Speaker #0Aujourd'hui, pendant quelques minutes, je vais vous parler de Gustave Caillebotte, le célèbre peintre impressionniste, mais pas que. Je vais vous parler de lui, son caractère, ses passions, sa vie, sa famille, ses amis. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans Immergée Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. Dans ce nouvel épisode, on va parler de la vie de Gustave au Petit Jeune Villier sans son frère Martial, donc après le mariage de ce dernier, voilà. Et on va voir les passions qu'il a pu avoir. Gustave part donc vivre au Petit Jeune Villier, le domaine qu'il avait acheté avec son frère. Il va continuer la navigation, bien évidemment. J'en ai parlé avant, mais c'est quelque chose qui va continuer. Sans son frère Martial, il n'a pas dû continuer Martial. Je vais revenir un petit peu sur l'histoire de leur domaine au Petit Jeune Villier. Les frères vont acheter le terrain et y construire une maison avec un rez-de-chaussée surélevé, car il arrive que le fleuve sorte de son lit. A l'intérieur, on y trouve un grand salon, salle à manger, la cuisine, des toilettes, alors qu'ils sont appelés « cabinets des anses » . J'adore « cabinets des anses » , « art placé » , « cabinets des anses » , c'est le mot à retenir de l'épisode. Dans les étages, on retrouve les chambres. Au premier, il y en a trois, dont deux qui sont dotées d'un balcon et d'un grand cabinet de toilettes. Au deuxième étage, la chambre de maître avec balcon, ainsi que deux chambres de domestique et un débarras. En s'installant définitivement au petit jeune villier, Gustave rachète les parts de son frère qui ne viendra plus. Car sa belle famille, la famille de la femme de Martial, a également les moyens. et ils ont aussi des propriétés qui sont très intéressantes. Alors Gustave, il décida d'agrandir le domaine en achetant des parcelles voisines. A la fin, on compte un parc de plus d'un hectare. Tout cet espace va lui donner une nouvelle passion que l'on va voir tout à l'heure. Il y a d'autres dépendances sur le terrain. Il y a un petit pavillon qui héberge la famille Kerbrat, Joseph, le père et le marin des Caillebottes. Plus tard, Gustave se fera construire une dépendance de travail, qui comptera une partie atelier, qu'on apprend qu'il y a quatre chevalets en place, et que cela permet à Gustave de travailler sur plusieurs toiles en même temps. L'endroit lui sert également d'entrepôt, ou une centaine d'œuvres. Et puis il y a une partie aussi bureau, une pièce avec deux bibliothèques, avec environ 500 livres, puis son bureau de ministre en acajou. Il y a également des toilettes. Un lavabo et un escalier qui nous emmènent à l'étage où il y a une chambre. En 1891, un recensement fut établi. Voici les personnes qui vivent dans la maison ou dans les dépendances du domaine. Donc on a Gustave Caillebotte, 42 ans, chef de famille, peintre. Charlotte Berthier, 28 ans, amie. Marie-Alexandre, 48 ans, cuisinière domestique. Angèle Alexandre, 17 ans, domestique. Joseph Kerbrat, 41 ans, matelot. Marie Guéméneur, 38 ans, bonne. Guillaume Kerbrat, 14 ans. Gaillard Pierre, 33 ans, matelot. On a vu dans le précédent épisode qu'il avait beaucoup de loisirs, mais avec le départ de son frère et cette nouvelle vie en dehors de la capitale, Il en a perdu certaines, comme la fille Lately, mais Gustave n'est pas un homme à ne rien faire, donc il va se trouver de nouvelles occupations et de passions. On peut parler de la vie municipale. Gustave va se présenter aux élections municipales pour devenir conseiller du Petit Jeune Villier, qui est à l'époque une commune de 3000 habitants. On ne connaît pas ses connexions politiques, mais on va voir qu'il fera tout pour que les choses bougent, grâce à son argent bien sûr. En 1888, le maire sortant, Edouard Pommier, demande à Gustave s'il souhaite faire partir de sa liste, ce qu'il accepte, et il sera donc élu conseiller municipal. Gustave va siéger dans la commission des fêtes et de l'enseignement. N'étant pas patient et voulant que les choses se fassent rapidement, il va le mettre la main à la poche. Il est très impliqué parce qu'en fait on apprend qu'il sera absent qu'à quatre réunions sur plus d'une vingtaine. C'est lui qui va régler le salaire de l'allumeur de réverbère. Il paye aussi l'uniforme des pompiers ou encore la réfection des routes. Et puis, il va claquer la porte en 1891. On revoit un petit peu le côté sanguin dont je parlais dans les épisodes des impressionnistes. En 1891, il claque la porte, donc c'est soit trois ans après avoir été élu. En fait, le maire va avoir une idée pour avoir des fonds supplémentaires pour sa commune, c'est taxer les bateaux et l'occupation des berges de la commune. Gustave ne voulait pas parce que c'était en fait taxer ses amis. La taxe se passa au vote lors d'une réunion du conseil municipal et Gustave démissionna et ne reviendra pas. Ils comprendront quelques temps après ce qu'ils ont perdu, c'est-à-dire qu'ils ont perdu une banque qui règle tous les problèmes en peu de temps et qui fait avancer les choses. Nouvelle passion dans laquelle Gustave va se plonger, le jardinage, l'horticulture. A cette époque, c'est-à-dire à la fin du 19e siècle, c'est l'âge d'or de ce nouveau loisir, les plantes exotiques arrivent en Europe grâce au transport, et puis un travail de croisement a été étudié afin que ces nouveaux spécimens puissent s'acclimater et prospérer en Europe et en France. L'importance des parcs et jardins se fait ressentir en ville, et on en crée, on leur trouve de la place. Comme je l'ai évoqué plus tôt... avec le grand terrain qu'il a, Gustave, il veut tout réaménager. Et puis en voyant Monet, qui prend beaucoup de plaisir à s'occuper de son parc à Giverny, cela met en appétit Gustave pour créer son jardin rêvé, soit un potager, des massifs de fleurs, de différents spécimens, tout comme pour des arbres. Et puis il construit aussi une serre surélevée, parce que comme j'en ai parlé, le terrain est inondable. Et puis grand luxe, elle sera chauffée cette serre. Gustave aimait s'occuper de ses fleurs, de ses plantes. Il aimait particulièrement les chrysanthèmes, les dahlias et surtout les orchidées. Il va toujours un peu plus loin dans ses passions. Vraiment, il s'investit, c'est-à-dire que lui, il travaille beaucoup sur les orchidées parce qu'en fait, il veut en créer de nouvelles espèces. J'en ai beaucoup parlé dans les précédents épisodes. Claude Monet est l'un de ses amis les plus proches impressionnistes. En novembre 1890, alors que Gustave devait aller chez lui à Giverny, il lui explique par écrit son impossibilité de se déplacer. Alors voici ce qu'il lui met. Je fais un stanopia au roi. Donc c'est un type d'orchidée. Ma prononciation doit être mauvaise. Qui est en fleur depuis ce matin, et comme la fleur ne dure que trois ou quatre jours, et ne revient que dans un an, je ne peux la quitter. Excusez-moi donc auprès de Mirabeau. Voilà l'excuse. de Gustave dans laquelle il explique qu'il ne peut pas aller chez son ami. Monet, Mirabeau et Caillebotte vont partager cette même passion pour les fleurs. Ils vont s'échanger les graines des plants. Au lieu de vivre ça avec son frère comme avant, il va retrouver ses copains du cercle impressionniste. Le recap de mon immersion. Gustave est un passionné. Aussitôt une passion s'arrête, qu'il en commence une autre. et puis le besoin de s'investir, d'aller un peu plus loin. On le retrouve dans tout. La navigation, il va se mettre à dessiner, construire des bateaux. Les fleurs, il va jusqu'à créer de nouveaux spécimens. Il en fait toujours plus. On comprend qu'il s'est retiré au calme au petit jeune villier. Il est entouré de son personnel, d'une jeune femme dont je vais parler dans le prochain épisode. Et puis il y a toutes ses passions qu'il occupe. Lussav s'immerge profondément dans ses passions, ses occupations, la filaterie, la navigation, l'horticulture et le conseil municipal, qui pour aller plus vite ne s'embête pas et paye de sa poche pour améliorer la vie des administrés et du personnel de la commune. On voit aussi son émotion, sa sensibilité à vouloir rester chez lui pour regarder une fleur éclore plutôt que de rendre visite. Alain, c'est les meilleurs amis. Dans le prochain épisode, je vais enfin vous parler de Charlotte, la compagne de Gustave. Pour cette série consacrée à Gustave Caillebotte, je vous donne mes sources. Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma. J'ai également trouvé d'autres informations sur différents sites, que je ne peux pas nommer, parce que c'était sur des recherches pour recouper des informations. Voilà, vous avez mes sources. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode, ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein !