Speaker #0Aujourd'hui, pendant quelques minutes, je vais vous parler de Gustave Caillebotte, le célèbre peintre impressionniste, mais pas que. Je vais vous parler de lui, son caractère, ses passions, sa vie, sa famille, ses amis. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans Immergée Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. Dans cet épisode, je vais vous parler des frères Caillebotte, de Gustave, l'aîné et de Martial, qui vont passer des années à vivre ensemble, à partager des passions communes, à inviter leurs amis célibataires comme eux dans leur propriété. Comme vu dans un précédent épisode, les deux frères ont 5 ans de différence et ils se sépareront le jour où Martial se mariera. Ce changement de vie chamboulera probablement les deux qui avaient leur routine, leur complicité. Dans les informations qu'on a pu trouver sur leur mode de vie, notamment des informations concernant l'hôtel particulier rue de Miromenil où ils ont vécu. Martial Père acheta le terrain et fit construire en deux ans cet immeuble de trois étages moderne, c'est-à-dire avec le gaz, et des sonneries électriques. La famille y emménagea en novembre 1867. Le bien était conçu de la manière suivante. Ré de chaussée, cuisine et autres pièces pour les domestiques. Premier étage, il y avait deux salons, une salle à manger, un cabinet de toilette et une salle de billard. Deuxième étage, six chambres de maître, chacune accompagnée d'un cabinet de toilette et une salle de bain pour l'étage. Troisième étage, six chambres pour les domestiques. Il est à mentionner que dans la description, le mot confortable est associé à ces chambres. Et puis pour l'extérieur, une cour pavée où on trouve des écuries pour trois voitures. Donc quand on parle de voitures à l'époque, ce sont des chevaux qui tirent une diligence. Voilà le cadre dans lequel ils ont grandi. Pour le personnel, durant l'époque où Martial Père était encore là, il y avait six employés. Un maître d'hôtel qui se nomme Jean Dorel, qui travaillera toujours pour les garçons. Il gère toute la maison, c'est l'homme de confiance de la famille. Gustave fera deux portraits de lui, le premier en 1885 et le second deux ans plus tard. Une femme de chambre, Adèle, qui est la femme de Jean. Une cuisinière, une concierge, Marguerite, la mère d'Adèle et belle-mère de Jean. Et deux autres employés, probablement une bonne et un cocher. Quand leur mère décèdera, Gustave et Martial vendront cette demeure. pour trouver un bien moins grand, vu qu'ils ne seront plus que tous les deux, mais encore plus modernes. Ils trouveront un appartement d'angle avec balcon au 31 boulevard Haussmann. Si on fait un peu le compte des propriétés, ils auront aussi des maisons de campagne. La famille avait celle de hier, donc achetée par Martial Père en 1860, qui sera également vendue à la même époque que l'hôtel particulier de la rue de Miromenil, dont je viens de faire un... un peu l'état des lieux. Et à la place, les deux frères trouveront leur bonheur au petit jeune villier à 30 minutes en train de Paris, de leur appartement, et également proche du cercle de la voile de Paris où les deux frères pourront naviguer. Donc on part sur l'une de leurs passions ensemble, donc c'est la navigation. Je vais continuer de parler du cercle de la voile de Paris. Des fois, je pense que j'abergerai, voilà, quand je vous dirai CVP. C'est le cercle de la voile de Paris. Je vais vous parler de la navigation. C'est le sport dont Gustave a tombé amoureux et qu'il va faire connaître à son frère. Tous les deux vont s'investir dans cette véritable passion qui va leur prendre beaucoup de temps. Et comme on a vu, tout de suite, ils vont s'installer près du CVP qui faisait partie des conditions pour trouver le lieu idéal pour vivre. Donc les deux frères achèteront des voiliers, ils feront des courses. C'est en 1876 qu'ils vont s'inscrire au Cercle. Pour les non-initiés, comme moi, c'est un club où l'on retrouve l'élite du yachting français. Cette même année, Gustave fondera une revue avec d'autres navigateurs, le Yacht, qui paraîtra tous les samedis. D'année en année, d'investissement en investissement personnel, Gustave grimpera les échelons dans cette passion. donc en 1880. Il devient vice-président du CVP. Cercle de la voile de Paris, pour aller plus vite. En 1881, un an plus tard, il devient président du sous-comité de la société des régates de Cabourg et autres villes. Donc c'est en Normandie. En 1888, Gustave fut le régatier le plus primé de France. Cette reconnaissance dépassera les frontières et il acquit une notoriété dans le monde nautique. Toujours sérieux et avec un côté entrepreneur, Gustave... On va commencer par dessiner des plans pour ses bateaux, puis pour les autres, qui lui passent ses commandes, que ce soit des régatiers français ou étrangers, d'Amérique latine notamment. Je reviens, c'est parce qu'il s'est fait vraiment connaître en étant le régatier français le plus primé. Comme son père, il a un don pour les affaires, mais je ne pense pas que lui c'était dans le but de s'enrichir, il n'avait pas besoin de plus. C'est juste un grand passionné qui s'investit énormément dans tout ce qu'il entreprend. En 1885, il participe à la création des chantiers du petit jeune villier, où il fera construire les voiliers qu'il a lui-même dessinés. Par exemple, en trois ans, de 1890 à 1893, il dessine une vingtaine de voiliers qui seront construits. Gustave aimait tout contrôler, tout faire lui-même, car on apprend que c'est lui qui établissait les devis, qui supervisait la construction, qui signait les chèques pour les sous-traitants, et en amont il avait déjà dessiné les plans, la boucle est bouclée. Trait de caractère que l'on retrouve dans un épisode précédent où il donnait les directives pour accrocher l'étoile lors d'un salon des impressionnistes. Voilà, il veut tout contrôler, tout faire lui-même. Autre passion pratiquée par les frères, la philatélie. Cette fois-ci, c'est Martial qui va être le moteur et qui va donner goût à cette passion ou timbre à Gustave. Martial commence une collection de timbres et passe son temps à les observer avec sa loupe grossissante. Gustave, interloqué, va finir par s'y intéresser et tous les deux vont consacrer beaucoup de temps à étudier et classer leur collection. Ils furent les premiers à collectionner également les cachets et les surcharges et surtout ils vont être reconnus comme modèle de classement. Malheureusement, ils vont arrêter leur collection lorsque Martial va se marier, donc ils vont la vendre. Ils vont trouver un anglais, Thomas K. Tepling, qui était l'un des plus grands philatélistes de son pays. L'homme décida de fusionner sa collection et celle des frères Caillebotte en utilisant leur méthodologie de classement. Mais plusieurs années après, il n'avait toujours pas terminé et il se savait malade. Alors il décida de léguer tout l'ensemble au British Museum, afin qu'il finisse également la réorganisation, le classement de tous les timbres. Une fois terminée, c'est la British Library de Londres, la bibliothèque britannique, qui exposa la collection et le modèle de classement. Et ce modèle de classement servit de référence pour tous les collectionnaires. Je vais reparler du départ de Martial lorsqu'il s'est marié. Les deux frères ont réellement dû se séparer après plusieurs années à vivre ensemble. Leur mère est décédée en 1878. Et c'est en 1887 que Martial se marie. Ils vont rester 9 ans à vivre ensemble, à avoir des passions communes. On imagine que la séparation a dû être difficile, beaucoup de changements, et pour chacun une nouvelle vie à appréhender. Lorsqu'après le mariage, Martial emménage avec Marie, donc c'est rue Scribd, dans le 9e arrondissement de Paris, Gustave décide de quitter leur appartement du boulevard Haussmann, où ils étaient locataires, qui était bien trop grand maintenant pour lui seul. Donc, il