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#39-Personal Branding? Même pas peur ! Avec Lucie Lebaz

#39-Personal Branding? Même pas peur ! Avec Lucie Lebaz

36min |21/02/2025
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#39-Personal Branding? Même pas peur ! Avec Lucie Lebaz

#39-Personal Branding? Même pas peur ! Avec Lucie Lebaz

36min |21/02/2025
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Description

💡 Se montrer, s'affirmer, se démarquer : et si le personal branding était bien plus qu'une simple question de visibilité ?

Aujourd’hui, je reçois Lucie Lebaz, experte en branding et coach en personal branding, pour parler d’un sujet qui fait peur à beaucoup… mais qui peut changer la donne pour votre carrière ou votre entreprise ! 🚀


  • Nous abordons :

  • Ce qu’est réellement le personal branding (spoiler : ce n’est pas du narcissisme)

  • Pourquoi il est indispensable, même si vous pensez "ne pas en avoir besoin"

  • Les croyances qui vous freinent (coucou Gérard 👋) et comment les dépasser

  • Comment se différencier sans en faire trop

  • L’impact du personal branding pour les entrepreneurs, les dirigeants et même les salariés


Lucie partage aussi son parcours, ses apprentissages, et son approche unique du branding personnel à travers des personnages inspirants. Une conversation punchy, pleine d’humour et de pépites actionnables ! 🎯

Son livre "J’ai peur, mais j’y vais" est disponible dès maintenant.


Les références évoquées dans cet épisode :

Livre de Lucie Lebaz >> https://amzn.eu/d/0nlSuRP

Isabelle Sthemer >> épisode https://smartlink.ausha.co/holiwork/16-comment-developper-et-faire-fructifier-son-reseau-avec-isabelle-sthemer

Freddy Minc 🎹 >> https://www.freddyminc.com/

La playlist HoliWork sur Deezer >> https://www.deezer.com/us/playlist/10863510022


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers à s'épanouir grâce au travail. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences CPF. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Céline Athias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien à l'heure où vous nous écoutez. Bienvenue sur le podcast Holywork, Holywork, le cabinet de coaching qui vous permet de vous épanouir grâce à votre travail. Alors aujourd'hui, nous allons parler d'une question qui... revient de plus en plus en fait quand j'entends les besoins de mes clients. Il s'agit du personal branding. Alors justement moi quand on parle de personal branding, ça me fait penser à une des théories de l'école Palo Alto qui est à l'origine de toutes les théories de psychologie humaniste et plus largement des sciences humanistes aux Etats-Unis qui est notamment le fait que tout est communication. Selon l'école de Palo Alto, tout est communication. Donc même quand on ne parle pas, même quand on ne se montre pas, ça veut dire quelque chose de soi. Et aujourd'hui, de plus en plus de personnes veulent se montrer, que ce soit personnellement ou professionnellement. Et aujourd'hui, pour parler de ce sujet passionnant, j'ai le plaisir de recevoir Lucie Lebase. Lucie qui est experte en branding et coach en personal branding. Bonjour et bienvenue Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors, pour commencer, est-ce que tu veux bien te présenter et nous expliquer ce que tu fais aujourd'hui concrètement ? Qu'est-ce que c'est un coach en personal branding et comment tu en es arrivée là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi, j'accompagne les entrepreneurs, mais pas uniquement, en tout cas les talents, à se mettre en avant, à travailler sur leur image de marque, sur leur visibilité, sur leur notoriété et surtout sur l'expression de leur singularité. Alors, ça va passer évidemment par les réseaux sociaux, mais pas uniquement. Quand on parle de personal branding, on parle... globalement d'images de marques. Donc, c'est comment je me présente au monde. Et ce que tu as souligné tout à l'heure est tout à fait juste. Le personal branding, c'est l'image et l'identité que je porte quotidiennement et à tout instant. Donc, ça ne se limite pas à LinkedIn, même si LinkedIn est un énorme vecteur de personal branding. Et donc, moi, j'accompagne particulièrement aussi les personnes qui n'osent pas se mettre en avant. C'est aussi ce que je raconte dans mon livre qui vient de sortir. Et pour être arrivée à cette profession, à ce métier d'accompagnant, je suis passée par différents steps. Mon fil conducteur reste toujours le branding puisque ça fait 20 ans que j'en fais. Je fais de la création de marques depuis 20 ans. Mais mon premier métier que j'ai exercé pendant de longues années et que je continue d'exercer un petit peu, il faut le dire, c'est la direction artistique.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La création de marques d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. Donc, tu es passée de la création de marques d'entreprise à la création de marques personnelles finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. L'accompagnement des talents. Exactement.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, on dit que même une marque, c'est une personne quelque part.

  • Speaker #1

    Tout à fait. La marque, c'est toi. C'est le nom d'un autre livre sur le personnel brandi. Mais effectivement, la marque, c'est toi et c'est ton image de marque. Et souvent, il y a une confusion quand j'entends « Ah mais ma marque, ma marque, je l'ai créée en telle année. » Non, en fait, tu n'es pas ton business. Ta marque, c'est toi. Tout à fait. Toi, tu es Stélina. Tiens, je suis aussi le base. Voilà.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, moi, ce qui m'intéresse aussi dans ce podcast, c'est de raconter un petit peu le parcours des gens et comment ils arrivent là où ils en sont aujourd'hui. D'ailleurs, parfois, je consacre carrément une émission à ça. Et moi, ça m'intéresse de savoir comment tu en es arrivée à être indépendante, coach, etc. Par quoi tu es passée ? Il me semble aussi que tu as vécu à Londres. C'est ça, c'est ça. Donc voilà, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Alors, moi, en fait, la plupart de mes études, je les ai faites à Paris. Oui. J'ai fait une partie au Canada et quand je suis rentrée du Canada, j'ai réalisé que je n'avais pas du tout envie de travailler à Paris. Ce que j'avais vu en stage ne m'avait pas spécialement émue. Et j'ai décidé de partir à Londres et de tenter ma chance à Londres. Je ne parlais pas du tout l'anglais, mais vraiment un niveau terminal médiocre. Je n'avais pas un rond en poche. Je n'avais qu'un portfolio et beaucoup, beaucoup, beaucoup de motivation. On est en 2005 et j'ai un diplôme et un portfolio et vraiment rien en fait. Donc, j'envoie des CV. J'envoie un CV à Paris, chez Landor, qui est une agence de design très connue. Et le bureau de Paris me dit « Ok, on t'envoie à Londres » . Donc je pars pour un mois après mon diplôme. Septembre 2005, je pars à Londres. Et je devais rester un mois et l'aventure a duré 4 ans et demi à Londres. Et en fait, quand je suis rentrée, fin 2009, début 2010, j'ai été salariée à Londres. J'avais, sur la fin de mon moment à Londres, j'avais aussi essayé le freelance. Donc j'avais commencé à avoir... une approche de l'indépendance. Maintenant, ça a été très difficile pour moi parce que c'était en pleine crise et j'étais encore très, très junior. C'était très dur. Et donc, je suis rentrée à Paris. Je suis rentrée vivre chez mes parents et j'ai repris un CDI, mais à Paris, chez Auré RSCG C&O qui aujourd'hui s'appelle Avas Paris. Là, je découvre le design d'identité corporate parce que je n'avais pas fait ça à Londres. J'avais fait de l'identité. visuelle, globale, d'événements aussi, de gros événements pour des grosses marques, mais du corporate pur et dur,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas...

  • Speaker #1

    Ah, l'institutionnel, oui. Alors, ça a été très, très... C'était une école de la rigueur. Et en fait, j'enchaîne cette expérience. Puis après, je m'en vais et je rejoins une autre petite agence à taille humaine. Et ensuite, je décide que finalement, le salariat ne me convient pas, pour plein de raisons, des épisodes qui m'ont marquée. mais aussi qui m'ont forgée et qui m'ont conduite vers une envie d'indépendance, de liberté, de flexibilité, presque de liberté, parce qu'en tant qu'entrepreneur, on n'est jamais complètement libre, on est surtout très flexible. Et c'est cette flexibilité qui est intéressante et donc je me mets à mon compte en 2013, en tant que directrice artistique, avec derrière moi, à l'époque, 8 ans d'expérience en agence, pas de réseau. Et je me dis, super, mais c'est galère. Donc, c'était dur, voilà, au début.

  • Speaker #0

    Le début, oui, c'est toujours, il faut faire sa place. Et puis, c'est comme un arbre, quoi, au début.

  • Speaker #1

    Ah oui, il faut semer.

  • Speaker #0

    Il plante et puis ça pousse. Et puis, à un moment, ça devient un chêne. Mais avant ça, tu passes par plein d'étapes.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est fait pour vieillir, un chêne. Alors, je ne sais pas si aujourd'hui, je suis un chêne. Mais en tout cas, j'ai des racines quand même assez.

  • Speaker #0

    T'as des racines, oui. Voilà. Alors. Donc tu as lancé un livre, tu as écrit un livre, il vient de sortir, on enregistre aujourd'hui, on est le 18 février. Il est sorti je crois la semaine dernière, déjà félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un cap d'écrire un livre, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire un bouquin ?

  • Speaker #1

    Alors même si j'ai toujours fait finalement un métier très visuel, j'ai toujours aimé l'alliance des images et des mots. en France on cloisonne beaucoup les métiers de directeur artistique et de concepteur et de copywriter moi à Londres on ne cloisonnait pas quand on me demandait de faire ce qu'on appelle un key visual, un visuel principal pour une campagne, on me demandait d'avoir derrière des mots pour soutenir, même si derrière c'était retravaillé par un copywriter donc ça vous demande en fait de savoir justifier trouver ... du signifiant au signifié, et de venir pas simplement ramener de l'image gratuite. Et en fait, j'ai toujours eu finalement cette gymnastique, depuis mes premières années professionnelles, à devoir toujours savoir justifier son idée, et pas tomber dans du graphisme, mais vraiment dans de la création et de la direction artistique. Ce qui amène en fait à des choses finalement commercialement pertinentes, et vendables, présentables. Et ce qui fait qu'en fait, on creuse, on creuse, on creuse une idée. On se familiarise beaucoup avec les mots, avec leur sens, avec leurs racines. Et moi, j'adore les lettres. J'ai fait un bac littéraire. J'ai toujours aimé lire. C'est vrai qu'avec la création de contenu, je me suis découverte aussi un amour pour écrire.

  • Speaker #0

    Retourner à tes premiers amours, finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, la création de contenu, ça inclut évidemment la création de postes. Moi, mes posts, ils font rarement trois lignes. Souvent, j'exprime des opinions, des visions. Je parle avec le cœur. J'essaye vraiment d'être très, très transparente sur ce que je pense sur un point ou un autre. Ma newsletter aussi, pendant longtemps, là, elle a été restructurée, mais pendant longtemps, c'était des articles que j'envoyais. D'accord. Donc, c'était vraiment... Voilà. Et j'avais envie, depuis longtemps, de figer ça dans un livre pour que ça soit un peu moins éphémère. qu'un mailing ou un poste. C'est juste que pendant longtemps, j'ai procrastiné sur l'idée et je pense que je manquais aussi bien de matière que de maturité sur le personal branding. Là, au bout de... Je l'écris sur ma quatrième année d'exercice en personal branding, donc on va dire près de 20 ans d'expérience.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as de la matière, tu as l'expérience, tu as les cas clients. Les cas clients,

  • Speaker #1

    l'expérience, le recul, l'aisance avec ma propre écriture aussi. Voilà, alors ça ne veut pas dire que ça a été un chemin facile. Mon Gérard, il a été là. Mais c'est vrai que ça a donné l'impulsion.

  • Speaker #0

    En tout cas, félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, comment est-ce que tu définis, toi, le personal branding ? C'est quoi le personal branding selon Lucie Lebase ?

  • Speaker #1

    Selon moi, le personal branding, c'est cette capacité à se singulariser pour offrir ce qu'on a de plus utile aux autres. Donc, ce n'est pas un exercice, comme on pourrait dire, de narcissisme ou d'ego, un ego trip. D'ailleurs, j'en parle beaucoup dans le livre. Je désamorce dès le départ. Je calme toutes les croyances limitantes pour pouvoir derrière dérouler et qu'on puisse partir sur quelque chose de très constructif qui puisse servir à tout le monde. Le personal branding, ce n'est pas né de ces dix dernières années ou de ces cinq dernières années, ça a toujours existé. Comme tu l'as dit tout à l'heure, c'est la communication qu'on porte en soi et avec soi. Donc un commerçant, il y a 40 ans, je donne souvent cet exemple parce que ça me parle, je suis fille de commerçant. Et c'est vrai qu'il y a 40 ans, eh bien... à ouvrir une boutique, à avoir une image de marque, d'un commerçant affable, sympathique, serviable, ça donne envie d'y retourner et ça donne envie de donner son nom. Et le nom, il circule. Et je l'ai vu de mes propres yeux, j'ai grandi avec ça. Et il n'y avait pas les réseaux sociaux il y a 40 ans, il y avait juste le bottin, le bouche à oreille, la carte de visite. Ce n'était même plus les 06 il y a 40 ans, c'était le téléphone fixe. Donc voilà, comment on faisait ? grandir une entreprise, c'était par sa réputation. Et la réputation, ça n'est autre que du personal branding.

  • Speaker #0

    La réputation, c'est du personal branding. Moi, je retiens cette phrase-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'on dit de vous quand vous n'êtes pas dans la pièce. Mais ça, ce n'est pas de moi, c'est Jeff Bezos.

  • Speaker #0

    Alors du coup, dans ton livre, tu crées une espèce de ta méthode. En fait, tu proposes ta méthode pour te démarquer et te distinguer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Et alors pour cela, moi ce qui m'a plu quand tu m'as pitché le livre, c'est que tu utilises des personnages, un genre d'archétype, des archétypes qui te permettent en fait de faire passer les idées principales de comment faire pour développer son personnage branding de manière super didactique, accessible.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà, tu nous as parlé de Gérard. Qui est Gérard ?

  • Speaker #1

    Alors Gérard, c'est le personnage principal du livre. C'est vraiment en fait, pourquoi c'est le personnage principal et que ce n'est pas le lecteur ? Parce qu'en fait, Gérard, il habite dans la tête du lecteur. Il habite en chacun de nous. C'est notre mental critique, censeur, qui va tout faire pour te donner une bonne raison de ne pas faire l'action qui au fond te fait peur. Celui qui me dit moi le personal branding j'en ai pas besoin, celui qui me dit moi je m'en fous, j'ai pas envie ou j'ai la flemme, ça c'est Gérard. Parce que si tu reviens à tes objectifs qui est en tant qu'entrepreneur de développer ta visibilité, ta notoriété et d'avoir plus de clients, tu ne peux pas parler comme ça. C'est comme si tu disais la prospection moi je m'en fous. Jamais aucun entrepreneur parlerait comme ça. Sauf que la communication et savoir être et savoir transmettre qui on est, ça en fait partie. Donc, le Gérard, c'est cette voix, cette voix intérieure qui est là pour te donner toutes les raisons de ne pas faire les choses parce qu'elles te font peur.

  • Speaker #0

    Alors, il y a Gérard qui t'empêche de te lancer.

  • Speaker #1

    Et de te développer.

  • Speaker #0

    Et de te développer. Quel est le personnage qui va, au contraire, t'encourager ?

  • Speaker #1

    Alors, dans le livre, mais je ne veux pas le spoiler, mais dans le livre, je parle d'une antidote. c'est de s'inventer sa mère juive de poche. C'est-à-dire que si on a réussi à créer Gérard, eh bien, on est bien capable de créer son super coach. Et moi, mon super coach, riez, dites que je suis une fille à maman, mais c'est ma mère. Et peu importe le moment challengeant que je vis, ou même si ce n'est pas challengeant, elle est toujours là à trouver que tout ce que je fais est génial. Et on a besoin d'une personne comme ça près de nous. Et si on ne l'a pas, on doit se l'inventer. On a été capable d'inventer un critique. Et bien, pourquoi on ne vient pas s'inventer un coach, un pom-pom girl ? Voilà, et dans la poche, quoi. Je veux dire, en nous, quoi. Parce que j'entends déjà le Gérard qui dira, « Ouais, tout le monde n'a pas une maman soutenante. » Eh bien, tu te l'inventes ton ami, tu te l'inventes ton coach, tu te l'inventes cette personne qui croit en toi. Parce que si Gérard, il vient à l'intérieur de toi, c'est cette partie de toi qui ne croit pas en toi, mais il y a certainement un peu de toi, qui croient aussi en toi, sinon tu ne serais pas devenue entrepreneur.

  • Speaker #0

    Alors, moi, je voudrais qu'on parle d'une troisième personne. Celle-là, franchement, ça m'a trop fait rire. Marie Ingalls. Alors...

  • Speaker #1

    Tu-tu-tu ! Tu-tu-tu ! Oui, Marie Ingalls, elle est parfaite quand elle devient aveugle, elle est parfaite quand elle fait des tartes aux pommes, quand elle se roule dans les champs de billets. Elle est tout le temps Marine Gals, c'est une fille super, mais en vrai, on ne sait pas réellement qui elle est. Ce qui fait que, comme elle les passe partout, quand on pense Petite Maison à la Prairie, personnellement, je ne pense pas spécialement à elle en premier. Je pense à Nelly, je pense à sa mère, Madame Rousseau, je pense à Laura, je pense à Lorraine Parle, qui a quand même beaucoup de charisme. Mais Marie... Elle vient dans un second temps. Et en fait, c'est vrai qu'on a tous une part de Marie en nous. Donc, ce n'est pas du tout une critique des personnes qui ont envie de faire plaisir à tout le monde ou qui ont envie d'être perfectionnistes. Parce qu'on a tous une part de ça en nous. On vit tous en miroir. Voilà, c'est à quel moment je prends conscience de ça ? À quel moment ? Je me demande qui j'ai envie de devenir plutôt qu'une personne complètement vanille ou tofu qui va avec tout et tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc finalement, la personne parfaite, c'est Laura.

  • Speaker #1

    Alors parfaite, je n'en sais rien, mais qui s'assume. Elle s'assume. Qui s'assume, oui. Elle a toujours une opinion sur tout, quitte à déplaire. Donc voilà. Et encore une fois, l'idée, ce n'est pas de... de contredire pour contredire, histoire de se créer une identité, c'est simplement d'être sincère. Est-ce que Marie est vraiment heureuse ? Elle est tellement parfaite, c'est très linéaire. Donc, ça manque presque d'humanité, en fait.

  • Speaker #0

    Super. Donc, on ne va pas spoiler tout le livre et vous parler de tous les autres personnages, mais il y en a plein. Et grâce à ces personnages-là, tu réussis à nous... Donner envie de nous dépasser et de nous exprimer sur qui on est. Et ça demande quand même ça, une espèce de hauteur ou de distance par rapport à soi-même. Oui,

  • Speaker #1

    de hauteur, de distance et aussi d'apprentissage de soi. C'est un livre pour apprendre un peu mieux à se connaître, pour être, pour toutes les personnes qui sont ouvertes à la remise en question, au bousculement de croyances, à se dire peut-être que là j'ai pas... « Je n'ai pas raison de penser ça. » Ou en tout cas, peut-être que cette croyance, elle ne me sert plus en fait. Elle me protège de quelque chose qui me fait peur. Et Gérard va te dire « Oui, parce que tu n'es pas prête pour… » Donc, tu as bien raison d'avoir peur. Il va toujours, toujours, toujours, toujours te ramener dans cette zone où vous allez en conscience signer un petit deal de négociation du style « Je n'y vais pas » . Mais justement, ce livre-là, il est pour te montrer que tu es bien plus que des croyances. Et que tu peux aussi devenir qui tu décides, en fait. Tu es malléable. Je veux dire, même si tu es un adulte avec plusieurs années d'expérience, on fait des choix en conscience et on peut devenir quelqu'un d'autre par ces choix-là. Alors, ça prend du temps. Je veux dire, on ne déloge pas une croyance comme ça. On ne déloge pas des habitudes. Et on ne change pas une personnalité qui est le fruit d'habitude en deux coups de cuillère à peau, j'ai envie de dire. Maintenant, c'est tout à fait possible. C'est tout à fait possible de développer plus d'essence. C'est tout à fait possible de se dire, cette fois-ci, j'ose dire non. C'est tout à fait possible de se dire, j'ai augmenté mes prix. C'est tout à fait possible de dire, je ne sens pas ce rendez-vous, donc je préfère le refuser, même si aujourd'hui, je n'ai pas de client, donc c'est un peu flippant. Je peux devenir aussi la personne que je sculpte. Et c'est ça, en fait, que ce livre ouvre. C'est d'autres perspectives sur soi et la personne qu'on peut devenir parce qu'on le décide.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un nouveau mindset.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre mindset.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'après, tu nous expliques dans ce livre concrètement comment on fait ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, je donne des clés. L'objectif de ce livre, c'est à la fois un livre de communication, mais un livre de développement personnel. Donc, je te motive à faire les choses et je te donne des clés. Après, évidemment, si tu ne sais pas faire... Seul, l'accompagnement est génial. J'ai des très bons retours et tu es welcome. Maintenant, ce livre, c'est comme tous les autres livres. Il faut avoir une discipline. Il faut se dire, je l'ai lu, je le fais. Et c'est pour ça qu'il y a des fois, il y a des personnes qui se disent, j'ai lu le livre, ça m'a motivée. Mais je sais que tout seul, je n'y arriverai pas. Donc, j'aimerais avoir quelqu'un qui me montre le chemin avec qui j'ai des rendez-vous. et sur lequel je m'engage parce qu'à partir du moment où je m'engage, j'engage mon temps, mon énergie et mon argent, eh bien dans ce cas-là, j'ai envie de me montrer à moi et de me prouver à moi-même que je peux tenir mes objectifs et que je peux avancer. C'est en ça que l'accompagnement est génial. Moi, à chaque fois que je me fais accompagner, je me dis, en fait, peu importe la somme, je veux un retour sur investissement. Et ce n'est pas lié à la capacité. du coach de m'accompagner, mais c'est à moi de m'engager.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc du coup, moi, ce que je retiens, c'est que se lancer en tant qu'auto-entrepreneur, c'est bien.

  • Speaker #1

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #0

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #1

    J'accompagne des hauts dirigeants, donc...

  • Speaker #0

    Se faire connaître, c'est quand même indispensable parce qu'on n'a plus la boutique en bas de la maison comme on l'avait avant.

  • Speaker #1

    Aussi ça, et certains diront, moi je fonctionne par bouche à oreille, j'ai beaucoup de personnes qui me disent ça, j'ai plein de dossiers qui arrivent par bouche à oreille. C'est génial, mais le bouche à oreille, il se construit sur quoi ? Quand on me donne des numéros, mon premier réflexe, c'est d'aller voir LinkedIn, c'est de taper le nom sur Internet. Donc entre une recommandation... Et une autre, même si celle-là est valable, je vais quand même être attentive à la capacité de la personne à se présenter parce que ça montre un certain engagement vis-à-vis de son entreprise et de ses clients. Donc ça montre du professionnalisme en fait, tout simplement. C'est comme lorsque l'on vous indique, alors on remonte encore le temps, et on voit deux boutiques, on vous a recommandé deux adresses. Il y en a une, elle est géniale, elle a été recommandée, mais elle est fermée tout le temps. En fait, le mec travaille, mais à rideau fermé. Et il y a une autre adresse. Apparemment, c'est les mêmes tarifs, même positionnement. Mais la boutique, elle est ouverte. Le mec a mis des petits flyers à l'époque ou des impressions dans le bottin. Eh bien, moi, je me dirais que je vais quand même aller voir avec les deux. Et je vais peut-être commencer par celle qui est ouverte. Exactement. Donc ça vient renforcer.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et au bout d'un moment, le bouche à oreille, ça finit par s'essouffler. Donc je pense qu'il ne faut pas dépendre des autres pour faire le job de commercial qu'on n'a pas envie de faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. C'est un mix entre les deux. Exactement. Disons que ça aide le client, le futur client à passer à l'action de taper.

  • Speaker #1

    Et puis je ne peux pas dire que le bouche à oreille ne fonctionne pas. J'en reçois. Donc ça marche, ça marche bien, mais se reposer uniquement dessus. C'est très dangereux pour son entreprise et son développement.

  • Speaker #0

    Alors, tu as évoqué un sujet hyper important en ce moment. Moi, je le vois beaucoup dans les réseaux. C'est effectivement le personal branding des dirigeants. Oui. Il y en a de plus en plus des dirigeants qui communiquent sur les réseaux, notamment LinkedIn. Comment est-ce que tu interprètes cette tendance-là ? Pour toi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça montre qu'avoir un logo et un site internet pour son entreprise, ça ne suffit plus. Ça mérite d'être incarné, qu'on a besoin de proximité, qu'on a besoin que le dirigeant mousse sa chemise et ne raconte pas uniquement des banalités, mais affirme des points de vue, des opinions. Quand on est un dirigeant, on a construit, on a donné une direction, on a proposé un produit, un service, peu importe, quelque chose qui a de l'impact sur la vie des gens. Et si on a envie de faire la différence avec le concurrent qui fait la même chose, ben... évidemment, assumer son regard sur l'industrie, sur son secteur et aussi assumer sa personnalité avec ses valeurs. Moi, je n'ai aucun problème à voir des dirigeants montrer leur style de vie parce que derrière, ils font la boucle avec ce qu'ils ont à proposer ou avec le point de vue qu'ils ont sur leur industrie. Il n'y a aucun problème. Je trouve ça, au contraire, assez plaisant et ça humanise beaucoup plus

  • Speaker #0

    LinkedIn. Et ça humanise l'entreprise.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça les rend beaucoup plus... plus accessible. Je veux dire, il y a 15 ans, on n'imaginait que des cols blancs inaccessibles qui ne mangeaient qu'entre eux. C'est fini ce temps-là.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Est-ce que tu as également entendu parler de l'ECG, c'est-à-dire l'Employee Content Generation ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on appelle encore un autre mot. Désolée pour ceux qui détestent les anglisismes. Mais l'employé advocacy, c'est la représentante de l'entreprise par le salarié. Moi, je fais des formations en entreprise là-dessus. Justement, en termes de positionnement, comment positionner un salarié pour le valoriser de manière à ce que ce soit win-win pour lui et pour l'entreprise. Alors ça, c'est vraiment, il faut bien s'entendre avec son entreprise. Il faut qu'il y ait une transparence en termes de ce qu'on raconte et aussi une certaine liberté. de la part du salarié à exprimer ce qu'il a envie d'exprimer. Parce que ça reste son compte LinkedIn. Je veux dire, c'est son réseau social. Ce n'est pas censé être un réseau social pour l'entreprise. Donc, il poste s'il a envie de poster. C'est à discrétion. Et ensuite, s'il y a un accord entre l'employeur et le salarié, eh bien, on se met d'accord sur certains sujets. Et après, chacun le tourne à sa manière, sachant qu'il y a certaines réserves. L'idée, ce n'est pas de bâcher l'entreprise pour laquelle on travaille. ou d'en renvoyer une image complètement déformée. Je pense que ce qui est intéressant, c'est justement pour le salarié de traiter des sujets d'expertise sur lesquels il se rend légitime, ce qui montre que lui a des choses à dire et l'entreprise est super contente d'avoir une top recrue qui a des choses intelligentes à raconter ou au moins des questionnements à poser.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça, je le vois de plus en plus. En tout cas, c'est super intéressant. Et donc, ce bouquin-là que tu viens de sortir pourra aider du coup... tous les différents niveaux de personnes qui veulent communiquer et développer leur personal branding.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ce livre, il peut être lu par des salariés parce qu'il y a vraiment énormément de mindset et c'est très inspirant pour un salarié de regarder la liberté en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Mais aussi, tu vois, tu peux parler de personal branding pour un salarié en interne. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est juste que le vocabulaire est adapté à l'entrepreneuriat. Il faut bien le préciser. D'ailleurs, c'est marqué sur la couverture et tout ça. Maintenant, ce que je raconte sur se mettre en avant, raconter son histoire, c'est intéressant pour les talents de manière globale qui veulent s'attirer des opportunités.

  • Speaker #0

    Super, super intéressant. Merci beaucoup, Lucie. On va passer aux questions de Holywork, donc les Holy Questions. Est-ce que tu es prête ? Alors, raconte-nous ta routine du matin pour passer une bonne journée.

  • Speaker #1

    Alors, je me lève et moi, je ne peux rien faire sans avoir pris un café et un petit truc à manger. Et très souvent, il m'arrive d'avoir une amie très proche au téléphone et c'est le moment pour papoter, se donner des news parce qu'entre 7h et 8h, On arrive à déjeuner et en même temps se donner des nouvelles mutuellement. Puisqu'après, moi, je n'ai plus le temps d'avoir personne au téléphone. La journée s'active et ensuite, je pars me préparer tout simplement. Donc ça, c'est ma routine du matin. Si j'ai le temps, je fais faire du sport. Sinon, le sport se fait entre midi et deux.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu es team lunch sport ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne suis pas du tout du soir. Je suis vraiment du matin. Je me levais à 6h sans problème. Mais alors, à 22h, il y a parfois… il n'y a plus personne. À moins qu'il y ait des insomnies, en principe, 22h, 23h, il n'y a plus personne. Donc, le sport, le soir, ce n'est pas possible. C'est le matin ou le midi. Et ensuite, j'enchaîne, tout simplement.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais que pour Holywork, le sens au travail est très important. C'est même la première étape du travail que je propose à mes clients. Alors, pour toi, quel est le sens dans ton travail ? Qu'est-ce qui t'anime au quotidien ?

  • Speaker #1

    C'est de voir en fait des personnes se transformer réellement. Je pense que c'est... Alors peut-être que c'est une réponse que beaucoup de coachs ou d'accompagnants peuvent dire, mais en tout cas, c'est vrai en fait. On ne fait pas ce métier-là par hasard. Je pense que tu le sais comme moi. Et quand on a un client qui arrive à un point A et qu'on le voit arriver progressivement vers un point B, vers un point C, vers un point D, et même quand l'accompagnement est fini et qu'on voit combien il peut avancer, de manière autonome et avec aisance. Ça, c'est une super déclaration de je suis à ma place et j'ai réussi aussi avec cette personne et sa volonté et son ouverture d'esprit à l'amener où il voulait. Après, c'est toujours un challenge. Les accompagnements ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre et tout le monde ne part pas du même point.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais c'est vrai que comme tu le soulignes très justement, c'est quand même la personne Elle a toutes les cartes en main et c'est à elle d'agir.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Une personne ou un mentor qui t'inspire ? À part ta mère.

  • Speaker #1

    Alors, toutes les personnes, honnêtement, à qui j'ai demandé une contribution dans le livre, il y a 16 contributeurs dans le livre. Ce sont toutes des personnes non seulement douées, mais ultra passionnées. Ce ne sont pas forcément des extravertis, comme on pourrait penser, mais ce sont toutes des personnes, malgré tout, qui ont fait leur place dans leur secteur. et vraiment avec une expertise et un mindset en béton armé. Et je trouve qu'elles sont toutes intéressantes et je vous invite toutes à aller les découvrir sur LinkedIn, Instagram, peu importe. Écrivez-leur, elles sont vraiment tellement humaines, passionnées et douées. Pour moi, ce ne sont peut-être pas des menteurs, mais en tout cas, elles m'inspirent énormément.

  • Speaker #0

    J'ai hâte du coup de lire le livre. Je sais qu'il y a Isabelle Stemmer que j'embrasse. Tout à fait. Et les autres, je ne les connais pas. Alors, quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #1

    Aide-toi, le ciel t'aidera.

  • Speaker #0

    Aide-toi, le ciel t'aidera. Oui. Ça ne m'étonne pas, vu ton parcours. Et donc, un livre, tu nous as dit que tu aimais beaucoup lire. Quel est le livre que tu nous conseillerais de lire ? Romand ou pro ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant, je suis une reco dans ma newsletter. régulièrement. Tu la reçois, il me semble, non ? Peut-être pas.

  • Speaker #0

    Non, je ne crois pas encore.

  • Speaker #1

    Je fais une recollecture. Je donne énormément de recos. La dernière lecture que j'ai achevée, c'était La solitude est un connard de Alexia Borg qui est aussi contributrice dans mon livre et qui a sorti son livre peut-être deux semaines avant le mien. Je l'ai lu en quatre jours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Vraiment, j'ai adoré son livre. Oui, et la fin du titre, c'est que ça dit « La solitude est un connard et c'est une bonne nouvelle » . Et en fait, elle explique le concept de solitude, bien sûr, mais la solitude choisie, la solitude subie. Et combien, en fait, malgré tout, qu'on soit marié, célibataire, en activité, retraité, la solitude, elle est finalement dans des recoins qu'on ne perçoit pas. Et c'est bien souvent pour ça que parfois, on fait des choix qui ne sont pas alignés. des choix de travail, des choix d'amis, des choix de partenaires, des choix d'activités. Et en fait, elle nous... Alors elle, elle appelle son Gérard le connard. Moi, je l'appelle Gérard. Voilà, je ne l'insulte pas. Et c'est très bien fait. C'est très intéressant, c'est très bien expliqué. Elle s'appuie sur pas mal de notions de neurosciences, ce qui me parle beaucoup. D'accord. C'est un livre de développement personnel. Pure, vraiment, vraiment, vraiment très accessible. Un ton très doux et en même temps très punchy. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. La solitude est incroyable. Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, j'ai dit sur Jouvence.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes écouter pour te mettre dans une bonne énergie ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un trouble de l'attention et de l'hyperactivité. Donc pour me concentrer, il ne me faut pas trop de distraction. Tu vois, chez moi, c'est le silence. Et c'est très silencieux. Et sinon, lorsque je travaille en coworking, ce qui m'arrive régulièrement, j'écoute de la musique classique. Donc, ça va être du Sofiane Pamar. Ça va être aussi mon ami Freddy Minc, qui est pianiste extrêmement talentueux. J'écoute en boucle tous ses albums parce que je trouve vraiment ses mélodies et son talent extrêmement inspirant. Et j'arrive vraiment à me concentrer avec ce type de processus immersif.

  • Speaker #0

    Superbe. Donc, je vais rajouter un morceau de Freddie Mink dans la playlist Holywork qui est accessible sur Deezer. Qui est-ce que je pourrais contacter, à ton avis, pour un prochain épisode d'Holywork ?

  • Speaker #1

    Eh bien, on a en commun comme contact Audrey M. Sika, qui est une entrepreneur aussi très résiliente et avec une énergie vraiment très inspirante. Franchement, enfin... Elle a créé une agence de service de nounous et de ménages qui s'appelle Une nounou d'enfer. Elle est partie de rien.

  • Speaker #0

    C'est les boomers qui peuvent comprendre.

  • Speaker #1

    Exactement, avec Fran Fine. Elle fonctionne très bien. Elle vient de créer un réseau d'affaires pour les femmes qui s'appelle Roche Networking. Elle est en train de monter en puissance et elle gère quand même une famille. Elle a quatre enfants. Je trouve quand même que c'est un bel exemple. Voilà.

  • Speaker #0

    Très bonne idée. On va bientôt faire une émission ensemble, Audrey. En tout cas, merci, merci Lucie pour ce moment de partage.

  • Speaker #1

    Merci, Céline.

  • Speaker #0

    Merci pour ta générosité de nous donner quelques clés sur le développement du personal branding. Et voilà, pour... Creusez le sujet, achetez le livre de Lucie.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? J'ai peur, mais j'y vais.

  • Speaker #0

    On n'a pas donné le titre depuis le début.

  • Speaker #1

    J'ai peur, mais j'y vais. J'ai peur,

  • Speaker #0

    mais j'y vais. Ça veut tout dire. Chers auditeurs, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a inspiré et j'espère que du coup, vous allez bientôt vous lancer ou vous lancer encore plus fort dans l'expression de qui vous êtes. Pour ma part, je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Certainement avec un invité. Et en attendant, vous pouvez me retrouver sur les réseaux Instagram, LinkedIn et sur le site holywork.fr. Je vous embrasse et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Céline.

  • Speaker #0

    Merci à vous aussi. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holywork, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management. et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holywork en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

Description

💡 Se montrer, s'affirmer, se démarquer : et si le personal branding était bien plus qu'une simple question de visibilité ?

Aujourd’hui, je reçois Lucie Lebaz, experte en branding et coach en personal branding, pour parler d’un sujet qui fait peur à beaucoup… mais qui peut changer la donne pour votre carrière ou votre entreprise ! 🚀


  • Nous abordons :

  • Ce qu’est réellement le personal branding (spoiler : ce n’est pas du narcissisme)

  • Pourquoi il est indispensable, même si vous pensez "ne pas en avoir besoin"

  • Les croyances qui vous freinent (coucou Gérard 👋) et comment les dépasser

  • Comment se différencier sans en faire trop

  • L’impact du personal branding pour les entrepreneurs, les dirigeants et même les salariés


Lucie partage aussi son parcours, ses apprentissages, et son approche unique du branding personnel à travers des personnages inspirants. Une conversation punchy, pleine d’humour et de pépites actionnables ! 🎯

Son livre "J’ai peur, mais j’y vais" est disponible dès maintenant.


Les références évoquées dans cet épisode :

Livre de Lucie Lebaz >> https://amzn.eu/d/0nlSuRP

Isabelle Sthemer >> épisode https://smartlink.ausha.co/holiwork/16-comment-developper-et-faire-fructifier-son-reseau-avec-isabelle-sthemer

Freddy Minc 🎹 >> https://www.freddyminc.com/

La playlist HoliWork sur Deezer >> https://www.deezer.com/us/playlist/10863510022


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers à s'épanouir grâce au travail. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences CPF. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Céline Athias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien à l'heure où vous nous écoutez. Bienvenue sur le podcast Holywork, Holywork, le cabinet de coaching qui vous permet de vous épanouir grâce à votre travail. Alors aujourd'hui, nous allons parler d'une question qui... revient de plus en plus en fait quand j'entends les besoins de mes clients. Il s'agit du personal branding. Alors justement moi quand on parle de personal branding, ça me fait penser à une des théories de l'école Palo Alto qui est à l'origine de toutes les théories de psychologie humaniste et plus largement des sciences humanistes aux Etats-Unis qui est notamment le fait que tout est communication. Selon l'école de Palo Alto, tout est communication. Donc même quand on ne parle pas, même quand on ne se montre pas, ça veut dire quelque chose de soi. Et aujourd'hui, de plus en plus de personnes veulent se montrer, que ce soit personnellement ou professionnellement. Et aujourd'hui, pour parler de ce sujet passionnant, j'ai le plaisir de recevoir Lucie Lebase. Lucie qui est experte en branding et coach en personal branding. Bonjour et bienvenue Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors, pour commencer, est-ce que tu veux bien te présenter et nous expliquer ce que tu fais aujourd'hui concrètement ? Qu'est-ce que c'est un coach en personal branding et comment tu en es arrivée là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi, j'accompagne les entrepreneurs, mais pas uniquement, en tout cas les talents, à se mettre en avant, à travailler sur leur image de marque, sur leur visibilité, sur leur notoriété et surtout sur l'expression de leur singularité. Alors, ça va passer évidemment par les réseaux sociaux, mais pas uniquement. Quand on parle de personal branding, on parle... globalement d'images de marques. Donc, c'est comment je me présente au monde. Et ce que tu as souligné tout à l'heure est tout à fait juste. Le personal branding, c'est l'image et l'identité que je porte quotidiennement et à tout instant. Donc, ça ne se limite pas à LinkedIn, même si LinkedIn est un énorme vecteur de personal branding. Et donc, moi, j'accompagne particulièrement aussi les personnes qui n'osent pas se mettre en avant. C'est aussi ce que je raconte dans mon livre qui vient de sortir. Et pour être arrivée à cette profession, à ce métier d'accompagnant, je suis passée par différents steps. Mon fil conducteur reste toujours le branding puisque ça fait 20 ans que j'en fais. Je fais de la création de marques depuis 20 ans. Mais mon premier métier que j'ai exercé pendant de longues années et que je continue d'exercer un petit peu, il faut le dire, c'est la direction artistique.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La création de marques d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. Donc, tu es passée de la création de marques d'entreprise à la création de marques personnelles finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. L'accompagnement des talents. Exactement.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, on dit que même une marque, c'est une personne quelque part.

  • Speaker #1

    Tout à fait. La marque, c'est toi. C'est le nom d'un autre livre sur le personnel brandi. Mais effectivement, la marque, c'est toi et c'est ton image de marque. Et souvent, il y a une confusion quand j'entends « Ah mais ma marque, ma marque, je l'ai créée en telle année. » Non, en fait, tu n'es pas ton business. Ta marque, c'est toi. Tout à fait. Toi, tu es Stélina. Tiens, je suis aussi le base. Voilà.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, moi, ce qui m'intéresse aussi dans ce podcast, c'est de raconter un petit peu le parcours des gens et comment ils arrivent là où ils en sont aujourd'hui. D'ailleurs, parfois, je consacre carrément une émission à ça. Et moi, ça m'intéresse de savoir comment tu en es arrivée à être indépendante, coach, etc. Par quoi tu es passée ? Il me semble aussi que tu as vécu à Londres. C'est ça, c'est ça. Donc voilà, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Alors, moi, en fait, la plupart de mes études, je les ai faites à Paris. Oui. J'ai fait une partie au Canada et quand je suis rentrée du Canada, j'ai réalisé que je n'avais pas du tout envie de travailler à Paris. Ce que j'avais vu en stage ne m'avait pas spécialement émue. Et j'ai décidé de partir à Londres et de tenter ma chance à Londres. Je ne parlais pas du tout l'anglais, mais vraiment un niveau terminal médiocre. Je n'avais pas un rond en poche. Je n'avais qu'un portfolio et beaucoup, beaucoup, beaucoup de motivation. On est en 2005 et j'ai un diplôme et un portfolio et vraiment rien en fait. Donc, j'envoie des CV. J'envoie un CV à Paris, chez Landor, qui est une agence de design très connue. Et le bureau de Paris me dit « Ok, on t'envoie à Londres » . Donc je pars pour un mois après mon diplôme. Septembre 2005, je pars à Londres. Et je devais rester un mois et l'aventure a duré 4 ans et demi à Londres. Et en fait, quand je suis rentrée, fin 2009, début 2010, j'ai été salariée à Londres. J'avais, sur la fin de mon moment à Londres, j'avais aussi essayé le freelance. Donc j'avais commencé à avoir... une approche de l'indépendance. Maintenant, ça a été très difficile pour moi parce que c'était en pleine crise et j'étais encore très, très junior. C'était très dur. Et donc, je suis rentrée à Paris. Je suis rentrée vivre chez mes parents et j'ai repris un CDI, mais à Paris, chez Auré RSCG C&O qui aujourd'hui s'appelle Avas Paris. Là, je découvre le design d'identité corporate parce que je n'avais pas fait ça à Londres. J'avais fait de l'identité. visuelle, globale, d'événements aussi, de gros événements pour des grosses marques, mais du corporate pur et dur,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas...

  • Speaker #1

    Ah, l'institutionnel, oui. Alors, ça a été très, très... C'était une école de la rigueur. Et en fait, j'enchaîne cette expérience. Puis après, je m'en vais et je rejoins une autre petite agence à taille humaine. Et ensuite, je décide que finalement, le salariat ne me convient pas, pour plein de raisons, des épisodes qui m'ont marquée. mais aussi qui m'ont forgée et qui m'ont conduite vers une envie d'indépendance, de liberté, de flexibilité, presque de liberté, parce qu'en tant qu'entrepreneur, on n'est jamais complètement libre, on est surtout très flexible. Et c'est cette flexibilité qui est intéressante et donc je me mets à mon compte en 2013, en tant que directrice artistique, avec derrière moi, à l'époque, 8 ans d'expérience en agence, pas de réseau. Et je me dis, super, mais c'est galère. Donc, c'était dur, voilà, au début.

  • Speaker #0

    Le début, oui, c'est toujours, il faut faire sa place. Et puis, c'est comme un arbre, quoi, au début.

  • Speaker #1

    Ah oui, il faut semer.

  • Speaker #0

    Il plante et puis ça pousse. Et puis, à un moment, ça devient un chêne. Mais avant ça, tu passes par plein d'étapes.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est fait pour vieillir, un chêne. Alors, je ne sais pas si aujourd'hui, je suis un chêne. Mais en tout cas, j'ai des racines quand même assez.

  • Speaker #0

    T'as des racines, oui. Voilà. Alors. Donc tu as lancé un livre, tu as écrit un livre, il vient de sortir, on enregistre aujourd'hui, on est le 18 février. Il est sorti je crois la semaine dernière, déjà félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un cap d'écrire un livre, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire un bouquin ?

  • Speaker #1

    Alors même si j'ai toujours fait finalement un métier très visuel, j'ai toujours aimé l'alliance des images et des mots. en France on cloisonne beaucoup les métiers de directeur artistique et de concepteur et de copywriter moi à Londres on ne cloisonnait pas quand on me demandait de faire ce qu'on appelle un key visual, un visuel principal pour une campagne, on me demandait d'avoir derrière des mots pour soutenir, même si derrière c'était retravaillé par un copywriter donc ça vous demande en fait de savoir justifier trouver ... du signifiant au signifié, et de venir pas simplement ramener de l'image gratuite. Et en fait, j'ai toujours eu finalement cette gymnastique, depuis mes premières années professionnelles, à devoir toujours savoir justifier son idée, et pas tomber dans du graphisme, mais vraiment dans de la création et de la direction artistique. Ce qui amène en fait à des choses finalement commercialement pertinentes, et vendables, présentables. Et ce qui fait qu'en fait, on creuse, on creuse, on creuse une idée. On se familiarise beaucoup avec les mots, avec leur sens, avec leurs racines. Et moi, j'adore les lettres. J'ai fait un bac littéraire. J'ai toujours aimé lire. C'est vrai qu'avec la création de contenu, je me suis découverte aussi un amour pour écrire.

  • Speaker #0

    Retourner à tes premiers amours, finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, la création de contenu, ça inclut évidemment la création de postes. Moi, mes posts, ils font rarement trois lignes. Souvent, j'exprime des opinions, des visions. Je parle avec le cœur. J'essaye vraiment d'être très, très transparente sur ce que je pense sur un point ou un autre. Ma newsletter aussi, pendant longtemps, là, elle a été restructurée, mais pendant longtemps, c'était des articles que j'envoyais. D'accord. Donc, c'était vraiment... Voilà. Et j'avais envie, depuis longtemps, de figer ça dans un livre pour que ça soit un peu moins éphémère. qu'un mailing ou un poste. C'est juste que pendant longtemps, j'ai procrastiné sur l'idée et je pense que je manquais aussi bien de matière que de maturité sur le personal branding. Là, au bout de... Je l'écris sur ma quatrième année d'exercice en personal branding, donc on va dire près de 20 ans d'expérience.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as de la matière, tu as l'expérience, tu as les cas clients. Les cas clients,

  • Speaker #1

    l'expérience, le recul, l'aisance avec ma propre écriture aussi. Voilà, alors ça ne veut pas dire que ça a été un chemin facile. Mon Gérard, il a été là. Mais c'est vrai que ça a donné l'impulsion.

  • Speaker #0

    En tout cas, félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, comment est-ce que tu définis, toi, le personal branding ? C'est quoi le personal branding selon Lucie Lebase ?

  • Speaker #1

    Selon moi, le personal branding, c'est cette capacité à se singulariser pour offrir ce qu'on a de plus utile aux autres. Donc, ce n'est pas un exercice, comme on pourrait dire, de narcissisme ou d'ego, un ego trip. D'ailleurs, j'en parle beaucoup dans le livre. Je désamorce dès le départ. Je calme toutes les croyances limitantes pour pouvoir derrière dérouler et qu'on puisse partir sur quelque chose de très constructif qui puisse servir à tout le monde. Le personal branding, ce n'est pas né de ces dix dernières années ou de ces cinq dernières années, ça a toujours existé. Comme tu l'as dit tout à l'heure, c'est la communication qu'on porte en soi et avec soi. Donc un commerçant, il y a 40 ans, je donne souvent cet exemple parce que ça me parle, je suis fille de commerçant. Et c'est vrai qu'il y a 40 ans, eh bien... à ouvrir une boutique, à avoir une image de marque, d'un commerçant affable, sympathique, serviable, ça donne envie d'y retourner et ça donne envie de donner son nom. Et le nom, il circule. Et je l'ai vu de mes propres yeux, j'ai grandi avec ça. Et il n'y avait pas les réseaux sociaux il y a 40 ans, il y avait juste le bottin, le bouche à oreille, la carte de visite. Ce n'était même plus les 06 il y a 40 ans, c'était le téléphone fixe. Donc voilà, comment on faisait ? grandir une entreprise, c'était par sa réputation. Et la réputation, ça n'est autre que du personal branding.

  • Speaker #0

    La réputation, c'est du personal branding. Moi, je retiens cette phrase-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'on dit de vous quand vous n'êtes pas dans la pièce. Mais ça, ce n'est pas de moi, c'est Jeff Bezos.

  • Speaker #0

    Alors du coup, dans ton livre, tu crées une espèce de ta méthode. En fait, tu proposes ta méthode pour te démarquer et te distinguer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Et alors pour cela, moi ce qui m'a plu quand tu m'as pitché le livre, c'est que tu utilises des personnages, un genre d'archétype, des archétypes qui te permettent en fait de faire passer les idées principales de comment faire pour développer son personnage branding de manière super didactique, accessible.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà, tu nous as parlé de Gérard. Qui est Gérard ?

  • Speaker #1

    Alors Gérard, c'est le personnage principal du livre. C'est vraiment en fait, pourquoi c'est le personnage principal et que ce n'est pas le lecteur ? Parce qu'en fait, Gérard, il habite dans la tête du lecteur. Il habite en chacun de nous. C'est notre mental critique, censeur, qui va tout faire pour te donner une bonne raison de ne pas faire l'action qui au fond te fait peur. Celui qui me dit moi le personal branding j'en ai pas besoin, celui qui me dit moi je m'en fous, j'ai pas envie ou j'ai la flemme, ça c'est Gérard. Parce que si tu reviens à tes objectifs qui est en tant qu'entrepreneur de développer ta visibilité, ta notoriété et d'avoir plus de clients, tu ne peux pas parler comme ça. C'est comme si tu disais la prospection moi je m'en fous. Jamais aucun entrepreneur parlerait comme ça. Sauf que la communication et savoir être et savoir transmettre qui on est, ça en fait partie. Donc, le Gérard, c'est cette voix, cette voix intérieure qui est là pour te donner toutes les raisons de ne pas faire les choses parce qu'elles te font peur.

  • Speaker #0

    Alors, il y a Gérard qui t'empêche de te lancer.

  • Speaker #1

    Et de te développer.

  • Speaker #0

    Et de te développer. Quel est le personnage qui va, au contraire, t'encourager ?

  • Speaker #1

    Alors, dans le livre, mais je ne veux pas le spoiler, mais dans le livre, je parle d'une antidote. c'est de s'inventer sa mère juive de poche. C'est-à-dire que si on a réussi à créer Gérard, eh bien, on est bien capable de créer son super coach. Et moi, mon super coach, riez, dites que je suis une fille à maman, mais c'est ma mère. Et peu importe le moment challengeant que je vis, ou même si ce n'est pas challengeant, elle est toujours là à trouver que tout ce que je fais est génial. Et on a besoin d'une personne comme ça près de nous. Et si on ne l'a pas, on doit se l'inventer. On a été capable d'inventer un critique. Et bien, pourquoi on ne vient pas s'inventer un coach, un pom-pom girl ? Voilà, et dans la poche, quoi. Je veux dire, en nous, quoi. Parce que j'entends déjà le Gérard qui dira, « Ouais, tout le monde n'a pas une maman soutenante. » Eh bien, tu te l'inventes ton ami, tu te l'inventes ton coach, tu te l'inventes cette personne qui croit en toi. Parce que si Gérard, il vient à l'intérieur de toi, c'est cette partie de toi qui ne croit pas en toi, mais il y a certainement un peu de toi, qui croient aussi en toi, sinon tu ne serais pas devenue entrepreneur.

  • Speaker #0

    Alors, moi, je voudrais qu'on parle d'une troisième personne. Celle-là, franchement, ça m'a trop fait rire. Marie Ingalls. Alors...

  • Speaker #1

    Tu-tu-tu ! Tu-tu-tu ! Oui, Marie Ingalls, elle est parfaite quand elle devient aveugle, elle est parfaite quand elle fait des tartes aux pommes, quand elle se roule dans les champs de billets. Elle est tout le temps Marine Gals, c'est une fille super, mais en vrai, on ne sait pas réellement qui elle est. Ce qui fait que, comme elle les passe partout, quand on pense Petite Maison à la Prairie, personnellement, je ne pense pas spécialement à elle en premier. Je pense à Nelly, je pense à sa mère, Madame Rousseau, je pense à Laura, je pense à Lorraine Parle, qui a quand même beaucoup de charisme. Mais Marie... Elle vient dans un second temps. Et en fait, c'est vrai qu'on a tous une part de Marie en nous. Donc, ce n'est pas du tout une critique des personnes qui ont envie de faire plaisir à tout le monde ou qui ont envie d'être perfectionnistes. Parce qu'on a tous une part de ça en nous. On vit tous en miroir. Voilà, c'est à quel moment je prends conscience de ça ? À quel moment ? Je me demande qui j'ai envie de devenir plutôt qu'une personne complètement vanille ou tofu qui va avec tout et tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc finalement, la personne parfaite, c'est Laura.

  • Speaker #1

    Alors parfaite, je n'en sais rien, mais qui s'assume. Elle s'assume. Qui s'assume, oui. Elle a toujours une opinion sur tout, quitte à déplaire. Donc voilà. Et encore une fois, l'idée, ce n'est pas de... de contredire pour contredire, histoire de se créer une identité, c'est simplement d'être sincère. Est-ce que Marie est vraiment heureuse ? Elle est tellement parfaite, c'est très linéaire. Donc, ça manque presque d'humanité, en fait.

  • Speaker #0

    Super. Donc, on ne va pas spoiler tout le livre et vous parler de tous les autres personnages, mais il y en a plein. Et grâce à ces personnages-là, tu réussis à nous... Donner envie de nous dépasser et de nous exprimer sur qui on est. Et ça demande quand même ça, une espèce de hauteur ou de distance par rapport à soi-même. Oui,

  • Speaker #1

    de hauteur, de distance et aussi d'apprentissage de soi. C'est un livre pour apprendre un peu mieux à se connaître, pour être, pour toutes les personnes qui sont ouvertes à la remise en question, au bousculement de croyances, à se dire peut-être que là j'ai pas... « Je n'ai pas raison de penser ça. » Ou en tout cas, peut-être que cette croyance, elle ne me sert plus en fait. Elle me protège de quelque chose qui me fait peur. Et Gérard va te dire « Oui, parce que tu n'es pas prête pour… » Donc, tu as bien raison d'avoir peur. Il va toujours, toujours, toujours, toujours te ramener dans cette zone où vous allez en conscience signer un petit deal de négociation du style « Je n'y vais pas » . Mais justement, ce livre-là, il est pour te montrer que tu es bien plus que des croyances. Et que tu peux aussi devenir qui tu décides, en fait. Tu es malléable. Je veux dire, même si tu es un adulte avec plusieurs années d'expérience, on fait des choix en conscience et on peut devenir quelqu'un d'autre par ces choix-là. Alors, ça prend du temps. Je veux dire, on ne déloge pas une croyance comme ça. On ne déloge pas des habitudes. Et on ne change pas une personnalité qui est le fruit d'habitude en deux coups de cuillère à peau, j'ai envie de dire. Maintenant, c'est tout à fait possible. C'est tout à fait possible de développer plus d'essence. C'est tout à fait possible de se dire, cette fois-ci, j'ose dire non. C'est tout à fait possible de se dire, j'ai augmenté mes prix. C'est tout à fait possible de dire, je ne sens pas ce rendez-vous, donc je préfère le refuser, même si aujourd'hui, je n'ai pas de client, donc c'est un peu flippant. Je peux devenir aussi la personne que je sculpte. Et c'est ça, en fait, que ce livre ouvre. C'est d'autres perspectives sur soi et la personne qu'on peut devenir parce qu'on le décide.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un nouveau mindset.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre mindset.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'après, tu nous expliques dans ce livre concrètement comment on fait ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, je donne des clés. L'objectif de ce livre, c'est à la fois un livre de communication, mais un livre de développement personnel. Donc, je te motive à faire les choses et je te donne des clés. Après, évidemment, si tu ne sais pas faire... Seul, l'accompagnement est génial. J'ai des très bons retours et tu es welcome. Maintenant, ce livre, c'est comme tous les autres livres. Il faut avoir une discipline. Il faut se dire, je l'ai lu, je le fais. Et c'est pour ça qu'il y a des fois, il y a des personnes qui se disent, j'ai lu le livre, ça m'a motivée. Mais je sais que tout seul, je n'y arriverai pas. Donc, j'aimerais avoir quelqu'un qui me montre le chemin avec qui j'ai des rendez-vous. et sur lequel je m'engage parce qu'à partir du moment où je m'engage, j'engage mon temps, mon énergie et mon argent, eh bien dans ce cas-là, j'ai envie de me montrer à moi et de me prouver à moi-même que je peux tenir mes objectifs et que je peux avancer. C'est en ça que l'accompagnement est génial. Moi, à chaque fois que je me fais accompagner, je me dis, en fait, peu importe la somme, je veux un retour sur investissement. Et ce n'est pas lié à la capacité. du coach de m'accompagner, mais c'est à moi de m'engager.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc du coup, moi, ce que je retiens, c'est que se lancer en tant qu'auto-entrepreneur, c'est bien.

  • Speaker #1

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #0

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #1

    J'accompagne des hauts dirigeants, donc...

  • Speaker #0

    Se faire connaître, c'est quand même indispensable parce qu'on n'a plus la boutique en bas de la maison comme on l'avait avant.

  • Speaker #1

    Aussi ça, et certains diront, moi je fonctionne par bouche à oreille, j'ai beaucoup de personnes qui me disent ça, j'ai plein de dossiers qui arrivent par bouche à oreille. C'est génial, mais le bouche à oreille, il se construit sur quoi ? Quand on me donne des numéros, mon premier réflexe, c'est d'aller voir LinkedIn, c'est de taper le nom sur Internet. Donc entre une recommandation... Et une autre, même si celle-là est valable, je vais quand même être attentive à la capacité de la personne à se présenter parce que ça montre un certain engagement vis-à-vis de son entreprise et de ses clients. Donc ça montre du professionnalisme en fait, tout simplement. C'est comme lorsque l'on vous indique, alors on remonte encore le temps, et on voit deux boutiques, on vous a recommandé deux adresses. Il y en a une, elle est géniale, elle a été recommandée, mais elle est fermée tout le temps. En fait, le mec travaille, mais à rideau fermé. Et il y a une autre adresse. Apparemment, c'est les mêmes tarifs, même positionnement. Mais la boutique, elle est ouverte. Le mec a mis des petits flyers à l'époque ou des impressions dans le bottin. Eh bien, moi, je me dirais que je vais quand même aller voir avec les deux. Et je vais peut-être commencer par celle qui est ouverte. Exactement. Donc ça vient renforcer.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et au bout d'un moment, le bouche à oreille, ça finit par s'essouffler. Donc je pense qu'il ne faut pas dépendre des autres pour faire le job de commercial qu'on n'a pas envie de faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. C'est un mix entre les deux. Exactement. Disons que ça aide le client, le futur client à passer à l'action de taper.

  • Speaker #1

    Et puis je ne peux pas dire que le bouche à oreille ne fonctionne pas. J'en reçois. Donc ça marche, ça marche bien, mais se reposer uniquement dessus. C'est très dangereux pour son entreprise et son développement.

  • Speaker #0

    Alors, tu as évoqué un sujet hyper important en ce moment. Moi, je le vois beaucoup dans les réseaux. C'est effectivement le personal branding des dirigeants. Oui. Il y en a de plus en plus des dirigeants qui communiquent sur les réseaux, notamment LinkedIn. Comment est-ce que tu interprètes cette tendance-là ? Pour toi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça montre qu'avoir un logo et un site internet pour son entreprise, ça ne suffit plus. Ça mérite d'être incarné, qu'on a besoin de proximité, qu'on a besoin que le dirigeant mousse sa chemise et ne raconte pas uniquement des banalités, mais affirme des points de vue, des opinions. Quand on est un dirigeant, on a construit, on a donné une direction, on a proposé un produit, un service, peu importe, quelque chose qui a de l'impact sur la vie des gens. Et si on a envie de faire la différence avec le concurrent qui fait la même chose, ben... évidemment, assumer son regard sur l'industrie, sur son secteur et aussi assumer sa personnalité avec ses valeurs. Moi, je n'ai aucun problème à voir des dirigeants montrer leur style de vie parce que derrière, ils font la boucle avec ce qu'ils ont à proposer ou avec le point de vue qu'ils ont sur leur industrie. Il n'y a aucun problème. Je trouve ça, au contraire, assez plaisant et ça humanise beaucoup plus

  • Speaker #0

    LinkedIn. Et ça humanise l'entreprise.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça les rend beaucoup plus... plus accessible. Je veux dire, il y a 15 ans, on n'imaginait que des cols blancs inaccessibles qui ne mangeaient qu'entre eux. C'est fini ce temps-là.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Est-ce que tu as également entendu parler de l'ECG, c'est-à-dire l'Employee Content Generation ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on appelle encore un autre mot. Désolée pour ceux qui détestent les anglisismes. Mais l'employé advocacy, c'est la représentante de l'entreprise par le salarié. Moi, je fais des formations en entreprise là-dessus. Justement, en termes de positionnement, comment positionner un salarié pour le valoriser de manière à ce que ce soit win-win pour lui et pour l'entreprise. Alors ça, c'est vraiment, il faut bien s'entendre avec son entreprise. Il faut qu'il y ait une transparence en termes de ce qu'on raconte et aussi une certaine liberté. de la part du salarié à exprimer ce qu'il a envie d'exprimer. Parce que ça reste son compte LinkedIn. Je veux dire, c'est son réseau social. Ce n'est pas censé être un réseau social pour l'entreprise. Donc, il poste s'il a envie de poster. C'est à discrétion. Et ensuite, s'il y a un accord entre l'employeur et le salarié, eh bien, on se met d'accord sur certains sujets. Et après, chacun le tourne à sa manière, sachant qu'il y a certaines réserves. L'idée, ce n'est pas de bâcher l'entreprise pour laquelle on travaille. ou d'en renvoyer une image complètement déformée. Je pense que ce qui est intéressant, c'est justement pour le salarié de traiter des sujets d'expertise sur lesquels il se rend légitime, ce qui montre que lui a des choses à dire et l'entreprise est super contente d'avoir une top recrue qui a des choses intelligentes à raconter ou au moins des questionnements à poser.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça, je le vois de plus en plus. En tout cas, c'est super intéressant. Et donc, ce bouquin-là que tu viens de sortir pourra aider du coup... tous les différents niveaux de personnes qui veulent communiquer et développer leur personal branding.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ce livre, il peut être lu par des salariés parce qu'il y a vraiment énormément de mindset et c'est très inspirant pour un salarié de regarder la liberté en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Mais aussi, tu vois, tu peux parler de personal branding pour un salarié en interne. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est juste que le vocabulaire est adapté à l'entrepreneuriat. Il faut bien le préciser. D'ailleurs, c'est marqué sur la couverture et tout ça. Maintenant, ce que je raconte sur se mettre en avant, raconter son histoire, c'est intéressant pour les talents de manière globale qui veulent s'attirer des opportunités.

  • Speaker #0

    Super, super intéressant. Merci beaucoup, Lucie. On va passer aux questions de Holywork, donc les Holy Questions. Est-ce que tu es prête ? Alors, raconte-nous ta routine du matin pour passer une bonne journée.

  • Speaker #1

    Alors, je me lève et moi, je ne peux rien faire sans avoir pris un café et un petit truc à manger. Et très souvent, il m'arrive d'avoir une amie très proche au téléphone et c'est le moment pour papoter, se donner des news parce qu'entre 7h et 8h, On arrive à déjeuner et en même temps se donner des nouvelles mutuellement. Puisqu'après, moi, je n'ai plus le temps d'avoir personne au téléphone. La journée s'active et ensuite, je pars me préparer tout simplement. Donc ça, c'est ma routine du matin. Si j'ai le temps, je fais faire du sport. Sinon, le sport se fait entre midi et deux.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu es team lunch sport ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne suis pas du tout du soir. Je suis vraiment du matin. Je me levais à 6h sans problème. Mais alors, à 22h, il y a parfois… il n'y a plus personne. À moins qu'il y ait des insomnies, en principe, 22h, 23h, il n'y a plus personne. Donc, le sport, le soir, ce n'est pas possible. C'est le matin ou le midi. Et ensuite, j'enchaîne, tout simplement.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais que pour Holywork, le sens au travail est très important. C'est même la première étape du travail que je propose à mes clients. Alors, pour toi, quel est le sens dans ton travail ? Qu'est-ce qui t'anime au quotidien ?

  • Speaker #1

    C'est de voir en fait des personnes se transformer réellement. Je pense que c'est... Alors peut-être que c'est une réponse que beaucoup de coachs ou d'accompagnants peuvent dire, mais en tout cas, c'est vrai en fait. On ne fait pas ce métier-là par hasard. Je pense que tu le sais comme moi. Et quand on a un client qui arrive à un point A et qu'on le voit arriver progressivement vers un point B, vers un point C, vers un point D, et même quand l'accompagnement est fini et qu'on voit combien il peut avancer, de manière autonome et avec aisance. Ça, c'est une super déclaration de je suis à ma place et j'ai réussi aussi avec cette personne et sa volonté et son ouverture d'esprit à l'amener où il voulait. Après, c'est toujours un challenge. Les accompagnements ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre et tout le monde ne part pas du même point.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais c'est vrai que comme tu le soulignes très justement, c'est quand même la personne Elle a toutes les cartes en main et c'est à elle d'agir.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Une personne ou un mentor qui t'inspire ? À part ta mère.

  • Speaker #1

    Alors, toutes les personnes, honnêtement, à qui j'ai demandé une contribution dans le livre, il y a 16 contributeurs dans le livre. Ce sont toutes des personnes non seulement douées, mais ultra passionnées. Ce ne sont pas forcément des extravertis, comme on pourrait penser, mais ce sont toutes des personnes, malgré tout, qui ont fait leur place dans leur secteur. et vraiment avec une expertise et un mindset en béton armé. Et je trouve qu'elles sont toutes intéressantes et je vous invite toutes à aller les découvrir sur LinkedIn, Instagram, peu importe. Écrivez-leur, elles sont vraiment tellement humaines, passionnées et douées. Pour moi, ce ne sont peut-être pas des menteurs, mais en tout cas, elles m'inspirent énormément.

  • Speaker #0

    J'ai hâte du coup de lire le livre. Je sais qu'il y a Isabelle Stemmer que j'embrasse. Tout à fait. Et les autres, je ne les connais pas. Alors, quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #1

    Aide-toi, le ciel t'aidera.

  • Speaker #0

    Aide-toi, le ciel t'aidera. Oui. Ça ne m'étonne pas, vu ton parcours. Et donc, un livre, tu nous as dit que tu aimais beaucoup lire. Quel est le livre que tu nous conseillerais de lire ? Romand ou pro ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant, je suis une reco dans ma newsletter. régulièrement. Tu la reçois, il me semble, non ? Peut-être pas.

  • Speaker #0

    Non, je ne crois pas encore.

  • Speaker #1

    Je fais une recollecture. Je donne énormément de recos. La dernière lecture que j'ai achevée, c'était La solitude est un connard de Alexia Borg qui est aussi contributrice dans mon livre et qui a sorti son livre peut-être deux semaines avant le mien. Je l'ai lu en quatre jours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Vraiment, j'ai adoré son livre. Oui, et la fin du titre, c'est que ça dit « La solitude est un connard et c'est une bonne nouvelle » . Et en fait, elle explique le concept de solitude, bien sûr, mais la solitude choisie, la solitude subie. Et combien, en fait, malgré tout, qu'on soit marié, célibataire, en activité, retraité, la solitude, elle est finalement dans des recoins qu'on ne perçoit pas. Et c'est bien souvent pour ça que parfois, on fait des choix qui ne sont pas alignés. des choix de travail, des choix d'amis, des choix de partenaires, des choix d'activités. Et en fait, elle nous... Alors elle, elle appelle son Gérard le connard. Moi, je l'appelle Gérard. Voilà, je ne l'insulte pas. Et c'est très bien fait. C'est très intéressant, c'est très bien expliqué. Elle s'appuie sur pas mal de notions de neurosciences, ce qui me parle beaucoup. D'accord. C'est un livre de développement personnel. Pure, vraiment, vraiment, vraiment très accessible. Un ton très doux et en même temps très punchy. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. La solitude est incroyable. Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, j'ai dit sur Jouvence.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes écouter pour te mettre dans une bonne énergie ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un trouble de l'attention et de l'hyperactivité. Donc pour me concentrer, il ne me faut pas trop de distraction. Tu vois, chez moi, c'est le silence. Et c'est très silencieux. Et sinon, lorsque je travaille en coworking, ce qui m'arrive régulièrement, j'écoute de la musique classique. Donc, ça va être du Sofiane Pamar. Ça va être aussi mon ami Freddy Minc, qui est pianiste extrêmement talentueux. J'écoute en boucle tous ses albums parce que je trouve vraiment ses mélodies et son talent extrêmement inspirant. Et j'arrive vraiment à me concentrer avec ce type de processus immersif.

  • Speaker #0

    Superbe. Donc, je vais rajouter un morceau de Freddie Mink dans la playlist Holywork qui est accessible sur Deezer. Qui est-ce que je pourrais contacter, à ton avis, pour un prochain épisode d'Holywork ?

  • Speaker #1

    Eh bien, on a en commun comme contact Audrey M. Sika, qui est une entrepreneur aussi très résiliente et avec une énergie vraiment très inspirante. Franchement, enfin... Elle a créé une agence de service de nounous et de ménages qui s'appelle Une nounou d'enfer. Elle est partie de rien.

  • Speaker #0

    C'est les boomers qui peuvent comprendre.

  • Speaker #1

    Exactement, avec Fran Fine. Elle fonctionne très bien. Elle vient de créer un réseau d'affaires pour les femmes qui s'appelle Roche Networking. Elle est en train de monter en puissance et elle gère quand même une famille. Elle a quatre enfants. Je trouve quand même que c'est un bel exemple. Voilà.

  • Speaker #0

    Très bonne idée. On va bientôt faire une émission ensemble, Audrey. En tout cas, merci, merci Lucie pour ce moment de partage.

  • Speaker #1

    Merci, Céline.

  • Speaker #0

    Merci pour ta générosité de nous donner quelques clés sur le développement du personal branding. Et voilà, pour... Creusez le sujet, achetez le livre de Lucie.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? J'ai peur, mais j'y vais.

  • Speaker #0

    On n'a pas donné le titre depuis le début.

  • Speaker #1

    J'ai peur, mais j'y vais. J'ai peur,

  • Speaker #0

    mais j'y vais. Ça veut tout dire. Chers auditeurs, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a inspiré et j'espère que du coup, vous allez bientôt vous lancer ou vous lancer encore plus fort dans l'expression de qui vous êtes. Pour ma part, je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Certainement avec un invité. Et en attendant, vous pouvez me retrouver sur les réseaux Instagram, LinkedIn et sur le site holywork.fr. Je vous embrasse et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Céline.

  • Speaker #0

    Merci à vous aussi. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holywork, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management. et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holywork en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

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Description

💡 Se montrer, s'affirmer, se démarquer : et si le personal branding était bien plus qu'une simple question de visibilité ?

Aujourd’hui, je reçois Lucie Lebaz, experte en branding et coach en personal branding, pour parler d’un sujet qui fait peur à beaucoup… mais qui peut changer la donne pour votre carrière ou votre entreprise ! 🚀


  • Nous abordons :

  • Ce qu’est réellement le personal branding (spoiler : ce n’est pas du narcissisme)

  • Pourquoi il est indispensable, même si vous pensez "ne pas en avoir besoin"

  • Les croyances qui vous freinent (coucou Gérard 👋) et comment les dépasser

  • Comment se différencier sans en faire trop

  • L’impact du personal branding pour les entrepreneurs, les dirigeants et même les salariés


Lucie partage aussi son parcours, ses apprentissages, et son approche unique du branding personnel à travers des personnages inspirants. Une conversation punchy, pleine d’humour et de pépites actionnables ! 🎯

Son livre "J’ai peur, mais j’y vais" est disponible dès maintenant.


Les références évoquées dans cet épisode :

Livre de Lucie Lebaz >> https://amzn.eu/d/0nlSuRP

Isabelle Sthemer >> épisode https://smartlink.ausha.co/holiwork/16-comment-developper-et-faire-fructifier-son-reseau-avec-isabelle-sthemer

Freddy Minc 🎹 >> https://www.freddyminc.com/

La playlist HoliWork sur Deezer >> https://www.deezer.com/us/playlist/10863510022


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers à s'épanouir grâce au travail. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences CPF. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Céline Athias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien à l'heure où vous nous écoutez. Bienvenue sur le podcast Holywork, Holywork, le cabinet de coaching qui vous permet de vous épanouir grâce à votre travail. Alors aujourd'hui, nous allons parler d'une question qui... revient de plus en plus en fait quand j'entends les besoins de mes clients. Il s'agit du personal branding. Alors justement moi quand on parle de personal branding, ça me fait penser à une des théories de l'école Palo Alto qui est à l'origine de toutes les théories de psychologie humaniste et plus largement des sciences humanistes aux Etats-Unis qui est notamment le fait que tout est communication. Selon l'école de Palo Alto, tout est communication. Donc même quand on ne parle pas, même quand on ne se montre pas, ça veut dire quelque chose de soi. Et aujourd'hui, de plus en plus de personnes veulent se montrer, que ce soit personnellement ou professionnellement. Et aujourd'hui, pour parler de ce sujet passionnant, j'ai le plaisir de recevoir Lucie Lebase. Lucie qui est experte en branding et coach en personal branding. Bonjour et bienvenue Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors, pour commencer, est-ce que tu veux bien te présenter et nous expliquer ce que tu fais aujourd'hui concrètement ? Qu'est-ce que c'est un coach en personal branding et comment tu en es arrivée là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi, j'accompagne les entrepreneurs, mais pas uniquement, en tout cas les talents, à se mettre en avant, à travailler sur leur image de marque, sur leur visibilité, sur leur notoriété et surtout sur l'expression de leur singularité. Alors, ça va passer évidemment par les réseaux sociaux, mais pas uniquement. Quand on parle de personal branding, on parle... globalement d'images de marques. Donc, c'est comment je me présente au monde. Et ce que tu as souligné tout à l'heure est tout à fait juste. Le personal branding, c'est l'image et l'identité que je porte quotidiennement et à tout instant. Donc, ça ne se limite pas à LinkedIn, même si LinkedIn est un énorme vecteur de personal branding. Et donc, moi, j'accompagne particulièrement aussi les personnes qui n'osent pas se mettre en avant. C'est aussi ce que je raconte dans mon livre qui vient de sortir. Et pour être arrivée à cette profession, à ce métier d'accompagnant, je suis passée par différents steps. Mon fil conducteur reste toujours le branding puisque ça fait 20 ans que j'en fais. Je fais de la création de marques depuis 20 ans. Mais mon premier métier que j'ai exercé pendant de longues années et que je continue d'exercer un petit peu, il faut le dire, c'est la direction artistique.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La création de marques d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. Donc, tu es passée de la création de marques d'entreprise à la création de marques personnelles finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. L'accompagnement des talents. Exactement.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, on dit que même une marque, c'est une personne quelque part.

  • Speaker #1

    Tout à fait. La marque, c'est toi. C'est le nom d'un autre livre sur le personnel brandi. Mais effectivement, la marque, c'est toi et c'est ton image de marque. Et souvent, il y a une confusion quand j'entends « Ah mais ma marque, ma marque, je l'ai créée en telle année. » Non, en fait, tu n'es pas ton business. Ta marque, c'est toi. Tout à fait. Toi, tu es Stélina. Tiens, je suis aussi le base. Voilà.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, moi, ce qui m'intéresse aussi dans ce podcast, c'est de raconter un petit peu le parcours des gens et comment ils arrivent là où ils en sont aujourd'hui. D'ailleurs, parfois, je consacre carrément une émission à ça. Et moi, ça m'intéresse de savoir comment tu en es arrivée à être indépendante, coach, etc. Par quoi tu es passée ? Il me semble aussi que tu as vécu à Londres. C'est ça, c'est ça. Donc voilà, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Alors, moi, en fait, la plupart de mes études, je les ai faites à Paris. Oui. J'ai fait une partie au Canada et quand je suis rentrée du Canada, j'ai réalisé que je n'avais pas du tout envie de travailler à Paris. Ce que j'avais vu en stage ne m'avait pas spécialement émue. Et j'ai décidé de partir à Londres et de tenter ma chance à Londres. Je ne parlais pas du tout l'anglais, mais vraiment un niveau terminal médiocre. Je n'avais pas un rond en poche. Je n'avais qu'un portfolio et beaucoup, beaucoup, beaucoup de motivation. On est en 2005 et j'ai un diplôme et un portfolio et vraiment rien en fait. Donc, j'envoie des CV. J'envoie un CV à Paris, chez Landor, qui est une agence de design très connue. Et le bureau de Paris me dit « Ok, on t'envoie à Londres » . Donc je pars pour un mois après mon diplôme. Septembre 2005, je pars à Londres. Et je devais rester un mois et l'aventure a duré 4 ans et demi à Londres. Et en fait, quand je suis rentrée, fin 2009, début 2010, j'ai été salariée à Londres. J'avais, sur la fin de mon moment à Londres, j'avais aussi essayé le freelance. Donc j'avais commencé à avoir... une approche de l'indépendance. Maintenant, ça a été très difficile pour moi parce que c'était en pleine crise et j'étais encore très, très junior. C'était très dur. Et donc, je suis rentrée à Paris. Je suis rentrée vivre chez mes parents et j'ai repris un CDI, mais à Paris, chez Auré RSCG C&O qui aujourd'hui s'appelle Avas Paris. Là, je découvre le design d'identité corporate parce que je n'avais pas fait ça à Londres. J'avais fait de l'identité. visuelle, globale, d'événements aussi, de gros événements pour des grosses marques, mais du corporate pur et dur,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas...

  • Speaker #1

    Ah, l'institutionnel, oui. Alors, ça a été très, très... C'était une école de la rigueur. Et en fait, j'enchaîne cette expérience. Puis après, je m'en vais et je rejoins une autre petite agence à taille humaine. Et ensuite, je décide que finalement, le salariat ne me convient pas, pour plein de raisons, des épisodes qui m'ont marquée. mais aussi qui m'ont forgée et qui m'ont conduite vers une envie d'indépendance, de liberté, de flexibilité, presque de liberté, parce qu'en tant qu'entrepreneur, on n'est jamais complètement libre, on est surtout très flexible. Et c'est cette flexibilité qui est intéressante et donc je me mets à mon compte en 2013, en tant que directrice artistique, avec derrière moi, à l'époque, 8 ans d'expérience en agence, pas de réseau. Et je me dis, super, mais c'est galère. Donc, c'était dur, voilà, au début.

  • Speaker #0

    Le début, oui, c'est toujours, il faut faire sa place. Et puis, c'est comme un arbre, quoi, au début.

  • Speaker #1

    Ah oui, il faut semer.

  • Speaker #0

    Il plante et puis ça pousse. Et puis, à un moment, ça devient un chêne. Mais avant ça, tu passes par plein d'étapes.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est fait pour vieillir, un chêne. Alors, je ne sais pas si aujourd'hui, je suis un chêne. Mais en tout cas, j'ai des racines quand même assez.

  • Speaker #0

    T'as des racines, oui. Voilà. Alors. Donc tu as lancé un livre, tu as écrit un livre, il vient de sortir, on enregistre aujourd'hui, on est le 18 février. Il est sorti je crois la semaine dernière, déjà félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un cap d'écrire un livre, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire un bouquin ?

  • Speaker #1

    Alors même si j'ai toujours fait finalement un métier très visuel, j'ai toujours aimé l'alliance des images et des mots. en France on cloisonne beaucoup les métiers de directeur artistique et de concepteur et de copywriter moi à Londres on ne cloisonnait pas quand on me demandait de faire ce qu'on appelle un key visual, un visuel principal pour une campagne, on me demandait d'avoir derrière des mots pour soutenir, même si derrière c'était retravaillé par un copywriter donc ça vous demande en fait de savoir justifier trouver ... du signifiant au signifié, et de venir pas simplement ramener de l'image gratuite. Et en fait, j'ai toujours eu finalement cette gymnastique, depuis mes premières années professionnelles, à devoir toujours savoir justifier son idée, et pas tomber dans du graphisme, mais vraiment dans de la création et de la direction artistique. Ce qui amène en fait à des choses finalement commercialement pertinentes, et vendables, présentables. Et ce qui fait qu'en fait, on creuse, on creuse, on creuse une idée. On se familiarise beaucoup avec les mots, avec leur sens, avec leurs racines. Et moi, j'adore les lettres. J'ai fait un bac littéraire. J'ai toujours aimé lire. C'est vrai qu'avec la création de contenu, je me suis découverte aussi un amour pour écrire.

  • Speaker #0

    Retourner à tes premiers amours, finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, la création de contenu, ça inclut évidemment la création de postes. Moi, mes posts, ils font rarement trois lignes. Souvent, j'exprime des opinions, des visions. Je parle avec le cœur. J'essaye vraiment d'être très, très transparente sur ce que je pense sur un point ou un autre. Ma newsletter aussi, pendant longtemps, là, elle a été restructurée, mais pendant longtemps, c'était des articles que j'envoyais. D'accord. Donc, c'était vraiment... Voilà. Et j'avais envie, depuis longtemps, de figer ça dans un livre pour que ça soit un peu moins éphémère. qu'un mailing ou un poste. C'est juste que pendant longtemps, j'ai procrastiné sur l'idée et je pense que je manquais aussi bien de matière que de maturité sur le personal branding. Là, au bout de... Je l'écris sur ma quatrième année d'exercice en personal branding, donc on va dire près de 20 ans d'expérience.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as de la matière, tu as l'expérience, tu as les cas clients. Les cas clients,

  • Speaker #1

    l'expérience, le recul, l'aisance avec ma propre écriture aussi. Voilà, alors ça ne veut pas dire que ça a été un chemin facile. Mon Gérard, il a été là. Mais c'est vrai que ça a donné l'impulsion.

  • Speaker #0

    En tout cas, félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, comment est-ce que tu définis, toi, le personal branding ? C'est quoi le personal branding selon Lucie Lebase ?

  • Speaker #1

    Selon moi, le personal branding, c'est cette capacité à se singulariser pour offrir ce qu'on a de plus utile aux autres. Donc, ce n'est pas un exercice, comme on pourrait dire, de narcissisme ou d'ego, un ego trip. D'ailleurs, j'en parle beaucoup dans le livre. Je désamorce dès le départ. Je calme toutes les croyances limitantes pour pouvoir derrière dérouler et qu'on puisse partir sur quelque chose de très constructif qui puisse servir à tout le monde. Le personal branding, ce n'est pas né de ces dix dernières années ou de ces cinq dernières années, ça a toujours existé. Comme tu l'as dit tout à l'heure, c'est la communication qu'on porte en soi et avec soi. Donc un commerçant, il y a 40 ans, je donne souvent cet exemple parce que ça me parle, je suis fille de commerçant. Et c'est vrai qu'il y a 40 ans, eh bien... à ouvrir une boutique, à avoir une image de marque, d'un commerçant affable, sympathique, serviable, ça donne envie d'y retourner et ça donne envie de donner son nom. Et le nom, il circule. Et je l'ai vu de mes propres yeux, j'ai grandi avec ça. Et il n'y avait pas les réseaux sociaux il y a 40 ans, il y avait juste le bottin, le bouche à oreille, la carte de visite. Ce n'était même plus les 06 il y a 40 ans, c'était le téléphone fixe. Donc voilà, comment on faisait ? grandir une entreprise, c'était par sa réputation. Et la réputation, ça n'est autre que du personal branding.

  • Speaker #0

    La réputation, c'est du personal branding. Moi, je retiens cette phrase-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'on dit de vous quand vous n'êtes pas dans la pièce. Mais ça, ce n'est pas de moi, c'est Jeff Bezos.

  • Speaker #0

    Alors du coup, dans ton livre, tu crées une espèce de ta méthode. En fait, tu proposes ta méthode pour te démarquer et te distinguer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Et alors pour cela, moi ce qui m'a plu quand tu m'as pitché le livre, c'est que tu utilises des personnages, un genre d'archétype, des archétypes qui te permettent en fait de faire passer les idées principales de comment faire pour développer son personnage branding de manière super didactique, accessible.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà, tu nous as parlé de Gérard. Qui est Gérard ?

  • Speaker #1

    Alors Gérard, c'est le personnage principal du livre. C'est vraiment en fait, pourquoi c'est le personnage principal et que ce n'est pas le lecteur ? Parce qu'en fait, Gérard, il habite dans la tête du lecteur. Il habite en chacun de nous. C'est notre mental critique, censeur, qui va tout faire pour te donner une bonne raison de ne pas faire l'action qui au fond te fait peur. Celui qui me dit moi le personal branding j'en ai pas besoin, celui qui me dit moi je m'en fous, j'ai pas envie ou j'ai la flemme, ça c'est Gérard. Parce que si tu reviens à tes objectifs qui est en tant qu'entrepreneur de développer ta visibilité, ta notoriété et d'avoir plus de clients, tu ne peux pas parler comme ça. C'est comme si tu disais la prospection moi je m'en fous. Jamais aucun entrepreneur parlerait comme ça. Sauf que la communication et savoir être et savoir transmettre qui on est, ça en fait partie. Donc, le Gérard, c'est cette voix, cette voix intérieure qui est là pour te donner toutes les raisons de ne pas faire les choses parce qu'elles te font peur.

  • Speaker #0

    Alors, il y a Gérard qui t'empêche de te lancer.

  • Speaker #1

    Et de te développer.

  • Speaker #0

    Et de te développer. Quel est le personnage qui va, au contraire, t'encourager ?

  • Speaker #1

    Alors, dans le livre, mais je ne veux pas le spoiler, mais dans le livre, je parle d'une antidote. c'est de s'inventer sa mère juive de poche. C'est-à-dire que si on a réussi à créer Gérard, eh bien, on est bien capable de créer son super coach. Et moi, mon super coach, riez, dites que je suis une fille à maman, mais c'est ma mère. Et peu importe le moment challengeant que je vis, ou même si ce n'est pas challengeant, elle est toujours là à trouver que tout ce que je fais est génial. Et on a besoin d'une personne comme ça près de nous. Et si on ne l'a pas, on doit se l'inventer. On a été capable d'inventer un critique. Et bien, pourquoi on ne vient pas s'inventer un coach, un pom-pom girl ? Voilà, et dans la poche, quoi. Je veux dire, en nous, quoi. Parce que j'entends déjà le Gérard qui dira, « Ouais, tout le monde n'a pas une maman soutenante. » Eh bien, tu te l'inventes ton ami, tu te l'inventes ton coach, tu te l'inventes cette personne qui croit en toi. Parce que si Gérard, il vient à l'intérieur de toi, c'est cette partie de toi qui ne croit pas en toi, mais il y a certainement un peu de toi, qui croient aussi en toi, sinon tu ne serais pas devenue entrepreneur.

  • Speaker #0

    Alors, moi, je voudrais qu'on parle d'une troisième personne. Celle-là, franchement, ça m'a trop fait rire. Marie Ingalls. Alors...

  • Speaker #1

    Tu-tu-tu ! Tu-tu-tu ! Oui, Marie Ingalls, elle est parfaite quand elle devient aveugle, elle est parfaite quand elle fait des tartes aux pommes, quand elle se roule dans les champs de billets. Elle est tout le temps Marine Gals, c'est une fille super, mais en vrai, on ne sait pas réellement qui elle est. Ce qui fait que, comme elle les passe partout, quand on pense Petite Maison à la Prairie, personnellement, je ne pense pas spécialement à elle en premier. Je pense à Nelly, je pense à sa mère, Madame Rousseau, je pense à Laura, je pense à Lorraine Parle, qui a quand même beaucoup de charisme. Mais Marie... Elle vient dans un second temps. Et en fait, c'est vrai qu'on a tous une part de Marie en nous. Donc, ce n'est pas du tout une critique des personnes qui ont envie de faire plaisir à tout le monde ou qui ont envie d'être perfectionnistes. Parce qu'on a tous une part de ça en nous. On vit tous en miroir. Voilà, c'est à quel moment je prends conscience de ça ? À quel moment ? Je me demande qui j'ai envie de devenir plutôt qu'une personne complètement vanille ou tofu qui va avec tout et tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc finalement, la personne parfaite, c'est Laura.

  • Speaker #1

    Alors parfaite, je n'en sais rien, mais qui s'assume. Elle s'assume. Qui s'assume, oui. Elle a toujours une opinion sur tout, quitte à déplaire. Donc voilà. Et encore une fois, l'idée, ce n'est pas de... de contredire pour contredire, histoire de se créer une identité, c'est simplement d'être sincère. Est-ce que Marie est vraiment heureuse ? Elle est tellement parfaite, c'est très linéaire. Donc, ça manque presque d'humanité, en fait.

  • Speaker #0

    Super. Donc, on ne va pas spoiler tout le livre et vous parler de tous les autres personnages, mais il y en a plein. Et grâce à ces personnages-là, tu réussis à nous... Donner envie de nous dépasser et de nous exprimer sur qui on est. Et ça demande quand même ça, une espèce de hauteur ou de distance par rapport à soi-même. Oui,

  • Speaker #1

    de hauteur, de distance et aussi d'apprentissage de soi. C'est un livre pour apprendre un peu mieux à se connaître, pour être, pour toutes les personnes qui sont ouvertes à la remise en question, au bousculement de croyances, à se dire peut-être que là j'ai pas... « Je n'ai pas raison de penser ça. » Ou en tout cas, peut-être que cette croyance, elle ne me sert plus en fait. Elle me protège de quelque chose qui me fait peur. Et Gérard va te dire « Oui, parce que tu n'es pas prête pour… » Donc, tu as bien raison d'avoir peur. Il va toujours, toujours, toujours, toujours te ramener dans cette zone où vous allez en conscience signer un petit deal de négociation du style « Je n'y vais pas » . Mais justement, ce livre-là, il est pour te montrer que tu es bien plus que des croyances. Et que tu peux aussi devenir qui tu décides, en fait. Tu es malléable. Je veux dire, même si tu es un adulte avec plusieurs années d'expérience, on fait des choix en conscience et on peut devenir quelqu'un d'autre par ces choix-là. Alors, ça prend du temps. Je veux dire, on ne déloge pas une croyance comme ça. On ne déloge pas des habitudes. Et on ne change pas une personnalité qui est le fruit d'habitude en deux coups de cuillère à peau, j'ai envie de dire. Maintenant, c'est tout à fait possible. C'est tout à fait possible de développer plus d'essence. C'est tout à fait possible de se dire, cette fois-ci, j'ose dire non. C'est tout à fait possible de se dire, j'ai augmenté mes prix. C'est tout à fait possible de dire, je ne sens pas ce rendez-vous, donc je préfère le refuser, même si aujourd'hui, je n'ai pas de client, donc c'est un peu flippant. Je peux devenir aussi la personne que je sculpte. Et c'est ça, en fait, que ce livre ouvre. C'est d'autres perspectives sur soi et la personne qu'on peut devenir parce qu'on le décide.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un nouveau mindset.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre mindset.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'après, tu nous expliques dans ce livre concrètement comment on fait ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, je donne des clés. L'objectif de ce livre, c'est à la fois un livre de communication, mais un livre de développement personnel. Donc, je te motive à faire les choses et je te donne des clés. Après, évidemment, si tu ne sais pas faire... Seul, l'accompagnement est génial. J'ai des très bons retours et tu es welcome. Maintenant, ce livre, c'est comme tous les autres livres. Il faut avoir une discipline. Il faut se dire, je l'ai lu, je le fais. Et c'est pour ça qu'il y a des fois, il y a des personnes qui se disent, j'ai lu le livre, ça m'a motivée. Mais je sais que tout seul, je n'y arriverai pas. Donc, j'aimerais avoir quelqu'un qui me montre le chemin avec qui j'ai des rendez-vous. et sur lequel je m'engage parce qu'à partir du moment où je m'engage, j'engage mon temps, mon énergie et mon argent, eh bien dans ce cas-là, j'ai envie de me montrer à moi et de me prouver à moi-même que je peux tenir mes objectifs et que je peux avancer. C'est en ça que l'accompagnement est génial. Moi, à chaque fois que je me fais accompagner, je me dis, en fait, peu importe la somme, je veux un retour sur investissement. Et ce n'est pas lié à la capacité. du coach de m'accompagner, mais c'est à moi de m'engager.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc du coup, moi, ce que je retiens, c'est que se lancer en tant qu'auto-entrepreneur, c'est bien.

  • Speaker #1

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #0

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #1

    J'accompagne des hauts dirigeants, donc...

  • Speaker #0

    Se faire connaître, c'est quand même indispensable parce qu'on n'a plus la boutique en bas de la maison comme on l'avait avant.

  • Speaker #1

    Aussi ça, et certains diront, moi je fonctionne par bouche à oreille, j'ai beaucoup de personnes qui me disent ça, j'ai plein de dossiers qui arrivent par bouche à oreille. C'est génial, mais le bouche à oreille, il se construit sur quoi ? Quand on me donne des numéros, mon premier réflexe, c'est d'aller voir LinkedIn, c'est de taper le nom sur Internet. Donc entre une recommandation... Et une autre, même si celle-là est valable, je vais quand même être attentive à la capacité de la personne à se présenter parce que ça montre un certain engagement vis-à-vis de son entreprise et de ses clients. Donc ça montre du professionnalisme en fait, tout simplement. C'est comme lorsque l'on vous indique, alors on remonte encore le temps, et on voit deux boutiques, on vous a recommandé deux adresses. Il y en a une, elle est géniale, elle a été recommandée, mais elle est fermée tout le temps. En fait, le mec travaille, mais à rideau fermé. Et il y a une autre adresse. Apparemment, c'est les mêmes tarifs, même positionnement. Mais la boutique, elle est ouverte. Le mec a mis des petits flyers à l'époque ou des impressions dans le bottin. Eh bien, moi, je me dirais que je vais quand même aller voir avec les deux. Et je vais peut-être commencer par celle qui est ouverte. Exactement. Donc ça vient renforcer.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et au bout d'un moment, le bouche à oreille, ça finit par s'essouffler. Donc je pense qu'il ne faut pas dépendre des autres pour faire le job de commercial qu'on n'a pas envie de faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. C'est un mix entre les deux. Exactement. Disons que ça aide le client, le futur client à passer à l'action de taper.

  • Speaker #1

    Et puis je ne peux pas dire que le bouche à oreille ne fonctionne pas. J'en reçois. Donc ça marche, ça marche bien, mais se reposer uniquement dessus. C'est très dangereux pour son entreprise et son développement.

  • Speaker #0

    Alors, tu as évoqué un sujet hyper important en ce moment. Moi, je le vois beaucoup dans les réseaux. C'est effectivement le personal branding des dirigeants. Oui. Il y en a de plus en plus des dirigeants qui communiquent sur les réseaux, notamment LinkedIn. Comment est-ce que tu interprètes cette tendance-là ? Pour toi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça montre qu'avoir un logo et un site internet pour son entreprise, ça ne suffit plus. Ça mérite d'être incarné, qu'on a besoin de proximité, qu'on a besoin que le dirigeant mousse sa chemise et ne raconte pas uniquement des banalités, mais affirme des points de vue, des opinions. Quand on est un dirigeant, on a construit, on a donné une direction, on a proposé un produit, un service, peu importe, quelque chose qui a de l'impact sur la vie des gens. Et si on a envie de faire la différence avec le concurrent qui fait la même chose, ben... évidemment, assumer son regard sur l'industrie, sur son secteur et aussi assumer sa personnalité avec ses valeurs. Moi, je n'ai aucun problème à voir des dirigeants montrer leur style de vie parce que derrière, ils font la boucle avec ce qu'ils ont à proposer ou avec le point de vue qu'ils ont sur leur industrie. Il n'y a aucun problème. Je trouve ça, au contraire, assez plaisant et ça humanise beaucoup plus

  • Speaker #0

    LinkedIn. Et ça humanise l'entreprise.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça les rend beaucoup plus... plus accessible. Je veux dire, il y a 15 ans, on n'imaginait que des cols blancs inaccessibles qui ne mangeaient qu'entre eux. C'est fini ce temps-là.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Est-ce que tu as également entendu parler de l'ECG, c'est-à-dire l'Employee Content Generation ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on appelle encore un autre mot. Désolée pour ceux qui détestent les anglisismes. Mais l'employé advocacy, c'est la représentante de l'entreprise par le salarié. Moi, je fais des formations en entreprise là-dessus. Justement, en termes de positionnement, comment positionner un salarié pour le valoriser de manière à ce que ce soit win-win pour lui et pour l'entreprise. Alors ça, c'est vraiment, il faut bien s'entendre avec son entreprise. Il faut qu'il y ait une transparence en termes de ce qu'on raconte et aussi une certaine liberté. de la part du salarié à exprimer ce qu'il a envie d'exprimer. Parce que ça reste son compte LinkedIn. Je veux dire, c'est son réseau social. Ce n'est pas censé être un réseau social pour l'entreprise. Donc, il poste s'il a envie de poster. C'est à discrétion. Et ensuite, s'il y a un accord entre l'employeur et le salarié, eh bien, on se met d'accord sur certains sujets. Et après, chacun le tourne à sa manière, sachant qu'il y a certaines réserves. L'idée, ce n'est pas de bâcher l'entreprise pour laquelle on travaille. ou d'en renvoyer une image complètement déformée. Je pense que ce qui est intéressant, c'est justement pour le salarié de traiter des sujets d'expertise sur lesquels il se rend légitime, ce qui montre que lui a des choses à dire et l'entreprise est super contente d'avoir une top recrue qui a des choses intelligentes à raconter ou au moins des questionnements à poser.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça, je le vois de plus en plus. En tout cas, c'est super intéressant. Et donc, ce bouquin-là que tu viens de sortir pourra aider du coup... tous les différents niveaux de personnes qui veulent communiquer et développer leur personal branding.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ce livre, il peut être lu par des salariés parce qu'il y a vraiment énormément de mindset et c'est très inspirant pour un salarié de regarder la liberté en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Mais aussi, tu vois, tu peux parler de personal branding pour un salarié en interne. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est juste que le vocabulaire est adapté à l'entrepreneuriat. Il faut bien le préciser. D'ailleurs, c'est marqué sur la couverture et tout ça. Maintenant, ce que je raconte sur se mettre en avant, raconter son histoire, c'est intéressant pour les talents de manière globale qui veulent s'attirer des opportunités.

  • Speaker #0

    Super, super intéressant. Merci beaucoup, Lucie. On va passer aux questions de Holywork, donc les Holy Questions. Est-ce que tu es prête ? Alors, raconte-nous ta routine du matin pour passer une bonne journée.

  • Speaker #1

    Alors, je me lève et moi, je ne peux rien faire sans avoir pris un café et un petit truc à manger. Et très souvent, il m'arrive d'avoir une amie très proche au téléphone et c'est le moment pour papoter, se donner des news parce qu'entre 7h et 8h, On arrive à déjeuner et en même temps se donner des nouvelles mutuellement. Puisqu'après, moi, je n'ai plus le temps d'avoir personne au téléphone. La journée s'active et ensuite, je pars me préparer tout simplement. Donc ça, c'est ma routine du matin. Si j'ai le temps, je fais faire du sport. Sinon, le sport se fait entre midi et deux.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu es team lunch sport ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne suis pas du tout du soir. Je suis vraiment du matin. Je me levais à 6h sans problème. Mais alors, à 22h, il y a parfois… il n'y a plus personne. À moins qu'il y ait des insomnies, en principe, 22h, 23h, il n'y a plus personne. Donc, le sport, le soir, ce n'est pas possible. C'est le matin ou le midi. Et ensuite, j'enchaîne, tout simplement.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais que pour Holywork, le sens au travail est très important. C'est même la première étape du travail que je propose à mes clients. Alors, pour toi, quel est le sens dans ton travail ? Qu'est-ce qui t'anime au quotidien ?

  • Speaker #1

    C'est de voir en fait des personnes se transformer réellement. Je pense que c'est... Alors peut-être que c'est une réponse que beaucoup de coachs ou d'accompagnants peuvent dire, mais en tout cas, c'est vrai en fait. On ne fait pas ce métier-là par hasard. Je pense que tu le sais comme moi. Et quand on a un client qui arrive à un point A et qu'on le voit arriver progressivement vers un point B, vers un point C, vers un point D, et même quand l'accompagnement est fini et qu'on voit combien il peut avancer, de manière autonome et avec aisance. Ça, c'est une super déclaration de je suis à ma place et j'ai réussi aussi avec cette personne et sa volonté et son ouverture d'esprit à l'amener où il voulait. Après, c'est toujours un challenge. Les accompagnements ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre et tout le monde ne part pas du même point.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais c'est vrai que comme tu le soulignes très justement, c'est quand même la personne Elle a toutes les cartes en main et c'est à elle d'agir.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Une personne ou un mentor qui t'inspire ? À part ta mère.

  • Speaker #1

    Alors, toutes les personnes, honnêtement, à qui j'ai demandé une contribution dans le livre, il y a 16 contributeurs dans le livre. Ce sont toutes des personnes non seulement douées, mais ultra passionnées. Ce ne sont pas forcément des extravertis, comme on pourrait penser, mais ce sont toutes des personnes, malgré tout, qui ont fait leur place dans leur secteur. et vraiment avec une expertise et un mindset en béton armé. Et je trouve qu'elles sont toutes intéressantes et je vous invite toutes à aller les découvrir sur LinkedIn, Instagram, peu importe. Écrivez-leur, elles sont vraiment tellement humaines, passionnées et douées. Pour moi, ce ne sont peut-être pas des menteurs, mais en tout cas, elles m'inspirent énormément.

  • Speaker #0

    J'ai hâte du coup de lire le livre. Je sais qu'il y a Isabelle Stemmer que j'embrasse. Tout à fait. Et les autres, je ne les connais pas. Alors, quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #1

    Aide-toi, le ciel t'aidera.

  • Speaker #0

    Aide-toi, le ciel t'aidera. Oui. Ça ne m'étonne pas, vu ton parcours. Et donc, un livre, tu nous as dit que tu aimais beaucoup lire. Quel est le livre que tu nous conseillerais de lire ? Romand ou pro ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant, je suis une reco dans ma newsletter. régulièrement. Tu la reçois, il me semble, non ? Peut-être pas.

  • Speaker #0

    Non, je ne crois pas encore.

  • Speaker #1

    Je fais une recollecture. Je donne énormément de recos. La dernière lecture que j'ai achevée, c'était La solitude est un connard de Alexia Borg qui est aussi contributrice dans mon livre et qui a sorti son livre peut-être deux semaines avant le mien. Je l'ai lu en quatre jours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Vraiment, j'ai adoré son livre. Oui, et la fin du titre, c'est que ça dit « La solitude est un connard et c'est une bonne nouvelle » . Et en fait, elle explique le concept de solitude, bien sûr, mais la solitude choisie, la solitude subie. Et combien, en fait, malgré tout, qu'on soit marié, célibataire, en activité, retraité, la solitude, elle est finalement dans des recoins qu'on ne perçoit pas. Et c'est bien souvent pour ça que parfois, on fait des choix qui ne sont pas alignés. des choix de travail, des choix d'amis, des choix de partenaires, des choix d'activités. Et en fait, elle nous... Alors elle, elle appelle son Gérard le connard. Moi, je l'appelle Gérard. Voilà, je ne l'insulte pas. Et c'est très bien fait. C'est très intéressant, c'est très bien expliqué. Elle s'appuie sur pas mal de notions de neurosciences, ce qui me parle beaucoup. D'accord. C'est un livre de développement personnel. Pure, vraiment, vraiment, vraiment très accessible. Un ton très doux et en même temps très punchy. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. La solitude est incroyable. Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, j'ai dit sur Jouvence.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes écouter pour te mettre dans une bonne énergie ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un trouble de l'attention et de l'hyperactivité. Donc pour me concentrer, il ne me faut pas trop de distraction. Tu vois, chez moi, c'est le silence. Et c'est très silencieux. Et sinon, lorsque je travaille en coworking, ce qui m'arrive régulièrement, j'écoute de la musique classique. Donc, ça va être du Sofiane Pamar. Ça va être aussi mon ami Freddy Minc, qui est pianiste extrêmement talentueux. J'écoute en boucle tous ses albums parce que je trouve vraiment ses mélodies et son talent extrêmement inspirant. Et j'arrive vraiment à me concentrer avec ce type de processus immersif.

  • Speaker #0

    Superbe. Donc, je vais rajouter un morceau de Freddie Mink dans la playlist Holywork qui est accessible sur Deezer. Qui est-ce que je pourrais contacter, à ton avis, pour un prochain épisode d'Holywork ?

  • Speaker #1

    Eh bien, on a en commun comme contact Audrey M. Sika, qui est une entrepreneur aussi très résiliente et avec une énergie vraiment très inspirante. Franchement, enfin... Elle a créé une agence de service de nounous et de ménages qui s'appelle Une nounou d'enfer. Elle est partie de rien.

  • Speaker #0

    C'est les boomers qui peuvent comprendre.

  • Speaker #1

    Exactement, avec Fran Fine. Elle fonctionne très bien. Elle vient de créer un réseau d'affaires pour les femmes qui s'appelle Roche Networking. Elle est en train de monter en puissance et elle gère quand même une famille. Elle a quatre enfants. Je trouve quand même que c'est un bel exemple. Voilà.

  • Speaker #0

    Très bonne idée. On va bientôt faire une émission ensemble, Audrey. En tout cas, merci, merci Lucie pour ce moment de partage.

  • Speaker #1

    Merci, Céline.

  • Speaker #0

    Merci pour ta générosité de nous donner quelques clés sur le développement du personal branding. Et voilà, pour... Creusez le sujet, achetez le livre de Lucie.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? J'ai peur, mais j'y vais.

  • Speaker #0

    On n'a pas donné le titre depuis le début.

  • Speaker #1

    J'ai peur, mais j'y vais. J'ai peur,

  • Speaker #0

    mais j'y vais. Ça veut tout dire. Chers auditeurs, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a inspiré et j'espère que du coup, vous allez bientôt vous lancer ou vous lancer encore plus fort dans l'expression de qui vous êtes. Pour ma part, je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Certainement avec un invité. Et en attendant, vous pouvez me retrouver sur les réseaux Instagram, LinkedIn et sur le site holywork.fr. Je vous embrasse et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Céline.

  • Speaker #0

    Merci à vous aussi. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holywork, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management. et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holywork en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

Description

💡 Se montrer, s'affirmer, se démarquer : et si le personal branding était bien plus qu'une simple question de visibilité ?

Aujourd’hui, je reçois Lucie Lebaz, experte en branding et coach en personal branding, pour parler d’un sujet qui fait peur à beaucoup… mais qui peut changer la donne pour votre carrière ou votre entreprise ! 🚀


  • Nous abordons :

  • Ce qu’est réellement le personal branding (spoiler : ce n’est pas du narcissisme)

  • Pourquoi il est indispensable, même si vous pensez "ne pas en avoir besoin"

  • Les croyances qui vous freinent (coucou Gérard 👋) et comment les dépasser

  • Comment se différencier sans en faire trop

  • L’impact du personal branding pour les entrepreneurs, les dirigeants et même les salariés


Lucie partage aussi son parcours, ses apprentissages, et son approche unique du branding personnel à travers des personnages inspirants. Une conversation punchy, pleine d’humour et de pépites actionnables ! 🎯

Son livre "J’ai peur, mais j’y vais" est disponible dès maintenant.


Les références évoquées dans cet épisode :

Livre de Lucie Lebaz >> https://amzn.eu/d/0nlSuRP

Isabelle Sthemer >> épisode https://smartlink.ausha.co/holiwork/16-comment-developper-et-faire-fructifier-son-reseau-avec-isabelle-sthemer

Freddy Minc 🎹 >> https://www.freddyminc.com/

La playlist HoliWork sur Deezer >> https://www.deezer.com/us/playlist/10863510022


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Céline Athias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien à l'heure où vous nous écoutez. Bienvenue sur le podcast Holywork, Holywork, le cabinet de coaching qui vous permet de vous épanouir grâce à votre travail. Alors aujourd'hui, nous allons parler d'une question qui... revient de plus en plus en fait quand j'entends les besoins de mes clients. Il s'agit du personal branding. Alors justement moi quand on parle de personal branding, ça me fait penser à une des théories de l'école Palo Alto qui est à l'origine de toutes les théories de psychologie humaniste et plus largement des sciences humanistes aux Etats-Unis qui est notamment le fait que tout est communication. Selon l'école de Palo Alto, tout est communication. Donc même quand on ne parle pas, même quand on ne se montre pas, ça veut dire quelque chose de soi. Et aujourd'hui, de plus en plus de personnes veulent se montrer, que ce soit personnellement ou professionnellement. Et aujourd'hui, pour parler de ce sujet passionnant, j'ai le plaisir de recevoir Lucie Lebase. Lucie qui est experte en branding et coach en personal branding. Bonjour et bienvenue Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors, pour commencer, est-ce que tu veux bien te présenter et nous expliquer ce que tu fais aujourd'hui concrètement ? Qu'est-ce que c'est un coach en personal branding et comment tu en es arrivée là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi, j'accompagne les entrepreneurs, mais pas uniquement, en tout cas les talents, à se mettre en avant, à travailler sur leur image de marque, sur leur visibilité, sur leur notoriété et surtout sur l'expression de leur singularité. Alors, ça va passer évidemment par les réseaux sociaux, mais pas uniquement. Quand on parle de personal branding, on parle... globalement d'images de marques. Donc, c'est comment je me présente au monde. Et ce que tu as souligné tout à l'heure est tout à fait juste. Le personal branding, c'est l'image et l'identité que je porte quotidiennement et à tout instant. Donc, ça ne se limite pas à LinkedIn, même si LinkedIn est un énorme vecteur de personal branding. Et donc, moi, j'accompagne particulièrement aussi les personnes qui n'osent pas se mettre en avant. C'est aussi ce que je raconte dans mon livre qui vient de sortir. Et pour être arrivée à cette profession, à ce métier d'accompagnant, je suis passée par différents steps. Mon fil conducteur reste toujours le branding puisque ça fait 20 ans que j'en fais. Je fais de la création de marques depuis 20 ans. Mais mon premier métier que j'ai exercé pendant de longues années et que je continue d'exercer un petit peu, il faut le dire, c'est la direction artistique.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La création de marques d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. Donc, tu es passée de la création de marques d'entreprise à la création de marques personnelles finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. L'accompagnement des talents. Exactement.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, on dit que même une marque, c'est une personne quelque part.

  • Speaker #1

    Tout à fait. La marque, c'est toi. C'est le nom d'un autre livre sur le personnel brandi. Mais effectivement, la marque, c'est toi et c'est ton image de marque. Et souvent, il y a une confusion quand j'entends « Ah mais ma marque, ma marque, je l'ai créée en telle année. » Non, en fait, tu n'es pas ton business. Ta marque, c'est toi. Tout à fait. Toi, tu es Stélina. Tiens, je suis aussi le base. Voilà.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, moi, ce qui m'intéresse aussi dans ce podcast, c'est de raconter un petit peu le parcours des gens et comment ils arrivent là où ils en sont aujourd'hui. D'ailleurs, parfois, je consacre carrément une émission à ça. Et moi, ça m'intéresse de savoir comment tu en es arrivée à être indépendante, coach, etc. Par quoi tu es passée ? Il me semble aussi que tu as vécu à Londres. C'est ça, c'est ça. Donc voilà, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Alors, moi, en fait, la plupart de mes études, je les ai faites à Paris. Oui. J'ai fait une partie au Canada et quand je suis rentrée du Canada, j'ai réalisé que je n'avais pas du tout envie de travailler à Paris. Ce que j'avais vu en stage ne m'avait pas spécialement émue. Et j'ai décidé de partir à Londres et de tenter ma chance à Londres. Je ne parlais pas du tout l'anglais, mais vraiment un niveau terminal médiocre. Je n'avais pas un rond en poche. Je n'avais qu'un portfolio et beaucoup, beaucoup, beaucoup de motivation. On est en 2005 et j'ai un diplôme et un portfolio et vraiment rien en fait. Donc, j'envoie des CV. J'envoie un CV à Paris, chez Landor, qui est une agence de design très connue. Et le bureau de Paris me dit « Ok, on t'envoie à Londres » . Donc je pars pour un mois après mon diplôme. Septembre 2005, je pars à Londres. Et je devais rester un mois et l'aventure a duré 4 ans et demi à Londres. Et en fait, quand je suis rentrée, fin 2009, début 2010, j'ai été salariée à Londres. J'avais, sur la fin de mon moment à Londres, j'avais aussi essayé le freelance. Donc j'avais commencé à avoir... une approche de l'indépendance. Maintenant, ça a été très difficile pour moi parce que c'était en pleine crise et j'étais encore très, très junior. C'était très dur. Et donc, je suis rentrée à Paris. Je suis rentrée vivre chez mes parents et j'ai repris un CDI, mais à Paris, chez Auré RSCG C&O qui aujourd'hui s'appelle Avas Paris. Là, je découvre le design d'identité corporate parce que je n'avais pas fait ça à Londres. J'avais fait de l'identité. visuelle, globale, d'événements aussi, de gros événements pour des grosses marques, mais du corporate pur et dur,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas...

  • Speaker #1

    Ah, l'institutionnel, oui. Alors, ça a été très, très... C'était une école de la rigueur. Et en fait, j'enchaîne cette expérience. Puis après, je m'en vais et je rejoins une autre petite agence à taille humaine. Et ensuite, je décide que finalement, le salariat ne me convient pas, pour plein de raisons, des épisodes qui m'ont marquée. mais aussi qui m'ont forgée et qui m'ont conduite vers une envie d'indépendance, de liberté, de flexibilité, presque de liberté, parce qu'en tant qu'entrepreneur, on n'est jamais complètement libre, on est surtout très flexible. Et c'est cette flexibilité qui est intéressante et donc je me mets à mon compte en 2013, en tant que directrice artistique, avec derrière moi, à l'époque, 8 ans d'expérience en agence, pas de réseau. Et je me dis, super, mais c'est galère. Donc, c'était dur, voilà, au début.

  • Speaker #0

    Le début, oui, c'est toujours, il faut faire sa place. Et puis, c'est comme un arbre, quoi, au début.

  • Speaker #1

    Ah oui, il faut semer.

  • Speaker #0

    Il plante et puis ça pousse. Et puis, à un moment, ça devient un chêne. Mais avant ça, tu passes par plein d'étapes.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est fait pour vieillir, un chêne. Alors, je ne sais pas si aujourd'hui, je suis un chêne. Mais en tout cas, j'ai des racines quand même assez.

  • Speaker #0

    T'as des racines, oui. Voilà. Alors. Donc tu as lancé un livre, tu as écrit un livre, il vient de sortir, on enregistre aujourd'hui, on est le 18 février. Il est sorti je crois la semaine dernière, déjà félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un cap d'écrire un livre, qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire un bouquin ?

  • Speaker #1

    Alors même si j'ai toujours fait finalement un métier très visuel, j'ai toujours aimé l'alliance des images et des mots. en France on cloisonne beaucoup les métiers de directeur artistique et de concepteur et de copywriter moi à Londres on ne cloisonnait pas quand on me demandait de faire ce qu'on appelle un key visual, un visuel principal pour une campagne, on me demandait d'avoir derrière des mots pour soutenir, même si derrière c'était retravaillé par un copywriter donc ça vous demande en fait de savoir justifier trouver ... du signifiant au signifié, et de venir pas simplement ramener de l'image gratuite. Et en fait, j'ai toujours eu finalement cette gymnastique, depuis mes premières années professionnelles, à devoir toujours savoir justifier son idée, et pas tomber dans du graphisme, mais vraiment dans de la création et de la direction artistique. Ce qui amène en fait à des choses finalement commercialement pertinentes, et vendables, présentables. Et ce qui fait qu'en fait, on creuse, on creuse, on creuse une idée. On se familiarise beaucoup avec les mots, avec leur sens, avec leurs racines. Et moi, j'adore les lettres. J'ai fait un bac littéraire. J'ai toujours aimé lire. C'est vrai qu'avec la création de contenu, je me suis découverte aussi un amour pour écrire.

  • Speaker #0

    Retourner à tes premiers amours, finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, la création de contenu, ça inclut évidemment la création de postes. Moi, mes posts, ils font rarement trois lignes. Souvent, j'exprime des opinions, des visions. Je parle avec le cœur. J'essaye vraiment d'être très, très transparente sur ce que je pense sur un point ou un autre. Ma newsletter aussi, pendant longtemps, là, elle a été restructurée, mais pendant longtemps, c'était des articles que j'envoyais. D'accord. Donc, c'était vraiment... Voilà. Et j'avais envie, depuis longtemps, de figer ça dans un livre pour que ça soit un peu moins éphémère. qu'un mailing ou un poste. C'est juste que pendant longtemps, j'ai procrastiné sur l'idée et je pense que je manquais aussi bien de matière que de maturité sur le personal branding. Là, au bout de... Je l'écris sur ma quatrième année d'exercice en personal branding, donc on va dire près de 20 ans d'expérience.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as de la matière, tu as l'expérience, tu as les cas clients. Les cas clients,

  • Speaker #1

    l'expérience, le recul, l'aisance avec ma propre écriture aussi. Voilà, alors ça ne veut pas dire que ça a été un chemin facile. Mon Gérard, il a été là. Mais c'est vrai que ça a donné l'impulsion.

  • Speaker #0

    En tout cas, félicitations.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alors, comment est-ce que tu définis, toi, le personal branding ? C'est quoi le personal branding selon Lucie Lebase ?

  • Speaker #1

    Selon moi, le personal branding, c'est cette capacité à se singulariser pour offrir ce qu'on a de plus utile aux autres. Donc, ce n'est pas un exercice, comme on pourrait dire, de narcissisme ou d'ego, un ego trip. D'ailleurs, j'en parle beaucoup dans le livre. Je désamorce dès le départ. Je calme toutes les croyances limitantes pour pouvoir derrière dérouler et qu'on puisse partir sur quelque chose de très constructif qui puisse servir à tout le monde. Le personal branding, ce n'est pas né de ces dix dernières années ou de ces cinq dernières années, ça a toujours existé. Comme tu l'as dit tout à l'heure, c'est la communication qu'on porte en soi et avec soi. Donc un commerçant, il y a 40 ans, je donne souvent cet exemple parce que ça me parle, je suis fille de commerçant. Et c'est vrai qu'il y a 40 ans, eh bien... à ouvrir une boutique, à avoir une image de marque, d'un commerçant affable, sympathique, serviable, ça donne envie d'y retourner et ça donne envie de donner son nom. Et le nom, il circule. Et je l'ai vu de mes propres yeux, j'ai grandi avec ça. Et il n'y avait pas les réseaux sociaux il y a 40 ans, il y avait juste le bottin, le bouche à oreille, la carte de visite. Ce n'était même plus les 06 il y a 40 ans, c'était le téléphone fixe. Donc voilà, comment on faisait ? grandir une entreprise, c'était par sa réputation. Et la réputation, ça n'est autre que du personal branding.

  • Speaker #0

    La réputation, c'est du personal branding. Moi, je retiens cette phrase-là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qu'on dit de vous quand vous n'êtes pas dans la pièce. Mais ça, ce n'est pas de moi, c'est Jeff Bezos.

  • Speaker #0

    Alors du coup, dans ton livre, tu crées une espèce de ta méthode. En fait, tu proposes ta méthode pour te démarquer et te distinguer.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Et alors pour cela, moi ce qui m'a plu quand tu m'as pitché le livre, c'est que tu utilises des personnages, un genre d'archétype, des archétypes qui te permettent en fait de faire passer les idées principales de comment faire pour développer son personnage branding de manière super didactique, accessible.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà, tu nous as parlé de Gérard. Qui est Gérard ?

  • Speaker #1

    Alors Gérard, c'est le personnage principal du livre. C'est vraiment en fait, pourquoi c'est le personnage principal et que ce n'est pas le lecteur ? Parce qu'en fait, Gérard, il habite dans la tête du lecteur. Il habite en chacun de nous. C'est notre mental critique, censeur, qui va tout faire pour te donner une bonne raison de ne pas faire l'action qui au fond te fait peur. Celui qui me dit moi le personal branding j'en ai pas besoin, celui qui me dit moi je m'en fous, j'ai pas envie ou j'ai la flemme, ça c'est Gérard. Parce que si tu reviens à tes objectifs qui est en tant qu'entrepreneur de développer ta visibilité, ta notoriété et d'avoir plus de clients, tu ne peux pas parler comme ça. C'est comme si tu disais la prospection moi je m'en fous. Jamais aucun entrepreneur parlerait comme ça. Sauf que la communication et savoir être et savoir transmettre qui on est, ça en fait partie. Donc, le Gérard, c'est cette voix, cette voix intérieure qui est là pour te donner toutes les raisons de ne pas faire les choses parce qu'elles te font peur.

  • Speaker #0

    Alors, il y a Gérard qui t'empêche de te lancer.

  • Speaker #1

    Et de te développer.

  • Speaker #0

    Et de te développer. Quel est le personnage qui va, au contraire, t'encourager ?

  • Speaker #1

    Alors, dans le livre, mais je ne veux pas le spoiler, mais dans le livre, je parle d'une antidote. c'est de s'inventer sa mère juive de poche. C'est-à-dire que si on a réussi à créer Gérard, eh bien, on est bien capable de créer son super coach. Et moi, mon super coach, riez, dites que je suis une fille à maman, mais c'est ma mère. Et peu importe le moment challengeant que je vis, ou même si ce n'est pas challengeant, elle est toujours là à trouver que tout ce que je fais est génial. Et on a besoin d'une personne comme ça près de nous. Et si on ne l'a pas, on doit se l'inventer. On a été capable d'inventer un critique. Et bien, pourquoi on ne vient pas s'inventer un coach, un pom-pom girl ? Voilà, et dans la poche, quoi. Je veux dire, en nous, quoi. Parce que j'entends déjà le Gérard qui dira, « Ouais, tout le monde n'a pas une maman soutenante. » Eh bien, tu te l'inventes ton ami, tu te l'inventes ton coach, tu te l'inventes cette personne qui croit en toi. Parce que si Gérard, il vient à l'intérieur de toi, c'est cette partie de toi qui ne croit pas en toi, mais il y a certainement un peu de toi, qui croient aussi en toi, sinon tu ne serais pas devenue entrepreneur.

  • Speaker #0

    Alors, moi, je voudrais qu'on parle d'une troisième personne. Celle-là, franchement, ça m'a trop fait rire. Marie Ingalls. Alors...

  • Speaker #1

    Tu-tu-tu ! Tu-tu-tu ! Oui, Marie Ingalls, elle est parfaite quand elle devient aveugle, elle est parfaite quand elle fait des tartes aux pommes, quand elle se roule dans les champs de billets. Elle est tout le temps Marine Gals, c'est une fille super, mais en vrai, on ne sait pas réellement qui elle est. Ce qui fait que, comme elle les passe partout, quand on pense Petite Maison à la Prairie, personnellement, je ne pense pas spécialement à elle en premier. Je pense à Nelly, je pense à sa mère, Madame Rousseau, je pense à Laura, je pense à Lorraine Parle, qui a quand même beaucoup de charisme. Mais Marie... Elle vient dans un second temps. Et en fait, c'est vrai qu'on a tous une part de Marie en nous. Donc, ce n'est pas du tout une critique des personnes qui ont envie de faire plaisir à tout le monde ou qui ont envie d'être perfectionnistes. Parce qu'on a tous une part de ça en nous. On vit tous en miroir. Voilà, c'est à quel moment je prends conscience de ça ? À quel moment ? Je me demande qui j'ai envie de devenir plutôt qu'une personne complètement vanille ou tofu qui va avec tout et tout le monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc finalement, la personne parfaite, c'est Laura.

  • Speaker #1

    Alors parfaite, je n'en sais rien, mais qui s'assume. Elle s'assume. Qui s'assume, oui. Elle a toujours une opinion sur tout, quitte à déplaire. Donc voilà. Et encore une fois, l'idée, ce n'est pas de... de contredire pour contredire, histoire de se créer une identité, c'est simplement d'être sincère. Est-ce que Marie est vraiment heureuse ? Elle est tellement parfaite, c'est très linéaire. Donc, ça manque presque d'humanité, en fait.

  • Speaker #0

    Super. Donc, on ne va pas spoiler tout le livre et vous parler de tous les autres personnages, mais il y en a plein. Et grâce à ces personnages-là, tu réussis à nous... Donner envie de nous dépasser et de nous exprimer sur qui on est. Et ça demande quand même ça, une espèce de hauteur ou de distance par rapport à soi-même. Oui,

  • Speaker #1

    de hauteur, de distance et aussi d'apprentissage de soi. C'est un livre pour apprendre un peu mieux à se connaître, pour être, pour toutes les personnes qui sont ouvertes à la remise en question, au bousculement de croyances, à se dire peut-être que là j'ai pas... « Je n'ai pas raison de penser ça. » Ou en tout cas, peut-être que cette croyance, elle ne me sert plus en fait. Elle me protège de quelque chose qui me fait peur. Et Gérard va te dire « Oui, parce que tu n'es pas prête pour… » Donc, tu as bien raison d'avoir peur. Il va toujours, toujours, toujours, toujours te ramener dans cette zone où vous allez en conscience signer un petit deal de négociation du style « Je n'y vais pas » . Mais justement, ce livre-là, il est pour te montrer que tu es bien plus que des croyances. Et que tu peux aussi devenir qui tu décides, en fait. Tu es malléable. Je veux dire, même si tu es un adulte avec plusieurs années d'expérience, on fait des choix en conscience et on peut devenir quelqu'un d'autre par ces choix-là. Alors, ça prend du temps. Je veux dire, on ne déloge pas une croyance comme ça. On ne déloge pas des habitudes. Et on ne change pas une personnalité qui est le fruit d'habitude en deux coups de cuillère à peau, j'ai envie de dire. Maintenant, c'est tout à fait possible. C'est tout à fait possible de développer plus d'essence. C'est tout à fait possible de se dire, cette fois-ci, j'ose dire non. C'est tout à fait possible de se dire, j'ai augmenté mes prix. C'est tout à fait possible de dire, je ne sens pas ce rendez-vous, donc je préfère le refuser, même si aujourd'hui, je n'ai pas de client, donc c'est un peu flippant. Je peux devenir aussi la personne que je sculpte. Et c'est ça, en fait, que ce livre ouvre. C'est d'autres perspectives sur soi et la personne qu'on peut devenir parce qu'on le décide.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un nouveau mindset.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre mindset.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'après, tu nous expliques dans ce livre concrètement comment on fait ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, je donne des clés. L'objectif de ce livre, c'est à la fois un livre de communication, mais un livre de développement personnel. Donc, je te motive à faire les choses et je te donne des clés. Après, évidemment, si tu ne sais pas faire... Seul, l'accompagnement est génial. J'ai des très bons retours et tu es welcome. Maintenant, ce livre, c'est comme tous les autres livres. Il faut avoir une discipline. Il faut se dire, je l'ai lu, je le fais. Et c'est pour ça qu'il y a des fois, il y a des personnes qui se disent, j'ai lu le livre, ça m'a motivée. Mais je sais que tout seul, je n'y arriverai pas. Donc, j'aimerais avoir quelqu'un qui me montre le chemin avec qui j'ai des rendez-vous. et sur lequel je m'engage parce qu'à partir du moment où je m'engage, j'engage mon temps, mon énergie et mon argent, eh bien dans ce cas-là, j'ai envie de me montrer à moi et de me prouver à moi-même que je peux tenir mes objectifs et que je peux avancer. C'est en ça que l'accompagnement est génial. Moi, à chaque fois que je me fais accompagner, je me dis, en fait, peu importe la somme, je veux un retour sur investissement. Et ce n'est pas lié à la capacité. du coach de m'accompagner, mais c'est à moi de m'engager.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc du coup, moi, ce que je retiens, c'est que se lancer en tant qu'auto-entrepreneur, c'est bien.

  • Speaker #1

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #0

    Entrepreneur tout court.

  • Speaker #1

    J'accompagne des hauts dirigeants, donc...

  • Speaker #0

    Se faire connaître, c'est quand même indispensable parce qu'on n'a plus la boutique en bas de la maison comme on l'avait avant.

  • Speaker #1

    Aussi ça, et certains diront, moi je fonctionne par bouche à oreille, j'ai beaucoup de personnes qui me disent ça, j'ai plein de dossiers qui arrivent par bouche à oreille. C'est génial, mais le bouche à oreille, il se construit sur quoi ? Quand on me donne des numéros, mon premier réflexe, c'est d'aller voir LinkedIn, c'est de taper le nom sur Internet. Donc entre une recommandation... Et une autre, même si celle-là est valable, je vais quand même être attentive à la capacité de la personne à se présenter parce que ça montre un certain engagement vis-à-vis de son entreprise et de ses clients. Donc ça montre du professionnalisme en fait, tout simplement. C'est comme lorsque l'on vous indique, alors on remonte encore le temps, et on voit deux boutiques, on vous a recommandé deux adresses. Il y en a une, elle est géniale, elle a été recommandée, mais elle est fermée tout le temps. En fait, le mec travaille, mais à rideau fermé. Et il y a une autre adresse. Apparemment, c'est les mêmes tarifs, même positionnement. Mais la boutique, elle est ouverte. Le mec a mis des petits flyers à l'époque ou des impressions dans le bottin. Eh bien, moi, je me dirais que je vais quand même aller voir avec les deux. Et je vais peut-être commencer par celle qui est ouverte. Exactement. Donc ça vient renforcer.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et au bout d'un moment, le bouche à oreille, ça finit par s'essouffler. Donc je pense qu'il ne faut pas dépendre des autres pour faire le job de commercial qu'on n'a pas envie de faire.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. C'est un mix entre les deux. Exactement. Disons que ça aide le client, le futur client à passer à l'action de taper.

  • Speaker #1

    Et puis je ne peux pas dire que le bouche à oreille ne fonctionne pas. J'en reçois. Donc ça marche, ça marche bien, mais se reposer uniquement dessus. C'est très dangereux pour son entreprise et son développement.

  • Speaker #0

    Alors, tu as évoqué un sujet hyper important en ce moment. Moi, je le vois beaucoup dans les réseaux. C'est effectivement le personal branding des dirigeants. Oui. Il y en a de plus en plus des dirigeants qui communiquent sur les réseaux, notamment LinkedIn. Comment est-ce que tu interprètes cette tendance-là ? Pour toi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça montre qu'avoir un logo et un site internet pour son entreprise, ça ne suffit plus. Ça mérite d'être incarné, qu'on a besoin de proximité, qu'on a besoin que le dirigeant mousse sa chemise et ne raconte pas uniquement des banalités, mais affirme des points de vue, des opinions. Quand on est un dirigeant, on a construit, on a donné une direction, on a proposé un produit, un service, peu importe, quelque chose qui a de l'impact sur la vie des gens. Et si on a envie de faire la différence avec le concurrent qui fait la même chose, ben... évidemment, assumer son regard sur l'industrie, sur son secteur et aussi assumer sa personnalité avec ses valeurs. Moi, je n'ai aucun problème à voir des dirigeants montrer leur style de vie parce que derrière, ils font la boucle avec ce qu'ils ont à proposer ou avec le point de vue qu'ils ont sur leur industrie. Il n'y a aucun problème. Je trouve ça, au contraire, assez plaisant et ça humanise beaucoup plus

  • Speaker #0

    LinkedIn. Et ça humanise l'entreprise.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça les rend beaucoup plus... plus accessible. Je veux dire, il y a 15 ans, on n'imaginait que des cols blancs inaccessibles qui ne mangeaient qu'entre eux. C'est fini ce temps-là.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Est-ce que tu as également entendu parler de l'ECG, c'est-à-dire l'Employee Content Generation ? Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on appelle encore un autre mot. Désolée pour ceux qui détestent les anglisismes. Mais l'employé advocacy, c'est la représentante de l'entreprise par le salarié. Moi, je fais des formations en entreprise là-dessus. Justement, en termes de positionnement, comment positionner un salarié pour le valoriser de manière à ce que ce soit win-win pour lui et pour l'entreprise. Alors ça, c'est vraiment, il faut bien s'entendre avec son entreprise. Il faut qu'il y ait une transparence en termes de ce qu'on raconte et aussi une certaine liberté. de la part du salarié à exprimer ce qu'il a envie d'exprimer. Parce que ça reste son compte LinkedIn. Je veux dire, c'est son réseau social. Ce n'est pas censé être un réseau social pour l'entreprise. Donc, il poste s'il a envie de poster. C'est à discrétion. Et ensuite, s'il y a un accord entre l'employeur et le salarié, eh bien, on se met d'accord sur certains sujets. Et après, chacun le tourne à sa manière, sachant qu'il y a certaines réserves. L'idée, ce n'est pas de bâcher l'entreprise pour laquelle on travaille. ou d'en renvoyer une image complètement déformée. Je pense que ce qui est intéressant, c'est justement pour le salarié de traiter des sujets d'expertise sur lesquels il se rend légitime, ce qui montre que lui a des choses à dire et l'entreprise est super contente d'avoir une top recrue qui a des choses intelligentes à raconter ou au moins des questionnements à poser.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça, je le vois de plus en plus. En tout cas, c'est super intéressant. Et donc, ce bouquin-là que tu viens de sortir pourra aider du coup... tous les différents niveaux de personnes qui veulent communiquer et développer leur personal branding.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    En tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ce livre, il peut être lu par des salariés parce qu'il y a vraiment énormément de mindset et c'est très inspirant pour un salarié de regarder la liberté en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Mais aussi, tu vois, tu peux parler de personal branding pour un salarié en interne. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est juste que le vocabulaire est adapté à l'entrepreneuriat. Il faut bien le préciser. D'ailleurs, c'est marqué sur la couverture et tout ça. Maintenant, ce que je raconte sur se mettre en avant, raconter son histoire, c'est intéressant pour les talents de manière globale qui veulent s'attirer des opportunités.

  • Speaker #0

    Super, super intéressant. Merci beaucoup, Lucie. On va passer aux questions de Holywork, donc les Holy Questions. Est-ce que tu es prête ? Alors, raconte-nous ta routine du matin pour passer une bonne journée.

  • Speaker #1

    Alors, je me lève et moi, je ne peux rien faire sans avoir pris un café et un petit truc à manger. Et très souvent, il m'arrive d'avoir une amie très proche au téléphone et c'est le moment pour papoter, se donner des news parce qu'entre 7h et 8h, On arrive à déjeuner et en même temps se donner des nouvelles mutuellement. Puisqu'après, moi, je n'ai plus le temps d'avoir personne au téléphone. La journée s'active et ensuite, je pars me préparer tout simplement. Donc ça, c'est ma routine du matin. Si j'ai le temps, je fais faire du sport. Sinon, le sport se fait entre midi et deux.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu es team lunch sport ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne suis pas du tout du soir. Je suis vraiment du matin. Je me levais à 6h sans problème. Mais alors, à 22h, il y a parfois… il n'y a plus personne. À moins qu'il y ait des insomnies, en principe, 22h, 23h, il n'y a plus personne. Donc, le sport, le soir, ce n'est pas possible. C'est le matin ou le midi. Et ensuite, j'enchaîne, tout simplement.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais que pour Holywork, le sens au travail est très important. C'est même la première étape du travail que je propose à mes clients. Alors, pour toi, quel est le sens dans ton travail ? Qu'est-ce qui t'anime au quotidien ?

  • Speaker #1

    C'est de voir en fait des personnes se transformer réellement. Je pense que c'est... Alors peut-être que c'est une réponse que beaucoup de coachs ou d'accompagnants peuvent dire, mais en tout cas, c'est vrai en fait. On ne fait pas ce métier-là par hasard. Je pense que tu le sais comme moi. Et quand on a un client qui arrive à un point A et qu'on le voit arriver progressivement vers un point B, vers un point C, vers un point D, et même quand l'accompagnement est fini et qu'on voit combien il peut avancer, de manière autonome et avec aisance. Ça, c'est une super déclaration de je suis à ma place et j'ai réussi aussi avec cette personne et sa volonté et son ouverture d'esprit à l'amener où il voulait. Après, c'est toujours un challenge. Les accompagnements ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre et tout le monde ne part pas du même point.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais c'est vrai que comme tu le soulignes très justement, c'est quand même la personne Elle a toutes les cartes en main et c'est à elle d'agir.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Une personne ou un mentor qui t'inspire ? À part ta mère.

  • Speaker #1

    Alors, toutes les personnes, honnêtement, à qui j'ai demandé une contribution dans le livre, il y a 16 contributeurs dans le livre. Ce sont toutes des personnes non seulement douées, mais ultra passionnées. Ce ne sont pas forcément des extravertis, comme on pourrait penser, mais ce sont toutes des personnes, malgré tout, qui ont fait leur place dans leur secteur. et vraiment avec une expertise et un mindset en béton armé. Et je trouve qu'elles sont toutes intéressantes et je vous invite toutes à aller les découvrir sur LinkedIn, Instagram, peu importe. Écrivez-leur, elles sont vraiment tellement humaines, passionnées et douées. Pour moi, ce ne sont peut-être pas des menteurs, mais en tout cas, elles m'inspirent énormément.

  • Speaker #0

    J'ai hâte du coup de lire le livre. Je sais qu'il y a Isabelle Stemmer que j'embrasse. Tout à fait. Et les autres, je ne les connais pas. Alors, quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #1

    Aide-toi, le ciel t'aidera.

  • Speaker #0

    Aide-toi, le ciel t'aidera. Oui. Ça ne m'étonne pas, vu ton parcours. Et donc, un livre, tu nous as dit que tu aimais beaucoup lire. Quel est le livre que tu nous conseillerais de lire ? Romand ou pro ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant, je suis une reco dans ma newsletter. régulièrement. Tu la reçois, il me semble, non ? Peut-être pas.

  • Speaker #0

    Non, je ne crois pas encore.

  • Speaker #1

    Je fais une recollecture. Je donne énormément de recos. La dernière lecture que j'ai achevée, c'était La solitude est un connard de Alexia Borg qui est aussi contributrice dans mon livre et qui a sorti son livre peut-être deux semaines avant le mien. Je l'ai lu en quatre jours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Vraiment, j'ai adoré son livre. Oui, et la fin du titre, c'est que ça dit « La solitude est un connard et c'est une bonne nouvelle » . Et en fait, elle explique le concept de solitude, bien sûr, mais la solitude choisie, la solitude subie. Et combien, en fait, malgré tout, qu'on soit marié, célibataire, en activité, retraité, la solitude, elle est finalement dans des recoins qu'on ne perçoit pas. Et c'est bien souvent pour ça que parfois, on fait des choix qui ne sont pas alignés. des choix de travail, des choix d'amis, des choix de partenaires, des choix d'activités. Et en fait, elle nous... Alors elle, elle appelle son Gérard le connard. Moi, je l'appelle Gérard. Voilà, je ne l'insulte pas. Et c'est très bien fait. C'est très intéressant, c'est très bien expliqué. Elle s'appuie sur pas mal de notions de neurosciences, ce qui me parle beaucoup. D'accord. C'est un livre de développement personnel. Pure, vraiment, vraiment, vraiment très accessible. Un ton très doux et en même temps très punchy. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. La solitude est incroyable. Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, j'ai dit sur Jouvence.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes écouter pour te mettre dans une bonne énergie ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai un trouble de l'attention et de l'hyperactivité. Donc pour me concentrer, il ne me faut pas trop de distraction. Tu vois, chez moi, c'est le silence. Et c'est très silencieux. Et sinon, lorsque je travaille en coworking, ce qui m'arrive régulièrement, j'écoute de la musique classique. Donc, ça va être du Sofiane Pamar. Ça va être aussi mon ami Freddy Minc, qui est pianiste extrêmement talentueux. J'écoute en boucle tous ses albums parce que je trouve vraiment ses mélodies et son talent extrêmement inspirant. Et j'arrive vraiment à me concentrer avec ce type de processus immersif.

  • Speaker #0

    Superbe. Donc, je vais rajouter un morceau de Freddie Mink dans la playlist Holywork qui est accessible sur Deezer. Qui est-ce que je pourrais contacter, à ton avis, pour un prochain épisode d'Holywork ?

  • Speaker #1

    Eh bien, on a en commun comme contact Audrey M. Sika, qui est une entrepreneur aussi très résiliente et avec une énergie vraiment très inspirante. Franchement, enfin... Elle a créé une agence de service de nounous et de ménages qui s'appelle Une nounou d'enfer. Elle est partie de rien.

  • Speaker #0

    C'est les boomers qui peuvent comprendre.

  • Speaker #1

    Exactement, avec Fran Fine. Elle fonctionne très bien. Elle vient de créer un réseau d'affaires pour les femmes qui s'appelle Roche Networking. Elle est en train de monter en puissance et elle gère quand même une famille. Elle a quatre enfants. Je trouve quand même que c'est un bel exemple. Voilà.

  • Speaker #0

    Très bonne idée. On va bientôt faire une émission ensemble, Audrey. En tout cas, merci, merci Lucie pour ce moment de partage.

  • Speaker #1

    Merci, Céline.

  • Speaker #0

    Merci pour ta générosité de nous donner quelques clés sur le développement du personal branding. Et voilà, pour... Creusez le sujet, achetez le livre de Lucie.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? J'ai peur, mais j'y vais.

  • Speaker #0

    On n'a pas donné le titre depuis le début.

  • Speaker #1

    J'ai peur, mais j'y vais. J'ai peur,

  • Speaker #0

    mais j'y vais. Ça veut tout dire. Chers auditeurs, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a inspiré et j'espère que du coup, vous allez bientôt vous lancer ou vous lancer encore plus fort dans l'expression de qui vous êtes. Pour ma part, je vous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Certainement avec un invité. Et en attendant, vous pouvez me retrouver sur les réseaux Instagram, LinkedIn et sur le site holywork.fr. Je vous embrasse et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci Céline.

  • Speaker #0

    Merci à vous aussi. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holywork, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management. et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holywork en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

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