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Kilos émotionnels - alimentation émotionnelle, compulsions et perte de poids

53. Si je devais recommencer de zéro pour sortir des compulsions, voici ce que je ferais

53. Si je devais recommencer de zéro pour sortir des compulsions, voici ce que je ferais

22min |23/04/2024
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Description

🎁 Rejoins ma newsletter hebdo en téléchargeant ton GUIDE DE DÉMARRAGE GRATUIT : 12 pages pour faire le diagnostic de ta relation à la nourriture et suivre ma méthode en 5 étapes pour ne plus manger tes émotions → johanneaverdy.com/guide

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Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui si je devais repartir de zéro pour sortir des compulsions alimentaires ? C'est la question à laquelle je réponds dans cet épisode !

Objectif : t'offrir un raccourci pour t'éviter les années / décennies de souffrance inutiles que j'ai moi-même traversées en t'expliquant étape par étape ce sur quoi je concentrerais mes efforts si je devais redémarrer aujourd'hui, mais forte des prises de conscience et de l'expérience que j'ai acquises par mon expérience personnelle et ma pratique de coach.


Au programme de l'épisode je t'explique :

  • "la matrice du succès" = le plan d'action exact en 4 étapes que je mettrais en place aujourd'hui si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires

  • pour chaque étape je te pose une question pour t'inciter à faire le bilan et passer à l'action pour sortir de l'enfer de l'obsession alimentaire et des régimes yoyo


Bonne écoute ! 


❤️Pour continuer de soutenir le podcast, pense à laisser un pouce, des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée !

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POUR ALLER PLUS LOIN :

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Un atelier complet de 2 heures pour comprendre les blessures émotionnelles profondes qui font qu'une partie de toi qui a peur de maigrir et sabote tes efforts. Accès immédiat à prix doux → johanneaverdy.com/kilosprotection 


🍽 PROGRAMME ENCADRÉ DÉJEUNER EN PAIX

Le programme de coaching intensif sur 12 semaines encadré personnellement par Johanne Averdy pour te libérer définitivement de l'alimentation émotionnelle et des compulsions alimentaires et retrouver confiance en toi. Actuellement complet - prochaine session Janvier 2025 ✏️rejoins la liste d'attente → johanneaverdy.com/dejeunerenpaix 


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pour des partages et des conseils au quotidien pour ne plus manger tes émotions → @johanneaverdy

🌐 LE SITE OFFICIEL 

pour plus d'informations sur les accompagnements destinés aux mangeuses émotionnelles → johanneaverdy.com 

 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Je suis ravie de te retrouver dans ce nouvel épisode. Alors il y a une question à laquelle j'ai eu envie de répondre, ça fait un petit moment que ça me trottait dans la tête, et cette question c'est si je devais recommencer à zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, qu'est-ce que je ferais aujourd'hui ? Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui en partant des connaissances de ce que j'ai appris, de ce que j'ai compris ? Qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro ? Et en fait, cette question, j'y ai répondu dans le cadre d'un atelier que j'ai offert il y a quelques semaines et vous avez été nombreuses à y assister et à avoir adoré. Il y a plus de 700 personnes qui ont vu cet atelier, soit en direct, soit en replay. Mais je sais aussi que vous êtes 12 000 auditrices de ce podcast, donc ça fait quand même un certain nombre de milliers de personnes qui sont complètement passées à côté de ces conseils pépites. Et puis, il y a aussi celles qui ont assisté à l'atelier. mais je me disais que ça ferait un bon rappel, que cet épisode serait un bon résumé et surtout un encouragement supplémentaire à passer à l'action. Mon objectif en répondant à cette question qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro, c'est surtout de t'offrir un raccourci, c'est de t'aider à aller plus vite, de t'éviter les années, les décennies de galères, moi me concernant ça a quand même été 15 années de souffrance, d'errance et de prise de tête. Donc si je peux raccourcir ton chemin, ne serait-ce que de quelques jours, ma mission est remplie, mais je pense que tu peux vraiment gagner des années, ça c'est sûr. Cette approche, elle peut vraiment te permettre de te libérer rapidement, j'insiste là-dessus. Mais le rapidement, il va dépendre d'un truc, de ta capacité à passer à l'action. Et ta capacité à passer à l'action, elle va elle-même dépendre de tes résistances intérieures. Et ça, c'est des choses que je ne contrôle pas forcément, mais on va essayer de mettre le doigt dessus aujourd'hui. Donc au programme de cet épisode, j'ai tout simplement synthétisé en quatre étapes ce que j'appelle la matrice du succès. C'est-à-dire les quatre étapes. que je suivrai aujourd'hui pour sortir des compulsions alimentaires rapidement et retrouver enfin une relation saine avec mon corps et avec la bouffe. Et tu vas voir, pour chaque étape, je vais te poser une question clé qui va t'inciter à passer à l'action. Si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, la première chose que je ferais, c'est de faire de mon mieux, je rajoute toujours je fais de mon mieux pour, faire confiance à ma faim. Parce que oui, je le sais, moi pendant toutes mes années de galère, c'était impossible de faire confiance à ma faim. Parce que si je faisais confiance à ma faim, ben en fait j'allais manger que des cochonneries, j'allais devenir une baleine, c'était sûr. Et tout ça, il faut comprendre que c'est ancré en nous parce qu'on nous martèle en permanence qu'il y a des bons et des mauvais aliments. Il y a des aliments qui feraient grossir, par exemple le pain, les pâtes, les pommes de terre, et d'autres qui feraient maigrir, comme la salade ou l'ananas. Il y en a certains qu'il faudrait manger le matin, ou le midi, ou le soir, ou jamais. Moi j'ai suivi la chrononutrition pour celles qui connaissent. On se met à manger du fromage et de la quiche Lorraine le matin. Alors si c'est le matin c'est ok, mais le soir ça va plus. Il y a certains systèmes qui te font manger en haut limite certains aliments, typiquement Weight Watchers avec tous ses légumes à zéro point, et puis d'autres avec modération. Du coup, définir la quantité, ce n'est pas toujours simple. Il y a certains aliments qui seraient évités en fonction de notre âge. Enfin bref, tellement de règles à en avoir mal au crâne. Et ce qui fait encore plus mal au crâne, c'est que le problème principal, c'est que les experts, ils ne sont pas d'accord entre eux. Parce que tu en as un qui va te dire que, par exemple, les œufs, c'est la meilleure source de protéines, et un autre qui va te dire d'éviter le jaune parce que c'est riche en cholestérol. Bref, le résultat, c'est que nous, on se retrouve à devenir des mangeuses anxieuses qui mangeons avec notre tête et plus avec notre corps. Et tu vois, la conséquence directe de tout ça, c'est que ça t'éloigne encore plus de tes sensations alimentaires. Tu te retrouves à ne pas manger alors que t'as faim, à manger alors que t'as pas faim, à manger un truc qui te fait pas envie, ou alors au contraire, à te priver d'un truc qui fait envie. Ça rend fou, ça détraque. Et tu te dis, mais j'ai pas le droit de manger des sucreries. Et pourtant, qu'est-ce qui se passe ? Tu les défonces deux heures ou deux jours plus tard. Et ça renforce ta conviction que tu ne peux définitivement pas te faire confiance. En réalité, ce qui a généré ces craquages et ces compulsions alimentaires, c'est que justement tu t'es pas fait confiance. Tu t'es pas écouté. Et c'est pour ça que t'en es là. Et d'ailleurs, j'ai consacré tout un épisode, c'est l'épisode numéro 11, sur le sujet pourquoi c'est si dur d'écouter sa faim. Parce que vraiment, le truc principal qu'il faut comprendre, c'est si on en est là aujourd'hui, c'est que nos sensations alimentaires sont bousillées. Et pourtant, la faim, la satiété, ça reste les mécanismes naturels les plus puissants et les plus efficaces pour réguler ton poids aujourd'hui. Alors je le sais, faire confiance à sa faim, ça fait peur, ça soulève tellement de peur. Et cette peur principale que j'ai évoquée, que si je mange ce que je veux, je vais me goinfrer évidemment, juste de cochonneries, de chips, de fromage, de chocolat, de sneakers. Mais la réalité, c'est que c'est faux. Tu ne vas pas devenir une baleine. Tu ne vas pas te nourrir à 100% de sneakers, de Nutella ou de fromage. En réalité, notre corps, c'est la plus parfaite des machines. Et d'ailleurs, tu n'as pas besoin... de demander à ton cœur de battre ou à tes poumons de respirer. Tu le sais, ils le font tout seuls. Bien finalement, pour tes besoins alimentaires, c'est exactement pareil. Chaque aliment que tu as mangé depuis que tu es né est littéralement venu rejoindre une sorte de méga-encyclopédie du vivant. C'est-à-dire cette petite fraise que tu as mangée pour la première fois, ton corps l'a analysée, ok, il y a ça comme énergie, nutriments, vitamines, bref, tout a été vraiment... analyser et répertorier soigneusement. Du coup, le jour où tu as une envie de fraises ou une envie de viande rouge, ce n'est pas que le fruit du hasard, c'est aussi l'expression de besoins physiologiques profonds de ton corps. Mais le problème, c'est qu'en t'interdisant tel ou tel type d'aliment, tu crées encore plus de résistance, et donc forcément encore plus de craquage. Parce que ce que tu dois comprendre, c'est que sur ce sujet, tu n'as pas un problème de volonté. Au contraire, tu as une volonté de faire. Et je peux t'assurer que parmi toutes les personnes que j'ai accompagnées, il y en a tellement qui perdent du poids sans rien faire après leur accompagnement. Je pense à Justine par exemple, qui a perdu 6 kilos sans rien faire en un an, en mangeant des assiettes qui suscitent l'envie et un peu, on va dire, un côté un peu dubitatif de la part de ses collègues qui lui disent Quoi ? Tu manges tout ça ? Mais oui, elle mange, elle mange à sa faim, elle mange ce qui lui fait envie et elle a perdu 6 kilos en un an. sans rien faire de particulier. Je pense à Laura aussi, qui aujourd'hui finit plus ses frites au resto. Est-ce que toi t'imagines ne plus finir tes frites au resto ? Les commander, les payer, toutes chaudes, croustillantes, et ne pas les finir. Alors justement, je voudrais te poser une question pour t'aider à passer à l'action sur le sujet de faire confiance à ta faim. Sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu dirais aujourd'hui que tu fais confiance à ton corps ? Est-ce que tu respectes ta faim ? Est-ce que tu es capable de la décoder, de l'honorer ? Si ce n'est pas encore le cas, c'est un point de vigilance et tu vas pouvoir commencer là-dessus dès le prochain repas. Ensuite, le deuxième sujet sur lequel je concentrerais vraiment toute mon attention, ce serait de commencer à vivre pour moi. Bah oui, personnellement, toute ma vie, j'ai pensé que le bonheur, c'était cocher des cases. C'était réussir ses études, avoir des amis, ensuite trouver un mec, un boulot, devenir propriétaire d'un appart, aller au resto, voyager. En réalité, si je devais recommencer de zéro aujourd'hui, je me rendrais compte qu'en fait, j'étais dans une cage dorée. Dorée certes, mais une cage. Avec des croyances limitantes qui me disaient que je ne pouvais pas quitter mon CDI, parce que c'était la sécurité. Et ma priorité, ça devait être mon mec, ma famille. Je n'avais pas de raison de me plaindre, j'avais tout pour être heureuse. Mais en réalité, maintenant je peux le dire en regardant dans le rétro, mon job n'avait pas de sens. Je travaillais dans les grands magasins, on vendait des articles de luxe, des sacs à 2000 euros, à des quarts entiers de chinois. Des sacs, c'était complètement fou, qui aux trois quarts étaient fabriqués dans leur propre pays. Ça ne faisait pas de sens, ça faisait des milliers d'euros. Bref, j'avais pas de sens dans mon job, j'avais pas toujours une bonne connexion avec mon mec, j'avais du mal à trouver ma place avec mes amis, avec mes collègues. J'avais toujours l'impression de porter un masque, de jouer un rôle. Je sais pas si tu te reconnais là-dedans. L'impression que quand tu vas au boulot ou quand tu vas au resto avec les copains, c'est un petit peu comme si t'enfilais un costume, tu montais sur scène pour jouer un rôle. Et franchement, on va pas se mentir. Jouer un rôle en permanence, c'est épuisant. Et c'est aussi la raison pour laquelle on est souvent épuisé par les événements sociaux, les interactions sociales. Les autres, ça nous fatigue, parce qu'avec les autres, on ne sait, pour l'instant, pas être nous-mêmes. Donc c'est épuisant, on bouffe, et bouffer finalement, c'est une façon d'être soi-même. Tu bouffes parce que tu fais plaisir aux autres H24, et finalement, les chips, le chocolat, c'est ta façon. de penser enfin à toi et de te faire enfin plaisir à toi. Si tu souhaites approfondir ce sujet, je peux te recommander l'épisode 4 du podcast Pourquoi je mange en cachette et l'épisode 41 aussi sur les fringales de fin de journée parce que ça va te donner encore une meilleure compréhension du fait que parfois ce qu'on bouffe, c'est ce qu'on a accepté aussi d'avaler sans broncher. Alors évidemment, bouffer comme ça, ça ne mène à rien de bon sur le long terme, ça on est bien d'accord. Mais je veux vraiment que tu prennes conscience que d'une certaine façon, sur le court terme, ça reste une façon d'honorer tes besoins. Alors tu vois, si je devais recommencer à zéro, ben vraiment je me concentrerais là-dessus, je concentrerais mes efforts là-dessus. Et c'est un apprentissage, un long apprentissage. Et aujourd'hui, je ne suis pas parfaite sur le sujet. Mais je sais que ça reste une prio pour moi, de vraiment vivre pour moi, d'être moi-même, de me sentir vraiment à ma place. Et tu vois, ça peut être des choses aussi simples par exemple que ce que j'ai fait ce matin. Ce matin, j'ai été marcher et là je vais aller au sport à 17h, même si j'ai une journée chargée et même si j'ai l'impression de ne pas avoir le temps. Parce que c'est justement les jours où je n'ai pas le temps que ça compte et que c'est important. Et je le dis souvent, ce qui compte c'est... Qui tu vas être capable d'être avec toi-même les jours où ça ne va pas justement ? Parce que les jours où ça va bien, c'est facile. Mais les jours où ça ne va pas, qui tu vas être ? Est-ce que tu vas être capable d'honorer tes besoins et de vivre pleinement pour toi ? Et tu vois, sur ce sujet, je pense à Mélodie. Mélodie, quand je l'ai rencontrée, elle était arrêtée pour dépression. Elle occupait un poste de vendeuse en boulangerie. Elle était terriblement malheureuse dans son job. Elle avait bien une trentaine de kilos, voire 40 kilos en trop. et on a travaillé ensemble. Elle a commencé à prendre conscience qu'elle vivait pour les autres. Et ce n'est pas une vie, c'est un mode survie. Et effectivement, ces kilos, finalement, ça l'aidait à affronter tout ça, et la bouffe, ça l'aidait à affronter tout ce qui n'allait pas dans sa vie. Et en faisant le point, elle s'est rendue compte qu'en fait, sa relation était arrivée au bout de l'histoire. Elle a décidé aussi d'apprendre un nouveau métier. Elle s'est formée au métier de web designer. Et aujourd'hui, Mélodie, elle est juste rayonnante. Elle s'éclate à faire des sites internet, elle a trouvé un nouveau chéri et elle a perdu 28 kilos sans rien faire de particulier. Alors tu vois, tout le monde ne perd pas toujours du poids. Moi par exemple, aujourd'hui, je suis à un poids beaucoup plus haut que ce que j'ai pu l'être. Mais cette sensation d'être à ma place, de vivre pleinement ma vie pour moi, sans regret, ça, ça n'a pas de prix. Et j'y pense souvent aujourd'hui au fait que fut un temps, j'avais peur de vivre. Et aujourd'hui, j'ai peur de mourir. Et avoir peur de mourir montre qu'aujourd'hui, je vis ma vie pleinement et que je ne veux pas passer à côté. Alors, à ton tour, sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu vis pour toi ? Est-ce que tu priorises ton plaisir et ton bonheur ? Si ta note est basse aujourd'hui, rien n'est gravé dans le marbre. Ne t'inquiète pas, c'est des sujets sur lesquels tu peux travailler, mais tu vois déjà, ça réclame ton attention. Le troisième sujet sur lequel je travaillerais, si je devais démarrer de zéro, ce serait vraiment d'apprendre à décoder ces émotions qui me faisaient manger. Parce que, je ne le répéterai jamais trop, l'alimentation émotionnelle, c'est un signal d'alarme. C'est le signal que quelque chose réclame ton attention dans ta vie et tant que tu n'as pas donné l'attention nécessaire, ça continuera de retentir. Alors on a tendance à se concentrer sur la bouffe et comment résister à la bouffe. Mais ce n'est pas le problème. C'est comme monter sur un tabouret et enlever les piles de l'alarme incendie stridente dans ta baraque. Tu te dis, ah, ça fait trop de bruit, ça doit être un dysfonctionnement, j'enlève les piles. Grave erreur, grave erreur. Et c'est ce qu'on fait finalement avec la bouffe. Soit en mangeant trop, soit en essayant de contrôler ses apports alimentaires. On essaye d'enlever les piles, on essaye de contrôler le signal. Mais la réalité c'est que le signal, s'il retentit, c'est pour une bonne raison. Donc à chaque fois finalement que tu as une compulsion alimentaire, c'est l'occasion de décoder des fins plus profondes. Parce que vraiment, le problème c'est pas que tu manques de volonté, la volonté t'en as à revendre. Le problème aujourd'hui c'est que tu as trop de résistance sur la bouffe, sur le boulot, sur le fait de ne pas dire ce que tu penses, de faire plaisir aux autres. Donc vraiment finalement à chaque fois que tu craques, à chaque fois que tu bouffes, c'est une opportunité d'introspection. C'est quoi cette fin profonde qui n'a pas été honorée ou à l'encontre de laquelle cette personne, cette interaction, cette expérience est venue en confrontation ? Que ce soit des fins d'évasion, de romance, d'aventure, de stimulation intellectuelle, de reconnaissance. Et moi, par exemple, si je regarde dans le rétroviseur, je trouvais, comme je te l'ai dit, que mon job ne servait vraiment à rien. Je vendais des sacs de luxe à des quarts de chinois. Bon, je suis un petit peu un raccourci, mais voilà. Ça ne me nourrissait pas et surtout, j'avais un boss qui était micromanager, qui ne me valorisait pas du tout. Donc, je vivais au quotidien un profond sentiment d'injustice. Et qu'est-ce que je faisais ? J'allais à la machine à café, puis je râlais avec mes petits points serrés, je critiquais avec les collègues. Bref, je ne mettais pas mon énergie au bon endroit. Et je me concentrais aussi et surtout sur mon poids. Mon poids, ce que je mangeais, ce poids que je devais absolument perdre. La réalité, c'est qu'en fait, c'était plus facile de me dire que mon problème, c'était mon poids, plutôt que d'avoir les conversations nécessaires avec moi-même et refaire mon CV, tout simplement. Et si toi aussi tu te reconnais là-dedans, dans le fait que ton travail ne te plaît pas ou plus, ou que tu es dans un environnement qui ne te convient pas et que tu as l'impression que c'est ça qui te fait manger, je ne peux que t'encourager à écouter l'épisode 30 qui est consacré justement au boulot, au boulot qui nous fait manger et puis aussi en télétravail, parce que quand on n'aime pas notre job, c'est vrai que quand on est en télétravail, c'est même encore pire. Alors à ton tour vraiment de te poser la question sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que tu es capable de décoder les émotions qui te font manger et d'accueillir leur message ? Est-ce que tu es capable d'être honnête avec toi-même ? Est-ce que tu es capable de vraiment regarder les problèmes où ils sont, les manques où ils sont ? Ou est-ce que tu as tendance à rejeter systématiquement la faute sur ton poids et ton incapacité à résister à la bouffe ? Ah, c'est pas une question facile, je sais, mais c'est ça les questions importantes, c'est ça les questions qui vont t'aider à lever les blocages. Et enfin, la quatrième chose que j'ai comprise aujourd'hui, mais que je commencerais par faire si je devais repartir de zéro, ce serait vraiment de prendre soin de moi sans attendre de perdre du poids. Parce que on est toutes passées par là, de se dire je suis trop grosse pour... Je suis trop grosse pour ce date, je suis trop grosse pour les applis de rencontre, je suis trop grosse pour porter cette robe, je suis trop grosse pour mettre ce bikini, je suis trop grosse pour postuler pour ce job, je suis trop grosse pour... Et puis, on est dans un environnement où les médias, le showbiz, la mode, les marques te martèlent en permanence qu'être belle, c'est être ultra mince. Et dès que tu sors de ces règles, de ces sortes de rails esthétiques, en fait, tu te fais défoncer. Il suffit de regarder la couverture des magazines People. Dès que ma chinette, elle prend 5 kilos ou que son visage est un peu gonflé, paf ! Ça fait littéralement la couverture des magazines et pas forcément de façon positive et encourageante. Donc tu vois, tout est fait pour que tu restes prisonnière de l'industrie de la minceur. Je te rappelle que l'industrie de la minceur et des régimes, c'est des milliards d'euros, que Weight Watchers fait 2 milliards d'euros à lui tout seul, donc c'est vraiment des business juteux. Et tu vois, rappelle-toi que ce qui est fou, je le sais, je sais que tu regardes peut-être sur les réseaux aussi des comptes body positive. Tu suis des filles qui sont à l'aise avec leur bourrelet, tu les trouves belles, mais pour toi c'est impossible. Il y a une part de toi qui se dit, ouais mais moi, moi je suis pas pareil, moi je suis pas aussi belle, moi j'ai pas ce qu'elles ont, et puis surtout, moi si je m'accepte telle que je suis, je resterai grosse toute ma vie. Mais en vrai, à ton avis, qu'est-ce qui se passe quand tu te dénigres ? Qu'est-ce qui se passe quand tu te dévalorises ? Pas sûr que ça t'aide vraiment. En tout cas, si t'as du mal à vivre avec tes complexes, il y a aussi l'épisode 16 du podcast qui est consacré à ce sujet avec 10 conseils pour ne pas laisser tes complexes gâcher ta vie. Et tu vois, prendre soin de soi, c'est pas forcément passer des heures au spa ou dépenser des fortunes dans des massages. Ça peut être des choses toutes simples qui encapsulent le message que t'es une belle personne et que tu le mérites et que même si tu ne vois pas encore la beauté en toi, ton job c'est juste d'ouvrir les volets sur ta beauté. Et ça peut être des choses aussi simples que, je sais pas moi, prendre le temps de se maquiller ou de mettre ces jolis boucles d'oreilles fantasy qui... qui dorme au fond de ton placard, ça peut être s'offrir un mini spa maison dans la salle de bain avec douche chaude, serviette sur la tête et masque sur le visage. Ou ça peut être aussi simplement de s'offrir, comme Isabelle l'a fait. Isabelle, elle est formatrice, l'autre jour elle nous partageait que, voilà, plutôt que d'aller faire ses dossiers à la gare en avalant un muffin, pour elle, ça avait été de se balader dans cette jolie ville de province, de se perdre dans les méandres des rues. profiter de l'architecture et des vieilles pierres. Donc tu vois, prendre soin de soi, ça n'a pas forcément à être très compliqué. Alors à toi de jouer, sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que t'arrives à te trouver belle telle que t'es aujourd'hui ? Ou est-ce que c'est encore très compliqué ? Est-ce que t'as tendance à te dénigrer ? Quelle que soit la réponse, pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais je t'incite vraiment à réfléchir à l'impact que ça a. Est-ce que finalement ça t'aide à aller dans le sens de tes objectifs ? Ou est-ce qu'au contraire, ça te freine, ça te ralentit ? Donc voilà les quatre points de la matrice du succès. Je suis vraiment curieuse de savoir quel est le sujet qui a le plus résonné en toi, ce que tu retiens et surtout ce que tu vas commencer à appliquer dès ce soir, dès cette semaine, dès ce week-end. L'étape de prise de conscience est toujours la plus importante. Et je sais que parfois tu vas bloquer. Mais sache que je te prépare des nouvelles mini-formations pépites pour faire tout ça avec toi et pour continuer de t'accompagner. Pour ne rien louper d'ailleurs, n'hésite pas à venir rejoindre ma communauté newsletter. J'envoie chaque semaine des conseils et des questions pour t'aider à aller plus loin dans ta transformation. Et je te tiendrai aussi au courant de tous les nouveaux programmes. Pour rejoindre cette communauté, c'est très simple. Il suffit d'aller sur joannaverdi.com slash guide. Tu téléchargeras ton guide 100% gratuit pour faire le diagnostic de ta relation à la nourriture et suivre mes conseils et tu rejoindras automatiquement ma communauté d'abonnés qui reçoit mes emails chaque semaine. Si tu aimes le podcast et que tu veux continuer de le soutenir, rien de plus simple, lâche un pouce, un like, des étoiles, un commentaire et pense à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. La semaine prochaine, je reviendrai avec un nouvel épisode que je veux consacrer à toutes celles qui ont été mises au régime très jeunes, pour ne pas dire trop jeunes, généralement avant 15 ans. Tant que tu ne comprendras pas ce que je vais expliquer dans le prochain épisode, tu ne pourras malheureusement pas sortir des compulsions alimentaires. Alors si tu as été mise au régime avant 15 ans, par choix ou un peu contrainte, je te donne rendez-vous la semaine prochaine et évidemment... Quelle que soit ton histoire avec les régimes et la perte de poids, tu trouveras, je pense, beaucoup de valeur dans le prochain épisode. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Je suis ravie de te retrouver dans ce nouvel épisode. Alors il y a une question à laquelle j'ai eu envie de répondre, ça fait un petit moment que ça me trottait dans la tête, et cette question c'est si je devais recommencer à zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, qu'est-ce que je ferais aujourd'hui ? Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui en partant des connaissances de ce que j'ai appris, de ce que j'ai compris ? Qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro ? Et en fait, cette question, j'y ai répondu dans le cadre d'un atelier que j'ai offert il y a quelques semaines et vous avez été nombreuses à y assister et à avoir adoré. Il y a plus de 700 personnes qui ont vu cet atelier, soit en direct, soit en replay. Mais je sais aussi que vous êtes 12 000 auditrices de ce podcast, donc ça fait quand même un certain nombre de milliers de personnes qui sont complètement passées à côté de ces conseils pépites. Et puis, il y a aussi celles qui ont assisté à l'atelier. mais je me disais que ça ferait un bon rappel, que cet épisode serait un bon résumé et surtout un encouragement supplémentaire à passer à l'action. Mon objectif en répondant à cette question qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro, c'est surtout de t'offrir un raccourci, c'est de t'aider à aller plus vite, de t'éviter les années, les décennies de galères, moi me concernant ça a quand même été 15 années de souffrance, d'errance et de prise de tête. Donc si je peux raccourcir ton chemin, ne serait-ce que de quelques jours, ma mission est remplie, mais je pense que tu peux vraiment gagner des années, ça c'est sûr. Cette approche, elle peut vraiment te permettre de te libérer rapidement, j'insiste là-dessus. Mais le rapidement, il va dépendre d'un truc, de ta capacité à passer à l'action. Et ta capacité à passer à l'action, elle va elle-même dépendre de tes résistances intérieures. Et ça, c'est des choses que je ne contrôle pas forcément, mais on va essayer de mettre le doigt dessus aujourd'hui. Donc au programme de cet épisode, j'ai tout simplement synthétisé en quatre étapes ce que j'appelle la matrice du succès. C'est-à-dire les quatre étapes. que je suivrai aujourd'hui pour sortir des compulsions alimentaires rapidement et retrouver enfin une relation saine avec mon corps et avec la bouffe. Et tu vas voir, pour chaque étape, je vais te poser une question clé qui va t'inciter à passer à l'action. Si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, la première chose que je ferais, c'est de faire de mon mieux, je rajoute toujours je fais de mon mieux pour, faire confiance à ma faim. Parce que oui, je le sais, moi pendant toutes mes années de galère, c'était impossible de faire confiance à ma faim. Parce que si je faisais confiance à ma faim, ben en fait j'allais manger que des cochonneries, j'allais devenir une baleine, c'était sûr. Et tout ça, il faut comprendre que c'est ancré en nous parce qu'on nous martèle en permanence qu'il y a des bons et des mauvais aliments. Il y a des aliments qui feraient grossir, par exemple le pain, les pâtes, les pommes de terre, et d'autres qui feraient maigrir, comme la salade ou l'ananas. Il y en a certains qu'il faudrait manger le matin, ou le midi, ou le soir, ou jamais. Moi j'ai suivi la chrononutrition pour celles qui connaissent. On se met à manger du fromage et de la quiche Lorraine le matin. Alors si c'est le matin c'est ok, mais le soir ça va plus. Il y a certains systèmes qui te font manger en haut limite certains aliments, typiquement Weight Watchers avec tous ses légumes à zéro point, et puis d'autres avec modération. Du coup, définir la quantité, ce n'est pas toujours simple. Il y a certains aliments qui seraient évités en fonction de notre âge. Enfin bref, tellement de règles à en avoir mal au crâne. Et ce qui fait encore plus mal au crâne, c'est que le problème principal, c'est que les experts, ils ne sont pas d'accord entre eux. Parce que tu en as un qui va te dire que, par exemple, les œufs, c'est la meilleure source de protéines, et un autre qui va te dire d'éviter le jaune parce que c'est riche en cholestérol. Bref, le résultat, c'est que nous, on se retrouve à devenir des mangeuses anxieuses qui mangeons avec notre tête et plus avec notre corps. Et tu vois, la conséquence directe de tout ça, c'est que ça t'éloigne encore plus de tes sensations alimentaires. Tu te retrouves à ne pas manger alors que t'as faim, à manger alors que t'as pas faim, à manger un truc qui te fait pas envie, ou alors au contraire, à te priver d'un truc qui fait envie. Ça rend fou, ça détraque. Et tu te dis, mais j'ai pas le droit de manger des sucreries. Et pourtant, qu'est-ce qui se passe ? Tu les défonces deux heures ou deux jours plus tard. Et ça renforce ta conviction que tu ne peux définitivement pas te faire confiance. En réalité, ce qui a généré ces craquages et ces compulsions alimentaires, c'est que justement tu t'es pas fait confiance. Tu t'es pas écouté. Et c'est pour ça que t'en es là. Et d'ailleurs, j'ai consacré tout un épisode, c'est l'épisode numéro 11, sur le sujet pourquoi c'est si dur d'écouter sa faim. Parce que vraiment, le truc principal qu'il faut comprendre, c'est si on en est là aujourd'hui, c'est que nos sensations alimentaires sont bousillées. Et pourtant, la faim, la satiété, ça reste les mécanismes naturels les plus puissants et les plus efficaces pour réguler ton poids aujourd'hui. Alors je le sais, faire confiance à sa faim, ça fait peur, ça soulève tellement de peur. Et cette peur principale que j'ai évoquée, que si je mange ce que je veux, je vais me goinfrer évidemment, juste de cochonneries, de chips, de fromage, de chocolat, de sneakers. Mais la réalité, c'est que c'est faux. Tu ne vas pas devenir une baleine. Tu ne vas pas te nourrir à 100% de sneakers, de Nutella ou de fromage. En réalité, notre corps, c'est la plus parfaite des machines. Et d'ailleurs, tu n'as pas besoin... de demander à ton cœur de battre ou à tes poumons de respirer. Tu le sais, ils le font tout seuls. Bien finalement, pour tes besoins alimentaires, c'est exactement pareil. Chaque aliment que tu as mangé depuis que tu es né est littéralement venu rejoindre une sorte de méga-encyclopédie du vivant. C'est-à-dire cette petite fraise que tu as mangée pour la première fois, ton corps l'a analysée, ok, il y a ça comme énergie, nutriments, vitamines, bref, tout a été vraiment... analyser et répertorier soigneusement. Du coup, le jour où tu as une envie de fraises ou une envie de viande rouge, ce n'est pas que le fruit du hasard, c'est aussi l'expression de besoins physiologiques profonds de ton corps. Mais le problème, c'est qu'en t'interdisant tel ou tel type d'aliment, tu crées encore plus de résistance, et donc forcément encore plus de craquage. Parce que ce que tu dois comprendre, c'est que sur ce sujet, tu n'as pas un problème de volonté. Au contraire, tu as une volonté de faire. Et je peux t'assurer que parmi toutes les personnes que j'ai accompagnées, il y en a tellement qui perdent du poids sans rien faire après leur accompagnement. Je pense à Justine par exemple, qui a perdu 6 kilos sans rien faire en un an, en mangeant des assiettes qui suscitent l'envie et un peu, on va dire, un côté un peu dubitatif de la part de ses collègues qui lui disent Quoi ? Tu manges tout ça ? Mais oui, elle mange, elle mange à sa faim, elle mange ce qui lui fait envie et elle a perdu 6 kilos en un an. sans rien faire de particulier. Je pense à Laura aussi, qui aujourd'hui finit plus ses frites au resto. Est-ce que toi t'imagines ne plus finir tes frites au resto ? Les commander, les payer, toutes chaudes, croustillantes, et ne pas les finir. Alors justement, je voudrais te poser une question pour t'aider à passer à l'action sur le sujet de faire confiance à ta faim. Sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu dirais aujourd'hui que tu fais confiance à ton corps ? Est-ce que tu respectes ta faim ? Est-ce que tu es capable de la décoder, de l'honorer ? Si ce n'est pas encore le cas, c'est un point de vigilance et tu vas pouvoir commencer là-dessus dès le prochain repas. Ensuite, le deuxième sujet sur lequel je concentrerais vraiment toute mon attention, ce serait de commencer à vivre pour moi. Bah oui, personnellement, toute ma vie, j'ai pensé que le bonheur, c'était cocher des cases. C'était réussir ses études, avoir des amis, ensuite trouver un mec, un boulot, devenir propriétaire d'un appart, aller au resto, voyager. En réalité, si je devais recommencer de zéro aujourd'hui, je me rendrais compte qu'en fait, j'étais dans une cage dorée. Dorée certes, mais une cage. Avec des croyances limitantes qui me disaient que je ne pouvais pas quitter mon CDI, parce que c'était la sécurité. Et ma priorité, ça devait être mon mec, ma famille. Je n'avais pas de raison de me plaindre, j'avais tout pour être heureuse. Mais en réalité, maintenant je peux le dire en regardant dans le rétro, mon job n'avait pas de sens. Je travaillais dans les grands magasins, on vendait des articles de luxe, des sacs à 2000 euros, à des quarts entiers de chinois. Des sacs, c'était complètement fou, qui aux trois quarts étaient fabriqués dans leur propre pays. Ça ne faisait pas de sens, ça faisait des milliers d'euros. Bref, j'avais pas de sens dans mon job, j'avais pas toujours une bonne connexion avec mon mec, j'avais du mal à trouver ma place avec mes amis, avec mes collègues. J'avais toujours l'impression de porter un masque, de jouer un rôle. Je sais pas si tu te reconnais là-dedans. L'impression que quand tu vas au boulot ou quand tu vas au resto avec les copains, c'est un petit peu comme si t'enfilais un costume, tu montais sur scène pour jouer un rôle. Et franchement, on va pas se mentir. Jouer un rôle en permanence, c'est épuisant. Et c'est aussi la raison pour laquelle on est souvent épuisé par les événements sociaux, les interactions sociales. Les autres, ça nous fatigue, parce qu'avec les autres, on ne sait, pour l'instant, pas être nous-mêmes. Donc c'est épuisant, on bouffe, et bouffer finalement, c'est une façon d'être soi-même. Tu bouffes parce que tu fais plaisir aux autres H24, et finalement, les chips, le chocolat, c'est ta façon. de penser enfin à toi et de te faire enfin plaisir à toi. Si tu souhaites approfondir ce sujet, je peux te recommander l'épisode 4 du podcast Pourquoi je mange en cachette et l'épisode 41 aussi sur les fringales de fin de journée parce que ça va te donner encore une meilleure compréhension du fait que parfois ce qu'on bouffe, c'est ce qu'on a accepté aussi d'avaler sans broncher. Alors évidemment, bouffer comme ça, ça ne mène à rien de bon sur le long terme, ça on est bien d'accord. Mais je veux vraiment que tu prennes conscience que d'une certaine façon, sur le court terme, ça reste une façon d'honorer tes besoins. Alors tu vois, si je devais recommencer à zéro, ben vraiment je me concentrerais là-dessus, je concentrerais mes efforts là-dessus. Et c'est un apprentissage, un long apprentissage. Et aujourd'hui, je ne suis pas parfaite sur le sujet. Mais je sais que ça reste une prio pour moi, de vraiment vivre pour moi, d'être moi-même, de me sentir vraiment à ma place. Et tu vois, ça peut être des choses aussi simples par exemple que ce que j'ai fait ce matin. Ce matin, j'ai été marcher et là je vais aller au sport à 17h, même si j'ai une journée chargée et même si j'ai l'impression de ne pas avoir le temps. Parce que c'est justement les jours où je n'ai pas le temps que ça compte et que c'est important. Et je le dis souvent, ce qui compte c'est... Qui tu vas être capable d'être avec toi-même les jours où ça ne va pas justement ? Parce que les jours où ça va bien, c'est facile. Mais les jours où ça ne va pas, qui tu vas être ? Est-ce que tu vas être capable d'honorer tes besoins et de vivre pleinement pour toi ? Et tu vois, sur ce sujet, je pense à Mélodie. Mélodie, quand je l'ai rencontrée, elle était arrêtée pour dépression. Elle occupait un poste de vendeuse en boulangerie. Elle était terriblement malheureuse dans son job. Elle avait bien une trentaine de kilos, voire 40 kilos en trop. et on a travaillé ensemble. Elle a commencé à prendre conscience qu'elle vivait pour les autres. Et ce n'est pas une vie, c'est un mode survie. Et effectivement, ces kilos, finalement, ça l'aidait à affronter tout ça, et la bouffe, ça l'aidait à affronter tout ce qui n'allait pas dans sa vie. Et en faisant le point, elle s'est rendue compte qu'en fait, sa relation était arrivée au bout de l'histoire. Elle a décidé aussi d'apprendre un nouveau métier. Elle s'est formée au métier de web designer. Et aujourd'hui, Mélodie, elle est juste rayonnante. Elle s'éclate à faire des sites internet, elle a trouvé un nouveau chéri et elle a perdu 28 kilos sans rien faire de particulier. Alors tu vois, tout le monde ne perd pas toujours du poids. Moi par exemple, aujourd'hui, je suis à un poids beaucoup plus haut que ce que j'ai pu l'être. Mais cette sensation d'être à ma place, de vivre pleinement ma vie pour moi, sans regret, ça, ça n'a pas de prix. Et j'y pense souvent aujourd'hui au fait que fut un temps, j'avais peur de vivre. Et aujourd'hui, j'ai peur de mourir. Et avoir peur de mourir montre qu'aujourd'hui, je vis ma vie pleinement et que je ne veux pas passer à côté. Alors, à ton tour, sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu vis pour toi ? Est-ce que tu priorises ton plaisir et ton bonheur ? Si ta note est basse aujourd'hui, rien n'est gravé dans le marbre. Ne t'inquiète pas, c'est des sujets sur lesquels tu peux travailler, mais tu vois déjà, ça réclame ton attention. Le troisième sujet sur lequel je travaillerais, si je devais démarrer de zéro, ce serait vraiment d'apprendre à décoder ces émotions qui me faisaient manger. Parce que, je ne le répéterai jamais trop, l'alimentation émotionnelle, c'est un signal d'alarme. C'est le signal que quelque chose réclame ton attention dans ta vie et tant que tu n'as pas donné l'attention nécessaire, ça continuera de retentir. Alors on a tendance à se concentrer sur la bouffe et comment résister à la bouffe. Mais ce n'est pas le problème. C'est comme monter sur un tabouret et enlever les piles de l'alarme incendie stridente dans ta baraque. Tu te dis, ah, ça fait trop de bruit, ça doit être un dysfonctionnement, j'enlève les piles. Grave erreur, grave erreur. Et c'est ce qu'on fait finalement avec la bouffe. Soit en mangeant trop, soit en essayant de contrôler ses apports alimentaires. On essaye d'enlever les piles, on essaye de contrôler le signal. Mais la réalité c'est que le signal, s'il retentit, c'est pour une bonne raison. Donc à chaque fois finalement que tu as une compulsion alimentaire, c'est l'occasion de décoder des fins plus profondes. Parce que vraiment, le problème c'est pas que tu manques de volonté, la volonté t'en as à revendre. Le problème aujourd'hui c'est que tu as trop de résistance sur la bouffe, sur le boulot, sur le fait de ne pas dire ce que tu penses, de faire plaisir aux autres. Donc vraiment finalement à chaque fois que tu craques, à chaque fois que tu bouffes, c'est une opportunité d'introspection. C'est quoi cette fin profonde qui n'a pas été honorée ou à l'encontre de laquelle cette personne, cette interaction, cette expérience est venue en confrontation ? Que ce soit des fins d'évasion, de romance, d'aventure, de stimulation intellectuelle, de reconnaissance. Et moi, par exemple, si je regarde dans le rétroviseur, je trouvais, comme je te l'ai dit, que mon job ne servait vraiment à rien. Je vendais des sacs de luxe à des quarts de chinois. Bon, je suis un petit peu un raccourci, mais voilà. Ça ne me nourrissait pas et surtout, j'avais un boss qui était micromanager, qui ne me valorisait pas du tout. Donc, je vivais au quotidien un profond sentiment d'injustice. Et qu'est-ce que je faisais ? J'allais à la machine à café, puis je râlais avec mes petits points serrés, je critiquais avec les collègues. Bref, je ne mettais pas mon énergie au bon endroit. Et je me concentrais aussi et surtout sur mon poids. Mon poids, ce que je mangeais, ce poids que je devais absolument perdre. La réalité, c'est qu'en fait, c'était plus facile de me dire que mon problème, c'était mon poids, plutôt que d'avoir les conversations nécessaires avec moi-même et refaire mon CV, tout simplement. Et si toi aussi tu te reconnais là-dedans, dans le fait que ton travail ne te plaît pas ou plus, ou que tu es dans un environnement qui ne te convient pas et que tu as l'impression que c'est ça qui te fait manger, je ne peux que t'encourager à écouter l'épisode 30 qui est consacré justement au boulot, au boulot qui nous fait manger et puis aussi en télétravail, parce que quand on n'aime pas notre job, c'est vrai que quand on est en télétravail, c'est même encore pire. Alors à ton tour vraiment de te poser la question sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que tu es capable de décoder les émotions qui te font manger et d'accueillir leur message ? Est-ce que tu es capable d'être honnête avec toi-même ? Est-ce que tu es capable de vraiment regarder les problèmes où ils sont, les manques où ils sont ? Ou est-ce que tu as tendance à rejeter systématiquement la faute sur ton poids et ton incapacité à résister à la bouffe ? Ah, c'est pas une question facile, je sais, mais c'est ça les questions importantes, c'est ça les questions qui vont t'aider à lever les blocages. Et enfin, la quatrième chose que j'ai comprise aujourd'hui, mais que je commencerais par faire si je devais repartir de zéro, ce serait vraiment de prendre soin de moi sans attendre de perdre du poids. Parce que on est toutes passées par là, de se dire je suis trop grosse pour... Je suis trop grosse pour ce date, je suis trop grosse pour les applis de rencontre, je suis trop grosse pour porter cette robe, je suis trop grosse pour mettre ce bikini, je suis trop grosse pour postuler pour ce job, je suis trop grosse pour... Et puis, on est dans un environnement où les médias, le showbiz, la mode, les marques te martèlent en permanence qu'être belle, c'est être ultra mince. Et dès que tu sors de ces règles, de ces sortes de rails esthétiques, en fait, tu te fais défoncer. Il suffit de regarder la couverture des magazines People. Dès que ma chinette, elle prend 5 kilos ou que son visage est un peu gonflé, paf ! Ça fait littéralement la couverture des magazines et pas forcément de façon positive et encourageante. Donc tu vois, tout est fait pour que tu restes prisonnière de l'industrie de la minceur. Je te rappelle que l'industrie de la minceur et des régimes, c'est des milliards d'euros, que Weight Watchers fait 2 milliards d'euros à lui tout seul, donc c'est vraiment des business juteux. Et tu vois, rappelle-toi que ce qui est fou, je le sais, je sais que tu regardes peut-être sur les réseaux aussi des comptes body positive. Tu suis des filles qui sont à l'aise avec leur bourrelet, tu les trouves belles, mais pour toi c'est impossible. Il y a une part de toi qui se dit, ouais mais moi, moi je suis pas pareil, moi je suis pas aussi belle, moi j'ai pas ce qu'elles ont, et puis surtout, moi si je m'accepte telle que je suis, je resterai grosse toute ma vie. Mais en vrai, à ton avis, qu'est-ce qui se passe quand tu te dénigres ? Qu'est-ce qui se passe quand tu te dévalorises ? Pas sûr que ça t'aide vraiment. En tout cas, si t'as du mal à vivre avec tes complexes, il y a aussi l'épisode 16 du podcast qui est consacré à ce sujet avec 10 conseils pour ne pas laisser tes complexes gâcher ta vie. Et tu vois, prendre soin de soi, c'est pas forcément passer des heures au spa ou dépenser des fortunes dans des massages. Ça peut être des choses toutes simples qui encapsulent le message que t'es une belle personne et que tu le mérites et que même si tu ne vois pas encore la beauté en toi, ton job c'est juste d'ouvrir les volets sur ta beauté. Et ça peut être des choses aussi simples que, je sais pas moi, prendre le temps de se maquiller ou de mettre ces jolis boucles d'oreilles fantasy qui... qui dorme au fond de ton placard, ça peut être s'offrir un mini spa maison dans la salle de bain avec douche chaude, serviette sur la tête et masque sur le visage. Ou ça peut être aussi simplement de s'offrir, comme Isabelle l'a fait. Isabelle, elle est formatrice, l'autre jour elle nous partageait que, voilà, plutôt que d'aller faire ses dossiers à la gare en avalant un muffin, pour elle, ça avait été de se balader dans cette jolie ville de province, de se perdre dans les méandres des rues. profiter de l'architecture et des vieilles pierres. Donc tu vois, prendre soin de soi, ça n'a pas forcément à être très compliqué. Alors à toi de jouer, sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que t'arrives à te trouver belle telle que t'es aujourd'hui ? Ou est-ce que c'est encore très compliqué ? Est-ce que t'as tendance à te dénigrer ? Quelle que soit la réponse, pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais je t'incite vraiment à réfléchir à l'impact que ça a. Est-ce que finalement ça t'aide à aller dans le sens de tes objectifs ? Ou est-ce qu'au contraire, ça te freine, ça te ralentit ? Donc voilà les quatre points de la matrice du succès. Je suis vraiment curieuse de savoir quel est le sujet qui a le plus résonné en toi, ce que tu retiens et surtout ce que tu vas commencer à appliquer dès ce soir, dès cette semaine, dès ce week-end. L'étape de prise de conscience est toujours la plus importante. Et je sais que parfois tu vas bloquer. Mais sache que je te prépare des nouvelles mini-formations pépites pour faire tout ça avec toi et pour continuer de t'accompagner. Pour ne rien louper d'ailleurs, n'hésite pas à venir rejoindre ma communauté newsletter. J'envoie chaque semaine des conseils et des questions pour t'aider à aller plus loin dans ta transformation. Et je te tiendrai aussi au courant de tous les nouveaux programmes. Pour rejoindre cette communauté, c'est très simple. Il suffit d'aller sur joannaverdi.com slash guide. Tu téléchargeras ton guide 100% gratuit pour faire le diagnostic de ta relation à la nourriture et suivre mes conseils et tu rejoindras automatiquement ma communauté d'abonnés qui reçoit mes emails chaque semaine. Si tu aimes le podcast et que tu veux continuer de le soutenir, rien de plus simple, lâche un pouce, un like, des étoiles, un commentaire et pense à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. La semaine prochaine, je reviendrai avec un nouvel épisode que je veux consacrer à toutes celles qui ont été mises au régime très jeunes, pour ne pas dire trop jeunes, généralement avant 15 ans. Tant que tu ne comprendras pas ce que je vais expliquer dans le prochain épisode, tu ne pourras malheureusement pas sortir des compulsions alimentaires. Alors si tu as été mise au régime avant 15 ans, par choix ou un peu contrainte, je te donne rendez-vous la semaine prochaine et évidemment... Quelle que soit ton histoire avec les régimes et la perte de poids, tu trouveras, je pense, beaucoup de valeur dans le prochain épisode. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui si je devais repartir de zéro pour sortir des compulsions alimentaires ? C'est la question à laquelle je réponds dans cet épisode !

Objectif : t'offrir un raccourci pour t'éviter les années / décennies de souffrance inutiles que j'ai moi-même traversées en t'expliquant étape par étape ce sur quoi je concentrerais mes efforts si je devais redémarrer aujourd'hui, mais forte des prises de conscience et de l'expérience que j'ai acquises par mon expérience personnelle et ma pratique de coach.


Au programme de l'épisode je t'explique :

  • "la matrice du succès" = le plan d'action exact en 4 étapes que je mettrais en place aujourd'hui si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires

  • pour chaque étape je te pose une question pour t'inciter à faire le bilan et passer à l'action pour sortir de l'enfer de l'obsession alimentaire et des régimes yoyo


Bonne écoute ! 


❤️Pour continuer de soutenir le podcast, pense à laisser un pouce, des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée !

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🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

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  • Speaker #0

    Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Je suis ravie de te retrouver dans ce nouvel épisode. Alors il y a une question à laquelle j'ai eu envie de répondre, ça fait un petit moment que ça me trottait dans la tête, et cette question c'est si je devais recommencer à zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, qu'est-ce que je ferais aujourd'hui ? Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui en partant des connaissances de ce que j'ai appris, de ce que j'ai compris ? Qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro ? Et en fait, cette question, j'y ai répondu dans le cadre d'un atelier que j'ai offert il y a quelques semaines et vous avez été nombreuses à y assister et à avoir adoré. Il y a plus de 700 personnes qui ont vu cet atelier, soit en direct, soit en replay. Mais je sais aussi que vous êtes 12 000 auditrices de ce podcast, donc ça fait quand même un certain nombre de milliers de personnes qui sont complètement passées à côté de ces conseils pépites. Et puis, il y a aussi celles qui ont assisté à l'atelier. mais je me disais que ça ferait un bon rappel, que cet épisode serait un bon résumé et surtout un encouragement supplémentaire à passer à l'action. Mon objectif en répondant à cette question qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro, c'est surtout de t'offrir un raccourci, c'est de t'aider à aller plus vite, de t'éviter les années, les décennies de galères, moi me concernant ça a quand même été 15 années de souffrance, d'errance et de prise de tête. Donc si je peux raccourcir ton chemin, ne serait-ce que de quelques jours, ma mission est remplie, mais je pense que tu peux vraiment gagner des années, ça c'est sûr. Cette approche, elle peut vraiment te permettre de te libérer rapidement, j'insiste là-dessus. Mais le rapidement, il va dépendre d'un truc, de ta capacité à passer à l'action. Et ta capacité à passer à l'action, elle va elle-même dépendre de tes résistances intérieures. Et ça, c'est des choses que je ne contrôle pas forcément, mais on va essayer de mettre le doigt dessus aujourd'hui. Donc au programme de cet épisode, j'ai tout simplement synthétisé en quatre étapes ce que j'appelle la matrice du succès. C'est-à-dire les quatre étapes. que je suivrai aujourd'hui pour sortir des compulsions alimentaires rapidement et retrouver enfin une relation saine avec mon corps et avec la bouffe. Et tu vas voir, pour chaque étape, je vais te poser une question clé qui va t'inciter à passer à l'action. Si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, la première chose que je ferais, c'est de faire de mon mieux, je rajoute toujours je fais de mon mieux pour, faire confiance à ma faim. Parce que oui, je le sais, moi pendant toutes mes années de galère, c'était impossible de faire confiance à ma faim. Parce que si je faisais confiance à ma faim, ben en fait j'allais manger que des cochonneries, j'allais devenir une baleine, c'était sûr. Et tout ça, il faut comprendre que c'est ancré en nous parce qu'on nous martèle en permanence qu'il y a des bons et des mauvais aliments. Il y a des aliments qui feraient grossir, par exemple le pain, les pâtes, les pommes de terre, et d'autres qui feraient maigrir, comme la salade ou l'ananas. Il y en a certains qu'il faudrait manger le matin, ou le midi, ou le soir, ou jamais. Moi j'ai suivi la chrononutrition pour celles qui connaissent. On se met à manger du fromage et de la quiche Lorraine le matin. Alors si c'est le matin c'est ok, mais le soir ça va plus. Il y a certains systèmes qui te font manger en haut limite certains aliments, typiquement Weight Watchers avec tous ses légumes à zéro point, et puis d'autres avec modération. Du coup, définir la quantité, ce n'est pas toujours simple. Il y a certains aliments qui seraient évités en fonction de notre âge. Enfin bref, tellement de règles à en avoir mal au crâne. Et ce qui fait encore plus mal au crâne, c'est que le problème principal, c'est que les experts, ils ne sont pas d'accord entre eux. Parce que tu en as un qui va te dire que, par exemple, les œufs, c'est la meilleure source de protéines, et un autre qui va te dire d'éviter le jaune parce que c'est riche en cholestérol. Bref, le résultat, c'est que nous, on se retrouve à devenir des mangeuses anxieuses qui mangeons avec notre tête et plus avec notre corps. Et tu vois, la conséquence directe de tout ça, c'est que ça t'éloigne encore plus de tes sensations alimentaires. Tu te retrouves à ne pas manger alors que t'as faim, à manger alors que t'as pas faim, à manger un truc qui te fait pas envie, ou alors au contraire, à te priver d'un truc qui fait envie. Ça rend fou, ça détraque. Et tu te dis, mais j'ai pas le droit de manger des sucreries. Et pourtant, qu'est-ce qui se passe ? Tu les défonces deux heures ou deux jours plus tard. Et ça renforce ta conviction que tu ne peux définitivement pas te faire confiance. En réalité, ce qui a généré ces craquages et ces compulsions alimentaires, c'est que justement tu t'es pas fait confiance. Tu t'es pas écouté. Et c'est pour ça que t'en es là. Et d'ailleurs, j'ai consacré tout un épisode, c'est l'épisode numéro 11, sur le sujet pourquoi c'est si dur d'écouter sa faim. Parce que vraiment, le truc principal qu'il faut comprendre, c'est si on en est là aujourd'hui, c'est que nos sensations alimentaires sont bousillées. Et pourtant, la faim, la satiété, ça reste les mécanismes naturels les plus puissants et les plus efficaces pour réguler ton poids aujourd'hui. Alors je le sais, faire confiance à sa faim, ça fait peur, ça soulève tellement de peur. Et cette peur principale que j'ai évoquée, que si je mange ce que je veux, je vais me goinfrer évidemment, juste de cochonneries, de chips, de fromage, de chocolat, de sneakers. Mais la réalité, c'est que c'est faux. Tu ne vas pas devenir une baleine. Tu ne vas pas te nourrir à 100% de sneakers, de Nutella ou de fromage. En réalité, notre corps, c'est la plus parfaite des machines. Et d'ailleurs, tu n'as pas besoin... de demander à ton cœur de battre ou à tes poumons de respirer. Tu le sais, ils le font tout seuls. Bien finalement, pour tes besoins alimentaires, c'est exactement pareil. Chaque aliment que tu as mangé depuis que tu es né est littéralement venu rejoindre une sorte de méga-encyclopédie du vivant. C'est-à-dire cette petite fraise que tu as mangée pour la première fois, ton corps l'a analysée, ok, il y a ça comme énergie, nutriments, vitamines, bref, tout a été vraiment... analyser et répertorier soigneusement. Du coup, le jour où tu as une envie de fraises ou une envie de viande rouge, ce n'est pas que le fruit du hasard, c'est aussi l'expression de besoins physiologiques profonds de ton corps. Mais le problème, c'est qu'en t'interdisant tel ou tel type d'aliment, tu crées encore plus de résistance, et donc forcément encore plus de craquage. Parce que ce que tu dois comprendre, c'est que sur ce sujet, tu n'as pas un problème de volonté. Au contraire, tu as une volonté de faire. Et je peux t'assurer que parmi toutes les personnes que j'ai accompagnées, il y en a tellement qui perdent du poids sans rien faire après leur accompagnement. Je pense à Justine par exemple, qui a perdu 6 kilos sans rien faire en un an, en mangeant des assiettes qui suscitent l'envie et un peu, on va dire, un côté un peu dubitatif de la part de ses collègues qui lui disent Quoi ? Tu manges tout ça ? Mais oui, elle mange, elle mange à sa faim, elle mange ce qui lui fait envie et elle a perdu 6 kilos en un an. sans rien faire de particulier. Je pense à Laura aussi, qui aujourd'hui finit plus ses frites au resto. Est-ce que toi t'imagines ne plus finir tes frites au resto ? Les commander, les payer, toutes chaudes, croustillantes, et ne pas les finir. Alors justement, je voudrais te poser une question pour t'aider à passer à l'action sur le sujet de faire confiance à ta faim. Sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu dirais aujourd'hui que tu fais confiance à ton corps ? Est-ce que tu respectes ta faim ? Est-ce que tu es capable de la décoder, de l'honorer ? Si ce n'est pas encore le cas, c'est un point de vigilance et tu vas pouvoir commencer là-dessus dès le prochain repas. Ensuite, le deuxième sujet sur lequel je concentrerais vraiment toute mon attention, ce serait de commencer à vivre pour moi. Bah oui, personnellement, toute ma vie, j'ai pensé que le bonheur, c'était cocher des cases. C'était réussir ses études, avoir des amis, ensuite trouver un mec, un boulot, devenir propriétaire d'un appart, aller au resto, voyager. En réalité, si je devais recommencer de zéro aujourd'hui, je me rendrais compte qu'en fait, j'étais dans une cage dorée. Dorée certes, mais une cage. Avec des croyances limitantes qui me disaient que je ne pouvais pas quitter mon CDI, parce que c'était la sécurité. Et ma priorité, ça devait être mon mec, ma famille. Je n'avais pas de raison de me plaindre, j'avais tout pour être heureuse. Mais en réalité, maintenant je peux le dire en regardant dans le rétro, mon job n'avait pas de sens. Je travaillais dans les grands magasins, on vendait des articles de luxe, des sacs à 2000 euros, à des quarts entiers de chinois. Des sacs, c'était complètement fou, qui aux trois quarts étaient fabriqués dans leur propre pays. Ça ne faisait pas de sens, ça faisait des milliers d'euros. Bref, j'avais pas de sens dans mon job, j'avais pas toujours une bonne connexion avec mon mec, j'avais du mal à trouver ma place avec mes amis, avec mes collègues. J'avais toujours l'impression de porter un masque, de jouer un rôle. Je sais pas si tu te reconnais là-dedans. L'impression que quand tu vas au boulot ou quand tu vas au resto avec les copains, c'est un petit peu comme si t'enfilais un costume, tu montais sur scène pour jouer un rôle. Et franchement, on va pas se mentir. Jouer un rôle en permanence, c'est épuisant. Et c'est aussi la raison pour laquelle on est souvent épuisé par les événements sociaux, les interactions sociales. Les autres, ça nous fatigue, parce qu'avec les autres, on ne sait, pour l'instant, pas être nous-mêmes. Donc c'est épuisant, on bouffe, et bouffer finalement, c'est une façon d'être soi-même. Tu bouffes parce que tu fais plaisir aux autres H24, et finalement, les chips, le chocolat, c'est ta façon. de penser enfin à toi et de te faire enfin plaisir à toi. Si tu souhaites approfondir ce sujet, je peux te recommander l'épisode 4 du podcast Pourquoi je mange en cachette et l'épisode 41 aussi sur les fringales de fin de journée parce que ça va te donner encore une meilleure compréhension du fait que parfois ce qu'on bouffe, c'est ce qu'on a accepté aussi d'avaler sans broncher. Alors évidemment, bouffer comme ça, ça ne mène à rien de bon sur le long terme, ça on est bien d'accord. Mais je veux vraiment que tu prennes conscience que d'une certaine façon, sur le court terme, ça reste une façon d'honorer tes besoins. Alors tu vois, si je devais recommencer à zéro, ben vraiment je me concentrerais là-dessus, je concentrerais mes efforts là-dessus. Et c'est un apprentissage, un long apprentissage. Et aujourd'hui, je ne suis pas parfaite sur le sujet. Mais je sais que ça reste une prio pour moi, de