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Inspirez : Le podcast qui vous révèle

Thierry Chardy : comment transformer une idée en impact positif pour le local ? [entrepreneuriat]

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1h19 |06/02/2025
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Description

🎙️Quel est le secret pour transformer une idée en une entreprise florissante tout en restant fidèle à ses valeurs ? Dans cet épisode d'Inspirez : le podcast qui vous révèle, j'ai le plaisir d'accueillir Thierry Chardy, chef d'entreprise et créateur de la société Ma ville mon shopping. Il nous entraîne dans son parcours inspirant, passant de ses débuts en tant que salarié au Crédit Agricole à son rôle actuel d'entrepreneur.


Au cours de notre conversation, Thierry partage avec nous comment il a conceptualisé sa société autour de l'idée de rendre le commerce local plus accessible grâce à une plateforme numérique. Il évoque les défis rencontrés lors de la création de son entreprise, mais également l'importance de la résilience et du travail acharné. "Chaque échec est une leçon, une opportunité de se relever plus fort."


🎾Nous avons également discuté de son engagement dans un tournoi de tennis "Teréga Open Pau", un événement co-créé avec son frère, Jérémy Chardy, joueur de tennis. Ils y voient une belle occasion de donner aux jeunes l'opportunité de rêver. À travers ses expériences, Thierry incarne parfaitement les valeurs d'inspiration que nous souhaitons partager avec vous.


Ne manquez pas cette rencontre inspirante avec Thierry Chardy, où nous explorons les parcours entrepreneuriaux, les histoires de réussite et les témoignages de carrières qui nous motivent à dépasser nos limites. Que vous soyez passionné par le sport, l'entrepreneuriat ou simplement en quête d'inspiration, cet épisode d'Inspirez est fait pour vous. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par le parcours d'un homme qui a su transformer ses rêves en réalité.


Vous pouvez retrouver Thierry sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/thierry-chardy-607607143/

Site Teréga Open : https://openpaupyrenees.com


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes.✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.

Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir. 


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'inspirer aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir thierry chardy salut thierry ouais ça lui fait bien Merci d'être là. Tu es chef d'entreprise, tu as développé une société, Ma vie de mon shopping. Tu as également co-créé, notamment avec ton frère, un tournoi de tennis, dont on parlera après. Mais juste avant, comment tu expliquerais ton métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ?

  • Speaker #1

    Mon métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ? Déjà, mon métier a beaucoup évolué, mais je vais te dire aujourd'hui. Si je devais l'expliquer à un enfant de 5 ans, je ferais une analogie. Je prendrais le football comme analogie. Je dirais que mon métier ressemble un peu à celui d'un entraîneur de football. Le premier axe, c'est vraiment de développer, de poser une stratégie, un cadre et une manière de jouer, si on était au foot, mais en tout cas une manière de développer l'entreprise. La deuxième chose, c'est vraiment de choisir les joueurs et de les positionner pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. le meilleur cadre parce que je pense que c'est assez important d'avoir un vrai cadre, de voir les compétences des gens et leur permettre vraiment de s'exprimer dans ce qu'ils font. Le troisième, et c'est assez important aussi, c'est vraiment de créer une harmonie entre tout le monde pour qu'ils puissent adhérer au discours et qu'en fait tout le monde aille dans le même sens et comprenne ce qu'ils doivent faire en fait pour la réussite du projet. Puis le quatrième point qui n'est pas négligeable, c'est vraiment Bah celui d'assumer les choix et d'assumer les responsabilités. Je dirais tu vois que quand on a des victoires c'est vraiment être capable de les donner en disant que ceux qui ont eu la victoire c'est vraiment les joueurs, donc les salariés. Et puis quand on rate, bah aussi de soi-même savoir se remettre en question, puis de dire que finalement c'est pas grave on va continuer à travailler, on va continuer à progresser, qu'on a sûrement fait des mauvais choix à des moments. Et je pense que... Mon métier c'est surtout ça, c'est de créer cette harmonie et d'avoir une vision et de permettre aux gens d'adhérer à cette vision pour qu'on puisse construire un projet.

  • Speaker #0

    Avant de créer ta société, tu étais de l'autre côté de la barrière en tant que salarié. Quel a été ton parcours ?

  • Speaker #1

    Mon parcours en tant que salarié ? Mon parcours en tant que salarié, du coup, moi je commençais à travailler au Crédit Agricole. Donc j'ai commencé à travailler en agence au Crédit Agricole, donc plutôt un boulot de commercial. Après je suis parti au siège, j'ai fait de l'analyse de risque, de l'analyse financière. Après je suis parti sur le marketing et puis voilà, et puis après j'ai créé ma boîte.

  • Speaker #0

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte à l'époque ?

  • Speaker #1

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte alors ? En gros, il y a quand même différentes choses. Il y a déjà la volonté de créer son entreprise. Et après, quelle entreprise je vais créer ? Parce que moi, créer une entreprise, c'était quelque chose que j'avais envie depuis très longtemps, pour diverses raisons, mais en tout cas, je pensais que c'était quelque chose qui pouvait me convenir d'avoir cette envie d'entreprendre. Et après, qu'est-ce que j'allais faire ? Et en fait, tu veux... Moi je trouvais qu'aujourd'hui on vivait un monde de transformation, enfin qu'on vit encore aujourd'hui, c'est vraiment une grosse transformation, et notamment une transformation numérique qui était quand même à mon sens inéluctable, parce que c'était le début, parce que moi quand j'ai voulu créer la boîte, alors je ne l'ai pas créé à ce moment là, mais vraiment quand j'ai commencé à y réfléchir c'était en 2006, donc tu vois ça commence à faire un petit moment. Et c'était vraiment, tu vois, on voyait arriver tout le numérique et tout. Et donc, c'était vraiment quelque chose d'assez inéluctable. Et en fait, à l'époque, ce qui me gênait, moi, beaucoup, c'est que je trouvais que cette révolution numérique a profité essentiellement à des grosses boîtes qui avaient les moyens de pouvoir développer le numérique, d'avoir les compétences et d'avoir le financement aussi pour le faire. Et puis aussi, qu'à certains territoires. moi je viens de la campagne et après dans une petite ville et c'est vrai que je trouvais que toute cette transformation se retrouvait à Paris, à Londres, à Barcelone dans des grosses villes et que ça ne profitait pas à tout le monde et donc l'idée c'était vraiment de se dire comment on peut essayer d'aider tout le monde pour passer finalement ce cap, cette révolution numérique et voilà comment on va pouvoir réussir à les aider et et l'autre volonté que j'avais moi pour ma part c'est que C'est que si tu veux, tu as des métiers qui pour moi sont hyper importants dans ma philosophie de vie et dans ce que j'aime dans les villes. J'aime bien quand il y a des commerces, j'aime bien quand il y a de la vie, etc. Et du coup, je trouvais que c'était dommage parce que le commerce commençait déjà à être en crise à ce moment-là. Et du coup, c'était de dire que je n'ai pas envie que dans 20 ans, grosso modo, mes enfants, les villes, ça soit... plus vraiment de vie et que leur seul avenir ça soit des entrepôts Amazon en périphérie et donc je me disais pour qu'on arrive à agir et à faire quelque chose dessus, c'est comme ça que je me suis dit faisons quelque chose dans ce domaine là

  • Speaker #0

    Justement cette société tu peux en parler un petit peu du moins de la genèse du projet de ce que c'était au départ parce que comme un tout projet, comme un tout d'entreprise ça évolue

  • Speaker #1

    Ouais, bah le projet au départ c'était vraiment quelque chose de très territorial. L'idée c'était vraiment de dire, bah en fait on va créer un numérique plus territorial en fait, pour permettre finalement aux gens de consommer à côté de chez eux. Parce que je trouvais, bah pareil, je trouvais que c'était un peu une aberration à la fois écologique, à la fois économique, et juste philosophiquement. assez impensable pour moi qu'on puisse finalement consommer à des milliers de kilomètres de chez soi alors qu'on pouvait avoir des produits aussi bien à côté sauf que c'était souvent des gens qui avaient pas ni les compétences pour pour les vendre en ligne ni pour finalement les valoriser et c'est vrai que la vie faisant ben moi je commençais à aussi avoir des enfants et tout ça et du coup bah j'étais le premier à trouver ça beaucoup plus pratique de pouvoir acheter en ligne parce que je n'avais pas le temps. La vie évolue, tu vas travailler, après tu as ton sport, après tu as ta femme, tes enfants, etc. Et du coup, tu te retrouves dans un système qui ne me permettait plus à moi, finalement, même de faire vivre ce que j'avais envie de faire vivre parce que j'étais confronté à des horaires d'ouverture qui ne me convenaient pas, etc. Et donc, le début du projet, c'était vraiment celui-là, de pouvoir permettre aux gens... d'avoir accès localement à une offre et d'aider tous ces magasins enfin tous ces commerces de proposer en ligne leurs produits dans un environnement très local quoi voilà c'était ça la genèse et donc au début de ce projet je t'ai connu tu as les limites faire du porte à porte de restaurateurs de magasins de commerce boutique en pratique carrément c'était alors Il y a un côté vraiment aussi la naïveté. Je pense que quand on entreprend, il faut être quand même assez naïf et ne pas savoir ce qui nous attend. Ou un souciant. Oui, un souciant, naïf, c'est un peu les deux. Mais moi, j'étais convaincu, si tu veux, que j'allais aller voir les gens et que tout ça, ils me diraient, mais c'est génial, vas-y. On attendait que toi. Oui, on attendait que toi. C'est parfait, c'est exactement ce que je voulais. Et du coup, je l'ai fait beaucoup, d'aller voir des commerces, d'aller... de rentrer dans les commerces, aller les voir. Et en fait, là, j'ai commencé à me rendre compte de la difficulté parce que je ne m'en étais pas forcément aperçu avant et notamment la difficulté de gestion pour eux. Et du coup, ça, c'était une difficulté. C'était une difficulté pour moi parce que je me suis aperçu que ça allait être plus dur. Mais en même temps, je me suis aperçu qu'il y avait vraiment un vrai besoin parce que finalement, je me rappelle, j'allais chez des gens. quand je leur disais qu'ils allaient pouvoir vendre en ligne et tout gérer leur stock je m'apercevais qu'en fait les gaillots gérer leur stock sur un sur un cahier alors forcément c'est un peu plus compliqué c'était un c'est pas renumériser ça voilà mais mais ouais je les fais beaucoup et je pense que c'est la fin c'est vraiment en plus un super souvenir tu vois c'est le démarrage c'est dur parce que tu prends des portes toute la journée Mais en fait c'est bien parce que tu apprends beaucoup et tu apprends déjà sur l'activité que toi-même tu vas faire parce que je pense que c'est dur de vraiment la saisir d'un coup. Et puis tu apprends beaucoup sur toi aussi parce qu'au début tu te dis, au début tu n'oses pas ouvrir la première porte. Après quand tu en as pris cinq qui se ferment, tu te dis finalement prendre une sixième ce n'est pas bien grave. et puis au bout d'un moment t'arrives à comprendre comment t'arrives à ouvrir les portes et qu'elles se referment plus de suite sur toi et donc voilà je trouve que c'est un parcours qui est plutôt sympa à faire qui est plutôt sympa, qui est assez... Enfin, assez dur. Moi, je ne l'ai pas trouvé dur, sincèrement. Mais tu vois, quand tu en parles à des gens, moi, je le voyais. Même quand on recrutait des personnes, quand ils me disaient J'ai appelé trois personnes, ils m'ont raccroché trois fois et je n'ai rien vendu. Ben, ouais, enfin. Si ça marchait à chaque fois, ça serait trop facile. Et donc, je pense que c'est une belle époque et une belle école d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    C'est un apprentissage vertueux. Tu as démarré, tu avais un associé sur ce projet, vous avez lancé ça à deux, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi je voulais le faire tout seul, j'ai eu la chance de m'associer d'abord dans un premier temps avec mon frère, d'ailleurs je l'en remercie parce que je pense que sans lui ça aurait été un peu plus compliqué, mais au départ il s'est associé avec moi d'une manière financière, et donc ça c'était vraiment tout le dé... tout le début j'étais avec lui, ensuite je me suis associé avec des gens qui avaient une agence web, donc qui sont toujours là, Alex, Jérémy et Romain, de l'agence AWAM à Bordeaux, une agence qui existe toujours, donc on s'est associé pendant longtemps, et c'est toujours mes amis, je vais faire une soirée demain soir avec eux.

  • Speaker #0

    Je croyais que tu avais eu un associé au début à Heliopark, ou après ?

  • Speaker #1

    alors j'ai pas été associé mais en fait on n'a pas été associé mais oui assez vite j'ai eu quelqu'un qui est venu avec moi pour toute la partie d'elle voilà toute la partie d'eve et là je me suis aperçu si tu veux ma part est tout à l'heure quand je te disais faut être assez naïf en fait tu te rends tu te rends vite compte que finalement que tout coûte plus cher que ce que tu imagines et que le temps est beaucoup plus long enfin beaucoup plus long, beaucoup plus court, ça dépend dans quel sens tu le prends, mais en tout cas le temps que tu vas mettre pour développer ton projet il va être beaucoup plus long que ce que toi tu avais anticipé et donc il faut que tu trouves vite des compétences pour t'aider et vite un peu un système D, mais bon, tu l'as bien connu aussi

  • Speaker #0

    Oui, tout ça, je pense que ça a été le rôle de tout le monde au départ du moins et donc tu es parti d'abord de ce poste-là, d'aller faire du porte-à-porte après tu as voulu faire aussi des assos de commerçants pour essayer de de grappiller de converger autour de tout ça qu'elle a été les phases de progression de parce que ça change et de nom aussi tu avais tout on va recours au premier à l'a1 a été à ce mais de l'apprentissage on va dire ouais ouais sommet d'apport d'apprentissage bah

  • Speaker #1

    oui bah je pense qu'en fait il faut réussir à s'adapter tu vois c'est vrai qu'au départ moi j'étais parti vraiment dans un mode pur et dur d'ailleurs à laquelle on est revenu à la fin, beaucoup plus, enfin auquel on est maintenant en tout cas, mais tu vois, beaucoup plus aller voir en direct les commerçants pour les faire adhérer. Ce qui était compliqué, c'est, si tu veux, sur un territoire, c'était d'avoir une offre qui soit suffisante en fait. Et donc tout à l'heure je te disais, le but c'était de permettre aux gens de consommer à côté de chez eux. Sauf qu'en fait pour qu'ils consomment à côté de chez eux, il faut que tu aies quand même une offre qui soit assez conséquente. Et du coup là c'était assez dur, un par un, d'aller voir tout le monde et de réussir à le faire. Donc effectivement après on a vu des associations de commerçants, ils arrivaient à plus grand nombre. Et après assez vite on a rencontré finalement des collectivités. Et où là c'était encore un autre système, mais c'était finalement une collectivité qui... qui voulaient aussi faire prendre ce virage numérique et qui offraient finalement une possibilité aux commerçants de leur territoire d'aller vers ça. Et donc, on a commencé comme ça, avec quelque chose d'assez local, et puis petit à petit, ça s'est transformé en véritable marketplace. Donc, plus ça a été, plus ça s'est ouvert et plus finalement on a pris des... des gens d'un peu partout en disant finalement on va vous permettre de consommer chez des indépendants. Là au départ on voulait vraiment que tu consommes chez l'indépendant de ton territoire. Petit à petit en fait pour avoir une jolie offre et quelque chose de sympa, ça s'est transformé en tu vas consommer chez des indépendants. Et ce qui était aussi plutôt bien parce qu'en fait c'est un véritable besoin aussi pour les gens. Tu pars en vacances ou… où tu as des produits qui sont connus. Si tu veux acheter, je ne sais pas, de la choucroute, ça ne te viendrait peut-être pas à l'idée de l'acheter, je ne sais pas, en Bretagne. Je pense que tu as des territoires qui te parlent le plus là dessus. Et finalement, c'est plutôt bien matché. On n'a jamais véritablement perdu et ça, c'était aussi une vraie volonté. Tu vois ce côté local, parce que c'était quand même important pour nous de réussir à valoriser ça et valoriser cette cette capacité à travailler sur son territoire. Mais quand tu parlais tout à l'heure d'évolution, on s'est aperçu aussi que même pour les professionnels à qui on s'est adressé, Finalement, une de leurs volontés aussi de vendre en ligne, ce qui se comprend totalement, c'était d'augmenter leur chiffre d'affaires et du coup de ne pas travailler uniquement leur zone de chalandise. C'était aussi de pouvoir toucher plus large et donc ils étaient contents. Je dirais qu'en moyenne, ils faisaient 70% hors de leur zone de chalandise et 30% de leur chiffre sur leur zone de chalandise.

  • Speaker #0

    D'accord. Et justement, tu as un public différent à devoir travailler avec des institutionnels et des politiques qui ont pris... vraiment à cœur et à corps ce projet de la transformation numérique dans leur territoire et les commerçants. J'imagine que ce sont aussi des approches différentes et des discussions complètement différentes les uns avec les autres.

  • Speaker #1

    Alors oui.

  • Speaker #0

    Et un temps long.

  • Speaker #1

    Alors un temps long, oui, oui, oui. Oui, oui, c'est long. C'est un temps long dans la décision. Après, des approches différentes. Au final, oui et non. Parce que oui, parce que tout le monde pense que son territoire a des particularités, veut des choses très particulières sur son territoire. Mais après, dans la globalité, finalement, la problématique est la même. Donc finalement, tu arrives petit à petit. Et ça, ça a été... Mais ça, je pense que c'est aussi une histoire d'entreprise globale. En fait, au début, tu essaies beaucoup de t'adapter et de faire beaucoup de surmesures. Au bout d'un moment, tu te rends compte que faire du sur-mesure, c'est long, c'est compliqué, et que finalement, d'avoir quelque chose à proposer directement, et toi tu es un peu plus solide sur tes appuis aussi, du coup ce discours, tu arrives quand même à le maîtriser, à le faire changer. Mais nous, ce qui a été différent, c'était plutôt, pas par rapport au discours, mais plutôt par rapport à la taille des territoires. Parce qu'on pouvait travailler vraiment avec des toutes petites... villes avec ou des territoires ruraux tu vois ou alors avec des métropoles ou même des départements et du coup les problématiques étaient pas tout à fait c'était pas tout à fait les mêmes c'était pas vraiment une problématique tu vois de discours c'était plutôt c'était plutôt une problématique de différence mais je dirais que la ruralité finalement c'est la même quand tu es dans le Béarn donc quand tu es dans l'est de la France.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que tu as dû avoir quelques belles histoires d'artisans ou de commerçants qui au début ne croyaient peut-être pas trop au projet ou à cette solution numérique qui au final ont eu un beau parcours derrière.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est toujours ce qui fait plaisir. Donc ça, on en a eu pas mal. Et d'ailleurs, c'est assez rigolo parce que tu as des gens qui sont très réticents et finalement qui joue bien le jeu et qui s'aperçoivent que ça fonctionne bien et qui font des et qui font des super des super aventures et des supers histoire tu vois on était content quand il ya des gens qui me disaient ah bah du coup dû recruter pour toi pour pour mieux gérer ma vente en ligne et tout ça donc ça c'était quand même le côté cool donc on en a eu on en a eu pas mal mais on a eu l'inverse aussi d'habitude à l'inverse aussi c'est à dire des des gens qui pensaient qu'ils allaient faire vraiment beaucoup et pour qui finalement on avait un peu plus de mal soit à cause de nous soit à cause de sa déverse a dépendé mais voilà mais c'est un peu comme dans dans je dirais dans tous les business tu as tu as des moments tu as des belles réussites tu en as d'autres qui qui m'a qui fonctionne moins bien un qui fonctionne pas c'est le jeu quoi

  • Speaker #0

    et or tu as eu plusieurs phases a démarré un puis deux puis après à 4,5 avec avec les associés consommer puis ensuite eu cette autre phase et cette suite qui est arrivé après il ya eu un changement de nom aussi entre temps ouais

  • Speaker #1

    à ce moment là en fait si tu veux nous on sait on s'est associé avec bon s'associer avec le couple à poste et c'était moi resté c'était très bien parce que c'était un jeu c'est un groupe La Poste, tout le monde connaît la Poste je pense. Et si tu veux, ça collait très bien l'ADN avec l'ADN du projet puisque l'idée c'était quand même d'avoir une vraie présence territoriale, d'apporter un vrai service de proximité, de pouvoir avoir une logistique aussi qui soit forte sur les territoires, qui soit aussi à destination de ces petits commerçants. Et c'est vrai que... La Poste, c'est quand même une entreprise qui, on la connaît côté grand public, mais qui aussi côté professionnel et côté territoire, a un vrai impact et un vrai sujet. C'est une entreprise qui a vraiment des valeurs là-dessus et qui est capable de porter cette transformation. Pour nous, c'était un vrai choix, une vraie association. vraiment ouais vraiment philosophique je pense enfin moi je sais que le discours ça me plaisait bien et je trouve que c'était que c'était vraiment ce qu'il fallait ce qu'il fallait qu'on arrive à développer développer ensemble et nous ça nous a permis effectivement de progresser avec eux tu vois beaucoup plus fortement que ce qu'on aurait fait tout seul tu vois et puis après on a eu le co vide aussi qui est bâti et qui a permis, c'était une phase qui était compliquée, mais tu vois, tu avais toute la fermeture des commerces, tu pouvais plus te déplacer, donc il fallait trouver des solutions à la fois logistiques et numériques finalement pour ces commerçants. Et du coup, je pense que là, on était vraiment contents d'apporter une solution. Une solution qui avait du sens, tu vois, aujourd'hui, tu entend souvent parler de sens, et là, je trouvais que nous, ce qu'on faisait, ça en avait réellement, tu vois. Alors, on aurait pu mieux le faire, on aurait pu plus mal le faire, mais en tout cas, on avait un vrai sens et un vrai partenaire qui était bien là-dessus pour porter ça.

  • Speaker #0

    Cette vraie notion de service. Et justement, comment tu as vécu ce changement de paradigme en toi, entre je suis seul maître à bord et je me retrouve avec tout un pool, parce que c'est un univers complètement différent, j'imagine.

  • Speaker #1

    ouais complètement complètement net de s'intégrer dans un dans un grand groupe comme ça bah c'est alors c'est complexe oui il ya des complexités il ya des choses qui c'est déjà c'est on va dire c'est des mentalités qui sont qui sont des fois un peu dit un peu différente après honnêtement moi je l'ai vraiment très bien vécu Alors, je l'ai très bien vécu, sachant qu'on s'est beaucoup battu, mais c'est pas parce qu'on s'est beaucoup battu qu'on l'a pas bien vécu. Mais en fait, je pense que, tu vois, il y avait de mon côté, mais je pense que du leur aussi, il y avait vraiment cette volonté de dire, en fait, on apporte quelque chose. Et finalement, cette transformation, on en est acteur et on essaie vraiment de faire quelque chose. Donc ça c'était le socle vraiment ultra positif et qui faisait qu'on pouvait fonctionner et avancer. Après les difficultés, c'est comme ça change la vie parce que tu n'as plus les mêmes reportings, tu n'as plus les mêmes obligations, tu as plein de choses, tu as vraiment beaucoup de choses qui sont différentes, mais tu as aussi beaucoup d'avantages. Et du coup, ouais non, et ce partenariat-là, et l'évolution qu'on a eue, franchement c'était cool, et tu vois tout à l'heure, tu me disais le début, t'as pris des portes, bah là je pourrais te dire la même chose, tu vois, oui, mais je pense que dans tout ce qu'on fait en fait, il y a des moments qui sont, il y a des choses que t'aimes et des choses qui sont plus complexes, après ce qui est important c'est que les choses que t'aimes prennent le dessus sur les difficultés, parce que les difficultés, Sincèrement, ça se traite et ça se gère dans le temps. Et puis, c'est une aventure qui est quand même cool de s'intégrer dans un groupe aussi et de découvrir un groupe qui a cette volonté de se transformer en essayant de faire des choses. Moi, j'aime bien ça. J'ai beaucoup aimé cette approche et cette association.

  • Speaker #0

    C'est chouette parce qu'avec ta même entreprise, tu as connu aussi bien la partie startup.

  • Speaker #1

    solo déjà d'abord puis après l'effet start up et bien prêt les faits groupe c'était comme un chat quoi plusieurs vies que les ira plusieurs vies effectivement bah après tu sais c'est marrant parce que tu me dis ça comme c'était étrange mais en fait quand tu le vis c'est pas étrange tu vois ça paraît Ça paraît quand même être beaucoup la... La continuité. Ouais, une continuité et la normalité avec des choses... qui te vont, d'autres qui te vont moins, et puis tu travailles, et donc tu as toutes ces phases-là qui te font à chaque fois, je pense, apprendre sur toi. Tu vois, tout à l'heure, quand tu m'as demandé de décrire mon métier à un enfant de 5 ans, si tu me l'avais demandé au début, je ne t'aurais pas du tout fait la même réponse. parce que forcément mon métier là aussi beaucoup beaucoup évolué la posture aussi ma posture aussi et puis que putain tu apprends aussi beaucoup de choses tu vois je pense que des choses que tu apprends et notamment quand tu vas dans un groupe et que tu as la possibilité de développer ses fins tu as une sorte d'humilité tout cas qui te fait dire que d'un coup tu réalises que tout ce que tu faisais toi tout seul ben en fait il y a plein de gens qui savent le faire mais bien mieux que toi et du coup tu peux avoir un vrai moment de doute en te disant du coup moi je fais tu vois qu'est ce qui qu'est ce qui se passe et je pense qu'en fait c'est c'est là où c'est plutôt sympa de te dire mais en fait ça rejoint ce que je te disais au tout début, c'est là où c'est important de dire en fait non mais c'est normal, c'est comment on va fixer le cap et comment on va faire en sorte qu'il y ait des gens qui viennent et qui soient meilleurs et qui vont bien progresser donc ça je l'ai vraiment bien vécu et j'ai trouvé ça vraiment sympa comme développement dans la vie de la boîte et dans ma vie perso aussi c'est chouette,

  • Speaker #0

    pour faire l'analogie t'es passé de simple musicien à chef d'orchestre c'est exactement le même principe ou un chasseur d'orchestre qui sait lire les partitions, il sait jouer des instruments, mais il ne saura jamais aussi bien faire que le violoniste qu'il a devant lui.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est exactement ça. Je pense que tout à l'heure on se disait tu prends des portes et tout ça.

  • Speaker #0

    moi des trucs que ça m'a appris c'est ça m'a appris que je savais pas en fait ce je pense que quand tu commences au début d'ailleurs c'est ce qui fait que tu commences parce que tu crois un peu savoir ce que tu as un vrai côté naïf insouciant et un peu con parce que du coup tu te dis moi ça je pense je pense savoir le faire en fait et plus tu avances plus tu te rends compte que le niveau d'exigence il est haut et en fait tu te bas assez vite tu tues tu acceptes de savoir que tu ne sais pas mais en fait déjà savoir que tu ne sais pas c'est déjà savoir déjà pas mal de choses et accepter de savoir que tu ne sais pas ça te ramène à une vraie humilité que tout le monde n'est pas prêt à voir aussi ouais et du coup une fois que tu sais ça eh ben bah tu le prends donc ce que je te disais soit tu peux avoir du doute mais si tu as la capacité de dire mais en fait bah déjà je sais que je ne sais pas donc déjà chez un petit truc quoi et du coup j'ai trouvé des et du coup du coup tu peux savoir les gens qui savent en fait c'est pas mal parce que du coup tu vas pouvoir les en faire quelque chose pour que ils sont bons dans leur domaine et tu vas pour leur dire vas-y sont encore meilleurs mecs parce que parce que moi je connais jusque là toi je vois que tu connais jusque là donc moi je vais essayer d'aller là mais toi il va falloir que tu ailles là tu vois et ça je trouve ça plutôt plutôt sympa et donc ouais comme tu dis c'est ça c'est

  • Speaker #1

    petit à petit tu deviens un chef d'orchestre d'ailleurs je te disais entraîneur mais c'est la même chose je parle aussi chef d'orchestre parce que jusqu'à 70 je crois elle monte jusqu'à 70 et donc là c'est plus vraiment un bel orchestre qu'une simple équipe de foot et sur deux sites aussi différent je crois que ça va faire mais avec la bordeaux à cavar parce que tu as eu à un moment donné à un moment donné on était à peau à bordeaux et à peau à bordeaux et après toutes les équipes elles ont été à bordeaux 1 Et comment tu as vécu ces années-là justement d'accompagnement, de développement et avec la crise du Covid parce que tu as eu aussi ce deuxième effet qui se coule entre guillemets après le rachat à connaître cette période Covid ?

  • Speaker #0

    Le Covid c'était vraiment une période qui était particulière, pas particulière pour tout le monde tu vois et je pense que les gens l'ont vécu de manière très différente, il y en a qui l'ont pas bien vécu du tout. Nous c'est vrai qu'on a eu, je dis la chance en tout cas, on a eu la chance d'avoir une activité qui pouvait continuer et qui pouvait marcher dans le Covid. Une des forces qu'on a eues à ce moment-là, c'était qu'en fait, sans le savoir, Nous on était totalement prêts au télétravail parce que tu disais en fait on était à Pau, à Bordeaux mais ça s'est fait comme ça parce qu'en fait au départ tu vois les recrutements bah tu fais un peu comme tu peux ou moi mes associés finalement l'agence elle était sur Bordeaux donc en fait on avait toujours cette habitude de travailler à distance et Et du coup, ça a fonctionné bien pendant le Covid. Là, j'ai découvert qu'on était vraiment en avance sur beaucoup de boîtes, parce que nous, on avait tous les outils, on avait tout pour fonctionner vraiment bien à distance. Et après, on a eu une chance, une vraie chance aussi, c'est qu'on avait vraiment des gens qui étaient hyper investis. Et donc, on a pu beaucoup travailler pendant... ces journées là ça a été ouais ça a été très très rock'n'roll mais mais ça je l'ai bien vécu je me souviens plus que c'était ta question parce que je crois que j'ai répondu qu'à une partie mais c'est pas grave oui justement tu l'as vécu et comment tu as appréhendé et vécu cette période là si particulière non voilà donc je te dis ça c'était génial et moi je me souviens tu vois une petite anecdote qui était marrante et c'était un soir on était à En gros on était en train de changer d'hébergement parce qu'il fallait qu'on augmente nos serveurs. Et puis on était la nuit avec l'équipe tech. Et puis on faisait que bosser, enfin ça faisait franchement depuis le début, on faisait que bosser. Mais on bossait toutes les nuits, toute la journée. Et donc nous on était coupé du monde. Mais quand je dis coupé du monde, c'est vrai on était chacun chez soi mais on était tous devant notre ordi. On était ensemble toute la journée mais on regardait rien d'autre parce qu'en fait on faisait que ça. Et un soir, il devait être deux heures et demie du mat et on se dit, t'imagines, pareil, tout le monde est déconfiné et on est les seuls à ne pas le savoir. On continue à bosser sans le savoir. Donc, ce serait peut-être pas mal d'allumer la télé pour voir ce qui se passe dans le monde au lieu de faire notre truc de notre côté. Donc voilà, mais bon, tu vois, c'était des bons souvenirs. On faisait à cette époque-là, c'était rigolo parce qu'on faisait tous les... c'était n'importe comment faisait tous les sens des des réunions d'équipe et est en fait tous les gens qui craquaient enfin qui craquait au fur et à mesure et du coup ça se finissait avec chacun sa durée ça durait tard quoi ça dure avec les réunions fait c'était à la base c'était juste pour faire un petit délit tu vois qui devait aller vite et à la fin ça partait dans les anecdotes plus marrantes les unes que les autres sur un peu tout et je pense que ça a vraiment soudé aussi tu vois ça vraiment soudé et ça a mis une culture aussi qui était bien parce qu'en fait tout à l'heure je te disais en fait il faut que chacun soit investi et se rendre compte de du poids qu'il a dans son travail bah là quant à ça bah tu avais pas le choix quoi en fait tout le monde savait qui était important et qui pouvait pas trop lâcher parce que sinon c'était son petit copain qui allait ramasser c'était compliqué quoi ouais

  • Speaker #1

    ça renforcer cette cohésion cet esprit d'équipe justement avec avec tout toute l'équipe de l'époque ouais ouais ouais c'était cool et comment on réussit à s'intégrer à ceux qui sont arrivés après parce que du coup tu as eu pas mal de monde entre-tangues depuis ouais bah comment réussir à s'intégrer parce que du coup tu crains un oeil au fort quand même de ces conditions-là qui peut très soudé aussi ouais ouais ouais t'en ressort avec une équipe très soudé mais mais

  • Speaker #0

    je pense que tu vois ça c'est c'est un des trucs on n'a jamais eu trop de problèmes à intégrer les gens et je pense que beaucoup de choses se jouent dans le recrutement c'est moi je suis pas un grand un grand recruteur sur papier. Mais par contre, j'aime bien parler aux gens et essayer de les comprendre, essayer de voir comment ils vont pouvoir s'intégrer et leur expliquer aussi de nous ce qu'on attend. Et je pense que c'est quelque chose qu'on n'a jamais... sur lequel on n'a vraiment jamais lésiné. C'est autonomie. Tous veulent être autonomes. Donc c'est très bien d'être autonome. Par contre, c'est oublier à des règles et à ses règles. Et surtout, c'est être responsable. Et ça, en fait, tout le monde a hyper bien joué le jeu. Et ça s'est toujours, ça s'est toujours bien passé. Cette intégration là, on a réussi à garder la culture. Après on faisait quand même pas mal une fois par mois, on essayait de réunir tout le monde, on faisait quand même pas mal d'échanges, pas mal de blagues. Je pense que c'est important en fait et je pense que soutenir les gens, c'est ça qui faisait qu'ils étaient intégrés. Parce que si tu as un cap qu'on compte sur toi et que... et que tu vas tu vois moi souvent en recrutement je leur disais je citais malik bentalla chacun ses rêves j'en ai d'autres mais malik bentalla j'ai mes mains et non et c'est vrai que je leur disais souvent voilà va pas croire qu'ici les routes sont pavés d'or parce que d'une à son peuple avait d'or deux elles sont pas pavés du tout et 3 je compte sur toi pour les pavés donc donc il ya trois si tu peux pas me créer des nouvelles ouais ouais c'est ce qu'il fallait faire non mais ce que je veux dire par là c'était c'était vraiment l'idée de dire aux gens bon voilà il va y avoir du travail mais par contre votre travail va servir à quelque chose et vous êtes vraiment là pour apporter quelque chose en fait on ne vous prend pas on ne prend pas comme ça en fait on prend pour apporter quelque chose un projet m une pierre qui sera la vôtre et qui va faire que ensemble ça va faire quelque chose quoi et je pense que cette adhésion elle était elle s'est faite beaucoup comme ça et ça s'est plutôt bien passé tu vois plutôt bien passé je pense que j'ai pas eu du tout de turnover tous

  • Speaker #1

    les gens qui sont rentrés ils étaient plutôt contents donc il faudrait leur demander à eux et à côté de ça parce que tu t'ennuies pas Mais malgré tout, tu as trouvé du temps pour lancer un autre projet et aider ton frère sur un projet qui lui tenait à cœur. Mais tu vas en parler mieux que moi.

  • Speaker #0

    Là, c'était l'inverse. Quand je te disais que j'ai vu mon frère, j'ai dit je voudrais créer ça, est-ce que toi tu me suis ? Il m'a dit ok, pas de problème. Pareil, un jour, il arrive, je mange au resto avec lui. Et il me dit, j'aimerais bien créer un tournoi ATP sur Pau. Donc il était accompagné d'Audrey Roustan qui était... qui était avec lui dans ce projet là et du coup il me demande si moi je suis partant pour être le local de l'étape et en fait ça tombait bien comme moi j'étais à bordeaux entre bordeaux et paris bah du coup j'étais forcément le local à peau pour pour aller voir les partenaires et gérer le truc donc c'était géographiquement c'était parfait et donc bien sûr je lui dis oui et parce que ça c'était un super C'est un super projet et tu vois c'est un projet aussi qui est très philosophique. Tout à l'heure je te disais qu'il y a une philosophie dans ce que moi j'ai créé, mais là aussi dans le tournoi il y a une vraie philosophie. On a dit que mon frère est joueur de tennis, autant il y a des sports que tu peux pratiquer à peau. Tu es joueur de rugby, à la rigueur tu veux jouer dans ta ville, tu peux. Par contre, tu es joueur de tennis ATP, tu joues partout dans le monde, sauf chez toi. Et du coup, lui, il avait envie quand même de rendre un peu à la ville, parce qu'il a toujours été formé ici, il a eu toujours des soutiens, il a toujours été attaché au territoire. Il avait envie de rendre ça aussi au territoire et de faire découvrir le sport, vraiment son sport et le sport. aux jeunes du territoire. Donc en fait, on a créé ça, on s'est dit bon allez, on part et on crée ça avec vraiment l'optique de dire on démocratise le tennis. On montre aux enfants en fait qu'ils peuvent jouer et qu'en fait, ils peuvent atteindre leurs rêves, tu vois, et que c'est possible, que ce n'est pas parce que tu habites à Pau ou... Pierre, tu vois, dans un petit village. Non, mais tu vois, c'est vrai, nous, on vient de Bois-les-Boisins, tu vois. Donc, Bois-les-Boisins, ce n'est pas un énorme village. Et juste de se dire que finalement, si tu travailles et que tu y vas, en fait, tu peux y arriver. Donc, ça, c'était vraiment la vraie optique. Et je pense que, et mon frère et moi, on a vraiment ce sentiment que c'est les gens qui te donnent un peu l'exemple et tout, qui te montrent un peu les choses. Et c'est pour ça qu'on a voulu leur montrer ce que c'était du... du tennis de haut niveau parce que je pense que quand tu es petit, que tu as 9 ans et que tu viens et que tu vois un mec qui est 30e, 50e mondial ou tu vois Gylbis qui a été dans le top 10, tu vois on a eu plein de gros joueurs. Je pense que ça te fait rêver et qu'en même temps tu te dis ah ouais mais en fait c'est possible, je peux le faire. Et ça c'était vraiment le premier axe. pour créer ce tournant était était vraiment là sur sur ce fait de dire ben voilà je veux montrer le tennis et je montrais aux jeunes que c'est possible d'y arriver et après on l'a complété avec avec d'autres choses et notamment un autre truc qui nous tenait à coeur et tu sais puisque tu as participé aussi mais c'était vraiment si de valoriser tu vois les entreprises du territoire et de montrer qu'en fait benpo ça c'est quand même une ville où il se passe plein de choses où il ya plein de gens intéressants et qu'on peut faire quelque chose de bien. Et nous c'est vrai, quand on a fait ce tournoi, c'était vraiment notre volonté de pouvoir montrer ça, d'avoir même des tarifs qui soient attractifs pour tout le monde. L'idée c'était vraiment de pouvoir accueillir un maximum de monde et puis montrer cette dynamique. Et on a eu la chance d'être hyper bien accompagnés. On a rencontré Terrega très rapidement. et qui pour le coup est une super boîte. Après, je dis ça, je n'ai jamais travaillé. Je n'ai jamais travaillé. Mais en tout cas, pour travailler avec eux, moi, je les trouve super. Ils nous ont toujours vachement accompagnés. Ils ont toujours été moteurs. Je pense que d'avoir un partenaire comme ça, avec qui tu peux construire et avec qui tu partages des valeurs, c'est important et ça, ça te permet d'avoir un vrai socle. Après, on a eu la ville qui, de suite, nous a suivis, tu vois. Eric Ausha, c'est franchement, tu vois, souvent, on râle contre les politiques et tout ça. Moi, je pense que là, en tout cas, au niveau du sport, Eric, il a toujours été vraiment hyper bien, il a toujours été moteur, il a toujours eu envie de faire des choses et du coup, ça nous a toujours beaucoup... beaucoup aidé tu vois ça a toujours été quelque chose de super bien et puis voilà du coup ça a continué on a eu la chance tu vois le tennis était assez particulier je parle peut-être beaucoup non non mais le tennis c'était c'est tu vois c'est quand même un peu particulier parce que ça dure une semaine ici les gens ils avaient pas trop l'habitude tu vois ils avaient l'habitude du foot du rugby du basket du or où c'est des événements 1h30 par semaine tu vas voir le match, enfin tous les 15 jours tu vas voir un match là c'est une semaine mais nous ça nous permet aussi de faire je trouve en tout cas de pas être du tout en concurrence tu vois avec ça et au contraire on a on a plutôt la chance d'avoir des bonnes relations et tu es tout le tout le tous les clubs pro joue jeu et je pense que le tournoi ça va être la septième édition cette année je pense qu'ils commencent à s'inscrire quand même dans le paysage palois et en tout cas nous on est assez content c'est content de ça et j'ai assez content de l'harmonie qui se crée autour.

  • Speaker #1

    C'est une belle réussite et quelque chose que tu as oublié de dire, c'est aussi que c'est un événement qui est gratuit la plupart du temps pour faire découvrir le tennis, c'est gratuit du lundi au jeudi ou au vendredi maintenant même, où les gens peuvent venir voir gratuitement tous les matchs jusqu'au quart de finale et profiter de cet événement-là. C'est pas rien, c'est une volonté de par le sens qu'on voulait y mettre aussi au départ mais c'est pas rien.

  • Speaker #0

    non c'était une c'était une véritable volonté tu vois quand je disais en fait ouvrir au maximum de gens c'était pas la gratuité sans fait partie quoi c'était vraiment dire vous pouvez venir c'est gratuit tu vois on essaie d'inviter les clubs sportifs on essaie d'inviter cette année on a accueilli plus de 700 tu as 700 enfants la journée du jeu je vais dire ça je suis venu mercredi notamment je pense que c'était la plus grande garderie de france ce jour là Il y en avait pas mal mais c'est sympa tu vois il y en a plein qui ont pu découvrir le tennis, qui ont pu découvrir plein de choses donc c'était quand même très cool.

  • Speaker #1

    C'est un bel événement et en plus aussi c'est un événement qui a eu une véritable transformation, une véritable mue où vous avez démarré sur, alors sans rentrer dans les détails techniques pour ne pas perdre tout le monde, mais sur un scoring de départ et vous avez progressé il y a deux ans je crois pour changer de step c'est ça ?

  • Speaker #0

    ouais en fait moi si tu as des classements dans les tournois et là aujourd'hui on est plus haut niveau challenger donc grosso modo c'est on va dire c'est alors la d2 c'est un grand mot mais mais c'est ce tu vas concerner tu vois les joueurs qui sont entre la cinquantième et la cent cinquantième place mondiale n'ont pas pas le top des le top top des joueurs mais par contre tu as tu as des joueurs qui sont quand même très fort puisque 50e mondiale tu vois si tu prends ce que tu compares avec le foot c'était 50e joueur mondial je t'ai très bien ouais t'es peut-être même nommé je peux quand il y en a au ballon d'or mais tu dois pas être très loin tu vois et donc non c'est quand même un très bon niveau et puis c'est le genre de tournoi si tu veux où tu vas découvrir fait tu vas avoir grosso modo tu as trois types de joueurs tu as Soit les joueurs qui ont été un peu blessés et qui ont besoin de remarquer des points et qui reviennent sur ces tournois pour se refaire la cerise, remarquer des points, etc. Et ensuite, tu as une gamme de joueurs qui est toujours dans cette catégorie-là et qui joue là, qui sont des joueurs aux alentours de la 100, 120e place. Et puis après, tu as toute une catégorie de jeunes qui sont les futurs de demain. Et ça, c'est quand même très sympa. parce qu'en fait tu les as souvent en avant première alors ce qui est compliqué pour le grand public c'est que souvent tu les connais pas parce que si le gamin il a 19 ans et que et qu'il est 150e boîte tu dis il est nul mais en fait non tout le monde commence pas des clans que trois ans après bah ouais c'est énorme tu vois on a eu par exemple olger hounet donc il vient il vient à pau je crois qu'il doit être 120 ou 130e mondiale et il finit l'année en gagnant bercy et dans le top 5 et et quand il est venu personne ne connaissait personne ne connaissait et après tout le monde qui dit moi je les ai vu jouer j'ai des photos à elle et j'ai pu le voir parce que c'est ça aussi l'autre côté qui est sympa c'est que les joueurs tu es ils sont plutôt accessible et tu les vois vraiment quoi

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est une expérience énorme et puis ça a permis aussi de retrouver encore plus ton frère parce que quand tu dis ton frère est joueur de tennis et ça doit pas être simple, vous devez pas vous retrouver le 4e matin forcément et tu as dû aussi avoir cette fraternité qui était encore plus forte sur cet événement commun parce que sur le premier projet il était actionneur comme tu dis, il t'a aidé mais là vraiment vous avez travaillé ensemble et vous avez passé du temps ensemble là dessus

  • Speaker #0

    ouais ouais bah oui oui c'est c'est hyper agréable sud de faire un projet comme ça avec avec son frère et moi j'ai trouvé en ça encore plus agréable dans le sens où en fait on avait chacun notre activité et du coup là on a construit quelque chose en grande partie pour le plaisir tu vois pour le plaisir de faire quelque chose pour le plaisir d'essayer de faire quelque chose ensemble et donc ouais ce lien je pense que voilà toujours été tu vois toujours toujours été là et c'est vrai que ça nous permet de faire des choses ensemble des choses ensemble tu vois et si tu me parles de mon frère c'est assez marrant parce que pour moi toute ma vie et plein de gens qui m'ont dit ouais c'est pas trop dur Toi d'être le frère de Jérémy et tout ça. Et c'est une question, pour le coup, que je n'ai jamais vraiment compris. Parce que non, ce n'est pas dur en fait. Au contraire, c'est super. Tu peux vivre plein de choses. Tu as plein de moments super. Moi, mon frère est plus jeune que moi. Il est plus jeune que moi. J'ai même la naïveté de penser que de lui mettre des branlées quand il était petit, ça l'a fondré. Ça a sûrement aidé un peu. Et du coup, si tu veux, c'était quand même... un vrai chemin de cheminement et un vrai exemple aussi pour moi tu vois moi je suis le grand frère et pour autant mon petit frère du coup était tu as été un exemple en alors je te disais tu on voulait montrer aux jeunes que c'était possible d'y arriver mais il n'empêche que ben moi personnellement basse café mon frère ça me l'a montré aussi tu vois ça me disait en fait quand tu travailles et j'ai pu voir la difficulté et comment il fallait continuer. C'est pour ça que même dans l'entreprise, j'ai toujours pris ça comme un entraînement, comme un match, des fois tu en gagnes, des fois tu en perds, c'est la vie, tu essaies de progresser. En tout cas, tu vas baisser les bras, et si tu veux, ça a toujours été une vraie source d'inspiration. Donc aujourd'hui, très content de pouvoir avoir fait ça avec lui et de continuer à le faire avec lui.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui ne connaissent pas, ou quelques-uns qui ne connaissent pas, Ton frère, est-ce que tu pourrais résumer en quelques lignes, en quelques phrases, son parcours et sa carrière ?

  • Speaker #0

    Son parcours et sa carrière ? Ouais, en quelques lignes, en quelques phrases. J'allais peut-être dire de sonnerie, c'est surtout ça. Mais en gros, je pense qu'il a dû faire 17 ans ou 16 ans de carrière, je pense, de carrière professionnelle sur le circuit ATP. Il a fait 17 ans dans le top 100. et je crois qu'il a fait 13 ans dans le top 50 tu vois donc donc voilà il a joué je sais plus combien de grand chelais mais grosso modo pendant pendant 16 ans il a joué les quatre tous les tous les ans il a été 25e joueur mondial il a remporté Wimbledon Junior il a il a fait finale en double à roland garros voilà il a beau palmarès il a franchement et puis franchement ce qui est ce qui est impressionnant c'est de se maintenir aussi longtemps tu vois et d'avoir d'avoir cette capacité cette capacité à jouer et moi ce que j'ai toujours aimé chez mon frère tu vois c'était sa capacité à être sur ses points forts tu vois c'était c'était un joueur pour ceux ci ceux qui le connaissent plus pas du coup mais c'est vrai que c'était frustrant de le voir jouer parce qu'en fait il attaquait beaucoup il prenait beaucoup de risques mais moi je trouvais ça génial en fait de pouvoir rester dans cette dynamique-là et de et de continuer de continuer sans baisser les bras parce qu'une carrière c'est dur t'as des coups t'as vraiment des coups durs t'as vraiment des moments où tu dois te remettre en question où tu dois faire pas mal de choses et je trouve je trouve ça tu vois je trouve que que c'est quand même très fort quoi très fort et d'ailleurs globalement même sur le tennis français je trouve que les gens sont très durs avec les tennis fans français parce que quand tu vois ce qu'ils font t'as envie de dire les gars c'est quand même pas mal quoi des pour gagner un grand chelem il y en a qu'un quoi il y en a qu'un par contre pour y être il y en a quatre par an quoi pour des centaines de joueurs ouais et donc voilà donc mon frère c'était un joueur Très bon joueur et puis aujourd'hui il s'est reconverti sur pas mal de choses puisqu'il a arrêté sa carrière il y a deux ans maintenant je pense à Wimbledon contre Alcaraz. En tout cas pour moi c'était quand même un beau souvenir, c'était cool d'y aller, j'ai bien aimé. C'était beaucoup d'émotion, c'était assez émouvant mais c'était quand même très cool de pouvoir vivre ça. Il a arrêté sa carrière à ce moment-là, il s'est reconverti sur plein de choses puisque pendant sa carrière il avait déjà créé le tournoi, donc il était directeur de tournoi. il est aussi participe à l'uts alors je passe une fois ce que c'était l'uts c'est un tour de tours qui est qu'ils ont créé avec patrick moratouglou et puis après les coachs et donc il est coach d'hugo d'hugo imbert qui boit qui pareil un super gars et j'ai du coup ils ont des bons résultats et là ça fait quoi deux ans et demi je pense deux ans je suis pas très bon en date mais en tout cas c'est parce que il y en a un an et demi ouais mais bon il le coach avant et donc aujourd'hui c'est reconverti comme coach et je pense qu'il est pas mal parce qu'il a des bons résultats pour l'instant son premier je me rappelle ça pour son premier truc premier tournoi qui fait c'était il coachait pop irine à Primrose. Et en fait, c'était sa première fois qu'il coachait, il était encore joueur. Il me dit J'ai coaché, je sais pas trop, si je suis bon, si je suis pas bon... Et en fait, premier tournoi, il gagne. Il gagne, je me suis dit Il doit pas être mauvais, quand même.

  • Speaker #1

    Et tu as parlé de ton frère, mais qu'est-ce que ton frère dirait de toi ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que mon frère dirait de moi bah écoute je sais pas ça il faut demander il connaît il sait il sait mieux que moi ce qu'il dirait de moi non je sais pas exactement ce qui est franchement je sais pas ce qu'il dirait de moi je sais pas ce qu'il te dirait de moi et c'est très dur que c'est très dur à répondre parce que si je te dis du bien ça fait quand même que le mec il est une très prépensieux et si je t'ai dit du mal Je ne sais pas, non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il me connaît bien, qu'il connaît bien mes caractéristiques, on va dire.

  • Speaker #1

    Et alors toi, parce que ce n'était pas pour te mettre dans la sauce, c'est la question.

  • Speaker #0

    Non, non, je ne suis pas pour me mettre dans la sauce, t'inquiète.

  • Speaker #1

    Toi, qu'est-ce que tu te dirais justement à toi, enfant ou ado ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que je me dirais à moi enfants ou ados si tu te revois jeune jeune collégien plein de doutes comme tout le monde à cette époque là alors c'est des périodes de ma vie que j'ai vécu assez différemment donc je dirais sûrement pas la même chose à mon enfant qu'à moi d'eau non si tu veux enfants qu'est ce que je me dirais franchement je me dirais de faire ce que j'ai fait un de continuer de continuer de faire ça en fait je vais pas répondre à la question parce que du coup qu'est ce que je me dirais c'est très compliqué mais mais ce que je te dire là dessus c'est que je suis pas du tout quelqu'un qui qui a des regrets ou des remords des choses comme ça donc en fait si tu veux pour moi dans la vie on a exactement ce qu'on veut Ni plus ni moins, mais on a ce qu'on veut. J'ai découvert ça quand j'avais 18 ans, grâce à ma prof de philo, qui m'avait fait lire à propos sur le bonheur de Alain. C'était en cours de philo, je ne l'ai pas lu en terminale, parce que justement, à dos, je n'étais pas le mec le plus sérieux du monde. Mais je l'ai lu un peu plus tard, quand je suis arrivé à la fac, et quand j'ai compris que les études, ça pouvait me servir à quelque chose. mais en fait quand j'ai découvert ça notamment ça que dans la vie on a exactement ce qu'on veut ça a été quand même une vraie révolution pour moi me dire que ouais même les mères que j'avais pu faire ou que j'avais pu avoir en réalité si j'ai analysé réellement les choses je les avais quand même un peu voulu quoi et que du coup si je les avais voulu C'est que quand même ça devait me servir un peu à quelque chose et du coup déjà ça me sert à ce que je suis aujourd'hui avec en bien ou pas en bien. Et donc en réalité non, je n'aurais pas envie de me dire de changer quoi que ce soit. Ce que j'aurais envie de me dire c'est d'ouvrir un peu plus les yeux peut-être et de réfléchir peut-être un peu plus à certaines choses. Mais même pas, parce que je ne suis même pas sûr que ce soit quelque chose de bien, puisque finalement, quand je prends ma vie, c'est mon plus gros projet et les plus gros trucs que j'ai faits, c'est quand je n'ai pas vraiment réfléchi. Donc je ne suis pas sûr que réfléchir, c'est une très bonne chose. Donc voilà, je me dirais en tout cas d'être... ouais d'être ouvert sur sur le cheminement et d'être ouvert sur les autres tu vois un des trucs que j'aurais bien aimé c'est pas changé mais en tout cas que j'ai réalisé beaucoup plus enfin beaucoup plus tard qui m'aurait sûrement fait gagner du temps avant mais mais que je pouvais pas voir c'était en fait là la bonté des gens tu vois et comment et comment tu vas pouvoir voir j'aime pas le terme mais c'est pas profiter des gens tu vois mais c'est en route enrichir tu vois avec avec les gens et c'est vrai que quand je te dis à l'école par exemple les profs pour moi c'était enfin j'ai pas du tout envie d'écouter j'avais pas envie du tout envie de croire ça et ça m'a suivi pendant pendant assez assez longtemps tu vois où j'avais plutôt de la défiance que de la confiance et ça ça a été un un vrai changement d'accorder ma confiance et je me suis aperçu que c'était mais 100 fois plus facile quand on est un peu feignant comme moi c'est beaucoup plus facile de donner sa confiance que finalement d'avoir de la défiance et ça tu vois c'est vrai que c'est quelque chose que peut être j'aurais aimé avoir avant mais bon comme tout comme mon beau père dit dit toujours c'est pas parce qu'il te faut face il te faut 4 4 annuaires pour rattraper le pot de confiture au-dessus de l'étagère, c'est pendant mes temps de 3 que tu l'auras rattrapé. Et c'est vrai, en fait. C'est triste, mais c'est vrai, tu vois. Et ta vie, elle est faite d'expériences. Je pense que ce n'est pas des échecs ou des réussites, c'est en fait, c'est qu'est-ce que tu vas en faire qui compte.

  • Speaker #1

    Quel apprentissage tu en ressors. Justement, un apprentissage, quel conseil tu m'en aurais, ou avec le recul, sur tes 15 dernières années d'entrepreneuriat ? à ceux qui se lancent ou qui hésitent à se lancer justement dans le monde de l'entrepreneuriat et à se revoir tirer il y a 15 ans salarié et avoir ça qui gamberge pendant plusieurs années.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je leur donnerais comme conseil pour se lancer ? Franchement, d'avoir envie. et vraiment tu as vraiment d'avoir envie et de pas avoir d'attentes je pense que d'avoir une cause à d'avoir une cause et un but qui soit pas du tout un but financier je pense que ça c'est c'est toi j'en entends beaucoup aujourd'hui qu'ils me disent non mais j'hésite tu comprends toi c'était facile moi je suis marié j'ai des enfants j'ai un crédit tout ça machin Mais en fait, c'est le cas de tout le monde. Et ça, c'est juste des fausses excuses. Donc ça, je pense que c'est important d'avoir cette envie et d'avoir aussi quand même la conscience que ça va être dur. que ça va être dur et que ça va être long. Alors dans certains cas, c'est...

  • Speaker #1

    Dans certains cas, ça court vite, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il y a... Enfin, moi, je ne donne pas trop de conseils parce que je pense que c'est vraiment plutôt aux gens de le sentir. Mais en tout cas, dans ce que je vois, c'est beaucoup fantasmé, en fait. tu as beaucoup de choses qui sont assez fantasmées, c'est de se dire ouais, mais tu vois, moi je vais être mon propre patron, je vais gagner de l'argent. Mais en fait, si tu fais ça pour ça,

  • Speaker #1

    tu as envie de laisser tomber.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des chances que tu sois déçu assez rapidement parce qu'en fait, ça ne marche pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça et c'est vraiment, tu vois, l'envie et le travail en fait. Je pense qu'il ne faut pas... En fait, il faut travailler, travailler, travailler. Et ça, c'est important. Tu vois, ça, c'est... Enfin, je dis, je donne aucun conseil. Déjà, j'en ai donné deux. Tu vois ? D'avoir envie de travailler, je pense que c'est vraiment hyper important. Et après, tu vois, si je déroule par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure, je pense que plus tu travailles, plus tu te rends compte que tu ne sais pas. C'est assez paradoxal, mais c'est la réalité. C'est plus tu vas travailler, plus tu sais que tu ne sais pas. Donc, à partir du moment où tu sais que tu ne sais pas, ça te donnait quand même un peu... d'humilité et je pense que ce qui est assez paradoxal c'est que cette humilité elle t'apporte aussi beaucoup de confiance parce que du coup bah comme tu sais un truc bah tu as assez confiance en toi quoi et donc c'est ça c'est de de pas lâcher pas lâcher là-dessus d'être capable toi de se remettre en de se remettre en question mais de pas s'enfoncer quoi toi de de pas s'enfoncer c'est juste si je reprends l'exemple du sport ben voilà en fait le tennis pour ça c'est très bien Parce que le tennis, c'est un sport où tu rates tout le temps. Tu rates n'importe quel match, des fautes, il y en a tout le temps, et tu perds des matchs, c'est comme ça, c'est la vie. Et du coup, imagine le mec, si chaque fois qu'il ratait un coup droit, il se mettait au fond du seau, et pendant trois semaines, il ne pouvait plus rien faire. Et des fois, c'est un peu ce que tu peux vivre en tant qu'entrepreneur, parce que tu prends des claques quand même. et c'est là où je pense qu'il faut avoir enfin aujourd'hui c'est le grand mot la résilience mais je me suis un vrai mot mais en tout cas en tout cas ce qui est ce qui est sûr c'est c'est c'est avoir quand je dis confiance soit c'est pas le fait de ne pas douter parce qu'au contraire tu doutes tout le temps mais douter mais tout en sachant en fait que tu as envie et que tu as envie d'apprendre Donc c'est l'envie, travailler et puis re-envie d'apprendre et ainsi de suite et ainsi de suite.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant avec le tennis, ça me permet de faire une analogie, tu me diras si c'est vrai ou pas, poursuivre un peu, c'est là où je te rejoins, où on est très dur avec le tennis par rapport à d'autres sports, parce qu'on ne se rend pas compte, mais si tu gagnes 80% de tes matchs au foot, tu es champion. tu finis, tu es champion de France, de ta ligue et sur les matchs à coupe tu passes sans problème au tennis tu gagnes 80% de tes matchs, tu n'arrives jamais au final parce que tu as tellement de tours précédents etc que même avoir des stats assez hautes te met permet même pas de gagner un titre. C'est ça aussi peut être l'analogie qu'on peut faire avec l'entrepreneur. Même 80%, ça ne suffit pas.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Il y a plein de fois où ça ne suffit pas. Il faut en être conscient de cette partie là. C'est toujours continuer, toujours se remettre en question et puis pas avoir peur. Tu ne vas pas avoir peur. Et ça, je pense que c'est... Et après, tu vois... un conseil finalement je reviens à ta question de l'avant parce que j'en ai un troisième ce serait mon premier conseil non en fait ce serait mon premier conseil finalement c'est de s'entourer tu vois tout à l'heure je te disais que moi tu vois de passer de la défiance à la confiance c'était important mais c'est vraiment de s'entourer de personnes qui réussissent aussi et qui ont réussi parce que ça je pense que c'est très important... Alors tu vois nous, au début on a été entouré parce qu'on était à Elio Parc. Tu vois d'ailleurs Elio Parc, moi c'est, tu vois, enfin vraiment j'en ai pas parlé dans le début, mais je les remercie parce que je pense que c'est super tu vois d'avoir un lieu où finalement t'arrives, t'es tout seul entrepreneur, pam tu rencontres du monde, t'es accompagné, t'as des locaux qui sont pas chers, tu vois c'est quand même, c'est quand même, c'est quand même vraiment top tu vois de pouvoir voir ça. Et après, je pense que le conseil, c'est vraiment de s'entourer de gens qui réussissent. Parce qu'en fait... ça te permet souvent de voir que c'est des gens qui sont normaux déjà qui sont souvent très sympa et qui ont et qui ont des valeurs tu vois moi ça a été un des grands trucs que j'ai eus sur sur cette partie là tu vois grâce à mon frère je peux rencontrer différentes personnes et qui m'ont vraiment vraiment montré qu'en gros tu pouvais faire des choses sans être un tu vois ça enfin je pense qu'on peut dire connard mais et qu'en fait tu avais des gens qui avaient des vraies valeurs et que souvent c'était des gens qui d'une travail tout le temps qui était vraiment passionné par ce qu'il faisait tu vois et qui qui avait l'envié tout le temps d'être d'être meilleur et qui se mettait un gros niveau d'exigence à eux mêmes ils tu restaient pas du tout un niveau d'exigence envers les autres tu vois c'est pas c'est pas dire ah bah ouais mais là ça n'a pas marché, tu comprends, il y avait du vent, la baleine n'est pas bien, j'ai eu le soleil dans l'oeil, enfin je veux dire les conditions c'est les mêmes pour tout le monde, donc c'est des gens qui se mettent un niveau d'exigence tu vois eux-mêmes, et qui transmettent finalement ces ondes très positives quoi, et ça je pense que c'est ultra important, et on pense tout le temps que c'est très dur de rencontrer des gens. et je pense que c'est comme aller taper à la porte d'un commerce finalement les gens ils sont quand même plutôt plutôt plutôt ouvert à prendre plus est plutôt sympa et ça je pense que c'est hyper important de réussir tout ce genre de personnes parce que son assemblée surtout à l'écouté même prêt à

  • Speaker #1

    prendre le temps à écouter à conseiller des fois carrément carrément hélas c'est un peu pas toi

  • Speaker #0

    et je pense qu'il faut le faire tout à l'heure je disais il faut pas créer sa botte en se disant moi je vais être mon propre patron et gagner beaucoup d'argent voilà c'est pareil je pense qu'il faut le faire fait c'est pas en attente d'aller demander quelque chose tu vois mais c'est juste partager ouais partager et essayer de comprendre le gars ce qu'il a fait et quel était son parcours et comment il a fait pour toi qu'elles sont basques il a lu ce qu'il a vu ce qu'il fait au quotidien tu vois comment il travaille au quotidien qu'est ce qu'il fait ça et finalement cette routine moi je suis je suis sûr d'un truc tu on dit toujours la boîte c'est l'exécution mais je pense que la réussite même personnel c'est beaucoup l'exécution de ce qu'on fait tu vois et cette cette capacité finalement à reproduire et à chercher alors ton style parce que tu vas pas tu vas pas imiter quelqu'un mais en tout cas de rencontrer ces gens là je pense que ça fait beaucoup de bien et ça t'inspire beaucoup quoi

  • Speaker #1

    C'est important d'inspirer les gens.

  • Speaker #0

    Et nous,

  • Speaker #1

    il fallait un placeur.

  • Speaker #0

    C'était pour le clin d'œil.

  • Speaker #1

    C'était pour le clin d'œil. Moi ce que je trouve intéressant, si je peux rebondir là-dessus, c'est que ces gens qu'on admire ou qu'on estime au-dessus de nous parce que de par leur réussite, leur valeur, en faisant leurs aspirations, chacun y met son barème, en fait tu n'es jamais critiqué par ces gens-là. Et je me suis rendu compte d'un truc, j'ai eu des discussions il y a peu de temps avec un. T'es jamais critiqué par meilleurs que toi. C'est-à-dire qu'ils vont jamais te casser, te bâcher, te dire est-ce que tu fais de la merde ? ou t'es un connard ou ce que tu veux. Ils vont avoir une approche constructive des fois où ça permet de te poser des questions ou quoi que ce soit. Mais au final, enfin je sais pas toi, mais par meilleurs, t'es jamais critiqué dans le sens... bâcher.

  • Speaker #0

    Bah non, parce que c'est des gens déjà qui ont pas, enfin ils sont pas du tout dans cette dynamique d'esprit en fait et c'est pour ça que je te dis que c'est important de s'entourer de gens positifs en fait parce que c'est des gens qui sont positifs à partir du moment où tu fais quelque chose, que tu le fais avec passion et que tu le réussis en fait t'as pas de dégrueur du tout de la vie au contraire, alors tu peux avoir des gens qui sont qui t'aiment pas, ça c'est ça c'est un autre sujet mais par contre eux, généralement pas du tout et en fait ça te transmet des bonnes ondes et je pense que ça c'est c'est C'est hyper important et effectivement ce ne sont pas des gens qui sont axés sur la critique. Et puis c'est aussi souvent des gens qui ont... Tu vois, tu ne nais pas numéro un mondial. En fait, tu le deviens et pour le devenir... Quand je te parlais du tournoi, en te disant que les jeunes passent par ces tournois-là... Mais en fait tout le monde y est passé. Il n'y a pas un mec qui s'est levé un matin, je reprends toujours l'analogie du tennis, et qui finalement il a pris la balle, il a servi et pooh ! Et le lendemain il était à Roland et il gagnait Roland, ça n'arrive à personne. Donc tu es obligé, et dans tous les domaines, tu es obligé de travailler. de cravacher, de travailler. Et finalement, c'est ce qui va te donner cette incapacité de critiquer, parce que finalement, tu es plutôt content de voir d'autres gens qui ont envie de faire la même chose, et tu sais par où ils vont passer, et tu sais que ça va être compliqué, et donc tu n'es pas là pour les fusiller. Tu es au contraire là pour les aider, pour leur dire que c'est bien, si tu veux le faire, tu peux le faire. Et ça, je pense que c'est un... un vrai tu as un vrai leitmotiv de tous ces gens tu me si je prends tu vois yves par exemple quand de bord de moi qui m'a aussi pas mal inspiré quand tu vois ce qu'il a fait en cuisine et tout c'est c'est bien tu vois de de voir quelqu'un bah et comment le travail qu'il a battu le gars et comment il travaille et tout bah ouais c'est des histoires automatiquement tu vois tu t'en nourris et tu te dis que Si toi, ton échelle, finalement, tous les jours tu travailles, tous les jours, tous les jours, tous les jours, et du matin au soir, à un moment donné, tu vas quand même un peu progresser. Enfin, il faut espérer.

  • Speaker #1

    Sinon, on ne saurait que le jour.

  • Speaker #0

    Sinon, il ne va pas. Mais voilà, du coup, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Et justement, si tu devais en choisir qu'un, c'est difficile, mais quel est le meilleur conseil que l'on t'ait donné dans ta vie jusqu'à présent ?

  • Speaker #0

    c'est un truc qui résonne en toi et qui fait encore écho et que tu t'es mis à peut-être pas un mantra tu vois mais moins quelque chose qui t'a apporté là bas c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure vraiment enfin il y en a plein qui m'ont tu sais moi je suis très un mantra très mais ce que je dis tout à l'heure dans la vie on a ce qu'on veut mais et excusez moi ce qu'on veut ni plus ni moins et en fait ça c'est pour moi ça m'a beaucoup apporté parce que Parce que ça marche avec tout, tu vois. Enfin, ça marche avec tout. C'est-à-dire que quand t'es dans un moment difficile, où t'es triste, tu peux comprendre qu'en fait, là, tu veux être triste. Et du coup, tu peux prendre le contrôle de ton émotion. En fait, du coup, tu peux réussir à la transformer. Tu vois, ce que je veux dire, en fait, c'est que t'as ce que tu veux. C'est pas un événement. pas parce que tu as raté un contrat c'est pas parce que tu as ça que tu es une merde que tu es je suis hyper vulgaire que tu es pas bon que ce que tu fais c'est nul fait si tu peux l'avoir en émotions cieux mais après tu peux décider d'en faire ce que tu veux et si tu veux le garder c'est ce que tu veux toi et tu as le droit pourquoi pas si tu as envie toute ta vie d'être aigri si tu as envie toute ta vie de faire la gueule si tu as envie toute ta vie d'être triste bah pourquoi pas tu vois ce genre de mais voilà mais mais il n'empêche que c'est toi qui le veut c'est pas le monde extérieur qui le veut tu vois c'est toi qui le veut et ça moi c'est un truc qui m'a vraiment changé dans ma vie en me disant b en fait j'ai le droit finalement d'avoir ce que je veux tu vois mais dans le terme d'émotion je dois

  • Speaker #1

    Mais par rapport au terme émotion, de ce que j'ai appris, je crois que c'était sur un podcast, où l'intervieweur expliquait, qui a fait des études là-dessus, qu'une émotion dans ton cerveau dure trois minutes. Au-delà des trois minutes, c'est ce que... rejoindre ce que tu dis ce que toi tu en veux qu'elle devient et qu'elle pérennise et que tu continues à la nourrir quelque part mais une émotion aussi bien positive que négative que ce soit sur sur savoir être ou l'environnement autour de toi et dure trois minutes en fait ça permet de beaucoup relativiser de se dire que tu

  • Speaker #0

    dis c'est ce que tu es ce que tu es ce que tu es mais même toi c'est à la partie émotion mais mais même au delà de ça tu vois tu as ce que tu veux en fait je pense que c'est très dur de savoir ce qu'on veut et tu vois tout le monde, si tu poses des questions, il y a plein de gens qui te disent Ah bah ouais, moi je veux avoir ça, ça, ça et ça mais en fait c'est pas ça que tu veux. C'est de la connerie, c'est pas vraiment ce que tu veux. Et en fait, ce que tu veux, ça te nécessite des sacrifices. Et du coup, c'est comment tu vas assumer les sacrifices que tu vas faire. qui font que tu as ce que tu veux. Et ça, c'est à... Quand tu me dis ce qui m'a marqué, moi c'est vraiment ça. Je sais qu'il y a des choses que je ne veux pas. C'est comme ça, il faut faire des choix. Si je te donne le choix entre entre argent et liberté, moi je sais que je veux ma liberté. Je sais que c'est au sacrifice de certaines choses. mais c'est pas grave parce que c'est ce que je et du coup je peux pas reprocher de vouloir je peux pas me dire ah mais tiens je voudrais avoir ça si je veux avoir ça je peux tout faire pour l'avoir mais par contre s'il faut trahir des gens mentir à faire des trucs comme ça bah non en fait je veux finalement je le veux pas tu vois si je le prends avec avec du recul je me dis bah je suis pas prêt à faire ce qu'il faut que je fasse Pour l'avoir. Donc en gros, je ne le veux pas. Point. et ça s'arrête là. C'est pas très compliqué comme raisonnement, mais c'est basique, mais ça marche en tout cas. Enfin, en tout cas pour moi. Ça me simplifie la vie.

  • Speaker #1

    Et toi qui te nourris de beaucoup de rencontres, quelle est la dernière personne inspirante que tu auras rencontrée ?

  • Speaker #0

    À part toi ?

  • Speaker #1

    Bon. Alors merci, mais du coup, je pense pas que la dernière depuis le temps.

  • Speaker #0

    Non, je ne sais pas quelle est la dernière personne inspirante que j'ai rencontrée. Je ne sais pas de quoi te répondre. Je ne sais pas de quoi te répondre. Attends, je réfléchis.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que tu en rencontres beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, c'est pas que j'en rencontre beaucoup, c'est qu'il y en a peu qui m'inspirent.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu réponds. Moi, ça me passe, il y a un air d'influence.

  • Speaker #0

    C'est la première réponse. C'était... Je rigole moi. C'est bien, je te fais rire. Non, les personnes inspirantes, en fait, je crois que je ne le réalise pas immédiatement. Pour de vrai. Toi, je me rends compte que les gens qui m'ont inspiré, il y en a plein. Alors déjà, il y en a plein qui sont morts. parce que j'étais beaucoup inspiré par des philosophes des auteurs des trucs comme ça donc c'est des gens que je ne connais ni d'alain hilef tu vois pas comme non j'ai pas que malik ben talat ya un artur et on a ce qu'on veut c'est à l'air mais bon c'est pas pareil et donc déjà il ya tout ce pan là tu vois qui est très important pour moi et après il ya des gens tu vois qu'ils sont des rencontres vraiment qui ont un impact dans ma vie mais des fois je ne le réalise pas sur le moment. D'ailleurs j'ai lu un bouquin là-dessus qui est assez marrant c'est cinq personnes que j'ai rencontré là-haut et en gros c'est un peu ça l'idée c'est un mec qui décède et du coup il rencontre des gens qui l'ont marqué et qui ont été des virages dans sa vie mais sans qu'il s'en soit forcément aperçu et je pense que tu vois là si tu me demandes quelles sont les personnes qui m'ont inspiré je pourrais te le dire la dernière là que j'ai rencontré récemment je sais pas encore qui ça va je sais pas encore qui ça sera mais je pense que je veux je pense que j'ai j'espère en tout cas que je suis en train de parler avec elle en ce moment et que les pépites et que mes spirites longtemps bon

  • Speaker #1

    merci mais je te propose de donner un peu de temps pour la sa passe très vite on a déjà fait un match c'est une heure une heure et quart ensemble pour cent on a parlé de tout au moins qu'un dernier sujet sur lequel tu voulais Ah si on peut donner les dates du prochain TREGO Open puisqu'elles sont sorties ?

  • Speaker #0

    Ah oui, ça sera le tournassera du 17 au 23 février 2025.

  • Speaker #1

    On mettra le lien sur la description. Merci à toi pour ce moment, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi, j'espère que ça vous a plu, que ça t'a fait rigoler. Et que ça t'a inspiré du coup.

  • Speaker #1

    Et réciproque. Quant à moi, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'Inspiré. Vous pouvez retrouver cet épisode sur toutes vos plateformes d'écoute préférées et également sur cette nouvelle saison sur YouTube. Je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Salut !

Description

🎙️Quel est le secret pour transformer une idée en une entreprise florissante tout en restant fidèle à ses valeurs ? Dans cet épisode d'Inspirez : le podcast qui vous révèle, j'ai le plaisir d'accueillir Thierry Chardy, chef d'entreprise et créateur de la société Ma ville mon shopping. Il nous entraîne dans son parcours inspirant, passant de ses débuts en tant que salarié au Crédit Agricole à son rôle actuel d'entrepreneur.


Au cours de notre conversation, Thierry partage avec nous comment il a conceptualisé sa société autour de l'idée de rendre le commerce local plus accessible grâce à une plateforme numérique. Il évoque les défis rencontrés lors de la création de son entreprise, mais également l'importance de la résilience et du travail acharné. "Chaque échec est une leçon, une opportunité de se relever plus fort."


🎾Nous avons également discuté de son engagement dans un tournoi de tennis "Teréga Open Pau", un événement co-créé avec son frère, Jérémy Chardy, joueur de tennis. Ils y voient une belle occasion de donner aux jeunes l'opportunité de rêver. À travers ses expériences, Thierry incarne parfaitement les valeurs d'inspiration que nous souhaitons partager avec vous.


Ne manquez pas cette rencontre inspirante avec Thierry Chardy, où nous explorons les parcours entrepreneuriaux, les histoires de réussite et les témoignages de carrières qui nous motivent à dépasser nos limites. Que vous soyez passionné par le sport, l'entrepreneuriat ou simplement en quête d'inspiration, cet épisode d'Inspirez est fait pour vous. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par le parcours d'un homme qui a su transformer ses rêves en réalité.


Vous pouvez retrouver Thierry sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/thierry-chardy-607607143/

Site Teréga Open : https://openpaupyrenees.com


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes.✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.

Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir. 


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'inspirer aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir thierry chardy salut thierry ouais ça lui fait bien Merci d'être là. Tu es chef d'entreprise, tu as développé une société, Ma vie de mon shopping. Tu as également co-créé, notamment avec ton frère, un tournoi de tennis, dont on parlera après. Mais juste avant, comment tu expliquerais ton métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ?

  • Speaker #1

    Mon métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ? Déjà, mon métier a beaucoup évolué, mais je vais te dire aujourd'hui. Si je devais l'expliquer à un enfant de 5 ans, je ferais une analogie. Je prendrais le football comme analogie. Je dirais que mon métier ressemble un peu à celui d'un entraîneur de football. Le premier axe, c'est vraiment de développer, de poser une stratégie, un cadre et une manière de jouer, si on était au foot, mais en tout cas une manière de développer l'entreprise. La deuxième chose, c'est vraiment de choisir les joueurs et de les positionner pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. le meilleur cadre parce que je pense que c'est assez important d'avoir un vrai cadre, de voir les compétences des gens et leur permettre vraiment de s'exprimer dans ce qu'ils font. Le troisième, et c'est assez important aussi, c'est vraiment de créer une harmonie entre tout le monde pour qu'ils puissent adhérer au discours et qu'en fait tout le monde aille dans le même sens et comprenne ce qu'ils doivent faire en fait pour la réussite du projet. Puis le quatrième point qui n'est pas négligeable, c'est vraiment Bah celui d'assumer les choix et d'assumer les responsabilités. Je dirais tu vois que quand on a des victoires c'est vraiment être capable de les donner en disant que ceux qui ont eu la victoire c'est vraiment les joueurs, donc les salariés. Et puis quand on rate, bah aussi de soi-même savoir se remettre en question, puis de dire que finalement c'est pas grave on va continuer à travailler, on va continuer à progresser, qu'on a sûrement fait des mauvais choix à des moments. Et je pense que... Mon métier c'est surtout ça, c'est de créer cette harmonie et d'avoir une vision et de permettre aux gens d'adhérer à cette vision pour qu'on puisse construire un projet.

  • Speaker #0

    Avant de créer ta société, tu étais de l'autre côté de la barrière en tant que salarié. Quel a été ton parcours ?

  • Speaker #1

    Mon parcours en tant que salarié ? Mon parcours en tant que salarié, du coup, moi je commençais à travailler au Crédit Agricole. Donc j'ai commencé à travailler en agence au Crédit Agricole, donc plutôt un boulot de commercial. Après je suis parti au siège, j'ai fait de l'analyse de risque, de l'analyse financière. Après je suis parti sur le marketing et puis voilà, et puis après j'ai créé ma boîte.

  • Speaker #0

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte à l'époque ?

  • Speaker #1

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte alors ? En gros, il y a quand même différentes choses. Il y a déjà la volonté de créer son entreprise. Et après, quelle entreprise je vais créer ? Parce que moi, créer une entreprise, c'était quelque chose que j'avais envie depuis très longtemps, pour diverses raisons, mais en tout cas, je pensais que c'était quelque chose qui pouvait me convenir d'avoir cette envie d'entreprendre. Et après, qu'est-ce que j'allais faire ? Et en fait, tu veux... Moi je trouvais qu'aujourd'hui on vivait un monde de transformation, enfin qu'on vit encore aujourd'hui, c'est vraiment une grosse transformation, et notamment une transformation numérique qui était quand même à mon sens inéluctable, parce que c'était le début, parce que moi quand j'ai voulu créer la boîte, alors je ne l'ai pas créé à ce moment là, mais vraiment quand j'ai commencé à y réfléchir c'était en 2006, donc tu vois ça commence à faire un petit moment. Et c'était vraiment, tu vois, on voyait arriver tout le numérique et tout. Et donc, c'était vraiment quelque chose d'assez inéluctable. Et en fait, à l'époque, ce qui me gênait, moi, beaucoup, c'est que je trouvais que cette révolution numérique a profité essentiellement à des grosses boîtes qui avaient les moyens de pouvoir développer le numérique, d'avoir les compétences et d'avoir le financement aussi pour le faire. Et puis aussi, qu'à certains territoires. moi je viens de la campagne et après dans une petite ville et c'est vrai que je trouvais que toute cette transformation se retrouvait à Paris, à Londres, à Barcelone dans des grosses villes et que ça ne profitait pas à tout le monde et donc l'idée c'était vraiment de se dire comment on peut essayer d'aider tout le monde pour passer finalement ce cap, cette révolution numérique et voilà comment on va pouvoir réussir à les aider et et l'autre volonté que j'avais moi pour ma part c'est que C'est que si tu veux, tu as des métiers qui pour moi sont hyper importants dans ma philosophie de vie et dans ce que j'aime dans les villes. J'aime bien quand il y a des commerces, j'aime bien quand il y a de la vie, etc. Et du coup, je trouvais que c'était dommage parce que le commerce commençait déjà à être en crise à ce moment-là. Et du coup, c'était de dire que je n'ai pas envie que dans 20 ans, grosso modo, mes enfants, les villes, ça soit... plus vraiment de vie et que leur seul avenir ça soit des entrepôts Amazon en périphérie et donc je me disais pour qu'on arrive à agir et à faire quelque chose dessus, c'est comme ça que je me suis dit faisons quelque chose dans ce domaine là

  • Speaker #0

    Justement cette société tu peux en parler un petit peu du moins de la genèse du projet de ce que c'était au départ parce que comme un tout projet, comme un tout d'entreprise ça évolue

  • Speaker #1

    Ouais, bah le projet au départ c'était vraiment quelque chose de très territorial. L'idée c'était vraiment de dire, bah en fait on va créer un numérique plus territorial en fait, pour permettre finalement aux gens de consommer à côté de chez eux. Parce que je trouvais, bah pareil, je trouvais que c'était un peu une aberration à la fois écologique, à la fois économique, et juste philosophiquement. assez impensable pour moi qu'on puisse finalement consommer à des milliers de kilomètres de chez soi alors qu'on pouvait avoir des produits aussi bien à côté sauf que c'était souvent des gens qui avaient pas ni les compétences pour pour les vendre en ligne ni pour finalement les valoriser et c'est vrai que la vie faisant ben moi je commençais à aussi avoir des enfants et tout ça et du coup bah j'étais le premier à trouver ça beaucoup plus pratique de pouvoir acheter en ligne parce que je n'avais pas le temps. La vie évolue, tu vas travailler, après tu as ton sport, après tu as ta femme, tes enfants, etc. Et du coup, tu te retrouves dans un système qui ne me permettait plus à moi, finalement, même de faire vivre ce que j'avais envie de faire vivre parce que j'étais confronté à des horaires d'ouverture qui ne me convenaient pas, etc. Et donc, le début du projet, c'était vraiment celui-là, de pouvoir permettre aux gens... d'avoir accès localement à une offre et d'aider tous ces magasins enfin tous ces commerces de proposer en ligne leurs produits dans un environnement très local quoi voilà c'était ça la genèse et donc au début de ce projet je t'ai connu tu as les limites faire du porte à porte de restaurateurs de magasins de commerce boutique en pratique carrément c'était alors Il y a un côté vraiment aussi la naïveté. Je pense que quand on entreprend, il faut être quand même assez naïf et ne pas savoir ce qui nous attend. Ou un souciant. Oui, un souciant, naïf, c'est un peu les deux. Mais moi, j'étais convaincu, si tu veux, que j'allais aller voir les gens et que tout ça, ils me diraient, mais c'est génial, vas-y. On attendait que toi. Oui, on attendait que toi. C'est parfait, c'est exactement ce que je voulais. Et du coup, je l'ai fait beaucoup, d'aller voir des commerces, d'aller... de rentrer dans les commerces, aller les voir. Et en fait, là, j'ai commencé à me rendre compte de la difficulté parce que je ne m'en étais pas forcément aperçu avant et notamment la difficulté de gestion pour eux. Et du coup, ça, c'était une difficulté. C'était une difficulté pour moi parce que je me suis aperçu que ça allait être plus dur. Mais en même temps, je me suis aperçu qu'il y avait vraiment un vrai besoin parce que finalement, je me rappelle, j'allais chez des gens. quand je leur disais qu'ils allaient pouvoir vendre en ligne et tout gérer leur stock je m'apercevais qu'en fait les gaillots gérer leur stock sur un sur un cahier alors forcément c'est un peu plus compliqué c'était un c'est pas renumériser ça voilà mais mais ouais je les fais beaucoup et je pense que c'est la fin c'est vraiment en plus un super souvenir tu vois c'est le démarrage c'est dur parce que tu prends des portes toute la journée Mais en fait c'est bien parce que tu apprends beaucoup et tu apprends déjà sur l'activité que toi-même tu vas faire parce que je pense que c'est dur de vraiment la saisir d'un coup. Et puis tu apprends beaucoup sur toi aussi parce qu'au début tu te dis, au début tu n'oses pas ouvrir la première porte. Après quand tu en as pris cinq qui se ferment, tu te dis finalement prendre une sixième ce n'est pas bien grave. et puis au bout d'un moment t'arrives à comprendre comment t'arrives à ouvrir les portes et qu'elles se referment plus de suite sur toi et donc voilà je trouve que c'est un parcours qui est plutôt sympa à faire qui est plutôt sympa, qui est assez... Enfin, assez dur. Moi, je ne l'ai pas trouvé dur, sincèrement. Mais tu vois, quand tu en parles à des gens, moi, je le voyais. Même quand on recrutait des personnes, quand ils me disaient J'ai appelé trois personnes, ils m'ont raccroché trois fois et je n'ai rien vendu. Ben, ouais, enfin. Si ça marchait à chaque fois, ça serait trop facile. Et donc, je pense que c'est une belle époque et une belle école d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    C'est un apprentissage vertueux. Tu as démarré, tu avais un associé sur ce projet, vous avez lancé ça à deux, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi je voulais le faire tout seul, j'ai eu la chance de m'associer d'abord dans un premier temps avec mon frère, d'ailleurs je l'en remercie parce que je pense que sans lui ça aurait été un peu plus compliqué, mais au départ il s'est associé avec moi d'une manière financière, et donc ça c'était vraiment tout le dé... tout le début j'étais avec lui, ensuite je me suis associé avec des gens qui avaient une agence web, donc qui sont toujours là, Alex, Jérémy et Romain, de l'agence AWAM à Bordeaux, une agence qui existe toujours, donc on s'est associé pendant longtemps, et c'est toujours mes amis, je vais faire une soirée demain soir avec eux.

  • Speaker #0

    Je croyais que tu avais eu un associé au début à Heliopark, ou après ?

  • Speaker #1

    alors j'ai pas été associé mais en fait on n'a pas été associé mais oui assez vite j'ai eu quelqu'un qui est venu avec moi pour toute la partie d'elle voilà toute la partie d'eve et là je me suis aperçu si tu veux ma part est tout à l'heure quand je te disais faut être assez naïf en fait tu te rends tu te rends vite compte que finalement que tout coûte plus cher que ce que tu imagines et que le temps est beaucoup plus long enfin beaucoup plus long, beaucoup plus court, ça dépend dans quel sens tu le prends, mais en tout cas le temps que tu vas mettre pour développer ton projet il va être beaucoup plus long que ce que toi tu avais anticipé et donc il faut que tu trouves vite des compétences pour t'aider et vite un peu un système D, mais bon, tu l'as bien connu aussi

  • Speaker #0

    Oui, tout ça, je pense que ça a été le rôle de tout le monde au départ du moins et donc tu es parti d'abord de ce poste-là, d'aller faire du porte-à-porte après tu as voulu faire aussi des assos de commerçants pour essayer de de grappiller de converger autour de tout ça qu'elle a été les phases de progression de parce que ça change et de nom aussi tu avais tout on va recours au premier à l'a1 a été à ce mais de l'apprentissage on va dire ouais ouais sommet d'apport d'apprentissage bah

  • Speaker #1

    oui bah je pense qu'en fait il faut réussir à s'adapter tu vois c'est vrai qu'au départ moi j'étais parti vraiment dans un mode pur et dur d'ailleurs à laquelle on est revenu à la fin, beaucoup plus, enfin auquel on est maintenant en tout cas, mais tu vois, beaucoup plus aller voir en direct les commerçants pour les faire adhérer. Ce qui était compliqué, c'est, si tu veux, sur un territoire, c'était d'avoir une offre qui soit suffisante en fait. Et donc tout à l'heure je te disais, le but c'était de permettre aux gens de consommer à côté de chez eux. Sauf qu'en fait pour qu'ils consomment à côté de chez eux, il faut que tu aies quand même une offre qui soit assez conséquente. Et du coup là c'était assez dur, un par un, d'aller voir tout le monde et de réussir à le faire. Donc effectivement après on a vu des associations de commerçants, ils arrivaient à plus grand nombre. Et après assez vite on a rencontré finalement des collectivités. Et où là c'était encore un autre système, mais c'était finalement une collectivité qui... qui voulaient aussi faire prendre ce virage numérique et qui offraient finalement une possibilité aux commerçants de leur territoire d'aller vers ça. Et donc, on a commencé comme ça, avec quelque chose d'assez local, et puis petit à petit, ça s'est transformé en véritable marketplace. Donc, plus ça a été, plus ça s'est ouvert et plus finalement on a pris des... des gens d'un peu partout en disant finalement on va vous permettre de consommer chez des indépendants. Là au départ on voulait vraiment que tu consommes chez l'indépendant de ton territoire. Petit à petit en fait pour avoir une jolie offre et quelque chose de sympa, ça s'est transformé en tu vas consommer chez des indépendants. Et ce qui était aussi plutôt bien parce qu'en fait c'est un véritable besoin aussi pour les gens. Tu pars en vacances ou… où tu as des produits qui sont connus. Si tu veux acheter, je ne sais pas, de la choucroute, ça ne te viendrait peut-être pas à l'idée de l'acheter, je ne sais pas, en Bretagne. Je pense que tu as des territoires qui te parlent le plus là dessus. Et finalement, c'est plutôt bien matché. On n'a jamais véritablement perdu et ça, c'était aussi une vraie volonté. Tu vois ce côté local, parce que c'était quand même important pour nous de réussir à valoriser ça et valoriser cette cette capacité à travailler sur son territoire. Mais quand tu parlais tout à l'heure d'évolution, on s'est aperçu aussi que même pour les professionnels à qui on s'est adressé, Finalement, une de leurs volontés aussi de vendre en ligne, ce qui se comprend totalement, c'était d'augmenter leur chiffre d'affaires et du coup de ne pas travailler uniquement leur zone de chalandise. C'était aussi de pouvoir toucher plus large et donc ils étaient contents. Je dirais qu'en moyenne, ils faisaient 70% hors de leur zone de chalandise et 30% de leur chiffre sur leur zone de chalandise.

  • Speaker #0

    D'accord. Et justement, tu as un public différent à devoir travailler avec des institutionnels et des politiques qui ont pris... vraiment à cœur et à corps ce projet de la transformation numérique dans leur territoire et les commerçants. J'imagine que ce sont aussi des approches différentes et des discussions complètement différentes les uns avec les autres.

  • Speaker #1

    Alors oui.

  • Speaker #0

    Et un temps long.

  • Speaker #1

    Alors un temps long, oui, oui, oui. Oui, oui, c'est long. C'est un temps long dans la décision. Après, des approches différentes. Au final, oui et non. Parce que oui, parce que tout le monde pense que son territoire a des particularités, veut des choses très particulières sur son territoire. Mais après, dans la globalité, finalement, la problématique est la même. Donc finalement, tu arrives petit à petit. Et ça, ça a été... Mais ça, je pense que c'est aussi une histoire d'entreprise globale. En fait, au début, tu essaies beaucoup de t'adapter et de faire beaucoup de surmesures. Au bout d'un moment, tu te rends compte que faire du sur-mesure, c'est long, c'est compliqué, et que finalement, d'avoir quelque chose à proposer directement, et toi tu es un peu plus solide sur tes appuis aussi, du coup ce discours, tu arrives quand même à le maîtriser, à le faire changer. Mais nous, ce qui a été différent, c'était plutôt, pas par rapport au discours, mais plutôt par rapport à la taille des territoires. Parce qu'on pouvait travailler vraiment avec des toutes petites... villes avec ou des territoires ruraux tu vois ou alors avec des métropoles ou même des départements et du coup les problématiques étaient pas tout à fait c'était pas tout à fait les mêmes c'était pas vraiment une problématique tu vois de discours c'était plutôt c'était plutôt une problématique de différence mais je dirais que la ruralité finalement c'est la même quand tu es dans le Béarn donc quand tu es dans l'est de la France.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que tu as dû avoir quelques belles histoires d'artisans ou de commerçants qui au début ne croyaient peut-être pas trop au projet ou à cette solution numérique qui au final ont eu un beau parcours derrière.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est toujours ce qui fait plaisir. Donc ça, on en a eu pas mal. Et d'ailleurs, c'est assez rigolo parce que tu as des gens qui sont très réticents et finalement qui joue bien le jeu et qui s'aperçoivent que ça fonctionne bien et qui font des et qui font des super des super aventures et des supers histoire tu vois on était content quand il ya des gens qui me disaient ah bah du coup dû recruter pour toi pour pour mieux gérer ma vente en ligne et tout ça donc ça c'était quand même le côté cool donc on en a eu on en a eu pas mal mais on a eu l'inverse aussi d'habitude à l'inverse aussi c'est à dire des des gens qui pensaient qu'ils allaient faire vraiment beaucoup et pour qui finalement on avait un peu plus de mal soit à cause de nous soit à cause de sa déverse a dépendé mais voilà mais c'est un peu comme dans dans je dirais dans tous les business tu as tu as des moments tu as des belles réussites tu en as d'autres qui qui m'a qui fonctionne moins bien un qui fonctionne pas c'est le jeu quoi

  • Speaker #0

    et or tu as eu plusieurs phases a démarré un puis deux puis après à 4,5 avec avec les associés consommer puis ensuite eu cette autre phase et cette suite qui est arrivé après il ya eu un changement de nom aussi entre temps ouais

  • Speaker #1

    à ce moment là en fait si tu veux nous on sait on s'est associé avec bon s'associer avec le couple à poste et c'était moi resté c'était très bien parce que c'était un jeu c'est un groupe La Poste, tout le monde connaît la Poste je pense. Et si tu veux, ça collait très bien l'ADN avec l'ADN du projet puisque l'idée c'était quand même d'avoir une vraie présence territoriale, d'apporter un vrai service de proximité, de pouvoir avoir une logistique aussi qui soit forte sur les territoires, qui soit aussi à destination de ces petits commerçants. Et c'est vrai que... La Poste, c'est quand même une entreprise qui, on la connaît côté grand public, mais qui aussi côté professionnel et côté territoire, a un vrai impact et un vrai sujet. C'est une entreprise qui a vraiment des valeurs là-dessus et qui est capable de porter cette transformation. Pour nous, c'était un vrai choix, une vraie association. vraiment ouais vraiment philosophique je pense enfin moi je sais que le discours ça me plaisait bien et je trouve que c'était que c'était vraiment ce qu'il fallait ce qu'il fallait qu'on arrive à développer développer ensemble et nous ça nous a permis effectivement de progresser avec eux tu vois beaucoup plus fortement que ce qu'on aurait fait tout seul tu vois et puis après on a eu le co vide aussi qui est bâti et qui a permis, c'était une phase qui était compliquée, mais tu vois, tu avais toute la fermeture des commerces, tu pouvais plus te déplacer, donc il fallait trouver des solutions à la fois logistiques et numériques finalement pour ces commerçants. Et du coup, je pense que là, on était vraiment contents d'apporter une solution. Une solution qui avait du sens, tu vois, aujourd'hui, tu entend souvent parler de sens, et là, je trouvais que nous, ce qu'on faisait, ça en avait réellement, tu vois. Alors, on aurait pu mieux le faire, on aurait pu plus mal le faire, mais en tout cas, on avait un vrai sens et un vrai partenaire qui était bien là-dessus pour porter ça.

  • Speaker #0

    Cette vraie notion de service. Et justement, comment tu as vécu ce changement de paradigme en toi, entre je suis seul maître à bord et je me retrouve avec tout un pool, parce que c'est un univers complètement différent, j'imagine.

  • Speaker #1

    ouais complètement complètement net de s'intégrer dans un dans un grand groupe comme ça bah c'est alors c'est complexe oui il ya des complexités il ya des choses qui c'est déjà c'est on va dire c'est des mentalités qui sont qui sont des fois un peu dit un peu différente après honnêtement moi je l'ai vraiment très bien vécu Alors, je l'ai très bien vécu, sachant qu'on s'est beaucoup battu, mais c'est pas parce qu'on s'est beaucoup battu qu'on l'a pas bien vécu. Mais en fait, je pense que, tu vois, il y avait de mon côté, mais je pense que du leur aussi, il y avait vraiment cette volonté de dire, en fait, on apporte quelque chose. Et finalement, cette transformation, on en est acteur et on essaie vraiment de faire quelque chose. Donc ça c'était le socle vraiment ultra positif et qui faisait qu'on pouvait fonctionner et avancer. Après les difficultés, c'est comme ça change la vie parce que tu n'as plus les mêmes reportings, tu n'as plus les mêmes obligations, tu as plein de choses, tu as vraiment beaucoup de choses qui sont différentes, mais tu as aussi beaucoup d'avantages. Et du coup, ouais non, et ce partenariat-là, et l'évolution qu'on a eue, franchement c'était cool, et tu vois tout à l'heure, tu me disais le début, t'as pris des portes, bah là je pourrais te dire la même chose, tu vois, oui, mais je pense que dans tout ce qu'on fait en fait, il y a des moments qui sont, il y a des choses que t'aimes et des choses qui sont plus complexes, après ce qui est important c'est que les choses que t'aimes prennent le dessus sur les difficultés, parce que les difficultés, Sincèrement, ça se traite et ça se gère dans le temps. Et puis, c'est une aventure qui est quand même cool de s'intégrer dans un groupe aussi et de découvrir un groupe qui a cette volonté de se transformer en essayant de faire des choses. Moi, j'aime bien ça. J'ai beaucoup aimé cette approche et cette association.

  • Speaker #0

    C'est chouette parce qu'avec ta même entreprise, tu as connu aussi bien la partie startup.

  • Speaker #1

    solo déjà d'abord puis après l'effet start up et bien prêt les faits groupe c'était comme un chat quoi plusieurs vies que les ira plusieurs vies effectivement bah après tu sais c'est marrant parce que tu me dis ça comme c'était étrange mais en fait quand tu le vis c'est pas étrange tu vois ça paraît Ça paraît quand même être beaucoup la... La continuité. Ouais, une continuité et la normalité avec des choses... qui te vont, d'autres qui te vont moins, et puis tu travailles, et donc tu as toutes ces phases-là qui te font à chaque fois, je pense, apprendre sur toi. Tu vois, tout à l'heure, quand tu m'as demandé de décrire mon métier à un enfant de 5 ans, si tu me l'avais demandé au début, je ne t'aurais pas du tout fait la même réponse. parce que forcément mon métier là aussi beaucoup beaucoup évolué la posture aussi ma posture aussi et puis que putain tu apprends aussi beaucoup de choses tu vois je pense que des choses que tu apprends et notamment quand tu vas dans un groupe et que tu as la possibilité de développer ses fins tu as une sorte d'humilité tout cas qui te fait dire que d'un coup tu réalises que tout ce que tu faisais toi tout seul ben en fait il y a plein de gens qui savent le faire mais bien mieux que toi et du coup tu peux avoir un vrai moment de doute en te disant du coup moi je fais tu vois qu'est ce qui qu'est ce qui se passe et je pense qu'en fait c'est c'est là où c'est plutôt sympa de te dire mais en fait ça rejoint ce que je te disais au tout début, c'est là où c'est important de dire en fait non mais c'est normal, c'est comment on va fixer le cap et comment on va faire en sorte qu'il y ait des gens qui viennent et qui soient meilleurs et qui vont bien progresser donc ça je l'ai vraiment bien vécu et j'ai trouvé ça vraiment sympa comme développement dans la vie de la boîte et dans ma vie perso aussi c'est chouette,

  • Speaker #0

    pour faire l'analogie t'es passé de simple musicien à chef d'orchestre c'est exactement le même principe ou un chasseur d'orchestre qui sait lire les partitions, il sait jouer des instruments, mais il ne saura jamais aussi bien faire que le violoniste qu'il a devant lui.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est exactement ça. Je pense que tout à l'heure on se disait tu prends des portes et tout ça.

  • Speaker #0

    moi des trucs que ça m'a appris c'est ça m'a appris que je savais pas en fait ce je pense que quand tu commences au début d'ailleurs c'est ce qui fait que tu commences parce que tu crois un peu savoir ce que tu as un vrai côté naïf insouciant et un peu con parce que du coup tu te dis moi ça je pense je pense savoir le faire en fait et plus tu avances plus tu te rends compte que le niveau d'exigence il est haut et en fait tu te bas assez vite tu tues tu acceptes de savoir que tu ne sais pas mais en fait déjà savoir que tu ne sais pas c'est déjà savoir déjà pas mal de choses et accepter de savoir que tu ne sais pas ça te ramène à une vraie humilité que tout le monde n'est pas prêt à voir aussi ouais et du coup une fois que tu sais ça eh ben bah tu le prends donc ce que je te disais soit tu peux avoir du doute mais si tu as la capacité de dire mais en fait bah déjà je sais que je ne sais pas donc déjà chez un petit truc quoi et du coup j'ai trouvé des et du coup du coup tu peux savoir les gens qui savent en fait c'est pas mal parce que du coup tu vas pouvoir les en faire quelque chose pour que ils sont bons dans leur domaine et tu vas pour leur dire vas-y sont encore meilleurs mecs parce que parce que moi je connais jusque là toi je vois que tu connais jusque là donc moi je vais essayer d'aller là mais toi il va falloir que tu ailles là tu vois et ça je trouve ça plutôt plutôt sympa et donc ouais comme tu dis c'est ça c'est

  • Speaker #1

    petit à petit tu deviens un chef d'orchestre d'ailleurs je te disais entraîneur mais c'est la même chose je parle aussi chef d'orchestre parce que jusqu'à 70 je crois elle monte jusqu'à 70 et donc là c'est plus vraiment un bel orchestre qu'une simple équipe de foot et sur deux sites aussi différent je crois que ça va faire mais avec la bordeaux à cavar parce que tu as eu à un moment donné à un moment donné on était à peau à bordeaux et à peau à bordeaux et après toutes les équipes elles ont été à bordeaux 1 Et comment tu as vécu ces années-là justement d'accompagnement, de développement et avec la crise du Covid parce que tu as eu aussi ce deuxième effet qui se coule entre guillemets après le rachat à connaître cette période Covid ?

  • Speaker #0

    Le Covid c'était vraiment une période qui était particulière, pas particulière pour tout le monde tu vois et je pense que les gens l'ont vécu de manière très différente, il y en a qui l'ont pas bien vécu du tout. Nous c'est vrai qu'on a eu, je dis la chance en tout cas, on a eu la chance d'avoir une activité qui pouvait continuer et qui pouvait marcher dans le Covid. Une des forces qu'on a eues à ce moment-là, c'était qu'en fait, sans le savoir, Nous on était totalement prêts au télétravail parce que tu disais en fait on était à Pau, à Bordeaux mais ça s'est fait comme ça parce qu'en fait au départ tu vois les recrutements bah tu fais un peu comme tu peux ou moi mes associés finalement l'agence elle était sur Bordeaux donc en fait on avait toujours cette habitude de travailler à distance et Et du coup, ça a fonctionné bien pendant le Covid. Là, j'ai découvert qu'on était vraiment en avance sur beaucoup de boîtes, parce que nous, on avait tous les outils, on avait tout pour fonctionner vraiment bien à distance. Et après, on a eu une chance, une vraie chance aussi, c'est qu'on avait vraiment des gens qui étaient hyper investis. Et donc, on a pu beaucoup travailler pendant... ces journées là ça a été ouais ça a été très très rock'n'roll mais mais ça je l'ai bien vécu je me souviens plus que c'était ta question parce que je crois que j'ai répondu qu'à une partie mais c'est pas grave oui justement tu l'as vécu et comment tu as appréhendé et vécu cette période là si particulière non voilà donc je te dis ça c'était génial et moi je me souviens tu vois une petite anecdote qui était marrante et c'était un soir on était à En gros on était en train de changer d'hébergement parce qu'il fallait qu'on augmente nos serveurs. Et puis on était la nuit avec l'équipe tech. Et puis on faisait que bosser, enfin ça faisait franchement depuis le début, on faisait que bosser. Mais on bossait toutes les nuits, toute la journée. Et donc nous on était coupé du monde. Mais quand je dis coupé du monde, c'est vrai on était chacun chez soi mais on était tous devant notre ordi. On était ensemble toute la journée mais on regardait rien d'autre parce qu'en fait on faisait que ça. Et un soir, il devait être deux heures et demie du mat et on se dit, t'imagines, pareil, tout le monde est déconfiné et on est les seuls à ne pas le savoir. On continue à bosser sans le savoir. Donc, ce serait peut-être pas mal d'allumer la télé pour voir ce qui se passe dans le monde au lieu de faire notre truc de notre côté. Donc voilà, mais bon, tu vois, c'était des bons souvenirs. On faisait à cette époque-là, c'était rigolo parce qu'on faisait tous les... c'était n'importe comment faisait tous les sens des des réunions d'équipe et est en fait tous les gens qui craquaient enfin qui craquait au fur et à mesure et du coup ça se finissait avec chacun sa durée ça durait tard quoi ça dure avec les réunions fait c'était à la base c'était juste pour faire un petit délit tu vois qui devait aller vite et à la fin ça partait dans les anecdotes plus marrantes les unes que les autres sur un peu tout et je pense que ça a vraiment soudé aussi tu vois ça vraiment soudé et ça a mis une culture aussi qui était bien parce qu'en fait tout à l'heure je te disais en fait il faut que chacun soit investi et se rendre compte de du poids qu'il a dans son travail bah là quant à ça bah tu avais pas le choix quoi en fait tout le monde savait qui était important et qui pouvait pas trop lâcher parce que sinon c'était son petit copain qui allait ramasser c'était compliqué quoi ouais

  • Speaker #1

    ça renforcer cette cohésion cet esprit d'équipe justement avec avec tout toute l'équipe de l'époque ouais ouais ouais c'était cool et comment on réussit à s'intégrer à ceux qui sont arrivés après parce que du coup tu as eu pas mal de monde entre-tangues depuis ouais bah comment réussir à s'intégrer parce que du coup tu crains un oeil au fort quand même de ces conditions-là qui peut très soudé aussi ouais ouais ouais t'en ressort avec une équipe très soudé mais mais

  • Speaker #0

    je pense que tu vois ça c'est c'est un des trucs on n'a jamais eu trop de problèmes à intégrer les gens et je pense que beaucoup de choses se jouent dans le recrutement c'est moi je suis pas un grand un grand recruteur sur papier. Mais par contre, j'aime bien parler aux gens et essayer de les comprendre, essayer de voir comment ils vont pouvoir s'intégrer et leur expliquer aussi de nous ce qu'on attend. Et je pense que c'est quelque chose qu'on n'a jamais... sur lequel on n'a vraiment jamais lésiné. C'est autonomie. Tous veulent être autonomes. Donc c'est très bien d'être autonome. Par contre, c'est oublier à des règles et à ses règles. Et surtout, c'est être responsable. Et ça, en fait, tout le monde a hyper bien joué le jeu. Et ça s'est toujours, ça s'est toujours bien passé. Cette intégration là, on a réussi à garder la culture. Après on faisait quand même pas mal une fois par mois, on essayait de réunir tout le monde, on faisait quand même pas mal d'échanges, pas mal de blagues. Je pense que c'est important en fait et je pense que soutenir les gens, c'est ça qui faisait qu'ils étaient intégrés. Parce que si tu as un cap qu'on compte sur toi et que... et que tu vas tu vois moi souvent en recrutement je leur disais je citais malik bentalla chacun ses rêves j'en ai d'autres mais malik bentalla j'ai mes mains et non et c'est vrai que je leur disais souvent voilà va pas croire qu'ici les routes sont pavés d'or parce que d'une à son peuple avait d'or deux elles sont pas pavés du tout et 3 je compte sur toi pour les pavés donc donc il ya trois si tu peux pas me créer des nouvelles ouais ouais c'est ce qu'il fallait faire non mais ce que je veux dire par là c'était c'était vraiment l'idée de dire aux gens bon voilà il va y avoir du travail mais par contre votre travail va servir à quelque chose et vous êtes vraiment là pour apporter quelque chose en fait on ne vous prend pas on ne prend pas comme ça en fait on prend pour apporter quelque chose un projet m une pierre qui sera la vôtre et qui va faire que ensemble ça va faire quelque chose quoi et je pense que cette adhésion elle était elle s'est faite beaucoup comme ça et ça s'est plutôt bien passé tu vois plutôt bien passé je pense que j'ai pas eu du tout de turnover tous

  • Speaker #1

    les gens qui sont rentrés ils étaient plutôt contents donc il faudrait leur demander à eux et à côté de ça parce que tu t'ennuies pas Mais malgré tout, tu as trouvé du temps pour lancer un autre projet et aider ton frère sur un projet qui lui tenait à cœur. Mais tu vas en parler mieux que moi.

  • Speaker #0

    Là, c'était l'inverse. Quand je te disais que j'ai vu mon frère, j'ai dit je voudrais créer ça, est-ce que toi tu me suis ? Il m'a dit ok, pas de problème. Pareil, un jour, il arrive, je mange au resto avec lui. Et il me dit, j'aimerais bien créer un tournoi ATP sur Pau. Donc il était accompagné d'Audrey Roustan qui était... qui était avec lui dans ce projet là et du coup il me demande si moi je suis partant pour être le local de l'étape et en fait ça tombait bien comme moi j'étais à bordeaux entre bordeaux et paris bah du coup j'étais forcément le local à peau pour pour aller voir les partenaires et gérer le truc donc c'était géographiquement c'était parfait et donc bien sûr je lui dis oui et parce que ça c'était un super C'est un super projet et tu vois c'est un projet aussi qui est très philosophique. Tout à l'heure je te disais qu'il y a une philosophie dans ce que moi j'ai créé, mais là aussi dans le tournoi il y a une vraie philosophie. On a dit que mon frère est joueur de tennis, autant il y a des sports que tu peux pratiquer à peau. Tu es joueur de rugby, à la rigueur tu veux jouer dans ta ville, tu peux. Par contre, tu es joueur de tennis ATP, tu joues partout dans le monde, sauf chez toi. Et du coup, lui, il avait envie quand même de rendre un peu à la ville, parce qu'il a toujours été formé ici, il a eu toujours des soutiens, il a toujours été attaché au territoire. Il avait envie de rendre ça aussi au territoire et de faire découvrir le sport, vraiment son sport et le sport. aux jeunes du territoire. Donc en fait, on a créé ça, on s'est dit bon allez, on part et on crée ça avec vraiment l'optique de dire on démocratise le tennis. On montre aux enfants en fait qu'ils peuvent jouer et qu'en fait, ils peuvent atteindre leurs rêves, tu vois, et que c'est possible, que ce n'est pas parce que tu habites à Pau ou... Pierre, tu vois, dans un petit village. Non, mais tu vois, c'est vrai, nous, on vient de Bois-les-Boisins, tu vois. Donc, Bois-les-Boisins, ce n'est pas un énorme village. Et juste de se dire que finalement, si tu travailles et que tu y vas, en fait, tu peux y arriver. Donc, ça, c'était vraiment la vraie optique. Et je pense que, et mon frère et moi, on a vraiment ce sentiment que c'est les gens qui te donnent un peu l'exemple et tout, qui te montrent un peu les choses. Et c'est pour ça qu'on a voulu leur montrer ce que c'était du... du tennis de haut niveau parce que je pense que quand tu es petit, que tu as 9 ans et que tu viens et que tu vois un mec qui est 30e, 50e mondial ou tu vois Gylbis qui a été dans le top 10, tu vois on a eu plein de gros joueurs. Je pense que ça te fait rêver et qu'en même temps tu te dis ah ouais mais en fait c'est possible, je peux le faire. Et ça c'était vraiment le premier axe. pour créer ce tournant était était vraiment là sur sur ce fait de dire ben voilà je veux montrer le tennis et je montrais aux jeunes que c'est possible d'y arriver et après on l'a complété avec avec d'autres choses et notamment un autre truc qui nous tenait à coeur et tu sais puisque tu as participé aussi mais c'était vraiment si de valoriser tu vois les entreprises du territoire et de montrer qu'en fait benpo ça c'est quand même une ville où il se passe plein de choses où il ya plein de gens intéressants et qu'on peut faire quelque chose de bien. Et nous c'est vrai, quand on a fait ce tournoi, c'était vraiment notre volonté de pouvoir montrer ça, d'avoir même des tarifs qui soient attractifs pour tout le monde. L'idée c'était vraiment de pouvoir accueillir un maximum de monde et puis montrer cette dynamique. Et on a eu la chance d'être hyper bien accompagnés. On a rencontré Terrega très rapidement. et qui pour le coup est une super boîte. Après, je dis ça, je n'ai jamais travaillé. Je n'ai jamais travaillé. Mais en tout cas, pour travailler avec eux, moi, je les trouve super. Ils nous ont toujours vachement accompagnés. Ils ont toujours été moteurs. Je pense que d'avoir un partenaire comme ça, avec qui tu peux construire et avec qui tu partages des valeurs, c'est important et ça, ça te permet d'avoir un vrai socle. Après, on a eu la ville qui, de suite, nous a suivis, tu vois. Eric Ausha, c'est franchement, tu vois, souvent, on râle contre les politiques et tout ça. Moi, je pense que là, en tout cas, au niveau du sport, Eric, il a toujours été vraiment hyper bien, il a toujours été moteur, il a toujours eu envie de faire des choses et du coup, ça nous a toujours beaucoup... beaucoup aidé tu vois ça a toujours été quelque chose de super bien et puis voilà du coup ça a continué on a eu la chance tu vois le tennis était assez particulier je parle peut-être beaucoup non non mais le tennis c'était c'est tu vois c'est quand même un peu particulier parce que ça dure une semaine ici les gens ils avaient pas trop l'habitude tu vois ils avaient l'habitude du foot du rugby du basket du or où c'est des événements 1h30 par semaine tu vas voir le match, enfin tous les 15 jours tu vas voir un match là c'est une semaine mais nous ça nous permet aussi de faire je trouve en tout cas de pas être du tout en concurrence tu vois avec ça et au contraire on a on a plutôt la chance d'avoir des bonnes relations et tu es tout le tout le tous les clubs pro joue jeu et je pense que le tournoi ça va être la septième édition cette année je pense qu'ils commencent à s'inscrire quand même dans le paysage palois et en tout cas nous on est assez content c'est content de ça et j'ai assez content de l'harmonie qui se crée autour.

  • Speaker #1

    C'est une belle réussite et quelque chose que tu as oublié de dire, c'est aussi que c'est un événement qui est gratuit la plupart du temps pour faire découvrir le tennis, c'est gratuit du lundi au jeudi ou au vendredi maintenant même, où les gens peuvent venir voir gratuitement tous les matchs jusqu'au quart de finale et profiter de cet événement-là. C'est pas rien, c'est une volonté de par le sens qu'on voulait y mettre aussi au départ mais c'est pas rien.

  • Speaker #0

    non c'était une c'était une véritable volonté tu vois quand je disais en fait ouvrir au maximum de gens c'était pas la gratuité sans fait partie quoi c'était vraiment dire vous pouvez venir c'est gratuit tu vois on essaie d'inviter les clubs sportifs on essaie d'inviter cette année on a accueilli plus de 700 tu as 700 enfants la journée du jeu je vais dire ça je suis venu mercredi notamment je pense que c'était la plus grande garderie de france ce jour là Il y en avait pas mal mais c'est sympa tu vois il y en a plein qui ont pu découvrir le tennis, qui ont pu découvrir plein de choses donc c'était quand même très cool.

  • Speaker #1

    C'est un bel événement et en plus aussi c'est un événement qui a eu une véritable transformation, une véritable mue où vous avez démarré sur, alors sans rentrer dans les détails techniques pour ne pas perdre tout le monde, mais sur un scoring de départ et vous avez progressé il y a deux ans je crois pour changer de step c'est ça ?

  • Speaker #0

    ouais en fait moi si tu as des classements dans les tournois et là aujourd'hui on est plus haut niveau challenger donc grosso modo c'est on va dire c'est alors la d2 c'est un grand mot mais mais c'est ce tu vas concerner tu vois les joueurs qui sont entre la cinquantième et la cent cinquantième place mondiale n'ont pas pas le top des le top top des joueurs mais par contre tu as tu as des joueurs qui sont quand même très fort puisque 50e mondiale tu vois si tu prends ce que tu compares avec le foot c'était 50e joueur mondial je t'ai très bien ouais t'es peut-être même nommé je peux quand il y en a au ballon d'or mais tu dois pas être très loin tu vois et donc non c'est quand même un très bon niveau et puis c'est le genre de tournoi si tu veux où tu vas découvrir fait tu vas avoir grosso modo tu as trois types de joueurs tu as Soit les joueurs qui ont été un peu blessés et qui ont besoin de remarquer des points et qui reviennent sur ces tournois pour se refaire la cerise, remarquer des points, etc. Et ensuite, tu as une gamme de joueurs qui est toujours dans cette catégorie-là et qui joue là, qui sont des joueurs aux alentours de la 100, 120e place. Et puis après, tu as toute une catégorie de jeunes qui sont les futurs de demain. Et ça, c'est quand même très sympa. parce qu'en fait tu les as souvent en avant première alors ce qui est compliqué pour le grand public c'est que souvent tu les connais pas parce que si le gamin il a 19 ans et que et qu'il est 150e boîte tu dis il est nul mais en fait non tout le monde commence pas des clans que trois ans après bah ouais c'est énorme tu vois on a eu par exemple olger hounet donc il vient il vient à pau je crois qu'il doit être 120 ou 130e mondiale et il finit l'année en gagnant bercy et dans le top 5 et et quand il est venu personne ne connaissait personne ne connaissait et après tout le monde qui dit moi je les ai vu jouer j'ai des photos à elle et j'ai pu le voir parce que c'est ça aussi l'autre côté qui est sympa c'est que les joueurs tu es ils sont plutôt accessible et tu les vois vraiment quoi

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est une expérience énorme et puis ça a permis aussi de retrouver encore plus ton frère parce que quand tu dis ton frère est joueur de tennis et ça doit pas être simple, vous devez pas vous retrouver le 4e matin forcément et tu as dû aussi avoir cette fraternité qui était encore plus forte sur cet événement commun parce que sur le premier projet il était actionneur comme tu dis, il t'a aidé mais là vraiment vous avez travaillé ensemble et vous avez passé du temps ensemble là dessus

  • Speaker #0

    ouais ouais bah oui oui c'est c'est hyper agréable sud de faire un projet comme ça avec avec son frère et moi j'ai trouvé en ça encore plus agréable dans le sens où en fait on avait chacun notre activité et du coup là on a construit quelque chose en grande partie pour le plaisir tu vois pour le plaisir de faire quelque chose pour le plaisir d'essayer de faire quelque chose ensemble et donc ouais ce lien je pense que voilà toujours été tu vois toujours toujours été là et c'est vrai que ça nous permet de faire des choses ensemble des choses ensemble tu vois et si tu me parles de mon frère c'est assez marrant parce que pour moi toute ma vie et plein de gens qui m'ont dit ouais c'est pas trop dur Toi d'être le frère de Jérémy et tout ça. Et c'est une question, pour le coup, que je n'ai jamais vraiment compris. Parce que non, ce n'est pas dur en fait. Au contraire, c'est super. Tu peux vivre plein de choses. Tu as plein de moments super. Moi, mon frère est plus jeune que moi. Il est plus jeune que moi. J'ai même la naïveté de penser que de lui mettre des branlées quand il était petit, ça l'a fondré. Ça a sûrement aidé un peu. Et du coup, si tu veux, c'était quand même... un vrai chemin de cheminement et un vrai exemple aussi pour moi tu vois moi je suis le grand frère et pour autant mon petit frère du coup était tu as été un exemple en alors je te disais tu on voulait montrer aux jeunes que c'était possible d'y arriver mais il n'empêche que ben moi personnellement basse café mon frère ça me l'a montré aussi tu vois ça me disait en fait quand tu travailles et j'ai pu voir la difficulté et comment il fallait continuer. C'est pour ça que même dans l'entreprise, j'ai toujours pris ça comme un entraînement, comme un match, des fois tu en gagnes, des fois tu en perds, c'est la vie, tu essaies de progresser. En tout cas, tu vas baisser les bras, et si tu veux, ça a toujours été une vraie source d'inspiration. Donc aujourd'hui, très content de pouvoir avoir fait ça avec lui et de continuer à le faire avec lui.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui ne connaissent pas, ou quelques-uns qui ne connaissent pas, Ton frère, est-ce que tu pourrais résumer en quelques lignes, en quelques phrases, son parcours et sa carrière ?

  • Speaker #0

    Son parcours et sa carrière ? Ouais, en quelques lignes, en quelques phrases. J'allais peut-être dire de sonnerie, c'est surtout ça. Mais en gros, je pense qu'il a dû faire 17 ans ou 16 ans de carrière, je pense, de carrière professionnelle sur le circuit ATP. Il a fait 17 ans dans le top 100. et je crois qu'il a fait 13 ans dans le top 50 tu vois donc donc voilà il a joué je sais plus combien de grand chelais mais grosso modo pendant pendant 16 ans il a joué les quatre tous les tous les ans il a été 25e joueur mondial il a remporté Wimbledon Junior il a il a fait finale en double à roland garros voilà il a beau palmarès il a franchement et puis franchement ce qui est ce qui est impressionnant c'est de se maintenir aussi longtemps tu vois et d'avoir d'avoir cette capacité cette capacité à jouer et moi ce que j'ai toujours aimé chez mon frère tu vois c'était sa capacité à être sur ses points forts tu vois c'était c'était un joueur pour ceux ci ceux qui le connaissent plus pas du coup mais c'est vrai que c'était frustrant de le voir jouer parce qu'en fait il attaquait beaucoup il prenait beaucoup de risques mais moi je trouvais ça génial en fait de pouvoir rester dans cette dynamique-là et de et de continuer de continuer sans baisser les bras parce qu'une carrière c'est dur t'as des coups t'as vraiment des coups durs t'as vraiment des moments où tu dois te remettre en question où tu dois faire pas mal de choses et je trouve je trouve ça tu vois je trouve que que c'est quand même très fort quoi très fort et d'ailleurs globalement même sur le tennis français je trouve que les gens sont très durs avec les tennis fans français parce que quand tu vois ce qu'ils font t'as envie de dire les gars c'est quand même pas mal quoi des pour gagner un grand chelem il y en a qu'un quoi il y en a qu'un par contre pour y être il y en a quatre par an quoi pour des centaines de joueurs ouais et donc voilà donc mon frère c'était un joueur Très bon joueur et puis aujourd'hui il s'est reconverti sur pas mal de choses puisqu'il a arrêté sa carrière il y a deux ans maintenant je pense à Wimbledon contre Alcaraz. En tout cas pour moi c'était quand même un beau souvenir, c'était cool d'y aller, j'ai bien aimé. C'était beaucoup d'émotion, c'était assez émouvant mais c'était quand même très cool de pouvoir vivre ça. Il a arrêté sa carrière à ce moment-là, il s'est reconverti sur plein de choses puisque pendant sa carrière il avait déjà créé le tournoi, donc il était directeur de tournoi. il est aussi participe à l'uts alors je passe une fois ce que c'était l'uts c'est un tour de tours qui est qu'ils ont créé avec patrick moratouglou et puis après les coachs et donc il est coach d'hugo d'hugo imbert qui boit qui pareil un super gars et j'ai du coup ils ont des bons résultats et là ça fait quoi deux ans et demi je pense deux ans je suis pas très bon en date mais en tout cas c'est parce que il y en a un an et demi ouais mais bon il le coach avant et donc aujourd'hui c'est reconverti comme coach et je pense qu'il est pas mal parce qu'il a des bons résultats pour l'instant son premier je me rappelle ça pour son premier truc premier tournoi qui fait c'était il coachait pop irine à Primrose. Et en fait, c'était sa première fois qu'il coachait, il était encore joueur. Il me dit J'ai coaché, je sais pas trop, si je suis bon, si je suis pas bon... Et en fait, premier tournoi, il gagne. Il gagne, je me suis dit Il doit pas être mauvais, quand même.

  • Speaker #1

    Et tu as parlé de ton frère, mais qu'est-ce que ton frère dirait de toi ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que mon frère dirait de moi bah écoute je sais pas ça il faut demander il connaît il sait il sait mieux que moi ce qu'il dirait de moi non je sais pas exactement ce qui est franchement je sais pas ce qu'il dirait de moi je sais pas ce qu'il te dirait de moi et c'est très dur que c'est très dur à répondre parce que si je te dis du bien ça fait quand même que le mec il est une très prépensieux et si je t'ai dit du mal Je ne sais pas, non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il me connaît bien, qu'il connaît bien mes caractéristiques, on va dire.

  • Speaker #1

    Et alors toi, parce que ce n'était pas pour te mettre dans la sauce, c'est la question.

  • Speaker #0

    Non, non, je ne suis pas pour me mettre dans la sauce, t'inquiète.

  • Speaker #1

    Toi, qu'est-ce que tu te dirais justement à toi, enfant ou ado ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que je me dirais à moi enfants ou ados si tu te revois jeune jeune collégien plein de doutes comme tout le monde à cette époque là alors c'est des périodes de ma vie que j'ai vécu assez différemment donc je dirais sûrement pas la même chose à mon enfant qu'à moi d'eau non si tu veux enfants qu'est ce que je me dirais franchement je me dirais de faire ce que j'ai fait un de continuer de continuer de faire ça en fait je vais pas répondre à la question parce que du coup qu'est ce que je me dirais c'est très compliqué mais mais ce que je te dire là dessus c'est que je suis pas du tout quelqu'un qui qui a des regrets ou des remords des choses comme ça donc en fait si tu veux pour moi dans la vie on a exactement ce qu'on veut Ni plus ni moins, mais on a ce qu'on veut. J'ai découvert ça quand j'avais 18 ans, grâce à ma prof de philo, qui m'avait fait lire à propos sur le bonheur de Alain. C'était en cours de philo, je ne l'ai pas lu en terminale, parce que justement, à dos, je n'étais pas le mec le plus sérieux du monde. Mais je l'ai lu un peu plus tard, quand je suis arrivé à la fac, et quand j'ai compris que les études, ça pouvait me servir à quelque chose. mais en fait quand j'ai découvert ça notamment ça que dans la vie on a exactement ce qu'on veut ça a été quand même une vraie révolution pour moi me dire que ouais même les mères que j'avais pu faire ou que j'avais pu avoir en réalité si j'ai analysé réellement les choses je les avais quand même un peu voulu quoi et que du coup si je les avais voulu C'est que quand même ça devait me servir un peu à quelque chose et du coup déjà ça me sert à ce que je suis aujourd'hui avec en bien ou pas en bien. Et donc en réalité non, je n'aurais pas envie de me dire de changer quoi que ce soit. Ce que j'aurais envie de me dire c'est d'ouvrir un peu plus les yeux peut-être et de réfléchir peut-être un peu plus à certaines choses. Mais même pas, parce que je ne suis même pas sûr que ce soit quelque chose de bien, puisque finalement, quand je prends ma vie, c'est mon plus gros projet et les plus gros trucs que j'ai faits, c'est quand je n'ai pas vraiment réfléchi. Donc je ne suis pas sûr que réfléchir, c'est une très bonne chose. Donc voilà, je me dirais en tout cas d'être... ouais d'être ouvert sur sur le cheminement et d'être ouvert sur les autres tu vois un des trucs que j'aurais bien aimé c'est pas changé mais en tout cas que j'ai réalisé beaucoup plus enfin beaucoup plus tard qui m'aurait sûrement fait gagner du temps avant mais mais que je pouvais pas voir c'était en fait là la bonté des gens tu vois et comment et comment tu vas pouvoir voir j'aime pas le terme mais c'est pas profiter des gens tu vois mais c'est en route enrichir tu vois avec avec les gens et c'est vrai que quand je te dis à l'école par exemple les profs pour moi c'était enfin j'ai pas du tout envie d'écouter j'avais pas envie du tout envie de croire ça et ça m'a suivi pendant pendant assez assez longtemps tu vois où j'avais plutôt de la défiance que de la confiance et ça ça a été un un vrai changement d'accorder ma confiance et je me suis aperçu que c'était mais 100 fois plus facile quand on est un peu feignant comme moi c'est beaucoup plus facile de donner sa confiance que finalement d'avoir de la défiance et ça tu vois c'est vrai que c'est quelque chose que peut être j'aurais aimé avoir avant mais bon comme tout comme mon beau père dit dit toujours c'est pas parce qu'il te faut face il te faut 4 4 annuaires pour rattraper le pot de confiture au-dessus de l'étagère, c'est pendant mes temps de 3 que tu l'auras rattrapé. Et c'est vrai, en fait. C'est triste, mais c'est vrai, tu vois. Et ta vie, elle est faite d'expériences. Je pense que ce n'est pas des échecs ou des réussites, c'est en fait, c'est qu'est-ce que tu vas en faire qui compte.

  • Speaker #1

    Quel apprentissage tu en ressors. Justement, un apprentissage, quel conseil tu m'en aurais, ou avec le recul, sur tes 15 dernières années d'entrepreneuriat ? à ceux qui se lancent ou qui hésitent à se lancer justement dans le monde de l'entrepreneuriat et à se revoir tirer il y a 15 ans salarié et avoir ça qui gamberge pendant plusieurs années.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je leur donnerais comme conseil pour se lancer ? Franchement, d'avoir envie. et vraiment tu as vraiment d'avoir envie et de pas avoir d'attentes je pense que d'avoir une cause à d'avoir une cause et un but qui soit pas du tout un but financier je pense que ça c'est c'est toi j'en entends beaucoup aujourd'hui qu'ils me disent non mais j'hésite tu comprends toi c'était facile moi je suis marié j'ai des enfants j'ai un crédit tout ça machin Mais en fait, c'est le cas de tout le monde. Et ça, c'est juste des fausses excuses. Donc ça, je pense que c'est important d'avoir cette envie et d'avoir aussi quand même la conscience que ça va être dur. que ça va être dur et que ça va être long. Alors dans certains cas, c'est...

  • Speaker #1

    Dans certains cas, ça court vite, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il y a... Enfin, moi, je ne donne pas trop de conseils parce que je pense que c'est vraiment plutôt aux gens de le sentir. Mais en tout cas, dans ce que je vois, c'est beaucoup fantasmé, en fait. tu as beaucoup de choses qui sont assez fantasmées, c'est de se dire ouais, mais tu vois, moi je vais être mon propre patron, je vais gagner de l'argent. Mais en fait, si tu fais ça pour ça,

  • Speaker #1

    tu as envie de laisser tomber.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des chances que tu sois déçu assez rapidement parce qu'en fait, ça ne marche pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça et c'est vraiment, tu vois, l'envie et le travail en fait. Je pense qu'il ne faut pas... En fait, il faut travailler, travailler, travailler. Et ça, c'est important. Tu vois, ça, c'est... Enfin, je dis, je donne aucun conseil. Déjà, j'en ai donné deux. Tu vois ? D'avoir envie de travailler, je pense que c'est vraiment hyper important. Et après, tu vois, si je déroule par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure, je pense que plus tu travailles, plus tu te rends compte que tu ne sais pas. C'est assez paradoxal, mais c'est la réalité. C'est plus tu vas travailler, plus tu sais que tu ne sais pas. Donc, à partir du moment où tu sais que tu ne sais pas, ça te donnait quand même un peu... d'humilité et je pense que ce qui est assez paradoxal c'est que cette humilité elle t'apporte aussi beaucoup de confiance parce que du coup bah comme tu sais un truc bah tu as assez confiance en toi quoi et donc c'est ça c'est de de pas lâcher pas lâcher là-dessus d'être capable toi de se remettre en de se remettre en question mais de pas s'enfoncer quoi toi de de pas s'enfoncer c'est juste si je reprends l'exemple du sport ben voilà en fait le tennis pour ça c'est très bien Parce que le tennis, c'est un sport où tu rates tout le temps. Tu rates n'importe quel match, des fautes, il y en a tout le temps, et tu perds des matchs, c'est comme ça, c'est la vie. Et du coup, imagine le mec, si chaque fois qu'il ratait un coup droit, il se mettait au fond du seau, et pendant trois semaines, il ne pouvait plus rien faire. Et des fois, c'est un peu ce que tu peux vivre en tant qu'entrepreneur, parce que tu prends des claques quand même. et c'est là où je pense qu'il faut avoir enfin aujourd'hui c'est le grand mot la résilience mais je me suis un vrai mot mais en tout cas en tout cas ce qui est ce qui est sûr c'est c'est c'est avoir quand je dis confiance soit c'est pas le fait de ne pas douter parce qu'au contraire tu doutes tout le temps mais douter mais tout en sachant en fait que tu as envie et que tu as envie d'apprendre Donc c'est l'envie, travailler et puis re-envie d'apprendre et ainsi de suite et ainsi de suite.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant avec le tennis, ça me permet de faire une analogie, tu me diras si c'est vrai ou pas, poursuivre un peu, c'est là où je te rejoins, où on est très dur avec le tennis par rapport à d'autres sports, parce qu'on ne se rend pas compte, mais si tu gagnes 80% de tes matchs au foot, tu es champion. tu finis, tu es champion de France, de ta ligue et sur les matchs à coupe tu passes sans problème au tennis tu gagnes 80% de tes matchs, tu n'arrives jamais au final parce que tu as tellement de tours précédents etc que même avoir des stats assez hautes te met permet même pas de gagner un titre. C'est ça aussi peut être l'analogie qu'on peut faire avec l'entrepreneur. Même 80%, ça ne suffit pas.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Il y a plein de fois où ça ne suffit pas. Il faut en être conscient de cette partie là. C'est toujours continuer, toujours se remettre en question et puis pas avoir peur. Tu ne vas pas avoir peur. Et ça, je pense que c'est... Et après, tu vois... un conseil finalement je reviens à ta question de l'avant parce que j'en ai un troisième ce serait mon premier conseil non en fait ce serait mon premier conseil finalement c'est de s'entourer tu vois tout à l'heure je te disais que moi tu vois de passer de la défiance à la confiance c'était important mais c'est vraiment de s'entourer de personnes qui réussissent aussi et qui ont réussi parce que ça je pense que c'est très important... Alors tu vois nous, au début on a été entouré parce qu'on était à Elio Parc. Tu vois d'ailleurs Elio Parc, moi c'est, tu vois, enfin vraiment j'en ai pas parlé dans le début, mais je les remercie parce que je pense que c'est super tu vois d'avoir un lieu où finalement t'arrives, t'es tout seul entrepreneur, pam tu rencontres du monde, t'es accompagné, t'as des locaux qui sont pas chers, tu vois c'est quand même, c'est quand même, c'est quand même vraiment top tu vois de pouvoir voir ça. Et après, je pense que le conseil, c'est vraiment de s'entourer de gens qui réussissent. Parce qu'en fait... ça te permet souvent de voir que c'est des gens qui sont normaux déjà qui sont souvent très sympa et qui ont et qui ont des valeurs tu vois moi ça a été un des grands trucs que j'ai eus sur sur cette partie là tu vois grâce à mon frère je peux rencontrer différentes personnes et qui m'ont vraiment vraiment montré qu'en gros tu pouvais faire des choses sans être un tu vois ça enfin je pense qu'on peut dire connard mais et qu'en fait tu avais des gens qui avaient des vraies valeurs et que souvent c'était des gens qui d'une travail tout le temps qui était vraiment passionné par ce qu'il faisait tu vois et qui qui avait l'envié tout le temps d'être d'être meilleur et qui se mettait un gros niveau d'exigence à eux mêmes ils tu restaient pas du tout un niveau d'exigence envers les autres tu vois c'est pas c'est pas dire ah bah ouais mais là ça n'a pas marché, tu comprends, il y avait du vent, la baleine n'est pas bien, j'ai eu le soleil dans l'oeil, enfin je veux dire les conditions c'est les mêmes pour tout le monde, donc c'est des gens qui se mettent un niveau d'exigence tu vois eux-mêmes, et qui transmettent finalement ces ondes très positives quoi, et ça je pense que c'est ultra important, et on pense tout le temps que c'est très dur de rencontrer des gens. et je pense que c'est comme aller taper à la porte d'un commerce finalement les gens ils sont quand même plutôt plutôt plutôt ouvert à prendre plus est plutôt sympa et ça je pense que c'est hyper important de réussir tout ce genre de personnes parce que son assemblée surtout à l'écouté même prêt à

  • Speaker #1

    prendre le temps à écouter à conseiller des fois carrément carrément hélas c'est un peu pas toi

  • Speaker #0

    et je pense qu'il faut le faire tout à l'heure je disais il faut pas créer sa botte en se disant moi je vais être mon propre patron et gagner beaucoup d'argent voilà c'est pareil je pense qu'il faut le faire fait c'est pas en attente d'aller demander quelque chose tu vois mais c'est juste partager ouais partager et essayer de comprendre le gars ce qu'il a fait et quel était son parcours et comment il a fait pour toi qu'elles sont basques il a lu ce qu'il a vu ce qu'il fait au quotidien tu vois comment il travaille au quotidien qu'est ce qu'il fait ça et finalement cette routine moi je suis je suis sûr d'un truc tu on dit toujours la boîte c'est l'exécution mais je pense que la réussite même personnel c'est beaucoup l'exécution de ce qu'on fait tu vois et cette cette capacité finalement à reproduire et à chercher alors ton style parce que tu vas pas tu vas pas imiter quelqu'un mais en tout cas de rencontrer ces gens là je pense que ça fait beaucoup de bien et ça t'inspire beaucoup quoi

  • Speaker #1

    C'est important d'inspirer les gens.

  • Speaker #0

    Et nous,

  • Speaker #1

    il fallait un placeur.

  • Speaker #0

    C'était pour le clin d'œil.

  • Speaker #1

    C'était pour le clin d'œil. Moi ce que je trouve intéressant, si je peux rebondir là-dessus, c'est que ces gens qu'on admire ou qu'on estime au-dessus de nous parce que de par leur réussite, leur valeur, en faisant leurs aspirations, chacun y met son barème, en fait tu n'es jamais critiqué par ces gens-là. Et je me suis rendu compte d'un truc, j'ai eu des discussions il y a peu de temps avec un. T'es jamais critiqué par meilleurs que toi. C'est-à-dire qu'ils vont jamais te casser, te bâcher, te dire est-ce que tu fais de la merde ? ou t'es un connard ou ce que tu veux. Ils vont avoir une approche constructive des fois où ça permet de te poser des questions ou quoi que ce soit. Mais au final, enfin je sais pas toi, mais par meilleurs, t'es jamais critiqué dans le sens... bâcher.

  • Speaker #0

    Bah non, parce que c'est des gens déjà qui ont pas, enfin ils sont pas du tout dans cette dynamique d'esprit en fait et c'est pour ça que je te dis que c'est important de s'entourer de gens positifs en fait parce que c'est des gens qui sont positifs à partir du moment où tu fais quelque chose, que tu le fais avec passion et que tu le réussis en fait t'as pas de dégrueur du tout de la vie au contraire, alors tu peux avoir des gens qui sont qui t'aiment pas, ça c'est ça c'est un autre sujet mais par contre eux, généralement pas du tout et en fait ça te transmet des bonnes ondes et je pense que ça c'est c'est C'est hyper important et effectivement ce ne sont pas des gens qui sont axés sur la critique. Et puis c'est aussi souvent des gens qui ont... Tu vois, tu ne nais pas numéro un mondial. En fait, tu le deviens et pour le devenir... Quand je te parlais du tournoi, en te disant que les jeunes passent par ces tournois-là... Mais en fait tout le monde y est passé. Il n'y a pas un mec qui s'est levé un matin, je reprends toujours l'analogie du tennis, et qui finalement il a pris la balle, il a servi et pooh ! Et le lendemain il était à Roland et il gagnait Roland, ça n'arrive à personne. Donc tu es obligé, et dans tous les domaines, tu es obligé de travailler. de cravacher, de travailler. Et finalement, c'est ce qui va te donner cette incapacité de critiquer, parce que finalement, tu es plutôt content de voir d'autres gens qui ont envie de faire la même chose, et tu sais par où ils vont passer, et tu sais que ça va être compliqué, et donc tu n'es pas là pour les fusiller. Tu es au contraire là pour les aider, pour leur dire que c'est bien, si tu veux le faire, tu peux le faire. Et ça, je pense que c'est un... un vrai tu as un vrai leitmotiv de tous ces gens tu me si je prends tu vois yves par exemple quand de bord de moi qui m'a aussi pas mal inspiré quand tu vois ce qu'il a fait en cuisine et tout c'est c'est bien tu vois de de voir quelqu'un bah et comment le travail qu'il a battu le gars et comment il travaille et tout bah ouais c'est des histoires automatiquement tu vois tu t'en nourris et tu te dis que Si toi, ton échelle, finalement, tous les jours tu travailles, tous les jours, tous les jours, tous les jours, et du matin au soir, à un moment donné, tu vas quand même un peu progresser. Enfin, il faut espérer.

  • Speaker #1

    Sinon, on ne saurait que le jour.

  • Speaker #0

    Sinon, il ne va pas. Mais voilà, du coup, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Et justement, si tu devais en choisir qu'un, c'est difficile, mais quel est le meilleur conseil que l'on t'ait donné dans ta vie jusqu'à présent ?

  • Speaker #0

    c'est un truc qui résonne en toi et qui fait encore écho et que tu t'es mis à peut-être pas un mantra tu vois mais moins quelque chose qui t'a apporté là bas c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure vraiment enfin il y en a plein qui m'ont tu sais moi je suis très un mantra très mais ce que je dis tout à l'heure dans la vie on a ce qu'on veut mais et excusez moi ce qu'on veut ni plus ni moins et en fait ça c'est pour moi ça m'a beaucoup apporté parce que Parce que ça marche avec tout, tu vois. Enfin, ça marche avec tout. C'est-à-dire que quand t'es dans un moment difficile, où t'es triste, tu peux comprendre qu'en fait, là, tu veux être triste. Et du coup, tu peux prendre le contrôle de ton émotion. En fait, du coup, tu peux réussir à la transformer. Tu vois, ce que je veux dire, en fait, c'est que t'as ce que tu veux. C'est pas un événement. pas parce que tu as raté un contrat c'est pas parce que tu as ça que tu es une merde que tu es je suis hyper vulgaire que tu es pas bon que ce que tu fais c'est nul fait si tu peux l'avoir en émotions cieux mais après tu peux décider d'en faire ce que tu veux et si tu veux le garder c'est ce que tu veux toi et tu as le droit pourquoi pas si tu as envie toute ta vie d'être aigri si tu as envie toute ta vie de faire la gueule si tu as envie toute ta vie d'être triste bah pourquoi pas tu vois ce genre de mais voilà mais mais il n'empêche que c'est toi qui le veut c'est pas le monde extérieur qui le veut tu vois c'est toi qui le veut et ça moi c'est un truc qui m'a vraiment changé dans ma vie en me disant b en fait j'ai le droit finalement d'avoir ce que je veux tu vois mais dans le terme d'émotion je dois

  • Speaker #1

    Mais par rapport au terme émotion, de ce que j'ai appris, je crois que c'était sur un podcast, où l'intervieweur expliquait, qui a fait des études là-dessus, qu'une émotion dans ton cerveau dure trois minutes. Au-delà des trois minutes, c'est ce que... rejoindre ce que tu dis ce que toi tu en veux qu'elle devient et qu'elle pérennise et que tu continues à la nourrir quelque part mais une émotion aussi bien positive que négative que ce soit sur sur savoir être ou l'environnement autour de toi et dure trois minutes en fait ça permet de beaucoup relativiser de se dire que tu

  • Speaker #0

    dis c'est ce que tu es ce que tu es ce que tu es mais même toi c'est à la partie émotion mais mais même au delà de ça tu vois tu as ce que tu veux en fait je pense que c'est très dur de savoir ce qu'on veut et tu vois tout le monde, si tu poses des questions, il y a plein de gens qui te disent Ah bah ouais, moi je veux avoir ça, ça, ça et ça mais en fait c'est pas ça que tu veux. C'est de la connerie, c'est pas vraiment ce que tu veux. Et en fait, ce que tu veux, ça te nécessite des sacrifices. Et du coup, c'est comment tu vas assumer les sacrifices que tu vas faire. qui font que tu as ce que tu veux. Et ça, c'est à... Quand tu me dis ce qui m'a marqué, moi c'est vraiment ça. Je sais qu'il y a des choses que je ne veux pas. C'est comme ça, il faut faire des choix. Si je te donne le choix entre entre argent et liberté, moi je sais que je veux ma liberté. Je sais que c'est au sacrifice de certaines choses. mais c'est pas grave parce que c'est ce que je et du coup je peux pas reprocher de vouloir je peux pas me dire ah mais tiens je voudrais avoir ça si je veux avoir ça je peux tout faire pour l'avoir mais par contre s'il faut trahir des gens mentir à faire des trucs comme ça bah non en fait je veux finalement je le veux pas tu vois si je le prends avec avec du recul je me dis bah je suis pas prêt à faire ce qu'il faut que je fasse Pour l'avoir. Donc en gros, je ne le veux pas. Point. et ça s'arrête là. C'est pas très compliqué comme raisonnement, mais c'est basique, mais ça marche en tout cas. Enfin, en tout cas pour moi. Ça me simplifie la vie.

  • Speaker #1

    Et toi qui te nourris de beaucoup de rencontres, quelle est la dernière personne inspirante que tu auras rencontrée ?

  • Speaker #0

    À part toi ?

  • Speaker #1

    Bon. Alors merci, mais du coup, je pense pas que la dernière depuis le temps.

  • Speaker #0

    Non, je ne sais pas quelle est la dernière personne inspirante que j'ai rencontrée. Je ne sais pas de quoi te répondre. Je ne sais pas de quoi te répondre. Attends, je réfléchis.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que tu en rencontres beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, c'est pas que j'en rencontre beaucoup, c'est qu'il y en a peu qui m'inspirent.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu réponds. Moi, ça me passe, il y a un air d'influence.

  • Speaker #0

    C'est la première réponse. C'était... Je rigole moi. C'est bien, je te fais rire. Non, les personnes inspirantes, en fait, je crois que je ne le réalise pas immédiatement. Pour de vrai. Toi, je me rends compte que les gens qui m'ont inspiré, il y en a plein. Alors déjà, il y en a plein qui sont morts. parce que j'étais beaucoup inspiré par des philosophes des auteurs des trucs comme ça donc c'est des gens que je ne connais ni d'alain hilef tu vois pas comme non j'ai pas que malik ben talat ya un artur et on a ce qu'on veut c'est à l'air mais bon c'est pas pareil et donc déjà il ya tout ce pan là tu vois qui est très important pour moi et après il ya des gens tu vois qu'ils sont des rencontres vraiment qui ont un impact dans ma vie mais des fois je ne le réalise pas sur le moment. D'ailleurs j'ai lu un bouquin là-dessus qui est assez marrant c'est cinq personnes que j'ai rencontré là-haut et en gros c'est un peu ça l'idée c'est un mec qui décède et du coup il rencontre des gens qui l'ont marqué et qui ont été des virages dans sa vie mais sans qu'il s'en soit forcément aperçu et je pense que tu vois là si tu me demandes quelles sont les personnes qui m'ont inspiré je pourrais te le dire la dernière là que j'ai rencontré récemment je sais pas encore qui ça va je sais pas encore qui ça sera mais je pense que je veux je pense que j'ai j'espère en tout cas que je suis en train de parler avec elle en ce moment et que les pépites et que mes spirites longtemps bon

  • Speaker #1

    merci mais je te propose de donner un peu de temps pour la sa passe très vite on a déjà fait un match c'est une heure une heure et quart ensemble pour cent on a parlé de tout au moins qu'un dernier sujet sur lequel tu voulais Ah si on peut donner les dates du prochain TREGO Open puisqu'elles sont sorties ?

  • Speaker #0

    Ah oui, ça sera le tournassera du 17 au 23 février 2025.

  • Speaker #1

    On mettra le lien sur la description. Merci à toi pour ce moment, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi, j'espère que ça vous a plu, que ça t'a fait rigoler. Et que ça t'a inspiré du coup.

  • Speaker #1

    Et réciproque. Quant à moi, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'Inspiré. Vous pouvez retrouver cet épisode sur toutes vos plateformes d'écoute préférées et également sur cette nouvelle saison sur YouTube. Je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Salut !

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Description

🎙️Quel est le secret pour transformer une idée en une entreprise florissante tout en restant fidèle à ses valeurs ? Dans cet épisode d'Inspirez : le podcast qui vous révèle, j'ai le plaisir d'accueillir Thierry Chardy, chef d'entreprise et créateur de la société Ma ville mon shopping. Il nous entraîne dans son parcours inspirant, passant de ses débuts en tant que salarié au Crédit Agricole à son rôle actuel d'entrepreneur.


Au cours de notre conversation, Thierry partage avec nous comment il a conceptualisé sa société autour de l'idée de rendre le commerce local plus accessible grâce à une plateforme numérique. Il évoque les défis rencontrés lors de la création de son entreprise, mais également l'importance de la résilience et du travail acharné. "Chaque échec est une leçon, une opportunité de se relever plus fort."


🎾Nous avons également discuté de son engagement dans un tournoi de tennis "Teréga Open Pau", un événement co-créé avec son frère, Jérémy Chardy, joueur de tennis. Ils y voient une belle occasion de donner aux jeunes l'opportunité de rêver. À travers ses expériences, Thierry incarne parfaitement les valeurs d'inspiration que nous souhaitons partager avec vous.


Ne manquez pas cette rencontre inspirante avec Thierry Chardy, où nous explorons les parcours entrepreneuriaux, les histoires de réussite et les témoignages de carrières qui nous motivent à dépasser nos limites. Que vous soyez passionné par le sport, l'entrepreneuriat ou simplement en quête d'inspiration, cet épisode d'Inspirez est fait pour vous. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par le parcours d'un homme qui a su transformer ses rêves en réalité.


Vous pouvez retrouver Thierry sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/thierry-chardy-607607143/

Site Teréga Open : https://openpaupyrenees.com


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes.✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.

Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir. 


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'inspirer aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir thierry chardy salut thierry ouais ça lui fait bien Merci d'être là. Tu es chef d'entreprise, tu as développé une société, Ma vie de mon shopping. Tu as également co-créé, notamment avec ton frère, un tournoi de tennis, dont on parlera après. Mais juste avant, comment tu expliquerais ton métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ?

  • Speaker #1

    Mon métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ? Déjà, mon métier a beaucoup évolué, mais je vais te dire aujourd'hui. Si je devais l'expliquer à un enfant de 5 ans, je ferais une analogie. Je prendrais le football comme analogie. Je dirais que mon métier ressemble un peu à celui d'un entraîneur de football. Le premier axe, c'est vraiment de développer, de poser une stratégie, un cadre et une manière de jouer, si on était au foot, mais en tout cas une manière de développer l'entreprise. La deuxième chose, c'est vraiment de choisir les joueurs et de les positionner pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. le meilleur cadre parce que je pense que c'est assez important d'avoir un vrai cadre, de voir les compétences des gens et leur permettre vraiment de s'exprimer dans ce qu'ils font. Le troisième, et c'est assez important aussi, c'est vraiment de créer une harmonie entre tout le monde pour qu'ils puissent adhérer au discours et qu'en fait tout le monde aille dans le même sens et comprenne ce qu'ils doivent faire en fait pour la réussite du projet. Puis le quatrième point qui n'est pas négligeable, c'est vraiment Bah celui d'assumer les choix et d'assumer les responsabilités. Je dirais tu vois que quand on a des victoires c'est vraiment être capable de les donner en disant que ceux qui ont eu la victoire c'est vraiment les joueurs, donc les salariés. Et puis quand on rate, bah aussi de soi-même savoir se remettre en question, puis de dire que finalement c'est pas grave on va continuer à travailler, on va continuer à progresser, qu'on a sûrement fait des mauvais choix à des moments. Et je pense que... Mon métier c'est surtout ça, c'est de créer cette harmonie et d'avoir une vision et de permettre aux gens d'adhérer à cette vision pour qu'on puisse construire un projet.

  • Speaker #0

    Avant de créer ta société, tu étais de l'autre côté de la barrière en tant que salarié. Quel a été ton parcours ?

  • Speaker #1

    Mon parcours en tant que salarié ? Mon parcours en tant que salarié, du coup, moi je commençais à travailler au Crédit Agricole. Donc j'ai commencé à travailler en agence au Crédit Agricole, donc plutôt un boulot de commercial. Après je suis parti au siège, j'ai fait de l'analyse de risque, de l'analyse financière. Après je suis parti sur le marketing et puis voilà, et puis après j'ai créé ma boîte.

  • Speaker #0

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte à l'époque ?

  • Speaker #1

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte alors ? En gros, il y a quand même différentes choses. Il y a déjà la volonté de créer son entreprise. Et après, quelle entreprise je vais créer ? Parce que moi, créer une entreprise, c'était quelque chose que j'avais envie depuis très longtemps, pour diverses raisons, mais en tout cas, je pensais que c'était quelque chose qui pouvait me convenir d'avoir cette envie d'entreprendre. Et après, qu'est-ce que j'allais faire ? Et en fait, tu veux... Moi je trouvais qu'aujourd'hui on vivait un monde de transformation, enfin qu'on vit encore aujourd'hui, c'est vraiment une grosse transformation, et notamment une transformation numérique qui était quand même à mon sens inéluctable, parce que c'était le début, parce que moi quand j'ai voulu créer la boîte, alors je ne l'ai pas créé à ce moment là, mais vraiment quand j'ai commencé à y réfléchir c'était en 2006, donc tu vois ça commence à faire un petit moment. Et c'était vraiment, tu vois, on voyait arriver tout le numérique et tout. Et donc, c'était vraiment quelque chose d'assez inéluctable. Et en fait, à l'époque, ce qui me gênait, moi, beaucoup, c'est que je trouvais que cette révolution numérique a profité essentiellement à des grosses boîtes qui avaient les moyens de pouvoir développer le numérique, d'avoir les compétences et d'avoir le financement aussi pour le faire. Et puis aussi, qu'à certains territoires. moi je viens de la campagne et après dans une petite ville et c'est vrai que je trouvais que toute cette transformation se retrouvait à Paris, à Londres, à Barcelone dans des grosses villes et que ça ne profitait pas à tout le monde et donc l'idée c'était vraiment de se dire comment on peut essayer d'aider tout le monde pour passer finalement ce cap, cette révolution numérique et voilà comment on va pouvoir réussir à les aider et et l'autre volonté que j'avais moi pour ma part c'est que C'est que si tu veux, tu as des métiers qui pour moi sont hyper importants dans ma philosophie de vie et dans ce que j'aime dans les villes. J'aime bien quand il y a des commerces, j'aime bien quand il y a de la vie, etc. Et du coup, je trouvais que c'était dommage parce que le commerce commençait déjà à être en crise à ce moment-là. Et du coup, c'était de dire que je n'ai pas envie que dans 20 ans, grosso modo, mes enfants, les villes, ça soit... plus vraiment de vie et que leur seul avenir ça soit des entrepôts Amazon en périphérie et donc je me disais pour qu'on arrive à agir et à faire quelque chose dessus, c'est comme ça que je me suis dit faisons quelque chose dans ce domaine là

  • Speaker #0

    Justement cette société tu peux en parler un petit peu du moins de la genèse du projet de ce que c'était au départ parce que comme un tout projet, comme un tout d'entreprise ça évolue

  • Speaker #1

    Ouais, bah le projet au départ c'était vraiment quelque chose de très territorial. L'idée c'était vraiment de dire, bah en fait on va créer un numérique plus territorial en fait, pour permettre finalement aux gens de consommer à côté de chez eux. Parce que je trouvais, bah pareil, je trouvais que c'était un peu une aberration à la fois écologique, à la fois économique, et juste philosophiquement. assez impensable pour moi qu'on puisse finalement consommer à des milliers de kilomètres de chez soi alors qu'on pouvait avoir des produits aussi bien à côté sauf que c'était souvent des gens qui avaient pas ni les compétences pour pour les vendre en ligne ni pour finalement les valoriser et c'est vrai que la vie faisant ben moi je commençais à aussi avoir des enfants et tout ça et du coup bah j'étais le premier à trouver ça beaucoup plus pratique de pouvoir acheter en ligne parce que je n'avais pas le temps. La vie évolue, tu vas travailler, après tu as ton sport, après tu as ta femme, tes enfants, etc. Et du coup, tu te retrouves dans un système qui ne me permettait plus à moi, finalement, même de faire vivre ce que j'avais envie de faire vivre parce que j'étais confronté à des horaires d'ouverture qui ne me convenaient pas, etc. Et donc, le début du projet, c'était vraiment celui-là, de pouvoir permettre aux gens... d'avoir accès localement à une offre et d'aider tous ces magasins enfin tous ces commerces de proposer en ligne leurs produits dans un environnement très local quoi voilà c'était ça la genèse et donc au début de ce projet je t'ai connu tu as les limites faire du porte à porte de restaurateurs de magasins de commerce boutique en pratique carrément c'était alors Il y a un côté vraiment aussi la naïveté. Je pense que quand on entreprend, il faut être quand même assez naïf et ne pas savoir ce qui nous attend. Ou un souciant. Oui, un souciant, naïf, c'est un peu les deux. Mais moi, j'étais convaincu, si tu veux, que j'allais aller voir les gens et que tout ça, ils me diraient, mais c'est génial, vas-y. On attendait que toi. Oui, on attendait que toi. C'est parfait, c'est exactement ce que je voulais. Et du coup, je l'ai fait beaucoup, d'aller voir des commerces, d'aller... de rentrer dans les commerces, aller les voir. Et en fait, là, j'ai commencé à me rendre compte de la difficulté parce que je ne m'en étais pas forcément aperçu avant et notamment la difficulté de gestion pour eux. Et du coup, ça, c'était une difficulté. C'était une difficulté pour moi parce que je me suis aperçu que ça allait être plus dur. Mais en même temps, je me suis aperçu qu'il y avait vraiment un vrai besoin parce que finalement, je me rappelle, j'allais chez des gens. quand je leur disais qu'ils allaient pouvoir vendre en ligne et tout gérer leur stock je m'apercevais qu'en fait les gaillots gérer leur stock sur un sur un cahier alors forcément c'est un peu plus compliqué c'était un c'est pas renumériser ça voilà mais mais ouais je les fais beaucoup et je pense que c'est la fin c'est vraiment en plus un super souvenir tu vois c'est le démarrage c'est dur parce que tu prends des portes toute la journée Mais en fait c'est bien parce que tu apprends beaucoup et tu apprends déjà sur l'activité que toi-même tu vas faire parce que je pense que c'est dur de vraiment la saisir d'un coup. Et puis tu apprends beaucoup sur toi aussi parce qu'au début tu te dis, au début tu n'oses pas ouvrir la première porte. Après quand tu en as pris cinq qui se ferment, tu te dis finalement prendre une sixième ce n'est pas bien grave. et puis au bout d'un moment t'arrives à comprendre comment t'arrives à ouvrir les portes et qu'elles se referment plus de suite sur toi et donc voilà je trouve que c'est un parcours qui est plutôt sympa à faire qui est plutôt sympa, qui est assez... Enfin, assez dur. Moi, je ne l'ai pas trouvé dur, sincèrement. Mais tu vois, quand tu en parles à des gens, moi, je le voyais. Même quand on recrutait des personnes, quand ils me disaient J'ai appelé trois personnes, ils m'ont raccroché trois fois et je n'ai rien vendu. Ben, ouais, enfin. Si ça marchait à chaque fois, ça serait trop facile. Et donc, je pense que c'est une belle époque et une belle école d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    C'est un apprentissage vertueux. Tu as démarré, tu avais un associé sur ce projet, vous avez lancé ça à deux, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi je voulais le faire tout seul, j'ai eu la chance de m'associer d'abord dans un premier temps avec mon frère, d'ailleurs je l'en remercie parce que je pense que sans lui ça aurait été un peu plus compliqué, mais au départ il s'est associé avec moi d'une manière financière, et donc ça c'était vraiment tout le dé... tout le début j'étais avec lui, ensuite je me suis associé avec des gens qui avaient une agence web, donc qui sont toujours là, Alex, Jérémy et Romain, de l'agence AWAM à Bordeaux, une agence qui existe toujours, donc on s'est associé pendant longtemps, et c'est toujours mes amis, je vais faire une soirée demain soir avec eux.

  • Speaker #0

    Je croyais que tu avais eu un associé au début à Heliopark, ou après ?

  • Speaker #1

    alors j'ai pas été associé mais en fait on n'a pas été associé mais oui assez vite j'ai eu quelqu'un qui est venu avec moi pour toute la partie d'elle voilà toute la partie d'eve et là je me suis aperçu si tu veux ma part est tout à l'heure quand je te disais faut être assez naïf en fait tu te rends tu te rends vite compte que finalement que tout coûte plus cher que ce que tu imagines et que le temps est beaucoup plus long enfin beaucoup plus long, beaucoup plus court, ça dépend dans quel sens tu le prends, mais en tout cas le temps que tu vas mettre pour développer ton projet il va être beaucoup plus long que ce que toi tu avais anticipé et donc il faut que tu trouves vite des compétences pour t'aider et vite un peu un système D, mais bon, tu l'as bien connu aussi

  • Speaker #0

    Oui, tout ça, je pense que ça a été le rôle de tout le monde au départ du moins et donc tu es parti d'abord de ce poste-là, d'aller faire du porte-à-porte après tu as voulu faire aussi des assos de commerçants pour essayer de de grappiller de converger autour de tout ça qu'elle a été les phases de progression de parce que ça change et de nom aussi tu avais tout on va recours au premier à l'a1 a été à ce mais de l'apprentissage on va dire ouais ouais sommet d'apport d'apprentissage bah

  • Speaker #1

    oui bah je pense qu'en fait il faut réussir à s'adapter tu vois c'est vrai qu'au départ moi j'étais parti vraiment dans un mode pur et dur d'ailleurs à laquelle on est revenu à la fin, beaucoup plus, enfin auquel on est maintenant en tout cas, mais tu vois, beaucoup plus aller voir en direct les commerçants pour les faire adhérer. Ce qui était compliqué, c'est, si tu veux, sur un territoire, c'était d'avoir une offre qui soit suffisante en fait. Et donc tout à l'heure je te disais, le but c'était de permettre aux gens de consommer à côté de chez eux. Sauf qu'en fait pour qu'ils consomment à côté de chez eux, il faut que tu aies quand même une offre qui soit assez conséquente. Et du coup là c'était assez dur, un par un, d'aller voir tout le monde et de réussir à le faire. Donc effectivement après on a vu des associations de commerçants, ils arrivaient à plus grand nombre. Et après assez vite on a rencontré finalement des collectivités. Et où là c'était encore un autre système, mais c'était finalement une collectivité qui... qui voulaient aussi faire prendre ce virage numérique et qui offraient finalement une possibilité aux commerçants de leur territoire d'aller vers ça. Et donc, on a commencé comme ça, avec quelque chose d'assez local, et puis petit à petit, ça s'est transformé en véritable marketplace. Donc, plus ça a été, plus ça s'est ouvert et plus finalement on a pris des... des gens d'un peu partout en disant finalement on va vous permettre de consommer chez des indépendants. Là au départ on voulait vraiment que tu consommes chez l'indépendant de ton territoire. Petit à petit en fait pour avoir une jolie offre et quelque chose de sympa, ça s'est transformé en tu vas consommer chez des indépendants. Et ce qui était aussi plutôt bien parce qu'en fait c'est un véritable besoin aussi pour les gens. Tu pars en vacances ou… où tu as des produits qui sont connus. Si tu veux acheter, je ne sais pas, de la choucroute, ça ne te viendrait peut-être pas à l'idée de l'acheter, je ne sais pas, en Bretagne. Je pense que tu as des territoires qui te parlent le plus là dessus. Et finalement, c'est plutôt bien matché. On n'a jamais véritablement perdu et ça, c'était aussi une vraie volonté. Tu vois ce côté local, parce que c'était quand même important pour nous de réussir à valoriser ça et valoriser cette cette capacité à travailler sur son territoire. Mais quand tu parlais tout à l'heure d'évolution, on s'est aperçu aussi que même pour les professionnels à qui on s'est adressé, Finalement, une de leurs volontés aussi de vendre en ligne, ce qui se comprend totalement, c'était d'augmenter leur chiffre d'affaires et du coup de ne pas travailler uniquement leur zone de chalandise. C'était aussi de pouvoir toucher plus large et donc ils étaient contents. Je dirais qu'en moyenne, ils faisaient 70% hors de leur zone de chalandise et 30% de leur chiffre sur leur zone de chalandise.

  • Speaker #0

    D'accord. Et justement, tu as un public différent à devoir travailler avec des institutionnels et des politiques qui ont pris... vraiment à cœur et à corps ce projet de la transformation numérique dans leur territoire et les commerçants. J'imagine que ce sont aussi des approches différentes et des discussions complètement différentes les uns avec les autres.

  • Speaker #1

    Alors oui.

  • Speaker #0

    Et un temps long.

  • Speaker #1

    Alors un temps long, oui, oui, oui. Oui, oui, c'est long. C'est un temps long dans la décision. Après, des approches différentes. Au final, oui et non. Parce que oui, parce que tout le monde pense que son territoire a des particularités, veut des choses très particulières sur son territoire. Mais après, dans la globalité, finalement, la problématique est la même. Donc finalement, tu arrives petit à petit. Et ça, ça a été... Mais ça, je pense que c'est aussi une histoire d'entreprise globale. En fait, au début, tu essaies beaucoup de t'adapter et de faire beaucoup de surmesures. Au bout d'un moment, tu te rends compte que faire du sur-mesure, c'est long, c'est compliqué, et que finalement, d'avoir quelque chose à proposer directement, et toi tu es un peu plus solide sur tes appuis aussi, du coup ce discours, tu arrives quand même à le maîtriser, à le faire changer. Mais nous, ce qui a été différent, c'était plutôt, pas par rapport au discours, mais plutôt par rapport à la taille des territoires. Parce qu'on pouvait travailler vraiment avec des toutes petites... villes avec ou des territoires ruraux tu vois ou alors avec des métropoles ou même des départements et du coup les problématiques étaient pas tout à fait c'était pas tout à fait les mêmes c'était pas vraiment une problématique tu vois de discours c'était plutôt c'était plutôt une problématique de différence mais je dirais que la ruralité finalement c'est la même quand tu es dans le Béarn donc quand tu es dans l'est de la France.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que tu as dû avoir quelques belles histoires d'artisans ou de commerçants qui au début ne croyaient peut-être pas trop au projet ou à cette solution numérique qui au final ont eu un beau parcours derrière.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est toujours ce qui fait plaisir. Donc ça, on en a eu pas mal. Et d'ailleurs, c'est assez rigolo parce que tu as des gens qui sont très réticents et finalement qui joue bien le jeu et qui s'aperçoivent que ça fonctionne bien et qui font des et qui font des super des super aventures et des supers histoire tu vois on était content quand il ya des gens qui me disaient ah bah du coup dû recruter pour toi pour pour mieux gérer ma vente en ligne et tout ça donc ça c'était quand même le côté cool donc on en a eu on en a eu pas mal mais on a eu l'inverse aussi d'habitude à l'inverse aussi c'est à dire des des gens qui pensaient qu'ils allaient faire vraiment beaucoup et pour qui finalement on avait un peu plus de mal soit à cause de nous soit à cause de sa déverse a dépendé mais voilà mais c'est un peu comme dans dans je dirais dans tous les business tu as tu as des moments tu as des belles réussites tu en as d'autres qui qui m'a qui fonctionne moins bien un qui fonctionne pas c'est le jeu quoi

  • Speaker #0

    et or tu as eu plusieurs phases a démarré un puis deux puis après à 4,5 avec avec les associés consommer puis ensuite eu cette autre phase et cette suite qui est arrivé après il ya eu un changement de nom aussi entre temps ouais

  • Speaker #1

    à ce moment là en fait si tu veux nous on sait on s'est associé avec bon s'associer avec le couple à poste et c'était moi resté c'était très bien parce que c'était un jeu c'est un groupe La Poste, tout le monde connaît la Poste je pense. Et si tu veux, ça collait très bien l'ADN avec l'ADN du projet puisque l'idée c'était quand même d'avoir une vraie présence territoriale, d'apporter un vrai service de proximité, de pouvoir avoir une logistique aussi qui soit forte sur les territoires, qui soit aussi à destination de ces petits commerçants. Et c'est vrai que... La Poste, c'est quand même une entreprise qui, on la connaît côté grand public, mais qui aussi côté professionnel et côté territoire, a un vrai impact et un vrai sujet. C'est une entreprise qui a vraiment des valeurs là-dessus et qui est capable de porter cette transformation. Pour nous, c'était un vrai choix, une vraie association. vraiment ouais vraiment philosophique je pense enfin moi je sais que le discours ça me plaisait bien et je trouve que c'était que c'était vraiment ce qu'il fallait ce qu'il fallait qu'on arrive à développer développer ensemble et nous ça nous a permis effectivement de progresser avec eux tu vois beaucoup plus fortement que ce qu'on aurait fait tout seul tu vois et puis après on a eu le co vide aussi qui est bâti et qui a permis, c'était une phase qui était compliquée, mais tu vois, tu avais toute la fermeture des commerces, tu pouvais plus te déplacer, donc il fallait trouver des solutions à la fois logistiques et numériques finalement pour ces commerçants. Et du coup, je pense que là, on était vraiment contents d'apporter une solution. Une solution qui avait du sens, tu vois, aujourd'hui, tu entend souvent parler de sens, et là, je trouvais que nous, ce qu'on faisait, ça en avait réellement, tu vois. Alors, on aurait pu mieux le faire, on aurait pu plus mal le faire, mais en tout cas, on avait un vrai sens et un vrai partenaire qui était bien là-dessus pour porter ça.

  • Speaker #0

    Cette vraie notion de service. Et justement, comment tu as vécu ce changement de paradigme en toi, entre je suis seul maître à bord et je me retrouve avec tout un pool, parce que c'est un univers complètement différent, j'imagine.

  • Speaker #1

    ouais complètement complètement net de s'intégrer dans un dans un grand groupe comme ça bah c'est alors c'est complexe oui il ya des complexités il ya des choses qui c'est déjà c'est on va dire c'est des mentalités qui sont qui sont des fois un peu dit un peu différente après honnêtement moi je l'ai vraiment très bien vécu Alors, je l'ai très bien vécu, sachant qu'on s'est beaucoup battu, mais c'est pas parce qu'on s'est beaucoup battu qu'on l'a pas bien vécu. Mais en fait, je pense que, tu vois, il y avait de mon côté, mais je pense que du leur aussi, il y avait vraiment cette volonté de dire, en fait, on apporte quelque chose. Et finalement, cette transformation, on en est acteur et on essaie vraiment de faire quelque chose. Donc ça c'était le socle vraiment ultra positif et qui faisait qu'on pouvait fonctionner et avancer. Après les difficultés, c'est comme ça change la vie parce que tu n'as plus les mêmes reportings, tu n'as plus les mêmes obligations, tu as plein de choses, tu as vraiment beaucoup de choses qui sont différentes, mais tu as aussi beaucoup d'avantages. Et du coup, ouais non, et ce partenariat-là, et l'évolution qu'on a eue, franchement c'était cool, et tu vois tout à l'heure, tu me disais le début, t'as pris des portes, bah là je pourrais te dire la même chose, tu vois, oui, mais je pense que dans tout ce qu'on fait en fait, il y a des moments qui sont, il y a des choses que t'aimes et des choses qui sont plus complexes, après ce qui est important c'est que les choses que t'aimes prennent le dessus sur les difficultés, parce que les difficultés, Sincèrement, ça se traite et ça se gère dans le temps. Et puis, c'est une aventure qui est quand même cool de s'intégrer dans un groupe aussi et de découvrir un groupe qui a cette volonté de se transformer en essayant de faire des choses. Moi, j'aime bien ça. J'ai beaucoup aimé cette approche et cette association.

  • Speaker #0

    C'est chouette parce qu'avec ta même entreprise, tu as connu aussi bien la partie startup.

  • Speaker #1

    solo déjà d'abord puis après l'effet start up et bien prêt les faits groupe c'était comme un chat quoi plusieurs vies que les ira plusieurs vies effectivement bah après tu sais c'est marrant parce que tu me dis ça comme c'était étrange mais en fait quand tu le vis c'est pas étrange tu vois ça paraît Ça paraît quand même être beaucoup la... La continuité. Ouais, une continuité et la normalité avec des choses... qui te vont, d'autres qui te vont moins, et puis tu travailles, et donc tu as toutes ces phases-là qui te font à chaque fois, je pense, apprendre sur toi. Tu vois, tout à l'heure, quand tu m'as demandé de décrire mon métier à un enfant de 5 ans, si tu me l'avais demandé au début, je ne t'aurais pas du tout fait la même réponse. parce que forcément mon métier là aussi beaucoup beaucoup évolué la posture aussi ma posture aussi et puis que putain tu apprends aussi beaucoup de choses tu vois je pense que des choses que tu apprends et notamment quand tu vas dans un groupe et que tu as la possibilité de développer ses fins tu as une sorte d'humilité tout cas qui te fait dire que d'un coup tu réalises que tout ce que tu faisais toi tout seul ben en fait il y a plein de gens qui savent le faire mais bien mieux que toi et du coup tu peux avoir un vrai moment de doute en te disant du coup moi je fais tu vois qu'est ce qui qu'est ce qui se passe et je pense qu'en fait c'est c'est là où c'est plutôt sympa de te dire mais en fait ça rejoint ce que je te disais au tout début, c'est là où c'est important de dire en fait non mais c'est normal, c'est comment on va fixer le cap et comment on va faire en sorte qu'il y ait des gens qui viennent et qui soient meilleurs et qui vont bien progresser donc ça je l'ai vraiment bien vécu et j'ai trouvé ça vraiment sympa comme développement dans la vie de la boîte et dans ma vie perso aussi c'est chouette,

  • Speaker #0

    pour faire l'analogie t'es passé de simple musicien à chef d'orchestre c'est exactement le même principe ou un chasseur d'orchestre qui sait lire les partitions, il sait jouer des instruments, mais il ne saura jamais aussi bien faire que le violoniste qu'il a devant lui.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est exactement ça. Je pense que tout à l'heure on se disait tu prends des portes et tout ça.

  • Speaker #0

    moi des trucs que ça m'a appris c'est ça m'a appris que je savais pas en fait ce je pense que quand tu commences au début d'ailleurs c'est ce qui fait que tu commences parce que tu crois un peu savoir ce que tu as un vrai côté naïf insouciant et un peu con parce que du coup tu te dis moi ça je pense je pense savoir le faire en fait et plus tu avances plus tu te rends compte que le niveau d'exigence il est haut et en fait tu te bas assez vite tu tues tu acceptes de savoir que tu ne sais pas mais en fait déjà savoir que tu ne sais pas c'est déjà savoir déjà pas mal de choses et accepter de savoir que tu ne sais pas ça te ramène à une vraie humilité que tout le monde n'est pas prêt à voir aussi ouais et du coup une fois que tu sais ça eh ben bah tu le prends donc ce que je te disais soit tu peux avoir du doute mais si tu as la capacité de dire mais en fait bah déjà je sais que je ne sais pas donc déjà chez un petit truc quoi et du coup j'ai trouvé des et du coup du coup tu peux savoir les gens qui savent en fait c'est pas mal parce que du coup tu vas pouvoir les en faire quelque chose pour que ils sont bons dans leur domaine et tu vas pour leur dire vas-y sont encore meilleurs mecs parce que parce que moi je connais jusque là toi je vois que tu connais jusque là donc moi je vais essayer d'aller là mais toi il va falloir que tu ailles là tu vois et ça je trouve ça plutôt plutôt sympa et donc ouais comme tu dis c'est ça c'est

  • Speaker #1

    petit à petit tu deviens un chef d'orchestre d'ailleurs je te disais entraîneur mais c'est la même chose je parle aussi chef d'orchestre parce que jusqu'à 70 je crois elle monte jusqu'à 70 et donc là c'est plus vraiment un bel orchestre qu'une simple équipe de foot et sur deux sites aussi différent je crois que ça va faire mais avec la bordeaux à cavar parce que tu as eu à un moment donné à un moment donné on était à peau à bordeaux et à peau à bordeaux et après toutes les équipes elles ont été à bordeaux 1 Et comment tu as vécu ces années-là justement d'accompagnement, de développement et avec la crise du Covid parce que tu as eu aussi ce deuxième effet qui se coule entre guillemets après le rachat à connaître cette période Covid ?

  • Speaker #0

    Le Covid c'était vraiment une période qui était particulière, pas particulière pour tout le monde tu vois et je pense que les gens l'ont vécu de manière très différente, il y en a qui l'ont pas bien vécu du tout. Nous c'est vrai qu'on a eu, je dis la chance en tout cas, on a eu la chance d'avoir une activité qui pouvait continuer et qui pouvait marcher dans le Covid. Une des forces qu'on a eues à ce moment-là, c'était qu'en fait, sans le savoir, Nous on était totalement prêts au télétravail parce que tu disais en fait on était à Pau, à Bordeaux mais ça s'est fait comme ça parce qu'en fait au départ tu vois les recrutements bah tu fais un peu comme tu peux ou moi mes associés finalement l'agence elle était sur Bordeaux donc en fait on avait toujours cette habitude de travailler à distance et Et du coup, ça a fonctionné bien pendant le Covid. Là, j'ai découvert qu'on était vraiment en avance sur beaucoup de boîtes, parce que nous, on avait tous les outils, on avait tout pour fonctionner vraiment bien à distance. Et après, on a eu une chance, une vraie chance aussi, c'est qu'on avait vraiment des gens qui étaient hyper investis. Et donc, on a pu beaucoup travailler pendant... ces journées là ça a été ouais ça a été très très rock'n'roll mais mais ça je l'ai bien vécu je me souviens plus que c'était ta question parce que je crois que j'ai répondu qu'à une partie mais c'est pas grave oui justement tu l'as vécu et comment tu as appréhendé et vécu cette période là si particulière non voilà donc je te dis ça c'était génial et moi je me souviens tu vois une petite anecdote qui était marrante et c'était un soir on était à En gros on était en train de changer d'hébergement parce qu'il fallait qu'on augmente nos serveurs. Et puis on était la nuit avec l'équipe tech. Et puis on faisait que bosser, enfin ça faisait franchement depuis le début, on faisait que bosser. Mais on bossait toutes les nuits, toute la journée. Et donc nous on était coupé du monde. Mais quand je dis coupé du monde, c'est vrai on était chacun chez soi mais on était tous devant notre ordi. On était ensemble toute la journée mais on regardait rien d'autre parce qu'en fait on faisait que ça. Et un soir, il devait être deux heures et demie du mat et on se dit, t'imagines, pareil, tout le monde est déconfiné et on est les seuls à ne pas le savoir. On continue à bosser sans le savoir. Donc, ce serait peut-être pas mal d'allumer la télé pour voir ce qui se passe dans le monde au lieu de faire notre truc de notre côté. Donc voilà, mais bon, tu vois, c'était des bons souvenirs. On faisait à cette époque-là, c'était rigolo parce qu'on faisait tous les... c'était n'importe comment faisait tous les sens des des réunions d'équipe et est en fait tous les gens qui craquaient enfin qui craquait au fur et à mesure et du coup ça se finissait avec chacun sa durée ça durait tard quoi ça dure avec les réunions fait c'était à la base c'était juste pour faire un petit délit tu vois qui devait aller vite et à la fin ça partait dans les anecdotes plus marrantes les unes que les autres sur un peu tout et je pense que ça a vraiment soudé aussi tu vois ça vraiment soudé et ça a mis une culture aussi qui était bien parce qu'en fait tout à l'heure je te disais en fait il faut que chacun soit investi et se rendre compte de du poids qu'il a dans son travail bah là quant à ça bah tu avais pas le choix quoi en fait tout le monde savait qui était important et qui pouvait pas trop lâcher parce que sinon c'était son petit copain qui allait ramasser c'était compliqué quoi ouais

  • Speaker #1

    ça renforcer cette cohésion cet esprit d'équipe justement avec avec tout toute l'équipe de l'époque ouais ouais ouais c'était cool et comment on réussit à s'intégrer à ceux qui sont arrivés après parce que du coup tu as eu pas mal de monde entre-tangues depuis ouais bah comment réussir à s'intégrer parce que du coup tu crains un oeil au fort quand même de ces conditions-là qui peut très soudé aussi ouais ouais ouais t'en ressort avec une équipe très soudé mais mais

  • Speaker #0

    je pense que tu vois ça c'est c'est un des trucs on n'a jamais eu trop de problèmes à intégrer les gens et je pense que beaucoup de choses se jouent dans le recrutement c'est moi je suis pas un grand un grand recruteur sur papier. Mais par contre, j'aime bien parler aux gens et essayer de les comprendre, essayer de voir comment ils vont pouvoir s'intégrer et leur expliquer aussi de nous ce qu'on attend. Et je pense que c'est quelque chose qu'on n'a jamais... sur lequel on n'a vraiment jamais lésiné. C'est autonomie. Tous veulent être autonomes. Donc c'est très bien d'être autonome. Par contre, c'est oublier à des règles et à ses règles. Et surtout, c'est être responsable. Et ça, en fait, tout le monde a hyper bien joué le jeu. Et ça s'est toujours, ça s'est toujours bien passé. Cette intégration là, on a réussi à garder la culture. Après on faisait quand même pas mal une fois par mois, on essayait de réunir tout le monde, on faisait quand même pas mal d'échanges, pas mal de blagues. Je pense que c'est important en fait et je pense que soutenir les gens, c'est ça qui faisait qu'ils étaient intégrés. Parce que si tu as un cap qu'on compte sur toi et que... et que tu vas tu vois moi souvent en recrutement je leur disais je citais malik bentalla chacun ses rêves j'en ai d'autres mais malik bentalla j'ai mes mains et non et c'est vrai que je leur disais souvent voilà va pas croire qu'ici les routes sont pavés d'or parce que d'une à son peuple avait d'or deux elles sont pas pavés du tout et 3 je compte sur toi pour les pavés donc donc il ya trois si tu peux pas me créer des nouvelles ouais ouais c'est ce qu'il fallait faire non mais ce que je veux dire par là c'était c'était vraiment l'idée de dire aux gens bon voilà il va y avoir du travail mais par contre votre travail va servir à quelque chose et vous êtes vraiment là pour apporter quelque chose en fait on ne vous prend pas on ne prend pas comme ça en fait on prend pour apporter quelque chose un projet m une pierre qui sera la vôtre et qui va faire que ensemble ça va faire quelque chose quoi et je pense que cette adhésion elle était elle s'est faite beaucoup comme ça et ça s'est plutôt bien passé tu vois plutôt bien passé je pense que j'ai pas eu du tout de turnover tous

  • Speaker #1

    les gens qui sont rentrés ils étaient plutôt contents donc il faudrait leur demander à eux et à côté de ça parce que tu t'ennuies pas Mais malgré tout, tu as trouvé du temps pour lancer un autre projet et aider ton frère sur un projet qui lui tenait à cœur. Mais tu vas en parler mieux que moi.

  • Speaker #0

    Là, c'était l'inverse. Quand je te disais que j'ai vu mon frère, j'ai dit je voudrais créer ça, est-ce que toi tu me suis ? Il m'a dit ok, pas de problème. Pareil, un jour, il arrive, je mange au resto avec lui. Et il me dit, j'aimerais bien créer un tournoi ATP sur Pau. Donc il était accompagné d'Audrey Roustan qui était... qui était avec lui dans ce projet là et du coup il me demande si moi je suis partant pour être le local de l'étape et en fait ça tombait bien comme moi j'étais à bordeaux entre bordeaux et paris bah du coup j'étais forcément le local à peau pour pour aller voir les partenaires et gérer le truc donc c'était géographiquement c'était parfait et donc bien sûr je lui dis oui et parce que ça c'était un super C'est un super projet et tu vois c'est un projet aussi qui est très philosophique. Tout à l'heure je te disais qu'il y a une philosophie dans ce que moi j'ai créé, mais là aussi dans le tournoi il y a une vraie philosophie. On a dit que mon frère est joueur de tennis, autant il y a des sports que tu peux pratiquer à peau. Tu es joueur de rugby, à la rigueur tu veux jouer dans ta ville, tu peux. Par contre, tu es joueur de tennis ATP, tu joues partout dans le monde, sauf chez toi. Et du coup, lui, il avait envie quand même de rendre un peu à la ville, parce qu'il a toujours été formé ici, il a eu toujours des soutiens, il a toujours été attaché au territoire. Il avait envie de rendre ça aussi au territoire et de faire découvrir le sport, vraiment son sport et le sport. aux jeunes du territoire. Donc en fait, on a créé ça, on s'est dit bon allez, on part et on crée ça avec vraiment l'optique de dire on démocratise le tennis. On montre aux enfants en fait qu'ils peuvent jouer et qu'en fait, ils peuvent atteindre leurs rêves, tu vois, et que c'est possible, que ce n'est pas parce que tu habites à Pau ou... Pierre, tu vois, dans un petit village. Non, mais tu vois, c'est vrai, nous, on vient de Bois-les-Boisins, tu vois. Donc, Bois-les-Boisins, ce n'est pas un énorme village. Et juste de se dire que finalement, si tu travailles et que tu y vas, en fait, tu peux y arriver. Donc, ça, c'était vraiment la vraie optique. Et je pense que, et mon frère et moi, on a vraiment ce sentiment que c'est les gens qui te donnent un peu l'exemple et tout, qui te montrent un peu les choses. Et c'est pour ça qu'on a voulu leur montrer ce que c'était du... du tennis de haut niveau parce que je pense que quand tu es petit, que tu as 9 ans et que tu viens et que tu vois un mec qui est 30e, 50e mondial ou tu vois Gylbis qui a été dans le top 10, tu vois on a eu plein de gros joueurs. Je pense que ça te fait rêver et qu'en même temps tu te dis ah ouais mais en fait c'est possible, je peux le faire. Et ça c'était vraiment le premier axe. pour créer ce tournant était était vraiment là sur sur ce fait de dire ben voilà je veux montrer le tennis et je montrais aux jeunes que c'est possible d'y arriver et après on l'a complété avec avec d'autres choses et notamment un autre truc qui nous tenait à coeur et tu sais puisque tu as participé aussi mais c'était vraiment si de valoriser tu vois les entreprises du territoire et de montrer qu'en fait benpo ça c'est quand même une ville où il se passe plein de choses où il ya plein de gens intéressants et qu'on peut faire quelque chose de bien. Et nous c'est vrai, quand on a fait ce tournoi, c'était vraiment notre volonté de pouvoir montrer ça, d'avoir même des tarifs qui soient attractifs pour tout le monde. L'idée c'était vraiment de pouvoir accueillir un maximum de monde et puis montrer cette dynamique. Et on a eu la chance d'être hyper bien accompagnés. On a rencontré Terrega très rapidement. et qui pour le coup est une super boîte. Après, je dis ça, je n'ai jamais travaillé. Je n'ai jamais travaillé. Mais en tout cas, pour travailler avec eux, moi, je les trouve super. Ils nous ont toujours vachement accompagnés. Ils ont toujours été moteurs. Je pense que d'avoir un partenaire comme ça, avec qui tu peux construire et avec qui tu partages des valeurs, c'est important et ça, ça te permet d'avoir un vrai socle. Après, on a eu la ville qui, de suite, nous a suivis, tu vois. Eric Ausha, c'est franchement, tu vois, souvent, on râle contre les politiques et tout ça. Moi, je pense que là, en tout cas, au niveau du sport, Eric, il a toujours été vraiment hyper bien, il a toujours été moteur, il a toujours eu envie de faire des choses et du coup, ça nous a toujours beaucoup... beaucoup aidé tu vois ça a toujours été quelque chose de super bien et puis voilà du coup ça a continué on a eu la chance tu vois le tennis était assez particulier je parle peut-être beaucoup non non mais le tennis c'était c'est tu vois c'est quand même un peu particulier parce que ça dure une semaine ici les gens ils avaient pas trop l'habitude tu vois ils avaient l'habitude du foot du rugby du basket du or où c'est des événements 1h30 par semaine tu vas voir le match, enfin tous les 15 jours tu vas voir un match là c'est une semaine mais nous ça nous permet aussi de faire je trouve en tout cas de pas être du tout en concurrence tu vois avec ça et au contraire on a on a plutôt la chance d'avoir des bonnes relations et tu es tout le tout le tous les clubs pro joue jeu et je pense que le tournoi ça va être la septième édition cette année je pense qu'ils commencent à s'inscrire quand même dans le paysage palois et en tout cas nous on est assez content c'est content de ça et j'ai assez content de l'harmonie qui se crée autour.

  • Speaker #1

    C'est une belle réussite et quelque chose que tu as oublié de dire, c'est aussi que c'est un événement qui est gratuit la plupart du temps pour faire découvrir le tennis, c'est gratuit du lundi au jeudi ou au vendredi maintenant même, où les gens peuvent venir voir gratuitement tous les matchs jusqu'au quart de finale et profiter de cet événement-là. C'est pas rien, c'est une volonté de par le sens qu'on voulait y mettre aussi au départ mais c'est pas rien.

  • Speaker #0

    non c'était une c'était une véritable volonté tu vois quand je disais en fait ouvrir au maximum de gens c'était pas la gratuité sans fait partie quoi c'était vraiment dire vous pouvez venir c'est gratuit tu vois on essaie d'inviter les clubs sportifs on essaie d'inviter cette année on a accueilli plus de 700 tu as 700 enfants la journée du jeu je vais dire ça je suis venu mercredi notamment je pense que c'était la plus grande garderie de france ce jour là Il y en avait pas mal mais c'est sympa tu vois il y en a plein qui ont pu découvrir le tennis, qui ont pu découvrir plein de choses donc c'était quand même très cool.

  • Speaker #1

    C'est un bel événement et en plus aussi c'est un événement qui a eu une véritable transformation, une véritable mue où vous avez démarré sur, alors sans rentrer dans les détails techniques pour ne pas perdre tout le monde, mais sur un scoring de départ et vous avez progressé il y a deux ans je crois pour changer de step c'est ça ?

  • Speaker #0

    ouais en fait moi si tu as des classements dans les tournois et là aujourd'hui on est plus haut niveau challenger donc grosso modo c'est on va dire c'est alors la d2 c'est un grand mot mais mais c'est ce tu vas concerner tu vois les joueurs qui sont entre la cinquantième et la cent cinquantième place mondiale n'ont pas pas le top des le top top des joueurs mais par contre tu as tu as des joueurs qui sont quand même très fort puisque 50e mondiale tu vois si tu prends ce que tu compares avec le foot c'était 50e joueur mondial je t'ai très bien ouais t'es peut-être même nommé je peux quand il y en a au ballon d'or mais tu dois pas être très loin tu vois et donc non c'est quand même un très bon niveau et puis c'est le genre de tournoi si tu veux où tu vas découvrir fait tu vas avoir grosso modo tu as trois types de joueurs tu as Soit les joueurs qui ont été un peu blessés et qui ont besoin de remarquer des points et qui reviennent sur ces tournois pour se refaire la cerise, remarquer des points, etc. Et ensuite, tu as une gamme de joueurs qui est toujours dans cette catégorie-là et qui joue là, qui sont des joueurs aux alentours de la 100, 120e place. Et puis après, tu as toute une catégorie de jeunes qui sont les futurs de demain. Et ça, c'est quand même très sympa. parce qu'en fait tu les as souvent en avant première alors ce qui est compliqué pour le grand public c'est que souvent tu les connais pas parce que si le gamin il a 19 ans et que et qu'il est 150e boîte tu dis il est nul mais en fait non tout le monde commence pas des clans que trois ans après bah ouais c'est énorme tu vois on a eu par exemple olger hounet donc il vient il vient à pau je crois qu'il doit être 120 ou 130e mondiale et il finit l'année en gagnant bercy et dans le top 5 et et quand il est venu personne ne connaissait personne ne connaissait et après tout le monde qui dit moi je les ai vu jouer j'ai des photos à elle et j'ai pu le voir parce que c'est ça aussi l'autre côté qui est sympa c'est que les joueurs tu es ils sont plutôt accessible et tu les vois vraiment quoi

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est une expérience énorme et puis ça a permis aussi de retrouver encore plus ton frère parce que quand tu dis ton frère est joueur de tennis et ça doit pas être simple, vous devez pas vous retrouver le 4e matin forcément et tu as dû aussi avoir cette fraternité qui était encore plus forte sur cet événement commun parce que sur le premier projet il était actionneur comme tu dis, il t'a aidé mais là vraiment vous avez travaillé ensemble et vous avez passé du temps ensemble là dessus

  • Speaker #0

    ouais ouais bah oui oui c'est c'est hyper agréable sud de faire un projet comme ça avec avec son frère et moi j'ai trouvé en ça encore plus agréable dans le sens où en fait on avait chacun notre activité et du coup là on a construit quelque chose en grande partie pour le plaisir tu vois pour le plaisir de faire quelque chose pour le plaisir d'essayer de faire quelque chose ensemble et donc ouais ce lien je pense que voilà toujours été tu vois toujours toujours été là et c'est vrai que ça nous permet de faire des choses ensemble des choses ensemble tu vois et si tu me parles de mon frère c'est assez marrant parce que pour moi toute ma vie et plein de gens qui m'ont dit ouais c'est pas trop dur Toi d'être le frère de Jérémy et tout ça. Et c'est une question, pour le coup, que je n'ai jamais vraiment compris. Parce que non, ce n'est pas dur en fait. Au contraire, c'est super. Tu peux vivre plein de choses. Tu as plein de moments super. Moi, mon frère est plus jeune que moi. Il est plus jeune que moi. J'ai même la naïveté de penser que de lui mettre des branlées quand il était petit, ça l'a fondré. Ça a sûrement aidé un peu. Et du coup, si tu veux, c'était quand même... un vrai chemin de cheminement et un vrai exemple aussi pour moi tu vois moi je suis le grand frère et pour autant mon petit frère du coup était tu as été un exemple en alors je te disais tu on voulait montrer aux jeunes que c'était possible d'y arriver mais il n'empêche que ben moi personnellement basse café mon frère ça me l'a montré aussi tu vois ça me disait en fait quand tu travailles et j'ai pu voir la difficulté et comment il fallait continuer. C'est pour ça que même dans l'entreprise, j'ai toujours pris ça comme un entraînement, comme un match, des fois tu en gagnes, des fois tu en perds, c'est la vie, tu essaies de progresser. En tout cas, tu vas baisser les bras, et si tu veux, ça a toujours été une vraie source d'inspiration. Donc aujourd'hui, très content de pouvoir avoir fait ça avec lui et de continuer à le faire avec lui.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui ne connaissent pas, ou quelques-uns qui ne connaissent pas, Ton frère, est-ce que tu pourrais résumer en quelques lignes, en quelques phrases, son parcours et sa carrière ?

  • Speaker #0

    Son parcours et sa carrière ? Ouais, en quelques lignes, en quelques phrases. J'allais peut-être dire de sonnerie, c'est surtout ça. Mais en gros, je pense qu'il a dû faire 17 ans ou 16 ans de carrière, je pense, de carrière professionnelle sur le circuit ATP. Il a fait 17 ans dans le top 100. et je crois qu'il a fait 13 ans dans le top 50 tu vois donc donc voilà il a joué je sais plus combien de grand chelais mais grosso modo pendant pendant 16 ans il a joué les quatre tous les tous les ans il a été 25e joueur mondial il a remporté Wimbledon Junior il a il a fait finale en double à roland garros voilà il a beau palmarès il a franchement et puis franchement ce qui est ce qui est impressionnant c'est de se maintenir aussi longtemps tu vois et d'avoir d'avoir cette capacité cette capacité à jouer et moi ce que j'ai toujours aimé chez mon frère tu vois c'était sa capacité à être sur ses points forts tu vois c'était c'était un joueur pour ceux ci ceux qui le connaissent plus pas du coup mais c'est vrai que c'était frustrant de le voir jouer parce qu'en fait il attaquait beaucoup il prenait beaucoup de risques mais moi je trouvais ça génial en fait de pouvoir rester dans cette dynamique-là et de et de continuer de continuer sans baisser les bras parce qu'une carrière c'est dur t'as des coups t'as vraiment des coups durs t'as vraiment des moments où tu dois te remettre en question où tu dois faire pas mal de choses et je trouve je trouve ça tu vois je trouve que que c'est quand même très fort quoi très fort et d'ailleurs globalement même sur le tennis français je trouve que les gens sont très durs avec les tennis fans français parce que quand tu vois ce qu'ils font t'as envie de dire les gars c'est quand même pas mal quoi des pour gagner un grand chelem il y en a qu'un quoi il y en a qu'un par contre pour y être il y en a quatre par an quoi pour des centaines de joueurs ouais et donc voilà donc mon frère c'était un joueur Très bon joueur et puis aujourd'hui il s'est reconverti sur pas mal de choses puisqu'il a arrêté sa carrière il y a deux ans maintenant je pense à Wimbledon contre Alcaraz. En tout cas pour moi c'était quand même un beau souvenir, c'était cool d'y aller, j'ai bien aimé. C'était beaucoup d'émotion, c'était assez émouvant mais c'était quand même très cool de pouvoir vivre ça. Il a arrêté sa carrière à ce moment-là, il s'est reconverti sur plein de choses puisque pendant sa carrière il avait déjà créé le tournoi, donc il était directeur de tournoi. il est aussi participe à l'uts alors je passe une fois ce que c'était l'uts c'est un tour de tours qui est qu'ils ont créé avec patrick moratouglou et puis après les coachs et donc il est coach d'hugo d'hugo imbert qui boit qui pareil un super gars et j'ai du coup ils ont des bons résultats et là ça fait quoi deux ans et demi je pense deux ans je suis pas très bon en date mais en tout cas c'est parce que il y en a un an et demi ouais mais bon il le coach avant et donc aujourd'hui c'est reconverti comme coach et je pense qu'il est pas mal parce qu'il a des bons résultats pour l'instant son premier je me rappelle ça pour son premier truc premier tournoi qui fait c'était il coachait pop irine à Primrose. Et en fait, c'était sa première fois qu'il coachait, il était encore joueur. Il me dit J'ai coaché, je sais pas trop, si je suis bon, si je suis pas bon... Et en fait, premier tournoi, il gagne. Il gagne, je me suis dit Il doit pas être mauvais, quand même.

  • Speaker #1

    Et tu as parlé de ton frère, mais qu'est-ce que ton frère dirait de toi ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que mon frère dirait de moi bah écoute je sais pas ça il faut demander il connaît il sait il sait mieux que moi ce qu'il dirait de moi non je sais pas exactement ce qui est franchement je sais pas ce qu'il dirait de moi je sais pas ce qu'il te dirait de moi et c'est très dur que c'est très dur à répondre parce que si je te dis du bien ça fait quand même que le mec il est une très prépensieux et si je t'ai dit du mal Je ne sais pas, non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il me connaît bien, qu'il connaît bien mes caractéristiques, on va dire.

  • Speaker #1

    Et alors toi, parce que ce n'était pas pour te mettre dans la sauce, c'est la question.

  • Speaker #0

    Non, non, je ne suis pas pour me mettre dans la sauce, t'inquiète.

  • Speaker #1

    Toi, qu'est-ce que tu te dirais justement à toi, enfant ou ado ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que je me dirais à moi enfants ou ados si tu te revois jeune jeune collégien plein de doutes comme tout le monde à cette époque là alors c'est des périodes de ma vie que j'ai vécu assez différemment donc je dirais sûrement pas la même chose à mon enfant qu'à moi d'eau non si tu veux enfants qu'est ce que je me dirais franchement je me dirais de faire ce que j'ai fait un de continuer de continuer de faire ça en fait je vais pas répondre à la question parce que du coup qu'est ce que je me dirais c'est très compliqué mais mais ce que je te dire là dessus c'est que je suis pas du tout quelqu'un qui qui a des regrets ou des remords des choses comme ça donc en fait si tu veux pour moi dans la vie on a exactement ce qu'on veut Ni plus ni moins, mais on a ce qu'on veut. J'ai découvert ça quand j'avais 18 ans, grâce à ma prof de philo, qui m'avait fait lire à propos sur le bonheur de Alain. C'était en cours de philo, je ne l'ai pas lu en terminale, parce que justement, à dos, je n'étais pas le mec le plus sérieux du monde. Mais je l'ai lu un peu plus tard, quand je suis arrivé à la fac, et quand j'ai compris que les études, ça pouvait me servir à quelque chose. mais en fait quand j'ai découvert ça notamment ça que dans la vie on a exactement ce qu'on veut ça a été quand même une vraie révolution pour moi me dire que ouais même les mères que j'avais pu faire ou que j'avais pu avoir en réalité si j'ai analysé réellement les choses je les avais quand même un peu voulu quoi et que du coup si je les avais voulu C'est que quand même ça devait me servir un peu à quelque chose et du coup déjà ça me sert à ce que je suis aujourd'hui avec en bien ou pas en bien. Et donc en réalité non, je n'aurais pas envie de me dire de changer quoi que ce soit. Ce que j'aurais envie de me dire c'est d'ouvrir un peu plus les yeux peut-être et de réfléchir peut-être un peu plus à certaines choses. Mais même pas, parce que je ne suis même pas sûr que ce soit quelque chose de bien, puisque finalement, quand je prends ma vie, c'est mon plus gros projet et les plus gros trucs que j'ai faits, c'est quand je n'ai pas vraiment réfléchi. Donc je ne suis pas sûr que réfléchir, c'est une très bonne chose. Donc voilà, je me dirais en tout cas d'être... ouais d'être ouvert sur sur le cheminement et d'être ouvert sur les autres tu vois un des trucs que j'aurais bien aimé c'est pas changé mais en tout cas que j'ai réalisé beaucoup plus enfin beaucoup plus tard qui m'aurait sûrement fait gagner du temps avant mais mais que je pouvais pas voir c'était en fait là la bonté des gens tu vois et comment et comment tu vas pouvoir voir j'aime pas le terme mais c'est pas profiter des gens tu vois mais c'est en route enrichir tu vois avec avec les gens et c'est vrai que quand je te dis à l'école par exemple les profs pour moi c'était enfin j'ai pas du tout envie d'écouter j'avais pas envie du tout envie de croire ça et ça m'a suivi pendant pendant assez assez longtemps tu vois où j'avais plutôt de la défiance que de la confiance et ça ça a été un un vrai changement d'accorder ma confiance et je me suis aperçu que c'était mais 100 fois plus facile quand on est un peu feignant comme moi c'est beaucoup plus facile de donner sa confiance que finalement d'avoir de la défiance et ça tu vois c'est vrai que c'est quelque chose que peut être j'aurais aimé avoir avant mais bon comme tout comme mon beau père dit dit toujours c'est pas parce qu'il te faut face il te faut 4 4 annuaires pour rattraper le pot de confiture au-dessus de l'étagère, c'est pendant mes temps de 3 que tu l'auras rattrapé. Et c'est vrai, en fait. C'est triste, mais c'est vrai, tu vois. Et ta vie, elle est faite d'expériences. Je pense que ce n'est pas des échecs ou des réussites, c'est en fait, c'est qu'est-ce que tu vas en faire qui compte.

  • Speaker #1

    Quel apprentissage tu en ressors. Justement, un apprentissage, quel conseil tu m'en aurais, ou avec le recul, sur tes 15 dernières années d'entrepreneuriat ? à ceux qui se lancent ou qui hésitent à se lancer justement dans le monde de l'entrepreneuriat et à se revoir tirer il y a 15 ans salarié et avoir ça qui gamberge pendant plusieurs années.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je leur donnerais comme conseil pour se lancer ? Franchement, d'avoir envie. et vraiment tu as vraiment d'avoir envie et de pas avoir d'attentes je pense que d'avoir une cause à d'avoir une cause et un but qui soit pas du tout un but financier je pense que ça c'est c'est toi j'en entends beaucoup aujourd'hui qu'ils me disent non mais j'hésite tu comprends toi c'était facile moi je suis marié j'ai des enfants j'ai un crédit tout ça machin Mais en fait, c'est le cas de tout le monde. Et ça, c'est juste des fausses excuses. Donc ça, je pense que c'est important d'avoir cette envie et d'avoir aussi quand même la conscience que ça va être dur. que ça va être dur et que ça va être long. Alors dans certains cas, c'est...

  • Speaker #1

    Dans certains cas, ça court vite, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il y a... Enfin, moi, je ne donne pas trop de conseils parce que je pense que c'est vraiment plutôt aux gens de le sentir. Mais en tout cas, dans ce que je vois, c'est beaucoup fantasmé, en fait. tu as beaucoup de choses qui sont assez fantasmées, c'est de se dire ouais, mais tu vois, moi je vais être mon propre patron, je vais gagner de l'argent. Mais en fait, si tu fais ça pour ça,

  • Speaker #1

    tu as envie de laisser tomber.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des chances que tu sois déçu assez rapidement parce qu'en fait, ça ne marche pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça et c'est vraiment, tu vois, l'envie et le travail en fait. Je pense qu'il ne faut pas... En fait, il faut travailler, travailler, travailler. Et ça, c'est important. Tu vois, ça, c'est... Enfin, je dis, je donne aucun conseil. Déjà, j'en ai donné deux. Tu vois ? D'avoir envie de travailler, je pense que c'est vraiment hyper important. Et après, tu vois, si je déroule par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure, je pense que plus tu travailles, plus tu te rends compte que tu ne sais pas. C'est assez paradoxal, mais c'est la réalité. C'est plus tu vas travailler, plus tu sais que tu ne sais pas. Donc, à partir du moment où tu sais que tu ne sais pas, ça te donnait quand même un peu... d'humilité et je pense que ce qui est assez paradoxal c'est que cette humilité elle t'apporte aussi beaucoup de confiance parce que du coup bah comme tu sais un truc bah tu as assez confiance en toi quoi et donc c'est ça c'est de de pas lâcher pas lâcher là-dessus d'être capable toi de se remettre en de se remettre en question mais de pas s'enfoncer quoi toi de de pas s'enfoncer c'est juste si je reprends l'exemple du sport ben voilà en fait le tennis pour ça c'est très bien Parce que le tennis, c'est un sport où tu rates tout le temps. Tu rates n'importe quel match, des fautes, il y en a tout le temps, et tu perds des matchs, c'est comme ça, c'est la vie. Et du coup, imagine le mec, si chaque fois qu'il ratait un coup droit, il se mettait au fond du seau, et pendant trois semaines, il ne pouvait plus rien faire. Et des fois, c'est un peu ce que tu peux vivre en tant qu'entrepreneur, parce que tu prends des claques quand même. et c'est là où je pense qu'il faut avoir enfin aujourd'hui c'est le grand mot la résilience mais je me suis un vrai mot mais en tout cas en tout cas ce qui est ce qui est sûr c'est c'est c'est avoir quand je dis confiance soit c'est pas le fait de ne pas douter parce qu'au contraire tu doutes tout le temps mais douter mais tout en sachant en fait que tu as envie et que tu as envie d'apprendre Donc c'est l'envie, travailler et puis re-envie d'apprendre et ainsi de suite et ainsi de suite.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant avec le tennis, ça me permet de faire une analogie, tu me diras si c'est vrai ou pas, poursuivre un peu, c'est là où je te rejoins, où on est très dur avec le tennis par rapport à d'autres sports, parce qu'on ne se rend pas compte, mais si tu gagnes 80% de tes matchs au foot, tu es champion. tu finis, tu es champion de France, de ta ligue et sur les matchs à coupe tu passes sans problème au tennis tu gagnes 80% de tes matchs, tu n'arrives jamais au final parce que tu as tellement de tours précédents etc que même avoir des stats assez hautes te met permet même pas de gagner un titre. C'est ça aussi peut être l'analogie qu'on peut faire avec l'entrepreneur. Même 80%, ça ne suffit pas.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Il y a plein de fois où ça ne suffit pas. Il faut en être conscient de cette partie là. C'est toujours continuer, toujours se remettre en question et puis pas avoir peur. Tu ne vas pas avoir peur. Et ça, je pense que c'est... Et après, tu vois... un conseil finalement je reviens à ta question de l'avant parce que j'en ai un troisième ce serait mon premier conseil non en fait ce serait mon premier conseil finalement c'est de s'entourer tu vois tout à l'heure je te disais que moi tu vois de passer de la défiance à la confiance c'était important mais c'est vraiment de s'entourer de personnes qui réussissent aussi et qui ont réussi parce que ça je pense que c'est très important... Alors tu vois nous, au début on a été entouré parce qu'on était à Elio Parc. Tu vois d'ailleurs Elio Parc, moi c'est, tu vois, enfin vraiment j'en ai pas parlé dans le début, mais je les remercie parce que je pense que c'est super tu vois d'avoir un lieu où finalement t'arrives, t'es tout seul entrepreneur, pam tu rencontres du monde, t'es accompagné, t'as des locaux qui sont pas chers, tu vois c'est quand même, c'est quand même, c'est quand même vraiment top tu vois de pouvoir voir ça. Et après, je pense que le conseil, c'est vraiment de s'entourer de gens qui réussissent. Parce qu'en fait... ça te permet souvent de voir que c'est des gens qui sont normaux déjà qui sont souvent très sympa et qui ont et qui ont des valeurs tu vois moi ça a été un des grands trucs que j'ai eus sur sur cette partie là tu vois grâce à mon frère je peux rencontrer différentes personnes et qui m'ont vraiment vraiment montré qu'en gros tu pouvais faire des choses sans être un tu vois ça enfin je pense qu'on peut dire connard mais et qu'en fait tu avais des gens qui avaient des vraies valeurs et que souvent c'était des gens qui d'une travail tout le temps qui était vraiment passionné par ce qu'il faisait tu vois et qui qui avait l'envié tout le temps d'être d'être meilleur et qui se mettait un gros niveau d'exigence à eux mêmes ils tu restaient pas du tout un niveau d'exigence envers les autres tu vois c'est pas c'est pas dire ah bah ouais mais là ça n'a pas marché, tu comprends, il y avait du vent, la baleine n'est pas bien, j'ai eu le soleil dans l'oeil, enfin je veux dire les conditions c'est les mêmes pour tout le monde, donc c'est des gens qui se mettent un niveau d'exigence tu vois eux-mêmes, et qui transmettent finalement ces ondes très positives quoi, et ça je pense que c'est ultra important, et on pense tout le temps que c'est très dur de rencontrer des gens. et je pense que c'est comme aller taper à la porte d'un commerce finalement les gens ils sont quand même plutôt plutôt plutôt ouvert à prendre plus est plutôt sympa et ça je pense que c'est hyper important de réussir tout ce genre de personnes parce que son assemblée surtout à l'écouté même prêt à

  • Speaker #1

    prendre le temps à écouter à conseiller des fois carrément carrément hélas c'est un peu pas toi

  • Speaker #0

    et je pense qu'il faut le faire tout à l'heure je disais il faut pas créer sa botte en se disant moi je vais être mon propre patron et gagner beaucoup d'argent voilà c'est pareil je pense qu'il faut le faire fait c'est pas en attente d'aller demander quelque chose tu vois mais c'est juste partager ouais partager et essayer de comprendre le gars ce qu'il a fait et quel était son parcours et comment il a fait pour toi qu'elles sont basques il a lu ce qu'il a vu ce qu'il fait au quotidien tu vois comment il travaille au quotidien qu'est ce qu'il fait ça et finalement cette routine moi je suis je suis sûr d'un truc tu on dit toujours la boîte c'est l'exécution mais je pense que la réussite même personnel c'est beaucoup l'exécution de ce qu'on fait tu vois et cette cette capacité finalement à reproduire et à chercher alors ton style parce que tu vas pas tu vas pas imiter quelqu'un mais en tout cas de rencontrer ces gens là je pense que ça fait beaucoup de bien et ça t'inspire beaucoup quoi

  • Speaker #1

    C'est important d'inspirer les gens.

  • Speaker #0

    Et nous,

  • Speaker #1

    il fallait un placeur.

  • Speaker #0

    C'était pour le clin d'œil.

  • Speaker #1

    C'était pour le clin d'œil. Moi ce que je trouve intéressant, si je peux rebondir là-dessus, c'est que ces gens qu'on admire ou qu'on estime au-dessus de nous parce que de par leur réussite, leur valeur, en faisant leurs aspirations, chacun y met son barème, en fait tu n'es jamais critiqué par ces gens-là. Et je me suis rendu compte d'un truc, j'ai eu des discussions il y a peu de temps avec un. T'es jamais critiqué par meilleurs que toi. C'est-à-dire qu'ils vont jamais te casser, te bâcher, te dire est-ce que tu fais de la merde ? ou t'es un connard ou ce que tu veux. Ils vont avoir une approche constructive des fois où ça permet de te poser des questions ou quoi que ce soit. Mais au final, enfin je sais pas toi, mais par meilleurs, t'es jamais critiqué dans le sens... bâcher.

  • Speaker #0

    Bah non, parce que c'est des gens déjà qui ont pas, enfin ils sont pas du tout dans cette dynamique d'esprit en fait et c'est pour ça que je te dis que c'est important de s'entourer de gens positifs en fait parce que c'est des gens qui sont positifs à partir du moment où tu fais quelque chose, que tu le fais avec passion et que tu le réussis en fait t'as pas de dégrueur du tout de la vie au contraire, alors tu peux avoir des gens qui sont qui t'aiment pas, ça c'est ça c'est un autre sujet mais par contre eux, généralement pas du tout et en fait ça te transmet des bonnes ondes et je pense que ça c'est c'est C'est hyper important et effectivement ce ne sont pas des gens qui sont axés sur la critique. Et puis c'est aussi souvent des gens qui ont... Tu vois, tu ne nais pas numéro un mondial. En fait, tu le deviens et pour le devenir... Quand je te parlais du tournoi, en te disant que les jeunes passent par ces tournois-là... Mais en fait tout le monde y est passé. Il n'y a pas un mec qui s'est levé un matin, je reprends toujours l'analogie du tennis, et qui finalement il a pris la balle, il a servi et pooh ! Et le lendemain il était à Roland et il gagnait Roland, ça n'arrive à personne. Donc tu es obligé, et dans tous les domaines, tu es obligé de travailler. de cravacher, de travailler. Et finalement, c'est ce qui va te donner cette incapacité de critiquer, parce que finalement, tu es plutôt content de voir d'autres gens qui ont envie de faire la même chose, et tu sais par où ils vont passer, et tu sais que ça va être compliqué, et donc tu n'es pas là pour les fusiller. Tu es au contraire là pour les aider, pour leur dire que c'est bien, si tu veux le faire, tu peux le faire. Et ça, je pense que c'est un... un vrai tu as un vrai leitmotiv de tous ces gens tu me si je prends tu vois yves par exemple quand de bord de moi qui m'a aussi pas mal inspiré quand tu vois ce qu'il a fait en cuisine et tout c'est c'est bien tu vois de de voir quelqu'un bah et comment le travail qu'il a battu le gars et comment il travaille et tout bah ouais c'est des histoires automatiquement tu vois tu t'en nourris et tu te dis que Si toi, ton échelle, finalement, tous les jours tu travailles, tous les jours, tous les jours, tous les jours, et du matin au soir, à un moment donné, tu vas quand même un peu progresser. Enfin, il faut espérer.

  • Speaker #1

    Sinon, on ne saurait que le jour.

  • Speaker #0

    Sinon, il ne va pas. Mais voilà, du coup, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Et justement, si tu devais en choisir qu'un, c'est difficile, mais quel est le meilleur conseil que l'on t'ait donné dans ta vie jusqu'à présent ?

  • Speaker #0

    c'est un truc qui résonne en toi et qui fait encore écho et que tu t'es mis à peut-être pas un mantra tu vois mais moins quelque chose qui t'a apporté là bas c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure vraiment enfin il y en a plein qui m'ont tu sais moi je suis très un mantra très mais ce que je dis tout à l'heure dans la vie on a ce qu'on veut mais et excusez moi ce qu'on veut ni plus ni moins et en fait ça c'est pour moi ça m'a beaucoup apporté parce que Parce que ça marche avec tout, tu vois. Enfin, ça marche avec tout. C'est-à-dire que quand t'es dans un moment difficile, où t'es triste, tu peux comprendre qu'en fait, là, tu veux être triste. Et du coup, tu peux prendre le contrôle de ton émotion. En fait, du coup, tu peux réussir à la transformer. Tu vois, ce que je veux dire, en fait, c'est que t'as ce que tu veux. C'est pas un événement. pas parce que tu as raté un contrat c'est pas parce que tu as ça que tu es une merde que tu es je suis hyper vulgaire que tu es pas bon que ce que tu fais c'est nul fait si tu peux l'avoir en émotions cieux mais après tu peux décider d'en faire ce que tu veux et si tu veux le garder c'est ce que tu veux toi et tu as le droit pourquoi pas si tu as envie toute ta vie d'être aigri si tu as envie toute ta vie de faire la gueule si tu as envie toute ta vie d'être triste bah pourquoi pas tu vois ce genre de mais voilà mais mais il n'empêche que c'est toi qui le veut c'est pas le monde extérieur qui le veut tu vois c'est toi qui le veut et ça moi c'est un truc qui m'a vraiment changé dans ma vie en me disant b en fait j'ai le droit finalement d'avoir ce que je veux tu vois mais dans le terme d'émotion je dois

  • Speaker #1

    Mais par rapport au terme émotion, de ce que j'ai appris, je crois que c'était sur un podcast, où l'intervieweur expliquait, qui a fait des études là-dessus, qu'une émotion dans ton cerveau dure trois minutes. Au-delà des trois minutes, c'est ce que... rejoindre ce que tu dis ce que toi tu en veux qu'elle devient et qu'elle pérennise et que tu continues à la nourrir quelque part mais une émotion aussi bien positive que négative que ce soit sur sur savoir être ou l'environnement autour de toi et dure trois minutes en fait ça permet de beaucoup relativiser de se dire que tu

  • Speaker #0

    dis c'est ce que tu es ce que tu es ce que tu es mais même toi c'est à la partie émotion mais mais même au delà de ça tu vois tu as ce que tu veux en fait je pense que c'est très dur de savoir ce qu'on veut et tu vois tout le monde, si tu poses des questions, il y a plein de gens qui te disent Ah bah ouais, moi je veux avoir ça, ça, ça et ça mais en fait c'est pas ça que tu veux. C'est de la connerie, c'est pas vraiment ce que tu veux. Et en fait, ce que tu veux, ça te nécessite des sacrifices. Et du coup, c'est comment tu vas assumer les sacrifices que tu vas faire. qui font que tu as ce que tu veux. Et ça, c'est à... Quand tu me dis ce qui m'a marqué, moi c'est vraiment ça. Je sais qu'il y a des choses que je ne veux pas. C'est comme ça, il faut faire des choix. Si je te donne le choix entre entre argent et liberté, moi je sais que je veux ma liberté. Je sais que c'est au sacrifice de certaines choses. mais c'est pas grave parce que c'est ce que je et du coup je peux pas reprocher de vouloir je peux pas me dire ah mais tiens je voudrais avoir ça si je veux avoir ça je peux tout faire pour l'avoir mais par contre s'il faut trahir des gens mentir à faire des trucs comme ça bah non en fait je veux finalement je le veux pas tu vois si je le prends avec avec du recul je me dis bah je suis pas prêt à faire ce qu'il faut que je fasse Pour l'avoir. Donc en gros, je ne le veux pas. Point. et ça s'arrête là. C'est pas très compliqué comme raisonnement, mais c'est basique, mais ça marche en tout cas. Enfin, en tout cas pour moi. Ça me simplifie la vie.

  • Speaker #1

    Et toi qui te nourris de beaucoup de rencontres, quelle est la dernière personne inspirante que tu auras rencontrée ?

  • Speaker #0

    À part toi ?

  • Speaker #1

    Bon. Alors merci, mais du coup, je pense pas que la dernière depuis le temps.

  • Speaker #0

    Non, je ne sais pas quelle est la dernière personne inspirante que j'ai rencontrée. Je ne sais pas de quoi te répondre. Je ne sais pas de quoi te répondre. Attends, je réfléchis.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que tu en rencontres beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, c'est pas que j'en rencontre beaucoup, c'est qu'il y en a peu qui m'inspirent.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu réponds. Moi, ça me passe, il y a un air d'influence.

  • Speaker #0

    C'est la première réponse. C'était... Je rigole moi. C'est bien, je te fais rire. Non, les personnes inspirantes, en fait, je crois que je ne le réalise pas immédiatement. Pour de vrai. Toi, je me rends compte que les gens qui m'ont inspiré, il y en a plein. Alors déjà, il y en a plein qui sont morts. parce que j'étais beaucoup inspiré par des philosophes des auteurs des trucs comme ça donc c'est des gens que je ne connais ni d'alain hilef tu vois pas comme non j'ai pas que malik ben talat ya un artur et on a ce qu'on veut c'est à l'air mais bon c'est pas pareil et donc déjà il ya tout ce pan là tu vois qui est très important pour moi et après il ya des gens tu vois qu'ils sont des rencontres vraiment qui ont un impact dans ma vie mais des fois je ne le réalise pas sur le moment. D'ailleurs j'ai lu un bouquin là-dessus qui est assez marrant c'est cinq personnes que j'ai rencontré là-haut et en gros c'est un peu ça l'idée c'est un mec qui décède et du coup il rencontre des gens qui l'ont marqué et qui ont été des virages dans sa vie mais sans qu'il s'en soit forcément aperçu et je pense que tu vois là si tu me demandes quelles sont les personnes qui m'ont inspiré je pourrais te le dire la dernière là que j'ai rencontré récemment je sais pas encore qui ça va je sais pas encore qui ça sera mais je pense que je veux je pense que j'ai j'espère en tout cas que je suis en train de parler avec elle en ce moment et que les pépites et que mes spirites longtemps bon

  • Speaker #1

    merci mais je te propose de donner un peu de temps pour la sa passe très vite on a déjà fait un match c'est une heure une heure et quart ensemble pour cent on a parlé de tout au moins qu'un dernier sujet sur lequel tu voulais Ah si on peut donner les dates du prochain TREGO Open puisqu'elles sont sorties ?

  • Speaker #0

    Ah oui, ça sera le tournassera du 17 au 23 février 2025.

  • Speaker #1

    On mettra le lien sur la description. Merci à toi pour ce moment, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi, j'espère que ça vous a plu, que ça t'a fait rigoler. Et que ça t'a inspiré du coup.

  • Speaker #1

    Et réciproque. Quant à moi, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'Inspiré. Vous pouvez retrouver cet épisode sur toutes vos plateformes d'écoute préférées et également sur cette nouvelle saison sur YouTube. Je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Salut !

