- Speaker #0
Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice, le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui façonnent notre quartier et le business de demain. Chaque semaine, Christophe Brémard part à la rencontre de ces niçoises et niçois passionnés et nous plonge dans leur univers.
- Speaker #1
Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir de Nice. Aujourd'hui, nous allons parler d'engagement, de bénévolat, de don de soi. Et j'ai le plaisir aujourd'hui d'accueillir deux personnalités niçoises, deux amis en plus, accessoirement, avec Elsie et Jean-Marie Debezieux, qui est le président de la Fédération du Commerce Niçois et de l'Artisanat, la FCNA. Bonjour à vous.
- Speaker #0
Bonjour.
- Speaker #2
Bonjour Christophe.
- Speaker #1
Est-ce que vous pouvez me présenter la FCNA pour commencer ?
- Speaker #2
FCNA, effectivement, FCNA, Fédération Commerce Niçois Artisanat. C'est une petite fédération qui existe maintenant depuis plus de 20 ans. L'idée en fait c'est que sur la ville de Nice on a différentes associations de commerçants. Ces associations de commerçants qui sont plus ou moins récentes et qui sont plus ou moins dynamiques mais aujourd'hui elles ont pris la décision il y a 20 ans de se fédérer sous forme de fédération c'est-à-dire que chaque président d'association se met autour d'une table et élise un président et effectivement ça a été moi il y a maintenant 3 ans en tant que président de la fédération puisque avant j'étais effectivement président de l'association de Gambetta. que j'ai présidé pendant six ans.
- Speaker #1
Et parallèlement à ça, tu as aujourd'hui un magasin de meubles Urban Confort sur le boulevard Gambetta. Pourquoi cet engagement aujourd'hui associatif au sein de la Fédération ?
- Speaker #2
Tu sais, un engagement, Christophe, je pense que c'est quelque chose que tu vis depuis longtemps. Moi, je suis fils de commerçant. Mon père m'a donné l'envie du commerce il y a maintenant plus de 20 ans. J'ai rejoint ses affaires, qu'il avait deux magasins, un sur Fréjus, un sur Antibes. Et quand je suis arrivé en team, il m'a dit, tiens, essaie de gérer un peu mon magasin. Et tout de suite, je me suis dit, il faut que je me tourne vers des personnes qui peuvent m'aider. Et j'ai retrouvé la chambre syndicale du meuble, puisque c'était le magasin de meubles que mon père avait, de literie. Et j'ai dit, tiens, j'ai contacté la chambre syndicale du meuble et j'ai dit, parce qu'il faut être plusieurs. Plus on est nombreux et plus on se fédère, plus on peut arriver dans son métier. Et donc j'ai rencontré à l'époque Jacques Cotelet et Bernard Schex. qui était effectivement la chambre syndicale du meuble. Et ils m'ont dit, viens. Et à ce moment-là, ils m'ont donné envie, un petit peu un engagement, puisque j'ai rejoint le Conseil des Prud'hommes. J'ai fait un engagement au Conseil des Prud'hommes de Cannes, et puis ensuite à Nice. Et en 2015, quand j'ai voulu voler un peu de mes propres ailes, j'ai racheté un magasin sur Nice qui était une institution, puisque le magasin aujourd'hui qui s'appelle Urban Confort, effectivement, c'était l'Itry Conseil, qui existe depuis 1979. Donc j'ai racheté cette institution et j'ai dit, bon, voilà, Voilà, je suis dans ce commerce, très bien. J'ai traversé la route et puis j'ai retrouvé des commerçants. Et comme je dis toujours, j'aime bien faire la nuance entre commerce et commerçant. Puisque le commerçant c'est une personne, le commerce, on peut tous faire du commerce, Amazon c'est du commerce, mais est-ce que réellement il y a un esprit commerçant, un côté humain derrière ? Je ne pense pas. Donc aujourd'hui, on avait fait la découverte des commerces et des commerçants autour de moi et j'ai dit, il ne se passe rien, on ne peut rien faire ensemble. Et donc on a créé en 2017 l'association de commerçants sur le boulevard Rimbetta. En fait, c'est une histoire de copain puisque... Finalement, aujourd'hui, on est devenus aussi copains, puisqu'on se côtoie et puis on partage aussi un petit peu notre vie privée. Et j'ai dit, on a créé cette association de commerçants, et puis après, une évidence, puisque quand on a créé cette association, on a eu la rencontre avec Philippe Desjardins, qui était président de la fédération à ce moment-là, ça faisait une vingtaine d'années qu'il était à la présidence. Et donc, naturellement, après, je me suis mis dans cette fédération, j'ai commencé à rencontrer les autres présidents, et puis à chaque fois, c'est des valeurs humaines, parce que je pense que l'engagement, que l'on a au niveau d'une association, c'est une envie de partage, une envie de donner un petit peu de son temps au commun, à tout le monde. Donc voilà, après, souvent la question qu'on me pose, c'est de dire, bon alors, combien tu es prié pour la présidence de la fédération ? Tu as une rémunération ? Eh bien, souvent c'est zéro, mais je pense qu'on est payé en valeur humaine. Parce que finalement, ce sont des rencontres, et tu vois, Elsie, que maintenant on se connaît, parce qu'Elsie était ancienne présidente de l'association Carré d'Or. On a fait un petit bout de chemin ensemble au sein du bureau de la fédération et Elsie quand elle a arrêté son activité professionnelle, j'ai dit Elsie, reste pas très loin de moi parce que peut-être qu'un jour je vais avoir besoin de toi. Et effectivement aujourd'hui ce qu'on voit c'est que le bénévolat a quelques fois ses limites parce que c'est du temps et forcément ça coûte quelquefois un peu d'argent. Et ce que l'on voit c'est que nos présidents, puisque cette fédération elle est là aujourd'hui pour aider nos présidents d'associations. de créer des partenariats à l'échelle de la ville. Et surtout, on a dit, tiens, qu'est-ce qu'a besoin un président ? C'est d'aller au contact de ses adhérents ou d'aller porter la bonne parole en disant, allez, vous savez quoi, on met un pont en commun sur la table, chaque adhérent met un petit peu d'argent, parce qu'on parle de cotisation à chaque fois, mais en fait, c'est de mettre une somme d'argent dans un pont en commun et ce pont en commun, venez, on va le dépenser ensemble. Comme tu le fais aujourd'hui avec l'association du centre-ribe droite. Finalement, on parle toujours de cotisation et d'adhérence, c'est un gros point en commun et qu'on met chacun des sous à l'intérieur.
- Speaker #1
On mutualise derrière effectivement nos dépenses.
- Speaker #2
Et qu'on va dépenser ensemble, parce que finalement on va se faire une bonne bouffe, on va se faire une bonne animation, une bonne fête, la fête du commerce. Et donc aujourd'hui, on a vu effectivement par la fédération, sous les partenariats que l'on a réussi à développer ces trois dernières années, puisqu'on nous a demandé de dire, voilà, il faut que tu nous représentes, il faut qu'on soit dynamique. Et donc cette association de commerçants, donc aujourd'hui elle-ci, elle vient au contact des associations de commerçants, des adhérents, elle vient sur le terrain. pour rencontrer Les commerçants.
- Speaker #1
L'avantage d'Elsy aujourd'hui, c'est qu'elle connaît parfaitement les commerçants. Déjà, tu l'as été, rue de la liberté, pendant un certain nombre d'années. Dans l'habillement, qui souffre un peu ces derniers temps.
- Speaker #0
Alors, le commerce, c'est vrai qu'on croit qu'on ouvre un magasin et que ça y est, on va gagner au loto. Ce n'est pas du tout ça. C'est travailler, c'est travailler dur. On est un peu de tout. La publicité, on fait l'entreprise, on fait la gérance de personnel, on fait beaucoup plus, on fait du marketing, on fait beaucoup plus qu'on le croit. Et un commerçant a parfois tendance à s'isoler, alors je crois qu'une association peut les aider à sortir de leur endroit et de voir qu'autour d'eux, on a tous la même bataille et qu'on est tous confrontés avec les mêmes problèmes. Et un problème partagé, c'est un problème qui est beaucoup plus léger. Et je crois que ça aussi c'est très important dans une dynamique d'une association, c'est le côté humain et de s'aider, d'entraider. Et c'est pour ça que j'étais très contente de pouvoir aller à la rencontre des commerçants, parce que j'adore ce contact humain, c'est ce que je fais, je n'ai plus ma boutique et c'est ce qui me manquait le plus. Ce n'était pas le marketing, ce n'était pas les problèmes de personnel. C'était surtout le contact humain que j'avais avec mes clients, avec mes collègues. Et là, je peux reprendre et ça, j'adore.
- Speaker #2
La sagesse, en fait. La voix de la sagesse, celle-ci.
- Speaker #0
Non, non. Mais c'est l'expérience personnelle et on est tous le miroir de l'autre. Au fond, on croit qu'on est seul, mais on a tous les mêmes... La vie nous donne des défis et il faut répondre à ça. Et répondre à ça, ensemble, c'est beaucoup plus facile que seul.
- Speaker #1
Ensemble, on est effectivement beaucoup plus fort que seul. Ça, c'est un constat aujourd'hui que l'on voit globalement. Aujourd'hui, il y a 19 associations de commerçants qui sont regroupées au sein de la Fédération. Il y a des disparités importantes, par exemple, entre le centre-ville, Nice Nord, Nice Est, Nice Ouest. Il y a des secteurs qui sont beaucoup plus riches que d'autres. Il y en a qui sont beaucoup plus choyés que d'autres. Comment est-ce que vous arrivez à gérer effectivement cette disparité entre les associations ?
- Speaker #2
Aujourd'hui, la Fédération n'est pas là pour créer des associations. Elle est là pour soutenir des associations, soutenir des commerçants. Juste pour rebondir, je prends toujours un exemple, c'est de dire que dans une boîte, une entreprise, il y a des collègues salariés, on a des collègues de travail. Nous, en tant que chef d'entreprise, on n'a pas de collègues de travail. Nos collègues de travail, finalement, c'est le commerçant qui est à côté. Et donc, c'est cette même relation qu'il faut qu'on crée. Maintenant, dans les quartiers, il y a des associations qui se sont créées. Il y en a d'autres qu'on a aidées à se mettre en place. Par exemple, je pense à Saint-Isidore, qui est une nouvelle association qui... qui a été créé au niveau du stade. Aujourd'hui, forcément, il y a différentes associations, on peut en rappeler 19, 17 qui sont aujourd'hui actives. On aide les associations à redémarrer, à vivre et à exister. Maintenant, chaque association a finalement reflète le quartier. Donc c'est pour ça qu'on n'a pas voulu, et jamais la fédération aura comme vocation, de prendre des adhérents en direct, puisque nous aujourd'hui... Nos seuls adhérents, c'est nos associations, puisque nos associations, on parle d'une voix, et moi, je suis là pour effectivement parler pour l'ensemble des commerçants et effectivement ne pas faire de différence entre l'hypercentre et les quartiers nord de Nice ou le port. Chaque quartier est différent. Chaque quartier de Nice a son histoire. Nous, on a comme rôle, ce qu'on nous demande, c'est qu'aujourd'hui, la fédération, elle est là pour faire un bilan, des constats. Quelques fois, les constats ne sont pas forcément... Bon à entendre, la fédération n'a pas un rôle d'avoir tous les likes et d'être aimé par tout le monde. On est là pour donner de notre personne, apporter notre pierre à l'édifice et de dire, attention, et c'est le rôle d'une association dans un quartier, puisqu'on parlait tout à l'heure de faire des animations. C'est très bien de faire une animation, on peut faire des déambulations pour Noël, pour plein d'événements. Mais au bout d'un moment, on est là aussi pour dire, sur tel secteur, vous avez dévié la ligne de bus. content parce qu'on a fait un bon travail au sein de la fédération avec l'ensemble de mon bureau aujourd'hui elle si ma compagne on a aussi marie du cauchestin qui m'accompagne également pour toute la partie administrative et j'ai des membres du bureau que tu connais très bien puisque aujourd'hui ton co président il va le bise r et mon vice président pour la fédération j'ai sophie joanie également qui est quartier de la république qui m'accompagne et dans le bureau on essaye de monter et on est content c'est qu'on est monté au créneau auprès de la municipalité parce qu'on Vous pensez que le stationnement gratuit 30 minutes, c'était bien, mais ce n'était pas suffisant. Si on passe un stationnement à une heure, on va pouvoir peut-être avoir un achat qui est plus sympathique. Avec son commerçant, on va pouvoir échanger davantage, on va être moins pressé par le temps. Peut-être de s'arrêter à la boutique d'à côté et faire un complément d'achat.
- Speaker #1
Donc au bout de deux ans de négociations ardues, vous avez réussi avec la Fédération à obtenir une heure de gratuité sur le stationnement à Nice.
- Speaker #2
Depuis le 1er juillet, effectivement, 2025. Nous avons cette gratuité à une heure, on est content puisqu'effectivement je pense que c'est...
- Speaker #0
C'est important, ça donne envie de nouveau à Onissoir de revenir, parce qu'il y a quand même un peu de concurrence à côté et qu'on doit tenir compte de ça. Je voulais aussi dire sur les présidents d'associations, parce que comme maintenant je fais association par association, c'est vrai que chaque association a son âme. et que j'étais très surprise de découvrir parfois des quartiers que je ne connaissais pas du tout. Et je sens que c'est très important que chaque président ait dans son quartier, parce qu'il connaît son quartier, il connaît ses commerçants, il connaît ce qui se passe. Et une fédération sait très bien d'être à l'écoute de ses présidents, mais il faut avoir quelqu'un qui est sur le terrain, qui voit ce qui se passe. Et souvent c'est notre bataille aussi, quand on a des changements de route, etc. qu'on n'est pas toujours consulté, parce que nous, on connaît ce qui se passe. Quand on va dériver un trottoir, ça peut avoir un impact beaucoup plus grand que certaines personnes comprennent. Et ça aussi, le fait que les commerçants, il y a un président dans leur quartier qui après va aller à la fédération, qui va expliquer ce qui se passe. Quand on est ensemble, on est plus fort, on a une voix plus...
- Speaker #1
plus inade. Qui est valable effectivement dans nos quartiers, avec nos associations de quartiers, mais également au niveau de la fédération. Parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, porter la voix, une voix unique pour l'ensemble des commerçants de Nice, c'est effectivement puissant, extrêmement puissant. Et donc j'entends bien que vous déplorez un peu de ne pas être un peu plus consulté par les instances. Mais effectivement, lorsque l'on a la chance d'avoir effectivement des personnes qui sont à l'écoute des autres, c'est bien de pouvoir effectivement les écouter elles-mêmes. pour avoir un bon retour du terrain.
- Speaker #2
Et quand on parle effectivement d'être écouté, je dis toujours qu'il faut toujours nous écouter davantage. C'est que du chiffre d'affaires, il faut toujours en faire davantage. Donc aujourd'hui, on peut toujours faire mieux. Et ce que je disais tout à l'heure, c'est qu'au bout d'un moment, il faut toujours remonter les informations, il faut écouter, il faut revenir. Nous, en tant qu'association de commerçants, on est là pour représenter et défendre ce petit commerçant qui souvent n'a pas forcément de salariés. Et donc, on est là pour lui apporter les solutions. Alors, on a des boîtes à outils par la CCI ou par d'autres structures qui permettent d'apporter des solutions. Mais on est vraiment là dans le côté d'aider le commerçant. On est là, effectivement, sur nos associations de commerçants pour faire remonter la complexité du commerce de proximité. Parce que c'est quelque chose qui évolue énormément. Après,
- Speaker #1
ce qu'on a beaucoup vu dans le podcast, sur toutes les interviews qu'on a pu faire, c'est qu'effectivement, aujourd'hui, il y a une très grande résilience et capacité d'adaptation. des commerçants. Et qu'au-delà du commerçant, on a toujours cette image de petit commerçant. On associe souvent les deux mots. En réalité, c'est des vrais entrepreneurs à multi-casquettes qui sont capables de gérer beaucoup de choses. Donc, ça va beaucoup plus loin aujourd'hui parce qu'on est dans un monde de plus en plus réglementé, de plus en plus compliqué. Donc, ça, c'est effectivement très important. On va terminer sur un dernier sujet qui, moi, me tient à cœur. Vous avez parlé de l'ordre de gratuité, qui est une grosse négociation. Il y a beaucoup d'avantages effectivement pour les associations de commerçants. à être fédérés, à travailler main dans la main, à faire avancer les dossiers pour valoriser effectivement le commerce, qui comme tu l'as dit Jean-Marie, c'est la sécurité, c'est notre cadre de vie. Néanmoins, aujourd'hui, face à nous, on a Cap3000, très grand centre commercial, on a Amazon. Comment est-ce que le petit commerçant de proximité, il n'y a pas de côté péjoratif dans le petit commerçant, mais comment le commerçant de proximité peut s'en sortir et ce qu'on voit c'est qu'il y a de plus en plus de grands chaînes, de franchises aussi qui arrivent et la vraie richesse du commerce c'est quand même cette diversité.
- Speaker #2
Commerce, tu dis petit, qui dit petit dit plus agile. Donc à nous, dans notre agilité, d'essayer de trouver le côté positif et d'essayer d'apporter la solution et le conseil surtout. Le côté humain que je parlais tout à l'heure en disant voilà je suis un commerçant, c'est le côté humain, la rencontre avec le client, avec celui qui a un besoin. Et nous, en tant que commerçants, on est là pour répondre à ce besoin-là. Aujourd'hui, tu parles effectivement de mastodons sur Internet ou de grands centres commerciaux. Mais aujourd'hui, l'idée, c'est que par la fédération, par exemple, un partenariat que l'on a commencé à travailler avec le groupe Transcan. Pour ceux qui ne connaissent pas Transcan, ce sont les camions rouges qui se baladent au centre-ville, qui font de la logistique du dernier kilomètre. Donc aujourd'hui, Franck Canata, avec le groupe Transcan, on travaille avec eux pour essayer d'améliorer ce qu'on appelle la logistique du dernier kilomètre. Mais aujourd'hui, si j'ai besoin d'une ramette de papier, souvent il est plus simple et plus rapide de faire deux clics sur Internet et d'avoir cette ramette de papier le lendemain dans sa boutique. Alors qu'aujourd'hui, pourquoi on ne pourrait pas avoir la ramette de papier qui est dans la boutique à 200 mètres de chez soi et qui pourrait être livrée de façon rapide par un système de logistique pour avoir cette ramette de papier plus rapidement par un commerce de proximité ? C'est pour ça qu'aujourd'hui, avec le groupe Transcan, on est en train de développer, avec une application qui va être présentée prochainement, de pouvoir faire de la livraison du dernier kilomètre de façon rapide et de façon peu onéreuse pour accompagner ce petit commerce ou ce commerce de proximité à avoir une solution. Et donc nous aujourd'hui, par nos partenariats, on travaille avec la Banque Populaire également sur des partenariats pour nous apporter des solutions de paiement, parce que c'est bien de vendre mais il faut savoir aussi facilement encaisser. Donc ça c'est des problématiques. Donc aujourd'hui on a un partenariat avec la Banque Populaire, Donc le partenariat avec le groupe Transcan, on travaille des partenariats avec... L'OGC Nice, par exemple, aujourd'hui, on peut avoir des avantages en termes de coût pour venir au stade et supporter notre équipe. Je pense que c'est aussi un partenariat où on a une visibilité de notre club et de donner ses valeurs de sport. Et donc voilà, après on a beaucoup d'autres partenariats et ça, on le met à disposition de nos associations et que tous les jours, elle-ci va porter la bonne parole sur le terrain.
- Speaker #0
Parce que souvent, les commerçants ne se rendent pas compte. qu'il y a quand même des choses dont ils peuvent bénéficier et avoir des avantages. Et là-dessus, je veux aussi dire que ce qu'un ordinateur ne pourrait jamais faire, c'est que l'accueil et la fédélisation d'un commerçant vers son client. Moi, je sais qu'on a eu quelques soucis à Nice, et après, j'étais dans ma boutique, et le fait que j'étais là et que les gens pouvaient me retrouver, avoir une conversation. Ça leur donnait quand même une assurance. Et ça, on ne le trouve pas dans un ordinateur. Ça, on ne le trouve pas quand on prend son téléphone et on regarde sur un petit écran.
- Speaker #1
L'humain, on revient encore et toujours à l'humain.
- Speaker #0
Ça, on ne pourra jamais, jamais enlever. Et je crois que ça, notre force, il ne faut pas oublier ça. Ça, souvent, on est un peu la tête dans le guidon et on oublie qu'au fond, tout tourne autour du client. La personne qui rentre dans votre boutique, elle est la clé. Et il ne faut jamais oublier ça.
- Speaker #1
C'est tout l'intérêt d'avoir des commerces indépendants, où effectivement, c'est sa boutique, c'est son commerce, c'est son entreprise. Et derrière, chaque matin, c'est un peu ses tripes qu'on met sur la table. C'est son amour du client qu'on met sur la table. Et le client le ressent. Et derrière, c'est une expérience unique qu'il a. Et c'est ce qui fait qu'effectivement, derrière, il reviendra et parlera de vous. Qu'est-ce que vous pourriez dire aux commerçants qui veulent s'installer aujourd'hui à Nice ?
- Speaker #0
Ah, n'hésitez pas ! Surtout, n'hésitez pas, moi je l'ai fait, mon petit accent le prouve. Je suis niçois de choix, j'ai adopté cette ville. C'est une belle ville avec beaucoup d'opportunités, mais il faut avoir les reins forts, il faut croire en soi-même, il ne faut pas avoir peur et surtout, il faut tout de suite adhérer à une association.
- Speaker #2
On n'est pas niçois, mais on le devient.
- Speaker #0
Oui, on le devient éduqueur.
- Speaker #2
Et après, effectivement, c'est rejoigné. vos copains, vos voisins, vos amis, pour faire en sorte de faire partie de cette belle équipe du commerce niçois. Fédérez-vous, rejoignez les associations de commerçants, engagez-vous, puisqu'après, le monde patronal a effectivement différentes casquettes. Aujourd'hui, on a siégé ensemble, Christophe, rappelle-toi, au Conseil des Prud'hommes de Nice. C'est là où on s'était rencontrés, avant même l'association de commerçants. Et aujourd'hui, le monde de l'entreprise, le monde du commerce, a besoin d'avoir des représentants. au Conseil des prud'hommes, au tribunal de commerce. Et aujourd'hui, si tu es commerçant quelque part, rejoins la famille commerce et elle pourra peut-être t'apporter des choses. Le but, c'est qu'on soit tous ensemble. D'ailleurs,
- Speaker #0
je suis la preuve vivante. Je suis arrivée ici. Après deux ans, on m'a demandé d'aller dans l'association et regarder. J'ai fait le tour de niche, j'ai rencontré plein de gens intéressants qui m'ont apporté énormément. Et si j'aurais dit non, non, je reste, j'ai trop de travail, non, non, pourquoi, pourquoi les autres ? Je n'aurais pas fait ce beau chemin que j'ai fait aujourd'hui et qui m'a amenée maintenant à faire des choses vraiment très intéressantes. Et je rencontre des personnes qui m'ouvrent un horizon incroyable que je n'aurais pas pu croire quand je me vois partir d'Anvers pour venir vivre ici. Je laissais quand même beaucoup derrière moi. J'avais un peu peur et là, je suis chez moi, je rencontre des gens. Non, non, c'est vraiment… Alors, n'hésitez pas, allez-y.
- Speaker #1
Un grand merci, Elsie. Un grand merci, Jean-Marie. Bravo pour votre engagement. Bravo pour le don de soi que vous donnez chaque jour.
- Speaker #2
Merci pour le tien d'engagement. Oui, parce que… Parce que président d'association de commerçants, c'est un sacré job.
- Speaker #1
C'est un bon boulot, mais bon, tous les trois, on sait qu'on parle à ce sujet. On sait que c'est le droit d'être simple, mais on sait l'enrichissement personnel que l'on… que l'on peut avoir effectivement parce que comme tu l'as dit Elsie, c'est des rencontres, c'est des valeurs humaines, c'est des échanges et on œuvre pour le bien-être collectif. Donc un grand merci pour tout ce travail que vous faites au quotidien, un grand merci d'être à nos côtés au quotidien également. On a encore de très belles aventures qui nous attendent et je ne peux qu'inviter effectivement l'ensemble des commerçants qui nous écoutent à adhérer à une association de commerçants, à pousser leur association à adhérer à la fédération. Et pour ceux qui veulent en savoir un petit peu plus, n'hésitez surtout pas à aller visiter la boutique Urban Confort, ou le Vargan Beta, où vous pourrez retrouver Jean-Marie, qui se fera un plaisir de vous détailler effectivement, d'une part, l'ensemble des offres et des avantages de la Fédération du Commerce Niçois et de l'Artisanat, et ce, au sein d'une boutique absolument magnifique, pleine d'objets de décoration, de canapés et autres, donc vous serez bien confortablement. installé. Merci pour votre écoute et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode toujours plus inspirant de Ils sont l'avenir de Nice et je vous invite à consommer en bas de chez vous, à consommer à côté de chez vous, à consommer local et surtout à consommer niçois. Merci, à la semaine prochaine.
- Speaker #0
Merci.