂŽt qu'une personne complĂštement vanille ou tofu qui va avec tout et tout le monde.
- Speaker #0
C'est ça. Donc finalement, la personne parfaite, c'est Laura.
- Speaker #1
Alors parfaite, je n'en sais rien, mais qui s'assume. Elle s'assume. Qui s'assume, oui. Elle a toujours une opinion sur tout, quitte Ă dĂ©plaire. Donc voilĂ . Et encore une fois, l'idĂ©e, ce n'est pas de... de contredire pour contredire, histoire de se crĂ©er une identitĂ©, c'est simplement d'ĂȘtre sincĂšre. Est-ce que Marie est vraiment heureuse ? Elle est tellement parfaite, c'est trĂšs linĂ©aire. Donc, ça manque presque d'humanitĂ©, en fait.
- Speaker #0
Super. Donc, on ne va pas spoiler tout le livre et vous parler de tous les autres personnages, mais il y en a plein. Et grĂące Ă ces personnages-lĂ , tu rĂ©ussis Ă nous... Donner envie de nous dĂ©passer et de nous exprimer sur qui on est. Et ça demande quand mĂȘme ça, une espĂšce de hauteur ou de distance par rapport Ă soi-mĂȘme. Oui,
- Speaker #1
de hauteur, de distance et aussi d'apprentissage de soi. C'est un livre pour apprendre un peu mieux Ă se connaĂźtre, pour ĂȘtre, pour toutes les personnes qui sont ouvertes Ă la remise en question, au bousculement de croyances, Ă se dire peut-ĂȘtre que lĂ j'ai pas... « Je n'ai pas raison de penser ça. » Ou en tout cas, peut-ĂȘtre que cette croyance, elle ne me sert plus en fait. Elle me protĂšge de quelque chose qui me fait peur. Et GĂ©rard va te dire « Oui, parce que tu n'es pas prĂȘte pour⊠» Donc, tu as bien raison d'avoir peur. Il va toujours, toujours, toujours, toujours te ramener dans cette zone oĂč vous allez en conscience signer un petit deal de nĂ©gociation du style « Je n'y vais pas » . Mais justement, ce livre-lĂ , il est pour te montrer que tu es bien plus que des croyances. Et que tu peux aussi devenir qui tu dĂ©cides, en fait. Tu es mallĂ©able. Je veux dire, mĂȘme si tu es un adulte avec plusieurs annĂ©es d'expĂ©rience, on fait des choix en conscience et on peut devenir quelqu'un d'autre par ces choix-lĂ . Alors, ça prend du temps. Je veux dire, on ne dĂ©loge pas une croyance comme ça. On ne dĂ©loge pas des habitudes. Et on ne change pas une personnalitĂ© qui est le fruit d'habitude en deux coups de cuillĂšre Ă peau, j'ai envie de dire. Maintenant, c'est tout Ă fait possible. C'est tout Ă fait possible de dĂ©velopper plus d'essence. C'est tout Ă fait possible de se dire, cette fois-ci, j'ose dire non. C'est tout Ă fait possible de se dire, j'ai augmentĂ© mes prix. C'est tout Ă fait possible de dire, je ne sens pas ce rendez-vous, donc je prĂ©fĂšre le refuser, mĂȘme si aujourd'hui, je n'ai pas de client, donc c'est un peu flippant. Je peux devenir aussi la personne que je sculpte. Et c'est ça, en fait, que ce livre ouvre. C'est d'autres perspectives sur soi et la personne qu'on peut devenir parce qu'on le dĂ©cide.
- Speaker #0
Donc, c'est un nouveau mindset.
- Speaker #1
Oui, c'est un autre mindset.
- Speaker #0
Et est-ce qu'aprĂšs, tu nous expliques dans ce livre concrĂštement comment on fait ?
- Speaker #1
Bien sĂ»r, je donne des clĂ©s. L'objectif de ce livre, c'est Ă la fois un livre de communication, mais un livre de dĂ©veloppement personnel. Donc, je te motive Ă faire les choses et je te donne des clĂ©s. AprĂšs, Ă©videmment, si tu ne sais pas faire... Seul, l'accompagnement est gĂ©nial. J'ai des trĂšs bons retours et tu es welcome. Maintenant, ce livre, c'est comme tous les autres livres. Il faut avoir une discipline. Il faut se dire, je l'ai lu, je le fais. Et c'est pour ça qu'il y a des fois, il y a des personnes qui se disent, j'ai lu le livre, ça m'a motivĂ©e. Mais je sais que tout seul, je n'y arriverai pas. Donc, j'aimerais avoir quelqu'un qui me montre le chemin avec qui j'ai des rendez-vous. et sur lequel je m'engage parce qu'Ă partir du moment oĂč je m'engage, j'engage mon temps, mon Ă©nergie et mon argent, eh bien dans ce cas-lĂ , j'ai envie de me montrer Ă moi et de me prouver Ă moi-mĂȘme que je peux tenir mes objectifs et que je peux avancer. C'est en ça que l'accompagnement est gĂ©nial. Moi, Ă chaque fois que je me fais accompagner, je me dis, en fait, peu importe la somme, je veux un retour sur investissement. Et ce n'est pas liĂ© Ă la capacitĂ©. du coach de m'accompagner, mais c'est Ă moi de m'engager.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
VoilĂ .
- Speaker #0
Donc du coup, moi, ce que je retiens, c'est que se lancer en tant qu'auto-entrepreneur, c'est bien.
- Speaker #1
Entrepreneur tout court.
- Speaker #0
Entrepreneur tout court.
- Speaker #1
J'accompagne des hauts dirigeants, donc...
- Speaker #0
Se faire connaĂźtre, c'est quand mĂȘme indispensable parce qu'on n'a plus la boutique en bas de la maison comme on l'avait avant.
- Speaker #1
Aussi ça, et certains diront, moi je fonctionne par bouche Ă oreille, j'ai beaucoup de personnes qui me disent ça, j'ai plein de dossiers qui arrivent par bouche Ă oreille. C'est gĂ©nial, mais le bouche Ă oreille, il se construit sur quoi ? Quand on me donne des numĂ©ros, mon premier rĂ©flexe, c'est d'aller voir LinkedIn, c'est de taper le nom sur Internet. Donc entre une recommandation... Et une autre, mĂȘme si celle-lĂ est valable, je vais quand mĂȘme ĂȘtre attentive Ă la capacitĂ© de la personne Ă se prĂ©senter parce que ça montre un certain engagement vis-Ă -vis de son entreprise et de ses clients. Donc ça montre du professionnalisme en fait, tout simplement. C'est comme lorsque l'on vous indique, alors on remonte encore le temps, et on voit deux boutiques, on vous a recommandĂ© deux adresses. Il y en a une, elle est gĂ©niale, elle a Ă©tĂ© recommandĂ©e, mais elle est fermĂ©e tout le temps. En fait, le mec travaille, mais Ă rideau fermĂ©. Et il y a une autre adresse. Apparemment, c'est les mĂȘmes tarifs, mĂȘme positionnement. Mais la boutique, elle est ouverte. Le mec a mis des petits flyers Ă l'Ă©poque ou des impressions dans le bottin. Eh bien, moi, je me dirais que je vais quand mĂȘme aller voir avec les deux. Et je vais peut-ĂȘtre commencer par celle qui est ouverte. Exactement. Donc ça vient renforcer.
- Speaker #0
Donc c'est ça.
- Speaker #1
Exactement. Et au bout d'un moment, le bouche à oreille, ça finit par s'essouffler. Donc je pense qu'il ne faut pas dépendre des autres pour faire le job de commercial qu'on n'a pas envie de faire.
- Speaker #0
Bien sûr, bien sûr. C'est un mix entre les deux. Exactement. Disons que ça aide le client, le futur client à passer à l'action de taper.
- Speaker #1
Et puis je ne peux pas dire que le bouche à oreille ne fonctionne pas. J'en reçois. Donc ça marche, ça marche bien, mais se reposer uniquement dessus. C'est trÚs dangereux pour son entreprise et son développement.
- Speaker #0
Alors, tu as évoqué un sujet hyper important en ce moment. Moi, je le vois beaucoup dans les réseaux. C'est effectivement le personal branding des dirigeants. Oui. Il y en a de plus en plus des dirigeants qui communiquent sur les réseaux, notamment LinkedIn. Comment est-ce que tu interprÚtes cette tendance-là ? Pour toi, ça veut dire quoi ?
- Speaker #1
Ăa montre qu'avoir un logo et un site internet pour son entreprise, ça ne suffit plus. Ăa mĂ©rite d'ĂȘtre incarnĂ©, qu'on a besoin de proximitĂ©, qu'on a besoin que le dirigeant mousse sa chemise et ne raconte pas uniquement des banalitĂ©s, mais affirme des points de vue, des opinions. Quand on est un dirigeant, on a construit, on a donnĂ© une direction, on a proposĂ© un produit, un service, peu importe, quelque chose qui a de l'impact sur la vie des gens. Et si on a envie de faire la diffĂ©rence avec le concurrent qui fait la mĂȘme chose, ben... Ă©videmment, assumer son regard sur l'industrie, sur son secteur et aussi assumer sa personnalitĂ© avec ses valeurs. Moi, je n'ai aucun problĂšme Ă voir des dirigeants montrer leur style de vie parce que derriĂšre, ils font la boucle avec ce qu'ils ont Ă proposer ou avec le point de vue qu'ils ont sur leur industrie. Il n'y a aucun problĂšme. Je trouve ça, au contraire, assez plaisant et ça humanise beaucoup plus
- Speaker #0
LinkedIn. Et ça humanise l'entreprise.
- Speaker #1
Tout à fait, ça les rend beaucoup plus... plus accessible. Je veux dire, il y a 15 ans, on n'imaginait que des cols blancs inaccessibles qui ne mangeaient qu'entre eux. C'est fini ce temps-là .
- Speaker #0
Bien sûr. Est-ce que tu as également entendu parler de l'ECG, c'est-à -dire l'Employee Content Generation ? Ah oui,
- Speaker #1
c'est ce qu'on appelle encore un autre mot. DĂ©solĂ©e pour ceux qui dĂ©testent les anglisismes. Mais l'employĂ© advocacy, c'est la reprĂ©sentante de l'entreprise par le salariĂ©. Moi, je fais des formations en entreprise lĂ -dessus. Justement, en termes de positionnement, comment positionner un salariĂ© pour le valoriser de maniĂšre Ă ce que ce soit win-win pour lui et pour l'entreprise. Alors ça, c'est vraiment, il faut bien s'entendre avec son entreprise. Il faut qu'il y ait une transparence en termes de ce qu'on raconte et aussi une certaine libertĂ©. de la part du salariĂ© Ă exprimer ce qu'il a envie d'exprimer. Parce que ça reste son compte LinkedIn. Je veux dire, c'est son rĂ©seau social. Ce n'est pas censĂ© ĂȘtre un rĂ©seau social pour l'entreprise. Donc, il poste s'il a envie de poster. C'est Ă discrĂ©tion. Et ensuite, s'il y a un accord entre l'employeur et le salariĂ©, eh bien, on se met d'accord sur certains sujets. Et aprĂšs, chacun le tourne Ă sa maniĂšre, sachant qu'il y a certaines rĂ©serves. L'idĂ©e, ce n'est pas de bĂącher l'entreprise pour laquelle on travaille. ou d'en renvoyer une image complĂštement dĂ©formĂ©e. Je pense que ce qui est intĂ©ressant, c'est justement pour le salariĂ© de traiter des sujets d'expertise sur lesquels il se rend lĂ©gitime, ce qui montre que lui a des choses Ă dire et l'entreprise est super contente d'avoir une top recrue qui a des choses intelligentes Ă raconter ou au moins des questionnements Ă poser.
- Speaker #0
Ouais, donc ça, je le vois de plus en plus. En tout cas, c'est super intéressant. Et donc, ce bouquin-là que tu viens de sortir pourra aider du coup... tous les différents niveaux de personnes qui veulent communiquer et développer leur personal branding.
- Speaker #1
En tant qu'entrepreneur.
- Speaker #0
En tant qu'entrepreneur.
- Speaker #1
Alors, je pense que ce livre, il peut ĂȘtre lu par des salariĂ©s parce qu'il y a vraiment Ă©normĂ©ment de mindset et c'est trĂšs inspirant pour un salariĂ© de regarder la libertĂ© en tant qu'entrepreneur.
- Speaker #0
Mais aussi, tu vois, tu peux parler de personal branding pour un salarié en interne. Oui, tout à fait.
- Speaker #1
C'est juste que le vocabulaire est adapté à l'entrepreneuriat. Il faut bien le préciser. D'ailleurs, c'est marqué sur la couverture et tout ça. Maintenant, ce que je raconte sur se mettre en avant, raconter son histoire, c'est intéressant pour les talents de maniÚre globale qui veulent s'attirer des opportunités.
- Speaker #0
Super, super intĂ©ressant. Merci beaucoup, Lucie. On va passer aux questions de Holywork, donc les Holy Questions. Est-ce que tu es prĂȘte ? Alors, raconte-nous ta routine du matin pour passer une bonne journĂ©e.
- Speaker #1
Alors, je me lĂšve et moi, je ne peux rien faire sans avoir pris un cafĂ© et un petit truc Ă manger. Et trĂšs souvent, il m'arrive d'avoir une amie trĂšs proche au tĂ©lĂ©phone et c'est le moment pour papoter, se donner des news parce qu'entre 7h et 8h, On arrive Ă dĂ©jeuner et en mĂȘme temps se donner des nouvelles mutuellement. Puisqu'aprĂšs, moi, je n'ai plus le temps d'avoir personne au tĂ©lĂ©phone. La journĂ©e s'active et ensuite, je pars me prĂ©parer tout simplement. Donc ça, c'est ma routine du matin. Si j'ai le temps, je fais faire du sport. Sinon, le sport se fait entre midi et deux.
- Speaker #0
D'accord. Tu es team lunch sport ?
- Speaker #1
Oui. Alors, je ne suis pas du tout du soir. Je suis vraiment du matin. Je me levais à 6h sans problÚme. Mais alors, à 22h, il y a parfois⊠il n'y a plus personne. à moins qu'il y ait des insomnies, en principe, 22h, 23h, il n'y a plus personne. Donc, le sport, le soir, ce n'est pas possible. C'est le matin ou le midi. Et ensuite, j'enchaßne, tout simplement.
- Speaker #0
Alors, tu sais que pour Holywork, le sens au travail est trĂšs important. C'est mĂȘme la premiĂšre Ă©tape du travail que je propose Ă mes clients. Alors, pour toi, quel est le sens dans ton travail ? Qu'est-ce qui t'anime au quotidien ?
- Speaker #1
C'est de voir en fait des personnes se transformer rĂ©ellement. Je pense que c'est... Alors peut-ĂȘtre que c'est une rĂ©ponse que beaucoup de coachs ou d'accompagnants peuvent dire, mais en tout cas, c'est vrai en fait. On ne fait pas ce mĂ©tier-lĂ par hasard. Je pense que tu le sais comme moi. Et quand on a un client qui arrive Ă un point A et qu'on le voit arriver progressivement vers un point B, vers un point C, vers un point D, et mĂȘme quand l'accompagnement est fini et qu'on voit combien il peut avancer, de maniĂšre autonome et avec aisance. Ăa, c'est une super dĂ©claration de je suis Ă ma place et j'ai rĂ©ussi aussi avec cette personne et sa volontĂ© et son ouverture d'esprit Ă l'amener oĂč il voulait. AprĂšs, c'est toujours un challenge. Les accompagnements ne sont pas les mĂȘmes d'une personne Ă l'autre et tout le monde ne part pas du mĂȘme point.
