[BDF#126] “Voir les autres réussir ça me fait culpabiliser” cover
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J'peux Pas J'ai Business par TheBBoost

[BDF#126] “Voir les autres réussir ça me fait culpabiliser”

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16min |13/03/2025
Play
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Description

Vous scrollez, voyez cet entrepreneur qui annonce son mois à 5 chiffres et boum... cette boule de culpabilité qui vous donne envie de tout plaquer ?


Dans cet épisode bottage de fesses, je vous montre comment votre cerveau essaie de vous arnaquer avec des systèmes de pensées obsolètes et comment le recadrer avec une question très simple.


Fini de confondre "je ne fais pas assez" avec "je ne suis pas assez" - aujourd'hui on transforme cette culpabilité en actions concrètes. 🚀


[Quiz] Découvrez quel type d’entrepreneur vous êtes et quelle stratégie adopter, en fonction de votre personnalité 👉  https://www.thebboost.fr/type


—————————————


✨ Recevoir mes meilleurs conseils business tous les lundis : https://www.thebboost.fr/mails/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous, pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le bottage de fesses dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode bottage de fesses. Et aujourd'hui, on va attaquer la croyance « voir les autres réussir, ça me fait culpabiliser » . Et franchement, bravo d'avoir cliqué sur le titre de cet épisode parce qu'il y a une certaine honte à se dire et même à s'avouer que de voir les autres réussir, ça nous génère de la culpabilité en nous. Parce que c'est comme si on se disait qu'il ne peut pas y avoir assez de place pour tout le monde sur le marché, ou alors qu'on se comparait sans cesse et que voir les autres réussir, ça nous faisait nous sentir mal. Mais je voulais prendre le temps de vous rassurer, de vous dire déjà que c'est normal de se sentir comme ça. Et bravo aussi d'avoir cliqué sur cet épisode de podcast pour écouter ce qu'on pouvait se dire sur le sujet-là. Donc, on va parler de culpabilité aujourd'hui. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de scroller sur les réseaux sociaux, peut-être sur Instagram, de voir un entrepreneur qui vient d'annoncer qu'il a plein de clients ? ou alors qui vient de faire son premier mois à 5 chiffres, et là, vous avez envie de tout plaquer. Vous ressentez de la culpabilité, de la comparaison, un sentiment d'échec, pourquoi lui, il y arrive, et pas moi, qu'est-ce qu'il a plus de moi ? Bref, ce n'est pas vraiment de la jalousie que vous ressentez, c'est juste une vraie culpabilité, et vous vous demandez, mais qu'est-ce que je fais de travers ? Et dans cet épisode bottage de fesses, je vais vous montrer comment déjà soulager instantanément cette culpabilité, arrêter de la ressentir, on va faire des petits chiffres au niveau de votre mindset, de votre cerveau. mais aussi comment transformer cette croyance en carburant et en moteur, plutôt qu'en sentiment de culpabilité, d'autoflagellation, etc. Et pour commencer, je vous propose qu'on déconstruise un petit peu cette croyance. Comme je vous le disais, c'est normal de ressentir ça. C'est normal, on le ressent tous. Peu de personnes vous le diront, mais tout le monde le ressent. Je le ressens aussi. Et en fait, quand on analyse un petit peu les choses, on se rend compte que tout est mis en place dans notre société pour qu'on ressente ça. Déjà, il y a un biais de comparaison sociale qui est... extrêmement élevés, encore plus via les réseaux sociaux. Sur les réseaux sociaux, par définition, on ne montre que ce qui nous arrange. La plupart du temps, c'est tout ce qui va bien, c'est nos réussites, c'est tout ce qui se passe bien, etc. Et même lorsqu'on décide de partager sous couvert d'authenticité ce qui ne va pas, il y a ce que j'appelle le biais de l'authenticité sexy, c'est que même là, en fait, on filtre. Parce que l'authenticité, en ce moment, c'est, entre guillemets, à la mode, et c'est une bonne chose, je ne dis pas le contraire. Donc, on a tendance à plus partager ce qui ne fonctionne pas pour nous, mais même là, on contrôle quand même ce qu'on partage. Et encore une fois, je ne jette pas la pierre, je suis la première à le faire, et puis c'est surtout, chacun a le droit aussi à avoir sa bulle, son cocon, son intimité, et de ne partager que ce qu'il a envie de partager. On n'est pas tous obligés de partager les pires galères, celles dont on ne se relève jamais, etc. Mais le biais que ça crée de l'autre côté pour les gens qui vous suivent, c'est évidemment qu'ils ne voient que les galères sexy, ils ne voient que l'authenticité sexy et contrôlée, même sous couvert d'authenticité et de transparence. Le deuxième mécanisme derrière cette culpabilité, c'est ce que j'appelle l'illusion du... overnight succès, du succès qui arrive du jour au lendemain. On a, encore une fois, c'est complètement biaisé via les réseaux sociaux, est-ce que les gens veulent bien dire ou laisser croire, etc. Mais cette sensation qu'il y a plein de personnes qui réussissent d'un coup, qu'on voit pober du jour au lendemain, et on se dit, mais alors pourquoi eux, en quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, ils partent de zéro et ils arrivent à 100, et pourquoi est-ce que moi je n'y arrive toujours pas ? Et en fait, quand on va creuser, et pourquoi... connaître énormément d'entrepreneurs qui donnent cette impression-là quand on va creuser. En fait, ce sont des gens qui sont sur les réseaux sociaux depuis des années et des années, ou des personnes qui entreprennent depuis des années et des années, et tout d'un coup, elles ont réussi soit à effectuer un pivot qui a fait que finalement ça a décollé, ce qui donne cette sensation de succès overnight, ou alors elles ont juste quelques contenus qui ont décollé et qui ont fait un effet traction boule de neige avec l'ensemble de leur business. Mais rarement, rarement, je vois des gens partir de zéro. et arriver à de super résultats en 90 jours, ou alors en 6 mois, ou alors c'est qu'ils avaient une autre expérience entrepreneuriale avant qu'ils n'ont pu emmener avec eux. Et ensuite, le troisième mécanisme qui explique cette culpabilité de se dire « voir les autres réussir, ça me fait me sentir mal » , c'est la confusion. Et là, on parle d'un petit sabotage de votre cerveau, mais la confusion entre le « je ne fais pas assez » et le « je ne suis pas assez » . Et c'est ce que j'appelle un effet d'amalgame identitaire. C'est qu'en fait, quand on voit les autres réussir, Notre cerveau nous sabote et passe de « je ne fais pas les bonnes actions » à Je ne suis pas assez bien. Et ça, ça s'explique parce qu'autant dans le salariat, c'est très facile de séparer qui on est de ce qu'on fait, ou alors plus facile que dans l'entrepreneuriat, autant quand on a un business, la frontière est beaucoup, beaucoup plus floue. Donc c'est pour ça que quand on scrolle sur les réseaux sociaux, qu'on voit ce fameux entrepreneur qui nous annonce son mois à cinq chiffres, son nouveau lancement, etc., notre cerveau, il ne se contente pas de constater un écart d'action ou un écart de stratégie. Il va automatiquement traduire ça par un jugement. sur notre valeur personnelle. Et donc, on passe de « je n'ai pas encore trouvé la bonne stratégie de vente » à « je ne suis pas fait pour vendre » . On passe de « je n'ai pas encore créé suffisamment de contenu viral » à « je ne suis pas assez créatif » . On passe de « je n'ai pas encore trouvé mon positionnement » à « je n'ai rien d'intéressant à apporter » . Et c'est, on pourrait même dire, une vraie petite arnaque mentale, parce que ce qui est à la base un problème peut-être de stratégie, ou d'action, ou un ajustement qu'on a besoin de faire, qui peut se résoudre en quelques semaines, en fait, purement marketing, stratégique, opérationnel, en fait, ça devient une croyance sur notre identité qui, là, peut nous fraider pendant des années. C'est pour ça que je parle d'arnaque mentale. Et ça, c'est vraiment un schéma que j'ai vu se répéter des centaines de fois avec mes clients dans la BSB Academy. D'ailleurs, on trouve, on les porte dans quelques jours si ça vous intéresse, c'est mon gros programme business. Et en fait, quand un entrepreneur me dit « j'arrive pas à vendre, c'est pas dans ma nature, je suis pas commercial, je suis pas fait pour ça » , en fait, quand on creuse, on découvre toujours qu'en réalité, c'est juste que la personne n'a pas appris. appris à vendre ou elle n'a jamais pratiqué les techniques de vente qu'elle a prises ou alors elle n'a jamais reçu de feedback constructif. Mais est-ce qu'on a un gène en nous qui nous fait dire « je suis fait pour vendre » ou alors « je ne suis pas fait pour vendre » ? Absolument pas. Et donc là, la question que vous pouvez vous poser, c'est est-ce que des fois, vous tombez dans cette confusion du « je ne fais pas assez » qui devient le « je ne suis pas assez » . Et pour repérer cette confusion, c'est extrêmement simple. Il suffit d'écouter votre dialogue intérieur. Si vous utilisez des phrases comme « je ne suis pas assez douée en marketing » , je ne suis pas assez organisé, je ne suis pas assez charismatique, je ne suis pas fait pour être entrepreneur. En fait, vous êtes en train de confondre vos actions, ce que vous faites, avec votre identité, qui vous êtes. Et c'est là où il y a un petit recadrage cérébral et mindset à faire. Et pour faire ce recadrage, pour faire ce changement, il va falloir comprendre que vos résultats actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont le reflet de vos stratégies actuelles. Je le répète parce que c'est important. Vos résultats actuels... actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont simplement le reflet de vos stratégies actuelles. Ce n'est pas que vous n'êtes pas assez bien, c'est que vous n'avez pas encore trouvé, appliqué ou maîtrisé ce qui fonctionne pour vous. Point final. Et donc l'exercice que vous pouvez faire dès maintenant, même si vous êtes au volant de votre voiture, en train de faire du sport ou autre chose, c'est de prendre chaque phrase de votre dialogue intérieur, qui commence par « je ne suis pas assez » et de le tourner en « je n'ai pas encore » . Par exemple, transformer « je ne suis pas assez convaincant » en « je n'ai pas assez convaincu » . Je n'ai pas encore maîtrisé les techniques de persuasion éthiques qui me correspondent. Tourner un « je ne suis pas fait pour les réseaux sociaux » en « je n'ai pas encore trouvé mon style et ma régularité » . Transformer un « je ne suis pas assez légitime » en « je n'ai pas encore suffisamment mis en valeur mon expertise et mes résultats » . Et vraiment, je transforme un « je ne suis pas assez » en « je n'ai pas encore » . Et derrière, vous alignez la compétence qui vous manque, parce qu'à chaque fois, il s'agit de compétence et non pas d'une qualité inscrite dans votre ADN. et de vous dire, voilà, je n'ai pas encore suffisamment travaillé cette compétence. Donc, voilà, ça c'était pour le petit recadrage sur les trois mécanismes derrière la culpabilité qu'on ressent quand quelqu'un réussit et que nous on ne réussit pas. Donc les trois mécanismes, on le rappelle, c'est 1. la comparaison qu'on crée via les réseaux sociaux, 2. l'illusion du overnight succès, du succès du jour au lendemain qui va renforcer cette culpabilité en nous de pourquoi nous on n'a pas ça, et 3. la confusion entre le je ne fais pas assez et le je ne suis pas assez. Et du coup maintenant... J'ai envie de passer en mode bottage de fesses parce que oui, je ne l'étais pas encore jusqu'ici. La vérité et le message que je veux que vous reteniez de cet épisode de podcast, c'est que la culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Mais vraiment, réfléchissez-y. La culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Ce que personne ne vous dit, c'est que cette culpabilité que vous ressentez, ce n'est pas un signe d'humilité, ce n'est pas un signe de « je suis prêt à progresser » , etc. C'est juste un mécanisme d'auto-sabotage très sophistiqué, une vraie petite arnaque mentale de votre cerveau. Je m'explique. En fait, on a deux types de culpabilité. Il y en a une qui va être productive, une culpabilité productive, et il y a une culpabilité paralysante. La culpabilité paralysante, c'est celle qui vous fait fermer les réseaux sociaux, fermer l'ordi, vous diriger vers Netflix, une série ou quoi que ce soit qui vous permet de fuir un espèce de sentiment d'inadéquation, un sentiment que vous n'êtes pas à la bonne place, vous ne faites pas ce qu'il faut, vous êtes une c*****. une petite arnaque ambulante, etc. Bref, la culpabilité paralysante, c'est la culpabilité qui ne génère aucune action concrète mais qui vous épuise émotionnellement. On la reconnaît parce que généralement ça donne des pensées du style « je ne suis pas fait pour ça, j'aurais dû commencer plus tôt, je n'ai pas ce qu'il faut, etc. » C'est cette fameuse forme de culpabilité qui attaque votre identité. pas juste votre action. Et le problème, si là je me mets en mode neuroscientifique en carton, mais le problème c'est que cette culpabilité, elle déclenche dans votre système nerveux sympathique la réponse de stress, qui limite littéralement votre capacité à trouver des solutions, à penser de façon créative, et à prendre des décisions stratégiques. Donc biologiquement, c'est une stratégie qui vous sabote. Et à l'inverse, on a l'autre type de culpabilité que j'appelle la culpabilité productive. La culpabilité productive, c'est une culpabilité qui se... concentre sur des comportements que vous pouvez modifier. Par exemple, je n'ai pas été assez régulier dans ma création de contenu, au lieu de vous dire des choses de « je suis plutôt nul en marketing » . Donc ça reste de la culpabilité parce que vous dites « oh, j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça, j'aurais pu faire plus, etc. » Mais là, on n'attaque pas notre identité de « je suis trop comme ci » ou « je ne suis pas assez ça » , on attaque ce qu'on n'a pas fait ou ce qu'on aurait pu faire différemment. Et même si ça crée de la culpabilité parce que c'en est, c'est en fait derrière plutôt un moteur de croissance parce que ça crée une envie de se challenger, ça crée ce qu'on pourrait qualifier de tension créative, et ça se concentre sur des comportements qu'on peut changer. Ça se concentre sur des comportements sur lesquels on peut agir, plutôt que sur des jugements de valeur sur qui on est et qui on n'est pas. Et toute l'idée de cet épisode, c'est de vous dire comment est-ce que vous pouvez faire le shift, comment est-ce que vous pouvez faire la bascule de la culpabilité paralysante qui porte un jugement de valeur sur vous en tant qu'être humain. à la culpabilité productive qui vous botte les fesses, qui n'est pas forcément très agréable, mais qui vous pousse à améliorer vos compétences. Et en fait, le basculement entre ces deux formes, il se joue sur une simple question que vous pouvez vous poser. Cette question, c'est « Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement me pousse à agir ou à me cacher ? » Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement, elle me pousse à agir ou à me cacher ? Parce que si elle vous pousse à vous cacher, c'est que vous êtes dans une culpabilité paralysante. Si elle vous pousse à agir, vous êtes dans une culpabilité productive. Et les entrepreneurs qui réussissent ne sont pas ceux qui ne ressentent jamais de culpabilité, ou jamais de culpabilité paralysante, mais c'est ceux qui arrivent à ressentir majoritairement de la culpabilité productive. Et encore une fois, je ne veux pas qu'on tombe, ni vous ni moi, dans un cercle de se dire, oh là là, dès que je ressens de la culpabilité paralysante, c'est la mauvaise culpabilité, du coup vous ressentez de la culpabilité, vous vous déprouvez de la culpabilité. Non, évidemment, c'est l'émotion. humaine, on en ressent tous. Par contre, la solution qu'on peut mettre en place dès aujourd'hui, c'est de trouver des petites phrases, des petites questions à se poser qui vont nous permettre de recadrer cette culpabilité où quand elle pointe le bout de son nez, on arrive à se dire non, ça je ne suis pas d'accord, ce n'est pas le type de pensée que je veux avoir aujourd'hui, voilà comment je recadre ça. Pour ça, la première chose, c'est qu'on identifie quel type de culpabilité on ressent. Là, c'était la fameuse question, est-ce que cette émotion de culpabilité me pousse à agir ou à me cacher ? Et ensuite, j'ai envie de vous proposer trois mantras slash questions à vous poser qui permettent de faire cette transition entre culpabilité paralysante et culpabilité productive. La première de ces phrases slash mantras, c'est les success stories sont des preuves que c'est possible. La prochaine fois que vous voyez quelqu'un qui réussit, que ça génère en vous un gros sentiment de culpabilité en mode « je ne fais pas assez, je ne suis pas assez, etc. » , dites-vous juste « le fait que cette personne réussisse me prouve que c'est possible » . Et mentionnez-le. tout spécifique, si cette personne est dans votre industrie ou elle a un métier similaire au vôtre, elle vous montre littéralement que c'est possible. Donc on n'est pas là pour se dire « je ne suis pas assez parce que je n'ai pas les mêmes résultats » . On est là pour se dire « oh super, cette personne, elle peut l'avoir, elle me montre que c'est possible, trop cool, ça me rassure sur le fait que je ne suis pas en train de perdre mon temps pour rien » . La deuxième phrase qu'on va se dire, le deuxième mantra qu'on va s'appliquer, c'est « chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre » . On ne connaît pas l'ensemble du livre de la personne qui est en face. On ne sait pas quels ont été ses échecs, ses galères, on ne sait pas quel a été son background, de quel type d'aide elle a pu bénéficier ou non dans son parcours entrepreneurial, depuis combien de temps elle est là, qu'est-ce qu'elle a mis en place, qu'est-ce qui a fait que ça a fonctionné. Et encore une fois, pour avoir parlé avec énormément d'entrepreneurs, il y a toujours beaucoup plus d'éléments de complexité qui expliquent un succès ou un échec que ce qu'on veut bien juste montrer sur les réseaux sociaux. Donc, chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre. La troisième question qu'on va se poser, qui n'est pas un mantra, mais plutôt une question, c'est ... Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter au mien dès cette semaine ? Et ça, ça réoriente immédiatement notre cerveau vers l'action plutôt que vers la paralysie. Donc, c'est une très bonne technique pour basculer de la culpabilité paralysante à la culpabilité productive. Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter à mon business dès cette semaine ? Donc voilà les amis, j'espère que cet épisode sur la culpabilité vous a plu. Vous aurez aidé aussi à relativiser les choses et à changer, recadrer un petit peu. les petits mécanismes d'arnaque de votre cerveau. Si je devais résumer cet épisode de podcast en une action concrète que vous pouvez adapter à votre business dès aujourd'hui, c'est que la prochaine fois que vous sentez cette culpabilité qui monte, de vous dire « je ne suis pas assez » , « cette personne fait plus que moi » , « pourquoi elle, elle réussit et pas moi » , etc. Posez-vous cette question. Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Et rappelez-vous, l'entrepreneuriat, c'est aussi ça. C'est on avance pas à pas. Chacun a son rythme, chacun avec son livre, chacun avec ses avantages, ses qualités, ses défauts, ses inconvénients aussi. Et c'est très, très bien comme ça. Si cet épisode vous a plu, comme d'habitude, n'oubliez pas de mettre un commentaire, une note sur votre plateforme d'écoute. Ça m'aide beaucoup. Je lis. tous vos commentaires, j'adore ça. Et un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Bye tout le monde !

Description

Vous scrollez, voyez cet entrepreneur qui annonce son mois à 5 chiffres et boum... cette boule de culpabilité qui vous donne envie de tout plaquer ?


Dans cet épisode bottage de fesses, je vous montre comment votre cerveau essaie de vous arnaquer avec des systèmes de pensées obsolètes et comment le recadrer avec une question très simple.


Fini de confondre "je ne fais pas assez" avec "je ne suis pas assez" - aujourd'hui on transforme cette culpabilité en actions concrètes. 🚀


[Quiz] Découvrez quel type d’entrepreneur vous êtes et quelle stratégie adopter, en fonction de votre personnalité 👉  https://www.thebboost.fr/type


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✨ Recevoir mes meilleurs conseils business tous les lundis : https://www.thebboost.fr/mails/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous, pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le bottage de fesses dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode bottage de fesses. Et aujourd'hui, on va attaquer la croyance « voir les autres réussir, ça me fait culpabiliser » . Et franchement, bravo d'avoir cliqué sur le titre de cet épisode parce qu'il y a une certaine honte à se dire et même à s'avouer que de voir les autres réussir, ça nous génère de la culpabilité en nous. Parce que c'est comme si on se disait qu'il ne peut pas y avoir assez de place pour tout le monde sur le marché, ou alors qu'on se comparait sans cesse et que voir les autres réussir, ça nous faisait nous sentir mal. Mais je voulais prendre le temps de vous rassurer, de vous dire déjà que c'est normal de se sentir comme ça. Et bravo aussi d'avoir cliqué sur cet épisode de podcast pour écouter ce qu'on pouvait se dire sur le sujet-là. Donc, on va parler de culpabilité aujourd'hui. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de scroller sur les réseaux sociaux, peut-être sur Instagram, de voir un entrepreneur qui vient d'annoncer qu'il a plein de clients ? ou alors qui vient de faire son premier mois à 5 chiffres, et là, vous avez envie de tout plaquer. Vous ressentez de la culpabilité, de la comparaison, un sentiment d'échec, pourquoi lui, il y arrive, et pas moi, qu'est-ce qu'il a plus de moi ? Bref, ce n'est pas vraiment de la jalousie que vous ressentez, c'est juste une vraie culpabilité, et vous vous demandez, mais qu'est-ce que je fais de travers ? Et dans cet épisode bottage de fesses, je vais vous montrer comment déjà soulager instantanément cette culpabilité, arrêter de la ressentir, on va faire des petits chiffres au niveau de votre mindset, de votre cerveau. mais aussi comment transformer cette croyance en carburant et en moteur, plutôt qu'en sentiment de culpabilité, d'autoflagellation, etc. Et pour commencer, je vous propose qu'on déconstruise un petit peu cette croyance. Comme je vous le disais, c'est normal de ressentir ça. C'est normal, on le ressent tous. Peu de personnes vous le diront, mais tout le monde le ressent. Je le ressens aussi. Et en fait, quand on analyse un petit peu les choses, on se rend compte que tout est mis en place dans notre société pour qu'on ressente ça. Déjà, il y a un biais de comparaison sociale qui est... extrêmement élevés, encore plus via les réseaux sociaux. Sur les réseaux sociaux, par définition, on ne montre que ce qui nous arrange. La plupart du temps, c'est tout ce qui va bien, c'est nos réussites, c'est tout ce qui se passe bien, etc. Et même lorsqu'on décide de partager sous couvert d'authenticité ce qui ne va pas, il y a ce que j'appelle le biais de l'authenticité sexy, c'est que même là, en fait, on filtre. Parce que l'authenticité, en ce moment, c'est, entre guillemets, à la mode, et c'est une bonne chose, je ne dis pas le contraire. Donc, on a tendance à plus partager ce qui ne fonctionne pas pour nous, mais même là, on contrôle quand même ce qu'on partage. Et encore une fois, je ne jette pas la pierre, je suis la première à le faire, et puis c'est surtout, chacun a le droit aussi à avoir sa bulle, son cocon, son intimité, et de ne partager que ce qu'il a envie de partager. On n'est pas tous obligés de partager les pires galères, celles dont on ne se relève jamais, etc. Mais le biais que ça crée de l'autre côté pour les gens qui vous suivent, c'est évidemment qu'ils ne voient que les galères sexy, ils ne voient que l'authenticité sexy et contrôlée, même sous couvert d'authenticité et de transparence. Le deuxième mécanisme derrière cette culpabilité, c'est ce que j'appelle l'illusion du... overnight succès, du succès qui arrive du jour au lendemain. On a, encore une fois, c'est complètement biaisé via les réseaux sociaux, est-ce que les gens veulent bien dire ou laisser croire, etc. Mais cette sensation qu'il y a plein de personnes qui réussissent d'un coup, qu'on voit pober du jour au lendemain, et on se dit, mais alors pourquoi eux, en quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, ils partent de zéro et ils arrivent à 100, et pourquoi est-ce que moi je n'y arrive toujours pas ? Et en fait, quand on va creuser, et pourquoi... connaître énormément d'entrepreneurs qui donnent cette impression-là quand on va creuser. En fait, ce sont des gens qui sont sur les réseaux sociaux depuis des années et des années, ou des personnes qui entreprennent depuis des années et des années, et tout d'un coup, elles ont réussi soit à effectuer un pivot qui a fait que finalement ça a décollé, ce qui donne cette sensation de succès overnight, ou alors elles ont juste quelques contenus qui ont décollé et qui ont fait un effet traction boule de neige avec l'ensemble de leur business. Mais rarement, rarement, je vois des gens partir de zéro. et arriver à de super résultats en 90 jours, ou alors en 6 mois, ou alors c'est qu'ils avaient une autre expérience entrepreneuriale avant qu'ils n'ont pu emmener avec eux. Et ensuite, le troisième mécanisme qui explique cette culpabilité de se dire « voir les autres réussir, ça me fait me sentir mal » , c'est la confusion. Et là, on parle d'un petit sabotage de votre cerveau, mais la confusion entre le « je ne fais pas assez » et le « je ne suis pas assez » . Et c'est ce que j'appelle un effet d'amalgame identitaire. C'est qu'en fait, quand on voit les autres réussir, Notre cerveau nous sabote et passe de « je ne fais pas les bonnes actions » à Je ne suis pas assez bien. Et ça, ça s'explique parce qu'autant dans le salariat, c'est très facile de séparer qui on est de ce qu'on fait, ou alors plus facile que dans l'entrepreneuriat, autant quand on a un business, la frontière est beaucoup, beaucoup plus floue. Donc c'est pour ça que quand on scrolle sur les réseaux sociaux, qu'on voit ce fameux entrepreneur qui nous annonce son mois à cinq chiffres, son nouveau lancement, etc., notre cerveau, il ne se contente pas de constater un écart d'action ou un écart de stratégie. Il va automatiquement traduire ça par un jugement. sur notre valeur personnelle. Et donc, on passe de « je n'ai pas encore trouvé la bonne stratégie de vente » à « je ne suis pas fait pour vendre » . On passe de « je n'ai pas encore créé suffisamment de contenu viral » à « je ne suis pas assez créatif » . On passe de « je n'ai pas encore trouvé mon positionnement » à « je n'ai rien d'intéressant à apporter » . Et c'est, on pourrait même dire, une vraie petite arnaque mentale, parce que ce qui est à la base un problème peut-être de stratégie, ou d'action, ou un ajustement qu'on a besoin de faire, qui peut se résoudre en quelques semaines, en fait, purement marketing, stratégique, opérationnel, en fait, ça devient une croyance sur notre identité qui, là, peut nous fraider pendant des années. C'est pour ça que je parle d'arnaque mentale. Et ça, c'est vraiment un schéma que j'ai vu se répéter des centaines de fois avec mes clients dans la BSB Academy. D'ailleurs, on trouve, on les porte dans quelques jours si ça vous intéresse, c'est mon gros programme business. Et en fait, quand un entrepreneur me dit « j'arrive pas à vendre, c'est pas dans ma nature, je suis pas commercial, je suis pas fait pour ça » , en fait, quand on creuse, on découvre toujours qu'en réalité, c'est juste que la personne n'a pas appris. appris à vendre ou elle n'a jamais pratiqué les techniques de vente qu'elle a prises ou alors elle n'a jamais reçu de feedback constructif. Mais est-ce qu'on a un gène en nous qui nous fait dire « je suis fait pour vendre » ou alors « je ne suis pas fait pour vendre » ? Absolument pas. Et donc là, la question que vous pouvez vous poser, c'est est-ce que des fois, vous tombez dans cette confusion du « je ne fais pas assez » qui devient le « je ne suis pas assez » . Et pour repérer cette confusion, c'est extrêmement simple. Il suffit d'écouter votre dialogue intérieur. Si vous utilisez des phrases comme « je ne suis pas assez douée en marketing » , je ne suis pas assez organisé, je ne suis pas assez charismatique, je ne suis pas fait pour être entrepreneur. En fait, vous êtes en train de confondre vos actions, ce que vous faites, avec votre identité, qui vous êtes. Et c'est là où il y a un petit recadrage cérébral et mindset à faire. Et pour faire ce recadrage, pour faire ce changement, il va falloir comprendre que vos résultats actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont le reflet de vos stratégies actuelles. Je le répète parce que c'est important. Vos résultats actuels... actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont simplement le reflet de vos stratégies actuelles. Ce n'est pas que vous n'êtes pas assez bien, c'est que vous n'avez pas encore trouvé, appliqué ou maîtrisé ce qui fonctionne pour vous. Point final. Et donc l'exercice que vous pouvez faire dès maintenant, même si vous êtes au volant de votre voiture, en train de faire du sport ou autre chose, c'est de prendre chaque phrase de votre dialogue intérieur, qui commence par « je ne suis pas assez » et de le tourner en « je n'ai pas encore » . Par exemple, transformer « je ne suis pas assez convaincant » en « je n'ai pas assez convaincu » . Je n'ai pas encore maîtrisé les techniques de persuasion éthiques qui me correspondent. Tourner un « je ne suis pas fait pour les réseaux sociaux » en « je n'ai pas encore trouvé mon style et ma régularité » . Transformer un « je ne suis pas assez légitime » en « je n'ai pas encore suffisamment mis en valeur mon expertise et mes résultats » . Et vraiment, je transforme un « je ne suis pas assez » en « je n'ai pas encore » . Et derrière, vous alignez la compétence qui vous manque, parce qu'à chaque fois, il s'agit de compétence et non pas d'une qualité inscrite dans votre ADN. et de vous dire, voilà, je n'ai pas encore suffisamment travaillé cette compétence. Donc, voilà, ça c'était pour le petit recadrage sur les trois mécanismes derrière la culpabilité qu'on ressent quand quelqu'un réussit et que nous on ne réussit pas. Donc les trois mécanismes, on le rappelle, c'est 1. la comparaison qu'on crée via les réseaux sociaux, 2. l'illusion du overnight succès, du succès du jour au lendemain qui va renforcer cette culpabilité en nous de pourquoi nous on n'a pas ça, et 3. la confusion entre le je ne fais pas assez et le je ne suis pas assez. Et du coup maintenant... J'ai envie de passer en mode bottage de fesses parce que oui, je ne l'étais pas encore jusqu'ici. La vérité et le message que je veux que vous reteniez de cet épisode de podcast, c'est que la culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Mais vraiment, réfléchissez-y. La culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Ce que personne ne vous dit, c'est que cette culpabilité que vous ressentez, ce n'est pas un signe d'humilité, ce n'est pas un signe de « je suis prêt à progresser » , etc. C'est juste un mécanisme d'auto-sabotage très sophistiqué, une vraie petite arnaque mentale de votre cerveau. Je m'explique. En fait, on a deux types de culpabilité. Il y en a une qui va être productive, une culpabilité productive, et il y a une culpabilité paralysante. La culpabilité paralysante, c'est celle qui vous fait fermer les réseaux sociaux, fermer l'ordi, vous diriger vers Netflix, une série ou quoi que ce soit qui vous permet de fuir un espèce de sentiment d'inadéquation, un sentiment que vous n'êtes pas à la bonne place, vous ne faites pas ce qu'il faut, vous êtes une c*****. une petite arnaque ambulante, etc. Bref, la culpabilité paralysante, c'est la culpabilité qui ne génère aucune action concrète mais qui vous épuise émotionnellement. On la reconnaît parce que généralement ça donne des pensées du style « je ne suis pas fait pour ça, j'aurais dû commencer plus tôt, je n'ai pas ce qu'il faut, etc. » C'est cette fameuse forme de culpabilité qui attaque votre identité. pas juste votre action. Et le problème, si là je me mets en mode neuroscientifique en carton, mais le problème c'est que cette culpabilité, elle déclenche dans votre système nerveux sympathique la réponse de stress, qui limite littéralement votre capacité à trouver des solutions, à penser de façon créative, et à prendre des décisions stratégiques. Donc biologiquement, c'est une stratégie qui vous sabote. Et à l'inverse, on a l'autre type de culpabilité que j'appelle la culpabilité productive. La culpabilité productive, c'est une culpabilité qui se... concentre sur des comportements que vous pouvez modifier. Par exemple, je n'ai pas été assez régulier dans ma création de contenu, au lieu de vous dire des choses de « je suis plutôt nul en marketing » . Donc ça reste de la culpabilité parce que vous dites « oh, j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça, j'aurais pu faire plus, etc. » Mais là, on n'attaque pas notre identité de « je suis trop comme ci » ou « je ne suis pas assez ça » , on attaque ce qu'on n'a pas fait ou ce qu'on aurait pu faire différemment. Et même si ça crée de la culpabilité parce que c'en est, c'est en fait derrière plutôt un moteur de croissance parce que ça crée une envie de se challenger, ça crée ce qu'on pourrait qualifier de tension créative, et ça se concentre sur des comportements qu'on peut changer. Ça se concentre sur des comportements sur lesquels on peut agir, plutôt que sur des jugements de valeur sur qui on est et qui on n'est pas. Et toute l'idée de cet épisode, c'est de vous dire comment est-ce que vous pouvez faire le shift, comment est-ce que vous pouvez faire la bascule de la culpabilité paralysante qui porte un jugement de valeur sur vous en tant qu'être humain. à la culpabilité productive qui vous botte les fesses, qui n'est pas forcément très agréable, mais qui vous pousse à améliorer vos compétences. Et en fait, le basculement entre ces deux formes, il se joue sur une simple question que vous pouvez vous poser. Cette question, c'est « Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement me pousse à agir ou à me cacher ? » Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement, elle me pousse à agir ou à me cacher ? Parce que si elle vous pousse à vous cacher, c'est que vous êtes dans une culpabilité paralysante. Si elle vous pousse à agir, vous êtes dans une culpabilité productive. Et les entrepreneurs qui réussissent ne sont pas ceux qui ne ressentent jamais de culpabilité, ou jamais de culpabilité paralysante, mais c'est ceux qui arrivent à ressentir majoritairement de la culpabilité productive. Et encore une fois, je ne veux pas qu'on tombe, ni vous ni moi, dans un cercle de se dire, oh là là, dès que je ressens de la culpabilité paralysante, c'est la mauvaise culpabilité, du coup vous ressentez de la culpabilité, vous vous déprouvez de la culpabilité. Non, évidemment, c'est l'émotion. humaine, on en ressent tous. Par contre, la solution qu'on peut mettre en place dès aujourd'hui, c'est de trouver des petites phrases, des petites questions à se poser qui vont nous permettre de recadrer cette culpabilité où quand elle pointe le bout de son nez, on arrive à se dire non, ça je ne suis pas d'accord, ce n'est pas le type de pensée que je veux avoir aujourd'hui, voilà comment je recadre ça. Pour ça, la première chose, c'est qu'on identifie quel type de culpabilité on ressent. Là, c'était la fameuse question, est-ce que cette émotion de culpabilité me pousse à agir ou à me cacher ? Et ensuite, j'ai envie de vous proposer trois mantras slash questions à vous poser qui permettent de faire cette transition entre culpabilité paralysante et culpabilité productive. La première de ces phrases slash mantras, c'est les success stories sont des preuves que c'est possible. La prochaine fois que vous voyez quelqu'un qui réussit, que ça génère en vous un gros sentiment de culpabilité en mode « je ne fais pas assez, je ne suis pas assez, etc. » , dites-vous juste « le fait que cette personne réussisse me prouve que c'est possible » . Et mentionnez-le. tout spécifique, si cette personne est dans votre industrie ou elle a un métier similaire au vôtre, elle vous montre littéralement que c'est possible. Donc on n'est pas là pour se dire « je ne suis pas assez parce que je n'ai pas les mêmes résultats » . On est là pour se dire « oh super, cette personne, elle peut l'avoir, elle me montre que c'est possible, trop cool, ça me rassure sur le fait que je ne suis pas en train de perdre mon temps pour rien » . La deuxième phrase qu'on va se dire, le deuxième mantra qu'on va s'appliquer, c'est « chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre » . On ne connaît pas l'ensemble du livre de la personne qui est en face. On ne sait pas quels ont été ses échecs, ses galères, on ne sait pas quel a été son background, de quel type d'aide elle a pu bénéficier ou non dans son parcours entrepreneurial, depuis combien de temps elle est là, qu'est-ce qu'elle a mis en place, qu'est-ce qui a fait que ça a fonctionné. Et encore une fois, pour avoir parlé avec énormément d'entrepreneurs, il y a toujours beaucoup plus d'éléments de complexité qui expliquent un succès ou un échec que ce qu'on veut bien juste montrer sur les réseaux sociaux. Donc, chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre. La troisième question qu'on va se poser, qui n'est pas un mantra, mais plutôt une question, c'est ... Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter au mien dès cette semaine ? Et ça, ça réoriente immédiatement notre cerveau vers l'action plutôt que vers la paralysie. Donc, c'est une très bonne technique pour basculer de la culpabilité paralysante à la culpabilité productive. Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter à mon business dès cette semaine ? Donc voilà les amis, j'espère que cet épisode sur la culpabilité vous a plu. Vous aurez aidé aussi à relativiser les choses et à changer, recadrer un petit peu. les petits mécanismes d'arnaque de votre cerveau. Si je devais résumer cet épisode de podcast en une action concrète que vous pouvez adapter à votre business dès aujourd'hui, c'est que la prochaine fois que vous sentez cette culpabilité qui monte, de vous dire « je ne suis pas assez » , « cette personne fait plus que moi » , « pourquoi elle, elle réussit et pas moi » , etc. Posez-vous cette question. Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Et rappelez-vous, l'entrepreneuriat, c'est aussi ça. C'est on avance pas à pas. Chacun a son rythme, chacun avec son livre, chacun avec ses avantages, ses qualités, ses défauts, ses inconvénients aussi. Et c'est très, très bien comme ça. Si cet épisode vous a plu, comme d'habitude, n'oubliez pas de mettre un commentaire, une note sur votre plateforme d'écoute. Ça m'aide beaucoup. Je lis. tous vos commentaires, j'adore ça. Et un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Bye tout le monde !

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Description

Vous scrollez, voyez cet entrepreneur qui annonce son mois à 5 chiffres et boum... cette boule de culpabilité qui vous donne envie de tout plaquer ?


Dans cet épisode bottage de fesses, je vous montre comment votre cerveau essaie de vous arnaquer avec des systèmes de pensées obsolètes et comment le recadrer avec une question très simple.


Fini de confondre "je ne fais pas assez" avec "je ne suis pas assez" - aujourd'hui on transforme cette culpabilité en actions concrètes. 🚀


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous, pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le bottage de fesses dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode bottage de fesses. Et aujourd'hui, on va attaquer la croyance « voir les autres réussir, ça me fait culpabiliser » . Et franchement, bravo d'avoir cliqué sur le titre de cet épisode parce qu'il y a une certaine honte à se dire et même à s'avouer que de voir les autres réussir, ça nous génère de la culpabilité en nous. Parce que c'est comme si on se disait qu'il ne peut pas y avoir assez de place pour tout le monde sur le marché, ou alors qu'on se comparait sans cesse et que voir les autres réussir, ça nous faisait nous sentir mal. Mais je voulais prendre le temps de vous rassurer, de vous dire déjà que c'est normal de se sentir comme ça. Et bravo aussi d'avoir cliqué sur cet épisode de podcast pour écouter ce qu'on pouvait se dire sur le sujet-là. Donc, on va parler de culpabilité aujourd'hui. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de scroller sur les réseaux sociaux, peut-être sur Instagram, de voir un entrepreneur qui vient d'annoncer qu'il a plein de clients ? ou alors qui vient de faire son premier mois à 5 chiffres, et là, vous avez envie de tout plaquer. Vous ressentez de la culpabilité, de la comparaison, un sentiment d'échec, pourquoi lui, il y arrive, et pas moi, qu'est-ce qu'il a plus de moi ? Bref, ce n'est pas vraiment de la jalousie que vous ressentez, c'est juste une vraie culpabilité, et vous vous demandez, mais qu'est-ce que je fais de travers ? Et dans cet épisode bottage de fesses, je vais vous montrer comment déjà soulager instantanément cette culpabilité, arrêter de la ressentir, on va faire des petits chiffres au niveau de votre mindset, de votre cerveau. mais aussi comment transformer cette croyance en carburant et en moteur, plutôt qu'en sentiment de culpabilité, d'autoflagellation, etc. Et pour commencer, je vous propose qu'on déconstruise un petit peu cette croyance. Comme je vous le disais, c'est normal de ressentir ça. C'est normal, on le ressent tous. Peu de personnes vous le diront, mais tout le monde le ressent. Je le ressens aussi. Et en fait, quand on analyse un petit peu les choses, on se rend compte que tout est mis en place dans notre société pour qu'on ressente ça. Déjà, il y a un biais de comparaison sociale qui est... extrêmement élevés, encore plus via les réseaux sociaux. Sur les réseaux sociaux, par définition, on ne montre que ce qui nous arrange. La plupart du temps, c'est tout ce qui va bien, c'est nos réussites, c'est tout ce qui se passe bien, etc. Et même lorsqu'on décide de partager sous couvert d'authenticité ce qui ne va pas, il y a ce que j'appelle le biais de l'authenticité sexy, c'est que même là, en fait, on filtre. Parce que l'authenticité, en ce moment, c'est, entre guillemets, à la mode, et c'est une bonne chose, je ne dis pas le contraire. Donc, on a tendance à plus partager ce qui ne fonctionne pas pour nous, mais même là, on contrôle quand même ce qu'on partage. Et encore une fois, je ne jette pas la pierre, je suis la première à le faire, et puis c'est surtout, chacun a le droit aussi à avoir sa bulle, son cocon, son intimité, et de ne partager que ce qu'il a envie de partager. On n'est pas tous obligés de partager les pires galères, celles dont on ne se relève jamais, etc. Mais le biais que ça crée de l'autre côté pour les gens qui vous suivent, c'est évidemment qu'ils ne voient que les galères sexy, ils ne voient que l'authenticité sexy et contrôlée, même sous couvert d'authenticité et de transparence. Le deuxième mécanisme derrière cette culpabilité, c'est ce que j'appelle l'illusion du... overnight succès, du succès qui arrive du jour au lendemain. On a, encore une fois, c'est complètement biaisé via les réseaux sociaux, est-ce que les gens veulent bien dire ou laisser croire, etc. Mais cette sensation qu'il y a plein de personnes qui réussissent d'un coup, qu'on voit pober du jour au lendemain, et on se dit, mais alors pourquoi eux, en quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, ils partent de zéro et ils arrivent à 100, et pourquoi est-ce que moi je n'y arrive toujours pas ? Et en fait, quand on va creuser, et pourquoi... connaître énormément d'entrepreneurs qui donnent cette impression-là quand on va creuser. En fait, ce sont des gens qui sont sur les réseaux sociaux depuis des années et des années, ou des personnes qui entreprennent depuis des années et des années, et tout d'un coup, elles ont réussi soit à effectuer un pivot qui a fait que finalement ça a décollé, ce qui donne cette sensation de succès overnight, ou alors elles ont juste quelques contenus qui ont décollé et qui ont fait un effet traction boule de neige avec l'ensemble de leur business. Mais rarement, rarement, je vois des gens partir de zéro. et arriver à de super résultats en 90 jours, ou alors en 6 mois, ou alors c'est qu'ils avaient une autre expérience entrepreneuriale avant qu'ils n'ont pu emmener avec eux. Et ensuite, le troisième mécanisme qui explique cette culpabilité de se dire « voir les autres réussir, ça me fait me sentir mal » , c'est la confusion. Et là, on parle d'un petit sabotage de votre cerveau, mais la confusion entre le « je ne fais pas assez » et le « je ne suis pas assez » . Et c'est ce que j'appelle un effet d'amalgame identitaire. C'est qu'en fait, quand on voit les autres réussir, Notre cerveau nous sabote et passe de « je ne fais pas les bonnes actions » à Je ne suis pas assez bien. Et ça, ça s'explique parce qu'autant dans le salariat, c'est très facile de séparer qui on est de ce qu'on fait, ou alors plus facile que dans l'entrepreneuriat, autant quand on a un business, la frontière est beaucoup, beaucoup plus floue. Donc c'est pour ça que quand on scrolle sur les réseaux sociaux, qu'on voit ce fameux entrepreneur qui nous annonce son mois à cinq chiffres, son nouveau lancement, etc., notre cerveau, il ne se contente pas de constater un écart d'action ou un écart de stratégie. Il va automatiquement traduire ça par un jugement. sur notre valeur personnelle. Et donc, on passe de « je n'ai pas encore trouvé la bonne stratégie de vente » à « je ne suis pas fait pour vendre » . On passe de « je n'ai pas encore créé suffisamment de contenu viral » à « je ne suis pas assez créatif » . On passe de « je n'ai pas encore trouvé mon positionnement » à « je n'ai rien d'intéressant à apporter » . Et c'est, on pourrait même dire, une vraie petite arnaque mentale, parce que ce qui est à la base un problème peut-être de stratégie, ou d'action, ou un ajustement qu'on a besoin de faire, qui peut se résoudre en quelques semaines, en fait, purement marketing, stratégique, opérationnel, en fait, ça devient une croyance sur notre identité qui, là, peut nous fraider pendant des années. C'est pour ça que je parle d'arnaque mentale. Et ça, c'est vraiment un schéma que j'ai vu se répéter des centaines de fois avec mes clients dans la BSB Academy. D'ailleurs, on trouve, on les porte dans quelques jours si ça vous intéresse, c'est mon gros programme business. Et en fait, quand un entrepreneur me dit « j'arrive pas à vendre, c'est pas dans ma nature, je suis pas commercial, je suis pas fait pour ça » , en fait, quand on creuse, on découvre toujours qu'en réalité, c'est juste que la personne n'a pas appris. appris à vendre ou elle n'a jamais pratiqué les techniques de vente qu'elle a prises ou alors elle n'a jamais reçu de feedback constructif. Mais est-ce qu'on a un gène en nous qui nous fait dire « je suis fait pour vendre » ou alors « je ne suis pas fait pour vendre » ? Absolument pas. Et donc là, la question que vous pouvez vous poser, c'est est-ce que des fois, vous tombez dans cette confusion du « je ne fais pas assez » qui devient le « je ne suis pas assez » . Et pour repérer cette confusion, c'est extrêmement simple. Il suffit d'écouter votre dialogue intérieur. Si vous utilisez des phrases comme « je ne suis pas assez douée en marketing » , je ne suis pas assez organisé, je ne suis pas assez charismatique, je ne suis pas fait pour être entrepreneur. En fait, vous êtes en train de confondre vos actions, ce que vous faites, avec votre identité, qui vous êtes. Et c'est là où il y a un petit recadrage cérébral et mindset à faire. Et pour faire ce recadrage, pour faire ce changement, il va falloir comprendre que vos résultats actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont le reflet de vos stratégies actuelles. Je le répète parce que c'est important. Vos résultats actuels... actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont simplement le reflet de vos stratégies actuelles. Ce n'est pas que vous n'êtes pas assez bien, c'est que vous n'avez pas encore trouvé, appliqué ou maîtrisé ce qui fonctionne pour vous. Point final. Et donc l'exercice que vous pouvez faire dès maintenant, même si vous êtes au volant de votre voiture, en train de faire du sport ou autre chose, c'est de prendre chaque phrase de votre dialogue intérieur, qui commence par « je ne suis pas assez » et de le tourner en « je n'ai pas encore » . Par exemple, transformer « je ne suis pas assez convaincant » en « je n'ai pas assez convaincu » . Je n'ai pas encore maîtrisé les techniques de persuasion éthiques qui me correspondent. Tourner un « je ne suis pas fait pour les réseaux sociaux » en « je n'ai pas encore trouvé mon style et ma régularité » . Transformer un « je ne suis pas assez légitime » en « je n'ai pas encore suffisamment mis en valeur mon expertise et mes résultats » . Et vraiment, je transforme un « je ne suis pas assez » en « je n'ai pas encore » . Et derrière, vous alignez la compétence qui vous manque, parce qu'à chaque fois, il s'agit de compétence et non pas d'une qualité inscrite dans votre ADN. et de vous dire, voilà, je n'ai pas encore suffisamment travaillé cette compétence. Donc, voilà, ça c'était pour le petit recadrage sur les trois mécanismes derrière la culpabilité qu'on ressent quand quelqu'un réussit et que nous on ne réussit pas. Donc les trois mécanismes, on le rappelle, c'est 1. la comparaison qu'on crée via les réseaux sociaux, 2. l'illusion du overnight succès, du succès du jour au lendemain qui va renforcer cette culpabilité en nous de pourquoi nous on n'a pas ça, et 3. la confusion entre le je ne fais pas assez et le je ne suis pas assez. Et du coup maintenant... J'ai envie de passer en mode bottage de fesses parce que oui, je ne l'étais pas encore jusqu'ici. La vérité et le message que je veux que vous reteniez de cet épisode de podcast, c'est que la culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Mais vraiment, réfléchissez-y. La culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Ce que personne ne vous dit, c'est que cette culpabilité que vous ressentez, ce n'est pas un signe d'humilité, ce n'est pas un signe de « je suis prêt à progresser » , etc. C'est juste un mécanisme d'auto-sabotage très sophistiqué, une vraie petite arnaque mentale de votre cerveau. Je m'explique. En fait, on a deux types de culpabilité. Il y en a une qui va être productive, une culpabilité productive, et il y a une culpabilité paralysante. La culpabilité paralysante, c'est celle qui vous fait fermer les réseaux sociaux, fermer l'ordi, vous diriger vers Netflix, une série ou quoi que ce soit qui vous permet de fuir un espèce de sentiment d'inadéquation, un sentiment que vous n'êtes pas à la bonne place, vous ne faites pas ce qu'il faut, vous êtes une c*****. une petite arnaque ambulante, etc. Bref, la culpabilité paralysante, c'est la culpabilité qui ne génère aucune action concrète mais qui vous épuise émotionnellement. On la reconnaît parce que généralement ça donne des pensées du style « je ne suis pas fait pour ça, j'aurais dû commencer plus tôt, je n'ai pas ce qu'il faut, etc. » C'est cette fameuse forme de culpabilité qui attaque votre identité. pas juste votre action. Et le problème, si là je me mets en mode neuroscientifique en carton, mais le problème c'est que cette culpabilité, elle déclenche dans votre système nerveux sympathique la réponse de stress, qui limite littéralement votre capacité à trouver des solutions, à penser de façon créative, et à prendre des décisions stratégiques. Donc biologiquement, c'est une stratégie qui vous sabote. Et à l'inverse, on a l'autre type de culpabilité que j'appelle la culpabilité productive. La culpabilité productive, c'est une culpabilité qui se... concentre sur des comportements que vous pouvez modifier. Par exemple, je n'ai pas été assez régulier dans ma création de contenu, au lieu de vous dire des choses de « je suis plutôt nul en marketing » . Donc ça reste de la culpabilité parce que vous dites « oh, j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça, j'aurais pu faire plus, etc. » Mais là, on n'attaque pas notre identité de « je suis trop comme ci » ou « je ne suis pas assez ça » , on attaque ce qu'on n'a pas fait ou ce qu'on aurait pu faire différemment. Et même si ça crée de la culpabilité parce que c'en est, c'est en fait derrière plutôt un moteur de croissance parce que ça crée une envie de se challenger, ça crée ce qu'on pourrait qualifier de tension créative, et ça se concentre sur des comportements qu'on peut changer. Ça se concentre sur des comportements sur lesquels on peut agir, plutôt que sur des jugements de valeur sur qui on est et qui on n'est pas. Et toute l'idée de cet épisode, c'est de vous dire comment est-ce que vous pouvez faire le shift, comment est-ce que vous pouvez faire la bascule de la culpabilité paralysante qui porte un jugement de valeur sur vous en tant qu'être humain. à la culpabilité productive qui vous botte les fesses, qui n'est pas forcément très agréable, mais qui vous pousse à améliorer vos compétences. Et en fait, le basculement entre ces deux formes, il se joue sur une simple question que vous pouvez vous poser. Cette question, c'est « Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement me pousse à agir ou à me cacher ? » Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement, elle me pousse à agir ou à me cacher ? Parce que si elle vous pousse à vous cacher, c'est que vous êtes dans une culpabilité paralysante. Si elle vous pousse à agir, vous êtes dans une culpabilité productive. Et les entrepreneurs qui réussissent ne sont pas ceux qui ne ressentent jamais de culpabilité, ou jamais de culpabilité paralysante, mais c'est ceux qui arrivent à ressentir majoritairement de la culpabilité productive. Et encore une fois, je ne veux pas qu'on tombe, ni vous ni moi, dans un cercle de se dire, oh là là, dès que je ressens de la culpabilité paralysante, c'est la mauvaise culpabilité, du coup vous ressentez de la culpabilité, vous vous déprouvez de la culpabilité. Non, évidemment, c'est l'émotion. humaine, on en ressent tous. Par contre, la solution qu'on peut mettre en place dès aujourd'hui, c'est de trouver des petites phrases, des petites questions à se poser qui vont nous permettre de recadrer cette culpabilité où quand elle pointe le bout de son nez, on arrive à se dire non, ça je ne suis pas d'accord, ce n'est pas le type de pensée que je veux avoir aujourd'hui, voilà comment je recadre ça. Pour ça, la première chose, c'est qu'on identifie quel type de culpabilité on ressent. Là, c'était la fameuse question, est-ce que cette émotion de culpabilité me pousse à agir ou à me cacher ? Et ensuite, j'ai envie de vous proposer trois mantras slash questions à vous poser qui permettent de faire cette transition entre culpabilité paralysante et culpabilité productive. La première de ces phrases slash mantras, c'est les success stories sont des preuves que c'est possible. La prochaine fois que vous voyez quelqu'un qui réussit, que ça génère en vous un gros sentiment de culpabilité en mode « je ne fais pas assez, je ne suis pas assez, etc. » , dites-vous juste « le fait que cette personne réussisse me prouve que c'est possible » . Et mentionnez-le. tout spécifique, si cette personne est dans votre industrie ou elle a un métier similaire au vôtre, elle vous montre littéralement que c'est possible. Donc on n'est pas là pour se dire « je ne suis pas assez parce que je n'ai pas les mêmes résultats » . On est là pour se dire « oh super, cette personne, elle peut l'avoir, elle me montre que c'est possible, trop cool, ça me rassure sur le fait que je ne suis pas en train de perdre mon temps pour rien » . La deuxième phrase qu'on va se dire, le deuxième mantra qu'on va s'appliquer, c'est « chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre » . On ne connaît pas l'ensemble du livre de la personne qui est en face. On ne sait pas quels ont été ses échecs, ses galères, on ne sait pas quel a été son background, de quel type d'aide elle a pu bénéficier ou non dans son parcours entrepreneurial, depuis combien de temps elle est là, qu'est-ce qu'elle a mis en place, qu'est-ce qui a fait que ça a fonctionné. Et encore une fois, pour avoir parlé avec énormément d'entrepreneurs, il y a toujours beaucoup plus d'éléments de complexité qui expliquent un succès ou un échec que ce qu'on veut bien juste montrer sur les réseaux sociaux. Donc, chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre. La troisième question qu'on va se poser, qui n'est pas un mantra, mais plutôt une question, c'est ... Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter au mien dès cette semaine ? Et ça, ça réoriente immédiatement notre cerveau vers l'action plutôt que vers la paralysie. Donc, c'est une très bonne technique pour basculer de la culpabilité paralysante à la culpabilité productive. Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter à mon business dès cette semaine ? Donc voilà les amis, j'espère que cet épisode sur la culpabilité vous a plu. Vous aurez aidé aussi à relativiser les choses et à changer, recadrer un petit peu. les petits mécanismes d'arnaque de votre cerveau. Si je devais résumer cet épisode de podcast en une action concrète que vous pouvez adapter à votre business dès aujourd'hui, c'est que la prochaine fois que vous sentez cette culpabilité qui monte, de vous dire « je ne suis pas assez » , « cette personne fait plus que moi » , « pourquoi elle, elle réussit et pas moi » , etc. Posez-vous cette question. Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Et rappelez-vous, l'entrepreneuriat, c'est aussi ça. C'est on avance pas à pas. Chacun a son rythme, chacun avec son livre, chacun avec ses avantages, ses qualités, ses défauts, ses inconvénients aussi. Et c'est très, très bien comme ça. Si cet épisode vous a plu, comme d'habitude, n'oubliez pas de mettre un commentaire, une note sur votre plateforme d'écoute. Ça m'aide beaucoup. Je lis. tous vos commentaires, j'adore ça. Et un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Bye tout le monde !

Description

Vous scrollez, voyez cet entrepreneur qui annonce son mois à 5 chiffres et boum... cette boule de culpabilité qui vous donne envie de tout plaquer ?


