Speaker #0Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous, pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le botage de fesse dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. On est samedi 9 août et aujourd'hui, on va parler des 5 croyances qui freinent votre croissance business. Évidemment, de comment les exploser, comment passer outre et comment... Ouais, bon voilà, juste comment passer outre, je vais arrêter là-dedans. La surenger de mots et d'expressions. en fait ce que j'observe c'est que Parfois, les entrepreneurs peuvent avoir la meilleure offre du monde, la meilleure stratégie, le meilleur branding. En fait, les idées reçues qu'ils peuvent avoir, les histoires qu'ils se racontent, les empêchent de passer au palais supérieur, même si sur le papier, ils ont tout ce qu'il faut. Littéralement, tout est là. Et l'idée pour moi aujourd'hui, c'était de vous partager les cinq croyances limitantes les plus courantes, celles que je rencontre le plus souvent chez les entrepreneurs que j'accompagne, celles qui freinent vraiment votre croissance et puis du coup, quelques astuces pour... passer outre et pour les dégommer tout simplement dès aujourd'hui. Donc l'idée pour moi et mon objectif, c'est qu'à la fin de cet épisode, vous sachiez exactement quelles sont les idées reçues, que vous devez arrêter de tolérer dans votre tête, dans votre esprit, et puis quoi mettre à la place pour passer au niveau supérieur. C'est parti avec la toute première croyance qui est de « je ne peux pas me nicher, si je le fais, je vais perdre des clients » . Donc « je ne peux pas me nicher, si je me niche, je vais perdre des clients » . Je pense que si vous avez écouté ne serait-ce pas le qu'un épisode de podcast de moi. Vous savez que je suis Madame Niche, dans le sens où je pense qu'en 2025, avec l'économie actuelle, la conjoncture actuelle, le marché actuel, la concurrence, la saturation actuelle, quelqu'un qui commencerait, qui débuterait et qui refuserait de se nicher, s'impose dès le départ un handicap. Et je pense que se nicher est la meilleure solution pour faire son trou dans son marché, dans son industrie, lorsqu'on se lance, lorsqu'on débute ou qu'on veut juste, entre guillemets, percer. et qu'après, évidemment, dans un second temps, on peut élargir. Se nicher n'est jamais un choix définitif. Mais je rencontre encore tellement de personnes aujourd'hui qui ont peur de se fermer des opportunités, qui se disent « si je parle juste à un seul type de personne, je vais rater tous les autres, je vais me couper d'opportunités, de clients, etc. » Je vois aussi beaucoup d'entrepreneurs qui ont cette volonté d'être ouverts à tout le monde, qui veulent pouvoir aussi aider tout le monde et qui ont l'impression que se nicher, finalement, c'est se mettre, s'enfermer dans une petite boîte. Et en fait, à toutes ces personnes, et si vous en faites partie, ce que j'ai envie de vous dire aujourd'hui, c'est qu'il faut faire attention à ne pas confondre l'audience potentielle et l'audience acheteuse. L'audience potentielle, c'est ce que vous imaginez, c'est qui vous imaginez pouvoir aider, à savoir dans la tête de la plupart d'entre vous, tout le monde, ou alors presque tout le monde. Alors que l'audience acheteuse, qui est l'audience qui peut vraiment acheter ou qui souhaiterait vraiment acheter chez vous, elle est beaucoup plus restreinte que les gens dans votre tête que vous imaginez pouvoir aider. Et l'idée dans la stratégie... de se nicher. Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, tout le monde dit qu'en fait, il faut se nicher, c'est le meilleur moyen de se différencier ? C'est tout simplement pour pouvoir identifier ces audiences acheteuses au lieu de vivre dans le pays fantaisiste d'une audience potentielle. Et pourquoi est-ce que, quand on refuse de se nicher, ça bloque ? Parce que, déjà, si votre message est trop large, parce que vous voulez qu'il parle à tout le monde, personne ne se sent concerné. Dire à quelqu'un « je t'aide à devenir la meilleure version de toi-même » , en fait, ça ne parle plus à personne. C'est une expression qui a été trop vue. Ou alors je vous aide à designer un intérieur à votre image. Pareil, rien ne me dit en quoi est-ce que vous allez être plus intéressant ou plus pertinent pour moi que le voisin ou la voisine d'à côté. Pareil, refuser de se nicher, c'est du coup avoir zéro différenciation, avoir un marketing flou. Et un marketing flou, aujourd'hui, vous rend invisible dans un marché saturé. Refuser de se nicher, c'est aussi prendre le risque, en tout cas, d'attirer des clients qui sont peu alignés, avec un bouche à oreille qui derrière sera beaucoup plus faible. et encore une fois très très dur de se démarquer. Et quand on veut parler à tout le monde, en fait, on devient la coach fleuriste, graphiste sympa, mais pas la référence pour qui que ce soit. Et pourquoi est-ce que je vous dis toujours, et beaucoup de coachs vous disent souvent de vous nicher, c'est que la niche n'est pas là pour exclure une audience, elle est là pour prioriser. Qui est-ce que vous voulez aider en priorité ? Soit parce que c'est une typologie clientèle que vous appréciez particulièrement, Soit parce que vous savez que c'est votre zone d'expertise et que vous allez pouvoir être beaucoup plus efficace sur ce segment de marché avant, évidemment, encore une fois, de vous élargir. Bref, vos meilleurs clients ont besoin de se reconnaître instantanément dans votre message. Donc, mettons que vous êtes coach business, plutôt que de dire aujourd'hui, j'aide les entrepreneurs à développer leur activité, comme 90 000 % des coachs business sur le marché, mais dire à la place, j'aide les coachs business débutants à signer leurs cinq premiers clients en trois mois, là tout de suite, on sait à qui vous adresser. Il y a une promesse qui est claire, qui est sexy, qui est attractive et on a envie de bosser avec vous. Et donc pour toutes les personnes parmi vous qui auraient du mal aujourd'hui à se nicher, A chaque fois, ce que je recommande à mes coachés, mes élèves, mes clients, c'est leur dire « testez » . Faites un test pendant 30 jours et vous avez le droit de changer d'avis, vous avez le droit ensuite d'itérer, vous avez le droit de partir sur une autre décision, mais faites le test pendant 30 jours. 30 jours ne vous engage à rien. Pendant 30 jours, vous allez vous nicher sur une cible avec un problème que vous allez tacler, un résultat que vous allez promettre et faire tourner votre contenu et vos offres autour de ça. Et voyez ce qui se passe. voyez si vous arrivez à avoir plus de momentum en faisant de cette manière-là, qu'en étant très large. Et peut-être que ça ne va pas fonctionner et que vous allez tester autre chose après, mais il faut tester. C'est comme les brocolis, il faut tester avant de dire « j'aime pas » . Je passe à ma seconde croyance, qui est de « je dois avoir tout parfait avant de me lancer » . Et je sais qu'aujourd'hui, en 2025, on vous a suffisamment rabâché les oreilles avec le fait que « mieux vaut fait que parfait » , ça c'est moi qui vous le dis tout le temps, le fait que le perfectionnisme, ce n'est pas bien, etc. Je sais que vous le savez, mais dans la pratique... j'observe encore beaucoup trop de perfectionnisme, conscient ou inconscient, en fait, qui bloque, qui empêche d'avancer, ou en tout cas qui ralentit la progression. Pourquoi est-ce qu'on pense qu'on doit avoir tout parfait avant de se lancer consciemment ou inconsciemment ? Déjà parce qu'on a peur du regard des autres, on a peur du jugement, et on a besoin quelque part de prouver qu'on mérite d'être là. Et pour prouver qu'on a le droit d'être là, et on a le droit de se positionner, on a le droit de se lancer dans cette industrie, dans ce marché, il faut que les choses soient bien faites. Et souvent, dans notre tête, bienfait égale parfait. Donc, il y a ce syndrome de l'imposteur qui suis-je pour me lancer dans ce projet. Mais il y a aussi la croyance que le succès égale zéro erreur. C'est-à-dire que si je veux réussir, je n'ai pas le droit à l'erreur. Je n'ai pas le droit de me gourer. Je n'ai pas le droit de faire un truc qui ne fonctionne pas. Et du coup, le perfectionnisme devient une pierre quasiment essentielle dans notre inconscient du succès. Et que si ce n'est pas parfait, ça ne pourra pas réussir. On a une autre croyance reliée à tout être parfait avant que je me lance, qui est Une croyance que la réussite vient de la préparation. Alors que c'est faux. La réussite ne vient pas que de la préparation, mais de l'itération. Si vous prenez un sportif de haut niveau et que vous lui faites faire que de la prépa mentale, et pas de l'itération sur son entraînement, en fait, sa réussite ne va pas du tout être supérieure. Bien au contraire, il y a besoin de tester, il y a besoin de s'entraîner, il y a besoin d'itérer. Je vous le dis tout le temps, testez, testez, testez. Et on a aussi le syndrome du « je ne suis pas encore prête parce que tout n'est pas parfait » . Et là, le perfectionnisme devient une jolie peur derrière laquelle on se cache parce qu'en fait, on a peur d'échouer, on a peur de se lancer. Et pourquoi est-ce que, pour moi, c'est une croyance à vraiment aller dégommer ? C'est que déjà, ça provoque de la paralysie. Vous restez dans une espèce de préparation éternelle qui est en fait votre zone de confort et rien ne bouge. Quand je dis rien ne bouge, c'est qu'il n'y a pas de feedback réel. Vous améliorez dans le vide, vous perfectionnez à l'abri des regards de tous derrière votre écran d'ordinateur. et en fait... Vous ne vous confrontez pas à votre marché. Et ça, c'est le truc le plus dangereux qui peut exister pour un entrepreneur. Parce que souvent, il y a un très gros décalage entre ce qu'on imagine, nous, quand on prépare, quand on design une offre, un produit, un post sur les réseaux sociaux, etc. Et en fait, en réalité, ce que veut le marché derrière. Et donc, plus vite, on va oser sortir de notre zone de confort, accepter de lancer, de montrer, de préparer, de vendre quelque chose qui n'est pas parfait. Plus vite, on va pouvoir récolter du feedback. Et au contraire, plus on va attendre... plus on va continuer à perpétuellement améliorer dans le vide. Mais en fait, il y a de grandes chances qu'on s'épuise à faire ça. Et surtout, rien ne nous dit que ça fonctionnera le jour où ce sera lancé. C'est pour ça que moi, la première, je vous conseille de faire des programmes bêta-test pour tester une nouvelle idée, une nouvelle offre, de vous lancer comme moi dans des challenges où vous publiez pendant 30 jours. Bref, de faire plein de tests pour comprendre ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins. Donc... Petite action à faire pour tous ceux d'entre vous qui se reconnaîtraient dans le tout doit être parfait avant de se lancer, c'est pourquoi est-ce que vous ne lanceriez pas à la rentrée une version test de votre offre avec par exemple 3 à 5 clients avant de penser que vous allez devoir tout peaufiner. J'en arrive à ma troisième croyance, celle-ci elle a eu la vie dure chez moi je vous l'avoue. Cette croyance c'est plus je travaille, plus je réussis. En gros ma réussite est proportionnellement liée à mes heures de travail. Ça, c'est un vrai héritage qu'on a de la culture du salariat, de la culture du travailler dur égale mériter, temps passé égale rémunération, couplé à une peur que la simplicité soit un peu un synonyme de fainéantise, d'arnaque. Si c'est trop simple... Ça ne peut pas fonctionner. Ou le fameux adage qui dit, c'est trop beau pour être vrai. Et en fait, c'est un vrai frein parce que quand on travaille, travaille, travaille, au bout d'un moment, burn out. Mais aussi, on passe notre temps dans l'opérationnel au lieu de piloter. Et on commence très rapidement à manquer de recul, à se confronter à des plafonds de verre, etc. Donc, on essaye de se sortir de la tête cette croyance du plus je travaille, plus je réussis. Évidemment que le business, c'est du travail. Je ne vous dirai jamais le contraire. encore plus quand on se lance, quand on est en train de scaler notre activité, etc. C'est toujours beaucoup de travail. Mais ne corrélons pas le niveau de réussite au niveau de travail parce que bien souvent l'équation est un peu plus complexe que ça. Aujourd'hui, ce qui fait grossir votre business, c'est la quantité de bonnes décisions que vous prenez, pas que les heures passées. La valeur, elle est dans l'impact, pas dans le temps. Donc, petite action à mettre en place de votre côté si vous vous sentez visé par cette croyance, ce serait d'identifier ... Et supprimer ou bien déléguer au moins une tâche non essentielle des jours à venir. Essayez de prendre votre agenda, votre calendrier, votre to-do list et dites-vous « Ok, c'est quoi la tâche pas essentielle que là j'ai notée, qui risque de me prendre un peu de temps et comment est-ce que je peux soit la supprimer, mieux vaut fait que parfait, comme on a dit, soit la déléguer. » J'en arrive à ma quatrième croyance. La quatrième croyance, c'est « Mes clients idéaux n'ont pas les moyens de me payer. » Genre, j'ai envie de m'adresser à une certaine cible, une certaine clientèle, et en fait cette clientèle n'a pas pas les moyens de me payer. Et ça, c'est une croyance qui est très insidieuse parce que il y a un côté qui est vrai. Je trouve qu'il y a beaucoup de personnes qui me disent ça, qui sont des personnes qui sont dans le care, dans le soin, ce sont des thérapeutes, des accompagnants, des personnes qui sont dans le bien-être, etc. Et souvent, qui ont envie d'aider des personnes qui sont dans le besoin, qui sont en détresse, qui n'ont pas beaucoup de moyens financiers. Et on pourrait penser que, par exemple, faire appel à une masseuse ou faire appel à un hypnothérapeute, ce n'est pas dans les priorités de certains foyers qui ont des revenus modestes. qui déjà ont du mal à payer leur facture d'électricité, à joindre les deux bouts et à faire les courses. Donc payer 60, 90 euros, 150 euros une séance d'hypnothérapie, en fait, on pourrait se dire, techniquement, Aline, ce n'est pas une croyance. C'est littéralement, ils n'ont pas les moyens. En fait, c'est pour ça que je dis que cette croyance est pernicieuse parce qu'elle a un fond de vérité où, quand on construit notre business, il est aussi notre responsabilité de s'assurer qu'on propose des produits et des services à hauteur de ce que le marché, de ce que notre client idéal... peut offrir. Évidemment que si aujourd'hui vous offrez des services d'accompagnement à des personnes qui sont au RSA et que vous sortez un programme à 6000 euros, oui vous allez avoir du mal à le vendre et oui peut-être que certaines personnes vous diront que ce n'est pas éthique de faire ça. Là je laisse ça au jugement et à l'appréciation de chacun mais évidemment que c'est partir avec un handicap. Alors que si on arrive à proposer quelque chose de similaire à un tarif beaucoup plus raisonnable et accessible pour ces personnes-là, en fait, on fonctionne en bonne intelligence. que certaines personnes peuvent se dire parfois « Non, mais quelqu'un qui a vraiment envie d'acheter, il trouvera les moyens. » Oui, bien sûr qu'il y a des personnes qui sont très débrouillardes. Moi, j'ai déjà vu des personnes, je ne cautionne pas du tout ça, mais qui prennent des crédits à la consommation, qui vendent leur voiture ou autre pour pouvoir financer des accompagnements, pas forcément business, mais par exemple, une nouvelle formation pour retrouver un emploi derrière ou des choses comme ça. Mais en fait, tout le monde n'a pas déjà la possibilité de faire ça. ni même le courage ou n'est pas forcément confortable avec ce niveau de risque. Donc, vous, en tant qu'entrepreneur, vous avez aussi la responsabilité, lorsque vous mettez en place votre business, de vous dire, OK, j'ai envie de m'adresser à telle cible, mais est-ce qu'elle a aussi les moyens de s'offrir mes services ? Et en fait, quand on fait ça, il y a une dimension très logique de, oui, je m'adresse à une cible qui a les moyens, mais il y a aussi une dimension très mindset, où parfois on a tendance à projeter nos propres limites financières sur les autres, de ce qu'on ferait nous. vs ce que feraient les autres. Si je sors de mon exemple qui était volontairement caricatural de la personne au RSA qui ne peut pas forcément s'offrir un accompagnement ou une formation à 6 000 euros payée de sa poche, une personne qui est, je reprends mon exemple, hypnothérapeute peut se dire, ah bah, 90 euros pour une séance d'hypnothérapie, franchement, c'est beaucoup trop cher, ma cible, elle n'a pas les moyens, jamais elle ne paierait ça. Mais en fait, souvent, ça, c'est une projection de vos propres limites financières et peut-être que pour vos clients idéaux. 90 euros, c'est un effort financier, évidemment que c'en est un, mais ils vont être contents de le faire parce qu'ils vont tellement croire en l'efficacité, ils vont tellement croire en leur accompagnement en hypnose que finalement, en fait, pour eux, bien sûr, ce serait un effort, mais ils le feront avec beaucoup de plaisir. et il faut se méfier et ça je le vois beaucoup beaucoup et encore plus chez les accompagnements les personnes dans le bien-être thérapeute cette croyance que si c'est trop cher pour vous dans le sens bas vous vous vous ne feriez pas cet investissement-là pour vous-même, par exemple, alors ça veut dire que personne d'autre ne voudra le faire. Et ça, c'est dangereux parce que du coup, je vois des personnes qui baissent leurs tarifs ou qui ajoutent beaucoup trop de contenu, d'accompagnement, d'heures, de bonus inutiles et qui soit submergent leurs clients, soit eux se submergent de travail. Et surtout, du coup, à force de réduire les tarifs, on attire des clients aussi qui sont peu engagés ou des clients qui sont juste à la recherche du bon deal, plus qu'à la recherche d'une personne qui leur convient, par exemple. Petit reframe de tout ça, il faut bien comprendre que les clients investissent dans ce qu'ils valorisent et que votre prix est aussi là pour filtrer, pour créer une barrière et que c'est un message marketing qui est important. Aujourd'hui, quand vous tarifez, vous renvoyez un signal à votre marché. Si vous êtes tarifé plus bas que tout le monde, ça veut forcément dire que soit vous avez moins de choses incluses dans votre prestation, soit que vous êtes débutant, soit que c'est moins bonne qualité. Automatiquement, c'est ce que les gens se disent dans leur tête. Et à contrario... Si vous êtes plus cher que tout le monde, les gens vont se dire, soit il y a plus d'expertise, soit c'est quelqu'un qui est renommé, soit il y a quelque chose de plus dans la prestation, soit c'est un service qui est plus premium. Mais le prix va renvoyer un message. Votre prix communique. Je vous le dis souvent, votre prix communique à votre place. Donc, ayez conscience aussi du message que vous renvoyez. Je l'avais déjà dit dans un épisode de podcast, mais un prix bas vous fait passer souvent pour des débutants, pas pour des pépites. Et enfin, j'en arrive à ma cinquième et dernière croyance, c'est mon marché est trop saturé, il y a trop de concurrence. Sous-entendu, je ne peux pas soit augmenter mon chiffre d'affaires, soit vraiment décoller dans mon activité parce qu'il y a trop de monde, il y a trop de concurrence, c'est saturé. Et en fait, souvent, on a cette croyance quand on traîne un petit peu trop sur les réseaux sociaux et on a une vision qui devient complètement biaisée. Pourquoi ? Parce que l'algorithme est très malin. Et quand il a compris ce qu'on faisait, qui on était ou ce qui nous intéressait, il va beaucoup nous proposer de contenu autour de ça. Par exemple, moi, je suis coach de business, je consomme beaucoup de contenu autour du business, des réseaux sociaux et que si aujourd'hui vous vous connectez sur mon compte Instagram que vous allez dans mon onglet découvertes ou dans mon onglet des réels, vous allez voir que des contenus de coach Instagram et de coach business, que ça. Et moi, à ce moment-là, si je n'ai pas un peu de jugeote, je pourrais penser que tout le monde voit ces mêmes contenus. Que par exemple, si je prends le téléphone d'une de mes prospects ou d'une de mes clientes idéales, elle aura exactement les mêmes contenus, c'est-à-dire qu'elle sera noyée, submergée de contenus de coach business et de coach Instagram. Et là, je pourrais prendre peur en me disant, mais dis donc, mais dis donc, jamais moi je pourrais me démarquer dans le lot de tous ces contenus génialissimes et super bien faits, et ça pourrait me décourager. Sauf que souvent, ce qu'on oublie, c'est que l'algorithme façonne en fait notre vision du monde et ce qu'on voit des réseaux sociaux en fonction de nos centres d'intérêt. Il y a fort à parier que vos clients idéaux, ils ne voient pas du tout, du tout la même chose que vous. Et peut-être que vous êtes le seul prestataire ou vous êtes la seule personne dans votre industrie à popper sur son fil d'actualité. Ou alors qu'il y a deux personnes. Et auquel cas, ce qui pour vous paraît être ce fameux océan rouge saturé, plein de concurrence, sur le téléphone d'autres personnes, ce sera un océan bleu où il n'y aura que deux personnes qui se battront en duel. Les gens seront très contents de découvrir votre contenu parce qu'au contraire, ils n'en ont pas beaucoup dû comme ça. Et souvent, on se retrouve vraiment à se décourager et du coup, à être moins présent, moins visible, parce qu'on s'imagine que les autres sont comme on les nous-mêmes, submergés de contenus, d'informations sur un sujet-là. Et là, j'avais envie d'avoir un message, un discours un peu plus rassurant et vous dire, en fait, c'est là où déjà, un, se nicher pour se différencier est important. D'ailleurs, il y a une étude hyper intéressante qui a été parue, je crois que c'était en 2022 ou 2023, dans la Harvard Business Review. qui montrait que les entreprises qui étaient nichées, ce qu'on appelle les niche players, ils étaient environ 15 à 25% plus profitables. Leur marge nette annuelle était 15 à 25% plus élevée que les entreprises généralistes, principalement parce que du coup, le fait d'être niché faisait en sorte qu'ils pouvaient avoir un pricing plus premium, c'est-à-dire qu'ils pouvaient avoir des tarifs plus élevés et des tarifs publicités, ce qu'on appelle des coûts d'acquisition beaucoup plus faibles, parce qu'ils ne s'adressaient qu'à un segment très particulier de marché. Déjà, se nicher, c'est génial pour se différencier. Se méfier aussi de ce prisme dans lequel vous enferment vos réseaux sociaux. De bien vous dire que le fil d'actualité de n'importe quelle personne autour de vous sera très différent du vôtre. Et que ce n'est pas parce que vous, vous êtes abonné et que vous voyez passer tous vos concurrents que c'est également le cas de vos clients idéaux. Et surtout, la cerise sur le gâteau, c'est que votre unicité est votre meilleur avantage concurrentiel. Au-delà de la niche, au-delà de votre discours, vous restez aussi vous-même. Et que si vous refusez de vous exprimer sous prétexte que le marché est trop saturé, il y a trop de concurrence, en fait, vous êtes en train littéralement de creuser votre propre tombe. Et que le meilleur moyen de se différencier, c'est aussi d'assumer sa voix, ses opinions, ses valeurs, ses pensées, ses méthodologies. Donc si j'avais un petit défi par rapport à ça à vous fixer aujourd'hui, ce serait d'écrire ou de rédiger un post, que ce soit sur Instagram, LinkedIn, TikTok, Facebook, qui reflète une vraie opinion ou une expérience personnelle que vous avez eue, même si c'est un petit peu clivant. même si parfois c'est un petit peu provoquant, et regardez la magie opérée. Voilà les amis, pour ces 5 croyances qui freinent votre croissance business et les petites actions, les reframes, j'espère vous avoir aidé à, peut-être pas les dégommer entièrement, mais en tout cas à les reléguer au placard. Et n'oubliez pas, mieux vaut fait que parfait. Testez, testez, testez. On est tous pareils sur les réseaux sociaux, tous les entrepreneurs. Alors certains ont commencé il y a un peu plus longtemps que vous, donc ils ont plus de bouteilles et d'expérience aujourd'hui. Mais en fait, on est tous pareils. On est tous en train d'essayer de se différencier, de faire du bon travail, d'attirer nos clients. et soyons bienveillants les uns avec les autres et ne mettons pas sur un piédestal les autres acteurs de notre marché parce qu'au final, on est tous dans la même barque tous ensemble. J'espère que cet épisode vous a plu, je vous souhaite une merveilleuse journée soirée, après-midi, où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode Bye tout le monde !