quitte la capitale pour vivre au Petit Jeune Villier, la maison qu'ils avaient achetée tous les deux. Gustave rachètera les parts à Martial. Donc, il part vivre, il quitte la capitale et part vivre au Petit Jeune Villier avec Charlotte. Donc, Charlotte, je vais en parler au prochain épisode. Elle aura le droit à son épisode rien qu'à elle. Donc Gustave souhaitait que le majordome de la famille, depuis toujours, j'en ai parlé, c'était Jean Dorel, j'en ai parlé juste avant, en début d'épisode, qu'il travaille toujours au sein de la famille. Mais en fait, Jean Dorel, il ne voulait pas quitter Paris parce qu'il avait son fils qui était là, qui y vivait. Donc il ne partit pas avec Gustave au petit jeune villier, il resta au travail et au service de Martial avec sa nouvelle femme. Les relations ont dû être plus distantes entre les deux frères. L'un se maria et allait avoir des enfants, tandis que l'autre allait vivre en couple sans mariage, sans enfants. On le verra dans l'épisode prochain qui sera consacré à Charlotte. Est-ce que c'est bien le prochain ? Je revérifie. Mince, je ne crois pas que c'est le prochain en plus. Et non, ce n'est pas le prochain. Il y en aura un autre. Donc on le verra dans l'un des prochains épisodes qui sera consacré à Charlotte. Que Marie, la femme de Martial, ne l'appréciait pas, peu. Et cela devait être pareil pour son beau-frère, Gustave. Car tous les deux ne respectaient pas les conventions de... que la société imposait. Donc entre autres, c'est le mariage. Et ça, c'est un disposé mari. Autre passion, donc là, je m'arrête un petit peu. Ça sera plus pour Martial. On reste sur le côté Martial. Mais c'est un joli petit clin d'œil. La forte relation fraternelle qui les liait s'est estompée après leur séparation, mais ils vont continuer à se voir tout de même. Peut-être pas toujours en présence de Marie. Par exemple, on peut parler de la photographie. Nouvelle passion que Martial va découvrir vers 1891. Et en février 1892, Gustave, qui accompagnait parfois son frère en balade photographique dans Paris, se fera immortaliser avec son chien. Je mettrai la photo sur les réseaux sociaux. Martial faisait ses réglages. En fait, il voulait prendre le Louvre en photo. Et puis, il aperçut son frère Gustave marchant avec son chien à côté de lui. martial tenait la laisse dans ses mains mais le chien n'était pas attaché il délaissa donc l'architecture du louvre et activa son appareil pour prendre en photo cette scène de vie de gustave et de son chien la récap de mon immersion donc je les dis qu'ils savent à 50 plus que martial les deux hommes vont être extrêmement soudés ils vont vivre de nombreuses années ensemble il faut dire qu'ils sont connus Comme je l'ai dit dans un épisode précédent, en 4 ans, ils vont connaître 3 décès. Le décès de leur papa, ensuite de leur frère, petit frère pour Gustave, grand frère pour Martial, et puis de leur mère. Ils sont extrêmement soudés, partagent de nombreuses passions. Je n'ai pas plus d'informations sur leur caractère. Je découvre et j'imagine un peu Gustave, mais Martial, il est plus mystérieux. On n'en sait pas plus sur son tempérament. d'autres passions qui va les prendre donc la navigation la philatélie qui vont avoir ensemble la photographie que martial va plus aimer pour gustave la photographie n'a pas du trop l'intéresser dans le prochain épisode on va parler de la vie au Petiti-Gennevilliers de gustave après le mariage de son frère pour cette série consacrée à gustave caillebotte. Pour cette série consacrée à Gustave Caillebotte, je vous donne mes sources. Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma. J'ai également trouvé d'autres informations sur différents sites, que je ne peux pas nommer, parce que c'était sur des recherches pour recouper des informations. Voilà, vous avez mes sources. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode, ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein !