Speaker #0Hello, je suis Aline, coach business chez The B-Boost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 226 du podcast Je peux pas, j'ai business. Comme toujours, je suis absolument ravie, ravie, ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode, d'autant plus quand il s'agit d'épisodes masterclass comme celui qu'on va faire aujourd'hui ensemble. Pourquoi j'appelle ça un épisode masterclass ? Parce que c'est vraiment un épisode où en fait, je prends une problématique business ou une stratégie ou une méthodologie et on y va. à fond, c'est une espèce de tutoriel en fait c'est pour ça que je dis que c'est une masterclass, pas en mode c'est exceptionnel mais plutôt en mode c'est un tutoriel de A à Z où je ne retiens aucune information et on va, on creuse à fond dans un sujet pour répondre à une problématique que certains d'entre vous m'ont fait remonter, mon dialyne on aurait besoin de ci, de ça, etc. Et en fait ça faisait plusieurs mois qu'on me demandait une méthodologie pour construire une offre au sein de son business avec genre vraiment le process pas à pas pour le faire et jusqu'ici j'étais un petit peu embêtée parce que je disais aux gens mais en fait ... Ça dépend, ça dépend de tellement de choses. On ne construit pas une offre de coaching de la même manière qu'on construit une offre de prestation de service quand on est webdesigner, de la même manière qu'on construit une offre d'accompagnement quand on est éducateur canin. Enfin, c'est des choses tellement différentes que je voyais mal comment proposer une méthodologie commune à tout ça. Et pourtant, et pourtant, en réfléchissant et en me challengeant sur, ok, mais du coup, qu'est-ce que je pourrais enseigner qui aide les entrepreneurs ? à créer une offre de A à Z qui soit suffisamment précise pour vraiment être concret et leur donner une marche à suivre, un tutoriel, tout en étant suffisamment large pour s'adapter à peu près à n'importe quel type d'offre dans le domaine du service ou de l'accompagnement. Et du coup, en me basant à la fois sur ce que moi j'observe, sur ce que j'enseigne dans mes programmes, mais aussi sur moi, la manière dont je crée les offres au sein de The Beboost, j'ai réussi à en extraire une méthodologie qui est celle que je vous enseignais, en tout cas vous expliquée dans cet épisode de podcast. Donc j'espère que vous êtes bien attachés parce que ça va envoyer du lourd. Je sais que pour beaucoup d'entre vous, vous écoutez ces épisodes dans la voiture, en faisant du sport ou en faisant autre chose. Si jamais vous dites, oh là là, j'aurais dû prendre des notes, c'était important, etc. Ne vous inquiétez pas, vous avez l'article de blog qui accompagne cet épisode de podcast, qui est en ligne aussi, qui récapitule absolument tous les points, toute la méthodologie, tout le process, etc. Le lien est dans la description de cet épisode de podcast. Donc même si vous n'avez pas les mains libres pour prendre des notes en ce moment, tout en écoutant, n'hésitez pas soit à réécouter l'épisode à un autre moment où c'est plus propice pour vous. à la prise de notes et à la réflexion, soit juste à vous référer à l'article de blog, bien évidemment. Ok ? Allez, c'est parti, c'est parti ! Je m'excuse juste un petit peu pour m'avoir rock, je suis dans une grosse période de crève, je suis hyper malade alors qu'on est fin mai, il fait 25 degrés dehors, mais Aline est tombée malade, allez savoir pourquoi. Alors, j'ai envie de commencer par un bottage de fesses et un petit peu de mindset avant d'entamer la pratique. Pourquoi ça ? Parce qu'en fait, généralement, quand on dit « Oui, je veux absolument une méthodologie pour créer une offre de A à Z, je veux bien faire les choses, etc. » Là, il y a plusieurs croyances, généralement, qui viennent très facilement et inconsciemment s'immiscer. La première, c'est celle de vouloir complètement réinventer la roue. Quand on lance un business, quand on crée une nouvelle offre, on a souvent tendance à penser qu'il faut créer une offre qui n'est jamais vue, quelque chose d'hyper différent, quelque chose qui va sortir du lot, créer quelque chose de complètement novateur que personne d'autre n'aura fait pour à la fois nous différencier et, dans notre croyance, dans notre imaginaire, se vendre plus facilement. La réponse à ça est non. Et encore plus, méfiez-vous des idées d'offres qui n'existent nulle part ailleurs. Tout simplement parce que si ça n'existe nulle part ailleurs, soit vous êtes un visionnaire, dans ce cas-là, bienvenue dans les 0,001% des visionnaires de ce monde de lequel même moi je ne fais pas partie, ou alors c'est que d'autres personnes ont eu cette idée avant vous, mais que ça ne fonctionne pas, ou que ça n'a pas fonctionné. Donc méfiez-vous des idées, ou méfiez-vous même des business où il n'y a personne, où personne n'a jamais fait ça. Parce que soit vous êtes un visionnaire, auquel cas vous allez être très vite copié, mais félicitations à vous, soit c'est juste que personne n'y est allé parce qu'en fait, il n'y a pas vraiment de marché, il n'y a pas de clients, il n'y a pas de quoi faire un business sur cette offre-là ou dans cette thématique-là. Donc ça, c'est la première chose. Le premier message hyper important que je voulais vous faire passer, c'est qu'il n'est pas nécessaire de vouloir réinventer la roue. Par exemple, quand on fait du coaching, les gens s'attendent à un accompagnement individuel. Ils ne vous demandent pas d'imaginer un espèce de format hybride, hyper chelou, complètement sorti du chapeau, etc. On ne vous demande pas de coacher avec vos pieds. J'ai dit n'importe quoi, mais vous avez compris un petit peu l'idée. Au bout d'un moment, si vous voyez que tous vos concurrents et que toutes les personnes qui cartonnent dans votre thématique font plus ou moins la même chose en termes d'offres, c'est qu'il y a une raison, c'est que c'est ça qui fonctionne. Et donc, ma recommandation, encore plus si vous êtes au début de votre business, au début de votre activité, de votre aventure entrepreneuriale, c'est de ne pas chercher à réinventer la roue, de vous approprier les codes et de mettre en place ce qui fonctionne déjà pour les autres. Et une fois que vous êtes suffisamment implanté en place, confiant et que vous avez une assez bonne connaissance de votre marché, de votre clientèle, etc. Là, vous pouvez innover sur des offres un petit peu plus différentes, un petit peu plus tangentes, etc. Mais dans un premier temps, si vous cherchez l'efficacité, si vous cherchez les ventes, si vous cherchez les revenus, à moins d'avoir l'idée de génie du siècle, ce qui n'est pas le cas pour 99,999% d'entre nous, ne cherchez pas à réinventer la roue, faites la même chose que tout le monde, en tout cas en tant que base. Et ensuite, vous allez pouvoir itérer. Donc ça, c'est la première chose. on ne réinvente pas la roue en termes de création d'offres Ensuite, le deuxième petit bottage de fait, c'est le deuxième petit point mindset que je voulais aborder avec vous avant d'entamer les discussions sérieuses, c'est aussi attention au perfectionnisme. C'est-à-dire qu'au bout d'un moment, créer une offre, ce n'est pas compliqué. On aligne trois grands points, on y va et on y terre au fur et à mesure. Et au fur et à mesure des retours clients, des frictions qu'on peut observer dans le déroulé de la prestation ou de l'offre, on va améliorer, on va ajouter des choses au process, etc. Mais vouloir à tout prix avoir une offre absolument parfaite. dès le début, où on sait à l'avance comment ça va se passer à chaque minute, à chaque étape, etc. Déjà, pour moi, c'est un petit peu utopique, parce que c'est très compliqué de mettre ça en place dès le début, quand on n'a pas encore confronté son offre au marché, mais surtout c'est dangereux, parce que c'est le fameux mieux vous fait que parfait, mais dans l'autre sens, où vous passez tellement de temps à construire l'offre parfaite, et à tout maîtriser, et à vouloir tout anticiper, qu'au final, quand vous sortez l'offre, soit elle est devenue obsolète entre temps, parce que vous avez mis trop de temps, soit en la confrontant au marché, vous vous rendez compte qu'au final, votre offre n'est pas adaptée parce qu'il y a plein de choses dont vous n'aviez pas conscience et dont vous ne pouviez pas avoir conscience avant de commencer à vendre et avant de pouvoir expérimenter votre offre. Donc c'est pour ça, entre le « ne cherchez pas à réinventer la roue » et le « mieux vaut fait que parfait, ne cherchez pas à faire quelque chose de trop bien dès le début » , maintenant on est bon pour pouvoir parler de la méthodologie pour construire une offre. Mais vraiment, vraiment, gardez tout ça en tête. Et puis je crois que c'était Roy Hoffman, qui est le cofondateur de LinkedIn, qui disait « si vous n'avez pas honte de votre premier produit, c'est que vous l'avez lancé trop tard. Il faut avoir honte de votre première offre, ok ? Allez, du coup, on y va. Je ne l'ai pas précisé en début d'épisode, je pense que vous avez commencé à le comprendre, cet épisode et cette méthodologie va surtout, surtout s'appliquer à des personnes qui vendent du produit digital, de l'accompagnement ou alors de la prestation de service. Ça ne va pas s'appliquer aux produits physiques. Après, si vraiment vous êtes dans un business 100% produit physique, que vous adorez ma voix, j'ose espérer qu'il y en a, certainement. Dans ce cas, évidemment, vous allez quand même avoir des petites choses, des petites bribes que vous allez pouvoir utiliser, vous approprier, etc. Mais en tout cas, la méthodologie complète qu'on va voir maintenant, c'est vraiment, vraiment adapté à l'accompagnement, au digital et à la prestation de service. OK, c'est parti du coup. Avant de créer n'importe quelle offre, il y a des prérequis, des cases qu'on va cocher. Et là, je ne parle pas des prérequis mindset sur lesquels je viens de vous botter les fesses pendant quelques minutes. Je parle juste de prérequis concrets. Si ça, ce n'est pas OK, si vous n'avez pas coché ces cinq cases, ça ne sert à rien d'avancer dans votre création d'offres. La première case à cocher, c'est connaître les valeurs de votre entreprise et vos valeurs à vous. Pourquoi est-ce que je parle de ça ? Tout simplement parce qu'en fonction de votre vision d'entreprise et de vos valeurs, ça va déjà vous aiguiller en termes de business model. Par exemple, quelqu'un qui souhaite être libre financièrement, géographiquement et surtout avoir aucune contrainte horaire dans son emploi du temps, on ne va pas lui demander de créer de l'offre de prestation de service où il vend son temps contre de l'argent. Ce n'est peut-être pas le business model le plus pertinent pour lui. Donc en fonction de vous, vos objectifs, peut-être qu'il y a certains types d'offres qui vont directement passer à la trappe parce que ça ne sera pas adapté à ce que vous voulez construire. Ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas temporairement accepter certains types d'offres, certains business models d'offres, le temps, je ne sais pas, de faire entrer du cash flow, de la trésorerie, etc. avant de scaler vers d'autres modèles, d'autres business. Mais il faut aussi être hyper, hyper honnête avec soi-même sur tous ces points-là. C'est quoi le futur que je construis avec mon business ? À quoi ça ressemble ? Et du coup, c'est quel type de produit ? C'est quel type d'offre, en fait, qui va me permettre de construire ce futur ? Donc, première case à gaucher, connaître les valeurs de votre entreprise. Si ça, ce n'est pas le cas, je vous invite tout de suite déjà. à mettre ce podcast sur pause et à brainstormer là-dessus. Deuxième case à cocher avant de créer n'importe quel type d'offre, c'est de connaître votre domaine de compétences et votre expertise. Dressez la liste de ce que vous savez faire, de vos connaissances, de vos compétences, de vos expériences, parce que ça aussi c'est la source de vos offres. Si vous êtes très bon dans l'accompagnement, vous pouvez faire du coaching. Si vous n'êtes pas du tout bon mais que vous êtes beaucoup plus opérationnel, vous pouvez faire de la prestation. Si vous êtes très bon en graphisme, vous pouvez proposer quelque chose sur du visuel. Si vous êtes très nul, vous pouvez proposer quelque chose sur autre chose. Évidemment que vous avez déjà coché cette case parce que vous savez déjà dans quel business vous êtes lancé, vous avez déjà votre métier et donc par définition, vous savez à peu près quel type d'offre vous allez proposer. Je veux dire, si vous êtes graphiste, vous n'allez pas proposer un atelier de poterie. On est bien d'accord. Mais de bien savoir... le champ de son domaine de compétences et de son expertise. Ça, ça va être important aussi. C'est du bon sens pur et dur. Attention, je ne suis pas en train de dire qu'au sein de votre domaine d'expertise, il faut avoir conscience de vos compétences. Non, c'est juste un graphiste ne propose pas d'atelier de poterie comme un coach ne propose pas de conseil financier, par exemple. Ou alors, sauf s'il a les compétences et l'expertise, et auquel cas, là, ça devient intéressant. Donc, vous n'êtes pas obligé de réfléchir plus loin que ça. C'est aussi basique que ça. Troisième case à cocher, connaître votre positionnement. Et là, je sais qu'il y en a qui ne vont pas être contents du tout que je dis ça, mais il faut connaître votre positionnement pour pouvoir proposer les bonnes offres qui vont être alignées avec ça, qui vont être cohérentes avec ça. Donc, si vous n'avez pas votre positionnement, c'est le sujet du moment. D'ailleurs, j'avais fait un énorme, énorme épisode de podcast tutoriel méthodologie de A à Z sur comment trouver son positionnement une bonne fois pour toutes. C'est l'épisode 211 du podcast et je vous mettrai bien évidemment le lien en description de cet épisode de podcast. Du coup... Avoir votre positionnement, que ce soit clair, net et précis. Ensuite, quatrième case à cocher avant de créer n'importe quelle offre, c'est de connaître votre marché. Quelles sont les grandes thématiques ? Quelles sont les grandes tendances ? Quels sont les besoins de votre cible ? Qui sont vos concurrents ? Quel type d'offres ils proposent ? Encore une fois, inutile de rentrer trop dans les détails, de faire des études de marché hyper pointues sur quatre jours, etc. Mais juste dans les grandes lignes. Qu'est-ce qu'il fait ? Soyez un petit peu au courant de ce qui se passe dans votre thématique. Ça va vous aider pour tout, ça vous aide à créer des offres, ça vous aide à rester concurrentiel. Ça vous aide à anticiper et à vous adapter au pivot du marché. Ça vous aide aussi à être au courant, à faire de la veille. C'est important dans votre thématique, quelle qu'elle soit, de rester au courant de ce qui se passe. Et enfin, cinquième et dernière case à cocher avant de créer n'importe quel type d'offre, c'est de connaître votre client idéal. Bien évidemment, hyper important. Qui est votre client idéal ? Quels sont ses besoins ? Quelles sont ses envies ? Quelle est la différence entre ses besoins et ses envies ? Qu'est-ce qu'il recherche ? Et surtout, quels sont... C'est l'habitude de consommation. Dans chaque thématique, vos clients ont une habitude de consommation, c'est-à-dire qu'ils ont l'habitude d'acheter certains types d'offres et pas d'autres. Et c'est pour ça aussi que je vous dis des fois, attention, méfiez-vous des offres que vous ne voyez nulle part ailleurs, que personne d'autre n'a fait, parce que si ça se trouve, vos clients, ça va être tellement exotique pour eux qu'ils ne vont même pas vouloir, ils ne seront même pas intéressés pour l'acheter, parce que ce sera trop différent de ce qu'ils ont l'habitude de consommer ou de ce qu'ils ont l'habitude d'acheter. et ils vont se dire, moi ça ne me parle pas, ça paraît un petit peu bizarre, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, c'est parce que j'avais... imaginer dans ma tête et donc ils vont potentiellement passer à côté de votre offre qui en soit n'a aucun problème, qui est une très bonne offre, qui est novatrice, jamais vue ailleurs, différenciante et tout. Mais parce que ce n'est pas dans les habitudes de consommation de votre client, ça va être compliqué de la vendre. Ou alors ça va se faire au prix d'énormément, énormément d'éducation de votre marché avec du contenu, de la répétition, etc. Mais ça c'est hyper chronophage et ça prend du temps aussi. Donc, connaître votre client idéal par cœur. Voilà pour nos cinq prérequis avant de créer n'importe quel type d'offre. 1. Connaître les valeurs de son entreprise. 2. connaître son domaine de compétence, d'expertise. Trois, avoir son positionnement. Quatre, connaître son marché par cœur. Et cinq, connaître son client idéal encore plus par cœur. Une fois que tout ça, c'est OK, et seulement une fois que tout ça, c'est OK, on va pouvoir passer à la méthodologie pour créer une offre. Cette méthodologie, je l'ai découpée en cinq étapes, plus une sixième étape facultative. On l'abordera à la fin, mais au moins cinq étapes. On fait les choses pas à pas. L'étape numéro une, c'est de choisir votre business model d'offre. Qu'est-ce que c'est le business model d'offre ? C'est le format. Est-ce que c'est de la prestation de services en individuel ? Est-ce que c'est du coaching ? Est-ce que c'est de la formation en ligne ? Est-ce que c'est un abonnement ? Est-ce que c'est de l'affiliation ? Est-ce que c'est de l'apport d'affaires ? Est-ce que c'est un forfait plus un pourcentage ? Est-ce que c'est du pourcentage tout court ? Il y a plein de types de business model d'offres possibles. Et là, vous allez faire le choix en fonction de vous, de vos goûts personnels et de vos objectifs. comme je vous disais tout à l'heure, on ne va pas s'enfermer dans un business model d'offres, de prestations, de services vous échangez votre temps contre de l'argent si ce n'est pas la vie que vous avez envie de construire. Ou alors, vous ne l'avez pas, vous vous enfermez dans un business model de formation en ligne si vous détestez être en live, si vous détestez être derrière l'ordinateur toute la journée, si vous détestez la technique. Là, du coup, ce ne sera pas pour vous, clairement. Ensuite, on va choisir son business model d'offre en fonction de votre client idéal, ses envies, ses besoins, ses goûts, ses habitudes de consommation, etc. Et ensuite, en fonction de votre marché. Qu'est-ce qui se fait, qu'est-ce qui ne se fait pas, qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas. C'est pour ça que je vous dis que tout ça, c'est important de le connaître en amont. Parce qu'on va créer une offre qui, nous, nous fait plaisir, mais on crée aussi une offre, ce qu'on appelle market fit. C'est-à-dire qui correspond à un marché, à une habitude de consommation, à des tendances, etc. Sans, encore une fois, chercher à réinventer encore et encore la roue. Parce que là, on va se trouver avec la difficulté de devoir éduquer une cible, éduquer un marché, un type d'offre auquel ils ne sont pas habitués. Donc, étape numéro une, on choisit notre business modèle d'offre. Il y en a plein. Vous allez sur Google, vous tapez. business model d'offres, vous allez trouver des dizaines et des dizaines de possibilités. Ensuite, une fois qu'on a choisi son business model d'offres, On va choisir son positionnement, le positionnement de son offre. En langage startup, on appelle ça le USP, ça veut dire Unique Selling Proposition, ça veut dire la proposition unique de vente. En gros, c'est en quoi cette offre, même si elle correspond à un marché, elle correspond à des besoins, elle correspond à des habitudes de consommation, parce que je n'ai pas cherché à réinventer la roue, mais en quoi elle se positionne sur le marché et en quoi elle va se distinguer de la concurrence. Ça, ça peut se faire par plusieurs biais, ça peut se faire par votre expertise. Genre, je suis coach, mais parce que j'ai l'expertise depuis 10 ans de travailler dans tel secteur et de connaître la finance et les choses comme ça, je fais une offre de coaching, mais dans la finance pour les entrepreneurs, etc. Donc ça, ça peut être votre expertise, votre expérience. Ça peut être votre méthode de travail. Le fait d'avoir une méthodologie qui vous est propre, que vous avez créée vous-même, fait que votre offre, même si elle ressemble à beaucoup d'autres offres, va se différencier. je suis, je sais pas, rédacteur web, parce que j'ai une méthodologie de rédaction web. hyper particulière que j'ai mise en place moi-même, etc. Je vais pouvoir offrir de la prestation de service haut de gamme en me basant sur cette méthodologie avec mes clients. Ou encore, un autre positionnement d'offre possible, c'est votre approche client. La manière dont vous chouchoutez vos clients, votre customer care, ou la manière dont vous les embarquez. Par exemple, un décorateur d'intérieur qui pourrait dire, moi, la manière dont j'approche les choses avec ma méthodologie, mon approche client, c'est que oui, je vous refais votre décoration d'intérieur. Mais le principe, c'est que vous m'envoyez juste une planche de ce qui vous plaît, de ce qui ne vous plaît pas en termes de style. Ensuite, vous me remettez les clés de votre pièce et vous n'avez plus votre mot à dire ni droit de regard. Et je travaille comme ça. Et vous, vous êtes à l'aveugle et vous découvrez tout le lendemain, etc. Je crois qu'il y avait une émission télé qui était un petit peu comme ça. C'était très rigolo. Mais enfin, il y a plein de choses à imaginer. Et là, qui va se faire aussi en fonction de vous, votre expertise, votre approche client, votre méthode de travail, ce qui vous plaît, ce qui vous plaît moins. Donc, étape numéro 2, définir le positionnement de son offre. le fameux USP, unique selling proposition, qui est, ben quoi ? Le positionnement de mon offre est un petit peu différent de celui de ma concurrence. Encore une fois, on n'est pas là pour complètement réinventer la roue. On est juste là pour dire qu'est-ce qui me différencie des autres. Ensuite, c'est toujours dans cette étape 2, on va aligner. Ça, c'est plus quelque chose qu'on fait en interne. Les objectifs de notre offre, c'est des objectifs qui sont alignés avec les attentes des clients, qui doivent être mesurables. Par exemple, pour le cas de notre décorateur d'intérieur, ce serait de redécorer complètement du sol au plafond une pièce en, je ne sais pas, une semaine. et avoir des clients contents. Ça peut être quelque chose comme ça. Mais ça, les objectifs de l'offre, c'est quelque chose qui est interne à notre business. C'est-à-dire que nous, on sait que telle offre a tel objectif pour nos clients, mais ce n'est pas quelque chose qu'on va communiquer aux clients. Par contre, ce qu'on va communiquer à nos clients, et ça c'est l'état d'après, c'est la promesse de notre offre. La promesse de notre offre, c'est ce que, comme son nom l'a dit, qu'on promet à nos clients, mais c'est joliment formulé. C'est formulé un petit peu de manière marketing. Et en fait, la promesse d'une offre, c'est à peu près la même chose que le positionnement de votre business. La promesse de votre offre, c'est exactement la même chose que ce que votre positionnement est à votre business, sauf que c'est à l'échelle de l'offre uniquement. Donc quand vous avez une offre, vous devez définir son positionnement, l'USP, mais vous définissez aussi sa promesse. Qu'est-ce que vous promettez comme transformation ou qu'est-ce que vous promettez comme résultat avec cette offre ? Et cette promesse doit être quelque chose de crédible, de tangible, aligné avec les besoins du client. Et là... je fais aussi un petit aparté pour vous dire attention aussi au syndrome de l'expert parce que souvent quand je vois des personnes qui formulent la promesse d'une offre et c'est d'autant plus valable dans les métiers de la santé, du soin, de l'accompagnement de la thérapie, de l'holistique du spirituel etc, généralement les promesses sont faites et formulées avec des mots et du vocabulaire qui sont juste incompréhensibles aux yeux de vos clients, incompréhensibles et surtout qui ne sont pas du tout concrets donc Merci. Ayez à cœur et faites très attention à ne pas vous enfermer dans un syndrome de l'expert où vous formulez une phrase qui vous parle à vous avec des subtilités et des nuances. Mettez-vous toujours dans la peau de votre client idéal, de votre futur client, de celui qui va acheter cette offre et de vous demander est-ce que c'est suffisamment concret, est-ce qu'il va comprendre ce qu'il est en train d'acheter. Donc, si je récapitule un petit peu cette étape numéro 2, on définit le positionnement de son offre, on trouve l'USP, le unique selling proposition. Qu'est-ce qui fait que ça va être un petit peu particulier, sans chercher à réinventer la roue. sans chercher un truc de fou et ne bloquez pas sur cette étape. Franchement, interdiction de bloquer sur cette étape, ne cherchez pas un truc de fifou. Juste, c'est quoi qui différencie cette offre de l'autre ? Ça peut être votre expertise, votre méthode de travail, votre approche client, plein de trucs. Deuxième chose, on formule les objectifs de l'offre. Qu'est-ce que cette offre a pour objectif de faire pour moi et pour mon client ? Ça, c'est quelque chose qui est interne à mon business, je ne vais pas communiquer dessus. Juste moi, il faut que je le formule pour être clair vis-à-vis de moi-même. Et ensuite, on formule la promesse de l'offre. Et la promesse, là, c'est le côté... marketing en mode c'est quoi la phrase qui résume la transformation, la promesse, le résultat que je promets à mon client. Et c'est quelque chose là où on essaye d'être crédible, tangible, concret et surtout compréhensible. facultatif dans cette deuxième étape de définir précisément votre offre, vous pouvez aussi, si pertinent, définir quels sont les livrables. Définir quels sont les livrables. Les livrables, c'est ce avec quoi le client va repartir. Exemple du décorateur d'intérieur, peut-être que le client à la fin, il repart. Enfin, ce n'est pas peut-être, c'est il repart, j'espère, avec une pièce toute redécorée à son goût, où il est content. Ou alors, quand je suis webdesigner, mon client va repartir avec peut-être un... Un PDF qui sera son brandboard, plus quelques tutos techniques qui vont lui expliquer comment utiliser son site internet. Si je suis coach et que je fais de l'accompagnement, peut-être qu'il n'y aura pas de livrable. Parce que c'est juste des séances de coaching et que je ne me sens pas obligée, que je n'ai pas l'impression que ça apportera beaucoup de valeur de faire des PDF, des machins, des trucs. C'est pour ça que je vous dis, si c'est pertinent, encore une fois, ne tombez pas dans le piège de penser qu'il faut absolument des livrables concrets et tangibles dans votre métier. Ce n'est pas le cas pour tout le monde et c'est bien pour ça que je dis que c'est facultatif. Ensuite, troisième étape. On va structurer notre offre. Donc maintenant qu'on a son positionnement, ses objectifs, sa promesse, le business model aussi, on va structurer notre offre. Dans la structure de notre offre, il y a ce qu'on a déjà trouvé, objectifs, promesses, livrables lorsqu'il y en a. On va aussi rajouter les conditions de