Speaker #0Hello, je suis Aline, coach business chez The B-Boost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous, j'espère que vous allez bien et bienvenue dans l'épisode 236 du podcast « Je peux pas, j'ai business » . Comme toujours, ravie de vous retrouver et j'espère que vous êtes prêts pour l'épisode d'aujourd'hui qui est aussi un épisode, j'ai l'impression que je passe mon temps à répéter ça en ce moment, mais c'est que c'est un petit peu le cas aussi, qui va sortir un petit peu du cadre des conseils, des stratégies purement business, etc. Puisqu'aujourd'hui, on va beaucoup parler de mon expérience personnelle. et je vous ai même mis à contribution de cet épisode de podcast puisque sur Instagram, je vous ai posé des questions et je vous ai dit si vous avez envie qu'on aborde des sujets particuliers, si vous avez des questions en tête par rapport au sujet de l'argent, de la manière de gérer de l'argent dans son entreprise, de gérer sa trésorerie, de mon expérience et de mon parcours par rapport à ça, posez-les et je serai ravie de vous répondre. Et vous avez été nombreux, j'ai dû faire un tri dans les questions, je vous avoue, vous avez été vraiment nombreux à me communiquer vos questions et donc je me suis littéralement appuyée dessus pour préparer cet épisode de podcast. Donc trop contente. de pouvoir enregistrer ça avec vous aujourd'hui. Avant de commencer, je remets en place mon petit rituel que j'avais fait avant, et je ne sais pas pourquoi j'ai arrêté d'ailleurs, parce que là on est en train de recommencer, qui est de faire un shout-out à l'un ou l'une d'entre vous qui laissait un commentaire et une note sur la plateforme d'écoute de votre choix. Donc il y a beaucoup de Spotify, il y a beaucoup d'Apple Podcasts, et aujourd'hui on fait une dédicace toute particulière à Vanessa81, qui nous a laissé un commentaire en disant, dans chacun de ses podcasts, Ali une véhicule d'énergie positive qui fait du bien. Le contenu est d'excellente qualité. Aline, n'hésite pas à fournir énormément de conseils et astuces de façon gratuite. Je ne me lasse pas de l'écouter. Petit smiley, étoile dans les yeux, petit smiley cookie. Parce que le smiley cookie est important, donc ça me tenait à cœur de le citer. Merci Vanessa81 et merci à tous ceux qui, quotidiennement, prenaient la peine et le temps de laisser une note et un commentaire. Vous savez que ce podcast est produit gratuitement. Je ne le sponsorise pas. Et c'est vraiment vos notes, vos commentaires, vos retours, la manière dont vous vous rebondissez, dont vous me faites un petit retour, parfois feedback en DM sur Instagram. C'est vraiment ça qui me donne l'énergie de continuer. Donc, merci à tous. Et j'espère que vous êtes prêts. Du coup, pour enchaîner sur l'épisode d'aujourd'hui, on va parler argent. C'est un sujet que j'ai un petit peu repoussé parce que c'est un sujet toujours très touchy. Je ne vous apprends rien. On est en France. Quand on parle d'argent, c'est déjà un sujet un petit peu tabou tellement chacun a ses croyances, tellement chacun a sa vision des choses. Encore plus quand on est dans l'entrepreneuriat et encore plus quand on parle de grosses sommes d'argent qui... Dans, traditionnellement, en fait, dans notre pays, dans notre culture, beaucoup d'argent égale sale capitaliste qui a forcément gagné de l'argent au détriment de quelqu'un d'autre. Sale patron qui le fait sur le dos de ses salariés, etc. Et puis beaucoup d'argent, ça veut dire quelqu'un de très égoïste qui ne pense pas forcément à d'autres. Je caricature grossièrement le trait, mais c'est pour que vous ayez un petit peu la vision des choses. Et moi-même, j'en ai parlé déjà de temps en temps, j'ai aussi été dans une famille où il y a eu une espèce de dissonance, puisque mon père était entrepreneur. très de droite, avec une vraie gestion de l'argent d'un point de vue investissement, rentabilité, etc. Là où ma mère était catholique de gauche, avec cette notion de l'argent, c'est pas bien, il faut le donner à tout le monde, il faut pas le garder pour soi, etc. Donc vraiment, toute ma vie, c'était en mode, mon père qui me disait gagner de l'argent, et ma mère qui me disait de le redistribuer à ceux qui étaient dans le besoin. Et la petite anecdote que j'aime bien citer, c'est que le jour où j'ai fait mon premier mois à 10 000 euros, j'en ai parlé à mes parents, j'étais extrêmement fière. Mon père m'a dit bravo. Et la première chose que ma mère m'a dit, c'était Ok Aline, qu'est-ce que tu vas faire pour redistribuer cet argent à ceux qui en ont besoin ? Et moi je me suis dit, maman, je vais m'aider moi d'abord et après on parlera de potentiellement aider les autres. Donc le sujet de l'argent, ça a toujours été très important parce que c'est un petit peu le nerf de notre société, c'est ça qui nous permet de vivre, c'est ça qui nous permet d'accéder à des valeurs qui nous sont importantes comme par exemple la liberté parce qu'on peut avoir des valeurs liberté très fortes quand on est entrepreneur mais on n'a pas d'argent pour voyager, pour faire un petit peu ce qu'on veut quand on veut et nourrir cette valeur liberté, ça peut devenir un petit peu compliqué. L'argent ne rend pas heureux mais il contribue énormément parce que nous permet d'accéder à des services, à des produits, à des expériences qui vont... nourrir un petit peu la vie qu'on a envie de mener et surtout, c'est aussi le nerf de la société et quand on est entrepreneur, l'argent c'est l'équivalent du sang de notre business le sang qu'on a dans notre corps qui nous permet de fonctionner c'est le flux vitel qui est dans notre business c'est l'argent, sinon c'est pas un business, c'est une oeuvre de charité que vous avez. Donc, très important et pourtant tellement d'attachement émotionnel par rapport à ça, tellement d'enjeux, tellement de croyances croyances qui viennent des autres, croyances qui viennent de nous, que je me suis dit, ok on va en parler. Alors évidemment, je ne détiens ... pas du tout la vérité absolue. Moi-même, j'ai mes propres croyances, j'ai mes propres freins, j'ai mes propres blocages, certains que j'ai surmontés, d'autres que je suis en train de travailler, d'autres qui certainement, que je ne vois pas encore et peut-être que vous allez me dire, attends Aline, quand elle dit tel truc, ça m'a un peu trigger, donc je pense que là, il y a peut-être une croyance par rapport à ça. J'en sais rien, je suis loin d'être parfaite, mais je me suis dit qu'on allait pouvoir parler à cœurs ouverts, vous et moi, parler un petit peu de nos expériences respectives et vous dire un peu, moi, le parcours que j'ai suivi et quelle est ma relation à l'argent aujourd'hui, mes croyances, mes blocages, par quelles étapes je suis passée, etc. Et puis comment aujourd'hui je vois. et comment je gère l'argent dans mon business. Donc, évidemment, je pense que la relation de chacun à l'argent est intrinsèquement liée à la culture dans laquelle on grandit, la région de cette planète Terre dans laquelle on grandit et aussi l'éducation qu'on reçoit. Si on a reçu une éducation financière ou pas, quels sont les penchants politiques de notre famille, quelles sont les relations à l'argent de notre père, de notre mère, de nos parents, de nos frères et sœurs, etc. Tout ça, on s'en imprègne quand on est enfant. Donc, il y a certaines personnes qui ont la chance de naître dans des familles ou dans des foyers ou dans des environnements où il y a une relation très saine à l'argent avec une vraie éducation financière, donc ces personnes-là parlent avec un avantage, et d'autres personnes qui sont moins chanceuses et naissent dans un contexte où ils imprègnent un petit peu des blocages, des croyances de leurs parents. Ou alors quand on est entrepreneur et qu'on n'a pas grandi dans une famille d'entrepreneurs, il y a aussi parfois un rapport à l'argent qui est complètement différent. On ne voit pas les choses de la même manière. Bref, je pense que là, jusqu'ici, je ne vous imprends rien. Moi, de mon côté, comme je t'ai dit, j'ai grandi... Avec la chance d'avoir un petit peu les deux mondes, les deux univers, les deux manières de voir les choses, parfois dans des extrêmes, mais qui au fur et à mesure que je grandissais, et au fur et à mesure que je construisais ma pensée, m'a permis vraiment de pouvoir arbitrer sur qu'est-ce que je prends, de quel côté, et j'aime à penser que j'ai pris un petit peu le meilleur des deux mondes, mais évidemment il y a une petite période d'errance. Je suis quand même d'une famille où on est nés, on n'était pas riches du tout, alors j'ai jamais manqué de rien, mais je ne peux pas dire qu'on était riches ni aisés, c'était quand même assez un peu la galère. et ensuite... Quand mon père a revendu son entreprise, on est passé dans un stade que je pourrais qualifier un stade de richesse. Le train de vie de mes parents a complètement changé. On n'a plus fait les mêmes vacances. Déjà, quand on partait en vacances, c'était quand même quelque chose. Et puis à chaque fois, c'était du camping parce qu'on ne pouvait pas s'offrir plus que ça. Voilà, le train de vie a quand même changé. J'ai l'impression d'avoir, dans le cadre de la culture française et du pays français, parce que je ne suis pas non plus née dans un pays du retour à monde, et ça, je remercie le ciel pour ça, j'ai quand même grandi dans un contexte où on n'avait pas grand-chose. On ne roulait pas sur l'or, on faisait attention à la moindre dépense, où les vêtements qu'on avait, c'était les voisins qui nous les donnaient quand ils n'en avaient plus besoin, parce que ma mère n'avait peut-être pas forcément l'argent pour habiller quatre enfants qui grandissaient très vite, etc. Et ensuite, il y a eu un stade où il y a eu un accès à une vie beaucoup plus aisée avec la revente de l'entreprise de mon père. Ça, j'avais à peu près 14 ans. Donc j'ai vraiment connu un petit peu deux ambiances différentes. Encore une fois, sans tomber dans un extrême, ni d'un côté ni de l'autre, Il y a eu quand même ces deux ambiances et j'étais assez grande. et assez mature, on va dire, avec une vision sur le monde un petit peu plus objective, si tant est qu'on soit objectif quand on a 14 piges. Mais en tout cas, je n'avais pas 5 ans, donc j'ai pu voir la différence et expérimenter la différence. Deuxième chose qu'il faut que vous sachiez sur moi par rapport à ce rapport à l'argent, parce qu'encore une fois, je suis là pour aussi parler à travers mon prisme, qui n'est peut-être pas celui que vous aurez de votre côté, c'est que dans l'éducation que j'ai reçue, le lien entre argent et travail a toujours été ultra, ultra fort, puissant. mise en avant, etc. C'est-à-dire que tu travailles dur, tu travailles fort, égal tu gagnes beaucoup d'argent. Et pour moi, c'est ça. Et encore aujourd'hui, en termes de croyance, quantité de travail et qualité de travail égal quantité d'argent et qualité d'argent. Pour vous donner un exemple tout bête, chez nous, l'argent de poche avait toujours été corrélé aux résultats scolaires et au niveau de classe. C'est-à-dire que plus on passait à la classe d'après, on passait du CP au CM1, au CM2, à la 6e, etc. Enfin, pas du CP au CM1 du coup, mais vous avez compris. Et en fait, à chaque fois, notre argent de poche augmentait. Donc pas en fonction de notre âge, mais en fonction de notre niveau scolaire. Et que dès qu'on voulait un peu d'argent de poche en plus, il fallait travailler pour ça, faire des petites tâches ménagères, etc. qui nous donnaient le droit à avoir de l'argent en plus. Mais jamais, jamais, jamais de ma vie, j'ai pu aller voir mes parents leur disant « Est-ce que je peux avoir 10 euros pour sortir avec mes copines au bowling ? » Ils m'ont dit « Pour 10 euros, tu vas nettoyer la voiture, laver les fenêtres du salon. » Et puis j'avais mes petites tâches à faire. Donc chez moi, le lien entre argent et mériter l'argent par le travail, il est là, il est ancré. Ça explique aussi beaucoup la quantité de travail que j'abats aujourd'hui. Certaines croyances que j'ai pu développer et surtout aussi mon... Chois d'être entrepreneur quelque part. Qu'est-ce que je peux vous dire d'autre par rapport à ça ? C'était un peu plus pour le contexte, le background. Et encore une fois, j'ai conscience que chacun d'entre nous, ici, auditeurs de ce podcast, on va avoir des visions différentes, des éducations différentes, des croyances différentes. Donc, je suis juste là pour vous donner mon avis. Je ne suis pas là pour dire que c'est comme ça que ça doit bien marcher, c'est ça qui fonctionne bien. Je suis juste là pour vous dire, voilà un petit peu le contexte chez moi, voilà comment j'ai grandi, voilà pourquoi du coup, aujourd'hui, j'ai ces croyances, j'ai ce comportement et j'ai ses avantages ou ses inconvénients, etc. Donc ça ne reste qu'une facette d'un prisme qui en a des millions et des millions. Deuxième chose aussi, avant que je continue à avancer dans cet épisode de podcast, c'est que j'ai beaucoup réfléchi avant de commencer à l'enregistrer et j'ai fait le choix de ne pas citer de somme dans ce podcast-là, en tout cas pas en termes, par exemple, de rémunération, etc. Dans le sens où, pour moi, c'est important de faire passer un message, c'est important de faire passer un mood, c'est important de partager des valeurs, une vision, mais en fait, en fonction de vous et de la perception de chacun, Eh bien, ça ne va pas résonner de la même manière si je commence à citer des sommes. Parce que je ne veux pas que ça devienne des référentiels pour certains d'entre vous. Je ne veux pas non plus que ça devienne des éléments de comparatif. Et pour certains, quand je vais dire 1000 euros, ça va être énorme. Et pour d'autres, quand je vais dire 100 000 euros, ça va être énorme. Et je ne veux pas qu'il y ait une espèce de subjectivité due aux éducations et les croyances de chacun qui viennent un petit peu teindre le mood du message que j'essaye de faire passer. Donc c'est pour ça que je me suis dit que je vais essayer de citer un minimum de sommes. Je le ferai évidemment quand ça me paraît pertinent. mais c'est pas un épisode de podcast où je vais vous dire combien je me rémunère et pourquoi, parce que pour moi c'est pas Le truc le plus pertinent à dire et à faire, parce que moi-même, je suis sûre qu'il y a des centaines et des centaines de croyances que j'ai encore à déconstruire autour de ça et qui font que je ne me considère pas forcément non plus comme un modèle par rapport à ce sujet-là. Voilà, ça c'était pour le petit disclaimer. Ok, du coup, je vous ai donné un petit peu le contexte dans lequel j'ai grandi, dans lequel j'ai évolué. Donc, argent égale travail et puis argent égale responsabilité. Parce que très vite, dès qu'on nous donnait de l'argent de poche, mes parents nous ont donné, à partir du lycée, un forfait par mois. Et avec ce forfait, on devait gérer nos vêtements. nos forfaits de téléphone, nos sorties entre potes, etc. Donc en fait, il y avait une vraie responsabilité, une vraie autonomie donnée avec l'argent dès le début, où ce n'était pas en mode, tu sors avec tes potes, va demander un billet à tes parents, et puis comme ça, on a l'argent pour la soirée. Pas du tout, du tout, du tout. On devait faire nos petits comptes d'apothicaires, etc. C'était très drôle, c'était très drôle. Donc cette vision de l'argent, qui s'est construite à travers ce prisme que l'argent égale travail, et la quantité d'argent égale quantité de travail, et ça, ce n'est pas forcément une croyance qui m'a aidée, Début oui, mais après qui va me jouer des tours. Et c'est une vision, une relation à l'argent que je travaille encore aujourd'hui au quotidien, pas de manière forcément ultra consciente, mais voilà, qui est loin d'être parfaite. Aujourd'hui, l'argent, pour moi, dans le cadre de mon entreprise, mais aussi un petit peu perso, je ne vais pas vous