undefined cover
undefined cover
S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain cover
S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain cover
Interpol Story

S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain

S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain

15min |22/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain cover
S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain cover
Interpol Story

S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain

S1 E44 - Colonial Pipeline : Cyberattaque sur l’or noir américain

15min |22/07/2025
Play

Description

L’affaire Colonial Pipeline, survenue en mai 2021, marque un point de bascule dans l’histoire des cyberattaques visant les infrastructures critiques.


Cette entreprise américaine, qui gère près de 9 000 kilomètres de conduites transportant essence, diesel et carburant aviation depuis le golfe du Mexique jusqu’au nord-est des États-Unis, a vu ses opérations suspendues après une attaque informatique. L’événement, d’apparence discrète, a pourtant révélé une vulnérabilité profonde du tissu énergétique américain face aux menaces numériques.


Tout commence le 7 mai, lorsque les équipes techniques de Colonial Pipeline constatent une panne inhabituelle. Les interfaces sont figées, les fichiers inaccessibles. Un message s’affiche : les données de l’entreprise ont été chiffrées. Une rançon est exigée pour en restituer l’accès.


Très vite, les serveurs internes liés à la facturation, à la logistique et à la supervision se retrouvent totalement paralysés. L’entreprise prend alors la décision radicale de suspendre toutes ses opérations, y compris le transport physique de carburant, par crainte d’une propagation de l’attaque à ses systèmes industriels. L’auteur présumé de l’attaque est identifié : un groupe criminel opérant sous le nom de DarkSide, actif dans la sphère des rançongiciels. Leur modèle économique repose sur la location de logiciels malveillants à des affiliés, en échange d’une commission sur les paiements obtenus.


L’enquête révélera que l’intrusion a été rendue possible par l’exploitation d’un compte VPN inactif, dont le mot de passe, compromis depuis des mois, était accessible sur un marché noir numérique.


Le compte n’était pas protégé par une authentification multifacteur, ce qui a facilité l’accès aux systèmes internes. L’attaque, bien que limitée aux systèmes informatiques, a suffi à désorganiser l’ensemble de l’exploitation. Dans les heures qui suivent, la panique s’installe. Les consommateurs, alertés par les médias et les réseaux sociaux, affluent vers les stations-service.


Les files s’allongent, les stocks se vident. Environ 12 000 stations se retrouvent à court de carburant. Les autorités fédérales doivent intervenir. L’état d’urgence est déclaré pour accélérer la logistique d’acheminement par camion et par bateau, mais l’effet est limité. L’impact sur le quotidien des citoyens est immédiat, et la pression sur l’entreprise devient intenable.


Colonial Pipeline décide alors de payer la rançon. Le 8 mai, la société verse environ 4,4 millions de dollars en cryptomonnaie pour obtenir un outil de déchiffrement. Ce dernier fonctionne de manière imparfaite, obligeant l’entreprise à combiner la solution des pirates avec ses propres sauvegardes. Le redémarrage se fait progressivement. Le 12 mai, les premières livraisons reprennent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

L’affaire Colonial Pipeline, survenue en mai 2021, marque un point de bascule dans l’histoire des cyberattaques visant les infrastructures critiques.


Cette entreprise américaine, qui gère près de 9 000 kilomètres de conduites transportant essence, diesel et carburant aviation depuis le golfe du Mexique jusqu’au nord-est des États-Unis, a vu ses opérations suspendues après une attaque informatique. L’événement, d’apparence discrète, a pourtant révélé une vulnérabilité profonde du tissu énergétique américain face aux menaces numériques.


Tout commence le 7 mai, lorsque les équipes techniques de Colonial Pipeline constatent une panne inhabituelle. Les interfaces sont figées, les fichiers inaccessibles. Un message s’affiche : les données de l’entreprise ont été chiffrées. Une rançon est exigée pour en restituer l’accès.


Très vite, les serveurs internes liés à la facturation, à la logistique et à la supervision se retrouvent totalement paralysés. L’entreprise prend alors la décision radicale de suspendre toutes ses opérations, y compris le transport physique de carburant, par crainte d’une propagation de l’attaque à ses systèmes industriels. L’auteur présumé de l’attaque est identifié : un groupe criminel opérant sous le nom de DarkSide, actif dans la sphère des rançongiciels. Leur modèle économique repose sur la location de logiciels malveillants à des affiliés, en échange d’une commission sur les paiements obtenus.


L’enquête révélera que l’intrusion a été rendue possible par l’exploitation d’un compte VPN inactif, dont le mot de passe, compromis depuis des mois, était accessible sur un marché noir numérique.


Le compte n’était pas protégé par une authentification multifacteur, ce qui a facilité l’accès aux systèmes internes. L’attaque, bien que limitée aux systèmes informatiques, a suffi à désorganiser l’ensemble de l’exploitation. Dans les heures qui suivent, la panique s’installe. Les consommateurs, alertés par les médias et les réseaux sociaux, affluent vers les stations-service.


Les files s’allongent, les stocks se vident. Environ 12 000 stations se retrouvent à court de carburant. Les autorités fédérales doivent intervenir. L’état d’urgence est déclaré pour accélérer la logistique d’acheminement par camion et par bateau, mais l’effet est limité. L’impact sur le quotidien des citoyens est immédiat, et la pression sur l’entreprise devient intenable.


Colonial Pipeline décide alors de payer la rançon. Le 8 mai, la société verse environ 4,4 millions de dollars en cryptomonnaie pour obtenir un outil de déchiffrement. Ce dernier fonctionne de manière imparfaite, obligeant l’entreprise à combiner la solution des pirates avec ses propres sauvegardes. Le redémarrage se fait progressivement. Le 12 mai, les premières livraisons reprennent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

L’affaire Colonial Pipeline, survenue en mai 2021, marque un point de bascule dans l’histoire des cyberattaques visant les infrastructures critiques.


Cette entreprise américaine, qui gère près de 9 000 kilomètres de conduites transportant essence, diesel et carburant aviation depuis le golfe du Mexique jusqu’au nord-est des États-Unis, a vu ses opérations suspendues après une attaque informatique. L’événement, d’apparence discrète, a pourtant révélé une vulnérabilité profonde du tissu énergétique américain face aux menaces numériques.


Tout commence le 7 mai, lorsque les équipes techniques de Colonial Pipeline constatent une panne inhabituelle. Les interfaces sont figées, les fichiers inaccessibles. Un message s’affiche : les données de l’entreprise ont été chiffrées. Une rançon est exigée pour en restituer l’accès.


Très vite, les serveurs internes liés à la facturation, à la logistique et à la supervision se retrouvent totalement paralysés. L’entreprise prend alors la décision radicale de suspendre toutes ses opérations, y compris le transport physique de carburant, par crainte d’une propagation de l’attaque à ses systèmes industriels. L’auteur présumé de l’attaque est identifié : un groupe criminel opérant sous le nom de DarkSide, actif dans la sphère des rançongiciels. Leur modèle économique repose sur la location de logiciels malveillants à des affiliés, en échange d’une commission sur les paiements obtenus.


L’enquête révélera que l’intrusion a été rendue possible par l’exploitation d’un compte VPN inactif, dont le mot de passe, compromis depuis des mois, était accessible sur un marché noir numérique.


Le compte n’était pas protégé par une authentification multifacteur, ce qui a facilité l’accès aux systèmes internes. L’attaque, bien que limitée aux systèmes informatiques, a suffi à désorganiser l’ensemble de l’exploitation. Dans les heures qui suivent, la panique s’installe. Les consommateurs, alertés par les médias et les réseaux sociaux, affluent vers les stations-service.


Les files s’allongent, les stocks se vident. Environ 12 000 stations se retrouvent à court de carburant. Les autorités fédérales doivent intervenir. L’état d’urgence est déclaré pour accélérer la logistique d’acheminement par camion et par bateau, mais l’effet est limité. L’impact sur le quotidien des citoyens est immédiat, et la pression sur l’entreprise devient intenable.


Colonial Pipeline décide alors de payer la rançon. Le 8 mai, la société verse environ 4,4 millions de dollars en cryptomonnaie pour obtenir un outil de déchiffrement. Ce dernier fonctionne de manière imparfaite, obligeant l’entreprise à combiner la solution des pirates avec ses propres sauvegardes. Le redémarrage se fait progressivement. Le 12 mai, les premières livraisons reprennent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

L’affaire Colonial Pipeline, survenue en mai 2021, marque un point de bascule dans l’histoire des cyberattaques visant les infrastructures critiques.


Cette entreprise américaine, qui gère près de 9 000 kilomètres de conduites transportant essence, diesel et carburant aviation depuis le golfe du Mexique jusqu’au nord-est des États-Unis, a vu ses opérations suspendues après une attaque informatique. L’événement, d’apparence discrète, a pourtant révélé une vulnérabilité profonde du tissu énergétique américain face aux menaces numériques.


Tout commence le 7 mai, lorsque les équipes techniques de Colonial Pipeline constatent une panne inhabituelle. Les interfaces sont figées, les fichiers inaccessibles. Un message s’affiche : les données de l’entreprise ont été chiffrées. Une rançon est exigée pour en restituer l’accès.


Très vite, les serveurs internes liés à la facturation, à la logistique et à la supervision se retrouvent totalement paralysés. L’entreprise prend alors la décision radicale de suspendre toutes ses opérations, y compris le transport physique de carburant, par crainte d’une propagation de l’attaque à ses systèmes industriels. L’auteur présumé de l’attaque est identifié : un groupe criminel opérant sous le nom de DarkSide, actif dans la sphère des rançongiciels. Leur modèle économique repose sur la location de logiciels malveillants à des affiliés, en échange d’une commission sur les paiements obtenus.


L’enquête révélera que l’intrusion a été rendue possible par l’exploitation d’un compte VPN inactif, dont le mot de passe, compromis depuis des mois, était accessible sur un marché noir numérique.


Le compte n’était pas protégé par une authentification multifacteur, ce qui a facilité l’accès aux systèmes internes. L’attaque, bien que limitée aux systèmes informatiques, a suffi à désorganiser l’ensemble de l’exploitation. Dans les heures qui suivent, la panique s’installe. Les consommateurs, alertés par les médias et les réseaux sociaux, affluent vers les stations-service.


Les files s’allongent, les stocks se vident. Environ 12 000 stations se retrouvent à court de carburant. Les autorités fédérales doivent intervenir. L’état d’urgence est déclaré pour accélérer la logistique d’acheminement par camion et par bateau, mais l’effet est limité. L’impact sur le quotidien des citoyens est immédiat, et la pression sur l’entreprise devient intenable.


Colonial Pipeline décide alors de payer la rançon. Le 8 mai, la société verse environ 4,4 millions de dollars en cryptomonnaie pour obtenir un outil de déchiffrement. Ce dernier fonctionne de manière imparfaite, obligeant l’entreprise à combiner la solution des pirates avec ses propres sauvegardes. Le redémarrage se fait progressivement. Le 12 mai, les premières livraisons reprennent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like