50. Croire en soi et ne jamais rien lâcher avec Mégane Maugran (Chapitre Quatre) cover
50. Croire en soi et ne jamais rien lâcher avec Mégane Maugran (Chapitre Quatre) cover
Imprévu par Alexane Roux

50. Croire en soi et ne jamais rien lâcher avec Mégane Maugran (Chapitre Quatre)

50. Croire en soi et ne jamais rien lâcher avec Mégane Maugran (Chapitre Quatre)

54min |20/01/2025
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Imprévu par Alexane Roux

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50. Croire en soi et ne jamais rien lâcher avec Mégane Maugran (Chapitre Quatre)

54min |20/01/2025
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Description

« J’ai une seule certitude : je ne lâcherai pas. »


Ces mots puissants sont ceux de Mégane Maugran, co-fondatrice de la marque Chapitre Quatre.


Chapitre Quatre, c’est une ambition : celle de révolutionner le cadeau de naissance. 


Après 1 an de travail et de développement, Mégane et sa sœur Alison lancent le produit dont elles rêvaient : un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans durant la délicate période post-natale. Ça y est, leur projet voyait enfin le jour. Le plus dur était derrière elles. Du moins, c’est ce qu’elles croyaient.


Commence alors une longue série d’imprévus qui va bousculer l’aventure entrepreneuriale des deux sœurs. 

Comment faire quand notre vie personnelle vient chambouler tous nos projets professionnels ? 

Comment se relever quand la réalité financière remet en question tout ce qu’on a bâti depuis des mois, voire des années ? 


Pendant plusieurs mois, Mégane reprend seule les rênes de l’entreprise et mène de front préparation des commandes, SAV et comptabilité en parallèle d’un nouveau job salarié.


Tout la pousse à baisser les bras, pourtant elle ne lâche rien.


Dans cet épisode, Mégane nous raconte comment elle a réussi à surfer sur les vagues de l’entrepreneuriat sans jamais se noyer.


Malgré les obstacles et les échecs, elle ne s’est jamais donné la possibilité d’abandonner. Un incroyable modèle de détermination et de résilience qui nous prouve que quand on croit en ses rêves : rien ne peut nous arrêter.


Bonne écoute 🎧


Cadeau future maman sur Chapitre Quatre : www.chapitrequatre.fr

Chapitre Quatre sur Instagram : @chapitrequatre_


__________


// POUR ALLER PLUS LOIN


L'Académie 100K : L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneures

La Check-List 0-100K : Le plan d’action complet pour les entrepreneuses qui veulent accélérer le développement de leur entreprise (offert)


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Imprévu, le podcast qui te fait découvrir les dessous de l'entrepreneuriat. On raconte ici des parcours d'entrepreneurs, le mien, celui des autres, ces chemins qui peuvent parfois te sembler tout tracés mais qui en réalité sont semés d'embûches. Parce que l'imprévu fait partie de notre quotidien, il est temps de valoriser notre capacité à transformer les obstacles en opportunités. Je m'appelle Alexandre Roux, je suis entrepreneur depuis plus de 10 ans et fondatrice de l'Académie 100K. L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneurs. On se retrouve un lundi sur deux pour entrer dans l'intimité de ceux qui inspirent, qui marquent l'histoire à leur façon et qui face à l'imprévu n'abandonnent jamais. Je vous retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Et alors ? Je suis obligée de vous le dire, dès l'intro de ce podcast, on a failli, je crois, ne jamais enregistrer cet épisode de podcast. On se retrouvera, je vais vous présenter Mégane juste après. Ça fait des mois et des mois qu'on se court après pour enregistrer cet épisode de podcast. Là, ça y est, on avait enfin une date qu'on a planifiée il y a au moins deux mois et demi. Et cette semaine, je suis malade. On a des perturbations de train où on se dit, en fait, est-ce que les trains vont être annulés ? On ne pourra pas se retrouver puisqu'on se retrouve sur Lyon. Ensuite, problème de neige et mon train qui a... qui a été retardée de 55 minutes. Et ensuite, on arrive dans le lieu qui nous accueille pour enregistrer cet épisode de podcast et coupure d'électricité. Donc, comment vous dire que ça a été chaud cet affaire ? Mais je suis ravie d'accueillir sur le podcast Mégane, qui est la cofondatrice de Chapitre 4. Elle va pouvoir nous en parler. Vraiment une marque avec laquelle j'ai beaucoup d'affection, que j'ai découvert il y a un peu plus d'un an maintenant. Je suis moi-même cliente, mais on avait échangé... très rapidement aussi après mon développement d'activité en tant que mentor. On avait échangé et j'avais eu un coup de cœur pour ces deux belles femmes qui vont fonder cette entreprise. Mais je vais laisser Mégane la présenter. Salut Mégane ! Hello Alexandre ! Ça va ? Ça va et toi ? Oui, est-ce que t'es encore stressée ?

  • Speaker #1

    Ça va mieux, ça va mieux. Mais c'est vrai que c'était tellement compliqué pour se retrouver. L'univers ne voulait pas qu'on enregistre cet épisode de podcast.

  • Speaker #0

    Mais on y arrive quand même. Et je crois qu'en plus, ça va être vraiment le sujet de cet épisode, la résilience. Et là, je crois qu'on est encore dans le thème.

  • Speaker #1

    On est dans le thème.

  • Speaker #0

    Résilience, on ne serait pas là, on ne serait pas en train d'enregistrer cet épisode. Est-ce que les caméras vont fonctionner ? Est-ce que l'enregistreur va fonctionner ? C'est encore une question si vous écoutez ce podcast et que véritablement oui. Mais effectivement, cet épisode était plein de challenges.

  • Speaker #1

    Effectivement. En tout cas, je suis ravie d'être là. Très flattée aussi que tu m'aies invitée sur ton podcast. Comme je te disais, une petite appréhension parce que c'est la première fois du coup que je... Pas la première fois que je fais un podcast, mais que je le fais seule et surtout avec les petites caméras.

  • Speaker #0

    On les oublie, regardez-moi !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va finir par les oublier, mais voilà. Très, vraiment ravie d'être ici avec toi.

  • Speaker #0

    Moi aussi. Mégane, est-ce que tu peux nous présenter ton entreprise, Chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors moi, c'est Mégane, donc j'ai 30 ans, bientôt 31 ans. Donc effectivement, j'ai cofondé Chapitre 4, qui est une marque qui révolutionne un petit peu l'univers du cadeau de naissance. C'est une aventure familiale puisque je l'ai fondée avec ma grande sœur, Alison. Moi, je n'ai pas d'enfant, mais elle, elle en a deux. Et c'est un petit peu une histoire d'inspiration mutuelle qui a fait que nous avons mené à bien ce projet et on lui a donné vie.

  • Speaker #0

    De mémoire, je crois. C'est toi qui cherchais à offrir un cadeau de naissance à ta sœur et tu ne voulais pas forcément offrir pour le bébé parce que c'est ce que tout le monde fait. Et tu t'es dit, on ne prend pas assez soin des mamans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est comme ça que l'idée est née. C'est tout un cheminement, en fait, plein de choses qui m'ont amené l'idée. Mais en fait, si on remonte un petit peu le fil, c'était en 2020, donc une année charnière pour beaucoup. Une année où j'ai pris le temps de me poser pas mal de questions, de faire une petite pause dans le présent. Vraiment, je me suis recentrée sur moi, sur...

  • Speaker #0

    Parce que tu t'es retrouvée sans activité pendant cette période ?

  • Speaker #1

    Non, j'étais toujours en activité, en Soudéi, dans ma boîte. Je travaillais dans l'immobilier. Mais en fait, je n'avais jamais eu autant le temps de me poser de questions sur la vie. Je me suis toujours posé des questions, mais là, c'était exacerbé. J'ai pris le temps de me dire ce qui me plaît vraiment, quelles sont mes forces, mes faiblesses. Au final, la vie, elle est courte. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Je pense que ça a vraiment été une prise de conscience pour tout le monde. Et cette même année, effectivement, Alison était enceinte de son deuxième. Et je cherche à lui faire un cadeau. C'est vrai que je me creuse toujours un petit peu la tête pour faire des cadeaux. J'aime bien me démarquer dans ce que j'offre. Et là, je me dis, tiens, j'ai vraiment envie de penser à elle et rien qu'à elle. Et tout naturellement, je réfléchis. Je me dis, si moi, j'attendais un enfant, qu'est-ce que j'aimerais qu'on m'offre ? Tout de suite, je pense au service, que ce soit du bien-être physique ou psychique. Et je me dis, tiens... Il faudrait que je regarde un cadeau naissance avec du service. Parallèlement, à cette époque, j'écoutais déjà tout ce qui était podcast autour de la maternité et j'entendais bien que c'était une magnifique aventure. Mais ce qui ressortait toujours, c'était que c'était quand même très difficile pour la jeune maman, que c'est vraiment une période où elle est vulnérable, où elle manque cruellement de temps. Voilà, ça vient bouleverser tous les pans de sa vie. Donc, j'avais quand même ça en tête. Et là, je cherche tout naturellement dans Google, cadeau naissance, jeune maman. cadeau-service, et là je trouve rien. Je me dis mais ça colle pas avec tous les témoignages que j'entends, pourquoi ça n'existe pas ? Si moi je pense à cette idée, forcément d'autres personnes y ont pensé. Donc je me dis, bon, il y a un sujet, il y a un vrai sujet, je me dis c'est étrange. Et vraiment je cherche, je cherche plusieurs heures, l'idée germe dans ma tête, mais elle m'a jamais quittée à partir de ce jour-là. Et effectivement, quelques mois après, du coup... Je n'ai jamais trouvé mon cadeau naissant. Je ne sais même plus ce que je lui ai offert. Je pense qu'elle, plus elle ne s'en souvient pas. Et j'en parle à Alicent. Donc, trois mois après, je lui dis, écoute, j'ai cherché à t'offrir. À la base, c'était des heures de ménage. Mais voilà, je ne savais même pas comment lui offrir. Combien d'heures je prenais ? Quelle société contacter ? Enfin, je me suis dit, ça serait vraiment joli dans un coffret à remettre du service. Et là, elle me dit, ah ouais, c'est une bonne idée. On passe à autre chose. Et puis là, je la vois, je vois encore la scène, elle était en train d'allaiter son petit. Et puis je la vois qui réfléchit, elle me dit, ah mais oui, ça pourrait être aussi, effectivement, sous forme d'un coffret qualitatif, sous forme d'abonnement.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'était parti en sachant qu'elle allait dans le marketing. Donc l'idée a vraiment commencé à germer à ce moment-là. Et puis voilà, elle nous a jamais quittés.

  • Speaker #0

    Et de fil en aiguille ?

  • Speaker #1

    Et de fil en aiguille, donc ça a été tout un long cheminement parce que c'est vrai, ce que j'aime dire, c'est entre le moment où tu as l'idée, le moment où tu as envie de lui donner vie et le moment où tu lui donnes vie.

  • Speaker #0

    Puis là, on parle d'un produit physique en plus concernant, avec des partenaires, parce que peut-être qu'on peut faire le pitch assez rapide de ce qu'est la boxe chapitre 4.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, c'est un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans, qui vient célébrer la femme devenue mère. durant cette fameuse période post-natale ou le quatrième trimestre, soit quand le bébé est là.

  • Speaker #0

    Et donc voilà pourquoi le chapitre 4. Voilà,

  • Speaker #1

    tout à fait, tout à fait. On parle beaucoup de la grossesse, des trois trimestres de grossesse, mais on parle malheureusement trop peu de l'après.

  • Speaker #0

    Oui, le post-partum, c'est clair. Voilà,

  • Speaker #1

    on va dire depuis cinq ans, la parole, elle se dénoue quand même à ce niveau-là. Mais en tout cas, en 2022, rien n'existe, en tout cas en service pour cette période. Donc en fait, c'est un coquet cadeau associé à des services. Donc tout un panel de services. Du bien-être physique, psychique, logistique également, donc des massages, des ateliers avec bébé, de la livraison de repas, des heures de ménage, du yoga, de la sophrologie. Voilà, toutes les activités, tous les services qui peuvent vraiment aider la maman durant cette période et lui offrir quelque chose d'utile et précieux du temps qu'elle n'a plus et qui lui permet de se reconnecter à elle ou de se reconnecter à son bébé. Donc voilà, dans les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Pour être moi-même cliente, du coup, c'est vrai que c'est un coffret qui est juste absolument sublime. Le packaging et tout, tout est hyper bien pensé. Et donc, vous trouvez à l'intérieur de ce coffret un bon cadeau que vous pouvez ensuite aller dépenser sur le site de chapitre 4. Et vous avez à disposition toutes les activités. En tout cas, la maman a à disposition toutes les activités. Donc, elle peut choisir un peu à l'esprit des Wonderbox, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Exactement, en mieux.

  • Speaker #0

    Et focus pour la maman. C'est des vrais services qualitatifs qu'il y a derrière. En plus, on peut choisir, nous, en tant qu'acheteurs, un petit cadeau, soit des petits chaussons pour bébé, soit un joli sac. Je sais qu'il y a beaucoup de petites choses. Une petite carte. C'est vraiment un cadeau qui, moi, je trouve, fait vraiment plaisir à offrir pour l'avoir offert déjà à plusieurs reprises. Je trouve que ça change et puis ça laisse la liberté aussi à la maman de se dire de quoi j'ai besoin en réalité.

  • Speaker #1

    Exactement, c'était compliqué au début justement de réunir, de contacter tous ces professionnels partenaires qui sont effectivement certifiés, engagés dans le monde de la périnatalité. Parce qu'on a choisi de répertorier au national, on ne s'est pas focus sur une région. On voulait vraiment que ça puisse être disponible partout pour toutes les mamans. Bien sûr, on a... des prestations en physique, mais pour pallier aux villes dans lesquelles on n'est pas, on a de la prestation à distance, qui se fait beaucoup aussi, surtout depuis le Covid, maintenant la visio c'est plus vraiment un sujet. C'était pas si simple de réunir tous ces professionnels, parce qu'au début on était absolument personne. Il fallait juste convaincre que notre idée avait du sens et les convaincre de resloindre.

  • Speaker #0

    Ils n'avaient pas grand-chose à perdre, ce n'est que, bon, au pire il ne se passait rien, au mieux ça leur faisait un apport d'affaires.

  • Speaker #1

    Effectivement. Effectivement. Donc on s'est attelés à réunir ce panel de professionnels. Donc là, on doit en avoir une cinquantaine. Et on voulait vraiment que la maman puisse choisir, du coup, le service, parce que c'était posé la question Est-ce que c'est le proche qui y offre ou pas ? Et en fait, ce qui permet à la maman vraiment de choisir en fonction de son besoin, de son envie du moment. Ça dépend tellement en fonction de la grossesse que tu as eue, ton accouchement, ton postpartum. Donc ça, c'est vraiment super de donner la possibilité à la maman de faire son choix.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et donc, on a fait un crochet pour expliquer vraiment en détail ce qu'était le chapitre 4. Mais on en revient en oui, ça n'a pas été évident. Et tu l'as dit notamment par rapport... Tous ces prestataires où il fallait les convaincre. Puis, il faut développer une marque en partant de zéro.

  • Speaker #1

    Exactement. Créer aussi tout ce qui est relatif au code cadeau. Quand la maman se connecte,

  • Speaker #0

    à quelle activité elle se connecte.

  • Speaker #1

    En fait, c'était tout un...

  • Speaker #0

    La partie commerce, ce n'est pas juste un site vide. Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Le développeur s'est arraché les cheveux. Et nous aussi, c'était vraiment un casse-tête chinois pour justement mettre en place ce code promo. Enfin, ce code pour qu'elle puisse réserver son activité, qu'elle puisse utiliser le code.

  • Speaker #0

    Une sorte d'activation.

  • Speaker #1

    C'est top. C'était vraiment très compliqué à mettre en place. Et puis, effectivement, il fallait aussi développer le coffret, le rendre joli. On voulait vraiment un univers chaud, enveloppant, qui donne confiance et qui nous taira. Donc, les gens aiment beaucoup notre branding. Donc, ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Vous avez fait un vraiment très, très, très bon travail. Pour les auditeurs qui nous écoutent, je vous invite vraiment à aller regarder sur le site de chapitre 4. Votre Instagram aussi, il est magnifique. C'est clair qu'on sent qu'il y a la pâte aussi derrière marketing. Vous avez vraiment géré sur cette partie-là. Et puis, tu lances avec ta sœur tout le concept. Et puis, à un moment, tout est prêt, puis il faut le vendre.

  • Speaker #1

    Exactement. Et là, quand on rentre,

  • Speaker #0

    on a pris le sujet.

  • Speaker #1

    Donc, on va dire que ça a pris une petite année pour développer tout ça, le mettre en place.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux, vos activités en parallèle.

  • Speaker #1

    Non, à ce moment-là, on était déjà à fond dans la boîte. C'est vrai qu'on a tout quitté en ayant une ligne directrice. Mais c'est vrai qu'on sautait complètement dans le vide. C'était complètement vertigineux.

  • Speaker #0

    C'était l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut savoir frôler le vide pour créer du renouveau. Donc, c'est vraiment ce qu'on a fait. C'était audacieux, clairement, de tout quitter une zone de confort pour se lancer complètement dans l'inconnu et les imprévus. Une petite année pour développer le projet, le lancer. Et surtout, avant le lancement, on a fait une campagne de financement participatif via Ulule, qui nous a permis de récolter des fonds. Donc ça, c'était super. Et puis, on a fonctionné en pré-vente. Mais avec du recul, cette campagne nous a quand même coûté énormément d'énergie, parce que pendant un mois, on doit être au taquet partout, sur les réseaux, contacter nos cercles 1, 2, 3.

  • Speaker #0

    J'en ai fait une aussi en campagne, c'était un enfer. On n'était même pas allé au bout de notre campagne. Alors après, on n'avait pas forcément un produit à vendre, c'était plus compliqué. C'était vraiment un service ouvert, non payant, un service public presque, j'ai envie de dire. C'était un guide qui référençait les bonnes adresses. Et du coup, pour l'utilisateur, en fait, il n'avait pas d'intérêt. Donc notre cible, ça aurait été plus professionnel. Puis en fait, c'était compliqué de faire marcher une campagne de crowdfunding. Mais je me rappelle l'énergie. Je nous vois encore coller des affiches et poser des displayers dans les boîtes aux lettres. Mais ça, je pense que tant que tu ne le fais pas,

  • Speaker #1

    tu ne peux pas t'avoir. Non, vraiment. Vraiment, vraiment. Et puis, tu es portée par une énergie. Les gens te soutiennent. Tu dis, ah, mais c'est quand même incroyable ce qu'on est en train de réaliser. Ça prend, en fait. Mais l'énergie que ça nous a demandé, je m'en souviens, à la fin du mois, on était complètement...

  • Speaker #0

    à plat on s'est dit vous avez fait combien de préventes ?

  • Speaker #1

    alors c'était tu sais par système de financement on avait récolté à peu près 5000 euros ce qui est pas mal on s'est aussi confronté à la première problématique c'est à dire que les gens pouvaient adorer notre produit mais elles n'avaient pas forcément de maman à gâter dans l'entourage donc il y avait quand même des dons libres donc ça n'a pas empêché les gens de participer mais on s'est quand même dit c'est vrai que tout le monde n'a pas une maman à gâter dans son entourage oui Donc voilà, ça nous a fait un petit...

  • Speaker #0

    On passe à la suite.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc, premier petit élément. Donc, on termine cette campagne. Là, le site était prêt, du coup, à être lancé. Et arrive, du coup, la période de l'été. Juillet-août. La campagne, c'était sur mai et juin. Juillet-août, donc une période plutôt calme.

  • Speaker #0

    Bon, ceci dit, normalement, on a des grosses... Il y a des grossesses tout le temps, quoi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais l'été, je ne sais pas, l'heure n'était pas à la dépense. On a eu quelques ventes, mais on s'attendait à démarrer un petit peu plus vite et plus fort, au vu de la campagne qui avait été un succès. Après, je pense qu'on a aussi ralenti dans notre communication. On était tellement à plat qu'on a fait très fort un mois. Et puis là, on s'est tués.

  • Speaker #0

    C'est aussi toujours le challenge. Je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais moi, je l'entends souvent de par notre expérience aussi. En tant qu'agence, beaucoup de personnes me disent J'ai l'impression que quand je vais lancer mon site, hop, ça va partir. Oui, oui, oui. Alors qu'en fait, c'est juste l'atterrissage, le site de la planète. Et que oui, il faut qu'il soit bien pensé, il faut que ça convertisse, il faut que quand les personnes viennent dessus, on trouve la bonne info et qu'on puisse passer à l'achat et que tout fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Mais le trafic, alors il y a le référencement qui a travaillé. Bien sûr. Mais ça ne vient pas tout de suite non plus, parce qu'il faut un certain temps. Après avoir mis en place les bases, après avoir travaillé ces titles, ces métadescriptions, tout ça, enfin bref, toutes les bases de référencement, il y a encore tout. Tout le temps que ça, ça monte dans les résultats de recherche. Et oui, le trafic n'arrive pas tout seul.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'avais cette donnée en tête. Je savais bien qu'une fois qu'on lance, il faut du temps. Effectivement, le temps que le référencement fasse son petit bout de chemin, etc. Je l'avais bien en tête, mais ça a quand même été malgré tout une frustration de voir qu'on s'était tellement donné pendant un an pour le lancer.

  • Speaker #0

    Tout ça pour voir.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et... Moi, j'ai pris sur moi. Je me souviens, Lisa, il y a eu une période un petit peu de... C'est dur, quoi. On venait de se lancer et on se disait déjà,

  • Speaker #0

    c'est pas si... Oui, mais non, tu viens pas de te lancer, puisqu'en fait, ça fait déjà un an que t'es lancée. Voilà, c'est ça. C'est juste que ton produit est encore pas lancé, dit-on, de t'aller à l'achat. Mais en fait, l'énergie que tu donnes pendant un an...

  • Speaker #1

    Oui, la première année est quand même assez...

  • Speaker #0

    Finie par un mois de campagne où t'arrêtes plus forcément un moment. L'énergie, elle peut pas être au max tout le temps. tes robots, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, c'est vrai. Non, mais c'est important de le rappeler. C'est important de le rappeler parce que quand on est dedans, on ne se rend pas compte, en fait, et on ne se rend même pas compte non plus des petites victoires, des petits succès. On est tellement en focus chiffres, ventes, qu'on fonce. Et c'est important de regarder aussi le chemin parcouru. Il y a un moment, on aurait rêvé d'être là quand on se disait juste Ah, mais ça serait super de créer un coffret pour les jeunes mamans. Mais là, il est lancé. Des proches l'achètent et l'offrent aux jeunes mamans. Donc voilà, au final, notre idée, elle a pris vie et elle fonctionne.

  • Speaker #0

    Le métier change aussi. Oui. C'est-à-dire, je le vois aussi souvent dans les entrepreneurs que j'accompagne. Tu sais, tu as toute la phase créativité où tu es portée, où tu imagines le produit ou le service parfait qui aussi te conviendrait à toi. Et puis après, cette phase où c'est plus dépendant que toi. En tout cas, ton métier change.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Tu es plus à la création, tu es maintenant à la vente et développement de ton entreprise. Et ce n'est pas le plus facile. Non, non,

  • Speaker #1

    j'allais dire le plus rude, effectivement. Au début, on pense que c'est le lancement qui va être le plus dur de créer, mais non. Non, non, non.

  • Speaker #0

    Mais heureusement qu'on ne le sait pas. Exactement.

  • Speaker #1

    D'accord, je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Il y a des personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat. Ne prenez pas peur quand on dit ça, mais c'est juste que, véritablement, moi je dis toujours, à chaque fois que je lance un nouveau projet, la quatrième entreprise maintenant, à chaque fois, je me retrouve à dire heureusement que je ne savais pas ce qui m'attendait. Parce qu'en fait, si tu sais tous les problèmes qui t'attendent à l'avance, tu n'as jamais envie de te lancer. Et puis heureusement qu'on a cette énergie, cette passion qui nous fait aller vers l'inconnu et se lancer dans le vide, comme tu le disais tout à l'heure. Il faut trouver le parachute en cours de route.

  • Speaker #1

    Effectivement, c'est vrai. Il faut le rappeler aussi. Je pense que pour toutes les personnes qui veulent se lancer ou qui sont actuellement, qui savent de quoi on parle, j'ai compris, je le savais avant, mais une fois qu'on pratique, en fait... les problématiques, les doutes, les challenges à relever, ça fait entièrement partie du métier. C'est inhérent, en fait, au métier d'entrepreneur. Donc, après, il faut composer avec. Il faut savoir aussi se forger par un mindset, un mental, apprendre à surfer, en fait, avec ses...

  • Speaker #0

    Il faut apprendre à prendre plaisir sur ce chemin-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que si on ne vise que l'objectif, que la fin, hop, on l'a atteint, puis en fait, ça ne nous satisfait même plus.

  • Speaker #1

    Exactement, et puis il faut savoir... Quelle définition on met derrière la réussite ? Est-ce que c'est vraiment, tu pars d'un point A et tu arrives à un point B, et tu te dis, ah mais là, j'ai réussi ? Ou est-ce que c'est tout le chemin, toutes les épreuves, tout ce que tu apprends pendant ce temps-là ? Enfin voilà, c'est une vraie réussite. Moi, personnellement, en deux ans et demi, bientôt trois ans, je crois que j'ai pris dix ans de maturité. Enfin vraiment, ça m'a énormément appris professionnellement, personnellement. C'est vraiment une introspection en permanence de soi-même et de son entourage.

  • Speaker #0

    Un des meilleurs outils de développement personnel qui existe.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Du coup, vous lancez chapitre 4, les ventes sont calmes au début, je crois que c'est quand même passé des belles choses, puisque vous êtes passée dans les maternelles ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Donc effectivement, on lance, période un petit peu creuse durant l'été, mais voilà, on fait quand même quelques ventes. Donc voilà, déjà de lancer un produit qui se vend, c'est déjà une réussite, même si ce n'était pas à la hauteur de ce qu'on espérait, ça reste une réussite. Et on fait du coup nos premiers salons à Paris et puis à Marseille. Donc là, on se présente à notre public. Notre cible, en présentant du coup nos coffrets, on voit qu'il y a l'attrait, mais qu'est-ce que c'est ? C'est super joli, donc on est content, les retours sont bons. Après, on est confronté aussi au fait que tout le monde n'est pas au fait que... Il faut aussi parfois célébrer la maman. Autant sur Instagram, c'est un petit univers,

  • Speaker #0

    tout le monde se comprend. Autant dans la maternité, tu veux toujours faire un cadeau à bébé. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. En fait, on s'est rendu compte sur les salons qu'on devait convaincre les personnes de penser à la maman.

  • Speaker #0

    C'est dingue à quel point la maternité est devenue quelque chose de banal quand même. Mais c'est chaud quand même.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça nous a fait vraiment drôle parce qu'on redescendait de notre petit nuage d'Instagram, notre campagne. Et on s'est dit, ah oui, non, en fait, il y a vraiment du chemin à faire. Nous, on s'est dit, c'est vrai que si on avait lancé Chapitre 4 en 2015, où aucun podcast n'existait, on ne parlait pas du tout de postpartum, je pense que ça aurait été beaucoup trop tôt, on aurait dû gâter la maman. Mais pourquoi ? Là, aujourd'hui, en 2022, quand on s'est lancé, c'était le champ des possibles était ouvert. En fait, on était en plein dedans. On n'a pas eu tant que ça à convaincre les gens. Ça commençait à être un petit peu dans les mœurs de célébrer aussi la maman.

  • Speaker #0

    Il y a toujours de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc ça, c'est grâce au salon qu'on l'a compris. C'était pas du tout... Les salons, c'était vraiment plus pour la visibilité, effectivement, se confronter un petit peu aux personnes. Mais c'est pas là où on vendait le plus, parce qu'en plus, c'est un produit, avec la difficulté qu'on vend du service. Donc c'est doublement compliqué. On peut avoir un coup de cœur sur le coffret, mais la question, c'est... Ah, mais moi, je souhaite offrir à une maman qui habite à Bordeaux. Est-ce que vous avez des partenaires ? Hum. Donc, les personnes sont un petit peu en phase de réflexion. Ah, je vais regarder les prestations. Donc, voilà, on a fait plusieurs salons qui ont été quand même porteurs et ça nous a permis de rentabiliser, mais par la suite. Ça, c'est important aussi que les gens...

  • Speaker #0

    Le retour sur investissement, il est généralement très, très, très long. Il faut avoir conscience aussi que l'entrepreneuriat, c'est investir avant de recevoir quoi. et parfois investir sans savoir si on aura un jour le retour sur investissement mais si on n'investit pas on risque pas de le savoir mais je sais que c'est un challenge, on a toujours peur de se dire ok mais là j'investis est-ce que je vais m'y retrouver un jour est-ce que je vais finir par payer mes prêts sur ma personne parce que j'aurais pas réussi à développer cette entreprise je sais que c'est beaucoup de questionnements exactement Pour autant, je crois que tout entrepreneur est passé par là et a accepté de prendre ce risque-là aussi.

  • Speaker #1

    C'est une phase obligée de tester, d'apprendre. Ok, ça marche, est-ce que je reproduis ? Ok, ça ne fonctionne pas. Quelle autre ressource je peux mobiliser ?

  • Speaker #0

    Puisqu'un jour peut ne pas marcher le lendemain et inversement. Et du coup, c'est une sacrée gymnastique.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est un jeu d'équilibre en permanence. Donc on fait nos salons, la période de Noël arrive, là on se rend compte qu'on vend quand même pas mal. Donc voilà, c'est une période propice à gâter les mamans, même si elle devrait être toute l'année.

  • Speaker #0

    Mais bon,

  • Speaker #1

    on est quand même ravis, ça monte bien. On est du coup en croissance et puis effectivement on a un passage dans l'émission des maternelles. Donc ça c'était une belle consécration. On est vraiment ravis de ça.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait comment ? Vous leur avez envoyé une boîte pour qu'ils découvrent eux la box ?

  • Speaker #1

    Alors, on a eu le contact de la présentatrice. Et du coup, Alison a envoyé plusieurs mails à plusieurs reprises. Parce qu'elle est contactée tous les jours par les marques qui gravitent autour de la maternité. Donc, il fallait vraiment énormément relancer. Et puis, un jour, elle adorait le coffret, le projet. Mais en fait, elle n'avait pas d'émission pour... Pour le présenter. Et puis là, un jour, après, je ne sais pas, une énième relance, elle dit, écoutez, j'ai une chronique. Je peux placer le coffret dans deux semaines. Envoyez-nous nos coffrets à la prod et on y va.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Et là, on s'est dit, bon,

  • Speaker #0

    voilà. Comme quoi, pour rien lâcher, mais c'était clair.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Encore une fois, c'était une belle leçon.

  • Speaker #0

    Dans ce que j'entends dire, c'est qu'il n'y a pas eu deux, trois relances. C'est que vous n'avez pas lâché. Non,

  • Speaker #1

    on n'a pas lâché. On n'a vraiment pas lâché. On allait... Et puis au final, ce n'est pas qu'elle ne voulait pas le présenter, c'est juste que...

  • Speaker #0

    Des fois, ce n'est pas le bon moment.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais c'est vrai que parfois, face à un... Je ne sais pas... Du coup, il n'y a jamais eu de non ni de vu, par exemple. Mais c'était plus... On s'était peut-être dit, elle n'ose peut-être pas dire non, je ne sais pas. Et donc, ça peut freiner certaines personnes. Moi, ça aurait pu me freiner peut-être, par exemple. Mais voilà, Alison, elle est allée au bout. Elle a dit, non mais, il faut continuer, on relance, on relance.

  • Speaker #0

    On a payé. La persévérance finit toujours par payer.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, c'est vrai que ça a été une très belle visibilité. Donc, ça, c'était début 2024. Donc, au final, c'était il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez eu des ventes après ça ou pas ?

  • Speaker #1

    On a eu des ventes. On a bien vu qu'il y avait eu un trafic beaucoup plus élevé sur le site. Donc, ça, c'était chouette. Après, il n'y a pas eu non plus énormément de ventes. Il n'y a pas eu un avant après les maternelles, on va dire. Par contre, ça a vraiment donné de la crédibilité à l'offre, une très belle visibilité. et c'était une très belle consécration c'est un objectif que j'avais quand le coffret n'existait même pas je me suis dit qu'il faudrait qu'on passe dans les maternelles ça serait vraiment la consécration donc on l'a eu ça nous ramène à début 2024 donc disons que le lancement se passe bien, les ventes sont au rendez-vous pas assez, pas suffisante pour pouvoir en vivre, entre guillemets. Tout l'argent qu'on a, on le réinvestit dans la boîte. Mais ça, ça ne me perturbe pas forcément parce que je sais très bien qu'une entreprise... J'avais ce chiffre en tête qu'il faut 3 ans pour qu'une entreprise... Minimum 3 ans. Pour qu'une entreprise soit rentable, à moins d'être une success story. Donc, ça ne me perturbe pas trop, je me dis.

  • Speaker #0

    Sur du produit, c'est clair. Oui,

  • Speaker #1

    vraiment. Encore une fois, même si c'est... C'est compliqué, on est dans les chiffres et on avance et on ne regarde pas vraiment ce qu'on a fait. Moi, je me suis dit, on a quand même lancé un produit qui se vend. Et ce n'est pas notre entourage, c'est des inconnus qui se connectent et qui achètent. Mais du coup, on arrive début 2024. Le passage dans les maternelles, c'est en janvier. Et puis, il se passe un gros problème, on va dire, au niveau personnel pour Alison. Un divorce. Donc, ça rabat un petit peu les cartes. Je pense que c'est vraiment le point de départ de 2024 qui rabat un petit peu les cartes sur la suite de chapitre 4.

  • Speaker #0

    Ok. Les conséquences, c'est quoi ? C'est moins de disponibilité pour chapitre 4 ? Une situation peut-être financière, personnelle aussi, qui du coup va être différente ? Parce que se retrouver solo, ça veut dire aussi ne plus pouvoir compter sur son mari.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Exactement, c'est énormément de facteurs qui viennent complètement chambouler un équilibre qu'on pouvait avoir avec la boîte, même si, encore une fois, c'est un jeu d'équilibriste.

  • Speaker #0

    Oui, mais vous commencez à vous dire, OK, les choses se posent.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Je pense qu'on était, voilà, c'est go, on y va. C'est clair qu'il y a encore énormément de travail, mais disons que les jalons sont posés, il faut y aller. Et puis, il se passe ça. Ça n'a pas non plus conditionné toute la suite, mais c'est un élément assez important pour qu'on revienne dessus sur ce podcast. Du coup, effectivement, elle est beaucoup moins disponible parce que ses priorités, forcément, se concentrent sur sa famille, ce qui est complètement normal. Pouvoir gérer cette séparation, qu'elle se passe le plus sainement possible. Donc, effectivement, durant cette période, elle est... Elle n'est plus vraiment dans la boîte et surtout, elle se pose des questions sur la suite de la boîte parce qu'effectivement, on vend, mais pas assez pour pouvoir en vivre. En sachant qu'on est deux, on touchait des bons salaires dans nos précédentes boîtes.

  • Speaker #0

    Et plus de chômage, j'imagine. Voilà,

  • Speaker #1

    la fin des indemnités arrive, même si on avait toutes les deux une enveloppe de côté, justement, pour faire face aux imprévus et pour pouvoir poursuivre même à la fin des indemnités.

  • Speaker #0

    Juste pas illimité, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et puis surtout, elle se retrouve seule avec deux enfants. Donc forcément, les choses ne peuvent pas être vues de la même façon. Même si, bien sûr, on est dans la résilience en permanence et on surfe avec les vagues. Là, au bout d'un moment, il faut aussi garder les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Il y a des moments où quand il y a des tremblements partout, c'est dur aussi de garder le cap.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Donc en fait, ce qui est compliqué, c'est que ça s'est vraiment fait un petit peu insidieusement. On n'a pas eu un avant et un après. C'est plus ça s'est installé où Alissa ne prenait de plus en plus de distance avec la boîte. Et du coup, je prenais, je prends un petit peu plus les rênes. Et on n'avait même pas vraiment le temps de se parler, de poser le problème. Sûrement à tort, mais on a fait comme ça.

  • Speaker #0

    Vous le prendrez peut-être plus ce temps ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on aurait dû, même si c'était vraiment compliqué, parce qu'elle n'avait pas d'espace de cerveau disponible pour avoir la vision de ce qu'on allait faire et ce que ça allait devenir. Et donc, oui, je pense qu'on aurait peut-être dû poser un petit peu plus le ton de la suite. Mais en même temps, c'était tellement flou que je ne sais pas si on aurait plus de réponses. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Donc tu prends les rênes. Petit à petit, progressivement, de plus en plus.

  • Speaker #1

    Exact. C'est-à-dire, j'ai continué à gérer les commandes, me mettre un petit peu à tout ce qui est communication, parce que jusqu'à maintenant, c'était plus Alison qui gérait les réseaux sociaux, on va dire. On était toutes les deux, mais tout ce qui est visuel, etc. Gérer le SAV, la comptabilité, le tableau de trésorerie.

  • Speaker #0

    Toutes les casquettes,

  • Speaker #1

    quoi. Exactement, continuer de développer l'entreprise, même si j'avoue que ce qu'on s'est dit, c'est plus que... J'allais maintenir à flot un petit peu la société pour le moment parce qu'on n'a pas la vision à moyen terme pour le moment. Donc on était plus sur maintenir à flot la société.

  • Speaker #0

    Comment tu le vis ?

  • Speaker #1

    Là, ça va un petit peu mieux. En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps. Tu vois, c'est bien de poser les mots parce qu'avant de venir à ce podcast, je réfléchissais un petit peu à la rétrospective de l'année 2024. Et en fait, je ne me suis même pas rendu compte que je gérais quand même la société plus ou moins seule depuis plusieurs mois, au final. Et ça va, je navigue à vue, clairement, pour le moment. Voilà, je fais ce qu'il y a à faire. J'aimerais vraiment prendre un autre axe, sûrement en 2025.

  • Speaker #0

    Des surprises arrivent. Voilà, des surprises arrivent. L'insta de chapitre 4, vous découvrirez tout ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne revois pas du tout complètement le modèle parce qu'il y aura toujours des coffrets qui offrent du service. Mais voilà, peut-être développer.

  • Speaker #0

    Faire que ça se mette en place, mettre d'autres choses qui seront peut-être plus de vecteurs aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, faire peut-être un peu plus de collaborations qui marchent plutôt bien, mine de rien, avec d'autres marques. Il y a plein de choses à faire. C'est ça qui est frustrant aussi parfois, c'est de se dire mais je suis seule. Donc oui, il y a plein de choses à faire. Il y a aussi le B2B qu'on n'a pas assez exploité. et qui est aussi une belle porte d'entrée, clairement.

  • Speaker #0

    Les coffrets chez Monoprix, ça serait pas mal, non ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Ça fait partie des sujets.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Et en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme les maternelles, il ne faut pas lâcher. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, il y a tellement de sujets, il y a tellement d'opportunités pour développer et faire monter cette société que c'est dur de structurer.

  • Speaker #0

    J'ai tout le temps... Et il se dit d'ailleurs que seulement 20% de nos actions génériques... 80% de nos résultats. Et quand tu te retrouves comme ça, où tu dois gérer ta boîte quasiment toute seule aujourd'hui, qu'effectivement vous étiez deux pour faire le taf, à un moment tu te retrouves toute seule et il faut prendre toutes les casquettes, c'est pas facile, c'est d'autant plus vrai, c'est d'autant plus valable. C'est vrai. C'est-à-dire que qu'est-ce qui relève de ouais, j'aurais bien envie de faire ça mais qui n'aura pas nécessairement une incidence sur ta boîte ou... ok, je veux développer plein de projets, tout ça, mais à un moment, juste, il faut que je prenne conscience que ce sera peut-être un peu après. Effectivement, le B2B, ça peut être un axe de dingue. Il est peut-être là, mon 20% d'action qui génère les 80 résultats.

  • Speaker #1

    Effectivement. Mais c'est vrai que c'est ça qui est compliqué, c'est de... Prendre le recul.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    prendre le recul, structurer ses idées. C'est vrai que là, je pense que l'accompagnement, le coaching peut avoir vraiment un réel impact quand on est justement avec plein d'idées. plein d'axes à prendre,

  • Speaker #0

    mais le stress focus c'est toujours un sujet et tu sais j'en parle souvent, j'en parle assez ouvertement le fait que j'ai des mentors et des fois on me dit mais qu'est-ce que tu me dis là ? Pourquoi toi t'es un mentor alors que t'es toi-même mentor ? Mais pour les mêmes raisons, parce qu'en fait j'ai la tête dedans, j'ai la tête dans le guidon et puis des fois c'est dur de prendre du recul et puis de savoir si effectivement on va dans le bon sens ou pas si on n'est pas juste en train de se poser je vais dire quelque chose qui va peut-être en faire rire certaines, certains, il y a des hommes qui nous écoutent aussi sur ce podcast, mais tu sais, des fois, tu regardes ton feed Instagram, tu te dis, ah tiens, c'est moche, j'ai envie de tout refaire, mais qu'est-ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair.

  • Speaker #0

    En fait, en réalité, ça, c'est se focus sur quelque chose qui, en réalité, n'a que peu de valeur, ou peut-être même plus pour flatter un égo, mais... Complètement. Voilà, encore une fois, je pense qu'on a tous les mêmes sujets en tant qu'entrepreneurs, et c'est pas pour rien que tous les entrepreneurs, en tout cas... Tous les grands entrepreneurs ont compris que c'était nécessaire d'avoir des mentors à leur côté, tout comme les sportifs ont des mentors à leur côté. C'est pareil, parce que s'ils sont tout seuls sur leurs entraînements, juste à un moment, ils n'arrivent pas à se focus, à savoir, est-ce que je suis dans le vrai, est-ce que je suis dans le faux ? Et puis, on sait que pour le cerveau, la charge mentale que ça représente aussi, de se poser toutes ces questions à chaque fois, est-ce que je fais bien, est-ce que je ne fais pas bien ? Est-ce que je continue ? Est-ce que je continue pas ? Est-ce que je suis juste en train de m'acharner pour rien ? Ou est-ce que non, c'est la fameuse résilience qu'on me demande d'avoir ? Ça, c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis ça a un réel impact sur ton entreprise. Si tu as trop de choses en tête, que tu ne sais pas où tu vas, ça a un réel impact. De toute façon, la nécessité de prendre soin de sa santé physique et mentale, idem, c'est quelque chose que j'ai compris, on va dire, passer la première année, mais c'est... tellement important pour pouvoir continuer sur la durée. Parce qu'il y a tellement de moments où tu peux t'arrêter.

  • Speaker #0

    Le mindset dans cette histoire, c'est 80% des résultats.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Ça fait tout.

  • Speaker #1

    Il faut tellement être bien entouré, que ce soit nos mentors, mais aussi l'entourage. D'avoir des personnes ressources où tu sais que quoi que tu dises, quoi que tu fasses, ils sont là pour t'écouter, jamais te juger et qui te soutiendront et te tireront vers le haut. Ça fait partie aussi de la réussite selon moi.

  • Speaker #0

    Alison, elle est toujours là malgré tout ?

  • Speaker #1

    Oui, elle est toujours là. C'est vrai qu'elle a tellement travaillé aussi sur la boîte que j'imagine que ça doit... C'est dommage qu'elle ne soit pas là aujourd'hui, mais pour elle aussi, j'imagine d'avoir dû lâcher, malgré elle, tout ce qu'on a construit aussi. Elle est toujours là. En fait, les grosses décisions, je ne les prends pas seules et je vous en parle. C'est juste qu'elle manque cruellement de temps. et de cerveau disponible pour se consacrer à cette idée-là. C'est vraiment une énergie qu'on ne peut pas se rendre compte tant qu'on n'est pas dedans.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement un magnifique cadeau derrière tout ça et ça va peut-être vous permettre aussi... Peut-être que dans l'idée, ce n'était pas la structuration que vous aviez imaginée et puis en fait, il réserve peut-être plein de surprises derrière ça.

  • Speaker #1

    Complètement, rien n'est figé.

  • Speaker #0

    Parfois, quand on a, encore une fois, la tête dans le guidon, on a du mal à voir qu'en fait, c'est pour du mieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. complètement c'est vrai là pour le coup on enregistre le podcast et je suis vraiment en pleine période de transition de flou etc mais je suis sûre que dans 6 mois ce sera le champ des possibles et c'est ok passer par ces périodes de flou ça fait partie du mouvement on est tous dans le brouillard à un moment puis après c'est pas parce qu'on en sort qu'on n'y retourne pas exactement

  • Speaker #0

    parce que c'est ça aussi l'entreprenariat c'est des montagnes russes en permanence donc il faut s'accrocher j'ai dit espérait, tu vois, je trouve que c'est quelque chose qu'on ne dit pas assez et je pense qu'il faut vraiment s'y préparer aussi et encore une fois, prendre du plaisir sur le chemin parce que, ben, il n'y a pas le choix, sinon, juste on pète un câble. Mais maintenant, ça fait 11 ans là que je me suis lancée dans l'entrepreneuriat et j'avais vraiment ce sentiment que ouais, ça allait être galère pendant 2-3 ans et puis qu'après ça allait, tu vois, qu'il n'y aurait plus autant de difficultés, de zones d'ombre, de haine en fait. C'est vraiment, c'est cyclique.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement, moi j'avais la même chose.

  • Speaker #0

    On ne nous prépare pas assez.

  • Speaker #1

    J'avais la même chose, mais pour la première année. Tu vois, j'entendais beaucoup parler de la première année, c'est difficile, tu verras.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    elle est difficile, mais la deuxième et la troisième.

  • Speaker #0

    La quatrième et la dixième.

  • Speaker #1

    C'est tout le temps le d'après. Après, c'est vrai qu'on peut avoir l'impression que le discours est un petit peu négatif, mais en fait non,

  • Speaker #0

    c'est juste la réalité. Mais puis franchement, on l'a dit tout à l'heure et c'est important de le ressouligner, c'est tellement d'enrichissement. Aujourd'hui, je prends un plaisir dans le chemin. Puis à chaque fois, d'ailleurs, je me dis ça. Je me dis, OK, juste tu ne le fais pas pour l'attendre du résultat. C'est est-ce que ce que tu es en train de faire, tu aimes le faire ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    La réponse est oui, c'est bien, continue. Et si tu atteins tes objectifs avec ça, parfait. Si par contre, tu ne prends pas de plaisir, bon, non, c'est que ce n'est pas la bonne voie et qu'il faut se poser des questions.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alors, ça ne veut pas dire que tout est tout beau, tout rose dans notre journée. C'est-à-dire qu'à un moment, quand tu te mets sur ta compta et que tu as des mauvaises... nouvelles ou autres, ça reste relou pour tout le monde. Mais c'est juste qu'à un moment, ça ne doit pas définir aussi la suite.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai, il faut avoir le courage aussi de se poser les bonnes questions et surtout l'honnêteté de regarder les réponses. Ça, ce n'est pas si simple non plus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est énormément de satisfaction personnelle derrière tout ça aussi. Et puis... se forger ce mental aussi, c'est hyper important pour son business, mais aussi pour la vie tout court, parce qu'elle est pleine de hauts et de bas également. Elle n'est pas linéaire.

  • Speaker #0

    Et l'improvisation fait partie de notre vie tout court.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est juste que là, c'est vrai que dans le perso, dans le pro, on relève des défis en permanence. Mais voilà, ça fait partie du métier et c'est ça qui est beau aussi dans le fait d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Mégane, quand on a discuté toutes les deux de cet épisode de podcast, il y a quelque chose que tu m'as dit que je voulais vraiment qu'on aborde sur cet épisode de podcast. C'est que cet été, je crois, tu as pris un job en parallèle de Chateau de Trois Quatre. Est-ce qu'à un moment, on a tous des contraintes financières ? Est-ce que tu peux nous parler de cette prise de décision ? Pourquoi ? Comment ? Est-ce que je pense que ça peut faire du bien à certains entrepreneurs de l'entendre aussi ? C'est qu'à un moment, on n'est pas obligé de... d'abandonner sa boîte quand il y a des moments plus difficiles, qu'il y a des alternatives. On le voit aujourd'hui, tu es encore là. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. Alors, comment ça s'est fait ? Début 2024, il y a eu ce que je viens de citer. Ça a posé énormément de questionnements sur la suite, le doute, est-ce que je vais reprendre toute seule ? Est-ce qu'on continue aussi, même si la question... Elle était silencieuse, mais forcément, tu te la poses. Est-ce que c'était à deux ce projet et on termine à deux ou rien du tout ? Je me suis posé beaucoup de questions et je pense que j'avais aussi besoin de prendre un peu de recul sur tout ça. À côté de ça, effectivement, les indemnités se terminaient. J'ai de l'argent de côté, mais je me suis dit que je n'avais pas envie de tout mettre non plus dans la boîte. J'avais besoin de me refaire une enveloppe. pour pouvoir réinvestir aussi, etc.

  • Speaker #0

    Peut-être de prendre un peu d'air au final. Oui,

  • Speaker #1

    je pense. Je l'ai compris après. Parce que jusqu'au dernier moment, je ne savais pas si je le faisais ou pas. Ça a vraiment été un concours de circonstances. Ça s'est fait hyper rapidement. Je n'ai pas postulé un milliard de travail, ça en était un. Et je me suis dit, allez go, on y va. Le responsable savait que j'avais ma boîte à côté. C'était pour un remplacement de congé maternité. Voilà, ils savaient pourquoi j'étais là. Donc, c'était très bien. La situation nous convenait à tous les deux. Mais effectivement, je me suis rendue compte par la suite que ça m'a permis de faire une vraie pause. Ce n'était pas évident non plus parce que...

  • Speaker #0

    Tu gérais les commandes le soir.

  • Speaker #1

    Je gérais les deux. Et en fait, je me suis lancée un petit peu trop naïvement dans ce job en me disant, ça va aller. Oui.

  • Speaker #0

    Mais c'est pareil. Heureusement qu'on se sépare.

  • Speaker #1

    C'est moi. Exactement. Et là, je me suis dit, je pense que...

  • Speaker #0

    T'as un temps plein ? Oui. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je pense que j'avais des œillères, vraiment. Je me suis dit, non, mais ça va aller. Voilà, quoi, je vais faire le job. Et puis le soir, je me remettrai dans ma boîte. Un petit peu le matin, un petit peu le soir. Pas du tout. Enfin, si, au début. Le premier mois, et puis après...

  • Speaker #0

    Ça a duré combien de temps, cette période ? Cinq mois. Cinq mois, quand même.

  • Speaker #1

    Donc, mine de rien, oui, ça a pris beaucoup de mon espace aussi de cerveau. de devoir être à temps plein sur un travail. Mine de rien, j'ai été formée à des choses parce que je ne connaissais pas tout. Je n'ai vraiment pas pris la facilité. Ça, c'est vraiment moi, ça me ressemble. Si c'est compliqué, allez, go, j'y vais.

  • Speaker #0

    Après, ton cerveau a été focus sur autre chose pendant ce temps-là.

  • Speaker #1

    Voilà, mais au point où je me suis dit, je ne vais jamais y arriver. Ce n'est pas possible, autant le début. Voilà, c'est le temps de se mettre dans le bain. Je bossais le matin avant de partir et le soir en rentrant. Et puis les week-ends. Autant au bout d'un mois et demi, deux mois, je me suis dit, ça ne va pas être possible. Donc ça, c'était durant le mois d'août.

  • Speaker #0

    Et Alison t'aidait un petit peu quand même ?

  • Speaker #1

    Oui, surtout que quand je me suis lancée dans le job, c'était en plein pendant la période de fête des mères. Donc un petit lancement, une belle petite collab à ce moment-là. Alison a géré pour le coup, elle a pris les rênes à ce moment-là. Donc oui, effectivement, elle faisait de son côté. Mais vu que pour les commandes, on se départageait un petit peu les envois, forcément, j'avais des commandes à faire. Le SAV, c'est moi qui m'en occupe, donc je n'ai pas lâché la main sur ça. Et puis voilà, au bout d'un mois, je pense, je me suis dit, bon, allez, là, je lâche. Ce n'est pas grave, je prends le temps nécessaire.

  • Speaker #0

    Tu lâches quoi, alors ?

  • Speaker #1

    Du coup, chapitre 4, au niveau de la com, etc. Je ne cherche pas à développer, je fais ce qu'il y a à faire, c'est-à-dire les commandes, le SAV, la compta. Et ça s'arrête là.

  • Speaker #0

    Juste ce qu'il faut pour tenir la boîte.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce que c'était plus possible. C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis après, vers septembre, j'ai commencé à reprendre un petit peu parce que le travail allait bientôt se terminer et ça allait un petit peu mieux. Mais effectivement, le message que j'aurais à donner, c'est que tout est possible. Rien n'est simple. Ça se fait vrai. Oui, c'est clair. Mais avec... Voilà, de la conviction, on croit à notre projet. Il faut passer par des petites étapes, ça reste temporaire. De toute façon, c'est ça qui m'aide à tenir, bien évidemment. Je n'aurais jamais pu me lancer dans un CDI. Non, impossible.

  • Speaker #0

    En tout cas, pas un temps plein. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Ça aurait été impossible. Il faut faire des choix et là, il faut avoir les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Mais après, avant de faire un choix, effectivement, il y a ces entre-deux qui sont difficiles, qui ne sont peut-être pas confortables, mais qui peuvent permettre juste de donner de l'air et de se dire Ok, ça va juste me permettre de respirer, de faire le point.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    C'est ce qui s'est passé parce qu'avant, il y avait eu toute cette phase de doute, de remise en question. Vraiment, je me disais, c'est peut-être la fin, parce que je n'arrivais pas à avoir l'issue possible. Et puis, le fait de me sortir un petit peu de tout ça, de prendre du recul, de ne pas non plus sur solliciter Alissane, qui elle, vivait ce qu'elle vivait. Donc, on était un petit peu chacune de notre côté à prendre du recul, alors que ça faisait deux ans qu'on se parlait. tous les jours à 24, donc ça nous a fait drôle, mais je pense que c'était nécessaire de prendre ce recul. Et c'est là où j'ai eu mon énergie qui est revenue et où j'ai eu des idées pour 2025, pour la suite de chapitre 4. Donc au final, c'était vraiment... Complètement. C'était pas simple, mais ça m'a vraiment aidée pour la suite. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit quelque chose, Mégane, aussi, quand on a échangé toutes les deux. Tu m'as dit... ouais c'est vrai, c'est un peu flou mais il y a une certitude c'est que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est la seule certitude que j'ai aujourd'hui mais c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ouais malgré le parcours parce que c'est ça qui doit te guider en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai c'est vrai, en fait je sais depuis le début depuis le jour 1, depuis que cette idée est née, qu'elle a du sens elle fait sens pour nous les fondatrices mais pour les personnes qui offrent le coffret pour les personnes qui reçoivent le coffret enfin voilà c'est vraiment une une un beau projet et je le porterai en tout cas le plus haut possible et je lâcherai pas. Je lâcherai pas.

  • Speaker #0

    J'ai nul doute qu'avec autant de détermination.

  • Speaker #1

    Après, on ne sait pas de quoi la vie est faite.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, on ne le sait jamais.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Et même si chapitre 4 devait s'arrêter. Oui. Qu'est-ce que t'en retiens ?

  • Speaker #1

    Une énergie et une aventure humaine incroyables.

  • Speaker #0

    Je trouve que l'entrepreneuriat, c'est aussi se prouver qu'on est capable de grandes choses.

  • Speaker #1

    C'est très satisfaisant. Très satisfaisant parce que là, je sais que... Pas grand-chose me fait peur. Vraiment, professionnellement, tellement multi-casquette, on doit tellement tout faire que... Non, je... Voilà, le champ des possibles, il est ouvert. Et en fait, je pense que... Le plus important dans la vie, c'est vraiment de faire ce qu'on aime à l'instant T. Parce que peut-être que dans deux ans, j'aurais envie de peut-être une zone de confort plus simple.

  • Speaker #0

    Ou peut-être une sortie de zone de confort encore plus importante.

  • Speaker #1

    D'autres projets,

  • Speaker #0

    tu sais.

  • Speaker #1

    Non, mais complètement. On ne sait tellement pas de quoi la vie est faite, ce qu'elle nous réserve. On peut tellement changer. On est pluriel au final. Ce qu'on aime aujourd'hui, peut-être que dans dix ans, on n'aimera plus du tout. Ou inversement. Je n'ai pas vraiment peur de l'échec. En fait, la seule perte possible pour moi, ça peut être financier. Tu as mis beaucoup d'argent. Et l'argent,

  • Speaker #0

    ça part.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est la seule chose négative, entre guillemets, et encore.

  • Speaker #0

    On s'est retrouvés dans des phases, dans nos parcours d'entrepreneurs avec mon mari, où franchement, il y a eu des moments qui ont été chauds. Nous, on a démarré première entreprise, endettée de plus de 90 000 euros. Franchement, derrière... Il fallait y aller avec un modèle qui ne marchait pas, un mentor à ce moment-là qui nous avait dit votre entreprise, ça ne marchera jamais. On s'est dit, on fait quoi maintenant ? On a 90 000 euros d'empreintes et tous les deux, on venait d'avoir notre première fille. Elle était en mode panique. Il n'y en a même pas un pour sauver l'autre parce qu'on est tous les deux dans la boîte. Et il y a eu des rebondissements. Après, on a créé une boîte. Franchement, c'était de la folie. On a découvert ce que c'était d'avoir un modèle rentable. On a tout rentabilisé. On commence à faire du bénéfice. On décide de relancer une nouvelle boîte. Du coup, à ce moment-là, on remet toutes nos économies, on accepte de remettre le risque. On a le Covid qui tombe derrière, on a un logiciel de réservation de table pour restaurant, activité qui tombe à zéro du jour au lendemain. Là, on se dit putain, on a tout perdu. Total, six mois derrière, on revend notre boîte à un grand groupe, on est valorisé 450 000 euros. Et puis encore derrière, du coup, les montagnes russes parce qu'on vient d'avoir un enfant, parce que moi j'ai un deuxième, une deuxième. grosse perte de sens où là je me dis mais je sais plus quoi faire donc on pioche dans ses économies on a réussi à vendre notre boîte mais vu qu'on est perdu qu'on n'arrive pas à redémarrer mais voilà c'était encore compliqué et puis derrière je t'admets ça l'académie 100k et enfin incroyable ouais c'est ça mais en fait c'est tellement ça et s'il y a quelque chose aujourd'hui que j'ai retenu avec mon mari on est hyper formel sur le sujet quand des fois il y a des moments plus difficiles aussi parce que ben ça nous arrive encore encore une fois complètement je croyais tellement que c'était On se disait même à deux, s'il y a une certitude, c'est qu'on sait que maintenant, l'argent déjà, ça se trouve. Quand tu crois vraiment ce que tu veux faire, il y a toujours des opportunités. Des investisseurs, des fonds d'investissement spécialisés, des associations même d'aide aux entrepreneurs, etc. Les banques, enfin bref, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de solutions en réalité qui peuvent quand même s'offrir à nous. À partir du moment où, par contre, on y croit fermement, parce qu'on part de là. encore une fois on parlait de mindset mais c'est notre énergie en fait tout part de là et puis il y a des moments ça va être des moments de flottement, ça va partir puis après tu vas te refaire avec certaines choses, c'est la même chose sur l'immobilier moi je pense à ça parce qu'on avait vendu un appartement on avait fait une belle plus-value et là on a fait un très mauvais achat et en fait tu dis c'est exactement la même chose en fait c'est que dans tout dans la vie il y aura des bonnes opérations des moins bonnes opérations Le but, à la fin, ça reste l'équilibre. Et puis de toujours être quand même en progression.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en accord avec soi-même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est... Enfin voilà, il faut vraiment rappeler les bases, ce qu'on a tendance à oublier quand on est dedans. Et c'est vrai qu'il faut que ça fasse sens, en fait. Il faut mettre du sens dans ce qu'on fait. Il faut que ça ait du sens. Il faut se lever le matin avec cette énergie d'accomplir.

  • Speaker #0

    Savoir pourquoi tu le fais.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et je pense que c'est très important de se rappeler effectivement pourquoi on le fait et de... penser, le faire.

  • Speaker #0

    Du coup ?

  • Speaker #1

    Pour mettre du sens, ça a du sens de me dire que j'ai créé quelque chose qui contribue à plus grand que moi et qui apporte du bien-être. Quand on voit les petits mots, des proches qui offrent aux mamans et les mamans qui sont hyper heureuses de recevoir, franchement, ça vaut tout l'or du monde. Donc, c'est vraiment un bon projet.

  • Speaker #0

    Moralité, l'entrepreneuriat aussi challengeant soit-il, c'est quand même vraiment une aventure hors du commun. C'est clair,

  • Speaker #1

    vraiment.

  • Speaker #0

    Et hyper gratifiante.

  • Speaker #1

    Totalement. Très satisfaisante.

  • Speaker #0

    Bon, alors, c'est quoi la suite ? En tout cas, on te souhaite quoi pour la suite de chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    De continuer à mettre du sens dans ce que je fais, nourrir l'ambition.

  • Speaker #0

    Tu réécouteras cet épisode de podcast quand tu oublieras. C'est clair.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, continuer à... à mettre du sens, nourrir l'ambition d'être heureuse et de... effectivement que ça ait du sens à l'instant T en tout cas on verra la suite, je ne me mets pas vraiment de pression tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me plaît, que je veux le porter le plus haut possible on verra bien la suite mais m'écouter, écouter mon intuition, aller au bout. Et puis j'espère être bientôt la référence en cas de naissance. Ça serait incroyable et je suis sûre qu'on finira par y arriver.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'en suis certaine aussi. Et à toutes les mamans, futures mamans qui nous écoutent, à tous les amis de mamans, familles de mamans, enfin bref,

  • Speaker #1

    collègues.

  • Speaker #0

    Passez le message autour de vous, juste allez regarder ce que fait Chapitre 4 parce que c'est une belle entreprise qui porte des belles valeurs, donc juste allez regarder, prenez conscience aussi pour ceux qui ne sont pas des mamans, qui nous écoutent que prendre soin des mamans, c'est fondamental effectivement, on donne la vie c'est pas rien en tant que maman et c'est fatigant, c'est épuisant oui c'est beau, mais voilà, ça n'en reste pas moins une période challengeante aussi complètement complètement

  • Speaker #1

    où la maman est vraiment vulnérable aussi à ce moment-là. Et je pense qu'elle a bien plus besoin de l'attention de son entourage que le bébé n'a besoin d'objets ou de pyjamas.

  • Speaker #0

    Autant offrir des beaux moments qui resteront eux gravés.

  • Speaker #1

    Exactement, privilégier l'immatériel.

  • Speaker #0

    Mégane, on te retrouve où ? On te retrouve où, chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Sur les réseaux, donc principalement sur Instagram, donc chapitre 4 en lettres. On a notre site aussi, chapitre 4. Vous pouvez passer du coup les commandes et commander vos coffrets. Voilà, c'est un univers très sympa que je vous invite à découvrir.

  • Speaker #0

    Je mettrai les petites notes dans la bio du podcast pour ceux qui veulent aller voir directement. Merci beaucoup. Et du coup, Mégane, une petite surprise pour vous si vous écoutez le podcast que vous voulez commander. Pour vous, pour vous faire plaisir ou pour offrir à une maman. Mégane, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    On a mis en place un petit code promo. Merci pour elle, qui permet d'offrir les frais de port si vous passez votre commande. La période de validité jusqu'à la fin de l'année.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça aussi dans les frais de port. Merci encore pour cet échange. C'était vraiment un plaisir. Merci pour tes mots et c'est important aussi qu'en tant qu'entrepreneur, tu m'en parlais de libérer la parole sur le côté maternité, c'est la même chose sur le côté entrepreneurial et encore plus, entrepreneuriat féminin. C'est vrai. Donc ces choses faites, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi, c'était vraiment très sympa.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    A très vite.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, n'hésite pas à le partager autour de toi ou sur les réseaux sociaux. Et pour ne pas louper les prochains épisodes du podcast, tu peux t'abonner dès maintenant sur ta plateforme d'écoute préférée. D'ailleurs, si tu m'écoutes sur Spotify ou Apple Podcast, tu peux me laisser un avis 5 étoiles, ça m'aidera énormément pour remonter dans les résultats de recherche et faire connaître le podcast au plus grand nombre. En attendant, je te souhaite une très belle journée et je te retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode inspirant.

Description

« J’ai une seule certitude : je ne lâcherai pas. »


Ces mots puissants sont ceux de Mégane Maugran, co-fondatrice de la marque Chapitre Quatre.


Chapitre Quatre, c’est une ambition : celle de révolutionner le cadeau de naissance. 


Après 1 an de travail et de développement, Mégane et sa sœur Alison lancent le produit dont elles rêvaient : un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans durant la délicate période post-natale. Ça y est, leur projet voyait enfin le jour. Le plus dur était derrière elles. Du moins, c’est ce qu’elles croyaient.


Commence alors une longue série d’imprévus qui va bousculer l’aventure entrepreneuriale des deux sœurs. 

Comment faire quand notre vie personnelle vient chambouler tous nos projets professionnels ? 

Comment se relever quand la réalité financière remet en question tout ce qu’on a bâti depuis des mois, voire des années ? 


Pendant plusieurs mois, Mégane reprend seule les rênes de l’entreprise et mène de front préparation des commandes, SAV et comptabilité en parallèle d’un nouveau job salarié.


Tout la pousse à baisser les bras, pourtant elle ne lâche rien.


Dans cet épisode, Mégane nous raconte comment elle a réussi à surfer sur les vagues de l’entrepreneuriat sans jamais se noyer.


Malgré les obstacles et les échecs, elle ne s’est jamais donné la possibilité d’abandonner. Un incroyable modèle de détermination et de résilience qui nous prouve que quand on croit en ses rêves : rien ne peut nous arrêter.


Bonne écoute 🎧


Cadeau future maman sur Chapitre Quatre : www.chapitrequatre.fr

Chapitre Quatre sur Instagram : @chapitrequatre_


__________


// POUR ALLER PLUS LOIN


L'Académie 100K : L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneures

La Check-List 0-100K : Le plan d’action complet pour les entrepreneuses qui veulent accélérer le développement de leur entreprise (offert)


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Imprévu, le podcast qui te fait découvrir les dessous de l'entrepreneuriat. On raconte ici des parcours d'entrepreneurs, le mien, celui des autres, ces chemins qui peuvent parfois te sembler tout tracés mais qui en réalité sont semés d'embûches. Parce que l'imprévu fait partie de notre quotidien, il est temps de valoriser notre capacité à transformer les obstacles en opportunités. Je m'appelle Alexandre Roux, je suis entrepreneur depuis plus de 10 ans et fondatrice de l'Académie 100K. L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneurs. On se retrouve un lundi sur deux pour entrer dans l'intimité de ceux qui inspirent, qui marquent l'histoire à leur façon et qui face à l'imprévu n'abandonnent jamais. Je vous retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Et alors ? Je suis obligée de vous le dire, dès l'intro de ce podcast, on a failli, je crois, ne jamais enregistrer cet épisode de podcast. On se retrouvera, je vais vous présenter Mégane juste après. Ça fait des mois et des mois qu'on se court après pour enregistrer cet épisode de podcast. Là, ça y est, on avait enfin une date qu'on a planifiée il y a au moins deux mois et demi. Et cette semaine, je suis malade. On a des perturbations de train où on se dit, en fait, est-ce que les trains vont être annulés ? On ne pourra pas se retrouver puisqu'on se retrouve sur Lyon. Ensuite, problème de neige et mon train qui a... qui a été retardée de 55 minutes. Et ensuite, on arrive dans le lieu qui nous accueille pour enregistrer cet épisode de podcast et coupure d'électricité. Donc, comment vous dire que ça a été chaud cet affaire ? Mais je suis ravie d'accueillir sur le podcast Mégane, qui est la cofondatrice de Chapitre 4. Elle va pouvoir nous en parler. Vraiment une marque avec laquelle j'ai beaucoup d'affection, que j'ai découvert il y a un peu plus d'un an maintenant. Je suis moi-même cliente, mais on avait échangé... très rapidement aussi après mon développement d'activité en tant que mentor. On avait échangé et j'avais eu un coup de cœur pour ces deux belles femmes qui vont fonder cette entreprise. Mais je vais laisser Mégane la présenter. Salut Mégane ! Hello Alexandre ! Ça va ? Ça va et toi ? Oui, est-ce que t'es encore stressée ?

  • Speaker #1

    Ça va mieux, ça va mieux. Mais c'est vrai que c'était tellement compliqué pour se retrouver. L'univers ne voulait pas qu'on enregistre cet épisode de podcast.

  • Speaker #0

    Mais on y arrive quand même. Et je crois qu'en plus, ça va être vraiment le sujet de cet épisode, la résilience. Et là, je crois qu'on est encore dans le thème.

  • Speaker #1

    On est dans le thème.

  • Speaker #0

    Résilience, on ne serait pas là, on ne serait pas en train d'enregistrer cet épisode. Est-ce que les caméras vont fonctionner ? Est-ce que l'enregistreur va fonctionner ? C'est encore une question si vous écoutez ce podcast et que véritablement oui. Mais effectivement, cet épisode était plein de challenges.

  • Speaker #1

    Effectivement. En tout cas, je suis ravie d'être là. Très flattée aussi que tu m'aies invitée sur ton podcast. Comme je te disais, une petite appréhension parce que c'est la première fois du coup que je... Pas la première fois que je fais un podcast, mais que je le fais seule et surtout avec les petites caméras.

  • Speaker #0

    On les oublie, regardez-moi !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va finir par les oublier, mais voilà. Très, vraiment ravie d'être ici avec toi.

  • Speaker #0

    Moi aussi. Mégane, est-ce que tu peux nous présenter ton entreprise, Chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors moi, c'est Mégane, donc j'ai 30 ans, bientôt 31 ans. Donc effectivement, j'ai cofondé Chapitre 4, qui est une marque qui révolutionne un petit peu l'univers du cadeau de naissance. C'est une aventure familiale puisque je l'ai fondée avec ma grande sœur, Alison. Moi, je n'ai pas d'enfant, mais elle, elle en a deux. Et c'est un petit peu une histoire d'inspiration mutuelle qui a fait que nous avons mené à bien ce projet et on lui a donné vie.

  • Speaker #0

    De mémoire, je crois. C'est toi qui cherchais à offrir un cadeau de naissance à ta sœur et tu ne voulais pas forcément offrir pour le bébé parce que c'est ce que tout le monde fait. Et tu t'es dit, on ne prend pas assez soin des mamans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est comme ça que l'idée est née. C'est tout un cheminement, en fait, plein de choses qui m'ont amené l'idée. Mais en fait, si on remonte un petit peu le fil, c'était en 2020, donc une année charnière pour beaucoup. Une année où j'ai pris le temps de me poser pas mal de questions, de faire une petite pause dans le présent. Vraiment, je me suis recentrée sur moi, sur...

  • Speaker #0

    Parce que tu t'es retrouvée sans activité pendant cette période ?

  • Speaker #1

    Non, j'étais toujours en activité, en Soudéi, dans ma boîte. Je travaillais dans l'immobilier. Mais en fait, je n'avais jamais eu autant le temps de me poser de questions sur la vie. Je me suis toujours posé des questions, mais là, c'était exacerbé. J'ai pris le temps de me dire ce qui me plaît vraiment, quelles sont mes forces, mes faiblesses. Au final, la vie, elle est courte. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Je pense que ça a vraiment été une prise de conscience pour tout le monde. Et cette même année, effectivement, Alison était enceinte de son deuxième. Et je cherche à lui faire un cadeau. C'est vrai que je me creuse toujours un petit peu la tête pour faire des cadeaux. J'aime bien me démarquer dans ce que j'offre. Et là, je me dis, tiens, j'ai vraiment envie de penser à elle et rien qu'à elle. Et tout naturellement, je réfléchis. Je me dis, si moi, j'attendais un enfant, qu'est-ce que j'aimerais qu'on m'offre ? Tout de suite, je pense au service, que ce soit du bien-être physique ou psychique. Et je me dis, tiens... Il faudrait que je regarde un cadeau naissance avec du service. Parallèlement, à cette époque, j'écoutais déjà tout ce qui était podcast autour de la maternité et j'entendais bien que c'était une magnifique aventure. Mais ce qui ressortait toujours, c'était que c'était quand même très difficile pour la jeune maman, que c'est vraiment une période où elle est vulnérable, où elle manque cruellement de temps. Voilà, ça vient bouleverser tous les pans de sa vie. Donc, j'avais quand même ça en tête. Et là, je cherche tout naturellement dans Google, cadeau naissance, jeune maman. cadeau-service, et là je trouve rien. Je me dis mais ça colle pas avec tous les témoignages que j'entends, pourquoi ça n'existe pas ? Si moi je pense à cette idée, forcément d'autres personnes y ont pensé. Donc je me dis, bon, il y a un sujet, il y a un vrai sujet, je me dis c'est étrange. Et vraiment je cherche, je cherche plusieurs heures, l'idée germe dans ma tête, mais elle m'a jamais quittée à partir de ce jour-là. Et effectivement, quelques mois après, du coup... Je n'ai jamais trouvé mon cadeau naissant. Je ne sais même plus ce que je lui ai offert. Je pense qu'elle, plus elle ne s'en souvient pas. Et j'en parle à Alicent. Donc, trois mois après, je lui dis, écoute, j'ai cherché à t'offrir. À la base, c'était des heures de ménage. Mais voilà, je ne savais même pas comment lui offrir. Combien d'heures je prenais ? Quelle société contacter ? Enfin, je me suis dit, ça serait vraiment joli dans un coffret à remettre du service. Et là, elle me dit, ah ouais, c'est une bonne idée. On passe à autre chose. Et puis là, je la vois, je vois encore la scène, elle était en train d'allaiter son petit. Et puis je la vois qui réfléchit, elle me dit, ah mais oui, ça pourrait être aussi, effectivement, sous forme d'un coffret qualitatif, sous forme d'abonnement.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'était parti en sachant qu'elle allait dans le marketing. Donc l'idée a vraiment commencé à germer à ce moment-là. Et puis voilà, elle nous a jamais quittés.

  • Speaker #0

    Et de fil en aiguille ?

  • Speaker #1

    Et de fil en aiguille, donc ça a été tout un long cheminement parce que c'est vrai, ce que j'aime dire, c'est entre le moment où tu as l'idée, le moment où tu as envie de lui donner vie et le moment où tu lui donnes vie.

  • Speaker #0

    Puis là, on parle d'un produit physique en plus concernant, avec des partenaires, parce que peut-être qu'on peut faire le pitch assez rapide de ce qu'est la boxe chapitre 4.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, c'est un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans, qui vient célébrer la femme devenue mère. durant cette fameuse période post-natale ou le quatrième trimestre, soit quand le bébé est là.

  • Speaker #0

    Et donc voilà pourquoi le chapitre 4. Voilà,

  • Speaker #1

    tout à fait, tout à fait. On parle beaucoup de la grossesse, des trois trimestres de grossesse, mais on parle malheureusement trop peu de l'après.

  • Speaker #0

    Oui, le post-partum, c'est clair. Voilà,

  • Speaker #1

    on va dire depuis cinq ans, la parole, elle se dénoue quand même à ce niveau-là. Mais en tout cas, en 2022, rien n'existe, en tout cas en service pour cette période. Donc en fait, c'est un coquet cadeau associé à des services. Donc tout un panel de services. Du bien-être physique, psychique, logistique également, donc des massages, des ateliers avec bébé, de la livraison de repas, des heures de ménage, du yoga, de la sophrologie. Voilà, toutes les activités, tous les services qui peuvent vraiment aider la maman durant cette période et lui offrir quelque chose d'utile et précieux du temps qu'elle n'a plus et qui lui permet de se reconnecter à elle ou de se reconnecter à son bébé. Donc voilà, dans les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Pour être moi-même cliente, du coup, c'est vrai que c'est un coffret qui est juste absolument sublime. Le packaging et tout, tout est hyper bien pensé. Et donc, vous trouvez à l'intérieur de ce coffret un bon cadeau que vous pouvez ensuite aller dépenser sur le site de chapitre 4. Et vous avez à disposition toutes les activités. En tout cas, la maman a à disposition toutes les activités. Donc, elle peut choisir un peu à l'esprit des Wonderbox, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Exactement, en mieux.

  • Speaker #0

    Et focus pour la maman. C'est des vrais services qualitatifs qu'il y a derrière. En plus, on peut choisir, nous, en tant qu'acheteurs, un petit cadeau, soit des petits chaussons pour bébé, soit un joli sac. Je sais qu'il y a beaucoup de petites choses. Une petite carte. C'est vraiment un cadeau qui, moi, je trouve, fait vraiment plaisir à offrir pour l'avoir offert déjà à plusieurs reprises. Je trouve que ça change et puis ça laisse la liberté aussi à la maman de se dire de quoi j'ai besoin en réalité.

  • Speaker #1

    Exactement, c'était compliqué au début justement de réunir, de contacter tous ces professionnels partenaires qui sont effectivement certifiés, engagés dans le monde de la périnatalité. Parce qu'on a choisi de répertorier au national, on ne s'est pas focus sur une région. On voulait vraiment que ça puisse être disponible partout pour toutes les mamans. Bien sûr, on a... des prestations en physique, mais pour pallier aux villes dans lesquelles on n'est pas, on a de la prestation à distance, qui se fait beaucoup aussi, surtout depuis le Covid, maintenant la visio c'est plus vraiment un sujet. C'était pas si simple de réunir tous ces professionnels, parce qu'au début on était absolument personne. Il fallait juste convaincre que notre idée avait du sens et les convaincre de resloindre.

  • Speaker #0

    Ils n'avaient pas grand-chose à perdre, ce n'est que, bon, au pire il ne se passait rien, au mieux ça leur faisait un apport d'affaires.

  • Speaker #1

    Effectivement. Effectivement. Donc on s'est attelés à réunir ce panel de professionnels. Donc là, on doit en avoir une cinquantaine. Et on voulait vraiment que la maman puisse choisir, du coup, le service, parce que c'était posé la question Est-ce que c'est le proche qui y offre ou pas ? Et en fait, ce qui permet à la maman vraiment de choisir en fonction de son besoin, de son envie du moment. Ça dépend tellement en fonction de la grossesse que tu as eue, ton accouchement, ton postpartum. Donc ça, c'est vraiment super de donner la possibilité à la maman de faire son choix.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et donc, on a fait un crochet pour expliquer vraiment en détail ce qu'était le chapitre 4. Mais on en revient en oui, ça n'a pas été évident. Et tu l'as dit notamment par rapport... Tous ces prestataires où il fallait les convaincre. Puis, il faut développer une marque en partant de zéro.

  • Speaker #1

    Exactement. Créer aussi tout ce qui est relatif au code cadeau. Quand la maman se connecte,

  • Speaker #0

    à quelle activité elle se connecte.

  • Speaker #1

    En fait, c'était tout un...

  • Speaker #0

    La partie commerce, ce n'est pas juste un site vide. Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Le développeur s'est arraché les cheveux. Et nous aussi, c'était vraiment un casse-tête chinois pour justement mettre en place ce code promo. Enfin, ce code pour qu'elle puisse réserver son activité, qu'elle puisse utiliser le code.

  • Speaker #0

    Une sorte d'activation.

  • Speaker #1

    C'est top. C'était vraiment très compliqué à mettre en place. Et puis, effectivement, il fallait aussi développer le coffret, le rendre joli. On voulait vraiment un univers chaud, enveloppant, qui donne confiance et qui nous taira. Donc, les gens aiment beaucoup notre branding. Donc, ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Vous avez fait un vraiment très, très, très bon travail. Pour les auditeurs qui nous écoutent, je vous invite vraiment à aller regarder sur le site de chapitre 4. Votre Instagram aussi, il est magnifique. C'est clair qu'on sent qu'il y a la pâte aussi derrière marketing. Vous avez vraiment géré sur cette partie-là. Et puis, tu lances avec ta sœur tout le concept. Et puis, à un moment, tout est prêt, puis il faut le vendre.

  • Speaker #1

    Exactement. Et là, quand on rentre,

  • Speaker #0

    on a pris le sujet.

  • Speaker #1

    Donc, on va dire que ça a pris une petite année pour développer tout ça, le mettre en place.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux, vos activités en parallèle.

  • Speaker #1

    Non, à ce moment-là, on était déjà à fond dans la boîte. C'est vrai qu'on a tout quitté en ayant une ligne directrice. Mais c'est vrai qu'on sautait complètement dans le vide. C'était complètement vertigineux.

  • Speaker #0

    C'était l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut savoir frôler le vide pour créer du renouveau. Donc, c'est vraiment ce qu'on a fait. C'était audacieux, clairement, de tout quitter une zone de confort pour se lancer complètement dans l'inconnu et les imprévus. Une petite année pour développer le projet, le lancer. Et surtout, avant le lancement, on a fait une campagne de financement participatif via Ulule, qui nous a permis de récolter des fonds. Donc ça, c'était super. Et puis, on a fonctionné en pré-vente. Mais avec du recul, cette campagne nous a quand même coûté énormément d'énergie, parce que pendant un mois, on doit être au taquet partout, sur les réseaux, contacter nos cercles 1, 2, 3.

  • Speaker #0

    J'en ai fait une aussi en campagne, c'était un enfer. On n'était même pas allé au bout de notre campagne. Alors après, on n'avait pas forcément un produit à vendre, c'était plus compliqué. C'était vraiment un service ouvert, non payant, un service public presque, j'ai envie de dire. C'était un guide qui référençait les bonnes adresses. Et du coup, pour l'utilisateur, en fait, il n'avait pas d'intérêt. Donc notre cible, ça aurait été plus professionnel. Puis en fait, c'était compliqué de faire marcher une campagne de crowdfunding. Mais je me rappelle l'énergie. Je nous vois encore coller des affiches et poser des displayers dans les boîtes aux lettres. Mais ça, je pense que tant que tu ne le fais pas,

  • Speaker #1

    tu ne peux pas t'avoir. Non, vraiment. Vraiment, vraiment. Et puis, tu es portée par une énergie. Les gens te soutiennent. Tu dis, ah, mais c'est quand même incroyable ce qu'on est en train de réaliser. Ça prend, en fait. Mais l'énergie que ça nous a demandé, je m'en souviens, à la fin du mois, on était complètement...

  • Speaker #0

    à plat on s'est dit vous avez fait combien de préventes ?

  • Speaker #1

    alors c'était tu sais par système de financement on avait récolté à peu près 5000 euros ce qui est pas mal on s'est aussi confronté à la première problématique c'est à dire que les gens pouvaient adorer notre produit mais elles n'avaient pas forcément de maman à gâter dans l'entourage donc il y avait quand même des dons libres donc ça n'a pas empêché les gens de participer mais on s'est quand même dit c'est vrai que tout le monde n'a pas une maman à gâter dans son entourage oui Donc voilà, ça nous a fait un petit...

  • Speaker #0

    On passe à la suite.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc, premier petit élément. Donc, on termine cette campagne. Là, le site était prêt, du coup, à être lancé. Et arrive, du coup, la période de l'été. Juillet-août. La campagne, c'était sur mai et juin. Juillet-août, donc une période plutôt calme.

  • Speaker #0

    Bon, ceci dit, normalement, on a des grosses... Il y a des grossesses tout le temps, quoi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais l'été, je ne sais pas, l'heure n'était pas à la dépense. On a eu quelques ventes, mais on s'attendait à démarrer un petit peu plus vite et plus fort, au vu de la campagne qui avait été un succès. Après, je pense qu'on a aussi ralenti dans notre communication. On était tellement à plat qu'on a fait très fort un mois. Et puis là, on s'est tués.

  • Speaker #0

    C'est aussi toujours le challenge. Je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais moi, je l'entends souvent de par notre expérience aussi. En tant qu'agence, beaucoup de personnes me disent J'ai l'impression que quand je vais lancer mon site, hop, ça va partir. Oui, oui, oui. Alors qu'en fait, c'est juste l'atterrissage, le site de la planète. Et que oui, il faut qu'il soit bien pensé, il faut que ça convertisse, il faut que quand les personnes viennent dessus, on trouve la bonne info et qu'on puisse passer à l'achat et que tout fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Mais le trafic, alors il y a le référencement qui a travaillé. Bien sûr. Mais ça ne vient pas tout de suite non plus, parce qu'il faut un certain temps. Après avoir mis en place les bases, après avoir travaillé ces titles, ces métadescriptions, tout ça, enfin bref, toutes les bases de référencement, il y a encore tout. Tout le temps que ça, ça monte dans les résultats de recherche. Et oui, le trafic n'arrive pas tout seul.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'avais cette donnée en tête. Je savais bien qu'une fois qu'on lance, il faut du temps. Effectivement, le temps que le référencement fasse son petit bout de chemin, etc. Je l'avais bien en tête, mais ça a quand même été malgré tout une frustration de voir qu'on s'était tellement donné pendant un an pour le lancer.

  • Speaker #0

    Tout ça pour voir.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et... Moi, j'ai pris sur moi. Je me souviens, Lisa, il y a eu une période un petit peu de... C'est dur, quoi. On venait de se lancer et on se disait déjà,

  • Speaker #0

    c'est pas si... Oui, mais non, tu viens pas de te lancer, puisqu'en fait, ça fait déjà un an que t'es lancée. Voilà, c'est ça. C'est juste que ton produit est encore pas lancé, dit-on, de t'aller à l'achat. Mais en fait, l'énergie que tu donnes pendant un an...

  • Speaker #1

    Oui, la première année est quand même assez...

  • Speaker #0

    Finie par un mois de campagne où t'arrêtes plus forcément un moment. L'énergie, elle peut pas être au max tout le temps. tes robots, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, c'est vrai. Non, mais c'est important de le rappeler. C'est important de le rappeler parce que quand on est dedans, on ne se rend pas compte, en fait, et on ne se rend même pas compte non plus des petites victoires, des petits succès. On est tellement en focus chiffres, ventes, qu'on fonce. Et c'est important de regarder aussi le chemin parcouru. Il y a un moment, on aurait rêvé d'être là quand on se disait juste Ah, mais ça serait super de créer un coffret pour les jeunes mamans. Mais là, il est lancé. Des proches l'achètent et l'offrent aux jeunes mamans. Donc voilà, au final, notre idée, elle a pris vie et elle fonctionne.

  • Speaker #0

    Le métier change aussi. Oui. C'est-à-dire, je le vois aussi souvent dans les entrepreneurs que j'accompagne. Tu sais, tu as toute la phase créativité où tu es portée, où tu imagines le produit ou le service parfait qui aussi te conviendrait à toi. Et puis après, cette phase où c'est plus dépendant que toi. En tout cas, ton métier change.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Tu es plus à la création, tu es maintenant à la vente et développement de ton entreprise. Et ce n'est pas le plus facile. Non, non,

  • Speaker #1

    j'allais dire le plus rude, effectivement. Au début, on pense que c'est le lancement qui va être le plus dur de créer, mais non. Non, non, non.

  • Speaker #0

    Mais heureusement qu'on ne le sait pas. Exactement.

  • Speaker #1

    D'accord, je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Il y a des personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat. Ne prenez pas peur quand on dit ça, mais c'est juste que, véritablement, moi je dis toujours, à chaque fois que je lance un nouveau projet, la quatrième entreprise maintenant, à chaque fois, je me retrouve à dire heureusement que je ne savais pas ce qui m'attendait. Parce qu'en fait, si tu sais tous les problèmes qui t'attendent à l'avance, tu n'as jamais envie de te lancer. Et puis heureusement qu'on a cette énergie, cette passion qui nous fait aller vers l'inconnu et se lancer dans le vide, comme tu le disais tout à l'heure. Il faut trouver le parachute en cours de route.

  • Speaker #1

    Effectivement, c'est vrai. Il faut le rappeler aussi. Je pense que pour toutes les personnes qui veulent se lancer ou qui sont actuellement, qui savent de quoi on parle, j'ai compris, je le savais avant, mais une fois qu'on pratique, en fait... les problématiques, les doutes, les challenges à relever, ça fait entièrement partie du métier. C'est inhérent, en fait, au métier d'entrepreneur. Donc, après, il faut composer avec. Il faut savoir aussi se forger par un mindset, un mental, apprendre à surfer, en fait, avec ses...

  • Speaker #0

    Il faut apprendre à prendre plaisir sur ce chemin-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que si on ne vise que l'objectif, que la fin, hop, on l'a atteint, puis en fait, ça ne nous satisfait même plus.

  • Speaker #1

    Exactement, et puis il faut savoir... Quelle définition on met derrière la réussite ? Est-ce que c'est vraiment, tu pars d'un point A et tu arrives à un point B, et tu te dis, ah mais là, j'ai réussi ? Ou est-ce que c'est tout le chemin, toutes les épreuves, tout ce que tu apprends pendant ce temps-là ? Enfin voilà, c'est une vraie réussite. Moi, personnellement, en deux ans et demi, bientôt trois ans, je crois que j'ai pris dix ans de maturité. Enfin vraiment, ça m'a énormément appris professionnellement, personnellement. C'est vraiment une introspection en permanence de soi-même et de son entourage.

  • Speaker #0

    Un des meilleurs outils de développement personnel qui existe.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Du coup, vous lancez chapitre 4, les ventes sont calmes au début, je crois que c'est quand même passé des belles choses, puisque vous êtes passée dans les maternelles ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Donc effectivement, on lance, période un petit peu creuse durant l'été, mais voilà, on fait quand même quelques ventes. Donc voilà, déjà de lancer un produit qui se vend, c'est déjà une réussite, même si ce n'était pas à la hauteur de ce qu'on espérait, ça reste une réussite. Et on fait du coup nos premiers salons à Paris et puis à Marseille. Donc là, on se présente à notre public. Notre cible, en présentant du coup nos coffrets, on voit qu'il y a l'attrait, mais qu'est-ce que c'est ? C'est super joli, donc on est content, les retours sont bons. Après, on est confronté aussi au fait que tout le monde n'est pas au fait que... Il faut aussi parfois célébrer la maman. Autant sur Instagram, c'est un petit univers,

  • Speaker #0

    tout le monde se comprend. Autant dans la maternité, tu veux toujours faire un cadeau à bébé. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. En fait, on s'est rendu compte sur les salons qu'on devait convaincre les personnes de penser à la maman.

  • Speaker #0

    C'est dingue à quel point la maternité est devenue quelque chose de banal quand même. Mais c'est chaud quand même.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça nous a fait vraiment drôle parce qu'on redescendait de notre petit nuage d'Instagram, notre campagne. Et on s'est dit, ah oui, non, en fait, il y a vraiment du chemin à faire. Nous, on s'est dit, c'est vrai que si on avait lancé Chapitre 4 en 2015, où aucun podcast n'existait, on ne parlait pas du tout de postpartum, je pense que ça aurait été beaucoup trop tôt, on aurait dû gâter la maman. Mais pourquoi ? Là, aujourd'hui, en 2022, quand on s'est lancé, c'était le champ des possibles était ouvert. En fait, on était en plein dedans. On n'a pas eu tant que ça à convaincre les gens. Ça commençait à être un petit peu dans les mœurs de célébrer aussi la maman.

  • Speaker #0

    Il y a toujours de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc ça, c'est grâce au salon qu'on l'a compris. C'était pas du tout... Les salons, c'était vraiment plus pour la visibilité, effectivement, se confronter un petit peu aux personnes. Mais c'est pas là où on vendait le plus, parce qu'en plus, c'est un produit, avec la difficulté qu'on vend du service. Donc c'est doublement compliqué. On peut avoir un coup de cœur sur le coffret, mais la question, c'est... Ah, mais moi, je souhaite offrir à une maman qui habite à Bordeaux. Est-ce que vous avez des partenaires ? Hum. Donc, les personnes sont un petit peu en phase de réflexion. Ah, je vais regarder les prestations. Donc, voilà, on a fait plusieurs salons qui ont été quand même porteurs et ça nous a permis de rentabiliser, mais par la suite. Ça, c'est important aussi que les gens...

  • Speaker #0

    Le retour sur investissement, il est généralement très, très, très long. Il faut avoir conscience aussi que l'entrepreneuriat, c'est investir avant de recevoir quoi. et parfois investir sans savoir si on aura un jour le retour sur investissement mais si on n'investit pas on risque pas de le savoir mais je sais que c'est un challenge, on a toujours peur de se dire ok mais là j'investis est-ce que je vais m'y retrouver un jour est-ce que je vais finir par payer mes prêts sur ma personne parce que j'aurais pas réussi à développer cette entreprise je sais que c'est beaucoup de questionnements exactement Pour autant, je crois que tout entrepreneur est passé par là et a accepté de prendre ce risque-là aussi.

  • Speaker #1

    C'est une phase obligée de tester, d'apprendre. Ok, ça marche, est-ce que je reproduis ? Ok, ça ne fonctionne pas. Quelle autre ressource je peux mobiliser ?

  • Speaker #0

    Puisqu'un jour peut ne pas marcher le lendemain et inversement. Et du coup, c'est une sacrée gymnastique.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est un jeu d'équilibre en permanence. Donc on fait nos salons, la période de Noël arrive, là on se rend compte qu'on vend quand même pas mal. Donc voilà, c'est une période propice à gâter les mamans, même si elle devrait être toute l'année.

  • Speaker #0

    Mais bon,

  • Speaker #1

    on est quand même ravis, ça monte bien. On est du coup en croissance et puis effectivement on a un passage dans l'émission des maternelles. Donc ça c'était une belle consécration. On est vraiment ravis de ça.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait comment ? Vous leur avez envoyé une boîte pour qu'ils découvrent eux la box ?

  • Speaker #1

    Alors, on a eu le contact de la présentatrice. Et du coup, Alison a envoyé plusieurs mails à plusieurs reprises. Parce qu'elle est contactée tous les jours par les marques qui gravitent autour de la maternité. Donc, il fallait vraiment énormément relancer. Et puis, un jour, elle adorait le coffret, le projet. Mais en fait, elle n'avait pas d'émission pour... Pour le présenter. Et puis là, un jour, après, je ne sais pas, une énième relance, elle dit, écoutez, j'ai une chronique. Je peux placer le coffret dans deux semaines. Envoyez-nous nos coffrets à la prod et on y va.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Et là, on s'est dit, bon,

  • Speaker #0

    voilà. Comme quoi, pour rien lâcher, mais c'était clair.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Encore une fois, c'était une belle leçon.

  • Speaker #0

    Dans ce que j'entends dire, c'est qu'il n'y a pas eu deux, trois relances. C'est que vous n'avez pas lâché. Non,

  • Speaker #1

    on n'a pas lâché. On n'a vraiment pas lâché. On allait... Et puis au final, ce n'est pas qu'elle ne voulait pas le présenter, c'est juste que...

  • Speaker #0

    Des fois, ce n'est pas le bon moment.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais c'est vrai que parfois, face à un... Je ne sais pas... Du coup, il n'y a jamais eu de non ni de vu, par exemple. Mais c'était plus... On s'était peut-être dit, elle n'ose peut-être pas dire non, je ne sais pas. Et donc, ça peut freiner certaines personnes. Moi, ça aurait pu me freiner peut-être, par exemple. Mais voilà, Alison, elle est allée au bout. Elle a dit, non mais, il faut continuer, on relance, on relance.

  • Speaker #0

    On a payé. La persévérance finit toujours par payer.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, c'est vrai que ça a été une très belle visibilité. Donc, ça, c'était début 2024. Donc, au final, c'était il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez eu des ventes après ça ou pas ?

  • Speaker #1

    On a eu des ventes. On a bien vu qu'il y avait eu un trafic beaucoup plus élevé sur le site. Donc, ça, c'était chouette. Après, il n'y a pas eu non plus énormément de ventes. Il n'y a pas eu un avant après les maternelles, on va dire. Par contre, ça a vraiment donné de la crédibilité à l'offre, une très belle visibilité. et c'était une très belle consécration c'est un objectif que j'avais quand le coffret n'existait même pas je me suis dit qu'il faudrait qu'on passe dans les maternelles ça serait vraiment la consécration donc on l'a eu ça nous ramène à début 2024 donc disons que le lancement se passe bien, les ventes sont au rendez-vous pas assez, pas suffisante pour pouvoir en vivre, entre guillemets. Tout l'argent qu'on a, on le réinvestit dans la boîte. Mais ça, ça ne me perturbe pas forcément parce que je sais très bien qu'une entreprise... J'avais ce chiffre en tête qu'il faut 3 ans pour qu'une entreprise... Minimum 3 ans. Pour qu'une entreprise soit rentable, à moins d'être une success story. Donc, ça ne me perturbe pas trop, je me dis.

  • Speaker #0

    Sur du produit, c'est clair. Oui,

  • Speaker #1

    vraiment. Encore une fois, même si c'est... C'est compliqué, on est dans les chiffres et on avance et on ne regarde pas vraiment ce qu'on a fait. Moi, je me suis dit, on a quand même lancé un produit qui se vend. Et ce n'est pas notre entourage, c'est des inconnus qui se connectent et qui achètent. Mais du coup, on arrive début 2024. Le passage dans les maternelles, c'est en janvier. Et puis, il se passe un gros problème, on va dire, au niveau personnel pour Alison. Un divorce. Donc, ça rabat un petit peu les cartes. Je pense que c'est vraiment le point de départ de 2024 qui rabat un petit peu les cartes sur la suite de chapitre 4.

  • Speaker #0

    Ok. Les conséquences, c'est quoi ? C'est moins de disponibilité pour chapitre 4 ? Une situation peut-être financière, personnelle aussi, qui du coup va être différente ? Parce que se retrouver solo, ça veut dire aussi ne plus pouvoir compter sur son mari.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Exactement, c'est énormément de facteurs qui viennent complètement chambouler un équilibre qu'on pouvait avoir avec la boîte, même si, encore une fois, c'est un jeu d'équilibriste.

  • Speaker #0

    Oui, mais vous commencez à vous dire, OK, les choses se posent.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Je pense qu'on était, voilà, c'est go, on y va. C'est clair qu'il y a encore énormément de travail, mais disons que les jalons sont posés, il faut y aller. Et puis, il se passe ça. Ça n'a pas non plus conditionné toute la suite, mais c'est un élément assez important pour qu'on revienne dessus sur ce podcast. Du coup, effectivement, elle est beaucoup moins disponible parce que ses priorités, forcément, se concentrent sur sa famille, ce qui est complètement normal. Pouvoir gérer cette séparation, qu'elle se passe le plus sainement possible. Donc, effectivement, durant cette période, elle est... Elle n'est plus vraiment dans la boîte et surtout, elle se pose des questions sur la suite de la boîte parce qu'effectivement, on vend, mais pas assez pour pouvoir en vivre. En sachant qu'on est deux, on touchait des bons salaires dans nos précédentes boîtes.

  • Speaker #0

    Et plus de chômage, j'imagine. Voilà,

  • Speaker #1

    la fin des indemnités arrive, même si on avait toutes les deux une enveloppe de côté, justement, pour faire face aux imprévus et pour pouvoir poursuivre même à la fin des indemnités.

  • Speaker #0

    Juste pas illimité, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et puis surtout, elle se retrouve seule avec deux enfants. Donc forcément, les choses ne peuvent pas être vues de la même façon. Même si, bien sûr, on est dans la résilience en permanence et on surfe avec les vagues. Là, au bout d'un moment, il faut aussi garder les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Il y a des moments où quand il y a des tremblements partout, c'est dur aussi de garder le cap.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Donc en fait, ce qui est compliqué, c'est que ça s'est vraiment fait un petit peu insidieusement. On n'a pas eu un avant et un après. C'est plus ça s'est installé où Alissa ne prenait de plus en plus de distance avec la boîte. Et du coup, je prenais, je prends un petit peu plus les rênes. Et on n'avait même pas vraiment le temps de se parler, de poser le problème. Sûrement à tort, mais on a fait comme ça.

  • Speaker #0

    Vous le prendrez peut-être plus ce temps ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on aurait dû, même si c'était vraiment compliqué, parce qu'elle n'avait pas d'espace de cerveau disponible pour avoir la vision de ce qu'on allait faire et ce que ça allait devenir. Et donc, oui, je pense qu'on aurait peut-être dû poser un petit peu plus le ton de la suite. Mais en même temps, c'était tellement flou que je ne sais pas si on aurait plus de réponses. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Donc tu prends les rênes. Petit à petit, progressivement, de plus en plus.

  • Speaker #1

    Exact. C'est-à-dire, j'ai continué à gérer les commandes, me mettre un petit peu à tout ce qui est communication, parce que jusqu'à maintenant, c'était plus Alison qui gérait les réseaux sociaux, on va dire. On était toutes les deux, mais tout ce qui est visuel, etc. Gérer le SAV, la comptabilité, le tableau de trésorerie.

  • Speaker #0

    Toutes les casquettes,

  • Speaker #1

    quoi. Exactement, continuer de développer l'entreprise, même si j'avoue que ce qu'on s'est dit, c'est plus que... J'allais maintenir à flot un petit peu la société pour le moment parce qu'on n'a pas la vision à moyen terme pour le moment. Donc on était plus sur maintenir à flot la société.

  • Speaker #0

    Comment tu le vis ?

  • Speaker #1

    Là, ça va un petit peu mieux. En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps. Tu vois, c'est bien de poser les mots parce qu'avant de venir à ce podcast, je réfléchissais un petit peu à la rétrospective de l'année 2024. Et en fait, je ne me suis même pas rendu compte que je gérais quand même la société plus ou moins seule depuis plusieurs mois, au final. Et ça va, je navigue à vue, clairement, pour le moment. Voilà, je fais ce qu'il y a à faire. J'aimerais vraiment prendre un autre axe, sûrement en 2025.

  • Speaker #0

    Des surprises arrivent. Voilà, des surprises arrivent. L'insta de chapitre 4, vous découvrirez tout ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne revois pas du tout complètement le modèle parce qu'il y aura toujours des coffrets qui offrent du service. Mais voilà, peut-être développer.

  • Speaker #0

    Faire que ça se mette en place, mettre d'autres choses qui seront peut-être plus de vecteurs aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, faire peut-être un peu plus de collaborations qui marchent plutôt bien, mine de rien, avec d'autres marques. Il y a plein de choses à faire. C'est ça qui est frustrant aussi parfois, c'est de se dire mais je suis seule. Donc oui, il y a plein de choses à faire. Il y a aussi le B2B qu'on n'a pas assez exploité. et qui est aussi une belle porte d'entrée, clairement.

  • Speaker #0

    Les coffrets chez Monoprix, ça serait pas mal, non ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Ça fait partie des sujets.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Et en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme les maternelles, il ne faut pas lâcher. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, il y a tellement de sujets, il y a tellement d'opportunités pour développer et faire monter cette société que c'est dur de structurer.

  • Speaker #0

    J'ai tout le temps... Et il se dit d'ailleurs que seulement 20% de nos actions génériques... 80% de nos résultats. Et quand tu te retrouves comme ça, où tu dois gérer ta boîte quasiment toute seule aujourd'hui, qu'effectivement vous étiez deux pour faire le taf, à un moment tu te retrouves toute seule et il faut prendre toutes les casquettes, c'est pas facile, c'est d'autant plus vrai, c'est d'autant plus valable. C'est vrai. C'est-à-dire que qu'est-ce qui relève de ouais, j'aurais bien envie de faire ça mais qui n'aura pas nécessairement une incidence sur ta boîte ou... ok, je veux développer plein de projets, tout ça, mais à un moment, juste, il faut que je prenne conscience que ce sera peut-être un peu après. Effectivement, le B2B, ça peut être un axe de dingue. Il est peut-être là, mon 20% d'action qui génère les 80 résultats.

  • Speaker #1

    Effectivement. Mais c'est vrai que c'est ça qui est compliqué, c'est de... Prendre le recul.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    prendre le recul, structurer ses idées. C'est vrai que là, je pense que l'accompagnement, le coaching peut avoir vraiment un réel impact quand on est justement avec plein d'idées. plein d'axes à prendre,

  • Speaker #0

    mais le stress focus c'est toujours un sujet et tu sais j'en parle souvent, j'en parle assez ouvertement le fait que j'ai des mentors et des fois on me dit mais qu'est-ce que tu me dis là ? Pourquoi toi t'es un mentor alors que t'es toi-même mentor ? Mais pour les mêmes raisons, parce qu'en fait j'ai la tête dedans, j'ai la tête dans le guidon et puis des fois c'est dur de prendre du recul et puis de savoir si effectivement on va dans le bon sens ou pas si on n'est pas juste en train de se poser je vais dire quelque chose qui va peut-être en faire rire certaines, certains, il y a des hommes qui nous écoutent aussi sur ce podcast, mais tu sais, des fois, tu regardes ton feed Instagram, tu te dis, ah tiens, c'est moche, j'ai envie de tout refaire, mais qu'est-ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair.

  • Speaker #0

    En fait, en réalité, ça, c'est se focus sur quelque chose qui, en réalité, n'a que peu de valeur, ou peut-être même plus pour flatter un égo, mais... Complètement. Voilà, encore une fois, je pense qu'on a tous les mêmes sujets en tant qu'entrepreneurs, et c'est pas pour rien que tous les entrepreneurs, en tout cas... Tous les grands entrepreneurs ont compris que c'était nécessaire d'avoir des mentors à leur côté, tout comme les sportifs ont des mentors à leur côté. C'est pareil, parce que s'ils sont tout seuls sur leurs entraînements, juste à un moment, ils n'arrivent pas à se focus, à savoir, est-ce que je suis dans le vrai, est-ce que je suis dans le faux ? Et puis, on sait que pour le cerveau, la charge mentale que ça représente aussi, de se poser toutes ces questions à chaque fois, est-ce que je fais bien, est-ce que je ne fais pas bien ? Est-ce que je continue ? Est-ce que je continue pas ? Est-ce que je suis juste en train de m'acharner pour rien ? Ou est-ce que non, c'est la fameuse résilience qu'on me demande d'avoir ? Ça, c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis ça a un réel impact sur ton entreprise. Si tu as trop de choses en tête, que tu ne sais pas où tu vas, ça a un réel impact. De toute façon, la nécessité de prendre soin de sa santé physique et mentale, idem, c'est quelque chose que j'ai compris, on va dire, passer la première année, mais c'est... tellement important pour pouvoir continuer sur la durée. Parce qu'il y a tellement de moments où tu peux t'arrêter.

  • Speaker #0

    Le mindset dans cette histoire, c'est 80% des résultats.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Ça fait tout.

  • Speaker #1

    Il faut tellement être bien entouré, que ce soit nos mentors, mais aussi l'entourage. D'avoir des personnes ressources où tu sais que quoi que tu dises, quoi que tu fasses, ils sont là pour t'écouter, jamais te juger et qui te soutiendront et te tireront vers le haut. Ça fait partie aussi de la réussite selon moi.

  • Speaker #0

    Alison, elle est toujours là malgré tout ?

  • Speaker #1

    Oui, elle est toujours là. C'est vrai qu'elle a tellement travaillé aussi sur la boîte que j'imagine que ça doit... C'est dommage qu'elle ne soit pas là aujourd'hui, mais pour elle aussi, j'imagine d'avoir dû lâcher, malgré elle, tout ce qu'on a construit aussi. Elle est toujours là. En fait, les grosses décisions, je ne les prends pas seules et je vous en parle. C'est juste qu'elle manque cruellement de temps. et de cerveau disponible pour se consacrer à cette idée-là. C'est vraiment une énergie qu'on ne peut pas se rendre compte tant qu'on n'est pas dedans.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement un magnifique cadeau derrière tout ça et ça va peut-être vous permettre aussi... Peut-être que dans l'idée, ce n'était pas la structuration que vous aviez imaginée et puis en fait, il réserve peut-être plein de surprises derrière ça.

  • Speaker #1

    Complètement, rien n'est figé.

  • Speaker #0

    Parfois, quand on a, encore une fois, la tête dans le guidon, on a du mal à voir qu'en fait, c'est pour du mieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. complètement c'est vrai là pour le coup on enregistre le podcast et je suis vraiment en pleine période de transition de flou etc mais je suis sûre que dans 6 mois ce sera le champ des possibles et c'est ok passer par ces périodes de flou ça fait partie du mouvement on est tous dans le brouillard à un moment puis après c'est pas parce qu'on en sort qu'on n'y retourne pas exactement

  • Speaker #0

    parce que c'est ça aussi l'entreprenariat c'est des montagnes russes en permanence donc il faut s'accrocher j'ai dit espérait, tu vois, je trouve que c'est quelque chose qu'on ne dit pas assez et je pense qu'il faut vraiment s'y préparer aussi et encore une fois, prendre du plaisir sur le chemin parce que, ben, il n'y a pas le choix, sinon, juste on pète un câble. Mais maintenant, ça fait 11 ans là que je me suis lancée dans l'entrepreneuriat et j'avais vraiment ce sentiment que ouais, ça allait être galère pendant 2-3 ans et puis qu'après ça allait, tu vois, qu'il n'y aurait plus autant de difficultés, de zones d'ombre, de haine en fait. C'est vraiment, c'est cyclique.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement, moi j'avais la même chose.

  • Speaker #0

    On ne nous prépare pas assez.

  • Speaker #1

    J'avais la même chose, mais pour la première année. Tu vois, j'entendais beaucoup parler de la première année, c'est difficile, tu verras.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    elle est difficile, mais la deuxième et la troisième.

  • Speaker #0

    La quatrième et la dixième.

  • Speaker #1

    C'est tout le temps le d'après. Après, c'est vrai qu'on peut avoir l'impression que le discours est un petit peu négatif, mais en fait non,

  • Speaker #0

    c'est juste la réalité. Mais puis franchement, on l'a dit tout à l'heure et c'est important de le ressouligner, c'est tellement d'enrichissement. Aujourd'hui, je prends un plaisir dans le chemin. Puis à chaque fois, d'ailleurs, je me dis ça. Je me dis, OK, juste tu ne le fais pas pour l'attendre du résultat. C'est est-ce que ce que tu es en train de faire, tu aimes le faire ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    La réponse est oui, c'est bien, continue. Et si tu atteins tes objectifs avec ça, parfait. Si par contre, tu ne prends pas de plaisir, bon, non, c'est que ce n'est pas la bonne voie et qu'il faut se poser des questions.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alors, ça ne veut pas dire que tout est tout beau, tout rose dans notre journée. C'est-à-dire qu'à un moment, quand tu te mets sur ta compta et que tu as des mauvaises... nouvelles ou autres, ça reste relou pour tout le monde. Mais c'est juste qu'à un moment, ça ne doit pas définir aussi la suite.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai, il faut avoir le courage aussi de se poser les bonnes questions et surtout l'honnêteté de regarder les réponses. Ça, ce n'est pas si simple non plus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est énormément de satisfaction personnelle derrière tout ça aussi. Et puis... se forger ce mental aussi, c'est hyper important pour son business, mais aussi pour la vie tout court, parce qu'elle est pleine de hauts et de bas également. Elle n'est pas linéaire.

  • Speaker #0

    Et l'improvisation fait partie de notre vie tout court.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est juste que là, c'est vrai que dans le perso, dans le pro, on relève des défis en permanence. Mais voilà, ça fait partie du métier et c'est ça qui est beau aussi dans le fait d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Mégane, quand on a discuté toutes les deux de cet épisode de podcast, il y a quelque chose que tu m'as dit que je voulais vraiment qu'on aborde sur cet épisode de podcast. C'est que cet été, je crois, tu as pris un job en parallèle de Chateau de Trois Quatre. Est-ce qu'à un moment, on a tous des contraintes financières ? Est-ce que tu peux nous parler de cette prise de décision ? Pourquoi ? Comment ? Est-ce que je pense que ça peut faire du bien à certains entrepreneurs de l'entendre aussi ? C'est qu'à un moment, on n'est pas obligé de... d'abandonner sa boîte quand il y a des moments plus difficiles, qu'il y a des alternatives. On le voit aujourd'hui, tu es encore là. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. Alors, comment ça s'est fait ? Début 2024, il y a eu ce que je viens de citer. Ça a posé énormément de questionnements sur la suite, le doute, est-ce que je vais reprendre toute seule ? Est-ce qu'on continue aussi, même si la question... Elle était silencieuse, mais forcément, tu te la poses. Est-ce que c'était à deux ce projet et on termine à deux ou rien du tout ? Je me suis posé beaucoup de questions et je pense que j'avais aussi besoin de prendre un peu de recul sur tout ça. À côté de ça, effectivement, les indemnités se terminaient. J'ai de l'argent de côté, mais je me suis dit que je n'avais pas envie de tout mettre non plus dans la boîte. J'avais besoin de me refaire une enveloppe. pour pouvoir réinvestir aussi, etc.

  • Speaker #0

    Peut-être de prendre un peu d'air au final. Oui,

  • Speaker #1

    je pense. Je l'ai compris après. Parce que jusqu'au dernier moment, je ne savais pas si je le faisais ou pas. Ça a vraiment été un concours de circonstances. Ça s'est fait hyper rapidement. Je n'ai pas postulé un milliard de travail, ça en était un. Et je me suis dit, allez go, on y va. Le responsable savait que j'avais ma boîte à côté. C'était pour un remplacement de congé maternité. Voilà, ils savaient pourquoi j'étais là. Donc, c'était très bien. La situation nous convenait à tous les deux. Mais effectivement, je me suis rendue compte par la suite que ça m'a permis de faire une vraie pause. Ce n'était pas évident non plus parce que...

  • Speaker #0

    Tu gérais les commandes le soir.

  • Speaker #1

    Je gérais les deux. Et en fait, je me suis lancée un petit peu trop naïvement dans ce job en me disant, ça va aller. Oui.

  • Speaker #0

    Mais c'est pareil. Heureusement qu'on se sépare.

  • Speaker #1

    C'est moi. Exactement. Et là, je me suis dit, je pense que...

  • Speaker #0

    T'as un temps plein ? Oui. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je pense que j'avais des œillères, vraiment. Je me suis dit, non, mais ça va aller. Voilà, quoi, je vais faire le job. Et puis le soir, je me remettrai dans ma boîte. Un petit peu le matin, un petit peu le soir. Pas du tout. Enfin, si, au début. Le premier mois, et puis après...

  • Speaker #0

    Ça a duré combien de temps, cette période ? Cinq mois. Cinq mois, quand même.

  • Speaker #1

    Donc, mine de rien, oui, ça a pris beaucoup de mon espace aussi de cerveau. de devoir être à temps plein sur un travail. Mine de rien, j'ai été formée à des choses parce que je ne connaissais pas tout. Je n'ai vraiment pas pris la facilité. Ça, c'est vraiment moi, ça me ressemble. Si c'est compliqué, allez, go, j'y vais.

  • Speaker #0

    Après, ton cerveau a été focus sur autre chose pendant ce temps-là.

  • Speaker #1

    Voilà, mais au point où je me suis dit, je ne vais jamais y arriver. Ce n'est pas possible, autant le début. Voilà, c'est le temps de se mettre dans le bain. Je bossais le matin avant de partir et le soir en rentrant. Et puis les week-ends. Autant au bout d'un mois et demi, deux mois, je me suis dit, ça ne va pas être possible. Donc ça, c'était durant le mois d'août.

  • Speaker #0

    Et Alison t'aidait un petit peu quand même ?

  • Speaker #1

    Oui, surtout que quand je me suis lancée dans le job, c'était en plein pendant la période de fête des mères. Donc un petit lancement, une belle petite collab à ce moment-là. Alison a géré pour le coup, elle a pris les rênes à ce moment-là. Donc oui, effectivement, elle faisait de son côté. Mais vu que pour les commandes, on se départageait un petit peu les envois, forcément, j'avais des commandes à faire. Le SAV, c'est moi qui m'en occupe, donc je n'ai pas lâché la main sur ça. Et puis voilà, au bout d'un mois, je pense, je me suis dit, bon, allez, là, je lâche. Ce n'est pas grave, je prends le temps nécessaire.

  • Speaker #0

    Tu lâches quoi, alors ?

  • Speaker #1

    Du coup, chapitre 4, au niveau de la com, etc. Je ne cherche pas à développer, je fais ce qu'il y a à faire, c'est-à-dire les commandes, le SAV, la compta. Et ça s'arrête là.

  • Speaker #0

    Juste ce qu'il faut pour tenir la boîte.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce que c'était plus possible. C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis après, vers septembre, j'ai commencé à reprendre un petit peu parce que le travail allait bientôt se terminer et ça allait un petit peu mieux. Mais effectivement, le message que j'aurais à donner, c'est que tout est possible. Rien n'est simple. Ça se fait vrai. Oui, c'est clair. Mais avec... Voilà, de la conviction, on croit à notre projet. Il faut passer par des petites étapes, ça reste temporaire. De toute façon, c'est ça qui m'aide à tenir, bien évidemment. Je n'aurais jamais pu me lancer dans un CDI. Non, impossible.

  • Speaker #0

    En tout cas, pas un temps plein. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Ça aurait été impossible. Il faut faire des choix et là, il faut avoir les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Mais après, avant de faire un choix, effectivement, il y a ces entre-deux qui sont difficiles, qui ne sont peut-être pas confortables, mais qui peuvent permettre juste de donner de l'air et de se dire Ok, ça va juste me permettre de respirer, de faire le point.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    C'est ce qui s'est passé parce qu'avant, il y avait eu toute cette phase de doute, de remise en question. Vraiment, je me disais, c'est peut-être la fin, parce que je n'arrivais pas à avoir l'issue possible. Et puis, le fait de me sortir un petit peu de tout ça, de prendre du recul, de ne pas non plus sur solliciter Alissane, qui elle, vivait ce qu'elle vivait. Donc, on était un petit peu chacune de notre côté à prendre du recul, alors que ça faisait deux ans qu'on se parlait. tous les jours à 24, donc ça nous a fait drôle, mais je pense que c'était nécessaire de prendre ce recul. Et c'est là où j'ai eu mon énergie qui est revenue et où j'ai eu des idées pour 2025, pour la suite de chapitre 4. Donc au final, c'était vraiment... Complètement. C'était pas simple, mais ça m'a vraiment aidée pour la suite. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit quelque chose, Mégane, aussi, quand on a échangé toutes les deux. Tu m'as dit... ouais c'est vrai, c'est un peu flou mais il y a une certitude c'est que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est la seule certitude que j'ai aujourd'hui mais c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ouais malgré le parcours parce que c'est ça qui doit te guider en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai c'est vrai, en fait je sais depuis le début depuis le jour 1, depuis que cette idée est née, qu'elle a du sens elle fait sens pour nous les fondatrices mais pour les personnes qui offrent le coffret pour les personnes qui reçoivent le coffret enfin voilà c'est vraiment une une un beau projet et je le porterai en tout cas le plus haut possible et je lâcherai pas. Je lâcherai pas.

  • Speaker #0

    J'ai nul doute qu'avec autant de détermination.

  • Speaker #1

    Après, on ne sait pas de quoi la vie est faite.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, on ne le sait jamais.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Et même si chapitre 4 devait s'arrêter. Oui. Qu'est-ce que t'en retiens ?

  • Speaker #1

    Une énergie et une aventure humaine incroyables.

  • Speaker #0

    Je trouve que l'entrepreneuriat, c'est aussi se prouver qu'on est capable de grandes choses.

  • Speaker #1

    C'est très satisfaisant. Très satisfaisant parce que là, je sais que... Pas grand-chose me fait peur. Vraiment, professionnellement, tellement multi-casquette, on doit tellement tout faire que... Non, je... Voilà, le champ des possibles, il est ouvert. Et en fait, je pense que... Le plus important dans la vie, c'est vraiment de faire ce qu'on aime à l'instant T. Parce que peut-être que dans deux ans, j'aurais envie de peut-être une zone de confort plus simple.

  • Speaker #0

    Ou peut-être une sortie de zone de confort encore plus importante.

  • Speaker #1

    D'autres projets,

  • Speaker #0

    tu sais.

  • Speaker #1

    Non, mais complètement. On ne sait tellement pas de quoi la vie est faite, ce qu'elle nous réserve. On peut tellement changer. On est pluriel au final. Ce qu'on aime aujourd'hui, peut-être que dans dix ans, on n'aimera plus du tout. Ou inversement. Je n'ai pas vraiment peur de l'échec. En fait, la seule perte possible pour moi, ça peut être financier. Tu as mis beaucoup d'argent. Et l'argent,

  • Speaker #0

    ça part.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est la seule chose négative, entre guillemets, et encore.

  • Speaker #0

    On s'est retrouvés dans des phases, dans nos parcours d'entrepreneurs avec mon mari, où franchement, il y a eu des moments qui ont été chauds. Nous, on a démarré première entreprise, endettée de plus de 90 000 euros. Franchement, derrière... Il fallait y aller avec un modèle qui ne marchait pas, un mentor à ce moment-là qui nous avait dit votre entreprise, ça ne marchera jamais. On s'est dit, on fait quoi maintenant ? On a 90 000 euros d'empreintes et tous les deux, on venait d'avoir notre première fille. Elle était en mode panique. Il n'y en a même pas un pour sauver l'autre parce qu'on est tous les deux dans la boîte. Et il y a eu des rebondissements. Après, on a créé une boîte. Franchement, c'était de la folie. On a découvert ce que c'était d'avoir un modèle rentable. On a tout rentabilisé. On commence à faire du bénéfice. On décide de relancer une nouvelle boîte. Du coup, à ce moment-là, on remet toutes nos économies, on accepte de remettre le risque. On a le Covid qui tombe derrière, on a un logiciel de réservation de table pour restaurant, activité qui tombe à zéro du jour au lendemain. Là, on se dit putain, on a tout perdu. Total, six mois derrière, on revend notre boîte à un grand groupe, on est valorisé 450 000 euros. Et puis encore derrière, du coup, les montagnes russes parce qu'on vient d'avoir un enfant, parce que moi j'ai un deuxième, une deuxième. grosse perte de sens où là je me dis mais je sais plus quoi faire donc on pioche dans ses économies on a réussi à vendre notre boîte mais vu qu'on est perdu qu'on n'arrive pas à redémarrer mais voilà c'était encore compliqué et puis derrière je t'admets ça l'académie 100k et enfin incroyable ouais c'est ça mais en fait c'est tellement ça et s'il y a quelque chose aujourd'hui que j'ai retenu avec mon mari on est hyper formel sur le sujet quand des fois il y a des moments plus difficiles aussi parce que ben ça nous arrive encore encore une fois complètement je croyais tellement que c'était On se disait même à deux, s'il y a une certitude, c'est qu'on sait que maintenant, l'argent déjà, ça se trouve. Quand tu crois vraiment ce que tu veux faire, il y a toujours des opportunités. Des investisseurs, des fonds d'investissement spécialisés, des associations même d'aide aux entrepreneurs, etc. Les banques, enfin bref, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de solutions en réalité qui peuvent quand même s'offrir à nous. À partir du moment où, par contre, on y croit fermement, parce qu'on part de là. encore une fois on parlait de mindset mais c'est notre énergie en fait tout part de là et puis il y a des moments ça va être des moments de flottement, ça va partir puis après tu vas te refaire avec certaines choses, c'est la même chose sur l'immobilier moi je pense à ça parce qu'on avait vendu un appartement on avait fait une belle plus-value et là on a fait un très mauvais achat et en fait tu dis c'est exactement la même chose en fait c'est que dans tout dans la vie il y aura des bonnes opérations des moins bonnes opérations Le but, à la fin, ça reste l'équilibre. Et puis de toujours être quand même en progression.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en accord avec soi-même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est... Enfin voilà, il faut vraiment rappeler les bases, ce qu'on a tendance à oublier quand on est dedans. Et c'est vrai qu'il faut que ça fasse sens, en fait. Il faut mettre du sens dans ce qu'on fait. Il faut que ça ait du sens. Il faut se lever le matin avec cette énergie d'accomplir.

  • Speaker #0

    Savoir pourquoi tu le fais.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et je pense que c'est très important de se rappeler effectivement pourquoi on le fait et de... penser, le faire.

  • Speaker #0

    Du coup ?

  • Speaker #1

    Pour mettre du sens, ça a du sens de me dire que j'ai créé quelque chose qui contribue à plus grand que moi et qui apporte du bien-être. Quand on voit les petits mots, des proches qui offrent aux mamans et les mamans qui sont hyper heureuses de recevoir, franchement, ça vaut tout l'or du monde. Donc, c'est vraiment un bon projet.

  • Speaker #0

    Moralité, l'entrepreneuriat aussi challengeant soit-il, c'est quand même vraiment une aventure hors du commun. C'est clair,

  • Speaker #1

    vraiment.

  • Speaker #0

    Et hyper gratifiante.

  • Speaker #1

    Totalement. Très satisfaisante.

  • Speaker #0

    Bon, alors, c'est quoi la suite ? En tout cas, on te souhaite quoi pour la suite de chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    De continuer à mettre du sens dans ce que je fais, nourrir l'ambition.

  • Speaker #0

    Tu réécouteras cet épisode de podcast quand tu oublieras. C'est clair.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, continuer à... à mettre du sens, nourrir l'ambition d'être heureuse et de... effectivement que ça ait du sens à l'instant T en tout cas on verra la suite, je ne me mets pas vraiment de pression tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me plaît, que je veux le porter le plus haut possible on verra bien la suite mais m'écouter, écouter mon intuition, aller au bout. Et puis j'espère être bientôt la référence en cas de naissance. Ça serait incroyable et je suis sûre qu'on finira par y arriver.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'en suis certaine aussi. Et à toutes les mamans, futures mamans qui nous écoutent, à tous les amis de mamans, familles de mamans, enfin bref,

  • Speaker #1

    collègues.

  • Speaker #0

    Passez le message autour de vous, juste allez regarder ce que fait Chapitre 4 parce que c'est une belle entreprise qui porte des belles valeurs, donc juste allez regarder, prenez conscience aussi pour ceux qui ne sont pas des mamans, qui nous écoutent que prendre soin des mamans, c'est fondamental effectivement, on donne la vie c'est pas rien en tant que maman et c'est fatigant, c'est épuisant oui c'est beau, mais voilà, ça n'en reste pas moins une période challengeante aussi complètement complètement

  • Speaker #1

    où la maman est vraiment vulnérable aussi à ce moment-là. Et je pense qu'elle a bien plus besoin de l'attention de son entourage que le bébé n'a besoin d'objets ou de pyjamas.

  • Speaker #0

    Autant offrir des beaux moments qui resteront eux gravés.

  • Speaker #1

    Exactement, privilégier l'immatériel.

  • Speaker #0

    Mégane, on te retrouve où ? On te retrouve où, chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Sur les réseaux, donc principalement sur Instagram, donc chapitre 4 en lettres. On a notre site aussi, chapitre 4. Vous pouvez passer du coup les commandes et commander vos coffrets. Voilà, c'est un univers très sympa que je vous invite à découvrir.

  • Speaker #0

    Je mettrai les petites notes dans la bio du podcast pour ceux qui veulent aller voir directement. Merci beaucoup. Et du coup, Mégane, une petite surprise pour vous si vous écoutez le podcast que vous voulez commander. Pour vous, pour vous faire plaisir ou pour offrir à une maman. Mégane, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    On a mis en place un petit code promo. Merci pour elle, qui permet d'offrir les frais de port si vous passez votre commande. La période de validité jusqu'à la fin de l'année.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça aussi dans les frais de port. Merci encore pour cet échange. C'était vraiment un plaisir. Merci pour tes mots et c'est important aussi qu'en tant qu'entrepreneur, tu m'en parlais de libérer la parole sur le côté maternité, c'est la même chose sur le côté entrepreneurial et encore plus, entrepreneuriat féminin. C'est vrai. Donc ces choses faites, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi, c'était vraiment très sympa.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    A très vite.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, n'hésite pas à le partager autour de toi ou sur les réseaux sociaux. Et pour ne pas louper les prochains épisodes du podcast, tu peux t'abonner dès maintenant sur ta plateforme d'écoute préférée. D'ailleurs, si tu m'écoutes sur Spotify ou Apple Podcast, tu peux me laisser un avis 5 étoiles, ça m'aidera énormément pour remonter dans les résultats de recherche et faire connaître le podcast au plus grand nombre. En attendant, je te souhaite une très belle journée et je te retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode inspirant.

