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Interpol Story

S1 E31 - Apogée(s) : John MCAFEE : Sex, drugs and anti-virus

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15min |22/07/2025
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Description

À la fin des années 1980, John McAfee travaille chez Lockheed lorsqu’il découvre l’existence des premiers virus informatiques, notamment le fameux « Brain ». Il comprend alors que l’informatique, en pleine expansion, ouvre une nouvelle ère de vulnérabilités.


C’est cette intuition, aussi lucide qu’inquiétante, qui l’amène à fonder McAfee Associates en 1987. Depuis son salon en Californie, il développe le premier logiciel antivirus accessible au grand public. Visionnaire, il opte pour une stratégie de diffusion gratuite pour les particuliers, tout en monétisant le service auprès des entreprises — un modèle freemium avant l’heure. Très vite, McAfee devient une figure incontournable de la cybersécurité. Il alerte sur les dangers numériques, souvent de façon alarmiste, convaincu que la peur peut éduquer. En 1992, lors de la panique autour du virus Michelangelo, il est omniprésent dans les médias. Certains l’accusent d’exagération, mais ses ventes explosent. Il devient riche, célèbre, et incarne un pionnier du monde numérique, capable de transformer une menace abstraite en empire économique.


Il programme encore la nuit, tout en étudiant le yoga, les traditions chamaniques, et les philosophies orientales. Peu à peu, il se retire de la gestion de son entreprise, qu’il quitte définitivement en 1994. Il vend ses parts, s’assure une indépendance financière durable, et se consacre à une vie de recherche intérieure et de retrait. Il devient une figure à part dans le monde technologique : respecté, parfois craint, souvent incompris. Il refuse les honneurs, fuit les institutions, et choisit de vivre selon ses propres règles.


Durant les années suivantes, McAfee s’enfonce dans une vie mêlant discipline, isolement et exploration. .

Mais au début des années 2000, la crise de la bulle Internet puis celle de 2008 le frappent durement. Il perd une grande partie de sa fortune. Il quitte alors les États-Unis pour s’installer au Belize, où il tente de monter un laboratoire de médecine naturelle. Ce projet, présenté comme humanitaire, tourne rapidement à l’échec : milice armée, relations tendues avec les autorités, comportements erratiques. En 2012, son voisin est retrouvé assassiné.


McAfee, soupçonné, prend la fuite. Il simule une crise cardiaque pour éviter l’extradition du Guatemala, puis parvient à regagner les États-Unis. Devenu une figure médiatique sulfureuse, il multiplie les déclarations provocatrices, se montre armé dans des vidéos, et alimente sa légende paranoïaque.


En 2016 et 2020, il se présente à l’élection présidentielle américaine sous l’étiquette libertarienne. Il vit alors sur un yacht, en eaux internationales, fuyant toute juridiction.


Il milite pour la crypto-monnaie, dénonce les États, les impôts, et affirme que la CIA veut sa mort. Mais en 2020, il est arrêté à Barcelone pour fraude fiscale. Il est incarcéré, entame des démarches pour éviter son extradition vers les États-Unis, en vain. Le 23 juin 2021, quelques heures après la validation de son extradition, il est retrouvé pendu dans sa cellule.


Une note évoquant la solitude est retrouvée. Les autorités concluent à un suicide. Ainsi s’achève le parcours d’un homme qui fut à la fois pionnier du numérique et fugitif idéologique. Il avait anticipé bien des angoisses contemporaines — piratage, surveillance, perte de liberté — mais n’a pas su échapper à ses propres obsessions.


John McAfee laisse derrière lui une figure troublante, entre génie et chaos, entre lucidité extrême et dérive paranoïaque. Un homme qui a tout eu, puis tout perdu, au nom d’une idée de liberté qu’il aura poussée jusqu’à sa dernière extrémité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

À la fin des années 1980, John McAfee travaille chez Lockheed lorsqu’il découvre l’existence des premiers virus informatiques, notamment le fameux « Brain ». Il comprend alors que l’informatique, en pleine expansion, ouvre une nouvelle ère de vulnérabilités.


C’est cette intuition, aussi lucide qu’inquiétante, qui l’amène à fonder McAfee Associates en 1987. Depuis son salon en Californie, il développe le premier logiciel antivirus accessible au grand public. Visionnaire, il opte pour une stratégie de diffusion gratuite pour les particuliers, tout en monétisant le service auprès des entreprises — un modèle freemium avant l’heure. Très vite, McAfee devient une figure incontournable de la cybersécurité. Il alerte sur les dangers numériques, souvent de façon alarmiste, convaincu que la peur peut éduquer. En 1992, lors de la panique autour du virus Michelangelo, il est omniprésent dans les médias. Certains l’accusent d’exagération, mais ses ventes explosent. Il devient riche, célèbre, et incarne un pionnier du monde numérique, capable de transformer une menace abstraite en empire économique.


Il programme encore la nuit, tout en étudiant le yoga, les traditions chamaniques, et les philosophies orientales. Peu à peu, il se retire de la gestion de son entreprise, qu’il quitte définitivement en 1994. Il vend ses parts, s’assure une indépendance financière durable, et se consacre à une vie de recherche intérieure et de retrait. Il devient une figure à part dans le monde technologique : respecté, parfois craint, souvent incompris. Il refuse les honneurs, fuit les institutions, et choisit de vivre selon ses propres règles.


Durant les années suivantes, McAfee s’enfonce dans une vie mêlant discipline, isolement et exploration. .

Mais au début des années 2000, la crise de la bulle Internet puis celle de 2008 le frappent durement. Il perd une grande partie de sa fortune. Il quitte alors les États-Unis pour s’installer au Belize, où il tente de monter un laboratoire de médecine naturelle. Ce projet, présenté comme humanitaire, tourne rapidement à l’échec : milice armée, relations tendues avec les autorités, comportements erratiques. En 2012, son voisin est retrouvé assassiné.


McAfee, soupçonné, prend la fuite. Il simule une crise cardiaque pour éviter l’extradition du Guatemala, puis parvient à regagner les États-Unis. Devenu une figure médiatique sulfureuse, il multiplie les déclarations provocatrices, se montre armé dans des vidéos, et alimente sa légende paranoïaque.


En 2016 et 2020, il se présente à l’élection présidentielle américaine sous l’étiquette libertarienne. Il vit alors sur un yacht, en eaux internationales, fuyant toute juridiction.


Il milite pour la crypto-monnaie, dénonce les États, les impôts, et affirme que la CIA veut sa mort. Mais en 2020, il est arrêté à Barcelone pour fraude fiscale. Il est incarcéré, entame des démarches pour éviter son extradition vers les États-Unis, en vain. Le 23 juin 2021, quelques heures après la validation de son extradition, il est retrouvé pendu dans sa cellule.


Une note évoquant la solitude est retrouvée. Les autorités concluent à un suicide. Ainsi s’achève le parcours d’un homme qui fut à la fois pionnier du numérique et fugitif idéologique. Il avait anticipé bien des angoisses contemporaines — piratage, surveillance, perte de liberté — mais n’a pas su échapper à ses propres obsessions.


John McAfee laisse derrière lui une figure troublante, entre génie et chaos, entre lucidité extrême et dérive paranoïaque. Un homme qui a tout eu, puis tout perdu, au nom d’une idée de liberté qu’il aura poussée jusqu’à sa dernière extrémité.


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À la fin des années 1980, John McAfee travaille chez Lockheed lorsqu’il découvre l’existence des premiers virus informatiques, notamment le fameux « Brain ». Il comprend alors que l’informatique, en pleine expansion, ouvre une nouvelle ère de vulnérabilités.


C’est cette intuition, aussi lucide qu’inquiétante, qui l’amène à fonder McAfee Associates en 1987. Depuis son salon en Californie, il développe le premier logiciel antivirus accessible au grand public. Visionnaire, il opte pour une stratégie de diffusion gratuite pour les particuliers, tout en monétisant le service auprès des entreprises — un modèle freemium avant l’heure. Très vite, McAfee devient une figure incontournable de la cybersécurité. Il alerte sur les dangers numériques, souvent de façon alarmiste, convaincu que la peur peut éduquer. En 1992, lors de la panique autour du virus Michelangelo, il est omniprésent dans les médias. Certains l’accusent d’exagération, mais ses ventes explosent. Il devient riche, célèbre, et incarne un pionnier du monde numérique, capable de transformer une menace abstraite en empire économique.


Il programme encore la nuit, tout en étudiant le yoga, les traditions chamaniques, et les philosophies orientales. Peu à peu, il se retire de la gestion de son entreprise, qu’il quitte définitivement en 1994. Il vend ses parts, s’assure une indépendance financière durable, et se consacre à une vie de recherche intérieure et de retrait. Il devient une figure à part dans le monde technologique : respecté, parfois craint, souvent incompris. Il refuse les honneurs, fuit les institutions, et choisit de vivre selon ses propres règles.


Durant les années suivantes, McAfee s’enfonce dans une vie mêlant discipline, isolement et exploration. .

Mais au début des années 2000, la crise de la bulle Internet puis celle de 2008 le frappent durement. Il perd une grande partie de sa fortune. Il quitte alors les États-Unis pour s’installer au Belize, où il tente de monter un laboratoire de médecine naturelle. Ce projet, présenté comme humanitaire, tourne rapidement à l’échec : milice armée, relations tendues avec les autorités, comportements erratiques. En 2012, son voisin est retrouvé assassiné.


McAfee, soupçonné, prend la fuite. Il simule une crise cardiaque pour éviter l’extradition du Guatemala, puis parvient à regagner les États-Unis. Devenu une figure médiatique sulfureuse, il multiplie les déclarations provocatrices, se montre armé dans des vidéos, et alimente sa légende paranoïaque.


En 2016 et 2020, il se présente à l’élection présidentielle américaine sous l’étiquette libertarienne. Il vit alors sur un yacht, en eaux internationales, fuyant toute juridiction.


Il milite pour la crypto-monnaie, dénonce les États, les impôts, et affirme que la CIA veut sa mort. Mais en 2020, il est arrêté à Barcelone pour fraude fiscale. Il est incarcéré, entame des démarches pour éviter son extradition vers les États-Unis, en vain. Le 23 juin 2021, quelques heures après la validation de son extradition, il est retrouvé pendu dans sa cellule.


Une note évoquant la solitude est retrouvée. Les autorités concluent à un suicide. Ainsi s’achève le parcours d’un homme qui fut à la fois pionnier du numérique et fugitif idéologique. Il avait anticipé bien des angoisses contemporaines — piratage, surveillance, perte de liberté — mais n’a pas su échapper à ses propres obsessions.


John McAfee laisse derrière lui une figure troublante, entre génie et chaos, entre lucidité extrême et dérive paranoïaque. Un homme qui a tout eu, puis tout perdu, au nom d’une idée de liberté qu’il aura poussée jusqu’à sa dernière extrémité.


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À la fin des années 1980, John McAfee travaille chez Lockheed lorsqu’il découvre l’existence des premiers virus informatiques, notamment le fameux « Brain ». Il comprend alors que l’informatique, en pleine expansion, ouvre une nouvelle ère de vulnérabilités.


C’est cette intuition, aussi lucide qu’inquiétante, qui l’amène à fonder McAfee Associates en 1987. Depuis son salon en Californie, il développe le premier logiciel antivirus accessible au grand public. Visionnaire, il opte pour une stratégie de diffusion gratuite pour les particuliers, tout en monétisant le service auprès des entreprises — un modèle freemium avant l’heure. Très vite, McAfee devient une figure incontournable de la cybersécurité. Il alerte sur les dangers numériques, souvent de façon alarmiste, convaincu que la peur peut éduquer. En 1992, lors de la panique autour du virus Michelangelo, il est omniprésent dans les médias. Certains l’accusent d’exagération, mais ses ventes explosent. Il devient riche, célèbre, et incarne un pionnier du monde numérique, capable de transformer une menace abstraite en empire économique.


Il programme encore la nuit, tout en étudiant le yoga, les traditions chamaniques, et les philosophies orientales. Peu à peu, il se retire de la gestion de son entreprise, qu’il quitte définitivement en 1994. Il vend ses parts, s’assure une indépendance financière durable, et se consacre à une vie de recherche intérieure et de retrait. Il devient une figure à part dans le monde technologique : respecté, parfois craint, souvent incompris. Il refuse les honneurs, fuit les institutions, et choisit de vivre selon ses propres règles.


Durant les années suivantes, McAfee s’enfonce dans une vie mêlant discipline, isolement et exploration. .

Mais au début des années 2000, la crise de la bulle Internet puis celle de 2008 le frappent durement. Il perd une grande partie de sa fortune. Il quitte alors les États-Unis pour s’installer au Belize, où il tente de monter un laboratoire de médecine naturelle. Ce projet, présenté comme humanitaire, tourne rapidement à l’échec : milice armée, relations tendues avec les autorités, comportements erratiques. En 2012, son voisin est retrouvé assassiné.


McAfee, soupçonné, prend la fuite. Il simule une crise cardiaque pour éviter l’extradition du Guatemala, puis parvient à regagner les États-Unis. Devenu une figure médiatique sulfureuse, il multiplie les déclarations provocatrices, se montre armé dans des vidéos, et alimente sa légende paranoïaque.


En 2016 et 2020, il se présente à l’élection présidentielle américaine sous l’étiquette libertarienne. Il vit alors sur un yacht, en eaux internationales, fuyant toute juridiction.


Il milite pour la crypto-monnaie, dénonce les États, les impôts, et affirme que la CIA veut sa mort. Mais en 2020, il est arrêté à Barcelone pour fraude fiscale. Il est incarcéré, entame des démarches pour éviter son extradition vers les États-Unis, en vain. Le 23 juin 2021, quelques heures après la validation de son extradition, il est retrouvé pendu dans sa cellule.


Une note évoquant la solitude est retrouvée. Les autorités concluent à un suicide. Ainsi s’achève le parcours d’un homme qui fut à la fois pionnier du numérique et fugitif idéologique. Il avait anticipé bien des angoisses contemporaines — piratage, surveillance, perte de liberté — mais n’a pas su échapper à ses propres obsessions.


John McAfee laisse derrière lui une figure troublante, entre génie et chaos, entre lucidité extrême et dérive paranoïaque. Un homme qui a tout eu, puis tout perdu, au nom d’une idée de liberté qu’il aura poussée jusqu’à sa dernière extrémité.


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