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Insatiable compulsion

13. 7 leçons tirés de mes 7 ans d’alimentation intuitive

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31min |02/09/2024
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Description

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Cet été, ça a fait 7 ans que j’ai décidé d’arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation intuitive, c’est-à-dire apprendre à écouter les signaux que m’envoie mon corps pour m’informer de ses réels besoins pour manger sans frustration et sans peur de grossir.


Durant ces 7 années, j’ai appris pas mal de choses et je voulais te partager 7 leçons que j’ai pu en tirer et que je m’efforce de garder quotidiennement en tête au cas où j’aurais besoin d’un petit rappel.



➡️ Au programme :


  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

  • Quand y’en a plus y’en a encore



✨ Liens cités dans l’épisode :


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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello hello et bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Est-ce que je suis réellement en train de réenregistrer cet épisode en entier parce que j'ai oublié de brancher le micro juste avant ? Tout à fait ! Je suis en joie ! On va espérer que cette fois-ci tout l'enregistrement va bien se dérouler. Mais bon c'est pas grave, rentrons tout de suite dans le vif du sujet. Je ne sais pas depuis combien de temps est-ce que tu me suis sur les réseaux sociaux, mais au cas où tu ne le saurais pas, cet été ça va faire 7 ans. 7 ans que j'ai décidé d'arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation plus intuitive. Une alimentation plus sereine, une alimentation où je vais finalement arrêter de suivre des règles de diététique préconçues. pour finalement retrouver le cadre naturel de mon propre corps, écouter ses propres besoins, en bref, me reconnecter à mon corps, tout simplement. Parce qu'en effet, les signaux que notre propre corps nous envoie sont là pour nous informer de ses réels besoins. Et l'objectif étant donc pour moi à ce moment-là, de manger sans frustration, sans peur de grossir, en fonction des réels besoins de mon corps. Bon, je pense que tu auras compris le concept. Et durant ces 7 années d'alimentation plus intuitive, j'ai appris pas mal de choses et je voulais te partager aujourd'hui, dans cet épisode, cette leçon que j'ai pu en tirer et que je m'efforce de garder en tête quotidiennement au cas où j'aurai besoin d'un petit rappel. Est-ce que ça te dit d'en savoir un peu plus ? Alors reste avec moi et on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, tu n'es pas sans savoir que... j'ai fait un BTS diététique, j'ai eu des études pour devenir diététicienne, ce qui m'a du coup engendré pas mal de pensées de restriction, même si j'en avais eu auparavant avec mon éducation, avec la société, la diète culture notamment, mais j'avais jamais vraiment succombé à l'appel des sirènes des régimes, des rééquilibrages, parce que j'en avais justement pas la nécessité et... À partir du moment où je suis rentrée en BTS diététique, j'ai commencé à en avoir, selon moi, la nécessité. C'est tombé pile au moment où je faisais mon BTS diététique. Et du coup, j'ai commencé à plonger littéralement dans le grand bain des rééquilibrages alimentaires. Et donc, j'en ai suivi tout un tas de règles de diététique, bien entendu, qui ont eu le temps quand même de s'ancrer en 5 ans. Et donc, quand j'ai commencé... à vouloir faire un revirement de situation et à repartir dans une alimentation plus intuitive, tu te doutes bien qu'il y a beaucoup de choses, beaucoup de choses que j'ai apprises. Parce qu'auparavant, avant même de faire le BTS diététique, j'avais une alimentation déjà assez intuitive, mais je n'avais pas une aussi grande connaissance sur le sujet, sur moi-même, sur mon corps, que je l'ai aujourd'hui. Et tout ça... Finalement, c'est grâce à ces expériences, c'est grâce à ce parcours et notamment grâce à ces sept années où, en cherchant à rééquilibrer un petit peu, non pas mon alimentation, mais mon comportement alimentaire, mon rapport à la nourriture, j'ai du coup appris plus de choses sur mon corps, ses besoins, sa manière un peu de fonctionner. Et donc, c'est pour ça que je voulais te proposer de partager cette leçon qui, pour moi, finalement, aujourd'hui... sont celles qui me parlent le plus à l'heure actuelle. Au moment où j'ai préparé cet épisode, je me suis noté vraiment les sept qui me parlent en ce moment et que je fais en sorte de me garder en tête régulièrement au quotidien. Et donc ce que j'ai proposé, alors ça c'est mon côté un petit peu psychorigide, c'est que je t'ai classé les sept leçons dans l'ordre dans lesquels elles sont arrivées au fur et à mesure. Donc la première leçon que j'ai pu tirer de ces sept années... d'alimentation intuitive, c'est que ce ne sont pas les aliments qui font grossir. Alors je sais que ça c'est une phrase qui suscite énormément de débats quand j'en parle sur les réseaux sociaux. Je comprends en même temps à quel point ça peut sembler utopique, le fait que ce ne soient pas les aliments qui font grossir, mais ce n'est même pas utopique, c'est une réalité. Et je suis hyper bien placée en tant que diététicienne qui a eu une formation diététique, qui a elle-même fait des régimes, des rééquilibrages alimentaires. Je suis bien placée pour te dire aujourd'hui que tout ça c'est totalement faux et archi faux. Ce n'est pas parce que... On va manger, par exemple, parce que c'est récemment ce que j'avais abordé sur les réseaux, mais ce n'est pas parce que tu vas manger un sneakers tous les soirs que tu vas prendre du poids. Ce n'est pas parce que tu vas manger que des sneakers à longueur de journée que tu vas prendre du poids. Mais il y a une nuance. En fait, ce ne sont pas les aliments qui vont te faire prendre du poids, qui vont faire prendre du poids, tout simplement parce que c'est une histoire de dépenses et d'apports énergétiques. C'est-à-dire que moi, quand j'ai commencé à travailler sur l'alimentation intuitive, j'ai commencé par enlever toutes mes règles de diététique. Ce qui fait que j'ai travaillé sur le comportement alimentaire juste après. Et j'ai commencé à réintégrer tous les aliments caloriques, tous les aliments qui étaient dans cette catégorie d'aliments à éviter, pour tout simplement m'autoriser à manger des aliments, non pas que je m'interdisais, mais que je m'interdisais de manger à outrance. Des aliments que... je m'obligeais à manger plutôt avec modération, avec raison. Et donc, rien que le fait de se dire je dois manger avec modération et raison certains aliments, en fait, je m'étais mise dans une sorte de bulle, dans une sorte de piège, si on peut dire. Ce qui fait qu'à partir du moment où j'ai enlevé toutes mes règles de diététique, j'ai commencé à réintégrer en masse tous ces aliments-là. quasi exclusivement ces aliments-là, ces aliments caloriques longtemps considérés comme des aliments grossissants, il faut dire ce qui est. Et je me suis rendue compte que même si au départ, le poids est en effet monté, confirmant en fait cette croyance que les aliments de ce type de catégorie font grossir, je me suis rendue compte que ce qui m'avait fait grossir, c'était le fait de compenser le manque que j'avais eu auparavant en faisant attention à ce type d'aliments-là. puisque quelques semaines après avoir réintégré ces aliments, ou quelques mois, je ne sais plus combien de temps ça a duré exactement, mais pas très longtemps parce que juste après, j'ai continué en fait à travailler sur mon comportement alimentaire. Mais au bout de quelques semaines, je me suis rendue compte que mes envies, mon attrait pour ces aliments-là se dissipaient au fur et à mesure et surtout que j'en mangeais dans de moins grosses proportions. Et tout en continuant d'en manger, je me suis rendue compte que mon poids redescendait. Et c'est là que je me suis dit que finalement, si j'écoutais mes croyances de base, en continuant de manger ces aliments-là, mon poids aurait dû continuer de grimper. Alors que ce n'est pas ce qui s'est passé. Et je continuais à manger, tu sais, les tacos, les chips tacos qu'on mange avec la sauce salsa, à manger des sneakers, à manger des chips de crevettes parce que j'adore ça. Mes repas étaient quasi exclusivement à base. de ces aliments-là, je mangeais plus du tout équilibré parce que c'était clairement plus l'objectif du truc. Là, je cherchais juste à expérimenter à fond l'alimentation intuitive en n'ayant plus aucune règle, juste en suivant mon corps. Mais vu que mon corps est en train de compenser le manque, il y a eu un petit temps de réadaptation, si on peut dire, où on est parti d'un excès pour aller dans un autre excès avant de réussir à trouver un certain équilibre, mais naturel. Et c'est là, en fait, en me rendant compte que je mangeais ces aliments-là et que je perdais du poids en mangeant ces aliments-là, que... je me suis dit qu'en fait, la croyance que j'avais au départ était totalement erronée. Et ça s'est confirmé derrière avec ce que mes patients, eux, ont pu vivre et ce que d'autres professionnels de santé ont pu après, par la suite, m'inculquer comme nouvelles informations, comme nouvelles connaissances. Donc, je sais que j'en parle déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup dans mes contenus, mais parce que je pense qu'il faut en parler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Mais si tu prends du poids, par exemple, c'est pas l'aliment qui va te faire... prendre du poids, c'est qu'il y a une autre raison autour. L'aliment, lui, il y est pour rien. Donc il y a un facteur qui va faire que ça va augmenter finalement ta consommation d'aliments tout court, peu importe que ce soit la catégorie à laquelle il appartient. Et c'est l'augmentation de cet apport calorique qui va faire que tu prends du poids. Ensuite, la deuxième leçon que j'ai pu en tirer, c'est que manger par envie, ce n'est pas un manque de volonté. Parce qu'en fait, je me suis rendu compte que On mange tous, déjà, par envie, c'est-à-dire que l'envie, c'est un signal que nous envoie notre corps, d'une, pour nous motiver à passer à l'acte de manger. et de 2 pour nous orienter vers le type d'aliment dont il a besoin en priorité, en fonction de son besoin prioritaire. Si son besoin prioritaire, c'est un nutriment, admettons, je dis n'importe quoi, il a besoin de vitamine C, il va t'orienter éventuellement sur une orange. Si son besoin, c'est l'hormone du plaisir, pour l'aider à réguler sa jauge émotionnelle parce qu'elle pète le score et que lui n'arrive plus à gérer la situation tout seul, il va du coup t'orienter éventuellement vers un sneakers. Et si jamais... Toi, tu en as déjà fait l'expérience, je vais te demander de replonger dans ce souvenir pour que tu comprennes de quoi je parle. Est-ce que ça t'est déjà arrivé, par exemple, d'avoir la sensation de faim ? Par exemple, peut-être un jour tu étais malade ou pas très bien émotionnellement parlant, d'avoir senti cette sensation de faim, mais de ne pas avoir eu d'appétit, de ne pas avoir eu envie de manger, de ne pas savoir trop quoi manger. Et bien, typiquement, on est dans cette situation où, vu que tu n'as pas d'envie, puisque l'appétit, l'envie, c'est... Un mot différent, mais ça veut dire la même chose. Si tu n'as pas l'envie de manger au départ, tu vas avoir des difficultés à passer à l'acte du repas. Tu vas te forcer. Si tu te forces, après, ça va aller vers l'écœurement. Donc, c'est pour te dire que tout le monde a des envies de manger. C'est la base. C'est normal. C'est ce qui fait qu'on commence à manger. Mais je me doute que généralement, ce qui pose problème dans ce genre de phrase et qui a pu, moi aussi, me poser problème, surtout au départ, c'est cette... C'est histoire d'avoir envie de manger sans avoir de sensation de faim. C'est-à-dire les envies de manger qui sortent de ces fameux trois repas par jour qu'on veut bien nous prodiguer dans les rééquilibrages alimentaires. Sauf que l'envie, peu importe qu'elle arrive pendant la faim, en dehors de la faim, soit, c'est un signal que notre corps a besoin de quelque chose. Et donc, généralement, quand il n'y a pas la sensation de faim, Il est peu probable que ce soit une envie de manger nutritionnelle. Je dis peu probable, mais ça peut arriver, ok ? Mais généralement, ce genre d'envie peut être repoussée au prochain repas. Typiquement, c'est ce qui va faire qu'on va se dire, là, je mangerai bien des épinards. Mais si tu te dis que tu as envie d'épinards, si tu te poses la question de savoir est-ce que ça peut attendre le prochain repas, la réponse, ce sera oui. Généralement, ce n'est pas ce genre d'envie qui va avoir lieu dans ces moments-là. Ça va plus être des envies de manger émotionnelles, des aliments qui vont être... caloriques, graillés ou sucrés, qui t'apportent du plaisir. Et c'est un aliment précis que tu vas avoir envie de manger à ce moment-là. Ce genre d'envie est là pour te dire que là, du coup, vu que ce n'est pas une envie nutritionnelle, c'est un besoin en hormone du plaisir, parce qu'émotionnellement, comme je le disais tout à l'heure, ta jauge hormonale est en train de varier un peu trop hautement par rapport à ce que ton corps le souhaiterait, et il n'arrive plus à réguler cet aspect-là tout seul au sein de l'organisme. et il a besoin de ton aide en apportant un aliment qui va apporter cette hormone du plaisir, qui va permettre de faire redescendre la jauge émotionnelle. Et donc ça, pareil, c'est quelque chose de normal. Si tu cherches finalement à faire en sorte de ne pas manger lorsque tu as ce type d'envie, tu vas finir tout au tard par craquer quoi qu'il arrive. Et ce ne sera pas un manque de volonté, c'est parce que ça répond à un besoin de ton corps. Oui, en effet, si tu n'as... que des envies de manger émotionnelles tout au long de la journée au point où tu ne ressens plus la faim. Oui, c'est problématique parce que ça veut dire que ta jauge émotionnelle est constamment à la hausse, que ton corps est constamment en attente d'aide de ta part à ce niveau-là. Ça veut dire qu'il y a un travail de fond à faire au niveau de la gestion des émotions. Ça, c'est quelque chose que je vois et que j'ai appris entre-temps aussi surtout et que je vois après avec mes patients. On peut travailler sur ce genre de choses ensemble. La troisième leçon que j'ai apprise, c'est que manger que par faim, c'est finalement faire le régime de la faim. Donc c'est quand même un peu lié avec la leçon précédente. Mais parce que si tu cherches à ne manger que quand tu as faim et pas forcément quand tu as des envies autour, parce que c'est normal d'avoir des envies autour, tu pars dans un nouveau régime, dans de nouvelles restrictions. Et personnellement, c'est clairement ce que j'ai fait. Quand j'ai commencé, j'étais persuadée que manger intuitivement, ça voulait dire manger quand on a faim. ne pas manger quand on n'a pas faim et manger tous les aliments qui nous font envie. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé, moi j'ai commencé avec le livre de Jean-Philippe Zermatti qui s'appelle Maigrir sans régime. Et je me souviens l'avoir lu une fois, deux fois, d'avoir même surligné, pris des notes et tout. Et quand j'ai fait la formation du gros, quelques mois plus tard, je me souviens que c'était le premier ou le deuxième jour de formation qui était du coup donné par Jean-Philippe Zermatti. Je me souviens qu'il nous avait dit à ce moment-là que finalement, il ne fallait pas manger que parfum parce que c'était finalement le régime de la faim. Et je m'étais dit, mais attends, mais je ne comprends pas. J'avais regardé ma collègue à côté et j'ai dit, mais attends, mais est-ce que c'est moi qui n'ai rien compris à ce qu'il y avait marqué dans le bouquin ? Moi, ça fait déjà plusieurs mois que je travaille sur mon comportement alimentaire grâce à ce livre. Et moi, ce que j'ai compris du livre, c'est qu'il fallait manger quand on avait faim et ne pas manger quand on n'avait pas faim. Que les envies de manger émotionnelles, c'était quelque chose auquel il ne fallait pas succomber finalement. Et puis, j'ai compris avec les explications de Jean-Philippe Zermatti que c'était une première ébauche de pensée, ce qui avait marqué dans ce livre. Et qu'entre temps... entre le moment où le livre est sorti et entre le moment où là on avait la formation il y avait eu quand même plusieurs années qui s'étaient écoulées mais qu'entre temps il avait fait de nouvelles recherches acquis aussi de nouvelles connaissances sur le sujet et pu discuter de tout ça avec d'autres professionnels de santé qui eux-mêmes faisaient la formation et suite à tout ça ils se sont rendus compte en fait que si on arrêtait de succomber aux envies de manger émotionnelles, il y avait toujours des compulsions et il y a eu cette histoire de bah Qu'est-ce que c'est qu'une envie de manger émotionnelle ? À quoi ça répond comme besoin ? Voilà, tout le processus. En fait, c'est pour te dire que chacun avance à son rythme. Et aujourd'hui, je pense qu'il y a des connaissances que je n'ai pas encore sur le sujet. Parce qu'on continue tout le temps d'en apprendre un peu plus sur comment fonctionne le corps, quels sont les types de besoins, tout ça. Mais je trouve ça, du coup, très intéressant de voir que même au départ, quand j'ai commencé, moi, à faire ce fameux régime de la faim, je voyais bien que... J'essayais de contrer cette envie de manger émotionnel en vain. Je n'y arrivais pas. C'était exactement comme dans un régime, exactement comme un rééquilibrage alimentaire. Et quand j'ai appris au moment de cette formation qu'en fait, c'était normal d'avoir des envies de manger émotionnel, tu ne peux pas t'imaginer le bien que ça m'a fait, le soulagement que ça m'a procuré. Et comment tout s'est éclairé à ce moment-là dans ma tête. Tu vois, ça faisait en mode... Ensuite, la quatrième leçon que j'ai pu apprendre, c'est que faire un drama... d'une situation qui te met en échec, ça va empirer la situation. Je sais. Je sais comment ça se passe. Je l'ai vécu. Je l'ai vécu moi aussi. C'est-à-dire que tu vas éventuellement mettre en place des choses dans ton comportement alimentaire, changer certaines habitudes, te débarrasser de certaines compulsions et puis arrive un moment donné, arrive un jour où la compulsion, une compulsion va revenir ou une habitude... que tu pensais ancrée, finalement tu te rends compte qu'elle n'est pas ancrée. Bref, il y a un dérapage inopiné qui se présente en cours de route et toi, moi, on va finalement faire tout un drama de la situation, partir en crise de larmes, en crise d'angoisse, en se disant que de toute façon on n'y arrivera jamais, qu'on n'est qu'une merde et que de toute façon on est voué, on est désespérément voué. à rester dans la même situation et qu'on ne s'en sortira jamais. Voilà, ça c'est ce qui se passe généralement dans ce genre de situation. Et quand on en est à ce stade-là, on peut être certain que derrière ça va continuer de se reproduire, que ça va devenir de plus en plus intense. Parce qu'en fait, ce qui te met dans cet état, c'est la culpabilité finalement de ne pas réussir. Et en ayant cette culpabilité, tu te crées un état en fait... de stress et de mal-être que le corps va chercher à temporiser. Et une partie de cette solution, pour lui, ça va être de manger. Tu te douteras que le problème devient un petit peu un cercle vicieux, parce que si tu manges pour aider le corps à réguler certaines choses, notamment des émotions, et que toi tu culpabilises qu'il y ait du coup une émotion, et bien en fait tu recrées encore un peu plus de problèmes. Voilà, donc... La meilleure chose à faire, croisant mon expérience, c'est de te poser, de prendre un temps de recul, de virer la culpabilité et d'accueillir. Ça arrive à tout le monde d'avoir des loupés, d'avoir des ratés. On ne cherche pas la perfection, on cherche la progression. On avance à notre rythme avec les connaissances, les clés, les outils qu'on a à notre disposition. Et s'il y a des choses qui nous échappent, on va faire plus de recherches, on va demander des conseils ou des astuces à d'autres personnes qui sont... selon nous, plus qualifiés ou plus calés sur le sujet. La cinquième leçon que j'ai pu tirer de ces sept années d'alimentation intuitive, c'est qu'il n'y a pas de foutu pour foutu. Ça rejoint la leçon précédente. On n'est pas dans un régime, on n'est pas dans un rééquilibrage alimentaire, c'est pas parce qu'il y a eu une erreur de parcours que c'est foutu. T'as pas tout foutu en l'air à ce moment-là. T'as juste pris conscience que là, il y avait une sortie de route pour X raisons. A partir du moment où tu en prends conscience, rien ne t'empêche de reprendre la route qui, toi, te satisfait le plus. Rien ne t'empêche de te poser deux secondes pour te dire Ok, on respire. Je vois qu'il y a un truc qui me va pas, qu'est-ce que je peux mettre en place pour que ça puisse m'aller de nouveau ? Et admettons que t'es parti dans un foutu pour foutu, ne repars pas dans un second foutu pour foutu. Foutu pour foutu, j'ai pas réussi à prendre du recul et à faire le point sur ça. Bon bah foutu pour foutu, je continue et au fur et à mesure des jours qui passent. Tu vois ce que je veux dire ? Donc non, arrête avec ce schéma. c'est un schéma très propre au régime, au rééquilibrage alimentaire. Et quand on travaille sur le comportement alimentaire, ce n'est pas du tout la même chose. C'est une thérapie. Tu ne vas pas te dire, je n'arrive pas à sortir de mon syndrome de l'imposteur où je n'ai pas réussi. Là, à ce moment-là, je me suis confrontée à mon syndrome de l'imposteur qui m'a fait prendre une décision avec laquelle finalement, je ne suis pas totalement en accord. Foutu pour foutu, je retombe dans mon syndrome de l'imposteur tout au long de l'année. Ben non. À partir du moment que tu t'en rends compte, tu sais que les prochaines fois, tu vas pouvoir... éventuellement faire des choses qui vont te permettre d'être dans la direction que toi tu souhaites prendre. La sixième leçon que j'ai pu tirer, c'est aussi lié avec les leçons précédentes, c'est que derrière chaque obstacle se cache un message. C'est toujours ce que je dis, tu verras sur les réseaux, c'est souvent ce que je dis. Chaque erreur, chaque obstacle, chaque difficulté, chaque sortie de route, fait référence à un message. que t'envoies ton corps. Ça signifie forcément quelque chose, ces messages, sauf qu'aujourd'hui, tu ne sais peut-être pas le décoder. Tu ne parles pas le langage de ton corps pour le moment. Ça, c'est quelque chose qui s'apprend, c'est quelque chose que moi, j'ai appris, c'est quelque chose que j'apprends maintenant aux patients. À partir du moment où tu sais que c'est un message, ça te permet de prendre du recul, d'enlever la culpabilité et plus partir en tant qu'enquêtrice. Tu vois, moi, en tant que Cindy, super enquêtrice, quand je vais avoir, admettons, mal au ventre après un repas. chose que je fais en sorte de ne plus avoir parce que c'est quand même hyper désagréable, mais ça peut encore m'arriver, malgré toutes les astuces et les conseils que je connais. Et il faut savoir que c'est ma bête noire. On a tous une petite bête noire, ça c'est le truc sur lequel j'ai besoin d'approfondir, d'approfondir, d'approfondir. Et donc, admettons, un jour ça m'arrive d'avoir cette sensation de mal de ventre après un repas et je vais me dire, ok, alors certes c'est désagréable, c'est frustrant, c'est un peu rageant parce qu'on peut se dire, putain, j'en suis encore là, mais ça n'arrive pas tous les jours, ça reste... ponctuelles. Donc oui, ça arrive, c'est normal. Au fur et à mesure du temps, on peaufine ce qu'on sait déjà. Et je vais me dire, ok, alors qu'est ce qui s'est passé ? Qu'est ce qui a pu faire, par exemple, durant cette prise alimentaire, que j'en sois venue à avoir mal au ventre après ? Ok, donc là je vais voir en fonction de mes connaissances, des différents critères qui ont pu faire que. Et je vais me dire, ok, maintenant que je sais pourquoi est-ce que j'en suis arrivée là, ou les différentes hypothèses, il y a peut-être plusieurs critères finalement. qui en sont responsables ou qui pourraient en être responsables, je vais me dire comment je vais faire, comment je ferai, qu'est-ce que je pourrais faire différemment si je devais revivre exactement la même situation, la même scène au même moment. Si je faisais un retour en arrière, je ferais quoi de différent ? Et donc là, ça va me donner déjà quelques astuces, quelques petits tips que je vais pouvoir me garder en tête si jamais un jour ça se reproduit. Si jamais un jour je me reconfronte plus ou moins au même type de situation. Je vais être un peu plus, j'allais dire alarmée, mais ce n'est pas vraiment le terme, attentive à ce genre de situation problématique sur les futures prises alimentaires. Tu vois ? C'est tout simplement ça. Prendre du recul, comprendre, réfléchir à quelles peuvent être les solutions et après, par la suite, tester d'autres choses. Ensuite, septième et dernière leçon que j'ai pu tirer de ces sept dernières années. C'est que quand il n'y en a plus, il y en a encore. Et oui, qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que quand on croit avoir fini de travailler sur le comportement alimentaire, on se rend compte qu'on n'a pas vraiment fini ce travail-là et qu'on a encore besoin de travailler dessus et de travailler dessus. Pour donner un exemple, quand j'ai commencé à travailler sur mon comportement alimentaire, je crois que les six premiers mois, j'ai été hyper focus dessus. Les six mois qui ont suivi, j'ai été un peu moins focus dessus, mais... quand même toujours un petit peu parce que j'étais dans la formation du groupe, que j'apprenais de nouvelles choses, que j'avais de nouvelles connaissances, de nouvelles outils, de nouvelles astuces aussi en cours de route. On va dire que j'ai passé la première année à mettre plus de focus là-dessus. Et je pense avoir réglé 90% des problématiques. Et je me suis dit en fait, pour moi, à ce moment-là, j'avais plus du tout de problèmes particuliers. Et j'ai repris ma vie normale en continuant de mettre en place les habitudes. Mais vu que la majorité... Quasi la totalité était devenue naturelle entre temps. J'ai juste continué ma life sans trop me prendre la tête, juste en continuant naturellement à mettre en place les nouvelles habitudes. Et puis je me suis rendue compte au fur et à mesure des années qui passaient que j'avais des problématiques qui apparaissaient de manière plus ou moins ponctuelle et qui me demandaient de me repencher sur mon comportement alimentaire de nouveau. Et donc ça peut avoir un côté très frustrant, très réagent de se dire putain je dois encore bosser sur ce truc là. Mais je me suis rendue compte en fait que souvent les trucs sur lesquels on doit encore travailler au bout de quelques années c'est des points on va dire plus faibles. Des points qui ont... Ouais, qui étaient un petit peu moins stables que d'autres qu'on a pu mieux maîtriser, sur lesquels on doit être plus attentif, plus vigilant le temps que ça s'ancre correctement. Moi, c'est ce que j'appelle les bêtes noires, clairement. On a tous des bêtes noires. Le but, c'est de s'en rendre compte pour savoir ce sur quoi on va être attentif, ce sur quoi on va devoir vraiment approfondir. Et il faut savoir aussi que... Pour moi, c'est comme si sur cette première année, j'avais passé un gros coup de balai. Et c'est comme si finalement, au fur et à mesure des années, je m'étais rendue compte vis-à-vis des différents reflets que la lumière pouvait mettre sur le carrelage, par exemple, qu'il y avait des petites tâches que je devais enlever éventuellement avec l'éponge, avec la brosse, gratter un petit peu, parce que c'était des tâches incrustées. Et des fois, en grattant, en brossant, ça s'en va. Et des fois, on est obligé d'aller encore un peu plus loin en mettant du produit spécifique, tout ça. Et bien, c'est exactement la même chose avec le comportement alimentaire. En fait, tu ne peux pas voir certaines tâches, certaines problématiques, s'il y a plein de poussière dessus. Aujourd'hui, je me rends compte de certaines choses que je n'aurais jamais pu travailler au tout début, que je n'aurais même jamais vu au tout début, et que maintenant, j'arrive, j'ai la faculté à voir, et à savoir en plus, comment travailler dessus. Mais du coup, voilà, c'est pour te dire que si toi, tu avais en tête de te dire, je me réserve un an pour guérir totalement, en un an, oui, tu vas changer. énormément de choses, il y a beaucoup de choses qui vont bouger, tu vas peut-être aller mieux, mais il y aura encore un peu de taf derrière pour approfondir, ancrer, stabiliser un petit peu tout ça. Mais ce sera beaucoup plus simple que tout ce que tu vas faire au début qui va te demander pas mal d'énergie parce que pas mal de changements d'habitude. Donc voilà pour les backstage de mon expérience de l'alimentation intuitive et des 7 leçons que j'en retire aujourd'hui. Alors je dis bien aujourd'hui parce que peut-être... que si j'étais amenée à refaire cet épisode dans un an ou deux, ça serait d'autres leçons qui seraient démarquées parce que, bien entendu, ce ne sont pas les seules que j'en retire, mais c'est celles qui, en ce moment, sont les plus percutantes pour moi. C'est celles qui me sont venues en premier quand j'ai eu l'idée de préparer cet épisode. Et comme d'hab, c'était hyper important pour moi de partager des bribes de ma propre expérience, de t'expliquer un petit peu ce que moi, j'en retire aussi. Parce que je sais combien ça fait du bien aussi d'avoir des retours de ce genre d'expérience. Même si on est tous différents et que chacun va vivre sa propre expérience, son propre parcours, il y a quand même souvent des similitudes. Et comme tu l'as compris, j'ai appris des nouvelles choses tout au long de cette année. Et je suis persuadée que je vais en avoir de nouvelles sur les prochaines années. En tout cas... Ça me confirme, ces sept dernières années, ces leçons que j'en ai tirées, plus mes expériences aussi avec les patients, ça me confirme toujours que c'est ce qui est le plus adapté pour moi, que finalement c'est ce qui me convient le mieux. Et je ne pense pas avoir déjà été aussi épanouie que depuis que j'ai arrêté mon rééquilibrage alimentaire, arrêté de faire attention à la nourriture il y a sept ans. Et je pense que tout ce chemin-là d'alimentation intuitive qui m'a appris à me reconnecter à mon corps, à mes besoins, ça m'a tellement aidée finalement à mieux me connaître, à mieux connaître mon corps, qu'aujourd'hui ça a étendu un petit peu ma curiosité et ma connaissance de moi vis-à-vis aussi d'autres domaines de ma vie que l'alimentation, en sens propre du terme. Et honnêtement, des fois, j'aimerais tellement avoir la possibilité de retourner dans le passé. Et d'aller parler à la Cindy qui vivait compulsion sur compulsion en cachette et qui se sentait comme une merde, juste pour la rassurer. Et lui faire un petit état des lieux, tu vois, de où est-ce qu'elle en sera dans 7 ans ? Qu'est-ce qui va advenir d'elle dans 7 ans ? Qu'est-ce que son comportement alimentaire, sa manière de manger sera dans 7 ans ? Comment elle se sentira dans 7 ans vis-à-vis de tout ça ? Et donc c'est pour ça que ça me fait toujours super plaisir aussi de te partager ce genre de retour, ce genre d'expérience, ce genre de backstage avec toi. Parce que ça comble en quelque sorte aussi la frustration que j'ai de ne pas pouvoir parler à la Cindy du passé. Donc je t'en parle à toi en me disant que tu en es peut-être sur la même étape que la Cindy du passé à laquelle j'aurais voulu parler. Et je me dis que de toute façon... On est pareil. Enfin, on est pareil. On est deux personnes, deux individus différents. Mais on a probablement vécu la même chose. Et je suis une humaine comme toi, tu vois. Et je n'ai pas eu toutes les connaissances sur le sujet d'un coup. Je n'ai pas mis tous les changements en place d'un coup. Ça s'est fait avec le temps. Ça se fait encore pour ma part, tu vois, avec le temps. Chacun son chemin. Chacun son rythme. Je veux dire, chacun sa route, chacun son chemin. Si tu as la ref, dis-moi. Mais voilà, c'est juste pour te dire qu'on avance tous à notre rythme et qu'on ne cherche pas la perfection, on cherche le progrès. Souviens-toi toujours de ça. En tout cas, j'espère que cet épisode t'aura plu. Si c'est le cas, comme d'hab, je t'invite à t'abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes, ainsi qu'à mettre un avis, surtout si tu m'écoutes via Apple Podcast, parce que normalement, il n'y a que là que tu peux mettre un avis et un commentaire. Donc, je t'invite vraiment à le faire parce que... Moi, ça va grave me motiver à continuer à créer des épisodes parce que ça demande beaucoup de temps et d'investissement. Et puis, ça va aussi m'aider à faire mieux connaître le podcast, à étendre un petit peu la visibilité du podcast à d'autres personnes qui auraient aussi besoin, comme moi, j'aurais pu l'avoir au départ, comme toi, tu peux éventuellement l'avoir, à avoir une autre vision de la situation, des conseils, des astuces. Bref, je compte sur toi. Et puis, en attendant, je te dis... à très vite dans un prochain épisode. Salut !

Chapters

  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

    04:12

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

    09:09

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

    13:17

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

    16:23

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

    18:54

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

    20:35

  • Quand y’en a plus y’en a encore

    23:21

Description

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Cet été, ça a fait 7 ans que j’ai décidé d’arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation intuitive, c’est-à-dire apprendre à écouter les signaux que m’envoie mon corps pour m’informer de ses réels besoins pour manger sans frustration et sans peur de grossir.


Durant ces 7 années, j’ai appris pas mal de choses et je voulais te partager 7 leçons que j’ai pu en tirer et que je m’efforce de garder quotidiennement en tête au cas où j’aurais besoin d’un petit rappel.



➡️ Au programme :


  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

  • Quand y’en a plus y’en a encore



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello hello et bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Est-ce que je suis réellement en train de réenregistrer cet épisode en entier parce que j'ai oublié de brancher le micro juste avant ? Tout à fait ! Je suis en joie ! On va espérer que cette fois-ci tout l'enregistrement va bien se dérouler. Mais bon c'est pas grave, rentrons tout de suite dans le vif du sujet. Je ne sais pas depuis combien de temps est-ce que tu me suis sur les réseaux sociaux, mais au cas où tu ne le saurais pas, cet été ça va faire 7 ans. 7 ans que j'ai décidé d'arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation plus intuitive. Une alimentation plus sereine, une alimentation où je vais finalement arrêter de suivre des règles de diététique préconçues. pour finalement retrouver le cadre naturel de mon propre corps, écouter ses propres besoins, en bref, me reconnecter à mon corps, tout simplement. Parce qu'en effet, les signaux que notre propre corps nous envoie sont là pour nous informer de ses réels besoins. Et l'objectif étant donc pour moi à ce moment-là, de manger sans frustration, sans peur de grossir, en fonction des réels besoins de mon corps. Bon, je pense que tu auras compris le concept. Et durant ces 7 années d'alimentation plus intuitive, j'ai appris pas mal de choses et je voulais te partager aujourd'hui, dans cet épisode, cette leçon que j'ai pu en tirer et que je m'efforce de garder en tête quotidiennement au cas où j'aurai besoin d'un petit rappel. Est-ce que ça te dit d'en savoir un peu plus ? Alors reste avec moi et on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, tu n'es pas sans savoir que... j'ai fait un BTS diététique, j'ai eu des études pour devenir diététicienne, ce qui m'a du coup engendré pas mal de pensées de restriction, même si j'en avais eu auparavant avec mon éducation, avec la société, la diète culture notamment, mais j'avais jamais vraiment succombé à l'appel des sirènes des régimes, des rééquilibrages, parce que j'en avais justement pas la nécessité et... À partir du moment où je suis rentrée en BTS diététique, j'ai commencé à en avoir, selon moi, la nécessité. C'est tombé pile au moment où je faisais mon BTS diététique. Et du coup, j'ai commencé à plonger littéralement dans le grand bain des rééquilibrages alimentaires. Et donc, j'en ai suivi tout un tas de règles de diététique, bien entendu, qui ont eu le temps quand même de s'ancrer en 5 ans. Et donc, quand j'ai commencé... à vouloir faire un revirement de situation et à repartir dans une alimentation plus intuitive, tu te doutes bien qu'il y a beaucoup de choses, beaucoup de choses que j'ai apprises. Parce qu'auparavant, avant même de faire le BTS diététique, j'avais une alimentation déjà assez intuitive, mais je n'avais pas une aussi grande connaissance sur le sujet, sur moi-même, sur mon corps, que je l'ai aujourd'hui. Et tout ça... Finalement, c'est grâce à ces expériences, c'est grâce à ce parcours et notamment grâce à ces sept années où, en cherchant à rééquilibrer un petit peu, non pas mon alimentation, mais mon comportement alimentaire, mon rapport à la nourriture, j'ai du coup appris plus de choses sur mon corps, ses besoins, sa manière un peu de fonctionner. Et donc, c'est pour ça que je voulais te proposer de partager cette leçon qui, pour moi, finalement, aujourd'hui... sont celles qui me parlent le plus à l'heure actuelle. Au moment où j'ai préparé cet épisode, je me suis noté vraiment les sept qui me parlent en ce moment et que je fais en sorte de me garder en tête régulièrement au quotidien. Et donc ce que j'ai proposé, alors ça c'est mon côté un petit peu psychorigide, c'est que je t'ai classé les sept leçons dans l'ordre dans lesquels elles sont arrivées au fur et à mesure. Donc la première leçon que j'ai pu tirer de ces sept années... d'alimentation intuitive, c'est que ce ne sont pas les aliments qui font grossir. Alors je sais que ça c'est une phrase qui suscite énormément de débats quand j'en parle sur les réseaux sociaux. Je comprends en même temps à quel point ça peut sembler utopique, le fait que ce ne soient pas les aliments qui font grossir, mais ce n'est même pas utopique, c'est une réalité. Et je suis hyper bien placée en tant que diététicienne qui a eu une formation diététique, qui a elle-même fait des régimes, des rééquilibrages alimentaires. Je suis bien placée pour te dire aujourd'hui que tout ça c'est totalement faux et archi faux. Ce n'est pas parce que... On va manger, par exemple, parce que c'est récemment ce que j'avais abordé sur les réseaux, mais ce n'est pas parce que tu vas manger un sneakers tous les soirs que tu vas prendre du poids. Ce n'est pas parce que tu vas manger que des sneakers à longueur de journée que tu vas prendre du poids. Mais il y a une nuance. En fait, ce ne sont pas les aliments qui vont te faire prendre du poids, qui vont faire prendre du poids, tout simplement parce que c'est une histoire de dépenses et d'apports énergétiques. C'est-à-dire que moi, quand j'ai commencé à travailler sur l'alimentation intuitive, j'ai commencé par enlever toutes mes règles de diététique. Ce qui fait que j'ai travaillé sur le comportement alimentaire juste après. Et j'ai commencé à réintégrer tous les aliments caloriques, tous les aliments qui étaient dans cette catégorie d'aliments à éviter, pour tout simplement m'autoriser à manger des aliments, non pas que je m'interdisais, mais que je m'interdisais de manger à outrance. Des aliments que... je m'obligeais à manger plutôt avec modération, avec raison. Et donc, rien que le fait de se dire je dois manger avec modération et raison certains aliments, en fait, je m'étais mise dans une sorte de bulle, dans une sorte de piège, si on peut dire. Ce qui fait qu'à partir du moment où j'ai enlevé toutes mes règles de diététique, j'ai commencé à réintégrer en masse tous ces aliments-là. quasi exclusivement ces aliments-là, ces aliments caloriques longtemps considérés comme des aliments grossissants, il faut dire ce qui est. Et je me suis rendue compte que même si au départ, le poids est en effet monté, confirmant en fait cette croyance que les aliments de ce type de catégorie font grossir, je me suis rendue compte que ce qui m'avait fait grossir, c'était le fait de compenser le manque que j'avais eu auparavant en faisant attention à ce type d'aliments-là. puisque quelques semaines après avoir réintégré ces aliments, ou quelques mois, je ne sais plus combien de temps ça a duré exactement, mais pas très longtemps parce que juste après, j'ai continué en fait à travailler sur mon comportement alimentaire. Mais au bout de quelques semaines, je me suis rendue compte que mes envies, mon attrait pour ces aliments-là se dissipaient au fur et à mesure et surtout que j'en mangeais dans de moins grosses proportions. Et tout en continuant d'en manger, je me suis rendue compte que mon poids redescendait. Et c'est là que je me suis dit que finalement, si j'écoutais mes croyances de base, en continuant de manger ces aliments-là, mon poids aurait dû continuer de grimper. Alors que ce n'est pas ce qui s'est passé. Et je continuais à manger, tu sais, les tacos, les chips tacos qu'on mange avec la sauce salsa, à manger des sneakers, à manger des chips de crevettes parce que j'adore ça. Mes repas étaient quasi exclusivement à base. de ces aliments-là, je mangeais plus du tout équilibré parce que c'était clairement plus l'objectif du truc. Là, je cherchais juste à expérimenter à fond l'alimentation intuitive en n'ayant plus aucune règle, juste en suivant mon corps. Mais vu que mon corps est en train de compenser le manque, il y a eu un petit temps de réadaptation, si on peut dire, où on est parti d'un excès pour aller dans un autre excès avant de réussir à trouver un certain équilibre, mais naturel. Et c'est là, en fait, en me rendant compte que je mangeais ces aliments-là et que je perdais du poids en mangeant ces aliments-là, que... je me suis dit qu'en fait, la croyance que j'avais au départ était totalement erronée. Et ça s'est confirmé derrière avec ce que mes patients, eux, ont pu vivre et ce que d'autres professionnels de santé ont pu après, par la suite, m'inculquer comme nouvelles informations, comme nouvelles connaissances. Donc, je sais que j'en parle déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup dans mes contenus, mais parce que je pense qu'il faut en parler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Mais si tu prends du poids, par exemple, c'est pas l'aliment qui va te faire... prendre du poids, c'est qu'il y a une autre raison autour. L'aliment, lui, il y est pour rien. Donc il y a un facteur qui va faire que ça va augmenter finalement ta consommation d'aliments tout court, peu importe que ce soit la catégorie à laquelle il appartient. Et c'est l'augmentation de cet apport calorique qui va faire que tu prends du poids. Ensuite, la deuxième leçon que j'ai pu en tirer, c'est que manger par envie, ce n'est pas un manque de volonté. Parce qu'en fait, je me suis rendu compte que On mange tous, déjà, par envie, c'est-à-dire que l'envie, c'est un signal que nous envoie notre corps, d'une, pour nous motiver à passer à l'acte de manger. et de 2 pour nous orienter vers le type d'aliment dont il a besoin en priorité, en fonction de son besoin prioritaire. Si son besoin prioritaire, c'est un nutriment, admettons, je dis n'importe quoi, il a besoin de vitamine C, il va t'orienter éventuellement sur une orange. Si son besoin, c'est l'hormone du plaisir, pour l'aider à réguler sa jauge émotionnelle parce qu'elle pète le score et que lui n'arrive plus à gérer la situation tout seul, il va du coup t'orienter éventuellement vers un sneakers. Et si jamais... Toi, tu en as déjà fait l'expérience, je vais te demander de replonger dans ce souvenir pour que tu comprennes de quoi je parle. Est-ce que ça t'est déjà arrivé, par exemple, d'avoir la sensation de faim ? Par exemple, peut-être un jour tu étais malade ou pas très bien émotionnellement parlant, d'avoir senti cette sensation de faim, mais de ne pas avoir eu d'appétit, de ne pas avoir eu envie de manger, de ne pas savoir trop quoi manger. Et bien, typiquement, on est dans cette situation où, vu que tu n'as pas d'envie, puisque l'appétit, l'envie, c'est... Un mot différent, mais ça veut dire la même chose. Si tu n'as pas l'envie de manger au départ, tu vas avoir des difficultés à passer à l'acte du repas. Tu vas te forcer. Si tu te forces, après, ça va aller vers l'écœurement. Donc, c'est pour te dire que tout le monde a des envies de manger. C'est la base. C'est normal. C'est ce qui fait qu'on commence à manger. Mais je me doute que généralement, ce qui pose problème dans ce genre de phrase et qui a pu, moi aussi, me poser problème, surtout au départ, c'est cette... C'est histoire d'avoir envie de manger sans avoir de sensation de faim. C'est-à-dire les envies de manger qui sortent de ces fameux trois repas par jour qu'on veut bien nous prodiguer dans les rééquilibrages alimentaires. Sauf que l'envie, peu importe qu'elle arrive pendant la faim, en dehors de la faim, soit, c'est un signal que notre corps a besoin de quelque chose. Et donc, généralement, quand il n'y a pas la sensation de faim, Il est peu probable que ce soit une envie de manger nutritionnelle. Je dis peu probable, mais ça peut arriver, ok ? Mais généralement, ce genre d'envie peut être repoussée au prochain repas. Typiquement, c'est ce qui va faire qu'on va se dire, là, je mangerai bien des épinards. Mais si tu te dis que tu as envie d'épinards, si tu te poses la question de savoir est-ce que ça peut attendre le prochain repas, la réponse, ce sera oui. Généralement, ce n'est pas ce genre d'envie qui va avoir lieu dans ces moments-là. Ça va plus être des envies de manger émotionnelles, des aliments qui vont être... caloriques, graillés ou sucrés, qui t'apportent du plaisir. Et c'est un aliment précis que tu vas avoir envie de manger à ce moment-là. Ce genre d'envie est là pour te dire que là, du coup, vu que ce n'est pas une envie nutritionnelle, c'est un besoin en hormone du plaisir, parce qu'émotionnellement, comme je le disais tout à l'heure, ta jauge hormonale est en train de varier un peu trop hautement par rapport à ce que ton corps le souhaiterait, et il n'arrive plus à réguler cet aspect-là tout seul au sein de l'organisme. et il a besoin de ton aide en apportant un aliment qui va apporter cette hormone du plaisir, qui va permettre de faire redescendre la jauge émotionnelle. Et donc ça, pareil, c'est quelque chose de normal. Si tu cherches finalement à faire en sorte de ne pas manger lorsque tu as ce type d'envie, tu vas finir tout au tard par craquer quoi qu'il arrive. Et ce ne sera pas un manque de volonté, c'est parce que ça répond à un besoin de ton corps. Oui, en effet, si tu n'as... que des envies de manger émotionnelles tout au long de la journée au point où tu ne ressens plus la faim. Oui, c'est problématique parce que ça veut dire que ta jauge émotionnelle est constamment à la hausse, que ton corps est constamment en attente d'aide de ta part à ce niveau-là. Ça veut dire qu'il y a un travail de fond à faire au niveau de la gestion des émotions. Ça, c'est quelque chose que je vois et que j'ai appris entre-temps aussi surtout et que je vois après avec mes patients. On peut travailler sur ce genre de choses ensemble. La troisième leçon que j'ai apprise, c'est que manger que par faim, c'est finalement faire le régime de la faim. Donc c'est quand même un peu lié avec la leçon précédente. Mais parce que si tu cherches à ne manger que quand tu as faim et pas forcément quand tu as des envies autour, parce que c'est normal d'avoir des envies autour, tu pars dans un nouveau régime, dans de nouvelles restrictions. Et personnellement, c'est clairement ce que j'ai fait. Quand j'ai commencé, j'étais persuadée que manger intuitivement, ça voulait dire manger quand on a faim. ne pas manger quand on n'a pas faim et manger tous les aliments qui nous font envie. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé, moi j'ai commencé avec le livre de Jean-Philippe Zermatti qui s'appelle Maigrir sans régime. Et je me souviens l'avoir lu une fois, deux fois, d'avoir même surligné, pris des notes et tout. Et quand j'ai fait la formation du gros, quelques mois plus tard, je me souviens que c'était le premier ou le deuxième jour de formation qui était du coup donné par Jean-Philippe Zermatti. Je me souviens qu'il nous avait dit à ce moment-là que finalement, il ne fallait pas manger que parfum parce que c'était finalement le régime de la faim. Et je m'étais dit, mais attends, mais je ne comprends pas. J'avais regardé ma collègue à côté et j'ai dit, mais attends, mais est-ce que c'est moi qui n'ai rien compris à ce qu'il y avait marqué dans le bouquin ? Moi, ça fait déjà plusieurs mois que je travaille sur mon comportement alimentaire grâce à ce livre. Et moi, ce que j'ai compris du livre, c'est qu'il fallait manger quand on avait faim et ne pas manger quand on n'avait pas faim. Que les envies de manger émotionnelles, c'était quelque chose auquel il ne fallait pas succomber finalement. Et puis, j'ai compris avec les explications de Jean-Philippe Zermatti que c'était une première ébauche de pensée, ce qui avait marqué dans ce livre. Et qu'entre temps... entre le moment où le livre est sorti et entre le moment où là on avait la formation il y avait eu quand même plusieurs années qui s'étaient écoulées mais qu'entre temps il avait fait de nouvelles recherches acquis aussi de nouvelles connaissances sur le sujet et pu discuter de tout ça avec d'autres professionnels de santé qui eux-mêmes faisaient la formation et suite à tout ça ils se sont rendus compte en fait que si on arrêtait de succomber aux envies de manger émotionnelles, il y avait toujours des compulsions et il y a eu cette histoire de bah Qu'est-ce que c'est qu'une envie de manger émotionnelle ? À quoi ça répond comme besoin ? Voilà, tout le processus. En fait, c'est pour te dire que chacun avance à son rythme. Et aujourd'hui, je pense qu'il y a des connaissances que je n'ai pas encore sur le sujet. Parce qu'on continue tout le temps d'en apprendre un peu plus sur comment fonctionne le corps, quels sont les types de besoins, tout ça. Mais je trouve ça, du coup, très intéressant de voir que même au départ, quand j'ai commencé, moi, à faire ce fameux régime de la faim, je voyais bien que... J'essayais de contrer cette envie de manger émotionnel en vain. Je n'y arrivais pas. C'était exactement comme dans un régime, exactement comme un rééquilibrage alimentaire. Et quand j'ai appris au moment de cette formation qu'en fait, c'était normal d'avoir des envies de manger émotionnel, tu ne peux pas t'imaginer le bien que ça m'a fait, le soulagement que ça m'a procuré. Et comment tout s'est éclairé à ce moment-là dans ma tête. Tu vois, ça faisait en mode... Ensuite, la quatrième leçon que j'ai pu apprendre, c'est que faire un drama... d'une situation qui te met en échec, ça va empirer la situation. Je sais. Je sais comment ça se passe. Je l'ai vécu. Je l'ai vécu moi aussi. C'est-à-dire que tu vas éventuellement mettre en place des choses dans ton comportement alimentaire, changer certaines habitudes, te débarrasser de certaines compulsions et puis arrive un moment donné, arrive un jour où la compulsion, une compulsion va revenir ou une habitude... que tu pensais ancrée, finalement tu te rends compte qu'elle n'est pas ancrée. Bref, il y a un dérapage inopiné qui se présente en cours de route et toi, moi, on va finalement faire tout un drama de la situation, partir en crise de larmes, en crise d'angoisse, en se disant que de toute façon on n'y arrivera jamais, qu'on n'est qu'une merde et que de toute façon on est voué, on est désespérément voué. à rester dans la même situation et qu'on ne s'en sortira jamais. Voilà, ça c'est ce qui se passe généralement dans ce genre de situation. Et quand on en est à ce stade-là, on peut être certain que derrière ça va continuer de se reproduire, que ça va devenir de plus en plus intense. Parce qu'en fait, ce qui te met dans cet état, c'est la culpabilité finalement de ne pas réussir. Et en ayant cette culpabilité, tu te crées un état en fait... de stress et de mal-être que le corps va chercher à temporiser. Et une partie de cette solution, pour lui, ça va être de manger. Tu te douteras que le problème devient un petit peu un cercle vicieux, parce que si tu manges pour aider le corps à réguler certaines choses, notamment des émotions, et que toi tu culpabilises qu'il y ait du coup une émotion, et bien en fait tu recrées encore un peu plus de problèmes. Voilà, donc... La meilleure chose à faire, croisant mon expérience, c'est de te poser, de prendre un temps de recul, de virer la culpabilité et d'accueillir. Ça arrive à tout le monde d'avoir des loupés, d'avoir des ratés. On ne cherche pas la perfection, on cherche la progression. On avance à notre rythme avec les connaissances, les clés, les outils qu'on a à notre disposition. Et s'il y a des choses qui nous échappent, on va faire plus de recherches, on va demander des conseils ou des astuces à d'autres personnes qui sont... selon nous, plus qualifiés ou plus calés sur le sujet. La cinquième leçon que j'ai pu tirer de ces sept années d'alimentation intuitive, c'est qu'il n'y a pas de foutu pour foutu. Ça rejoint la leçon précédente. On n'est pas dans un régime, on n'est pas dans un rééquilibrage alimentaire, c'est pas parce qu'il y a eu une erreur de parcours que c'est foutu. T'as pas tout foutu en l'air à ce moment-là. T'as juste pris conscience que là, il y avait une sortie de route pour X raisons. A partir du moment où tu en prends conscience, rien ne t'empêche de reprendre la route qui, toi, te satisfait le plus. Rien ne t'empêche de te poser deux secondes pour te dire Ok, on respire. Je vois qu'il y a un truc qui me va pas, qu'est-ce que je peux mettre en place pour que ça puisse m'aller de nouveau ? Et admettons que t'es parti dans un foutu pour foutu, ne repars pas dans un second foutu pour foutu. Foutu pour foutu, j'ai pas réussi à prendre du recul et à faire le point sur ça. Bon bah foutu pour foutu, je continue et au fur et à mesure des jours qui passent. Tu vois ce que je veux dire ? Donc non, arrête avec ce schéma. c'est un schéma très propre au régime, au rééquilibrage alimentaire. Et quand on travaille sur le comportement alimentaire, ce n'est pas du tout la même chose. C'est une thérapie. Tu ne vas pas te dire, je n'arrive pas à sortir de mon syndrome de l'imposteur où je n'ai pas réussi. Là, à ce moment-là, je me suis confrontée à mon syndrome de l'imposteur qui m'a fait prendre une décision avec laquelle finalement, je ne suis pas totalement en accord. Foutu pour foutu, je retombe dans mon syndrome de l'imposteur tout au long de l'année. Ben non. À partir du moment que tu t'en rends compte, tu sais que les prochaines fois, tu vas pouvoir... éventuellement faire des choses qui vont te permettre d'être dans la direction que toi tu souhaites prendre. La sixième leçon que j'ai pu tirer, c'est aussi lié avec les leçons précédentes, c'est que derrière chaque obstacle se cache un message. C'est toujours ce que je dis, tu verras sur les réseaux, c'est souvent ce que je dis. Chaque erreur, chaque obstacle, chaque difficulté, chaque sortie de route, fait référence à un message. que t'envoies ton corps. Ça signifie forcément quelque chose, ces messages, sauf qu'aujourd'hui, tu ne sais peut-être pas le décoder. Tu ne parles pas le langage de ton corps pour le moment. Ça, c'est quelque chose qui s'apprend, c'est quelque chose que moi, j'ai appris, c'est quelque chose que j'apprends maintenant aux patients. À partir du moment où tu sais que c'est un message, ça te permet de prendre du recul, d'enlever la culpabilité et plus partir en tant qu'enquêtrice. Tu vois, moi, en tant que Cindy, super enquêtrice, quand je vais avoir, admettons, mal au ventre après un repas. chose que je fais en sorte de ne plus avoir parce que c'est quand même hyper désagréable, mais ça peut encore m'arriver, malgré toutes les astuces et les conseils que je connais. Et il faut savoir que c'est ma bête noire. On a tous une petite bête noire, ça c'est le truc sur lequel j'ai besoin d'approfondir, d'approfondir, d'approfondir. Et donc, admettons, un jour ça m'arrive d'avoir cette sensation de mal de ventre après un repas et je vais me dire, ok, alors certes c'est désagréable, c'est frustrant, c'est un peu rageant parce qu'on peut se dire, putain, j'en suis encore là, mais ça n'arrive pas tous les jours, ça reste... ponctuelles. Donc oui, ça arrive, c'est normal. Au fur et à mesure du temps, on peaufine ce qu'on sait déjà. Et je vais me dire, ok, alors qu'est ce qui s'est passé ? Qu'est ce qui a pu faire, par exemple, durant cette prise alimentaire, que j'en sois venue à avoir mal au ventre après ? Ok, donc là je vais voir en fonction de mes connaissances, des différents critères qui ont pu faire que. Et je vais me dire, ok, maintenant que je sais pourquoi est-ce que j'en suis arrivée là, ou les différentes hypothèses, il y a peut-être plusieurs critères finalement. qui en sont responsables ou qui pourraient en être responsables, je vais me dire comment je vais faire, comment je ferai, qu'est-ce que je pourrais faire différemment si je devais revivre exactement la même situation, la même scène au même moment. Si je faisais un retour en arrière, je ferais quoi de différent ? Et donc là, ça va me donner déjà quelques astuces, quelques petits tips que je vais pouvoir me garder en tête si jamais un jour ça se reproduit. Si jamais un jour je me reconfronte plus ou moins au même type de situation. Je vais être un peu plus, j'allais dire alarmée, mais ce n'est pas vraiment le terme, attentive à ce genre de situation problématique sur les futures prises alimentaires. Tu vois ? C'est tout simplement ça. Prendre du recul, comprendre, réfléchir à quelles peuvent être les solutions et après, par la suite, tester d'autres choses. Ensuite, septième et dernière leçon que j'ai pu tirer de ces sept dernières années. C'est que quand il n'y en a plus, il y en a encore. Et oui, qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que quand on croit avoir fini de travailler sur le comportement alimentaire, on se rend compte qu'on n'a pas vraiment fini ce travail-là et qu'on a encore besoin de travailler dessus et de travailler dessus. Pour donner un exemple, quand j'ai commencé à travailler sur mon comportement alimentaire, je crois que les six premiers mois, j'ai été hyper focus dessus. Les six mois qui ont suivi, j'ai été un peu moins focus dessus, mais... quand même toujours un petit peu parce que j'étais dans la formation du groupe, que j'apprenais de nouvelles choses, que j'avais de nouvelles connaissances, de nouvelles outils, de nouvelles astuces aussi en cours de route. On va dire que j'ai passé la première année à mettre plus de focus là-dessus. Et je pense avoir réglé 90% des problématiques. Et je me suis dit en fait, pour moi, à ce moment-là, j'avais plus du tout de problèmes particuliers. Et j'ai repris ma vie normale en continuant de mettre en place les habitudes. Mais vu que la majorité... Quasi la totalité était devenue naturelle entre temps. J'ai juste continué ma life sans trop me prendre la tête, juste en continuant naturellement à mettre en place les nouvelles habitudes. Et puis je me suis rendue compte au fur et à mesure des années qui passaient que j'avais des problématiques qui apparaissaient de manière plus ou moins ponctuelle et qui me demandaient de me repencher sur mon comportement alimentaire de nouveau. Et donc ça peut avoir un côté très frustrant, très réagent de se dire putain je dois encore bosser sur ce truc là. Mais je me suis rendue compte en fait que souvent les trucs sur lesquels on doit encore travailler au bout de quelques années c'est des points on va dire plus faibles. Des points qui ont... Ouais, qui étaient un petit peu moins stables que d'autres qu'on a pu mieux maîtriser, sur lesquels on doit être plus attentif, plus vigilant le temps que ça s'ancre correctement. Moi, c'est ce que j'appelle les bêtes noires, clairement. On a tous des bêtes noires. Le but, c'est de s'en rendre compte pour savoir ce sur quoi on va être attentif, ce sur quoi on va devoir vraiment approfondir. Et il faut savoir aussi que... Pour moi, c'est comme si sur cette première année, j'avais passé un gros coup de balai. Et c'est comme si finalement, au fur et à mesure des années, je m'étais rendue compte vis-à-vis des différents reflets que la lumière pouvait mettre sur le carrelage, par exemple, qu'il y avait des petites tâches que je devais enlever éventuellement avec l'éponge, avec la brosse, gratter un petit peu, parce que c'était des tâches incrustées. Et des fois, en grattant, en brossant, ça s'en va. Et des fois, on est obligé d'aller encore un peu plus loin en mettant du produit spécifique, tout ça. Et bien, c'est exactement la même chose avec le comportement alimentaire. En fait, tu ne peux pas voir certaines tâches, certaines problématiques, s'il y a plein de poussière dessus. Aujourd'hui, je me rends compte de certaines choses que je n'aurais jamais pu travailler au tout début, que je n'aurais même jamais vu au tout début, et que maintenant, j'arrive, j'ai la faculté à voir, et à savoir en plus, comment travailler dessus. Mais du coup, voilà, c'est pour te dire que si toi, tu avais en tête de te dire, je me réserve un an pour guérir totalement, en un an, oui, tu vas changer. énormément de choses, il y a beaucoup de choses qui vont bouger, tu vas peut-être aller mieux, mais il y aura encore un peu de taf derrière pour approfondir, ancrer, stabiliser un petit peu tout ça. Mais ce sera beaucoup plus simple que tout ce que tu vas faire au début qui va te demander pas mal d'énergie parce que pas mal de changements d'habitude. Donc voilà pour les backstage de mon expérience de l'alimentation intuitive et des 7 leçons que j'en retire aujourd'hui. Alors je dis bien aujourd'hui parce que peut-être... que si j'étais amenée à refaire cet épisode dans un an ou deux, ça serait d'autres leçons qui seraient démarquées parce que, bien entendu, ce ne sont pas les seules que j'en retire, mais c'est celles qui, en ce moment, sont les plus percutantes pour moi. C'est celles qui me sont venues en premier quand j'ai eu l'idée de préparer cet épisode. Et comme d'hab, c'était hyper important pour moi de partager des bribes de ma propre expérience, de t'expliquer un petit peu ce que moi, j'en retire aussi. Parce que je sais combien ça fait du bien aussi d'avoir des retours de ce genre d'expérience. Même si on est tous différents et que chacun va vivre sa propre expérience, son propre parcours, il y a quand même souvent des similitudes. Et comme tu l'as compris, j'ai appris des nouvelles choses tout au long de cette année. Et je suis persuadée que je vais en avoir de nouvelles sur les prochaines années. En tout cas... Ça me confirme, ces sept dernières années, ces leçons que j'en ai tirées, plus mes expériences aussi avec les patients, ça me confirme toujours que c'est ce qui est le plus adapté pour moi, que finalement c'est ce qui me convient le mieux. Et je ne pense pas avoir déjà été aussi épanouie que depuis que j'ai arrêté mon rééquilibrage alimentaire, arrêté de faire attention à la nourriture il y a sept ans. Et je pense que tout ce chemin-là d'alimentation intuitive qui m'a appris à me reconnecter à mon corps, à mes besoins, ça m'a tellement aidée finalement à mieux me connaître, à mieux connaître mon corps, qu'aujourd'hui ça a étendu un petit peu ma curiosité et ma connaissance de moi vis-à-vis aussi d'autres domaines de ma vie que l'alimentation, en sens propre du terme. Et honnêtement, des fois, j'aimerais tellement avoir la possibilité de retourner dans le passé. Et d'aller parler à la Cindy qui vivait compulsion sur compulsion en cachette et qui se sentait comme une merde, juste pour la rassurer. Et lui faire un petit état des lieux, tu vois, de où est-ce qu'elle en sera dans 7 ans ? Qu'est-ce qui va advenir d'elle dans 7 ans ? Qu'est-ce que son comportement alimentaire, sa manière de manger sera dans 7 ans ? Comment elle se sentira dans 7 ans vis-à-vis de tout ça ? Et donc c'est pour ça que ça me fait toujours super plaisir aussi de te partager ce genre de retour, ce genre d'expérience, ce genre de backstage avec toi. Parce que ça comble en quelque sorte aussi la frustration que j'ai de ne pas pouvoir parler à la Cindy du passé. Donc je t'en parle à toi en me disant que tu en es peut-être sur la même étape que la Cindy du passé à laquelle j'aurais voulu parler. Et je me dis que de toute façon... On est pareil. Enfin, on est pareil. On est deux personnes, deux individus différents. Mais on a probablement vécu la même chose. Et je suis une humaine comme toi, tu vois. Et je n'ai pas eu toutes les connaissances sur le sujet d'un coup. Je n'ai pas mis tous les changements en place d'un coup. Ça s'est fait avec le temps. Ça se fait encore pour ma part, tu vois, avec le temps. Chacun son chemin. Chacun son rythme. Je veux dire, chacun sa route, chacun son chemin. Si tu as la ref, dis-moi. Mais voilà, c'est juste pour te dire qu'on avance tous à notre rythme et qu'on ne cherche pas la perfection, on cherche le progrès. Souviens-toi toujours de ça. En tout cas, j'espère que cet épisode t'aura plu. Si c'est le cas, comme d'hab, je t'invite à t'abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes, ainsi qu'à mettre un avis, surtout si tu m'écoutes via Apple Podcast, parce que normalement, il n'y a que là que tu peux mettre un avis et un commentaire. Donc, je t'invite vraiment à le faire parce que... Moi, ça va grave me motiver à continuer à créer des épisodes parce que ça demande beaucoup de temps et d'investissement. Et puis, ça va aussi m'aider à faire mieux connaître le podcast, à étendre un petit peu la visibilité du podcast à d'autres personnes qui auraient aussi besoin, comme moi, j'aurais pu l'avoir au départ, comme toi, tu peux éventuellement l'avoir, à avoir une autre vision de la situation, des conseils, des astuces. Bref, je compte sur toi. Et puis, en attendant, je te dis... à très vite dans un prochain épisode. Salut !

Chapters

  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

    04:12

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

    09:09

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

    13:17

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

    16:23

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

    18:54

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

    20:35

  • Quand y’en a plus y’en a encore

    23:21

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Cet été, ça a fait 7 ans que j’ai décidé d’arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation intuitive, c’est-à-dire apprendre à écouter les signaux que m’envoie mon corps pour m’informer de ses réels besoins pour manger sans frustration et sans peur de grossir.


Durant ces 7 années, j’ai appris pas mal de choses et je voulais te partager 7 leçons que j’ai pu en tirer et que je m’efforce de garder quotidiennement en tête au cas où j’aurais besoin d’un petit rappel.



➡️ Au programme :


  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

  • Quand y’en a plus y’en a encore



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello hello et bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Est-ce que je suis réellement en train de réenregistrer cet épisode en entier parce que j'ai oublié de brancher le micro juste avant ? Tout à fait ! Je suis en joie ! On va espérer que cette fois-ci tout l'enregistrement va bien se dérouler. Mais bon c'est pas grave, rentrons tout de suite dans le vif du sujet. Je ne sais pas depuis combien de temps est-ce que tu me suis sur les réseaux sociaux, mais au cas où tu ne le saurais pas, cet été ça va faire 7 ans. 7 ans que j'ai décidé d'arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation plus intuitive. Une alimentation plus sereine, une alimentation où je vais finalement arrêter de suivre des règles de diététique préconçues. pour finalement retrouver le cadre naturel de mon propre corps, écouter ses propres besoins, en bref, me reconnecter à mon corps, tout simplement. Parce qu'en effet, les signaux que notre propre corps nous envoie sont là pour nous informer de ses réels besoins. Et l'objectif étant donc pour moi à ce moment-là, de manger sans frustration, sans peur de grossir, en fonction des réels besoins de mon corps. Bon, je pense que tu auras compris le concept. Et durant ces 7 années d'alimentation plus intuitive, j'ai appris pas mal de choses et je voulais te partager aujourd'hui, dans cet épisode, cette leçon que j'ai pu en tirer et que je m'efforce de garder en tête quotidiennement au cas où j'aurai besoin d'un petit rappel. Est-ce que ça te dit d'en savoir un peu plus ? Alors reste avec moi et on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, tu n'es pas sans savoir que... j'ai fait un BTS diététique, j'ai eu des études pour devenir diététicienne, ce qui m'a du coup engendré pas mal de pensées de restriction, même si j'en avais eu auparavant avec mon éducation, avec la société, la diète culture notamment, mais j'avais jamais vraiment succombé à l'appel des sirènes des régimes, des rééquilibrages, parce que j'en avais justement pas la nécessité et... À partir du moment où je suis rentrée en BTS diététique, j'ai commencé à en avoir, selon moi, la nécessité. C'est tombé pile au moment où je faisais mon BTS diététique. Et du coup, j'ai commencé à plonger littéralement dans le grand bain des rééquilibrages alimentaires. Et donc, j'en ai suivi tout un tas de règles de diététique, bien entendu, qui ont eu le temps quand même de s'ancrer en 5 ans. Et donc, quand j'ai commencé... à vouloir faire un revirement de situation et à repartir dans une alimentation plus intuitive, tu te doutes bien qu'il y a beaucoup de choses, beaucoup de choses que j'ai apprises. Parce qu'auparavant, avant même de faire le BTS diététique, j'avais une alimentation déjà assez intuitive, mais je n'avais pas une aussi grande connaissance sur le sujet, sur moi-même, sur mon corps, que je l'ai aujourd'hui. Et tout ça... Finalement, c'est grâce à ces expériences, c'est grâce à ce parcours et notamment grâce à ces sept années où, en cherchant à rééquilibrer un petit peu, non pas mon alimentation, mais mon comportement alimentaire, mon rapport à la nourriture, j'ai du coup appris plus de choses sur mon corps, ses besoins, sa manière un peu de fonctionner. Et donc, c'est pour ça que je voulais te proposer de partager cette leçon qui, pour moi, finalement, aujourd'hui... sont celles qui me parlent le plus à l'heure actuelle. Au moment où j'ai préparé cet épisode, je me suis noté vraiment les sept qui me parlent en ce moment et que je fais en sorte de me garder en tête régulièrement au quotidien. Et donc ce que j'ai proposé, alors ça c'est mon côté un petit peu psychorigide, c'est que je t'ai classé les sept leçons dans l'ordre dans lesquels elles sont arrivées au fur et à mesure. Donc la première leçon que j'ai pu tirer de ces sept années... d'alimentation intuitive, c'est que ce ne sont pas les aliments qui font grossir. Alors je sais que ça c'est une phrase qui suscite énormément de débats quand j'en parle sur les réseaux sociaux. Je comprends en même temps à quel point ça peut sembler utopique, le fait que ce ne soient pas les aliments qui font grossir, mais ce n'est même pas utopique, c'est une réalité. Et je suis hyper bien placée en tant que diététicienne qui a eu une formation diététique, qui a elle-même fait des régimes, des rééquilibrages alimentaires. Je suis bien placée pour te dire aujourd'hui que tout ça c'est totalement faux et archi faux. Ce n'est pas parce que... On va manger, par exemple, parce que c'est récemment ce que j'avais abordé sur les réseaux, mais ce n'est pas parce que tu vas manger un sneakers tous les soirs que tu vas prendre du poids. Ce n'est pas parce que tu vas manger que des sneakers à longueur de journée que tu vas prendre du poids. Mais il y a une nuance. En fait, ce ne sont pas les aliments qui vont te faire prendre du poids, qui vont faire prendre du poids, tout simplement parce que c'est une histoire de dépenses et d'apports énergétiques. C'est-à-dire que moi, quand j'ai commencé à travailler sur l'alimentation intuitive, j'ai commencé par enlever toutes mes règles de diététique. Ce qui fait que j'ai travaillé sur le comportement alimentaire juste après. Et j'ai commencé à réintégrer tous les aliments caloriques, tous les aliments qui étaient dans cette catégorie d'aliments à éviter, pour tout simplement m'autoriser à manger des aliments, non pas que je m'interdisais, mais que je m'interdisais de manger à outrance. Des aliments que... je m'obligeais à manger plutôt avec modération, avec raison. Et donc, rien que le fait de se dire je dois manger avec modération et raison certains aliments, en fait, je m'étais mise dans une sorte de bulle, dans une sorte de piège, si on peut dire. Ce qui fait qu'à partir du moment où j'ai enlevé toutes mes règles de diététique, j'ai commencé à réintégrer en masse tous ces aliments-là. quasi exclusivement ces aliments-là, ces aliments caloriques longtemps considérés comme des aliments grossissants, il faut dire ce qui est. Et je me suis rendue compte que même si au départ, le poids est en effet monté, confirmant en fait cette croyance que les aliments de ce type de catégorie font grossir, je me suis rendue compte que ce qui m'avait fait grossir, c'était le fait de compenser le manque que j'avais eu auparavant en faisant attention à ce type d'aliments-là. puisque quelques semaines après avoir réintégré ces aliments, ou quelques mois, je ne sais plus combien de temps ça a duré exactement, mais pas très longtemps parce que juste après, j'ai continué en fait à travailler sur mon comportement alimentaire. Mais au bout de quelques semaines, je me suis rendue compte que mes envies, mon attrait pour ces aliments-là se dissipaient au fur et à mesure et surtout que j'en mangeais dans de moins grosses proportions. Et tout en continuant d'en manger, je me suis rendue compte que mon poids redescendait. Et c'est là que je me suis dit que finalement, si j'écoutais mes croyances de base, en continuant de manger ces aliments-là, mon poids aurait dû continuer de grimper. Alors que ce n'est pas ce qui s'est passé. Et je continuais à manger, tu sais, les tacos, les chips tacos qu'on mange avec la sauce salsa, à manger des sneakers, à manger des chips de crevettes parce que j'adore ça. Mes repas étaient quasi exclusivement à base. de ces aliments-là, je mangeais plus du tout équilibré parce que c'était clairement plus l'objectif du truc. Là, je cherchais juste à expérimenter à fond l'alimentation intuitive en n'ayant plus aucune règle, juste en suivant mon corps. Mais vu que mon corps est en train de compenser le manque, il y a eu un petit temps de réadaptation, si on peut dire, où on est parti d'un excès pour aller dans un autre excès avant de réussir à trouver un certain équilibre, mais naturel. Et c'est là, en fait, en me rendant compte que je mangeais ces aliments-là et que je perdais du poids en mangeant ces aliments-là, que... je me suis dit qu'en fait, la croyance que j'avais au départ était totalement erronée. Et ça s'est confirmé derrière avec ce que mes patients, eux, ont pu vivre et ce que d'autres professionnels de santé ont pu après, par la suite, m'inculquer comme nouvelles informations, comme nouvelles connaissances. Donc, je sais que j'en parle déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup dans mes contenus, mais parce que je pense qu'il faut en parler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Mais si tu prends du poids, par exemple, c'est pas l'aliment qui va te faire... prendre du poids, c'est qu'il y a une autre raison autour. L'aliment, lui, il y est pour rien. Donc il y a un facteur qui va faire que ça va augmenter finalement ta consommation d'aliments tout court, peu importe que ce soit la catégorie à laquelle il appartient. Et c'est l'augmentation de cet apport calorique qui va faire que tu prends du poids. Ensuite, la deuxième leçon que j'ai pu en tirer, c'est que manger par envie, ce n'est pas un manque de volonté. Parce qu'en fait, je me suis rendu compte que On mange tous, déjà, par envie, c'est-à-dire que l'envie, c'est un signal que nous envoie notre corps, d'une, pour nous motiver à passer à l'acte de manger. et de 2 pour nous orienter vers le type d'aliment dont il a besoin en priorité, en fonction de son besoin prioritaire. Si son besoin prioritaire, c'est un nutriment, admettons, je dis n'importe quoi, il a besoin de vitamine C, il va t'orienter éventuellement sur une orange. Si son besoin, c'est l'hormone du plaisir, pour l'aider à réguler sa jauge émotionnelle parce qu'elle pète le score et que lui n'arrive plus à gérer la situation tout seul, il va du coup t'orienter éventuellement vers un sneakers. Et si jamais... Toi, tu en as déjà fait l'expérience, je vais te demander de replonger dans ce souvenir pour que tu comprennes de quoi je parle. Est-ce que ça t'est déjà arrivé, par exemple, d'avoir la sensation de faim ? Par exemple, peut-être un jour tu étais malade ou pas très bien émotionnellement parlant, d'avoir senti cette sensation de faim, mais de ne pas avoir eu d'appétit, de ne pas avoir eu envie de manger, de ne pas savoir trop quoi manger. Et bien, typiquement, on est dans cette situation où, vu que tu n'as pas d'envie, puisque l'appétit, l'envie, c'est... Un mot différent, mais ça veut dire la même chose. Si tu n'as pas l'envie de manger au départ, tu vas avoir des difficultés à passer à l'acte du repas. Tu vas te forcer. Si tu te forces, après, ça va aller vers l'écœurement. Donc, c'est pour te dire que tout le monde a des envies de manger. C'est la base. C'est normal. C'est ce qui fait qu'on commence à manger. Mais je me doute que généralement, ce qui pose problème dans ce genre de phrase et qui a pu, moi aussi, me poser problème, surtout au départ, c'est cette... C'est histoire d'avoir envie de manger sans avoir de sensation de faim. C'est-à-dire les envies de manger qui sortent de ces fameux trois repas par jour qu'on veut bien nous prodiguer dans les rééquilibrages alimentaires. Sauf que l'envie, peu importe qu'elle arrive pendant la faim, en dehors de la faim, soit, c'est un signal que notre corps a besoin de quelque chose. Et donc, généralement, quand il n'y a pas la sensation de faim, Il est peu probable que ce soit une envie de manger nutritionnelle. Je dis peu probable, mais ça peut arriver, ok ? Mais généralement, ce genre d'envie peut être repoussée au prochain repas. Typiquement, c'est ce qui va faire qu'on va se dire, là, je mangerai bien des épinards. Mais si tu te dis que tu as envie d'épinards, si tu te poses la question de savoir est-ce que ça peut attendre le prochain repas, la réponse, ce sera oui. Généralement, ce n'est pas ce genre d'envie qui va avoir lieu dans ces moments-là. Ça va plus être des envies de manger émotionnelles, des aliments qui vont être... caloriques, graillés ou sucrés, qui t'apportent du plaisir. Et c'est un aliment précis que tu vas avoir envie de manger à ce moment-là. Ce genre d'envie est là pour te dire que là, du coup, vu que ce n'est pas une envie nutritionnelle, c'est un besoin en hormone du plaisir, parce qu'émotionnellement, comme je le disais tout à l'heure, ta jauge hormonale est en train de varier un peu trop hautement par rapport à ce que ton corps le souhaiterait, et il n'arrive plus à réguler cet aspect-là tout seul au sein de l'organisme. et il a besoin de ton aide en apportant un aliment qui va apporter cette hormone du plaisir, qui va permettre de faire redescendre la jauge émotionnelle. Et donc ça, pareil, c'est quelque chose de normal. Si tu cherches finalement à faire en sorte de ne pas manger lorsque tu as ce type d'envie, tu vas finir tout au tard par craquer quoi qu'il arrive. Et ce ne sera pas un manque de volonté, c'est parce que ça répond à un besoin de ton corps. Oui, en effet, si tu n'as... que des envies de manger émotionnelles tout au long de la journée au point où tu ne ressens plus la faim. Oui, c'est problématique parce que ça veut dire que ta jauge émotionnelle est constamment à la hausse, que ton corps est constamment en attente d'aide de ta part à ce niveau-là. Ça veut dire qu'il y a un travail de fond à faire au niveau de la gestion des émotions. Ça, c'est quelque chose que je vois et que j'ai appris entre-temps aussi surtout et que je vois après avec mes patients. On peut travailler sur ce genre de choses ensemble. La troisième leçon que j'ai apprise, c'est que manger que par faim, c'est finalement faire le régime de la faim. Donc c'est quand même un peu lié avec la leçon précédente. Mais parce que si tu cherches à ne manger que quand tu as faim et pas forcément quand tu as des envies autour, parce que c'est normal d'avoir des envies autour, tu pars dans un nouveau régime, dans de nouvelles restrictions. Et personnellement, c'est clairement ce que j'ai fait. Quand j'ai commencé, j'étais persuadée que manger intuitivement, ça voulait dire manger quand on a faim. ne pas manger quand on n'a pas faim et manger tous les aliments qui nous font envie. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé, moi j'ai commencé avec le livre de Jean-Philippe Zermatti qui s'appelle Maigrir sans régime. Et je me souviens l'avoir lu une fois, deux fois, d'avoir même surligné, pris des notes et tout. Et quand j'ai fait la formation du gros, quelques mois plus tard, je me souviens que c'était le premier ou le deuxième jour de formation qui était du coup donné par Jean-Philippe Zermatti. Je me souviens qu'il nous avait dit à ce moment-là que finalement, il ne fallait pas manger que parfum parce que c'était finalement le régime de la faim. Et je m'étais dit, mais attends, mais je ne comprends pas. J'avais regardé ma collègue à côté et j'ai dit, mais attends, mais est-ce que c'est moi qui n'ai rien compris à ce qu'il y avait marqué dans le bouquin ? Moi, ça fait déjà plusieurs mois que je travaille sur mon comportement alimentaire grâce à ce livre. Et moi, ce que j'ai compris du livre, c'est qu'il fallait manger quand on avait faim et ne pas manger quand on n'avait pas faim. Que les envies de manger émotionnelles, c'était quelque chose auquel il ne fallait pas succomber finalement. Et puis, j'ai compris avec les explications de Jean-Philippe Zermatti que c'était une première ébauche de pensée, ce qui avait marqué dans ce livre. Et qu'entre temps... entre le moment où le livre est sorti et entre le moment où là on avait la formation il y avait eu quand même plusieurs années qui s'étaient écoulées mais qu'entre temps il avait fait de nouvelles recherches acquis aussi de nouvelles connaissances sur le sujet et pu discuter de tout ça avec d'autres professionnels de santé qui eux-mêmes faisaient la formation et suite à tout ça ils se sont rendus compte en fait que si on arrêtait de succomber aux envies de manger émotionnelles, il y avait toujours des compulsions et il y a eu cette histoire de bah Qu'est-ce que c'est qu'une envie de manger émotionnelle ? À quoi ça répond comme besoin ? Voilà, tout le processus. En fait, c'est pour te dire que chacun avance à son rythme. Et aujourd'hui, je pense qu'il y a des connaissances que je n'ai pas encore sur le sujet. Parce qu'on continue tout le temps d'en apprendre un peu plus sur comment fonctionne le corps, quels sont les types de besoins, tout ça. Mais je trouve ça, du coup, très intéressant de voir que même au départ, quand j'ai commencé, moi, à faire ce fameux régime de la faim, je voyais bien que... J'essayais de contrer cette envie de manger émotionnel en vain. Je n'y arrivais pas. C'était exactement comme dans un régime, exactement comme un rééquilibrage alimentaire. Et quand j'ai appris au moment de cette formation qu'en fait, c'était normal d'avoir des envies de manger émotionnel, tu ne peux pas t'imaginer le bien que ça m'a fait, le soulagement que ça m'a procuré. Et comment tout s'est éclairé à ce moment-là dans ma tête. Tu vois, ça faisait en mode... Ensuite, la quatrième leçon que j'ai pu apprendre, c'est que faire un drama... d'une situation qui te met en échec, ça va empirer la situation. Je sais. Je sais comment ça se passe. Je l'ai vécu. Je l'ai vécu moi aussi. C'est-à-dire que tu vas éventuellement mettre en place des choses dans ton comportement alimentaire, changer certaines habitudes, te débarrasser de certaines compulsions et puis arrive un moment donné, arrive un jour où la compulsion, une compulsion va revenir ou une habitude... que tu pensais ancrée, finalement tu te rends compte qu'elle n'est pas ancrée. Bref, il y a un dérapage inopiné qui se présente en cours de route et toi, moi, on va finalement faire tout un drama de la situation, partir en crise de larmes, en crise d'angoisse, en se disant que de toute façon on n'y arrivera jamais, qu'on n'est qu'une merde et que de toute façon on est voué, on est désespérément voué. à rester dans la même situation et qu'on ne s'en sortira jamais. Voilà, ça c'est ce qui se passe généralement dans ce genre de situation. Et quand on en est à ce stade-là, on peut être certain que derrière ça va continuer de se reproduire, que ça va devenir de plus en plus intense. Parce qu'en fait, ce qui te met dans cet état, c'est la culpabilité finalement de ne pas réussir. Et en ayant cette culpabilité, tu te crées un état en fait... de stress et de mal-être que le corps va chercher à temporiser. Et une partie de cette solution, pour lui, ça va être de manger. Tu te douteras que le problème devient un petit peu un cercle vicieux, parce que si tu manges pour aider le corps à réguler certaines choses, notamment des émotions, et que toi tu culpabilises qu'il y ait du coup une émotion, et bien en fait tu recrées encore un peu plus de problèmes. Voilà, donc... La meilleure chose à faire, croisant mon expérience, c'est de te poser, de prendre un temps de recul, de virer la culpabilité et d'accueillir. Ça arrive à tout le monde d'avoir des loupés, d'avoir des ratés. On ne cherche pas la perfection, on cherche la progression. On avance à notre rythme avec les connaissances, les clés, les outils qu'on a à notre disposition. Et s'il y a des choses qui nous échappent, on va faire plus de recherches, on va demander des conseils ou des astuces à d'autres personnes qui sont... selon nous, plus qualifiés ou plus calés sur le sujet. La cinquième leçon que j'ai pu tirer de ces sept années d'alimentation intuitive, c'est qu'il n'y a pas de foutu pour foutu. Ça rejoint la leçon précédente. On n'est pas dans un régime, on n'est pas dans un rééquilibrage alimentaire, c'est pas parce qu'il y a eu une erreur de parcours que c'est foutu. T'as pas tout foutu en l'air à ce moment-là. T'as juste pris conscience que là, il y avait une sortie de route pour X raisons. A partir du moment où tu en prends conscience, rien ne t'empêche de reprendre la route qui, toi, te satisfait le plus. Rien ne t'empêche de te poser deux secondes pour te dire Ok, on respire. Je vois qu'il y a un truc qui me va pas, qu'est-ce que je peux mettre en place pour que ça puisse m'aller de nouveau ? Et admettons que t'es parti dans un foutu pour foutu, ne repars pas dans un second foutu pour foutu. Foutu pour foutu, j'ai pas réussi à prendre du recul et à faire le point sur ça. Bon bah foutu pour foutu, je continue et au fur et à mesure des jours qui passent. Tu vois ce que je veux dire ? Donc non, arrête avec ce schéma. c'est un schéma très propre au régime, au rééquilibrage alimentaire. Et quand on travaille sur le comportement alimentaire, ce n'est pas du tout la même chose. C'est une thérapie. Tu ne vas pas te dire, je n'arrive pas à sortir de mon syndrome de l'imposteur où je n'ai pas réussi. Là, à ce moment-là, je me suis confrontée à mon syndrome de l'imposteur qui m'a fait prendre une décision avec laquelle finalement, je ne suis pas totalement en accord. Foutu pour foutu, je retombe dans mon syndrome de l'imposteur tout au long de l'année. Ben non. À partir du moment que tu t'en rends compte, tu sais que les prochaines fois, tu vas pouvoir... éventuellement faire des choses qui vont te permettre d'être dans la direction que toi tu souhaites prendre. La sixième leçon que j'ai pu tirer, c'est aussi lié avec les leçons précédentes, c'est que derrière chaque obstacle se cache un message. C'est toujours ce que je dis, tu verras sur les réseaux, c'est souvent ce que je dis. Chaque erreur, chaque obstacle, chaque difficulté, chaque sortie de route, fait référence à un message. que t'envoies ton corps. Ça signifie forcément quelque chose, ces messages, sauf qu'aujourd'hui, tu ne sais peut-être pas le décoder. Tu ne parles pas le langage de ton corps pour le moment. Ça, c'est quelque chose qui s'apprend, c'est quelque chose que moi, j'ai appris, c'est quelque chose que j'apprends maintenant aux patients. À partir du moment où tu sais que c'est un message, ça te permet de prendre du recul, d'enlever la culpabilité et plus partir en tant qu'enquêtrice. Tu vois, moi, en tant que Cindy, super enquêtrice, quand je vais avoir, admettons, mal au ventre après un repas. chose que je fais en sorte de ne plus avoir parce que c'est quand même hyper désagréable, mais ça peut encore m'arriver, malgré toutes les astuces et les conseils que je connais. Et il faut savoir que c'est ma bête noire. On a tous une petite bête noire, ça c'est le truc sur lequel j'ai besoin d'approfondir, d'approfondir, d'approfondir. Et donc, admettons, un jour ça m'arrive d'avoir cette sensation de mal de ventre après un repas et je vais me dire, ok, alors certes c'est désagréable, c'est frustrant, c'est un peu rageant parce qu'on peut se dire, putain, j'en suis encore là, mais ça n'arrive pas tous les jours, ça reste... ponctuelles. Donc oui, ça arrive, c'est normal. Au fur et à mesure du temps, on peaufine ce qu'on sait déjà. Et je vais me dire, ok, alors qu'est ce qui s'est passé ? Qu'est ce qui a pu faire, par exemple, durant cette prise alimentaire, que j'en sois venue à avoir mal au ventre après ? Ok, donc là je vais voir en fonction de mes connaissances, des différents critères qui ont pu faire que. Et je vais me dire, ok, maintenant que je sais pourquoi est-ce que j'en suis arrivée là, ou les différentes hypothèses, il y a peut-être plusieurs critères finalement. qui en sont responsables ou qui pourraient en être responsables, je vais me dire comment je vais faire, comment je ferai, qu'est-ce que je pourrais faire différemment si je devais revivre exactement la même situation, la même scène au même moment. Si je faisais un retour en arrière, je ferais quoi de différent ? Et donc là, ça va me donner déjà quelques astuces, quelques petits tips que je vais pouvoir me garder en tête si jamais un jour ça se reproduit. Si jamais un jour je me reconfronte plus ou moins au même type de situation. Je vais être un peu plus, j'allais dire alarmée, mais ce n'est pas vraiment le terme, attentive à ce genre de situation problématique sur les futures prises alimentaires. Tu vois ? C'est tout simplement ça. Prendre du recul, comprendre, réfléchir à quelles peuvent être les solutions et après, par la suite, tester d'autres choses. Ensuite, septième et dernière leçon que j'ai pu tirer de ces sept dernières années. C'est que quand il n'y en a plus, il y en a encore. Et oui, qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que quand on croit avoir fini de travailler sur le comportement alimentaire, on se rend compte qu'on n'a pas vraiment fini ce travail-là et qu'on a encore besoin de travailler dessus et de travailler dessus. Pour donner un exemple, quand j'ai commencé à travailler sur mon comportement alimentaire, je crois que les six premiers mois, j'ai été hyper focus dessus. Les six mois qui ont suivi, j'ai été un peu moins focus dessus, mais... quand même toujours un petit peu parce que j'étais dans la formation du groupe, que j'apprenais de nouvelles choses, que j'avais de nouvelles connaissances, de nouvelles outils, de nouvelles astuces aussi en cours de route. On va dire que j'ai passé la première année à mettre plus de focus là-dessus. Et je pense avoir réglé 90% des problématiques. Et je me suis dit en fait, pour moi, à ce moment-là, j'avais plus du tout de problèmes particuliers. Et j'ai repris ma vie normale en continuant de mettre en place les habitudes. Mais vu que la majorité... Quasi la totalité était devenue naturelle entre temps. J'ai juste continué ma life sans trop me prendre la tête, juste en continuant naturellement à mettre en place les nouvelles habitudes. Et puis je me suis rendue compte au fur et à mesure des années qui passaient que j'avais des problématiques qui apparaissaient de manière plus ou moins ponctuelle et qui me demandaient de me repencher sur mon comportement alimentaire de nouveau. Et donc ça peut avoir un côté très frustrant, très réagent de se dire putain je dois encore bosser sur ce truc là. Mais je me suis rendue compte en fait que souvent les trucs sur lesquels on doit encore travailler au bout de quelques années c'est des points on va dire plus faibles. Des points qui ont... Ouais, qui étaient un petit peu moins stables que d'autres qu'on a pu mieux maîtriser, sur lesquels on doit être plus attentif, plus vigilant le temps que ça s'ancre correctement. Moi, c'est ce que j'appelle les bêtes noires, clairement. On a tous des bêtes noires. Le but, c'est de s'en rendre compte pour savoir ce sur quoi on va être attentif, ce sur quoi on va devoir vraiment approfondir. Et il faut savoir aussi que... Pour moi, c'est comme si sur cette première année, j'avais passé un gros coup de balai. Et c'est comme si finalement, au fur et à mesure des années, je m'étais rendue compte vis-à-vis des différents reflets que la lumière pouvait mettre sur le carrelage, par exemple, qu'il y avait des petites tâches que je devais enlever éventuellement avec l'éponge, avec la brosse, gratter un petit peu, parce que c'était des tâches incrustées. Et des fois, en grattant, en brossant, ça s'en va. Et des fois, on est obligé d'aller encore un peu plus loin en mettant du produit spécifique, tout ça. Et bien, c'est exactement la même chose avec le comportement alimentaire. En fait, tu ne peux pas voir certaines tâches, certaines problématiques, s'il y a plein de poussière dessus. Aujourd'hui, je me rends compte de certaines choses que je n'aurais jamais pu travailler au tout début, que je n'aurais même jamais vu au tout début, et que maintenant, j'arrive, j'ai la faculté à voir, et à savoir en plus, comment travailler dessus. Mais du coup, voilà, c'est pour te dire que si toi, tu avais en tête de te dire, je me réserve un an pour guérir totalement, en un an, oui, tu vas changer. énormément de choses, il y a beaucoup de choses qui vont bouger, tu vas peut-être aller mieux, mais il y aura encore un peu de taf derrière pour approfondir, ancrer, stabiliser un petit peu tout ça. Mais ce sera beaucoup plus simple que tout ce que tu vas faire au début qui va te demander pas mal d'énergie parce que pas mal de changements d'habitude. Donc voilà pour les backstage de mon expérience de l'alimentation intuitive et des 7 leçons que j'en retire aujourd'hui. Alors je dis bien aujourd'hui parce que peut-être... que si j'étais amenée à refaire cet épisode dans un an ou deux, ça serait d'autres leçons qui seraient démarquées parce que, bien entendu, ce ne sont pas les seules que j'en retire, mais c'est celles qui, en ce moment, sont les plus percutantes pour moi. C'est celles qui me sont venues en premier quand j'ai eu l'idée de préparer cet épisode. Et comme d'hab, c'était hyper important pour moi de partager des bribes de ma propre expérience, de t'expliquer un petit peu ce que moi, j'en retire aussi. Parce que je sais combien ça fait du bien aussi d'avoir des retours de ce genre d'expérience. Même si on est tous différents et que chacun va vivre sa propre expérience, son propre parcours, il y a quand même souvent des similitudes. Et comme tu l'as compris, j'ai appris des nouvelles choses tout au long de cette année. Et je suis persuadée que je vais en avoir de nouvelles sur les prochaines années. En tout cas... Ça me confirme, ces sept dernières années, ces leçons que j'en ai tirées, plus mes expériences aussi avec les patients, ça me confirme toujours que c'est ce qui est le plus adapté pour moi, que finalement c'est ce qui me convient le mieux. Et je ne pense pas avoir déjà été aussi épanouie que depuis que j'ai arrêté mon rééquilibrage alimentaire, arrêté de faire attention à la nourriture il y a sept ans. Et je pense que tout ce chemin-là d'alimentation intuitive qui m'a appris à me reconnecter à mon corps, à mes besoins, ça m'a tellement aidée finalement à mieux me connaître, à mieux connaître mon corps, qu'aujourd'hui ça a étendu un petit peu ma curiosité et ma connaissance de moi vis-à-vis aussi d'autres domaines de ma vie que l'alimentation, en sens propre du terme. Et honnêtement, des fois, j'aimerais tellement avoir la possibilité de retourner dans le passé. Et d'aller parler à la Cindy qui vivait compulsion sur compulsion en cachette et qui se sentait comme une merde, juste pour la rassurer. Et lui faire un petit état des lieux, tu vois, de où est-ce qu'elle en sera dans 7 ans ? Qu'est-ce qui va advenir d'elle dans 7 ans ? Qu'est-ce que son comportement alimentaire, sa manière de manger sera dans 7 ans ? Comment elle se sentira dans 7 ans vis-à-vis de tout ça ? Et donc c'est pour ça que ça me fait toujours super plaisir aussi de te partager ce genre de retour, ce genre d'expérience, ce genre de backstage avec toi. Parce que ça comble en quelque sorte aussi la frustration que j'ai de ne pas pouvoir parler à la Cindy du passé. Donc je t'en parle à toi en me disant que tu en es peut-être sur la même étape que la Cindy du passé à laquelle j'aurais voulu parler. Et je me dis que de toute façon... On est pareil. Enfin, on est pareil. On est deux personnes, deux individus différents. Mais on a probablement vécu la même chose. Et je suis une humaine comme toi, tu vois. Et je n'ai pas eu toutes les connaissances sur le sujet d'un coup. Je n'ai pas mis tous les changements en place d'un coup. Ça s'est fait avec le temps. Ça se fait encore pour ma part, tu vois, avec le temps. Chacun son chemin. Chacun son rythme. Je veux dire, chacun sa route, chacun son chemin. Si tu as la ref, dis-moi. Mais voilà, c'est juste pour te dire qu'on avance tous à notre rythme et qu'on ne cherche pas la perfection, on cherche le progrès. Souviens-toi toujours de ça. En tout cas, j'espère que cet épisode t'aura plu. Si c'est le cas, comme d'hab, je t'invite à t'abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes, ainsi qu'à mettre un avis, surtout si tu m'écoutes via Apple Podcast, parce que normalement, il n'y a que là que tu peux mettre un avis et un commentaire. Donc, je t'invite vraiment à le faire parce que... Moi, ça va grave me motiver à continuer à créer des épisodes parce que ça demande beaucoup de temps et d'investissement. Et puis, ça va aussi m'aider à faire mieux connaître le podcast, à étendre un petit peu la visibilité du podcast à d'autres personnes qui auraient aussi besoin, comme moi, j'aurais pu l'avoir au départ, comme toi, tu peux éventuellement l'avoir, à avoir une autre vision de la situation, des conseils, des astuces. Bref, je compte sur toi. Et puis, en attendant, je te dis... à très vite dans un prochain épisode. Salut !

Chapters

  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

    04:12

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

    09:09

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

    13:17

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

    16:23

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

    18:54

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

    20:35

  • Quand y’en a plus y’en a encore

    23:21

Description

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Cet été, ça a fait 7 ans que j’ai décidé d’arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation intuitive, c’est-à-dire apprendre à écouter les signaux que m’envoie mon corps pour m’informer de ses réels besoins pour manger sans frustration et sans peur de grossir.


Durant ces 7 années, j’ai appris pas mal de choses et je voulais te partager 7 leçons que j’ai pu en tirer et que je m’efforce de garder quotidiennement en tête au cas où j’aurais besoin d’un petit rappel.



➡️ Au programme :


  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

  • Quand y’en a plus y’en a encore



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello hello et bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Est-ce que je suis réellement en train de réenregistrer cet épisode en entier parce que j'ai oublié de brancher le micro juste avant ? Tout à fait ! Je suis en joie ! On va espérer que cette fois-ci tout l'enregistrement va bien se dérouler. Mais bon c'est pas grave, rentrons tout de suite dans le vif du sujet. Je ne sais pas depuis combien de temps est-ce que tu me suis sur les réseaux sociaux, mais au cas où tu ne le saurais pas, cet été ça va faire 7 ans. 7 ans que j'ai décidé d'arrêter mon rééquilibrage alimentaire pour retrouver une alimentation plus intuitive. Une alimentation plus sereine, une alimentation où je vais finalement arrêter de suivre des règles de diététique préconçues. pour finalement retrouver le cadre naturel de mon propre corps, écouter ses propres besoins, en bref, me reconnecter à mon corps, tout simplement. Parce qu'en effet, les signaux que notre propre corps nous envoie sont là pour nous informer de ses réels besoins. Et l'objectif étant donc pour moi à ce moment-là, de manger sans frustration, sans peur de grossir, en fonction des réels besoins de mon corps. Bon, je pense que tu auras compris le concept. Et durant ces 7 années d'alimentation plus intuitive, j'ai appris pas mal de choses et je voulais te partager aujourd'hui, dans cet épisode, cette leçon que j'ai pu en tirer et que je m'efforce de garder en tête quotidiennement au cas où j'aurai besoin d'un petit rappel. Est-ce que ça te dit d'en savoir un peu plus ? Alors reste avec moi et on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, tu n'es pas sans savoir que... j'ai fait un BTS diététique, j'ai eu des études pour devenir diététicienne, ce qui m'a du coup engendré pas mal de pensées de restriction, même si j'en avais eu auparavant avec mon éducation, avec la société, la diète culture notamment, mais j'avais jamais vraiment succombé à l'appel des sirènes des régimes, des rééquilibrages, parce que j'en avais justement pas la nécessité et... À partir du moment où je suis rentrée en BTS diététique, j'ai commencé à en avoir, selon moi, la nécessité. C'est tombé pile au moment où je faisais mon BTS diététique. Et du coup, j'ai commencé à plonger littéralement dans le grand bain des rééquilibrages alimentaires. Et donc, j'en ai suivi tout un tas de règles de diététique, bien entendu, qui ont eu le temps quand même de s'ancrer en 5 ans. Et donc, quand j'ai commencé... à vouloir faire un revirement de situation et à repartir dans une alimentation plus intuitive, tu te doutes bien qu'il y a beaucoup de choses, beaucoup de choses que j'ai apprises. Parce qu'auparavant, avant même de faire le BTS diététique, j'avais une alimentation déjà assez intuitive, mais je n'avais pas une aussi grande connaissance sur le sujet, sur moi-même, sur mon corps, que je l'ai aujourd'hui. Et tout ça... Finalement, c'est grâce à ces expériences, c'est grâce à ce parcours et notamment grâce à ces sept années où, en cherchant à rééquilibrer un petit peu, non pas mon alimentation, mais mon comportement alimentaire, mon rapport à la nourriture, j'ai du coup appris plus de choses sur mon corps, ses besoins, sa manière un peu de fonctionner. Et donc, c'est pour ça que je voulais te proposer de partager cette leçon qui, pour moi, finalement, aujourd'hui... sont celles qui me parlent le plus à l'heure actuelle. Au moment où j'ai préparé cet épisode, je me suis noté vraiment les sept qui me parlent en ce moment et que je fais en sorte de me garder en tête régulièrement au quotidien. Et donc ce que j'ai proposé, alors ça c'est mon côté un petit peu psychorigide, c'est que je t'ai classé les sept leçons dans l'ordre dans lesquels elles sont arrivées au fur et à mesure. Donc la première leçon que j'ai pu tirer de ces sept années... d'alimentation intuitive, c'est que ce ne sont pas les aliments qui font grossir. Alors je sais que ça c'est une phrase qui suscite énormément de débats quand j'en parle sur les réseaux sociaux. Je comprends en même temps à quel point ça peut sembler utopique, le fait que ce ne soient pas les aliments qui font grossir, mais ce n'est même pas utopique, c'est une réalité. Et je suis hyper bien placée en tant que diététicienne qui a eu une formation diététique, qui a elle-même fait des régimes, des rééquilibrages alimentaires. Je suis bien placée pour te dire aujourd'hui que tout ça c'est totalement faux et archi faux. Ce n'est pas parce que... On va manger, par exemple, parce que c'est récemment ce que j'avais abordé sur les réseaux, mais ce n'est pas parce que tu vas manger un sneakers tous les soirs que tu vas prendre du poids. Ce n'est pas parce que tu vas manger que des sneakers à longueur de journée que tu vas prendre du poids. Mais il y a une nuance. En fait, ce ne sont pas les aliments qui vont te faire prendre du poids, qui vont faire prendre du poids, tout simplement parce que c'est une histoire de dépenses et d'apports énergétiques. C'est-à-dire que moi, quand j'ai commencé à travailler sur l'alimentation intuitive, j'ai commencé par enlever toutes mes règles de diététique. Ce qui fait que j'ai travaillé sur le comportement alimentaire juste après. Et j'ai commencé à réintégrer tous les aliments caloriques, tous les aliments qui étaient dans cette catégorie d'aliments à éviter, pour tout simplement m'autoriser à manger des aliments, non pas que je m'interdisais, mais que je m'interdisais de manger à outrance. Des aliments que... je m'obligeais à manger plutôt avec modération, avec raison. Et donc, rien que le fait de se dire je dois manger avec modération et raison certains aliments, en fait, je m'étais mise dans une sorte de bulle, dans une sorte de piège, si on peut dire. Ce qui fait qu'à partir du moment où j'ai enlevé toutes mes règles de diététique, j'ai commencé à réintégrer en masse tous ces aliments-là. quasi exclusivement ces aliments-là, ces aliments caloriques longtemps considérés comme des aliments grossissants, il faut dire ce qui est. Et je me suis rendue compte que même si au départ, le poids est en effet monté, confirmant en fait cette croyance que les aliments de ce type de catégorie font grossir, je me suis rendue compte que ce qui m'avait fait grossir, c'était le fait de compenser le manque que j'avais eu auparavant en faisant attention à ce type d'aliments-là. puisque quelques semaines après avoir réintégré ces aliments, ou quelques mois, je ne sais plus combien de temps ça a duré exactement, mais pas très longtemps parce que juste après, j'ai continué en fait à travailler sur mon comportement alimentaire. Mais au bout de quelques semaines, je me suis rendue compte que mes envies, mon attrait pour ces aliments-là se dissipaient au fur et à mesure et surtout que j'en mangeais dans de moins grosses proportions. Et tout en continuant d'en manger, je me suis rendue compte que mon poids redescendait. Et c'est là que je me suis dit que finalement, si j'écoutais mes croyances de base, en continuant de manger ces aliments-là, mon poids aurait dû continuer de grimper. Alors que ce n'est pas ce qui s'est passé. Et je continuais à manger, tu sais, les tacos, les chips tacos qu'on mange avec la sauce salsa, à manger des sneakers, à manger des chips de crevettes parce que j'adore ça. Mes repas étaient quasi exclusivement à base. de ces aliments-là, je mangeais plus du tout équilibré parce que c'était clairement plus l'objectif du truc. Là, je cherchais juste à expérimenter à fond l'alimentation intuitive en n'ayant plus aucune règle, juste en suivant mon corps. Mais vu que mon corps est en train de compenser le manque, il y a eu un petit temps de réadaptation, si on peut dire, où on est parti d'un excès pour aller dans un autre excès avant de réussir à trouver un certain équilibre, mais naturel. Et c'est là, en fait, en me rendant compte que je mangeais ces aliments-là et que je perdais du poids en mangeant ces aliments-là, que... je me suis dit qu'en fait, la croyance que j'avais au départ était totalement erronée. Et ça s'est confirmé derrière avec ce que mes patients, eux, ont pu vivre et ce que d'autres professionnels de santé ont pu après, par la suite, m'inculquer comme nouvelles informations, comme nouvelles connaissances. Donc, je sais que j'en parle déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup dans mes contenus, mais parce que je pense qu'il faut en parler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Mais si tu prends du poids, par exemple, c'est pas l'aliment qui va te faire... prendre du poids, c'est qu'il y a une autre raison autour. L'aliment, lui, il y est pour rien. Donc il y a un facteur qui va faire que ça va augmenter finalement ta consommation d'aliments tout court, peu importe que ce soit la catégorie à laquelle il appartient. Et c'est l'augmentation de cet apport calorique qui va faire que tu prends du poids. Ensuite, la deuxième leçon que j'ai pu en tirer, c'est que manger par envie, ce n'est pas un manque de volonté. Parce qu'en fait, je me suis rendu compte que On mange tous, déjà, par envie, c'est-à-dire que l'envie, c'est un signal que nous envoie notre corps, d'une, pour nous motiver à passer à l'acte de manger. et de 2 pour nous orienter vers le type d'aliment dont il a besoin en priorité, en fonction de son besoin prioritaire. Si son besoin prioritaire, c'est un nutriment, admettons, je dis n'importe quoi, il a besoin de vitamine C, il va t'orienter éventuellement sur une orange. Si son besoin, c'est l'hormone du plaisir, pour l'aider à réguler sa jauge émotionnelle parce qu'elle pète le score et que lui n'arrive plus à gérer la situation tout seul, il va du coup t'orienter éventuellement vers un sneakers. Et si jamais... Toi, tu en as déjà fait l'expérience, je vais te demander de replonger dans ce souvenir pour que tu comprennes de quoi je parle. Est-ce que ça t'est déjà arrivé, par exemple, d'avoir la sensation de faim ? Par exemple, peut-être un jour tu étais malade ou pas très bien émotionnellement parlant, d'avoir senti cette sensation de faim, mais de ne pas avoir eu d'appétit, de ne pas avoir eu envie de manger, de ne pas savoir trop quoi manger. Et bien, typiquement, on est dans cette situation où, vu que tu n'as pas d'envie, puisque l'appétit, l'envie, c'est... Un mot différent, mais ça veut dire la même chose. Si tu n'as pas l'envie de manger au départ, tu vas avoir des difficultés à passer à l'acte du repas. Tu vas te forcer. Si tu te forces, après, ça va aller vers l'écœurement. Donc, c'est pour te dire que tout le monde a des envies de manger. C'est la base. C'est normal. C'est ce qui fait qu'on commence à manger. Mais je me doute que généralement, ce qui pose problème dans ce genre de phrase et qui a pu, moi aussi, me poser problème, surtout au départ, c'est cette... C'est histoire d'avoir envie de manger sans avoir de sensation de faim. C'est-à-dire les envies de manger qui sortent de ces fameux trois repas par jour qu'on veut bien nous prodiguer dans les rééquilibrages alimentaires. Sauf que l'envie, peu importe qu'elle arrive pendant la faim, en dehors de la faim, soit, c'est un signal que notre corps a besoin de quelque chose. Et donc, généralement, quand il n'y a pas la sensation de faim, Il est peu probable que ce soit une envie de manger nutritionnelle. Je dis peu probable, mais ça peut arriver, ok ? Mais généralement, ce genre d'envie peut être repoussée au prochain repas. Typiquement, c'est ce qui va faire qu'on va se dire, là, je mangerai bien des épinards. Mais si tu te dis que tu as envie d'épinards, si tu te poses la question de savoir est-ce que ça peut attendre le prochain repas, la réponse, ce sera oui. Généralement, ce n'est pas ce genre d'envie qui va avoir lieu dans ces moments-là. Ça va plus être des envies de manger émotionnelles, des aliments qui vont être... caloriques, graillés ou sucrés, qui t'apportent du plaisir. Et c'est un aliment précis que tu vas avoir envie de manger à ce moment-là. Ce genre d'envie est là pour te dire que là, du coup, vu que ce n'est pas une envie nutritionnelle, c'est un besoin en hormone du plaisir, parce qu'émotionnellement, comme je le disais tout à l'heure, ta jauge hormonale est en train de varier un peu trop hautement par rapport à ce que ton corps le souhaiterait, et il n'arrive plus à réguler cet aspect-là tout seul au sein de l'organisme. et il a besoin de ton aide en apportant un aliment qui va apporter cette hormone du plaisir, qui va permettre de faire redescendre la jauge émotionnelle. Et donc ça, pareil, c'est quelque chose de normal. Si tu cherches finalement à faire en sorte de ne pas manger lorsque tu as ce type d'envie, tu vas finir tout au tard par craquer quoi qu'il arrive. Et ce ne sera pas un manque de volonté, c'est parce que ça répond à un besoin de ton corps. Oui, en effet, si tu n'as... que des envies de manger émotionnelles tout au long de la journée au point où tu ne ressens plus la faim. Oui, c'est problématique parce que ça veut dire que ta jauge émotionnelle est constamment à la hausse, que ton corps est constamment en attente d'aide de ta part à ce niveau-là. Ça veut dire qu'il y a un travail de fond à faire au niveau de la gestion des émotions. Ça, c'est quelque chose que je vois et que j'ai appris entre-temps aussi surtout et que je vois après avec mes patients. On peut travailler sur ce genre de choses ensemble. La troisième leçon que j'ai apprise, c'est que manger que par faim, c'est finalement faire le régime de la faim. Donc c'est quand même un peu lié avec la leçon précédente. Mais parce que si tu cherches à ne manger que quand tu as faim et pas forcément quand tu as des envies autour, parce que c'est normal d'avoir des envies autour, tu pars dans un nouveau régime, dans de nouvelles restrictions. Et personnellement, c'est clairement ce que j'ai fait. Quand j'ai commencé, j'étais persuadée que manger intuitivement, ça voulait dire manger quand on a faim. ne pas manger quand on n'a pas faim et manger tous les aliments qui nous font envie. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé, moi j'ai commencé avec le livre de Jean-Philippe Zermatti qui s'appelle Maigrir sans régime. Et je me souviens l'avoir lu une fois, deux fois, d'avoir même surligné, pris des notes et tout. Et quand j'ai fait la formation du gros, quelques mois plus tard, je me souviens que c'était le premier ou le deuxième jour de formation qui était du coup donné par Jean-Philippe Zermatti. Je me souviens qu'il nous avait dit à ce moment-là que finalement, il ne fallait pas manger que parfum parce que c'était finalement le régime de la faim. Et je m'étais dit, mais attends, mais je ne comprends pas. J'avais regardé ma collègue à côté et j'ai dit, mais attends, mais est-ce que c'est moi qui n'ai rien compris à ce qu'il y avait marqué dans le bouquin ? Moi, ça fait déjà plusieurs mois que je travaille sur mon comportement alimentaire grâce à ce livre. Et moi, ce que j'ai compris du livre, c'est qu'il fallait manger quand on avait faim et ne pas manger quand on n'avait pas faim. Que les envies de manger émotionnelles, c'était quelque chose auquel il ne fallait pas succomber finalement. Et puis, j'ai compris avec les explications de Jean-Philippe Zermatti que c'était une première ébauche de pensée, ce qui avait marqué dans ce livre. Et qu'entre temps... entre le moment où le livre est sorti et entre le moment où là on avait la formation il y avait eu quand même plusieurs années qui s'étaient écoulées mais qu'entre temps il avait fait de nouvelles recherches acquis aussi de nouvelles connaissances sur le sujet et pu discuter de tout ça avec d'autres professionnels de santé qui eux-mêmes faisaient la formation et suite à tout ça ils se sont rendus compte en fait que si on arrêtait de succomber aux envies de manger émotionnelles, il y avait toujours des compulsions et il y a eu cette histoire de bah Qu'est-ce que c'est qu'une envie de manger émotionnelle ? À quoi ça répond comme besoin ? Voilà, tout le processus. En fait, c'est pour te dire que chacun avance à son rythme. Et aujourd'hui, je pense qu'il y a des connaissances que je n'ai pas encore sur le sujet. Parce qu'on continue tout le temps d'en apprendre un peu plus sur comment fonctionne le corps, quels sont les types de besoins, tout ça. Mais je trouve ça, du coup, très intéressant de voir que même au départ, quand j'ai commencé, moi, à faire ce fameux régime de la faim, je voyais bien que... J'essayais de contrer cette envie de manger émotionnel en vain. Je n'y arrivais pas. C'était exactement comme dans un régime, exactement comme un rééquilibrage alimentaire. Et quand j'ai appris au moment de cette formation qu'en fait, c'était normal d'avoir des envies de manger émotionnel, tu ne peux pas t'imaginer le bien que ça m'a fait, le soulagement que ça m'a procuré. Et comment tout s'est éclairé à ce moment-là dans ma tête. Tu vois, ça faisait en mode... Ensuite, la quatrième leçon que j'ai pu apprendre, c'est que faire un drama... d'une situation qui te met en échec, ça va empirer la situation. Je sais. Je sais comment ça se passe. Je l'ai vécu. Je l'ai vécu moi aussi. C'est-à-dire que tu vas éventuellement mettre en place des choses dans ton comportement alimentaire, changer certaines habitudes, te débarrasser de certaines compulsions et puis arrive un moment donné, arrive un jour où la compulsion, une compulsion va revenir ou une habitude... que tu pensais ancrée, finalement tu te rends compte qu'elle n'est pas ancrée. Bref, il y a un dérapage inopiné qui se présente en cours de route et toi, moi, on va finalement faire tout un drama de la situation, partir en crise de larmes, en crise d'angoisse, en se disant que de toute façon on n'y arrivera jamais, qu'on n'est qu'une merde et que de toute façon on est voué, on est désespérément voué. à rester dans la même situation et qu'on ne s'en sortira jamais. Voilà, ça c'est ce qui se passe généralement dans ce genre de situation. Et quand on en est à ce stade-là, on peut être certain que derrière ça va continuer de se reproduire, que ça va devenir de plus en plus intense. Parce qu'en fait, ce qui te met dans cet état, c'est la culpabilité finalement de ne pas réussir. Et en ayant cette culpabilité, tu te crées un état en fait... de stress et de mal-être que le corps va chercher à temporiser. Et une partie de cette solution, pour lui, ça va être de manger. Tu te douteras que le problème devient un petit peu un cercle vicieux, parce que si tu manges pour aider le corps à réguler certaines choses, notamment des émotions, et que toi tu culpabilises qu'il y ait du coup une émotion, et bien en fait tu recrées encore un peu plus de problèmes. Voilà, donc... La meilleure chose à faire, croisant mon expérience, c'est de te poser, de prendre un temps de recul, de virer la culpabilité et d'accueillir. Ça arrive à tout le monde d'avoir des loupés, d'avoir des ratés. On ne cherche pas la perfection, on cherche la progression. On avance à notre rythme avec les connaissances, les clés, les outils qu'on a à notre disposition. Et s'il y a des choses qui nous échappent, on va faire plus de recherches, on va demander des conseils ou des astuces à d'autres personnes qui sont... selon nous, plus qualifiés ou plus calés sur le sujet. La cinquième leçon que j'ai pu tirer de ces sept années d'alimentation intuitive, c'est qu'il n'y a pas de foutu pour foutu. Ça rejoint la leçon précédente. On n'est pas dans un régime, on n'est pas dans un rééquilibrage alimentaire, c'est pas parce qu'il y a eu une erreur de parcours que c'est foutu. T'as pas tout foutu en l'air à ce moment-là. T'as juste pris conscience que là, il y avait une sortie de route pour X raisons. A partir du moment où tu en prends conscience, rien ne t'empêche de reprendre la route qui, toi, te satisfait le plus. Rien ne t'empêche de te poser deux secondes pour te dire Ok, on respire. Je vois qu'il y a un truc qui me va pas, qu'est-ce que je peux mettre en place pour que ça puisse m'aller de nouveau ? Et admettons que t'es parti dans un foutu pour foutu, ne repars pas dans un second foutu pour foutu. Foutu pour foutu, j'ai pas réussi à prendre du recul et à faire le point sur ça. Bon bah foutu pour foutu, je continue et au fur et à mesure des jours qui passent. Tu vois ce que je veux dire ? Donc non, arrête avec ce schéma. c'est un schéma très propre au régime, au rééquilibrage alimentaire. Et quand on travaille sur le comportement alimentaire, ce n'est pas du tout la même chose. C'est une thérapie. Tu ne vas pas te dire, je n'arrive pas à sortir de mon syndrome de l'imposteur où je n'ai pas réussi. Là, à ce moment-là, je me suis confrontée à mon syndrome de l'imposteur qui m'a fait prendre une décision avec laquelle finalement, je ne suis pas totalement en accord. Foutu pour foutu, je retombe dans mon syndrome de l'imposteur tout au long de l'année. Ben non. À partir du moment que tu t'en rends compte, tu sais que les prochaines fois, tu vas pouvoir... éventuellement faire des choses qui vont te permettre d'être dans la direction que toi tu souhaites prendre. La sixième leçon que j'ai pu tirer, c'est aussi lié avec les leçons précédentes, c'est que derrière chaque obstacle se cache un message. C'est toujours ce que je dis, tu verras sur les réseaux, c'est souvent ce que je dis. Chaque erreur, chaque obstacle, chaque difficulté, chaque sortie de route, fait référence à un message. que t'envoies ton corps. Ça signifie forcément quelque chose, ces messages, sauf qu'aujourd'hui, tu ne sais peut-être pas le décoder. Tu ne parles pas le langage de ton corps pour le moment. Ça, c'est quelque chose qui s'apprend, c'est quelque chose que moi, j'ai appris, c'est quelque chose que j'apprends maintenant aux patients. À partir du moment où tu sais que c'est un message, ça te permet de prendre du recul, d'enlever la culpabilité et plus partir en tant qu'enquêtrice. Tu vois, moi, en tant que Cindy, super enquêtrice, quand je vais avoir, admettons, mal au ventre après un repas. chose que je fais en sorte de ne plus avoir parce que c'est quand même hyper désagréable, mais ça peut encore m'arriver, malgré toutes les astuces et les conseils que je connais. Et il faut savoir que c'est ma bête noire. On a tous une petite bête noire, ça c'est le truc sur lequel j'ai besoin d'approfondir, d'approfondir, d'approfondir. Et donc, admettons, un jour ça m'arrive d'avoir cette sensation de mal de ventre après un repas et je vais me dire, ok, alors certes c'est désagréable, c'est frustrant, c'est un peu rageant parce qu'on peut se dire, putain, j'en suis encore là, mais ça n'arrive pas tous les jours, ça reste... ponctuelles. Donc oui, ça arrive, c'est normal. Au fur et à mesure du temps, on peaufine ce qu'on sait déjà. Et je vais me dire, ok, alors qu'est ce qui s'est passé ? Qu'est ce qui a pu faire, par exemple, durant cette prise alimentaire, que j'en sois venue à avoir mal au ventre après ? Ok, donc là je vais voir en fonction de mes connaissances, des différents critères qui ont pu faire que. Et je vais me dire, ok, maintenant que je sais pourquoi est-ce que j'en suis arrivée là, ou les différentes hypothèses, il y a peut-être plusieurs critères finalement. qui en sont responsables ou qui pourraient en être responsables, je vais me dire comment je vais faire, comment je ferai, qu'est-ce que je pourrais faire différemment si je devais revivre exactement la même situation, la même scène au même moment. Si je faisais un retour en arrière, je ferais quoi de différent ? Et donc là, ça va me donner déjà quelques astuces, quelques petits tips que je vais pouvoir me garder en tête si jamais un jour ça se reproduit. Si jamais un jour je me reconfronte plus ou moins au même type de situation. Je vais être un peu plus, j'allais dire alarmée, mais ce n'est pas vraiment le terme, attentive à ce genre de situation problématique sur les futures prises alimentaires. Tu vois ? C'est tout simplement ça. Prendre du recul, comprendre, réfléchir à quelles peuvent être les solutions et après, par la suite, tester d'autres choses. Ensuite, septième et dernière leçon que j'ai pu tirer de ces sept dernières années. C'est que quand il n'y en a plus, il y en a encore. Et oui, qu'est-ce que j'entends par là ? C'est que quand on croit avoir fini de travailler sur le comportement alimentaire, on se rend compte qu'on n'a pas vraiment fini ce travail-là et qu'on a encore besoin de travailler dessus et de travailler dessus. Pour donner un exemple, quand j'ai commencé à travailler sur mon comportement alimentaire, je crois que les six premiers mois, j'ai été hyper focus dessus. Les six mois qui ont suivi, j'ai été un peu moins focus dessus, mais... quand même toujours un petit peu parce que j'étais dans la formation du groupe, que j'apprenais de nouvelles choses, que j'avais de nouvelles connaissances, de nouvelles outils, de nouvelles astuces aussi en cours de route. On va dire que j'ai passé la première année à mettre plus de focus là-dessus. Et je pense avoir réglé 90% des problématiques. Et je me suis dit en fait, pour moi, à ce moment-là, j'avais plus du tout de problèmes particuliers. Et j'ai repris ma vie normale en continuant de mettre en place les habitudes. Mais vu que la majorité... Quasi la totalité était devenue naturelle entre temps. J'ai juste continué ma life sans trop me prendre la tête, juste en continuant naturellement à mettre en place les nouvelles habitudes. Et puis je me suis rendue compte au fur et à mesure des années qui passaient que j'avais des problématiques qui apparaissaient de manière plus ou moins ponctuelle et qui me demandaient de me repencher sur mon comportement alimentaire de nouveau. Et donc ça peut avoir un côté très frustrant, très réagent de se dire putain je dois encore bosser sur ce truc là. Mais je me suis rendue compte en fait que souvent les trucs sur lesquels on doit encore travailler au bout de quelques années c'est des points on va dire plus faibles. Des points qui ont... Ouais, qui étaient un petit peu moins stables que d'autres qu'on a pu mieux maîtriser, sur lesquels on doit être plus attentif, plus vigilant le temps que ça s'ancre correctement. Moi, c'est ce que j'appelle les bêtes noires, clairement. On a tous des bêtes noires. Le but, c'est de s'en rendre compte pour savoir ce sur quoi on va être attentif, ce sur quoi on va devoir vraiment approfondir. Et il faut savoir aussi que... Pour moi, c'est comme si sur cette première année, j'avais passé un gros coup de balai. Et c'est comme si finalement, au fur et à mesure des années, je m'étais rendue compte vis-à-vis des différents reflets que la lumière pouvait mettre sur le carrelage, par exemple, qu'il y avait des petites tâches que je devais enlever éventuellement avec l'éponge, avec la brosse, gratter un petit peu, parce que c'était des tâches incrustées. Et des fois, en grattant, en brossant, ça s'en va. Et des fois, on est obligé d'aller encore un peu plus loin en mettant du produit spécifique, tout ça. Et bien, c'est exactement la même chose avec le comportement alimentaire. En fait, tu ne peux pas voir certaines tâches, certaines problématiques, s'il y a plein de poussière dessus. Aujourd'hui, je me rends compte de certaines choses que je n'aurais jamais pu travailler au tout début, que je n'aurais même jamais vu au tout début, et que maintenant, j'arrive, j'ai la faculté à voir, et à savoir en plus, comment travailler dessus. Mais du coup, voilà, c'est pour te dire que si toi, tu avais en tête de te dire, je me réserve un an pour guérir totalement, en un an, oui, tu vas changer. énormément de choses, il y a beaucoup de choses qui vont bouger, tu vas peut-être aller mieux, mais il y aura encore un peu de taf derrière pour approfondir, ancrer, stabiliser un petit peu tout ça. Mais ce sera beaucoup plus simple que tout ce que tu vas faire au début qui va te demander pas mal d'énergie parce que pas mal de changements d'habitude. Donc voilà pour les backstage de mon expérience de l'alimentation intuitive et des 7 leçons que j'en retire aujourd'hui. Alors je dis bien aujourd'hui parce que peut-être... que si j'étais amenée à refaire cet épisode dans un an ou deux, ça serait d'autres leçons qui seraient démarquées parce que, bien entendu, ce ne sont pas les seules que j'en retire, mais c'est celles qui, en ce moment, sont les plus percutantes pour moi. C'est celles qui me sont venues en premier quand j'ai eu l'idée de préparer cet épisode. Et comme d'hab, c'était hyper important pour moi de partager des bribes de ma propre expérience, de t'expliquer un petit peu ce que moi, j'en retire aussi. Parce que je sais combien ça fait du bien aussi d'avoir des retours de ce genre d'expérience. Même si on est tous différents et que chacun va vivre sa propre expérience, son propre parcours, il y a quand même souvent des similitudes. Et comme tu l'as compris, j'ai appris des nouvelles choses tout au long de cette année. Et je suis persuadée que je vais en avoir de nouvelles sur les prochaines années. En tout cas... Ça me confirme, ces sept dernières années, ces leçons que j'en ai tirées, plus mes expériences aussi avec les patients, ça me confirme toujours que c'est ce qui est le plus adapté pour moi, que finalement c'est ce qui me convient le mieux. Et je ne pense pas avoir déjà été aussi épanouie que depuis que j'ai arrêté mon rééquilibrage alimentaire, arrêté de faire attention à la nourriture il y a sept ans. Et je pense que tout ce chemin-là d'alimentation intuitive qui m'a appris à me reconnecter à mon corps, à mes besoins, ça m'a tellement aidée finalement à mieux me connaître, à mieux connaître mon corps, qu'aujourd'hui ça a étendu un petit peu ma curiosité et ma connaissance de moi vis-à-vis aussi d'autres domaines de ma vie que l'alimentation, en sens propre du terme. Et honnêtement, des fois, j'aimerais tellement avoir la possibilité de retourner dans le passé. Et d'aller parler à la Cindy qui vivait compulsion sur compulsion en cachette et qui se sentait comme une merde, juste pour la rassurer. Et lui faire un petit état des lieux, tu vois, de où est-ce qu'elle en sera dans 7 ans ? Qu'est-ce qui va advenir d'elle dans 7 ans ? Qu'est-ce que son comportement alimentaire, sa manière de manger sera dans 7 ans ? Comment elle se sentira dans 7 ans vis-à-vis de tout ça ? Et donc c'est pour ça que ça me fait toujours super plaisir aussi de te partager ce genre de retour, ce genre d'expérience, ce genre de backstage avec toi. Parce que ça comble en quelque sorte aussi la frustration que j'ai de ne pas pouvoir parler à la Cindy du passé. Donc je t'en parle à toi en me disant que tu en es peut-être sur la même étape que la Cindy du passé à laquelle j'aurais voulu parler. Et je me dis que de toute façon... On est pareil. Enfin, on est pareil. On est deux personnes, deux individus différents. Mais on a probablement vécu la même chose. Et je suis une humaine comme toi, tu vois. Et je n'ai pas eu toutes les connaissances sur le sujet d'un coup. Je n'ai pas mis tous les changements en place d'un coup. Ça s'est fait avec le temps. Ça se fait encore pour ma part, tu vois, avec le temps. Chacun son chemin. Chacun son rythme. Je veux dire, chacun sa route, chacun son chemin. Si tu as la ref, dis-moi. Mais voilà, c'est juste pour te dire qu'on avance tous à notre rythme et qu'on ne cherche pas la perfection, on cherche le progrès. Souviens-toi toujours de ça. En tout cas, j'espère que cet épisode t'aura plu. Si c'est le cas, comme d'hab, je t'invite à t'abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes, ainsi qu'à mettre un avis, surtout si tu m'écoutes via Apple Podcast, parce que normalement, il n'y a que là que tu peux mettre un avis et un commentaire. Donc, je t'invite vraiment à le faire parce que... Moi, ça va grave me motiver à continuer à créer des épisodes parce que ça demande beaucoup de temps et d'investissement. Et puis, ça va aussi m'aider à faire mieux connaître le podcast, à étendre un petit peu la visibilité du podcast à d'autres personnes qui auraient aussi besoin, comme moi, j'aurais pu l'avoir au départ, comme toi, tu peux éventuellement l'avoir, à avoir une autre vision de la situation, des conseils, des astuces. Bref, je compte sur toi. Et puis, en attendant, je te dis... à très vite dans un prochain épisode. Salut !

Chapters

  • Ce n’est pas les aliments qui font grossir

    04:12

  • Manger par envie n’est pas un manque de volonté

    09:09

  • Manger que par faim c’est faire le régime de la faim

    13:17

  • Faire un drama d’un échec va empirer la situation

    16:23

  • Il n’y a pas de foutu pour foutu

    18:54

  • Derrière chaque obstacle se cache un message

    20:35

  • Quand y’en a plus y’en a encore

    23:21

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