Description

🎙️Quel est le secret pour transformer une idée en une entreprise florissante tout en restant fidèle à ses valeurs ? Dans cet épisode d'Inspirez : le podcast qui vous révèle, j'ai le plaisir d'accueillir Thierry Chardy, chef d'entreprise et créateur de la société Ma ville mon shopping. Il nous entraîne dans son parcours inspirant, passant de ses débuts en tant que salarié au Crédit Agricole à son rôle actuel d'entrepreneur.


Au cours de notre conversation, Thierry partage avec nous comment il a conceptualisé sa société autour de l'idée de rendre le commerce local plus accessible grâce à une plateforme numérique. Il évoque les défis rencontrés lors de la création de son entreprise, mais également l'importance de la résilience et du travail acharné. "Chaque échec est une leçon, une opportunité de se relever plus fort."


🎾Nous avons également discuté de son engagement dans un tournoi de tennis "Teréga Open Pau", un événement co-créé avec son frère, Jérémy Chardy, joueur de tennis. Ils y voient une belle occasion de donner aux jeunes l'opportunité de rêver. À travers ses expériences, Thierry incarne parfaitement les valeurs d'inspiration que nous souhaitons partager avec vous.


Ne manquez pas cette rencontre inspirante avec Thierry Chardy, où nous explorons les parcours entrepreneuriaux, les histoires de réussite et les témoignages de carrières qui nous motivent à dépasser nos limites. Que vous soyez passionné par le sport, l'entrepreneuriat ou simplement en quête d'inspiration, cet épisode d'Inspirez est fait pour vous. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par le parcours d'un homme qui a su transformer ses rêves en réalité.


Vous pouvez retrouver Thierry sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/thierry-chardy-607607143/

Site Teréga Open : https://openpaupyrenees.com


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes.✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.

Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir. 


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'inspirer aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir thierry chardy salut thierry ouais ça lui fait bien Merci d'être là. Tu es chef d'entreprise, tu as développé une société, Ma vie de mon shopping. Tu as également co-créé, notamment avec ton frère, un tournoi de tennis, dont on parlera après. Mais juste avant, comment tu expliquerais ton métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ?

  • Speaker #1

    Mon métier de façon ludique à un enfant de 5 ans ? Déjà, mon métier a beaucoup évolué, mais je vais te dire aujourd'hui. Si je devais l'expliquer à un enfant de 5 ans, je ferais une analogie. Je prendrais le football comme analogie. Je dirais que mon métier ressemble un peu à celui d'un entraîneur de football. Le premier axe, c'est vraiment de développer, de poser une stratégie, un cadre et une manière de jouer, si on était au foot, mais en tout cas une manière de développer l'entreprise. La deuxième chose, c'est vraiment de choisir les joueurs et de les positionner pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. le meilleur cadre parce que je pense que c'est assez important d'avoir un vrai cadre, de voir les compétences des gens et leur permettre vraiment de s'exprimer dans ce qu'ils font. Le troisième, et c'est assez important aussi, c'est vraiment de créer une harmonie entre tout le monde pour qu'ils puissent adhérer au discours et qu'en fait tout le monde aille dans le même sens et comprenne ce qu'ils doivent faire en fait pour la réussite du projet. Puis le quatrième point qui n'est pas négligeable, c'est vraiment Bah celui d'assumer les choix et d'assumer les responsabilités. Je dirais tu vois que quand on a des victoires c'est vraiment être capable de les donner en disant que ceux qui ont eu la victoire c'est vraiment les joueurs, donc les salariés. Et puis quand on rate, bah aussi de soi-même savoir se remettre en question, puis de dire que finalement c'est pas grave on va continuer à travailler, on va continuer à progresser, qu'on a sûrement fait des mauvais choix à des moments. Et je pense que... Mon métier c'est surtout ça, c'est de créer cette harmonie et d'avoir une vision et de permettre aux gens d'adhérer à cette vision pour qu'on puisse construire un projet.

  • Speaker #0

    Avant de créer ta société, tu étais de l'autre côté de la barrière en tant que salarié. Quel a été ton parcours ?

  • Speaker #1

    Mon parcours en tant que salarié ? Mon parcours en tant que salarié, du coup, moi je commençais à travailler au Crédit Agricole. Donc j'ai commencé à travailler en agence au Crédit Agricole, donc plutôt un boulot de commercial. Après je suis parti au siège, j'ai fait de l'analyse de risque, de l'analyse financière. Après je suis parti sur le marketing et puis voilà, et puis après j'ai créé ma boîte.

  • Speaker #0

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte à l'époque ?

  • Speaker #1

    Comment est venue l'inspiration de cette boîte alors ? En gros, il y a quand même différentes choses. Il y a déjà la volonté de créer son entreprise. Et après, quelle entreprise je vais créer ? Parce que moi, créer une entreprise, c'était quelque chose que j'avais envie depuis très longtemps, pour diverses raisons, mais en tout cas, je pensais que c'était quelque chose qui pouvait me convenir d'avoir cette envie d'entreprendre. Et après, qu'est-ce que j'allais faire ? Et en fait, tu veux... Moi je trouvais qu'aujourd'hui on vivait un monde de transformation, enfin qu'on vit encore aujourd'hui, c'est vraiment une grosse transformation, et notamment une transformation numérique qui était quand même à mon sens inéluctable, parce que c'était le début, parce que moi quand j'ai voulu créer la boîte, alors je ne l'ai pas créé à ce moment là, mais vraiment quand j'ai commencé à y réfléchir c'était en 2006, donc tu vois ça commence à faire un petit moment. Et c'était vraiment, tu vois, on voyait arriver tout le numérique et tout. Et donc, c'était vraiment quelque chose d'assez inéluctable. Et en fait, à l'époque, ce qui me gênait, moi, beaucoup, c'est que je trouvais que cette révolution numérique a profité essentiellement à des grosses boîtes qui avaient les moyens de pouvoir développer le numérique, d'avoir les compétences et d'avoir le financement aussi pour le faire. Et puis aussi, qu'à certains territoires. moi je viens de la campagne et après dans une petite ville et c'est vrai que je trouvais que toute cette transformation se retrouvait à Paris, à Londres, à Barcelone dans des grosses villes et que ça ne profitait pas à tout le monde et donc l'idée c'était vraiment de se dire comment on peut essayer d'aider tout le monde pour passer finalement ce cap, cette révolution numérique et voilà comment on va pouvoir réussir à les aider et et l'autre volonté que j'avais moi pour ma part c'est que C'est que si tu veux, tu as des métiers qui pour moi sont hyper importants dans ma philosophie de vie et dans ce que j'aime dans les villes. J'aime bien quand il y a des commerces, j'aime bien quand il y a de la vie, etc. Et du coup, je trouvais que c'était dommage parce que le commerce commençait déjà à être en crise à ce moment-là. Et du coup, c'était de dire que je n'ai pas envie que dans 20 ans, grosso modo, mes enfants, les villes, ça soit... plus vraiment de vie et que leur seul avenir ça soit des entrepôts Amazon en périphérie et donc je me disais pour qu'on arrive à agir et à faire quelque chose dessus, c'est comme ça que je me suis dit faisons quelque chose dans ce domaine là

  • Speaker #0

    Justement cette société tu peux en parler un petit peu du moins de la genèse du projet de ce que c'était au départ parce que comme un tout projet, comme un tout d'entreprise ça évolue

  • Speaker #1

    Ouais, bah le projet au départ c'était vraiment quelque chose de très territorial. L'idée c'était vraiment de dire, bah en fait on va créer un numérique plus territorial en fait, pour permettre finalement aux gens de consommer à côté de chez eux. Parce que je trouvais, bah pareil, je trouvais que c'était un peu une aberration à la fois écologique, à la fois économique, et juste philosophiquement. assez impensable pour moi qu'on puisse finalement consommer à des milliers de kilomètres de chez soi alors qu'on pouvait avoir des produits aussi bien à côté sauf que c'était souvent des gens qui avaient pas ni les compétences pour pour les vendre en ligne ni pour finalement les valoriser et c'est vrai que la vie faisant ben moi je commençais à aussi avoir des enfants et tout ça et du coup bah j'étais le premier à trouver ça beaucoup plus pratique de pouvoir acheter en ligne parce que je n'avais pas le temps. La vie évolue, tu vas travailler, après tu as ton sport, après tu as ta femme, tes enfants, etc. Et du coup, tu te retrouves dans un système qui ne me permettait plus à moi, finalement, même de faire vivre ce que j'avais envie de faire vivre parce que j'étais confronté à des horaires d'ouverture qui ne me convenaient pas, etc. Et donc, le début du projet, c'était vraiment celui-là, de pouvoir permettre aux gens... d'avoir accès localement à une offre et d'aider tous ces magasins enfin tous ces commerces de proposer en ligne leurs produits dans un environnement très local quoi voilà c'était ça la genèse et donc au début de ce projet je t'ai connu tu as les limites faire du porte à porte de restaurateurs de magasins de commerce boutique en pratique carrément c'était alors Il y a un côté vraiment aussi la naïveté. Je pense que quand on entreprend, il faut être quand même assez naïf et ne pas savoir ce qui nous attend. Ou un souciant. Oui, un souciant, naïf, c'est un peu les deux. Mais moi, j'étais convaincu, si tu veux, que j'allais aller voir les gens et que tout ça, ils me diraient, mais c'est génial, vas-y. On attendait que toi. Oui, on attendait que toi. C'est parfait, c'est exactement ce que je voulais. Et du coup, je l'ai fait beaucoup, d'aller voir des commerces, d'aller... de rentrer dans les commerces, aller les voir. Et en fait, là, j'ai commencé à me rendre compte de la difficulté parce que je ne m'en étais pas forcément aperçu avant et notamment la difficulté de gestion pour eux. Et du coup, ça, c'était une difficulté. C'était une difficulté pour moi parce que je me suis aperçu que ça allait être plus dur. Mais en même temps, je me suis aperçu qu'il y avait vraiment un vrai besoin parce que finalement, je me rappelle, j'allais chez des gens. quand je leur disais qu'ils allaient pouvoir vendre en ligne et tout gérer leur stock je m'apercevais qu'en fait les gaillots gérer leur stock sur un sur un cahier alors forcément c'est un peu plus compliqué c'était un c'est pas renumériser ça voilà mais mais ouais je les fais beaucoup et je pense que c'est la fin c'est vraiment en plus un super souvenir tu vois c'est le démarrage c'est dur parce que tu prends des portes toute la journée Mais en fait c'est bien parce que tu apprends beaucoup et tu apprends déjà sur l'activité que toi-même tu vas faire parce que je pense que c'est dur de vraiment la saisir d'un coup. Et puis tu apprends beaucoup sur toi aussi parce qu'au début tu te dis, au début tu n'oses pas ouvrir la première porte. Après quand tu en as pris cinq qui se ferment, tu te dis finalement prendre une sixième ce n'est pas bien grave. et puis au bout d'un moment t'arrives à comprendre comment t'arrives à ouvrir les portes et qu'elles se referment plus de suite sur toi et donc voilà je trouve que c'est un parcours qui est plutôt sympa à faire qui est plutôt sympa, qui est assez... Enfin, assez dur. Moi, je ne l'ai pas trouvé dur, sincèrement. Mais tu vois, quand tu en parles à des gens, moi, je le voyais. Même quand on recrutait des personnes, quand ils me disaient J'ai appelé trois personnes, ils m'ont raccroché trois fois et je n'ai rien vendu. Ben, ouais, enfin. Si ça marchait à chaque fois, ça serait trop facile. Et donc, je pense que c'est une belle époque et une belle école d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    C'est un apprentissage vertueux. Tu as démarré, tu avais un associé sur ce projet, vous avez lancé ça à deux, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi je voulais le faire tout seul, j'ai eu la chance de m'associer d'abord dans un premier temps avec mon frère, d'ailleurs je l'en remercie parce que je pense que sans lui ça aurait été un peu plus compliqué, mais au départ il s'est associé avec moi d'une manière financière, et donc ça c'était vraiment tout le dé... tout le début j'étais avec lui, ensuite je me suis associé avec des gens qui avaient une agence web, donc qui sont toujours là, Alex, Jérémy et Romain, de l'agence AWAM à Bordeaux, une agence qui existe toujours, donc on s'est associé pendant longtemps, et c'est toujours mes amis, je vais faire une soirée demain soir avec eux.

  • Speaker #0

    Je croyais que tu avais eu un associé au début à Heliopark, ou après ?

  • Speaker #1

    alors j'ai pas été associé mais en fait on n'a pas été associé mais oui assez vite j'ai eu quelqu'un qui est venu avec moi pour toute la partie d'elle voilà toute la partie d'eve et là je me suis aperçu si tu veux ma part est tout à l'heure quand je te disais faut être assez naïf en fait tu te rends tu te rends vite compte que finalement que tout coûte plus cher que ce que tu imagines et que le temps est beaucoup plus long enfin beaucoup plus long, beaucoup plus court, ça dépend dans quel sens tu le prends, mais en tout cas le temps que tu vas mettre pour développer ton projet il va être beaucoup plus long que ce que toi tu avais anticipé et donc il faut que tu trouves vite des compétences pour t'aider et vite un peu un système D, mais bon, tu l'as bien connu aussi

  • Speaker #0

    Oui, tout ça, je pense que ça a été le rôle de tout le monde au départ du moins et donc tu es parti d'abord de ce poste-là, d'aller faire du porte-à-porte après tu as voulu faire aussi des assos de commerçants pour essayer de de grappiller de converger autour de tout ça qu'elle a été les phases de progression de parce que ça change et de nom aussi tu avais tout on va recours au premier à l'a1 a été à ce mais de l'apprentissage on va dire ouais ouais sommet d'apport d'apprentissage bah

  • Speaker #1

    oui bah je pense qu'en fait il faut réussir à s'adapter tu vois c'est vrai qu'au départ moi j'étais parti vraiment dans un mode pur et dur d'ailleurs à laquelle on est revenu à la fin, beaucoup plus, enfin auquel on est maintenant en tout cas, mais tu vois, beaucoup plus aller voir en direct les commerçants pour les faire adhérer. Ce qui était compliqué, c'est, si tu veux, sur un territoire, c'était d'avoir une offre qui soit suffisante en fait. Et donc tout à l'heure je te disais, le but c'était de permettre aux gens de consommer à côté de chez eux. Sauf qu'en fait pour qu'ils consomment à côté de chez eux, il faut que tu aies quand même une offre qui soit assez conséquente. Et du coup là c'était assez dur, un par un, d'aller voir tout le monde et de réussir à le faire. Donc effectivement après on a vu des associations de commerçants, ils arrivaient à plus grand nombre. Et après assez vite on a rencontré finalement des collectivités. Et où là c'était encore un autre système, mais c'était finalement une collectivité qui... qui voulaient aussi faire prendre ce virage numérique et qui offraient finalement une possibilité aux commerçants de leur territoire d'aller vers ça. Et donc, on a commencé comme ça, avec quelque chose d'assez local, et puis petit à petit, ça s'est transformé en véritable marketplace. Donc, plus ça a été, plus ça s'est ouvert et plus finalement on a pris des... des gens d'un peu partout en disant finalement on va vous permettre de consommer chez des indépendants. Là au départ on voulait vraiment que tu consommes chez l'indépendant de ton territoire. Petit à petit en fait pour avoir une jolie offre et quelque chose de sympa, ça s'est transformé en tu vas consommer chez des indépendants. Et ce qui était aussi plutôt bien parce qu'en fait c'est un véritable besoin aussi pour les gens. Tu pars en vacances ou… où tu as des produits qui sont connus. Si tu veux acheter, je ne sais pas, de la choucroute, ça ne te viendrait peut-être pas à l'idée de l'acheter, je ne sais pas, en Bretagne. Je pense que tu as des territoires qui te parlent le plus là dessus. Et finalement, c'est plutôt bien matché. On n'a jamais véritablement perdu et ça, c'était aussi une vraie volonté. Tu vois ce côté local, parce que c'était quand même important pour nous de réussir à valoriser ça et valoriser cette cette capacité à travailler sur son territoire. Mais quand tu parlais tout à l'heure d'évolution, on s'est aperçu aussi que même pour les professionnels à qui on s'est adressé, Finalement, une de leurs volontés aussi de vendre en ligne, ce qui se comprend totalement, c'était d'augmenter leur chiffre d'affaires et du coup de ne pas travailler uniquement leur zone de chalandise. C'était aussi de pouvoir toucher plus large et donc ils étaient contents. Je dirais qu'en moyenne, ils faisaient 70% hors de leur zone de chalandise et 30% de leur chiffre sur leur zone de chalandise.

  • Speaker #0

    D'accord. Et justement, tu as un public différent à devoir travailler avec des institutionnels et des politiques qui ont pris... vraiment à cœur et à corps ce projet de la transformation numérique dans leur territoire et les commerçants. J'imagine que ce sont aussi des approches différentes et des discussions complètement différentes les uns avec les autres.

  • Speaker #1

    Alors oui.

  • Speaker #0

    Et un temps long.

  • Speaker #1

    Alors un temps long, oui, oui, oui. Oui, oui, c'est long. C'est un temps long dans la décision. Après, des approches différentes. Au final, oui et non. Parce que oui, parce que tout le monde pense que son territoire a des particularités, veut des choses très particulières sur son territoire. Mais après, dans la globalité, finalement, la problématique est la même. Donc finalement, tu arrives petit à petit. Et ça, ça a été... Mais ça, je pense que c'est aussi une histoire d'entreprise globale. En fait, au début, tu essaies beaucoup de t'adapter et de faire beaucoup de surmesures. Au bout d'un moment, tu te rends compte que faire du sur-mesure, c'est long, c'est compliqué, et que finalement, d'avoir quelque chose à proposer directement, et toi tu es un peu plus solide sur tes appuis aussi, du coup ce discours, tu arrives quand même à le maîtriser, à le faire changer. Mais nous, ce qui a été différent, c'était plutôt, pas par rapport au discours, mais plutôt par rapport à la taille des territoires. Parce qu'on pouvait travailler vraiment avec des toutes petites... villes avec ou des territoires ruraux tu vois ou alors avec des métropoles ou même des départements et du coup les problématiques étaient pas tout à fait c'était pas tout à fait les mêmes c'était pas vraiment une problématique tu vois de discours c'était plutôt c'était plutôt une problématique de différence mais je dirais que la ruralité finalement c'est la même quand tu es dans le Béarn donc quand tu es dans l'est de la France.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que tu as dû avoir quelques belles histoires d'artisans ou de commerçants qui au début ne croyaient peut-être pas trop au projet ou à cette solution numérique qui au final ont eu un beau parcours derrière.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est toujours ce qui fait plaisir. Donc ça, on en a eu pas mal. Et d'ailleurs, c'est assez rigolo parce que tu as des gens qui sont très réticents et finalement qui joue bien le jeu et qui s'aperçoivent que ça fonctionne bien et qui font des et qui font des super des super aventures et des supers histoire tu vois on était content quand il ya des gens qui me disaient ah bah du coup dû recruter pour toi pour pour mieux gérer ma vente en ligne et tout ça donc ça c'était quand même le côté cool donc on en a eu on en a eu pas mal mais on a eu l'inverse aussi d'habitude à l'inverse aussi c'est à dire des des gens qui pensaient qu'ils allaient faire vraiment beaucoup et pour qui finalement on avait un peu plus de mal soit à cause de nous soit à cause de sa déverse a dépendé mais voilà mais c'est un peu comme dans dans je dirais dans tous les business tu as tu as des moments tu as des belles réussites tu en as d'autres qui qui m'a qui fonctionne moins bien un qui fonctionne pas c'est le jeu quoi

  • Speaker #0

    et or tu as eu plusieurs phases a démarré un puis deux puis après à 4,5 avec avec les associés consommer puis ensuite eu cette autre phase et cette suite qui est arrivé après il ya eu un changement de nom aussi entre temps ouais

  • Speaker #1

    à ce moment là en fait si tu veux nous on sait on s'est associé avec bon s'associer avec le couple à poste et c'était moi resté c'était très bien parce que c'était un jeu c'est un groupe La Poste, tout le monde connaît la Poste je pense. Et si tu veux, ça collait très bien l'ADN avec l'ADN du projet puisque l'idée c'était quand même d'avoir une vraie présence territoriale, d'apporter un vrai service de proximité, de pouvoir avoir une logistique aussi qui soit forte sur les territoires, qui soit aussi à destination de ces petits commerçants. Et c'est vrai que... La Poste, c'est quand même une entreprise qui, on la connaît côté grand public, mais qui aussi côté professionnel et côté territoire, a un vrai impact et un vrai sujet. C'est une entreprise qui a vraiment des valeurs là-dessus et qui est capable de porter cette transformation. Pour nous, c'était un vrai choix, une vraie association. vraiment ouais vraiment philosophique je pense enfin moi je sais que le discours ça me plaisait bien et je trouve que c'était que c'était vraiment ce qu'il fallait ce qu'il fallait qu'on arrive à développer développer ensemble et nous ça nous a permis effectivement de progresser avec eux tu vois beaucoup plus fortement que ce qu'on aurait fait tout seul tu vois et puis après on a eu le co vide aussi qui est bâti et qui a permis, c'était une phase qui était compliquée, mais tu vois, tu avais toute la fermeture des commerces, tu pouvais plus te déplacer, donc il fallait trouver des solutions à la fois logistiques et numériques finalement pour ces commerçants. Et du coup, je pense que là, on était vraiment contents d'apporter une solution. Une solution qui avait du sens, tu vois, aujourd'hui, tu entend souvent parler de sens, et là, je trouvais que nous, ce qu'on faisait, ça en avait réellement, tu vois. Alors, on aurait pu mieux le faire, on aurait pu plus mal le faire, mais en tout cas, on avait un vrai sens et un vrai partenaire qui était bien là-dessus pour porter ça.

  • Speaker #0

    Cette vraie notion de service. Et justement, comment tu as vécu ce changement de paradigme en toi, entre je suis seul maître à bord et je me retrouve avec tout un pool, parce que c'est un univers complètement différent, j'imagine.

  • Speaker #1

    ouais complètement complètement net de s'intégrer dans un dans un grand groupe comme ça bah c'est alors c'est complexe oui il ya des complexités il ya des choses qui c'est déjà c'est on va dire c'est des mentalités qui sont qui sont des fois un peu dit un peu différente après honnêtement moi je l'ai vraiment très bien vécu Alors, je l'ai très bien vécu, sachant qu'on s'est beaucoup battu, mais c'est pas parce qu'on s'est beaucoup battu qu'on l'a pas bien vécu. Mais en fait, je pense que, tu vois, il y avait de mon côté, mais je pense que du leur aussi, il y avait vraiment cette volonté de dire, en fait, on apporte quelque chose. Et finalement, cette transformation, on en est acteur et on essaie vraiment de faire quelque chose. Donc ça c'était le socle vraiment ultra positif et qui faisait qu'on pouvait fonctionner et avancer. Après les difficultés, c'est comme ça change la vie parce que tu n'as plus les mêmes reportings, tu n'as plus les mêmes obligations, tu as plein de choses, tu as vraiment beaucoup de choses qui sont différentes, mais tu as aussi beaucoup d'avantages. Et du coup, ouais non, et ce partenariat-là, et l'évolution qu'on a eue, franchement c'était cool, et tu vois tout à l'heure, tu me disais le début, t'as pris des portes, bah là je pourrais te dire la même chose, tu vois, oui, mais je pense que dans tout ce qu'on fait en fait, il y a des moments qui sont, il y a des choses que t'aimes et des choses qui sont plus complexes, après ce qui est important c'est que les choses que t'aimes prennent le dessus sur les difficultés, parce que les difficultés, Sincèrement, ça se traite et ça se gère dans le temps. Et puis, c'est une aventure qui est quand même cool de s'intégrer dans un groupe aussi et de découvrir un groupe qui a cette volonté de se transformer en essayant de faire des choses. Moi, j'aime bien ça. J'ai beaucoup aimé cette approche et cette association.

  • Speaker #0

    C'est chouette parce qu'avec ta même entreprise, tu as connu aussi bien la partie startup.

  • Speaker #1

    solo déjà d'abord puis après l'effet start up et bien prêt les faits groupe c'était comme un chat quoi plusieurs vies que les ira plusieurs vies effectivement bah après tu sais c'est marrant parce que tu me dis ça comme c'était étrange mais en fait quand tu le vis c'est pas étrange tu vois ça paraît Ça paraît quand même être beaucoup la... La continuité. Ouais, une continuité et la normalité avec des choses... qui te vont, d'autres qui te vont moins, et puis tu travailles, et donc tu as toutes ces phases-là qui te font à chaque fois, je pense, apprendre sur toi. Tu vois, tout à l'heure, quand tu m'as demandé de décrire mon métier à un enfant de 5 ans, si tu me l'avais demandé au début, je ne t'aurais pas du tout fait la même réponse. parce que forcément mon métier là aussi beaucoup beaucoup évolué la posture aussi ma posture aussi et puis que putain tu apprends aussi beaucoup de choses tu vois je pense que des choses que tu apprends et notamment quand tu vas dans un groupe et que tu as la possibilité de développer ses fins tu as une sorte d'humilité tout cas qui te fait dire que d'un coup tu réalises que tout ce que tu faisais toi tout seul ben en fait il y a plein de gens qui savent le faire mais bien mieux que toi et du coup tu peux avoir un vrai moment de doute en te disant du coup moi je fais tu vois qu'est ce qui qu'est ce qui se passe et je pense qu'en fait c'est c'est là où c'est plutôt sympa de te dire mais en fait ça rejoint ce que je te disais au tout début, c'est là où c'est important de dire en fait non mais c'est normal, c'est comment on va fixer le cap et comment on va faire en sorte qu'il y ait des gens qui viennent et qui soient meilleurs et qui vont bien progresser donc ça je l'ai vraiment bien vécu et j'ai trouvé ça vraiment sympa comme développement dans la vie de la boîte et dans ma vie perso aussi c'est chouette,

  • Speaker #0

    pour faire l'analogie t'es passé de simple musicien à chef d'orchestre c'est exactement le même principe ou un chasseur d'orchestre qui sait lire les partitions, il sait jouer des instruments, mais il ne saura jamais aussi bien faire que le violoniste qu'il a devant lui.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est exactement ça. Je pense que tout à l'heure on se disait tu prends des portes et tout ça.

  • Speaker #0

    moi des trucs que ça m'a appris c'est ça m'a appris que je savais pas en fait ce je pense que quand tu commences au début d'ailleurs c'est ce qui fait que tu commences parce que tu crois un peu savoir ce que tu as un vrai côté naïf insouciant et un peu con parce que du coup tu te dis moi ça je pense je pense savoir le faire en fait et plus tu avances plus tu te rends compte que le niveau d'exigence il est haut et en fait tu te bas assez vite tu tues tu acceptes de savoir que tu ne sais pas mais en fait déjà savoir que tu ne sais pas c'est déjà savoir déjà pas mal de choses et accepter de savoir que tu ne sais pas ça te ramène à une vraie humilité que tout le monde n'est pas prêt à voir aussi ouais et du coup une fois que tu sais ça eh ben bah tu le prends donc ce que je te disais soit tu peux avoir du doute mais si tu as la capacité de dire mais en fait bah déjà je sais que je ne sais pas donc déjà chez un petit truc quoi et du coup j'ai trouvé des et du coup du coup tu peux savoir les gens qui savent en fait c'est pas mal parce que du coup tu vas pouvoir les en faire quelque chose pour que ils sont bons dans leur domaine et tu vas pour leur dire vas-y sont encore meilleurs mecs parce que parce que moi je connais jusque là toi je vois que tu connais jusque là donc moi je vais essayer d'aller là mais toi il va falloir que tu ailles là tu vois et ça je trouve ça plutôt plutôt sympa et donc ouais comme tu dis c'est ça c'est

  • Speaker #1

    petit à petit tu deviens un chef d'orchestre d'ailleurs je te disais entraîneur mais c'est la même chose je parle aussi chef d'orchestre parce que jusqu'à 70 je crois elle monte jusqu'à 70 et donc là c'est plus vraiment un bel orchestre qu'une simple équipe de foot et sur deux sites aussi différent je crois que ça va faire mais avec la bordeaux à cavar parce que tu as eu à un moment donné à un moment donné on était à peau à bordeaux et à peau à bordeaux et après toutes les équipes elles ont été à bordeaux 1 Et comment tu as vécu ces années-là justement d'accompagnement, de développement et avec la crise du Covid parce que tu as eu aussi ce deuxième effet qui se coule entre guillemets après le rachat à connaître cette période Covid ?

  • Speaker #0

    Le Covid c'était vraiment une période qui était particulière, pas particulière pour tout le monde tu vois et je pense que les gens l'ont vécu de manière très différente, il y en a qui l'ont pas bien vécu du tout. Nous c'est vrai qu'on a eu, je dis la chance en tout cas, on a eu la chance d'avoir une activité qui pouvait continuer et qui pouvait marcher dans le Covid. Une des forces qu'on a eues à ce moment-là, c'était qu'en fait, sans le savoir, Nous on était totalement prêts au télétravail parce que tu disais en fait on était à Pau, à Bordeaux mais ça s'est fait comme ça parce qu'en fait au départ tu vois les recrutements bah tu fais un peu comme tu peux ou moi mes associés finalement l'agence elle était sur Bordeaux donc en fait on avait toujours cette habitude de travailler à distance et Et du coup, ça a fonctionné bien pendant le Covid. Là, j'ai découvert qu'on était vraiment en avance sur beaucoup de boîtes, parce que nous, on avait tous les outils, on avait tout pour fonctionner vraiment bien à distance. Et après, on a eu une chance, une vraie chance aussi, c'est qu'on avait vraiment des gens qui étaient hyper investis. Et donc, on a pu beaucoup travailler pendant... ces journées là ça a été ouais ça a été très très rock'n'roll mais mais ça je l'ai bien vécu je me souviens plus que c'était ta question parce que je crois que j'ai répondu qu'à une partie mais c'est pas grave oui justement tu l'as vécu et comment tu as appréhendé et vécu cette période là si particulière non voilà donc je te dis ça c'était génial et moi je me souviens tu vois une petite anecdote qui était marrante et c'était un soir on était à En gros on était en train de changer d'hébergement parce qu'il fallait qu'on augmente nos serveurs. Et puis on était la nuit avec l'équipe tech. Et puis on faisait que bosser, enfin ça faisait franchement depuis le début, on faisait que bosser. Mais on bossait toutes les nuits, toute la journée. Et donc nous on était coupé du monde. Mais quand je dis coupé du monde, c'est vrai on était chacun chez soi mais on était tous devant notre ordi. On était ensemble toute la journée mais on regardait rien d'autre parce qu'en fait on faisait que ça. Et un soir, il devait être deux heures et demie du mat et on se dit, t'imagines, pareil, tout le monde est déconfiné et on est les seuls à ne pas le savoir. On continue à bosser sans le savoir. Donc, ce serait peut-être pas mal d'allumer la télé pour voir ce qui se passe dans le monde au lieu de faire notre truc de notre côté. Donc voilà, mais bon, tu vois, c'était des bons souvenirs. On faisait à cette époque-là, c'était rigolo parce qu'on faisait tous les... c'était n'importe comment faisait tous les sens des des réunions d'équipe et est en fait tous les gens qui craquaient enfin qui craquait au fur et à mesure et du coup ça se finissait avec chacun sa durée ça durait tard quoi ça dure avec les réunions fait c'était à la base c'était juste pour faire un petit délit tu vois qui devait aller vite et à la fin ça partait dans les anecdotes plus marrantes les unes que les autres sur un peu tout et je pense que ça a vraiment soudé aussi tu vois ça vraiment soudé et ça a mis une culture aussi qui était bien parce qu'en fait tout à l'heure je te disais en fait il faut que chacun soit investi et se rendre compte de du poids qu'il a dans son travail bah là quant à ça bah tu avais pas le choix quoi en fait tout le monde savait qui était important et qui pouvait pas trop lâcher parce que sinon c'était son petit copain qui allait ramasser c'était compliqué quoi ouais

  • Speaker #1

    ça renforcer cette cohésion cet esprit d'équipe justement avec avec tout toute l'équipe de l'époque ouais ouais ouais c'était cool et comment on réussit à s'intégrer à ceux qui sont arrivés après parce que du coup tu as eu pas mal de monde entre-tangues depuis ouais bah comment réussir à s'intégrer parce que du coup tu crains un oeil au fort quand même de ces conditions-là qui peut très soudé aussi ouais ouais ouais t'en ressort avec une équipe très soudé mais mais

  • Speaker #0

    je pense que tu vois ça c'est c'est un des trucs on n'a jamais eu trop de problèmes à intégrer les gens et je pense que beaucoup de choses se jouent dans le recrutement c'est moi je suis pas un grand un grand recruteur sur papier. Mais par contre, j'aime bien parler aux gens et essayer de les comprendre, essayer de voir comment ils vont pouvoir s'intégrer et leur expliquer aussi de nous ce qu'on attend. Et je pense que c'est quelque chose qu'on n'a jamais... sur lequel on n'a vraiment jamais lésiné. C'est autonomie. Tous veulent être autonomes. Donc c'est très bien d'être autonome. Par contre, c'est oublier à des règles et à ses règles. Et surtout, c'est être responsable. Et ça, en fait, tout le monde a hyper bien joué le jeu. Et ça s'est toujours, ça s'est toujours bien passé. Cette intégration là, on a réussi à garder la culture. Après on faisait quand même pas mal une fois par mois, on essayait de réunir tout le monde, on faisait quand même pas mal d'échanges, pas mal de blagues. Je pense que c'est important en fait et je pense que soutenir les gens, c'est ça qui faisait qu'ils étaient intégrés. Parce que si tu as un cap qu'on compte sur toi et que... et que tu vas tu vois moi souvent en recrutement je leur disais je citais malik bentalla chacun ses rêves j'en ai d'autres mais malik bentalla j'ai mes mains et non et c'est vrai que je leur disais souvent voilà va pas croire qu'ici les routes sont pavés d'or parce que d'une à son peuple avait d'or deux elles sont pas pavés du tout et 3 je compte sur toi pour les pavés donc donc il ya trois si tu peux pas me créer des nouvelles ouais ouais c'est ce qu'il fallait faire non mais ce que je veux dire par là c'était c'était vraiment l'idée de dire aux gens bon voilà il va y avoir du travail mais par contre votre travail va servir à quelque chose et vous êtes vraiment là pour apporter quelque chose en fait on ne vous prend pas on ne prend pas comme ça en fait on prend pour apporter quelque chose un projet m une pierre qui sera la vôtre et qui va faire que ensemble ça va faire quelque chose quoi et je pense que cette adhésion elle était elle s'est faite beaucoup comme ça et ça s'est plutôt bien passé tu vois plutôt bien passé je pense que j'ai pas eu du tout de turnover tous

  • Speaker #1

    les gens qui sont rentrés ils étaient plutôt contents donc il faudrait leur demander à eux et à côté de ça parce que tu t'ennuies pas Mais malgré tout, tu as trouvé du temps pour lancer un autre projet et aider ton frère sur un projet qui lui tenait à cœur. Mais tu vas en parler mieux que moi.

  • Speaker #0

    Là, c'était l'inverse. Quand je te disais que j'ai vu mon frère, j'ai dit je voudrais créer ça, est-ce que toi tu me suis ? Il m'a dit ok, pas de problème. Pareil, un jour, il arrive, je mange au resto avec lui. Et il me dit, j'aimerais bien créer un tournoi ATP sur Pau. Donc il était accompagné d'Audrey Roustan qui était... qui était avec lui dans ce projet là et du coup il me demande si moi je suis partant pour être le local de l'étape et en fait ça tombait bien comme moi j'étais à bordeaux entre bordeaux et paris bah du coup j'étais forcément le local à peau pour pour aller voir les partenaires et gérer le truc donc c'était géographiquement c'était parfait et donc bien sûr je lui dis oui et parce que ça c'était un super C'est un super projet et tu vois c'est un projet aussi qui est très philosophique. Tout à l'heure je te disais qu'il y a une philosophie dans ce que moi j'ai créé, mais là aussi dans le tournoi il y a une vraie philosophie. On a dit que mon frère est joueur de tennis, autant il y a des sports que tu peux pratiquer à peau. Tu es joueur de rugby, à la rigueur tu veux jouer dans ta ville, tu peux. Par contre, tu es joueur de tennis ATP, tu joues partout dans le monde, sauf chez toi. Et du coup, lui, il avait envie quand même de rendre un peu à la ville, parce qu'il a toujours été formé ici, il a eu toujours des soutiens, il a toujours été attaché au territoire. Il avait envie de rendre ça aussi au territoire et de faire découvrir le sport, vraiment son sport et le sport. aux jeunes du territoire. Donc en fait, on a créé ça, on s'est dit bon allez, on part et on crée ça avec vraiment l'optique de dire on démocratise le tennis. On montre aux enfants en fait qu'ils peuvent jouer et qu'en fait, ils peuvent atteindre leurs rêves, tu vois, et que c'est possible, que ce n'est pas parce que tu habites à Pau ou... Pierre, tu vois, dans un petit village. Non, mais tu vois, c'est vrai, nous, on vient de Bois-les-Boisins, tu vois. Donc, Bois-les-Boisins, ce n'est pas un énorme village. Et juste de se dire que finalement, si tu travailles et que tu y vas, en fait, tu peux y arriver. Donc, ça, c'était vraiment la vraie optique. Et je pense que, et mon frère et moi, on a vraiment ce sentiment que c'est les gens qui te donnent un peu l'exemple et tout, qui te montrent un peu les choses. Et c'est pour ça qu'on a voulu leur montrer ce que c'était du... du tennis de haut niveau parce que je pense que quand tu es petit, que tu as 9 ans et que tu viens et que tu vois un mec qui est 30e, 50e mondial ou tu vois Gylbis qui a été dans le top 10, tu vois on a eu plein de gros joueurs. Je pense que ça te fait rêver et qu'en même temps tu te dis ah ouais mais en fait c'est possible, je peux le faire. Et ça c'était vraiment le premier axe. pour créer ce tournant était était vraiment là sur sur ce fait de dire ben voilà je veux montrer le tennis et je montrais aux jeunes que c'est possible d'y arriver et après on l'a complété avec avec d'autres choses et notamment un autre truc qui nous tenait à coeur et tu sais puisque tu as participé aussi mais c'était vraiment si de valoriser tu vois les entreprises du territoire et de montrer qu'en fait benpo ça c'est quand même une ville où il se passe plein de choses où il ya plein de gens intéressants et qu'on peut faire quelque chose de bien. Et nous c'est vrai, quand on a fait ce tournoi, c'était vraiment notre volonté de pouvoir montrer ça, d'avoir même des tarifs qui soient attractifs pour tout le monde. L'idée c'était vraiment de pouvoir accueillir un maximum de monde et puis montrer cette dynamique. Et on a eu la chance d'être hyper bien accompagnés. On a rencontré Terrega très rapidement. et qui pour le coup est une super boîte. Après, je dis ça, je n'ai jamais travaillé. Je n'ai jamais travaillé. Mais en tout cas, pour travailler avec eux, moi, je les trouve super. Ils nous ont toujours vachement accompagnés. Ils ont toujours été moteurs. Je pense que d'avoir un partenaire comme ça, avec qui tu peux construire et avec qui tu partages des valeurs, c'est important et ça, ça te permet d'avoir un vrai socle. Après, on a eu la ville qui, de suite, nous a suivis, tu vois. Eric Ausha, c'est franchement, tu vois, souvent, on râle contre les politiques et tout ça. Moi, je pense que là, en tout cas, au niveau du sport, Eric, il a toujours été vraiment hyper bien, il a toujours été moteur, il a toujours eu envie de faire des choses et du coup, ça nous a toujours beaucoup... beaucoup aidé tu vois ça a toujours été quelque chose de super bien et puis voilà du coup ça a continué on a eu la chance tu vois le tennis était assez particulier je parle peut-être beaucoup non non mais le tennis c'était c'est tu vois c'est quand même un peu particulier parce que ça dure une semaine ici les gens ils avaient pas trop l'habitude tu vois ils avaient l'habitude du foot du rugby du basket du or où c'est des événements 1h30 par semaine tu vas voir le match, enfin tous les 15 jours tu vas voir un match là c'est une semaine mais nous ça nous permet aussi de faire je trouve en tout cas de pas être du tout en concurrence tu vois avec ça et au contraire on a on a plutôt la chance d'avoir des bonnes relations et tu es tout le tout le tous les clubs pro joue jeu et je pense que le tournoi ça va être la septième édition cette année je pense qu'ils commencent à s'inscrire quand même dans le paysage palois et en tout cas nous on est assez content c'est content de ça et j'ai assez content de l'harmonie qui se crée autour.

  • Speaker #1

    C'est une belle réussite et quelque chose que tu as oublié de dire, c'est aussi que c'est un événement qui est gratuit la plupart du temps pour faire découvrir le tennis, c'est gratuit du lundi au jeudi ou au vendredi maintenant même, où les gens peuvent venir voir gratuitement tous les matchs jusqu'au quart de finale et profiter de cet événement-là. C'est pas rien, c'est une volonté de par le sens qu'on voulait y mettre aussi au départ mais c'est pas rien.

  • Speaker #0

    non c'était une c'était une véritable volonté tu vois quand je disais en fait ouvrir au maximum de gens c'était pas la gratuité sans fait partie quoi c'était vraiment dire vous pouvez venir c'est gratuit tu vois on essaie d'inviter les clubs sportifs on essaie d'inviter cette année on a accueilli plus de 700 tu as 700 enfants la journée du jeu je vais dire ça je suis venu mercredi notamment je pense que c'était la plus grande garderie de france ce jour là Il y en avait pas mal mais c'est sympa tu vois il y en a plein qui ont pu découvrir le tennis, qui ont pu découvrir plein de choses donc c'était quand même très cool.

  • Speaker #1

    C'est un bel événement et en plus aussi c'est un événement qui a eu une véritable transformation, une véritable mue où vous avez démarré sur, alors sans rentrer dans les détails techniques pour ne pas perdre tout le monde, mais sur un scoring de départ et vous avez progressé il y a deux ans je crois pour changer de step c'est ça ?

  • Speaker #0

    ouais en fait moi si tu as des classements dans les tournois et là aujourd'hui on est plus haut niveau challenger donc grosso modo c'est on va dire c'est alors la d2 c'est un grand mot mais mais c'est ce tu vas concerner tu vois les joueurs qui sont entre la cinquantième et la cent cinquantième place mondiale n'ont pas pas le top des le top top des joueurs mais par contre tu as tu as des joueurs qui sont quand même très fort puisque 50e mondiale tu vois si tu prends ce que tu compares avec le foot c'était 50e joueur mondial je t'ai très bien ouais t'es peut-être même nommé je peux quand il y en a au ballon d'or mais tu dois pas être très loin tu vois et donc non c'est quand même un très bon niveau et puis c'est le genre de tournoi si tu veux où tu vas découvrir fait tu vas avoir grosso modo tu as trois types de joueurs tu as Soit les joueurs qui ont été un peu blessés et qui ont besoin de remarquer des points et qui reviennent sur ces tournois pour se refaire la cerise, remarquer des points, etc. Et ensuite, tu as une gamme de joueurs qui est toujours dans cette catégorie-là et qui joue là, qui sont des joueurs aux alentours de la 100, 120e place. Et puis après, tu as toute une catégorie de jeunes qui sont les futurs de demain. Et ça, c'est quand même très sympa. parce qu'en fait tu les as souvent en avant première alors ce qui est compliqué pour le grand public c'est que souvent tu les connais pas parce que si le gamin il a 19 ans et que et qu'il est 150e boîte tu dis il est nul mais en fait non tout le monde commence pas des clans que trois ans après bah ouais c'est énorme tu vois on a eu par exemple olger hounet donc il vient il vient à pau je crois qu'il doit être 120 ou 130e mondiale et il finit l'année en gagnant bercy et dans le top 5 et et quand il est venu personne ne connaissait personne ne connaissait et après tout le monde qui dit moi je les ai vu jouer j'ai des photos à elle et j'ai pu le voir parce que c'est ça aussi l'autre côté qui est sympa c'est que les joueurs tu es ils sont plutôt accessible et tu les vois vraiment quoi

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est une expérience énorme et puis ça a permis aussi de retrouver encore plus ton frère parce que quand tu dis ton frère est joueur de tennis et ça doit pas être simple, vous devez pas vous retrouver le 4e matin forcément et tu as dû aussi avoir cette fraternité qui était encore plus forte sur cet événement commun parce que sur le premier projet il était actionneur comme tu dis, il t'a aidé mais là vraiment vous avez travaillé ensemble et vous avez passé du temps ensemble là dessus

  • Speaker #0

    ouais ouais bah oui oui c'est c'est hyper agréable sud de faire un projet comme ça avec avec son frère et moi j'ai trouvé en ça encore plus agréable dans le sens où en fait on avait chacun notre activité et du coup là on a construit quelque chose en grande partie pour le plaisir tu vois pour le plaisir de faire quelque chose pour le plaisir d'essayer de faire quelque chose ensemble et donc ouais ce lien je pense que voilà toujours été tu vois toujours toujours été là et c'est vrai que ça nous permet de faire des choses ensemble des choses ensemble tu vois et si tu me parles de mon frère c'est assez marrant parce que pour moi toute ma vie et plein de gens qui m'ont dit ouais c'est pas trop dur Toi d'être le frère de Jérémy et tout ça. Et c'est une question, pour le coup, que je n'ai jamais vraiment compris. Parce que non, ce n'est pas dur en fait. Au contraire, c'est super. Tu peux vivre plein de choses. Tu as plein de moments super. Moi, mon frère est plus jeune que moi. Il est plus jeune que moi. J'ai même la naïveté de penser que de lui mettre des branlées quand il était petit, ça l'a fondré. Ça a sûrement aidé un peu. Et du coup, si tu veux, c'était quand même... un vrai chemin de cheminement et un vrai exemple aussi pour moi tu vois moi je suis le grand frère et pour autant mon petit frère du coup était tu as été un exemple en alors je te disais tu on voulait montrer aux jeunes que c'était possible d'y arriver mais il n'empêche que ben moi personnellement basse café mon frère ça me l'a montré aussi tu vois ça me disait en fait quand tu travailles et j'ai pu voir la difficulté et comment il fallait continuer. C'est pour ça que même dans l'entreprise, j'ai toujours pris ça comme un entraînement, comme un match, des fois tu en gagnes, des fois tu en perds, c'est la vie, tu essaies de progresser. En tout cas, tu vas baisser les bras, et si tu veux, ça a toujours été une vraie source d'inspiration. Donc aujourd'hui, très content de pouvoir avoir fait ça avec lui et de continuer à le faire avec lui.

  • Speaker #1

    Pour ceux qui ne connaissent pas, ou quelques-uns qui ne connaissent pas, Ton frère, est-ce que tu pourrais résumer en quelques lignes, en quelques phrases, son parcours et sa carrière ?

  • Speaker #0

    Son parcours et sa carrière ? Ouais, en quelques lignes, en quelques phrases. J'allais peut-être dire de sonnerie, c'est surtout ça. Mais en gros, je pense qu'il a dû faire 17 ans ou 16 ans de carrière, je pense, de carrière professionnelle sur le circuit ATP. Il a fait 17 ans dans le top 100. et je crois qu'il a fait 13 ans dans le top 50 tu vois donc donc voilà il a joué je sais plus combien de grand chelais mais grosso modo pendant pendant 16 ans il a joué les quatre tous les tous les ans il a été 25e joueur mondial il a remporté Wimbledon Junior il a il a fait finale en double à roland garros voilà il a beau palmarès il a franchement et puis franchement ce qui est ce qui est impressionnant c'est de se maintenir aussi longtemps tu vois et d'avoir d'avoir cette capacité cette capacité à jouer et moi ce que j'ai toujours aimé chez mon frère tu vois c'était sa capacité à être sur ses points forts tu vois c'était c'était un joueur pour ceux ci ceux qui le connaissent plus pas du coup mais c'est vrai que c'était frustrant de le voir jouer parce qu'en fait il attaquait beaucoup il prenait beaucoup de risques mais moi je trouvais ça génial en fait de pouvoir rester dans cette dynamique-là et de et de continuer de continuer sans baisser les bras parce qu'une carrière c'est dur t'as des coups t'as vraiment des coups durs t'as vraiment des moments où tu dois te remettre en question où tu dois faire pas mal de choses et je trouve je trouve ça tu vois je trouve que que c'est quand même très fort quoi très fort et d'ailleurs globalement même sur le tennis français je trouve que les gens sont très durs avec les tennis fans français parce que quand tu vois ce qu'ils font t'as envie de dire les gars c'est quand même pas mal quoi des pour gagner un grand chelem il y en a qu'un quoi il y en a qu'un par contre pour y être il y en a quatre par an quoi pour des centaines de joueurs ouais et donc voilà donc mon frère c'était un joueur Très bon joueur et puis aujourd'hui il s'est reconverti sur pas mal de choses puisqu'il a arrêté sa carrière il y a deux ans maintenant je pense à Wimbledon contre Alcaraz. En tout cas pour moi c'était quand même un beau souvenir, c'était cool d'y aller, j'ai bien aimé. C'était beaucoup d'émotion, c'était assez émouvant mais c'était quand même très cool de pouvoir vivre ça. Il a arrêté sa carrière à ce moment-là, il s'est reconverti sur plein de choses puisque pendant sa carrière il avait déjà créé le tournoi, donc il était directeur de tournoi. il est aussi participe à l'uts alors je passe une fois ce que c'était l'uts c'est un tour de tours qui est qu'ils ont créé avec patrick moratouglou et puis après les coachs et donc il est coach d'hugo d'hugo imbert qui boit qui pareil un super gars et j'ai du coup ils ont des bons résultats et là ça fait quoi deux ans et demi je pense deux ans je suis pas très bon en date mais en tout cas c'est parce que il y en a un an et demi ouais mais bon il le coach avant et donc aujourd'hui c'est reconverti comme coach et je pense qu'il est pas mal parce qu'il a des bons résultats pour l'instant son premier je me rappelle ça pour son premier truc premier tournoi qui fait c'était il coachait pop irine à Primrose. Et en fait, c'était sa première fois qu'il coachait, il était encore joueur. Il me dit J'ai coaché, je sais pas trop, si je suis bon, si je suis pas bon... Et en fait, premier tournoi, il gagne. Il gagne, je me suis dit Il doit pas être mauvais, quand même.

  • Speaker #1

    Et tu as parlé de ton frère, mais qu'est-ce que ton frère dirait de toi ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que mon frère dirait de moi bah écoute je sais pas ça il faut demander il connaît il sait il sait mieux que moi ce qu'il dirait de moi non je sais pas exactement ce qui est franchement je sais pas ce qu'il dirait de moi je sais pas ce qu'il te dirait de moi et c'est très dur que c'est très dur à répondre parce que si je te dis du bien ça fait quand même que le mec il est une très prépensieux et si je t'ai dit du mal Je ne sais pas, non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il me connaît bien, qu'il connaît bien mes caractéristiques, on va dire.

  • Speaker #1

    Et alors toi, parce que ce n'était pas pour te mettre dans la sauce, c'est la question.

  • Speaker #0

    Non, non, je ne suis pas pour me mettre dans la sauce, t'inquiète.

  • Speaker #1

    Toi, qu'est-ce que tu te dirais justement à toi, enfant ou ado ?

  • Speaker #0

    qu'est ce que je me dirais à moi enfants ou ados si tu te revois jeune jeune collégien plein de doutes comme tout le monde à cette époque là alors c'est des périodes de ma vie que j'ai vécu assez différemment donc je dirais sûrement pas la même chose à mon enfant qu'à moi d'eau non si tu veux enfants qu'est ce que je me dirais franchement je me dirais de faire ce que j'ai fait un de continuer de continuer de faire ça en fait je vais pas répondre à la question parce que du coup qu'est ce que je me dirais c'est très compliqué mais mais ce que je te dire là dessus c'est que je suis pas du tout quelqu'un qui qui a des regrets ou des remords des choses comme ça donc en fait si tu veux pour moi dans la vie on a exactement ce qu'on veut Ni plus ni moins, mais on a ce qu'on veut. J'ai découvert ça quand j'avais 18 ans, grâce à ma prof de philo, qui m'avait fait lire à propos sur le bonheur de Alain. C'était en cours de philo, je ne l'ai pas lu en terminale, parce que justement, à dos, je n'étais pas le mec le plus sérieux du monde. Mais je l'ai lu un peu plus tard, quand je suis arrivé à la fac, et quand j'ai compris que les études, ça pouvait me servir à quelque chose. mais en fait quand j'ai découvert ça notamment ça que dans la vie on a exactement ce qu'on veut ça a été quand même une vraie révolution pour moi me dire que ouais même les mères que j'avais pu faire ou que j'avais pu avoir en réalité si j'ai analysé réellement les choses je les avais quand même un peu voulu quoi et que du coup si je les avais voulu C'est que quand même ça devait me servir un peu à quelque chose et du coup déjà ça me sert à ce que je suis aujourd'hui avec en bien ou pas en bien. Et donc en réalité non, je n'aurais pas envie de me dire de changer quoi que ce soit. Ce que j'aurais envie de me dire c'est d'ouvrir un peu plus les yeux peut-être et de réfléchir peut-être un peu plus à certaines choses. Mais même pas, parce que je ne suis même pas sûr que ce soit quelque chose de bien, puisque finalement, quand je prends ma vie, c'est mon plus gros projet et les plus gros trucs que j'ai faits, c'est quand je n'ai pas vraiment réfléchi. Donc je ne suis pas sûr que réfléchir, c'est une très bonne chose. Donc voilà, je me dirais en tout cas d'être... ouais d'être ouvert sur sur le cheminement et d'être ouvert sur les autres tu vois un des trucs que j'aurais bien aimé c'est pas changé mais en tout cas que j'ai réalisé beaucoup plus enfin beaucoup plus tard qui m'aurait sûrement fait gagner du temps avant mais mais que je pouvais pas voir c'était en fait là la bonté des gens tu vois et comment et comment tu vas pouvoir voir j'aime pas le terme mais c'est pas profiter des gens tu vois mais c'est en route enrichir tu vois avec avec les gens et c'est vrai que quand je te dis à l'école par exemple les profs pour moi c'était enfin j'ai pas du tout envie d'écouter j'avais pas envie du tout envie de croire ça et ça m'a suivi pendant pendant assez assez longtemps tu vois où j'avais plutôt de la défiance que de la confiance et ça ça a été un un vrai changement d'accorder ma confiance et je me suis aperçu que c'était mais 100 fois plus facile quand on est un peu feignant comme moi c'est beaucoup plus facile de donner sa confiance que finalement d'avoir de la défiance et ça tu vois c'est vrai que c'est quelque chose que peut être j'aurais aimé avoir avant mais bon comme tout comme mon beau père dit dit toujours c'est pas parce qu'il te faut face il te faut 4 4 annuaires pour rattraper le pot de confiture au-dessus de l'étagère, c'est pendant mes temps de 3 que tu l'auras rattrapé. Et c'est vrai, en fait. C'est triste, mais c'est vrai, tu vois. Et ta vie, elle est faite d'expériences. Je pense que ce n'est pas des échecs ou des réussites, c'est en fait, c'est qu'est-ce que tu vas en faire qui compte.

  • Speaker #1

    Quel apprentissage tu en ressors. Justement, un apprentissage, quel conseil tu m'en aurais, ou avec le recul, sur tes 15 dernières années d'entrepreneuriat ? à ceux qui se lancent ou qui hésitent à se lancer justement dans le monde de l'entrepreneuriat et à se revoir tirer il y a 15 ans salarié et avoir ça qui gamberge pendant plusieurs années.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je leur donnerais comme conseil pour se lancer ? Franchement, d'avoir envie. et vraiment tu as vraiment d'avoir envie et de pas avoir d'attentes je pense que d'avoir une cause à d'avoir une cause et un but qui soit pas du tout un but financier je pense que ça c'est c'est toi j'en entends beaucoup aujourd'hui qu'ils me disent non mais j'hésite tu comprends toi c'était facile moi je suis marié j'ai des enfants j'ai un crédit tout ça machin Mais en fait, c'est le cas de tout le monde. Et ça, c'est juste des fausses excuses. Donc ça, je pense que c'est important d'avoir cette envie et d'avoir aussi quand même la conscience que ça va être dur. que ça va être dur et que ça va être long. Alors dans certains cas, c'est...

  • Speaker #1

    Dans certains cas, ça court vite, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il y a... Enfin, moi, je ne donne pas trop de conseils parce que je pense que c'est vraiment plutôt aux gens de le sentir. Mais en tout cas, dans ce que je vois, c'est beaucoup fantasmé, en fait. tu as beaucoup de choses qui sont assez fantasmées, c'est de se dire ouais, mais tu vois, moi je vais être mon propre patron, je vais gagner de l'argent. Mais en fait, si tu fais ça pour ça,

  • Speaker #1

    tu as envie de laisser tomber.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des chances que tu sois déçu assez rapidement parce qu'en fait, ça ne marche pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça et c'est vraiment, tu vois, l'envie et le travail en fait. Je pense qu'il ne faut pas... En fait, il faut travailler, travailler, travailler. Et ça, c'est important. Tu vois, ça, c'est... Enfin, je dis, je donne aucun conseil. Déjà, j'en ai donné deux. Tu vois ? D'avoir envie de travailler, je pense que c'est vraiment hyper important. Et après, tu vois, si je déroule par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure, je pense que plus tu travailles, plus tu te rends compte que tu ne sais pas. C'est assez paradoxal, mais c'est la réalité. C'est plus tu vas travailler, plus tu sais que tu ne sais pas. Donc, à partir du moment où tu sais que tu ne sais pas, ça te donnait quand même un peu... d'humilité et je pense que ce qui est assez paradoxal c'est que cette humilité elle t'apporte aussi beaucoup de confiance parce que du coup bah comme tu sais un truc bah tu as assez confiance en toi quoi et donc c'est ça c'est de de pas lâcher pas lâcher là-dessus d'être capable toi de se remettre en de se remettre en question mais de pas s'enfoncer quoi toi de de pas s'enfoncer c'est juste si je reprends l'exemple du sport ben voilà en fait le tennis pour ça c'est très bien Parce que le tennis, c'est un sport où tu rates tout le temps. Tu rates n'importe quel match, des fautes, il y en a tout le temps, et tu perds des matchs, c'est comme ça, c'est la vie. Et du coup, imagine le mec, si chaque fois qu'il ratait un coup droit, il se mettait au fond du seau, et pendant trois semaines, il ne pouvait plus rien faire. Et des fois, c'est un peu ce que tu peux vivre en tant qu'entrepreneur, parce que tu prends des claques quand même. et c'est là où je pense qu'il faut avoir enfin aujourd'hui c'est le grand mot la résilience mais je me suis un vrai mot mais en tout cas en tout cas ce qui est ce qui est sûr c'est c'est c'est avoir quand je dis confiance soit c'est pas le fait de ne pas douter parce qu'au contraire tu doutes tout le temps mais douter mais tout en sachant en fait que tu as envie et que tu as envie d'apprendre Donc c'est l'envie, travailler et puis re-envie d'apprendre et ainsi de suite et ainsi de suite.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant avec le tennis, ça me permet de faire une analogie, tu me diras si c'est vrai ou pas, poursuivre un peu, c'est là où je te rejoins, où on est très dur avec le tennis par rapport à d'autres sports, parce qu'on ne se rend pas compte, mais si tu gagnes 80% de tes matchs au foot, tu es champion. tu finis, tu es champion de France, de ta ligue et sur les matchs à coupe tu passes sans problème au tennis tu gagnes 80% de tes matchs, tu n'arrives jamais au final parce que tu as tellement de tours précédents etc que même avoir des stats assez hautes te met permet même pas de gagner un titre. C'est ça aussi peut être l'analogie qu'on peut faire avec l'entrepreneur. Même 80%, ça ne suffit pas.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Il y a plein de fois où ça ne suffit pas. Il faut en être conscient de cette partie là. C'est toujours continuer, toujours se remettre en question et puis pas avoir peur. Tu ne vas pas avoir peur. Et ça, je pense que c'est... Et après, tu vois... un conseil finalement je reviens à ta question de l'avant parce que j'en ai un troisième ce serait mon premier conseil non en fait ce serait mon premier conseil finalement c'est de s'entourer tu vois tout à l'heure je te disais que moi tu vois de passer de la défiance à la confiance c'était important mais c'est vraiment de s'entourer de personnes qui réussissent aussi et qui ont réussi parce que ça je pense que c'est très important... Alors tu vois nous, au début on a été entouré parce qu'on était à Elio Parc. Tu vois d'ailleurs Elio Parc, moi c'est, tu vois, enfin vraiment j'en ai pas parlé dans le début, mais je les remercie parce que je pense que c'est super tu vois d'avoir un lieu où finalement t'arrives, t'es tout seul entrepreneur, pam tu rencontres du monde, t'es accompagné, t'as des locaux qui sont pas chers, tu vois c'est quand même, c'est quand même, c'est quand même vraiment top tu vois de pouvoir voir ça. Et après, je pense que le conseil, c'est vraiment de s'entourer de gens qui réussissent. Parce qu'en fait... ça te permet souvent de voir que c'est des gens qui sont normaux déjà qui sont souvent très sympa et qui ont et qui ont des valeurs tu vois moi ça a été un des grands trucs que j'ai eus sur sur cette partie là tu vois grâce à mon frère je peux rencontrer différentes personnes et qui m'ont vraiment vraiment montré qu'en gros tu pouvais faire des choses sans être un tu vois ça enfin je pense qu'on peut dire connard mais et qu'en fait tu avais des gens qui avaient des vraies valeurs et que souvent c'était des gens qui d'une travail tout le temps qui était vraiment passionné par ce qu'il faisait tu vois et qui qui avait l'envié tout le temps d'être d'être meilleur et qui se mettait un gros niveau d'exigence à eux mêmes ils tu restaient pas du tout un niveau d'exigence envers les autres tu vois c'est pas c'est pas dire ah bah ouais mais là ça n'a pas marché, tu comprends, il y avait du vent, la baleine n'est pas bien, j'ai eu le soleil dans l'oeil, enfin je veux dire les conditions c'est les mêmes pour tout le monde, donc c'est des gens qui se mettent un niveau d'exigence tu vois eux-mêmes, et qui transmettent finalement ces ondes très positives quoi, et ça je pense que c'est ultra important, et on pense tout le temps que c'est très dur de rencontrer des gens. et je pense que c'est comme aller taper à la porte d'un commerce finalement les gens ils sont quand même plutôt plutôt plutôt ouvert à prendre plus est plutôt sympa et ça je pense que c'est hyper important de réussir tout ce genre de personnes parce que son assemblée surtout à l'écouté même prêt à

  • Speaker #1

    prendre le temps à écouter à conseiller des fois carrément carrément hélas c'est un peu pas toi

  • Speaker #0

    et je pense qu'il faut le faire tout à l'heure je disais il faut pas créer sa botte en se disant moi je vais être mon propre patron et gagner beaucoup d'argent voilà c'est pareil je pense qu'il faut le faire fait c'est pas en attente d'aller demander quelque chose tu vois mais c'est juste partager ouais partager et essayer de comprendre le gars ce qu'il a fait et quel était son parcours et comment il a fait pour toi qu'elles sont basques il a lu ce qu'il a vu ce qu'il fait au quotidien tu vois comment il travaille au quotidien qu'est ce qu'il fait ça et finalement cette routine moi je suis je suis sûr d'un truc tu on dit toujours la boîte c'est l'exécution mais je pense que la réussite même personnel c'est beaucoup l'exécution de ce qu'on fait tu vois et cette cette capacité finalement à reproduire et à chercher alors ton style parce que tu vas pas tu vas pas imiter quelqu'un mais en tout cas de rencontrer ces gens là je pense que ça fait beaucoup de bien et ça t'inspire beaucoup quoi

  • Speaker #1

    C'est important d'inspirer les gens.

  • Speaker #0

    Et nous,

  • Speaker #1

    il fallait un placeur.

  • Speaker #0

    C'était pour le clin d'œil.

  • Speaker #1

    C'était pour le clin d'œil. Moi ce que je trouve intéressant, si je peux rebondir là-dessus, c'est que ces gens qu'on admire ou qu'on estime au-dessus de nous parce que de par leur réussite, leur valeur, en faisant leurs aspirations, chacun y met son barème, en fait tu n'es jamais critiqué par ces gens-là. Et je me suis rendu compte d'un truc, j'ai eu des discussions il y a peu de temps avec un. T'es jamais critiqué par meilleurs que toi. C'est-à-dire qu'ils vont jamais te casser, te bâcher, te dire est-ce que tu fais de la merde ? ou t'es un connard ou ce que tu veux. Ils vont avoir une approche constructive des fois où ça permet de te poser des questions ou quoi que ce soit. Mais au final, enfin je sais pas toi, mais par meilleurs, t'es jamais critiqué dans le sens... bâcher.

  • Speaker #0

    Bah non, parce que c'est des gens déjà qui ont pas, enfin ils sont pas du tout dans cette dynamique d'esprit en fait et c'est pour ça que je te dis que c'est important de s'entourer de gens positifs en fait parce que c'est des gens qui sont positifs à partir du moment où tu fais quelque chose, que tu le fais avec passion et que tu le réussis en fait t'as pas de dégrueur du tout de la vie au contraire, alors tu peux avoir des gens qui sont qui t'aiment pas, ça c'est ça c'est un autre sujet mais par contre eux, généralement pas du tout et en fait ça te transmet des bonnes ondes et je pense que ça c'est c'est C'est hyper important et effectivement ce ne sont pas des gens qui sont axés sur la critique. Et puis c'est aussi souvent des gens qui ont... Tu vois, tu ne nais pas numéro un mondial. En fait, tu le deviens et pour le devenir... Quand je te parlais du tournoi, en te disant que les jeunes passent par ces tournois-là... Mais en fait tout le monde y est passé. Il n'y a pas un mec qui s'est levé un matin, je reprends toujours l'analogie du tennis, et qui finalement il a pris la balle, il a servi et pooh ! Et le lendemain il était à Roland et il gagnait Roland, ça n'arrive à personne. Donc tu es obligé, et dans tous les domaines, tu es obligé de travailler. de cravacher, de travailler. Et finalement, c'est ce qui va te donner cette incapacité de critiquer, parce que finalement, tu es plutôt content de voir d'autres gens qui ont envie de faire la même chose, et tu sais par où ils vont passer, et tu sais que ça va être compliqué, et donc tu n'es pas là pour les fusiller. Tu es au contraire là pour les aider, pour leur dire que c'est bien, si tu veux le faire, tu peux le faire. Et ça, je pense que c'est un... un vrai tu as un vrai leitmotiv de tous ces gens tu me si je prends tu vois yves par exemple quand de bord de moi qui m'a aussi pas mal inspiré quand tu vois ce qu'il a fait en cuisine et tout c'est c'est bien tu vois de de voir quelqu'un bah et comment le travail qu'il a battu le gars et comment il travaille et tout bah ouais c'est des histoires automatiquement tu vois tu t'en nourris et tu te dis que Si toi, ton échelle, finalement, tous les jours tu travailles, tous les jours, tous les jours, tous les jours, et du matin au soir, à un moment donné, tu vas quand même un peu progresser. Enfin, il faut espérer.

  • Speaker #1

    Sinon, on ne saurait que le jour.

  • Speaker #0

    Sinon, il ne va pas. Mais voilà, du coup, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Et justement, si tu devais en choisir qu'un, c'est difficile, mais quel est le meilleur conseil que l'on t'ait donné dans ta vie jusqu'à présent ?

  • Speaker #0

    c'est un truc qui résonne en toi et qui fait encore écho et que tu t'es mis à peut-être pas un mantra tu vois mais moins quelque chose qui t'a apporté là bas c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure vraiment enfin il y en a plein qui m'ont tu sais moi je suis très un mantra très mais ce que je dis tout à l'heure dans la vie on a ce qu'on veut mais et excusez moi ce qu'on veut ni plus ni moins et en fait ça c'est pour moi ça m'a beaucoup apporté parce que Parce que ça marche avec tout, tu vois. Enfin, ça marche avec tout. C'est-à-dire que quand t'es dans un moment difficile, où t'es triste, tu peux comprendre qu'en fait, là, tu veux être triste. Et du coup, tu peux prendre le contrôle de ton émotion. En fait, du coup, tu peux réussir à la transformer. Tu vois, ce que je veux dire, en fait, c'est que t'as ce que tu veux. C'est pas un événement. pas parce que tu as raté un contrat c'est pas parce que tu as ça que tu es une merde que tu es je suis hyper vulgaire que tu es pas bon que ce que tu fais c'est nul fait si tu peux l'avoir en émotions cieux mais après tu peux décider d'en faire ce que tu veux et si tu veux le garder c'est ce que tu veux toi et tu as le droit pourquoi pas si tu as envie toute ta vie d'être aigri si tu as envie toute ta vie de faire la gueule si tu as envie toute ta vie d'être triste bah pourquoi pas tu vois ce genre de mais voilà mais mais il n'empêche que c'est toi qui le veut c'est pas le monde extérieur qui le veut tu vois c'est toi qui le veut et ça moi c'est un truc qui m'a vraiment changé dans ma vie en me disant b en fait j'ai le droit finalement d'avoir ce que je veux tu vois mais dans le terme d'émotion je dois

  • Speaker #1

    Mais par rapport au terme émotion, de ce que j'ai appris, je crois que c'était sur un podcast, où l'intervieweur expliquait, qui a fait des études là-dessus, qu'une émotion dans ton cerveau dure trois minutes. Au-delà des trois minutes, c'est ce que... rejoindre ce que tu dis ce que toi tu en veux qu'elle devient et qu'elle pérennise et que tu continues à la nourrir quelque part mais une émotion aussi bien positive que négative que ce soit sur sur savoir être ou l'environnement autour de toi et dure trois minutes en fait ça permet de beaucoup relativiser de se dire que tu

  • Speaker #0

    dis c'est ce que tu es ce que tu es ce que tu es mais même toi c'est à la partie émotion mais mais même au delà de ça tu vois tu as ce que tu veux en fait je pense que c'est très dur de savoir ce qu'on veut et tu vois tout le monde, si tu poses des questions, il y a plein de gens qui te disent Ah bah ouais, moi je veux avoir ça, ça, ça et ça mais en fait c'est pas ça que tu veux. C'est de la connerie, c'est pas vraiment ce que tu veux. Et en fait, ce que tu veux, ça te nécessite des sacrifices. Et du coup, c'est comment tu vas assumer les sacrifices que tu vas faire. qui font que tu as ce que tu veux. Et ça, c'est à... Quand tu me dis ce qui m'a marqué, moi c'est vraiment ça. Je sais qu'il y a des choses que je ne veux pas. C'est comme ça, il faut faire des choix. Si je te donne le choix entre entre argent et liberté, moi je sais que je veux ma liberté. Je sais que c'est au sacrifice de certaines choses. mais c'est pas grave parce que c'est ce que je et du coup je peux pas reprocher de vouloir je peux pas me dire ah mais tiens je voudrais avoir ça si je veux avoir ça je peux tout faire pour l'avoir mais par contre s'il faut trahir des gens mentir à faire des trucs comme ça bah non en fait je veux finalement je le veux pas tu vois si je le prends avec avec du recul je me dis bah je suis pas prêt à faire ce qu'il faut que je fasse Pour l'avoir. Donc en gros, je ne le veux pas. Point. et ça s'arrête là. C'est pas très compliqué comme raisonnement, mais c'est basique, mais ça marche en tout cas. Enfin, en tout cas pour moi. Ça me simplifie la vie.

  • Speaker #1

    Et toi qui te nourris de beaucoup de rencontres, quelle est la dernière personne inspirante que tu auras rencontrée ?

  • Speaker #0

    À part toi ?

  • Speaker #1

    Bon. Alors merci, mais du coup, je pense pas que la dernière depuis le temps.

  • Speaker #0

    Non, je ne sais pas quelle est la dernière personne inspirante que j'ai rencontrée. Je ne sais pas de quoi te répondre. Je ne sais pas de quoi te répondre. Attends, je réfléchis.

  • Speaker #1

    Oui, c'est que tu en rencontres beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, c'est pas que j'en rencontre beaucoup, c'est qu'il y en a peu qui m'inspirent.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu réponds. Moi, ça me passe, il y a un air d'influence.

  • Speaker #0

    C'est la première réponse. C'était... Je rigole moi. C'est bien, je te fais rire. Non, les personnes inspirantes, en fait, je crois que je ne le réalise pas immédiatement. Pour de vrai. Toi, je me rends compte que les gens qui m'ont inspiré, il y en a plein. Alors déjà, il y en a plein qui sont morts. parce que j'étais beaucoup inspiré par des philosophes des auteurs des trucs comme ça donc c'est des gens que je ne connais ni d'alain hilef tu vois pas comme non j'ai pas que malik ben talat ya un artur et on a ce qu'on veut c'est à l'air mais bon c'est pas pareil et donc déjà il ya tout ce pan là tu vois qui est très important pour moi et après il ya des gens tu vois qu'ils sont des rencontres vraiment qui ont un impact dans ma vie mais des fois je ne le réalise pas sur le moment. D'ailleurs j'ai lu un bouquin là-dessus qui est assez marrant c'est cinq personnes que j'ai rencontré là-haut et en gros c'est un peu ça l'idée c'est un mec qui décède et du coup il rencontre des gens qui l'ont marqué et qui ont été des virages dans sa vie mais sans qu'il s'en soit forcément aperçu et je pense que tu vois là si tu me demandes quelles sont les personnes qui m'ont inspiré je pourrais te le dire la dernière là que j'ai rencontré récemment je sais pas encore qui ça va je sais pas encore qui ça sera mais je pense que je veux je pense que j'ai j'espère en tout cas que je suis en train de parler avec elle en ce moment et que les pépites et que mes spirites longtemps bon

  • Speaker #1

    merci mais je te propose de donner un peu de temps pour la sa passe très vite on a déjà fait un match c'est une heure une heure et quart ensemble pour cent on a parlé de tout au moins qu'un dernier sujet sur lequel tu voulais Ah si on peut donner les dates du prochain TREGO Open puisqu'elles sont sorties ?

  • Speaker #0

    Ah oui, ça sera le tournassera du 17 au 23 février 2025.

  • Speaker #1

    On mettra le lien sur la description. Merci à toi pour ce moment, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi, j'espère que ça vous a plu, que ça t'a fait rigoler. Et que ça t'a inspiré du coup.

  • Speaker #1

    Et réciproque. Quant à moi, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'Inspiré. Vous pouvez retrouver cet épisode sur toutes vos plateformes d'écoute préférées et également sur cette nouvelle saison sur YouTube. Je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Salut !

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