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Interpol Story

S1 E41 - Apogée(s) : Elizabeth HOLMES - Au pinacle de l’illusion

S1 E41 - Apogée(s) : Elizabeth HOLMES - Au pinacle de l’illusion

15min |22/07/2025
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Description

Elizabeth Holmes naît au cœur d’un monde façonné par l’élite, entre institutions prestigieuses, dynamiques de pouvoir feutrées et destins déjà tracés. Issue d’une famille bien insérée dans les cercles influents de la côte Est américaine, elle est rapidement exposée à l’idée que l’excellence n’est pas une option, mais une évidence. Très jeune, elle développe une ambition dévorante, presque mécanique. À dix ans, elle annonce vouloir devenir milliardaire, non par caprice enfantin, mais comme si cette projection allait de soi, comme une équation dont elle avait déjà commencé à résoudre les premières inconnues. Elle lit des biographies d’innovateurs et de fondateurs légendaires comme d’autres lisent des contes : non pour rêver, mais pour apprendre. Ce n’est pas l’émerveillement qui la guide, c’est l’absorption stratégique. Lorsqu’elle intègre Stanford, elle n’y voit qu’un passage obligé, un sas vers ce qu’elle estime être sa véritable place : au sommet. Elle y étudie l’ingénierie chimique, mais très vite, l’idée qui va tout faire basculer germe en elle. À seulement 19 ans, elle abandonne ses études et fonde Theranos. Ce qu’elle propose alors n’a rien de tangible, mais la vision est si audacieuse, si séduisante, qu’elle fait illusion. Holmes ne vend pas une technologie — elle vend une révolution, une utopie médicale. Son aura commence à se construire : col roulé noir à la Steve Jobs, regard hypnotique, voix grave et posée. Elle crée un personnage, presque une fiction d’elle-même, et plus elle incarne ce rôle, plus il devient réalité pour ceux qui l’écoutent. Theranos attire les investisseurs, les anciens dirigeants politiques, les généraux. Le monde entier veut croire à cette promesse. Pendant des années, Holmes devient une icône. Une jeune femme blonde dans un monde d’hommes, qui parle avec l’assurance d’un prophète. Les médias la portent aux nues, la Silicon Valley la célèbre comme la première grande entrepreneuse biotech de sa génération. Mais dans l’ombre, la réalité est toute autre.


La technologie ne fonctionne pas. Les résultats sont faussés, les démonstrations truquées. Des patients reçoivent de faux diagnostics. Des traitements sont décidés à partir de données erronées. Malgré tout, Holmes continue, imperturbable. Elle verrouille l’entreprise, instaure une culture du secret et de la peur. Tout doit rester sous contrôle. Chaque présentation publique est chorégraphiée comme une pièce de théâtre.


Les visiteurs sont soumis à des démonstrations préenregistrées, les machines ne sont jamais montrées en fonctionnement réel. À l’intérieur, les ingénieurs et les scientifiques travaillent dans des silos, sans jamais avoir une vision d’ensemble. Ceux qui posent des questions sont licenciés ou poussés à la démission.


Ceux qui dénoncent sont menacés. Mais à l’extérieur, la façade tient bon. Le mensonge devient un mode de fonctionnement. Holmes n’a pas peur de tricher, car elle est convaincue que la fin justifie les moyens. À ses yeux, ce n’est qu’une question de temps avant que la technologie suive. Mais le temps passe, et l’écart entre le rêve vendu et la réalité technique devient un gouffre. C’est alors que quelques employés courageux commencent à parler.


Parmi eux, Tyler Shultz, petit-fils d’un des membres du conseil d’administration, et Erika Cheung, jeune scientifique. Leurs témoignages atteignent John Carreyrou, journaliste au Wall Street Journal, qui commence à enquêter dans le plus grand secret.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Elizabeth Holmes naît au cœur d’un monde façonné par l’élite, entre institutions prestigieuses, dynamiques de pouvoir feutrées et destins déjà tracés. Issue d’une famille bien insérée dans les cercles influents de la côte Est américaine, elle est rapidement exposée à l’idée que l’excellence n’est pas une option, mais une évidence. Très jeune, elle développe une ambition dévorante, presque mécanique. À dix ans, elle annonce vouloir devenir milliardaire, non par caprice enfantin, mais comme si cette projection allait de soi, comme une équation dont elle avait déjà commencé à résoudre les premières inconnues. Elle lit des biographies d’innovateurs et de fondateurs légendaires comme d’autres lisent des contes : non pour rêver, mais pour apprendre. Ce n’est pas l’émerveillement qui la guide, c’est l’absorption stratégique. Lorsqu’elle intègre Stanford, elle n’y voit qu’un passage obligé, un sas vers ce qu’elle estime être sa véritable place : au sommet. Elle y étudie l’ingénierie chimique, mais très vite, l’idée qui va tout faire basculer germe en elle. À seulement 19 ans, elle abandonne ses études et fonde Theranos. Ce qu’elle propose alors n’a rien de tangible, mais la vision est si audacieuse, si séduisante, qu’elle fait illusion. Holmes ne vend pas une technologie — elle vend une révolution, une utopie médicale. Son aura commence à se construire : col roulé noir à la Steve Jobs, regard hypnotique, voix grave et posée. Elle crée un personnage, presque une fiction d’elle-même, et plus elle incarne ce rôle, plus il devient réalité pour ceux qui l’écoutent. Theranos attire les investisseurs, les anciens dirigeants politiques, les généraux. Le monde entier veut croire à cette promesse. Pendant des années, Holmes devient une icône. Une jeune femme blonde dans un monde d’hommes, qui parle avec l’assurance d’un prophète. Les médias la portent aux nues, la Silicon Valley la célèbre comme la première grande entrepreneuse biotech de sa génération. Mais dans l’ombre, la réalité est toute autre.


La technologie ne fonctionne pas. Les résultats sont faussés, les démonstrations truquées. Des patients reçoivent de faux diagnostics. Des traitements sont décidés à partir de données erronées. Malgré tout, Holmes continue, imperturbable. Elle verrouille l’entreprise, instaure une culture du secret et de la peur. Tout doit rester sous contrôle. Chaque présentation publique est chorégraphiée comme une pièce de théâtre.


Les visiteurs sont soumis à des démonstrations préenregistrées, les machines ne sont jamais montrées en fonctionnement réel. À l’intérieur, les ingénieurs et les scientifiques travaillent dans des silos, sans jamais avoir une vision d’ensemble. Ceux qui posent des questions sont licenciés ou poussés à la démission.


Ceux qui dénoncent sont menacés. Mais à l’extérieur, la façade tient bon. Le mensonge devient un mode de fonctionnement. Holmes n’a pas peur de tricher, car elle est convaincue que la fin justifie les moyens. À ses yeux, ce n’est qu’une question de temps avant que la technologie suive. Mais le temps passe, et l’écart entre le rêve vendu et la réalité technique devient un gouffre. C’est alors que quelques employés courageux commencent à parler.


Parmi eux, Tyler Shultz, petit-fils d’un des membres du conseil d’administration, et Erika Cheung, jeune scientifique. Leurs témoignages atteignent John Carreyrou, journaliste au Wall Street Journal, qui commence à enquêter dans le plus grand secret.


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La technologie ne fonctionne pas. Les résultats sont faussés, les démonstrations truquées. Des patients reçoivent de faux diagnostics. Des traitements sont décidés à partir de données erronées. Malgré tout, Holmes continue, imperturbable. Elle verrouille l’entreprise, instaure une culture du secret et de la peur. Tout doit rester sous contrôle. Chaque présentation publique est chorégraphiée comme une pièce de théâtre.


Les visiteurs sont soumis à des démonstrations préenregistrées, les machines ne sont jamais montrées en fonctionnement réel. À l’intérieur, les ingénieurs et les scientifiques travaillent dans des silos, sans jamais avoir une vision d’ensemble. Ceux qui posent des questions sont licenciés ou poussés à la démission.


Ceux qui dénoncent sont menacés. Mais à l’extérieur, la façade tient bon. Le mensonge devient un mode de fonctionnement. Holmes n’a pas peur de tricher, car elle est convaincue que la fin justifie les moyens. À ses yeux, ce n’est qu’une question de temps avant que la technologie suive. Mais le temps passe, et l’écart entre le rêve vendu et la réalité technique devient un gouffre. C’est alors que quelques employés courageux commencent à parler.


Parmi eux, Tyler Shultz, petit-fils d’un des membres du conseil d’administration, et Erika Cheung, jeune scientifique. Leurs témoignages atteignent John Carreyrou, journaliste au Wall Street Journal, qui commence à enquêter dans le plus grand secret.


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Elizabeth Holmes naît au cœur d’un monde façonné par l’élite, entre institutions prestigieuses, dynamiques de pouvoir feutrées et destins déjà tracés. Issue d’une famille bien insérée dans les cercles influents de la côte Est américaine, elle est rapidement exposée à l’idée que l’excellence n’est pas une option, mais une évidence. Très jeune, elle développe une ambition dévorante, presque mécanique. À dix ans, elle annonce vouloir devenir milliardaire, non par caprice enfantin, mais comme si cette projection allait de soi, comme une équation dont elle avait déjà commencé à résoudre les premières inconnues. Elle lit des biographies d’innovateurs et de fondateurs légendaires comme d’autres lisent des contes : non pour rêver, mais pour apprendre. Ce n’est pas l’émerveillement qui la guide, c’est l’absorption stratégique. Lorsqu’elle intègre Stanford, elle n’y voit qu’un passage obligé, un sas vers ce qu’elle estime être sa véritable place : au sommet. Elle y étudie l’ingénierie chimique, mais très vite, l’idée qui va tout faire basculer germe en elle. À seulement 19 ans, elle abandonne ses études et fonde Theranos. Ce qu’elle propose alors n’a rien de tangible, mais la vision est si audacieuse, si séduisante, qu’elle fait illusion. Holmes ne vend pas une technologie — elle vend une révolution, une utopie médicale. Son aura commence à se construire : col roulé noir à la Steve Jobs, regard hypnotique, voix grave et posée. Elle crée un personnage, presque une fiction d’elle-même, et plus elle incarne ce rôle, plus il devient réalité pour ceux qui l’écoutent. Theranos attire les investisseurs, les anciens dirigeants politiques, les généraux. Le monde entier veut croire à cette promesse. Pendant des années, Holmes devient une icône. Une jeune femme blonde dans un monde d’hommes, qui parle avec l’assurance d’un prophète. Les médias la portent aux nues, la Silicon Valley la célèbre comme la première grande entrepreneuse biotech de sa génération. Mais dans l’ombre, la réalité est toute autre.


La technologie ne fonctionne pas. Les résultats sont faussés, les démonstrations truquées. Des patients reçoivent de faux diagnostics. Des traitements sont décidés à partir de données erronées. Malgré tout, Holmes continue, imperturbable. Elle verrouille l’entreprise, instaure une culture du secret et de la peur. Tout doit rester sous contrôle. Chaque présentation publique est chorégraphiée comme une pièce de théâtre.


Les visiteurs sont soumis à des démonstrations préenregistrées, les machines ne sont jamais montrées en fonctionnement réel. À l’intérieur, les ingénieurs et les scientifiques travaillent dans des silos, sans jamais avoir une vision d’ensemble. Ceux qui posent des questions sont licenciés ou poussés à la démission.


Ceux qui dénoncent sont menacés. Mais à l’extérieur, la façade tient bon. Le mensonge devient un mode de fonctionnement. Holmes n’a pas peur de tricher, car elle est convaincue que la fin justifie les moyens. À ses yeux, ce n’est qu’une question de temps avant que la technologie suive. Mais le temps passe, et l’écart entre le rêve vendu et la réalité technique devient un gouffre. C’est alors que quelques employés courageux commencent à parler.


Parmi eux, Tyler Shultz, petit-fils d’un des membres du conseil d’administration, et Erika Cheung, jeune scientifique. Leurs témoignages atteignent John Carreyrou, journaliste au Wall Street Journal, qui commence à enquêter dans le plus grand secret.


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