vraiment vivre pour moi, d'être moi-même, de me sentir vraiment à ma place. Et tu vois, ça peut être des choses aussi simples par exemple que ce que j'ai fait ce matin. Ce matin, j'ai été marcher et là je vais aller au sport à 17h, même si j'ai une journée chargée et même si j'ai l'impression de ne pas avoir le temps. Parce que c'est justement les jours où je n'ai pas le temps que ça compte et que c'est important. Et je le dis souvent, ce qui compte c'est... Qui tu vas être capable d'être avec toi-même les jours où ça ne va pas justement ? Parce que les jours où ça va bien, c'est facile. Mais les jours où ça ne va pas, qui tu vas être ? Est-ce que tu vas être capable d'honorer tes besoins et de vivre pleinement pour toi ? Et tu vois, sur ce sujet, je pense à Mélodie. Mélodie, quand je l'ai rencontrée, elle était arrêtée pour dépression. Elle occupait un poste de vendeuse en boulangerie. Elle était terriblement malheureuse dans son job. Elle avait bien une trentaine de kilos, voire 40 kilos en trop. et on a travaillé ensemble. Elle a commencé à prendre conscience qu'elle vivait pour les autres. Et ce n'est pas une vie, c'est un mode survie. Et effectivement, ces kilos, finalement, ça l'aidait à affronter tout ça, et la bouffe, ça l'aidait à affronter tout ce qui n'allait pas dans sa vie. Et en faisant le point, elle s'est rendue compte qu'en fait, sa relation était arrivée au bout de l'histoire. Elle a décidé aussi d'apprendre un nouveau métier. Elle s'est formée au métier de web designer. Et aujourd'hui, Mélodie, elle est juste rayonnante. Elle s'éclate à faire des sites internet, elle a trouvé un nouveau chéri et elle a perdu 28 kilos sans rien faire de particulier. Alors tu vois, tout le monde ne perd pas toujours du poids. Moi par exemple, aujourd'hui, je suis à un poids beaucoup plus haut que ce que j'ai pu l'être. Mais cette sensation d'être à ma place, de vivre pleinement ma vie pour moi, sans regret, ça, ça n'a pas de prix. Et j'y pense souvent aujourd'hui au fait que fut un temps, j'avais peur de vivre. Et aujourd'hui, j'ai peur de mourir. Et avoir peur de mourir montre qu'aujourd'hui, je vis ma vie pleinement et que je ne veux pas passer à côté. Alors, à ton tour, sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu vis pour toi ? Est-ce que tu priorises ton plaisir et ton bonheur ? Si ta note est basse aujourd'hui, rien n'est gravé dans le marbre. Ne t'inquiète pas, c'est des sujets sur lesquels tu peux travailler, mais tu vois déjà, ça réclame ton attention. Le troisième sujet sur lequel je travaillerais, si je devais démarrer de zéro, ce serait vraiment d'apprendre à décoder ces émotions qui me faisaient manger. Parce que, je ne le répéterai jamais trop, l'alimentation émotionnelle, c'est un signal d'alarme. C'est le signal que quelque chose réclame ton attention dans ta vie et tant que tu n'as pas donné l'attention nécessaire, ça continuera de retentir. Alors on a tendance à se concentrer sur la bouffe et comment résister à la bouffe. Mais ce n'est pas le problème. C'est comme monter sur un tabouret et enlever les piles de l'alarme incendie stridente dans ta baraque. Tu te dis, ah, ça fait trop de bruit, ça doit être un dysfonctionnement, j'enlève les piles. Grave erreur, grave erreur. Et c'est ce qu'on fait finalement avec la bouffe. Soit en mangeant trop, soit en essayant de contrôler ses apports alimentaires. On essaye d'enlever les piles, on essaye de contrôler le signal. Mais la réalité c'est que le signal, s'il retentit, c'est pour une bonne raison. Donc à chaque fois finalement que tu as une compulsion alimentaire, c'est l'occasion de décoder des fins plus profondes. Parce que vraiment, le problème c'est pas que tu manques de volonté, la volonté t'en as à revendre. Le problème aujourd'hui c'est que tu as trop de résistance sur la bouffe, sur le boulot, sur le fait de ne pas dire ce que tu penses, de faire plaisir aux autres. Donc vraiment finalement à chaque fois que tu craques, à chaque fois que tu bouffes, c'est une opportunité d'introspection. C'est quoi cette fin profonde qui n'a pas été honorée ou à l'encontre de laquelle cette personne, cette interaction, cette expérience est venue en confrontation ? Que ce soit des fins d'évasion, de romance, d'aventure, de stimulation intellectuelle, de reconnaissance. Et moi, par exemple, si je regarde dans le rétroviseur, je trouvais, comme je te l'ai dit, que mon job ne servait vraiment à rien. Je vendais des sacs de luxe à des quarts de chinois. Bon, je suis un petit peu un raccourci, mais voilà. Ça ne me nourrissait pas et surtout, j'avais un boss qui était micromanager, qui ne me valorisait pas du tout. Donc, je vivais au quotidien un profond sentiment d'injustice. Et qu'est-ce que je faisais ? J'allais à la machine à café, puis je râlais avec mes petits points serrés, je critiquais avec les collègues. Bref, je ne mettais pas mon énergie au bon endroit. Et je me concentrais aussi et surtout sur mon poids. Mon poids, ce que je mangeais, ce poids que je devais absolument perdre. La réalité, c'est qu'en fait, c'était plus facile de me dire que mon problème, c'était mon poids, plutôt que d'avoir les conversations nécessaires avec moi-même et refaire mon CV, tout simplement. Et si toi aussi tu te reconnais là-dedans, dans le fait que ton travail ne te plaît pas ou plus, ou que tu es dans un environnement qui ne te convient pas et que tu as l'impression que c'est ça qui te fait manger, je ne peux que t'encourager à écouter l'épisode 30 qui est consacré justement au boulot, au boulot qui nous fait manger et puis aussi en télétravail, parce que quand on n'aime pas notre job, c'est vrai que quand on est en télétravail, c'est même encore pire. Alors à ton tour vraiment de te poser la question sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que tu es capable de décoder les émotions qui te font manger et d'accueillir leur message ? Est-ce que tu es capable d'être honnête avec toi-même ? Est-ce que tu es capable de vraiment regarder les problèmes où ils sont, les manques où ils sont ? Ou est-ce que tu as tendance à rejeter systématiquement la faute sur ton poids et ton incapacité à résister à la bouffe ? Ah, c'est pas une question facile, je sais, mais c'est ça les questions importantes, c'est ça les questions qui vont t'aider à lever les blocages. Et enfin, la quatrième chose que j'ai comprise aujourd'hui, mais que je commencerais par faire si je devais repartir de zéro, ce serait vraiment de prendre soin de moi sans attendre de perdre du poids. Parce que on est toutes passées par là, de se dire je suis trop grosse pour... Je suis trop grosse pour ce date, je suis trop grosse pour les applis de rencontre, je suis trop grosse pour porter cette robe, je suis trop grosse pour mettre ce bikini, je suis trop grosse pour postuler pour ce job, je suis trop grosse pour... Et puis, on est dans un environnement où les médias, le showbiz, la mode, les marques te martèlent en permanence qu'être belle, c'est être ultra mince. Et dès que tu sors de ces règles, de ces sortes de rails esthétiques, en fait, tu te fais défoncer. Il suffit de regarder la couverture des magazines People. Dès que ma chinette, elle prend 5 kilos ou que son visage est un peu gonflé, paf ! Ça fait littéralement la couverture des magazines et pas forcément de façon positive et encourageante. Donc tu vois, tout est fait pour que tu restes prisonnière de l'industrie de la minceur. Je te rappelle que l'industrie de la minceur et des régimes, c'est des milliards d'euros, que Weight Watchers fait 2 milliards d'euros à lui tout seul, donc c'est vraiment des business juteux. Et tu vois, rappelle-toi que ce qui est fou, je le sais, je sais que tu regardes peut-être sur les réseaux aussi des comptes body positive. Tu suis des filles qui sont à l'aise avec leur bourrelet, tu les trouves belles, mais pour toi c'est impossible. Il y a une part de toi qui se dit, ouais mais moi, moi je suis pas pareil, moi je suis pas aussi belle, moi j'ai pas ce qu'elles ont, et puis surtout, moi si je m'accepte telle que je suis, je resterai grosse toute ma vie. Mais en vrai, à ton avis, qu'est-ce qui se passe quand tu te dénigres ? Qu'est-ce qui se passe quand tu te dévalorises ? Pas sûr que ça t'aide vraiment. En tout cas, si t'as du mal à vivre avec tes complexes, il y a aussi l'épisode 16 du podcast qui est consacré à ce sujet avec 10 conseils pour ne pas laisser tes complexes gâcher ta vie. Et tu vois, prendre soin de soi, c'est pas forcément passer des heures au spa ou dépenser des fortunes dans des massages. Ça peut être des choses toutes simples qui encapsulent le message que t'es une belle personne et que tu le mérites et que même si tu ne vois pas encore la beauté en toi, ton job c'est juste d'ouvrir les volets sur ta beauté. Et ça peut être des choses aussi simples que, je sais pas moi, prendre le temps de se maquiller ou de mettre ces jolis boucles d'oreilles fantasy qui... qui dorme au fond de ton placard, ça peut être s'offrir un mini spa maison dans la salle de bain avec douche chaude, serviette sur la tête et masque sur le visage. Ou ça peut être aussi simplement de s'offrir, comme Isabelle l'a fait. Isabelle, elle est formatrice, l'autre jour elle nous partageait que, voilà, plutôt que d'aller faire ses dossiers à la gare en avalant un muffin, pour elle, ça avait été de se balader dans cette jolie ville de province, de se perdre dans les méandres des rues. profiter de l'architecture et des vieilles pierres. Donc tu vois, prendre soin de soi, ça n'a pas forcément à être très compliqué. Alors à toi de jouer, sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que t'arrives à te trouver belle telle que t'es aujourd'hui ? Ou est-ce que c'est encore très compliqué ? Est-ce que t'as tendance à te dénigrer ? Quelle que soit la réponse, pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais je t'incite vraiment à réfléchir à l'impact que ça a. Est-ce que finalement ça t'aide à aller dans le sens de tes objectifs ? Ou est-ce qu'au contraire, ça te freine, ça te ralentit ? Donc voilà les quatre points de la matrice du succès. Je suis vraiment curieuse de savoir quel est le sujet qui a le plus résonné en toi, ce que tu retiens et surtout ce que tu vas commencer à appliquer dès ce soir, dès cette semaine, dès ce week-end. L'étape de prise de conscience est toujours la plus importante. Et je sais que parfois tu vas bloquer. Mais sache que je te prépare des nouvelles mini-formations pépites pour faire tout ça avec toi et pour continuer de t'accompagner. Pour ne rien louper d'ailleurs, n'hésite pas à venir rejoindre ma communauté newsletter. J'envoie chaque semaine des conseils et des questions pour t'aider à aller plus loin dans ta transformation. Et je te tiendrai aussi au courant de tous les nouveaux programmes. Pour rejoindre cette communauté, c'est très simple. Il suffit d'aller sur joannaverdi.com slash guide. Tu téléchargeras ton guide 100% gratuit pour faire le diagnostic de ta relation à la nourriture et suivre mes conseils et tu rejoindras automatiquement ma communauté d'abonnés qui reçoit mes emails chaque semaine. Si tu aimes le podcast et que tu veux continuer de le soutenir, rien de plus simple, lâche un pouce, un like, des étoiles, un commentaire et pense à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. La semaine prochaine, je reviendrai avec un nouvel épisode que je veux consacrer à toutes celles qui ont été mises au régime très jeunes, pour ne pas dire trop jeunes, généralement avant 15 ans. Tant que tu ne comprendras pas ce que je vais expliquer dans le prochain épisode, tu ne pourras malheureusement pas sortir des compulsions alimentaires. Alors si tu as été mise au régime avant 15 ans, par choix ou un peu contrainte, je te donne rendez-vous la semaine prochaine et évidemment... Quelle que soit ton histoire avec les régimes et la perte de poids, tu trouveras, je pense, beaucoup de valeur dans le prochain épisode. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

Description

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Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui si je devais repartir de zéro pour sortir des compulsions alimentaires ? C'est la question à laquelle je réponds dans cet épisode !

