Description
Dans ce podcast vous découvrirez Jérôme de Tomasi, intrapreneur chez Vinci depuis 2 ans. Jérôme a fondé Waste MarketPlace, qui facilite la gestion et le recyclage des déchets sur les chantiers. Pour convaincre son entreprise, et avoir un impact environnemental, il a d’abord construit un projet business. Son parcours est riche en enseignements sur la stratégie à avoir pour encourager le plus grand nombre à devenir acteurs du changement.
Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.
00:00 – L’intrapreneuriat après un parcours de slasheur
J’ai changé de métiers plusieurs fois, j’ai une formation de gestionnaire et j’ai commencé sur des chantiers en Afrique, puis je suis devenu conducteur de travaux sur le tas, avant de revenir au contrôle de gestion.
04 :47 - Etre opérationnel et savoir s’adapter chevillés au corps
Le chantier, c’est une gestion de crise permanente, ou presque. J’adore être opérationnel, avoir les pieds sur le chantier, être au contact direct des éléments et des hommes, m’adapter, répondre à une question que l’on n’imaginait pas 30 secondes auparavant.
08 :10 –Les qualités d’un intrapreneur ? Aimer l’inconnu, se sentir légitime
J’ai toujours aimé travailler dans l’urgence, il faut savoir ne pas être désemparé quand arrive quelque chose qu’on n’avait pas prévu. Dans la vie d’intrapreneur ou d’entrepreneur, c’est le quotidien. J’aime cette adrénaline liée à l’inconnu.
Se sentir légitime est fondamental pour mener un projet quel qu’il soit. Ma légitimité est venue de ce passé où j’avais appris des choses que Vinci maîtrisait moins.
11 : 59 – Quand l’intrapreneuriat permet de sauter le pas dans des conditions optimum
J’ai toujours été salarié, on ne bascule pas comme ça. Mais l’intrapreneuriat n’est pas se raccrocher à une société que l’on connaît. C’est faciliter toute la préparation en amont qui permet, via l’incubation, les coachs, de se faire une idée la plus pertinente possible de savoir si l’on a une chance d’y arriver, tout en restant salarié.
16 :47 – Pour convaincre, il faut savoir aussi miser sur le business avant l’impact
L’impact positif est l’un des buts du lancement de son projet. Mais si c’est votre seule proposition de valeur, cela ne passera pas. Il faut que votre projet ne prenne pas plus de temps à vos clients potentiels, et que cela leur coûte au maximum la même chose.
19 :02 – Trouver les bons arguments économiques pour convaincre
Même si dans ma vie personnelle je fais attention à ce que je consomme et rejette, je suis partisan d’objectifs mesurables et mesurés. Il faut amener au client une explication qui le convainc de rejoindre le mouvement. Vos convictions ne sont pas les siennes. Il faut un discours d’abord plus édulcoré, et cela passe je crois par l’aspect économique et business.
21 :19 – Etre Intrapreneur4Good, une force pour l’intrapreneur
Avoir un projet à impact positif est un facteur positif de plus pour un intrapreneur, mais qui n’élimine pas tous les autres. Un investisseur investit rarement sur une idée philosophique, mais sur un potentiel.
23 :12 – Un inconvénient ? Avoir un investisseur principal unique
La démarche de développement du business est la même que pour un entrepreneur : aller chercher des clients, les convaincre, par une offre pertinente. Le fait d’être adossé à un grand groupe offre en plus un back office simplifié.
On a un actionnaire puissant, mais on n’a qu’un seul actionnaire. Il faut faire en sorte de le convaincre, on est dans un schéma 0 ou 1.
25 :53 – Un rôle d’ambassadeur
Nous communiquons régulièrement lors de sessions au sein du programme Leonard. Le discours que l’on tient est généralement hyper positif, et je vois que cela fait du bien aux personnes qui l’entendent. Depuis, plusieurs autres projets ont été présentés...