l'offre. Les conditions de l'offre, c'est les conditions de paiement, les conditions de livraison, la politique de remboursement, les conditions d'utilisation s'il y en a. Par exemple, est-ce qu'il y a des restrictions, des obligations ? que votre client doit respecter lorsqu'il utilise votre produit ou votre service. Si je suis illustrateur, est-ce que mon client peut faire ce qu'il veut des illustrations ? Est-ce qu'il a le droit de les modifier ? Est-ce qu'il a le droit de les queuter ? Est-ce qu'il a le droit de faire une utilisation sur du support commercial ou pas ? Typiquement, là, ça doit être blindé en amont. Quand vous réfléchissez à votre offre de prestation d'illustration, de vous dire c'est quoi les limites ? Ça, ça se réfléchit en amont. Dans le cas d'une formation en ligne, par exemple, les conditions d'utilisation seraient de est-ce qu'il y a une limite dans le temps pour compléter la formation ? Est-ce que mon client est autorisé à partager ses accès avec d'autres personnes, de son équipe ou de ses proches, etc. Bref, réfléchir en amont à tout ça. Donc ça, c'est dans la catégorie les conditions de l'offre. Ensuite, toujours dans cette troisième étape de structurer son offre, une fois qu'on a les objectifs, qu'on a la promesse, qu'on a les livrables lorsqu'il y en a, qu'on a les conditions de l'offre, on va entamer le déroulé dans les grandes lignes. Et là, c'est la partie généralement où on pêche un petit peu plus. Et malheureusement, je ne peux pas vous dire qu'il faut faire un, deux, trois, quatre comme ça parce que ça va tellement dépendre de ce que vous proposez. de votre business, de l'offre que je ne peux pas vous dire, c'est comme ça que ça fonctionne. Mais dites-vous qu'à cette étape, il faut juste dérouler ce qu'on appelle votre méthodologie d'offre. La méthodologie d'offre, c'est quelles sont les X étapes que mon client a besoin de franchir pour obtenir les résultats promis, les résultats promis dans ma promesse d'offre. Quelles sont les X étapes qu'il a besoin de franchir pour obtenir ces résultats ? Et la méthodologie que je vous recommande pour déterminer ces étapes, c'est juste de brainstormer. Vous vous posez, vous brainstormez. Vous réfléchissez et vous mettez en place les bases d'un parcours client. Évidemment qu'ensuite, chaque client sera unique, que vous allez pouvoir étirer, etc. Mais juste de vous demander quelles sont les grandes étapes. Je vais vous donner deux exemples. Exemple numéro 1. Mettons une coach qui est spécialisée dans l'accompagnement du burnout, des salariés qui font un burnout, etc. Elle brainstorm, elle se dit c'est quoi les X étapes que mon client a besoin de franchir pour se remettre du burnout et retourner à la vie professionnelle. Étape numéro 1, identifier le burnout. Étape numéro 2, accepter le burnout. et accepter d'en parler. Étape numéro 3, créer son plan d'action sur mesure pour se remettre. Étape numéro 4, créer sa prochaine étape de vie, reprendre le travail. Encore une fois, là, c'est vraiment des grandes lignes, très larges. Je ne suis pas en train de rentrer dans le détail de la séance numéro 1, on va parler de ça, la séance numéro 2, on va parler de ça. Parce que là, étant dans un business model d'offre d'accompagnement, de coaching, etc., cette coach en burn-out peut vraiment se dire chaque client va être unique. Donc moi j'ai ces quatre grandes étapes qui sont pour moi les quatre étapes essentielles par lesquelles chacun de mes clients doit passer. pour que le coaching et l'accompagnement se réussissent. Mais après, ce qui se passe en détail au sein de chaque étape est très propre à chaque client et je n'ai pas besoin de le détailler là comme ça maintenant tout de suite. Exemple numéro 2, un web designer qui est en train de monter en place une offre de prestation de service en one-to-one qui est de la refonte de sites internet. Le web designer se pose, brainstorm, donc il a les conditions de l'offre, il a ses livrables, sa promesse, ses objectifs, etc. Et là, il est en train de dire, c'est quoi ma méthodologie ? C'est quoi les X étapes à travers lesquelles mon client a besoin de passer ? Pour obtenir les résultats promis, les résultats promis étant la refonte de son site internet. Étape numéro 1, identification des besoins. Pourquoi est-ce qu'il a besoin de cette refonte ? Étape numéro 2, audit du site internet actuel. Qu'est-ce qui plaît ? Qu'est-ce qui ne plaît pas ? Qu'est-ce qui fonctionne ? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ? Étape numéro 3, créer les maquettes. Faire des aérosols avec les clients. Étape numéro 4, intégrer les maquettes sur le site en vrai. Faire des aérosols avec les clients. Et étape numéro 5, finalisation du projet et rendu délivrable. Et vous voyez, là encore, je ne rentre pas dans les détails, c'est juste quelles sont les grandes étapes que mon client a besoin d'accomplir ou par lesquelles il a besoin de passer. pour atteindre le résultat que je lui promets avec ma promesse et moi les objectifs de mon offre. C'est juste ça et on n'a pas besoin de tout savoir. On peut juste y aller entre guillemets aux doigts mouillés ou avec ce qui nous semble logique, on fait preuve de bon sens et dans tous les cas garder en tête que, j'ai l'impression d'être en train de vous engueuler mais ce n'est pas le cas, mais dans tous les cas garder en tête que, eh bien forcément ça va s'améliorer, vous allez pouvoir itérer sur votre parcours client, vous allez pouvoir itérer sur votre méthodologie au fur et à mesure que vous allez avoir des clients, que vous allez vendre votre offre. que vous allez avoir des retours, vous allez voir qu'est-ce qui est hyper fluide, qu'est-ce qui manque de fluidité, vous allez avoir des pistes sur comment améliorer, vous allez aussi avoir des feedbacks liant forcément. Donc vous allez vraiment pouvoir itérer sur tout ça au fur et à mesure. Donc encore une fois, ne cherchez pas la perfection. Mieux vaut fait que parfait. On est là pour créer un squelette de base, un baby-offre, et ensuite on va pouvoir la faire grandir. Donc ça c'était pour la structure de votre offre. Ensuite, on arrive à l'étape numéro 4. L'étape numéro 4, c'est fixer le tarif de votre offre. Un vaste sujet. Je suis d'accord, un très très très vaste sujet. Je vais quand même vous donner quatre axes de réflexion et pour moi c'est un espèce de, comme un tamis, par lequel on fait passer ses tarifs jusqu'à avoir le tarif à peu près idéal. Même si c'est jamais à l'euro près, ce sera à peu près idéal. Il y a quatre filtres à ce tamis, c'est comme si vous mettez plein de propositions de tarifs dedans puis on va secouer jusqu'à voir c'est lequel qui sort au final. Le premier filtre, le premier tamis c'est tout ce qui est rentabilité et rémunération. C'est la première chose qu'on va regarder, c'est « Ok, cette offre, à partir de quand est-ce que je suis rentable en la vendant ? » Si je fais une offre, je reprends mon exemple de webdesigner qui fait de la refonte de site internet, si je sais que j'ai la capacité, la bande passante, de faire deux refontes par mois ou de prendre deux clients de refonte par mois, je ne vais pas faire une offre de refonte à 200 euros. Parce que ça veut dire que sinon que je travaille, quand je suis à ma capacité maximale de travail, à ma charge pleine, je travaille pour 400 euros par mois. Donc c'est juste pas viable, on est d'accord. Donc la toute première chose que je regarde, c'est c'est quoi mon plancher minimum et c'est quoi le tarif aussi confortable pour que ce soit rentable et que je puisse vivre de ça. Alors oui, je suis d'accord que c'est très compliqué de se dire, bah oui, mais Aline, moi, je ne peux pas savoir combien je vais en vendre. On ne peut pas savoir à l'avance combien de clients vont acheter. Oui. Alors au début, il y a toujours une partie de je devine. Si vous êtes déjà en business, si vous êtes déjà en activité, vous avez à peu près une idée de combien vous vendez de quoi ou de quel est votre potentiel de vente. Si vous vous lancez, vous ne savez pas. Mais dans ce cas-là, on fait des hypothèses en fonction de la taille de votre audience, en fonction de vous, ce que vous savez pouvoir assumer en termes de charge de travail, de combien de clients vous pouvez prendre à peu près. Et encore une fois, vous allez pouvoir itérer là-dessus et ajuster vos chiffres au fur et à mesure. Et encore une fois, un tarif n'est pas définitif. Vous allez pouvoir le changer par la suite et le faire évoluer. Mais voilà, première chose qu'on regarde quand on cherche à fixer le tarif de son offre, c'est rentabilité et rémunération. La deuxième chose qu'on va regarder, c'est le marché. À combien sont mes concurrents sur un type d'offre relativement similaire ? Même si ce n'est pas exactement la même chose, mais un type d'offre similaire. L'idée n'est pas du tout de s'aligner sur le marché. Vous pouvez être plus cher si vous le souhaitez, vous pouvez être moins cher si vous le souhaitez, vous pouvez être dans la moyenne si vous le souhaitez, mais juste de se repérer. Je me repère. Parce que si tout le marché propose une offre à 1000 euros et que moi mon offre est à 5000, pourquoi pas ? Mais dans ce cas-là, comment est-ce que je justifie aux yeux de mes clients que moi je suis à 5000 euros alors que tout le monde est à 1000 euros ? Qu'est-ce qu'il va faire dans ma promesse ? Qu'est-ce qu'il va faire dans la structure de mon offre ? Qu'est-ce qu'il va faire dans ma méthodologie ? Qu'est-ce qu'il va faire dans mon positionnement ? Que les gens vont se dire que c'est normal qu'elle ou que lui soit à 5000 euros alors que tous les autres sont à 1000. et vice-versa, à la baisse. Donc, rentabilité et rémunération, premier filtre. marché, second filtre. Ensuite, troisième filtre, positionnement et messages à renvoyer. Vos tarifs, que vous le vouliez ou non, communiquent sur votre positionnement, communiquent sur votre marketing, communiquent sur vos valeurs, communiquent sur le message que vous étiez renvoyé. Un tarif très cher et premium, forcément dans l'inconscient des gens, marketingement, commercialement parlant, va renvoyer une image de quelque chose de premium. Si je vous mets deux ordinateurs côte à côte, c'est complètement identique, c'est le même, exactement le même. et que je vous dis que l'ordinateur de gauche est à 300 euros et que l'ordinateur de droite est à 3000 euros, dans votre inconscient, vous allez vous dire, celui à 3000 euros, il y a plus de fonctionnalités, ou alors c'est de la meilleure qualité, ou alors il y a un truc qui fait qu'il a plus de valeur. C'est automatique. Donc si vous, vous êtes plus cher que la majorité de vos concurrents, on va se dire que c'est parce qu'il y a plus de valeur. Mais il faut aussi que derrière, ça suive. Sinon les clients ne vont pas être forcément contents. Il faut que du coup ça se concrétise et que ça se traduise dans la manière dont vous allez délivrer votre offre. Donc vous pouvez très bien jouer aussi sur le tarif pour énoncer un message. pour positionner votre business et votre offre. Et enfin, dernier filtre, c'est la valeur de ce que vous apportez. Plus vous apportez une transformation urgente et une solution facile à votre client, plus ensuite vous allez pouvoir tarifer cher. Exemple tout bête. Alors, je suis désolée, je vais encore parler de web design, mais parce que du coup, j'ai un exemple très concret en tête. À un moment, j'accompagnais une coachée qui a sorti une offre, et je trouve ça hyper smart, de votre site internet fait en une journée. Et quand on a commencé à parler tarif, elle me disait, je ne vais pas mettre ça cher parce que c'est qu'une journée de travail, etc. Et je disais, mais non, au contraire, on va mettre ça encore plus cher parce que tu résous un problème d'urgence. Tu offres une solution clé en main en une journée ou en moins de deux jours en tout cas. Et ça, ça se paye. La rapidité se paye, l'offre clé en main se paye, ce package se paye. VS, si quelqu'un est très pressé d'avoir son site Internet, si c'est une urgence, il n'a peut-être pas forcément envie d'attendre trois semaines ou trois mois pour avoir son site Internet et il va être prêt à payer plus cher pour l'avoir rapidement. De la même manière qu'aujourd'hui, quand vous commencez sur n'importe quelle application de livraison de repas, type Deliveroo, Uber Eats, etc., vous avez la possibilité de demander une livraison prioritaire et vous payer un petit peu plus cher pour avoir la livraison prioritaire. Peut-être que le coursier, dans tous les cas, il serait passé chez vous en premier. Peut-être que lui, ça ne change pas grand-chose de son côté, en fait. Mais vous, vous payez plus cher parce qu'il y a cette rapidité. Le repas ne sera pas différent, mais vous payez plus cher le service quand même. Donc ça, c'est notre dernier filtre, c'est la valeur de ce que vous apportez, la transformation et à quel point c'est urgent. pour votre client et à quel point vous vous rendez ça simple, rapide et fluide. Donc si je récapitule au sein de cette quatrième étape de fixer le tarif de son offre, filtre numéro un, c'est je calcule ma rentabilité, je calcule ma rémunération, je m'assure que ce soit viable comme offre pour moi. Le deuxième point, c'est je me base sur ce qui se fait sur le marché. Le troisième point, c'est le positionnement que je veux renvoyer avec mon offre et avec mon tarif. Donc par rapport au marché, est-ce que je suis plus cher ? Est-ce que je suis moins cher ? Est-ce que je suis dans le milieu ? Et qu'est-ce que ça dit de moi, de mon business et de mon produit ? Et ensuite... Le quatrième point, c'est la valeur de ce que vous apportez, la transformation que vous apportez et à quel point vous rendez ça simple, fluide, facile et rapide pour votre client. Et plus ça va être simple, plus ça va être rapide, plus ça va être fluide, plus ça va être facile pour votre client d'atteindre les résultats qu'il souhaite, pour vous de remplir votre promesse, plus ça, ça se paye aussi. Et encore une fois, de la même manière que vous allez itérer sur votre méthodologie, que vous allez itérer sur la création de votre offre, vous allez pouvoir aussi potentiellement itérer sur votre tarif. Peut-être qu'au début, vous n'allez pas être totalement sûr du tarif de votre offre. Mais c'est ok, vous allez pouvoir le faire évoluer. Et même si vous fixez un certain tarif et qu'au bout de quelques mois ou de quelques ventes, vous vous rendez compte que ce n'était pas assez cher parce que vous y passez plus de temps que prévu ou parce qu'il y avait des points que vous n'aviez pas identifiés qui font que ça vous prend plus de temps que prévu, augmentez pour les ventes d'après. C'est totalement ok. La seule chose que je vous demande de ne pas faire, c'est de changer vos tarifs tous les 15 jours, à la hausse, à la baisse, à la hausse, à la baisse. Parce que ça, ça ne renvoie pas du tout un bon message à vos clients, ni même à vos concurrents d'ailleurs. mais en tout cas c'est complètement ok d'augmenter régulièrement ces tarifs Je crois de mémoire que quand je faisais encore du coaching en individuel, dans les 6 à 8 premiers mois, j'ai dû augmenter 4 fois ou 5 fois mes prix. Presque toutes les 2-3 ventes, j'augmentais mes tarifs parce que je voyais que je commençais à avoir beaucoup de demandes. Puis dès que je commençais à avoir plus de demandes que de personnes que je pouvais prendre sur de l'individuel, là j'augmentais mes tarifs. Ça, ça peut être un bon indicateur pour vous. Le moment d'augmenter vos tarifs, c'est quand vous avez plus de demandes que vous ne pouvez en prendre. Et du coup, il y a un effet de rareté qui se crée autour de votre offre. du coup je parle de coaching mais ça peut être de la prestation d'avis ça peut être n'importe quoi d'autre, où là vous êtes légitime à augmenter votre tarif, même quitte à dépasser la moyenne du marché de loin, parce que vous avez beaucoup de demandes et parce qu'il y a cet effet de rareté autour de vous et que tout le monde veut travailler avec vous. Ça c'est plutôt un bon problème à avoir. Donc voilà, tout ça pour dire, le vote tarif n'a pas à être parfait, ni définitif, ni gravé dans la roche. Allez-y, faites le passer à travers tous les filtres qu'on vient de voir ensemble, définissez une première base, et ensuite sur la base de laquelle vous allez itérer, itérer, itérer, bien sûr. Et ensuite, on arrive à la cinquième étape. quand on crée une offre, qui est notre dernière étape obligatoire, après on en a une facultative, qui est l'étape, j'allais dire une étape for tout, non, mais qui est une étape aussi importante que la gestion de projet. Quand on construit une offre, on va tout de suite penser, dans les grandes lignes encore une fois, à la gestion de projet. La gestion de projet, elle comporte trois grands points, c'est la planification, l'organisation et la communication. Et donc on va essayer de déterminer, pour chacune des étapes de notre offre, qu'est-ce que je vais planifier, qu'est-ce que je vais organiser, qu'est-ce que je vais communiquer à mon client. Et donc de se dire... comment est-ce que je vais faire en sorte que cette offre, que ma prestation, que mon accompagnement, que ma formation, quel que soit le format de l'offre, se déroule au mieux pour moi et pour mon client. Et donc, ça va demander juste de réfléchir un petit peu en amont, de faire appel à son bon sens et de se dire qu'est-ce que j'ai besoin de mettre en place avant de commencer à travailler avec mon client ? Qu'est-ce que j'ai besoin de lui communiquer ? Qu'est-ce que moi, de mon côté, j'ai besoin d'avoir en termes d'infos ? Du coup, est-ce qu'il faut que je lui fasse remplir un questionnaire ? Du coup, ok, j'ai préparé mon questionnaire, mais du coup... quand est-ce que je lui envoie ce questionnaire ? Ok, je vais lui faire un mail. Mais du coup, comme j'envoie déjà un mail avec le contrat, est-ce que c'est pertinent de mettre le questionnaire dans le même mail que le contrat ? Ou est-ce qu'au contraire, il vaut mieux avoir deux mails séparés parce que d'abord, on signe le contrat et ensuite, le contrat est signé. Dans un second temps, on commence la prestation avec le questionnaire. Enfin, tout ça, c'est des petites questions à se poser, mais c'est juste, encore une fois, du bon sens. on se dit c'est quoi ce dont j'ai besoin ensuite on se dit comment est-ce que je vais organiser et gérer mon projet Sur quelle interface ? Je vous conseille vraiment d'avoir un outil de gestion de projet, que ce soit une interface Notion, que ce soit un Google Sheet dans un Drive, que ce soit un logiciel un peu plus poussé comme ClickUp, Asana, que ce soit un Trello. Vous faites ce que vous voulez, mais ayez quand même quelque chose où vous gérez votre projet, où vous centralisez les informations et vous pouvez savoir en un clin d'œil où en est quel client, à quelle étape de la gestion de projet et quelles sont potentiellement les actions que vous avez besoin de réaliser. et ensuite il y a toute la phase communication aussi c'est-à-dire qu'elles sont les points clés où je vais communiquer avec mon client, ou qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, il faut qu'il reçoive une communication de ma part, mail, texto, appel, vous décidez, à cette étape et cette étape du projet. Par exemple pour l'onboarding, ou par exemple pour l'offboarding à la fin, ou par exemple pour faire un point de parcours et des allers-retours en milieu de projet, ça peut être n'importe quoi. Donc dans toute cette étape gestion de projet, on a la planification, l'organisation et la communication. Et dès la création de l'offre, on va réfléchir de comment je m'organise, pour suivre le bon déroulé de mon offre, quelle qu'elle soit. Où est-ce que j'ai centralisé les informations ? Quel outil j'ai utilisé pour ça ? Vous choisissez ce qui vous parle, vous choisissez ce avec quoi vous vous sentez confortable, mais on évite de construire une offre et d'avoir aucun suivi, aucune base, rien du tout, parce que ça, du coup, après, c'est un petit peu brouillon pour nous. Et du coup, ce qui est brouillon pour nous, l'est aussi pour notre client. Ça se ressent. Et ensuite, j'arrive à la sixième étape de comment construire une offre de AZ. Sixième étape qui est facultative. Alors, je répète. C'est facultatif, ça ne va pas parler à tout le monde, ça ne va pas s'adresser à n'importe quel type d'offre. Mais tout spécifiquement si vous êtes dans de la prestation de service, ça va potentiellement vous parler. L'étape numéro 6, c'est de rédiger votre proposition commerciale. Votre proposition commerciale, c'est un template. Généralement, c'est un template présentation type PowerPoint ou sur Canva, mais un peu ce format slide où vous allez récapituler les grandes lignes de votre offre. C'est un petit peu tout ce qu'on vient d'outliner ensemble, c'est-à-dire à qui ça s'adresse. la promesse, les livrables, les conditions de paiement, de livraison, de remboursement, d'utilisation, le déroulé dans les grandes lignes, etc. C'est comme la conclusion de votre création d'offres. Vous créez ce template et ça devient un template. Et ensuite, vous pourrez personnaliser pour chaque client et ensuite lui envoyer en même temps que le devis pour qu'il ait vraiment un aperçu, un déroulé des grandes lignes de comment ça s'articule. De cette manière, vous boostez votre image d'expertise, votre image professionnelle. Mais surtout, vous avez un vrai squelette de base sur lequel à la fois vous et votre client vous pouvez vous mettre d'accord en termes de déroulé. et de travail et de collaboration. Et même quand vous faites de la formation en ligne ou de l'accompagnement ou du produit digital, etc., en fait, votre page de vente, quelque part aussi, c'est une espèce de proposition commerciale où vous avez tout récapitué dessus. Alors, c'est très marketing, mais ceci est un petit peu le genre. Un petit quelque chose que j'ai fait, moi, avec la BSB Academy, donc qui est mon gros programme business en ligne, c'est une formation en ligne plus, plus, plus sous stéroïde pour accompagner les entrepreneurs à développer leur business. C'est qu'en fait, j'ai un PDF que j'appelle un peu le spoiler, mais c'est quand même un PDF qui est une proposition commerciale où dedans, je récapitule toutes les grandes lignes, c'est-à-dire c'est quoi la BSB, comment ça se passe, le déroulé, les dates, à qui ça s'adresse, à qui ça ne s'adresse pas, le programme complet, les conditions d'utilisation, de livraison, etc. Et ça, c'est un PDF qui fait une petite dizaine de pages qui est tourné de manière hyper graphique, jolie, etc. Ou quand quelqu'un me dit, est-ce que je peux avoir plus d'informations sans information ? Eh bien, je lui envoie ça. Un petit peu comme une école aurait un dépliant. Un petit peu comme une grosse entreprise aurait sa brochure. Vous, vous pouvez, pour chacune de vos offres, rédiger une proposition commerciale, que ce soit quelque chose de fixe que vous envoyez à chaque client qui vous demande des renseignements sur votre offre, ou bien d'avoir une proposition commerciale qui soit un template que vous allez ensuite personnaliser en fonction du client et de sa demande et lui envoyer en même temps que votre devis. Donc ça, ça intervient une fois qu'il est déjà rentré en contact avec vous et qu'il a potentiellement fait un premier appel ou une première demande, etc. Et qu'il va pouvoir donner tous les détails et tous les aimants qu'il a besoin de. connaître et de savoir avant de signer le devis, de décider de travailler avec vous. Donc encore une fois, cette espèce de proposition commerciale où dedans je mets aussi les termes de brochure, je mets aussi les termes d'explicatif, je mets aussi les termes de documents marketing, ça peut être plein de choses. C'est une étape facultative, vous n'êtes pas obligé d'avoir ça, bien évidemment, ça ne vous empêchera pas de vendre, mais ça peut être aussi quelque chose qui vous aide, si ça vous parle, à concrétiser et à outliner un petit peu tous les détails de votre offre. à les rendre un petit peu plus concrets et à pouvoir vous aider dans votre communication et dans votre vente auprès de vos clients. Ouf, c'est un gros morceau, j'ai l'impression d'être allée un petit peu vite, mais j'ai fini avec mes six étapes pour créer une offre de A à Z. Si je dois les récapituler, étape numéro 1, on choisit son business model d'offre. Étape numéro 2, on choisit le positionnement de son offre. Étape numéro 3, on la structure, on fait sa méthodologie. Étape numéro 4, on fixe son tarif. Étape numéro 5, on crée les bases de sa gestion de projet. Et étape numéro 6, qui est l'étape facultative, on rédige sa proposition commerciale. Voilà les amis, la méthodologie que moi j'adopte en tout cas quand je crée n'importe quel type d'offre et aussi la manière dont je l'enseigne au sein de mes programmes. J'en profite pour redire, parce que je voulais déjà dire un nombre incommensurable deux fois, mais je vous le redis parce que c'est important, c'est un process d'amélioration continue. Il y a de l'itération forcément. Ça ne sera jamais parfait, votre tarif ne sera jamais parfait, votre méthodologie ne sera... jamais parfaite, votre proposition commerciale non plus, votre déroulé, votre gestion de projet, mais tout ça, c'est des choses sur lesquelles vous allez pouvoir itérer, que vous allez pouvoir améliorer. Et à chaque fois que vous allez vendre votre offre, vous allez pouvoir vous rendre compte que je pourrais faire ça différemment pour que ce soit encore plus fluide. Je pourrais envoyer ces deux consignes au sein d'un même mail, plutôt qu'au sein de deux messages différents. Ce sera plus facile pour moi et pour mon client, et ça réduira les frictions. Et constamment, on s'améliore, mais vous n'avez pas besoin que tout soit parfait pour lancer votre première offre. Juste que les grandes lignes soient là. que ce soit carré, et que votre client ait conscience, voit que vous savez ce que vous faites. Et juste ça, après, c'est roule ma poule, quoi. Littéralement. J'espère que cet épisode vous a plu, les amis. J'adore, j'adore vous faire des épisodes un petit peu plus tutoriels, des épisodes masterclass où on rentre dans les détails et je vous aligne le plan d'action 1, 2, 3, 4, 5, 6, comme ça. J'espère que ça vous plaît. Si c'est le cas, et que ce n'est pas encore fait, je vous... J'allais dire je vous le supplie, mais pas du tout. Je vous laisse une note et un commentaire sur votre plateforme d'écoute ça aide tellement le podcast à se faire connaître ça m'encourage moi aussi beaucoup parce que je vois que le podcast fonctionne à passer du temps, parce que c'est du temps de vous préparer ce type d'épisode donc ça m'encourage beaucoup à passer encore plus de temps à créer des épisodes à haute valeur ajoutée comme celui-ci et puis vraiment si ça vous aide si ça vous a débloqué, si ça vous a aidé à créer une offre faites moi un petit coucou sur Instagram dites moi j'ai écouté l'épisode 226 il est trop cool, j'ai construit mon offre ou alors j'ai une question etc mon Instagram, mes DM vous sont grand ouverts comme toujours. Un grand merci de m'avoir écoutée jusqu'ici et à vous tous les amis, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye bye tout le monde !