Objectif : t'offrir un raccourci pour t'éviter les années / décennies de souffrance inutiles que j'ai moi-même traversées en t'expliquant étape par étape ce sur quoi je concentrerais mes efforts si je devais redémarrer aujourd'hui, mais forte des prises de conscience et de l'expérience que j'ai acquises par mon expérience personnelle et ma pratique de coach.


Au programme de l'épisode je t'explique :

  • "la matrice du succès" = le plan d'action exact en 4 étapes que je mettrais en place aujourd'hui si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires

  • pour chaque étape je te pose une question pour t'inciter à faire le bilan et passer à l'action pour sortir de l'enfer de l'obsession alimentaire et des régimes yoyo


Bonne écoute ! 


❤️Pour continuer de soutenir le podcast, pense à laisser un pouce, des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée !

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POUR ALLER PLUS LOIN :

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🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Je suis ravie de te retrouver dans ce nouvel épisode. Alors il y a une question à laquelle j'ai eu envie de répondre, ça fait un petit moment que ça me trottait dans la tête, et cette question c'est si je devais recommencer à zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, qu'est-ce que je ferais aujourd'hui ? Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui en partant des connaissances de ce que j'ai appris, de ce que j'ai compris ? Qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro ? Et en fait, cette question, j'y ai répondu dans le cadre d'un atelier que j'ai offert il y a quelques semaines et vous avez été nombreuses à y assister et à avoir adoré. Il y a plus de 700 personnes qui ont vu cet atelier, soit en direct, soit en replay. Mais je sais aussi que vous êtes 12 000 auditrices de ce podcast, donc ça fait quand même un certain nombre de milliers de personnes qui sont complètement passées à côté de ces conseils pépites. Et puis, il y a aussi celles qui ont assisté à l'atelier. mais je me disais que ça ferait un bon rappel, que cet épisode serait un bon résumé et surtout un encouragement supplémentaire à passer à l'action. Mon objectif en répondant à cette question qu'est-ce que je ferais si je devais recommencer de zéro, c'est surtout de t'offrir un raccourci, c'est de t'aider à aller plus vite, de t'éviter les années, les décennies de galères, moi me concernant ça a quand même été 15 années de souffrance, d'errance et de prise de tête. Donc si je peux raccourcir ton chemin, ne serait-ce que de quelques jours, ma mission est remplie, mais je pense que tu peux vraiment gagner des années, ça c'est sûr. Cette approche, elle peut vraiment te permettre de te libérer rapidement, j'insiste là-dessus. Mais le rapidement, il va dépendre d'un truc, de ta capacité à passer à l'action. Et ta capacité à passer à l'action, elle va elle-même dépendre de tes résistances intérieures. Et ça, c'est des choses que je ne contrôle pas forcément, mais on va essayer de mettre le doigt dessus aujourd'hui. Donc au programme de cet épisode, j'ai tout simplement synthétisé en quatre étapes ce que j'appelle la matrice du succès. C'est-à-dire les quatre étapes. que je suivrai aujourd'hui pour sortir des compulsions alimentaires rapidement et retrouver enfin une relation saine avec mon corps et avec la bouffe. Et tu vas voir, pour chaque étape, je vais te poser une question clé qui va t'inciter à passer à l'action. Si je devais recommencer de zéro sur le sujet de mes compulsions alimentaires, la première chose que je ferais, c'est de faire de mon mieux, je rajoute toujours je fais de mon mieux pour, faire confiance à ma faim. Parce que oui, je le sais, moi pendant toutes mes années de galère, c'était impossible de faire confiance à ma faim. Parce que si je faisais confiance à ma faim, ben en fait j'allais manger que des cochonneries, j'allais devenir une baleine, c'était sûr. Et tout ça, il faut comprendre que c'est ancré en nous parce qu'on nous martèle en permanence qu'il y a des bons et des mauvais aliments. Il y a des aliments qui feraient grossir, par exemple le pain, les pâtes, les pommes de terre, et d'autres qui feraient maigrir, comme la salade ou l'ananas. Il y en a certains qu'il faudrait manger le matin, ou le midi, ou le soir, ou jamais. Moi j'ai suivi la chrononutrition pour celles qui connaissent. On se met à manger du fromage et de la quiche Lorraine le matin. Alors si c'est le matin c'est ok, mais le soir ça va plus. Il y a certains systèmes qui te font manger en haut limite certains aliments, typiquement Weight Watchers avec tous ses légumes à zéro point, et puis d'autres avec modération. Du coup, définir la quantité, ce n'est pas toujours simple. Il y a certains aliments qui seraient évités en fonction de notre âge. Enfin bref, tellement de règles à en avoir mal au crâne. Et ce qui fait encore plus mal au crâne, c'est que le problème principal, c'est que les experts, ils ne sont pas d'accord entre eux. Parce que tu en as un qui va te dire que, par exemple, les œufs, c'est la meilleure source de protéines, et un autre qui va te dire d'éviter le jaune parce que c'est riche en cholestérol. Bref, le résultat, c'est que nous, on se retrouve à devenir des mangeuses anxieuses qui mangeons avec notre tête et plus avec notre corps. Et tu vois, la conséquence directe de tout ça, c'est que ça t'éloigne encore plus de tes sensations alimentaires. Tu te retrouves à ne pas manger alors que t'as faim, à manger alors que t'as pas faim, à manger un truc qui te fait pas envie, ou alors au contraire, à te priver d'un truc qui fait envie. Ça rend fou, ça détraque. Et tu te dis, mais j'ai pas le droit de manger des sucreries. Et pourtant, qu'est-ce qui se passe ? Tu les défonces deux heures ou deux jours plus tard. Et ça renforce ta conviction que tu ne peux définitivement pas te faire confiance. En réalité, ce qui a généré ces craquages et ces compulsions alimentaires, c'est que justement tu t'es pas fait confiance. Tu t'es pas écouté. Et c'est pour ça que t'en es là. Et d'ailleurs, j'ai consacré tout un épisode, c'est l'épisode numéro 11, sur le sujet pourquoi c'est si dur d'écouter sa faim. Parce que vraiment, le truc principal qu'il faut comprendre, c'est si on en est là aujourd'hui, c'est que nos sensations alimentaires sont bousillées. Et pourtant, la faim, la satiété, ça reste les mécanismes naturels les plus puissants et les plus efficaces pour réguler ton poids aujourd'hui. Alors je le sais, faire confiance à sa faim, ça fait peur, ça soulève tellement de peur. Et cette peur principale que j'ai évoquée, que si je mange ce que je veux, je vais me goinfrer évidemment, juste de cochonneries, de chips, de fromage, de chocolat, de sneakers. Mais la réalité, c'est que c'est faux. Tu ne vas pas devenir une baleine. Tu ne vas pas te nourrir à 100% de sneakers, de Nutella ou de fromage. En réalité, notre corps, c'est la plus parfaite des machines. Et d'ailleurs, tu n'as pas besoin... de demander à ton cœur de battre ou à tes poumons de respirer. Tu le sais, ils le font tout seuls. Bien finalement, pour tes besoins alimentaires, c'est exactement pareil. Chaque aliment que tu as mangé depuis que tu es né est littéralement venu rejoindre une sorte de méga-encyclopédie du vivant. C'est-à-dire cette petite fraise que tu as mangée pour la première fois, ton corps l'a analysée, ok, il y a ça comme énergie, nutriments, vitamines, bref, tout a été vraiment... analyser et répertorier soigneusement. Du coup, le jour où tu as une envie de fraises ou une envie de viande rouge, ce n'est pas que le fruit du hasard, c'est aussi l'expression de besoins physiologiques profonds de ton corps. Mais le problème, c'est qu'en t'interdisant tel ou tel type d'aliment, tu crées encore plus de résistance, et donc forcément encore plus de craquage. Parce que ce que tu dois comprendre, c'est que sur ce sujet, tu n'as pas un problème de volonté. Au contraire, tu as une volonté de faire. Et je peux t'assurer que parmi toutes les personnes que j'ai accompagnées, il y en a tellement qui perdent du poids sans rien faire après leur accompagnement. Je pense à Justine par exemple, qui a perdu 6 kilos sans rien faire en un an, en mangeant des assiettes qui suscitent l'envie et un peu, on va dire, un côté un peu dubitatif de la part de ses collègues qui lui disent Quoi ? Tu manges tout ça ? Mais oui, elle mange, elle mange à sa faim, elle mange ce qui lui fait envie et elle a perdu 6 kilos en un an. sans rien faire de particulier. Je pense à Laura aussi, qui aujourd'hui finit plus ses frites au resto. Est-ce que toi t'imagines ne plus finir tes frites au resto ? Les commander, les payer, toutes chaudes, croustillantes, et ne pas les finir. Alors justement, je voudrais te poser une question pour t'aider à passer à l'action sur le sujet de faire confiance à ta faim. Sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu dirais aujourd'hui que tu fais confiance à ton corps ? Est-ce que tu respectes ta faim ? Est-ce que tu es capable de la décoder, de l'honorer ? Si ce n'est pas encore le cas, c'est un point de vigilance et tu vas pouvoir commencer là-dessus dès le prochain repas. Ensuite, le deuxième sujet sur lequel je concentrerais vraiment toute mon attention, ce serait de commencer à vivre pour moi. Bah oui, personnellement, toute ma vie, j'ai pensé que le bonheur, c'était cocher des cases. C'était réussir ses études, avoir des amis, ensuite trouver un mec, un boulot, devenir propriétaire d'un appart, aller au resto, voyager. En réalité, si je devais recommencer de zéro aujourd'hui, je me rendrais compte qu'en fait, j'étais dans une cage dorée. Dorée certes, mais une cage. Avec des croyances limitantes qui me disaient que je ne pouvais pas quitter mon CDI, parce que c'était la sécurité. Et ma priorité, ça devait être mon mec, ma famille. Je n'avais pas de raison de me plaindre, j'avais tout pour être heureuse. Mais en réalité, maintenant je peux le dire en regardant dans le rétro, mon job n'avait pas de sens. Je travaillais dans les grands magasins, on vendait des articles de luxe, des sacs à 2000 euros, à des quarts entiers de chinois. Des sacs, c'était complètement fou, qui aux trois quarts étaient fabriqués dans leur propre pays. Ça ne faisait pas de sens, ça faisait des milliers d'euros. Bref, j'avais pas de sens dans mon job, j'avais pas toujours une bonne connexion avec mon mec, j'avais du mal à trouver ma place avec mes amis, avec mes collègues. J'avais toujours l'impression de porter un masque, de jouer un rôle. Je sais pas si tu te reconnais là-dedans. L'impression que quand tu vas au boulot ou quand tu vas au resto avec les copains, c'est un petit peu comme si t'enfilais un costume, tu montais sur scène pour jouer un rôle. Et franchement, on va pas se mentir. Jouer un rôle en permanence, c'est épuisant. Et c'est aussi la raison pour laquelle on est souvent épuisé par les événements sociaux, les interactions sociales. Les autres, ça nous fatigue, parce qu'avec les autres, on ne sait, pour l'instant, pas être nous-mêmes. Donc c'est épuisant, on bouffe, et bouffer finalement, c'est une façon d'être soi-même. Tu bouffes parce que tu fais plaisir aux autres H24, et finalement, les chips, le chocolat, c'est ta façon. de penser enfin à toi et de te faire enfin plaisir à toi. Si tu souhaites approfondir ce sujet, je peux te recommander l'épisode 4 du podcast Pourquoi je mange en cachette et l'épisode 41 aussi sur les fringales de fin de journée parce que ça va te donner encore une meilleure compréhension du fait que parfois ce qu'on bouffe, c'est ce qu'on a accepté aussi d'avaler sans broncher. Alors évidemment, bouffer comme ça, ça ne mène à rien de bon sur le long terme, ça on est bien d'accord. Mais je veux vraiment que tu prennes conscience que d'une certaine façon, sur le court terme, ça reste une façon d'honorer tes besoins. Alors tu vois, si je devais recommencer à zéro, ben vraiment je me concentrerais là-dessus, je concentrerais mes efforts là-dessus. Et c'est un apprentissage, un long apprentissage. Et aujourd'hui, je ne suis pas parfaite sur le sujet. Mais je sais que ça reste une prio pour moi, de vraiment vivre pour moi, d'être moi-même, de me sentir vraiment à ma place. Et tu vois, ça peut être des choses aussi simples par exemple que ce que j'ai fait ce matin. Ce matin, j'ai été marcher et là je vais aller au sport à 17h, même si j'ai une journée chargée et même si j'ai l'impression de ne pas avoir le temps. Parce que c'est justement les jours où je n'ai pas le temps que ça compte et que c'est important. Et je le dis souvent, ce qui compte c'est... Qui tu vas être capable d'être avec toi-même les jours où ça ne va pas justement ? Parce que les jours où ça va bien, c'est facile. Mais les jours où ça ne va pas, qui tu vas être ? Est-ce que tu vas être capable d'honorer tes besoins et de vivre pleinement pour toi ? Et tu vois, sur ce sujet, je pense à Mélodie. Mélodie, quand je l'ai rencontrée, elle était arrêtée pour dépression. Elle occupait un poste de vendeuse en boulangerie. Elle était terriblement malheureuse dans son job. Elle avait bien une trentaine de kilos, voire 40 kilos en trop. et on a travaillé ensemble. Elle a commencé à prendre conscience qu'elle vivait pour les autres. Et ce n'est pas une vie, c'est un mode survie. Et effectivement, ces kilos, finalement, ça l'aidait à affronter tout ça, et la bouffe, ça l'aidait à affronter tout ce qui n'allait pas dans sa vie. Et en faisant le point, elle s'est rendue compte qu'en fait, sa relation était arrivée au bout de l'histoire. Elle a décidé aussi d'apprendre un nouveau métier. Elle s'est formée au métier de web designer. Et aujourd'hui, Mélodie, elle est juste rayonnante. Elle s'éclate à faire des sites internet, elle a trouvé un nouveau chéri et elle a perdu 28 kilos sans rien faire de particulier. Alors tu vois, tout le monde ne perd pas toujours du poids. Moi par exemple, aujourd'hui, je suis à un poids beaucoup plus haut que ce que j'ai pu l'être. Mais cette sensation d'être à ma place, de vivre pleinement ma vie pour moi, sans regret, ça, ça n'a pas de prix. Et j'y pense souvent aujourd'hui au fait que fut un temps, j'avais peur de vivre. Et aujourd'hui, j'ai peur de mourir. Et avoir peur de mourir montre qu'aujourd'hui, je vis ma vie pleinement et que je ne veux pas passer à côté. Alors, à ton tour, sur une échelle de 1 à 10, est-ce que tu vis pour toi ? Est-ce que tu priorises ton plaisir et ton bonheur ? Si ta note est basse aujourd'hui, rien n'est gravé dans le marbre. Ne t'inquiète pas, c'est des sujets sur lesquels tu peux travailler, mais tu vois déjà, ça réclame ton attention. Le troisième sujet sur lequel je travaillerais, si je devais démarrer de zéro, ce serait vraiment d'apprendre à décoder ces émotions qui me faisaient manger. Parce que, je ne le répéterai jamais trop, l'alimentation émotionnelle, c'est un signal d'alarme. C'est le signal que quelque chose réclame ton attention dans ta vie et tant que tu n'as pas donné l'attention nécessaire, ça continuera de retentir. Alors on a tendance à se concentrer sur la bouffe et comment résister à la bouffe. Mais ce n'est pas le problème. C'est comme monter sur un tabouret et enlever les piles de l'alarme incendie stridente dans ta baraque. Tu te dis, ah, ça fait trop de bruit, ça doit être un dysfonctionnement, j'enlève les piles. Grave erreur, grave erreur. Et c'est ce qu'on fait finalement avec la bouffe. Soit en mangeant trop, soit en essayant de contrôler ses apports alimentaires. On essaye d'enlever les piles, on essaye de contrôler le signal. Mais la réalité c'est que le signal, s'il retentit, c'est pour une bonne raison. Donc à chaque fois finalement que tu as une compulsion alimentaire, c'est l'occasion de décoder des fins plus profondes. Parce que vraiment, le problème c'est pas que tu manques de volonté, la volonté t'en as à revendre. Le problème aujourd'hui c'est que tu as trop de résistance sur la bouffe, sur le boulot, sur le fait de ne pas dire ce que tu penses, de faire plaisir aux autres. Donc vraiment finalement à chaque fois que tu craques, à chaque fois que tu bouffes, c'est une opportunité d'introspection. C'est quoi cette fin profonde qui n'a pas été honorée ou à l'encontre de laquelle cette personne, cette interaction, cette expérience est venue en confrontation ? Que ce soit des fins d'évasion, de romance, d'aventure, de stimulation intellectuelle, de reconnaissance. Et moi, par exemple, si je regarde dans le rétroviseur, je trouvais, comme je te l'ai dit, que mon job ne servait vraiment à rien. Je vendais des sacs de luxe à des quarts de chinois. Bon, je suis un petit peu un raccourci, mais voilà. Ça ne me nourrissait pas et surtout, j'avais un boss qui était micromanager, qui ne me valorisait pas du tout. Donc, je vivais au quotidien un profond sentiment d'injustice. Et qu'est-ce que je faisais ? J'allais à la machine à café, puis je râlais avec mes petits points serrés, je critiquais avec les collègues. Bref, je ne mettais pas mon énergie au bon endroit. Et je me concentrais aussi et surtout sur mon poids. Mon poids, ce que je mangeais, ce poids que je devais absolument perdre. La réalité, c'est qu'en fait, c'était plus facile de me dire que mon problème, c'était mon poids, plutôt que d'avoir les conversations nécessaires avec moi-même et refaire mon CV, tout simplement. Et si toi aussi tu te reconnais là-dedans, dans le fait que ton travail ne te plaît pas ou plus, ou que tu es dans un environnement qui ne te convient pas et que tu as l'impression que c'est ça qui te fait manger, je ne peux que t'encourager à écouter l'épisode 30 qui est consacré justement au boulot, au boulot qui nous fait manger et puis aussi en télétravail, parce que quand on n'aime pas notre job, c'est vrai que quand on est en télétravail, c'est même encore pire. Alors à ton tour vraiment de te poser la question sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que tu es capable de décoder les émotions qui te font manger et d'accueillir leur message ? Est-ce que tu es capable d'être honnête avec toi-même ? Est-ce que tu es capable de vraiment regarder les problèmes où ils sont, les manques où ils sont ? Ou est-ce que tu as tendance à rejeter systématiquement la faute sur ton poids et ton incapacité à résister à la bouffe ? Ah, c'est pas une question facile, je sais, mais c'est ça les questions importantes, c'est ça les questions qui vont t'aider à lever les blocages. Et enfin, la quatrième chose que j'ai comprise aujourd'hui, mais que je commencerais par faire si je devais repartir de zéro, ce serait vraiment de prendre soin de moi sans attendre de perdre du poids. Parce que on est toutes passées par là, de se dire je suis trop grosse pour... Je suis trop grosse pour ce date, je suis trop grosse pour les applis de rencontre, je suis trop grosse pour porter cette robe, je suis trop grosse pour mettre ce bikini, je suis trop grosse pour postuler pour ce job, je suis trop grosse pour... Et puis, on est dans un environnement où les médias, le showbiz, la mode, les marques te martèlent en permanence qu'être belle, c'est être ultra mince. Et dès que tu sors de ces règles, de ces sortes de rails esthétiques, en fait, tu te fais défoncer. Il suffit de regarder la couverture des magazines People. Dès que ma chinette, elle prend 5 kilos ou que son visage est un peu gonflé, paf ! Ça fait littéralement la couverture des magazines et pas forcément de façon positive et encourageante. Donc tu vois, tout est fait pour que tu restes prisonnière de l'industrie de la minceur. Je te rappelle que l'industrie de la minceur et des régimes, c'est des milliards d'euros, que Weight Watchers fait 2 milliards d'euros à lui tout seul, donc c'est vraiment des business juteux. Et tu vois, rappelle-toi que ce qui est fou, je le sais, je sais que tu regardes peut-être sur les réseaux aussi des comptes body positive. Tu suis des filles qui sont à l'aise avec leur bourrelet, tu les trouves belles, mais pour toi c'est impossible. Il y a une part de toi qui se dit, ouais mais moi, moi je suis pas pareil, moi je suis pas aussi belle, moi j'ai pas ce qu'elles ont, et puis surtout, moi si je m'accepte telle que je suis, je resterai grosse toute ma vie. Mais en vrai, à ton avis, qu'est-ce qui se passe quand tu te dénigres ? Qu'est-ce qui se passe quand tu te dévalorises ? Pas sûr que ça t'aide vraiment. En tout cas, si t'as du mal à vivre avec tes complexes, il y a aussi l'épisode 16 du podcast qui est consacré à ce sujet avec 10 conseils pour ne pas laisser tes complexes gâcher ta vie. Et tu vois, prendre soin de soi, c'est pas forcément passer des heures au spa ou dépenser des fortunes dans des massages. Ça peut être des choses toutes simples qui encapsulent le message que t'es une belle personne et que tu le mérites et que même si tu ne vois pas encore la beauté en toi, ton job c'est juste d'ouvrir les volets sur ta beauté. Et ça peut être des choses aussi simples que, je sais pas moi, prendre le temps de se maquiller ou de mettre ces jolis boucles d'oreilles fantasy qui... qui dorme au fond de ton placard, ça peut être s'offrir un mini spa maison dans la salle de bain avec douche chaude, serviette sur la tête et masque sur le visage. Ou ça peut être aussi simplement de s'offrir, comme Isabelle l'a fait. Isabelle, elle est formatrice, l'autre jour elle nous partageait que, voilà, plutôt que d'aller faire ses dossiers à la gare en avalant un muffin, pour elle, ça avait été de se balader dans cette jolie ville de province, de se perdre dans les méandres des rues. profiter de l'architecture et des vieilles pierres. Donc tu vois, prendre soin de soi, ça n'a pas forcément à être très compliqué. Alors à toi de jouer, sur une échelle de 1 à 10. Est-ce que t'arrives à te trouver belle telle que t'es aujourd'hui ? Ou est-ce que c'est encore très compliqué ? Est-ce que t'as tendance à te dénigrer ? Quelle que soit la réponse, pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais je t'incite vraiment à réfléchir à l'impact que ça a. Est-ce que finalement ça t'aide à aller dans le sens de tes objectifs ? Ou est-ce qu'au contraire, ça te freine, ça te ralentit ? Donc voilà les quatre points de la matrice du succès. Je suis vraiment curieuse de savoir quel est le sujet qui a le plus résonné en toi, ce que tu retiens et surtout ce que tu vas commencer à appliquer dès ce soir, dès cette semaine, dès ce week-end. L'étape de prise de conscience est toujours la plus importante. Et je sais que parfois tu vas bloquer. Mais sache que je te prépare des nouvelles mini-formations pépites pour faire tout ça avec toi et pour continuer de t'accompagner. Pour ne rien louper d'ailleurs, n'hésite pas à venir rejoindre ma communauté newsletter. J'envoie chaque semaine des conseils et des questions pour t'aider à aller plus loin dans ta transformation. Et je te tiendrai aussi au courant de tous les nouveaux programmes. Pour rejoindre cette communauté, c'est très simple. Il suffit d'aller sur joannaverdi.com slash guide. Tu téléchargeras ton guide 100% gratuit pour faire le diagnostic de ta relation à la nourriture et suivre mes conseils et tu rejoindras automatiquement ma communauté d'abonnés qui reçoit mes emails chaque semaine. Si tu aimes le podcast et que tu veux continuer de le soutenir, rien de plus simple, lâche un pouce, un like, des étoiles, un commentaire et pense à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. La semaine prochaine, je reviendrai avec un nouvel épisode que je veux consacrer à toutes celles qui ont été mises au régime très jeunes, pour ne pas dire trop jeunes, généralement avant 15 ans. Tant que tu ne comprendras pas ce que je vais expliquer dans le prochain épisode, tu ne pourras malheureusement pas sortir des compulsions alimentaires. Alors si tu as été mise au régime avant 15 ans, par choix ou un peu contrainte, je te donne rendez-vous la semaine prochaine et évidemment... Quelle que soit ton histoire avec les régimes et la perte de poids, tu trouveras, je pense, beaucoup de valeur dans le prochain épisode. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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