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S1 E19 - Xavier DUPONT DE LIGONNÈS : la très probable piste du scénario du livre « GLACÉ » cover
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Interpol Story

S1 E19 - Xavier DUPONT DE LIGONNÈS : la très probable piste du scénario du livre « GLACÉ »

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15min |22/07/2025
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15min |22/07/2025
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Description

Le 15 avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès est filmé quittant un hôtel de Roquebrune-sur-Argens. Il marche lentement, sac sur le dos, tenant à la main un livre dont la couverture est bien visible.


Il s'agirait du roman Glacé de Bernard Minier, un thriller psychologique encore peu connu à l’époque. Ce détail, apparemment anodin, interpelle : pourquoi ce livre ? Et surtout, pourquoi le montrer face caméra, dans les dernières images connues d’un homme soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes ?


Le roman Glacé s’ouvre sur une scène dérangeante – un cheval décapité suspendu à un téléphérique – et se déroule dans un hôpital psychiatrique isolé, théâtre d’un huis clos angoissant. L’enquêteur Martin Servaz y affronte la folie, le passé refoulé, et des figures ambiguës. L’ambiance est glaciale, saturée de silence, de tensions psychologiques et de références philosophiques. Parmi les personnages, le docteur Xavier, directeur de l’institut, impose son calme froid et une rigueur dérangeante. Sans lien direct avec l’affaire, certaines résonances apparaissent néanmoins : isolement, rationalisation, perte de repères, et surtout, effacement méthodique.


La comparaison avec l’affaire de Nantes ne s’arrête pas à un simple nom. Entre le 3 et le 5 avril 2011, les membres de la famille Dupont de Ligonnès sont tués dans un silence total. Les corps sont enfouis sous la terrasse, et Xavier reste plusieurs jours dans la maison, envoyant des lettres, réglant des comptes, maintenant une apparence de normalité. Tout est pensé pour retarder la découverte du drame. Ce scénario de huis clos familial, de dissimulation et de contrôle, rappelle certains mécanismes du roman. Comme dans Glacé, les apparences dans cette affaire sont trompeuses. Xavier passe pour un père aimant, pieux et discret, mais mène une double vie complexe. Ses lettres parlent de fuite, de mission secrète, d’exfiltration, brouillant toutes les pistes. Il disparaît ensuite sans laisser de trace exploitable : aucun appel, aucun paiement, aucun témoignage fiable.


Ce silence absolu renforce le mystère. Tenir un livre face à une caméra peut sembler insignifiant. Mais pourquoi ne pas l’avoir rangé ? Était-ce une signature ? Un message ? Une coïncidence surinterprétée ? Le roman lu juste avant sa disparition décrit une logique d’effacement, une scénarisation presque littéraire du crime.


L’hypothèse se dessine alors : Glacé n’aurait pas inspiré les actes, mais aurait pu offrir un cadre mental, un miroir à un esprit en crise. Un homme sur le point de s’effacer aurait trouvé dans ce roman un écho à son propre basculement.


La fiction ne permet pas de trancher. Mais elle offre un prisme. Le roman parle d’identités multiples, de manipulation, d’effacement dans un monde figé. Et Xavier Dupont de Ligonnès, dans son dernier geste public, semble répondre à cette logique : exhiber un livre comme un code, puis disparaître, laissant derrière lui un vide, une énigme, et une dernière image – celle d’un homme calme, et d’un thriller glaçant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le 15 avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès est filmé quittant un hôtel de Roquebrune-sur-Argens. Il marche lentement, sac sur le dos, tenant à la main un livre dont la couverture est bien visible.


Il s'agirait du roman Glacé de Bernard Minier, un thriller psychologique encore peu connu à l’époque. Ce détail, apparemment anodin, interpelle : pourquoi ce livre ? Et surtout, pourquoi le montrer face caméra, dans les dernières images connues d’un homme soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes ?


Le roman Glacé s’ouvre sur une scène dérangeante – un cheval décapité suspendu à un téléphérique – et se déroule dans un hôpital psychiatrique isolé, théâtre d’un huis clos angoissant. L’enquêteur Martin Servaz y affronte la folie, le passé refoulé, et des figures ambiguës. L’ambiance est glaciale, saturée de silence, de tensions psychologiques et de références philosophiques. Parmi les personnages, le docteur Xavier, directeur de l’institut, impose son calme froid et une rigueur dérangeante. Sans lien direct avec l’affaire, certaines résonances apparaissent néanmoins : isolement, rationalisation, perte de repères, et surtout, effacement méthodique.


La comparaison avec l’affaire de Nantes ne s’arrête pas à un simple nom. Entre le 3 et le 5 avril 2011, les membres de la famille Dupont de Ligonnès sont tués dans un silence total. Les corps sont enfouis sous la terrasse, et Xavier reste plusieurs jours dans la maison, envoyant des lettres, réglant des comptes, maintenant une apparence de normalité. Tout est pensé pour retarder la découverte du drame. Ce scénario de huis clos familial, de dissimulation et de contrôle, rappelle certains mécanismes du roman. Comme dans Glacé, les apparences dans cette affaire sont trompeuses. Xavier passe pour un père aimant, pieux et discret, mais mène une double vie complexe. Ses lettres parlent de fuite, de mission secrète, d’exfiltration, brouillant toutes les pistes. Il disparaît ensuite sans laisser de trace exploitable : aucun appel, aucun paiement, aucun témoignage fiable.


Ce silence absolu renforce le mystère. Tenir un livre face à une caméra peut sembler insignifiant. Mais pourquoi ne pas l’avoir rangé ? Était-ce une signature ? Un message ? Une coïncidence surinterprétée ? Le roman lu juste avant sa disparition décrit une logique d’effacement, une scénarisation presque littéraire du crime.


L’hypothèse se dessine alors : Glacé n’aurait pas inspiré les actes, mais aurait pu offrir un cadre mental, un miroir à un esprit en crise. Un homme sur le point de s’effacer aurait trouvé dans ce roman un écho à son propre basculement.


La fiction ne permet pas de trancher. Mais elle offre un prisme. Le roman parle d’identités multiples, de manipulation, d’effacement dans un monde figé. Et Xavier Dupont de Ligonnès, dans son dernier geste public, semble répondre à cette logique : exhiber un livre comme un code, puis disparaître, laissant derrière lui un vide, une énigme, et une dernière image – celle d’un homme calme, et d’un thriller glaçant.


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Le 15 avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès est filmé quittant un hôtel de Roquebrune-sur-Argens. Il marche lentement, sac sur le dos, tenant à la main un livre dont la couverture est bien visible.


Il s'agirait du roman Glacé de Bernard Minier, un thriller psychologique encore peu connu à l’époque. Ce détail, apparemment anodin, interpelle : pourquoi ce livre ? Et surtout, pourquoi le montrer face caméra, dans les dernières images connues d’un homme soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes ?


Le roman Glacé s’ouvre sur une scène dérangeante – un cheval décapité suspendu à un téléphérique – et se déroule dans un hôpital psychiatrique isolé, théâtre d’un huis clos angoissant. L’enquêteur Martin Servaz y affronte la folie, le passé refoulé, et des figures ambiguës. L’ambiance est glaciale, saturée de silence, de tensions psychologiques et de références philosophiques. Parmi les personnages, le docteur Xavier, directeur de l’institut, impose son calme froid et une rigueur dérangeante. Sans lien direct avec l’affaire, certaines résonances apparaissent néanmoins : isolement, rationalisation, perte de repères, et surtout, effacement méthodique.


La comparaison avec l’affaire de Nantes ne s’arrête pas à un simple nom. Entre le 3 et le 5 avril 2011, les membres de la famille Dupont de Ligonnès sont tués dans un silence total. Les corps sont enfouis sous la terrasse, et Xavier reste plusieurs jours dans la maison, envoyant des lettres, réglant des comptes, maintenant une apparence de normalité. Tout est pensé pour retarder la découverte du drame. Ce scénario de huis clos familial, de dissimulation et de contrôle, rappelle certains mécanismes du roman. Comme dans Glacé, les apparences dans cette affaire sont trompeuses. Xavier passe pour un père aimant, pieux et discret, mais mène une double vie complexe. Ses lettres parlent de fuite, de mission secrète, d’exfiltration, brouillant toutes les pistes. Il disparaît ensuite sans laisser de trace exploitable : aucun appel, aucun paiement, aucun témoignage fiable.


Ce silence absolu renforce le mystère. Tenir un livre face à une caméra peut sembler insignifiant. Mais pourquoi ne pas l’avoir rangé ? Était-ce une signature ? Un message ? Une coïncidence surinterprétée ? Le roman lu juste avant sa disparition décrit une logique d’effacement, une scénarisation presque littéraire du crime.


L’hypothèse se dessine alors : Glacé n’aurait pas inspiré les actes, mais aurait pu offrir un cadre mental, un miroir à un esprit en crise. Un homme sur le point de s’effacer aurait trouvé dans ce roman un écho à son propre basculement.


La fiction ne permet pas de trancher. Mais elle offre un prisme. Le roman parle d’identités multiples, de manipulation, d’effacement dans un monde figé. Et Xavier Dupont de Ligonnès, dans son dernier geste public, semble répondre à cette logique : exhiber un livre comme un code, puis disparaître, laissant derrière lui un vide, une énigme, et une dernière image – celle d’un homme calme, et d’un thriller glaçant.


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Le 15 avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès est filmé quittant un hôtel de Roquebrune-sur-Argens. Il marche lentement, sac sur le dos, tenant à la main un livre dont la couverture est bien visible.


Il s'agirait du roman Glacé de Bernard Minier, un thriller psychologique encore peu connu à l’époque. Ce détail, apparemment anodin, interpelle : pourquoi ce livre ? Et surtout, pourquoi le montrer face caméra, dans les dernières images connues d’un homme soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes ?


Le roman Glacé s’ouvre sur une scène dérangeante – un cheval décapité suspendu à un téléphérique – et se déroule dans un hôpital psychiatrique isolé, théâtre d’un huis clos angoissant. L’enquêteur Martin Servaz y affronte la folie, le passé refoulé, et des figures ambiguës. L’ambiance est glaciale, saturée de silence, de tensions psychologiques et de références philosophiques. Parmi les personnages, le docteur Xavier, directeur de l’institut, impose son calme froid et une rigueur dérangeante. Sans lien direct avec l’affaire, certaines résonances apparaissent néanmoins : isolement, rationalisation, perte de repères, et surtout, effacement méthodique.


La comparaison avec l’affaire de Nantes ne s’arrête pas à un simple nom. Entre le 3 et le 5 avril 2011, les membres de la famille Dupont de Ligonnès sont tués dans un silence total. Les corps sont enfouis sous la terrasse, et Xavier reste plusieurs jours dans la maison, envoyant des lettres, réglant des comptes, maintenant une apparence de normalité. Tout est pensé pour retarder la découverte du drame. Ce scénario de huis clos familial, de dissimulation et de contrôle, rappelle certains mécanismes du roman. Comme dans Glacé, les apparences dans cette affaire sont trompeuses. Xavier passe pour un père aimant, pieux et discret, mais mène une double vie complexe. Ses lettres parlent de fuite, de mission secrète, d’exfiltration, brouillant toutes les pistes. Il disparaît ensuite sans laisser de trace exploitable : aucun appel, aucun paiement, aucun témoignage fiable.


Ce silence absolu renforce le mystère. Tenir un livre face à une caméra peut sembler insignifiant. Mais pourquoi ne pas l’avoir rangé ? Était-ce une signature ? Un message ? Une coïncidence surinterprétée ? Le roman lu juste avant sa disparition décrit une logique d’effacement, une scénarisation presque littéraire du crime.


L’hypothèse se dessine alors : Glacé n’aurait pas inspiré les actes, mais aurait pu offrir un cadre mental, un miroir à un esprit en crise. Un homme sur le point de s’effacer aurait trouvé dans ce roman un écho à son propre basculement.


La fiction ne permet pas de trancher. Mais elle offre un prisme. Le roman parle d’identités multiples, de manipulation, d’effacement dans un monde figé. Et Xavier Dupont de Ligonnès, dans son dernier geste public, semble répondre à cette logique : exhiber un livre comme un code, puis disparaître, laissant derrière lui un vide, une énigme, et une dernière image – celle d’un homme calme, et d’un thriller glaçant.


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