- Speaker #0
C'est vrai. Mais c'est vrai que comme tu le soulignes trĂšs justement, c'est quand mĂȘme la personne Elle a toutes les cartes en main et c'est Ă elle d'agir.
- Speaker #1
Tout Ă fait.
- Speaker #0
Une personne ou un mentor qui t'inspire ? Ă part ta mĂšre.
- Speaker #1
Alors, toutes les personnes, honnĂȘtement, Ă qui j'ai demandĂ© une contribution dans le livre, il y a 16 contributeurs dans le livre. Ce sont toutes des personnes non seulement douĂ©es, mais ultra passionnĂ©es. Ce ne sont pas forcĂ©ment des extravertis, comme on pourrait penser, mais ce sont toutes des personnes, malgrĂ© tout, qui ont fait leur place dans leur secteur. et vraiment avec une expertise et un mindset en bĂ©ton armĂ©. Et je trouve qu'elles sont toutes intĂ©ressantes et je vous invite toutes Ă aller les dĂ©couvrir sur LinkedIn, Instagram, peu importe. Ăcrivez-leur, elles sont vraiment tellement humaines, passionnĂ©es et douĂ©es. Pour moi, ce ne sont peut-ĂȘtre pas des menteurs, mais en tout cas, elles m'inspirent Ă©normĂ©ment.
- Speaker #0
J'ai hĂąte du coup de lire le livre. Je sais qu'il y a Isabelle Stemmer que j'embrasse. Tout Ă fait. Et les autres, je ne les connais pas. Alors, quelle est ta devise dans la vie ?
- Speaker #1
Aide-toi, le ciel t'aidera.
- Speaker #0
Aide-toi, le ciel t'aidera. Oui. Ăa ne m'Ă©tonne pas, vu ton parcours. Et donc, un livre, tu nous as dit que tu aimais beaucoup lire. Quel est le livre que tu nous conseillerais de lire ? Romand ou pro ?
- Speaker #1
Alors, c'est marrant, je suis une reco dans ma newsletter. rĂ©guliĂšrement. Tu la reçois, il me semble, non ? Peut-ĂȘtre pas.
- Speaker #0
Non, je ne crois pas encore.
- Speaker #1
Je fais une recollecture. Je donne Ă©normĂ©ment de recos. La derniĂšre lecture que j'ai achevĂ©e, c'Ă©tait La solitude est un connard de Alexia Borg qui est aussi contributrice dans mon livre et qui a sorti son livre peut-ĂȘtre deux semaines avant le mien. Je l'ai lu en quatre jours.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Vraiment, j'ai adorĂ© son livre. Oui, et la fin du titre, c'est que ça dit « La solitude est un connard et c'est une bonne nouvelle » . Et en fait, elle explique le concept de solitude, bien sĂ»r, mais la solitude choisie, la solitude subie. Et combien, en fait, malgrĂ© tout, qu'on soit mariĂ©, cĂ©libataire, en activitĂ©, retraitĂ©, la solitude, elle est finalement dans des recoins qu'on ne perçoit pas. Et c'est bien souvent pour ça que parfois, on fait des choix qui ne sont pas alignĂ©s. des choix de travail, des choix d'amis, des choix de partenaires, des choix d'activitĂ©s. Et en fait, elle nous... Alors elle, elle appelle son GĂ©rard le connard. Moi, je l'appelle GĂ©rard. VoilĂ , je ne l'insulte pas. Et c'est trĂšs bien fait. C'est trĂšs intĂ©ressant, c'est trĂšs bien expliquĂ©. Elle s'appuie sur pas mal de notions de neurosciences, ce qui me parle beaucoup. D'accord. C'est un livre de dĂ©veloppement personnel. Pure, vraiment, vraiment, vraiment trĂšs accessible. Un ton trĂšs doux et en mĂȘme temps trĂšs punchy. VoilĂ .
- Speaker #0
OK. La solitude est incroyable. VoilĂ .
- Speaker #1
Bon, j'ai dit sur Jouvence.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu aimes Ă©couter pour te mettre dans une bonne Ă©nergie ?
- Speaker #1
Alors moi, j'ai un trouble de l'attention et de l'hyperactivitĂ©. Donc pour me concentrer, il ne me faut pas trop de distraction. Tu vois, chez moi, c'est le silence. Et c'est trĂšs silencieux. Et sinon, lorsque je travaille en coworking, ce qui m'arrive rĂ©guliĂšrement, j'Ă©coute de la musique classique. Donc, ça va ĂȘtre du Sofiane Pamar. Ăa va ĂȘtre aussi mon ami Freddy Minc, qui est pianiste extrĂȘmement talentueux. J'Ă©coute en boucle tous ses albums parce que je trouve vraiment ses mĂ©lodies et son talent extrĂȘmement inspirant. Et j'arrive vraiment Ă me concentrer avec ce type de processus immersif.
- Speaker #0
Superbe. Donc, je vais rajouter un morceau de Freddie Mink dans la playlist Holywork qui est accessible sur Deezer. Qui est-ce que je pourrais contacter, Ă ton avis, pour un prochain Ă©pisode d'Holywork ?
- Speaker #1
Eh bien, on a en commun comme contact Audrey M. Sika, qui est une entrepreneur aussi trÚs résiliente et avec une énergie vraiment trÚs inspirante. Franchement, enfin... Elle a créé une agence de service de nounous et de ménages qui s'appelle Une nounou d'enfer. Elle est partie de rien.
- Speaker #0
C'est les boomers qui peuvent comprendre.
- Speaker #1
Exactement, avec Fran Fine. Elle fonctionne trĂšs bien. Elle vient de crĂ©er un rĂ©seau d'affaires pour les femmes qui s'appelle Roche Networking. Elle est en train de monter en puissance et elle gĂšre quand mĂȘme une famille. Elle a quatre enfants. Je trouve quand mĂȘme que c'est un bel exemple. VoilĂ .
- Speaker #0
TrÚs bonne idée. On va bientÎt faire une émission ensemble, Audrey. En tout cas, merci, merci Lucie pour ce moment de partage.
- Speaker #1
Merci, CĂ©line.
- Speaker #0
Merci pour ta générosité de nous donner quelques clés sur le développement du personal branding. Et voilà , pour... Creusez le sujet, achetez le livre de Lucie.
- Speaker #1
Tu sais quoi ? J'ai peur, mais j'y vais.
- Speaker #0
On n'a pas donné le titre depuis le début.
- Speaker #1
J'ai peur, mais j'y vais. J'ai peur,
- Speaker #0
mais j'y vais. Ăa veut tout dire. Chers auditeurs, je vous remercie d'avoir Ă©coutĂ© cet Ă©pisode. J'espĂšre qu'il vous a inspirĂ© et j'espĂšre que du coup, vous allez bientĂŽt vous lancer ou vous lancer encore plus fort dans l'expression de qui vous ĂȘtes. Pour ma part, je vous donne rendez-vous trĂšs bientĂŽt pour un prochain Ă©pisode. Certainement avec un invitĂ©. Et en attendant, vous pouvez me retrouver sur les rĂ©seaux Instagram, LinkedIn et sur le site holywork.fr. Je vous embrasse et Ă trĂšs bientĂŽt.
- Speaker #1
Merci CĂ©line.
- Speaker #0
Merci à vous aussi. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espÚre qu'il vous a plu. Holywork, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management. et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holywork en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. à trÚs bientÎt !