Dans cet épisode bottage de fesses, je vous montre comment votre cerveau essaie de vous arnaquer avec des systèmes de pensées obsolètes et comment le recadrer avec une question très simple.


Fini de confondre "je ne fais pas assez" avec "je ne suis pas assez" - aujourd'hui on transforme cette culpabilité en actions concrètes. 🚀


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Transcription

  • Speaker #0

    Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous, pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le bottage de fesses dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode bottage de fesses. Et aujourd'hui, on va attaquer la croyance « voir les autres réussir, ça me fait culpabiliser » . Et franchement, bravo d'avoir cliqué sur le titre de cet épisode parce qu'il y a une certaine honte à se dire et même à s'avouer que de voir les autres réussir, ça nous génère de la culpabilité en nous. Parce que c'est comme si on se disait qu'il ne peut pas y avoir assez de place pour tout le monde sur le marché, ou alors qu'on se comparait sans cesse et que voir les autres réussir, ça nous faisait nous sentir mal. Mais je voulais prendre le temps de vous rassurer, de vous dire déjà que c'est normal de se sentir comme ça. Et bravo aussi d'avoir cliqué sur cet épisode de podcast pour écouter ce qu'on pouvait se dire sur le sujet-là. Donc, on va parler de culpabilité aujourd'hui. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de scroller sur les réseaux sociaux, peut-être sur Instagram, de voir un entrepreneur qui vient d'annoncer qu'il a plein de clients ? ou alors qui vient de faire son premier mois à 5 chiffres, et là, vous avez envie de tout plaquer. Vous ressentez de la culpabilité, de la comparaison, un sentiment d'échec, pourquoi lui, il y arrive, et pas moi, qu'est-ce qu'il a plus de moi ? Bref, ce n'est pas vraiment de la jalousie que vous ressentez, c'est juste une vraie culpabilité, et vous vous demandez, mais qu'est-ce que je fais de travers ? Et dans cet épisode bottage de fesses, je vais vous montrer comment déjà soulager instantanément cette culpabilité, arrêter de la ressentir, on va faire des petits chiffres au niveau de votre mindset, de votre cerveau. mais aussi comment transformer cette croyance en carburant et en moteur, plutôt qu'en sentiment de culpabilité, d'autoflagellation, etc. Et pour commencer, je vous propose qu'on déconstruise un petit peu cette croyance. Comme je vous le disais, c'est normal de ressentir ça. C'est normal, on le ressent tous. Peu de personnes vous le diront, mais tout le monde le ressent. Je le ressens aussi. Et en fait, quand on analyse un petit peu les choses, on se rend compte que tout est mis en place dans notre société pour qu'on ressente ça. Déjà, il y a un biais de comparaison sociale qui est... extrêmement élevés, encore plus via les réseaux sociaux. Sur les réseaux sociaux, par définition, on ne montre que ce qui nous arrange. La plupart du temps, c'est tout ce qui va bien, c'est nos réussites, c'est tout ce qui se passe bien, etc. Et même lorsqu'on décide de partager sous couvert d'authenticité ce qui ne va pas, il y a ce que j'appelle le biais de l'authenticité sexy, c'est que même là, en fait, on filtre. Parce que l'authenticité, en ce moment, c'est, entre guillemets, à la mode, et c'est une bonne chose, je ne dis pas le contraire. Donc, on a tendance à plus partager ce qui ne fonctionne pas pour nous, mais même là, on contrôle quand même ce qu'on partage. Et encore une fois, je ne jette pas la pierre, je suis la première à le faire, et puis c'est surtout, chacun a le droit aussi à avoir sa bulle, son cocon, son intimité, et de ne partager que ce qu'il a envie de partager. On n'est pas tous obligés de partager les pires galères, celles dont on ne se relève jamais, etc. Mais le biais que ça crée de l'autre côté pour les gens qui vous suivent, c'est évidemment qu'ils ne voient que les galères sexy, ils ne voient que l'authenticité sexy et contrôlée, même sous couvert d'authenticité et de transparence. Le deuxième mécanisme derrière cette culpabilité, c'est ce que j'appelle l'illusion du... overnight succès, du succès qui arrive du jour au lendemain. On a, encore une fois, c'est complètement biaisé via les réseaux sociaux, est-ce que les gens veulent bien dire ou laisser croire, etc. Mais cette sensation qu'il y a plein de personnes qui réussissent d'un coup, qu'on voit pober du jour au lendemain, et on se dit, mais alors pourquoi eux, en quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, ils partent de zéro et ils arrivent à 100, et pourquoi est-ce que moi je n'y arrive toujours pas ? Et en fait, quand on va creuser, et pourquoi... connaître énormément d'entrepreneurs qui donnent cette impression-là quand on va creuser. En fait, ce sont des gens qui sont sur les réseaux sociaux depuis des années et des années, ou des personnes qui entreprennent depuis des années et des années, et tout d'un coup, elles ont réussi soit à effectuer un pivot qui a fait que finalement ça a décollé, ce qui donne cette sensation de succès overnight, ou alors elles ont juste quelques contenus qui ont décollé et qui ont fait un effet traction boule de neige avec l'ensemble de leur business. Mais rarement, rarement, je vois des gens partir de zéro. et arriver à de super résultats en 90 jours, ou alors en 6 mois, ou alors c'est qu'ils avaient une autre expérience entrepreneuriale avant qu'ils n'ont pu emmener avec eux. Et ensuite, le troisième mécanisme qui explique cette culpabilité de se dire « voir les autres réussir, ça me fait me sentir mal » , c'est la confusion. Et là, on parle d'un petit sabotage de votre cerveau, mais la confusion entre le « je ne fais pas assez » et le « je ne suis pas assez » . Et c'est ce que j'appelle un effet d'amalgame identitaire. C'est qu'en fait, quand on voit les autres réussir, Notre cerveau nous sabote et passe de « je ne fais pas les bonnes actions » à Je ne suis pas assez bien. Et ça, ça s'explique parce qu'autant dans le salariat, c'est très facile de séparer qui on est de ce qu'on fait, ou alors plus facile que dans l'entrepreneuriat, autant quand on a un business, la frontière est beaucoup, beaucoup plus floue. Donc c'est pour ça que quand on scrolle sur les réseaux sociaux, qu'on voit ce fameux entrepreneur qui nous annonce son mois à cinq chiffres, son nouveau lancement, etc., notre cerveau, il ne se contente pas de constater un écart d'action ou un écart de stratégie. Il va automatiquement traduire ça par un jugement. sur notre valeur personnelle. Et donc, on passe de « je n'ai pas encore trouvé la bonne stratégie de vente » à « je ne suis pas fait pour vendre » . On passe de « je n'ai pas encore créé suffisamment de contenu viral » à « je ne suis pas assez créatif » . On passe de « je n'ai pas encore trouvé mon positionnement » à « je n'ai rien d'intéressant à apporter » . Et c'est, on pourrait même dire, une vraie petite arnaque mentale, parce que ce qui est à la base un problème peut-être de stratégie, ou d'action, ou un ajustement qu'on a besoin de faire, qui peut se résoudre en quelques semaines, en fait, purement marketing, stratégique, opérationnel, en fait, ça devient une croyance sur notre identité qui, là, peut nous fraider pendant des années. C'est pour ça que je parle d'arnaque mentale. Et ça, c'est vraiment un schéma que j'ai vu se répéter des centaines de fois avec mes clients dans la BSB Academy. D'ailleurs, on trouve, on les porte dans quelques jours si ça vous intéresse, c'est mon gros programme business. Et en fait, quand un entrepreneur me dit « j'arrive pas à vendre, c'est pas dans ma nature, je suis pas commercial, je suis pas fait pour ça » , en fait, quand on creuse, on découvre toujours qu'en réalité, c'est juste que la personne n'a pas appris. appris à vendre ou elle n'a jamais pratiqué les techniques de vente qu'elle a prises ou alors elle n'a jamais reçu de feedback constructif. Mais est-ce qu'on a un gène en nous qui nous fait dire « je suis fait pour vendre » ou alors « je ne suis pas fait pour vendre » ? Absolument pas. Et donc là, la question que vous pouvez vous poser, c'est est-ce que des fois, vous tombez dans cette confusion du « je ne fais pas assez » qui devient le « je ne suis pas assez » . Et pour repérer cette confusion, c'est extrêmement simple. Il suffit d'écouter votre dialogue intérieur. Si vous utilisez des phrases comme « je ne suis pas assez douée en marketing » , je ne suis pas assez organisé, je ne suis pas assez charismatique, je ne suis pas fait pour être entrepreneur. En fait, vous êtes en train de confondre vos actions, ce que vous faites, avec votre identité, qui vous êtes. Et c'est là où il y a un petit recadrage cérébral et mindset à faire. Et pour faire ce recadrage, pour faire ce changement, il va falloir comprendre que vos résultats actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont le reflet de vos stratégies actuelles. Je le répète parce que c'est important. Vos résultats actuels... actuels ne sont pas le reflet de votre valeur ou de votre potentiel, ils sont simplement le reflet de vos stratégies actuelles. Ce n'est pas que vous n'êtes pas assez bien, c'est que vous n'avez pas encore trouvé, appliqué ou maîtrisé ce qui fonctionne pour vous. Point final. Et donc l'exercice que vous pouvez faire dès maintenant, même si vous êtes au volant de votre voiture, en train de faire du sport ou autre chose, c'est de prendre chaque phrase de votre dialogue intérieur, qui commence par « je ne suis pas assez » et de le tourner en « je n'ai pas encore » . Par exemple, transformer « je ne suis pas assez convaincant » en « je n'ai pas assez convaincu » . Je n'ai pas encore maîtrisé les techniques de persuasion éthiques qui me correspondent. Tourner un « je ne suis pas fait pour les réseaux sociaux » en « je n'ai pas encore trouvé mon style et ma régularité » . Transformer un « je ne suis pas assez légitime » en « je n'ai pas encore suffisamment mis en valeur mon expertise et mes résultats » . Et vraiment, je transforme un « je ne suis pas assez » en « je n'ai pas encore » . Et derrière, vous alignez la compétence qui vous manque, parce qu'à chaque fois, il s'agit de compétence et non pas d'une qualité inscrite dans votre ADN. et de vous dire, voilà, je n'ai pas encore suffisamment travaillé cette compétence. Donc, voilà, ça c'était pour le petit recadrage sur les trois mécanismes derrière la culpabilité qu'on ressent quand quelqu'un réussit et que nous on ne réussit pas. Donc les trois mécanismes, on le rappelle, c'est 1. la comparaison qu'on crée via les réseaux sociaux, 2. l'illusion du overnight succès, du succès du jour au lendemain qui va renforcer cette culpabilité en nous de pourquoi nous on n'a pas ça, et 3. la confusion entre le je ne fais pas assez et le je ne suis pas assez. Et du coup maintenant... J'ai envie de passer en mode bottage de fesses parce que oui, je ne l'étais pas encore jusqu'ici. La vérité et le message que je veux que vous reteniez de cet épisode de podcast, c'est que la culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Mais vraiment, réfléchissez-y. La culpabilité, c'est le seul sentiment qui ne sert absolument à rien dans l'entreprenariat. Ce que personne ne vous dit, c'est que cette culpabilité que vous ressentez, ce n'est pas un signe d'humilité, ce n'est pas un signe de « je suis prêt à progresser » , etc. C'est juste un mécanisme d'auto-sabotage très sophistiqué, une vraie petite arnaque mentale de votre cerveau. Je m'explique. En fait, on a deux types de culpabilité. Il y en a une qui va être productive, une culpabilité productive, et il y a une culpabilité paralysante. La culpabilité paralysante, c'est celle qui vous fait fermer les réseaux sociaux, fermer l'ordi, vous diriger vers Netflix, une série ou quoi que ce soit qui vous permet de fuir un espèce de sentiment d'inadéquation, un sentiment que vous n'êtes pas à la bonne place, vous ne faites pas ce qu'il faut, vous êtes une c*****. une petite arnaque ambulante, etc. Bref, la culpabilité paralysante, c'est la culpabilité qui ne génère aucune action concrète mais qui vous épuise émotionnellement. On la reconnaît parce que généralement ça donne des pensées du style « je ne suis pas fait pour ça, j'aurais dû commencer plus tôt, je n'ai pas ce qu'il faut, etc. » C'est cette fameuse forme de culpabilité qui attaque votre identité. pas juste votre action. Et le problème, si là je me mets en mode neuroscientifique en carton, mais le problème c'est que cette culpabilité, elle déclenche dans votre système nerveux sympathique la réponse de stress, qui limite littéralement votre capacité à trouver des solutions, à penser de façon créative, et à prendre des décisions stratégiques. Donc biologiquement, c'est une stratégie qui vous sabote. Et à l'inverse, on a l'autre type de culpabilité que j'appelle la culpabilité productive. La culpabilité productive, c'est une culpabilité qui se... concentre sur des comportements que vous pouvez modifier. Par exemple, je n'ai pas été assez régulier dans ma création de contenu, au lieu de vous dire des choses de « je suis plutôt nul en marketing » . Donc ça reste de la culpabilité parce que vous dites « oh, j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça, j'aurais pu faire plus, etc. » Mais là, on n'attaque pas notre identité de « je suis trop comme ci » ou « je ne suis pas assez ça » , on attaque ce qu'on n'a pas fait ou ce qu'on aurait pu faire différemment. Et même si ça crée de la culpabilité parce que c'en est, c'est en fait derrière plutôt un moteur de croissance parce que ça crée une envie de se challenger, ça crée ce qu'on pourrait qualifier de tension créative, et ça se concentre sur des comportements qu'on peut changer. Ça se concentre sur des comportements sur lesquels on peut agir, plutôt que sur des jugements de valeur sur qui on est et qui on n'est pas. Et toute l'idée de cet épisode, c'est de vous dire comment est-ce que vous pouvez faire le shift, comment est-ce que vous pouvez faire la bascule de la culpabilité paralysante qui porte un jugement de valeur sur vous en tant qu'être humain. à la culpabilité productive qui vous botte les fesses, qui n'est pas forcément très agréable, mais qui vous pousse à améliorer vos compétences. Et en fait, le basculement entre ces deux formes, il se joue sur une simple question que vous pouvez vous poser. Cette question, c'est « Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement me pousse à agir ou à me cacher ? » Est-ce que cette culpabilité que je ressens actuellement, elle me pousse à agir ou à me cacher ? Parce que si elle vous pousse à vous cacher, c'est que vous êtes dans une culpabilité paralysante. Si elle vous pousse à agir, vous êtes dans une culpabilité productive. Et les entrepreneurs qui réussissent ne sont pas ceux qui ne ressentent jamais de culpabilité, ou jamais de culpabilité paralysante, mais c'est ceux qui arrivent à ressentir majoritairement de la culpabilité productive. Et encore une fois, je ne veux pas qu'on tombe, ni vous ni moi, dans un cercle de se dire, oh là là, dès que je ressens de la culpabilité paralysante, c'est la mauvaise culpabilité, du coup vous ressentez de la culpabilité, vous vous déprouvez de la culpabilité. Non, évidemment, c'est l'émotion. humaine, on en ressent tous. Par contre, la solution qu'on peut mettre en place dès aujourd'hui, c'est de trouver des petites phrases, des petites questions à se poser qui vont nous permettre de recadrer cette culpabilité où quand elle pointe le bout de son nez, on arrive à se dire non, ça je ne suis pas d'accord, ce n'est pas le type de pensée que je veux avoir aujourd'hui, voilà comment je recadre ça. Pour ça, la première chose, c'est qu'on identifie quel type de culpabilité on ressent. Là, c'était la fameuse question, est-ce que cette émotion de culpabilité me pousse à agir ou à me cacher ? Et ensuite, j'ai envie de vous proposer trois mantras slash questions à vous poser qui permettent de faire cette transition entre culpabilité paralysante et culpabilité productive. La première de ces phrases slash mantras, c'est les success stories sont des preuves que c'est possible. La prochaine fois que vous voyez quelqu'un qui réussit, que ça génère en vous un gros sentiment de culpabilité en mode « je ne fais pas assez, je ne suis pas assez, etc. » , dites-vous juste « le fait que cette personne réussisse me prouve que c'est possible » . Et mentionnez-le. tout spécifique, si cette personne est dans votre industrie ou elle a un métier similaire au vôtre, elle vous montre littéralement que c'est possible. Donc on n'est pas là pour se dire « je ne suis pas assez parce que je n'ai pas les mêmes résultats » . On est là pour se dire « oh super, cette personne, elle peut l'avoir, elle me montre que c'est possible, trop cool, ça me rassure sur le fait que je ne suis pas en train de perdre mon temps pour rien » . La deuxième phrase qu'on va se dire, le deuxième mantra qu'on va s'appliquer, c'est « chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre » . On ne connaît pas l'ensemble du livre de la personne qui est en face. On ne sait pas quels ont été ses échecs, ses galères, on ne sait pas quel a été son background, de quel type d'aide elle a pu bénéficier ou non dans son parcours entrepreneurial, depuis combien de temps elle est là, qu'est-ce qu'elle a mis en place, qu'est-ce qui a fait que ça a fonctionné. Et encore une fois, pour avoir parlé avec énormément d'entrepreneurs, il y a toujours beaucoup plus d'éléments de complexité qui expliquent un succès ou un échec que ce qu'on veut bien juste montrer sur les réseaux sociaux. Donc, chaque réussite qu'on voit n'est qu'une seule page du livre. La troisième question qu'on va se poser, qui n'est pas un mantra, mais plutôt une question, c'est ... Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter au mien dès cette semaine ? Et ça, ça réoriente immédiatement notre cerveau vers l'action plutôt que vers la paralysie. Donc, c'est une très bonne technique pour basculer de la culpabilité paralysante à la culpabilité productive. Qu'est-ce que cette personne a mis en place dans son business que je pourrais adapter à mon business dès cette semaine ? Donc voilà les amis, j'espère que cet épisode sur la culpabilité vous a plu. Vous aurez aidé aussi à relativiser les choses et à changer, recadrer un petit peu. les petits mécanismes d'arnaque de votre cerveau. Si je devais résumer cet épisode de podcast en une action concrète que vous pouvez adapter à votre business dès aujourd'hui, c'est que la prochaine fois que vous sentez cette culpabilité qui monte, de vous dire « je ne suis pas assez » , « cette personne fait plus que moi » , « pourquoi elle, elle réussit et pas moi » , etc. Posez-vous cette question. Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Qu'est-ce que je peux apprendre de cette personne plutôt que de tourner en boucle sur ce que je ne fais pas ? Et rappelez-vous, l'entrepreneuriat, c'est aussi ça. C'est on avance pas à pas. Chacun a son rythme, chacun avec son livre, chacun avec ses avantages, ses qualités, ses défauts, ses inconvénients aussi. Et c'est très, très bien comme ça. Si cet épisode vous a plu, comme d'habitude, n'oubliez pas de mettre un commentaire, une note sur votre plateforme d'écoute. Ça m'aide beaucoup. Je lis. tous vos commentaires, j'adore ça. Et un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Bye tout le monde !

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