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HORS DES CLOUS - By Romain & Hugo

Agents E-commerce : Pourquoi votre business est en danger sans eux !

Agents E-commerce : Pourquoi votre business est en danger sans eux !

1h11 |03/06/2024
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HORS DES CLOUS - By Romain & Hugo

Agents E-commerce : Pourquoi votre business est en danger sans eux !

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1h11 |03/06/2024
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Description

Bienvenue sur le cinquième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !

Dans ce nouvel épisode d' "Hors des Clous", Romain, qui a fondé Inkubox, explique les détails de son métier d'Agent de Sourcing et fournisseur E-commerce / Import produits et services logistiques depuis la Chine.
Vous découvrirez qu'il est difficile de passer "pro" dans votre business Ecom ou d'import/export sans travailler avec un agent.
Cet épisode sera également l'occasion de pointer les avantages "game changer" à travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophone de référence pour booster vos marges et protéger la pérennité de vos business E-commerce, Amazon FBA ou imports groupés par container.
C'est parti !

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

Alors installez-vous confortablement, abonnez-vous, et si notre contenu vous plaît merci de nous mettre 5 étoiles ⭐️ sur votre plateforme d'écoute préférée et n'hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire si vous souhaitez qu'on aborde des thèmes spécifiques ou si vous avez des questions précises !

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Vous avez des demandes précises sur un sourcing produit pour votre activité E-commerce ? Des besoins logistiques purs liés à de l'import / export par container en maritime, aérien, routier ou ferroviaire depuis la Chine ?Des besoins de création de marque ou de personnalisation poussée pour vos produits ? Besoin de services spécifiques ? (création de site Shopify poussés, graphisme, photos produits, UGC, référencement SEO etc) Vous voulez travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophones de référence en Asie ?

Vous pouvez nous laisser votre demande de devis en ligne gratuitement : ICI ⏩ www.inkubox.com ➡️

N'hésitez pas également à nous contacter directement sur Whatsapp ou encore par email sur : contact@inkubox.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. Et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et de rêve. C'est parti ! Bonjour à tous, bonjour les amis, aujourd'hui un nouvel épisode de podcast de Hors des Clous. Je suis encore avec mon acolyte Hugo qui de toute façon sera toujours là, puisque d'un invité plus ou moins lors du premier épisode, il est devenu maintenant mon acolyte principal et on sera toujours à deux.

  • Speaker #1

    Tu fais partie des meubles en fait sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, je fais partie des meubles, etc. C'est vrai qu'un podcast tout seul, notamment, c'est un peu triste. Et c'est vrai que c'est plutôt la bonne idée dès qu'on soit à deux. Sauf quand on aura des invités, bien sûr, dans les prochains épisodes. Alors aujourd'hui, on va essayer d'être un petit peu plus centré, un peu plus focus sur des thématiques, puisque la dernière fois, l'épisode qui va d'ailleurs sortir je crois d'ici quelques jours... l'épisode numéro 3 je l'ai trouvé sympa sympa cet épisode mais c'est vrai qu'on partait un petit peu dans tous les sens on s'écartait beaucoup du business tout à fait même si bon voilà mais c'était plutôt marrant à faire après tout c'est le cadre aussi de ce type de podcast sous forme de discussion ouverte mais on va essayer quand même de centraliser un petit peu sur des sujets assez précis et aussi pour ne pas faire des épisodes qui durent deux heures

  • Speaker #1

    ça serait plutôt pas mal en tout cas surtout pour les quelques épisodes qui vont suivre là où on a effectivement trois sujets qui ont été bien définis donc chaque épisode va traiter un sujet et celui d'aujourd'hui ça va être notamment sur ton métier Romain parce que c'est quelque chose qui revient très souvent il y a beaucoup d'interrogations sur le métier du coup d'agent e-commerce des questions autour de à quoi est-ce que ça correspond des questions pour savoir quelles sont les conditions pour travailler avec un agent, pourquoi est-ce qu'il faut travailler avec un agent En bref, tu es fondateur d'Inkubox, et Inkubox est le premier du marché sur le marché francophone dans la thématique d'agent e-commerce. et donc je pense que c'est intéressant que tu puisses expliquer un petit peu quels sont les ressorts de tout ça autour de autour de ce métier là et donc dans quelle mesure est-ce que c'est important que c'est donc j'ai préparé dans ce cadre là tout un tas de questions qui reviennent assez régulièrement la première de ces questions étant du coup juste un petit peu de la définition qu'est ce que c'est Romain un agent e-commerce qu'est ce que c'est en quel en quelques en quelques phrases en quelques mots factuellement factuellement c'est quoi

  • Speaker #0

    Factuellement, j'aime bien prendre l'image du chef d'orchestre sur tout ce qui va toucher à la chaîne d'approvisionnement de votre boutique. Si vous êtes e-commerçant, vous allez vous affairer pour faire un site le plus... Je ne vais pas forcément parler d'esthétisme, mais le plus efficace possible en termes de marketing, que ce soit au niveau des images, des fiches produits, du produit en lui-même, de la thématique, des créatives, etc. Donc ça, c'est votre compétence, c'est votre talent. Et nous, on va s'occuper de tout ce qui se passe derrière la petite porte, tout ce qui se passe dans le back-office. Pour moi, ce que vous faites, le travail du commerçant, ça reste du front. Et sur le back-office, on va s'occuper de tout. C'est-à-dire, il y a grosso modo trois étapes. Première étape, c'est le sourcing. En fonction de ce que le e-commerceur vend et nous demande de sourcer, on va sourcer tout et n'importe quoi. C'est vrai que quand je dis tout et n'importe quoi, c'est assez vague. On a vraiment des clients qui font des produits extrêmement qualitatifs, très chers d'ailleurs à l'achat, très personnalisés, puisqu'on est vraiment nous, experts dans la création de marques et dans le branding. Mais on a aussi des gens, de moins en moins ceci dit, mais on a encore des gens qui viennent nous voir simplement pour des produits type dropshipping classique, où il n'y a pas forcément d'amélioration, etc. Mais dans tous les cas, notre métier reste le même. Trouver avec notre équipe de sourcing... Donc à Ningbo, là où se trouve notre entrepôt et nos équipes, trouver les meilleures usines, les identifier, puisque des usines en Chine qui font un même produit, il y en a plein, il peut y en avoir 10, il peut y en avoir 15. Donc on va trouver la meilleure usine avec le meilleur ratio qualité-prix. Contrôler également le sérieux de l'usine. Alors il y a beaucoup de choses aussi à contrôler en termes de certification, de normes. Est-ce que c'est une usine qui travaille avec un mode éthique ? Si c'est des gamins qui bossent dans l'usine, bon, c'est pas de fait. On essaye. Non mais c'est un petit peu comme un ensemble de cases, tu vois. On essaie de cocher, donc on essaie toujours de cocher le maximum de cases. Et le but, ce n'est pas forcément de trouver l'usine qui présente la meilleure qualité du produit, c'est de trouver le meilleur ratio qualité-prix par rapport à votre audience, par rapport à votre cible, par rapport à votre prix de vente également, et par rapport à la marge que vous voulez dégager. Nous, on doit vraiment s'aligner en fait sur vous. Principalement, quand je dis vous, c'est bien sûr vous, les e-commerçants. Donc ça c'est la première étape, le sourcing. On va faire venir des échantillons pour contrôler également la qualité, négocier, renégocier, ça se passe souvent en plusieurs étapes, avoir le meilleur prix possible. Et une fois qu'on est d'accord, on vous fait un rendu de prix. Si les prix sont acceptés par vous, c'est parti. Donc on passe à la deuxième étape qui est l'achat. Donc on fait de l'achat pour autrui. Grosso modo, en tant que fournisseur, nous on va acheter ces produits et bien sûr on va prendre une commission au passage, ce qui est notre business model, puisqu'on se rémunère comme ça. Merci. C'est une commission sur le produit qui est une petite commission, c'est vraiment un faible pourcentage. On parie toujours sur le volume et on parie toujours sur un travail gagnant-gagnant sur le long terme. C'est pour ça qu'on travaille. Par rapport à des agents chinois qui sont un petit peu plus avec une mentalité asiatique où l'intérêt pour eux, c'est de faire une bonne affaire aujourd'hui, demain on verra bien. Nous, on travaille vraiment plutôt sur un temps long. Et une fois qu'on a donc donné les prix, c'est accepté, etc. On commande les produits, on va les acheter. Ces produits, on va les recevoir. Donc là, on arrive dans la deuxième étape, donc l'arrivée en entrepôt. Il va y avoir un contrôle de qualité très sérieux qui va être fait par une équipe de personnes dans une salle spécifique. pour vérifier, on ne contrôle pas tout, on ne va pas déballer tous les produits, mais on a selon le type de produit, selon le volume de produit en attente, on fait ce qu'on appelle un picking, donc un pourcentage de contrôle avec un rapport sérieux, les mesures sont faites, etc. Là, on vérifie que les couleurs sont OK, enfin tous les logos, ça dépend un petit peu du produit en question. On va tout vérifier sur un pourcentage, à peu près 20-25% des produits. voire plus ou moins selon les produits. Puis, deuxième étape dans l'entrepôt, ce sera la mise dans les racks. Il y a une place spécifique pour chaque client et les produits vont être rangés sur des boîtes spécifiques avec un QR code.

  • Speaker #1

    particulier c'est pas confidentiel on fera des inserts à ce moment là peut-être on peut faire des inserts on va animer ouais tout à fait on peut faire des petits inserts effectivement pour montrer quelques images de ce qui se passe là-bas selon les rushs que vous avez parce qu'effectivement je sais qu'on peut pas on en parlera dans une des questions de la confidentialité de l'agent avec les autres marques mais donc moi

  • Speaker #0

    je me souviens d'avoir vu des rushs du coup de Limbo mais je me rappelle plus si on voit les marques en question ou pas je pense qu'on peut pour insérer certains rushs où ça reste effectivement invisible en termes de marques ok et donc on passe à la Donc là maintenant la troisième étape qui est donc le packing et l'envoi. Donc là c'est l'étape finale on va dire. Donc on a l'équipe de packing qui va aller chercher tous les jours puisqu'on a un plugin qu'on va aller appliquer sur votre boutique qui va faire remonter les commandes tous les matins. Donc tous les matins en Chine, les commandes de la veille sont remontées. On envoie dans les 24 heures. Avec le décalage horaire en général, même les commandes qui sont passées en fin de soirée en France sont traitées quasi... instantanément, on va dire, en Chine le matin, puisque l'entrepôt ouvre très tôt, pour vraiment pouvoir empacter un maximum de colis qui partent à peu près vers midi. On a deux ramassages par jour. Donc les packing girls, c'est quasiment que des femmes, pour des raisons de douceur, de préparation, etc. C'est plus facile. Elles vont venir chercher les colis, donc par rapport aux commandes qui ont été sorties. avec un système de scan, etc., pour éviter les risques d'erreur sur justement les références, en pacté, proprement, et puis l'étiquette de transport est appliquée, et puis ça part, en fait. Donc en gros, là je vais un petit peu dans le détail, mais grosso modo, notre métier, c'est quoi ? C'est de faire en sorte d'avoir le meilleur produit au meilleur prix pour que le client soit satisfait et qu'il y ait une délivrabilité chez lui dans les meilleurs délais. Grosso modo, voilà. Le travail ne s'arrête pas là, c'est-à-dire que... Enfin, comment dire ? Idéalement, il s'arrête là. Le client reçoit son colis, il est content. Mais évidemment, il y a tout un suivi à faire déjà pendant le délai de transport, qu'on fait également. Et il y a toute la partie SAV, puisque malheureusement, ça arrive dans tous les cas. On a quand même affaire à des colis qui vont traverser la planète. Donc, parfois, un colis peut être perdu. Un colis peut arriver cassé. Il peut y avoir aussi une erreur de référence, même si ça arrive de moins en moins avec les outils qu'on utilise aujourd'hui aussi. qui sont basés pas mal sur de l'IA et puis justement les outils, ce qu'on appelle le WMS, qui est un outil en fait justement en entrepôt qui permet vraiment de ne pas se mélanger les pinceaux et de ne pas faire d'erreur lors du picking, de la saisie en fait des produits dans les racks. mais ça peut toujours arriver de temps à autre malgré tout donc il y a toute cette partie ensuite SAV qui est la partie annexe on va dire de notre métier donc si on résume vous trouvez puis vous stockez puis vous envoyez et dans quelques rares cas vous réparez si c'est nécessaire c'est

  • Speaker #1

    ça ok exactement effectivement c'est super intéressant vous intervenez sur toute la partie donc fournisseur, logistique vous prenez ça en charge de A à Z ce qui fait qu'a priori du coup quand on est e-commerceur on n'a plus tellement besoin d'être préoccupé par tout ça Comment ça se passe ? Ma deuxième question, c'est cette relation qu'il va y avoir avec le e-commerceur. Quelles sont les responsabilités du e-commerceur quand il est en train de travailler avec vous ? Qu'est-ce qu'il doit vérifier ? Qu'est-ce qu'il doit garder à l'œil ? Finalement, c'est quoi les communications que vous avez avec les e-commerçants avec lesquels vous travaillez ?

  • Speaker #0

    En général, notre responsabilité à nous, c'est justement de faire en sorte, comme je l'ai dit juste avant, que le produit soit cohérent avec ce que le e-commerceur vend et qu'il soit livré dans les temps. Ça, c'est sur les grandes lignes. En termes de responsabilité pour le e-commerceur, c'est de... Tu peux répéter la question ?

  • Speaker #1

    De faire de l'argent. La responsabilité du e-commerçant, c'est de faire du volume.

  • Speaker #0

    C'est de faire du volume, c'est de faire du free. Non,

  • Speaker #1

    mais peut-être qu'il n'y en a pas. Mais justement, c'est un peu la question. C'est cette relation qu'il y a. Moi, je suis e-commerçant et ma logistique, elle est déléguée. C'est vous qui vous occupez de mes boutiques, justement. Et ma question, c'est quels sont les échanges qu'on a, les échanges indispensables ? Parce qu'effectivement, l'idée, c'est que tu puisses gérer, Inkubox puisse gérer tout le bac. Mais moi, en tant qu'e-commerçant, à tes yeux, c'est quoi que je dois vérifier ? Sur quoi je dois être en surveillance ? Et sur quoi est-ce que je dois communiquer avec vous ? Et s'il n'y a pas de sujet, il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #0

    Non, non, tout à fait. Par exemple, il y a une responsabilité qui est très importante, c'est que nous, nos équipes, en termes de packing, c'est des équipes qui sont flexibles en fonction des périodes de l'année. C'est-à-dire qu'on a bien sûr du management, on a des équipes fixes, mais après on a des gens qui vont et qui viennent. C'est un petit peu facile en Chine de prendre ce que j'appellerais des intermittents ou des intérimaires, tu sais, qui viennent. Alors c'est des gens qui ont l'habitude, qui viennent, qui vont, qui viennent, mais ils sont un petit peu, ils vont de droite à gauche, etc. Et en fonction des périodes, sur certaines boutiques, sur certaines grosses boutiques, puisque des boutiques qui font 10 ventes par jour, ça ne pose pas tellement de soucis. Maintenant, des boutiques qui vont faire 1000 à 1500 ventes par jour. Si demain, par exemple, le e-commerce se dit, tiens, je vais faire une grande campagne promotionnelle parce que c'est mon anniversaire, c'est l'anniversaire de l'ouverture de la boutique, le 15 mai, par exemple. Et ils ne nous en parlent pas du tout. c'est embêtant. Ça s'est déjà arrivé assez souvent, c'est-à-dire qu'il y a des opérations comme ça qui se font, et puis le e-commerceur se dit bon, bah derrière ça roule de toute façon Non, c'est pas que ça roule, parce que nous, en fait, on a des personnes affiliées, en fait, plus ou moins, à certaines boutiques. Par exemple, il y a une personne qui va pouvoir paquer les colis de 3-4 boutiques par jour. Il y a des fois 2-3 personnes sur une seule boutique. Donc si, par exemple, tu fais, mettons, 500 ventes par jour, grosso modo, 500 commandes par jour expédiées, donc on a un personnel dédié pour ça. que demain, tu as fait une promotion de fou, tu as fait des emailings, tu as vraiment scalé ton marketing pour une opération spéciale dont on n'a pas connaissance, ça va provoquer des retards, évidemment, puisque si tu passes de 500 ventes par jour le lendemain à 2 500 ventes par jour, on ne pourra pas traiter ces ventes en temps, et on va prendre du retard qui va s'accumuler sur plusieurs jours, et là, c'est très embêtant. très embêtant, parce qu'en plus, ça va nous retomber dessus ensuite. Oui, c'est trop long, le SAV, il y a des problèmes, qu'est-ce qui se passe, etc. Ça fait partie des responsabilités du e-commerçant dans la communication. On communique principalement sur des outils comme WhatsApp avec les e-commerçants. Alors, bien sûr, il y a l'email pour tout ce qui est, on va dire, formel, la facturation, etc. Mais par contre, pour ce genre de conversation, on communique quasiment tous les jours, en fait, par le biais entre nos équipes. Alors, tout le monde est francophone. j'entends, on a les équipes chines qui gèrent la partie logistique, la partie sourcing, etc. Tout ce qui se passe en Chine est géré par nos équipes chinoises. Quoiqu'on a aussi Alexis, le responsable logistique qui est français. Lui fait des allers-retours entre la Thaïlande et la Chine très régulièrement. Il est en Chine d'ailleurs actuellement. Mais toutes les équipes, en fait... avec qui effectivement les e-commerçants interagissent, ce sont des équipes francophones, totalement françaises et francophones. Donc, on parle principalement par WhatsApp. Donc, c'est vrai qu'il y a souvent un canal de communication qui est ouvert et qu'on utilise tous les jours. Ok,

  • Speaker #1

    fluide en fait. Je serais très content de vous envoyer un message demain et dire, écoute, demain, on a une grosse opération. Bon, déjà, si je te reviens du jour au lendemain, c'est déjà un peu tard. Mais voilà, je peux très bien dire, ok, là, je viens de doubler mes budgets publicitaires. c'est au mieux. Mais en tout cas, les équipes vont du coup, a priori, déborder, avoir plus de vols à traiter dans les prochains jours, etc.

  • Speaker #0

    On a des périodes, évidemment, en Q4, à partir du moment où on arrive, à partir du 15 novembre, un petit peu avant Black Friday, on renforce nos équipes de manière assez importante. On a à peu près une dizaine de personnes qui arrivent en plus, en supplément, pour la période. à peu près, on va dire début novembre, grosso modo, début 15 novembre jusqu'à fin janvier, puisque les sols également, c'est une période qui est importante. Donc là, c'est vraiment la période où on a nos équipes. Voilà, dans ça, il n'y a pas de souci. Mais dans l'année, il arrive parfois, ou alors on a, je pense à un de nos gros clients qui avait fait une opération Black Friday une semaine avant tout le monde. Donc très bien, mais on l'a su, finalement, la veille au soir. Tiens, en fait, demain, on a mis un budget dingue et ils ont fait 450 000 euros sur une journée. Ils sont passés de... à peu près 15 000 euros de CA à 450 000 euros le lendemain. Donc, imaginez un petit peu le nombre de colis. Et ça a été comme ça quasiment crescendo sur la semaine jusqu'au réel jour du Black Friday qui était je ne sais plus le 25 ou le 26 novembre. Je ne sais plus exactement. Mais enfin, bon, c'était... Et on l'a su. Nous, on s'attendait. Voilà. Oui, le Black Friday, d'accord. Mais on ne s'attendait pas à ce qu'une semaine avant il y allait avoir. Donc, ça fait partie des petits soucis. Mais sinon, il n'y a pas vraiment de responsabilité, en fait, par rapport... Enfin, aussi, payer ses factures, évidemment. Bien sûr, évidemment. Ça, c'est normal. et puis ne pas partir en courant effectivement, ça nous est arrivé une fois ou deux aussi, de gens qui tout à coup ferment boutique et disparaissent donc ça peut être très très embêtant.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui savent pour ceux qui me suivent sur ma chaîne YouTube personnelle, ils savent très bien que je dois 40 000 euros de payer des factures. Mais bon,

  • Speaker #0

    tu ne partiras pas en courant, je le sais, mais de toute façon je sais où te trouver.

  • Speaker #1

    Tu sais où te trouver il y a toutes les adresses. Ouais,

  • Speaker #0

    non mais bon, en dehors de ça, c'est simplement qu'effectivement le but vraiment d'un agent, c'est de simplifier. Vous n'avez pas à penser à ce qui se passe après la vente. C'est tellement compliqué déjà, on le sait, surtout en 2024, c'est de plus en plus compliqué au jour d'aujourd'hui de pouvoir faire en sorte que quelqu'un... vous donne sa confiance, sort sa carte bancaire et passe à l'étable du checkout et achète sur votre boutique, vous avez dépensé beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour que ça arrive. Donc, notre responsabilité à nous derrière, c'est de faire en sorte que ça se passe bien et que vous n'ayez rien. n'a pensé ou à vous inquiéter ?

  • Speaker #1

    Justement, à ce niveau-là, moi j'ai la réponse, mais est-ce que le e-commerceur doit surveiller ses stocks ou est-ce que vous les surveillez ? Ou est-ce que c'est un peu les deux ? Comment ça se passe à ce niveau-là ?

  • Speaker #0

    C'est toujours en général un peu les deux. C'est-à-dire que nous aussi, on demande au e-commerceur, là aussi, encore une fois, en fonction des opérations qu'il peut faire, des budgets publicités aussi qu'il va louer sur telle ou telle période, il doit savoir prédire un petit peu le volume de vente qu'il va faire. mais nous bien sûr on surveille on a des outils notamment par rapport à l'IA on a des outils prédictifs aujourd'hui dans la logistique qui permettent aussi de pouvoir faire des calculs de statistiques et puis se dire tiens attention sur telle référence telle référence si tes ventes continuent comme sur la période ou alors calquées sur la période de l'année passée au même moment il se peut que dans trois semaines et demie tu n'aies plus suffisamment de cette référence etc. donc oui c'est notre responsabilité première d'alerter les commerçants qui sont souvent un petit peu trop le nez dans le guidon, on va dire, pour justement faire attention à ça. Donc, c'est à nous souvent de les prévenir en disant attention à ceci, attention à cela, surtout sur des clients. C'est ton cas, par exemple, qui a quand même énormément de références aussi en stock chez nous. Donc, tu ne peux pas forcément avoir le nez sur chaque référence. Il y a les produits principaux, mais parfois, il y a certaines références que tu mettrais un peu de côté. Tu penseras peut-être plus. Et puis là, attention, surtout qu'il faut penser aussi au délai de production. Bien sûr. Surtout si on est sur du produit personnalisé. Si on est sur un produit type AliExpress, un produit, une tasse comme ça, totalement random, où il n'y a absolument rien de personnalisé, il n'y a pas de packaging, il n'y a rien. Bon, on te le dit, on passe la commande en quatre. quatre jours, trois, quatre jours, on reçoit la marchandise. Il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #1

    Les délais de production des usines, en fait, dépendent beaucoup de la complexité et du volume que vous voulez faire. Et de la période aussi. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si on arrive en Q4, par exemple, c'est pour ça que je dis toujours, vous voyez, on est au mois de mai, le Q4, c'est maintenant. C'est maintenant. Je l'ai encore dit hier, d'ailleurs, à un de nos clients, Patrick, s'il nous écoute, il se reconnaîtra.

  • Speaker #1

    On te salue,

  • Speaker #0

    Patrick. On te salue, Patrick. Je lui disais aussi... Les opérations Q4, Noël, le Black Friday, ça se prépare au mois de mai, au mois de juin, mais avant l'été dans tous les cas. Surtout s'il y a des productions à faire de produits spécifiques pour la période. Par exemple, Patrick, je ne vais pas parler de son produit, mais il a dans l'idée de faire un coffret. qui reprendrait, on va dire, grosso modo, certains de ses produits phares. Oui, c'est une très bonne idée de faire un coffret, surtout pour la période. Il est sur des produits qu'on peut offrir, des produits un peu cadeaux, etc. Donc, c'est des produits qui peuvent être très intéressants pour cette période Q4. Ce coffret, c'est maintenant. C'est-à-dire qu'il faut le designer, ce coffret. il faut le produire. Donc, on est sur une production qui va se faire à peu près en 20-30 jours, grosso modo. Mais avant, il faut d'abord designer sur la partie graphisme, il faut faire des échantillons de packaging. On va peut-être passer d'ailleurs par une usine qui fait des packagings à un imprimeur, en fait, externe. Ce n'est pas l'usine qui fait le produit en lui-même qui va faire le packaging. Donc, si l'imprimeur lui dit Attention, moi, sur mes lignes de production, je ne peux pas faire vos boîtes avant trois semaines, minimum, attention.

  • Speaker #1

    voilà tout ça fait qu'effectivement ça prend du temps puis après il ya aussi là le marketing c'est ce que j'allais dire c'est qu'elle derrière il ya l'intégration du coup sur le site web et qui dit intégration des shootings photo donc des photos délai soit c'est un interne mais si c'est délégué à un prestataire font envoyer produits il faut qu'ils le calent dans son agenda de réalisation faut qu'ils fassent les retouches faut qu'ils livrent faut intégrer sur le site web ou compressé par exemple si jamais les images sont pas compressés et là au clan par juste deux photos mais il ya aussi des vidéos notamment les vidéos publicitaires surtout si pour une période comme le 4 il faut forcément avoir plusieurs vidéos publicitaires plus dans les angles marketing donc effectivement c'est très vrai en fait le q4 se prépare se prépare dès que le précédent est fini est presque envie de dire en fait il faut d'ores et déjà avoir des actions réelles cohérentes pour le fil de l'année et avoir en fait presque déjà le fil conducteur de comment va se passer la prochaine grosse saison du coup du de noël pour dire ok de quoi on a besoin et qu'est ce qu'il faut qu'on mette en place pour justement effectivement planifier ça bien en avance c'est

  • Speaker #0

    ça votre responsabilité parce qu'on a déjà eu des e-commerce en des fois qui viennent nous voir mi septembre en disant voilà voilà J'aimerais faire ceci cela pour le Q4 et puis bon ben sinon on n'arrive pas à tenir les délais par rapport aux usines. on nous le reproche un petit peu quand même. On dit, ah bon, j'ai pas fait un bon Q4 parce que c'était trop long, je comprends pas pourquoi c'était si long. C'est long parce qu'en plus en Q4, les usines elles-mêmes, parfois, alors, il leur faut par exemple 20 jours de production, mais en plus ils vont nous dire, désolé, on n'a pas de place, on peut pas commencer la production avant le mois prochain. Donc là, c'est quasiment deux mois de production. Donc là, si tu fais ça mi-septembre, bah t'es mort. C'est pas possible. Et ça peut nous retomber dessus après en disant, oui, mais enfin bon, l'usine est pas sérieuse, qu'est-ce qui se passe, etc. Bah oui, mais ça... Je dirais, on est sur des... du temps incompressible de production. Donc, il faut vraiment... Voilà, c'est ça la responsabilité, en fait. C'est vraiment aussi prévoir en amont pour le e-commerceur, pour ses opérations publicitaires, son stock, ce qu'il a envie de faire également pour les périodes à venir, comme le Q4, par exemple.

  • Speaker #1

    Pour donner des trucs un peu plus... peut-être un peu plus précis, par exemple, si moi, je veux faire 1000 unités d'un produit où je veux juste poser mon logo dessus, voilà, c'est un produit, on dirait une gourde, tiens. Une gourde sur laquelle je pose mon logo, typiquement, je veux commander 1000 unités. tu as une idée, une estimation du temps qu'il faut pour la production, est-ce qu'on est plutôt sur une semaine ou plutôt sur un mois ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, admettons cette gourde, tu la vends déjà ? Je la vends déjà,

  • Speaker #1

    on a déjà fait des stocks ensemble, on est en mois de mai, jusque-là j'arrive en rupture de stock bientôt, je vais repasser une commande, dans combien de temps je vais recevoir mes stocks ?

  • Speaker #0

    Soit tu nous fournis toi-même, toi tu es graphiste ou tu as un graphiste, et au moment où tu nous fournis les fichiers, vectorisé, parce qu'on travaille sur de l'AI en général, du format registrator en usine, ou du SVG, enfin bref, peu importe, du format vectorisé, donc cohérent, on va dire, par rapport au travail attendu. Ça peut prendre entre 10 à 20 jours, grosso modo, pour une production classique. Pour un logo, on n'est pas non plus sur un truc très très complexe. Maintenant, sur des produits beaucoup plus complexes, où tu as beaucoup d'étapes, en fait, où tu es vraiment sur un produit... qui part de zéro en fait, où vraiment là c'est une production propre, définie, il peut y avoir un délai de préparation de 2-3 semaines, et puis après un délai encore de 15-20 jours de production, c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    on parle de personnalisation du coup de produits existants est-ce que c'est aussi votre métier ou pas d'aller dans le prototypage est-ce que si jamais je suis une startup et que je veux concevoir un produit est-ce que c'est aussi quelque chose où je peux vous approcher, je peux venir vous voir pour ça ou alors pas du tout, en fait votre rôle c'est vraiment d'identifier, de trouver des gens qui fabriquent déjà des choses,

  • Speaker #0

    de les personnaliser certes mais on ne peut pas créer des nouveaux produits si on peut créer des nouveaux produits mais c'est toujours beaucoup plus complexe et beaucoup plus long Là, c'est des projets qui peuvent se jouer sur six mois pour avoir une production de produits. Et c'est vrai que si vous n'avez, par exemple, les usines en Chine... Alors les Chinois sont souvent réputés pour être des bons copieurs. D'accord ? Ce ne sont pas des gens qui vont être vraiment très proactifs dans la création d'un produit. Ils vont nous dire, dites-nous, donnez-nous les fichiers, fichiers 3D, fichiers vectorisés, ça dépend de quoi on parle. donnez-nous les fichiers, et puis on fera ce que... s'il faut faire un moule, on fera un moule, etc. Ça prend beaucoup de temps, mais grosso modo, ce travail doit être fait en amont. C'est-à-dire que si une startup vient en nous disant, écoutez, voilà, j'ai l'idée de faire... J'aimerais faire un tabouret, mais alors, je vais faire un dessin vite fait sur un papier, c'est bon, vous pouvez le Non, non, on ne va pas le faire. Il faut faire intervenir un modéliste. Nous, ça, on n'a pas. On a des graphistes en interne, enfin, on a notamment Manon qui se débrouille aussi à peu près bien. on passe aussi, notamment par Félix. de son côté si c'est un peu plus technique ou si voilà pour des emballages etc un peu plus de packaging parce que là on a vraiment à faire quelqu'un qui est talentueux mais grosso modo si demain on veut modéliser un produit 3D avec des spécificités vraiment n'importe qui jamais vu il nous faut des fichiers techniques qui ont été faits par des professionnels ou des 10 3D etc mais c'est possible on peut venir vous voir du coup avec un prototypage virtuel

  • Speaker #1

    Donc vraiment un truc à complet, donc avec les matériaux, etc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Qui est là du coup, c'est un fichier que vous allez délivrer à des usines, et c'est les usines qui vont vous parler de la faisabilité. Mais donc vous pouvez faire ce truc-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors ce qui coûte cher, évidemment, c'est qu'on part en général des moules. C'est-à-dire que grosso modo, il peut y avoir un moule, comme il peut y avoir 50 moules pour faire un seul objet. Ça dépend aussi, c'est un objet en fait qui est une abrication de plusieurs pièces jamais vues, jamais faites avant. Chaque pièce devra résulter d'un moule. Alors, moule. en plastique extrudé, un moule métal, ça dépend en fait de quoi on parle, vraiment c'est très très vague, mais un moule ça peut coûter 10, 15 000, 20 000, 50 000 euros, ça dépend de quoi on parle, encore une fois. Donc c'est souvent, c'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir un budget énorme derrière, il vaut toujours mieux si vous avez un budget... plus modeste. Écoutez, on part d'un objet, par exemple, je vais prendre encore l'exemple de cette tasse qui est totalement con comme exemple, mais on part de cette tasse, j'aimerais que cette tasse soit plus fine, plus haute, avec une anse par exemple plus longue. Oui, mais on part déjà d'une tasse, on part déjà d'une usine qui sait faire de la tasse, etc. Donc, il suffira plutôt d'améliorer soit une fonctionnalité, soit une forme, soit la couleur, soit mettre un logo, etc. Mais grosso modo... c'est mieux de partir déjà d'un objet existant et de vouloir l'améliorer. Il faut partir de zéro, d'un truc jamais vu nulle part.

  • Speaker #1

    D'accord. C'est vrai que c'est intéressant parce qu'effectivement, il n'y a pas que les e-commerçants, les dropshippers qui peuvent vous approcher. Vous travaillez aussi avec la startup, avec des trucs comme ça, des trucs qui peuvent avoir des idées. Quelqu'un qui a fait une levée de fonds, il peut très bien vous approcher pour dire, ok, on va passer par vous, je vais mettre un billet sur la table pour prototyper physiquement. C'est intéressant, en fait, c'est pas que du tout dropshipping,

  • Speaker #0

    e-commerce. Non, non, et j'ajoute aussi que dans nos corps, c'est vrai qu'on communique moins là-dessus, mais on a également des clients qui font simplement de l'apport, principalement on a des gens qui sont des distributeurs. Par exemple, je pense à un client qui avait fait des outils électroportatifs. Donc là, on a été parti d'un modèle déjà existant. On avait changé, c'était un laser, je crois, j'en avais peut-être déjà parlé. Je crois que je t'en avais déjà parlé à ce client qui était quelqu'un qui était intéressant. Alors finalement ça s'est pas passé comme prévu de son côté, donc il a dû arrêter, mais bon on a travaillé un petit moment avec lui, c'est quand même vachement bien. Donc lui c'était du container, on faisait pas de l'envoi à la pièce, c'était du container, il vendait ses produits chez des distributeurs physiques, dans des magasins vraiment de grande distribution, dans du retail. Et on était parti en fait d'un maître laser, vous savez les télémètres laser, qui envoient des lasers dans tous les sens pour poser du parquet, pour poser du faux plafond, etc. et on avait refait une coque extérieure à ce produit, donc on avait vraiment fait un moule, là pour le coup, en plastique extrudé, pour faire une nouvelle coque, et donc on avait un produit qui était à l'intérieur exactement le même qu'un produit random qu'on pouvait trouver notamment sur AliExpress, sur Alibaba, mais on avait changé totalement la forme du produit, même si l'électronique interne était exactement la même chose, on avait amélioré les fonctionnalités, on avait par exemple fait une application sur le portable, pour diriger cet appareil. Donc, tout était aux couleurs, aux logos, etc. Donc, il y a eu un gros, gros travail de fait. Donc, tout ça est tout à fait possible. Donc, on a poussé assez loin, on va dire, la personnalisation de ce produit-là. D'accord. Bon, après, il y a le packaging, etc. Évidemment, tout ça qui était aussi logoté, on va dire, au nom de cette marque. Mais donc, on a également beaucoup de clients qui font de l'import, par exemple, je ne sais pas, de voitures. Voitures pour les enfants, vous savez, les voitures dans lesquelles les enfants montent à l'intérieur, les BMW, etc. on a eu des clients qui ont fait tout un tas de trucs de ce genre.

  • Speaker #1

    Ok, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    Du container, de l'import, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Et si on te pose la question à toi directement sur c'est quoi finalement les produits avec lesquels tu préfères travailler, ou c'est quoi le type de projet avec lesquels tu préfères travailler, est-ce qu'il y a des catégories de produits qui sont soit plus simples, soit tout simplement plus intéressantes ? Si tu devais trouver quelques-unes, ce serait quoi ces catégories de produits ?

  • Speaker #0

    Les produits que j'aime bien, en fait, c'est... Alors déjà, c'est les produits qui réunissent aussi les clients. Plusieurs cases, c'est-à-dire qui cochent plusieurs cases.

  • Speaker #1

    Des produits qui se vendent déjà.

  • Speaker #0

    Déjà des produits qui se vendent. Non, mais c'est des produits déjà où le e-commerceur a déjà un budget qui permet de pouvoir commander des minimums intéressants pour l'usine. C'est-à-dire que ça va déjà simplifier notre travail en termes de noeuds. C'est-à-dire que nous, on arrive devant une usine qu'on ne connaît pas. On a un réseau d'usines en fonction des produits qu'on vend habituellement. Mais si demain, par exemple, on va aller sourcer un produit avec lequel on n'a jamais travaillé, on va se présenter devant une usine, en général, qu'on ne connaît pas. Donc, il faut à la fois que cette usine montre pas de blanche pour nous, des preuves de sérieux, la manière dont les paiements peuvent s'opérer, quelle est leur éthique de travail, etc. Il y a quand même beaucoup de choses à vérifier. En général, d'ailleurs, on va sur place si c'est des productions qui sont importantes. Encore une fois, si c'est pour des produits de quelqu'un qui vend 5 pièces par jour, on ne va pas forcément se déplacer, on ne va pas faire 3000 km dans une autre province de Chine pour aller vérifier ça. Maintenant, si c'est des productions qui sont importantes, on se déplace, etc. Mais il faut bien comprendre que nous aussi on ne doit montrer pas de blanche. C'est à dire que grosso modo si on vient en disant bah voilà on aimerait faire 100 pièces, l'usine se dit c'est qui ce clochard grosso modo ils s'en fout donc ce qui est intéressant pour nous déjà c'est avant même de parler de produits c'est qu'il y ait un volume d'achats de produits estimé qui est déjà assez important deuxième chose on aime c'est notre spécialité de faire du branding donc plus on va pouvoir personnaliser le produit mieux ce sera Mais ce sera pour le client, puisque lui-même, enfin le e-commerçant, puisqu'il va également avoir une valeur ajoutée énorme, d'avoir un produit totalement personnalisé, unique, qui va vraiment se détacher de la concurrence. Déjà, ça, c'est intéressant pour lui et pour le client final, le consommateur. Mais pour nous, déjà, c'est, je dirais, un peu plus excitant aussi de travailler sur un produit, plutôt qu'un produit type dropshipping, entre guillemets. à la con, pardon. Wow, c'est super vexant. C'est un peu vexant. Non, mais je veux dire, un produit sur lequel il n'y a aucune valeur ajoutée, bon, d'accord, on va passer la commande. C'est de l'argent qui est facile pour nous, grosso modo, puisque c'est vrai, si le client est d'accord sur nos prix, on va donc négocier au mieux, on va commenter ses produits, ils arrivent, on fait un petit contrôle qualité, c'est Mais ce n'est pas très excitant, on va dire, ce n'est pas très challenging non plus pour nous. C'est du C'est du business, voilà. Maintenant, si demain, par exemple, tiens, j'aimerais créer une nouvelle ligne de micro, ça c'est intéressant parce que c'est un produit qui n'est pas trop gros. on est sur d'électronique, c'est vrai, mais on va pouvoir faire des propositions de design quand même, on va pouvoir aussi donner des conseils, enfin voilà, c'est quelque chose qui est intellectuellement un peu plus stimulant.

  • Speaker #1

    Tu préfères les micros que les balais à chiottes en gros du coup ?

  • Speaker #0

    Je préfère, si c'est à choisir. Non mais voilà, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un balai à chiottes pré-personnalisé. Mais je n'ai pas,

  • Speaker #0

    on n'a pas de produit, pourquoi pas des balais à chiottes si c'est un balai à chiottes révolutionnaire, si tu veux, dans sa forme, dans sa fonction.

  • Speaker #1

    il a un design incroyable et qu'il y a vraiment oui dis donc c'est game changer ces balais à chiottes sur le marché je parle de mon prochain projet tu l'auras compris des balais à chiottes vraiment personnalisés des trucs où tu mets des têtes de personnalité politique à la place ah ouais c'est pas mal ça dans la brosse en fait c'est un truc je me dis c'est faisable mais donc il faut que les petits épis là de la brosse arrivent à dessiner le visage et là on a du président on a de la personnalité tu vois tous ceux qui sont un petit peu dans l'assaut en ce moment bam balais à chiottes pour citer un youtubeur Norman Thavaud hop directement bbalayage chiotte Norman Thavaud tavo car là c'est avec la coupe de cheveux qui l'a fait un super match à ça franchement bon on en parlera enfin mais si vous pouvez personnaliser ça quelque chose

  • Speaker #0

    Non mais voilà, donc en fait j'ai pas vraiment de produits préférés, alors c'est vrai qu'il y a des produits, par exemple les cosmétiques, je parle pas des accessoires cosmétiques, ça c'est pas mal, mais les cosmétiques en eux-mêmes, il y a beaucoup de réglementations en Europe, c'est assez compliqué, il faut faire passer des tests de laboratoire, c'est assez cher, c'est long, c'est un petit peu délicat comme produit, c'est pas infaisable, on l'a déjà fait plusieurs fois pour beaucoup de clients, mais c'est vrai que c'est pas les produits que je préfère parce que c'est assez pénible, c'est très très long. mais voilà, c'est juste qu'on a besoin nous aussi, dans notre métier, d'être stimulé intellectuellement, comme je disais tout à l'heure plus c'est challengeant, plus c'est intéressant plus aussi il y a, on va dire des choses telles quelles, plus il y a de l'argent également en jeu pour nous en se disant tiens c'est un produit où on a vraiment envie de s'investir parce que déjà le commerçant derrière, il a un projet solide, il a du budget et le potentiel de vente est super intéressant donc sur le long terme encore une fois ça veut dire des commandes récurrentes pour nous et on se dit ouais on s'est vraiment investi mais on est content fier du produit qu'on a sorti et en plus il va se vendre et en plus on va bien gagner notre vie là-dessus c'est cool mais sinon après j'ai pas d'objet particulier de préférence ok ok

  • Speaker #1

    ok ok est-ce que tu peux nous parler un petit peu des critères si tu devais faire une liste à puces des critères que vous regardez auprès d'une usine avant de travailler avec elle qu'est-ce qui est le plus important à regarder ouais Est-ce que c'est le prix ? Est-ce que c'est la manière de travailler ? Est-ce que c'est les minimums ? C'est quoi les critères que vous regardez ?

  • Speaker #0

    Les critères, encore une fois, ça va vraiment dépendre du... Je répète toujours la même chose, mais un petit peu de quoi on parle. C'est-à-dire que si c'est, encore une fois, un e-commerçant qui vient nous voir pour un produit, mais bon, il fait 5 ventes par jour, on ne pourra malheureusement pas investir du temps humain. On ne pourra pas faire déplacer quelqu'un, prendre le train, faire 3000 bornes, 3000 hôtels, pour aller vérifier que l'usine est OK et faire ça sur 10 usines différentes. C'est pas possible. Mais on va quand même s'assurer dans tous les cas, même pour les e-commerceurs plus modestes ou alors qui sont sur un projet qui débute, donc évidemment les ventes ne sont pas encore extraordinaires, mais si le projet... on va dire que le projet est super intéressant et pourrait l'être aussi pour nous, pour l'avenir, on va aller sur place. On va contrôler les usines. On va voir un petit peu à quoi ça ressemble. Je vous assure qu'il y a des fois, des usines, ça fait peur. Vraiment, ça fait peur. Et il y a d'autres usines, c'est extrêmement carré, très propre. Donc déjà, c'est la propreté aussi de l'usine. Quand je dis la propreté, je m'en fous qu'ils passent un coup de balai toutes les deux heures, c'est pas si important, mais par rapport aux produits, si par exemple on fait du produit textile, si l'usine est cracra, ça...

  • Speaker #1

    Tu peux avoir tout simplement des pièces qui sont foutues.

  • Speaker #0

    Oui, on peut avoir des pièces à l'arrivée qui sont foutues, au contrôle de qualité, des pièces qui sont rejetées. Après, on va s'arranger avec l'usine, mais il faut que l'usine soit flexible aussi, justement, sur le remplacement des pièces, etc. Donc, on doit vraiment vérifier en amont que l'usine respecte certains critères, on va dire, basiques. C'est-à-dire, voilà, des équipes. des équipes aussi, des employés, des ouvriers qui soient spécialisés dans ce qu'ils font, pas des gens qui changent non plus du jour au lendemain de tâches, et qui arrivent là, qui repartent, etc. Parce que ça, ça veut dire aussi des gens qui vont faire un travail un peu plus aléatoire, on va dire, dans les tâches qu'ils ont à faire. Et le produit fini va évidemment être impacté négativement. Ouais. Et après, on doit vérifier aussi la bonne relation avec l'usine. C'est important, surtout une usine qu'on ne connaît pas. C'est-à-dire, comment ça va se passer pour les paiements ? Est-ce qu'on peut déjà, d'entrée de jeu, en fonction des volumes actuels ou des volumes à venir, est-ce qu'on peut déjà négocier des paiements multiples, par exemple ? Parce que, imaginons que tu nous commandes pour 150 000 euros de marchandises en une seule facture. On va souvent te proposer dans ces cas-là, sur des montants très importants également, des paiements fractionnés. Mais ces paiements fractionnés, on peut les proposer uniquement si l'usine accepte également des paiements fractionnés. En général, voilà, j'accepte, mais en Chine, on ne fait pas ça non plus sur six mois. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Souvent, c'est deux ou trois paiements. Grosso modo, il y a un déposite d'entrée de jeu, etc. Donc, il y a beaucoup de choses à voir au niveau des paiements. Deuxième chose, c'est voir aussi la réactivité de l'usine. Justement, est-ce qu'elle est... il y a des usines également en Chine, vous savez, les Chinois vont prendre tout ce qu'ils peuvent prendre comme business, seulement parfois la taille de l'usine n'est pas cohérente, on va dire, avec son activité. Ce qui fait que là, en termes de réactivité, par rapport à ce que je parlais tout à l'heure, ce que je disais tout à l'heure, si on doit faire une production et que tu nous dis, mon Dieu, non, non, on ne peut pas faire ça avant, dans deux mois, ce n'est pas possible non plus. Donc il faut une usine qui soit suffisamment, avec une capacité de production qui soit cohérente avec nos besoins, à nous, les besoins du e-commerceur. Et puis de savoir aussi, si jamais ces volumes augmentent de manière assez importante, est-ce que l'usine va suivre ? Après, il y a les certifications, les normes selon les produits. Encore une fois, si on est sur du produit, par exemple, produit textile, produit prêt-à-porter dont je parlais tout à l'heure, l'utilisation des... déjà de la matière première, par exemple, si c'est du coton, etc. Est-ce qu'on est sur de la norme Eco-tex ? Il y a beaucoup de choses à vérifier également pour être en conformité avec ce que le e-commerçant va annoncer sur sa boutique. Je refais une petite parenthèse, mais dans la responsabilité aussi du e-commerçant, c'est de ne pas raconter non plus n'importe quoi dans son discours commercial. Il faut que ce soit cohérent avec le produit qu'il vend. Alors, on peut faire de l'habillage, on peut mettre un petit coup de vernis, OK. Mais nous aussi, il y a une Enfin, comment dire, on ne peut pas être responsable, en fait. de problèmes, par exemple avec la DGCCRF qui pourrait arriver parce que le e-commerçant a annoncé des choses qui n'existent pas dans la réalité du produit. Nous, on t'a dit les choses comme elles sont, on s'engage à te vendre un produit qui respecte tel critère, telle norme, telle certification, ne t'amuse pas, toi e-commerçant, à aller dire des choses qui ne sont pas vraies ou qui vont bien plus loin, etc. que la réalité des choses. Je referme la parenthèse. Donc c'est un petit peu ce qu'on va s'assurer avec l'usine. on voit un petit peu ce qu'on va faire attention avec l'usine, mais grosso modo, en général, c'est la première production qui est très importante. C'est là où on va valider, on aura déjà validé les prix, tout ça, avant évidemment, les échantillons, évidemment. Mais entre un échantillon qui peut être soigné et une production, parfois, il y a une marge. Donc si, encore une fois, les enjeux sont importants, on envoie notre responsable de contrôle qualité, le... le QC, on l'envoie sur place tout simplement, donc là, on lui paye l'hôtel, on lui paye le train, on lui paye l'avion, ça dépend où se trouve l'usine en question, et il reste sur place, et il suit la production en temps réel, pour être certain qu'à l'arrivée, il n'y ait pas de mauvaise surprise.

  • Speaker #1

    Ok, je comprends.

  • Speaker #0

    On ne fait pas ça pour tout le monde, on fait ça pour des grosses productions.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ou il y a du...

  • Speaker #1

    Si je viens vous voir pour 200 unités de mon balai à la chiotte là...

  • Speaker #0

    On ne fera pas ça pour 200 unités, il y aura un contrôle qualité qui sera très bien fait à l'arrivée à l'entrepôt, mais on ne pourra pas, pendant la production, on n'a pas suffisamment de personnel pour s'assurer. Ou alors si, on peut très bien, si par exemple tu insistes, je veux absolument quelqu'un sur place, très bien, malheureusement on va devoir te facturer. C'est possible, on l'a déjà fait d'ailleurs pour des gens qui insistaient pour ça. Mais on ne pourra pas absorber dans notre... marge, notre commission ne pourra pas absorber tous ces frais annexes. Je comprends bien.

  • Speaker #1

    Au niveau des usines, justement, il y a des préjugés sur la Chine, même des inquiétudes au niveau de la production. Il y a eu des scandales aussi sur des chaînes de production en Chine, des grandes marques qui se sont trouvées déjà dans des problématiques parce que, soit disant, ils n'étaient pas non plus au courant du fait que leurs usines en Chine travaillaient avec les Ouïghours ou des trucs comme ça. Vous, de votre côté, justement, vous avez déjà été confronté à des usines où vous voyez des techniques de production ou des manières de produire qui ne sont pas du tout correctes, pas du tout aux normes. On pense aussi aux enfants, souvent, quand on pense à la Chine, il y a en tout cas cette idée-là. Vous, c'est quelque chose que vous avez pu constater, c'est quelque chose qui existe. Quel est votre point de vue là-dessus ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qui existe. On ne l'a jamais constaté de nos yeux, parce qu'on fait vraiment... On a un soin très particulier dans la sélection des usines. Même si on ne se déplace pas sur place, on va quand même... s'assurer quelque part de la crédibilité de l'usine, sa légitimité, son ancienneté, etc. Maintenant, il existe aussi des choses, alors ça, c'est plutôt Sylvain qui pourrait en parler, puisqu'il l'a vu beaucoup au Vietnam, même des grandes marques, par exemple, tu vas prendre Aigle, qui vend une parquet à 500 balles en magasin. Cette parquet, parfois, Aigle va passer par également un agent qui va les représenter en Asie, qui va ensuite, c'était le travail de Sylvain, par exemple, qui va ensuite trouver des fabricants Si le fabricant est validé, pas de problème, c'est génial, il est sérieux, c'est propre, il n'y a pas d'enfant, il n'y a rien de tout ça, c'est nickel. Ok. Sauf que si l'usine en question est débordée, pour tenir ses délais, elle peut également sous-traiter en douce à un atelier où là... les mecs sont assis le cul par terre dans une nuée de plumes de canards mais au final la marque ne le verra même pas parce qu'ensuite ça va être réintégré dans l'usine sur la ligne de production donc les contrôleurs de qualité puisque oui j'en ai pas parlé mais nous pour s'assurer aussi que tout va bien j'ouvre encore une petite parenthèse que je refermerai aussitôt mais on passe également par des centres de contrôle de qualité je pense à ITS par exemple externes, c'est à dire c'est des audits de qualité ils arrivent, soit dans les usines, soit pour valider des produits issus de la production finale, pour valider que tout est OK dans les normes. Donc là, ils ont des appareillages, c'est des laboratoires réellement. Donc, on s'assure également de la qualité de la production des usines. Et ça, c'est nous qui absorbons ça, pour vraiment s'assurer que c'est nickel. Donc, grosso modo, pour revenir sur cet exemple, je parle d'Aigle, je ne cite pas Aigle comme étant, ce n'est pas forcément le cas pour Aigle, c'est une marque que je cite comme ça, ça pourrait être n'importe quelle autre marque, mais ça c'est assez généralement le cas. Donc c'est vrai que peut-être que ça nous est arrivé aussi de l'autre côté, qu'une usine avec laquelle on travaille, étant peut-être un peu surmenée en ce moment, etc., pour tenir les délais, et déléguer une partie de ses productions à d'autres ateliers. où là, on a un droit de regard qui est beaucoup moins assuré.

  • Speaker #1

    Ça peut être vrai, en fait, quand on démarque.

  • Speaker #0

    Ça peut être vrai. Elles ne le savent pas forcément. Le problème, c'est qu'on veut les mettre un peu au pilori en disant Ouais, les salauds, ils ont travaillé avec des usines, avec des OIGU, etc. Peut-être qu'elles ne le savent pas, peut-être qu'elles le savent. Les très grandes marques, à mon avis, on a affaire à des... comment dire, des enjeux financiers tels que, bon, je pense qu'ils ferment un petit peu leurs yeux aussi plus facilement, mais il y a aussi des marques, à mon avis, qui sont totalement abusées par leurs partenaires en Inde, ça c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    C'est cette opacité quand même, ce qui se passe en Asie, je le vois, je discutais il n'y a pas si longtemps avec quelqu'un qui du coup est responsable dans des services juridiques et fait justement ça, des trucs de vol de propriété intellectuelle, etc., sur des dossiers comme ça. et qui m'expliquait qu'effectivement globalement leur service pouvait intervenir sur plein de sujets de vol de propriétés intellectuelles mais avec ce qui se passe enfin quand c'est la chine qui peut enlever un produit tu le mets sur le marché européen tu le protège avec des brevets etc mais il se retrouve sur aliexpress trois mois après alors c'est que ça c'est autre chose ouais c'est autre chose mais depuis ce truc du coup pour illustrer à quel point avec la chine traité avec la chine ça un peu ces travers là où fin

  • Speaker #0

    la loi et tout là bas c'est pas c'est tu peux pas forcément faire marcher beaucoup de choses c'est pour ça que ça m'amuse je voyais d'ailleurs dernièrement des stories d'une fille tu sais d'une e-commerce honte qui se déplace en chine là dernièrement c'est génial la chine c'était super on voit on voit ce qui se passe sur place et c'est là et elle fait un ami à cette fille je n'ai pas je suis absolument rien contre elle Mais en soi, oui, c'est très bien d'aller sur place, c'est très bien, mais sauf qu'en Chine, on va vous montrer ce qu'on voudrait bien vous montrer. C'est pareil en Inde, j'ai travaillé un petit peu au Séclade, etc. On vous montre ce qu'on veut bien vous montrer. Ce qui se passe derrière, bon. ce n'est pas votre business, quelque part. Et grosso modo, c'est difficile d'avoir un réel contrôle sur ce que vous allez pouvoir produire, la qualité des produits, les normes, les certifications. Il y a énormément de falsifications, même sur les normes. C'est-à-dire qu'encore une fois, par exemple, je parlais tout à l'heure de produits pour enfants. Imaginons qu'on parle de doudous, de produits pour les biberons, pour les bébés, etc. On peut très bien vendre des produits en se disant Non, non, non, mais... Mon agent chinois, l'usine m'a assuré que c'était OK. D'ailleurs, ils m'ont donné un certificat, etc. une fois sur deux c'est du fake. Certificat, c'est peut-être du fake. C'est rien.

  • Speaker #1

    On parle de certificat, du coup, quand on est e-commerceur et qu'effectivement, on vend sur les marchés européens et qu'on travaille avec vous, mettons qu'on ait ce fameux contrôle et qu'on nous demande justement de justifier, de l'origine, etc. Comment ça se passe dans ces cas-là ? Sur qui est la responsabilité ? Qu'est-ce que vous pouvez fournir comme document ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    La responsabilité sera toujours sur le e-commerceur. Ça, c'est ce qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que c'est pour ça que c'est important de savoir avec qui vous travaillez comme agent, comme fournisseur. Car la DGCCRF, si vous vendez en France, je parle de la brigade des fraudes pour les personnes qui sont peut-être en Suisse ou ailleurs. en belgique la brigade des fraudes va toujours venir vous voir vous c'est vous qui vendez le produit c'est vous qui êtes responsable s'il ya une amende à payer si la prison à faire si on part dans les extrêmes je veux dire un gamin qui s'est misait donc des armes de ce que je veux comprendre c'est tu rigoles mais c'est vrai qu'il ya parfois il arrive c'est rare mais des astuces un accident domestique par exemple d'un enfant qui va avaler un petit bout de jouet qui s'est détaché parce que le produit n'était pas aux normes et vous pensiez l'avoir vendu un produit qui était aux normes, ce n'était pas le cas, ça peut arriver. C'est extrêmement rare. Là, je dramatise un peu, mais c'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est sérieux, c'est dramatique. Ça peut être très mal tourné pour vous aussi.

  • Speaker #0

    Ça peut être très Alors déjà, vous avez une responsabilité personnelle sur le plan éthique de dire, merde, peut-être qu'un gamin a eu un problème de santé ou pouvoir même décéder à cause d'un produit que j'ai vendu. Déjà, malgré tout, bon... sur le plan moral c'est pas déjà un très mauvais moment puis en plus d'avoir des très gros problèmes derrière les problèmes donc grosso modo Il faut vraiment savoir avec qui vous travaillez. Nous, par exemple, ça c'est vraiment le travail de Sylvain, alors des équipes en Chine également bien sûr, mais Sylvain qui a travaillé pendant plus de 15 ans justement dans le prêt-à-porter haut de gamme pour des très grandes marques, des marques haut de gamme également. Il a vraiment cette expertise, cette analyse au niveau des certifications. On ne peut pas le tromper sur une certification qui a été bidonnée sur Photoshop. Ce n'est pas possible. On fait d'ailleurs des doubles certifications, triple certifications. On va vraiment s'assurer encore une fois, selon le produit, encore une fois, si on vend une éponge à vaisselle, je vous en fous totalement. Non mais je veux dire, on ne va pas commencer non plus à emmerder l'usine sur les normes, etc. Par contre, si on vend des vêtements, des produits cosmétiques, des accessoires cosmétiques, des choses qui vont rentrer en interaction avec la peau, les cheveux, etc. Oui, là, effectivement, c'est... c'est important d'être vraiment réglo et de s'assurer que tout se passe bien en amont. Ça, c'est notre boulot.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, du coup, tu viens de parler de produits cosmétiques. En ce moment, c'est quand même des niches qui sont très abordées dans le cosmétique, etc. Pas plus tard qu'une semaine dernière, j'avais justement un call de prospection, on va dire, avec quelqu'un qui veut lancer du cosmétique. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à ça ? Est-ce que du coup, le fait de se fournir en Chine... est-ce que ça pose des problèmes ou pas est-ce qu'il faut considérer certaines choses pour des produits comme ça.

  • Speaker #0

    C'est plutôt en termes d'images, en réalité, puisqu'on a une image des produits chinois qui est toujours des produits de mauvaise qualité, ce qui est totalement faux, d'ailleurs, qui est infondé, puisque les Chinois, en fait, en parfait, petits capitalistes, bien qu'ils soient sous un régime communiste, prennent tout ce qu'il y a à prendre. C'est-à-dire que, grosso modo, ils sont capables de produire le pire comme le meilleur. Là, tu as ton iPhone, tu es mécontent de ton iPhone ?

  • Speaker #1

    Je suis pas mécontent de mon iPhone.

  • Speaker #0

    Je suis pas mécontent de mon Mac, pourtant c'est produit en Chine. Tout dépend encore une fois de l'usine, de la qualité également du produit exigé. Ça dépend de tellement de critères, mais la Chine est capable du pire comme du meilleur. Et c'est idem pour les cosmétiques.

  • Speaker #1

    Et autres produits sensibles alimentaires ? Est-ce que vous travaillez avec des produits alimentaires ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout parce que là c'est plutôt en termes de normes douanières à l'arrivée, là aussi c'est extrêmement complexe, là c'est même pas un produit qu'on met sur la peau, c'est un produit qu'on ingère. Donc il y a des produits par exemple où les normes, les certifications sont vraiment carrées depuis très longtemps, c'est tout ce qui touche par exemple aux produits qui viennent de Chine naturellement, du thé par exemple. Il y a du thé chinois, c'est connu, c'est reconnu. Les usines qui produisent du thé, en général, quoique, encore après des dessous de table, il peut y avoir des falsifications de documents, c'est toujours pareil. Ça existe même à très haut niveau. Mais dans la plupart du cas, c'est assez carré. Donc on sait que ces produits viennent de Chine parce que c'est des produits chinois, donc évidemment, il y aura un petit peu moins de soucis, mais il y a quand même des réglementations douanières qui sont très importantes. Donc nous, on ne se frotte pas à ça parce que c'est... Ouais, c'est trop chiant.

  • Speaker #1

    Je comprends parfaitement.

  • Speaker #0

    Excuse-moi parce que je n'ai pas fini de parler de quelque chose tout à l'heure. Ah, dis-moi. Non, mais par rapport à ce que tu disais, ce qui était très important, c'est-à-dire que parfois tu bosses avec une usine en Chine, et comme par hasard, le même produit, le produit que tu as développé, par exemple, personnalisé, donc avec vraiment, voilà, il est unique, hop, tu le retrouveras sur Alibaba deux mois plus tard, d'une autre usine. Comment ça se fait ? là également là c'est à nous quand tu travailles avec un agent sérieux c'est à nous à nous assurer justement de totalement verrouillé et de négocier avec l'usine de mettre ça par contrat par écrit ce qu'on fait dans ce contrat chine chine parce que si tu fais un contrat france chine honnêtement Mais un contrat entre la société, notre société, on va dire, qui est également basée en Chine, un contrat Chine-Chine, là, c'est efficace. Ça ne rigole pas, honnêtement. Mais donc, il faut s'assurer de ça également. Donc, c'est des choses que les commerçants ne voient pas. D'ailleurs, ils ne s'en préoccupent pas tant qu'ils n'ont pas le problème sous les yeux de leurs produits copiés sur Alibaba. Et si jamais c'est copié sur Alibaba, si jamais il y a une fuite, etc., là, c'est pareil, c'est notre travail d'aller nous assurer de faire retirer. cette fiche est de sanctionner, soit d'attaquer, soit de sanctionner, soit de menacer l'agent ou l'usine qui a voulu jouer un peu au malin.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, dès lors que le produit se retrouve sur Alibaba, en fait, ce n'est pas juste des particuliers qui peuvent l'acheter moins cher sur Alibaba, mais c'est aussi tout simplement que des revendeurs vont se positionner sur votre produit alors que vous avez investi dans le branding, vous avez investi dans une identité, dans un nouveau produit.

  • Speaker #0

    Et tout ce travail peut tomber à l'eau comme ça. avec des gens qui vont vous copier, qui vont lancer les mêmes produits. J'ai d'ailleurs l'exemple assez dernièrement d'un de nos gros clients qui justement a voulu renégocier avec nous puisqu'il a été approché par un agent chinois, par le biais d'un autre agent. Je ne sais pas ces détails, ce n'est pas intéressant. Mais il disait oui, j'ai eu vent qu'avec un autre agent, je pourrais avoir des prix un peu moins chers, etc. J'ai fait développer, j'ai quand même envoyé quelques échantillons là-bas sur place, il faudrait revoir les prix, etc. Renégociation entre lui et nous, d'accord ? Sauf qu'entre-temps, le fait d'avoir envoyé ces produits à cet agent... malhonnêtes, ils ont les choses telles quelles, comme par hasard, le produit se trouve sur Alibaba. Ah, tiens ! Et on a pu intervenir. On aurait très bien pu aussi se dire Désolé, mais enfin...

  • Speaker #1

    On va renégocier.

  • Speaker #0

    Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut faire vraiment très très attention à qui vous communiquez en Chine et à qui vous envoyez vos informations confidentielles. Bien sûr. Le volume de vente que vous faites, parce que l'argent va dire Eh, c'est pas mal, ils font des ventes importantes sur une année, je veux dire, sur un an, ils ont fait... 300 000 ventes de ce produit, c'est pas mal, il y a un marché pour ça, etc. Donc voilà, en Chine, des gens malhonnêtes, il y en a énormément. Il y a beaucoup de gens honnêtes, mais il y a beaucoup de gens malhonnêtes également. Donc c'est vraiment savoir avec qui vous bossez. Et c'est le rôle, encore une fois, de l'agent, donc là, je parle évidemment de nous chez Incubox, mais de mettre vraiment... comment dire, de mettre des barrières anti-feu, comme ça, partout, pour cloiser au maximum, effectivement, votre produit et votre business.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et, bon, si jamais, du coup, là, pour les commerçants qui nous regardent, qui se disent, bon, bah, effectivement, je veux travailler avec un agent, etc., quelle est la marche à suivre à ce stade, du coup ? Est-ce qu'ils sont tous éligibles ? Est-ce qu'ils ont tous le droit de travailler avec un Qbox ? Et si oui, comment ça se passe ? Là, s'ils veulent, dès maintenant, du coup, entrer en contact avec un Qbox et donc avec... ça rentre sur 5 finalement.

  • Speaker #0

    Vous pouvez déjà nous contacter si vous avez déjà un minimum d'expérience. Parce que grosso modo, si vous avez simplement un projet, vous avez vu une vidéo de Lumidienzel ou de Lucas Biver qui dit oui, le dropshipping c'est super.

  • Speaker #1

    Ou de Hugo Fa.

  • Speaker #0

    Hugo Fa, par exemple. Moi je vous encourage quand même d'abord à travailler avec Aliexpress, commencez déjà simplement à comprendre un petit peu le principe même du e-commerce, du dropshipping. Commencez déjà à comprendre le principe. Mais rapidement, si vous faites un travail sérieux, si vous avez commencé à faire quelques ventes... allez même une dizaine de ventes par jour, là vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent, avec nous par exemple, ou d'autres, mais vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent. Il faut bien vous dire que le travail d'un agent, c'est très long. C'est-à-dire que faire un sourcing comme ça en deux heures, ça n'existe pas. Oui, on peut le faire en contact avec la première usine du coin, mais honnêtement, il n'y a aucune vérification, rien. Enfin, ça sera vraiment... Un travail de sourcing propre, c'est trois, quatre jours, une semaine minimum pour contacter tout le monde. Voilà, valider un petit peu ce qu'on disait tout à l'heure sur le sérieux des usines, déjà prévoir un peu le futur, comment ça va se passer avec elles, l'entente qu'on va avoir, les paiements, la renégociation des prix possibles, sur quelle quantité, etc. On anticipe déjà en général pour être certain effectivement qu'on n'aura pas de mauvaise surprise ensuite. Ensuite, on fait revenir des échantillons. Il y a beaucoup d'agents chinois qui s'en tapent totalement. Ils ne font pas revenir des échantillons, on verra bien. Ça peut prendre une petite semaine pour faire un sourcing carré. Donc si vous faites à partir d'une dizaine de ventes par jour, vous pouvez nous contacter. Maintenant, si vous faites 10 ventes, vous avez par exemple 750 références sur votre site, et vous faites 10 ventes, non, là désolé, là je vous parle de 10 ventes, pas forcément sur un monoproduit, mais sur une gamme assez restreinte de produits, parce que faire des sourcings sur 750 produits... C'est pas possible. De faire des sourcings sérieux, c'est pas possible. C'est identifier, possiblement, 400, 500 usines, c'est absolument pas possible. Donc il y a un temps. un travail qui est... On attend aussi une reconnaissance de ce travail. Il faut bien comprendre que ça bosse. Je veux dire, c'est pas...

  • Speaker #1

    Et si jamais on décide de vous payer pour ce sourcing ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. D'ailleurs, parfois, on impose un paiement. C'est-à-dire que si on est sur un sourcing complexe, avec un produit justement sur lequel il y a la personnalisation poussée, il se peut qu'on facture. Alors, on ne facture jamais des sommes. réellement cohérente avec le travail. Parce que si on facturait, on pourrait facturer 3 000 euros, 4 000 euros, 5 000 euros, selon, encore une fois, le temps que ça va demander, le travail et le nombre de personnes impliquées. Mais en général, on facture un sourcing 100 euros, 150 euros, 250 euros, ça dépend en fonction de la complexité. Parfois, pas du tout, ça dépend. Si c'est un produit qui est beaucoup plus simple ou un produit qu'on connaît, bon, on connaît, on a déjà un réseau d'usines, tout va bien. Mais si on ne connaît pas, qu'on a vraiment beaucoup de travail à faire, on peut effectivement facturer des frais de sourcing si c'est très complexe.

  • Speaker #1

    Je comprends,

  • Speaker #0

    bien sûr. Là je dirais c'est un peu du cas par cas, ça dépend vraiment du projet.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, quand on est débutant et qu'on n'a pas beaucoup de budget, ce n'est pas la peine d'entrer en contact avec vous tout de suite. Il faut d'abord faire ses armes,

  • Speaker #0

    il faut d'abord commencer à faire du business.

  • Speaker #1

    Et quand vous ferez du business correctement, vous pourrez faire du business encore plus correctement.

  • Speaker #0

    Mais tu le sais très bien, il y a quand même une multitude de compétences à comprendre. C'est un métier qui réunit plusieurs domaines de compétences qu'il faut maîtriser. Donc je dirais... à quoi bon passer par un agent qui ne va pas s'y retrouver si vous ne faites pas des quantités importantes, enfin suffisantes du coup, donc vous ne pourrez pas bénéficier de tarifs intéressants. Voilà, enfin non, je pense qu'effectivement, à partir du moment où vous faites un petit peu de vente, vous pouvez commencer à nous approcher ou approcher d'autres agents, mais step by step.

  • Speaker #1

    Ouais, ok, je comprends parfaitement. Et c'est aussi ma recommandation en tant qu'e-commerceur de toute manière. avant même d'investir tout simplement dans des stocks, etc. Effectivement, de d'abord stabiliser un business, de d'abord comprendre tous les rouages, les différents enjeux, pour avoir un écosystème qui est viable. Et c'est uniquement une fois que vous maîtrisez un petit peu tout ça qu'il faut aller scaler son business, et aller du coup vers des... Enfin monter, passer un cap, et avoir du coup des stocks pour livrer plus rapidement, etc. Avoir une meilleure qualité, avoir l'identité de sa marque posée sur les produits. Mais c'est vraiment étape par étape. surtout au niveau des compétences au niveau du budget j'ai envie de dire s'il n'y a pas de budget il faut commencer par là pour faire un capital pour pouvoir investir si jamais vous avez déjà des gros budgets là c'est juste un sujet de compétence si vous avez juste 100 000 euros sur la table que vous pouvez poser sur la table mais que vous aucune compétence c'est pas non plus la grande chose alors il faut se faire accompagner on accompagne des profils un petit peu comme ça mais il faut vraiment faire attention on a aussi des gens qui veulent faire tout eux-mêmes mais qui n'ont aucune compétence qui veulent juste du coup passer pour vos services bon bah quand il est question de faire des stocks malgré tout voilà si vous avez de l'argent à investir oui pourquoi pas mais ça risque de pas marcher parce que derrière vous n'avez pas ce qu'il faut pour en fait c'est juste faire du marketing correctement ?

  • Speaker #0

    Ça va vous pénaliser, honnêtement. Je préfère vendre des produits, vendre quelqu'un qui vient nous voir, qui veut prendre 5000 pièces, c'est génial. Super, on va se faire une bonne marge. Mais finalement, si la personne n'a pas les compétences d'ailleurs, on n'a plus le budget, elle a tellement dépensé en trésor pour acheter du stock, qu'elle n'a plus le budget pour faire de l'ad, qu'elle n'a pas les compétences simplement, ces stocks vont dormir dans notre entrepôt, vont prendre beaucoup de place. on va en envoyer un de temps en temps. C'est pas... Il va se poser cette question. Alors déjà, le e-commerceur va se démotiver. Il aura donc énormément d'argent qui dort comme ça et ces produits vont finir aussi par se dégrader au fil du temps. Je pense à ça, par exemple, dernièrement, j'étais en Chine au mois de mars. Donc, en faisant un petit peu le tour des stocks, il y a des produits... Enfin, il y a un stockage froid, grosso modo. Or, des racks, on a des produits qui sont là depuis un moment. On a un client qui nous paye, qui nous paye un petit peu de... Effectivement, quelqu'un qui n'a plus du tout d'activité, on lui fait payer un petit forfait. C'est franchement ridicule, même par rapport à Amazon, etc. Mais il paye un mini forfait de stockage, puisqu'il prend de la place au sol en fonction du volume de produit. Et je regarde un petit peu ces produits, ça fait deux ans et demi, trois ans qu'ils sont là. Alors, c'est un entrepôt en Chine, un entrepôt partout d'ailleurs. C'est un entrepôt qui est chauffé à minimal hiver. Et l'été, il fait chaud, on ne va pas climatiser l'entrepôt, c'est totalement ridicule. Donc avec ces écarts de température sur 2-3 ans, là on est sur un produit textile avec un emballage plastique, tu vois qu'il commence à prendre un petit coup dans la gueule quand même. Ça s'abîme un petit peu, donc c'est encore vendable. J'ai donc d'ailleurs rappelé le client en disant qu'il faut vraiment trouver une solution pour ses stocks, parce que déjà ça prend de la place, mais si tu payes un stockage au bout d'un moment, qu'est-ce que tu en fais ? Tu récupères, qu'est-ce qu'on en fait ? Et voilà, ça peut s'abîmer. Donc ce n'est pas le but. Je préfère effectivement que quelqu'un achète des stocks cohérents avec ce qu'il vend, ce qu'il pense pouvoir vendre, et qu'il mette sa trésor plutôt dans le marketing pour vendre ses produits. quitte à repasser des commandes plus fréquentes.

  • Speaker #1

    En fait, le mieux pour vous, c'est de travailler avec des clients qui ont des business en bonne santé. C'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est ça le plus important. C'est pas une commande factuelle.

  • Speaker #0

    Encore une fois, c'est du gagnant-gagnant sur le long terme. C'est vraiment ce qu'on vise. C'est du réassort régulier. C'est la recommande. C'est des gammes qui s'agrandissent, des nouveaux produits qui arrivent. Tiens, j'aimerais développer ceci, cela, en plus. Voilà, c'est ça qui est intéressant. C'est un business en bonne santé. Je comprends. Donc faire un très bon coup une bonne fois, c'est cool, mais c'est pas plaisant. Et puis même, il y a même presque un sentiment de culpabilité, un peu, de se dire, alors finalement, nous on a gagné notre vie, mais le e-commerceur, lui, finalement, galère parce qu'il n'arrive pas à vendre ses stocks. Alors, désolé, on ne va pas... Les usines, honnêtement, dans ces cas-là, ne comptez pas sur les usines pour reprendre les stocks, elles ne les reprendront pas. Il n'y a pas de retour arrière. Si vous avez personnalisé vos produits, pour réussir à les vendre à un autre e-commerceur, par exemple, de notre réseau, etc., c'est très, très difficile.

  • Speaker #1

    Il faut vendre la marque au passage. Voilà, il faut vendre la marque au passage.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. Donc, dans l'idée, effectivement, stocker ce que vous savez vendre.

  • Speaker #1

    et est-ce qu'on peut parler un peu des délais de livraison typiquement du coup c'est quand même un grand sujet pour les commerçants de savoir combien de temps vont recevoir le franck en même temps ça va prendre pour que le colis arrive dans un client un client en france en europe en tout cas vous dans votre cas c'est quel type de délai de livraison donc pour un produit à l'ère standard par

  • Speaker #0

    un bijou un bijou une gourde donc c'est des colis qui sont petits 1 qui sont assez léger donc on n'est pas on n'est pas ce qu'on appelle sur du bulky cargo, c'est-à-dire des colliers hors normes, qui vont nécessiter parfois une manipulation manuelle, etc. Donc là, on est vraiment sur quelque chose qui est automatisé. Alors comme je l'ai dit tout à l'heure, nous on a vraiment à cœur d'envoyer des colis. C'est vraiment ça qui fait toute la différence. C'est la réactivité à l'envoi. Les commandes sont pas... Tu vois, aujourd'hui on est vendredi, bon, c'est un petit peu particulier parce que y'a pas d'envoi, en fait, le samedi, dimanche. Y'a pas de transporteur. On peut les faire passer dans des cas très particuliers pendant le Q4, par exemple, mais ça coûte plus cher, etc. Y'a pas de transport. Par contre, l'entrepôt de travail, le samedi, ils emballent les commandes du vendredi. pour que ce soit par directement lundi matin. Mais admettons, si on était jeudi, par exemple, toutes les commandes du jeudi sont envoyées dès le vendredi matin, heure Chine. Donc il y a deux ramassages, à midi et à peu près à 17h. Donc il y a des transporteurs qui viennent avec leur camion, ils embarquent tout et hop, voilà. En général, il faut compter 6-7 jours.

  • Speaker #1

    6-7 jours pour une livraison.

  • Speaker #0

    Pour une livraison France, par exemple, d'un produit classique. Si on pense, par exemple, il y a des produits spécifiques, tu le sais, par exemple, des produits liquides ou des crèmes. Donc là, pour des problèmes de loi liés à la sécurité aérienne en Chine, ça ne peut pas partir depuis ce qu'on appelle le mainland, c'est-à-dire le continent chinois. Il faut partir, ça part de Hong Kong, ça part de Taïwan, même si par rapport à Taïwan, il y a des problèmes en ce moment. Donc la Chine et Taïwan c'est un petit peu plus complexe, donc ça part plus souvent de Hong Kong. Donc il y a un temps, tu rajoutes à peu près deux jours au transport, puisqu'il faut faire du routier depuis notre entrepôt jusqu'à Hong Kong. Il y a un deuxième hub là-bas sur place, donc tu rajoutes à peu près deux jours de délai, mais grosso modo en moyenne c'est six, sept jours pour un envoi en France. Donc des délais corrects, normaux, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est des bons délais, ça permet effectivement, parce que c'est important d'avoir effectivement une satisfaction client. forcément c'est aussi pour ça qu'on veut passer par un agent il faut avoir une expérience qui est vraiment complète un colis avec le branding de la marque etc flyer carte de remerciement bref avoir vraiment quelque chose une expérience qui fidélise et donc les délivraisons c'est forcément aussi important pour

  • Speaker #0

    avoir du coup cette expérience qui vient fidéliser du client bah écoute on a presque fait le tour on a répondu à beaucoup de questions c'est général on va dire on pourrait effectivement faire des podcasts quasiment que sur des podcasts que sur des problèmes des points beaucoup plus précis, mais là, c'est un peu un balayage, on va dire,

  • Speaker #1

    à notre travail. On a vu les points les plus importants. Tu parlais, il y a une question qui revient, au niveau de la technologie que vous utilisez. Tu as pas mal évoqué.

  • Speaker #0

    J'en ai parlé tout à l'heure. Après, il y a des choses aussi qui restent confidentielles sur notre manière de manager, mais grosso modo, on utilise de plus en plus l'IA.

  • Speaker #1

    Ce qui m'a posé la question, c'était juste agent dropshipping, il m'a contacté. D'accord,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout de l'espionnage industriel, je ne le pense pas.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas non plus.

  • Speaker #1

    effectivement par exemple sur les ias vous avez donc mis en place quand même des systèmes avec les iac sont alors c'est plutôt les systèmes qu'on utilisait déjà aujourd'hui qui eux mêmes

  • Speaker #0

    se sont actualisés en fait et utilisent aujourd'hui de l'IA, notamment sur ce que je te disais, sur la prévisibilité en fait, notamment sur les ruptures à venir, etc. Donc c'est assez pratique. C'est pour l'instant ce qu'on a mis en place, et puis notre système WMS qu'on a mis en place l'année passée, qui est très efficace également, justement sur le picking, lors de la saisie des commandes, pour aller chercher les bons produits au bon endroit, être certain qu'on a la bonne référence, la bonne couleur, etc. Il y a vraiment à risque d'erreur qui a été diminué par 10. Il y a très peu d'erreurs et c'est beaucoup plus rapide aussi, ce qui permet de pouvoir envoyer les colis très vite le matin.

  • Speaker #1

    D'accord. est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu et je pense qu'on finira là dessus mais nous expliquer un petit peu toi ton rôle au sein d'un cubox dans toute cette chaîne logistique sourcine etc toi romain de cei qu'est ce que tu joues là dedans qu'est ce que tu es un carnet qu'est ce que tu fais déjà effectivement comme tu l'as dit tout à l'heure j'ai

  • Speaker #0

    enfin j'ai fondé j'ai cofondé on va dire puisque c'était effectivement mon idée de base de ce que bon là bas j'étais un e-commerce en également voilà j'ai fait ça pendant pas mal d'années et C'est aux alentours des années 2017-2018, je me suis dit, tiens, mais finalement, il y a une grosse demande. C'est vrai qu'avant, on travaillait finalement assez peu avec des agents, ou alors c'était un peu plus réservé, c'était un petit peu... On connaissait moins bien. On connaissait moins bien, etc. Et grosso modo, j'ai bien senti qu'il commençait à y avoir vraiment une vraie demande pour travailler avec des agents, mais que les gens se confrontaient toujours aux mêmes problèmes, problèmes de la langue, les agents chinois qui disent toujours oui à tout, mais finalement ça ne se passe pas finalement super bien, des problèmes de délais, de qualité, etc. Je me suis dit tiens, il y a peut-être un coup à jouer sur le fait, puisque mon associé actuel Sylvain, donc je ne vais pas refaire encore tout l'historique de Nankubox, mais je me suis dit tiens, je pourrais effectivement proposer à Sylvain qu'on puisse s'associer et lui travailler. Déjà en Asie, il travaillait déjà très régulièrement avec la Chine, le Vietnam, la Thaïlande, etc. Il avait ses compétences de sourcing, de production, etc. Il travaillait avec des fournisseurs, il savait vraiment, il maîtrisait tout ça. Donc on s'est associé, on a créé un Qbox. On était très dans l'opérationnel évidemment au départ. Maintenant un Qbox va bientôt avoir 5 ans, il aura 5 ans cette année. Grosso modo, je ne m'occupe plus de tout ça au sens où on a des équipes qui gèrent, donc le français également, qui vont gérer les portefeuilles clients qu'on a, c'est-à-dire gérer les relations journalières avec les clients, l'envoi des factures, l'envoi des questions, tiens, j'aimerais travailler sur une nouvelle gamme de produits, qu'est-ce que tu en penses ? Tout ça, on ne gère plus ou alors on survole. On s'occupe encore de certains gros clients où il y a vraiment des enjeux qui sont importants. C'est encore Sylvain et moi qui nous... Nous nous occupons de ça. Moi, aujourd'hui, je m'occupe aussi de choses externes, on va dire, à Qbox. On a fait des investissements sur des domaines très différents. Donc, je gère aussi en partie ça. Et puis, il y a la création de contenu, comme on le sait, qui est importante, qui me tient à cœur. L'année passée, on en avait déjà parlé, mais on n'a pas pu mettre en place ce qu'on voulait mettre en place. Cette année, on commence timidement encore à mettre ça en place, mais ça va, je pense et j'espère, être de plus en plus fréquent. Donc mon rôle au sein d'Inkubox aujourd'hui, c'est plutôt un rôle presque... comment dire... une carte un petit peu plus de représentant d'un Qbox, d'assurer un peu plus de visibilité encore de nos activités. C'est un milieu qui change très vite. Il y a beaucoup d'acteurs aussi qui vont, qui viennent, qui arrivent, qui disparaissent. Il y a beaucoup de formateurs aujourd'hui, formateurs e-commerce, qui poussent aussi leurs propres agents, parce qu'évidemment, ils ont de l'affiliation, ce qui est de bonne guerre, qui poussent également leurs propres agents. Donc aujourd'hui, mon rôle sera plus dans la communication pour mettre en avant justement ce qu'on propose de différenciation, la valeur ajoutée qu'on peut apporter par rapport justement à des agents chinois lambda avec qui encore beaucoup d'e-commerceurs travaillent. et parfois ça se passe très bien ça se passe très bien parce que je connais des agents qui sont très sérieux également mais on propose quelque chose qui est très différent et je pense qu'aujourd'hui si vous avez l'ambition de mener à bien vraiment la création d'une marque d'un vrai branding travailler avec Incubox c'est un vrai plus par rapport à d'autres agents donc voilà je vais témoigner si mon objectivité sera mise en question tu as fait ton objectivité il faut que tu le mettes en mais c'est vrai qu'à la base on s'est connu comme tu le sais on l'a déjà dit plusieurs fois mais... on s'est connu tout simplement parce que tu étais un agent, un...

  • Speaker #1

    Exactement, un concurrent.

  • Speaker #0

    Tu étais un client d'Inkubox.com, et puis on est venu à sympathiser, et puis on est venu à trouver des points communs, et puis voilà, on est venu à s'associer sur aussi d'autres projets, notamment les accompagnements qu'on fait au jour d'aujourd'hui pour des e-commerçants qui sont peut-être plus débutants ou qui ont un peu peur de passer à l'étape supérieure. mais voilà donc un petit peu mon rôle chez Inkubox aujourd'hui est un rôle un peu plus flou puisque je navigue un peu entre plusieurs tâches mais en tout cas sur l'opérationnel je suis beaucoup moins présent aujourd'hui mais j'ai l'oeil sur tout je lis tout Tous les matins, en fait, je passe une heure en buant mon café. Je lis tout ce qui se passe à la fois sur la partie Chine, tout ce qui se passe sur la partie des échanges entre les différents clients. Alors, on a moins de clients aussi aujourd'hui, vous pouvez dire aussi des choses. Aujourd'hui, on a une cinquantaine de clients actifs. À une époque, on en avait 200 actifs en même temps. On a perdu beaucoup de clients qui faisaient du dropshipping. basiques, on va dire. C'est plus complexe aujourd'hui. Et puis, on s'est centralisé sur des clients qui ont des objectifs différents, justement, des accompagnements à la création de marques. Quelque chose qui nous intéresse aussi plus et qui sont plus rentables sur le long terme. Oui, bien sûr. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire. On va s'arrêter là, peut-être, pour ce... enfin je vais dire ce premier épisode pas du tout pas du tout parce qu'en fait bon simplement on aimerait peut-être en enregistrer 2-3 aujourd'hui donc c'est pour ça je dis premier épisode mais évidemment pour vous qui allez voir cet épisode c'est simplement un épisode parmi d'autres donc rendez-vous au prochain épisode la prochaine fois c'est moi qui aurai des questions à te poser puisqu'on va parler d'un autre thème que tu maîtrises bien mieux que moi donc ce sera moi qui sera plus dans le rôle un petit peu du naïf qui pose des questions aux spécialistes, mais ce sera très intéressant, donc ne manquez pas ce prochain épisode, et en tout cas... Si ça vous intéresse, ce qu'on fait, si vous voulez nous motiver, nous encourager, n'hésitez pas à vous abonner, à cliquer sur la petite cloche et à partager, à recommander, évidemment.

  • Speaker #1

    Pouce bleu, le commentaire, vous le trouverez aussi dans la description. Tous les réseaux sociaux et les sites web pour voir un petit peu tout ce qui est proposé dans notre écosystème. Les services d'Inkubox, niveau sourcing, mais aussi niveau accompagnement, niveau microservices et nos réseaux, donc Instagram, YouTube, etc. pour nous suivre sur d'autres plateformes et sur d'autres formats.

  • Speaker #0

    Exactement. donc on se dit à très bientôt pour le prochain épisode à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de nous avoir suivi

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Les bases du métier d'agent de sourcing

    01:45

  • Les responsabilités du E-commerçants pour travailler avec un agent

    09:50

  • 450,000 € de CA sur une boutique en une journée pour le Black Friday = casse tête logistique

    14:48

  • La gestion des stocks par l'agent

    16:37

  • Délais de production et préparation Q4 anticipée

    18:20

  • Prototypage de produits, quelles possibilités ?

    22:45

  • Import / Export groupé en container : Étude de cas

    26:20

  • Quelle catégorie de produits est la plus intéressante ?

    28:15

  • Norman Thavaud en balai à chiottes, le nouveau projet d'Hugo

    31:33

  • Les produits difficiles à travailler : attention aux normes

    32:10

  • Quels critères pour sélectionner une usine en Chine ?

    33:20

  • Pratiques douteuses en usine

    39:28

  • Propriété intellectuelle : Attention aux copies de vos produits sur Alibaba

    42:49

  • Produits sensible : les certifications chinoises sont souvent "fake"

    43:38

  • La Chine, c'est forcément du bas de gamme ?

    47:06

  • C'est à votre agent de s'assurer que vos produits ne seront pas copiés

    49:19

  • À partir de quand travailler avec un agent (Inkubox ou un autre) ?

    52:20

  • Formez-vous avant de dépenser votre trésorerie dans un stock

    55:43

  • Les délais de livraison d'Inkubox

    01:00:43

  • Les outils d'IA intègrent la chaîne d'approvisionnement logistique

    01:03:09

  • Le rôle de Romain au sein d'Inkubox aujourd'hui

    01:04:40

  • Conclusion

    01:09:56

Description

Bienvenue sur le cinquième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !

Dans ce nouvel épisode d' "Hors des Clous", Romain, qui a fondé Inkubox, explique les détails de son métier d'Agent de Sourcing et fournisseur E-commerce / Import produits et services logistiques depuis la Chine.
Vous découvrirez qu'il est difficile de passer "pro" dans votre business Ecom ou d'import/export sans travailler avec un agent.
Cet épisode sera également l'occasion de pointer les avantages "game changer" à travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophone de référence pour booster vos marges et protéger la pérennité de vos business E-commerce, Amazon FBA ou imports groupés par container.
C'est parti !

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

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Vous avez des demandes précises sur un sourcing produit pour votre activité E-commerce ? Des besoins logistiques purs liés à de l'import / export par container en maritime, aérien, routier ou ferroviaire depuis la Chine ?Des besoins de création de marque ou de personnalisation poussée pour vos produits ? Besoin de services spécifiques ? (création de site Shopify poussés, graphisme, photos produits, UGC, référencement SEO etc) Vous voulez travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophones de référence en Asie ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. Et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et de rêve. C'est parti ! Bonjour à tous, bonjour les amis, aujourd'hui un nouvel épisode de podcast de Hors des Clous. Je suis encore avec mon acolyte Hugo qui de toute façon sera toujours là, puisque d'un invité plus ou moins lors du premier épisode, il est devenu maintenant mon acolyte principal et on sera toujours à deux.

  • Speaker #1

    Tu fais partie des meubles en fait sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, je fais partie des meubles, etc. C'est vrai qu'un podcast tout seul, notamment, c'est un peu triste. Et c'est vrai que c'est plutôt la bonne idée dès qu'on soit à deux. Sauf quand on aura des invités, bien sûr, dans les prochains épisodes. Alors aujourd'hui, on va essayer d'être un petit peu plus centré, un peu plus focus sur des thématiques, puisque la dernière fois, l'épisode qui va d'ailleurs sortir je crois d'ici quelques jours... l'épisode numéro 3 je l'ai trouvé sympa sympa cet épisode mais c'est vrai qu'on partait un petit peu dans tous les sens on s'écartait beaucoup du business tout à fait même si bon voilà mais c'était plutôt marrant à faire après tout c'est le cadre aussi de ce type de podcast sous forme de discussion ouverte mais on va essayer quand même de centraliser un petit peu sur des sujets assez précis et aussi pour ne pas faire des épisodes qui durent deux heures

  • Speaker #1

    ça serait plutôt pas mal en tout cas surtout pour les quelques épisodes qui vont suivre là où on a effectivement trois sujets qui ont été bien définis donc chaque épisode va traiter un sujet et celui d'aujourd'hui ça va être notamment sur ton métier Romain parce que c'est quelque chose qui revient très souvent il y a beaucoup d'interrogations sur le métier du coup d'agent e-commerce des questions autour de à quoi est-ce que ça correspond des questions pour savoir quelles sont les conditions pour travailler avec un agent, pourquoi est-ce qu'il faut travailler avec un agent En bref, tu es fondateur d'Inkubox, et Inkubox est le premier du marché sur le marché francophone dans la thématique d'agent e-commerce. et donc je pense que c'est intéressant que tu puisses expliquer un petit peu quels sont les ressorts de tout ça autour de autour de ce métier là et donc dans quelle mesure est-ce que c'est important que c'est donc j'ai préparé dans ce cadre là tout un tas de questions qui reviennent assez régulièrement la première de ces questions étant du coup juste un petit peu de la définition qu'est ce que c'est Romain un agent e-commerce qu'est ce que c'est en quel en quelques en quelques phrases en quelques mots factuellement factuellement c'est quoi

  • Speaker #0

    Factuellement, j'aime bien prendre l'image du chef d'orchestre sur tout ce qui va toucher à la chaîne d'approvisionnement de votre boutique. Si vous êtes e-commerçant, vous allez vous affairer pour faire un site le plus... Je ne vais pas forcément parler d'esthétisme, mais le plus efficace possible en termes de marketing, que ce soit au niveau des images, des fiches produits, du produit en lui-même, de la thématique, des créatives, etc. Donc ça, c'est votre compétence, c'est votre talent. Et nous, on va s'occuper de tout ce qui se passe derrière la petite porte, tout ce qui se passe dans le back-office. Pour moi, ce que vous faites, le travail du commerçant, ça reste du front. Et sur le back-office, on va s'occuper de tout. C'est-à-dire, il y a grosso modo trois étapes. Première étape, c'est le sourcing. En fonction de ce que le e-commerceur vend et nous demande de sourcer, on va sourcer tout et n'importe quoi. C'est vrai que quand je dis tout et n'importe quoi, c'est assez vague. On a vraiment des clients qui font des produits extrêmement qualitatifs, très chers d'ailleurs à l'achat, très personnalisés, puisqu'on est vraiment nous, experts dans la création de marques et dans le branding. Mais on a aussi des gens, de moins en moins ceci dit, mais on a encore des gens qui viennent nous voir simplement pour des produits type dropshipping classique, où il n'y a pas forcément d'amélioration, etc. Mais dans tous les cas, notre métier reste le même. Trouver avec notre équipe de sourcing... Donc à Ningbo, là où se trouve notre entrepôt et nos équipes, trouver les meilleures usines, les identifier, puisque des usines en Chine qui font un même produit, il y en a plein, il peut y en avoir 10, il peut y en avoir 15. Donc on va trouver la meilleure usine avec le meilleur ratio qualité-prix. Contrôler également le sérieux de l'usine. Alors il y a beaucoup de choses aussi à contrôler en termes de certification, de normes. Est-ce que c'est une usine qui travaille avec un mode éthique ? Si c'est des gamins qui bossent dans l'usine, bon, c'est pas de fait. On essaye. Non mais c'est un petit peu comme un ensemble de cases, tu vois. On essaie de cocher, donc on essaie toujours de cocher le maximum de cases. Et le but, ce n'est pas forcément de trouver l'usine qui présente la meilleure qualité du produit, c'est de trouver le meilleur ratio qualité-prix par rapport à votre audience, par rapport à votre cible, par rapport à votre prix de vente également, et par rapport à la marge que vous voulez dégager. Nous, on doit vraiment s'aligner en fait sur vous. Principalement, quand je dis vous, c'est bien sûr vous, les e-commerçants. Donc ça c'est la première étape, le sourcing. On va faire venir des échantillons pour contrôler également la qualité, négocier, renégocier, ça se passe souvent en plusieurs étapes, avoir le meilleur prix possible. Et une fois qu'on est d'accord, on vous fait un rendu de prix. Si les prix sont acceptés par vous, c'est parti. Donc on passe à la deuxième étape qui est l'achat. Donc on fait de l'achat pour autrui. Grosso modo, en tant que fournisseur, nous on va acheter ces produits et bien sûr on va prendre une commission au passage, ce qui est notre business model, puisqu'on se rémunère comme ça. Merci. C'est une commission sur le produit qui est une petite commission, c'est vraiment un faible pourcentage. On parie toujours sur le volume et on parie toujours sur un travail gagnant-gagnant sur le long terme. C'est pour ça qu'on travaille. Par rapport à des agents chinois qui sont un petit peu plus avec une mentalité asiatique où l'intérêt pour eux, c'est de faire une bonne affaire aujourd'hui, demain on verra bien. Nous, on travaille vraiment plutôt sur un temps long. Et une fois qu'on a donc donné les prix, c'est accepté, etc. On commande les produits, on va les acheter. Ces produits, on va les recevoir. Donc là, on arrive dans la deuxième étape, donc l'arrivée en entrepôt. Il va y avoir un contrôle de qualité très sérieux qui va être fait par une équipe de personnes dans une salle spécifique. pour vérifier, on ne contrôle pas tout, on ne va pas déballer tous les produits, mais on a selon le type de produit, selon le volume de produit en attente, on fait ce qu'on appelle un picking, donc un pourcentage de contrôle avec un rapport sérieux, les mesures sont faites, etc. Là, on vérifie que les couleurs sont OK, enfin tous les logos, ça dépend un petit peu du produit en question. On va tout vérifier sur un pourcentage, à peu près 20-25% des produits. voire plus ou moins selon les produits. Puis, deuxième étape dans l'entrepôt, ce sera la mise dans les racks. Il y a une place spécifique pour chaque client et les produits vont être rangés sur des boîtes spécifiques avec un QR code.

  • Speaker #1

    particulier c'est pas confidentiel on fera des inserts à ce moment là peut-être on peut faire des inserts on va animer ouais tout à fait on peut faire des petits inserts effectivement pour montrer quelques images de ce qui se passe là-bas selon les rushs que vous avez parce qu'effectivement je sais qu'on peut pas on en parlera dans une des questions de la confidentialité de l'agent avec les autres marques mais donc moi

  • Speaker #0

    je me souviens d'avoir vu des rushs du coup de Limbo mais je me rappelle plus si on voit les marques en question ou pas je pense qu'on peut pour insérer certains rushs où ça reste effectivement invisible en termes de marques ok et donc on passe à la Donc là maintenant la troisième étape qui est donc le packing et l'envoi. Donc là c'est l'étape finale on va dire. Donc on a l'équipe de packing qui va aller chercher tous les jours puisqu'on a un plugin qu'on va aller appliquer sur votre boutique qui va faire remonter les commandes tous les matins. Donc tous les matins en Chine, les commandes de la veille sont remontées. On envoie dans les 24 heures. Avec le décalage horaire en général, même les commandes qui sont passées en fin de soirée en France sont traitées quasi... instantanément, on va dire, en Chine le matin, puisque l'entrepôt ouvre très tôt, pour vraiment pouvoir empacter un maximum de colis qui partent à peu près vers midi. On a deux ramassages par jour. Donc les packing girls, c'est quasiment que des femmes, pour des raisons de douceur, de préparation, etc. C'est plus facile. Elles vont venir chercher les colis, donc par rapport aux commandes qui ont été sorties. avec un système de scan, etc., pour éviter les risques d'erreur sur justement les références, en pacté, proprement, et puis l'étiquette de transport est appliquée, et puis ça part, en fait. Donc en gros, là je vais un petit peu dans le détail, mais grosso modo, notre métier, c'est quoi ? C'est de faire en sorte d'avoir le meilleur produit au meilleur prix pour que le client soit satisfait et qu'il y ait une délivrabilité chez lui dans les meilleurs délais. Grosso modo, voilà. Le travail ne s'arrête pas là, c'est-à-dire que... Enfin, comment dire ? Idéalement, il s'arrête là. Le client reçoit son colis, il est content. Mais évidemment, il y a tout un suivi à faire déjà pendant le délai de transport, qu'on fait également. Et il y a toute la partie SAV, puisque malheureusement, ça arrive dans tous les cas. On a quand même affaire à des colis qui vont traverser la planète. Donc, parfois, un colis peut être perdu. Un colis peut arriver cassé. Il peut y avoir aussi une erreur de référence, même si ça arrive de moins en moins avec les outils qu'on utilise aujourd'hui aussi. qui sont basés pas mal sur de l'IA et puis justement les outils, ce qu'on appelle le WMS, qui est un outil en fait justement en entrepôt qui permet vraiment de ne pas se mélanger les pinceaux et de ne pas faire d'erreur lors du picking, de la saisie en fait des produits dans les racks. mais ça peut toujours arriver de temps à autre malgré tout donc il y a toute cette partie ensuite SAV qui est la partie annexe on va dire de notre métier donc si on résume vous trouvez puis vous stockez puis vous envoyez et dans quelques rares cas vous réparez si c'est nécessaire c'est

  • Speaker #1

    ça ok exactement effectivement c'est super intéressant vous intervenez sur toute la partie donc fournisseur, logistique vous prenez ça en charge de A à Z ce qui fait qu'a priori du coup quand on est e-commerceur on n'a plus tellement besoin d'être préoccupé par tout ça Comment ça se passe ? Ma deuxième question, c'est cette relation qu'il va y avoir avec le e-commerceur. Quelles sont les responsabilités du e-commerceur quand il est en train de travailler avec vous ? Qu'est-ce qu'il doit vérifier ? Qu'est-ce qu'il doit garder à l'œil ? Finalement, c'est quoi les communications que vous avez avec les e-commerçants avec lesquels vous travaillez ?

  • Speaker #0

    En général, notre responsabilité à nous, c'est justement de faire en sorte, comme je l'ai dit juste avant, que le produit soit cohérent avec ce que le e-commerceur vend et qu'il soit livré dans les temps. Ça, c'est sur les grandes lignes. En termes de responsabilité pour le e-commerceur, c'est de... Tu peux répéter la question ?

  • Speaker #1

    De faire de l'argent. La responsabilité du e-commerçant, c'est de faire du volume.

  • Speaker #0

    C'est de faire du volume, c'est de faire du free. Non,

  • Speaker #1

    mais peut-être qu'il n'y en a pas. Mais justement, c'est un peu la question. C'est cette relation qu'il y a. Moi, je suis e-commerçant et ma logistique, elle est déléguée. C'est vous qui vous occupez de mes boutiques, justement. Et ma question, c'est quels sont les échanges qu'on a, les échanges indispensables ? Parce qu'effectivement, l'idée, c'est que tu puisses gérer, Inkubox puisse gérer tout le bac. Mais moi, en tant qu'e-commerçant, à tes yeux, c'est quoi que je dois vérifier ? Sur quoi je dois être en surveillance ? Et sur quoi est-ce que je dois communiquer avec vous ? Et s'il n'y a pas de sujet, il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #0

    Non, non, tout à fait. Par exemple, il y a une responsabilité qui est très importante, c'est que nous, nos équipes, en termes de packing, c'est des équipes qui sont flexibles en fonction des périodes de l'année. C'est-à-dire qu'on a bien sûr du management, on a des équipes fixes, mais après on a des gens qui vont et qui viennent. C'est un petit peu facile en Chine de prendre ce que j'appellerais des intermittents ou des intérimaires, tu sais, qui viennent. Alors c'est des gens qui ont l'habitude, qui viennent, qui vont, qui viennent, mais ils sont un petit peu, ils vont de droite à gauche, etc. Et en fonction des périodes, sur certaines boutiques, sur certaines grosses boutiques, puisque des boutiques qui font 10 ventes par jour, ça ne pose pas tellement de soucis. Maintenant, des boutiques qui vont faire 1000 à 1500 ventes par jour. Si demain, par exemple, le e-commerce se dit, tiens, je vais faire une grande campagne promotionnelle parce que c'est mon anniversaire, c'est l'anniversaire de l'ouverture de la boutique, le 15 mai, par exemple. Et ils ne nous en parlent pas du tout. c'est embêtant. Ça s'est déjà arrivé assez souvent, c'est-à-dire qu'il y a des opérations comme ça qui se font, et puis le e-commerceur se dit bon, bah derrière ça roule de toute façon Non, c'est pas que ça roule, parce que nous, en fait, on a des personnes affiliées, en fait, plus ou moins, à certaines boutiques. Par exemple, il y a une personne qui va pouvoir paquer les colis de 3-4 boutiques par jour. Il y a des fois 2-3 personnes sur une seule boutique. Donc si, par exemple, tu fais, mettons, 500 ventes par jour, grosso modo, 500 commandes par jour expédiées, donc on a un personnel dédié pour ça. que demain, tu as fait une promotion de fou, tu as fait des emailings, tu as vraiment scalé ton marketing pour une opération spéciale dont on n'a pas connaissance, ça va provoquer des retards, évidemment, puisque si tu passes de 500 ventes par jour le lendemain à 2 500 ventes par jour, on ne pourra pas traiter ces ventes en temps, et on va prendre du retard qui va s'accumuler sur plusieurs jours, et là, c'est très embêtant. très embêtant, parce qu'en plus, ça va nous retomber dessus ensuite. Oui, c'est trop long, le SAV, il y a des problèmes, qu'est-ce qui se passe, etc. Ça fait partie des responsabilités du e-commerçant dans la communication. On communique principalement sur des outils comme WhatsApp avec les e-commerçants. Alors, bien sûr, il y a l'email pour tout ce qui est, on va dire, formel, la facturation, etc. Mais par contre, pour ce genre de conversation, on communique quasiment tous les jours, en fait, par le biais entre nos équipes. Alors, tout le monde est francophone. j'entends, on a les équipes chines qui gèrent la partie logistique, la partie sourcing, etc. Tout ce qui se passe en Chine est géré par nos équipes chinoises. Quoiqu'on a aussi Alexis, le responsable logistique qui est français. Lui fait des allers-retours entre la Thaïlande et la Chine très régulièrement. Il est en Chine d'ailleurs actuellement. Mais toutes les équipes, en fait... avec qui effectivement les e-commerçants interagissent, ce sont des équipes francophones, totalement françaises et francophones. Donc, on parle principalement par WhatsApp. Donc, c'est vrai qu'il y a souvent un canal de communication qui est ouvert et qu'on utilise tous les jours. Ok,

  • Speaker #1

    fluide en fait. Je serais très content de vous envoyer un message demain et dire, écoute, demain, on a une grosse opération. Bon, déjà, si je te reviens du jour au lendemain, c'est déjà un peu tard. Mais voilà, je peux très bien dire, ok, là, je viens de doubler mes budgets publicitaires. c'est au mieux. Mais en tout cas, les équipes vont du coup, a priori, déborder, avoir plus de vols à traiter dans les prochains jours, etc.

  • Speaker #0

    On a des périodes, évidemment, en Q4, à partir du moment où on arrive, à partir du 15 novembre, un petit peu avant Black Friday, on renforce nos équipes de manière assez importante. On a à peu près une dizaine de personnes qui arrivent en plus, en supplément, pour la période. à peu près, on va dire début novembre, grosso modo, début 15 novembre jusqu'à fin janvier, puisque les sols également, c'est une période qui est importante. Donc là, c'est vraiment la période où on a nos équipes. Voilà, dans ça, il n'y a pas de souci. Mais dans l'année, il arrive parfois, ou alors on a, je pense à un de nos gros clients qui avait fait une opération Black Friday une semaine avant tout le monde. Donc très bien, mais on l'a su, finalement, la veille au soir. Tiens, en fait, demain, on a mis un budget dingue et ils ont fait 450 000 euros sur une journée. Ils sont passés de... à peu près 15 000 euros de CA à 450 000 euros le lendemain. Donc, imaginez un petit peu le nombre de colis. Et ça a été comme ça quasiment crescendo sur la semaine jusqu'au réel jour du Black Friday qui était je ne sais plus le 25 ou le 26 novembre. Je ne sais plus exactement. Mais enfin, bon, c'était... Et on l'a su. Nous, on s'attendait. Voilà. Oui, le Black Friday, d'accord. Mais on ne s'attendait pas à ce qu'une semaine avant il y allait avoir. Donc, ça fait partie des petits soucis. Mais sinon, il n'y a pas vraiment de responsabilité, en fait, par rapport... Enfin, aussi, payer ses factures, évidemment. Bien sûr, évidemment. Ça, c'est normal. et puis ne pas partir en courant effectivement, ça nous est arrivé une fois ou deux aussi, de gens qui tout à coup ferment boutique et disparaissent donc ça peut être très très embêtant.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui savent pour ceux qui me suivent sur ma chaîne YouTube personnelle, ils savent très bien que je dois 40 000 euros de payer des factures. Mais bon,

  • Speaker #0

    tu ne partiras pas en courant, je le sais, mais de toute façon je sais où te trouver.

  • Speaker #1

    Tu sais où te trouver il y a toutes les adresses. Ouais,

  • Speaker #0

    non mais bon, en dehors de ça, c'est simplement qu'effectivement le but vraiment d'un agent, c'est de simplifier. Vous n'avez pas à penser à ce qui se passe après la vente. C'est tellement compliqué déjà, on le sait, surtout en 2024, c'est de plus en plus compliqué au jour d'aujourd'hui de pouvoir faire en sorte que quelqu'un... vous donne sa confiance, sort sa carte bancaire et passe à l'étable du checkout et achète sur votre boutique, vous avez dépensé beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour que ça arrive. Donc, notre responsabilité à nous derrière, c'est de faire en sorte que ça se passe bien et que vous n'ayez rien. n'a pensé ou à vous inquiéter ?

  • Speaker #1

    Justement, à ce niveau-là, moi j'ai la réponse, mais est-ce que le e-commerceur doit surveiller ses stocks ou est-ce que vous les surveillez ? Ou est-ce que c'est un peu les deux ? Comment ça se passe à ce niveau-là ?

  • Speaker #0

    C'est toujours en général un peu les deux. C'est-à-dire que nous aussi, on demande au e-commerceur, là aussi, encore une fois, en fonction des opérations qu'il peut faire, des budgets publicités aussi qu'il va louer sur telle ou telle période, il doit savoir prédire un petit peu le volume de vente qu'il va faire. mais nous bien sûr on surveille on a des outils notamment par rapport à l'IA on a des outils prédictifs aujourd'hui dans la logistique qui permettent aussi de pouvoir faire des calculs de statistiques et puis se dire tiens attention sur telle référence telle référence si tes ventes continuent comme sur la période ou alors calquées sur la période de l'année passée au même moment il se peut que dans trois semaines et demie tu n'aies plus suffisamment de cette référence etc. donc oui c'est notre responsabilité première d'alerter les commerçants qui sont souvent un petit peu trop le nez dans le guidon, on va dire, pour justement faire attention à ça. Donc, c'est à nous souvent de les prévenir en disant attention à ceci, attention à cela, surtout sur des clients. C'est ton cas, par exemple, qui a quand même énormément de références aussi en stock chez nous. Donc, tu ne peux pas forcément avoir le nez sur chaque référence. Il y a les produits principaux, mais parfois, il y a certaines références que tu mettrais un peu de côté. Tu penseras peut-être plus. Et puis là, attention, surtout qu'il faut penser aussi au délai de production. Bien sûr. Surtout si on est sur du produit personnalisé. Si on est sur un produit type AliExpress, un produit, une tasse comme ça, totalement random, où il n'y a absolument rien de personnalisé, il n'y a pas de packaging, il n'y a rien. Bon, on te le dit, on passe la commande en quatre. quatre jours, trois, quatre jours, on reçoit la marchandise. Il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #1

    Les délais de production des usines, en fait, dépendent beaucoup de la complexité et du volume que vous voulez faire. Et de la période aussi. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si on arrive en Q4, par exemple, c'est pour ça que je dis toujours, vous voyez, on est au mois de mai, le Q4, c'est maintenant. C'est maintenant. Je l'ai encore dit hier, d'ailleurs, à un de nos clients, Patrick, s'il nous écoute, il se reconnaîtra.

  • Speaker #1

    On te salue,

  • Speaker #0

    Patrick. On te salue, Patrick. Je lui disais aussi... Les opérations Q4, Noël, le Black Friday, ça se prépare au mois de mai, au mois de juin, mais avant l'été dans tous les cas. Surtout s'il y a des productions à faire de produits spécifiques pour la période. Par exemple, Patrick, je ne vais pas parler de son produit, mais il a dans l'idée de faire un coffret. qui reprendrait, on va dire, grosso modo, certains de ses produits phares. Oui, c'est une très bonne idée de faire un coffret, surtout pour la période. Il est sur des produits qu'on peut offrir, des produits un peu cadeaux, etc. Donc, c'est des produits qui peuvent être très intéressants pour cette période Q4. Ce coffret, c'est maintenant. C'est-à-dire qu'il faut le designer, ce coffret. il faut le produire. Donc, on est sur une production qui va se faire à peu près en 20-30 jours, grosso modo. Mais avant, il faut d'abord designer sur la partie graphisme, il faut faire des échantillons de packaging. On va peut-être passer d'ailleurs par une usine qui fait des packagings à un imprimeur, en fait, externe. Ce n'est pas l'usine qui fait le produit en lui-même qui va faire le packaging. Donc, si l'imprimeur lui dit Attention, moi, sur mes lignes de production, je ne peux pas faire vos boîtes avant trois semaines, minimum, attention.

  • Speaker #1

    voilà tout ça fait qu'effectivement ça prend du temps puis après il ya aussi là le marketing c'est ce que j'allais dire c'est qu'elle derrière il ya l'intégration du coup sur le site web et qui dit intégration des shootings photo donc des photos délai soit c'est un interne mais si c'est délégué à un prestataire font envoyer produits il faut qu'ils le calent dans son agenda de réalisation faut qu'ils fassent les retouches faut qu'ils livrent faut intégrer sur le site web ou compressé par exemple si jamais les images sont pas compressés et là au clan par juste deux photos mais il ya aussi des vidéos notamment les vidéos publicitaires surtout si pour une période comme le 4 il faut forcément avoir plusieurs vidéos publicitaires plus dans les angles marketing donc effectivement c'est très vrai en fait le q4 se prépare se prépare dès que le précédent est fini est presque envie de dire en fait il faut d'ores et déjà avoir des actions réelles cohérentes pour le fil de l'année et avoir en fait presque déjà le fil conducteur de comment va se passer la prochaine grosse saison du coup du de noël pour dire ok de quoi on a besoin et qu'est ce qu'il faut qu'on mette en place pour justement effectivement planifier ça bien en avance c'est

  • Speaker #0

    ça votre responsabilité parce qu'on a déjà eu des e-commerce en des fois qui viennent nous voir mi septembre en disant voilà voilà J'aimerais faire ceci cela pour le Q4 et puis bon ben sinon on n'arrive pas à tenir les délais par rapport aux usines. on nous le reproche un petit peu quand même. On dit, ah bon, j'ai pas fait un bon Q4 parce que c'était trop long, je comprends pas pourquoi c'était si long. C'est long parce qu'en plus en Q4, les usines elles-mêmes, parfois, alors, il leur faut par exemple 20 jours de production, mais en plus ils vont nous dire, désolé, on n'a pas de place, on peut pas commencer la production avant le mois prochain. Donc là, c'est quasiment deux mois de production. Donc là, si tu fais ça mi-septembre, bah t'es mort. C'est pas possible. Et ça peut nous retomber dessus après en disant, oui, mais enfin bon, l'usine est pas sérieuse, qu'est-ce qui se passe, etc. Bah oui, mais ça... Je dirais, on est sur des... du temps incompressible de production. Donc, il faut vraiment... Voilà, c'est ça la responsabilité, en fait. C'est vraiment aussi prévoir en amont pour le e-commerceur, pour ses opérations publicitaires, son stock, ce qu'il a envie de faire également pour les périodes à venir, comme le Q4, par exemple.

  • Speaker #1

    Pour donner des trucs un peu plus... peut-être un peu plus précis, par exemple, si moi, je veux faire 1000 unités d'un produit où je veux juste poser mon logo dessus, voilà, c'est un produit, on dirait une gourde, tiens. Une gourde sur laquelle je pose mon logo, typiquement, je veux commander 1000 unités. tu as une idée, une estimation du temps qu'il faut pour la production, est-ce qu'on est plutôt sur une semaine ou plutôt sur un mois ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, admettons cette gourde, tu la vends déjà ? Je la vends déjà,

  • Speaker #1

    on a déjà fait des stocks ensemble, on est en mois de mai, jusque-là j'arrive en rupture de stock bientôt, je vais repasser une commande, dans combien de temps je vais recevoir mes stocks ?

  • Speaker #0

    Soit tu nous fournis toi-même, toi tu es graphiste ou tu as un graphiste, et au moment où tu nous fournis les fichiers, vectorisé, parce qu'on travaille sur de l'AI en général, du format registrator en usine, ou du SVG, enfin bref, peu importe, du format vectorisé, donc cohérent, on va dire, par rapport au travail attendu. Ça peut prendre entre 10 à 20 jours, grosso modo, pour une production classique. Pour un logo, on n'est pas non plus sur un truc très très complexe. Maintenant, sur des produits beaucoup plus complexes, où tu as beaucoup d'étapes, en fait, où tu es vraiment sur un produit... qui part de zéro en fait, où vraiment là c'est une production propre, définie, il peut y avoir un délai de préparation de 2-3 semaines, et puis après un délai encore de 15-20 jours de production, c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    on parle de personnalisation du coup de produits existants est-ce que c'est aussi votre métier ou pas d'aller dans le prototypage est-ce que si jamais je suis une startup et que je veux concevoir un produit est-ce que c'est aussi quelque chose où je peux vous approcher, je peux venir vous voir pour ça ou alors pas du tout, en fait votre rôle c'est vraiment d'identifier, de trouver des gens qui fabriquent déjà des choses,

  • Speaker #0

    de les personnaliser certes mais on ne peut pas créer des nouveaux produits si on peut créer des nouveaux produits mais c'est toujours beaucoup plus complexe et beaucoup plus long Là, c'est des projets qui peuvent se jouer sur six mois pour avoir une production de produits. Et c'est vrai que si vous n'avez, par exemple, les usines en Chine... Alors les Chinois sont souvent réputés pour être des bons copieurs. D'accord ? Ce ne sont pas des gens qui vont être vraiment très proactifs dans la création d'un produit. Ils vont nous dire, dites-nous, donnez-nous les fichiers, fichiers 3D, fichiers vectorisés, ça dépend de quoi on parle. donnez-nous les fichiers, et puis on fera ce que... s'il faut faire un moule, on fera un moule, etc. Ça prend beaucoup de temps, mais grosso modo, ce travail doit être fait en amont. C'est-à-dire que si une startup vient en nous disant, écoutez, voilà, j'ai l'idée de faire... J'aimerais faire un tabouret, mais alors, je vais faire un dessin vite fait sur un papier, c'est bon, vous pouvez le Non, non, on ne va pas le faire. Il faut faire intervenir un modéliste. Nous, ça, on n'a pas. On a des graphistes en interne, enfin, on a notamment Manon qui se débrouille aussi à peu près bien. on passe aussi, notamment par Félix. de son côté si c'est un peu plus technique ou si voilà pour des emballages etc un peu plus de packaging parce que là on a vraiment à faire quelqu'un qui est talentueux mais grosso modo si demain on veut modéliser un produit 3D avec des spécificités vraiment n'importe qui jamais vu il nous faut des fichiers techniques qui ont été faits par des professionnels ou des 10 3D etc mais c'est possible on peut venir vous voir du coup avec un prototypage virtuel

  • Speaker #1

    Donc vraiment un truc à complet, donc avec les matériaux, etc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Qui est là du coup, c'est un fichier que vous allez délivrer à des usines, et c'est les usines qui vont vous parler de la faisabilité. Mais donc vous pouvez faire ce truc-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors ce qui coûte cher, évidemment, c'est qu'on part en général des moules. C'est-à-dire que grosso modo, il peut y avoir un moule, comme il peut y avoir 50 moules pour faire un seul objet. Ça dépend aussi, c'est un objet en fait qui est une abrication de plusieurs pièces jamais vues, jamais faites avant. Chaque pièce devra résulter d'un moule. Alors, moule. en plastique extrudé, un moule métal, ça dépend en fait de quoi on parle, vraiment c'est très très vague, mais un moule ça peut coûter 10, 15 000, 20 000, 50 000 euros, ça dépend de quoi on parle, encore une fois. Donc c'est souvent, c'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir un budget énorme derrière, il vaut toujours mieux si vous avez un budget... plus modeste. Écoutez, on part d'un objet, par exemple, je vais prendre encore l'exemple de cette tasse qui est totalement con comme exemple, mais on part de cette tasse, j'aimerais que cette tasse soit plus fine, plus haute, avec une anse par exemple plus longue. Oui, mais on part déjà d'une tasse, on part déjà d'une usine qui sait faire de la tasse, etc. Donc, il suffira plutôt d'améliorer soit une fonctionnalité, soit une forme, soit la couleur, soit mettre un logo, etc. Mais grosso modo... c'est mieux de partir déjà d'un objet existant et de vouloir l'améliorer. Il faut partir de zéro, d'un truc jamais vu nulle part.

  • Speaker #1

    D'accord. C'est vrai que c'est intéressant parce qu'effectivement, il n'y a pas que les e-commerçants, les dropshippers qui peuvent vous approcher. Vous travaillez aussi avec la startup, avec des trucs comme ça, des trucs qui peuvent avoir des idées. Quelqu'un qui a fait une levée de fonds, il peut très bien vous approcher pour dire, ok, on va passer par vous, je vais mettre un billet sur la table pour prototyper physiquement. C'est intéressant, en fait, c'est pas que du tout dropshipping,

  • Speaker #0

    e-commerce. Non, non, et j'ajoute aussi que dans nos corps, c'est vrai qu'on communique moins là-dessus, mais on a également des clients qui font simplement de l'apport, principalement on a des gens qui sont des distributeurs. Par exemple, je pense à un client qui avait fait des outils électroportatifs. Donc là, on a été parti d'un modèle déjà existant. On avait changé, c'était un laser, je crois, j'en avais peut-être déjà parlé. Je crois que je t'en avais déjà parlé à ce client qui était quelqu'un qui était intéressant. Alors finalement ça s'est pas passé comme prévu de son côté, donc il a dû arrêter, mais bon on a travaillé un petit moment avec lui, c'est quand même vachement bien. Donc lui c'était du container, on faisait pas de l'envoi à la pièce, c'était du container, il vendait ses produits chez des distributeurs physiques, dans des magasins vraiment de grande distribution, dans du retail. Et on était parti en fait d'un maître laser, vous savez les télémètres laser, qui envoient des lasers dans tous les sens pour poser du parquet, pour poser du faux plafond, etc. et on avait refait une coque extérieure à ce produit, donc on avait vraiment fait un moule, là pour le coup, en plastique extrudé, pour faire une nouvelle coque, et donc on avait un produit qui était à l'intérieur exactement le même qu'un produit random qu'on pouvait trouver notamment sur AliExpress, sur Alibaba, mais on avait changé totalement la forme du produit, même si l'électronique interne était exactement la même chose, on avait amélioré les fonctionnalités, on avait par exemple fait une application sur le portable, pour diriger cet appareil. Donc, tout était aux couleurs, aux logos, etc. Donc, il y a eu un gros, gros travail de fait. Donc, tout ça est tout à fait possible. Donc, on a poussé assez loin, on va dire, la personnalisation de ce produit-là. D'accord. Bon, après, il y a le packaging, etc. Évidemment, tout ça qui était aussi logoté, on va dire, au nom de cette marque. Mais donc, on a également beaucoup de clients qui font de l'import, par exemple, je ne sais pas, de voitures. Voitures pour les enfants, vous savez, les voitures dans lesquelles les enfants montent à l'intérieur, les BMW, etc. on a eu des clients qui ont fait tout un tas de trucs de ce genre.

  • Speaker #1

    Ok, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    Du container, de l'import, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Et si on te pose la question à toi directement sur c'est quoi finalement les produits avec lesquels tu préfères travailler, ou c'est quoi le type de projet avec lesquels tu préfères travailler, est-ce qu'il y a des catégories de produits qui sont soit plus simples, soit tout simplement plus intéressantes ? Si tu devais trouver quelques-unes, ce serait quoi ces catégories de produits ?

  • Speaker #0

    Les produits que j'aime bien, en fait, c'est... Alors déjà, c'est les produits qui réunissent aussi les clients. Plusieurs cases, c'est-à-dire qui cochent plusieurs cases.

  • Speaker #1

    Des produits qui se vendent déjà.

  • Speaker #0

    Déjà des produits qui se vendent. Non, mais c'est des produits déjà où le e-commerceur a déjà un budget qui permet de pouvoir commander des minimums intéressants pour l'usine. C'est-à-dire que ça va déjà simplifier notre travail en termes de noeuds. C'est-à-dire que nous, on arrive devant une usine qu'on ne connaît pas. On a un réseau d'usines en fonction des produits qu'on vend habituellement. Mais si demain, par exemple, on va aller sourcer un produit avec lequel on n'a jamais travaillé, on va se présenter devant une usine, en général, qu'on ne connaît pas. Donc, il faut à la fois que cette usine montre pas de blanche pour nous, des preuves de sérieux, la manière dont les paiements peuvent s'opérer, quelle est leur éthique de travail, etc. Il y a quand même beaucoup de choses à vérifier. En général, d'ailleurs, on va sur place si c'est des productions qui sont importantes. Encore une fois, si c'est pour des produits de quelqu'un qui vend 5 pièces par jour, on ne va pas forcément se déplacer, on ne va pas faire 3000 km dans une autre province de Chine pour aller vérifier ça. Maintenant, si c'est des productions qui sont importantes, on se déplace, etc. Mais il faut bien comprendre que nous aussi on ne doit montrer pas de blanche. C'est à dire que grosso modo si on vient en disant bah voilà on aimerait faire 100 pièces, l'usine se dit c'est qui ce clochard grosso modo ils s'en fout donc ce qui est intéressant pour nous déjà c'est avant même de parler de produits c'est qu'il y ait un volume d'achats de produits estimé qui est déjà assez important deuxième chose on aime c'est notre spécialité de faire du branding donc plus on va pouvoir personnaliser le produit mieux ce sera Mais ce sera pour le client, puisque lui-même, enfin le e-commerçant, puisqu'il va également avoir une valeur ajoutée énorme, d'avoir un produit totalement personnalisé, unique, qui va vraiment se détacher de la concurrence. Déjà, ça, c'est intéressant pour lui et pour le client final, le consommateur. Mais pour nous, déjà, c'est, je dirais, un peu plus excitant aussi de travailler sur un produit, plutôt qu'un produit type dropshipping, entre guillemets. à la con, pardon. Wow, c'est super vexant. C'est un peu vexant. Non, mais je veux dire, un produit sur lequel il n'y a aucune valeur ajoutée, bon, d'accord, on va passer la commande. C'est de l'argent qui est facile pour nous, grosso modo, puisque c'est vrai, si le client est d'accord sur nos prix, on va donc négocier au mieux, on va commenter ses produits, ils arrivent, on fait un petit contrôle qualité, c'est Mais ce n'est pas très excitant, on va dire, ce n'est pas très challenging non plus pour nous. C'est du C'est du business, voilà. Maintenant, si demain, par exemple, tiens, j'aimerais créer une nouvelle ligne de micro, ça c'est intéressant parce que c'est un produit qui n'est pas trop gros. on est sur d'électronique, c'est vrai, mais on va pouvoir faire des propositions de design quand même, on va pouvoir aussi donner des conseils, enfin voilà, c'est quelque chose qui est intellectuellement un peu plus stimulant.

  • Speaker #1

    Tu préfères les micros que les balais à chiottes en gros du coup ?

  • Speaker #0

    Je préfère, si c'est à choisir. Non mais voilà, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un balai à chiottes pré-personnalisé. Mais je n'ai pas,

  • Speaker #0

    on n'a pas de produit, pourquoi pas des balais à chiottes si c'est un balai à chiottes révolutionnaire, si tu veux, dans sa forme, dans sa fonction.

  • Speaker #1

    il a un design incroyable et qu'il y a vraiment oui dis donc c'est game changer ces balais à chiottes sur le marché je parle de mon prochain projet tu l'auras compris des balais à chiottes vraiment personnalisés des trucs où tu mets des têtes de personnalité politique à la place ah ouais c'est pas mal ça dans la brosse en fait c'est un truc je me dis c'est faisable mais donc il faut que les petits épis là de la brosse arrivent à dessiner le visage et là on a du président on a de la personnalité tu vois tous ceux qui sont un petit peu dans l'assaut en ce moment bam balais à chiottes pour citer un youtubeur Norman Thavaud hop directement bbalayage chiotte Norman Thavaud tavo car là c'est avec la coupe de cheveux qui l'a fait un super match à ça franchement bon on en parlera enfin mais si vous pouvez personnaliser ça quelque chose

  • Speaker #0

    Non mais voilà, donc en fait j'ai pas vraiment de produits préférés, alors c'est vrai qu'il y a des produits, par exemple les cosmétiques, je parle pas des accessoires cosmétiques, ça c'est pas mal, mais les cosmétiques en eux-mêmes, il y a beaucoup de réglementations en Europe, c'est assez compliqué, il faut faire passer des tests de laboratoire, c'est assez cher, c'est long, c'est un petit peu délicat comme produit, c'est pas infaisable, on l'a déjà fait plusieurs fois pour beaucoup de clients, mais c'est vrai que c'est pas les produits que je préfère parce que c'est assez pénible, c'est très très long. mais voilà, c'est juste qu'on a besoin nous aussi, dans notre métier, d'être stimulé intellectuellement, comme je disais tout à l'heure plus c'est challengeant, plus c'est intéressant plus aussi il y a, on va dire des choses telles quelles, plus il y a de l'argent également en jeu pour nous en se disant tiens c'est un produit où on a vraiment envie de s'investir parce que déjà le commerçant derrière, il a un projet solide, il a du budget et le potentiel de vente est super intéressant donc sur le long terme encore une fois ça veut dire des commandes récurrentes pour nous et on se dit ouais on s'est vraiment investi mais on est content fier du produit qu'on a sorti et en plus il va se vendre et en plus on va bien gagner notre vie là-dessus c'est cool mais sinon après j'ai pas d'objet particulier de préférence ok ok

  • Speaker #1

    ok ok est-ce que tu peux nous parler un petit peu des critères si tu devais faire une liste à puces des critères que vous regardez auprès d'une usine avant de travailler avec elle qu'est-ce qui est le plus important à regarder ouais Est-ce que c'est le prix ? Est-ce que c'est la manière de travailler ? Est-ce que c'est les minimums ? C'est quoi les critères que vous regardez ?

  • Speaker #0

    Les critères, encore une fois, ça va vraiment dépendre du... Je répète toujours la même chose, mais un petit peu de quoi on parle. C'est-à-dire que si c'est, encore une fois, un e-commerçant qui vient nous voir pour un produit, mais bon, il fait 5 ventes par jour, on ne pourra malheureusement pas investir du temps humain. On ne pourra pas faire déplacer quelqu'un, prendre le train, faire 3000 bornes, 3000 hôtels, pour aller vérifier que l'usine est OK et faire ça sur 10 usines différentes. C'est pas possible. Mais on va quand même s'assurer dans tous les cas, même pour les e-commerceurs plus modestes ou alors qui sont sur un projet qui débute, donc évidemment les ventes ne sont pas encore extraordinaires, mais si le projet... on va dire que le projet est super intéressant et pourrait l'être aussi pour nous, pour l'avenir, on va aller sur place. On va contrôler les usines. On va voir un petit peu à quoi ça ressemble. Je vous assure qu'il y a des fois, des usines, ça fait peur. Vraiment, ça fait peur. Et il y a d'autres usines, c'est extrêmement carré, très propre. Donc déjà, c'est la propreté aussi de l'usine. Quand je dis la propreté, je m'en fous qu'ils passent un coup de balai toutes les deux heures, c'est pas si important, mais par rapport aux produits, si par exemple on fait du produit textile, si l'usine est cracra, ça...

  • Speaker #1

    Tu peux avoir tout simplement des pièces qui sont foutues.

  • Speaker #0

    Oui, on peut avoir des pièces à l'arrivée qui sont foutues, au contrôle de qualité, des pièces qui sont rejetées. Après, on va s'arranger avec l'usine, mais il faut que l'usine soit flexible aussi, justement, sur le remplacement des pièces, etc. Donc, on doit vraiment vérifier en amont que l'usine respecte certains critères, on va dire, basiques. C'est-à-dire, voilà, des équipes. des équipes aussi, des employés, des ouvriers qui soient spécialisés dans ce qu'ils font, pas des gens qui changent non plus du jour au lendemain de tâches, et qui arrivent là, qui repartent, etc. Parce que ça, ça veut dire aussi des gens qui vont faire un travail un peu plus aléatoire, on va dire, dans les tâches qu'ils ont à faire. Et le produit fini va évidemment être impacté négativement. Ouais. Et après, on doit vérifier aussi la bonne relation avec l'usine. C'est important, surtout une usine qu'on ne connaît pas. C'est-à-dire, comment ça va se passer pour les paiements ? Est-ce qu'on peut déjà, d'entrée de jeu, en fonction des volumes actuels ou des volumes à venir, est-ce qu'on peut déjà négocier des paiements multiples, par exemple ? Parce que, imaginons que tu nous commandes pour 150 000 euros de marchandises en une seule facture. On va souvent te proposer dans ces cas-là, sur des montants très importants également, des paiements fractionnés. Mais ces paiements fractionnés, on peut les proposer uniquement si l'usine accepte également des paiements fractionnés. En général, voilà, j'accepte, mais en Chine, on ne fait pas ça non plus sur six mois. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Souvent, c'est deux ou trois paiements. Grosso modo, il y a un déposite d'entrée de jeu, etc. Donc, il y a beaucoup de choses à voir au niveau des paiements. Deuxième chose, c'est voir aussi la réactivité de l'usine. Justement, est-ce qu'elle est... il y a des usines également en Chine, vous savez, les Chinois vont prendre tout ce qu'ils peuvent prendre comme business, seulement parfois la taille de l'usine n'est pas cohérente, on va dire, avec son activité. Ce qui fait que là, en termes de réactivité, par rapport à ce que je parlais tout à l'heure, ce que je disais tout à l'heure, si on doit faire une production et que tu nous dis, mon Dieu, non, non, on ne peut pas faire ça avant, dans deux mois, ce n'est pas possible non plus. Donc il faut une usine qui soit suffisamment, avec une capacité de production qui soit cohérente avec nos besoins, à nous, les besoins du e-commerceur. Et puis de savoir aussi, si jamais ces volumes augmentent de manière assez importante, est-ce que l'usine va suivre ? Après, il y a les certifications, les normes selon les produits. Encore une fois, si on est sur du produit, par exemple, produit textile, produit prêt-à-porter dont je parlais tout à l'heure, l'utilisation des... déjà de la matière première, par exemple, si c'est du coton, etc. Est-ce qu'on est sur de la norme Eco-tex ? Il y a beaucoup de choses à vérifier également pour être en conformité avec ce que le e-commerçant va annoncer sur sa boutique. Je refais une petite parenthèse, mais dans la responsabilité aussi du e-commerçant, c'est de ne pas raconter non plus n'importe quoi dans son discours commercial. Il faut que ce soit cohérent avec le produit qu'il vend. Alors, on peut faire de l'habillage, on peut mettre un petit coup de vernis, OK. Mais nous aussi, il y a une Enfin, comment dire, on ne peut pas être responsable, en fait. de problèmes, par exemple avec la DGCCRF qui pourrait arriver parce que le e-commerçant a annoncé des choses qui n'existent pas dans la réalité du produit. Nous, on t'a dit les choses comme elles sont, on s'engage à te vendre un produit qui respecte tel critère, telle norme, telle certification, ne t'amuse pas, toi e-commerçant, à aller dire des choses qui ne sont pas vraies ou qui vont bien plus loin, etc. que la réalité des choses. Je referme la parenthèse. Donc c'est un petit peu ce qu'on va s'assurer avec l'usine. on voit un petit peu ce qu'on va faire attention avec l'usine, mais grosso modo, en général, c'est la première production qui est très importante. C'est là où on va valider, on aura déjà validé les prix, tout ça, avant évidemment, les échantillons, évidemment. Mais entre un échantillon qui peut être soigné et une production, parfois, il y a une marge. Donc si, encore une fois, les enjeux sont importants, on envoie notre responsable de contrôle qualité, le... le QC, on l'envoie sur place tout simplement, donc là, on lui paye l'hôtel, on lui paye le train, on lui paye l'avion, ça dépend où se trouve l'usine en question, et il reste sur place, et il suit la production en temps réel, pour être certain qu'à l'arrivée, il n'y ait pas de mauvaise surprise.

  • Speaker #1

    Ok, je comprends.

  • Speaker #0

    On ne fait pas ça pour tout le monde, on fait ça pour des grosses productions.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ou il y a du...

  • Speaker #1

    Si je viens vous voir pour 200 unités de mon balai à la chiotte là...

  • Speaker #0

    On ne fera pas ça pour 200 unités, il y aura un contrôle qualité qui sera très bien fait à l'arrivée à l'entrepôt, mais on ne pourra pas, pendant la production, on n'a pas suffisamment de personnel pour s'assurer. Ou alors si, on peut très bien, si par exemple tu insistes, je veux absolument quelqu'un sur place, très bien, malheureusement on va devoir te facturer. C'est possible, on l'a déjà fait d'ailleurs pour des gens qui insistaient pour ça. Mais on ne pourra pas absorber dans notre... marge, notre commission ne pourra pas absorber tous ces frais annexes. Je comprends bien.

  • Speaker #1

    Au niveau des usines, justement, il y a des préjugés sur la Chine, même des inquiétudes au niveau de la production. Il y a eu des scandales aussi sur des chaînes de production en Chine, des grandes marques qui se sont trouvées déjà dans des problématiques parce que, soit disant, ils n'étaient pas non plus au courant du fait que leurs usines en Chine travaillaient avec les Ouïghours ou des trucs comme ça. Vous, de votre côté, justement, vous avez déjà été confronté à des usines où vous voyez des techniques de production ou des manières de produire qui ne sont pas du tout correctes, pas du tout aux normes. On pense aussi aux enfants, souvent, quand on pense à la Chine, il y a en tout cas cette idée-là. Vous, c'est quelque chose que vous avez pu constater, c'est quelque chose qui existe. Quel est votre point de vue là-dessus ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qui existe. On ne l'a jamais constaté de nos yeux, parce qu'on fait vraiment... On a un soin très particulier dans la sélection des usines. Même si on ne se déplace pas sur place, on va quand même... s'assurer quelque part de la crédibilité de l'usine, sa légitimité, son ancienneté, etc. Maintenant, il existe aussi des choses, alors ça, c'est plutôt Sylvain qui pourrait en parler, puisqu'il l'a vu beaucoup au Vietnam, même des grandes marques, par exemple, tu vas prendre Aigle, qui vend une parquet à 500 balles en magasin. Cette parquet, parfois, Aigle va passer par également un agent qui va les représenter en Asie, qui va ensuite, c'était le travail de Sylvain, par exemple, qui va ensuite trouver des fabricants Si le fabricant est validé, pas de problème, c'est génial, il est sérieux, c'est propre, il n'y a pas d'enfant, il n'y a rien de tout ça, c'est nickel. Ok. Sauf que si l'usine en question est débordée, pour tenir ses délais, elle peut également sous-traiter en douce à un atelier où là... les mecs sont assis le cul par terre dans une nuée de plumes de canards mais au final la marque ne le verra même pas parce qu'ensuite ça va être réintégré dans l'usine sur la ligne de production donc les contrôleurs de qualité puisque oui j'en ai pas parlé mais nous pour s'assurer aussi que tout va bien j'ouvre encore une petite parenthèse que je refermerai aussitôt mais on passe également par des centres de contrôle de qualité je pense à ITS par exemple externes, c'est à dire c'est des audits de qualité ils arrivent, soit dans les usines, soit pour valider des produits issus de la production finale, pour valider que tout est OK dans les normes. Donc là, ils ont des appareillages, c'est des laboratoires réellement. Donc, on s'assure également de la qualité de la production des usines. Et ça, c'est nous qui absorbons ça, pour vraiment s'assurer que c'est nickel. Donc, grosso modo, pour revenir sur cet exemple, je parle d'Aigle, je ne cite pas Aigle comme étant, ce n'est pas forcément le cas pour Aigle, c'est une marque que je cite comme ça, ça pourrait être n'importe quelle autre marque, mais ça c'est assez généralement le cas. Donc c'est vrai que peut-être que ça nous est arrivé aussi de l'autre côté, qu'une usine avec laquelle on travaille, étant peut-être un peu surmenée en ce moment, etc., pour tenir les délais, et déléguer une partie de ses productions à d'autres ateliers. où là, on a un droit de regard qui est beaucoup moins assuré.

  • Speaker #1

    Ça peut être vrai, en fait, quand on démarque.

  • Speaker #0

    Ça peut être vrai. Elles ne le savent pas forcément. Le problème, c'est qu'on veut les mettre un peu au pilori en disant Ouais, les salauds, ils ont travaillé avec des usines, avec des OIGU, etc. Peut-être qu'elles ne le savent pas, peut-être qu'elles le savent. Les très grandes marques, à mon avis, on a affaire à des... comment dire, des enjeux financiers tels que, bon, je pense qu'ils ferment un petit peu leurs yeux aussi plus facilement, mais il y a aussi des marques, à mon avis, qui sont totalement abusées par leurs partenaires en Inde, ça c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    C'est cette opacité quand même, ce qui se passe en Asie, je le vois, je discutais il n'y a pas si longtemps avec quelqu'un qui du coup est responsable dans des services juridiques et fait justement ça, des trucs de vol de propriété intellectuelle, etc., sur des dossiers comme ça. et qui m'expliquait qu'effectivement globalement leur service pouvait intervenir sur plein de sujets de vol de propriétés intellectuelles mais avec ce qui se passe enfin quand c'est la chine qui peut enlever un produit tu le mets sur le marché européen tu le protège avec des brevets etc mais il se retrouve sur aliexpress trois mois après alors c'est que ça c'est autre chose ouais c'est autre chose mais depuis ce truc du coup pour illustrer à quel point avec la chine traité avec la chine ça un peu ces travers là où fin

  • Speaker #0

    la loi et tout là bas c'est pas c'est tu peux pas forcément faire marcher beaucoup de choses c'est pour ça que ça m'amuse je voyais d'ailleurs dernièrement des stories d'une fille tu sais d'une e-commerce honte qui se déplace en chine là dernièrement c'est génial la chine c'était super on voit on voit ce qui se passe sur place et c'est là et elle fait un ami à cette fille je n'ai pas je suis absolument rien contre elle Mais en soi, oui, c'est très bien d'aller sur place, c'est très bien, mais sauf qu'en Chine, on va vous montrer ce qu'on voudrait bien vous montrer. C'est pareil en Inde, j'ai travaillé un petit peu au Séclade, etc. On vous montre ce qu'on veut bien vous montrer. Ce qui se passe derrière, bon. ce n'est pas votre business, quelque part. Et grosso modo, c'est difficile d'avoir un réel contrôle sur ce que vous allez pouvoir produire, la qualité des produits, les normes, les certifications. Il y a énormément de falsifications, même sur les normes. C'est-à-dire qu'encore une fois, par exemple, je parlais tout à l'heure de produits pour enfants. Imaginons qu'on parle de doudous, de produits pour les biberons, pour les bébés, etc. On peut très bien vendre des produits en se disant Non, non, non, mais... Mon agent chinois, l'usine m'a assuré que c'était OK. D'ailleurs, ils m'ont donné un certificat, etc. une fois sur deux c'est du fake. Certificat, c'est peut-être du fake. C'est rien.

  • Speaker #1

    On parle de certificat, du coup, quand on est e-commerceur et qu'effectivement, on vend sur les marchés européens et qu'on travaille avec vous, mettons qu'on ait ce fameux contrôle et qu'on nous demande justement de justifier, de l'origine, etc. Comment ça se passe dans ces cas-là ? Sur qui est la responsabilité ? Qu'est-ce que vous pouvez fournir comme document ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    La responsabilité sera toujours sur le e-commerceur. Ça, c'est ce qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que c'est pour ça que c'est important de savoir avec qui vous travaillez comme agent, comme fournisseur. Car la DGCCRF, si vous vendez en France, je parle de la brigade des fraudes pour les personnes qui sont peut-être en Suisse ou ailleurs. en belgique la brigade des fraudes va toujours venir vous voir vous c'est vous qui vendez le produit c'est vous qui êtes responsable s'il ya une amende à payer si la prison à faire si on part dans les extrêmes je veux dire un gamin qui s'est misait donc des armes de ce que je veux comprendre c'est tu rigoles mais c'est vrai qu'il ya parfois il arrive c'est rare mais des astuces un accident domestique par exemple d'un enfant qui va avaler un petit bout de jouet qui s'est détaché parce que le produit n'était pas aux normes et vous pensiez l'avoir vendu un produit qui était aux normes, ce n'était pas le cas, ça peut arriver. C'est extrêmement rare. Là, je dramatise un peu, mais c'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est sérieux, c'est dramatique. Ça peut être très mal tourné pour vous aussi.

  • Speaker #0

    Ça peut être très Alors déjà, vous avez une responsabilité personnelle sur le plan éthique de dire, merde, peut-être qu'un gamin a eu un problème de santé ou pouvoir même décéder à cause d'un produit que j'ai vendu. Déjà, malgré tout, bon... sur le plan moral c'est pas déjà un très mauvais moment puis en plus d'avoir des très gros problèmes derrière les problèmes donc grosso modo Il faut vraiment savoir avec qui vous travaillez. Nous, par exemple, ça c'est vraiment le travail de Sylvain, alors des équipes en Chine également bien sûr, mais Sylvain qui a travaillé pendant plus de 15 ans justement dans le prêt-à-porter haut de gamme pour des très grandes marques, des marques haut de gamme également. Il a vraiment cette expertise, cette analyse au niveau des certifications. On ne peut pas le tromper sur une certification qui a été bidonnée sur Photoshop. Ce n'est pas possible. On fait d'ailleurs des doubles certifications, triple certifications. On va vraiment s'assurer encore une fois, selon le produit, encore une fois, si on vend une éponge à vaisselle, je vous en fous totalement. Non mais je veux dire, on ne va pas commencer non plus à emmerder l'usine sur les normes, etc. Par contre, si on vend des vêtements, des produits cosmétiques, des accessoires cosmétiques, des choses qui vont rentrer en interaction avec la peau, les cheveux, etc. Oui, là, effectivement, c'est... c'est important d'être vraiment réglo et de s'assurer que tout se passe bien en amont. Ça, c'est notre boulot.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, du coup, tu viens de parler de produits cosmétiques. En ce moment, c'est quand même des niches qui sont très abordées dans le cosmétique, etc. Pas plus tard qu'une semaine dernière, j'avais justement un call de prospection, on va dire, avec quelqu'un qui veut lancer du cosmétique. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à ça ? Est-ce que du coup, le fait de se fournir en Chine... est-ce que ça pose des problèmes ou pas est-ce qu'il faut considérer certaines choses pour des produits comme ça.

  • Speaker #0

    C'est plutôt en termes d'images, en réalité, puisqu'on a une image des produits chinois qui est toujours des produits de mauvaise qualité, ce qui est totalement faux, d'ailleurs, qui est infondé, puisque les Chinois, en fait, en parfait, petits capitalistes, bien qu'ils soient sous un régime communiste, prennent tout ce qu'il y a à prendre. C'est-à-dire que, grosso modo, ils sont capables de produire le pire comme le meilleur. Là, tu as ton iPhone, tu es mécontent de ton iPhone ?

  • Speaker #1

    Je suis pas mécontent de mon iPhone.

  • Speaker #0

    Je suis pas mécontent de mon Mac, pourtant c'est produit en Chine. Tout dépend encore une fois de l'usine, de la qualité également du produit exigé. Ça dépend de tellement de critères, mais la Chine est capable du pire comme du meilleur. Et c'est idem pour les cosmétiques.

  • Speaker #1

    Et autres produits sensibles alimentaires ? Est-ce que vous travaillez avec des produits alimentaires ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout parce que là c'est plutôt en termes de normes douanières à l'arrivée, là aussi c'est extrêmement complexe, là c'est même pas un produit qu'on met sur la peau, c'est un produit qu'on ingère. Donc il y a des produits par exemple où les normes, les certifications sont vraiment carrées depuis très longtemps, c'est tout ce qui touche par exemple aux produits qui viennent de Chine naturellement, du thé par exemple. Il y a du thé chinois, c'est connu, c'est reconnu. Les usines qui produisent du thé, en général, quoique, encore après des dessous de table, il peut y avoir des falsifications de documents, c'est toujours pareil. Ça existe même à très haut niveau. Mais dans la plupart du cas, c'est assez carré. Donc on sait que ces produits viennent de Chine parce que c'est des produits chinois, donc évidemment, il y aura un petit peu moins de soucis, mais il y a quand même des réglementations douanières qui sont très importantes. Donc nous, on ne se frotte pas à ça parce que c'est... Ouais, c'est trop chiant.

  • Speaker #1

    Je comprends parfaitement.

  • Speaker #0

    Excuse-moi parce que je n'ai pas fini de parler de quelque chose tout à l'heure. Ah, dis-moi. Non, mais par rapport à ce que tu disais, ce qui était très important, c'est-à-dire que parfois tu bosses avec une usine en Chine, et comme par hasard, le même produit, le produit que tu as développé, par exemple, personnalisé, donc avec vraiment, voilà, il est unique, hop, tu le retrouveras sur Alibaba deux mois plus tard, d'une autre usine. Comment ça se fait ? là également là c'est à nous quand tu travailles avec un agent sérieux c'est à nous à nous assurer justement de totalement verrouillé et de négocier avec l'usine de mettre ça par contrat par écrit ce qu'on fait dans ce contrat chine chine parce que si tu fais un contrat france chine honnêtement Mais un contrat entre la société, notre société, on va dire, qui est également basée en Chine, un contrat Chine-Chine, là, c'est efficace. Ça ne rigole pas, honnêtement. Mais donc, il faut s'assurer de ça également. Donc, c'est des choses que les commerçants ne voient pas. D'ailleurs, ils ne s'en préoccupent pas tant qu'ils n'ont pas le problème sous les yeux de leurs produits copiés sur Alibaba. Et si jamais c'est copié sur Alibaba, si jamais il y a une fuite, etc., là, c'est pareil, c'est notre travail d'aller nous assurer de faire retirer. cette fiche est de sanctionner, soit d'attaquer, soit de sanctionner, soit de menacer l'agent ou l'usine qui a voulu jouer un peu au malin.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, dès lors que le produit se retrouve sur Alibaba, en fait, ce n'est pas juste des particuliers qui peuvent l'acheter moins cher sur Alibaba, mais c'est aussi tout simplement que des revendeurs vont se positionner sur votre produit alors que vous avez investi dans le branding, vous avez investi dans une identité, dans un nouveau produit.

  • Speaker #0

    Et tout ce travail peut tomber à l'eau comme ça. avec des gens qui vont vous copier, qui vont lancer les mêmes produits. J'ai d'ailleurs l'exemple assez dernièrement d'un de nos gros clients qui justement a voulu renégocier avec nous puisqu'il a été approché par un agent chinois, par le biais d'un autre agent. Je ne sais pas ces détails, ce n'est pas intéressant. Mais il disait oui, j'ai eu vent qu'avec un autre agent, je pourrais avoir des prix un peu moins chers, etc. J'ai fait développer, j'ai quand même envoyé quelques échantillons là-bas sur place, il faudrait revoir les prix, etc. Renégociation entre lui et nous, d'accord ? Sauf qu'entre-temps, le fait d'avoir envoyé ces produits à cet agent... malhonnêtes, ils ont les choses telles quelles, comme par hasard, le produit se trouve sur Alibaba. Ah, tiens ! Et on a pu intervenir. On aurait très bien pu aussi se dire Désolé, mais enfin...

  • Speaker #1

    On va renégocier.

  • Speaker #0

    Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut faire vraiment très très attention à qui vous communiquez en Chine et à qui vous envoyez vos informations confidentielles. Bien sûr. Le volume de vente que vous faites, parce que l'argent va dire Eh, c'est pas mal, ils font des ventes importantes sur une année, je veux dire, sur un an, ils ont fait... 300 000 ventes de ce produit, c'est pas mal, il y a un marché pour ça, etc. Donc voilà, en Chine, des gens malhonnêtes, il y en a énormément. Il y a beaucoup de gens honnêtes, mais il y a beaucoup de gens malhonnêtes également. Donc c'est vraiment savoir avec qui vous bossez. Et c'est le rôle, encore une fois, de l'agent, donc là, je parle évidemment de nous chez Incubox, mais de mettre vraiment... comment dire, de mettre des barrières anti-feu, comme ça, partout, pour cloiser au maximum, effectivement, votre produit et votre business.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et, bon, si jamais, du coup, là, pour les commerçants qui nous regardent, qui se disent, bon, bah, effectivement, je veux travailler avec un agent, etc., quelle est la marche à suivre à ce stade, du coup ? Est-ce qu'ils sont tous éligibles ? Est-ce qu'ils ont tous le droit de travailler avec un Qbox ? Et si oui, comment ça se passe ? Là, s'ils veulent, dès maintenant, du coup, entrer en contact avec un Qbox et donc avec... ça rentre sur 5 finalement.

  • Speaker #0

    Vous pouvez déjà nous contacter si vous avez déjà un minimum d'expérience. Parce que grosso modo, si vous avez simplement un projet, vous avez vu une vidéo de Lumidienzel ou de Lucas Biver qui dit oui, le dropshipping c'est super.

  • Speaker #1

    Ou de Hugo Fa.

  • Speaker #0

    Hugo Fa, par exemple. Moi je vous encourage quand même d'abord à travailler avec Aliexpress, commencez déjà simplement à comprendre un petit peu le principe même du e-commerce, du dropshipping. Commencez déjà à comprendre le principe. Mais rapidement, si vous faites un travail sérieux, si vous avez commencé à faire quelques ventes... allez même une dizaine de ventes par jour, là vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent, avec nous par exemple, ou d'autres, mais vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent. Il faut bien vous dire que le travail d'un agent, c'est très long. C'est-à-dire que faire un sourcing comme ça en deux heures, ça n'existe pas. Oui, on peut le faire en contact avec la première usine du coin, mais honnêtement, il n'y a aucune vérification, rien. Enfin, ça sera vraiment... Un travail de sourcing propre, c'est trois, quatre jours, une semaine minimum pour contacter tout le monde. Voilà, valider un petit peu ce qu'on disait tout à l'heure sur le sérieux des usines, déjà prévoir un peu le futur, comment ça va se passer avec elles, l'entente qu'on va avoir, les paiements, la renégociation des prix possibles, sur quelle quantité, etc. On anticipe déjà en général pour être certain effectivement qu'on n'aura pas de mauvaise surprise ensuite. Ensuite, on fait revenir des échantillons. Il y a beaucoup d'agents chinois qui s'en tapent totalement. Ils ne font pas revenir des échantillons, on verra bien. Ça peut prendre une petite semaine pour faire un sourcing carré. Donc si vous faites à partir d'une dizaine de ventes par jour, vous pouvez nous contacter. Maintenant, si vous faites 10 ventes, vous avez par exemple 750 références sur votre site, et vous faites 10 ventes, non, là désolé, là je vous parle de 10 ventes, pas forcément sur un monoproduit, mais sur une gamme assez restreinte de produits, parce que faire des sourcings sur 750 produits... C'est pas possible. De faire des sourcings sérieux, c'est pas possible. C'est identifier, possiblement, 400, 500 usines, c'est absolument pas possible. Donc il y a un temps. un travail qui est... On attend aussi une reconnaissance de ce travail. Il faut bien comprendre que ça bosse. Je veux dire, c'est pas...

  • Speaker #1

    Et si jamais on décide de vous payer pour ce sourcing ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. D'ailleurs, parfois, on impose un paiement. C'est-à-dire que si on est sur un sourcing complexe, avec un produit justement sur lequel il y a la personnalisation poussée, il se peut qu'on facture. Alors, on ne facture jamais des sommes. réellement cohérente avec le travail. Parce que si on facturait, on pourrait facturer 3 000 euros, 4 000 euros, 5 000 euros, selon, encore une fois, le temps que ça va demander, le travail et le nombre de personnes impliquées. Mais en général, on facture un sourcing 100 euros, 150 euros, 250 euros, ça dépend en fonction de la complexité. Parfois, pas du tout, ça dépend. Si c'est un produit qui est beaucoup plus simple ou un produit qu'on connaît, bon, on connaît, on a déjà un réseau d'usines, tout va bien. Mais si on ne connaît pas, qu'on a vraiment beaucoup de travail à faire, on peut effectivement facturer des frais de sourcing si c'est très complexe.

  • Speaker #1

    Je comprends,

  • Speaker #0

    bien sûr. Là je dirais c'est un peu du cas par cas, ça dépend vraiment du projet.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, quand on est débutant et qu'on n'a pas beaucoup de budget, ce n'est pas la peine d'entrer en contact avec vous tout de suite. Il faut d'abord faire ses armes,

  • Speaker #0

    il faut d'abord commencer à faire du business.

  • Speaker #1

    Et quand vous ferez du business correctement, vous pourrez faire du business encore plus correctement.

  • Speaker #0

    Mais tu le sais très bien, il y a quand même une multitude de compétences à comprendre. C'est un métier qui réunit plusieurs domaines de compétences qu'il faut maîtriser. Donc je dirais... à quoi bon passer par un agent qui ne va pas s'y retrouver si vous ne faites pas des quantités importantes, enfin suffisantes du coup, donc vous ne pourrez pas bénéficier de tarifs intéressants. Voilà, enfin non, je pense qu'effectivement, à partir du moment où vous faites un petit peu de vente, vous pouvez commencer à nous approcher ou approcher d'autres agents, mais step by step.

  • Speaker #1

    Ouais, ok, je comprends parfaitement. Et c'est aussi ma recommandation en tant qu'e-commerceur de toute manière. avant même d'investir tout simplement dans des stocks, etc. Effectivement, de d'abord stabiliser un business, de d'abord comprendre tous les rouages, les différents enjeux, pour avoir un écosystème qui est viable. Et c'est uniquement une fois que vous maîtrisez un petit peu tout ça qu'il faut aller scaler son business, et aller du coup vers des... Enfin monter, passer un cap, et avoir du coup des stocks pour livrer plus rapidement, etc. Avoir une meilleure qualité, avoir l'identité de sa marque posée sur les produits. Mais c'est vraiment étape par étape. surtout au niveau des compétences au niveau du budget j'ai envie de dire s'il n'y a pas de budget il faut commencer par là pour faire un capital pour pouvoir investir si jamais vous avez déjà des gros budgets là c'est juste un sujet de compétence si vous avez juste 100 000 euros sur la table que vous pouvez poser sur la table mais que vous aucune compétence c'est pas non plus la grande chose alors il faut se faire accompagner on accompagne des profils un petit peu comme ça mais il faut vraiment faire attention on a aussi des gens qui veulent faire tout eux-mêmes mais qui n'ont aucune compétence qui veulent juste du coup passer pour vos services bon bah quand il est question de faire des stocks malgré tout voilà si vous avez de l'argent à investir oui pourquoi pas mais ça risque de pas marcher parce que derrière vous n'avez pas ce qu'il faut pour en fait c'est juste faire du marketing correctement ?

  • Speaker #0

    Ça va vous pénaliser, honnêtement. Je préfère vendre des produits, vendre quelqu'un qui vient nous voir, qui veut prendre 5000 pièces, c'est génial. Super, on va se faire une bonne marge. Mais finalement, si la personne n'a pas les compétences d'ailleurs, on n'a plus le budget, elle a tellement dépensé en trésor pour acheter du stock, qu'elle n'a plus le budget pour faire de l'ad, qu'elle n'a pas les compétences simplement, ces stocks vont dormir dans notre entrepôt, vont prendre beaucoup de place. on va en envoyer un de temps en temps. C'est pas... Il va se poser cette question. Alors déjà, le e-commerceur va se démotiver. Il aura donc énormément d'argent qui dort comme ça et ces produits vont finir aussi par se dégrader au fil du temps. Je pense à ça, par exemple, dernièrement, j'étais en Chine au mois de mars. Donc, en faisant un petit peu le tour des stocks, il y a des produits... Enfin, il y a un stockage froid, grosso modo. Or, des racks, on a des produits qui sont là depuis un moment. On a un client qui nous paye, qui nous paye un petit peu de... Effectivement, quelqu'un qui n'a plus du tout d'activité, on lui fait payer un petit forfait. C'est franchement ridicule, même par rapport à Amazon, etc. Mais il paye un mini forfait de stockage, puisqu'il prend de la place au sol en fonction du volume de produit. Et je regarde un petit peu ces produits, ça fait deux ans et demi, trois ans qu'ils sont là. Alors, c'est un entrepôt en Chine, un entrepôt partout d'ailleurs. C'est un entrepôt qui est chauffé à minimal hiver. Et l'été, il fait chaud, on ne va pas climatiser l'entrepôt, c'est totalement ridicule. Donc avec ces écarts de température sur 2-3 ans, là on est sur un produit textile avec un emballage plastique, tu vois qu'il commence à prendre un petit coup dans la gueule quand même. Ça s'abîme un petit peu, donc c'est encore vendable. J'ai donc d'ailleurs rappelé le client en disant qu'il faut vraiment trouver une solution pour ses stocks, parce que déjà ça prend de la place, mais si tu payes un stockage au bout d'un moment, qu'est-ce que tu en fais ? Tu récupères, qu'est-ce qu'on en fait ? Et voilà, ça peut s'abîmer. Donc ce n'est pas le but. Je préfère effectivement que quelqu'un achète des stocks cohérents avec ce qu'il vend, ce qu'il pense pouvoir vendre, et qu'il mette sa trésor plutôt dans le marketing pour vendre ses produits. quitte à repasser des commandes plus fréquentes.

  • Speaker #1

    En fait, le mieux pour vous, c'est de travailler avec des clients qui ont des business en bonne santé. C'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est ça le plus important. C'est pas une commande factuelle.

  • Speaker #0

    Encore une fois, c'est du gagnant-gagnant sur le long terme. C'est vraiment ce qu'on vise. C'est du réassort régulier. C'est la recommande. C'est des gammes qui s'agrandissent, des nouveaux produits qui arrivent. Tiens, j'aimerais développer ceci, cela, en plus. Voilà, c'est ça qui est intéressant. C'est un business en bonne santé. Je comprends. Donc faire un très bon coup une bonne fois, c'est cool, mais c'est pas plaisant. Et puis même, il y a même presque un sentiment de culpabilité, un peu, de se dire, alors finalement, nous on a gagné notre vie, mais le e-commerceur, lui, finalement, galère parce qu'il n'arrive pas à vendre ses stocks. Alors, désolé, on ne va pas... Les usines, honnêtement, dans ces cas-là, ne comptez pas sur les usines pour reprendre les stocks, elles ne les reprendront pas. Il n'y a pas de retour arrière. Si vous avez personnalisé vos produits, pour réussir à les vendre à un autre e-commerceur, par exemple, de notre réseau, etc., c'est très, très difficile.

  • Speaker #1

    Il faut vendre la marque au passage. Voilà, il faut vendre la marque au passage.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. Donc, dans l'idée, effectivement, stocker ce que vous savez vendre.

  • Speaker #1

    et est-ce qu'on peut parler un peu des délais de livraison typiquement du coup c'est quand même un grand sujet pour les commerçants de savoir combien de temps vont recevoir le franck en même temps ça va prendre pour que le colis arrive dans un client un client en france en europe en tout cas vous dans votre cas c'est quel type de délai de livraison donc pour un produit à l'ère standard par

  • Speaker #0

    un bijou un bijou une gourde donc c'est des colis qui sont petits 1 qui sont assez léger donc on n'est pas on n'est pas ce qu'on appelle sur du bulky cargo, c'est-à-dire des colliers hors normes, qui vont nécessiter parfois une manipulation manuelle, etc. Donc là, on est vraiment sur quelque chose qui est automatisé. Alors comme je l'ai dit tout à l'heure, nous on a vraiment à cœur d'envoyer des colis. C'est vraiment ça qui fait toute la différence. C'est la réactivité à l'envoi. Les commandes sont pas... Tu vois, aujourd'hui on est vendredi, bon, c'est un petit peu particulier parce que y'a pas d'envoi, en fait, le samedi, dimanche. Y'a pas de transporteur. On peut les faire passer dans des cas très particuliers pendant le Q4, par exemple, mais ça coûte plus cher, etc. Y'a pas de transport. Par contre, l'entrepôt de travail, le samedi, ils emballent les commandes du vendredi. pour que ce soit par directement lundi matin. Mais admettons, si on était jeudi, par exemple, toutes les commandes du jeudi sont envoyées dès le vendredi matin, heure Chine. Donc il y a deux ramassages, à midi et à peu près à 17h. Donc il y a des transporteurs qui viennent avec leur camion, ils embarquent tout et hop, voilà. En général, il faut compter 6-7 jours.

  • Speaker #1

    6-7 jours pour une livraison.

  • Speaker #0

    Pour une livraison France, par exemple, d'un produit classique. Si on pense, par exemple, il y a des produits spécifiques, tu le sais, par exemple, des produits liquides ou des crèmes. Donc là, pour des problèmes de loi liés à la sécurité aérienne en Chine, ça ne peut pas partir depuis ce qu'on appelle le mainland, c'est-à-dire le continent chinois. Il faut partir, ça part de Hong Kong, ça part de Taïwan, même si par rapport à Taïwan, il y a des problèmes en ce moment. Donc la Chine et Taïwan c'est un petit peu plus complexe, donc ça part plus souvent de Hong Kong. Donc il y a un temps, tu rajoutes à peu près deux jours au transport, puisqu'il faut faire du routier depuis notre entrepôt jusqu'à Hong Kong. Il y a un deuxième hub là-bas sur place, donc tu rajoutes à peu près deux jours de délai, mais grosso modo en moyenne c'est six, sept jours pour un envoi en France. Donc des délais corrects, normaux, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est des bons délais, ça permet effectivement, parce que c'est important d'avoir effectivement une satisfaction client. forcément c'est aussi pour ça qu'on veut passer par un agent il faut avoir une expérience qui est vraiment complète un colis avec le branding de la marque etc flyer carte de remerciement bref avoir vraiment quelque chose une expérience qui fidélise et donc les délivraisons c'est forcément aussi important pour

  • Speaker #0

    avoir du coup cette expérience qui vient fidéliser du client bah écoute on a presque fait le tour on a répondu à beaucoup de questions c'est général on va dire on pourrait effectivement faire des podcasts quasiment que sur des podcasts que sur des problèmes des points beaucoup plus précis, mais là, c'est un peu un balayage, on va dire,

  • Speaker #1

    à notre travail. On a vu les points les plus importants. Tu parlais, il y a une question qui revient, au niveau de la technologie que vous utilisez. Tu as pas mal évoqué.

  • Speaker #0

    J'en ai parlé tout à l'heure. Après, il y a des choses aussi qui restent confidentielles sur notre manière de manager, mais grosso modo, on utilise de plus en plus l'IA.

  • Speaker #1

    Ce qui m'a posé la question, c'était juste agent dropshipping, il m'a contacté. D'accord,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout de l'espionnage industriel, je ne le pense pas.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas non plus.

  • Speaker #1

    effectivement par exemple sur les ias vous avez donc mis en place quand même des systèmes avec les iac sont alors c'est plutôt les systèmes qu'on utilisait déjà aujourd'hui qui eux mêmes

  • Speaker #0

    se sont actualisés en fait et utilisent aujourd'hui de l'IA, notamment sur ce que je te disais, sur la prévisibilité en fait, notamment sur les ruptures à venir, etc. Donc c'est assez pratique. C'est pour l'instant ce qu'on a mis en place, et puis notre système WMS qu'on a mis en place l'année passée, qui est très efficace également, justement sur le picking, lors de la saisie des commandes, pour aller chercher les bons produits au bon endroit, être certain qu'on a la bonne référence, la bonne couleur, etc. Il y a vraiment à risque d'erreur qui a été diminué par 10. Il y a très peu d'erreurs et c'est beaucoup plus rapide aussi, ce qui permet de pouvoir envoyer les colis très vite le matin.

  • Speaker #1

    D'accord. est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu et je pense qu'on finira là dessus mais nous expliquer un petit peu toi ton rôle au sein d'un cubox dans toute cette chaîne logistique sourcine etc toi romain de cei qu'est ce que tu joues là dedans qu'est ce que tu es un carnet qu'est ce que tu fais déjà effectivement comme tu l'as dit tout à l'heure j'ai

  • Speaker #0

    enfin j'ai fondé j'ai cofondé on va dire puisque c'était effectivement mon idée de base de ce que bon là bas j'étais un e-commerce en également voilà j'ai fait ça pendant pas mal d'années et C'est aux alentours des années 2017-2018, je me suis dit, tiens, mais finalement, il y a une grosse demande. C'est vrai qu'avant, on travaillait finalement assez peu avec des agents, ou alors c'était un peu plus réservé, c'était un petit peu... On connaissait moins bien. On connaissait moins bien, etc. Et grosso modo, j'ai bien senti qu'il commençait à y avoir vraiment une vraie demande pour travailler avec des agents, mais que les gens se confrontaient toujours aux mêmes problèmes, problèmes de la langue, les agents chinois qui disent toujours oui à tout, mais finalement ça ne se passe pas finalement super bien, des problèmes de délais, de qualité, etc. Je me suis dit tiens, il y a peut-être un coup à jouer sur le fait, puisque mon associé actuel Sylvain, donc je ne vais pas refaire encore tout l'historique de Nankubox, mais je me suis dit tiens, je pourrais effectivement proposer à Sylvain qu'on puisse s'associer et lui travailler. Déjà en Asie, il travaillait déjà très régulièrement avec la Chine, le Vietnam, la Thaïlande, etc. Il avait ses compétences de sourcing, de production, etc. Il travaillait avec des fournisseurs, il savait vraiment, il maîtrisait tout ça. Donc on s'est associé, on a créé un Qbox. On était très dans l'opérationnel évidemment au départ. Maintenant un Qbox va bientôt avoir 5 ans, il aura 5 ans cette année. Grosso modo, je ne m'occupe plus de tout ça au sens où on a des équipes qui gèrent, donc le français également, qui vont gérer les portefeuilles clients qu'on a, c'est-à-dire gérer les relations journalières avec les clients, l'envoi des factures, l'envoi des questions, tiens, j'aimerais travailler sur une nouvelle gamme de produits, qu'est-ce que tu en penses ? Tout ça, on ne gère plus ou alors on survole. On s'occupe encore de certains gros clients où il y a vraiment des enjeux qui sont importants. C'est encore Sylvain et moi qui nous... Nous nous occupons de ça. Moi, aujourd'hui, je m'occupe aussi de choses externes, on va dire, à Qbox. On a fait des investissements sur des domaines très différents. Donc, je gère aussi en partie ça. Et puis, il y a la création de contenu, comme on le sait, qui est importante, qui me tient à cœur. L'année passée, on en avait déjà parlé, mais on n'a pas pu mettre en place ce qu'on voulait mettre en place. Cette année, on commence timidement encore à mettre ça en place, mais ça va, je pense et j'espère, être de plus en plus fréquent. Donc mon rôle au sein d'Inkubox aujourd'hui, c'est plutôt un rôle presque... comment dire... une carte un petit peu plus de représentant d'un Qbox, d'assurer un peu plus de visibilité encore de nos activités. C'est un milieu qui change très vite. Il y a beaucoup d'acteurs aussi qui vont, qui viennent, qui arrivent, qui disparaissent. Il y a beaucoup de formateurs aujourd'hui, formateurs e-commerce, qui poussent aussi leurs propres agents, parce qu'évidemment, ils ont de l'affiliation, ce qui est de bonne guerre, qui poussent également leurs propres agents. Donc aujourd'hui, mon rôle sera plus dans la communication pour mettre en avant justement ce qu'on propose de différenciation, la valeur ajoutée qu'on peut apporter par rapport justement à des agents chinois lambda avec qui encore beaucoup d'e-commerceurs travaillent. et parfois ça se passe très bien ça se passe très bien parce que je connais des agents qui sont très sérieux également mais on propose quelque chose qui est très différent et je pense qu'aujourd'hui si vous avez l'ambition de mener à bien vraiment la création d'une marque d'un vrai branding travailler avec Incubox c'est un vrai plus par rapport à d'autres agents donc voilà je vais témoigner si mon objectivité sera mise en question tu as fait ton objectivité il faut que tu le mettes en mais c'est vrai qu'à la base on s'est connu comme tu le sais on l'a déjà dit plusieurs fois mais... on s'est connu tout simplement parce que tu étais un agent, un...

  • Speaker #1

    Exactement, un concurrent.

  • Speaker #0

    Tu étais un client d'Inkubox.com, et puis on est venu à sympathiser, et puis on est venu à trouver des points communs, et puis voilà, on est venu à s'associer sur aussi d'autres projets, notamment les accompagnements qu'on fait au jour d'aujourd'hui pour des e-commerçants qui sont peut-être plus débutants ou qui ont un peu peur de passer à l'étape supérieure. mais voilà donc un petit peu mon rôle chez Inkubox aujourd'hui est un rôle un peu plus flou puisque je navigue un peu entre plusieurs tâches mais en tout cas sur l'opérationnel je suis beaucoup moins présent aujourd'hui mais j'ai l'oeil sur tout je lis tout Tous les matins, en fait, je passe une heure en buant mon café. Je lis tout ce qui se passe à la fois sur la partie Chine, tout ce qui se passe sur la partie des échanges entre les différents clients. Alors, on a moins de clients aussi aujourd'hui, vous pouvez dire aussi des choses. Aujourd'hui, on a une cinquantaine de clients actifs. À une époque, on en avait 200 actifs en même temps. On a perdu beaucoup de clients qui faisaient du dropshipping. basiques, on va dire. C'est plus complexe aujourd'hui. Et puis, on s'est centralisé sur des clients qui ont des objectifs différents, justement, des accompagnements à la création de marques. Quelque chose qui nous intéresse aussi plus et qui sont plus rentables sur le long terme. Oui, bien sûr. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire. On va s'arrêter là, peut-être, pour ce... enfin je vais dire ce premier épisode pas du tout pas du tout parce qu'en fait bon simplement on aimerait peut-être en enregistrer 2-3 aujourd'hui donc c'est pour ça je dis premier épisode mais évidemment pour vous qui allez voir cet épisode c'est simplement un épisode parmi d'autres donc rendez-vous au prochain épisode la prochaine fois c'est moi qui aurai des questions à te poser puisqu'on va parler d'un autre thème que tu maîtrises bien mieux que moi donc ce sera moi qui sera plus dans le rôle un petit peu du naïf qui pose des questions aux spécialistes, mais ce sera très intéressant, donc ne manquez pas ce prochain épisode, et en tout cas... Si ça vous intéresse, ce qu'on fait, si vous voulez nous motiver, nous encourager, n'hésitez pas à vous abonner, à cliquer sur la petite cloche et à partager, à recommander, évidemment.

  • Speaker #1

    Pouce bleu, le commentaire, vous le trouverez aussi dans la description. Tous les réseaux sociaux et les sites web pour voir un petit peu tout ce qui est proposé dans notre écosystème. Les services d'Inkubox, niveau sourcing, mais aussi niveau accompagnement, niveau microservices et nos réseaux, donc Instagram, YouTube, etc. pour nous suivre sur d'autres plateformes et sur d'autres formats.

  • Speaker #0

    Exactement. donc on se dit à très bientôt pour le prochain épisode à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de nous avoir suivi

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Les bases du métier d'agent de sourcing

    01:45

  • Les responsabilités du E-commerçants pour travailler avec un agent

    09:50

  • 450,000 € de CA sur une boutique en une journée pour le Black Friday = casse tête logistique

    14:48

  • La gestion des stocks par l'agent

    16:37

  • Délais de production et préparation Q4 anticipée

    18:20

  • Prototypage de produits, quelles possibilités ?

    22:45

  • Import / Export groupé en container : Étude de cas

    26:20

  • Quelle catégorie de produits est la plus intéressante ?

    28:15

  • Norman Thavaud en balai à chiottes, le nouveau projet d'Hugo

    31:33

  • Les produits difficiles à travailler : attention aux normes

    32:10

  • Quels critères pour sélectionner une usine en Chine ?

    33:20

  • Pratiques douteuses en usine

    39:28

  • Propriété intellectuelle : Attention aux copies de vos produits sur Alibaba

    42:49

  • Produits sensible : les certifications chinoises sont souvent "fake"

    43:38

  • La Chine, c'est forcément du bas de gamme ?

    47:06

  • C'est à votre agent de s'assurer que vos produits ne seront pas copiés

    49:19

  • À partir de quand travailler avec un agent (Inkubox ou un autre) ?

    52:20

  • Formez-vous avant de dépenser votre trésorerie dans un stock

    55:43

  • Les délais de livraison d'Inkubox

    01:00:43

  • Les outils d'IA intègrent la chaîne d'approvisionnement logistique

    01:03:09

  • Le rôle de Romain au sein d'Inkubox aujourd'hui

    01:04:40

  • Conclusion

    01:09:56

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Description

Bienvenue sur le cinquième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !

Dans ce nouvel épisode d' "Hors des Clous", Romain, qui a fondé Inkubox, explique les détails de son métier d'Agent de Sourcing et fournisseur E-commerce / Import produits et services logistiques depuis la Chine.
Vous découvrirez qu'il est difficile de passer "pro" dans votre business Ecom ou d'import/export sans travailler avec un agent.
Cet épisode sera également l'occasion de pointer les avantages "game changer" à travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophone de référence pour booster vos marges et protéger la pérennité de vos business E-commerce, Amazon FBA ou imports groupés par container.
C'est parti !

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

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Vous avez des demandes précises sur un sourcing produit pour votre activité E-commerce ? Des besoins logistiques purs liés à de l'import / export par container en maritime, aérien, routier ou ferroviaire depuis la Chine ?Des besoins de création de marque ou de personnalisation poussée pour vos produits ? Besoin de services spécifiques ? (création de site Shopify poussés, graphisme, photos produits, UGC, référencement SEO etc) Vous voulez travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophones de référence en Asie ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. Et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et de rêve. C'est parti ! Bonjour à tous, bonjour les amis, aujourd'hui un nouvel épisode de podcast de Hors des Clous. Je suis encore avec mon acolyte Hugo qui de toute façon sera toujours là, puisque d'un invité plus ou moins lors du premier épisode, il est devenu maintenant mon acolyte principal et on sera toujours à deux.

  • Speaker #1

    Tu fais partie des meubles en fait sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, je fais partie des meubles, etc. C'est vrai qu'un podcast tout seul, notamment, c'est un peu triste. Et c'est vrai que c'est plutôt la bonne idée dès qu'on soit à deux. Sauf quand on aura des invités, bien sûr, dans les prochains épisodes. Alors aujourd'hui, on va essayer d'être un petit peu plus centré, un peu plus focus sur des thématiques, puisque la dernière fois, l'épisode qui va d'ailleurs sortir je crois d'ici quelques jours... l'épisode numéro 3 je l'ai trouvé sympa sympa cet épisode mais c'est vrai qu'on partait un petit peu dans tous les sens on s'écartait beaucoup du business tout à fait même si bon voilà mais c'était plutôt marrant à faire après tout c'est le cadre aussi de ce type de podcast sous forme de discussion ouverte mais on va essayer quand même de centraliser un petit peu sur des sujets assez précis et aussi pour ne pas faire des épisodes qui durent deux heures

  • Speaker #1

    ça serait plutôt pas mal en tout cas surtout pour les quelques épisodes qui vont suivre là où on a effectivement trois sujets qui ont été bien définis donc chaque épisode va traiter un sujet et celui d'aujourd'hui ça va être notamment sur ton métier Romain parce que c'est quelque chose qui revient très souvent il y a beaucoup d'interrogations sur le métier du coup d'agent e-commerce des questions autour de à quoi est-ce que ça correspond des questions pour savoir quelles sont les conditions pour travailler avec un agent, pourquoi est-ce qu'il faut travailler avec un agent En bref, tu es fondateur d'Inkubox, et Inkubox est le premier du marché sur le marché francophone dans la thématique d'agent e-commerce. et donc je pense que c'est intéressant que tu puisses expliquer un petit peu quels sont les ressorts de tout ça autour de autour de ce métier là et donc dans quelle mesure est-ce que c'est important que c'est donc j'ai préparé dans ce cadre là tout un tas de questions qui reviennent assez régulièrement la première de ces questions étant du coup juste un petit peu de la définition qu'est ce que c'est Romain un agent e-commerce qu'est ce que c'est en quel en quelques en quelques phrases en quelques mots factuellement factuellement c'est quoi

  • Speaker #0

    Factuellement, j'aime bien prendre l'image du chef d'orchestre sur tout ce qui va toucher à la chaîne d'approvisionnement de votre boutique. Si vous êtes e-commerçant, vous allez vous affairer pour faire un site le plus... Je ne vais pas forcément parler d'esthétisme, mais le plus efficace possible en termes de marketing, que ce soit au niveau des images, des fiches produits, du produit en lui-même, de la thématique, des créatives, etc. Donc ça, c'est votre compétence, c'est votre talent. Et nous, on va s'occuper de tout ce qui se passe derrière la petite porte, tout ce qui se passe dans le back-office. Pour moi, ce que vous faites, le travail du commerçant, ça reste du front. Et sur le back-office, on va s'occuper de tout. C'est-à-dire, il y a grosso modo trois étapes. Première étape, c'est le sourcing. En fonction de ce que le e-commerceur vend et nous demande de sourcer, on va sourcer tout et n'importe quoi. C'est vrai que quand je dis tout et n'importe quoi, c'est assez vague. On a vraiment des clients qui font des produits extrêmement qualitatifs, très chers d'ailleurs à l'achat, très personnalisés, puisqu'on est vraiment nous, experts dans la création de marques et dans le branding. Mais on a aussi des gens, de moins en moins ceci dit, mais on a encore des gens qui viennent nous voir simplement pour des produits type dropshipping classique, où il n'y a pas forcément d'amélioration, etc. Mais dans tous les cas, notre métier reste le même. Trouver avec notre équipe de sourcing... Donc à Ningbo, là où se trouve notre entrepôt et nos équipes, trouver les meilleures usines, les identifier, puisque des usines en Chine qui font un même produit, il y en a plein, il peut y en avoir 10, il peut y en avoir 15. Donc on va trouver la meilleure usine avec le meilleur ratio qualité-prix. Contrôler également le sérieux de l'usine. Alors il y a beaucoup de choses aussi à contrôler en termes de certification, de normes. Est-ce que c'est une usine qui travaille avec un mode éthique ? Si c'est des gamins qui bossent dans l'usine, bon, c'est pas de fait. On essaye. Non mais c'est un petit peu comme un ensemble de cases, tu vois. On essaie de cocher, donc on essaie toujours de cocher le maximum de cases. Et le but, ce n'est pas forcément de trouver l'usine qui présente la meilleure qualité du produit, c'est de trouver le meilleur ratio qualité-prix par rapport à votre audience, par rapport à votre cible, par rapport à votre prix de vente également, et par rapport à la marge que vous voulez dégager. Nous, on doit vraiment s'aligner en fait sur vous. Principalement, quand je dis vous, c'est bien sûr vous, les e-commerçants. Donc ça c'est la première étape, le sourcing. On va faire venir des échantillons pour contrôler également la qualité, négocier, renégocier, ça se passe souvent en plusieurs étapes, avoir le meilleur prix possible. Et une fois qu'on est d'accord, on vous fait un rendu de prix. Si les prix sont acceptés par vous, c'est parti. Donc on passe à la deuxième étape qui est l'achat. Donc on fait de l'achat pour autrui. Grosso modo, en tant que fournisseur, nous on va acheter ces produits et bien sûr on va prendre une commission au passage, ce qui est notre business model, puisqu'on se rémunère comme ça. Merci. C'est une commission sur le produit qui est une petite commission, c'est vraiment un faible pourcentage. On parie toujours sur le volume et on parie toujours sur un travail gagnant-gagnant sur le long terme. C'est pour ça qu'on travaille. Par rapport à des agents chinois qui sont un petit peu plus avec une mentalité asiatique où l'intérêt pour eux, c'est de faire une bonne affaire aujourd'hui, demain on verra bien. Nous, on travaille vraiment plutôt sur un temps long. Et une fois qu'on a donc donné les prix, c'est accepté, etc. On commande les produits, on va les acheter. Ces produits, on va les recevoir. Donc là, on arrive dans la deuxième étape, donc l'arrivée en entrepôt. Il va y avoir un contrôle de qualité très sérieux qui va être fait par une équipe de personnes dans une salle spécifique. pour vérifier, on ne contrôle pas tout, on ne va pas déballer tous les produits, mais on a selon le type de produit, selon le volume de produit en attente, on fait ce qu'on appelle un picking, donc un pourcentage de contrôle avec un rapport sérieux, les mesures sont faites, etc. Là, on vérifie que les couleurs sont OK, enfin tous les logos, ça dépend un petit peu du produit en question. On va tout vérifier sur un pourcentage, à peu près 20-25% des produits. voire plus ou moins selon les produits. Puis, deuxième étape dans l'entrepôt, ce sera la mise dans les racks. Il y a une place spécifique pour chaque client et les produits vont être rangés sur des boîtes spécifiques avec un QR code.

  • Speaker #1

    particulier c'est pas confidentiel on fera des inserts à ce moment là peut-être on peut faire des inserts on va animer ouais tout à fait on peut faire des petits inserts effectivement pour montrer quelques images de ce qui se passe là-bas selon les rushs que vous avez parce qu'effectivement je sais qu'on peut pas on en parlera dans une des questions de la confidentialité de l'agent avec les autres marques mais donc moi

  • Speaker #0

    je me souviens d'avoir vu des rushs du coup de Limbo mais je me rappelle plus si on voit les marques en question ou pas je pense qu'on peut pour insérer certains rushs où ça reste effectivement invisible en termes de marques ok et donc on passe à la Donc là maintenant la troisième étape qui est donc le packing et l'envoi. Donc là c'est l'étape finale on va dire. Donc on a l'équipe de packing qui va aller chercher tous les jours puisqu'on a un plugin qu'on va aller appliquer sur votre boutique qui va faire remonter les commandes tous les matins. Donc tous les matins en Chine, les commandes de la veille sont remontées. On envoie dans les 24 heures. Avec le décalage horaire en général, même les commandes qui sont passées en fin de soirée en France sont traitées quasi... instantanément, on va dire, en Chine le matin, puisque l'entrepôt ouvre très tôt, pour vraiment pouvoir empacter un maximum de colis qui partent à peu près vers midi. On a deux ramassages par jour. Donc les packing girls, c'est quasiment que des femmes, pour des raisons de douceur, de préparation, etc. C'est plus facile. Elles vont venir chercher les colis, donc par rapport aux commandes qui ont été sorties. avec un système de scan, etc., pour éviter les risques d'erreur sur justement les références, en pacté, proprement, et puis l'étiquette de transport est appliquée, et puis ça part, en fait. Donc en gros, là je vais un petit peu dans le détail, mais grosso modo, notre métier, c'est quoi ? C'est de faire en sorte d'avoir le meilleur produit au meilleur prix pour que le client soit satisfait et qu'il y ait une délivrabilité chez lui dans les meilleurs délais. Grosso modo, voilà. Le travail ne s'arrête pas là, c'est-à-dire que... Enfin, comment dire ? Idéalement, il s'arrête là. Le client reçoit son colis, il est content. Mais évidemment, il y a tout un suivi à faire déjà pendant le délai de transport, qu'on fait également. Et il y a toute la partie SAV, puisque malheureusement, ça arrive dans tous les cas. On a quand même affaire à des colis qui vont traverser la planète. Donc, parfois, un colis peut être perdu. Un colis peut arriver cassé. Il peut y avoir aussi une erreur de référence, même si ça arrive de moins en moins avec les outils qu'on utilise aujourd'hui aussi. qui sont basés pas mal sur de l'IA et puis justement les outils, ce qu'on appelle le WMS, qui est un outil en fait justement en entrepôt qui permet vraiment de ne pas se mélanger les pinceaux et de ne pas faire d'erreur lors du picking, de la saisie en fait des produits dans les racks. mais ça peut toujours arriver de temps à autre malgré tout donc il y a toute cette partie ensuite SAV qui est la partie annexe on va dire de notre métier donc si on résume vous trouvez puis vous stockez puis vous envoyez et dans quelques rares cas vous réparez si c'est nécessaire c'est

  • Speaker #1

    ça ok exactement effectivement c'est super intéressant vous intervenez sur toute la partie donc fournisseur, logistique vous prenez ça en charge de A à Z ce qui fait qu'a priori du coup quand on est e-commerceur on n'a plus tellement besoin d'être préoccupé par tout ça Comment ça se passe ? Ma deuxième question, c'est cette relation qu'il va y avoir avec le e-commerceur. Quelles sont les responsabilités du e-commerceur quand il est en train de travailler avec vous ? Qu'est-ce qu'il doit vérifier ? Qu'est-ce qu'il doit garder à l'œil ? Finalement, c'est quoi les communications que vous avez avec les e-commerçants avec lesquels vous travaillez ?

  • Speaker #0

    En général, notre responsabilité à nous, c'est justement de faire en sorte, comme je l'ai dit juste avant, que le produit soit cohérent avec ce que le e-commerceur vend et qu'il soit livré dans les temps. Ça, c'est sur les grandes lignes. En termes de responsabilité pour le e-commerceur, c'est de... Tu peux répéter la question ?

  • Speaker #1

    De faire de l'argent. La responsabilité du e-commerçant, c'est de faire du volume.

  • Speaker #0

    C'est de faire du volume, c'est de faire du free. Non,

  • Speaker #1

    mais peut-être qu'il n'y en a pas. Mais justement, c'est un peu la question. C'est cette relation qu'il y a. Moi, je suis e-commerçant et ma logistique, elle est déléguée. C'est vous qui vous occupez de mes boutiques, justement. Et ma question, c'est quels sont les échanges qu'on a, les échanges indispensables ? Parce qu'effectivement, l'idée, c'est que tu puisses gérer, Inkubox puisse gérer tout le bac. Mais moi, en tant qu'e-commerçant, à tes yeux, c'est quoi que je dois vérifier ? Sur quoi je dois être en surveillance ? Et sur quoi est-ce que je dois communiquer avec vous ? Et s'il n'y a pas de sujet, il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #0

    Non, non, tout à fait. Par exemple, il y a une responsabilité qui est très importante, c'est que nous, nos équipes, en termes de packing, c'est des équipes qui sont flexibles en fonction des périodes de l'année. C'est-à-dire qu'on a bien sûr du management, on a des équipes fixes, mais après on a des gens qui vont et qui viennent. C'est un petit peu facile en Chine de prendre ce que j'appellerais des intermittents ou des intérimaires, tu sais, qui viennent. Alors c'est des gens qui ont l'habitude, qui viennent, qui vont, qui viennent, mais ils sont un petit peu, ils vont de droite à gauche, etc. Et en fonction des périodes, sur certaines boutiques, sur certaines grosses boutiques, puisque des boutiques qui font 10 ventes par jour, ça ne pose pas tellement de soucis. Maintenant, des boutiques qui vont faire 1000 à 1500 ventes par jour. Si demain, par exemple, le e-commerce se dit, tiens, je vais faire une grande campagne promotionnelle parce que c'est mon anniversaire, c'est l'anniversaire de l'ouverture de la boutique, le 15 mai, par exemple. Et ils ne nous en parlent pas du tout. c'est embêtant. Ça s'est déjà arrivé assez souvent, c'est-à-dire qu'il y a des opérations comme ça qui se font, et puis le e-commerceur se dit bon, bah derrière ça roule de toute façon Non, c'est pas que ça roule, parce que nous, en fait, on a des personnes affiliées, en fait, plus ou moins, à certaines boutiques. Par exemple, il y a une personne qui va pouvoir paquer les colis de 3-4 boutiques par jour. Il y a des fois 2-3 personnes sur une seule boutique. Donc si, par exemple, tu fais, mettons, 500 ventes par jour, grosso modo, 500 commandes par jour expédiées, donc on a un personnel dédié pour ça. que demain, tu as fait une promotion de fou, tu as fait des emailings, tu as vraiment scalé ton marketing pour une opération spéciale dont on n'a pas connaissance, ça va provoquer des retards, évidemment, puisque si tu passes de 500 ventes par jour le lendemain à 2 500 ventes par jour, on ne pourra pas traiter ces ventes en temps, et on va prendre du retard qui va s'accumuler sur plusieurs jours, et là, c'est très embêtant. très embêtant, parce qu'en plus, ça va nous retomber dessus ensuite. Oui, c'est trop long, le SAV, il y a des problèmes, qu'est-ce qui se passe, etc. Ça fait partie des responsabilités du e-commerçant dans la communication. On communique principalement sur des outils comme WhatsApp avec les e-commerçants. Alors, bien sûr, il y a l'email pour tout ce qui est, on va dire, formel, la facturation, etc. Mais par contre, pour ce genre de conversation, on communique quasiment tous les jours, en fait, par le biais entre nos équipes. Alors, tout le monde est francophone. j'entends, on a les équipes chines qui gèrent la partie logistique, la partie sourcing, etc. Tout ce qui se passe en Chine est géré par nos équipes chinoises. Quoiqu'on a aussi Alexis, le responsable logistique qui est français. Lui fait des allers-retours entre la Thaïlande et la Chine très régulièrement. Il est en Chine d'ailleurs actuellement. Mais toutes les équipes, en fait... avec qui effectivement les e-commerçants interagissent, ce sont des équipes francophones, totalement françaises et francophones. Donc, on parle principalement par WhatsApp. Donc, c'est vrai qu'il y a souvent un canal de communication qui est ouvert et qu'on utilise tous les jours. Ok,

  • Speaker #1

    fluide en fait. Je serais très content de vous envoyer un message demain et dire, écoute, demain, on a une grosse opération. Bon, déjà, si je te reviens du jour au lendemain, c'est déjà un peu tard. Mais voilà, je peux très bien dire, ok, là, je viens de doubler mes budgets publicitaires. c'est au mieux. Mais en tout cas, les équipes vont du coup, a priori, déborder, avoir plus de vols à traiter dans les prochains jours, etc.

  • Speaker #0

    On a des périodes, évidemment, en Q4, à partir du moment où on arrive, à partir du 15 novembre, un petit peu avant Black Friday, on renforce nos équipes de manière assez importante. On a à peu près une dizaine de personnes qui arrivent en plus, en supplément, pour la période. à peu près, on va dire début novembre, grosso modo, début 15 novembre jusqu'à fin janvier, puisque les sols également, c'est une période qui est importante. Donc là, c'est vraiment la période où on a nos équipes. Voilà, dans ça, il n'y a pas de souci. Mais dans l'année, il arrive parfois, ou alors on a, je pense à un de nos gros clients qui avait fait une opération Black Friday une semaine avant tout le monde. Donc très bien, mais on l'a su, finalement, la veille au soir. Tiens, en fait, demain, on a mis un budget dingue et ils ont fait 450 000 euros sur une journée. Ils sont passés de... à peu près 15 000 euros de CA à 450 000 euros le lendemain. Donc, imaginez un petit peu le nombre de colis. Et ça a été comme ça quasiment crescendo sur la semaine jusqu'au réel jour du Black Friday qui était je ne sais plus le 25 ou le 26 novembre. Je ne sais plus exactement. Mais enfin, bon, c'était... Et on l'a su. Nous, on s'attendait. Voilà. Oui, le Black Friday, d'accord. Mais on ne s'attendait pas à ce qu'une semaine avant il y allait avoir. Donc, ça fait partie des petits soucis. Mais sinon, il n'y a pas vraiment de responsabilité, en fait, par rapport... Enfin, aussi, payer ses factures, évidemment. Bien sûr, évidemment. Ça, c'est normal. et puis ne pas partir en courant effectivement, ça nous est arrivé une fois ou deux aussi, de gens qui tout à coup ferment boutique et disparaissent donc ça peut être très très embêtant.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui savent pour ceux qui me suivent sur ma chaîne YouTube personnelle, ils savent très bien que je dois 40 000 euros de payer des factures. Mais bon,

  • Speaker #0

    tu ne partiras pas en courant, je le sais, mais de toute façon je sais où te trouver.

  • Speaker #1

    Tu sais où te trouver il y a toutes les adresses. Ouais,

  • Speaker #0

    non mais bon, en dehors de ça, c'est simplement qu'effectivement le but vraiment d'un agent, c'est de simplifier. Vous n'avez pas à penser à ce qui se passe après la vente. C'est tellement compliqué déjà, on le sait, surtout en 2024, c'est de plus en plus compliqué au jour d'aujourd'hui de pouvoir faire en sorte que quelqu'un... vous donne sa confiance, sort sa carte bancaire et passe à l'étable du checkout et achète sur votre boutique, vous avez dépensé beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour que ça arrive. Donc, notre responsabilité à nous derrière, c'est de faire en sorte que ça se passe bien et que vous n'ayez rien. n'a pensé ou à vous inquiéter ?

  • Speaker #1

    Justement, à ce niveau-là, moi j'ai la réponse, mais est-ce que le e-commerceur doit surveiller ses stocks ou est-ce que vous les surveillez ? Ou est-ce que c'est un peu les deux ? Comment ça se passe à ce niveau-là ?

  • Speaker #0

    C'est toujours en général un peu les deux. C'est-à-dire que nous aussi, on demande au e-commerceur, là aussi, encore une fois, en fonction des opérations qu'il peut faire, des budgets publicités aussi qu'il va louer sur telle ou telle période, il doit savoir prédire un petit peu le volume de vente qu'il va faire. mais nous bien sûr on surveille on a des outils notamment par rapport à l'IA on a des outils prédictifs aujourd'hui dans la logistique qui permettent aussi de pouvoir faire des calculs de statistiques et puis se dire tiens attention sur telle référence telle référence si tes ventes continuent comme sur la période ou alors calquées sur la période de l'année passée au même moment il se peut que dans trois semaines et demie tu n'aies plus suffisamment de cette référence etc. donc oui c'est notre responsabilité première d'alerter les commerçants qui sont souvent un petit peu trop le nez dans le guidon, on va dire, pour justement faire attention à ça. Donc, c'est à nous souvent de les prévenir en disant attention à ceci, attention à cela, surtout sur des clients. C'est ton cas, par exemple, qui a quand même énormément de références aussi en stock chez nous. Donc, tu ne peux pas forcément avoir le nez sur chaque référence. Il y a les produits principaux, mais parfois, il y a certaines références que tu mettrais un peu de côté. Tu penseras peut-être plus. Et puis là, attention, surtout qu'il faut penser aussi au délai de production. Bien sûr. Surtout si on est sur du produit personnalisé. Si on est sur un produit type AliExpress, un produit, une tasse comme ça, totalement random, où il n'y a absolument rien de personnalisé, il n'y a pas de packaging, il n'y a rien. Bon, on te le dit, on passe la commande en quatre. quatre jours, trois, quatre jours, on reçoit la marchandise. Il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #1

    Les délais de production des usines, en fait, dépendent beaucoup de la complexité et du volume que vous voulez faire. Et de la période aussi. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si on arrive en Q4, par exemple, c'est pour ça que je dis toujours, vous voyez, on est au mois de mai, le Q4, c'est maintenant. C'est maintenant. Je l'ai encore dit hier, d'ailleurs, à un de nos clients, Patrick, s'il nous écoute, il se reconnaîtra.

  • Speaker #1

    On te salue,

  • Speaker #0

    Patrick. On te salue, Patrick. Je lui disais aussi... Les opérations Q4, Noël, le Black Friday, ça se prépare au mois de mai, au mois de juin, mais avant l'été dans tous les cas. Surtout s'il y a des productions à faire de produits spécifiques pour la période. Par exemple, Patrick, je ne vais pas parler de son produit, mais il a dans l'idée de faire un coffret. qui reprendrait, on va dire, grosso modo, certains de ses produits phares. Oui, c'est une très bonne idée de faire un coffret, surtout pour la période. Il est sur des produits qu'on peut offrir, des produits un peu cadeaux, etc. Donc, c'est des produits qui peuvent être très intéressants pour cette période Q4. Ce coffret, c'est maintenant. C'est-à-dire qu'il faut le designer, ce coffret. il faut le produire. Donc, on est sur une production qui va se faire à peu près en 20-30 jours, grosso modo. Mais avant, il faut d'abord designer sur la partie graphisme, il faut faire des échantillons de packaging. On va peut-être passer d'ailleurs par une usine qui fait des packagings à un imprimeur, en fait, externe. Ce n'est pas l'usine qui fait le produit en lui-même qui va faire le packaging. Donc, si l'imprimeur lui dit Attention, moi, sur mes lignes de production, je ne peux pas faire vos boîtes avant trois semaines, minimum, attention.

  • Speaker #1

    voilà tout ça fait qu'effectivement ça prend du temps puis après il ya aussi là le marketing c'est ce que j'allais dire c'est qu'elle derrière il ya l'intégration du coup sur le site web et qui dit intégration des shootings photo donc des photos délai soit c'est un interne mais si c'est délégué à un prestataire font envoyer produits il faut qu'ils le calent dans son agenda de réalisation faut qu'ils fassent les retouches faut qu'ils livrent faut intégrer sur le site web ou compressé par exemple si jamais les images sont pas compressés et là au clan par juste deux photos mais il ya aussi des vidéos notamment les vidéos publicitaires surtout si pour une période comme le 4 il faut forcément avoir plusieurs vidéos publicitaires plus dans les angles marketing donc effectivement c'est très vrai en fait le q4 se prépare se prépare dès que le précédent est fini est presque envie de dire en fait il faut d'ores et déjà avoir des actions réelles cohérentes pour le fil de l'année et avoir en fait presque déjà le fil conducteur de comment va se passer la prochaine grosse saison du coup du de noël pour dire ok de quoi on a besoin et qu'est ce qu'il faut qu'on mette en place pour justement effectivement planifier ça bien en avance c'est

  • Speaker #0

    ça votre responsabilité parce qu'on a déjà eu des e-commerce en des fois qui viennent nous voir mi septembre en disant voilà voilà J'aimerais faire ceci cela pour le Q4 et puis bon ben sinon on n'arrive pas à tenir les délais par rapport aux usines. on nous le reproche un petit peu quand même. On dit, ah bon, j'ai pas fait un bon Q4 parce que c'était trop long, je comprends pas pourquoi c'était si long. C'est long parce qu'en plus en Q4, les usines elles-mêmes, parfois, alors, il leur faut par exemple 20 jours de production, mais en plus ils vont nous dire, désolé, on n'a pas de place, on peut pas commencer la production avant le mois prochain. Donc là, c'est quasiment deux mois de production. Donc là, si tu fais ça mi-septembre, bah t'es mort. C'est pas possible. Et ça peut nous retomber dessus après en disant, oui, mais enfin bon, l'usine est pas sérieuse, qu'est-ce qui se passe, etc. Bah oui, mais ça... Je dirais, on est sur des... du temps incompressible de production. Donc, il faut vraiment... Voilà, c'est ça la responsabilité, en fait. C'est vraiment aussi prévoir en amont pour le e-commerceur, pour ses opérations publicitaires, son stock, ce qu'il a envie de faire également pour les périodes à venir, comme le Q4, par exemple.

  • Speaker #1

    Pour donner des trucs un peu plus... peut-être un peu plus précis, par exemple, si moi, je veux faire 1000 unités d'un produit où je veux juste poser mon logo dessus, voilà, c'est un produit, on dirait une gourde, tiens. Une gourde sur laquelle je pose mon logo, typiquement, je veux commander 1000 unités. tu as une idée, une estimation du temps qu'il faut pour la production, est-ce qu'on est plutôt sur une semaine ou plutôt sur un mois ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, admettons cette gourde, tu la vends déjà ? Je la vends déjà,

  • Speaker #1

    on a déjà fait des stocks ensemble, on est en mois de mai, jusque-là j'arrive en rupture de stock bientôt, je vais repasser une commande, dans combien de temps je vais recevoir mes stocks ?

  • Speaker #0

    Soit tu nous fournis toi-même, toi tu es graphiste ou tu as un graphiste, et au moment où tu nous fournis les fichiers, vectorisé, parce qu'on travaille sur de l'AI en général, du format registrator en usine, ou du SVG, enfin bref, peu importe, du format vectorisé, donc cohérent, on va dire, par rapport au travail attendu. Ça peut prendre entre 10 à 20 jours, grosso modo, pour une production classique. Pour un logo, on n'est pas non plus sur un truc très très complexe. Maintenant, sur des produits beaucoup plus complexes, où tu as beaucoup d'étapes, en fait, où tu es vraiment sur un produit... qui part de zéro en fait, où vraiment là c'est une production propre, définie, il peut y avoir un délai de préparation de 2-3 semaines, et puis après un délai encore de 15-20 jours de production, c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    on parle de personnalisation du coup de produits existants est-ce que c'est aussi votre métier ou pas d'aller dans le prototypage est-ce que si jamais je suis une startup et que je veux concevoir un produit est-ce que c'est aussi quelque chose où je peux vous approcher, je peux venir vous voir pour ça ou alors pas du tout, en fait votre rôle c'est vraiment d'identifier, de trouver des gens qui fabriquent déjà des choses,

  • Speaker #0

    de les personnaliser certes mais on ne peut pas créer des nouveaux produits si on peut créer des nouveaux produits mais c'est toujours beaucoup plus complexe et beaucoup plus long Là, c'est des projets qui peuvent se jouer sur six mois pour avoir une production de produits. Et c'est vrai que si vous n'avez, par exemple, les usines en Chine... Alors les Chinois sont souvent réputés pour être des bons copieurs. D'accord ? Ce ne sont pas des gens qui vont être vraiment très proactifs dans la création d'un produit. Ils vont nous dire, dites-nous, donnez-nous les fichiers, fichiers 3D, fichiers vectorisés, ça dépend de quoi on parle. donnez-nous les fichiers, et puis on fera ce que... s'il faut faire un moule, on fera un moule, etc. Ça prend beaucoup de temps, mais grosso modo, ce travail doit être fait en amont. C'est-à-dire que si une startup vient en nous disant, écoutez, voilà, j'ai l'idée de faire... J'aimerais faire un tabouret, mais alors, je vais faire un dessin vite fait sur un papier, c'est bon, vous pouvez le Non, non, on ne va pas le faire. Il faut faire intervenir un modéliste. Nous, ça, on n'a pas. On a des graphistes en interne, enfin, on a notamment Manon qui se débrouille aussi à peu près bien. on passe aussi, notamment par Félix. de son côté si c'est un peu plus technique ou si voilà pour des emballages etc un peu plus de packaging parce que là on a vraiment à faire quelqu'un qui est talentueux mais grosso modo si demain on veut modéliser un produit 3D avec des spécificités vraiment n'importe qui jamais vu il nous faut des fichiers techniques qui ont été faits par des professionnels ou des 10 3D etc mais c'est possible on peut venir vous voir du coup avec un prototypage virtuel

  • Speaker #1

    Donc vraiment un truc à complet, donc avec les matériaux, etc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Qui est là du coup, c'est un fichier que vous allez délivrer à des usines, et c'est les usines qui vont vous parler de la faisabilité. Mais donc vous pouvez faire ce truc-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors ce qui coûte cher, évidemment, c'est qu'on part en général des moules. C'est-à-dire que grosso modo, il peut y avoir un moule, comme il peut y avoir 50 moules pour faire un seul objet. Ça dépend aussi, c'est un objet en fait qui est une abrication de plusieurs pièces jamais vues, jamais faites avant. Chaque pièce devra résulter d'un moule. Alors, moule. en plastique extrudé, un moule métal, ça dépend en fait de quoi on parle, vraiment c'est très très vague, mais un moule ça peut coûter 10, 15 000, 20 000, 50 000 euros, ça dépend de quoi on parle, encore une fois. Donc c'est souvent, c'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir un budget énorme derrière, il vaut toujours mieux si vous avez un budget... plus modeste. Écoutez, on part d'un objet, par exemple, je vais prendre encore l'exemple de cette tasse qui est totalement con comme exemple, mais on part de cette tasse, j'aimerais que cette tasse soit plus fine, plus haute, avec une anse par exemple plus longue. Oui, mais on part déjà d'une tasse, on part déjà d'une usine qui sait faire de la tasse, etc. Donc, il suffira plutôt d'améliorer soit une fonctionnalité, soit une forme, soit la couleur, soit mettre un logo, etc. Mais grosso modo... c'est mieux de partir déjà d'un objet existant et de vouloir l'améliorer. Il faut partir de zéro, d'un truc jamais vu nulle part.

  • Speaker #1

    D'accord. C'est vrai que c'est intéressant parce qu'effectivement, il n'y a pas que les e-commerçants, les dropshippers qui peuvent vous approcher. Vous travaillez aussi avec la startup, avec des trucs comme ça, des trucs qui peuvent avoir des idées. Quelqu'un qui a fait une levée de fonds, il peut très bien vous approcher pour dire, ok, on va passer par vous, je vais mettre un billet sur la table pour prototyper physiquement. C'est intéressant, en fait, c'est pas que du tout dropshipping,

  • Speaker #0

    e-commerce. Non, non, et j'ajoute aussi que dans nos corps, c'est vrai qu'on communique moins là-dessus, mais on a également des clients qui font simplement de l'apport, principalement on a des gens qui sont des distributeurs. Par exemple, je pense à un client qui avait fait des outils électroportatifs. Donc là, on a été parti d'un modèle déjà existant. On avait changé, c'était un laser, je crois, j'en avais peut-être déjà parlé. Je crois que je t'en avais déjà parlé à ce client qui était quelqu'un qui était intéressant. Alors finalement ça s'est pas passé comme prévu de son côté, donc il a dû arrêter, mais bon on a travaillé un petit moment avec lui, c'est quand même vachement bien. Donc lui c'était du container, on faisait pas de l'envoi à la pièce, c'était du container, il vendait ses produits chez des distributeurs physiques, dans des magasins vraiment de grande distribution, dans du retail. Et on était parti en fait d'un maître laser, vous savez les télémètres laser, qui envoient des lasers dans tous les sens pour poser du parquet, pour poser du faux plafond, etc. et on avait refait une coque extérieure à ce produit, donc on avait vraiment fait un moule, là pour le coup, en plastique extrudé, pour faire une nouvelle coque, et donc on avait un produit qui était à l'intérieur exactement le même qu'un produit random qu'on pouvait trouver notamment sur AliExpress, sur Alibaba, mais on avait changé totalement la forme du produit, même si l'électronique interne était exactement la même chose, on avait amélioré les fonctionnalités, on avait par exemple fait une application sur le portable, pour diriger cet appareil. Donc, tout était aux couleurs, aux logos, etc. Donc, il y a eu un gros, gros travail de fait. Donc, tout ça est tout à fait possible. Donc, on a poussé assez loin, on va dire, la personnalisation de ce produit-là. D'accord. Bon, après, il y a le packaging, etc. Évidemment, tout ça qui était aussi logoté, on va dire, au nom de cette marque. Mais donc, on a également beaucoup de clients qui font de l'import, par exemple, je ne sais pas, de voitures. Voitures pour les enfants, vous savez, les voitures dans lesquelles les enfants montent à l'intérieur, les BMW, etc. on a eu des clients qui ont fait tout un tas de trucs de ce genre.

  • Speaker #1

    Ok, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    Du container, de l'import, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Et si on te pose la question à toi directement sur c'est quoi finalement les produits avec lesquels tu préfères travailler, ou c'est quoi le type de projet avec lesquels tu préfères travailler, est-ce qu'il y a des catégories de produits qui sont soit plus simples, soit tout simplement plus intéressantes ? Si tu devais trouver quelques-unes, ce serait quoi ces catégories de produits ?

  • Speaker #0

    Les produits que j'aime bien, en fait, c'est... Alors déjà, c'est les produits qui réunissent aussi les clients. Plusieurs cases, c'est-à-dire qui cochent plusieurs cases.

  • Speaker #1

    Des produits qui se vendent déjà.

  • Speaker #0

    Déjà des produits qui se vendent. Non, mais c'est des produits déjà où le e-commerceur a déjà un budget qui permet de pouvoir commander des minimums intéressants pour l'usine. C'est-à-dire que ça va déjà simplifier notre travail en termes de noeuds. C'est-à-dire que nous, on arrive devant une usine qu'on ne connaît pas. On a un réseau d'usines en fonction des produits qu'on vend habituellement. Mais si demain, par exemple, on va aller sourcer un produit avec lequel on n'a jamais travaillé, on va se présenter devant une usine, en général, qu'on ne connaît pas. Donc, il faut à la fois que cette usine montre pas de blanche pour nous, des preuves de sérieux, la manière dont les paiements peuvent s'opérer, quelle est leur éthique de travail, etc. Il y a quand même beaucoup de choses à vérifier. En général, d'ailleurs, on va sur place si c'est des productions qui sont importantes. Encore une fois, si c'est pour des produits de quelqu'un qui vend 5 pièces par jour, on ne va pas forcément se déplacer, on ne va pas faire 3000 km dans une autre province de Chine pour aller vérifier ça. Maintenant, si c'est des productions qui sont importantes, on se déplace, etc. Mais il faut bien comprendre que nous aussi on ne doit montrer pas de blanche. C'est à dire que grosso modo si on vient en disant bah voilà on aimerait faire 100 pièces, l'usine se dit c'est qui ce clochard grosso modo ils s'en fout donc ce qui est intéressant pour nous déjà c'est avant même de parler de produits c'est qu'il y ait un volume d'achats de produits estimé qui est déjà assez important deuxième chose on aime c'est notre spécialité de faire du branding donc plus on va pouvoir personnaliser le produit mieux ce sera Mais ce sera pour le client, puisque lui-même, enfin le e-commerçant, puisqu'il va également avoir une valeur ajoutée énorme, d'avoir un produit totalement personnalisé, unique, qui va vraiment se détacher de la concurrence. Déjà, ça, c'est intéressant pour lui et pour le client final, le consommateur. Mais pour nous, déjà, c'est, je dirais, un peu plus excitant aussi de travailler sur un produit, plutôt qu'un produit type dropshipping, entre guillemets. à la con, pardon. Wow, c'est super vexant. C'est un peu vexant. Non, mais je veux dire, un produit sur lequel il n'y a aucune valeur ajoutée, bon, d'accord, on va passer la commande. C'est de l'argent qui est facile pour nous, grosso modo, puisque c'est vrai, si le client est d'accord sur nos prix, on va donc négocier au mieux, on va commenter ses produits, ils arrivent, on fait un petit contrôle qualité, c'est Mais ce n'est pas très excitant, on va dire, ce n'est pas très challenging non plus pour nous. C'est du C'est du business, voilà. Maintenant, si demain, par exemple, tiens, j'aimerais créer une nouvelle ligne de micro, ça c'est intéressant parce que c'est un produit qui n'est pas trop gros. on est sur d'électronique, c'est vrai, mais on va pouvoir faire des propositions de design quand même, on va pouvoir aussi donner des conseils, enfin voilà, c'est quelque chose qui est intellectuellement un peu plus stimulant.

  • Speaker #1

    Tu préfères les micros que les balais à chiottes en gros du coup ?

  • Speaker #0

    Je préfère, si c'est à choisir. Non mais voilà, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un balai à chiottes pré-personnalisé. Mais je n'ai pas,

  • Speaker #0

    on n'a pas de produit, pourquoi pas des balais à chiottes si c'est un balai à chiottes révolutionnaire, si tu veux, dans sa forme, dans sa fonction.

  • Speaker #1

    il a un design incroyable et qu'il y a vraiment oui dis donc c'est game changer ces balais à chiottes sur le marché je parle de mon prochain projet tu l'auras compris des balais à chiottes vraiment personnalisés des trucs où tu mets des têtes de personnalité politique à la place ah ouais c'est pas mal ça dans la brosse en fait c'est un truc je me dis c'est faisable mais donc il faut que les petits épis là de la brosse arrivent à dessiner le visage et là on a du président on a de la personnalité tu vois tous ceux qui sont un petit peu dans l'assaut en ce moment bam balais à chiottes pour citer un youtubeur Norman Thavaud hop directement bbalayage chiotte Norman Thavaud tavo car là c'est avec la coupe de cheveux qui l'a fait un super match à ça franchement bon on en parlera enfin mais si vous pouvez personnaliser ça quelque chose

  • Speaker #0

    Non mais voilà, donc en fait j'ai pas vraiment de produits préférés, alors c'est vrai qu'il y a des produits, par exemple les cosmétiques, je parle pas des accessoires cosmétiques, ça c'est pas mal, mais les cosmétiques en eux-mêmes, il y a beaucoup de réglementations en Europe, c'est assez compliqué, il faut faire passer des tests de laboratoire, c'est assez cher, c'est long, c'est un petit peu délicat comme produit, c'est pas infaisable, on l'a déjà fait plusieurs fois pour beaucoup de clients, mais c'est vrai que c'est pas les produits que je préfère parce que c'est assez pénible, c'est très très long. mais voilà, c'est juste qu'on a besoin nous aussi, dans notre métier, d'être stimulé intellectuellement, comme je disais tout à l'heure plus c'est challengeant, plus c'est intéressant plus aussi il y a, on va dire des choses telles quelles, plus il y a de l'argent également en jeu pour nous en se disant tiens c'est un produit où on a vraiment envie de s'investir parce que déjà le commerçant derrière, il a un projet solide, il a du budget et le potentiel de vente est super intéressant donc sur le long terme encore une fois ça veut dire des commandes récurrentes pour nous et on se dit ouais on s'est vraiment investi mais on est content fier du produit qu'on a sorti et en plus il va se vendre et en plus on va bien gagner notre vie là-dessus c'est cool mais sinon après j'ai pas d'objet particulier de préférence ok ok

  • Speaker #1

    ok ok est-ce que tu peux nous parler un petit peu des critères si tu devais faire une liste à puces des critères que vous regardez auprès d'une usine avant de travailler avec elle qu'est-ce qui est le plus important à regarder ouais Est-ce que c'est le prix ? Est-ce que c'est la manière de travailler ? Est-ce que c'est les minimums ? C'est quoi les critères que vous regardez ?

  • Speaker #0

    Les critères, encore une fois, ça va vraiment dépendre du... Je répète toujours la même chose, mais un petit peu de quoi on parle. C'est-à-dire que si c'est, encore une fois, un e-commerçant qui vient nous voir pour un produit, mais bon, il fait 5 ventes par jour, on ne pourra malheureusement pas investir du temps humain. On ne pourra pas faire déplacer quelqu'un, prendre le train, faire 3000 bornes, 3000 hôtels, pour aller vérifier que l'usine est OK et faire ça sur 10 usines différentes. C'est pas possible. Mais on va quand même s'assurer dans tous les cas, même pour les e-commerceurs plus modestes ou alors qui sont sur un projet qui débute, donc évidemment les ventes ne sont pas encore extraordinaires, mais si le projet... on va dire que le projet est super intéressant et pourrait l'être aussi pour nous, pour l'avenir, on va aller sur place. On va contrôler les usines. On va voir un petit peu à quoi ça ressemble. Je vous assure qu'il y a des fois, des usines, ça fait peur. Vraiment, ça fait peur. Et il y a d'autres usines, c'est extrêmement carré, très propre. Donc déjà, c'est la propreté aussi de l'usine. Quand je dis la propreté, je m'en fous qu'ils passent un coup de balai toutes les deux heures, c'est pas si important, mais par rapport aux produits, si par exemple on fait du produit textile, si l'usine est cracra, ça...

  • Speaker #1

    Tu peux avoir tout simplement des pièces qui sont foutues.

  • Speaker #0

    Oui, on peut avoir des pièces à l'arrivée qui sont foutues, au contrôle de qualité, des pièces qui sont rejetées. Après, on va s'arranger avec l'usine, mais il faut que l'usine soit flexible aussi, justement, sur le remplacement des pièces, etc. Donc, on doit vraiment vérifier en amont que l'usine respecte certains critères, on va dire, basiques. C'est-à-dire, voilà, des équipes. des équipes aussi, des employés, des ouvriers qui soient spécialisés dans ce qu'ils font, pas des gens qui changent non plus du jour au lendemain de tâches, et qui arrivent là, qui repartent, etc. Parce que ça, ça veut dire aussi des gens qui vont faire un travail un peu plus aléatoire, on va dire, dans les tâches qu'ils ont à faire. Et le produit fini va évidemment être impacté négativement. Ouais. Et après, on doit vérifier aussi la bonne relation avec l'usine. C'est important, surtout une usine qu'on ne connaît pas. C'est-à-dire, comment ça va se passer pour les paiements ? Est-ce qu'on peut déjà, d'entrée de jeu, en fonction des volumes actuels ou des volumes à venir, est-ce qu'on peut déjà négocier des paiements multiples, par exemple ? Parce que, imaginons que tu nous commandes pour 150 000 euros de marchandises en une seule facture. On va souvent te proposer dans ces cas-là, sur des montants très importants également, des paiements fractionnés. Mais ces paiements fractionnés, on peut les proposer uniquement si l'usine accepte également des paiements fractionnés. En général, voilà, j'accepte, mais en Chine, on ne fait pas ça non plus sur six mois. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Souvent, c'est deux ou trois paiements. Grosso modo, il y a un déposite d'entrée de jeu, etc. Donc, il y a beaucoup de choses à voir au niveau des paiements. Deuxième chose, c'est voir aussi la réactivité de l'usine. Justement, est-ce qu'elle est... il y a des usines également en Chine, vous savez, les Chinois vont prendre tout ce qu'ils peuvent prendre comme business, seulement parfois la taille de l'usine n'est pas cohérente, on va dire, avec son activité. Ce qui fait que là, en termes de réactivité, par rapport à ce que je parlais tout à l'heure, ce que je disais tout à l'heure, si on doit faire une production et que tu nous dis, mon Dieu, non, non, on ne peut pas faire ça avant, dans deux mois, ce n'est pas possible non plus. Donc il faut une usine qui soit suffisamment, avec une capacité de production qui soit cohérente avec nos besoins, à nous, les besoins du e-commerceur. Et puis de savoir aussi, si jamais ces volumes augmentent de manière assez importante, est-ce que l'usine va suivre ? Après, il y a les certifications, les normes selon les produits. Encore une fois, si on est sur du produit, par exemple, produit textile, produit prêt-à-porter dont je parlais tout à l'heure, l'utilisation des... déjà de la matière première, par exemple, si c'est du coton, etc. Est-ce qu'on est sur de la norme Eco-tex ? Il y a beaucoup de choses à vérifier également pour être en conformité avec ce que le e-commerçant va annoncer sur sa boutique. Je refais une petite parenthèse, mais dans la responsabilité aussi du e-commerçant, c'est de ne pas raconter non plus n'importe quoi dans son discours commercial. Il faut que ce soit cohérent avec le produit qu'il vend. Alors, on peut faire de l'habillage, on peut mettre un petit coup de vernis, OK. Mais nous aussi, il y a une Enfin, comment dire, on ne peut pas être responsable, en fait. de problèmes, par exemple avec la DGCCRF qui pourrait arriver parce que le e-commerçant a annoncé des choses qui n'existent pas dans la réalité du produit. Nous, on t'a dit les choses comme elles sont, on s'engage à te vendre un produit qui respecte tel critère, telle norme, telle certification, ne t'amuse pas, toi e-commerçant, à aller dire des choses qui ne sont pas vraies ou qui vont bien plus loin, etc. que la réalité des choses. Je referme la parenthèse. Donc c'est un petit peu ce qu'on va s'assurer avec l'usine. on voit un petit peu ce qu'on va faire attention avec l'usine, mais grosso modo, en général, c'est la première production qui est très importante. C'est là où on va valider, on aura déjà validé les prix, tout ça, avant évidemment, les échantillons, évidemment. Mais entre un échantillon qui peut être soigné et une production, parfois, il y a une marge. Donc si, encore une fois, les enjeux sont importants, on envoie notre responsable de contrôle qualité, le... le QC, on l'envoie sur place tout simplement, donc là, on lui paye l'hôtel, on lui paye le train, on lui paye l'avion, ça dépend où se trouve l'usine en question, et il reste sur place, et il suit la production en temps réel, pour être certain qu'à l'arrivée, il n'y ait pas de mauvaise surprise.

  • Speaker #1

    Ok, je comprends.

  • Speaker #0

    On ne fait pas ça pour tout le monde, on fait ça pour des grosses productions.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ou il y a du...

  • Speaker #1

    Si je viens vous voir pour 200 unités de mon balai à la chiotte là...

  • Speaker #0

    On ne fera pas ça pour 200 unités, il y aura un contrôle qualité qui sera très bien fait à l'arrivée à l'entrepôt, mais on ne pourra pas, pendant la production, on n'a pas suffisamment de personnel pour s'assurer. Ou alors si, on peut très bien, si par exemple tu insistes, je veux absolument quelqu'un sur place, très bien, malheureusement on va devoir te facturer. C'est possible, on l'a déjà fait d'ailleurs pour des gens qui insistaient pour ça. Mais on ne pourra pas absorber dans notre... marge, notre commission ne pourra pas absorber tous ces frais annexes. Je comprends bien.

  • Speaker #1

    Au niveau des usines, justement, il y a des préjugés sur la Chine, même des inquiétudes au niveau de la production. Il y a eu des scandales aussi sur des chaînes de production en Chine, des grandes marques qui se sont trouvées déjà dans des problématiques parce que, soit disant, ils n'étaient pas non plus au courant du fait que leurs usines en Chine travaillaient avec les Ouïghours ou des trucs comme ça. Vous, de votre côté, justement, vous avez déjà été confronté à des usines où vous voyez des techniques de production ou des manières de produire qui ne sont pas du tout correctes, pas du tout aux normes. On pense aussi aux enfants, souvent, quand on pense à la Chine, il y a en tout cas cette idée-là. Vous, c'est quelque chose que vous avez pu constater, c'est quelque chose qui existe. Quel est votre point de vue là-dessus ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qui existe. On ne l'a jamais constaté de nos yeux, parce qu'on fait vraiment... On a un soin très particulier dans la sélection des usines. Même si on ne se déplace pas sur place, on va quand même... s'assurer quelque part de la crédibilité de l'usine, sa légitimité, son ancienneté, etc. Maintenant, il existe aussi des choses, alors ça, c'est plutôt Sylvain qui pourrait en parler, puisqu'il l'a vu beaucoup au Vietnam, même des grandes marques, par exemple, tu vas prendre Aigle, qui vend une parquet à 500 balles en magasin. Cette parquet, parfois, Aigle va passer par également un agent qui va les représenter en Asie, qui va ensuite, c'était le travail de Sylvain, par exemple, qui va ensuite trouver des fabricants Si le fabricant est validé, pas de problème, c'est génial, il est sérieux, c'est propre, il n'y a pas d'enfant, il n'y a rien de tout ça, c'est nickel. Ok. Sauf que si l'usine en question est débordée, pour tenir ses délais, elle peut également sous-traiter en douce à un atelier où là... les mecs sont assis le cul par terre dans une nuée de plumes de canards mais au final la marque ne le verra même pas parce qu'ensuite ça va être réintégré dans l'usine sur la ligne de production donc les contrôleurs de qualité puisque oui j'en ai pas parlé mais nous pour s'assurer aussi que tout va bien j'ouvre encore une petite parenthèse que je refermerai aussitôt mais on passe également par des centres de contrôle de qualité je pense à ITS par exemple externes, c'est à dire c'est des audits de qualité ils arrivent, soit dans les usines, soit pour valider des produits issus de la production finale, pour valider que tout est OK dans les normes. Donc là, ils ont des appareillages, c'est des laboratoires réellement. Donc, on s'assure également de la qualité de la production des usines. Et ça, c'est nous qui absorbons ça, pour vraiment s'assurer que c'est nickel. Donc, grosso modo, pour revenir sur cet exemple, je parle d'Aigle, je ne cite pas Aigle comme étant, ce n'est pas forcément le cas pour Aigle, c'est une marque que je cite comme ça, ça pourrait être n'importe quelle autre marque, mais ça c'est assez généralement le cas. Donc c'est vrai que peut-être que ça nous est arrivé aussi de l'autre côté, qu'une usine avec laquelle on travaille, étant peut-être un peu surmenée en ce moment, etc., pour tenir les délais, et déléguer une partie de ses productions à d'autres ateliers. où là, on a un droit de regard qui est beaucoup moins assuré.

  • Speaker #1

    Ça peut être vrai, en fait, quand on démarque.

  • Speaker #0

    Ça peut être vrai. Elles ne le savent pas forcément. Le problème, c'est qu'on veut les mettre un peu au pilori en disant Ouais, les salauds, ils ont travaillé avec des usines, avec des OIGU, etc. Peut-être qu'elles ne le savent pas, peut-être qu'elles le savent. Les très grandes marques, à mon avis, on a affaire à des... comment dire, des enjeux financiers tels que, bon, je pense qu'ils ferment un petit peu leurs yeux aussi plus facilement, mais il y a aussi des marques, à mon avis, qui sont totalement abusées par leurs partenaires en Inde, ça c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    C'est cette opacité quand même, ce qui se passe en Asie, je le vois, je discutais il n'y a pas si longtemps avec quelqu'un qui du coup est responsable dans des services juridiques et fait justement ça, des trucs de vol de propriété intellectuelle, etc., sur des dossiers comme ça. et qui m'expliquait qu'effectivement globalement leur service pouvait intervenir sur plein de sujets de vol de propriétés intellectuelles mais avec ce qui se passe enfin quand c'est la chine qui peut enlever un produit tu le mets sur le marché européen tu le protège avec des brevets etc mais il se retrouve sur aliexpress trois mois après alors c'est que ça c'est autre chose ouais c'est autre chose mais depuis ce truc du coup pour illustrer à quel point avec la chine traité avec la chine ça un peu ces travers là où fin

  • Speaker #0

    la loi et tout là bas c'est pas c'est tu peux pas forcément faire marcher beaucoup de choses c'est pour ça que ça m'amuse je voyais d'ailleurs dernièrement des stories d'une fille tu sais d'une e-commerce honte qui se déplace en chine là dernièrement c'est génial la chine c'était super on voit on voit ce qui se passe sur place et c'est là et elle fait un ami à cette fille je n'ai pas je suis absolument rien contre elle Mais en soi, oui, c'est très bien d'aller sur place, c'est très bien, mais sauf qu'en Chine, on va vous montrer ce qu'on voudrait bien vous montrer. C'est pareil en Inde, j'ai travaillé un petit peu au Séclade, etc. On vous montre ce qu'on veut bien vous montrer. Ce qui se passe derrière, bon. ce n'est pas votre business, quelque part. Et grosso modo, c'est difficile d'avoir un réel contrôle sur ce que vous allez pouvoir produire, la qualité des produits, les normes, les certifications. Il y a énormément de falsifications, même sur les normes. C'est-à-dire qu'encore une fois, par exemple, je parlais tout à l'heure de produits pour enfants. Imaginons qu'on parle de doudous, de produits pour les biberons, pour les bébés, etc. On peut très bien vendre des produits en se disant Non, non, non, mais... Mon agent chinois, l'usine m'a assuré que c'était OK. D'ailleurs, ils m'ont donné un certificat, etc. une fois sur deux c'est du fake. Certificat, c'est peut-être du fake. C'est rien.

  • Speaker #1

    On parle de certificat, du coup, quand on est e-commerceur et qu'effectivement, on vend sur les marchés européens et qu'on travaille avec vous, mettons qu'on ait ce fameux contrôle et qu'on nous demande justement de justifier, de l'origine, etc. Comment ça se passe dans ces cas-là ? Sur qui est la responsabilité ? Qu'est-ce que vous pouvez fournir comme document ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    La responsabilité sera toujours sur le e-commerceur. Ça, c'est ce qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que c'est pour ça que c'est important de savoir avec qui vous travaillez comme agent, comme fournisseur. Car la DGCCRF, si vous vendez en France, je parle de la brigade des fraudes pour les personnes qui sont peut-être en Suisse ou ailleurs. en belgique la brigade des fraudes va toujours venir vous voir vous c'est vous qui vendez le produit c'est vous qui êtes responsable s'il ya une amende à payer si la prison à faire si on part dans les extrêmes je veux dire un gamin qui s'est misait donc des armes de ce que je veux comprendre c'est tu rigoles mais c'est vrai qu'il ya parfois il arrive c'est rare mais des astuces un accident domestique par exemple d'un enfant qui va avaler un petit bout de jouet qui s'est détaché parce que le produit n'était pas aux normes et vous pensiez l'avoir vendu un produit qui était aux normes, ce n'était pas le cas, ça peut arriver. C'est extrêmement rare. Là, je dramatise un peu, mais c'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est sérieux, c'est dramatique. Ça peut être très mal tourné pour vous aussi.

  • Speaker #0

    Ça peut être très Alors déjà, vous avez une responsabilité personnelle sur le plan éthique de dire, merde, peut-être qu'un gamin a eu un problème de santé ou pouvoir même décéder à cause d'un produit que j'ai vendu. Déjà, malgré tout, bon... sur le plan moral c'est pas déjà un très mauvais moment puis en plus d'avoir des très gros problèmes derrière les problèmes donc grosso modo Il faut vraiment savoir avec qui vous travaillez. Nous, par exemple, ça c'est vraiment le travail de Sylvain, alors des équipes en Chine également bien sûr, mais Sylvain qui a travaillé pendant plus de 15 ans justement dans le prêt-à-porter haut de gamme pour des très grandes marques, des marques haut de gamme également. Il a vraiment cette expertise, cette analyse au niveau des certifications. On ne peut pas le tromper sur une certification qui a été bidonnée sur Photoshop. Ce n'est pas possible. On fait d'ailleurs des doubles certifications, triple certifications. On va vraiment s'assurer encore une fois, selon le produit, encore une fois, si on vend une éponge à vaisselle, je vous en fous totalement. Non mais je veux dire, on ne va pas commencer non plus à emmerder l'usine sur les normes, etc. Par contre, si on vend des vêtements, des produits cosmétiques, des accessoires cosmétiques, des choses qui vont rentrer en interaction avec la peau, les cheveux, etc. Oui, là, effectivement, c'est... c'est important d'être vraiment réglo et de s'assurer que tout se passe bien en amont. Ça, c'est notre boulot.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, du coup, tu viens de parler de produits cosmétiques. En ce moment, c'est quand même des niches qui sont très abordées dans le cosmétique, etc. Pas plus tard qu'une semaine dernière, j'avais justement un call de prospection, on va dire, avec quelqu'un qui veut lancer du cosmétique. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à ça ? Est-ce que du coup, le fait de se fournir en Chine... est-ce que ça pose des problèmes ou pas est-ce qu'il faut considérer certaines choses pour des produits comme ça.

  • Speaker #0

    C'est plutôt en termes d'images, en réalité, puisqu'on a une image des produits chinois qui est toujours des produits de mauvaise qualité, ce qui est totalement faux, d'ailleurs, qui est infondé, puisque les Chinois, en fait, en parfait, petits capitalistes, bien qu'ils soient sous un régime communiste, prennent tout ce qu'il y a à prendre. C'est-à-dire que, grosso modo, ils sont capables de produire le pire comme le meilleur. Là, tu as ton iPhone, tu es mécontent de ton iPhone ?

  • Speaker #1

    Je suis pas mécontent de mon iPhone.

  • Speaker #0

    Je suis pas mécontent de mon Mac, pourtant c'est produit en Chine. Tout dépend encore une fois de l'usine, de la qualité également du produit exigé. Ça dépend de tellement de critères, mais la Chine est capable du pire comme du meilleur. Et c'est idem pour les cosmétiques.

  • Speaker #1

    Et autres produits sensibles alimentaires ? Est-ce que vous travaillez avec des produits alimentaires ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout parce que là c'est plutôt en termes de normes douanières à l'arrivée, là aussi c'est extrêmement complexe, là c'est même pas un produit qu'on met sur la peau, c'est un produit qu'on ingère. Donc il y a des produits par exemple où les normes, les certifications sont vraiment carrées depuis très longtemps, c'est tout ce qui touche par exemple aux produits qui viennent de Chine naturellement, du thé par exemple. Il y a du thé chinois, c'est connu, c'est reconnu. Les usines qui produisent du thé, en général, quoique, encore après des dessous de table, il peut y avoir des falsifications de documents, c'est toujours pareil. Ça existe même à très haut niveau. Mais dans la plupart du cas, c'est assez carré. Donc on sait que ces produits viennent de Chine parce que c'est des produits chinois, donc évidemment, il y aura un petit peu moins de soucis, mais il y a quand même des réglementations douanières qui sont très importantes. Donc nous, on ne se frotte pas à ça parce que c'est... Ouais, c'est trop chiant.

  • Speaker #1

    Je comprends parfaitement.

  • Speaker #0

    Excuse-moi parce que je n'ai pas fini de parler de quelque chose tout à l'heure. Ah, dis-moi. Non, mais par rapport à ce que tu disais, ce qui était très important, c'est-à-dire que parfois tu bosses avec une usine en Chine, et comme par hasard, le même produit, le produit que tu as développé, par exemple, personnalisé, donc avec vraiment, voilà, il est unique, hop, tu le retrouveras sur Alibaba deux mois plus tard, d'une autre usine. Comment ça se fait ? là également là c'est à nous quand tu travailles avec un agent sérieux c'est à nous à nous assurer justement de totalement verrouillé et de négocier avec l'usine de mettre ça par contrat par écrit ce qu'on fait dans ce contrat chine chine parce que si tu fais un contrat france chine honnêtement Mais un contrat entre la société, notre société, on va dire, qui est également basée en Chine, un contrat Chine-Chine, là, c'est efficace. Ça ne rigole pas, honnêtement. Mais donc, il faut s'assurer de ça également. Donc, c'est des choses que les commerçants ne voient pas. D'ailleurs, ils ne s'en préoccupent pas tant qu'ils n'ont pas le problème sous les yeux de leurs produits copiés sur Alibaba. Et si jamais c'est copié sur Alibaba, si jamais il y a une fuite, etc., là, c'est pareil, c'est notre travail d'aller nous assurer de faire retirer. cette fiche est de sanctionner, soit d'attaquer, soit de sanctionner, soit de menacer l'agent ou l'usine qui a voulu jouer un peu au malin.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, dès lors que le produit se retrouve sur Alibaba, en fait, ce n'est pas juste des particuliers qui peuvent l'acheter moins cher sur Alibaba, mais c'est aussi tout simplement que des revendeurs vont se positionner sur votre produit alors que vous avez investi dans le branding, vous avez investi dans une identité, dans un nouveau produit.

  • Speaker #0

    Et tout ce travail peut tomber à l'eau comme ça. avec des gens qui vont vous copier, qui vont lancer les mêmes produits. J'ai d'ailleurs l'exemple assez dernièrement d'un de nos gros clients qui justement a voulu renégocier avec nous puisqu'il a été approché par un agent chinois, par le biais d'un autre agent. Je ne sais pas ces détails, ce n'est pas intéressant. Mais il disait oui, j'ai eu vent qu'avec un autre agent, je pourrais avoir des prix un peu moins chers, etc. J'ai fait développer, j'ai quand même envoyé quelques échantillons là-bas sur place, il faudrait revoir les prix, etc. Renégociation entre lui et nous, d'accord ? Sauf qu'entre-temps, le fait d'avoir envoyé ces produits à cet agent... malhonnêtes, ils ont les choses telles quelles, comme par hasard, le produit se trouve sur Alibaba. Ah, tiens ! Et on a pu intervenir. On aurait très bien pu aussi se dire Désolé, mais enfin...

  • Speaker #1

    On va renégocier.

  • Speaker #0

    Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut faire vraiment très très attention à qui vous communiquez en Chine et à qui vous envoyez vos informations confidentielles. Bien sûr. Le volume de vente que vous faites, parce que l'argent va dire Eh, c'est pas mal, ils font des ventes importantes sur une année, je veux dire, sur un an, ils ont fait... 300 000 ventes de ce produit, c'est pas mal, il y a un marché pour ça, etc. Donc voilà, en Chine, des gens malhonnêtes, il y en a énormément. Il y a beaucoup de gens honnêtes, mais il y a beaucoup de gens malhonnêtes également. Donc c'est vraiment savoir avec qui vous bossez. Et c'est le rôle, encore une fois, de l'agent, donc là, je parle évidemment de nous chez Incubox, mais de mettre vraiment... comment dire, de mettre des barrières anti-feu, comme ça, partout, pour cloiser au maximum, effectivement, votre produit et votre business.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et, bon, si jamais, du coup, là, pour les commerçants qui nous regardent, qui se disent, bon, bah, effectivement, je veux travailler avec un agent, etc., quelle est la marche à suivre à ce stade, du coup ? Est-ce qu'ils sont tous éligibles ? Est-ce qu'ils ont tous le droit de travailler avec un Qbox ? Et si oui, comment ça se passe ? Là, s'ils veulent, dès maintenant, du coup, entrer en contact avec un Qbox et donc avec... ça rentre sur 5 finalement.

  • Speaker #0

    Vous pouvez déjà nous contacter si vous avez déjà un minimum d'expérience. Parce que grosso modo, si vous avez simplement un projet, vous avez vu une vidéo de Lumidienzel ou de Lucas Biver qui dit oui, le dropshipping c'est super.

  • Speaker #1

    Ou de Hugo Fa.

  • Speaker #0

    Hugo Fa, par exemple. Moi je vous encourage quand même d'abord à travailler avec Aliexpress, commencez déjà simplement à comprendre un petit peu le principe même du e-commerce, du dropshipping. Commencez déjà à comprendre le principe. Mais rapidement, si vous faites un travail sérieux, si vous avez commencé à faire quelques ventes... allez même une dizaine de ventes par jour, là vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent, avec nous par exemple, ou d'autres, mais vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent. Il faut bien vous dire que le travail d'un agent, c'est très long. C'est-à-dire que faire un sourcing comme ça en deux heures, ça n'existe pas. Oui, on peut le faire en contact avec la première usine du coin, mais honnêtement, il n'y a aucune vérification, rien. Enfin, ça sera vraiment... Un travail de sourcing propre, c'est trois, quatre jours, une semaine minimum pour contacter tout le monde. Voilà, valider un petit peu ce qu'on disait tout à l'heure sur le sérieux des usines, déjà prévoir un peu le futur, comment ça va se passer avec elles, l'entente qu'on va avoir, les paiements, la renégociation des prix possibles, sur quelle quantité, etc. On anticipe déjà en général pour être certain effectivement qu'on n'aura pas de mauvaise surprise ensuite. Ensuite, on fait revenir des échantillons. Il y a beaucoup d'agents chinois qui s'en tapent totalement. Ils ne font pas revenir des échantillons, on verra bien. Ça peut prendre une petite semaine pour faire un sourcing carré. Donc si vous faites à partir d'une dizaine de ventes par jour, vous pouvez nous contacter. Maintenant, si vous faites 10 ventes, vous avez par exemple 750 références sur votre site, et vous faites 10 ventes, non, là désolé, là je vous parle de 10 ventes, pas forcément sur un monoproduit, mais sur une gamme assez restreinte de produits, parce que faire des sourcings sur 750 produits... C'est pas possible. De faire des sourcings sérieux, c'est pas possible. C'est identifier, possiblement, 400, 500 usines, c'est absolument pas possible. Donc il y a un temps. un travail qui est... On attend aussi une reconnaissance de ce travail. Il faut bien comprendre que ça bosse. Je veux dire, c'est pas...

  • Speaker #1

    Et si jamais on décide de vous payer pour ce sourcing ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. D'ailleurs, parfois, on impose un paiement. C'est-à-dire que si on est sur un sourcing complexe, avec un produit justement sur lequel il y a la personnalisation poussée, il se peut qu'on facture. Alors, on ne facture jamais des sommes. réellement cohérente avec le travail. Parce que si on facturait, on pourrait facturer 3 000 euros, 4 000 euros, 5 000 euros, selon, encore une fois, le temps que ça va demander, le travail et le nombre de personnes impliquées. Mais en général, on facture un sourcing 100 euros, 150 euros, 250 euros, ça dépend en fonction de la complexité. Parfois, pas du tout, ça dépend. Si c'est un produit qui est beaucoup plus simple ou un produit qu'on connaît, bon, on connaît, on a déjà un réseau d'usines, tout va bien. Mais si on ne connaît pas, qu'on a vraiment beaucoup de travail à faire, on peut effectivement facturer des frais de sourcing si c'est très complexe.

  • Speaker #1

    Je comprends,

  • Speaker #0

    bien sûr. Là je dirais c'est un peu du cas par cas, ça dépend vraiment du projet.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, quand on est débutant et qu'on n'a pas beaucoup de budget, ce n'est pas la peine d'entrer en contact avec vous tout de suite. Il faut d'abord faire ses armes,

  • Speaker #0

    il faut d'abord commencer à faire du business.

  • Speaker #1

    Et quand vous ferez du business correctement, vous pourrez faire du business encore plus correctement.

  • Speaker #0

    Mais tu le sais très bien, il y a quand même une multitude de compétences à comprendre. C'est un métier qui réunit plusieurs domaines de compétences qu'il faut maîtriser. Donc je dirais... à quoi bon passer par un agent qui ne va pas s'y retrouver si vous ne faites pas des quantités importantes, enfin suffisantes du coup, donc vous ne pourrez pas bénéficier de tarifs intéressants. Voilà, enfin non, je pense qu'effectivement, à partir du moment où vous faites un petit peu de vente, vous pouvez commencer à nous approcher ou approcher d'autres agents, mais step by step.

  • Speaker #1

    Ouais, ok, je comprends parfaitement. Et c'est aussi ma recommandation en tant qu'e-commerceur de toute manière. avant même d'investir tout simplement dans des stocks, etc. Effectivement, de d'abord stabiliser un business, de d'abord comprendre tous les rouages, les différents enjeux, pour avoir un écosystème qui est viable. Et c'est uniquement une fois que vous maîtrisez un petit peu tout ça qu'il faut aller scaler son business, et aller du coup vers des... Enfin monter, passer un cap, et avoir du coup des stocks pour livrer plus rapidement, etc. Avoir une meilleure qualité, avoir l'identité de sa marque posée sur les produits. Mais c'est vraiment étape par étape. surtout au niveau des compétences au niveau du budget j'ai envie de dire s'il n'y a pas de budget il faut commencer par là pour faire un capital pour pouvoir investir si jamais vous avez déjà des gros budgets là c'est juste un sujet de compétence si vous avez juste 100 000 euros sur la table que vous pouvez poser sur la table mais que vous aucune compétence c'est pas non plus la grande chose alors il faut se faire accompagner on accompagne des profils un petit peu comme ça mais il faut vraiment faire attention on a aussi des gens qui veulent faire tout eux-mêmes mais qui n'ont aucune compétence qui veulent juste du coup passer pour vos services bon bah quand il est question de faire des stocks malgré tout voilà si vous avez de l'argent à investir oui pourquoi pas mais ça risque de pas marcher parce que derrière vous n'avez pas ce qu'il faut pour en fait c'est juste faire du marketing correctement ?

  • Speaker #0

    Ça va vous pénaliser, honnêtement. Je préfère vendre des produits, vendre quelqu'un qui vient nous voir, qui veut prendre 5000 pièces, c'est génial. Super, on va se faire une bonne marge. Mais finalement, si la personne n'a pas les compétences d'ailleurs, on n'a plus le budget, elle a tellement dépensé en trésor pour acheter du stock, qu'elle n'a plus le budget pour faire de l'ad, qu'elle n'a pas les compétences simplement, ces stocks vont dormir dans notre entrepôt, vont prendre beaucoup de place. on va en envoyer un de temps en temps. C'est pas... Il va se poser cette question. Alors déjà, le e-commerceur va se démotiver. Il aura donc énormément d'argent qui dort comme ça et ces produits vont finir aussi par se dégrader au fil du temps. Je pense à ça, par exemple, dernièrement, j'étais en Chine au mois de mars. Donc, en faisant un petit peu le tour des stocks, il y a des produits... Enfin, il y a un stockage froid, grosso modo. Or, des racks, on a des produits qui sont là depuis un moment. On a un client qui nous paye, qui nous paye un petit peu de... Effectivement, quelqu'un qui n'a plus du tout d'activité, on lui fait payer un petit forfait. C'est franchement ridicule, même par rapport à Amazon, etc. Mais il paye un mini forfait de stockage, puisqu'il prend de la place au sol en fonction du volume de produit. Et je regarde un petit peu ces produits, ça fait deux ans et demi, trois ans qu'ils sont là. Alors, c'est un entrepôt en Chine, un entrepôt partout d'ailleurs. C'est un entrepôt qui est chauffé à minimal hiver. Et l'été, il fait chaud, on ne va pas climatiser l'entrepôt, c'est totalement ridicule. Donc avec ces écarts de température sur 2-3 ans, là on est sur un produit textile avec un emballage plastique, tu vois qu'il commence à prendre un petit coup dans la gueule quand même. Ça s'abîme un petit peu, donc c'est encore vendable. J'ai donc d'ailleurs rappelé le client en disant qu'il faut vraiment trouver une solution pour ses stocks, parce que déjà ça prend de la place, mais si tu payes un stockage au bout d'un moment, qu'est-ce que tu en fais ? Tu récupères, qu'est-ce qu'on en fait ? Et voilà, ça peut s'abîmer. Donc ce n'est pas le but. Je préfère effectivement que quelqu'un achète des stocks cohérents avec ce qu'il vend, ce qu'il pense pouvoir vendre, et qu'il mette sa trésor plutôt dans le marketing pour vendre ses produits. quitte à repasser des commandes plus fréquentes.

  • Speaker #1

    En fait, le mieux pour vous, c'est de travailler avec des clients qui ont des business en bonne santé. C'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est ça le plus important. C'est pas une commande factuelle.

  • Speaker #0

    Encore une fois, c'est du gagnant-gagnant sur le long terme. C'est vraiment ce qu'on vise. C'est du réassort régulier. C'est la recommande. C'est des gammes qui s'agrandissent, des nouveaux produits qui arrivent. Tiens, j'aimerais développer ceci, cela, en plus. Voilà, c'est ça qui est intéressant. C'est un business en bonne santé. Je comprends. Donc faire un très bon coup une bonne fois, c'est cool, mais c'est pas plaisant. Et puis même, il y a même presque un sentiment de culpabilité, un peu, de se dire, alors finalement, nous on a gagné notre vie, mais le e-commerceur, lui, finalement, galère parce qu'il n'arrive pas à vendre ses stocks. Alors, désolé, on ne va pas... Les usines, honnêtement, dans ces cas-là, ne comptez pas sur les usines pour reprendre les stocks, elles ne les reprendront pas. Il n'y a pas de retour arrière. Si vous avez personnalisé vos produits, pour réussir à les vendre à un autre e-commerceur, par exemple, de notre réseau, etc., c'est très, très difficile.

  • Speaker #1

    Il faut vendre la marque au passage. Voilà, il faut vendre la marque au passage.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. Donc, dans l'idée, effectivement, stocker ce que vous savez vendre.

  • Speaker #1

    et est-ce qu'on peut parler un peu des délais de livraison typiquement du coup c'est quand même un grand sujet pour les commerçants de savoir combien de temps vont recevoir le franck en même temps ça va prendre pour que le colis arrive dans un client un client en france en europe en tout cas vous dans votre cas c'est quel type de délai de livraison donc pour un produit à l'ère standard par

  • Speaker #0

    un bijou un bijou une gourde donc c'est des colis qui sont petits 1 qui sont assez léger donc on n'est pas on n'est pas ce qu'on appelle sur du bulky cargo, c'est-à-dire des colliers hors normes, qui vont nécessiter parfois une manipulation manuelle, etc. Donc là, on est vraiment sur quelque chose qui est automatisé. Alors comme je l'ai dit tout à l'heure, nous on a vraiment à cœur d'envoyer des colis. C'est vraiment ça qui fait toute la différence. C'est la réactivité à l'envoi. Les commandes sont pas... Tu vois, aujourd'hui on est vendredi, bon, c'est un petit peu particulier parce que y'a pas d'envoi, en fait, le samedi, dimanche. Y'a pas de transporteur. On peut les faire passer dans des cas très particuliers pendant le Q4, par exemple, mais ça coûte plus cher, etc. Y'a pas de transport. Par contre, l'entrepôt de travail, le samedi, ils emballent les commandes du vendredi. pour que ce soit par directement lundi matin. Mais admettons, si on était jeudi, par exemple, toutes les commandes du jeudi sont envoyées dès le vendredi matin, heure Chine. Donc il y a deux ramassages, à midi et à peu près à 17h. Donc il y a des transporteurs qui viennent avec leur camion, ils embarquent tout et hop, voilà. En général, il faut compter 6-7 jours.

  • Speaker #1

    6-7 jours pour une livraison.

  • Speaker #0

    Pour une livraison France, par exemple, d'un produit classique. Si on pense, par exemple, il y a des produits spécifiques, tu le sais, par exemple, des produits liquides ou des crèmes. Donc là, pour des problèmes de loi liés à la sécurité aérienne en Chine, ça ne peut pas partir depuis ce qu'on appelle le mainland, c'est-à-dire le continent chinois. Il faut partir, ça part de Hong Kong, ça part de Taïwan, même si par rapport à Taïwan, il y a des problèmes en ce moment. Donc la Chine et Taïwan c'est un petit peu plus complexe, donc ça part plus souvent de Hong Kong. Donc il y a un temps, tu rajoutes à peu près deux jours au transport, puisqu'il faut faire du routier depuis notre entrepôt jusqu'à Hong Kong. Il y a un deuxième hub là-bas sur place, donc tu rajoutes à peu près deux jours de délai, mais grosso modo en moyenne c'est six, sept jours pour un envoi en France. Donc des délais corrects, normaux, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est des bons délais, ça permet effectivement, parce que c'est important d'avoir effectivement une satisfaction client. forcément c'est aussi pour ça qu'on veut passer par un agent il faut avoir une expérience qui est vraiment complète un colis avec le branding de la marque etc flyer carte de remerciement bref avoir vraiment quelque chose une expérience qui fidélise et donc les délivraisons c'est forcément aussi important pour

  • Speaker #0

    avoir du coup cette expérience qui vient fidéliser du client bah écoute on a presque fait le tour on a répondu à beaucoup de questions c'est général on va dire on pourrait effectivement faire des podcasts quasiment que sur des podcasts que sur des problèmes des points beaucoup plus précis, mais là, c'est un peu un balayage, on va dire,

  • Speaker #1

    à notre travail. On a vu les points les plus importants. Tu parlais, il y a une question qui revient, au niveau de la technologie que vous utilisez. Tu as pas mal évoqué.

  • Speaker #0

    J'en ai parlé tout à l'heure. Après, il y a des choses aussi qui restent confidentielles sur notre manière de manager, mais grosso modo, on utilise de plus en plus l'IA.

  • Speaker #1

    Ce qui m'a posé la question, c'était juste agent dropshipping, il m'a contacté. D'accord,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout de l'espionnage industriel, je ne le pense pas.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas non plus.

  • Speaker #1

    effectivement par exemple sur les ias vous avez donc mis en place quand même des systèmes avec les iac sont alors c'est plutôt les systèmes qu'on utilisait déjà aujourd'hui qui eux mêmes

  • Speaker #0

    se sont actualisés en fait et utilisent aujourd'hui de l'IA, notamment sur ce que je te disais, sur la prévisibilité en fait, notamment sur les ruptures à venir, etc. Donc c'est assez pratique. C'est pour l'instant ce qu'on a mis en place, et puis notre système WMS qu'on a mis en place l'année passée, qui est très efficace également, justement sur le picking, lors de la saisie des commandes, pour aller chercher les bons produits au bon endroit, être certain qu'on a la bonne référence, la bonne couleur, etc. Il y a vraiment à risque d'erreur qui a été diminué par 10. Il y a très peu d'erreurs et c'est beaucoup plus rapide aussi, ce qui permet de pouvoir envoyer les colis très vite le matin.

  • Speaker #1

    D'accord. est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu et je pense qu'on finira là dessus mais nous expliquer un petit peu toi ton rôle au sein d'un cubox dans toute cette chaîne logistique sourcine etc toi romain de cei qu'est ce que tu joues là dedans qu'est ce que tu es un carnet qu'est ce que tu fais déjà effectivement comme tu l'as dit tout à l'heure j'ai

  • Speaker #0

    enfin j'ai fondé j'ai cofondé on va dire puisque c'était effectivement mon idée de base de ce que bon là bas j'étais un e-commerce en également voilà j'ai fait ça pendant pas mal d'années et C'est aux alentours des années 2017-2018, je me suis dit, tiens, mais finalement, il y a une grosse demande. C'est vrai qu'avant, on travaillait finalement assez peu avec des agents, ou alors c'était un peu plus réservé, c'était un petit peu... On connaissait moins bien. On connaissait moins bien, etc. Et grosso modo, j'ai bien senti qu'il commençait à y avoir vraiment une vraie demande pour travailler avec des agents, mais que les gens se confrontaient toujours aux mêmes problèmes, problèmes de la langue, les agents chinois qui disent toujours oui à tout, mais finalement ça ne se passe pas finalement super bien, des problèmes de délais, de qualité, etc. Je me suis dit tiens, il y a peut-être un coup à jouer sur le fait, puisque mon associé actuel Sylvain, donc je ne vais pas refaire encore tout l'historique de Nankubox, mais je me suis dit tiens, je pourrais effectivement proposer à Sylvain qu'on puisse s'associer et lui travailler. Déjà en Asie, il travaillait déjà très régulièrement avec la Chine, le Vietnam, la Thaïlande, etc. Il avait ses compétences de sourcing, de production, etc. Il travaillait avec des fournisseurs, il savait vraiment, il maîtrisait tout ça. Donc on s'est associé, on a créé un Qbox. On était très dans l'opérationnel évidemment au départ. Maintenant un Qbox va bientôt avoir 5 ans, il aura 5 ans cette année. Grosso modo, je ne m'occupe plus de tout ça au sens où on a des équipes qui gèrent, donc le français également, qui vont gérer les portefeuilles clients qu'on a, c'est-à-dire gérer les relations journalières avec les clients, l'envoi des factures, l'envoi des questions, tiens, j'aimerais travailler sur une nouvelle gamme de produits, qu'est-ce que tu en penses ? Tout ça, on ne gère plus ou alors on survole. On s'occupe encore de certains gros clients où il y a vraiment des enjeux qui sont importants. C'est encore Sylvain et moi qui nous... Nous nous occupons de ça. Moi, aujourd'hui, je m'occupe aussi de choses externes, on va dire, à Qbox. On a fait des investissements sur des domaines très différents. Donc, je gère aussi en partie ça. Et puis, il y a la création de contenu, comme on le sait, qui est importante, qui me tient à cœur. L'année passée, on en avait déjà parlé, mais on n'a pas pu mettre en place ce qu'on voulait mettre en place. Cette année, on commence timidement encore à mettre ça en place, mais ça va, je pense et j'espère, être de plus en plus fréquent. Donc mon rôle au sein d'Inkubox aujourd'hui, c'est plutôt un rôle presque... comment dire... une carte un petit peu plus de représentant d'un Qbox, d'assurer un peu plus de visibilité encore de nos activités. C'est un milieu qui change très vite. Il y a beaucoup d'acteurs aussi qui vont, qui viennent, qui arrivent, qui disparaissent. Il y a beaucoup de formateurs aujourd'hui, formateurs e-commerce, qui poussent aussi leurs propres agents, parce qu'évidemment, ils ont de l'affiliation, ce qui est de bonne guerre, qui poussent également leurs propres agents. Donc aujourd'hui, mon rôle sera plus dans la communication pour mettre en avant justement ce qu'on propose de différenciation, la valeur ajoutée qu'on peut apporter par rapport justement à des agents chinois lambda avec qui encore beaucoup d'e-commerceurs travaillent. et parfois ça se passe très bien ça se passe très bien parce que je connais des agents qui sont très sérieux également mais on propose quelque chose qui est très différent et je pense qu'aujourd'hui si vous avez l'ambition de mener à bien vraiment la création d'une marque d'un vrai branding travailler avec Incubox c'est un vrai plus par rapport à d'autres agents donc voilà je vais témoigner si mon objectivité sera mise en question tu as fait ton objectivité il faut que tu le mettes en mais c'est vrai qu'à la base on s'est connu comme tu le sais on l'a déjà dit plusieurs fois mais... on s'est connu tout simplement parce que tu étais un agent, un...

  • Speaker #1

    Exactement, un concurrent.

  • Speaker #0

    Tu étais un client d'Inkubox.com, et puis on est venu à sympathiser, et puis on est venu à trouver des points communs, et puis voilà, on est venu à s'associer sur aussi d'autres projets, notamment les accompagnements qu'on fait au jour d'aujourd'hui pour des e-commerçants qui sont peut-être plus débutants ou qui ont un peu peur de passer à l'étape supérieure. mais voilà donc un petit peu mon rôle chez Inkubox aujourd'hui est un rôle un peu plus flou puisque je navigue un peu entre plusieurs tâches mais en tout cas sur l'opérationnel je suis beaucoup moins présent aujourd'hui mais j'ai l'oeil sur tout je lis tout Tous les matins, en fait, je passe une heure en buant mon café. Je lis tout ce qui se passe à la fois sur la partie Chine, tout ce qui se passe sur la partie des échanges entre les différents clients. Alors, on a moins de clients aussi aujourd'hui, vous pouvez dire aussi des choses. Aujourd'hui, on a une cinquantaine de clients actifs. À une époque, on en avait 200 actifs en même temps. On a perdu beaucoup de clients qui faisaient du dropshipping. basiques, on va dire. C'est plus complexe aujourd'hui. Et puis, on s'est centralisé sur des clients qui ont des objectifs différents, justement, des accompagnements à la création de marques. Quelque chose qui nous intéresse aussi plus et qui sont plus rentables sur le long terme. Oui, bien sûr. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire. On va s'arrêter là, peut-être, pour ce... enfin je vais dire ce premier épisode pas du tout pas du tout parce qu'en fait bon simplement on aimerait peut-être en enregistrer 2-3 aujourd'hui donc c'est pour ça je dis premier épisode mais évidemment pour vous qui allez voir cet épisode c'est simplement un épisode parmi d'autres donc rendez-vous au prochain épisode la prochaine fois c'est moi qui aurai des questions à te poser puisqu'on va parler d'un autre thème que tu maîtrises bien mieux que moi donc ce sera moi qui sera plus dans le rôle un petit peu du naïf qui pose des questions aux spécialistes, mais ce sera très intéressant, donc ne manquez pas ce prochain épisode, et en tout cas... Si ça vous intéresse, ce qu'on fait, si vous voulez nous motiver, nous encourager, n'hésitez pas à vous abonner, à cliquer sur la petite cloche et à partager, à recommander, évidemment.

  • Speaker #1

    Pouce bleu, le commentaire, vous le trouverez aussi dans la description. Tous les réseaux sociaux et les sites web pour voir un petit peu tout ce qui est proposé dans notre écosystème. Les services d'Inkubox, niveau sourcing, mais aussi niveau accompagnement, niveau microservices et nos réseaux, donc Instagram, YouTube, etc. pour nous suivre sur d'autres plateformes et sur d'autres formats.

  • Speaker #0

    Exactement. donc on se dit à très bientôt pour le prochain épisode à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de nous avoir suivi

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Les bases du métier d'agent de sourcing

    01:45

  • Les responsabilités du E-commerçants pour travailler avec un agent

    09:50

  • 450,000 € de CA sur une boutique en une journée pour le Black Friday = casse tête logistique

    14:48

  • La gestion des stocks par l'agent

    16:37

  • Délais de production et préparation Q4 anticipée

    18:20

  • Prototypage de produits, quelles possibilités ?

    22:45

  • Import / Export groupé en container : Étude de cas

    26:20

  • Quelle catégorie de produits est la plus intéressante ?

    28:15

  • Norman Thavaud en balai à chiottes, le nouveau projet d'Hugo

    31:33

  • Les produits difficiles à travailler : attention aux normes

    32:10

  • Quels critères pour sélectionner une usine en Chine ?

    33:20

  • Pratiques douteuses en usine

    39:28

  • Propriété intellectuelle : Attention aux copies de vos produits sur Alibaba

    42:49

  • Produits sensible : les certifications chinoises sont souvent "fake"

    43:38

  • La Chine, c'est forcément du bas de gamme ?

    47:06

  • C'est à votre agent de s'assurer que vos produits ne seront pas copiés

    49:19

  • À partir de quand travailler avec un agent (Inkubox ou un autre) ?

    52:20

  • Formez-vous avant de dépenser votre trésorerie dans un stock

    55:43

  • Les délais de livraison d'Inkubox

    01:00:43

  • Les outils d'IA intègrent la chaîne d'approvisionnement logistique

    01:03:09

  • Le rôle de Romain au sein d'Inkubox aujourd'hui

    01:04:40

  • Conclusion

    01:09:56

Description

Bienvenue sur le cinquième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !

Dans ce nouvel épisode d' "Hors des Clous", Romain, qui a fondé Inkubox, explique les détails de son métier d'Agent de Sourcing et fournisseur E-commerce / Import produits et services logistiques depuis la Chine.
Vous découvrirez qu'il est difficile de passer "pro" dans votre business Ecom ou d'import/export sans travailler avec un agent.
Cet épisode sera également l'occasion de pointer les avantages "game changer" à travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophone de référence pour booster vos marges et protéger la pérennité de vos business E-commerce, Amazon FBA ou imports groupés par container.
C'est parti !

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

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Vous avez des demandes précises sur un sourcing produit pour votre activité E-commerce ? Des besoins logistiques purs liés à de l'import / export par container en maritime, aérien, routier ou ferroviaire depuis la Chine ?Des besoins de création de marque ou de personnalisation poussée pour vos produits ? Besoin de services spécifiques ? (création de site Shopify poussés, graphisme, photos produits, UGC, référencement SEO etc) Vous voulez travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophones de référence en Asie ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. Et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et de rêve. C'est parti ! Bonjour à tous, bonjour les amis, aujourd'hui un nouvel épisode de podcast de Hors des Clous. Je suis encore avec mon acolyte Hugo qui de toute façon sera toujours là, puisque d'un invité plus ou moins lors du premier épisode, il est devenu maintenant mon acolyte principal et on sera toujours à deux.

  • Speaker #1

    Tu fais partie des meubles en fait sur ce podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, je fais partie des meubles, etc. C'est vrai qu'un podcast tout seul, notamment, c'est un peu triste. Et c'est vrai que c'est plutôt la bonne idée dès qu'on soit à deux. Sauf quand on aura des invités, bien sûr, dans les prochains épisodes. Alors aujourd'hui, on va essayer d'être un petit peu plus centré, un peu plus focus sur des thématiques, puisque la dernière fois, l'épisode qui va d'ailleurs sortir je crois d'ici quelques jours... l'épisode numéro 3 je l'ai trouvé sympa sympa cet épisode mais c'est vrai qu'on partait un petit peu dans tous les sens on s'écartait beaucoup du business tout à fait même si bon voilà mais c'était plutôt marrant à faire après tout c'est le cadre aussi de ce type de podcast sous forme de discussion ouverte mais on va essayer quand même de centraliser un petit peu sur des sujets assez précis et aussi pour ne pas faire des épisodes qui durent deux heures

  • Speaker #1

    ça serait plutôt pas mal en tout cas surtout pour les quelques épisodes qui vont suivre là où on a effectivement trois sujets qui ont été bien définis donc chaque épisode va traiter un sujet et celui d'aujourd'hui ça va être notamment sur ton métier Romain parce que c'est quelque chose qui revient très souvent il y a beaucoup d'interrogations sur le métier du coup d'agent e-commerce des questions autour de à quoi est-ce que ça correspond des questions pour savoir quelles sont les conditions pour travailler avec un agent, pourquoi est-ce qu'il faut travailler avec un agent En bref, tu es fondateur d'Inkubox, et Inkubox est le premier du marché sur le marché francophone dans la thématique d'agent e-commerce. et donc je pense que c'est intéressant que tu puisses expliquer un petit peu quels sont les ressorts de tout ça autour de autour de ce métier là et donc dans quelle mesure est-ce que c'est important que c'est donc j'ai préparé dans ce cadre là tout un tas de questions qui reviennent assez régulièrement la première de ces questions étant du coup juste un petit peu de la définition qu'est ce que c'est Romain un agent e-commerce qu'est ce que c'est en quel en quelques en quelques phrases en quelques mots factuellement factuellement c'est quoi

  • Speaker #0

    Factuellement, j'aime bien prendre l'image du chef d'orchestre sur tout ce qui va toucher à la chaîne d'approvisionnement de votre boutique. Si vous êtes e-commerçant, vous allez vous affairer pour faire un site le plus... Je ne vais pas forcément parler d'esthétisme, mais le plus efficace possible en termes de marketing, que ce soit au niveau des images, des fiches produits, du produit en lui-même, de la thématique, des créatives, etc. Donc ça, c'est votre compétence, c'est votre talent. Et nous, on va s'occuper de tout ce qui se passe derrière la petite porte, tout ce qui se passe dans le back-office. Pour moi, ce que vous faites, le travail du commerçant, ça reste du front. Et sur le back-office, on va s'occuper de tout. C'est-à-dire, il y a grosso modo trois étapes. Première étape, c'est le sourcing. En fonction de ce que le e-commerceur vend et nous demande de sourcer, on va sourcer tout et n'importe quoi. C'est vrai que quand je dis tout et n'importe quoi, c'est assez vague. On a vraiment des clients qui font des produits extrêmement qualitatifs, très chers d'ailleurs à l'achat, très personnalisés, puisqu'on est vraiment nous, experts dans la création de marques et dans le branding. Mais on a aussi des gens, de moins en moins ceci dit, mais on a encore des gens qui viennent nous voir simplement pour des produits type dropshipping classique, où il n'y a pas forcément d'amélioration, etc. Mais dans tous les cas, notre métier reste le même. Trouver avec notre équipe de sourcing... Donc à Ningbo, là où se trouve notre entrepôt et nos équipes, trouver les meilleures usines, les identifier, puisque des usines en Chine qui font un même produit, il y en a plein, il peut y en avoir 10, il peut y en avoir 15. Donc on va trouver la meilleure usine avec le meilleur ratio qualité-prix. Contrôler également le sérieux de l'usine. Alors il y a beaucoup de choses aussi à contrôler en termes de certification, de normes. Est-ce que c'est une usine qui travaille avec un mode éthique ? Si c'est des gamins qui bossent dans l'usine, bon, c'est pas de fait. On essaye. Non mais c'est un petit peu comme un ensemble de cases, tu vois. On essaie de cocher, donc on essaie toujours de cocher le maximum de cases. Et le but, ce n'est pas forcément de trouver l'usine qui présente la meilleure qualité du produit, c'est de trouver le meilleur ratio qualité-prix par rapport à votre audience, par rapport à votre cible, par rapport à votre prix de vente également, et par rapport à la marge que vous voulez dégager. Nous, on doit vraiment s'aligner en fait sur vous. Principalement, quand je dis vous, c'est bien sûr vous, les e-commerçants. Donc ça c'est la première étape, le sourcing. On va faire venir des échantillons pour contrôler également la qualité, négocier, renégocier, ça se passe souvent en plusieurs étapes, avoir le meilleur prix possible. Et une fois qu'on est d'accord, on vous fait un rendu de prix. Si les prix sont acceptés par vous, c'est parti. Donc on passe à la deuxième étape qui est l'achat. Donc on fait de l'achat pour autrui. Grosso modo, en tant que fournisseur, nous on va acheter ces produits et bien sûr on va prendre une commission au passage, ce qui est notre business model, puisqu'on se rémunère comme ça. Merci. C'est une commission sur le produit qui est une petite commission, c'est vraiment un faible pourcentage. On parie toujours sur le volume et on parie toujours sur un travail gagnant-gagnant sur le long terme. C'est pour ça qu'on travaille. Par rapport à des agents chinois qui sont un petit peu plus avec une mentalité asiatique où l'intérêt pour eux, c'est de faire une bonne affaire aujourd'hui, demain on verra bien. Nous, on travaille vraiment plutôt sur un temps long. Et une fois qu'on a donc donné les prix, c'est accepté, etc. On commande les produits, on va les acheter. Ces produits, on va les recevoir. Donc là, on arrive dans la deuxième étape, donc l'arrivée en entrepôt. Il va y avoir un contrôle de qualité très sérieux qui va être fait par une équipe de personnes dans une salle spécifique. pour vérifier, on ne contrôle pas tout, on ne va pas déballer tous les produits, mais on a selon le type de produit, selon le volume de produit en attente, on fait ce qu'on appelle un picking, donc un pourcentage de contrôle avec un rapport sérieux, les mesures sont faites, etc. Là, on vérifie que les couleurs sont OK, enfin tous les logos, ça dépend un petit peu du produit en question. On va tout vérifier sur un pourcentage, à peu près 20-25% des produits. voire plus ou moins selon les produits. Puis, deuxième étape dans l'entrepôt, ce sera la mise dans les racks. Il y a une place spécifique pour chaque client et les produits vont être rangés sur des boîtes spécifiques avec un QR code.

  • Speaker #1

    particulier c'est pas confidentiel on fera des inserts à ce moment là peut-être on peut faire des inserts on va animer ouais tout à fait on peut faire des petits inserts effectivement pour montrer quelques images de ce qui se passe là-bas selon les rushs que vous avez parce qu'effectivement je sais qu'on peut pas on en parlera dans une des questions de la confidentialité de l'agent avec les autres marques mais donc moi

  • Speaker #0

    je me souviens d'avoir vu des rushs du coup de Limbo mais je me rappelle plus si on voit les marques en question ou pas je pense qu'on peut pour insérer certains rushs où ça reste effectivement invisible en termes de marques ok et donc on passe à la Donc là maintenant la troisième étape qui est donc le packing et l'envoi. Donc là c'est l'étape finale on va dire. Donc on a l'équipe de packing qui va aller chercher tous les jours puisqu'on a un plugin qu'on va aller appliquer sur votre boutique qui va faire remonter les commandes tous les matins. Donc tous les matins en Chine, les commandes de la veille sont remontées. On envoie dans les 24 heures. Avec le décalage horaire en général, même les commandes qui sont passées en fin de soirée en France sont traitées quasi... instantanément, on va dire, en Chine le matin, puisque l'entrepôt ouvre très tôt, pour vraiment pouvoir empacter un maximum de colis qui partent à peu près vers midi. On a deux ramassages par jour. Donc les packing girls, c'est quasiment que des femmes, pour des raisons de douceur, de préparation, etc. C'est plus facile. Elles vont venir chercher les colis, donc par rapport aux commandes qui ont été sorties. avec un système de scan, etc., pour éviter les risques d'erreur sur justement les références, en pacté, proprement, et puis l'étiquette de transport est appliquée, et puis ça part, en fait. Donc en gros, là je vais un petit peu dans le détail, mais grosso modo, notre métier, c'est quoi ? C'est de faire en sorte d'avoir le meilleur produit au meilleur prix pour que le client soit satisfait et qu'il y ait une délivrabilité chez lui dans les meilleurs délais. Grosso modo, voilà. Le travail ne s'arrête pas là, c'est-à-dire que... Enfin, comment dire ? Idéalement, il s'arrête là. Le client reçoit son colis, il est content. Mais évidemment, il y a tout un suivi à faire déjà pendant le délai de transport, qu'on fait également. Et il y a toute la partie SAV, puisque malheureusement, ça arrive dans tous les cas. On a quand même affaire à des colis qui vont traverser la planète. Donc, parfois, un colis peut être perdu. Un colis peut arriver cassé. Il peut y avoir aussi une erreur de référence, même si ça arrive de moins en moins avec les outils qu'on utilise aujourd'hui aussi. qui sont basés pas mal sur de l'IA et puis justement les outils, ce qu'on appelle le WMS, qui est un outil en fait justement en entrepôt qui permet vraiment de ne pas se mélanger les pinceaux et de ne pas faire d'erreur lors du picking, de la saisie en fait des produits dans les racks. mais ça peut toujours arriver de temps à autre malgré tout donc il y a toute cette partie ensuite SAV qui est la partie annexe on va dire de notre métier donc si on résume vous trouvez puis vous stockez puis vous envoyez et dans quelques rares cas vous réparez si c'est nécessaire c'est

  • Speaker #1

    ça ok exactement effectivement c'est super intéressant vous intervenez sur toute la partie donc fournisseur, logistique vous prenez ça en charge de A à Z ce qui fait qu'a priori du coup quand on est e-commerceur on n'a plus tellement besoin d'être préoccupé par tout ça Comment ça se passe ? Ma deuxième question, c'est cette relation qu'il va y avoir avec le e-commerceur. Quelles sont les responsabilités du e-commerceur quand il est en train de travailler avec vous ? Qu'est-ce qu'il doit vérifier ? Qu'est-ce qu'il doit garder à l'œil ? Finalement, c'est quoi les communications que vous avez avec les e-commerçants avec lesquels vous travaillez ?

  • Speaker #0

    En général, notre responsabilité à nous, c'est justement de faire en sorte, comme je l'ai dit juste avant, que le produit soit cohérent avec ce que le e-commerceur vend et qu'il soit livré dans les temps. Ça, c'est sur les grandes lignes. En termes de responsabilité pour le e-commerceur, c'est de... Tu peux répéter la question ?

  • Speaker #1

    De faire de l'argent. La responsabilité du e-commerçant, c'est de faire du volume.

  • Speaker #0

    C'est de faire du volume, c'est de faire du free. Non,

  • Speaker #1

    mais peut-être qu'il n'y en a pas. Mais justement, c'est un peu la question. C'est cette relation qu'il y a. Moi, je suis e-commerçant et ma logistique, elle est déléguée. C'est vous qui vous occupez de mes boutiques, justement. Et ma question, c'est quels sont les échanges qu'on a, les échanges indispensables ? Parce qu'effectivement, l'idée, c'est que tu puisses gérer, Inkubox puisse gérer tout le bac. Mais moi, en tant qu'e-commerçant, à tes yeux, c'est quoi que je dois vérifier ? Sur quoi je dois être en surveillance ? Et sur quoi est-ce que je dois communiquer avec vous ? Et s'il n'y a pas de sujet, il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #0

    Non, non, tout à fait. Par exemple, il y a une responsabilité qui est très importante, c'est que nous, nos équipes, en termes de packing, c'est des équipes qui sont flexibles en fonction des périodes de l'année. C'est-à-dire qu'on a bien sûr du management, on a des équipes fixes, mais après on a des gens qui vont et qui viennent. C'est un petit peu facile en Chine de prendre ce que j'appellerais des intermittents ou des intérimaires, tu sais, qui viennent. Alors c'est des gens qui ont l'habitude, qui viennent, qui vont, qui viennent, mais ils sont un petit peu, ils vont de droite à gauche, etc. Et en fonction des périodes, sur certaines boutiques, sur certaines grosses boutiques, puisque des boutiques qui font 10 ventes par jour, ça ne pose pas tellement de soucis. Maintenant, des boutiques qui vont faire 1000 à 1500 ventes par jour. Si demain, par exemple, le e-commerce se dit, tiens, je vais faire une grande campagne promotionnelle parce que c'est mon anniversaire, c'est l'anniversaire de l'ouverture de la boutique, le 15 mai, par exemple. Et ils ne nous en parlent pas du tout. c'est embêtant. Ça s'est déjà arrivé assez souvent, c'est-à-dire qu'il y a des opérations comme ça qui se font, et puis le e-commerceur se dit bon, bah derrière ça roule de toute façon Non, c'est pas que ça roule, parce que nous, en fait, on a des personnes affiliées, en fait, plus ou moins, à certaines boutiques. Par exemple, il y a une personne qui va pouvoir paquer les colis de 3-4 boutiques par jour. Il y a des fois 2-3 personnes sur une seule boutique. Donc si, par exemple, tu fais, mettons, 500 ventes par jour, grosso modo, 500 commandes par jour expédiées, donc on a un personnel dédié pour ça. que demain, tu as fait une promotion de fou, tu as fait des emailings, tu as vraiment scalé ton marketing pour une opération spéciale dont on n'a pas connaissance, ça va provoquer des retards, évidemment, puisque si tu passes de 500 ventes par jour le lendemain à 2 500 ventes par jour, on ne pourra pas traiter ces ventes en temps, et on va prendre du retard qui va s'accumuler sur plusieurs jours, et là, c'est très embêtant. très embêtant, parce qu'en plus, ça va nous retomber dessus ensuite. Oui, c'est trop long, le SAV, il y a des problèmes, qu'est-ce qui se passe, etc. Ça fait partie des responsabilités du e-commerçant dans la communication. On communique principalement sur des outils comme WhatsApp avec les e-commerçants. Alors, bien sûr, il y a l'email pour tout ce qui est, on va dire, formel, la facturation, etc. Mais par contre, pour ce genre de conversation, on communique quasiment tous les jours, en fait, par le biais entre nos équipes. Alors, tout le monde est francophone. j'entends, on a les équipes chines qui gèrent la partie logistique, la partie sourcing, etc. Tout ce qui se passe en Chine est géré par nos équipes chinoises. Quoiqu'on a aussi Alexis, le responsable logistique qui est français. Lui fait des allers-retours entre la Thaïlande et la Chine très régulièrement. Il est en Chine d'ailleurs actuellement. Mais toutes les équipes, en fait... avec qui effectivement les e-commerçants interagissent, ce sont des équipes francophones, totalement françaises et francophones. Donc, on parle principalement par WhatsApp. Donc, c'est vrai qu'il y a souvent un canal de communication qui est ouvert et qu'on utilise tous les jours. Ok,

  • Speaker #1

    fluide en fait. Je serais très content de vous envoyer un message demain et dire, écoute, demain, on a une grosse opération. Bon, déjà, si je te reviens du jour au lendemain, c'est déjà un peu tard. Mais voilà, je peux très bien dire, ok, là, je viens de doubler mes budgets publicitaires. c'est au mieux. Mais en tout cas, les équipes vont du coup, a priori, déborder, avoir plus de vols à traiter dans les prochains jours, etc.

  • Speaker #0

    On a des périodes, évidemment, en Q4, à partir du moment où on arrive, à partir du 15 novembre, un petit peu avant Black Friday, on renforce nos équipes de manière assez importante. On a à peu près une dizaine de personnes qui arrivent en plus, en supplément, pour la période. à peu près, on va dire début novembre, grosso modo, début 15 novembre jusqu'à fin janvier, puisque les sols également, c'est une période qui est importante. Donc là, c'est vraiment la période où on a nos équipes. Voilà, dans ça, il n'y a pas de souci. Mais dans l'année, il arrive parfois, ou alors on a, je pense à un de nos gros clients qui avait fait une opération Black Friday une semaine avant tout le monde. Donc très bien, mais on l'a su, finalement, la veille au soir. Tiens, en fait, demain, on a mis un budget dingue et ils ont fait 450 000 euros sur une journée. Ils sont passés de... à peu près 15 000 euros de CA à 450 000 euros le lendemain. Donc, imaginez un petit peu le nombre de colis. Et ça a été comme ça quasiment crescendo sur la semaine jusqu'au réel jour du Black Friday qui était je ne sais plus le 25 ou le 26 novembre. Je ne sais plus exactement. Mais enfin, bon, c'était... Et on l'a su. Nous, on s'attendait. Voilà. Oui, le Black Friday, d'accord. Mais on ne s'attendait pas à ce qu'une semaine avant il y allait avoir. Donc, ça fait partie des petits soucis. Mais sinon, il n'y a pas vraiment de responsabilité, en fait, par rapport... Enfin, aussi, payer ses factures, évidemment. Bien sûr, évidemment. Ça, c'est normal. et puis ne pas partir en courant effectivement, ça nous est arrivé une fois ou deux aussi, de gens qui tout à coup ferment boutique et disparaissent donc ça peut être très très embêtant.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui savent pour ceux qui me suivent sur ma chaîne YouTube personnelle, ils savent très bien que je dois 40 000 euros de payer des factures. Mais bon,

  • Speaker #0

    tu ne partiras pas en courant, je le sais, mais de toute façon je sais où te trouver.

  • Speaker #1

    Tu sais où te trouver il y a toutes les adresses. Ouais,

  • Speaker #0

    non mais bon, en dehors de ça, c'est simplement qu'effectivement le but vraiment d'un agent, c'est de simplifier. Vous n'avez pas à penser à ce qui se passe après la vente. C'est tellement compliqué déjà, on le sait, surtout en 2024, c'est de plus en plus compliqué au jour d'aujourd'hui de pouvoir faire en sorte que quelqu'un... vous donne sa confiance, sort sa carte bancaire et passe à l'étable du checkout et achète sur votre boutique, vous avez dépensé beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour que ça arrive. Donc, notre responsabilité à nous derrière, c'est de faire en sorte que ça se passe bien et que vous n'ayez rien. n'a pensé ou à vous inquiéter ?

  • Speaker #1

    Justement, à ce niveau-là, moi j'ai la réponse, mais est-ce que le e-commerceur doit surveiller ses stocks ou est-ce que vous les surveillez ? Ou est-ce que c'est un peu les deux ? Comment ça se passe à ce niveau-là ?

  • Speaker #0

    C'est toujours en général un peu les deux. C'est-à-dire que nous aussi, on demande au e-commerceur, là aussi, encore une fois, en fonction des opérations qu'il peut faire, des budgets publicités aussi qu'il va louer sur telle ou telle période, il doit savoir prédire un petit peu le volume de vente qu'il va faire. mais nous bien sûr on surveille on a des outils notamment par rapport à l'IA on a des outils prédictifs aujourd'hui dans la logistique qui permettent aussi de pouvoir faire des calculs de statistiques et puis se dire tiens attention sur telle référence telle référence si tes ventes continuent comme sur la période ou alors calquées sur la période de l'année passée au même moment il se peut que dans trois semaines et demie tu n'aies plus suffisamment de cette référence etc. donc oui c'est notre responsabilité première d'alerter les commerçants qui sont souvent un petit peu trop le nez dans le guidon, on va dire, pour justement faire attention à ça. Donc, c'est à nous souvent de les prévenir en disant attention à ceci, attention à cela, surtout sur des clients. C'est ton cas, par exemple, qui a quand même énormément de références aussi en stock chez nous. Donc, tu ne peux pas forcément avoir le nez sur chaque référence. Il y a les produits principaux, mais parfois, il y a certaines références que tu mettrais un peu de côté. Tu penseras peut-être plus. Et puis là, attention, surtout qu'il faut penser aussi au délai de production. Bien sûr. Surtout si on est sur du produit personnalisé. Si on est sur un produit type AliExpress, un produit, une tasse comme ça, totalement random, où il n'y a absolument rien de personnalisé, il n'y a pas de packaging, il n'y a rien. Bon, on te le dit, on passe la commande en quatre. quatre jours, trois, quatre jours, on reçoit la marchandise. Il n'y a pas de sujet.

  • Speaker #1

    Les délais de production des usines, en fait, dépendent beaucoup de la complexité et du volume que vous voulez faire. Et de la période aussi. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si on arrive en Q4, par exemple, c'est pour ça que je dis toujours, vous voyez, on est au mois de mai, le Q4, c'est maintenant. C'est maintenant. Je l'ai encore dit hier, d'ailleurs, à un de nos clients, Patrick, s'il nous écoute, il se reconnaîtra.

  • Speaker #1

    On te salue,

  • Speaker #0

    Patrick. On te salue, Patrick. Je lui disais aussi... Les opérations Q4, Noël, le Black Friday, ça se prépare au mois de mai, au mois de juin, mais avant l'été dans tous les cas. Surtout s'il y a des productions à faire de produits spécifiques pour la période. Par exemple, Patrick, je ne vais pas parler de son produit, mais il a dans l'idée de faire un coffret. qui reprendrait, on va dire, grosso modo, certains de ses produits phares. Oui, c'est une très bonne idée de faire un coffret, surtout pour la période. Il est sur des produits qu'on peut offrir, des produits un peu cadeaux, etc. Donc, c'est des produits qui peuvent être très intéressants pour cette période Q4. Ce coffret, c'est maintenant. C'est-à-dire qu'il faut le designer, ce coffret. il faut le produire. Donc, on est sur une production qui va se faire à peu près en 20-30 jours, grosso modo. Mais avant, il faut d'abord designer sur la partie graphisme, il faut faire des échantillons de packaging. On va peut-être passer d'ailleurs par une usine qui fait des packagings à un imprimeur, en fait, externe. Ce n'est pas l'usine qui fait le produit en lui-même qui va faire le packaging. Donc, si l'imprimeur lui dit Attention, moi, sur mes lignes de production, je ne peux pas faire vos boîtes avant trois semaines, minimum, attention.

  • Speaker #1

    voilà tout ça fait qu'effectivement ça prend du temps puis après il ya aussi là le marketing c'est ce que j'allais dire c'est qu'elle derrière il ya l'intégration du coup sur le site web et qui dit intégration des shootings photo donc des photos délai soit c'est un interne mais si c'est délégué à un prestataire font envoyer produits il faut qu'ils le calent dans son agenda de réalisation faut qu'ils fassent les retouches faut qu'ils livrent faut intégrer sur le site web ou compressé par exemple si jamais les images sont pas compressés et là au clan par juste deux photos mais il ya aussi des vidéos notamment les vidéos publicitaires surtout si pour une période comme le 4 il faut forcément avoir plusieurs vidéos publicitaires plus dans les angles marketing donc effectivement c'est très vrai en fait le q4 se prépare se prépare dès que le précédent est fini est presque envie de dire en fait il faut d'ores et déjà avoir des actions réelles cohérentes pour le fil de l'année et avoir en fait presque déjà le fil conducteur de comment va se passer la prochaine grosse saison du coup du de noël pour dire ok de quoi on a besoin et qu'est ce qu'il faut qu'on mette en place pour justement effectivement planifier ça bien en avance c'est

  • Speaker #0

    ça votre responsabilité parce qu'on a déjà eu des e-commerce en des fois qui viennent nous voir mi septembre en disant voilà voilà J'aimerais faire ceci cela pour le Q4 et puis bon ben sinon on n'arrive pas à tenir les délais par rapport aux usines. on nous le reproche un petit peu quand même. On dit, ah bon, j'ai pas fait un bon Q4 parce que c'était trop long, je comprends pas pourquoi c'était si long. C'est long parce qu'en plus en Q4, les usines elles-mêmes, parfois, alors, il leur faut par exemple 20 jours de production, mais en plus ils vont nous dire, désolé, on n'a pas de place, on peut pas commencer la production avant le mois prochain. Donc là, c'est quasiment deux mois de production. Donc là, si tu fais ça mi-septembre, bah t'es mort. C'est pas possible. Et ça peut nous retomber dessus après en disant, oui, mais enfin bon, l'usine est pas sérieuse, qu'est-ce qui se passe, etc. Bah oui, mais ça... Je dirais, on est sur des... du temps incompressible de production. Donc, il faut vraiment... Voilà, c'est ça la responsabilité, en fait. C'est vraiment aussi prévoir en amont pour le e-commerceur, pour ses opérations publicitaires, son stock, ce qu'il a envie de faire également pour les périodes à venir, comme le Q4, par exemple.

  • Speaker #1

    Pour donner des trucs un peu plus... peut-être un peu plus précis, par exemple, si moi, je veux faire 1000 unités d'un produit où je veux juste poser mon logo dessus, voilà, c'est un produit, on dirait une gourde, tiens. Une gourde sur laquelle je pose mon logo, typiquement, je veux commander 1000 unités. tu as une idée, une estimation du temps qu'il faut pour la production, est-ce qu'on est plutôt sur une semaine ou plutôt sur un mois ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, admettons cette gourde, tu la vends déjà ? Je la vends déjà,

  • Speaker #1

    on a déjà fait des stocks ensemble, on est en mois de mai, jusque-là j'arrive en rupture de stock bientôt, je vais repasser une commande, dans combien de temps je vais recevoir mes stocks ?

  • Speaker #0

    Soit tu nous fournis toi-même, toi tu es graphiste ou tu as un graphiste, et au moment où tu nous fournis les fichiers, vectorisé, parce qu'on travaille sur de l'AI en général, du format registrator en usine, ou du SVG, enfin bref, peu importe, du format vectorisé, donc cohérent, on va dire, par rapport au travail attendu. Ça peut prendre entre 10 à 20 jours, grosso modo, pour une production classique. Pour un logo, on n'est pas non plus sur un truc très très complexe. Maintenant, sur des produits beaucoup plus complexes, où tu as beaucoup d'étapes, en fait, où tu es vraiment sur un produit... qui part de zéro en fait, où vraiment là c'est une production propre, définie, il peut y avoir un délai de préparation de 2-3 semaines, et puis après un délai encore de 15-20 jours de production, c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    on parle de personnalisation du coup de produits existants est-ce que c'est aussi votre métier ou pas d'aller dans le prototypage est-ce que si jamais je suis une startup et que je veux concevoir un produit est-ce que c'est aussi quelque chose où je peux vous approcher, je peux venir vous voir pour ça ou alors pas du tout, en fait votre rôle c'est vraiment d'identifier, de trouver des gens qui fabriquent déjà des choses,

  • Speaker #0

    de les personnaliser certes mais on ne peut pas créer des nouveaux produits si on peut créer des nouveaux produits mais c'est toujours beaucoup plus complexe et beaucoup plus long Là, c'est des projets qui peuvent se jouer sur six mois pour avoir une production de produits. Et c'est vrai que si vous n'avez, par exemple, les usines en Chine... Alors les Chinois sont souvent réputés pour être des bons copieurs. D'accord ? Ce ne sont pas des gens qui vont être vraiment très proactifs dans la création d'un produit. Ils vont nous dire, dites-nous, donnez-nous les fichiers, fichiers 3D, fichiers vectorisés, ça dépend de quoi on parle. donnez-nous les fichiers, et puis on fera ce que... s'il faut faire un moule, on fera un moule, etc. Ça prend beaucoup de temps, mais grosso modo, ce travail doit être fait en amont. C'est-à-dire que si une startup vient en nous disant, écoutez, voilà, j'ai l'idée de faire... J'aimerais faire un tabouret, mais alors, je vais faire un dessin vite fait sur un papier, c'est bon, vous pouvez le Non, non, on ne va pas le faire. Il faut faire intervenir un modéliste. Nous, ça, on n'a pas. On a des graphistes en interne, enfin, on a notamment Manon qui se débrouille aussi à peu près bien. on passe aussi, notamment par Félix. de son côté si c'est un peu plus technique ou si voilà pour des emballages etc un peu plus de packaging parce que là on a vraiment à faire quelqu'un qui est talentueux mais grosso modo si demain on veut modéliser un produit 3D avec des spécificités vraiment n'importe qui jamais vu il nous faut des fichiers techniques qui ont été faits par des professionnels ou des 10 3D etc mais c'est possible on peut venir vous voir du coup avec un prototypage virtuel

  • Speaker #1

    Donc vraiment un truc à complet, donc avec les matériaux, etc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Qui est là du coup, c'est un fichier que vous allez délivrer à des usines, et c'est les usines qui vont vous parler de la faisabilité. Mais donc vous pouvez faire ce truc-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors ce qui coûte cher, évidemment, c'est qu'on part en général des moules. C'est-à-dire que grosso modo, il peut y avoir un moule, comme il peut y avoir 50 moules pour faire un seul objet. Ça dépend aussi, c'est un objet en fait qui est une abrication de plusieurs pièces jamais vues, jamais faites avant. Chaque pièce devra résulter d'un moule. Alors, moule. en plastique extrudé, un moule métal, ça dépend en fait de quoi on parle, vraiment c'est très très vague, mais un moule ça peut coûter 10, 15 000, 20 000, 50 000 euros, ça dépend de quoi on parle, encore une fois. Donc c'est souvent, c'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir un budget énorme derrière, il vaut toujours mieux si vous avez un budget... plus modeste. Écoutez, on part d'un objet, par exemple, je vais prendre encore l'exemple de cette tasse qui est totalement con comme exemple, mais on part de cette tasse, j'aimerais que cette tasse soit plus fine, plus haute, avec une anse par exemple plus longue. Oui, mais on part déjà d'une tasse, on part déjà d'une usine qui sait faire de la tasse, etc. Donc, il suffira plutôt d'améliorer soit une fonctionnalité, soit une forme, soit la couleur, soit mettre un logo, etc. Mais grosso modo... c'est mieux de partir déjà d'un objet existant et de vouloir l'améliorer. Il faut partir de zéro, d'un truc jamais vu nulle part.

  • Speaker #1

    D'accord. C'est vrai que c'est intéressant parce qu'effectivement, il n'y a pas que les e-commerçants, les dropshippers qui peuvent vous approcher. Vous travaillez aussi avec la startup, avec des trucs comme ça, des trucs qui peuvent avoir des idées. Quelqu'un qui a fait une levée de fonds, il peut très bien vous approcher pour dire, ok, on va passer par vous, je vais mettre un billet sur la table pour prototyper physiquement. C'est intéressant, en fait, c'est pas que du tout dropshipping,

  • Speaker #0

    e-commerce. Non, non, et j'ajoute aussi que dans nos corps, c'est vrai qu'on communique moins là-dessus, mais on a également des clients qui font simplement de l'apport, principalement on a des gens qui sont des distributeurs. Par exemple, je pense à un client qui avait fait des outils électroportatifs. Donc là, on a été parti d'un modèle déjà existant. On avait changé, c'était un laser, je crois, j'en avais peut-être déjà parlé. Je crois que je t'en avais déjà parlé à ce client qui était quelqu'un qui était intéressant. Alors finalement ça s'est pas passé comme prévu de son côté, donc il a dû arrêter, mais bon on a travaillé un petit moment avec lui, c'est quand même vachement bien. Donc lui c'était du container, on faisait pas de l'envoi à la pièce, c'était du container, il vendait ses produits chez des distributeurs physiques, dans des magasins vraiment de grande distribution, dans du retail. Et on était parti en fait d'un maître laser, vous savez les télémètres laser, qui envoient des lasers dans tous les sens pour poser du parquet, pour poser du faux plafond, etc. et on avait refait une coque extérieure à ce produit, donc on avait vraiment fait un moule, là pour le coup, en plastique extrudé, pour faire une nouvelle coque, et donc on avait un produit qui était à l'intérieur exactement le même qu'un produit random qu'on pouvait trouver notamment sur AliExpress, sur Alibaba, mais on avait changé totalement la forme du produit, même si l'électronique interne était exactement la même chose, on avait amélioré les fonctionnalités, on avait par exemple fait une application sur le portable, pour diriger cet appareil. Donc, tout était aux couleurs, aux logos, etc. Donc, il y a eu un gros, gros travail de fait. Donc, tout ça est tout à fait possible. Donc, on a poussé assez loin, on va dire, la personnalisation de ce produit-là. D'accord. Bon, après, il y a le packaging, etc. Évidemment, tout ça qui était aussi logoté, on va dire, au nom de cette marque. Mais donc, on a également beaucoup de clients qui font de l'import, par exemple, je ne sais pas, de voitures. Voitures pour les enfants, vous savez, les voitures dans lesquelles les enfants montent à l'intérieur, les BMW, etc. on a eu des clients qui ont fait tout un tas de trucs de ce genre.

  • Speaker #1

    Ok, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    Du container, de l'import, il n'y a pas de souci.

  • Speaker #1

    Et si on te pose la question à toi directement sur c'est quoi finalement les produits avec lesquels tu préfères travailler, ou c'est quoi le type de projet avec lesquels tu préfères travailler, est-ce qu'il y a des catégories de produits qui sont soit plus simples, soit tout simplement plus intéressantes ? Si tu devais trouver quelques-unes, ce serait quoi ces catégories de produits ?

  • Speaker #0

    Les produits que j'aime bien, en fait, c'est... Alors déjà, c'est les produits qui réunissent aussi les clients. Plusieurs cases, c'est-à-dire qui cochent plusieurs cases.

  • Speaker #1

    Des produits qui se vendent déjà.

  • Speaker #0

    Déjà des produits qui se vendent. Non, mais c'est des produits déjà où le e-commerceur a déjà un budget qui permet de pouvoir commander des minimums intéressants pour l'usine. C'est-à-dire que ça va déjà simplifier notre travail en termes de noeuds. C'est-à-dire que nous, on arrive devant une usine qu'on ne connaît pas. On a un réseau d'usines en fonction des produits qu'on vend habituellement. Mais si demain, par exemple, on va aller sourcer un produit avec lequel on n'a jamais travaillé, on va se présenter devant une usine, en général, qu'on ne connaît pas. Donc, il faut à la fois que cette usine montre pas de blanche pour nous, des preuves de sérieux, la manière dont les paiements peuvent s'opérer, quelle est leur éthique de travail, etc. Il y a quand même beaucoup de choses à vérifier. En général, d'ailleurs, on va sur place si c'est des productions qui sont importantes. Encore une fois, si c'est pour des produits de quelqu'un qui vend 5 pièces par jour, on ne va pas forcément se déplacer, on ne va pas faire 3000 km dans une autre province de Chine pour aller vérifier ça. Maintenant, si c'est des productions qui sont importantes, on se déplace, etc. Mais il faut bien comprendre que nous aussi on ne doit montrer pas de blanche. C'est à dire que grosso modo si on vient en disant bah voilà on aimerait faire 100 pièces, l'usine se dit c'est qui ce clochard grosso modo ils s'en fout donc ce qui est intéressant pour nous déjà c'est avant même de parler de produits c'est qu'il y ait un volume d'achats de produits estimé qui est déjà assez important deuxième chose on aime c'est notre spécialité de faire du branding donc plus on va pouvoir personnaliser le produit mieux ce sera Mais ce sera pour le client, puisque lui-même, enfin le e-commerçant, puisqu'il va également avoir une valeur ajoutée énorme, d'avoir un produit totalement personnalisé, unique, qui va vraiment se détacher de la concurrence. Déjà, ça, c'est intéressant pour lui et pour le client final, le consommateur. Mais pour nous, déjà, c'est, je dirais, un peu plus excitant aussi de travailler sur un produit, plutôt qu'un produit type dropshipping, entre guillemets. à la con, pardon. Wow, c'est super vexant. C'est un peu vexant. Non, mais je veux dire, un produit sur lequel il n'y a aucune valeur ajoutée, bon, d'accord, on va passer la commande. C'est de l'argent qui est facile pour nous, grosso modo, puisque c'est vrai, si le client est d'accord sur nos prix, on va donc négocier au mieux, on va commenter ses produits, ils arrivent, on fait un petit contrôle qualité, c'est Mais ce n'est pas très excitant, on va dire, ce n'est pas très challenging non plus pour nous. C'est du C'est du business, voilà. Maintenant, si demain, par exemple, tiens, j'aimerais créer une nouvelle ligne de micro, ça c'est intéressant parce que c'est un produit qui n'est pas trop gros. on est sur d'électronique, c'est vrai, mais on va pouvoir faire des propositions de design quand même, on va pouvoir aussi donner des conseils, enfin voilà, c'est quelque chose qui est intellectuellement un peu plus stimulant.

  • Speaker #1

    Tu préfères les micros que les balais à chiottes en gros du coup ?

  • Speaker #0

    Je préfère, si c'est à choisir. Non mais voilà, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un balai à chiottes pré-personnalisé. Mais je n'ai pas,

  • Speaker #0

    on n'a pas de produit, pourquoi pas des balais à chiottes si c'est un balai à chiottes révolutionnaire, si tu veux, dans sa forme, dans sa fonction.

  • Speaker #1

    il a un design incroyable et qu'il y a vraiment oui dis donc c'est game changer ces balais à chiottes sur le marché je parle de mon prochain projet tu l'auras compris des balais à chiottes vraiment personnalisés des trucs où tu mets des têtes de personnalité politique à la place ah ouais c'est pas mal ça dans la brosse en fait c'est un truc je me dis c'est faisable mais donc il faut que les petits épis là de la brosse arrivent à dessiner le visage et là on a du président on a de la personnalité tu vois tous ceux qui sont un petit peu dans l'assaut en ce moment bam balais à chiottes pour citer un youtubeur Norman Thavaud hop directement bbalayage chiotte Norman Thavaud tavo car là c'est avec la coupe de cheveux qui l'a fait un super match à ça franchement bon on en parlera enfin mais si vous pouvez personnaliser ça quelque chose

  • Speaker #0

    Non mais voilà, donc en fait j'ai pas vraiment de produits préférés, alors c'est vrai qu'il y a des produits, par exemple les cosmétiques, je parle pas des accessoires cosmétiques, ça c'est pas mal, mais les cosmétiques en eux-mêmes, il y a beaucoup de réglementations en Europe, c'est assez compliqué, il faut faire passer des tests de laboratoire, c'est assez cher, c'est long, c'est un petit peu délicat comme produit, c'est pas infaisable, on l'a déjà fait plusieurs fois pour beaucoup de clients, mais c'est vrai que c'est pas les produits que je préfère parce que c'est assez pénible, c'est très très long. mais voilà, c'est juste qu'on a besoin nous aussi, dans notre métier, d'être stimulé intellectuellement, comme je disais tout à l'heure plus c'est challengeant, plus c'est intéressant plus aussi il y a, on va dire des choses telles quelles, plus il y a de l'argent également en jeu pour nous en se disant tiens c'est un produit où on a vraiment envie de s'investir parce que déjà le commerçant derrière, il a un projet solide, il a du budget et le potentiel de vente est super intéressant donc sur le long terme encore une fois ça veut dire des commandes récurrentes pour nous et on se dit ouais on s'est vraiment investi mais on est content fier du produit qu'on a sorti et en plus il va se vendre et en plus on va bien gagner notre vie là-dessus c'est cool mais sinon après j'ai pas d'objet particulier de préférence ok ok

  • Speaker #1

    ok ok est-ce que tu peux nous parler un petit peu des critères si tu devais faire une liste à puces des critères que vous regardez auprès d'une usine avant de travailler avec elle qu'est-ce qui est le plus important à regarder ouais Est-ce que c'est le prix ? Est-ce que c'est la manière de travailler ? Est-ce que c'est les minimums ? C'est quoi les critères que vous regardez ?

  • Speaker #0

    Les critères, encore une fois, ça va vraiment dépendre du... Je répète toujours la même chose, mais un petit peu de quoi on parle. C'est-à-dire que si c'est, encore une fois, un e-commerçant qui vient nous voir pour un produit, mais bon, il fait 5 ventes par jour, on ne pourra malheureusement pas investir du temps humain. On ne pourra pas faire déplacer quelqu'un, prendre le train, faire 3000 bornes, 3000 hôtels, pour aller vérifier que l'usine est OK et faire ça sur 10 usines différentes. C'est pas possible. Mais on va quand même s'assurer dans tous les cas, même pour les e-commerceurs plus modestes ou alors qui sont sur un projet qui débute, donc évidemment les ventes ne sont pas encore extraordinaires, mais si le projet... on va dire que le projet est super intéressant et pourrait l'être aussi pour nous, pour l'avenir, on va aller sur place. On va contrôler les usines. On va voir un petit peu à quoi ça ressemble. Je vous assure qu'il y a des fois, des usines, ça fait peur. Vraiment, ça fait peur. Et il y a d'autres usines, c'est extrêmement carré, très propre. Donc déjà, c'est la propreté aussi de l'usine. Quand je dis la propreté, je m'en fous qu'ils passent un coup de balai toutes les deux heures, c'est pas si important, mais par rapport aux produits, si par exemple on fait du produit textile, si l'usine est cracra, ça...

  • Speaker #1

    Tu peux avoir tout simplement des pièces qui sont foutues.

  • Speaker #0

    Oui, on peut avoir des pièces à l'arrivée qui sont foutues, au contrôle de qualité, des pièces qui sont rejetées. Après, on va s'arranger avec l'usine, mais il faut que l'usine soit flexible aussi, justement, sur le remplacement des pièces, etc. Donc, on doit vraiment vérifier en amont que l'usine respecte certains critères, on va dire, basiques. C'est-à-dire, voilà, des équipes. des équipes aussi, des employés, des ouvriers qui soient spécialisés dans ce qu'ils font, pas des gens qui changent non plus du jour au lendemain de tâches, et qui arrivent là, qui repartent, etc. Parce que ça, ça veut dire aussi des gens qui vont faire un travail un peu plus aléatoire, on va dire, dans les tâches qu'ils ont à faire. Et le produit fini va évidemment être impacté négativement. Ouais. Et après, on doit vérifier aussi la bonne relation avec l'usine. C'est important, surtout une usine qu'on ne connaît pas. C'est-à-dire, comment ça va se passer pour les paiements ? Est-ce qu'on peut déjà, d'entrée de jeu, en fonction des volumes actuels ou des volumes à venir, est-ce qu'on peut déjà négocier des paiements multiples, par exemple ? Parce que, imaginons que tu nous commandes pour 150 000 euros de marchandises en une seule facture. On va souvent te proposer dans ces cas-là, sur des montants très importants également, des paiements fractionnés. Mais ces paiements fractionnés, on peut les proposer uniquement si l'usine accepte également des paiements fractionnés. En général, voilà, j'accepte, mais en Chine, on ne fait pas ça non plus sur six mois. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Souvent, c'est deux ou trois paiements. Grosso modo, il y a un déposite d'entrée de jeu, etc. Donc, il y a beaucoup de choses à voir au niveau des paiements. Deuxième chose, c'est voir aussi la réactivité de l'usine. Justement, est-ce qu'elle est... il y a des usines également en Chine, vous savez, les Chinois vont prendre tout ce qu'ils peuvent prendre comme business, seulement parfois la taille de l'usine n'est pas cohérente, on va dire, avec son activité. Ce qui fait que là, en termes de réactivité, par rapport à ce que je parlais tout à l'heure, ce que je disais tout à l'heure, si on doit faire une production et que tu nous dis, mon Dieu, non, non, on ne peut pas faire ça avant, dans deux mois, ce n'est pas possible non plus. Donc il faut une usine qui soit suffisamment, avec une capacité de production qui soit cohérente avec nos besoins, à nous, les besoins du e-commerceur. Et puis de savoir aussi, si jamais ces volumes augmentent de manière assez importante, est-ce que l'usine va suivre ? Après, il y a les certifications, les normes selon les produits. Encore une fois, si on est sur du produit, par exemple, produit textile, produit prêt-à-porter dont je parlais tout à l'heure, l'utilisation des... déjà de la matière première, par exemple, si c'est du coton, etc. Est-ce qu'on est sur de la norme Eco-tex ? Il y a beaucoup de choses à vérifier également pour être en conformité avec ce que le e-commerçant va annoncer sur sa boutique. Je refais une petite parenthèse, mais dans la responsabilité aussi du e-commerçant, c'est de ne pas raconter non plus n'importe quoi dans son discours commercial. Il faut que ce soit cohérent avec le produit qu'il vend. Alors, on peut faire de l'habillage, on peut mettre un petit coup de vernis, OK. Mais nous aussi, il y a une Enfin, comment dire, on ne peut pas être responsable, en fait. de problèmes, par exemple avec la DGCCRF qui pourrait arriver parce que le e-commerçant a annoncé des choses qui n'existent pas dans la réalité du produit. Nous, on t'a dit les choses comme elles sont, on s'engage à te vendre un produit qui respecte tel critère, telle norme, telle certification, ne t'amuse pas, toi e-commerçant, à aller dire des choses qui ne sont pas vraies ou qui vont bien plus loin, etc. que la réalité des choses. Je referme la parenthèse. Donc c'est un petit peu ce qu'on va s'assurer avec l'usine. on voit un petit peu ce qu'on va faire attention avec l'usine, mais grosso modo, en général, c'est la première production qui est très importante. C'est là où on va valider, on aura déjà validé les prix, tout ça, avant évidemment, les échantillons, évidemment. Mais entre un échantillon qui peut être soigné et une production, parfois, il y a une marge. Donc si, encore une fois, les enjeux sont importants, on envoie notre responsable de contrôle qualité, le... le QC, on l'envoie sur place tout simplement, donc là, on lui paye l'hôtel, on lui paye le train, on lui paye l'avion, ça dépend où se trouve l'usine en question, et il reste sur place, et il suit la production en temps réel, pour être certain qu'à l'arrivée, il n'y ait pas de mauvaise surprise.

  • Speaker #1

    Ok, je comprends.

  • Speaker #0

    On ne fait pas ça pour tout le monde, on fait ça pour des grosses productions.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ou il y a du...

  • Speaker #1

    Si je viens vous voir pour 200 unités de mon balai à la chiotte là...

  • Speaker #0

    On ne fera pas ça pour 200 unités, il y aura un contrôle qualité qui sera très bien fait à l'arrivée à l'entrepôt, mais on ne pourra pas, pendant la production, on n'a pas suffisamment de personnel pour s'assurer. Ou alors si, on peut très bien, si par exemple tu insistes, je veux absolument quelqu'un sur place, très bien, malheureusement on va devoir te facturer. C'est possible, on l'a déjà fait d'ailleurs pour des gens qui insistaient pour ça. Mais on ne pourra pas absorber dans notre... marge, notre commission ne pourra pas absorber tous ces frais annexes. Je comprends bien.

  • Speaker #1

    Au niveau des usines, justement, il y a des préjugés sur la Chine, même des inquiétudes au niveau de la production. Il y a eu des scandales aussi sur des chaînes de production en Chine, des grandes marques qui se sont trouvées déjà dans des problématiques parce que, soit disant, ils n'étaient pas non plus au courant du fait que leurs usines en Chine travaillaient avec les Ouïghours ou des trucs comme ça. Vous, de votre côté, justement, vous avez déjà été confronté à des usines où vous voyez des techniques de production ou des manières de produire qui ne sont pas du tout correctes, pas du tout aux normes. On pense aussi aux enfants, souvent, quand on pense à la Chine, il y a en tout cas cette idée-là. Vous, c'est quelque chose que vous avez pu constater, c'est quelque chose qui existe. Quel est votre point de vue là-dessus ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qui existe. On ne l'a jamais constaté de nos yeux, parce qu'on fait vraiment... On a un soin très particulier dans la sélection des usines. Même si on ne se déplace pas sur place, on va quand même... s'assurer quelque part de la crédibilité de l'usine, sa légitimité, son ancienneté, etc. Maintenant, il existe aussi des choses, alors ça, c'est plutôt Sylvain qui pourrait en parler, puisqu'il l'a vu beaucoup au Vietnam, même des grandes marques, par exemple, tu vas prendre Aigle, qui vend une parquet à 500 balles en magasin. Cette parquet, parfois, Aigle va passer par également un agent qui va les représenter en Asie, qui va ensuite, c'était le travail de Sylvain, par exemple, qui va ensuite trouver des fabricants Si le fabricant est validé, pas de problème, c'est génial, il est sérieux, c'est propre, il n'y a pas d'enfant, il n'y a rien de tout ça, c'est nickel. Ok. Sauf que si l'usine en question est débordée, pour tenir ses délais, elle peut également sous-traiter en douce à un atelier où là... les mecs sont assis le cul par terre dans une nuée de plumes de canards mais au final la marque ne le verra même pas parce qu'ensuite ça va être réintégré dans l'usine sur la ligne de production donc les contrôleurs de qualité puisque oui j'en ai pas parlé mais nous pour s'assurer aussi que tout va bien j'ouvre encore une petite parenthèse que je refermerai aussitôt mais on passe également par des centres de contrôle de qualité je pense à ITS par exemple externes, c'est à dire c'est des audits de qualité ils arrivent, soit dans les usines, soit pour valider des produits issus de la production finale, pour valider que tout est OK dans les normes. Donc là, ils ont des appareillages, c'est des laboratoires réellement. Donc, on s'assure également de la qualité de la production des usines. Et ça, c'est nous qui absorbons ça, pour vraiment s'assurer que c'est nickel. Donc, grosso modo, pour revenir sur cet exemple, je parle d'Aigle, je ne cite pas Aigle comme étant, ce n'est pas forcément le cas pour Aigle, c'est une marque que je cite comme ça, ça pourrait être n'importe quelle autre marque, mais ça c'est assez généralement le cas. Donc c'est vrai que peut-être que ça nous est arrivé aussi de l'autre côté, qu'une usine avec laquelle on travaille, étant peut-être un peu surmenée en ce moment, etc., pour tenir les délais, et déléguer une partie de ses productions à d'autres ateliers. où là, on a un droit de regard qui est beaucoup moins assuré.

  • Speaker #1

    Ça peut être vrai, en fait, quand on démarque.

  • Speaker #0

    Ça peut être vrai. Elles ne le savent pas forcément. Le problème, c'est qu'on veut les mettre un peu au pilori en disant Ouais, les salauds, ils ont travaillé avec des usines, avec des OIGU, etc. Peut-être qu'elles ne le savent pas, peut-être qu'elles le savent. Les très grandes marques, à mon avis, on a affaire à des... comment dire, des enjeux financiers tels que, bon, je pense qu'ils ferment un petit peu leurs yeux aussi plus facilement, mais il y a aussi des marques, à mon avis, qui sont totalement abusées par leurs partenaires en Inde, ça c'est tout à fait possible.

  • Speaker #1

    C'est cette opacité quand même, ce qui se passe en Asie, je le vois, je discutais il n'y a pas si longtemps avec quelqu'un qui du coup est responsable dans des services juridiques et fait justement ça, des trucs de vol de propriété intellectuelle, etc., sur des dossiers comme ça. et qui m'expliquait qu'effectivement globalement leur service pouvait intervenir sur plein de sujets de vol de propriétés intellectuelles mais avec ce qui se passe enfin quand c'est la chine qui peut enlever un produit tu le mets sur le marché européen tu le protège avec des brevets etc mais il se retrouve sur aliexpress trois mois après alors c'est que ça c'est autre chose ouais c'est autre chose mais depuis ce truc du coup pour illustrer à quel point avec la chine traité avec la chine ça un peu ces travers là où fin

  • Speaker #0

    la loi et tout là bas c'est pas c'est tu peux pas forcément faire marcher beaucoup de choses c'est pour ça que ça m'amuse je voyais d'ailleurs dernièrement des stories d'une fille tu sais d'une e-commerce honte qui se déplace en chine là dernièrement c'est génial la chine c'était super on voit on voit ce qui se passe sur place et c'est là et elle fait un ami à cette fille je n'ai pas je suis absolument rien contre elle Mais en soi, oui, c'est très bien d'aller sur place, c'est très bien, mais sauf qu'en Chine, on va vous montrer ce qu'on voudrait bien vous montrer. C'est pareil en Inde, j'ai travaillé un petit peu au Séclade, etc. On vous montre ce qu'on veut bien vous montrer. Ce qui se passe derrière, bon. ce n'est pas votre business, quelque part. Et grosso modo, c'est difficile d'avoir un réel contrôle sur ce que vous allez pouvoir produire, la qualité des produits, les normes, les certifications. Il y a énormément de falsifications, même sur les normes. C'est-à-dire qu'encore une fois, par exemple, je parlais tout à l'heure de produits pour enfants. Imaginons qu'on parle de doudous, de produits pour les biberons, pour les bébés, etc. On peut très bien vendre des produits en se disant Non, non, non, mais... Mon agent chinois, l'usine m'a assuré que c'était OK. D'ailleurs, ils m'ont donné un certificat, etc. une fois sur deux c'est du fake. Certificat, c'est peut-être du fake. C'est rien.

  • Speaker #1

    On parle de certificat, du coup, quand on est e-commerceur et qu'effectivement, on vend sur les marchés européens et qu'on travaille avec vous, mettons qu'on ait ce fameux contrôle et qu'on nous demande justement de justifier, de l'origine, etc. Comment ça se passe dans ces cas-là ? Sur qui est la responsabilité ? Qu'est-ce que vous pouvez fournir comme document ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    La responsabilité sera toujours sur le e-commerceur. Ça, c'est ce qu'il faut bien comprendre. C'est-à-dire que c'est pour ça que c'est important de savoir avec qui vous travaillez comme agent, comme fournisseur. Car la DGCCRF, si vous vendez en France, je parle de la brigade des fraudes pour les personnes qui sont peut-être en Suisse ou ailleurs. en belgique la brigade des fraudes va toujours venir vous voir vous c'est vous qui vendez le produit c'est vous qui êtes responsable s'il ya une amende à payer si la prison à faire si on part dans les extrêmes je veux dire un gamin qui s'est misait donc des armes de ce que je veux comprendre c'est tu rigoles mais c'est vrai qu'il ya parfois il arrive c'est rare mais des astuces un accident domestique par exemple d'un enfant qui va avaler un petit bout de jouet qui s'est détaché parce que le produit n'était pas aux normes et vous pensiez l'avoir vendu un produit qui était aux normes, ce n'était pas le cas, ça peut arriver. C'est extrêmement rare. Là, je dramatise un peu, mais c'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est sérieux, c'est dramatique. Ça peut être très mal tourné pour vous aussi.

  • Speaker #0

    Ça peut être très Alors déjà, vous avez une responsabilité personnelle sur le plan éthique de dire, merde, peut-être qu'un gamin a eu un problème de santé ou pouvoir même décéder à cause d'un produit que j'ai vendu. Déjà, malgré tout, bon... sur le plan moral c'est pas déjà un très mauvais moment puis en plus d'avoir des très gros problèmes derrière les problèmes donc grosso modo Il faut vraiment savoir avec qui vous travaillez. Nous, par exemple, ça c'est vraiment le travail de Sylvain, alors des équipes en Chine également bien sûr, mais Sylvain qui a travaillé pendant plus de 15 ans justement dans le prêt-à-porter haut de gamme pour des très grandes marques, des marques haut de gamme également. Il a vraiment cette expertise, cette analyse au niveau des certifications. On ne peut pas le tromper sur une certification qui a été bidonnée sur Photoshop. Ce n'est pas possible. On fait d'ailleurs des doubles certifications, triple certifications. On va vraiment s'assurer encore une fois, selon le produit, encore une fois, si on vend une éponge à vaisselle, je vous en fous totalement. Non mais je veux dire, on ne va pas commencer non plus à emmerder l'usine sur les normes, etc. Par contre, si on vend des vêtements, des produits cosmétiques, des accessoires cosmétiques, des choses qui vont rentrer en interaction avec la peau, les cheveux, etc. Oui, là, effectivement, c'est... c'est important d'être vraiment réglo et de s'assurer que tout se passe bien en amont. Ça, c'est notre boulot.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, du coup, tu viens de parler de produits cosmétiques. En ce moment, c'est quand même des niches qui sont très abordées dans le cosmétique, etc. Pas plus tard qu'une semaine dernière, j'avais justement un call de prospection, on va dire, avec quelqu'un qui veut lancer du cosmétique. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à ça ? Est-ce que du coup, le fait de se fournir en Chine... est-ce que ça pose des problèmes ou pas est-ce qu'il faut considérer certaines choses pour des produits comme ça.

  • Speaker #0

    C'est plutôt en termes d'images, en réalité, puisqu'on a une image des produits chinois qui est toujours des produits de mauvaise qualité, ce qui est totalement faux, d'ailleurs, qui est infondé, puisque les Chinois, en fait, en parfait, petits capitalistes, bien qu'ils soient sous un régime communiste, prennent tout ce qu'il y a à prendre. C'est-à-dire que, grosso modo, ils sont capables de produire le pire comme le meilleur. Là, tu as ton iPhone, tu es mécontent de ton iPhone ?

  • Speaker #1

    Je suis pas mécontent de mon iPhone.

  • Speaker #0

    Je suis pas mécontent de mon Mac, pourtant c'est produit en Chine. Tout dépend encore une fois de l'usine, de la qualité également du produit exigé. Ça dépend de tellement de critères, mais la Chine est capable du pire comme du meilleur. Et c'est idem pour les cosmétiques.

  • Speaker #1

    Et autres produits sensibles alimentaires ? Est-ce que vous travaillez avec des produits alimentaires ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout parce que là c'est plutôt en termes de normes douanières à l'arrivée, là aussi c'est extrêmement complexe, là c'est même pas un produit qu'on met sur la peau, c'est un produit qu'on ingère. Donc il y a des produits par exemple où les normes, les certifications sont vraiment carrées depuis très longtemps, c'est tout ce qui touche par exemple aux produits qui viennent de Chine naturellement, du thé par exemple. Il y a du thé chinois, c'est connu, c'est reconnu. Les usines qui produisent du thé, en général, quoique, encore après des dessous de table, il peut y avoir des falsifications de documents, c'est toujours pareil. Ça existe même à très haut niveau. Mais dans la plupart du cas, c'est assez carré. Donc on sait que ces produits viennent de Chine parce que c'est des produits chinois, donc évidemment, il y aura un petit peu moins de soucis, mais il y a quand même des réglementations douanières qui sont très importantes. Donc nous, on ne se frotte pas à ça parce que c'est... Ouais, c'est trop chiant.

  • Speaker #1

    Je comprends parfaitement.

  • Speaker #0

    Excuse-moi parce que je n'ai pas fini de parler de quelque chose tout à l'heure. Ah, dis-moi. Non, mais par rapport à ce que tu disais, ce qui était très important, c'est-à-dire que parfois tu bosses avec une usine en Chine, et comme par hasard, le même produit, le produit que tu as développé, par exemple, personnalisé, donc avec vraiment, voilà, il est unique, hop, tu le retrouveras sur Alibaba deux mois plus tard, d'une autre usine. Comment ça se fait ? là également là c'est à nous quand tu travailles avec un agent sérieux c'est à nous à nous assurer justement de totalement verrouillé et de négocier avec l'usine de mettre ça par contrat par écrit ce qu'on fait dans ce contrat chine chine parce que si tu fais un contrat france chine honnêtement Mais un contrat entre la société, notre société, on va dire, qui est également basée en Chine, un contrat Chine-Chine, là, c'est efficace. Ça ne rigole pas, honnêtement. Mais donc, il faut s'assurer de ça également. Donc, c'est des choses que les commerçants ne voient pas. D'ailleurs, ils ne s'en préoccupent pas tant qu'ils n'ont pas le problème sous les yeux de leurs produits copiés sur Alibaba. Et si jamais c'est copié sur Alibaba, si jamais il y a une fuite, etc., là, c'est pareil, c'est notre travail d'aller nous assurer de faire retirer. cette fiche est de sanctionner, soit d'attaquer, soit de sanctionner, soit de menacer l'agent ou l'usine qui a voulu jouer un peu au malin.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, dès lors que le produit se retrouve sur Alibaba, en fait, ce n'est pas juste des particuliers qui peuvent l'acheter moins cher sur Alibaba, mais c'est aussi tout simplement que des revendeurs vont se positionner sur votre produit alors que vous avez investi dans le branding, vous avez investi dans une identité, dans un nouveau produit.

  • Speaker #0

    Et tout ce travail peut tomber à l'eau comme ça. avec des gens qui vont vous copier, qui vont lancer les mêmes produits. J'ai d'ailleurs l'exemple assez dernièrement d'un de nos gros clients qui justement a voulu renégocier avec nous puisqu'il a été approché par un agent chinois, par le biais d'un autre agent. Je ne sais pas ces détails, ce n'est pas intéressant. Mais il disait oui, j'ai eu vent qu'avec un autre agent, je pourrais avoir des prix un peu moins chers, etc. J'ai fait développer, j'ai quand même envoyé quelques échantillons là-bas sur place, il faudrait revoir les prix, etc. Renégociation entre lui et nous, d'accord ? Sauf qu'entre-temps, le fait d'avoir envoyé ces produits à cet agent... malhonnêtes, ils ont les choses telles quelles, comme par hasard, le produit se trouve sur Alibaba. Ah, tiens ! Et on a pu intervenir. On aurait très bien pu aussi se dire Désolé, mais enfin...

  • Speaker #1

    On va renégocier.

  • Speaker #0

    Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut faire vraiment très très attention à qui vous communiquez en Chine et à qui vous envoyez vos informations confidentielles. Bien sûr. Le volume de vente que vous faites, parce que l'argent va dire Eh, c'est pas mal, ils font des ventes importantes sur une année, je veux dire, sur un an, ils ont fait... 300 000 ventes de ce produit, c'est pas mal, il y a un marché pour ça, etc. Donc voilà, en Chine, des gens malhonnêtes, il y en a énormément. Il y a beaucoup de gens honnêtes, mais il y a beaucoup de gens malhonnêtes également. Donc c'est vraiment savoir avec qui vous bossez. Et c'est le rôle, encore une fois, de l'agent, donc là, je parle évidemment de nous chez Incubox, mais de mettre vraiment... comment dire, de mettre des barrières anti-feu, comme ça, partout, pour cloiser au maximum, effectivement, votre produit et votre business.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et, bon, si jamais, du coup, là, pour les commerçants qui nous regardent, qui se disent, bon, bah, effectivement, je veux travailler avec un agent, etc., quelle est la marche à suivre à ce stade, du coup ? Est-ce qu'ils sont tous éligibles ? Est-ce qu'ils ont tous le droit de travailler avec un Qbox ? Et si oui, comment ça se passe ? Là, s'ils veulent, dès maintenant, du coup, entrer en contact avec un Qbox et donc avec... ça rentre sur 5 finalement.

  • Speaker #0

    Vous pouvez déjà nous contacter si vous avez déjà un minimum d'expérience. Parce que grosso modo, si vous avez simplement un projet, vous avez vu une vidéo de Lumidienzel ou de Lucas Biver qui dit oui, le dropshipping c'est super.

  • Speaker #1

    Ou de Hugo Fa.

  • Speaker #0

    Hugo Fa, par exemple. Moi je vous encourage quand même d'abord à travailler avec Aliexpress, commencez déjà simplement à comprendre un petit peu le principe même du e-commerce, du dropshipping. Commencez déjà à comprendre le principe. Mais rapidement, si vous faites un travail sérieux, si vous avez commencé à faire quelques ventes... allez même une dizaine de ventes par jour, là vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent, avec nous par exemple, ou d'autres, mais vous pouvez commencer à rentrer en contact avec un agent. Il faut bien vous dire que le travail d'un agent, c'est très long. C'est-à-dire que faire un sourcing comme ça en deux heures, ça n'existe pas. Oui, on peut le faire en contact avec la première usine du coin, mais honnêtement, il n'y a aucune vérification, rien. Enfin, ça sera vraiment... Un travail de sourcing propre, c'est trois, quatre jours, une semaine minimum pour contacter tout le monde. Voilà, valider un petit peu ce qu'on disait tout à l'heure sur le sérieux des usines, déjà prévoir un peu le futur, comment ça va se passer avec elles, l'entente qu'on va avoir, les paiements, la renégociation des prix possibles, sur quelle quantité, etc. On anticipe déjà en général pour être certain effectivement qu'on n'aura pas de mauvaise surprise ensuite. Ensuite, on fait revenir des échantillons. Il y a beaucoup d'agents chinois qui s'en tapent totalement. Ils ne font pas revenir des échantillons, on verra bien. Ça peut prendre une petite semaine pour faire un sourcing carré. Donc si vous faites à partir d'une dizaine de ventes par jour, vous pouvez nous contacter. Maintenant, si vous faites 10 ventes, vous avez par exemple 750 références sur votre site, et vous faites 10 ventes, non, là désolé, là je vous parle de 10 ventes, pas forcément sur un monoproduit, mais sur une gamme assez restreinte de produits, parce que faire des sourcings sur 750 produits... C'est pas possible. De faire des sourcings sérieux, c'est pas possible. C'est identifier, possiblement, 400, 500 usines, c'est absolument pas possible. Donc il y a un temps. un travail qui est... On attend aussi une reconnaissance de ce travail. Il faut bien comprendre que ça bosse. Je veux dire, c'est pas...

  • Speaker #1

    Et si jamais on décide de vous payer pour ce sourcing ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. D'ailleurs, parfois, on impose un paiement. C'est-à-dire que si on est sur un sourcing complexe, avec un produit justement sur lequel il y a la personnalisation poussée, il se peut qu'on facture. Alors, on ne facture jamais des sommes. réellement cohérente avec le travail. Parce que si on facturait, on pourrait facturer 3 000 euros, 4 000 euros, 5 000 euros, selon, encore une fois, le temps que ça va demander, le travail et le nombre de personnes impliquées. Mais en général, on facture un sourcing 100 euros, 150 euros, 250 euros, ça dépend en fonction de la complexité. Parfois, pas du tout, ça dépend. Si c'est un produit qui est beaucoup plus simple ou un produit qu'on connaît, bon, on connaît, on a déjà un réseau d'usines, tout va bien. Mais si on ne connaît pas, qu'on a vraiment beaucoup de travail à faire, on peut effectivement facturer des frais de sourcing si c'est très complexe.

  • Speaker #1

    Je comprends,

  • Speaker #0

    bien sûr. Là je dirais c'est un peu du cas par cas, ça dépend vraiment du projet.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, quand on est débutant et qu'on n'a pas beaucoup de budget, ce n'est pas la peine d'entrer en contact avec vous tout de suite. Il faut d'abord faire ses armes,

  • Speaker #0

    il faut d'abord commencer à faire du business.

  • Speaker #1

    Et quand vous ferez du business correctement, vous pourrez faire du business encore plus correctement.

  • Speaker #0

    Mais tu le sais très bien, il y a quand même une multitude de compétences à comprendre. C'est un métier qui réunit plusieurs domaines de compétences qu'il faut maîtriser. Donc je dirais... à quoi bon passer par un agent qui ne va pas s'y retrouver si vous ne faites pas des quantités importantes, enfin suffisantes du coup, donc vous ne pourrez pas bénéficier de tarifs intéressants. Voilà, enfin non, je pense qu'effectivement, à partir du moment où vous faites un petit peu de vente, vous pouvez commencer à nous approcher ou approcher d'autres agents, mais step by step.

  • Speaker #1

    Ouais, ok, je comprends parfaitement. Et c'est aussi ma recommandation en tant qu'e-commerceur de toute manière. avant même d'investir tout simplement dans des stocks, etc. Effectivement, de d'abord stabiliser un business, de d'abord comprendre tous les rouages, les différents enjeux, pour avoir un écosystème qui est viable. Et c'est uniquement une fois que vous maîtrisez un petit peu tout ça qu'il faut aller scaler son business, et aller du coup vers des... Enfin monter, passer un cap, et avoir du coup des stocks pour livrer plus rapidement, etc. Avoir une meilleure qualité, avoir l'identité de sa marque posée sur les produits. Mais c'est vraiment étape par étape. surtout au niveau des compétences au niveau du budget j'ai envie de dire s'il n'y a pas de budget il faut commencer par là pour faire un capital pour pouvoir investir si jamais vous avez déjà des gros budgets là c'est juste un sujet de compétence si vous avez juste 100 000 euros sur la table que vous pouvez poser sur la table mais que vous aucune compétence c'est pas non plus la grande chose alors il faut se faire accompagner on accompagne des profils un petit peu comme ça mais il faut vraiment faire attention on a aussi des gens qui veulent faire tout eux-mêmes mais qui n'ont aucune compétence qui veulent juste du coup passer pour vos services bon bah quand il est question de faire des stocks malgré tout voilà si vous avez de l'argent à investir oui pourquoi pas mais ça risque de pas marcher parce que derrière vous n'avez pas ce qu'il faut pour en fait c'est juste faire du marketing correctement ?

  • Speaker #0

    Ça va vous pénaliser, honnêtement. Je préfère vendre des produits, vendre quelqu'un qui vient nous voir, qui veut prendre 5000 pièces, c'est génial. Super, on va se faire une bonne marge. Mais finalement, si la personne n'a pas les compétences d'ailleurs, on n'a plus le budget, elle a tellement dépensé en trésor pour acheter du stock, qu'elle n'a plus le budget pour faire de l'ad, qu'elle n'a pas les compétences simplement, ces stocks vont dormir dans notre entrepôt, vont prendre beaucoup de place. on va en envoyer un de temps en temps. C'est pas... Il va se poser cette question. Alors déjà, le e-commerceur va se démotiver. Il aura donc énormément d'argent qui dort comme ça et ces produits vont finir aussi par se dégrader au fil du temps. Je pense à ça, par exemple, dernièrement, j'étais en Chine au mois de mars. Donc, en faisant un petit peu le tour des stocks, il y a des produits... Enfin, il y a un stockage froid, grosso modo. Or, des racks, on a des produits qui sont là depuis un moment. On a un client qui nous paye, qui nous paye un petit peu de... Effectivement, quelqu'un qui n'a plus du tout d'activité, on lui fait payer un petit forfait. C'est franchement ridicule, même par rapport à Amazon, etc. Mais il paye un mini forfait de stockage, puisqu'il prend de la place au sol en fonction du volume de produit. Et je regarde un petit peu ces produits, ça fait deux ans et demi, trois ans qu'ils sont là. Alors, c'est un entrepôt en Chine, un entrepôt partout d'ailleurs. C'est un entrepôt qui est chauffé à minimal hiver. Et l'été, il fait chaud, on ne va pas climatiser l'entrepôt, c'est totalement ridicule. Donc avec ces écarts de température sur 2-3 ans, là on est sur un produit textile avec un emballage plastique, tu vois qu'il commence à prendre un petit coup dans la gueule quand même. Ça s'abîme un petit peu, donc c'est encore vendable. J'ai donc d'ailleurs rappelé le client en disant qu'il faut vraiment trouver une solution pour ses stocks, parce que déjà ça prend de la place, mais si tu payes un stockage au bout d'un moment, qu'est-ce que tu en fais ? Tu récupères, qu'est-ce qu'on en fait ? Et voilà, ça peut s'abîmer. Donc ce n'est pas le but. Je préfère effectivement que quelqu'un achète des stocks cohérents avec ce qu'il vend, ce qu'il pense pouvoir vendre, et qu'il mette sa trésor plutôt dans le marketing pour vendre ses produits. quitte à repasser des commandes plus fréquentes.

  • Speaker #1

    En fait, le mieux pour vous, c'est de travailler avec des clients qui ont des business en bonne santé. C'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est ça le plus important. C'est pas une commande factuelle.

  • Speaker #0

    Encore une fois, c'est du gagnant-gagnant sur le long terme. C'est vraiment ce qu'on vise. C'est du réassort régulier. C'est la recommande. C'est des gammes qui s'agrandissent, des nouveaux produits qui arrivent. Tiens, j'aimerais développer ceci, cela, en plus. Voilà, c'est ça qui est intéressant. C'est un business en bonne santé. Je comprends. Donc faire un très bon coup une bonne fois, c'est cool, mais c'est pas plaisant. Et puis même, il y a même presque un sentiment de culpabilité, un peu, de se dire, alors finalement, nous on a gagné notre vie, mais le e-commerceur, lui, finalement, galère parce qu'il n'arrive pas à vendre ses stocks. Alors, désolé, on ne va pas... Les usines, honnêtement, dans ces cas-là, ne comptez pas sur les usines pour reprendre les stocks, elles ne les reprendront pas. Il n'y a pas de retour arrière. Si vous avez personnalisé vos produits, pour réussir à les vendre à un autre e-commerceur, par exemple, de notre réseau, etc., c'est très, très difficile.

  • Speaker #1

    Il faut vendre la marque au passage. Voilà, il faut vendre la marque au passage.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. Donc, dans l'idée, effectivement, stocker ce que vous savez vendre.

  • Speaker #1

    et est-ce qu'on peut parler un peu des délais de livraison typiquement du coup c'est quand même un grand sujet pour les commerçants de savoir combien de temps vont recevoir le franck en même temps ça va prendre pour que le colis arrive dans un client un client en france en europe en tout cas vous dans votre cas c'est quel type de délai de livraison donc pour un produit à l'ère standard par

  • Speaker #0

    un bijou un bijou une gourde donc c'est des colis qui sont petits 1 qui sont assez léger donc on n'est pas on n'est pas ce qu'on appelle sur du bulky cargo, c'est-à-dire des colliers hors normes, qui vont nécessiter parfois une manipulation manuelle, etc. Donc là, on est vraiment sur quelque chose qui est automatisé. Alors comme je l'ai dit tout à l'heure, nous on a vraiment à cœur d'envoyer des colis. C'est vraiment ça qui fait toute la différence. C'est la réactivité à l'envoi. Les commandes sont pas... Tu vois, aujourd'hui on est vendredi, bon, c'est un petit peu particulier parce que y'a pas d'envoi, en fait, le samedi, dimanche. Y'a pas de transporteur. On peut les faire passer dans des cas très particuliers pendant le Q4, par exemple, mais ça coûte plus cher, etc. Y'a pas de transport. Par contre, l'entrepôt de travail, le samedi, ils emballent les commandes du vendredi. pour que ce soit par directement lundi matin. Mais admettons, si on était jeudi, par exemple, toutes les commandes du jeudi sont envoyées dès le vendredi matin, heure Chine. Donc il y a deux ramassages, à midi et à peu près à 17h. Donc il y a des transporteurs qui viennent avec leur camion, ils embarquent tout et hop, voilà. En général, il faut compter 6-7 jours.

  • Speaker #1

    6-7 jours pour une livraison.

  • Speaker #0

    Pour une livraison France, par exemple, d'un produit classique. Si on pense, par exemple, il y a des produits spécifiques, tu le sais, par exemple, des produits liquides ou des crèmes. Donc là, pour des problèmes de loi liés à la sécurité aérienne en Chine, ça ne peut pas partir depuis ce qu'on appelle le mainland, c'est-à-dire le continent chinois. Il faut partir, ça part de Hong Kong, ça part de Taïwan, même si par rapport à Taïwan, il y a des problèmes en ce moment. Donc la Chine et Taïwan c'est un petit peu plus complexe, donc ça part plus souvent de Hong Kong. Donc il y a un temps, tu rajoutes à peu près deux jours au transport, puisqu'il faut faire du routier depuis notre entrepôt jusqu'à Hong Kong. Il y a un deuxième hub là-bas sur place, donc tu rajoutes à peu près deux jours de délai, mais grosso modo en moyenne c'est six, sept jours pour un envoi en France. Donc des délais corrects, normaux, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est des bons délais, ça permet effectivement, parce que c'est important d'avoir effectivement une satisfaction client. forcément c'est aussi pour ça qu'on veut passer par un agent il faut avoir une expérience qui est vraiment complète un colis avec le branding de la marque etc flyer carte de remerciement bref avoir vraiment quelque chose une expérience qui fidélise et donc les délivraisons c'est forcément aussi important pour

  • Speaker #0

    avoir du coup cette expérience qui vient fidéliser du client bah écoute on a presque fait le tour on a répondu à beaucoup de questions c'est général on va dire on pourrait effectivement faire des podcasts quasiment que sur des podcasts que sur des problèmes des points beaucoup plus précis, mais là, c'est un peu un balayage, on va dire,

  • Speaker #1

    à notre travail. On a vu les points les plus importants. Tu parlais, il y a une question qui revient, au niveau de la technologie que vous utilisez. Tu as pas mal évoqué.

  • Speaker #0

    J'en ai parlé tout à l'heure. Après, il y a des choses aussi qui restent confidentielles sur notre manière de manager, mais grosso modo, on utilise de plus en plus l'IA.

  • Speaker #1

    Ce qui m'a posé la question, c'était juste agent dropshipping, il m'a contacté. D'accord,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout de l'espionnage industriel, je ne le pense pas.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas non plus.

  • Speaker #1

    effectivement par exemple sur les ias vous avez donc mis en place quand même des systèmes avec les iac sont alors c'est plutôt les systèmes qu'on utilisait déjà aujourd'hui qui eux mêmes

  • Speaker #0

    se sont actualisés en fait et utilisent aujourd'hui de l'IA, notamment sur ce que je te disais, sur la prévisibilité en fait, notamment sur les ruptures à venir, etc. Donc c'est assez pratique. C'est pour l'instant ce qu'on a mis en place, et puis notre système WMS qu'on a mis en place l'année passée, qui est très efficace également, justement sur le picking, lors de la saisie des commandes, pour aller chercher les bons produits au bon endroit, être certain qu'on a la bonne référence, la bonne couleur, etc. Il y a vraiment à risque d'erreur qui a été diminué par 10. Il y a très peu d'erreurs et c'est beaucoup plus rapide aussi, ce qui permet de pouvoir envoyer les colis très vite le matin.

  • Speaker #1

    D'accord. est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu et je pense qu'on finira là dessus mais nous expliquer un petit peu toi ton rôle au sein d'un cubox dans toute cette chaîne logistique sourcine etc toi romain de cei qu'est ce que tu joues là dedans qu'est ce que tu es un carnet qu'est ce que tu fais déjà effectivement comme tu l'as dit tout à l'heure j'ai

  • Speaker #0

    enfin j'ai fondé j'ai cofondé on va dire puisque c'était effectivement mon idée de base de ce que bon là bas j'étais un e-commerce en également voilà j'ai fait ça pendant pas mal d'années et C'est aux alentours des années 2017-2018, je me suis dit, tiens, mais finalement, il y a une grosse demande. C'est vrai qu'avant, on travaillait finalement assez peu avec des agents, ou alors c'était un peu plus réservé, c'était un petit peu... On connaissait moins bien. On connaissait moins bien, etc. Et grosso modo, j'ai bien senti qu'il commençait à y avoir vraiment une vraie demande pour travailler avec des agents, mais que les gens se confrontaient toujours aux mêmes problèmes, problèmes de la langue, les agents chinois qui disent toujours oui à tout, mais finalement ça ne se passe pas finalement super bien, des problèmes de délais, de qualité, etc. Je me suis dit tiens, il y a peut-être un coup à jouer sur le fait, puisque mon associé actuel Sylvain, donc je ne vais pas refaire encore tout l'historique de Nankubox, mais je me suis dit tiens, je pourrais effectivement proposer à Sylvain qu'on puisse s'associer et lui travailler. Déjà en Asie, il travaillait déjà très régulièrement avec la Chine, le Vietnam, la Thaïlande, etc. Il avait ses compétences de sourcing, de production, etc. Il travaillait avec des fournisseurs, il savait vraiment, il maîtrisait tout ça. Donc on s'est associé, on a créé un Qbox. On était très dans l'opérationnel évidemment au départ. Maintenant un Qbox va bientôt avoir 5 ans, il aura 5 ans cette année. Grosso modo, je ne m'occupe plus de tout ça au sens où on a des équipes qui gèrent, donc le français également, qui vont gérer les portefeuilles clients qu'on a, c'est-à-dire gérer les relations journalières avec les clients, l'envoi des factures, l'envoi des questions, tiens, j'aimerais travailler sur une nouvelle gamme de produits, qu'est-ce que tu en penses ? Tout ça, on ne gère plus ou alors on survole. On s'occupe encore de certains gros clients où il y a vraiment des enjeux qui sont importants. C'est encore Sylvain et moi qui nous... Nous nous occupons de ça. Moi, aujourd'hui, je m'occupe aussi de choses externes, on va dire, à Qbox. On a fait des investissements sur des domaines très différents. Donc, je gère aussi en partie ça. Et puis, il y a la création de contenu, comme on le sait, qui est importante, qui me tient à cœur. L'année passée, on en avait déjà parlé, mais on n'a pas pu mettre en place ce qu'on voulait mettre en place. Cette année, on commence timidement encore à mettre ça en place, mais ça va, je pense et j'espère, être de plus en plus fréquent. Donc mon rôle au sein d'Inkubox aujourd'hui, c'est plutôt un rôle presque... comment dire... une carte un petit peu plus de représentant d'un Qbox, d'assurer un peu plus de visibilité encore de nos activités. C'est un milieu qui change très vite. Il y a beaucoup d'acteurs aussi qui vont, qui viennent, qui arrivent, qui disparaissent. Il y a beaucoup de formateurs aujourd'hui, formateurs e-commerce, qui poussent aussi leurs propres agents, parce qu'évidemment, ils ont de l'affiliation, ce qui est de bonne guerre, qui poussent également leurs propres agents. Donc aujourd'hui, mon rôle sera plus dans la communication pour mettre en avant justement ce qu'on propose de différenciation, la valeur ajoutée qu'on peut apporter par rapport justement à des agents chinois lambda avec qui encore beaucoup d'e-commerceurs travaillent. et parfois ça se passe très bien ça se passe très bien parce que je connais des agents qui sont très sérieux également mais on propose quelque chose qui est très différent et je pense qu'aujourd'hui si vous avez l'ambition de mener à bien vraiment la création d'une marque d'un vrai branding travailler avec Incubox c'est un vrai plus par rapport à d'autres agents donc voilà je vais témoigner si mon objectivité sera mise en question tu as fait ton objectivité il faut que tu le mettes en mais c'est vrai qu'à la base on s'est connu comme tu le sais on l'a déjà dit plusieurs fois mais... on s'est connu tout simplement parce que tu étais un agent, un...

  • Speaker #1

    Exactement, un concurrent.

  • Speaker #0

    Tu étais un client d'Inkubox.com, et puis on est venu à sympathiser, et puis on est venu à trouver des points communs, et puis voilà, on est venu à s'associer sur aussi d'autres projets, notamment les accompagnements qu'on fait au jour d'aujourd'hui pour des e-commerçants qui sont peut-être plus débutants ou qui ont un peu peur de passer à l'étape supérieure. mais voilà donc un petit peu mon rôle chez Inkubox aujourd'hui est un rôle un peu plus flou puisque je navigue un peu entre plusieurs tâches mais en tout cas sur l'opérationnel je suis beaucoup moins présent aujourd'hui mais j'ai l'oeil sur tout je lis tout Tous les matins, en fait, je passe une heure en buant mon café. Je lis tout ce qui se passe à la fois sur la partie Chine, tout ce qui se passe sur la partie des échanges entre les différents clients. Alors, on a moins de clients aussi aujourd'hui, vous pouvez dire aussi des choses. Aujourd'hui, on a une cinquantaine de clients actifs. À une époque, on en avait 200 actifs en même temps. On a perdu beaucoup de clients qui faisaient du dropshipping. basiques, on va dire. C'est plus complexe aujourd'hui. Et puis, on s'est centralisé sur des clients qui ont des objectifs différents, justement, des accompagnements à la création de marques. Quelque chose qui nous intéresse aussi plus et qui sont plus rentables sur le long terme. Oui, bien sûr. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Ce qu'on peut dire. On va s'arrêter là, peut-être, pour ce... enfin je vais dire ce premier épisode pas du tout pas du tout parce qu'en fait bon simplement on aimerait peut-être en enregistrer 2-3 aujourd'hui donc c'est pour ça je dis premier épisode mais évidemment pour vous qui allez voir cet épisode c'est simplement un épisode parmi d'autres donc rendez-vous au prochain épisode la prochaine fois c'est moi qui aurai des questions à te poser puisqu'on va parler d'un autre thème que tu maîtrises bien mieux que moi donc ce sera moi qui sera plus dans le rôle un petit peu du naïf qui pose des questions aux spécialistes, mais ce sera très intéressant, donc ne manquez pas ce prochain épisode, et en tout cas... Si ça vous intéresse, ce qu'on fait, si vous voulez nous motiver, nous encourager, n'hésitez pas à vous abonner, à cliquer sur la petite cloche et à partager, à recommander, évidemment.

  • Speaker #1

    Pouce bleu, le commentaire, vous le trouverez aussi dans la description. Tous les réseaux sociaux et les sites web pour voir un petit peu tout ce qui est proposé dans notre écosystème. Les services d'Inkubox, niveau sourcing, mais aussi niveau accompagnement, niveau microservices et nos réseaux, donc Instagram, YouTube, etc. pour nous suivre sur d'autres plateformes et sur d'autres formats.

  • Speaker #0

    Exactement. donc on se dit à très bientôt pour le prochain épisode à très bientôt,

  • Speaker #1

    merci de nous avoir suivi

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Les bases du métier d'agent de sourcing

    01:45

  • Les responsabilités du E-commerçants pour travailler avec un agent

    09:50

  • 450,000 € de CA sur une boutique en une journée pour le Black Friday = casse tête logistique

    14:48

  • La gestion des stocks par l'agent

    16:37

  • Délais de production et préparation Q4 anticipée

    18:20

  • Prototypage de produits, quelles possibilités ?

    22:45

  • Import / Export groupé en container : Étude de cas

    26:20

  • Quelle catégorie de produits est la plus intéressante ?

    28:15

  • Norman Thavaud en balai à chiottes, le nouveau projet d'Hugo

    31:33

  • Les produits difficiles à travailler : attention aux normes

    32:10

  • Quels critères pour sélectionner une usine en Chine ?

    33:20

  • Pratiques douteuses en usine

    39:28

  • Propriété intellectuelle : Attention aux copies de vos produits sur Alibaba

    42:49

  • Produits sensible : les certifications chinoises sont souvent "fake"

    43:38

  • La Chine, c'est forcément du bas de gamme ?

    47:06

  • C'est à votre agent de s'assurer que vos produits ne seront pas copiés

    49:19

  • À partir de quand travailler avec un agent (Inkubox ou un autre) ?

    52:20

  • Formez-vous avant de dépenser votre trésorerie dans un stock

    55:43

  • Les délais de livraison d'Inkubox

    01:00:43

  • Les outils d'IA intègrent la chaîne d'approvisionnement logistique

    01:03:09

  • Le rôle de Romain au sein d'Inkubox aujourd'hui

    01:04:40

  • Conclusion

    01:09:56

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