Speaker #1Voilà. Pour vous raconter un petit peu, cet extrait date de septembre 2018. En septembre 2018, vous l'avez entendu, je voulais absolument lancer mon podcast, mais j'hésitais, je procrastinais beaucoup. Et je me souviens encore littéralement de ce moment où j'ai enregistré cet extrait précis. J'étais chez mes parents, en vacances. J'étais allée me réfugier dans ma chambre. Je m'étais assise par terre sur le parquet. Le téléphone posait devant moi sur le lit à plat avec la fonction dictaphone allumée. Et même là, j'avais la boule au ventre, j'avais du mal à parler, je bégayais. J'avais l'impression que si mes parents devaient passer dans le couloir, j'arrêtais de parler parce que je ne voulais même pas qu'ils entendent que j'étais en train de parler toute seule. J'avais presque honte et je me trouvais ridicule, vraiment ridicule à parler toute seule. Et je me disais, mais qu'est-ce que tu es en train de faire ? C'est hyper inconfortable. À ce moment-là, je ne vous parle même pas de me réécouter ou d'entendre le son de ma voix. Ça avait été un exercice extrêmement inconfortable. Mais qu'est-ce qui se passait à ce moment-là, en septembre 2018 ? Je m'étais fixé le challenge d'enregistrer un micro-épisode de podcast, un petit peu comme ça, tous les jours pendant 30 jours, avec zéro volonté de le publier, mais c'était juste pour moi m'entraîner en prévision de la sortie de mon podcast, pour commencer à repérer mes tics de langage, apprendre à me réécouter, prendre l'habitude d'entendre le son de ma voix, prendre l'habitude de m'exprimer toute seule devant un micro et je m'étais vraiment dit, bon bah Aline, tous les jours, tu allumes ton dictaphone, tu parles sur un sujet business ou pas business, qui t'anime, etc. Mais tu t'entraînes à parler et tu fais ça pendant 30 jours. Et après, comme ça, quand tu lanceras ton podcast, t'auras déjà un tout petit peu plus de bouteilles et tu ne découvriras pas ces nouvelles sensations une fois ton micro allumé. Et il faut savoir que je suis quelqu'un qui adore ce genre de challenge, les fameuses challenges 30 jours. Pour moi, c'est la manière parfaite d'arracher le sparadrap. C'est la manière parfaite, par exemple, de dédramatiser une nouvelle plateforme. Je l'avais fait en février 2019, quand j'avais lancé ma chaîne YouTube. J'avais publié tous les jours un mini-vlog où je montais un business en parallèle. The Beboost n'était pas du tout mon business à temps plein à ce moment-là. Et j'étais à New York pendant ce mois de février 2019. Et tous les jours, je sortais une vidéo où, le matin, je travaillais sur mon business et j'expliquais ce que je faisais. Et l'après-midi, je vloguais un petit peu dans les rues de New York. Je crois même, je ne sais pas s'il est encore en ligne sur ma chaîne YouTube, mais si ça se trouve, il y a encore des petites vidéos qui traînent, vous allez pouvoir aller fouiller. J'avais utilisé les challenges 30 jours aussi pour me remettre en selle quand j'avais un petit peu lâché le rythme. Par exemple, ne serait-ce qu'au mois de juillet 2025, j'ai fait ça tout le mois sur Instagram pour justement me remettre un petit peu en selle. On peut le faire pour donner un coup de boost à sa visibilité. C'est exactement ce que je suis en train de faire avec ce challenge où, pendant tout le mois d'août 2025, je publie un épisode par jour pendant 30 jours. Ou bien on peut utiliser ce challenge 30 jours pour s'entraîner sur un nouveau format. Comme cet extrait de 2018, où là, je ne m'étais même pas dit que j'allais sortir mes épisodes ou autres. Je voulais juste me familiariser et faire de cette sortie de zone de confort quelque chose d'un tout petit peu plus confortable. Et en fait, j'ai toujours eu de super résultats, que ce soit en termes tangibles de data, c'est-à-dire en termes d'abonnés, de visibilité. Là, par exemple, sur ce challenge de 30 jours de podcast, en fait, on est au jour 10 aujourd'hui et j'ai déjà entre 25 et 30% d'écoute en plus. Je pense que j'aurai doublé mes écoutes mensuelles à la fin du mois. Mais en même temps, ça fait sens vu que je publie mille fois plus d'épisodes. Et même, j'ai toujours des super résultats d'un point de vue plus mindset, pratique, visibilité et autres. Parce qu'au final, publier plus de contenu permet de faire des tests sur différents formats, différentes thématiques, différentes manières de faire. Ça nous permet de monter beaucoup plus vite en compétences. Quand on publie 30 contenus sur 30 jours, ça fait 30 contenus qu'on a créés. Alors que si on publie deux fois par semaine, on ne publie que 8 contenus. Si on publie une fois par semaine, on ne publie que quatre contenus. Donc en fait, la marge de progression n'est pas du tout la même. Et du coup, pourquoi est-ce que je vous raconte ça ? Et pourquoi j'ai appelé cet épisode l'épisode de podcast que je n'aurais jamais dû publier ? En fait, il y a deux raisons et c'est un peu mon double message d'aujourd'hui. Déjà pour vous montrer qu'on part tous de zéro. Vous m'avez entendu en 2018, vraiment, c'était une catastrophe. Mais c'est ok en fait, quand je réécoute cet extrait. J'ai beaucoup d'empathie pour la Aline de 2018, qui n'était pas douée, qui hésitait beaucoup, qui était terrorisée, qui ne savait même pas articuler sa respiration. Mais en fait, c'est parce qu'elle s'est lancée ce jour-là et qu'elle a osé faire ce challenge, qu'aujourd'hui, j'en suis où j'en suis, avec ce podcast qui aujourd'hui est dans le top 10 des podcasts à faire en France et qui cartonne. Et merci pour ça. J'ai beaucoup de reconnaissance aussi pour vous, pour tous les auditeurs, pour ça. Et donc pour moi, cet épisode, c'est aussi l'excuse parfaite pour vous montrer la marge de progression. Entre la Aline de 2018 qui avait même peur de s'écouter parler, puis celle d'aujourd'hui. Et c'est quoi le dénominateur qui a permis ça ? C'est la pratique, pratique, pratique, pratique. Deuxième raison pour laquelle je vous fais cet épisode aujourd'hui, c'est pour mettre en avant et faire l'éloge le fait de se fixer ce genre de challenge sur 30 jours. Je le fais très souvent et à chaque fois, chaque fois, ça fonctionne de ouf. Même si c'est inconfortable, même si c'est imparfait, même si ça demande du travail, même si parfois on n'a pas envie. En fait, moi, c'est toujours là que j'ai eu mes meilleurs résultats. Et c'est toujours là que j'ai réussi à débloquer des paliers en termes de business, de visibilité, de confiance en moi, de data, etc. Dès que j'ai eu besoin d'exploser un plafond de verre, c'est toujours avec mes challenges 30 jours que j'ai réussi à le faire. Donc cet épisode est un épisode sous les radars, un épisode qui sort des grands conseils business, etc. Mais plutôt un retour d'expérience terrain pour vous dire, voilà le point A de départ et voilà le point où on en est aujourd'hui. Voilà ce que la pratique permet aussi de faire. et voilà l'astuce qui moi m'a beaucoup aidé c'est ces challenges 30 jours, qui pour vous peuvent devenir un challenge 15 jours, ou un challenge de 3 contenus par semaine pendant un mois, si c'est déjà 3 fois plus que ce que vous faites actuellement. Donc évidemment, chacun adapte ça en fonction de ses besoins, de ses contraintes, de son quotidien. Et je vous l'ai dit dans beaucoup d'épisodes de podcast ces derniers jours, plus on accepte de jouer le jeu de la quantité en même temps que de la qualité, et plus on accepte aussi que les choses soient imparfaites, mais se dire qu'on teste, on teste des thématiques, on teste des formats, on teste des manières de faire. On teste certains niveaux de perfection et d'excellence ou d'imperfection, puis on voit ce qui fonctionne. Et plus on produit... plus on peut se rendre compte rapidement de ce qui fonctionne. J'espère que ça vous aura plu de pouvoir rentrer dans des petits coulisses ou des choses un peu inédites que je n'avais pas prévues à la base, de vous faire écouter. Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'au bout. Et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !