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Description

« J’ai une seule certitude : je ne lâcherai pas. »


Ces mots puissants sont ceux de Mégane Maugran, co-fondatrice de la marque Chapitre Quatre.


Chapitre Quatre, c’est une ambition : celle de révolutionner le cadeau de naissance. 


Après 1 an de travail et de développement, Mégane et sa sœur Alison lancent le produit dont elles rêvaient : un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans durant la délicate période post-natale. Ça y est, leur projet voyait enfin le jour. Le plus dur était derrière elles. Du moins, c’est ce qu’elles croyaient.


Commence alors une longue série d’imprévus qui va bousculer l’aventure entrepreneuriale des deux sœurs. 

Comment faire quand notre vie personnelle vient chambouler tous nos projets professionnels ? 

Comment se relever quand la réalité financière remet en question tout ce qu’on a bâti depuis des mois, voire des années ? 


Pendant plusieurs mois, Mégane reprend seule les rênes de l’entreprise et mène de front préparation des commandes, SAV et comptabilité en parallèle d’un nouveau job salarié.


Tout la pousse à baisser les bras, pourtant elle ne lâche rien.


Dans cet épisode, Mégane nous raconte comment elle a réussi à surfer sur les vagues de l’entrepreneuriat sans jamais se noyer.


Malgré les obstacles et les échecs, elle ne s’est jamais donné la possibilité d’abandonner. Un incroyable modèle de détermination et de résilience qui nous prouve que quand on croit en ses rêves : rien ne peut nous arrêter.


Bonne écoute 🎧


Cadeau future maman sur Chapitre Quatre : www.chapitrequatre.fr

Chapitre Quatre sur Instagram : @chapitrequatre_


__________


// POUR ALLER PLUS LOIN


L'Académie 100K : L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneures

La Check-List 0-100K : Le plan d’action complet pour les entrepreneuses qui veulent accélérer le développement de leur entreprise (offert)


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Imprévu, le podcast qui te fait découvrir les dessous de l'entrepreneuriat. On raconte ici des parcours d'entrepreneurs, le mien, celui des autres, ces chemins qui peuvent parfois te sembler tout tracés mais qui en réalité sont semés d'embûches. Parce que l'imprévu fait partie de notre quotidien, il est temps de valoriser notre capacité à transformer les obstacles en opportunités. Je m'appelle Alexandre Roux, je suis entrepreneur depuis plus de 10 ans et fondatrice de l'Académie 100K. L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneurs. On se retrouve un lundi sur deux pour entrer dans l'intimité de ceux qui inspirent, qui marquent l'histoire à leur façon et qui face à l'imprévu n'abandonnent jamais. Je vous retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Et alors ? Je suis obligée de vous le dire, dès l'intro de ce podcast, on a failli, je crois, ne jamais enregistrer cet épisode de podcast. On se retrouvera, je vais vous présenter Mégane juste après. Ça fait des mois et des mois qu'on se court après pour enregistrer cet épisode de podcast. Là, ça y est, on avait enfin une date qu'on a planifiée il y a au moins deux mois et demi. Et cette semaine, je suis malade. On a des perturbations de train où on se dit, en fait, est-ce que les trains vont être annulés ? On ne pourra pas se retrouver puisqu'on se retrouve sur Lyon. Ensuite, problème de neige et mon train qui a... qui a été retardée de 55 minutes. Et ensuite, on arrive dans le lieu qui nous accueille pour enregistrer cet épisode de podcast et coupure d'électricité. Donc, comment vous dire que ça a été chaud cet affaire ? Mais je suis ravie d'accueillir sur le podcast Mégane, qui est la cofondatrice de Chapitre 4. Elle va pouvoir nous en parler. Vraiment une marque avec laquelle j'ai beaucoup d'affection, que j'ai découvert il y a un peu plus d'un an maintenant. Je suis moi-même cliente, mais on avait échangé... très rapidement aussi après mon développement d'activité en tant que mentor. On avait échangé et j'avais eu un coup de cœur pour ces deux belles femmes qui vont fonder cette entreprise. Mais je vais laisser Mégane la présenter. Salut Mégane ! Hello Alexandre ! Ça va ? Ça va et toi ? Oui, est-ce que t'es encore stressée ?

  • Speaker #1

    Ça va mieux, ça va mieux. Mais c'est vrai que c'était tellement compliqué pour se retrouver. L'univers ne voulait pas qu'on enregistre cet épisode de podcast.

  • Speaker #0

    Mais on y arrive quand même. Et je crois qu'en plus, ça va être vraiment le sujet de cet épisode, la résilience. Et là, je crois qu'on est encore dans le thème.

  • Speaker #1

    On est dans le thème.

  • Speaker #0

    Résilience, on ne serait pas là, on ne serait pas en train d'enregistrer cet épisode. Est-ce que les caméras vont fonctionner ? Est-ce que l'enregistreur va fonctionner ? C'est encore une question si vous écoutez ce podcast et que véritablement oui. Mais effectivement, cet épisode était plein de challenges.

  • Speaker #1

    Effectivement. En tout cas, je suis ravie d'être là. Très flattée aussi que tu m'aies invitée sur ton podcast. Comme je te disais, une petite appréhension parce que c'est la première fois du coup que je... Pas la première fois que je fais un podcast, mais que je le fais seule et surtout avec les petites caméras.

  • Speaker #0

    On les oublie, regardez-moi !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va finir par les oublier, mais voilà. Très, vraiment ravie d'être ici avec toi.

  • Speaker #0

    Moi aussi. Mégane, est-ce que tu peux nous présenter ton entreprise, Chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors moi, c'est Mégane, donc j'ai 30 ans, bientôt 31 ans. Donc effectivement, j'ai cofondé Chapitre 4, qui est une marque qui révolutionne un petit peu l'univers du cadeau de naissance. C'est une aventure familiale puisque je l'ai fondée avec ma grande sœur, Alison. Moi, je n'ai pas d'enfant, mais elle, elle en a deux. Et c'est un petit peu une histoire d'inspiration mutuelle qui a fait que nous avons mené à bien ce projet et on lui a donné vie.

  • Speaker #0

    De mémoire, je crois. C'est toi qui cherchais à offrir un cadeau de naissance à ta sœur et tu ne voulais pas forcément offrir pour le bébé parce que c'est ce que tout le monde fait. Et tu t'es dit, on ne prend pas assez soin des mamans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est comme ça que l'idée est née. C'est tout un cheminement, en fait, plein de choses qui m'ont amené l'idée. Mais en fait, si on remonte un petit peu le fil, c'était en 2020, donc une année charnière pour beaucoup. Une année où j'ai pris le temps de me poser pas mal de questions, de faire une petite pause dans le présent. Vraiment, je me suis recentrée sur moi, sur...

  • Speaker #0

    Parce que tu t'es retrouvée sans activité pendant cette période ?

  • Speaker #1

    Non, j'étais toujours en activité, en Soudéi, dans ma boîte. Je travaillais dans l'immobilier. Mais en fait, je n'avais jamais eu autant le temps de me poser de questions sur la vie. Je me suis toujours posé des questions, mais là, c'était exacerbé. J'ai pris le temps de me dire ce qui me plaît vraiment, quelles sont mes forces, mes faiblesses. Au final, la vie, elle est courte. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Je pense que ça a vraiment été une prise de conscience pour tout le monde. Et cette même année, effectivement, Alison était enceinte de son deuxième. Et je cherche à lui faire un cadeau. C'est vrai que je me creuse toujours un petit peu la tête pour faire des cadeaux. J'aime bien me démarquer dans ce que j'offre. Et là, je me dis, tiens, j'ai vraiment envie de penser à elle et rien qu'à elle. Et tout naturellement, je réfléchis. Je me dis, si moi, j'attendais un enfant, qu'est-ce que j'aimerais qu'on m'offre ? Tout de suite, je pense au service, que ce soit du bien-être physique ou psychique. Et je me dis, tiens... Il faudrait que je regarde un cadeau naissance avec du service. Parallèlement, à cette époque, j'écoutais déjà tout ce qui était podcast autour de la maternité et j'entendais bien que c'était une magnifique aventure. Mais ce qui ressortait toujours, c'était que c'était quand même très difficile pour la jeune maman, que c'est vraiment une période où elle est vulnérable, où elle manque cruellement de temps. Voilà, ça vient bouleverser tous les pans de sa vie. Donc, j'avais quand même ça en tête. Et là, je cherche tout naturellement dans Google, cadeau naissance, jeune maman. cadeau-service, et là je trouve rien. Je me dis mais ça colle pas avec tous les témoignages que j'entends, pourquoi ça n'existe pas ? Si moi je pense à cette idée, forcément d'autres personnes y ont pensé. Donc je me dis, bon, il y a un sujet, il y a un vrai sujet, je me dis c'est étrange. Et vraiment je cherche, je cherche plusieurs heures, l'idée germe dans ma tête, mais elle m'a jamais quittée à partir de ce jour-là. Et effectivement, quelques mois après, du coup... Je n'ai jamais trouvé mon cadeau naissant. Je ne sais même plus ce que je lui ai offert. Je pense qu'elle, plus elle ne s'en souvient pas. Et j'en parle à Alicent. Donc, trois mois après, je lui dis, écoute, j'ai cherché à t'offrir. À la base, c'était des heures de ménage. Mais voilà, je ne savais même pas comment lui offrir. Combien d'heures je prenais ? Quelle société contacter ? Enfin, je me suis dit, ça serait vraiment joli dans un coffret à remettre du service. Et là, elle me dit, ah ouais, c'est une bonne idée. On passe à autre chose. Et puis là, je la vois, je vois encore la scène, elle était en train d'allaiter son petit. Et puis je la vois qui réfléchit, elle me dit, ah mais oui, ça pourrait être aussi, effectivement, sous forme d'un coffret qualitatif, sous forme d'abonnement.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'était parti en sachant qu'elle allait dans le marketing. Donc l'idée a vraiment commencé à germer à ce moment-là. Et puis voilà, elle nous a jamais quittés.

  • Speaker #0

    Et de fil en aiguille ?

  • Speaker #1

    Et de fil en aiguille, donc ça a été tout un long cheminement parce que c'est vrai, ce que j'aime dire, c'est entre le moment où tu as l'idée, le moment où tu as envie de lui donner vie et le moment où tu lui donnes vie.

  • Speaker #0

    Puis là, on parle d'un produit physique en plus concernant, avec des partenaires, parce que peut-être qu'on peut faire le pitch assez rapide de ce qu'est la boxe chapitre 4.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, c'est un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans, qui vient célébrer la femme devenue mère. durant cette fameuse période post-natale ou le quatrième trimestre, soit quand le bébé est là.

  • Speaker #0

    Et donc voilà pourquoi le chapitre 4. Voilà,

  • Speaker #1

    tout à fait, tout à fait. On parle beaucoup de la grossesse, des trois trimestres de grossesse, mais on parle malheureusement trop peu de l'après.

  • Speaker #0

    Oui, le post-partum, c'est clair. Voilà,

  • Speaker #1

    on va dire depuis cinq ans, la parole, elle se dénoue quand même à ce niveau-là. Mais en tout cas, en 2022, rien n'existe, en tout cas en service pour cette période. Donc en fait, c'est un coquet cadeau associé à des services. Donc tout un panel de services. Du bien-être physique, psychique, logistique également, donc des massages, des ateliers avec bébé, de la livraison de repas, des heures de ménage, du yoga, de la sophrologie. Voilà, toutes les activités, tous les services qui peuvent vraiment aider la maman durant cette période et lui offrir quelque chose d'utile et précieux du temps qu'elle n'a plus et qui lui permet de se reconnecter à elle ou de se reconnecter à son bébé. Donc voilà, dans les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Pour être moi-même cliente, du coup, c'est vrai que c'est un coffret qui est juste absolument sublime. Le packaging et tout, tout est hyper bien pensé. Et donc, vous trouvez à l'intérieur de ce coffret un bon cadeau que vous pouvez ensuite aller dépenser sur le site de chapitre 4. Et vous avez à disposition toutes les activités. En tout cas, la maman a à disposition toutes les activités. Donc, elle peut choisir un peu à l'esprit des Wonderbox, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Exactement, en mieux.

  • Speaker #0

    Et focus pour la maman. C'est des vrais services qualitatifs qu'il y a derrière. En plus, on peut choisir, nous, en tant qu'acheteurs, un petit cadeau, soit des petits chaussons pour bébé, soit un joli sac. Je sais qu'il y a beaucoup de petites choses. Une petite carte. C'est vraiment un cadeau qui, moi, je trouve, fait vraiment plaisir à offrir pour l'avoir offert déjà à plusieurs reprises. Je trouve que ça change et puis ça laisse la liberté aussi à la maman de se dire de quoi j'ai besoin en réalité.

  • Speaker #1

    Exactement, c'était compliqué au début justement de réunir, de contacter tous ces professionnels partenaires qui sont effectivement certifiés, engagés dans le monde de la périnatalité. Parce qu'on a choisi de répertorier au national, on ne s'est pas focus sur une région. On voulait vraiment que ça puisse être disponible partout pour toutes les mamans. Bien sûr, on a... des prestations en physique, mais pour pallier aux villes dans lesquelles on n'est pas, on a de la prestation à distance, qui se fait beaucoup aussi, surtout depuis le Covid, maintenant la visio c'est plus vraiment un sujet. C'était pas si simple de réunir tous ces professionnels, parce qu'au début on était absolument personne. Il fallait juste convaincre que notre idée avait du sens et les convaincre de resloindre.

  • Speaker #0

    Ils n'avaient pas grand-chose à perdre, ce n'est que, bon, au pire il ne se passait rien, au mieux ça leur faisait un apport d'affaires.

  • Speaker #1

    Effectivement. Effectivement. Donc on s'est attelés à réunir ce panel de professionnels. Donc là, on doit en avoir une cinquantaine. Et on voulait vraiment que la maman puisse choisir, du coup, le service, parce que c'était posé la question Est-ce que c'est le proche qui y offre ou pas ? Et en fait, ce qui permet à la maman vraiment de choisir en fonction de son besoin, de son envie du moment. Ça dépend tellement en fonction de la grossesse que tu as eue, ton accouchement, ton postpartum. Donc ça, c'est vraiment super de donner la possibilité à la maman de faire son choix.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et donc, on a fait un crochet pour expliquer vraiment en détail ce qu'était le chapitre 4. Mais on en revient en oui, ça n'a pas été évident. Et tu l'as dit notamment par rapport... Tous ces prestataires où il fallait les convaincre. Puis, il faut développer une marque en partant de zéro.

  • Speaker #1

    Exactement. Créer aussi tout ce qui est relatif au code cadeau. Quand la maman se connecte,

  • Speaker #0

    à quelle activité elle se connecte.

  • Speaker #1

    En fait, c'était tout un...

  • Speaker #0

    La partie commerce, ce n'est pas juste un site vide. Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Le développeur s'est arraché les cheveux. Et nous aussi, c'était vraiment un casse-tête chinois pour justement mettre en place ce code promo. Enfin, ce code pour qu'elle puisse réserver son activité, qu'elle puisse utiliser le code.

  • Speaker #0

    Une sorte d'activation.

  • Speaker #1

    C'est top. C'était vraiment très compliqué à mettre en place. Et puis, effectivement, il fallait aussi développer le coffret, le rendre joli. On voulait vraiment un univers chaud, enveloppant, qui donne confiance et qui nous taira. Donc, les gens aiment beaucoup notre branding. Donc, ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Vous avez fait un vraiment très, très, très bon travail. Pour les auditeurs qui nous écoutent, je vous invite vraiment à aller regarder sur le site de chapitre 4. Votre Instagram aussi, il est magnifique. C'est clair qu'on sent qu'il y a la pâte aussi derrière marketing. Vous avez vraiment géré sur cette partie-là. Et puis, tu lances avec ta sœur tout le concept. Et puis, à un moment, tout est prêt, puis il faut le vendre.

  • Speaker #1

    Exactement. Et là, quand on rentre,

  • Speaker #0

    on a pris le sujet.

  • Speaker #1

    Donc, on va dire que ça a pris une petite année pour développer tout ça, le mettre en place.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux, vos activités en parallèle.

  • Speaker #1

    Non, à ce moment-là, on était déjà à fond dans la boîte. C'est vrai qu'on a tout quitté en ayant une ligne directrice. Mais c'est vrai qu'on sautait complètement dans le vide. C'était complètement vertigineux.

  • Speaker #0

    C'était l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut savoir frôler le vide pour créer du renouveau. Donc, c'est vraiment ce qu'on a fait. C'était audacieux, clairement, de tout quitter une zone de confort pour se lancer complètement dans l'inconnu et les imprévus. Une petite année pour développer le projet, le lancer. Et surtout, avant le lancement, on a fait une campagne de financement participatif via Ulule, qui nous a permis de récolter des fonds. Donc ça, c'était super. Et puis, on a fonctionné en pré-vente. Mais avec du recul, cette campagne nous a quand même coûté énormément d'énergie, parce que pendant un mois, on doit être au taquet partout, sur les réseaux, contacter nos cercles 1, 2, 3.

  • Speaker #0

    J'en ai fait une aussi en campagne, c'était un enfer. On n'était même pas allé au bout de notre campagne. Alors après, on n'avait pas forcément un produit à vendre, c'était plus compliqué. C'était vraiment un service ouvert, non payant, un service public presque, j'ai envie de dire. C'était un guide qui référençait les bonnes adresses. Et du coup, pour l'utilisateur, en fait, il n'avait pas d'intérêt. Donc notre cible, ça aurait été plus professionnel. Puis en fait, c'était compliqué de faire marcher une campagne de crowdfunding. Mais je me rappelle l'énergie. Je nous vois encore coller des affiches et poser des displayers dans les boîtes aux lettres. Mais ça, je pense que tant que tu ne le fais pas,

  • Speaker #1

    tu ne peux pas t'avoir. Non, vraiment. Vraiment, vraiment. Et puis, tu es portée par une énergie. Les gens te soutiennent. Tu dis, ah, mais c'est quand même incroyable ce qu'on est en train de réaliser. Ça prend, en fait. Mais l'énergie que ça nous a demandé, je m'en souviens, à la fin du mois, on était complètement...

  • Speaker #0

    à plat on s'est dit vous avez fait combien de préventes ?

  • Speaker #1

    alors c'était tu sais par système de financement on avait récolté à peu près 5000 euros ce qui est pas mal on s'est aussi confronté à la première problématique c'est à dire que les gens pouvaient adorer notre produit mais elles n'avaient pas forcément de maman à gâter dans l'entourage donc il y avait quand même des dons libres donc ça n'a pas empêché les gens de participer mais on s'est quand même dit c'est vrai que tout le monde n'a pas une maman à gâter dans son entourage oui Donc voilà, ça nous a fait un petit...

  • Speaker #0

    On passe à la suite.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc, premier petit élément. Donc, on termine cette campagne. Là, le site était prêt, du coup, à être lancé. Et arrive, du coup, la période de l'été. Juillet-août. La campagne, c'était sur mai et juin. Juillet-août, donc une période plutôt calme.

  • Speaker #0

    Bon, ceci dit, normalement, on a des grosses... Il y a des grossesses tout le temps, quoi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais l'été, je ne sais pas, l'heure n'était pas à la dépense. On a eu quelques ventes, mais on s'attendait à démarrer un petit peu plus vite et plus fort, au vu de la campagne qui avait été un succès. Après, je pense qu'on a aussi ralenti dans notre communication. On était tellement à plat qu'on a fait très fort un mois. Et puis là, on s'est tués.

  • Speaker #0

    C'est aussi toujours le challenge. Je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais moi, je l'entends souvent de par notre expérience aussi. En tant qu'agence, beaucoup de personnes me disent J'ai l'impression que quand je vais lancer mon site, hop, ça va partir. Oui, oui, oui. Alors qu'en fait, c'est juste l'atterrissage, le site de la planète. Et que oui, il faut qu'il soit bien pensé, il faut que ça convertisse, il faut que quand les personnes viennent dessus, on trouve la bonne info et qu'on puisse passer à l'achat et que tout fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Mais le trafic, alors il y a le référencement qui a travaillé. Bien sûr. Mais ça ne vient pas tout de suite non plus, parce qu'il faut un certain temps. Après avoir mis en place les bases, après avoir travaillé ces titles, ces métadescriptions, tout ça, enfin bref, toutes les bases de référencement, il y a encore tout. Tout le temps que ça, ça monte dans les résultats de recherche. Et oui, le trafic n'arrive pas tout seul.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'avais cette donnée en tête. Je savais bien qu'une fois qu'on lance, il faut du temps. Effectivement, le temps que le référencement fasse son petit bout de chemin, etc. Je l'avais bien en tête, mais ça a quand même été malgré tout une frustration de voir qu'on s'était tellement donné pendant un an pour le lancer.

  • Speaker #0

    Tout ça pour voir.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et... Moi, j'ai pris sur moi. Je me souviens, Lisa, il y a eu une période un petit peu de... C'est dur, quoi. On venait de se lancer et on se disait déjà,

  • Speaker #0

    c'est pas si... Oui, mais non, tu viens pas de te lancer, puisqu'en fait, ça fait déjà un an que t'es lancée. Voilà, c'est ça. C'est juste que ton produit est encore pas lancé, dit-on, de t'aller à l'achat. Mais en fait, l'énergie que tu donnes pendant un an...

  • Speaker #1

    Oui, la première année est quand même assez...

  • Speaker #0

    Finie par un mois de campagne où t'arrêtes plus forcément un moment. L'énergie, elle peut pas être au max tout le temps. tes robots, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, c'est vrai. Non, mais c'est important de le rappeler. C'est important de le rappeler parce que quand on est dedans, on ne se rend pas compte, en fait, et on ne se rend même pas compte non plus des petites victoires, des petits succès. On est tellement en focus chiffres, ventes, qu'on fonce. Et c'est important de regarder aussi le chemin parcouru. Il y a un moment, on aurait rêvé d'être là quand on se disait juste Ah, mais ça serait super de créer un coffret pour les jeunes mamans. Mais là, il est lancé. Des proches l'achètent et l'offrent aux jeunes mamans. Donc voilà, au final, notre idée, elle a pris vie et elle fonctionne.

  • Speaker #0

    Le métier change aussi. Oui. C'est-à-dire, je le vois aussi souvent dans les entrepreneurs que j'accompagne. Tu sais, tu as toute la phase créativité où tu es portée, où tu imagines le produit ou le service parfait qui aussi te conviendrait à toi. Et puis après, cette phase où c'est plus dépendant que toi. En tout cas, ton métier change.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Tu es plus à la création, tu es maintenant à la vente et développement de ton entreprise. Et ce n'est pas le plus facile. Non, non,

  • Speaker #1

    j'allais dire le plus rude, effectivement. Au début, on pense que c'est le lancement qui va être le plus dur de créer, mais non. Non, non, non.

  • Speaker #0

    Mais heureusement qu'on ne le sait pas. Exactement.

  • Speaker #1

    D'accord, je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Il y a des personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat. Ne prenez pas peur quand on dit ça, mais c'est juste que, véritablement, moi je dis toujours, à chaque fois que je lance un nouveau projet, la quatrième entreprise maintenant, à chaque fois, je me retrouve à dire heureusement que je ne savais pas ce qui m'attendait. Parce qu'en fait, si tu sais tous les problèmes qui t'attendent à l'avance, tu n'as jamais envie de te lancer. Et puis heureusement qu'on a cette énergie, cette passion qui nous fait aller vers l'inconnu et se lancer dans le vide, comme tu le disais tout à l'heure. Il faut trouver le parachute en cours de route.

  • Speaker #1

    Effectivement, c'est vrai. Il faut le rappeler aussi. Je pense que pour toutes les personnes qui veulent se lancer ou qui sont actuellement, qui savent de quoi on parle, j'ai compris, je le savais avant, mais une fois qu'on pratique, en fait... les problématiques, les doutes, les challenges à relever, ça fait entièrement partie du métier. C'est inhérent, en fait, au métier d'entrepreneur. Donc, après, il faut composer avec. Il faut savoir aussi se forger par un mindset, un mental, apprendre à surfer, en fait, avec ses...

  • Speaker #0

    Il faut apprendre à prendre plaisir sur ce chemin-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que si on ne vise que l'objectif, que la fin, hop, on l'a atteint, puis en fait, ça ne nous satisfait même plus.

  • Speaker #1

    Exactement, et puis il faut savoir... Quelle définition on met derrière la réussite ? Est-ce que c'est vraiment, tu pars d'un point A et tu arrives à un point B, et tu te dis, ah mais là, j'ai réussi ? Ou est-ce que c'est tout le chemin, toutes les épreuves, tout ce que tu apprends pendant ce temps-là ? Enfin voilà, c'est une vraie réussite. Moi, personnellement, en deux ans et demi, bientôt trois ans, je crois que j'ai pris dix ans de maturité. Enfin vraiment, ça m'a énormément appris professionnellement, personnellement. C'est vraiment une introspection en permanence de soi-même et de son entourage.

  • Speaker #0

    Un des meilleurs outils de développement personnel qui existe.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Du coup, vous lancez chapitre 4, les ventes sont calmes au début, je crois que c'est quand même passé des belles choses, puisque vous êtes passée dans les maternelles ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Donc effectivement, on lance, période un petit peu creuse durant l'été, mais voilà, on fait quand même quelques ventes. Donc voilà, déjà de lancer un produit qui se vend, c'est déjà une réussite, même si ce n'était pas à la hauteur de ce qu'on espérait, ça reste une réussite. Et on fait du coup nos premiers salons à Paris et puis à Marseille. Donc là, on se présente à notre public. Notre cible, en présentant du coup nos coffrets, on voit qu'il y a l'attrait, mais qu'est-ce que c'est ? C'est super joli, donc on est content, les retours sont bons. Après, on est confronté aussi au fait que tout le monde n'est pas au fait que... Il faut aussi parfois célébrer la maman. Autant sur Instagram, c'est un petit univers,

  • Speaker #0

    tout le monde se comprend. Autant dans la maternité, tu veux toujours faire un cadeau à bébé. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. En fait, on s'est rendu compte sur les salons qu'on devait convaincre les personnes de penser à la maman.

  • Speaker #0

    C'est dingue à quel point la maternité est devenue quelque chose de banal quand même. Mais c'est chaud quand même.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça nous a fait vraiment drôle parce qu'on redescendait de notre petit nuage d'Instagram, notre campagne. Et on s'est dit, ah oui, non, en fait, il y a vraiment du chemin à faire. Nous, on s'est dit, c'est vrai que si on avait lancé Chapitre 4 en 2015, où aucun podcast n'existait, on ne parlait pas du tout de postpartum, je pense que ça aurait été beaucoup trop tôt, on aurait dû gâter la maman. Mais pourquoi ? Là, aujourd'hui, en 2022, quand on s'est lancé, c'était le champ des possibles était ouvert. En fait, on était en plein dedans. On n'a pas eu tant que ça à convaincre les gens. Ça commençait à être un petit peu dans les mœurs de célébrer aussi la maman.

  • Speaker #0

    Il y a toujours de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc ça, c'est grâce au salon qu'on l'a compris. C'était pas du tout... Les salons, c'était vraiment plus pour la visibilité, effectivement, se confronter un petit peu aux personnes. Mais c'est pas là où on vendait le plus, parce qu'en plus, c'est un produit, avec la difficulté qu'on vend du service. Donc c'est doublement compliqué. On peut avoir un coup de cœur sur le coffret, mais la question, c'est... Ah, mais moi, je souhaite offrir à une maman qui habite à Bordeaux. Est-ce que vous avez des partenaires ? Hum. Donc, les personnes sont un petit peu en phase de réflexion. Ah, je vais regarder les prestations. Donc, voilà, on a fait plusieurs salons qui ont été quand même porteurs et ça nous a permis de rentabiliser, mais par la suite. Ça, c'est important aussi que les gens...

  • Speaker #0

    Le retour sur investissement, il est généralement très, très, très long. Il faut avoir conscience aussi que l'entrepreneuriat, c'est investir avant de recevoir quoi. et parfois investir sans savoir si on aura un jour le retour sur investissement mais si on n'investit pas on risque pas de le savoir mais je sais que c'est un challenge, on a toujours peur de se dire ok mais là j'investis est-ce que je vais m'y retrouver un jour est-ce que je vais finir par payer mes prêts sur ma personne parce que j'aurais pas réussi à développer cette entreprise je sais que c'est beaucoup de questionnements exactement Pour autant, je crois que tout entrepreneur est passé par là et a accepté de prendre ce risque-là aussi.

  • Speaker #1

    C'est une phase obligée de tester, d'apprendre. Ok, ça marche, est-ce que je reproduis ? Ok, ça ne fonctionne pas. Quelle autre ressource je peux mobiliser ?

  • Speaker #0

    Puisqu'un jour peut ne pas marcher le lendemain et inversement. Et du coup, c'est une sacrée gymnastique.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est un jeu d'équilibre en permanence. Donc on fait nos salons, la période de Noël arrive, là on se rend compte qu'on vend quand même pas mal. Donc voilà, c'est une période propice à gâter les mamans, même si elle devrait être toute l'année.

  • Speaker #0

    Mais bon,

  • Speaker #1

    on est quand même ravis, ça monte bien. On est du coup en croissance et puis effectivement on a un passage dans l'émission des maternelles. Donc ça c'était une belle consécration. On est vraiment ravis de ça.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait comment ? Vous leur avez envoyé une boîte pour qu'ils découvrent eux la box ?

  • Speaker #1

    Alors, on a eu le contact de la présentatrice. Et du coup, Alison a envoyé plusieurs mails à plusieurs reprises. Parce qu'elle est contactée tous les jours par les marques qui gravitent autour de la maternité. Donc, il fallait vraiment énormément relancer. Et puis, un jour, elle adorait le coffret, le projet. Mais en fait, elle n'avait pas d'émission pour... Pour le présenter. Et puis là, un jour, après, je ne sais pas, une énième relance, elle dit, écoutez, j'ai une chronique. Je peux placer le coffret dans deux semaines. Envoyez-nous nos coffrets à la prod et on y va.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Et là, on s'est dit, bon,

  • Speaker #0

    voilà. Comme quoi, pour rien lâcher, mais c'était clair.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Encore une fois, c'était une belle leçon.

  • Speaker #0

    Dans ce que j'entends dire, c'est qu'il n'y a pas eu deux, trois relances. C'est que vous n'avez pas lâché. Non,

  • Speaker #1

    on n'a pas lâché. On n'a vraiment pas lâché. On allait... Et puis au final, ce n'est pas qu'elle ne voulait pas le présenter, c'est juste que...

  • Speaker #0

    Des fois, ce n'est pas le bon moment.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais c'est vrai que parfois, face à un... Je ne sais pas... Du coup, il n'y a jamais eu de non ni de vu, par exemple. Mais c'était plus... On s'était peut-être dit, elle n'ose peut-être pas dire non, je ne sais pas. Et donc, ça peut freiner certaines personnes. Moi, ça aurait pu me freiner peut-être, par exemple. Mais voilà, Alison, elle est allée au bout. Elle a dit, non mais, il faut continuer, on relance, on relance.

  • Speaker #0

    On a payé. La persévérance finit toujours par payer.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, c'est vrai que ça a été une très belle visibilité. Donc, ça, c'était début 2024. Donc, au final, c'était il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez eu des ventes après ça ou pas ?

  • Speaker #1

    On a eu des ventes. On a bien vu qu'il y avait eu un trafic beaucoup plus élevé sur le site. Donc, ça, c'était chouette. Après, il n'y a pas eu non plus énormément de ventes. Il n'y a pas eu un avant après les maternelles, on va dire. Par contre, ça a vraiment donné de la crédibilité à l'offre, une très belle visibilité. et c'était une très belle consécration c'est un objectif que j'avais quand le coffret n'existait même pas je me suis dit qu'il faudrait qu'on passe dans les maternelles ça serait vraiment la consécration donc on l'a eu ça nous ramène à début 2024 donc disons que le lancement se passe bien, les ventes sont au rendez-vous pas assez, pas suffisante pour pouvoir en vivre, entre guillemets. Tout l'argent qu'on a, on le réinvestit dans la boîte. Mais ça, ça ne me perturbe pas forcément parce que je sais très bien qu'une entreprise... J'avais ce chiffre en tête qu'il faut 3 ans pour qu'une entreprise... Minimum 3 ans. Pour qu'une entreprise soit rentable, à moins d'être une success story. Donc, ça ne me perturbe pas trop, je me dis.

  • Speaker #0

    Sur du produit, c'est clair. Oui,

  • Speaker #1

    vraiment. Encore une fois, même si c'est... C'est compliqué, on est dans les chiffres et on avance et on ne regarde pas vraiment ce qu'on a fait. Moi, je me suis dit, on a quand même lancé un produit qui se vend. Et ce n'est pas notre entourage, c'est des inconnus qui se connectent et qui achètent. Mais du coup, on arrive début 2024. Le passage dans les maternelles, c'est en janvier. Et puis, il se passe un gros problème, on va dire, au niveau personnel pour Alison. Un divorce. Donc, ça rabat un petit peu les cartes. Je pense que c'est vraiment le point de départ de 2024 qui rabat un petit peu les cartes sur la suite de chapitre 4.

  • Speaker #0

    Ok. Les conséquences, c'est quoi ? C'est moins de disponibilité pour chapitre 4 ? Une situation peut-être financière, personnelle aussi, qui du coup va être différente ? Parce que se retrouver solo, ça veut dire aussi ne plus pouvoir compter sur son mari.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Exactement, c'est énormément de facteurs qui viennent complètement chambouler un équilibre qu'on pouvait avoir avec la boîte, même si, encore une fois, c'est un jeu d'équilibriste.

  • Speaker #0

    Oui, mais vous commencez à vous dire, OK, les choses se posent.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Je pense qu'on était, voilà, c'est go, on y va. C'est clair qu'il y a encore énormément de travail, mais disons que les jalons sont posés, il faut y aller. Et puis, il se passe ça. Ça n'a pas non plus conditionné toute la suite, mais c'est un élément assez important pour qu'on revienne dessus sur ce podcast. Du coup, effectivement, elle est beaucoup moins disponible parce que ses priorités, forcément, se concentrent sur sa famille, ce qui est complètement normal. Pouvoir gérer cette séparation, qu'elle se passe le plus sainement possible. Donc, effectivement, durant cette période, elle est... Elle n'est plus vraiment dans la boîte et surtout, elle se pose des questions sur la suite de la boîte parce qu'effectivement, on vend, mais pas assez pour pouvoir en vivre. En sachant qu'on est deux, on touchait des bons salaires dans nos précédentes boîtes.

  • Speaker #0

    Et plus de chômage, j'imagine. Voilà,

  • Speaker #1

    la fin des indemnités arrive, même si on avait toutes les deux une enveloppe de côté, justement, pour faire face aux imprévus et pour pouvoir poursuivre même à la fin des indemnités.

  • Speaker #0

    Juste pas illimité, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et puis surtout, elle se retrouve seule avec deux enfants. Donc forcément, les choses ne peuvent pas être vues de la même façon. Même si, bien sûr, on est dans la résilience en permanence et on surfe avec les vagues. Là, au bout d'un moment, il faut aussi garder les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Il y a des moments où quand il y a des tremblements partout, c'est dur aussi de garder le cap.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Donc en fait, ce qui est compliqué, c'est que ça s'est vraiment fait un petit peu insidieusement. On n'a pas eu un avant et un après. C'est plus ça s'est installé où Alissa ne prenait de plus en plus de distance avec la boîte. Et du coup, je prenais, je prends un petit peu plus les rênes. Et on n'avait même pas vraiment le temps de se parler, de poser le problème. Sûrement à tort, mais on a fait comme ça.

  • Speaker #0

    Vous le prendrez peut-être plus ce temps ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on aurait dû, même si c'était vraiment compliqué, parce qu'elle n'avait pas d'espace de cerveau disponible pour avoir la vision de ce qu'on allait faire et ce que ça allait devenir. Et donc, oui, je pense qu'on aurait peut-être dû poser un petit peu plus le ton de la suite. Mais en même temps, c'était tellement flou que je ne sais pas si on aurait plus de réponses. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Donc tu prends les rênes. Petit à petit, progressivement, de plus en plus.

  • Speaker #1

    Exact. C'est-à-dire, j'ai continué à gérer les commandes, me mettre un petit peu à tout ce qui est communication, parce que jusqu'à maintenant, c'était plus Alison qui gérait les réseaux sociaux, on va dire. On était toutes les deux, mais tout ce qui est visuel, etc. Gérer le SAV, la comptabilité, le tableau de trésorerie.

  • Speaker #0

    Toutes les casquettes,

  • Speaker #1

    quoi. Exactement, continuer de développer l'entreprise, même si j'avoue que ce qu'on s'est dit, c'est plus que... J'allais maintenir à flot un petit peu la société pour le moment parce qu'on n'a pas la vision à moyen terme pour le moment. Donc on était plus sur maintenir à flot la société.

  • Speaker #0

    Comment tu le vis ?

  • Speaker #1

    Là, ça va un petit peu mieux. En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps. Tu vois, c'est bien de poser les mots parce qu'avant de venir à ce podcast, je réfléchissais un petit peu à la rétrospective de l'année 2024. Et en fait, je ne me suis même pas rendu compte que je gérais quand même la société plus ou moins seule depuis plusieurs mois, au final. Et ça va, je navigue à vue, clairement, pour le moment. Voilà, je fais ce qu'il y a à faire. J'aimerais vraiment prendre un autre axe, sûrement en 2025.

  • Speaker #0

    Des surprises arrivent. Voilà, des surprises arrivent. L'insta de chapitre 4, vous découvrirez tout ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne revois pas du tout complètement le modèle parce qu'il y aura toujours des coffrets qui offrent du service. Mais voilà, peut-être développer.

  • Speaker #0

    Faire que ça se mette en place, mettre d'autres choses qui seront peut-être plus de vecteurs aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, faire peut-être un peu plus de collaborations qui marchent plutôt bien, mine de rien, avec d'autres marques. Il y a plein de choses à faire. C'est ça qui est frustrant aussi parfois, c'est de se dire mais je suis seule. Donc oui, il y a plein de choses à faire. Il y a aussi le B2B qu'on n'a pas assez exploité. et qui est aussi une belle porte d'entrée, clairement.

  • Speaker #0

    Les coffrets chez Monoprix, ça serait pas mal, non ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Ça fait partie des sujets.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Et en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme les maternelles, il ne faut pas lâcher. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, il y a tellement de sujets, il y a tellement d'opportunités pour développer et faire monter cette société que c'est dur de structurer.

  • Speaker #0

    J'ai tout le temps... Et il se dit d'ailleurs que seulement 20% de nos actions génériques... 80% de nos résultats. Et quand tu te retrouves comme ça, où tu dois gérer ta boîte quasiment toute seule aujourd'hui, qu'effectivement vous étiez deux pour faire le taf, à un moment tu te retrouves toute seule et il faut prendre toutes les casquettes, c'est pas facile, c'est d'autant plus vrai, c'est d'autant plus valable. C'est vrai. C'est-à-dire que qu'est-ce qui relève de ouais, j'aurais bien envie de faire ça mais qui n'aura pas nécessairement une incidence sur ta boîte ou... ok, je veux développer plein de projets, tout ça, mais à un moment, juste, il faut que je prenne conscience que ce sera peut-être un peu après. Effectivement, le B2B, ça peut être un axe de dingue. Il est peut-être là, mon 20% d'action qui génère les 80 résultats.

  • Speaker #1

    Effectivement. Mais c'est vrai que c'est ça qui est compliqué, c'est de... Prendre le recul.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    prendre le recul, structurer ses idées. C'est vrai que là, je pense que l'accompagnement, le coaching peut avoir vraiment un réel impact quand on est justement avec plein d'idées. plein d'axes à prendre,

  • Speaker #0

    mais le stress focus c'est toujours un sujet et tu sais j'en parle souvent, j'en parle assez ouvertement le fait que j'ai des mentors et des fois on me dit mais qu'est-ce que tu me dis là ? Pourquoi toi t'es un mentor alors que t'es toi-même mentor ? Mais pour les mêmes raisons, parce qu'en fait j'ai la tête dedans, j'ai la tête dans le guidon et puis des fois c'est dur de prendre du recul et puis de savoir si effectivement on va dans le bon sens ou pas si on n'est pas juste en train de se poser je vais dire quelque chose qui va peut-être en faire rire certaines, certains, il y a des hommes qui nous écoutent aussi sur ce podcast, mais tu sais, des fois, tu regardes ton feed Instagram, tu te dis, ah tiens, c'est moche, j'ai envie de tout refaire, mais qu'est-ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair.

  • Speaker #0

    En fait, en réalité, ça, c'est se focus sur quelque chose qui, en réalité, n'a que peu de valeur, ou peut-être même plus pour flatter un égo, mais... Complètement. Voilà, encore une fois, je pense qu'on a tous les mêmes sujets en tant qu'entrepreneurs, et c'est pas pour rien que tous les entrepreneurs, en tout cas... Tous les grands entrepreneurs ont compris que c'était nécessaire d'avoir des mentors à leur côté, tout comme les sportifs ont des mentors à leur côté. C'est pareil, parce que s'ils sont tout seuls sur leurs entraînements, juste à un moment, ils n'arrivent pas à se focus, à savoir, est-ce que je suis dans le vrai, est-ce que je suis dans le faux ? Et puis, on sait que pour le cerveau, la charge mentale que ça représente aussi, de se poser toutes ces questions à chaque fois, est-ce que je fais bien, est-ce que je ne fais pas bien ? Est-ce que je continue ? Est-ce que je continue pas ? Est-ce que je suis juste en train de m'acharner pour rien ? Ou est-ce que non, c'est la fameuse résilience qu'on me demande d'avoir ? Ça, c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis ça a un réel impact sur ton entreprise. Si tu as trop de choses en tête, que tu ne sais pas où tu vas, ça a un réel impact. De toute façon, la nécessité de prendre soin de sa santé physique et mentale, idem, c'est quelque chose que j'ai compris, on va dire, passer la première année, mais c'est... tellement important pour pouvoir continuer sur la durée. Parce qu'il y a tellement de moments où tu peux t'arrêter.

  • Speaker #0

    Le mindset dans cette histoire, c'est 80% des résultats.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Ça fait tout.

  • Speaker #1

    Il faut tellement être bien entouré, que ce soit nos mentors, mais aussi l'entourage. D'avoir des personnes ressources où tu sais que quoi que tu dises, quoi que tu fasses, ils sont là pour t'écouter, jamais te juger et qui te soutiendront et te tireront vers le haut. Ça fait partie aussi de la réussite selon moi.

  • Speaker #0

    Alison, elle est toujours là malgré tout ?

  • Speaker #1

    Oui, elle est toujours là. C'est vrai qu'elle a tellement travaillé aussi sur la boîte que j'imagine que ça doit... C'est dommage qu'elle ne soit pas là aujourd'hui, mais pour elle aussi, j'imagine d'avoir dû lâcher, malgré elle, tout ce qu'on a construit aussi. Elle est toujours là. En fait, les grosses décisions, je ne les prends pas seules et je vous en parle. C'est juste qu'elle manque cruellement de temps. et de cerveau disponible pour se consacrer à cette idée-là. C'est vraiment une énergie qu'on ne peut pas se rendre compte tant qu'on n'est pas dedans.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement un magnifique cadeau derrière tout ça et ça va peut-être vous permettre aussi... Peut-être que dans l'idée, ce n'était pas la structuration que vous aviez imaginée et puis en fait, il réserve peut-être plein de surprises derrière ça.

  • Speaker #1

    Complètement, rien n'est figé.

  • Speaker #0

    Parfois, quand on a, encore une fois, la tête dans le guidon, on a du mal à voir qu'en fait, c'est pour du mieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. complètement c'est vrai là pour le coup on enregistre le podcast et je suis vraiment en pleine période de transition de flou etc mais je suis sûre que dans 6 mois ce sera le champ des possibles et c'est ok passer par ces périodes de flou ça fait partie du mouvement on est tous dans le brouillard à un moment puis après c'est pas parce qu'on en sort qu'on n'y retourne pas exactement

  • Speaker #0

    parce que c'est ça aussi l'entreprenariat c'est des montagnes russes en permanence donc il faut s'accrocher j'ai dit espérait, tu vois, je trouve que c'est quelque chose qu'on ne dit pas assez et je pense qu'il faut vraiment s'y préparer aussi et encore une fois, prendre du plaisir sur le chemin parce que, ben, il n'y a pas le choix, sinon, juste on pète un câble. Mais maintenant, ça fait 11 ans là que je me suis lancée dans l'entrepreneuriat et j'avais vraiment ce sentiment que ouais, ça allait être galère pendant 2-3 ans et puis qu'après ça allait, tu vois, qu'il n'y aurait plus autant de difficultés, de zones d'ombre, de haine en fait. C'est vraiment, c'est cyclique.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement, moi j'avais la même chose.

  • Speaker #0

    On ne nous prépare pas assez.

  • Speaker #1

    J'avais la même chose, mais pour la première année. Tu vois, j'entendais beaucoup parler de la première année, c'est difficile, tu verras.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    elle est difficile, mais la deuxième et la troisième.

  • Speaker #0

    La quatrième et la dixième.

  • Speaker #1

    C'est tout le temps le d'après. Après, c'est vrai qu'on peut avoir l'impression que le discours est un petit peu négatif, mais en fait non,

  • Speaker #0

    c'est juste la réalité. Mais puis franchement, on l'a dit tout à l'heure et c'est important de le ressouligner, c'est tellement d'enrichissement. Aujourd'hui, je prends un plaisir dans le chemin. Puis à chaque fois, d'ailleurs, je me dis ça. Je me dis, OK, juste tu ne le fais pas pour l'attendre du résultat. C'est est-ce que ce que tu es en train de faire, tu aimes le faire ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    La réponse est oui, c'est bien, continue. Et si tu atteins tes objectifs avec ça, parfait. Si par contre, tu ne prends pas de plaisir, bon, non, c'est que ce n'est pas la bonne voie et qu'il faut se poser des questions.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alors, ça ne veut pas dire que tout est tout beau, tout rose dans notre journée. C'est-à-dire qu'à un moment, quand tu te mets sur ta compta et que tu as des mauvaises... nouvelles ou autres, ça reste relou pour tout le monde. Mais c'est juste qu'à un moment, ça ne doit pas définir aussi la suite.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai, il faut avoir le courage aussi de se poser les bonnes questions et surtout l'honnêteté de regarder les réponses. Ça, ce n'est pas si simple non plus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est énormément de satisfaction personnelle derrière tout ça aussi. Et puis... se forger ce mental aussi, c'est hyper important pour son business, mais aussi pour la vie tout court, parce qu'elle est pleine de hauts et de bas également. Elle n'est pas linéaire.

  • Speaker #0

    Et l'improvisation fait partie de notre vie tout court.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est juste que là, c'est vrai que dans le perso, dans le pro, on relève des défis en permanence. Mais voilà, ça fait partie du métier et c'est ça qui est beau aussi dans le fait d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Mégane, quand on a discuté toutes les deux de cet épisode de podcast, il y a quelque chose que tu m'as dit que je voulais vraiment qu'on aborde sur cet épisode de podcast. C'est que cet été, je crois, tu as pris un job en parallèle de Chateau de Trois Quatre. Est-ce qu'à un moment, on a tous des contraintes financières ? Est-ce que tu peux nous parler de cette prise de décision ? Pourquoi ? Comment ? Est-ce que je pense que ça peut faire du bien à certains entrepreneurs de l'entendre aussi ? C'est qu'à un moment, on n'est pas obligé de... d'abandonner sa boîte quand il y a des moments plus difficiles, qu'il y a des alternatives. On le voit aujourd'hui, tu es encore là. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. Alors, comment ça s'est fait ? Début 2024, il y a eu ce que je viens de citer. Ça a posé énormément de questionnements sur la suite, le doute, est-ce que je vais reprendre toute seule ? Est-ce qu'on continue aussi, même si la question... Elle était silencieuse, mais forcément, tu te la poses. Est-ce que c'était à deux ce projet et on termine à deux ou rien du tout ? Je me suis posé beaucoup de questions et je pense que j'avais aussi besoin de prendre un peu de recul sur tout ça. À côté de ça, effectivement, les indemnités se terminaient. J'ai de l'argent de côté, mais je me suis dit que je n'avais pas envie de tout mettre non plus dans la boîte. J'avais besoin de me refaire une enveloppe. pour pouvoir réinvestir aussi, etc.

  • Speaker #0

    Peut-être de prendre un peu d'air au final. Oui,

  • Speaker #1

    je pense. Je l'ai compris après. Parce que jusqu'au dernier moment, je ne savais pas si je le faisais ou pas. Ça a vraiment été un concours de circonstances. Ça s'est fait hyper rapidement. Je n'ai pas postulé un milliard de travail, ça en était un. Et je me suis dit, allez go, on y va. Le responsable savait que j'avais ma boîte à côté. C'était pour un remplacement de congé maternité. Voilà, ils savaient pourquoi j'étais là. Donc, c'était très bien. La situation nous convenait à tous les deux. Mais effectivement, je me suis rendue compte par la suite que ça m'a permis de faire une vraie pause. Ce n'était pas évident non plus parce que...

  • Speaker #0

    Tu gérais les commandes le soir.

  • Speaker #1

    Je gérais les deux. Et en fait, je me suis lancée un petit peu trop naïvement dans ce job en me disant, ça va aller. Oui.

  • Speaker #0

    Mais c'est pareil. Heureusement qu'on se sépare.

  • Speaker #1

    C'est moi. Exactement. Et là, je me suis dit, je pense que...

  • Speaker #0

    T'as un temps plein ? Oui. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je pense que j'avais des œillères, vraiment. Je me suis dit, non, mais ça va aller. Voilà, quoi, je vais faire le job. Et puis le soir, je me remettrai dans ma boîte. Un petit peu le matin, un petit peu le soir. Pas du tout. Enfin, si, au début. Le premier mois, et puis après...

  • Speaker #0

    Ça a duré combien de temps, cette période ? Cinq mois. Cinq mois, quand même.

  • Speaker #1

    Donc, mine de rien, oui, ça a pris beaucoup de mon espace aussi de cerveau. de devoir être à temps plein sur un travail. Mine de rien, j'ai été formée à des choses parce que je ne connaissais pas tout. Je n'ai vraiment pas pris la facilité. Ça, c'est vraiment moi, ça me ressemble. Si c'est compliqué, allez, go, j'y vais.

  • Speaker #0

    Après, ton cerveau a été focus sur autre chose pendant ce temps-là.

  • Speaker #1

    Voilà, mais au point où je me suis dit, je ne vais jamais y arriver. Ce n'est pas possible, autant le début. Voilà, c'est le temps de se mettre dans le bain. Je bossais le matin avant de partir et le soir en rentrant. Et puis les week-ends. Autant au bout d'un mois et demi, deux mois, je me suis dit, ça ne va pas être possible. Donc ça, c'était durant le mois d'août.

  • Speaker #0

    Et Alison t'aidait un petit peu quand même ?

  • Speaker #1

    Oui, surtout que quand je me suis lancée dans le job, c'était en plein pendant la période de fête des mères. Donc un petit lancement, une belle petite collab à ce moment-là. Alison a géré pour le coup, elle a pris les rênes à ce moment-là. Donc oui, effectivement, elle faisait de son côté. Mais vu que pour les commandes, on se départageait un petit peu les envois, forcément, j'avais des commandes à faire. Le SAV, c'est moi qui m'en occupe, donc je n'ai pas lâché la main sur ça. Et puis voilà, au bout d'un mois, je pense, je me suis dit, bon, allez, là, je lâche. Ce n'est pas grave, je prends le temps nécessaire.

  • Speaker #0

    Tu lâches quoi, alors ?

  • Speaker #1

    Du coup, chapitre 4, au niveau de la com, etc. Je ne cherche pas à développer, je fais ce qu'il y a à faire, c'est-à-dire les commandes, le SAV, la compta. Et ça s'arrête là.

  • Speaker #0

    Juste ce qu'il faut pour tenir la boîte.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce que c'était plus possible. C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis après, vers septembre, j'ai commencé à reprendre un petit peu parce que le travail allait bientôt se terminer et ça allait un petit peu mieux. Mais effectivement, le message que j'aurais à donner, c'est que tout est possible. Rien n'est simple. Ça se fait vrai. Oui, c'est clair. Mais avec... Voilà, de la conviction, on croit à notre projet. Il faut passer par des petites étapes, ça reste temporaire. De toute façon, c'est ça qui m'aide à tenir, bien évidemment. Je n'aurais jamais pu me lancer dans un CDI. Non, impossible.

  • Speaker #0

    En tout cas, pas un temps plein. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Ça aurait été impossible. Il faut faire des choix et là, il faut avoir les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Mais après, avant de faire un choix, effectivement, il y a ces entre-deux qui sont difficiles, qui ne sont peut-être pas confortables, mais qui peuvent permettre juste de donner de l'air et de se dire Ok, ça va juste me permettre de respirer, de faire le point.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    C'est ce qui s'est passé parce qu'avant, il y avait eu toute cette phase de doute, de remise en question. Vraiment, je me disais, c'est peut-être la fin, parce que je n'arrivais pas à avoir l'issue possible. Et puis, le fait de me sortir un petit peu de tout ça, de prendre du recul, de ne pas non plus sur solliciter Alissane, qui elle, vivait ce qu'elle vivait. Donc, on était un petit peu chacune de notre côté à prendre du recul, alors que ça faisait deux ans qu'on se parlait. tous les jours à 24, donc ça nous a fait drôle, mais je pense que c'était nécessaire de prendre ce recul. Et c'est là où j'ai eu mon énergie qui est revenue et où j'ai eu des idées pour 2025, pour la suite de chapitre 4. Donc au final, c'était vraiment... Complètement. C'était pas simple, mais ça m'a vraiment aidée pour la suite. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit quelque chose, Mégane, aussi, quand on a échangé toutes les deux. Tu m'as dit... ouais c'est vrai, c'est un peu flou mais il y a une certitude c'est que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est la seule certitude que j'ai aujourd'hui mais c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ouais malgré le parcours parce que c'est ça qui doit te guider en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai c'est vrai, en fait je sais depuis le début depuis le jour 1, depuis que cette idée est née, qu'elle a du sens elle fait sens pour nous les fondatrices mais pour les personnes qui offrent le coffret pour les personnes qui reçoivent le coffret enfin voilà c'est vraiment une une un beau projet et je le porterai en tout cas le plus haut possible et je lâcherai pas. Je lâcherai pas.

  • Speaker #0

    J'ai nul doute qu'avec autant de détermination.

  • Speaker #1

    Après, on ne sait pas de quoi la vie est faite.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, on ne le sait jamais.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Et même si chapitre 4 devait s'arrêter. Oui. Qu'est-ce que t'en retiens ?

  • Speaker #1

    Une énergie et une aventure humaine incroyables.

  • Speaker #0

    Je trouve que l'entrepreneuriat, c'est aussi se prouver qu'on est capable de grandes choses.

  • Speaker #1

    C'est très satisfaisant. Très satisfaisant parce que là, je sais que... Pas grand-chose me fait peur. Vraiment, professionnellement, tellement multi-casquette, on doit tellement tout faire que... Non, je... Voilà, le champ des possibles, il est ouvert. Et en fait, je pense que... Le plus important dans la vie, c'est vraiment de faire ce qu'on aime à l'instant T. Parce que peut-être que dans deux ans, j'aurais envie de peut-être une zone de confort plus simple.

  • Speaker #0

    Ou peut-être une sortie de zone de confort encore plus importante.

  • Speaker #1

    D'autres projets,

  • Speaker #0

    tu sais.

  • Speaker #1

    Non, mais complètement. On ne sait tellement pas de quoi la vie est faite, ce qu'elle nous réserve. On peut tellement changer. On est pluriel au final. Ce qu'on aime aujourd'hui, peut-être que dans dix ans, on n'aimera plus du tout. Ou inversement. Je n'ai pas vraiment peur de l'échec. En fait, la seule perte possible pour moi, ça peut être financier. Tu as mis beaucoup d'argent. Et l'argent,

  • Speaker #0

    ça part.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est la seule chose négative, entre guillemets, et encore.

  • Speaker #0

    On s'est retrouvés dans des phases, dans nos parcours d'entrepreneurs avec mon mari, où franchement, il y a eu des moments qui ont été chauds. Nous, on a démarré première entreprise, endettée de plus de 90 000 euros. Franchement, derrière... Il fallait y aller avec un modèle qui ne marchait pas, un mentor à ce moment-là qui nous avait dit votre entreprise, ça ne marchera jamais. On s'est dit, on fait quoi maintenant ? On a 90 000 euros d'empreintes et tous les deux, on venait d'avoir notre première fille. Elle était en mode panique. Il n'y en a même pas un pour sauver l'autre parce qu'on est tous les deux dans la boîte. Et il y a eu des rebondissements. Après, on a créé une boîte. Franchement, c'était de la folie. On a découvert ce que c'était d'avoir un modèle rentable. On a tout rentabilisé. On commence à faire du bénéfice. On décide de relancer une nouvelle boîte. Du coup, à ce moment-là, on remet toutes nos économies, on accepte de remettre le risque. On a le Covid qui tombe derrière, on a un logiciel de réservation de table pour restaurant, activité qui tombe à zéro du jour au lendemain. Là, on se dit putain, on a tout perdu. Total, six mois derrière, on revend notre boîte à un grand groupe, on est valorisé 450 000 euros. Et puis encore derrière, du coup, les montagnes russes parce qu'on vient d'avoir un enfant, parce que moi j'ai un deuxième, une deuxième. grosse perte de sens où là je me dis mais je sais plus quoi faire donc on pioche dans ses économies on a réussi à vendre notre boîte mais vu qu'on est perdu qu'on n'arrive pas à redémarrer mais voilà c'était encore compliqué et puis derrière je t'admets ça l'académie 100k et enfin incroyable ouais c'est ça mais en fait c'est tellement ça et s'il y a quelque chose aujourd'hui que j'ai retenu avec mon mari on est hyper formel sur le sujet quand des fois il y a des moments plus difficiles aussi parce que ben ça nous arrive encore encore une fois complètement je croyais tellement que c'était On se disait même à deux, s'il y a une certitude, c'est qu'on sait que maintenant, l'argent déjà, ça se trouve. Quand tu crois vraiment ce que tu veux faire, il y a toujours des opportunités. Des investisseurs, des fonds d'investissement spécialisés, des associations même d'aide aux entrepreneurs, etc. Les banques, enfin bref, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de solutions en réalité qui peuvent quand même s'offrir à nous. À partir du moment où, par contre, on y croit fermement, parce qu'on part de là. encore une fois on parlait de mindset mais c'est notre énergie en fait tout part de là et puis il y a des moments ça va être des moments de flottement, ça va partir puis après tu vas te refaire avec certaines choses, c'est la même chose sur l'immobilier moi je pense à ça parce qu'on avait vendu un appartement on avait fait une belle plus-value et là on a fait un très mauvais achat et en fait tu dis c'est exactement la même chose en fait c'est que dans tout dans la vie il y aura des bonnes opérations des moins bonnes opérations Le but, à la fin, ça reste l'équilibre. Et puis de toujours être quand même en progression.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en accord avec soi-même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est... Enfin voilà, il faut vraiment rappeler les bases, ce qu'on a tendance à oublier quand on est dedans. Et c'est vrai qu'il faut que ça fasse sens, en fait. Il faut mettre du sens dans ce qu'on fait. Il faut que ça ait du sens. Il faut se lever le matin avec cette énergie d'accomplir.

  • Speaker #0

    Savoir pourquoi tu le fais.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et je pense que c'est très important de se rappeler effectivement pourquoi on le fait et de... penser, le faire.

  • Speaker #0

    Du coup ?

  • Speaker #1

    Pour mettre du sens, ça a du sens de me dire que j'ai créé quelque chose qui contribue à plus grand que moi et qui apporte du bien-être. Quand on voit les petits mots, des proches qui offrent aux mamans et les mamans qui sont hyper heureuses de recevoir, franchement, ça vaut tout l'or du monde. Donc, c'est vraiment un bon projet.

  • Speaker #0

    Moralité, l'entrepreneuriat aussi challengeant soit-il, c'est quand même vraiment une aventure hors du commun. C'est clair,

  • Speaker #1

    vraiment.

  • Speaker #0

    Et hyper gratifiante.

  • Speaker #1

    Totalement. Très satisfaisante.

  • Speaker #0

    Bon, alors, c'est quoi la suite ? En tout cas, on te souhaite quoi pour la suite de chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    De continuer à mettre du sens dans ce que je fais, nourrir l'ambition.

  • Speaker #0

    Tu réécouteras cet épisode de podcast quand tu oublieras. C'est clair.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, continuer à... à mettre du sens, nourrir l'ambition d'être heureuse et de... effectivement que ça ait du sens à l'instant T en tout cas on verra la suite, je ne me mets pas vraiment de pression tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me plaît, que je veux le porter le plus haut possible on verra bien la suite mais m'écouter, écouter mon intuition, aller au bout. Et puis j'espère être bientôt la référence en cas de naissance. Ça serait incroyable et je suis sûre qu'on finira par y arriver.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'en suis certaine aussi. Et à toutes les mamans, futures mamans qui nous écoutent, à tous les amis de mamans, familles de mamans, enfin bref,

  • Speaker #1

    collègues.

  • Speaker #0

    Passez le message autour de vous, juste allez regarder ce que fait Chapitre 4 parce que c'est une belle entreprise qui porte des belles valeurs, donc juste allez regarder, prenez conscience aussi pour ceux qui ne sont pas des mamans, qui nous écoutent que prendre soin des mamans, c'est fondamental effectivement, on donne la vie c'est pas rien en tant que maman et c'est fatigant, c'est épuisant oui c'est beau, mais voilà, ça n'en reste pas moins une période challengeante aussi complètement complètement

  • Speaker #1

    où la maman est vraiment vulnérable aussi à ce moment-là. Et je pense qu'elle a bien plus besoin de l'attention de son entourage que le bébé n'a besoin d'objets ou de pyjamas.

  • Speaker #0

    Autant offrir des beaux moments qui resteront eux gravés.

  • Speaker #1

    Exactement, privilégier l'immatériel.

  • Speaker #0

    Mégane, on te retrouve où ? On te retrouve où, chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Sur les réseaux, donc principalement sur Instagram, donc chapitre 4 en lettres. On a notre site aussi, chapitre 4. Vous pouvez passer du coup les commandes et commander vos coffrets. Voilà, c'est un univers très sympa que je vous invite à découvrir.

  • Speaker #0

    Je mettrai les petites notes dans la bio du podcast pour ceux qui veulent aller voir directement. Merci beaucoup. Et du coup, Mégane, une petite surprise pour vous si vous écoutez le podcast que vous voulez commander. Pour vous, pour vous faire plaisir ou pour offrir à une maman. Mégane, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    On a mis en place un petit code promo. Merci pour elle, qui permet d'offrir les frais de port si vous passez votre commande. La période de validité jusqu'à la fin de l'année.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça aussi dans les frais de port. Merci encore pour cet échange. C'était vraiment un plaisir. Merci pour tes mots et c'est important aussi qu'en tant qu'entrepreneur, tu m'en parlais de libérer la parole sur le côté maternité, c'est la même chose sur le côté entrepreneurial et encore plus, entrepreneuriat féminin. C'est vrai. Donc ces choses faites, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi, c'était vraiment très sympa.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    A très vite.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, n'hésite pas à le partager autour de toi ou sur les réseaux sociaux. Et pour ne pas louper les prochains épisodes du podcast, tu peux t'abonner dès maintenant sur ta plateforme d'écoute préférée. D'ailleurs, si tu m'écoutes sur Spotify ou Apple Podcast, tu peux me laisser un avis 5 étoiles, ça m'aidera énormément pour remonter dans les résultats de recherche et faire connaître le podcast au plus grand nombre. En attendant, je te souhaite une très belle journée et je te retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode inspirant.

Description

« J’ai une seule certitude : je ne lâcherai pas. »


Ces mots puissants sont ceux de Mégane Maugran, co-fondatrice de la marque Chapitre Quatre.


Chapitre Quatre, c’est une ambition : celle de révolutionner le cadeau de naissance. 


Après 1 an de travail et de développement, Mégane et sa sœur Alison lancent le produit dont elles rêvaient : un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans durant la délicate période post-natale. Ça y est, leur projet voyait enfin le jour. Le plus dur était derrière elles. Du moins, c’est ce qu’elles croyaient.


Commence alors une longue série d’imprévus qui va bousculer l’aventure entrepreneuriale des deux sœurs. 

Comment faire quand notre vie personnelle vient chambouler tous nos projets professionnels ? 

Comment se relever quand la réalité financière remet en question tout ce qu’on a bâti depuis des mois, voire des années ? 


Pendant plusieurs mois, Mégane reprend seule les rênes de l’entreprise et mène de front préparation des commandes, SAV et comptabilité en parallèle d’un nouveau job salarié.


Tout la pousse à baisser les bras, pourtant elle ne lâche rien.


Dans cet épisode, Mégane nous raconte comment elle a réussi à surfer sur les vagues de l’entrepreneuriat sans jamais se noyer.


Malgré les obstacles et les échecs, elle ne s’est jamais donné la possibilité d’abandonner. Un incroyable modèle de détermination et de résilience qui nous prouve que quand on croit en ses rêves : rien ne peut nous arrêter.


Bonne écoute 🎧


Cadeau future maman sur Chapitre Quatre : www.chapitrequatre.fr

Chapitre Quatre sur Instagram : @chapitrequatre_


__________


// POUR ALLER PLUS LOIN


L'Académie 100K : L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneures

La Check-List 0-100K : Le plan d’action complet pour les entrepreneuses qui veulent accélérer le développement de leur entreprise (offert)


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Imprévu, le podcast qui te fait découvrir les dessous de l'entrepreneuriat. On raconte ici des parcours d'entrepreneurs, le mien, celui des autres, ces chemins qui peuvent parfois te sembler tout tracés mais qui en réalité sont semés d'embûches. Parce que l'imprévu fait partie de notre quotidien, il est temps de valoriser notre capacité à transformer les obstacles en opportunités. Je m'appelle Alexandre Roux, je suis entrepreneur depuis plus de 10 ans et fondatrice de l'Académie 100K. L'accélérateur dédié aux femmes entrepreneurs. On se retrouve un lundi sur deux pour entrer dans l'intimité de ceux qui inspirent, qui marquent l'histoire à leur façon et qui face à l'imprévu n'abandonnent jamais. Je vous retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de podcast. Et alors ? Je suis obligée de vous le dire, dès l'intro de ce podcast, on a failli, je crois, ne jamais enregistrer cet épisode de podcast. On se retrouvera, je vais vous présenter Mégane juste après. Ça fait des mois et des mois qu'on se court après pour enregistrer cet épisode de podcast. Là, ça y est, on avait enfin une date qu'on a planifiée il y a au moins deux mois et demi. Et cette semaine, je suis malade. On a des perturbations de train où on se dit, en fait, est-ce que les trains vont être annulés ? On ne pourra pas se retrouver puisqu'on se retrouve sur Lyon. Ensuite, problème de neige et mon train qui a... qui a été retardée de 55 minutes. Et ensuite, on arrive dans le lieu qui nous accueille pour enregistrer cet épisode de podcast et coupure d'électricité. Donc, comment vous dire que ça a été chaud cet affaire ? Mais je suis ravie d'accueillir sur le podcast Mégane, qui est la cofondatrice de Chapitre 4. Elle va pouvoir nous en parler. Vraiment une marque avec laquelle j'ai beaucoup d'affection, que j'ai découvert il y a un peu plus d'un an maintenant. Je suis moi-même cliente, mais on avait échangé... très rapidement aussi après mon développement d'activité en tant que mentor. On avait échangé et j'avais eu un coup de cœur pour ces deux belles femmes qui vont fonder cette entreprise. Mais je vais laisser Mégane la présenter. Salut Mégane ! Hello Alexandre ! Ça va ? Ça va et toi ? Oui, est-ce que t'es encore stressée ?

  • Speaker #1

    Ça va mieux, ça va mieux. Mais c'est vrai que c'était tellement compliqué pour se retrouver. L'univers ne voulait pas qu'on enregistre cet épisode de podcast.

  • Speaker #0

    Mais on y arrive quand même. Et je crois qu'en plus, ça va être vraiment le sujet de cet épisode, la résilience. Et là, je crois qu'on est encore dans le thème.

  • Speaker #1

    On est dans le thème.

  • Speaker #0

    Résilience, on ne serait pas là, on ne serait pas en train d'enregistrer cet épisode. Est-ce que les caméras vont fonctionner ? Est-ce que l'enregistreur va fonctionner ? C'est encore une question si vous écoutez ce podcast et que véritablement oui. Mais effectivement, cet épisode était plein de challenges.

  • Speaker #1

    Effectivement. En tout cas, je suis ravie d'être là. Très flattée aussi que tu m'aies invitée sur ton podcast. Comme je te disais, une petite appréhension parce que c'est la première fois du coup que je... Pas la première fois que je fais un podcast, mais que je le fais seule et surtout avec les petites caméras.

  • Speaker #0

    On les oublie, regardez-moi !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va finir par les oublier, mais voilà. Très, vraiment ravie d'être ici avec toi.

  • Speaker #0

    Moi aussi. Mégane, est-ce que tu peux nous présenter ton entreprise, Chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Effectivement. Alors moi, c'est Mégane, donc j'ai 30 ans, bientôt 31 ans. Donc effectivement, j'ai cofondé Chapitre 4, qui est une marque qui révolutionne un petit peu l'univers du cadeau de naissance. C'est une aventure familiale puisque je l'ai fondée avec ma grande sœur, Alison. Moi, je n'ai pas d'enfant, mais elle, elle en a deux. Et c'est un petit peu une histoire d'inspiration mutuelle qui a fait que nous avons mené à bien ce projet et on lui a donné vie.

  • Speaker #0

    De mémoire, je crois. C'est toi qui cherchais à offrir un cadeau de naissance à ta sœur et tu ne voulais pas forcément offrir pour le bébé parce que c'est ce que tout le monde fait. Et tu t'es dit, on ne prend pas assez soin des mamans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est comme ça que l'idée est née. C'est tout un cheminement, en fait, plein de choses qui m'ont amené l'idée. Mais en fait, si on remonte un petit peu le fil, c'était en 2020, donc une année charnière pour beaucoup. Une année où j'ai pris le temps de me poser pas mal de questions, de faire une petite pause dans le présent. Vraiment, je me suis recentrée sur moi, sur...

  • Speaker #0

    Parce que tu t'es retrouvée sans activité pendant cette période ?

  • Speaker #1

    Non, j'étais toujours en activité, en Soudéi, dans ma boîte. Je travaillais dans l'immobilier. Mais en fait, je n'avais jamais eu autant le temps de me poser de questions sur la vie. Je me suis toujours posé des questions, mais là, c'était exacerbé. J'ai pris le temps de me dire ce qui me plaît vraiment, quelles sont mes forces, mes faiblesses. Au final, la vie, elle est courte. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Je pense que ça a vraiment été une prise de conscience pour tout le monde. Et cette même année, effectivement, Alison était enceinte de son deuxième. Et je cherche à lui faire un cadeau. C'est vrai que je me creuse toujours un petit peu la tête pour faire des cadeaux. J'aime bien me démarquer dans ce que j'offre. Et là, je me dis, tiens, j'ai vraiment envie de penser à elle et rien qu'à elle. Et tout naturellement, je réfléchis. Je me dis, si moi, j'attendais un enfant, qu'est-ce que j'aimerais qu'on m'offre ? Tout de suite, je pense au service, que ce soit du bien-être physique ou psychique. Et je me dis, tiens... Il faudrait que je regarde un cadeau naissance avec du service. Parallèlement, à cette époque, j'écoutais déjà tout ce qui était podcast autour de la maternité et j'entendais bien que c'était une magnifique aventure. Mais ce qui ressortait toujours, c'était que c'était quand même très difficile pour la jeune maman, que c'est vraiment une période où elle est vulnérable, où elle manque cruellement de temps. Voilà, ça vient bouleverser tous les pans de sa vie. Donc, j'avais quand même ça en tête. Et là, je cherche tout naturellement dans Google, cadeau naissance, jeune maman. cadeau-service, et là je trouve rien. Je me dis mais ça colle pas avec tous les témoignages que j'entends, pourquoi ça n'existe pas ? Si moi je pense à cette idée, forcément d'autres personnes y ont pensé. Donc je me dis, bon, il y a un sujet, il y a un vrai sujet, je me dis c'est étrange. Et vraiment je cherche, je cherche plusieurs heures, l'idée germe dans ma tête, mais elle m'a jamais quittée à partir de ce jour-là. Et effectivement, quelques mois après, du coup... Je n'ai jamais trouvé mon cadeau naissant. Je ne sais même plus ce que je lui ai offert. Je pense qu'elle, plus elle ne s'en souvient pas. Et j'en parle à Alicent. Donc, trois mois après, je lui dis, écoute, j'ai cherché à t'offrir. À la base, c'était des heures de ménage. Mais voilà, je ne savais même pas comment lui offrir. Combien d'heures je prenais ? Quelle société contacter ? Enfin, je me suis dit, ça serait vraiment joli dans un coffret à remettre du service. Et là, elle me dit, ah ouais, c'est une bonne idée. On passe à autre chose. Et puis là, je la vois, je vois encore la scène, elle était en train d'allaiter son petit. Et puis je la vois qui réfléchit, elle me dit, ah mais oui, ça pourrait être aussi, effectivement, sous forme d'un coffret qualitatif, sous forme d'abonnement.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'était parti en sachant qu'elle allait dans le marketing. Donc l'idée a vraiment commencé à germer à ce moment-là. Et puis voilà, elle nous a jamais quittés.

  • Speaker #0

    Et de fil en aiguille ?

  • Speaker #1

    Et de fil en aiguille, donc ça a été tout un long cheminement parce que c'est vrai, ce que j'aime dire, c'est entre le moment où tu as l'idée, le moment où tu as envie de lui donner vie et le moment où tu lui donnes vie.

  • Speaker #0

    Puis là, on parle d'un produit physique en plus concernant, avec des partenaires, parce que peut-être qu'on peut faire le pitch assez rapide de ce qu'est la boxe chapitre 4.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, c'est un coffret cadeau qui prend soin des jeunes mamans, qui vient célébrer la femme devenue mère. durant cette fameuse période post-natale ou le quatrième trimestre, soit quand le bébé est là.

  • Speaker #0

    Et donc voilà pourquoi le chapitre 4. Voilà,

  • Speaker #1

    tout à fait, tout à fait. On parle beaucoup de la grossesse, des trois trimestres de grossesse, mais on parle malheureusement trop peu de l'après.

  • Speaker #0

    Oui, le post-partum, c'est clair. Voilà,

  • Speaker #1

    on va dire depuis cinq ans, la parole, elle se dénoue quand même à ce niveau-là. Mais en tout cas, en 2022, rien n'existe, en tout cas en service pour cette période. Donc en fait, c'est un coquet cadeau associé à des services. Donc tout un panel de services. Du bien-être physique, psychique, logistique également, donc des massages, des ateliers avec bébé, de la livraison de repas, des heures de ménage, du yoga, de la sophrologie. Voilà, toutes les activités, tous les services qui peuvent vraiment aider la maman durant cette période et lui offrir quelque chose d'utile et précieux du temps qu'elle n'a plus et qui lui permet de se reconnecter à elle ou de se reconnecter à son bébé. Donc voilà, dans les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Pour être moi-même cliente, du coup, c'est vrai que c'est un coffret qui est juste absolument sublime. Le packaging et tout, tout est hyper bien pensé. Et donc, vous trouvez à l'intérieur de ce coffret un bon cadeau que vous pouvez ensuite aller dépenser sur le site de chapitre 4. Et vous avez à disposition toutes les activités. En tout cas, la maman a à disposition toutes les activités. Donc, elle peut choisir un peu à l'esprit des Wonderbox, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Exactement, en mieux.

  • Speaker #0

    Et focus pour la maman. C'est des vrais services qualitatifs qu'il y a derrière. En plus, on peut choisir, nous, en tant qu'acheteurs, un petit cadeau, soit des petits chaussons pour bébé, soit un joli sac. Je sais qu'il y a beaucoup de petites choses. Une petite carte. C'est vraiment un cadeau qui, moi, je trouve, fait vraiment plaisir à offrir pour l'avoir offert déjà à plusieurs reprises. Je trouve que ça change et puis ça laisse la liberté aussi à la maman de se dire de quoi j'ai besoin en réalité.

  • Speaker #1

    Exactement, c'était compliqué au début justement de réunir, de contacter tous ces professionnels partenaires qui sont effectivement certifiés, engagés dans le monde de la périnatalité. Parce qu'on a choisi de répertorier au national, on ne s'est pas focus sur une région. On voulait vraiment que ça puisse être disponible partout pour toutes les mamans. Bien sûr, on a... des prestations en physique, mais pour pallier aux villes dans lesquelles on n'est pas, on a de la prestation à distance, qui se fait beaucoup aussi, surtout depuis le Covid, maintenant la visio c'est plus vraiment un sujet. C'était pas si simple de réunir tous ces professionnels, parce qu'au début on était absolument personne. Il fallait juste convaincre que notre idée avait du sens et les convaincre de resloindre.

  • Speaker #0

    Ils n'avaient pas grand-chose à perdre, ce n'est que, bon, au pire il ne se passait rien, au mieux ça leur faisait un apport d'affaires.

  • Speaker #1

    Effectivement. Effectivement. Donc on s'est attelés à réunir ce panel de professionnels. Donc là, on doit en avoir une cinquantaine. Et on voulait vraiment que la maman puisse choisir, du coup, le service, parce que c'était posé la question Est-ce que c'est le proche qui y offre ou pas ? Et en fait, ce qui permet à la maman vraiment de choisir en fonction de son besoin, de son envie du moment. Ça dépend tellement en fonction de la grossesse que tu as eue, ton accouchement, ton postpartum. Donc ça, c'est vraiment super de donner la possibilité à la maman de faire son choix.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et donc, on a fait un crochet pour expliquer vraiment en détail ce qu'était le chapitre 4. Mais on en revient en oui, ça n'a pas été évident. Et tu l'as dit notamment par rapport... Tous ces prestataires où il fallait les convaincre. Puis, il faut développer une marque en partant de zéro.

  • Speaker #1

    Exactement. Créer aussi tout ce qui est relatif au code cadeau. Quand la maman se connecte,

  • Speaker #0

    à quelle activité elle se connecte.

  • Speaker #1

    En fait, c'était tout un...

  • Speaker #0

    La partie commerce, ce n'est pas juste un site vide. Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Le développeur s'est arraché les cheveux. Et nous aussi, c'était vraiment un casse-tête chinois pour justement mettre en place ce code promo. Enfin, ce code pour qu'elle puisse réserver son activité, qu'elle puisse utiliser le code.

  • Speaker #0

    Une sorte d'activation.

  • Speaker #1

    C'est top. C'était vraiment très compliqué à mettre en place. Et puis, effectivement, il fallait aussi développer le coffret, le rendre joli. On voulait vraiment un univers chaud, enveloppant, qui donne confiance et qui nous taira. Donc, les gens aiment beaucoup notre branding. Donc, ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Vous avez fait un vraiment très, très, très bon travail. Pour les auditeurs qui nous écoutent, je vous invite vraiment à aller regarder sur le site de chapitre 4. Votre Instagram aussi, il est magnifique. C'est clair qu'on sent qu'il y a la pâte aussi derrière marketing. Vous avez vraiment géré sur cette partie-là. Et puis, tu lances avec ta sœur tout le concept. Et puis, à un moment, tout est prêt, puis il faut le vendre.

  • Speaker #1

    Exactement. Et là, quand on rentre,

  • Speaker #0

    on a pris le sujet.

  • Speaker #1

    Donc, on va dire que ça a pris une petite année pour développer tout ça, le mettre en place.

  • Speaker #0

    Et toutes les deux, vos activités en parallèle.

  • Speaker #1

    Non, à ce moment-là, on était déjà à fond dans la boîte. C'est vrai qu'on a tout quitté en ayant une ligne directrice. Mais c'est vrai qu'on sautait complètement dans le vide. C'était complètement vertigineux.

  • Speaker #0

    C'était l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut savoir frôler le vide pour créer du renouveau. Donc, c'est vraiment ce qu'on a fait. C'était audacieux, clairement, de tout quitter une zone de confort pour se lancer complètement dans l'inconnu et les imprévus. Une petite année pour développer le projet, le lancer. Et surtout, avant le lancement, on a fait une campagne de financement participatif via Ulule, qui nous a permis de récolter des fonds. Donc ça, c'était super. Et puis, on a fonctionné en pré-vente. Mais avec du recul, cette campagne nous a quand même coûté énormément d'énergie, parce que pendant un mois, on doit être au taquet partout, sur les réseaux, contacter nos cercles 1, 2, 3.

  • Speaker #0

    J'en ai fait une aussi en campagne, c'était un enfer. On n'était même pas allé au bout de notre campagne. Alors après, on n'avait pas forcément un produit à vendre, c'était plus compliqué. C'était vraiment un service ouvert, non payant, un service public presque, j'ai envie de dire. C'était un guide qui référençait les bonnes adresses. Et du coup, pour l'utilisateur, en fait, il n'avait pas d'intérêt. Donc notre cible, ça aurait été plus professionnel. Puis en fait, c'était compliqué de faire marcher une campagne de crowdfunding. Mais je me rappelle l'énergie. Je nous vois encore coller des affiches et poser des displayers dans les boîtes aux lettres. Mais ça, je pense que tant que tu ne le fais pas,

  • Speaker #1

    tu ne peux pas t'avoir. Non, vraiment. Vraiment, vraiment. Et puis, tu es portée par une énergie. Les gens te soutiennent. Tu dis, ah, mais c'est quand même incroyable ce qu'on est en train de réaliser. Ça prend, en fait. Mais l'énergie que ça nous a demandé, je m'en souviens, à la fin du mois, on était complètement...

  • Speaker #0

    à plat on s'est dit vous avez fait combien de préventes ?

  • Speaker #1

    alors c'était tu sais par système de financement on avait récolté à peu près 5000 euros ce qui est pas mal on s'est aussi confronté à la première problématique c'est à dire que les gens pouvaient adorer notre produit mais elles n'avaient pas forcément de maman à gâter dans l'entourage donc il y avait quand même des dons libres donc ça n'a pas empêché les gens de participer mais on s'est quand même dit c'est vrai que tout le monde n'a pas une maman à gâter dans son entourage oui Donc voilà, ça nous a fait un petit...

  • Speaker #0

    On passe à la suite.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc, premier petit élément. Donc, on termine cette campagne. Là, le site était prêt, du coup, à être lancé. Et arrive, du coup, la période de l'été. Juillet-août. La campagne, c'était sur mai et juin. Juillet-août, donc une période plutôt calme.

  • Speaker #0

    Bon, ceci dit, normalement, on a des grosses... Il y a des grossesses tout le temps, quoi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais l'été, je ne sais pas, l'heure n'était pas à la dépense. On a eu quelques ventes, mais on s'attendait à démarrer un petit peu plus vite et plus fort, au vu de la campagne qui avait été un succès. Après, je pense qu'on a aussi ralenti dans notre communication. On était tellement à plat qu'on a fait très fort un mois. Et puis là, on s'est tués.

  • Speaker #0

    C'est aussi toujours le challenge. Je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais moi, je l'entends souvent de par notre expérience aussi. En tant qu'agence, beaucoup de personnes me disent J'ai l'impression que quand je vais lancer mon site, hop, ça va partir. Oui, oui, oui. Alors qu'en fait, c'est juste l'atterrissage, le site de la planète. Et que oui, il faut qu'il soit bien pensé, il faut que ça convertisse, il faut que quand les personnes viennent dessus, on trouve la bonne info et qu'on puisse passer à l'achat et que tout fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Mais le trafic, alors il y a le référencement qui a travaillé. Bien sûr. Mais ça ne vient pas tout de suite non plus, parce qu'il faut un certain temps. Après avoir mis en place les bases, après avoir travaillé ces titles, ces métadescriptions, tout ça, enfin bref, toutes les bases de référencement, il y a encore tout. Tout le temps que ça, ça monte dans les résultats de recherche. Et oui, le trafic n'arrive pas tout seul.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'avais cette donnée en tête. Je savais bien qu'une fois qu'on lance, il faut du temps. Effectivement, le temps que le référencement fasse son petit bout de chemin, etc. Je l'avais bien en tête, mais ça a quand même été malgré tout une frustration de voir qu'on s'était tellement donné pendant un an pour le lancer.

  • Speaker #0

    Tout ça pour voir.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et... Moi, j'ai pris sur moi. Je me souviens, Lisa, il y a eu une période un petit peu de... C'est dur, quoi. On venait de se lancer et on se disait déjà,

  • Speaker #0

    c'est pas si... Oui, mais non, tu viens pas de te lancer, puisqu'en fait, ça fait déjà un an que t'es lancée. Voilà, c'est ça. C'est juste que ton produit est encore pas lancé, dit-on, de t'aller à l'achat. Mais en fait, l'énergie que tu donnes pendant un an...

  • Speaker #1

    Oui, la première année est quand même assez...

  • Speaker #0

    Finie par un mois de campagne où t'arrêtes plus forcément un moment. L'énergie, elle peut pas être au max tout le temps. tes robots, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, c'est vrai. Non, mais c'est important de le rappeler. C'est important de le rappeler parce que quand on est dedans, on ne se rend pas compte, en fait, et on ne se rend même pas compte non plus des petites victoires, des petits succès. On est tellement en focus chiffres, ventes, qu'on fonce. Et c'est important de regarder aussi le chemin parcouru. Il y a un moment, on aurait rêvé d'être là quand on se disait juste Ah, mais ça serait super de créer un coffret pour les jeunes mamans. Mais là, il est lancé. Des proches l'achètent et l'offrent aux jeunes mamans. Donc voilà, au final, notre idée, elle a pris vie et elle fonctionne.

  • Speaker #0

    Le métier change aussi. Oui. C'est-à-dire, je le vois aussi souvent dans les entrepreneurs que j'accompagne. Tu sais, tu as toute la phase créativité où tu es portée, où tu imagines le produit ou le service parfait qui aussi te conviendrait à toi. Et puis après, cette phase où c'est plus dépendant que toi. En tout cas, ton métier change.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Tu es plus à la création, tu es maintenant à la vente et développement de ton entreprise. Et ce n'est pas le plus facile. Non, non,

  • Speaker #1

    j'allais dire le plus rude, effectivement. Au début, on pense que c'est le lancement qui va être le plus dur de créer, mais non. Non, non, non.

  • Speaker #0

    Mais heureusement qu'on ne le sait pas. Exactement.

  • Speaker #1

    D'accord, je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Il y a des personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat. Ne prenez pas peur quand on dit ça, mais c'est juste que, véritablement, moi je dis toujours, à chaque fois que je lance un nouveau projet, la quatrième entreprise maintenant, à chaque fois, je me retrouve à dire heureusement que je ne savais pas ce qui m'attendait. Parce qu'en fait, si tu sais tous les problèmes qui t'attendent à l'avance, tu n'as jamais envie de te lancer. Et puis heureusement qu'on a cette énergie, cette passion qui nous fait aller vers l'inconnu et se lancer dans le vide, comme tu le disais tout à l'heure. Il faut trouver le parachute en cours de route.

  • Speaker #1

    Effectivement, c'est vrai. Il faut le rappeler aussi. Je pense que pour toutes les personnes qui veulent se lancer ou qui sont actuellement, qui savent de quoi on parle, j'ai compris, je le savais avant, mais une fois qu'on pratique, en fait... les problématiques, les doutes, les challenges à relever, ça fait entièrement partie du métier. C'est inhérent, en fait, au métier d'entrepreneur. Donc, après, il faut composer avec. Il faut savoir aussi se forger par un mindset, un mental, apprendre à surfer, en fait, avec ses...

  • Speaker #0

    Il faut apprendre à prendre plaisir sur ce chemin-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que si on ne vise que l'objectif, que la fin, hop, on l'a atteint, puis en fait, ça ne nous satisfait même plus.

  • Speaker #1

    Exactement, et puis il faut savoir... Quelle définition on met derrière la réussite ? Est-ce que c'est vraiment, tu pars d'un point A et tu arrives à un point B, et tu te dis, ah mais là, j'ai réussi ? Ou est-ce que c'est tout le chemin, toutes les épreuves, tout ce que tu apprends pendant ce temps-là ? Enfin voilà, c'est une vraie réussite. Moi, personnellement, en deux ans et demi, bientôt trois ans, je crois que j'ai pris dix ans de maturité. Enfin vraiment, ça m'a énormément appris professionnellement, personnellement. C'est vraiment une introspection en permanence de soi-même et de son entourage.

  • Speaker #0

    Un des meilleurs outils de développement personnel qui existe.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Du coup, vous lancez chapitre 4, les ventes sont calmes au début, je crois que c'est quand même passé des belles choses, puisque vous êtes passée dans les maternelles ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Donc effectivement, on lance, période un petit peu creuse durant l'été, mais voilà, on fait quand même quelques ventes. Donc voilà, déjà de lancer un produit qui se vend, c'est déjà une réussite, même si ce n'était pas à la hauteur de ce qu'on espérait, ça reste une réussite. Et on fait du coup nos premiers salons à Paris et puis à Marseille. Donc là, on se présente à notre public. Notre cible, en présentant du coup nos coffrets, on voit qu'il y a l'attrait, mais qu'est-ce que c'est ? C'est super joli, donc on est content, les retours sont bons. Après, on est confronté aussi au fait que tout le monde n'est pas au fait que... Il faut aussi parfois célébrer la maman. Autant sur Instagram, c'est un petit univers,

  • Speaker #0

    tout le monde se comprend. Autant dans la maternité, tu veux toujours faire un cadeau à bébé. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. En fait, on s'est rendu compte sur les salons qu'on devait convaincre les personnes de penser à la maman.

  • Speaker #0

    C'est dingue à quel point la maternité est devenue quelque chose de banal quand même. Mais c'est chaud quand même.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça nous a fait vraiment drôle parce qu'on redescendait de notre petit nuage d'Instagram, notre campagne. Et on s'est dit, ah oui, non, en fait, il y a vraiment du chemin à faire. Nous, on s'est dit, c'est vrai que si on avait lancé Chapitre 4 en 2015, où aucun podcast n'existait, on ne parlait pas du tout de postpartum, je pense que ça aurait été beaucoup trop tôt, on aurait dû gâter la maman. Mais pourquoi ? Là, aujourd'hui, en 2022, quand on s'est lancé, c'était le champ des possibles était ouvert. En fait, on était en plein dedans. On n'a pas eu tant que ça à convaincre les gens. Ça commençait à être un petit peu dans les mœurs de célébrer aussi la maman.

  • Speaker #0

    Il y a toujours de l'éducation.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc ça, c'est grâce au salon qu'on l'a compris. C'était pas du tout... Les salons, c'était vraiment plus pour la visibilité, effectivement, se confronter un petit peu aux personnes. Mais c'est pas là où on vendait le plus, parce qu'en plus, c'est un produit, avec la difficulté qu'on vend du service. Donc c'est doublement compliqué. On peut avoir un coup de cœur sur le coffret, mais la question, c'est... Ah, mais moi, je souhaite offrir à une maman qui habite à Bordeaux. Est-ce que vous avez des partenaires ? Hum. Donc, les personnes sont un petit peu en phase de réflexion. Ah, je vais regarder les prestations. Donc, voilà, on a fait plusieurs salons qui ont été quand même porteurs et ça nous a permis de rentabiliser, mais par la suite. Ça, c'est important aussi que les gens...

  • Speaker #0

    Le retour sur investissement, il est généralement très, très, très long. Il faut avoir conscience aussi que l'entrepreneuriat, c'est investir avant de recevoir quoi. et parfois investir sans savoir si on aura un jour le retour sur investissement mais si on n'investit pas on risque pas de le savoir mais je sais que c'est un challenge, on a toujours peur de se dire ok mais là j'investis est-ce que je vais m'y retrouver un jour est-ce que je vais finir par payer mes prêts sur ma personne parce que j'aurais pas réussi à développer cette entreprise je sais que c'est beaucoup de questionnements exactement Pour autant, je crois que tout entrepreneur est passé par là et a accepté de prendre ce risque-là aussi.

  • Speaker #1

    C'est une phase obligée de tester, d'apprendre. Ok, ça marche, est-ce que je reproduis ? Ok, ça ne fonctionne pas. Quelle autre ressource je peux mobiliser ?

  • Speaker #0

    Puisqu'un jour peut ne pas marcher le lendemain et inversement. Et du coup, c'est une sacrée gymnastique.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est un jeu d'équilibre en permanence. Donc on fait nos salons, la période de Noël arrive, là on se rend compte qu'on vend quand même pas mal. Donc voilà, c'est une période propice à gâter les mamans, même si elle devrait être toute l'année.

  • Speaker #0

    Mais bon,

  • Speaker #1

    on est quand même ravis, ça monte bien. On est du coup en croissance et puis effectivement on a un passage dans l'émission des maternelles. Donc ça c'était une belle consécration. On est vraiment ravis de ça.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait comment ? Vous leur avez envoyé une boîte pour qu'ils découvrent eux la box ?

  • Speaker #1

    Alors, on a eu le contact de la présentatrice. Et du coup, Alison a envoyé plusieurs mails à plusieurs reprises. Parce qu'elle est contactée tous les jours par les marques qui gravitent autour de la maternité. Donc, il fallait vraiment énormément relancer. Et puis, un jour, elle adorait le coffret, le projet. Mais en fait, elle n'avait pas d'émission pour... Pour le présenter. Et puis là, un jour, après, je ne sais pas, une énième relance, elle dit, écoutez, j'ai une chronique. Je peux placer le coffret dans deux semaines. Envoyez-nous nos coffrets à la prod et on y va.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Et là, on s'est dit, bon,

  • Speaker #0

    voilà. Comme quoi, pour rien lâcher, mais c'était clair.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Encore une fois, c'était une belle leçon.

  • Speaker #0

    Dans ce que j'entends dire, c'est qu'il n'y a pas eu deux, trois relances. C'est que vous n'avez pas lâché. Non,

  • Speaker #1

    on n'a pas lâché. On n'a vraiment pas lâché. On allait... Et puis au final, ce n'est pas qu'elle ne voulait pas le présenter, c'est juste que...

  • Speaker #0

    Des fois, ce n'est pas le bon moment.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais c'est vrai que parfois, face à un... Je ne sais pas... Du coup, il n'y a jamais eu de non ni de vu, par exemple. Mais c'était plus... On s'était peut-être dit, elle n'ose peut-être pas dire non, je ne sais pas. Et donc, ça peut freiner certaines personnes. Moi, ça aurait pu me freiner peut-être, par exemple. Mais voilà, Alison, elle est allée au bout. Elle a dit, non mais, il faut continuer, on relance, on relance.

  • Speaker #0

    On a payé. La persévérance finit toujours par payer.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, c'est vrai que ça a été une très belle visibilité. Donc, ça, c'était début 2024. Donc, au final, c'était il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez eu des ventes après ça ou pas ?

  • Speaker #1

    On a eu des ventes. On a bien vu qu'il y avait eu un trafic beaucoup plus élevé sur le site. Donc, ça, c'était chouette. Après, il n'y a pas eu non plus énormément de ventes. Il n'y a pas eu un avant après les maternelles, on va dire. Par contre, ça a vraiment donné de la crédibilité à l'offre, une très belle visibilité. et c'était une très belle consécration c'est un objectif que j'avais quand le coffret n'existait même pas je me suis dit qu'il faudrait qu'on passe dans les maternelles ça serait vraiment la consécration donc on l'a eu ça nous ramène à début 2024 donc disons que le lancement se passe bien, les ventes sont au rendez-vous pas assez, pas suffisante pour pouvoir en vivre, entre guillemets. Tout l'argent qu'on a, on le réinvestit dans la boîte. Mais ça, ça ne me perturbe pas forcément parce que je sais très bien qu'une entreprise... J'avais ce chiffre en tête qu'il faut 3 ans pour qu'une entreprise... Minimum 3 ans. Pour qu'une entreprise soit rentable, à moins d'être une success story. Donc, ça ne me perturbe pas trop, je me dis.

  • Speaker #0

    Sur du produit, c'est clair. Oui,

  • Speaker #1

    vraiment. Encore une fois, même si c'est... C'est compliqué, on est dans les chiffres et on avance et on ne regarde pas vraiment ce qu'on a fait. Moi, je me suis dit, on a quand même lancé un produit qui se vend. Et ce n'est pas notre entourage, c'est des inconnus qui se connectent et qui achètent. Mais du coup, on arrive début 2024. Le passage dans les maternelles, c'est en janvier. Et puis, il se passe un gros problème, on va dire, au niveau personnel pour Alison. Un divorce. Donc, ça rabat un petit peu les cartes. Je pense que c'est vraiment le point de départ de 2024 qui rabat un petit peu les cartes sur la suite de chapitre 4.

  • Speaker #0

    Ok. Les conséquences, c'est quoi ? C'est moins de disponibilité pour chapitre 4 ? Une situation peut-être financière, personnelle aussi, qui du coup va être différente ? Parce que se retrouver solo, ça veut dire aussi ne plus pouvoir compter sur son mari.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. Exactement, c'est énormément de facteurs qui viennent complètement chambouler un équilibre qu'on pouvait avoir avec la boîte, même si, encore une fois, c'est un jeu d'équilibriste.

  • Speaker #0

    Oui, mais vous commencez à vous dire, OK, les choses se posent.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Je pense qu'on était, voilà, c'est go, on y va. C'est clair qu'il y a encore énormément de travail, mais disons que les jalons sont posés, il faut y aller. Et puis, il se passe ça. Ça n'a pas non plus conditionné toute la suite, mais c'est un élément assez important pour qu'on revienne dessus sur ce podcast. Du coup, effectivement, elle est beaucoup moins disponible parce que ses priorités, forcément, se concentrent sur sa famille, ce qui est complètement normal. Pouvoir gérer cette séparation, qu'elle se passe le plus sainement possible. Donc, effectivement, durant cette période, elle est... Elle n'est plus vraiment dans la boîte et surtout, elle se pose des questions sur la suite de la boîte parce qu'effectivement, on vend, mais pas assez pour pouvoir en vivre. En sachant qu'on est deux, on touchait des bons salaires dans nos précédentes boîtes.

  • Speaker #0

    Et plus de chômage, j'imagine. Voilà,

  • Speaker #1

    la fin des indemnités arrive, même si on avait toutes les deux une enveloppe de côté, justement, pour faire face aux imprévus et pour pouvoir poursuivre même à la fin des indemnités.

  • Speaker #0

    Juste pas illimité, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et puis surtout, elle se retrouve seule avec deux enfants. Donc forcément, les choses ne peuvent pas être vues de la même façon. Même si, bien sûr, on est dans la résilience en permanence et on surfe avec les vagues. Là, au bout d'un moment, il faut aussi garder les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Il y a des moments où quand il y a des tremblements partout, c'est dur aussi de garder le cap.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Donc en fait, ce qui est compliqué, c'est que ça s'est vraiment fait un petit peu insidieusement. On n'a pas eu un avant et un après. C'est plus ça s'est installé où Alissa ne prenait de plus en plus de distance avec la boîte. Et du coup, je prenais, je prends un petit peu plus les rênes. Et on n'avait même pas vraiment le temps de se parler, de poser le problème. Sûrement à tort, mais on a fait comme ça.

  • Speaker #0

    Vous le prendrez peut-être plus ce temps ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'on aurait dû, même si c'était vraiment compliqué, parce qu'elle n'avait pas d'espace de cerveau disponible pour avoir la vision de ce qu'on allait faire et ce que ça allait devenir. Et donc, oui, je pense qu'on aurait peut-être dû poser un petit peu plus le ton de la suite. Mais en même temps, c'était tellement flou que je ne sais pas si on aurait plus de réponses. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Donc tu prends les rênes. Petit à petit, progressivement, de plus en plus.

  • Speaker #1

    Exact. C'est-à-dire, j'ai continué à gérer les commandes, me mettre un petit peu à tout ce qui est communication, parce que jusqu'à maintenant, c'était plus Alison qui gérait les réseaux sociaux, on va dire. On était toutes les deux, mais tout ce qui est visuel, etc. Gérer le SAV, la comptabilité, le tableau de trésorerie.

  • Speaker #0

    Toutes les casquettes,

  • Speaker #1

    quoi. Exactement, continuer de développer l'entreprise, même si j'avoue que ce qu'on s'est dit, c'est plus que... J'allais maintenir à flot un petit peu la société pour le moment parce qu'on n'a pas la vision à moyen terme pour le moment. Donc on était plus sur maintenir à flot la société.

  • Speaker #0

    Comment tu le vis ?

  • Speaker #1

    Là, ça va un petit peu mieux. En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps. Tu vois, c'est bien de poser les mots parce qu'avant de venir à ce podcast, je réfléchissais un petit peu à la rétrospective de l'année 2024. Et en fait, je ne me suis même pas rendu compte que je gérais quand même la société plus ou moins seule depuis plusieurs mois, au final. Et ça va, je navigue à vue, clairement, pour le moment. Voilà, je fais ce qu'il y a à faire. J'aimerais vraiment prendre un autre axe, sûrement en 2025.

  • Speaker #0

    Des surprises arrivent. Voilà, des surprises arrivent. L'insta de chapitre 4, vous découvrirez tout ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne revois pas du tout complètement le modèle parce qu'il y aura toujours des coffrets qui offrent du service. Mais voilà, peut-être développer.

  • Speaker #0

    Faire que ça se mette en place, mettre d'autres choses qui seront peut-être plus de vecteurs aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, faire peut-être un peu plus de collaborations qui marchent plutôt bien, mine de rien, avec d'autres marques. Il y a plein de choses à faire. C'est ça qui est frustrant aussi parfois, c'est de se dire mais je suis seule. Donc oui, il y a plein de choses à faire. Il y a aussi le B2B qu'on n'a pas assez exploité. et qui est aussi une belle porte d'entrée, clairement.

  • Speaker #0

    Les coffrets chez Monoprix, ça serait pas mal, non ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Ça fait partie des sujets.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Et en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme les maternelles, il ne faut pas lâcher. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    En fait, il y a tellement de sujets, il y a tellement d'opportunités pour développer et faire monter cette société que c'est dur de structurer.

  • Speaker #0

    J'ai tout le temps... Et il se dit d'ailleurs que seulement 20% de nos actions génériques... 80% de nos résultats. Et quand tu te retrouves comme ça, où tu dois gérer ta boîte quasiment toute seule aujourd'hui, qu'effectivement vous étiez deux pour faire le taf, à un moment tu te retrouves toute seule et il faut prendre toutes les casquettes, c'est pas facile, c'est d'autant plus vrai, c'est d'autant plus valable. C'est vrai. C'est-à-dire que qu'est-ce qui relève de ouais, j'aurais bien envie de faire ça mais qui n'aura pas nécessairement une incidence sur ta boîte ou... ok, je veux développer plein de projets, tout ça, mais à un moment, juste, il faut que je prenne conscience que ce sera peut-être un peu après. Effectivement, le B2B, ça peut être un axe de dingue. Il est peut-être là, mon 20% d'action qui génère les 80 résultats.

  • Speaker #1

    Effectivement. Mais c'est vrai que c'est ça qui est compliqué, c'est de... Prendre le recul.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    prendre le recul, structurer ses idées. C'est vrai que là, je pense que l'accompagnement, le coaching peut avoir vraiment un réel impact quand on est justement avec plein d'idées. plein d'axes à prendre,

  • Speaker #0

    mais le stress focus c'est toujours un sujet et tu sais j'en parle souvent, j'en parle assez ouvertement le fait que j'ai des mentors et des fois on me dit mais qu'est-ce que tu me dis là ? Pourquoi toi t'es un mentor alors que t'es toi-même mentor ? Mais pour les mêmes raisons, parce qu'en fait j'ai la tête dedans, j'ai la tête dans le guidon et puis des fois c'est dur de prendre du recul et puis de savoir si effectivement on va dans le bon sens ou pas si on n'est pas juste en train de se poser je vais dire quelque chose qui va peut-être en faire rire certaines, certains, il y a des hommes qui nous écoutent aussi sur ce podcast, mais tu sais, des fois, tu regardes ton feed Instagram, tu te dis, ah tiens, c'est moche, j'ai envie de tout refaire, mais qu'est-ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair.

  • Speaker #0

    En fait, en réalité, ça, c'est se focus sur quelque chose qui, en réalité, n'a que peu de valeur, ou peut-être même plus pour flatter un égo, mais... Complètement. Voilà, encore une fois, je pense qu'on a tous les mêmes sujets en tant qu'entrepreneurs, et c'est pas pour rien que tous les entrepreneurs, en tout cas... Tous les grands entrepreneurs ont compris que c'était nécessaire d'avoir des mentors à leur côté, tout comme les sportifs ont des mentors à leur côté. C'est pareil, parce que s'ils sont tout seuls sur leurs entraînements, juste à un moment, ils n'arrivent pas à se focus, à savoir, est-ce que je suis dans le vrai, est-ce que je suis dans le faux ? Et puis, on sait que pour le cerveau, la charge mentale que ça représente aussi, de se poser toutes ces questions à chaque fois, est-ce que je fais bien, est-ce que je ne fais pas bien ? Est-ce que je continue ? Est-ce que je continue pas ? Est-ce que je suis juste en train de m'acharner pour rien ? Ou est-ce que non, c'est la fameuse résilience qu'on me demande d'avoir ? Ça, c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis ça a un réel impact sur ton entreprise. Si tu as trop de choses en tête, que tu ne sais pas où tu vas, ça a un réel impact. De toute façon, la nécessité de prendre soin de sa santé physique et mentale, idem, c'est quelque chose que j'ai compris, on va dire, passer la première année, mais c'est... tellement important pour pouvoir continuer sur la durée. Parce qu'il y a tellement de moments où tu peux t'arrêter.

  • Speaker #0

    Le mindset dans cette histoire, c'est 80% des résultats.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Ça fait tout.

  • Speaker #1

    Il faut tellement être bien entouré, que ce soit nos mentors, mais aussi l'entourage. D'avoir des personnes ressources où tu sais que quoi que tu dises, quoi que tu fasses, ils sont là pour t'écouter, jamais te juger et qui te soutiendront et te tireront vers le haut. Ça fait partie aussi de la réussite selon moi.

  • Speaker #0

    Alison, elle est toujours là malgré tout ?

  • Speaker #1

    Oui, elle est toujours là. C'est vrai qu'elle a tellement travaillé aussi sur la boîte que j'imagine que ça doit... C'est dommage qu'elle ne soit pas là aujourd'hui, mais pour elle aussi, j'imagine d'avoir dû lâcher, malgré elle, tout ce qu'on a construit aussi. Elle est toujours là. En fait, les grosses décisions, je ne les prends pas seules et je vous en parle. C'est juste qu'elle manque cruellement de temps. et de cerveau disponible pour se consacrer à cette idée-là. C'est vraiment une énergie qu'on ne peut pas se rendre compte tant qu'on n'est pas dedans.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement un magnifique cadeau derrière tout ça et ça va peut-être vous permettre aussi... Peut-être que dans l'idée, ce n'était pas la structuration que vous aviez imaginée et puis en fait, il réserve peut-être plein de surprises derrière ça.

  • Speaker #1

    Complètement, rien n'est figé.

  • Speaker #0

    Parfois, quand on a, encore une fois, la tête dans le guidon, on a du mal à voir qu'en fait, c'est pour du mieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. complètement c'est vrai là pour le coup on enregistre le podcast et je suis vraiment en pleine période de transition de flou etc mais je suis sûre que dans 6 mois ce sera le champ des possibles et c'est ok passer par ces périodes de flou ça fait partie du mouvement on est tous dans le brouillard à un moment puis après c'est pas parce qu'on en sort qu'on n'y retourne pas exactement

  • Speaker #0

    parce que c'est ça aussi l'entreprenariat c'est des montagnes russes en permanence donc il faut s'accrocher j'ai dit espérait, tu vois, je trouve que c'est quelque chose qu'on ne dit pas assez et je pense qu'il faut vraiment s'y préparer aussi et encore une fois, prendre du plaisir sur le chemin parce que, ben, il n'y a pas le choix, sinon, juste on pète un câble. Mais maintenant, ça fait 11 ans là que je me suis lancée dans l'entrepreneuriat et j'avais vraiment ce sentiment que ouais, ça allait être galère pendant 2-3 ans et puis qu'après ça allait, tu vois, qu'il n'y aurait plus autant de difficultés, de zones d'ombre, de haine en fait. C'est vraiment, c'est cyclique.

  • Speaker #1

    Exactement. Exactement, moi j'avais la même chose.

  • Speaker #0

    On ne nous prépare pas assez.

  • Speaker #1

    J'avais la même chose, mais pour la première année. Tu vois, j'entendais beaucoup parler de la première année, c'est difficile, tu verras.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    elle est difficile, mais la deuxième et la troisième.

  • Speaker #0

    La quatrième et la dixième.

  • Speaker #1

    C'est tout le temps le d'après. Après, c'est vrai qu'on peut avoir l'impression que le discours est un petit peu négatif, mais en fait non,

  • Speaker #0

    c'est juste la réalité. Mais puis franchement, on l'a dit tout à l'heure et c'est important de le ressouligner, c'est tellement d'enrichissement. Aujourd'hui, je prends un plaisir dans le chemin. Puis à chaque fois, d'ailleurs, je me dis ça. Je me dis, OK, juste tu ne le fais pas pour l'attendre du résultat. C'est est-ce que ce que tu es en train de faire, tu aimes le faire ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    La réponse est oui, c'est bien, continue. Et si tu atteins tes objectifs avec ça, parfait. Si par contre, tu ne prends pas de plaisir, bon, non, c'est que ce n'est pas la bonne voie et qu'il faut se poser des questions.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alors, ça ne veut pas dire que tout est tout beau, tout rose dans notre journée. C'est-à-dire qu'à un moment, quand tu te mets sur ta compta et que tu as des mauvaises... nouvelles ou autres, ça reste relou pour tout le monde. Mais c'est juste qu'à un moment, ça ne doit pas définir aussi la suite.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai, il faut avoir le courage aussi de se poser les bonnes questions et surtout l'honnêteté de regarder les réponses. Ça, ce n'est pas si simple non plus.

  • Speaker #0

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est énormément de satisfaction personnelle derrière tout ça aussi. Et puis... se forger ce mental aussi, c'est hyper important pour son business, mais aussi pour la vie tout court, parce qu'elle est pleine de hauts et de bas également. Elle n'est pas linéaire.

  • Speaker #0

    Et l'improvisation fait partie de notre vie tout court.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est juste que là, c'est vrai que dans le perso, dans le pro, on relève des défis en permanence. Mais voilà, ça fait partie du métier et c'est ça qui est beau aussi dans le fait d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Mégane, quand on a discuté toutes les deux de cet épisode de podcast, il y a quelque chose que tu m'as dit que je voulais vraiment qu'on aborde sur cet épisode de podcast. C'est que cet été, je crois, tu as pris un job en parallèle de Chateau de Trois Quatre. Est-ce qu'à un moment, on a tous des contraintes financières ? Est-ce que tu peux nous parler de cette prise de décision ? Pourquoi ? Comment ? Est-ce que je pense que ça peut faire du bien à certains entrepreneurs de l'entendre aussi ? C'est qu'à un moment, on n'est pas obligé de... d'abandonner sa boîte quand il y a des moments plus difficiles, qu'il y a des alternatives. On le voit aujourd'hui, tu es encore là. Oui,

  • Speaker #1

    effectivement. Alors, comment ça s'est fait ? Début 2024, il y a eu ce que je viens de citer. Ça a posé énormément de questionnements sur la suite, le doute, est-ce que je vais reprendre toute seule ? Est-ce qu'on continue aussi, même si la question... Elle était silencieuse, mais forcément, tu te la poses. Est-ce que c'était à deux ce projet et on termine à deux ou rien du tout ? Je me suis posé beaucoup de questions et je pense que j'avais aussi besoin de prendre un peu de recul sur tout ça. À côté de ça, effectivement, les indemnités se terminaient. J'ai de l'argent de côté, mais je me suis dit que je n'avais pas envie de tout mettre non plus dans la boîte. J'avais besoin de me refaire une enveloppe. pour pouvoir réinvestir aussi, etc.

  • Speaker #0

    Peut-être de prendre un peu d'air au final. Oui,

  • Speaker #1

    je pense. Je l'ai compris après. Parce que jusqu'au dernier moment, je ne savais pas si je le faisais ou pas. Ça a vraiment été un concours de circonstances. Ça s'est fait hyper rapidement. Je n'ai pas postulé un milliard de travail, ça en était un. Et je me suis dit, allez go, on y va. Le responsable savait que j'avais ma boîte à côté. C'était pour un remplacement de congé maternité. Voilà, ils savaient pourquoi j'étais là. Donc, c'était très bien. La situation nous convenait à tous les deux. Mais effectivement, je me suis rendue compte par la suite que ça m'a permis de faire une vraie pause. Ce n'était pas évident non plus parce que...

  • Speaker #0

    Tu gérais les commandes le soir.

  • Speaker #1

    Je gérais les deux. Et en fait, je me suis lancée un petit peu trop naïvement dans ce job en me disant, ça va aller. Oui.

  • Speaker #0

    Mais c'est pareil. Heureusement qu'on se sépare.

  • Speaker #1

    C'est moi. Exactement. Et là, je me suis dit, je pense que...

  • Speaker #0

    T'as un temps plein ? Oui. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je pense que j'avais des œillères, vraiment. Je me suis dit, non, mais ça va aller. Voilà, quoi, je vais faire le job. Et puis le soir, je me remettrai dans ma boîte. Un petit peu le matin, un petit peu le soir. Pas du tout. Enfin, si, au début. Le premier mois, et puis après...

  • Speaker #0

    Ça a duré combien de temps, cette période ? Cinq mois. Cinq mois, quand même.

  • Speaker #1

    Donc, mine de rien, oui, ça a pris beaucoup de mon espace aussi de cerveau. de devoir être à temps plein sur un travail. Mine de rien, j'ai été formée à des choses parce que je ne connaissais pas tout. Je n'ai vraiment pas pris la facilité. Ça, c'est vraiment moi, ça me ressemble. Si c'est compliqué, allez, go, j'y vais.

  • Speaker #0

    Après, ton cerveau a été focus sur autre chose pendant ce temps-là.

  • Speaker #1

    Voilà, mais au point où je me suis dit, je ne vais jamais y arriver. Ce n'est pas possible, autant le début. Voilà, c'est le temps de se mettre dans le bain. Je bossais le matin avant de partir et le soir en rentrant. Et puis les week-ends. Autant au bout d'un mois et demi, deux mois, je me suis dit, ça ne va pas être possible. Donc ça, c'était durant le mois d'août.

  • Speaker #0

    Et Alison t'aidait un petit peu quand même ?

  • Speaker #1

    Oui, surtout que quand je me suis lancée dans le job, c'était en plein pendant la période de fête des mères. Donc un petit lancement, une belle petite collab à ce moment-là. Alison a géré pour le coup, elle a pris les rênes à ce moment-là. Donc oui, effectivement, elle faisait de son côté. Mais vu que pour les commandes, on se départageait un petit peu les envois, forcément, j'avais des commandes à faire. Le SAV, c'est moi qui m'en occupe, donc je n'ai pas lâché la main sur ça. Et puis voilà, au bout d'un mois, je pense, je me suis dit, bon, allez, là, je lâche. Ce n'est pas grave, je prends le temps nécessaire.

  • Speaker #0

    Tu lâches quoi, alors ?

  • Speaker #1

    Du coup, chapitre 4, au niveau de la com, etc. Je ne cherche pas à développer, je fais ce qu'il y a à faire, c'est-à-dire les commandes, le SAV, la compta. Et ça s'arrête là.

  • Speaker #0

    Juste ce qu'il faut pour tenir la boîte.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce que c'était plus possible. C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis après, vers septembre, j'ai commencé à reprendre un petit peu parce que le travail allait bientôt se terminer et ça allait un petit peu mieux. Mais effectivement, le message que j'aurais à donner, c'est que tout est possible. Rien n'est simple. Ça se fait vrai. Oui, c'est clair. Mais avec... Voilà, de la conviction, on croit à notre projet. Il faut passer par des petites étapes, ça reste temporaire. De toute façon, c'est ça qui m'aide à tenir, bien évidemment. Je n'aurais jamais pu me lancer dans un CDI. Non, impossible.

  • Speaker #0

    En tout cas, pas un temps plein. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Ça aurait été impossible. Il faut faire des choix et là, il faut avoir les pieds sur terre.

  • Speaker #0

    Mais après, avant de faire un choix, effectivement, il y a ces entre-deux qui sont difficiles, qui ne sont peut-être pas confortables, mais qui peuvent permettre juste de donner de l'air et de se dire Ok, ça va juste me permettre de respirer, de faire le point.

  • Speaker #1

    Exact,

  • Speaker #0

    c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    C'est ce qui s'est passé parce qu'avant, il y avait eu toute cette phase de doute, de remise en question. Vraiment, je me disais, c'est peut-être la fin, parce que je n'arrivais pas à avoir l'issue possible. Et puis, le fait de me sortir un petit peu de tout ça, de prendre du recul, de ne pas non plus sur solliciter Alissane, qui elle, vivait ce qu'elle vivait. Donc, on était un petit peu chacune de notre côté à prendre du recul, alors que ça faisait deux ans qu'on se parlait. tous les jours à 24, donc ça nous a fait drôle, mais je pense que c'était nécessaire de prendre ce recul. Et c'est là où j'ai eu mon énergie qui est revenue et où j'ai eu des idées pour 2025, pour la suite de chapitre 4. Donc au final, c'était vraiment... Complètement. C'était pas simple, mais ça m'a vraiment aidée pour la suite. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit quelque chose, Mégane, aussi, quand on a échangé toutes les deux. Tu m'as dit... ouais c'est vrai, c'est un peu flou mais il y a une certitude c'est que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est la seule certitude que j'ai aujourd'hui mais c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ouais malgré le parcours parce que c'est ça qui doit te guider en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai c'est vrai, en fait je sais depuis le début depuis le jour 1, depuis que cette idée est née, qu'elle a du sens elle fait sens pour nous les fondatrices mais pour les personnes qui offrent le coffret pour les personnes qui reçoivent le coffret enfin voilà c'est vraiment une une un beau projet et je le porterai en tout cas le plus haut possible et je lâcherai pas. Je lâcherai pas.

  • Speaker #0

    J'ai nul doute qu'avec autant de détermination.

  • Speaker #1

    Après, on ne sait pas de quoi la vie est faite.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, on ne le sait jamais.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Et même si chapitre 4 devait s'arrêter. Oui. Qu'est-ce que t'en retiens ?

  • Speaker #1

    Une énergie et une aventure humaine incroyables.

  • Speaker #0

    Je trouve que l'entrepreneuriat, c'est aussi se prouver qu'on est capable de grandes choses.

  • Speaker #1

    C'est très satisfaisant. Très satisfaisant parce que là, je sais que... Pas grand-chose me fait peur. Vraiment, professionnellement, tellement multi-casquette, on doit tellement tout faire que... Non, je... Voilà, le champ des possibles, il est ouvert. Et en fait, je pense que... Le plus important dans la vie, c'est vraiment de faire ce qu'on aime à l'instant T. Parce que peut-être que dans deux ans, j'aurais envie de peut-être une zone de confort plus simple.

  • Speaker #0

    Ou peut-être une sortie de zone de confort encore plus importante.

  • Speaker #1

    D'autres projets,

  • Speaker #0

    tu sais.

  • Speaker #1

    Non, mais complètement. On ne sait tellement pas de quoi la vie est faite, ce qu'elle nous réserve. On peut tellement changer. On est pluriel au final. Ce qu'on aime aujourd'hui, peut-être que dans dix ans, on n'aimera plus du tout. Ou inversement. Je n'ai pas vraiment peur de l'échec. En fait, la seule perte possible pour moi, ça peut être financier. Tu as mis beaucoup d'argent. Et l'argent,

  • Speaker #0

    ça part.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est la seule chose négative, entre guillemets, et encore.

  • Speaker #0

    On s'est retrouvés dans des phases, dans nos parcours d'entrepreneurs avec mon mari, où franchement, il y a eu des moments qui ont été chauds. Nous, on a démarré première entreprise, endettée de plus de 90 000 euros. Franchement, derrière... Il fallait y aller avec un modèle qui ne marchait pas, un mentor à ce moment-là qui nous avait dit votre entreprise, ça ne marchera jamais. On s'est dit, on fait quoi maintenant ? On a 90 000 euros d'empreintes et tous les deux, on venait d'avoir notre première fille. Elle était en mode panique. Il n'y en a même pas un pour sauver l'autre parce qu'on est tous les deux dans la boîte. Et il y a eu des rebondissements. Après, on a créé une boîte. Franchement, c'était de la folie. On a découvert ce que c'était d'avoir un modèle rentable. On a tout rentabilisé. On commence à faire du bénéfice. On décide de relancer une nouvelle boîte. Du coup, à ce moment-là, on remet toutes nos économies, on accepte de remettre le risque. On a le Covid qui tombe derrière, on a un logiciel de réservation de table pour restaurant, activité qui tombe à zéro du jour au lendemain. Là, on se dit putain, on a tout perdu. Total, six mois derrière, on revend notre boîte à un grand groupe, on est valorisé 450 000 euros. Et puis encore derrière, du coup, les montagnes russes parce qu'on vient d'avoir un enfant, parce que moi j'ai un deuxième, une deuxième. grosse perte de sens où là je me dis mais je sais plus quoi faire donc on pioche dans ses économies on a réussi à vendre notre boîte mais vu qu'on est perdu qu'on n'arrive pas à redémarrer mais voilà c'était encore compliqué et puis derrière je t'admets ça l'académie 100k et enfin incroyable ouais c'est ça mais en fait c'est tellement ça et s'il y a quelque chose aujourd'hui que j'ai retenu avec mon mari on est hyper formel sur le sujet quand des fois il y a des moments plus difficiles aussi parce que ben ça nous arrive encore encore une fois complètement je croyais tellement que c'était On se disait même à deux, s'il y a une certitude, c'est qu'on sait que maintenant, l'argent déjà, ça se trouve. Quand tu crois vraiment ce que tu veux faire, il y a toujours des opportunités. Des investisseurs, des fonds d'investissement spécialisés, des associations même d'aide aux entrepreneurs, etc. Les banques, enfin bref, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de solutions en réalité qui peuvent quand même s'offrir à nous. À partir du moment où, par contre, on y croit fermement, parce qu'on part de là. encore une fois on parlait de mindset mais c'est notre énergie en fait tout part de là et puis il y a des moments ça va être des moments de flottement, ça va partir puis après tu vas te refaire avec certaines choses, c'est la même chose sur l'immobilier moi je pense à ça parce qu'on avait vendu un appartement on avait fait une belle plus-value et là on a fait un très mauvais achat et en fait tu dis c'est exactement la même chose en fait c'est que dans tout dans la vie il y aura des bonnes opérations des moins bonnes opérations Le but, à la fin, ça reste l'équilibre. Et puis de toujours être quand même en progression.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en accord avec soi-même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et c'est... Enfin voilà, il faut vraiment rappeler les bases, ce qu'on a tendance à oublier quand on est dedans. Et c'est vrai qu'il faut que ça fasse sens, en fait. Il faut mettre du sens dans ce qu'on fait. Il faut que ça ait du sens. Il faut se lever le matin avec cette énergie d'accomplir.

  • Speaker #0

    Savoir pourquoi tu le fais.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Et je pense que c'est très important de se rappeler effectivement pourquoi on le fait et de... penser, le faire.

  • Speaker #0

    Du coup ?

  • Speaker #1

    Pour mettre du sens, ça a du sens de me dire que j'ai créé quelque chose qui contribue à plus grand que moi et qui apporte du bien-être. Quand on voit les petits mots, des proches qui offrent aux mamans et les mamans qui sont hyper heureuses de recevoir, franchement, ça vaut tout l'or du monde. Donc, c'est vraiment un bon projet.

  • Speaker #0

    Moralité, l'entrepreneuriat aussi challengeant soit-il, c'est quand même vraiment une aventure hors du commun. C'est clair,

  • Speaker #1

    vraiment.

  • Speaker #0

    Et hyper gratifiante.

  • Speaker #1

    Totalement. Très satisfaisante.

  • Speaker #0

    Bon, alors, c'est quoi la suite ? En tout cas, on te souhaite quoi pour la suite de chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    De continuer à mettre du sens dans ce que je fais, nourrir l'ambition.

  • Speaker #0

    Tu réécouteras cet épisode de podcast quand tu oublieras. C'est clair.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, continuer à... à mettre du sens, nourrir l'ambition d'être heureuse et de... effectivement que ça ait du sens à l'instant T en tout cas on verra la suite, je ne me mets pas vraiment de pression tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me plaît, que je veux le porter le plus haut possible on verra bien la suite mais m'écouter, écouter mon intuition, aller au bout. Et puis j'espère être bientôt la référence en cas de naissance. Ça serait incroyable et je suis sûre qu'on finira par y arriver.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'en suis certaine aussi. Et à toutes les mamans, futures mamans qui nous écoutent, à tous les amis de mamans, familles de mamans, enfin bref,

  • Speaker #1

    collègues.

  • Speaker #0

    Passez le message autour de vous, juste allez regarder ce que fait Chapitre 4 parce que c'est une belle entreprise qui porte des belles valeurs, donc juste allez regarder, prenez conscience aussi pour ceux qui ne sont pas des mamans, qui nous écoutent que prendre soin des mamans, c'est fondamental effectivement, on donne la vie c'est pas rien en tant que maman et c'est fatigant, c'est épuisant oui c'est beau, mais voilà, ça n'en reste pas moins une période challengeante aussi complètement complètement

  • Speaker #1

    où la maman est vraiment vulnérable aussi à ce moment-là. Et je pense qu'elle a bien plus besoin de l'attention de son entourage que le bébé n'a besoin d'objets ou de pyjamas.

  • Speaker #0

    Autant offrir des beaux moments qui resteront eux gravés.

  • Speaker #1

    Exactement, privilégier l'immatériel.

  • Speaker #0

    Mégane, on te retrouve où ? On te retrouve où, chapitre 4 ?

  • Speaker #1

    Sur les réseaux, donc principalement sur Instagram, donc chapitre 4 en lettres. On a notre site aussi, chapitre 4. Vous pouvez passer du coup les commandes et commander vos coffrets. Voilà, c'est un univers très sympa que je vous invite à découvrir.

  • Speaker #0

    Je mettrai les petites notes dans la bio du podcast pour ceux qui veulent aller voir directement. Merci beaucoup. Et du coup, Mégane, une petite surprise pour vous si vous écoutez le podcast que vous voulez commander. Pour vous, pour vous faire plaisir ou pour offrir à une maman. Mégane, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    On a mis en place un petit code promo. Merci pour elle, qui permet d'offrir les frais de port si vous passez votre commande. La période de validité jusqu'à la fin de l'année.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça aussi dans les frais de port. Merci encore pour cet échange. C'était vraiment un plaisir. Merci pour tes mots et c'est important aussi qu'en tant qu'entrepreneur, tu m'en parlais de libérer la parole sur le côté maternité, c'est la même chose sur le côté entrepreneurial et encore plus, entrepreneuriat féminin. C'est vrai. Donc ces choses faites, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à toi, c'était vraiment très sympa.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    A très vite.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé cet épisode, n'hésite pas à le partager autour de toi ou sur les réseaux sociaux. Et pour ne pas louper les prochains épisodes du podcast, tu peux t'abonner dès maintenant sur ta plateforme d'écoute préférée. D'ailleurs, si tu m'écoutes sur Spotify ou Apple Podcast, tu peux me laisser un avis 5 étoiles, ça m'aidera énormément pour remonter dans les résultats de recherche et faire connaître le podcast au plus grand nombre. En attendant, je te souhaite une très belle journée et je te retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode inspirant.

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