mentir, c'est comme un système de points. En fait, j'ai l'impression d'être dans un jeu vidéo où il y a des points à gagner. Ce n'est pas une fin en soi. Ce qui m'intéresse moi aujourd'hui, Aline, donc là, c'est la Aline de 2023 qui vous parle, qui a 31 ans, donc peut-être que dans un an, dans dix ans, je n'irai pas du tout la même chose. Mais que pour moi, aujourd'hui, ce qui m'intéresse, c'est d'avoir suffisamment d'argent pour faire exactement ce que je veux quand je veux. Donc pour nourrir ma liberté, la liberté de pouvoir faire tout ce que je veux quand je veux. Donc ça, ça correspond à un certain niveau de vie. Mais après, je n'ai pas non plus une vie extravagante où j'ai envie de m'acheter un sac de luxe toutes les semaines. Pas du tout. Donc au final, j'ai juste besoin d'avoir assez d'argent pour aller faire mes courses et pas forcément regarder les prix de ce que j'achète. Pour pouvoir financer les voyages que je veux quand je veux. Pour pouvoir dormir dans le type d'hôtel que je veux quand je voyage. Pour avoir un rythme de vie et une liberté d'action. en fait, qui me satisfasse. Et pour moi, l'argent ne me sert que à ça. Plus, dans le cadre de l'entreprise, donc ça c'était plus dans le cadre perso dont je viens de vous parler, mais dans le cadre de l'entreprise, c'est ce système de points où quelque part la performance de mon business se mesure à mon chiffre d'affaires et à la somme que j'ai sur ma trésorerie. Et ça c'est un peu important parce que vous allez voir que ça m'a aussi joué des tours aussi par le passé, mais que voilà, vraiment c'est un système de points où je mesure ma performance business. et quelque part aussi ma performance en tant qu'entrepreneuse. Donc c'est un petit peu comme dans un jeu vidéo. Et là où je vous dis que ça me joue un petit peu des tours, c'est parce que du coup, quand mon chiffre d'affaires stagne, parce qu'il y a l'inflation, parce que le marché change, parce que j'ai pris une petite mauvaise décision business qui a eu un petit peu des répercussions, etc. Forcément, tout de suite, mon appréciation de moi-même en tant qu'entrepreneuse va changer de manière corrélée. C'est-à-dire que si le chiffre d'affaires monte, je vais me dire que je suis une trop cool entrepreneur, je maîtrise trop bien, je plie le game, etc. Et de l'autre côté, quand mon chiffre d'affaires baisse, Ou quand le résultat est moins bon, ou quand la marge commence à être un petit peu grignotée, là, je vais me remettre en question en me disant, est-ce que je suis une bonne gestionnaire ? Qu'est-ce qui se passe ? Je suis une merde, etc. Donc tout ça pour vous dire, il y a aussi les petits inconvénients de ce type de croyances. Deuxième chose, c'est que, comme je vous ai dit, pour moi, le chiffre d'affaires, donc l'argent généré en fait par mon business, c'est la mesure numéro une pour moi de, est-ce que mon business est performant ? Est-ce qu'il se porte bien ? Etc. Donc il y a ça, puis il y a la marge. On sait que la marge est importante parce que si vous faites un million d'euros de chiffre d'affaires mais que pour le faire vous avez besoin de dépenser un million... En publicité, en ressources humaines, en outils, en prestations, etc. Ça ne sert à rien. Vous avez un business qui tourne à flat, ce qu'on appelle à vide, qui dépense autant qu'il gagne. En fait, ce n'est pas un business qui est en croissance. Vous avez une marge qui est de 0%, vous avez un bénéfice qui est de 0%. Donc la marge, ça se surveille et de plus en plus, en fait, en fonction de la croissance de votre business. Ça, on aura l'occasion d'en reparler. Pour vous dire, moi, je surveille vraiment beaucoup ces chiffres-là et j'ai tendance à m'y référer, donc me référer à ces valeurs monétaires d'argent pour mesurer ma performance en tant qu'entrepreneuse. Chacun. on réduira ce qu'il veut. Donc, voilà un petit peu ma vision aujourd'hui. Vision pro-business, c'est je mesure ma performance à mon chiffre d'affaires, à ma marge et à la trésor qu'est l'entreprise. Et au niveau plus personnel, je me désintéresse de l'argent, j'ai juste besoin d'en gagner assez pour nourrir le train de vie de liberté qui me plaît, c'est-à-dire liberté de faire ce que je veux, quand je veux, sachant que je pense que certains d'entre vous seraient surpris de voir que je n'ai pas du tout un rythme de vie très extravagant. Alors certes, je me fais plaisir quand je voyage, mais mon rythme de vie au quotidien... est aisée, mais ça n'a rien de fifou en termes de loyer, en termes de dépenses alimentaires, en termes de restaurant, en termes de ce que je m'achète, en termes de dépenses loisirs, vêtements, expériences, c'est rien d'extravagant. Comparé à ce qu'on pourrait s'imaginer en connaissant un petit peu le chiffre d'affaires, les résultats que j'ai avec The V-Boost, etc. Mais parce qu'encore une fois, je n'y vois pas d'intérêt, tant que je suis heureuse comme je le suis actuellement, je ne vois pas l'intérêt d'avoir énormément d'argent, des choses comme ça. Donc c'est plutôt une relation personnelle désintéressée à l'argent. Et ça, c'est un vrai problème. chez moi, c'est un vrai problème parce que ça fait que j'ai du mal à m'intéresser au sujet de l'investissement et que c'est vraiment quelque chose qui ne m'intéresse mais alors pas du tout, du tout, du tout. Et c'est pas une bonne chose du tout parce que quand on génère de l'argent, on est censé savoir le gérer, on est censé savoir investir, savoir un petit peu faire de la bourse, de la crypto, de l'immobilier, des placements, des choses comme ça et moi ça ne m'intéresse pas. Et Dieu sait que j'ai essayé de m'intéresser au sujet, de me former dessus, de me renseigner mais tellement, tellement de fois et en fait ça ne m'intéresse pas. Déjà parce que ce n'est pas mon domaine d'expertise du tout, mais c'est surtout en plus, pour moi, c'est décorrélé de ma réalité, c'est décorrélé aussi de mes croyances qui sont « je travaille dur pour générer beaucoup d'argent » . Donc tout ce qui est placement et tout, c'est un peu dans une autre sphère, etc. Mais surtout, je me suis rendu compte que c'est un problème d'intérêt. Et j'ai une petite anecdote par rapport à ça, je vais vous la partager, c'est qu'à un moment, je parlais de faire fructifier un petit peu la trésorerie avec ma banquière, etc. Elle a parlé des comptes à terme. Donc les comptes à terme, c'est juste, on immobilise une partie de notre trésorerie pendant trois mois ou plus longtemps. Et cette petite partie de réseau va générer un rendement. Mais bon, vous ne pouvez pas vous en servir pendant ce moment-là. Et à un moment, on rigolait. Enfin, j'ai rigolé, pas elle. Mais je lui disais, c'est quoi le rendement ? Puisque le rendement, c'était pourri. Franchement, je ne sais plus c'est quoi les chiffres. Mais en tout cas, je crois que c'était du 0,01% ou du 0,1%. Mais entre guillemets, ce que ça voulait dire, c'est que si j'immobilisais 30 000 euros pendant trois mois, c'est-à-dire si je bloquais 30 000 euros de réseau sur un compte à terme pendant trois mois, ce que j'en gagnais, c'était 300 euros. Et pour moi, 300 euros, ça me paraissait... tellement rien, dans le sens aujourd'hui 300 euros si je crée une nouvelle offre, si je fais une story ou un email sur une offre existante au sein de Zubiboost, je le fais x3, je le fais x4, je le fais parfois même x10 et je me dis mais à quoi bon immobiliser 30 000 euros pendant 3 mois sur une trésorerie alors qu'en les investissant en m'en servant pour créer de nouvelles offres de nouveaux produits, je peux faire un x10 ou même un x100 parfois sur cette valeur-là. Et je sais évidemment et pertinemment que c'est pas le bon calcul à faire dans ma tête, dans le sens où entre Donc investir cet argent pour créer plus de valeur et juste l'immobiliser pour qu'il travaille tout seul, parce qu'en fait, moi, j'aurais rien d'autre à faire que le placer et l'immobiliser pendant ces trois mois. Évidemment, ce n'est pas le même rendement, mais en même temps, il faut que les deux collaborent. Il faut qu'il y ait à la fois de l'investissement et du placement et à la fois de l'investissement et de la création de valeur au sein de l'entreprise, etc. Mais sauf que dans ma tête, ce n'est même pas un shift que je n'arrive pas à faire, parce que j'arrive à le faire, mais c'est un désintérêt pour ce genre de choses où je me dis, moi, je prends beaucoup plus mon pied et je crée beaucoup plus de valeur. en créant des nouveaux produits, en faisant du marketing de la communication, en vendant à mon audience, en faisant fructifier les assets actifs chez The Beboost plutôt qu'en m'intéressant à des placements, bourses crypto, financiers, produits, etc. D'un côté pro, mais d'un côté perso aussi. Pareil, côté perso, on a beau me parler de placement, de financement, de mon argent que je possède, moi, Aline, à titre perso, ça ne m'intéresse pas parce que je préfère mettre toute mon énergie, toute ma bande passante dans mon entreprise, dans ma boîte, plutôt que de m'intéresser à de la gestion de patrimoine. ou des choses comme ça. J'ai essayé de le déléguer aussi, mais par contre, moi, je suis une très mauvaise délégataire sur cette thématique-là parce que quand je délègue, j'aime bien comprendre et c'est vraiment le genre de sujet où il faut se renseigner pour pouvoir comprendre. Donc, tout ça pour vous dire, là, c'est un petit peu où sont mes points de friction. Pour être totalement honnête et transparente avec vous et les sujets sur lesquels je travaille aussi en ce moment, je n'ai pas encore trouvé de solution parce que clairement, littéralement, ça ne m'intéresse pas. Et ce n'est pas forcément une bonne chose quand on est chef d'entreprise, de ne pas s'intéresser à comment faire fructifier une trésor. et de ne pas s'intéresser à comment créer un patrimoine personnel de son côté, etc. Mais si je dois être très honnête, et c'est le but aussi de ce podcast, ça ne m'intéresse pas. Ok, du coup, maintenant, je vais passer un petit peu à vos questions, parce que je trouve qu'elles ont été hyper diversifiées, hyper pertinentes aussi. Donc, comme je vous le disais en début d'épisode, je vous ai mis à contribution pour créer cet épisode de podcast, en me disant c'est quoi les questions que vous aimeriez que j'aborde dans cet épisode, ou alors auxquelles vous aimeriez que je réponde en toute transparence. Et voilà, et de construire un petit peu ça ensemble. Donc c'est parti, j'ai essayé de les trier un peu par ordre logique. Alors vous n'avez pas posé de questions sur des questions discrètes, en mode combien tu te payes, etc. Donc déjà merci pour ça, merci pour votre respect, merci pour votre bienveillance, etc. Et j'ai vraiment gardé les questions, où je me suis dit les réponses vont pouvoir aider un maximum de personnes, parce que c'est le genre de choses que... où j'aurais aimé que des gens apportent leur point de vue et que les gens en parlent quand moi je me suis lancée. Donc question numéro une c'est comment est-ce que j'ai fonctionné au lancement de The Beboost ? Est-ce que j'étais en mode petite souris ? Est-ce que j'étais en mode je fais des dépenses mais de manière utile ? Ou est-ce que j'étais en mode je claque tout, je brûle tout ? Je pense que la réponse à cette question dépend de l'entrepreneur et de sa relation à l'argent et que quelqu'un qui est très dépensier en mode l'argent me brûle les doigts dans la sphère perso va avoir tendance à le faire aussi dans son business. Moi j'ai plutôt tendance à être petite souris mais petite souris réaliste qui, quand il y a besoin de dépenser, arrive à le faire. Par contre, aujourd'hui, c'est vrai que j'ai une trésor qui pourrait être qualifiée de trésorerie excédentaire, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de trésors au sein de The Big Boost, on aura l'occasion de reparler, parce que je dépense sur les choses dont j'ai besoin, mais s'il y a plus d'argent que ce dont j'ai besoin, je ne vais pas forcément y toucher, je ne vais pas forcément le dépenser. Au tout début de la création de The Big Boost, j'avais plutôt tendance à être un petit peu petite souris parce que je me disais que j'aimerais être sereine. Si jamais j'ai une retoquade au niveau de l'URSSAF, de mes cotisations, un pépin dans le business, j'ai besoin de savoir que j'ai un matelas de sécurité qui est là et qui peut me protéger. Donc, les quelques premiers mois, on ne peut pas dans un business, parce qu'on a besoin de se payer, on ne peut pas commencer à mettre trois mois de trésor d'avance ou six mois de trésor d'avance. Mais j'étais quand même dans cette dynamique de me dire, je prends ce que j'ai besoin de prendre pour vivre et pour investir dans mon business, mais le reste, je le laisse sur le compte bancaire de l'entreprise au cas où. Et petit à petit, comme ça, l'oiseau construit son lit. Ensuite, deuxième question que vous m'avez posée, c'est est-ce que tu t'es faite accompagner pour la gestion de l'argent ? Est-ce que tu t'es faite coacher ? Alors, très bonne question. La réponse est oui. Alors, je ne me suis pas faite coacher dans le sens mindset parce que je n'ai jamais eu la sensation d'avoir des blocages mindset alors que je viens de vous en parler pendant un quart d'heure. Je n'ai jamais ressenti que ma relation à l'argent était un blocage mindset à la croissance de mon entreprise. Donc, je ne me suis jamais faite coacher sur ce sujet-là. Par contre, je me fais accompagner dessus, mais depuis pas si longtemps que ça. depuis un petit peu plus d'un an, je fais appel à un DAF, donc un directeur administratif financier, pour la gestion de The Beboost. Parce que maintenant que The Beboost a des salariés, maintenant que The Beboost a des coûts mensuels pour tourner qui sont quand même assez conséquents, qui sont de plusieurs dizaines de milliers d'euros, j'ai plus envie de faire n'importe quoi et je ne peux plus me permettre de piloter mon business et ses finances aux doigts mouillés, comme je pouvais le faire au début quand j'étais toute seule et qu'il n'y avait pas vraiment ni d'enjeux ni d'implications. Donc je pense que passer un certain stade de développement du business, c'est essentiel de se faire accompagné, soit on sait le faire soi-même, soit comme moi, vous vous faites accompagner par quelqu'un qui maîtrise ça, qui peut vous établir un prévisionnel, qui peut faire un point avec vous chaque mois pour vous dire, voilà, on en est par rapport au prévis, est-ce qu'on a dépensé plus, est-ce qu'on a dépensé moins, qu'est-ce que ça donne sur l'année, est-ce qu'on a besoin de changer notre stratégie de sortir des nouveaux produits, ou est-ce qu'au contraire, on a été beaucoup plus performants que ce qu'on pensait, du coup c'est bien, parce qu'on a un peu de la trésorerie excédentaire, etc. enfin quelqu'un en fait qui soit là pour piloter un petit peu le business là-dessus Donc là-dessus, moi, je travaille avec Arnaud, qui est mon directeur administratif et financier, donc mon DAF, on va dire un part-time, parce qu'on bosse ensemble deux à trois heures par mois. Donc c'est quand même assez peu, ce n'est pas quelqu'un qui est salarié de l'entreprise, ni qui n'est pas présent dans le business au quotidien, entre guillemets. Mais voilà, je pilote aujourd'hui The Big Boost un petit peu avec toute cette data-là, mais parce que j'étais arrivée à un stade où je ressentais le besoin de le faire pour continuer à développer l'entreprise. Mais ça, je l'ai fait quand j'ai fait mon premier million d'euros de chiffre d'affaires. Avant ça, il y avait du bon sens de ma part. Il y avait de la gestion, bien sûr, je faisais attention à la compta, etc. Mais je n'ai pas ressenti ce besoin-là avant ce stade-là. Ensuite, troisième question que vous m'avez posée, c'est comment est-ce que je me rémunère et qu'est-ce que je m'autorise à dépenser et à payer avec The B-Boost ? Alors, comment est-ce que je me rémunère ? Moi, je me rémunère un forfait fixe par mois, point. Un salaire fixe par mois, comme n'importe quel salarié, et c'est tout. En fait, je ne me verse pas de dividendes. Je me suis versée une prime pour la première fois quand on a fait la clôture de l'exercice 2022. Donc c'était assez récent. Mais voilà, mais pas de dividendes ni rien. Et au début de mon activité, donc quand j'étais en micro-entreprise et ensuite en entreprise individuelle, donc avant d'avoir une forme sociale URL que j'ai aujourd'hui, je me payais en fait un pourcentage de mon chiffre d'affaires. Donc j'avais mon petit tableau où je me dis, ben voilà, tel client m'a payé 1000 euros. Sur ces 1000 euros, je sais qu'il y en a 25% qui partent à l'URSSAF, donc ça veut dire qu'il me reste 750 euros. Là, je sais qu'il me faut 10% sur mon matelas de sécurité, donc il me reste 625 euros. Et après, je faisais mon petit calcul. Et grosso modo, de mémoire, je me versais environ 40% de tout ce que j'avais gagné dans le mois. Donc à la fin de chaque mois, j'avais mon petit tableau de tout ce que j'avais gagné, et je faisais 40% de ce total-là, je me le versais à titre personnel sur mon compte bancaire perso, et le reste ça restait soit pour payer les cotisations URSAF, soit pour payer le matelas de sécurité, les petits investissements, etc. Donc ça, c'était quand j'étais au régime réel en micro-entreprise. Et ensuite, quand je suis passée en société, là, je passais sur me verser un salaire fixe. Donc j'ai commencé un salaire avec 1200 euros. J'ai ensuite passé un salaire à 2000 euros par mois. Et après, je me suis faite engueuler par ma comptable parce que quand j'ai fait mes deux premiers millions d'euros de chiffre d'affaires, je me payais toujours 2000 euros par mois. Et ma comptable m'a dit « Aline, est-ce que tu as conscience d'être la personne la moins bien payée de ton entreprise ? Il y a des freelancers qui ne bossent même pas pour toi à temps plein, qui sont mieux payés que toi. » Et quand elle m'a fait ça, ma comptable, franchement, ça a été un petit peu un wake-up call, ça a été une prise de conscience, ça a été une claque. Et là, je me suis dit, ok, donc à ce moment-là, j'ai augmenté ma rémunération. Et là, je continue à l'augmenter chaque année en fonction de, si mon chiffre d'affaires augmente, je augmente ma rémunération. Et si mon chiffre d'affaires ne l'augmente pas, je n'augmente pas ma rémunération. Donc là, on retombe un petit peu dans la perception et la vision d'argent gagné égale travail fait égale performance. Ensuite, qu'est-ce que je m'autorise à dépenser ou à payer avec The B-Boost ? Et bien en fait... Très honnêtement, je sais qu'il y en a plein qui font passer plein de frais sur leurs entreprises, etc. Moi, je fonctionne toujours de manière hyper rationnelle et je fonctionne au bon sens. C'est-à-dire que quand je suis au resto avec des potes et que c'est une conversation personnelle, etc., même si c'est des potes entrepreneurs, je vais quand même payer en perso le restaurant. Si je vais au resto avec des futurs clients ou avec des potes, mais qui sont des entrepreneurs et qui je suis en train de monter une collaboration et que c'est le sujet de la discussion pendant ce restaurant, je vais le payer en frais pro. En fait, vraiment, je raisonne. en termes de bon sens. Et je me dis, si l'Ursaf, demain, me demande de justifier cette transaction, est-ce que je suis capable de justifier que ça avait un rapport direct avec le business ? Donc, les voyages que je paye en frais professionnels, c'est parce que je sais qu'il y a une implication business prouvable derrière en cas de contrôle fiscal. Et les voyages où je ne suis pas sûre de pouvoir le prouver ou alors qui n'ont rien à voir avec le pro, je le paye en perso. Et quand je ne suis pas sûre, toujours dans le doute, je le paye en perso. Donc, c'est vraiment, encore une fois, je raisonne. au bon sens, et si j'ai le moindre doute, dans le doute, je préfère faire passer ça en perso, et me dire, c'est aussi pour ça que je me verse une rémunération. Question suivante, que vous m'avez posée. Est-ce que si tu t'arrêtes plusieurs mois actuellement, ça met ton entreprise en péril ? Et la réponse à ça, je ne l'avais jamais verbalisé avant, mais c'est non, pas du tout. Là, je pense que je peux m'arrêter facilement un an, et que The Bibous, il n'y aura pas de mauvaises nouvelles en termes de trésorerie. on a assez de trésors pour un an au stade actuel où on en est voire même peut-être un petit peu plus. Je n'ai pas fait les calculs exacts en préparant ce podcast, mais voire même un petit peu plus. C'est assez cool de pouvoir faire cette prise de conscience parce que ça me donne une véritable sérénité sur la suite de l'entreprise dans le sens où si demain il m'arrive un pépin, je touche du singe, je touche du bois, je touche de tout ce que vous voulez, mais si demain il m'arrive un pépin, si demain le marché se casse la gueule, si demain il y a un lancement qui ne se passe pas comme prévu, je sais qu'il n'y aura aucun problème pour payer mes équipes, payer mes charges, payer mes cotisations, payer mes prestataires. Me payer moi pendant quelques mois le temps que je trouve une solution, que je crée une nouvelle offre, que je me redresse, que je me rebête, que je retourne au travail, etc. Et ça, c'est vraiment une vraie sérénité. Mais ce n'est pas quelque chose où je vous dis forcément qu'il faut viser d'avoir un an très haut d'avance, etc. Parce que c'est quand même beaucoup de boulot et ce n'est pas quelque chose qui était présent dès le début. Je pense qu'un bon matelas à se fixer, c'est trois mois. Trois mois, c'est une bonne sérénité. et encore c'est pas quelque chose à voir dès le début parce que dès le début c'est très compliqué et que parfois c'est plus... efficace, pertinent et cohérent de réinvestir tout de suite son bénéfice dans sa société, recruter des gens, investir dans de nouveaux logiciels, dans de la formation, etc. plutôt que de tout de suite se dire je dois avoir mon matelas de trésor. Par contre, dès que vous avez la capacité de commencer à le constituer, avoir un minimum de trois mois de trésor, ça me paraît vraiment un minimum. Six mois c'est bien quand vous commencez à avoir des salariés, etc. parce que là vous êtes vraiment tranquille. Sachant qu'en plus votre dossier est toujours plus valable si un jour vous avez besoin d'aller faire un prêt ou quelque chose comme ça auprès de la banque. Puis quand on arrive à avoir... un an de tréso, c'est un confort absolument absolu. Absolument, vous avez compris. La question que vous m'avez posée ensuite, c'était comment as-tu géré les premières grosses sommes ? J'adore cette question et je m'en souviens comme si c'était hier. Les premières grosses sommes que j'ai gagnées, c'était le premier lancement de la BSB Academy. Donc en septembre 2020, je me suis retrouvée avec 200 000 euros d'un coup, quasiment d'un coup, sur le compte bancaire dans l'espace de quelques semaines. Et c'était la première fois que je voyais autant d'argent de ma vie, de manière générale, en termes perso, en termes pro. C'était la première fois de ma vie que je voyais autant d'argent. Et en fait, je ne l'ai pas géré. Je ne l'ai pas géré du tout, c'est-à-dire que je l'ai laissé sur le compte. Je n'ai rien changé à mon quotidien. Il a fallu progressivement m'approprier ça et me dire « ok, c'est mon argent, il m'appartient, je peux en faire quelque chose » . Au début, j'étais un peu en mode « ok, il est sur mon compte, mais je n'ose pas y toucher » parce que c'est comme si quelqu'un allait le réclamer et allait venir me dire « non, finalement, ce n'était pas pour toi » et allait venir me le reprendre, etc. Donc, j'ai eu tendance à le laisser pendant quelques mois sans trop y toucher. Alors évidemment, ça a apporté une sérénité mentale et moins de charge mentale par rapport à toute la partie financière, etc. qui étaient très confortables, mais concrètement, je n'y ai pas vraiment touché. Je ne les ai pas gérés, je les ai juste regardés. On se regardait, ces sommes-là et moi, un peu en chien de faïence, en me disant « qu'est-ce que je vais faire de vous ? » Et finalement, après, au fur et à mesure du développement de l'entreprise, des recrutements que j'ai faits, etc., c'est des sommes que j'ai pu débloquer, puis finalement, qui ont été réinvesties d'une manière ou d'une autre pour continuer à générer de la croissance au sein du business. Mais ouais, c'était assez drôle, je me souviens, ces premières semaines, J'étais en mode, j'ai plein d'argent mais je vais pas y coucher parce que j'ai pas l'impression qu'il est à moi. Ça je m'en souviens bien. Question suivante. Est-ce que tu t'es fixé un chiffre d'affaires ? Et une fois qu'il est atteint, tu y vas plus cool ou tu es en mode exponentiel et no limit ? Alors, jamais dans ma tête, je me suis dit, OK, je vais faire tel chiffre d'affaires et après, je serai tranquille. Et jamais, je me suis non plus dit, OK, no limit, on va faire le plus haut chiffre d'affaires possible. Je pense que la réponse, elle est un petit peu entre les deux. C'est-à-dire qu'au début, par ego, par performance, par jeu, par amour du challenge, je m'étais dit, je veux faire mon million le plus vite possible, si possible avant mes 30 ans. Et j'ai réussi à faire mon premier million. Quand je dis million, ce n'est pas en cumulé, ce n'est pas les années cumulées entre elles, c'est-à-dire un chiffre d'affaires sur l'exercice d'une année de janvier à décembre. J'ai réussi à faire mon premier million à 29 ans. C'était en 2019 de mémoire. Non, 2020 ou 2021, je ne sais plus. Oh là là, je vieillis. Bref, j'ai fait mon premier million à l'âge de 29 ans. Donc, j'étais très, très, très contente. Et là, il y a quand même eu cette espèce de trophée de performance où je me suis donné une petite tape dans le dos en mode ça y est, tu l'as fait. Et en fait, à partir de ce moment-là, ma vision a un petit peu changé, où ce n'était plus faire du million pour faire du million, ce n'était plus de me dire, maintenant que j'en ai fait un, j'en ai fait cinq et je vais en faire quinze, c'est de continuer à me dire, je n'ai pas de limite dans ma tête en termes de chiffre d'affaires, de vision de ce que je veux pour The Big Boost. Par contre, j'ai commencé à avoir envie d'autre chose, et de plus seulement me fixer des objectifs en termes de chiffre d'affaires, de rentabilité, de rendement, de marge, mais plutôt d'avoir une vision méta, de structure, de vision et de groupe. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je ne fonctionne plus en termes d'objectifs de chiffre d'affaires, même si évidemment, j'ai des objectifs de chiffre d'affaires, mais ce n'est plus ce qui me drive. Ce qui me drive, c'est comment est-ce que je construis ? Comment est-ce que j'incarne ? Comment est-ce que je concrétise la vision que j'ai pour The B-Boost dans 10 ans ? Comment est-ce que je mets ça en place dès aujourd'hui avec les actions d'aujourd'hui ? Et c'est ça en fait qui va me driver. Alors effectivement, ça se traduit aussi par la croissance de chiffre d'affaires pour financer tous mes projets, la croissance que je souhaite, etc. Mais là, je ne poursuis plus un chiffre, je poursuis une vision. Et ça, c'est un shift qui s'est fait dès que j'ai passé le premier million. Question suivante. Quel pourcentage de ton chiffre d'affaires réinvestis-tu dans Zobie Boost et sous quelle forme ? Alors, je ne sais pas comment répondre à cette question parce que je n'ai jamais calculé. On va plutôt dire quel est le pourcentage de ce que je ne réinvestis pas. Parce qu'en soi, tout était réinvesti dans Zobie Boost. Je vous ai dit, moi, je me paye mon salaire mensuel. Je me paye depuis quelques mois une prime annuelle en fonction du résultat. Mais en dehors de ça, je ne me verse pas de dividende. Il n'y a pas de truc à la performance ni rien. Tout est réinvesti dans le business, soit sous forme de trésor, soit sous forme de réinvestissement dans des ressources humaines, dans des logiciels, dans de la formation, dans du coaching, dans des outils, dans plein de nouveaux projets. Je n'ai pas envie de spoiler dans cet épisode de podcast ce qui s'en vient. Mais en tout cas, j'ai envie de dire, le chiffre d'affaires de The Beboost est réinvesti dans l'entreprise en fonction des besoins. Et j'ai la chance aujourd'hui, et la chance est ça, mais franchement, merci le ciel pour ça, d'avoir une trésor qui me permet de faire à peu près tout ce que je veux. En termes de business, évidemment, je fais attention aux dépenses. J'ai quand même mes datas de savoir à peu près combien d'argent je peux investir, dans quel pôle, etc. Mais si demain, j'ai un gros investissement à faire en termes de logiciel, en termes de matériel informatique, en termes de recrutement, etc. Je sais que potentiellement, je peux le faire sans trop de soucis. Question suivante. Combien de mois de visibilité d'épargne tu te donnes au lancement et maintenant ? Donc, on a déjà un petit peu répondu à cette question. Mais comme ça, il y a une question qui est beaucoup revenue, je reformule peut-être différemment ma réponse, qui est de dire au lancement, zéro mois. je voulais juste tracer et avoir une entreprise qui fonctionne dès que possible en termes d'épargne de Tréso d'avoir au moins 3 mois et ensuite plus il y en a mieux c'est là aujourd'hui je suis arrivée sur The Beboost il y a plus d'un an d'avance de Tréso c'est beaucoup trop mais tant mieux et même à titre perso vu que la question parle du mot épargne donc je pense que c'est peut-être aussi personnel de me dire bah pareil 3 mois pour moi c'est mon minimum mais après plus il y a mieux je me porte ensuite question suivante est-ce que de nouvelles réflexions et problèmes sont arrivées avec le fait d'avoir plus d'argent ? Alors oui, forcément, plus d'argent veut dire plus de challenges, plus de problèmes, beaucoup plus de personnes qui viennent vous voir en disant « tu ne veux pas bosser avec moi ? » Non, sachez que plus vous allez avoir d'argent, plus il y a des gens qui vont vouloir être amis avec vous. Ça, c'est un fait. Les nouvelles réflexions qui sont arrivées, c'est, je pense, cette culpabilité de me dire « est-ce que vraiment j'ai besoin ? » d'investir, est-ce que j'ai besoin de faire fructifier cet argent, est-ce que j'ai besoin de le placer, etc. Ça c'est un peu la discussion qu'on avait tout à l'heure. J'ai pas trouvé la réponse. Enfin si, la réponse que j'ai aujourd'hui c'est ça m'intéresse pas. Donc je mets un peu le problème sous le tapis, mais depuis longtemps. Sinon, les problèmes qui sont arrivés avec le fait d'avoir de l'argent, je sais pas si c'est des problèmes, mais en tout cas c'est des choses qui m'ont marquée, qui sont de... Je suis devenue beaucoup plus consciente de la manière dont j'utilise mon argent, à la fois à titre perso, mais surtout d'un point de vue pro avec la trésor d'entreprise. C'est-à-dire qu'avant, où j'y allais un peu à la wall again, puis je me disais, si jamais à un moment j'ai un problème de trésor, j'en serais une nouvelle offre, un produit, je ferais une promo, etc. Aujourd'hui, comme il y a des salariés, comme il y a des charges qui sont beaucoup plus importantes chaque mois, etc., j'ai l'impression d'être beaucoup plus précautionneuse, d'être beaucoup plus attentive et de faire beaucoup plus attention, en fait, par rapport au pilotage de mon business. Ça a été aussi l'occasion pour moi, c'est une bonne chose, mais je l'ai aussi vu comme un très gros shift, de me mettre à piloter mon business à la data, aux finances, aux prévisionnels. Là où avant, je ne le faisais pas du tout. Et ça a été un vrai cas de conscience pour moi où j'ai eu un peu de mal à faire cette transition, de me dire, je vais arrêter de piloter mon business à l'intuition et au petit bonheur de la chance et au j'ai envie de faire ci, j'ai envie de faire ça. Et de commencer à dire, du coup, cette décision, qu'est-ce qu'elle représente en termes de chiffre d'affaires ou en termes de marge ou en termes de qu'est-ce que ça va me coûter. Et le fait de faire cette transition, moi, ça m'a bloquée un peu d'un point de vue mindset parce que j'ai l'impression que si j'arrêtais de faire à l'intuition et que je commençais à faire la data, j'allais perdre un petit peu ma magie, j'allais perdre un petit peu mon momentum et j'allais perdre en résultat. Que ça allait moins bien fonctionner parce que je mettais trop d'intentionnalité dans ce que je faisais alors qu'avant il y avait la magie, la créativité, l'intuition qui faisaient que ça fonctionnait bien et j'avais peur de casser un petit peu la magie du truc. Et encore aujourd'hui, des fois je dois dire que c'est une croyance qui remonte, qui revient un petit peu en moi, etc. Par exemple, un exemple très très concret, quand j'organise le séminaire The B-Show, donc le séminaire business que j'organise sur... Paris, tous les ans, présentiel, etc. À chaque fois, il y a les journées de séminaire et à chaque fois, il y a la soirée. La soirée, c'est du pur kiff pour moi. C'est-à-dire que pourquoi est-ce qu'il y a une soirée ? Parce qu'Aline, elle adore faire la fête et qu'elle a envie de faire la fête avec le plus de personnes possible. Il n'y a aucune raison business à ce que cette soirée existe, à part vous faire kiffer et me faire kiffer. Cette soirée plombe le budget. Cette soirée fait que le budget séminaire est déficitaire. Je perds de l'argent, je perds plusieurs dizaines de milliers d'euros à organiser cette soirée. Enfin, à organiser ce séminaire, mais à cause de la soirée, ça me fait perdre de l'argent. C'est comme si je payais les gens pour venir, en fait. Clairement. Mais je décide quand même de le faire. Je décide de le faire parce que c'est tellement un kiff et parce que je décide que mon kiff, à moi, est supérieur au fait que ça fasse un petit trou dans la trésor. Et que, évidemment, les restes des ventes sur le reste de l'année, la BSB Academy et les autres produits, font qu'on peut quand même absorber cette perte-là et rester bénéficiaire, rester avec une bonne marge toute l'année, etc. Donc évidemment c'est pas une décision que je prends en plombant volontairement mon business, le business va très bien, mais si je devais piloter mon business entièrement à la data, j'organiserais un séminaire, mais sans la soirée. Ou alors même, je n'organiserais pas de séminaire du tout, parce que ce n'est pas le truc le plus rentable et bénéficiaire, et pourtant ça prend énormément de bande passante. Ça prend aussi beaucoup de ressources dans mon équipe, parce que les filles passent beaucoup de temps à organiser ça. Et du coup, c'est toujours se dire de faire de l'arbitrage entre piloter à la data, à la renta, à la marge, et piloter aussi au kiff, à l'intuition, à ce qu'on a envie de faire, ce qui nous nourrit, ce qui nous rend heureux. Et de savoir aussi faire un petit peu l'arbitrage entre les deux de qu'est-ce qui peut se faire. Et je pense qu'il faut des deux. Je pense qu'il faut des deux et je suis encore personnellement en train de travailler mon équilibre sur ça je vais le faire parce que ça me fait kiffer même si ça ne fait pas de l'argent au business et ça je ne vais pas le faire parce que ça me fait kiffer mais c'est trop dangereux pour le business. Alors qu'est-ce que j'ai d'autre comme question ? Ah oui, utilises-tu des outils particuliers pour la gestion de l'argent de l'entreprise ? Depuis début 2023, on est passé sur l'outil comptable en ligne qui s'appelle Pennylane. Donc PennyLine, c'est un logiciel en ligne. qui est relié à vos comptes bancaires et qui va à peu près garder trace de vos dépenses, de vos entrées, etc. Alors moi, je suis passée dessus pour que mon DAF, pour que mon cabinet comptable et que tout le monde soit synchronisé sur le même outil, que tout le monde regarde les mêmes choses, etc. Donc on utilise pas mal pour piloter. Et en plus de ça, avec mon DAF, on a tout ce qui est le prévisionnel, le fichier des entrées, des sorties. Enfin, on a plein de fichiers, mais ça, c'est du Excel, c'est du Google Sheet et tout. Et ils s'occupent de mettre ça à jour, soit manuellement, soit grâce à des automatisations. Donc j'ai pas de... d'outils particuliers magiques, PennyLane je vous le recommande, c'est vraiment super comme solution. Et j'aime aussi beaucoup, ça c'est plutôt un outil de facturation automatique, c'est Quaderno que j'utilise depuis des années dans le business, qui est connecté à Stripe, qui est connecté à Paypal, et qui va en fait générer des factures automatiquement, et vous envoyez les factures automatiquement à chaque fois qu'il y a un achat. Où moi, aujourd'hui il y a entre 500 et 800, voire même parfois plus, transactions par mois au sein du business de Beboost. C'est-à-dire qu'on fait entre 500 et 800 ventes par mois. Moi, je n'ai pas à faire une facture manuellement pour chacun. Ou alors, il n'y a pas quelqu'un de mon équipe qui est obligé de faire une facture manuellement pour chacun. Question suivante. Utilises-tu les règles du livre Profit First ? Alors non, parce que je n'ai pas lu ce livre. On m'en a beaucoup parlé, mais malheureusement, je ne l'ai pas encore lu. Quand je vous dis que je me désintéresse de toutes ces questions-là, je ne suis pas un modèle là-dessus. Il faut s'y intéresser, c'est important. Moi, je n'arrive pas à franchir le cap. Je bloque. ça ne m'intéresse pas question suivante est-ce que la peur de manquer de ne pas gagner assez sa vie a une influence sur son business. As-tu ou es-tu en quête sur la peur du manque ? » Alors, de mon côté, personnellement, et ensuite j'élargirai la question à ce que j'observe globalement chez mes clients, chez vous, etc. De mon côté, je n'ai jamais eu la peur du manque parce que j'ai déjà vécu le manque. Alors, on se calme, je n'ai pas été à la rue non plus, mais j'ai déjà vécu des situations où mon compte bancaire personnel était à moins de 400, il fallait que je me démerde, etc. Et en fait, je sais que je peux m'en remettre très facilement, je sais que j'ai pas d'ego Je sais que si demain The Bibou se crash et que j'ai besoin d'argent à titre perso, ça ne me posera aucun souci d'aller rejouer les caissières ou des trucs comme ça. En fait, j'ai confiance en ma capacité à trouver de l'argent, à générer de l'argent dans mon business, mais même à titre personnel, quoi qu'il arrive. Donc, je n'ai jamais eu vraiment peur du manque parce que je l'ai vécu. Et je ne l'ai vécu pas au point de créer un trauma autour de ça. Donc, là-dessus, non, je n'ai pas de souci. Par contre, est-ce que de manière générale, la peur de manquer et de ne pas gagner assez sa vie a une influence sur le business ? Oui, un million de fois oui, et encore plus quand on se lance. Alors moi je suis une très grande adepte de tout ce qui est un petit peu énergie, posture, communication non-verbale, PNL, etc. Et je trouve que quand quelqu'un a peur de manquer d'argent et du coup essaye de vendre, ça se sent dans son énergie, mais pas ça se sent dans son énergie d'un point de vue spirituel. C'est juste dans sa posture, dans son non-verbal, dans son choix des mots, dans la manière de regarder son interlocuteur ou de juste regarder sa caméra si c'est une story Instagram, etc. On va le voir. On va voir si vous avez peur de manquer, on va voir si vous êtes en déj de thunes, ou on va voir si au contraire tout va bien et que vous êtes là pour le plaisir de vendre, mais que vous n'êtes pas attaché viscéralement à cette vente parce que vous en avez intrinsèquement besoin. Et en fait, ça se ressent dans la posture d'un entrepreneur, est-ce que ça fonctionne pour lui ou est-ce que ça ne fonctionne pas ? Ça se ressent de, est-ce qu'il est en train d'essayer de gratter des sous parce que c'est une question vitale pour lui et son business ou pas ? Donc oui, la peur de manquer, de ne pas gagner sa vie a une influence sur vous. Parce que là, vous allez vous dire, Aline, t'es bien gentille, mais forcément, moi, je suis en train de me lancer. Forcément, j'ai peur que ça ne fonctionne pas. Donc forcément, là, t'es en train de me dire que ça va se voir et que ça va créer un cercle négatif. Du coup, comment je fais ? Ça me fait une belle jambe. L'idée, c'est juste de changer votre posture. Je ne dis pas arrêter d'avoir peur du manque et arrêter d'avoir peur que ça ne fonctionne pas, parce que vous ne pouvez pas vraiment l'enlever, cette peur. Vous pouvez travailler sur vous. Mais c'est une peur qui va littéralement disparaître quand vous allez vous prouver à de nombreuses reprises, donc mois après mois, que ça fonctionne. Il faudrait juste arriver à décorer-les. dans votre tête, dans votre état d'esprit, le fait de vendre et la peur de manquer. Et ça, alors, dit comme ça, c'est très simple, mais c'est, en fait, pour moi, la clé, elle est là. C'est de séparer, parce qu'aujourd'hui, c'est un micmac. Aujourd'hui, dans votre tête, l'un est intrinsèquement lié à l'autre, mais de séparer dans votre tête ma peur de manquer, qui est une émotion, une croyance, un trauma que j'ai développé à cause de ma relation à l'argent, à cause de mon éducation, à cause de ma culture, à cause de ce que j'ai mimétisée de mes parents, etc. Et d'un autre côté, mon entreprise et le fait de vendre quelque chose à mon audience. Et en fait, quand on arrive à faire cette séparation entre les deux, on arrive à avoir une posture de vente qui n'a plus aucun rapport et qui n'est plus teintée par la peur ou la non-peur qu'on peut avoir derrière de manquer ou de ne pas manquer. Je ne sais pas si ça fait vraiment sens, ce que je vous raconte, mais j'espère que oui. Ensuite, deuxième point par rapport à ça, parce que c'est une question qui est revenue, mais qui a été formulée un petit peu différemment, c'est comment se gère la peur de manquer d'argent quand on est indépendant. Il y a deux choses. Donc la première, la première piste, Là, c'est plutôt par rapport à la vente que je vous ai donnée. C'est de décorréler, en fait. qu'est-ce qui se passe au niveau émotionnel chez moi, et ensuite, qu'est-ce qui se passe dans mon business, et de ne plus faire en sorte que l'un soit lié à l'autre. Deuxième piste, c'est de savoir aussi retirer l'émotionnel le plus possible en étant de plus en plus objectif. Et là, comment est-ce que je fais ça ? C'est-à-dire que je commence à piloter mon business, comme j'ai fait avec The Beboost, aux chiffres. Les chiffres ne mentent pas. Vous pouvez avoir l'impression que ça marche super bien dans votre business, que vous avez fait plein de ventes, qu'il y a plein d'argent. c'est un moment où votre réseau vous dit bah oui mais c'est pas assez par rapport aux frais que tu génères, par rapport à ce que tu dois payer en termes de cotisation, c'est que ce n'est pas assez. Et votre émotionnel vous dira que c'est très bien, et les chiffres vous diront non. Et à contrario, des fois, vous pouvez avoir l'impression d'avoir moins de messages, moins de retours positifs, d'avoir fait moins de ventes. Mais quand vous regardez vos chiffres et votre trésor, vous vous rendez compte que finalement, votre bénéfice est en hausse, votre marge est en hausse et que tout va bien. Donc plus vite, on commence à piloter son business aux chiffres, à la data, c'est-à-dire qu'on va remettre de l'objectivité dans son business. Plus vite, on arrive à décorréler et à retirer toute la partie émotionnelle et donc, du coup, à gérer la peur de manquer. Parce qu'aujourd'hui, si moi, un jour, j'ai peur de manquer de l'argent, tout ce que j'ai à faire, c'est à me connecter à mes tableaux de bord The Bibus, à regarder ma trésor, à regarder ma marge, à regarder mon bénéfice, à regarder mon prévis sur l'année 2023. Il n'y a plus de peur de manquer parce qu'objectivement, les résultats font qu'il n'y a pas de raison que ça manque. Donc, je vous encourage à faire ça. Deuxième avantage de piloter votre business aux chiffres et à la data, c'est de pouvoir commencer à remarquer, à... percevoir des changements, des fluctuations de marché avant même qu'ils se produisent. C'est-à-dire que des fois, quand on pilote juste à l'intuition, on peut faire quelques ventes de moins chaque mois, mais ne pas s'en rendre compte parce que ce n'est pas de manière quasi inaperçue, d'autant plus si vous avez des gros volumes de ventes. Par contre, si vous arrivez à voir sur vos chiffres que vous avez une décroissance de ventes de 2%, 3%, mais qui se répercute sur un mois, deux mois, trois mois, quatre mois, quelque chose qui n'est pas perceptible émotionnellement ou intuitivement, vous allez pouvoir dès à présent... le remarquer en termes de chiffres, et du coup commencer à vous dire est-ce que c'est un événement isolé et, entre guillemets, exceptionnel, auquel cas ce n'est pas grave, ou est-ce que vraiment il y a quelque chose qui est en train de se passer et il faut que je puisse réagir et prévoir un plan B, C, D, E, F le plus vite possible. Et très très souvent, c'est l'option numéro 2. Un exemple concret que je peux vous citer, alors là ce n'est pas du tout relié à l'argent, mais par exemple c'est sur mes écoutes de podcast. Donc moi je suis très à cheval, je regarde beaucoup les fluctuations dans les nombres d'écoutes des épisodes du podcast Je peux pas, j'ai business, et en fait j'arrive à voir Quand je suis sur une mauvaise pente, quand je file un mauvais coton, c'est-à-dire quand, par exemple, j'ai enchaîné deux, trois épisodes peut-être un petit peu moins qualitatifs ou un petit peu moins adaptés à l'audience ou qui vous intéressent un petit peu moins, ça se ressent immédiatement sur les écoutes. Et moi, je peux me dire, oh là là, il faut que je redresse vite la barre. Et ça m'aide à garder un podcast qui est en croissance. Alors que si je faisais uniquement les épisodes que je veux faire ou en fonction des sujets qui m'intéressent ou en fonction de mon mood du moment, il y a fort à parier que peut-être qu'à un moment mes envies prendraient une direction vos besoins prendraient une autre et que du coup le podcast ne trouverait plus son audience et serait en train de se diriger tout droit vers le cimetière des podcasts qui ne perce jamais L'exemple est un petit peu extrême, mais les datas vous aident aussi énormément à commencer à pressentir des potentiels changements de direction de vent et de pouvoir vous adapter le plus vite possible. Ça va être un très bon outil si vous savez que vous avez de la peur de manquer d'argent ou si vous savez que votre relation à l'argent n'est pas objective ou manque d'objectivité. Elle n'est jamais à 100%, mais manque beaucoup d'objectivité et de pouvoir avoir vraiment ça comme référentiel. sans construire des prévisionnels avec 40 000 lignes, vous pouvez au moins suivre. le nombre de ventes, le nombre de clients, la croissance, le chiffre d'affaires, la marge, ça se calcule relativement facilement. Voilà les amis, j'en ai fini avec tout ce que je voulais vous dire, les quelques questions auxquelles j'avais très très envie de répondre. J'espère que cet épisode un petit peu plus en dehors des clous, parce que c'est plus personnel, ça peut être un petit peu plus décousu aussi, par rapport à ce que j'ai l'habitude de faire. J'espère que ça vous aura plu quand même. Ça a duré beaucoup plus longtemps que ce que je pensais, mais bon, on va dire que c'est plutôt une bonne chose. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. N'hésitez pas à me laisser votre commentaire, votre avis sur cet épisode, une note aussi sur votre plateforme d'écoute. Ça aide énormément le podcast à se faire découvrir. Ça me donne aussi l'occasion de vous faire des petites dédicaces à voix haute dans des prochains épisodes. Et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !