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S1 E18 - Xavier DUPONT DE LIGONNÈS : la très probable piste du suicide cover
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Interpol Story

S1 E18 - Xavier DUPONT DE LIGONNÈS : la très probable piste du suicide

S1 E18 - Xavier DUPONT DE LIGONNÈS : la très probable piste du suicide

15min |22/07/2025
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Description

En avril 2011, la France découvre avec effroi l’assassinat de cinq membres d’une même famille à Nantes. Dans la maison familiale, rue Robert-Schuman, les corps d’Agnès, l’épouse, et des quatre enfants – Arthur, Thomas, Anne et Benoît – sont retrouvés soigneusement enfouis sous une terrasse fraîchement bétonnée.


Tous ont été tués avec méthode, sans cri ni lutte, à l’aide d’une carabine 22 Long Rifle. Même les chiens ont été abattus. Le père, Xavier Dupont de Ligonnès, disparaît au même moment. Avant de partir, il rédige plusieurs lettres, dans lesquelles il évoque un départ précipité dans le cadre d’une mission secrète pour le gouvernement américain.


Il parle de protection de témoins, de mutation à l’étranger. Tout est pensé pour retarder les soupçons et brouiller les pistes. À partir du 12 avril, son itinéraire est tracé dans le sud de la France : il est vu à La Rochelle, Narbonne, Draguignan, puis Roquebrune-sur-Argens. Il paie en espèces, dort dans des hôtels modestes, reste discret, poli, seul. Le 15 avril 2011, une caméra le filme quittant à pied un hôtel Formule 1. Sa voiture est retrouvée sur place.


Ruiné, acculé par les dettes, il vit dans une double vie de façade et de mensonges. Il tente de maintenir les apparences, mais il est au bord du gouffre. Dans certaines lettres, il évoque, de manière voilée, un « suicide collectif », qu’il perçoit peut-être comme une délivrance pour sa famille. Le contraste entre la violence des actes et le ton calme de ses lettres intrigue les enquêteurs. Tout semble planifié avec froideur, sans impulsivité. Les experts s’accordent à dire qu’il aurait été incapable de mener une cavale aussi longue sans soutien.


Il n’avait ni contacts dans les milieux criminels, ni expérience de la clandestinité. Aucun faux document, aucun achat suspect, aucun départ à l’étranger n’a été identifié. Il est parti à pied, avec un sac léger. Vivre caché si longtemps, dans un monde hyperconnecté, exige des ressources mentales et logistiques considérables – qu’il ne possédait probablement pas. Statistiquement, une disparition aussi durable, sans aucune trace, relève presque de l’impossible.


La zone autour de Roquebrune-sur-Argens, escarpée et peu fréquentée, aurait pu permettre un suicide discret. Une fouille a été menée, sans succès, mais les limites humaines de ce type de recherche laissent la porte ouverte à un corps resté introuvable. Certains évoquent la possible aide d’un proche, sans implication dans les meurtres. Le nom d’Emmanuel Teneur, vieil ami de Xavier, a été évoqué, bien qu’il n’ait jamais été inquiété. Une aide ponctuelle pourrait expliquer un déplacement vers une zone plus isolée, propice à un geste définitif.


Le calme de Xavier dans les jours précédant sa disparition alimente cette hypothèse. Il règle ses factures, écrit des lettres longues et cohérentes, se montre courtois, sans aucun signe d’agitation. Ce comportement peut être lu non comme celui d’un fugitif, mais d’un homme résolu, ayant accepté la fin. Le silence absolu qui suit renforce encore cette lecture. Treize ans plus tard, aucune trace de vie. Aucun indice tangible.


Le mystère persiste, mais à la lumière des faits, l’hypothèse d’un suicide semble la plus rationnelle. Pas comme une fuite spectaculaire, mais comme un effacement volontaire, une fin silencieuse d’un homme brisé. Une disparition définitive, où le mutisme pèse plus que l’action.


Dans cette affaire, peut-être faut-il accepter que le coupable n’est plus à traquer. Peut-être est-il mort dès les premiers jours. Et c’est là, dans cette possibilité glaçante, que réside toute la force du mystère.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

En avril 2011, la France découvre avec effroi l’assassinat de cinq membres d’une même famille à Nantes. Dans la maison familiale, rue Robert-Schuman, les corps d’Agnès, l’épouse, et des quatre enfants – Arthur, Thomas, Anne et Benoît – sont retrouvés soigneusement enfouis sous une terrasse fraîchement bétonnée.


Tous ont été tués avec méthode, sans cri ni lutte, à l’aide d’une carabine 22 Long Rifle. Même les chiens ont été abattus. Le père, Xavier Dupont de Ligonnès, disparaît au même moment. Avant de partir, il rédige plusieurs lettres, dans lesquelles il évoque un départ précipité dans le cadre d’une mission secrète pour le gouvernement américain.


Il parle de protection de témoins, de mutation à l’étranger. Tout est pensé pour retarder les soupçons et brouiller les pistes. À partir du 12 avril, son itinéraire est tracé dans le sud de la France : il est vu à La Rochelle, Narbonne, Draguignan, puis Roquebrune-sur-Argens. Il paie en espèces, dort dans des hôtels modestes, reste discret, poli, seul. Le 15 avril 2011, une caméra le filme quittant à pied un hôtel Formule 1. Sa voiture est retrouvée sur place.


Ruiné, acculé par les dettes, il vit dans une double vie de façade et de mensonges. Il tente de maintenir les apparences, mais il est au bord du gouffre. Dans certaines lettres, il évoque, de manière voilée, un « suicide collectif », qu’il perçoit peut-être comme une délivrance pour sa famille. Le contraste entre la violence des actes et le ton calme de ses lettres intrigue les enquêteurs. Tout semble planifié avec froideur, sans impulsivité. Les experts s’accordent à dire qu’il aurait été incapable de mener une cavale aussi longue sans soutien.


Il n’avait ni contacts dans les milieux criminels, ni expérience de la clandestinité. Aucun faux document, aucun achat suspect, aucun départ à l’étranger n’a été identifié. Il est parti à pied, avec un sac léger. Vivre caché si longtemps, dans un monde hyperconnecté, exige des ressources mentales et logistiques considérables – qu’il ne possédait probablement pas. Statistiquement, une disparition aussi durable, sans aucune trace, relève presque de l’impossible.


La zone autour de Roquebrune-sur-Argens, escarpée et peu fréquentée, aurait pu permettre un suicide discret. Une fouille a été menée, sans succès, mais les limites humaines de ce type de recherche laissent la porte ouverte à un corps resté introuvable. Certains évoquent la possible aide d’un proche, sans implication dans les meurtres. Le nom d’Emmanuel Teneur, vieil ami de Xavier, a été évoqué, bien qu’il n’ait jamais été inquiété. Une aide ponctuelle pourrait expliquer un déplacement vers une zone plus isolée, propice à un geste définitif.


Le calme de Xavier dans les jours précédant sa disparition alimente cette hypothèse. Il règle ses factures, écrit des lettres longues et cohérentes, se montre courtois, sans aucun signe d’agitation. Ce comportement peut être lu non comme celui d’un fugitif, mais d’un homme résolu, ayant accepté la fin. Le silence absolu qui suit renforce encore cette lecture. Treize ans plus tard, aucune trace de vie. Aucun indice tangible.


Le mystère persiste, mais à la lumière des faits, l’hypothèse d’un suicide semble la plus rationnelle. Pas comme une fuite spectaculaire, mais comme un effacement volontaire, une fin silencieuse d’un homme brisé. Une disparition définitive, où le mutisme pèse plus que l’action.


Dans cette affaire, peut-être faut-il accepter que le coupable n’est plus à traquer. Peut-être est-il mort dès les premiers jours. Et c’est là, dans cette possibilité glaçante, que réside toute la force du mystère.


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En avril 2011, la France découvre avec effroi l’assassinat de cinq membres d’une même famille à Nantes. Dans la maison familiale, rue Robert-Schuman, les corps d’Agnès, l’épouse, et des quatre enfants – Arthur, Thomas, Anne et Benoît – sont retrouvés soigneusement enfouis sous une terrasse fraîchement bétonnée.


Tous ont été tués avec méthode, sans cri ni lutte, à l’aide d’une carabine 22 Long Rifle. Même les chiens ont été abattus. Le père, Xavier Dupont de Ligonnès, disparaît au même moment. Avant de partir, il rédige plusieurs lettres, dans lesquelles il évoque un départ précipité dans le cadre d’une mission secrète pour le gouvernement américain.


Il parle de protection de témoins, de mutation à l’étranger. Tout est pensé pour retarder les soupçons et brouiller les pistes. À partir du 12 avril, son itinéraire est tracé dans le sud de la France : il est vu à La Rochelle, Narbonne, Draguignan, puis Roquebrune-sur-Argens. Il paie en espèces, dort dans des hôtels modestes, reste discret, poli, seul. Le 15 avril 2011, une caméra le filme quittant à pied un hôtel Formule 1. Sa voiture est retrouvée sur place.


Ruiné, acculé par les dettes, il vit dans une double vie de façade et de mensonges. Il tente de maintenir les apparences, mais il est au bord du gouffre. Dans certaines lettres, il évoque, de manière voilée, un « suicide collectif », qu’il perçoit peut-être comme une délivrance pour sa famille. Le contraste entre la violence des actes et le ton calme de ses lettres intrigue les enquêteurs. Tout semble planifié avec froideur, sans impulsivité. Les experts s’accordent à dire qu’il aurait été incapable de mener une cavale aussi longue sans soutien.


Il n’avait ni contacts dans les milieux criminels, ni expérience de la clandestinité. Aucun faux document, aucun achat suspect, aucun départ à l’étranger n’a été identifié. Il est parti à pied, avec un sac léger. Vivre caché si longtemps, dans un monde hyperconnecté, exige des ressources mentales et logistiques considérables – qu’il ne possédait probablement pas. Statistiquement, une disparition aussi durable, sans aucune trace, relève presque de l’impossible.


La zone autour de Roquebrune-sur-Argens, escarpée et peu fréquentée, aurait pu permettre un suicide discret. Une fouille a été menée, sans succès, mais les limites humaines de ce type de recherche laissent la porte ouverte à un corps resté introuvable. Certains évoquent la possible aide d’un proche, sans implication dans les meurtres. Le nom d’Emmanuel Teneur, vieil ami de Xavier, a été évoqué, bien qu’il n’ait jamais été inquiété. Une aide ponctuelle pourrait expliquer un déplacement vers une zone plus isolée, propice à un geste définitif.


Le calme de Xavier dans les jours précédant sa disparition alimente cette hypothèse. Il règle ses factures, écrit des lettres longues et cohérentes, se montre courtois, sans aucun signe d’agitation. Ce comportement peut être lu non comme celui d’un fugitif, mais d’un homme résolu, ayant accepté la fin. Le silence absolu qui suit renforce encore cette lecture. Treize ans plus tard, aucune trace de vie. Aucun indice tangible.


Le mystère persiste, mais à la lumière des faits, l’hypothèse d’un suicide semble la plus rationnelle. Pas comme une fuite spectaculaire, mais comme un effacement volontaire, une fin silencieuse d’un homme brisé. Une disparition définitive, où le mutisme pèse plus que l’action.


Dans cette affaire, peut-être faut-il accepter que le coupable n’est plus à traquer. Peut-être est-il mort dès les premiers jours. Et c’est là, dans cette possibilité glaçante, que réside toute la force du mystère.


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En avril 2011, la France découvre avec effroi l’assassinat de cinq membres d’une même famille à Nantes. Dans la maison familiale, rue Robert-Schuman, les corps d’Agnès, l’épouse, et des quatre enfants – Arthur, Thomas, Anne et Benoît – sont retrouvés soigneusement enfouis sous une terrasse fraîchement bétonnée.


Tous ont été tués avec méthode, sans cri ni lutte, à l’aide d’une carabine 22 Long Rifle. Même les chiens ont été abattus. Le père, Xavier Dupont de Ligonnès, disparaît au même moment. Avant de partir, il rédige plusieurs lettres, dans lesquelles il évoque un départ précipité dans le cadre d’une mission secrète pour le gouvernement américain.


Il parle de protection de témoins, de mutation à l’étranger. Tout est pensé pour retarder les soupçons et brouiller les pistes. À partir du 12 avril, son itinéraire est tracé dans le sud de la France : il est vu à La Rochelle, Narbonne, Draguignan, puis Roquebrune-sur-Argens. Il paie en espèces, dort dans des hôtels modestes, reste discret, poli, seul. Le 15 avril 2011, une caméra le filme quittant à pied un hôtel Formule 1. Sa voiture est retrouvée sur place.


Ruiné, acculé par les dettes, il vit dans une double vie de façade et de mensonges. Il tente de maintenir les apparences, mais il est au bord du gouffre. Dans certaines lettres, il évoque, de manière voilée, un « suicide collectif », qu’il perçoit peut-être comme une délivrance pour sa famille. Le contraste entre la violence des actes et le ton calme de ses lettres intrigue les enquêteurs. Tout semble planifié avec froideur, sans impulsivité. Les experts s’accordent à dire qu’il aurait été incapable de mener une cavale aussi longue sans soutien.


Il n’avait ni contacts dans les milieux criminels, ni expérience de la clandestinité. Aucun faux document, aucun achat suspect, aucun départ à l’étranger n’a été identifié. Il est parti à pied, avec un sac léger. Vivre caché si longtemps, dans un monde hyperconnecté, exige des ressources mentales et logistiques considérables – qu’il ne possédait probablement pas. Statistiquement, une disparition aussi durable, sans aucune trace, relève presque de l’impossible.


La zone autour de Roquebrune-sur-Argens, escarpée et peu fréquentée, aurait pu permettre un suicide discret. Une fouille a été menée, sans succès, mais les limites humaines de ce type de recherche laissent la porte ouverte à un corps resté introuvable. Certains évoquent la possible aide d’un proche, sans implication dans les meurtres. Le nom d’Emmanuel Teneur, vieil ami de Xavier, a été évoqué, bien qu’il n’ait jamais été inquiété. Une aide ponctuelle pourrait expliquer un déplacement vers une zone plus isolée, propice à un geste définitif.


Le calme de Xavier dans les jours précédant sa disparition alimente cette hypothèse. Il règle ses factures, écrit des lettres longues et cohérentes, se montre courtois, sans aucun signe d’agitation. Ce comportement peut être lu non comme celui d’un fugitif, mais d’un homme résolu, ayant accepté la fin. Le silence absolu qui suit renforce encore cette lecture. Treize ans plus tard, aucune trace de vie. Aucun indice tangible.


Le mystère persiste, mais à la lumière des faits, l’hypothèse d’un suicide semble la plus rationnelle. Pas comme une fuite spectaculaire, mais comme un effacement volontaire, une fin silencieuse d’un homme brisé. Une disparition définitive, où le mutisme pèse plus que l’action.


Dans cette affaire, peut-être faut-il accepter que le coupable n’est plus à traquer. Peut-être est-il mort dès les premiers jours. Et c’est là, dans cette possibilité glaçante, que réside toute la force du mystère.


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