- Speaker #0
Bonjour à toutes et tous, c'est Céline, kinésithérapeute près de Lille. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Kinécast de la FEDE, la communauté dynamique et innovante des kinésithérapeutes. Chaque semaine, vous découvrirez les témoignages, les conseils et les astuces de kinés passionnés et engagés sur des sujets qui vous interpellent dans votre pratique et aussi sur l'actualité. Ensemble et avec la FEDE, bougeons les lignes de la kinésithérapie. Bonne écoute ! Kiné Actualité est partenaire de Kinécast. Actualité, interview, reportage, mais aussi formation continue et gestion du cabinet, tout ce dont vous avez besoin est dans Kiné Actualité, le magazine de référence pour la profession. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Emmanuel Coffin. Bonjour Emmanuel.
- Speaker #1
Bonjour Céline, c'est moi qui te remercie de l'invitation.
- Speaker #0
Avec plaisir, merci d'avoir accepté.
- Speaker #1
Écoute, on se prête au jeu, j'ai vu... J'avais vu le petit visuel, qu'est-ce qui se trame à la FEDEJ-5 ? Ouais. Tiens, ça peut peut-être être ça, mais... Ouais,
- Speaker #0
on a fait des teasers. On essaie de faire ça bien. Alors, on est kinés, donc voilà, on n'est pas forcément des professionnels. Donc voilà, il y a des petites choses qu'il faut qu'on ajuste encore. Mais voilà, c'est de par les retours aussi, justement, des kinés qui vont écouter les podcasts, de leurs commentaires, qu'on va pouvoir, au fur et à mesure, affiner les choses. Et puis voilà, de faire vraiment un podcast... qui souhaitent écouter, qu'on puisse bien définir les objectifs de chacun.
- Speaker #1
Très bien.
- Speaker #0
Voilà, donc Manu, tu es kiné dans les Pyrénées-Orientales.
- Speaker #1
Tout à fait. Si je dois me présenter, j'ai 44 ans. À la base, j'ai fait une école parisienne, l'école d'Assas. Et j'ai eu la chance de rencontrer ma femme en école de kiné, c'est ce qui se fait habituellement. On est partis un petit séjour à la Réunion voir des amis. On est reparti en région parisienne, tous les copains étaient repartis en province et on s'est dit où est-ce qu'on va s'installer ? Et comme on avait fait des stages temps plein dans les PO, Pyrénées-Orientales, on s'est dit mer, montagne, pourquoi pas ? Et du coup, ça fait une petite vingtaine d'années que j'y suis. Donc j'ai créé mon cabinet au final, tout seul, puis maintenant on est sept. Donc on s'est agrandi, on a récemment changé de loco, là on est vraiment bien installé, on a un bel outil de travail. Qu'est-ce que je peux te dire d'autre ? J'ai une pratique généraliste, mais je me suis quand même formé en rééducation globale avec Busquet. Et comme j'avais une prise en charge de patients mucaux, je me suis dit, bon, peut-être me former aussi un petit peu là-dessus. Sinon, voilà, comme on est sept au cabinet maintenant, on a chacun un petit peu ses spécificités. Et voilà, donc je travaille, je ne vais pas dire un gros mi-temps, parce que j'ai quand même, peut-être qu'on en reparlera, j'ai quand même quelques missions syndicales qui prennent du temps.
- Speaker #0
On va en parler, on y fait. C'est un cabinet mono pro ?
- Speaker #1
Alors oui, on est mono pro. On a eu un projet d'interpro mais ça a été trop compliqué. Et d'ailleurs on s'est rendu compte que chaque profession avait pas les mêmes attentes. Nous il nous fallait beaucoup de place et une petite salle d'attente. Là où d'autres professionnels avaient besoin de beaucoup de salles d'attente et de petites professions. On s'est rendu compte qu'en fait un projet était là il y a 7-8 ans avec tous les professionnels du village. Malheureusement ça n'a pas pu se faire. prix du mètre carré était exorbitant. Du coup, on a eu une belle opportunité et aujourd'hui, on reçoit nos patients dans un cadre vraiment idéal.
- Speaker #0
Donc, tu parlais de ton engagement syndical. Tu t'es engagé assez rapidement une fois diplômé. Est-ce que tu avais déjà peut-être des aspirations étant étudiant aussi ?
- Speaker #1
Alors, étant étudiant, moi, je suis de la génération pré-FNEC. Donc, en fait, j'ai pris le BDE avec des collègues. dans des situations un peu particulières avec un interdit bancaire. Voilà, on ne peut pas dire ce qui s'est passé sur l'ancien B2, mais ils n'ont pas été dans les clous, ça manquait de structure. Donc nous, on s'est quand même pas mal dépatouillé, on a réussi à faire quand même pas mal d'actions pour les étudiants. Et l'année d'après, c'est peut-être quelqu'un que vous connaissez, Arnaud Barbier, qui était de la promo d'en dessous, qui lui a été de la génération FNECAR. Donc voilà, ils ont mis en chose pas mal de place. Du coup, bah non, moi de... Je n'avais pas forcément une fibre syndicale, mais très rapidement, arrivé dans les Pieds-Orientaux, des amis étaient au syndicat, ils m'ont dit « Viens ! » et tout ça. Donc je me suis dit « C'est vrai que c'est important. » Alors on se dit tout ça, on attend quelques mois et puis là on se dit « Allez, on y va ! » Et puis maintenant je suis là aujourd'hui, donc c'est que la fibre est là. Alors génétiquement, on a plutôt une fibre associative dans la famille, associative bénévolat. J'ai fait pas mal de choses autour de ça et du coup, au niveau des valeurs, je m'y retrouve complètement.
- Speaker #0
D'accord. Donc, tu as des responsabilités sur le plan départemental ?
- Speaker #1
Alors, au niveau départemental, j'ai été président pendant 6-7 ans. En fait, j'ai fait une petite erreur, c'est de dire à une réunion, si vous voulez un petit coup de main. Un petit coup de main, j'imaginais, j'ai vu que les gens consommaient plus de vin blanc que de vin rouge, si vous voulez, je viens un petit peu en avance. Et puis là, j'ai eu une petite tape sur l'épaule du président qui m'a dit, écoute, l'année prochaine, moi je compte démissionner, donc si tu paies de président, c'est bien. Alors je ne voyais pas trop le truc comme ça, mais au final, j'ai pris l'avis de présidence. Il y a eu un vrai tuilage qui a été fait par le président et par l'ancien. Et du coup, ça a été vraiment 5 ans, 6 ans d'extrême bonheur qui continue encore parce qu'aujourd'hui, c'est moi qui suis vice-président. Et j'effectue un tulage avec mon nouveau vice-président qui est passé président. Donc voilà, la boucle est bouclée. On est vraiment dans la transmission, dans les PO. Et du coup, je prends beaucoup de plaisir à faire ce que je fais aujourd'hui. D'accord,
- Speaker #0
super. Et du coup, ça t'a ouvert d'autres opportunités, d'autres responsabilités, le fait d'être... Comme ça, président, puis vice-président au niveau départemental ?
- Speaker #1
En fait, ce qui s'est passé, c'est plus le mélange des genres, mais vraiment les différentes responsabilités. J'ai commencé par le syndicat départemental. Il y a toute une équipe qui m'a suivi. J'ai peut-être des défauts, comme tout le monde. J'ai d'autres qualités qui sont fédérées autour de moi. Donc, il y a tout un groupe qui est monté. C'était très agréable. On en parlera peut-être tout à l'heure. Il y a vraiment un lien direct avec le fait que je sois devenu conseiller national. C'est qu'en fait, j'ai la chance d'avoir Sébastien Guérard dans les Pyrénées-Orientales. Et en fait, sur les soirées départementales, il nous redescendait, mais au jour J. C'est-à-dire que les soirées commencent toujours vers 20h, 20h30. Et on voyait Sab arriver à 21h, 21h30. En fait, il descendait de l'avion. Il était en commission partenariale deux heures auparavant. Et en fait, les nouvelles ne pouvaient pas être plus fraîches. Et là, en fait, quand vous avez Sébastien qui est là et qui parle à des adhérents, les gens comprennent en fait, ok, on est syndiqué, mais du coup, on comprend bien l'impact du National sur la profession, sur si on est kiné, si on est en plus kiné adhérent, et kiné adhérent en plus à ce syndicat, donc c'était vraiment top. Et du coup, de fil en aiguille, j'ai postulé à une candidature en conseil national, en Guyane, à Cayenne, pour suivre un groupe, pour suivre une équipe et un vrai projet autour de Sébastien. Et après, comme d'autres mandatures, il y a eu les URPS qui sont une émanation des syndicats. Donc aujourd'hui, je suis au bureau aussi. Et là, très récemment aussi, parce qu'il fallait y être, il y avait une CPTS qui se montait avec un pré-bureau qui était en pré-signature des ACI. Et du coup, il fallait que quelqu'un y aille. Donc j'y suis allé aussi. C'est un peu compliqué, mais c'est vrai que le problème, c'est qu'après, dès qu'on touche un petit peu à des dossiers, on... On devient un peu incontournable. Alors après, il faut arriver à faire la part des choses. Donc, de me décharger de la présidence, c'est ça aussi. C'est pour pouvoir mener à bien certains autres projets.
- Speaker #0
De te cibler sur certaines...
- Speaker #1
Donc, au final, j'ai plusieurs casquettes, mais qui sont exclusivement syndicales. Voilà. L'Ordre m'a déjà demandé, mais là, je me suis dit non, il ne faut pas. Le mélange des genres, ce n'est pas forcément légal.
- Speaker #0
Il y a toujours une équipe, de toute façon. Il y a le bureau, il y a le conseil d'administration. C'est un des syndicataires artementaux qui... Permet de répartir un petit peu les tâches aussi. Oui, tout à fait. Ok. Donc, tu as des responsabilités au sein du Conseil fédéral de la FFMKR. Tu es d'ailleurs délégué chargé de la dynamique de l'adhésion de la profession. Alors, en quoi ça consiste ?
- Speaker #1
Alors, c'est un pôle. En fait, la FEDE est constituée de pôles. Et en fait, vous avez un vice-président, puisqu'ils sont plusieurs. Donc le premier vice-président Stéphane Beulay, après plusieurs vice-présidents Thomas Prat, Félix Faber, Arnaud Barbier et bien sûr je vais en oublier un. Céline. Céline Chebal-Raizer, donc oubliez une, la plus importante. Et en fait voilà, donc moi je suis sur le pôle de tout ce qui est dynamisme de la profession, donc avec Arnaud. Et notre mission avec Georges et Agnès en fait c'est de proposer des outils qui vont permettre en fait de valoriser le syndicalisme, qui vont aider... qui vont aider les chemistérapeutes à adhérer à la démarche. Et l'idée, c'est aussi de former. Et pour ceux qui sont syndiqués, de les former au mieux, de leur faire essayer de gagner du temps. On a mis en place un sondage assez rapidement à destination des cadres syndicaux. Et ce qui ressort, c'est « je n'ai pas assez de temps » . On met en place des masterKlass. C'est vraiment des experts qui viennent soit faire un retour d'expérience, soit proposer des nouveaux outils. Pour les cadres syndicaux, pour leur dire, c'est vrai qu'animer un syndicat, ce n'est pas évident. Moi, je ne dis pas que dans le sens de ce qui se passe, c'est ce qu'il faut faire, que Arnaud sait ce qu'il faut faire, que les autres ne savent pas bien ce qu'ils font. Mais c'est de se dire, chacun le fait à sa manière, mais par contre, on essaye de donner un maximum d'informations. Et l'idée, c'est de trouver des bonnes volontés pour que le travail se fasse. Parce que la réalité d'aujourd'hui, c'est qu'on va prendre un syndicat un peu vieillissant, pas beaucoup d'adhérents, pas beaucoup de dynamisme. Et du coup, d'utiliser des nouveaux outils pour des gens qui sont déjà dépassés, ce n'est pas possible. Donc en fait, c'est comment on peut aider des départements dynamiques à évoluer, comment on peut aider des départements qui sont en manque de pêche, d'arriver quand même à trouver des solutions pour ne pas sombrer, parce qu'il ne faut pas se leurrer. Le syndicat, là je parle de mes missions nationales, mais les missions départementales, c'est exclusivement du bénévolat. Donc c'est en plus de notre travail qui est déjà un peu conséquent.
- Speaker #0
Donc tu les aides par les masterKlass, est-ce que tu as d'autres initiatives auprès des cadres syndicaux ?
- Speaker #1
Les cadres syndicaux, c'est le retour de l'enquête, ça va être des mails, ça va être de la téléphonie, vraiment un soutien adapté, on essaie de répondre vraiment aux questions. Les masterclass, on essaie de faire des thématiques larges, mais le plus important c'est de répondre vraiment aux problématiques, on va dire des problématiques vraiment très... très précises qu'ont les représentants. Donc en fait, on a ciblé les demandes. Après, on met en place des outils, mais on se rend compte que c'est toujours un peu les mêmes qui viennent, qui prennent les informations. Et on a encore du mal à capter ceux... Ils ont exprimé une demande, mais on a encore du mal à... On manque ce retour. On a du mal encore à les accrocher, que ce soit sur leur présence, sur, par exemple, demain, la réunion des présidents ou sur des congrès. On voit que c'est toujours les mêmes qui se déplacent, toujours les mêmes qui ne se déplacent pas. Mais c'est un petit peu pareil sur mes adhésions. Moi, quand j'étais président, c'était facile, j'avais une cinquantaine d'adhérents, donc c'est pas beaucoup. Et c'était toujours les mêmes que je voyais et toujours les mêmes que je ne voyais pas, en me disant « mais comment je vais arriver à trouver ces gens ? » Et en fait, il y a des gens qui adhèrent par pure conviction, d'autres qui ne peuvent jamais venir aux soirées, mais qui adhèrent quand même, et puis d'autres qui viennent parce qu'ils ont des problématiques. Et je pense que c'est la même chose pour certains départements.
- Speaker #0
On ne peut pas tout solutionner non plus. Tout à fait. Et donc, tu as un pôle aussi auprès des étudiants.
- Speaker #1
Alors voilà, le dynamisme de la profession, on s'intéresse des néo-diplômés aux retraités. Donc, on essaye de leur fournir un maximum d'informations, d'avantages. Par exemple, le comité d'entreprise, le Klub, c'est pour tout le monde. Les masterKlass, c'est pour tout le monde. Mais quelque chose que j'affectionne depuis un petit moment, c'était le lien avec la nouvelle génération. Alors, je m'occupe beaucoup de l'IFMK Tour. En fait, on intervient dans une trentaine d'écoles de kiné. On augmente à chaque fois notre réseau et on intervient pour les dernières années. Et en fait, on montre aux néo-diplômés, donc les futurs professionnels, ce que c'est que l'exercice de demain. Parce qu'encore aujourd'hui, je pense qu'encore 90% des néo-diplômés rentrent dans le libéral. Et selon la formation inisale qu'ils ont, ils sont plus ou moins bien préparés. Pour parler de quelque chose que je connais bien, vu que moi je suis à la frontière espagnole, les 90% des diplômés espagnols qui arrivent en France, qui sont diplômés d'école espagnole, n'ont aucune notion, ne savent pas ce que c'est que l'Ordre, ce que c'est que les syndicats, et ils sont vraiment en territoire complètement inconnu. Donc l'idée c'est qu'on arrive à dire aux gens, il y a des cotisations obligatoires, des cotisations facultatives, il y a des choses qui sont... On leur conseille, on leur donne tous les petits tips pour bien préparer leur nouvelle activité libérale. Et on n'arrive pas tout seul en fait. Nous on gère l'information continue et on leur explique le rôle du syndicat. Mais on est là aussi avec des experts en comptabilité, des experts en aga, des experts en tout le côté bancaire et assurantiel. Et en fait on fait un programme très performant. On fait ça depuis 4-5 ans donc on est bien rodé. On est sur une grosse interactivité avec les étudiants. En gros, sur deux ou trois heures, on balaye toute l'activité libérale.
- Speaker #0
D'accord. C'est le format d'une conférence, alors ?
- Speaker #1
C'est ça, c'est tout à fait ça. C'est pour les dernières années et il faut compter une demi-journée.
- Speaker #0
D'accord. OK. Et donc, une trentaine d'IFMK, vous espérez encore vous étendre ?
- Speaker #1
C'est ça. Après, il y a des IFMK qui vont plutôt travailler avec les URPS, ce qui est tout à fait logique. Peut-être des IFMK qui travaillent avec d'autres syndicats. Mais voilà l'idée c'est qu'on donne un maximum d'informations et là on est alors là qu'on soit bien clair on est là pour véhiculer l'image l'image du syndicat à quoi ça sert de se syndiquer pas du tout la fm care c'est pas le but du jeu et c'est pareil pour les banques ou les assurances ils sont vraiment là pour expliquer voilà voilà ce qui va se passer quand vous allez rentrer dans l'activité libérale là on parle on a vraiment un discours très très très syndical et de se dire voilà l'idéal c'est d'adhérer quoi vous avez un souci ça va plutôt être l'ordre un souci à là plutôt les URPS Et pour tout le reste, bah...
- Speaker #0
Expliquer les missions de chacun. D'accord, ok. Donc quels sont les retours après de ça ? Les étudiants, vous les aidez dans leur démarche aussi, à leur installation ?
- Speaker #1
Il y a un vrai suivi et l'intérêt, c'est qu'en fait, quand ces néo-diplômés et jeunes kinés vont s'installer, après, ils ont les références. On joue sur le maillage territoire de la FFMKR qui est impressionnant. Et un étudiant qui est diplômé de Paris, mais qui finalement va travailler après. En Occitanie, il va avoir des solutions adaptées et personnalisées par rapport à sa demande. C'est ça qui est intéressant.
- Speaker #0
Est-ce que les étudiants ont un rôle spécifique à la FFMKR ? Là où tu parles dans le sens plutôt FEDE vers les étudiants, est-ce que les étudiants aussi ont leur parole ? Il y a une écoute aussi au sein de la FEDE ?
- Speaker #1
Il y a une écoute. On va essayer de la rendre un peu plus claire. notamment par exemple avec une plateforme participative qui a été mise en place. Et l'idéal, ce serait aussi que les étudiants y participent davantage, puisque c'est la nouvelle génération qui est très engagée, et il faut aussi qu'ils aient... C'est l'avenir de la profession, donc il faut aussi qu'ils soient bien présents par rapport à ça. Ça peut passer par, éventuellement, leur mémoire. On est souvent très souhaités sur les réseaux sociaux, moi qui suis dans les différentes instances avec Abba, tiens, t'as une mémoire d'étudiant. Donc ça, c'est important. Les étudiants, on les voit beaucoup en tant que maîtres de stage, on les a aussi pour ceux qui sont tuteurs ou qui donnent des cours aussi dans les IFMK. Donc il y a vraiment un gros partage à ce niveau-là. Et après pour les étudiants, le but du jeu c'est d'arriver à les intégrer davantage. Et on avait un souci avec les anciens statuts de la FFMKR, c'est qu'en fait il fallait quand même... On n'arrive pas cadre syndical FMKR par hasard. Toi, Céline, je ne sais pas si tu es une ancienne ou une restante adhérente à la FFMKR. Récente. Alors si c'est récent, tu ne pourrais pas postuler, par exemple, à une candidature de conseiller fédéral comme ça. Il faut avoir une certaine ancienneté de deux ans. Et c'était un peu dommage parce qu'on s'était rendu compte que les jeunes, en termes d'engagement, ils peuvent être assez engagés en termes d'étudiants, mais que cet engagement disparaît énormément dans la vie professionnelle. Et notre nouveau statut permet de récupérer des moins de 30 ans qui vont avoir que 6 mois d'engagement au sein d'un CA pour se présenter. D'accord. Donc ça a été une plus-value. Et même si, quand je dis qu'on n'arrive pas par hasard cadre syndical, parce qu'il faut d'abord avoir des formations, faire ses preuves sur le terrain, et puis pas arriver non plus, parce que c'est quand même pas rien d'être conseiller fédéral, national. On ne peut pas mettre quelqu'un qui vient d'arriver, parce que c'est quand même compliqué. Donc du coup, ces nouveaux statuts répondent là-dessus sur cette ouverture par rapport aux plus jeunes. D'accord.
- Speaker #0
Donc il y a vraiment un rôle, en fait, un pôle étudiant, en fait.
- Speaker #1
Alors, pôle étudiant. Donc là, on est sur deux CF moins de 30 ans. Après, en termes d'étudiants, en dehors de l'IFMK Tour, vraiment en intégrant les écoles, il y a quelque chose qui est mis en place depuis l'année dernière. C'est en fait, on a fait un partenariat avec les bureaux des étudiants. Les BDE, en fait... Elles sont toutes. Il y a une demande à faire auprès de la FNEK, la Fédération nationale des étudiants en kinesthérapie. Et en fait, un étudiant est représenté par l'intermédiaire de son BDE à la FNE. Et nous, ce qu'on voyait, c'était essayer de les acculturer au monde professionnel. Parce qu'un étudiant, c'est le futur professionnel de demain. Et le partenaire, il y a là vraiment pour que leur vie associative se passe de la meilleure manière. Donc, on arrive avec notre expertise, notre écoute. et financièrement on les aide pour faire des actions et en contrepartie ils essaient de véhiculer une image et par exemple quelque chose de très récent qu'il y a eu vraiment sur la région parisienne c'était pas plus tard que la semaine dernière il y a eu sur la semaine du muscle le KISS qui était vraiment une grosse activité en lien avec le Téléthon et il y avait la... Il y avait les 10 IFMK parisiennes et la FEDE était partenaire de ce mouvement. Et l'intérêt, c'est de créer cette forme d'action entre des étudiants, des professionnels. Si demain, on peut mettre l'usager aussi dedans, parce que finalement, nous, c'est l'usager qui est au cœur du système. C'est très la boucle est bouclée.
- Speaker #0
Donc vous allez au devant du BDE, ça peut être aussi une de leurs demandes en fait, ça peut venir aussi tout à fait d'eux aussi.
- Speaker #1
En fait ça a commencé comme ça, c'est des BDE qui nous ont demandé est-ce qu'on a des partenaires, alors souvent les URPS, on a tel partenaire, je ne vais pas dire partenaire privé mais ça peut être assurantiel, le métier ou autre, est-ce que vous serez intéressé pour suivre nos activités ? Donc on en a eu un, deux, trois, on s'est dit il y a peut-être quelque chose à faire. Donc l'année dernière on est parti sur une dizaine, aujourd'hui on est plus sur une quinzaine. Et après, ça nous permettra de co-construire avec eux peut-être une nouvelle forme d'engagement. On s'étoufferait. Donc là,
- Speaker #0
on se met les pierres.
- Speaker #1
On s'étouffe les pierres, mais pour l'instant, ça marche bien.
- Speaker #0
D'accord, ok. Donc, un avantage financier pour eux, un avantage informatif aussi. Est-ce que ça peut leur apporter aussi d'autres éléments ?
- Speaker #1
Ce qui est intéressant, c'est que l'adhésion est offerte. Donc il y a un apport financier par rapport à ça. On leur offre notre expertise partenariale. Et après, en local, ce qui est intéressant, c'est qu'ils peuvent participer à ce qui se passe en local dans un département. Moi, par exemple, vice-président de mon département, j'ai une école de kiné qui s'est ouverte en septembre dernier. Et c'est vrai qu'ils sont une promo de 25 étudiants. Ils sont un peu... Je ne les ai pas encore rencontrés physiquement, mais j'ai eu des bons contacts et je ferai le maximum pour pouvoir les aider, pour qu'ils aient ce que moi j'ai pu connaître en étant étudiant.
- Speaker #0
Ils sont invités par exemple lors des soirées qui sont organisées sur le plan départemental aussi.
- Speaker #1
On fait 4-5 soirées par an et j'espère bien construire des soirées avec eux et peut-être porter sur des thématiques qui leur tiennent à cœur, comme par exemple l'environnement, l'écologie. Ça peut être vraiment être ouvert à eux. Parce que j'ai ma vision des choses de la profession, mais si je reste dans mon coin, ça ne va pas le faire. Donc, c'est intéressant aussi de voir un petit peu comment eux voient la profession et de trouver le meilleur mélange.
- Speaker #0
D'ailleurs, quels peuvent être leurs principales problématiques actuellement ? Quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien ? Où ils vous demandent de les accompagner principalement ?
- Speaker #1
Alors... En termes de problématiques au niveau des B2, on n'en a pas spécialement. Il peut y avoir parfois une incompréhension entre le rôle de la fédération et le rôle de la FNEC. On a à peu près la même façon de nous organiser, vraiment en fédération, mais c'est vraiment deux rôles bien distincts avec la FNEC qui est vraiment là pour le bien-être étudiant et nous, on s'occupe vraiment des professionnels. Mais bon parfois c'est un amalgame je pense qu'ils ont eu un crinçon de cloche donc parfois on leur explique un petit peu finalement nous à quoi on peut les aider, surtout quand ils seront futurs professionnels. Après comme problématique majeure qu'ils ont, et ça c'est je pense la mission numéro un de la FNEK, c'est le coût des études. En fonction des IFMK vous avez des publics, des privés, les coûts sont différents et ça c'est quelque chose qu'on avait mis en place nous avec l'avenant 7. un groupe de travail qui devait justement régler cette harmonisation au niveau de la tarification. Donc ça, c'est un peu leur lance de fer. Nous, après, on n'a pas de retour négatif. C'est que moi, du haut de mes 44 ans, on se rend compte que le côté étudiant, ça fait un petit moment que c'est derrière nous. Et en fait, quand ils nous sollicitent, on est le plus réactif. possible. Alors, c'est pour faire des ICA, ils font leurs soirées, c'est pour les Ways et compagnie. Et en fait, ils ont besoin de nous de manière réactive. Et nous, il n'y a pas de souci avec ça. Et parfois, ils ont leur partiel. Et donc, ils nous disent, bon, on n'a pas trop de temps. Bon, mais après, je pense que quand ils rentrent dans l'objectif, il y en aura encore moins. Mais bon, ça, c'est très intéressant. Ça rajeunit un petit peu. Et franchement, c'est très sympa de travailler dans le milieu étudiant. Je me régale bien, on fait ça avec Arnaud, on fait ça aussi avec les présidents en locaux, parce que quand on va signer un BDE en département, on inclut directement le groupe Pôle communication ou les référents qui sont en charge de communication avec les étudiants au sein du département. Donc c'est très sympa de créer un réseau et de confronter les idées, c'est très enrichissant.
- Speaker #0
Et les partenariats, c'est quoi ? C'est pour une année ?
- Speaker #1
Le partenariat, c'est ça, c'est un an. La convention, elle est signée sur un an et puis on la retravaille. Ce qu'on aimerait, c'est avec les 15 BDE avec lesquels on travaille aujourd'hui, c'est qu'il y ait une vraie réflexion autour de la convention qui est signée aujourd'hui et qu'on la module en fonction de leurs attentes. On se met vraiment à leur disposition. Il faut vraiment que ça soit... En fait, pour moi, un partenariat, c'est gagnant-gagnant. C'est exactement le partenaire qu'on a en place aujourd'hui quand on est conventionné avec la CPAM. Ils ont des attentes, on a les nôtres. Et en fait, il faut que les deux parties soient le plus... Que ça soit favorable pour tout le monde. C'est le principe d'une négociation, en fait.
- Speaker #0
Tout à fait. Et puis après, Jacques, suivant le département, c'est FMK. Leurs demandes peuvent être un peu différentes aussi, donc il y a une adaptation qui est faite aussi.
- Speaker #1
Tout à fait,
- Speaker #0
oui. D'accord. Donc au niveau étudiant, on a ce travail qui est fait avec la FEDE. C'est quelque chose qui a été récent en fait, c'est cette IFMK Tour, ce travail, ça n'avait pas été fait en amont.
- Speaker #1
Alors l'IFMK Tour, ça a environ cinq ans. Et moi, quand je suis rentré conseiller national à la Femcare, la suite aux élections de Guyane, c'était un peu ma mission, en fait, d'étaler un peu le lien avec la nouvelle génération. Et du coup, voilà, je crois que ça existait déjà un an auparavant. Donc, voilà, en fait, je le suis quasiment depuis le départ. Et on le fait évoluer, en fait. On essaye de rendre les échanges, d'être un peu moins directif et d'être beaucoup plus dans l'interaction avec ce que je fais. Je peux voir derrière toi des QR codes, des choses comme ça, des petits quiz. En fait, pour moi, le syndicat, c'est se réinventer en permanence. Si on arrive avec le même PowerPoint tous les ans, on est un peu tout faux. Et puis, comme tu l'as dit, si demain j'interviens à Toulouse et que le lendemain j'interviens en Mayenne, je pense que ce n'est pas le même territoire, ce ne sont pas les mêmes problématiques. Donc, mon discours, je dois l'adapter en fonction de... En fonction de mes interlocuteurs.
- Speaker #0
Donc là, concrètement, quelles sont les dernières initiatives qui ont été réalisées avec les BDE ?
- Speaker #1
Les dernières initiatives ? Là, je parlais du KISS tout à l'heure, ça a été vraiment très intéressant. Il y a vraiment trois confrères du secteur parisien, Lionel, Fabien et Jérôme, qui sont intervenus. Et Fabien, avec chacun leurs avantages, même pas leurs avantages, leurs inconvénients, ils ont chacun leurs spécificités. Fabien, qui est un monstre de la communication, qui a fait des vidéos, d'ailleurs une petite vidéo YouTube qu'on peut voir aussi. Il a vraiment... Alors, c'est peut-être aussi générationnel parce qu'il a été à la FNEC aussi. Il a été le président de son BDE en 2013. Donc, il a fait ça à sa manière. Et du coup, il a véhiculé une image très positive avec les étudiants. Et en fait, c'est ça qui est intéressant comme initiative. Moi, je vais aujourd'hui, dans mon département, je vais parler du syndicat des premières années. Donc, si je commence à leur parler de démographie ou de choses comme ça, je vais les perdre complètement. Donc, on aimerait mettre en place... Le KISS, par exemple, qui s'est passé à Paris, c'est quelque chose qu'on aimerait bien exporter dans d'autres régions. Et dans l'idée, c'est d'augmenter ce petit réseau et de continuer sur ces initiatives. Là, c'est fait sur la semaine du muscle. Si demain, il y a quelque chose qui vient de nous, des étudiants, on essaiera de trouver cette formule et puis de la dupliquer si elle marche.
- Speaker #0
C'est ça, c'est qu'ils n'hésitent pas surtout. Voilà, s'ils souhaitent, il y a des projets qui leur tiennent à cœur, ne pas hésiter à se rapprocher de vous, justement, pour en discuter, savoir un peu comment. La FEDE peut les aider dans cette initiative.
- Speaker #1
C'est tout à fait ça. C'est vraiment d'inclure la nouvelle génération, qu'on soit néo-diplômé ou étudiant, à la profession, véhiculer une image positive de la profession. On avait fait un sondage avec Harris au dernier congrès, où en fait on voit que la profession a un très bon regard populationnel. Maintenant, les institutions, il y a encore un gros travail à faire en fait. Nos patients, ils savent ce qu'on fait, ça se passe très bien. Mais c'est vrai qu'après, au niveau des syndicats de médecins, au niveau des CPM, au niveau des ARS, toute notre expertise qu'on veut mettre en place, c'est un peu plus compliqué. Et c'est vrai que cette nouvelle génération qui va arriver déjà avec le Grand Master, c'est assez énorme. On va se battre, eux, ils auront l'accès direct. Nous, on commence déjà à le faire. dans notre quotidien, mais eux, ils pourront le faire de manière, on va dire, officielle. Et c'est ça qui est intéressant, en fait, c'est qu'on est vraiment...
- Speaker #0
C'est pour le bien de la profession, c'est pour véhiculer une image positive. Et du coup, on essaye en fait de mettre des petits wagons au train qui avancent. Et puis, eux, ils vont juste changer la locomotive et vous, et enclencher la cinquième directe.
- Speaker #1
TGV. C'est ça. Ok, ouais, donc en fait, depuis ces cinq années, vous avez déjà quelques retours en fait, justement. d'étudiants maintenant qui sont diplômés, mais qui ont pris justement des... Alors bien sûr, des engagements, mais aussi des responsabilités au sein de la FED et qui participent justement à tous ces différents projets.
- Speaker #0
Moi, j'ai mon... Pour te dire, Sylvain, mon premier congrès, ça m'avait fait un peu peur parce que j'avais l'impression d'être dans... d'être dans un congrès d'EHPAD ou quelque chose comme ça, quoi. Je me suis dit, aïe, aïe, aïe. Et là, j'ai fait... On fait de très belles rencontres. J'ai vu quelqu'un à l'accueil là, qui m'a dit « je suis content de te voir, on ne se connaît pas » . On n'avait pas le même âge, donc à l'époque on avait moins de 40 ans. Et donc on a sympathisé. Et aujourd'hui, de voir des jeunes qui arrivent, qui s'investissent dans le département, qui vont à 3 000 à l'heure, c'est vraiment agréable. Je vois dans mon département, on a une pyramide des jeunes qui est très jeune, une pyramide des âges, c'est très agréable. Et... Aujourd'hui, la moyenne de la profession, c'est 38 ans. Donc c'est quand même important d'avoir, en termes de représentation, d'avoir le même retour entre une population et ceux qui les représentent. Si demain, vous avez autour d'une table des gens qui ont 70 ans, moi je suis jeune diplômé, je me dis, bon, mais c'est qui ces gens qui me représentent ? Je ne me retrouve pas. Donc c'est intéressant. On a eu en fait des erreurs, je pense. sur d'anciennes mandatures où on s'était vraiment bloqué avec la nouvelle génération. Donc là, on rattrape tout doucement tout ça, parce qu'on ne peut pas avancer sans l'entièreté de la profession. Bien sûr,
- Speaker #1
et c'est vrai qu'à contrario, moi j'ai vécu mon premier, j'ai assisté à mon premier congrès cette année, et c'est vrai que je n'ai pas eu cet aspect en fait, d'avoir l'impression d'être en EHPAD, comme tu disais. Du tout. On a parlé aussi Kine 2.0.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux en parler un peu de cette initiative ?
- Speaker #0
Alors Kine 2.0, c'est une initiative qui a émané de notre chargé de développement, Philippe Escandel, qui se déplace beaucoup en département, qui est là clairement pour dynamiser aussi les départements. Il fait du sur-mesure. Philippe, c'est quelqu'un d'incroyable, qui est en plus de ma région, que je connais très bien. Et en fait, il s'adapte aux départements en question. il a eu la chance de voir comment faisaient les uns les autres. Il a des retours. Tiens, là, ça, ça marche. Ils ont fait ça, Manu, c'est pas mal. Ah, tiens, tac, tac, tac, tac. Et du coup, Kine 2.0, il s'est rendu compte qu'il y avait un petit groupe de jeunes qui faisaient des soirées. Mais pourquoi ? C'est quoi vos trucs ? C'est quoi les outils que vous utilisez ? Quoi, Canva ? C'est quoi CapCut ? C'est quoi ces trucs-là ? Et en fait, il y a un groupe qui s'est monté. Et d'ailleurs, au dernier congrès aux Épèces, il y a eu... Il y avait Guillaume et Fabien qui avaient été interviewés par Arnaud. Et en fait, c'était clairement un retour d'expérience. Et c'est ça qui était intéressant. Et du coup, c'était un petit groupe WhatsApp avec vraiment les motivés sur qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour rendre nos soirées, nos événements plus dynamiques. Et ce groupe WhatsApp a mis en place une première masterclass qui a eu lieu au mois de novembre, qui a été animée de manière incroyable par Fabien et Vanessa sur l'usage des réseaux sociaux. on est en département et quoi faire ? Est-ce que je continue à envoyer des e-books ? Est-ce que le télégramme ça suffit ou il y a d'autres choses ? Bon je blague mais c'est un peu ça. Et c'est vrai que c'est très agréable de voir un petit peu ce que font les autres en fait, pour s'en inspirer. Et Kine 2.0 c'était ça et puis après on va revenir... En fait c'est clairement un petit laboratoire d'idées, c'est un groupe très dynamique, très agréable. Et en fait on va se prendre... En fait... Moi, si tu veux, ma mission, en fait, c'est pas de tout réinventer. C'est en fait, tiens, il y a un truc qui marche ici, pourquoi je le dupliquerais pas à quelqu'un ? Moi, j'ai une démarche dans 76. Je suis pas là à me dire, bah non, moi, je garde tout ça. Je garde que pour moi mon idée du kinédé et j'en parle à personne. Bah non, l'affédé, c'est pas ça. C'est les valeurs de partage, de convivité et d'amour.
- Speaker #1
Kinédé, alors, c'est quoi ?
- Speaker #0
Alors, le kinéDay... Alors, tu veux la version officielle ou la version officieuse ?
- Speaker #1
Vas-y !
- Speaker #0
Alors allez, le KinéDay version officielle, c'est un événement à la journée. Alors on a toujours fait des soirées en soirée, ça se passe bien. Après le boulot, tac tac, ah bah tiens une soirée fédée ça va être cool. La kinédé, c'est une journée entière avec des partenaires, avec des partenaires institutionnels, donc ARS, CPAM, associations de patients, des partenaires financiers, des partenaires privés éventuellement, et la kinéthérapie avec un grand cas et tout le monde. Alors, l'IFMK n'est pas encore ouverte, mais on a fait intervenir des experts dans différents domaines. Et pourquoi rester entre nous, l'entre-soi ? Regardez son nombril, ça ne marche pas comme ça. Donc, on a orienté sur l'Interpro. On a mis en place des séances, on va dire, en amphithéâtre, avec cinq ou six grosses, en fait, en forme congrès scientifique, sur les spécificités d'exercice. Parce que le département des Pyrénées-Orientales, c'est vraiment zone non prioritaire à 90%. Et on voulait mettre l'accent sur, c'est bien de mettre en place aussi les spécificités d'exercice. Donc, il y en avait pour tout le monde. Il y avait de la maxilo, il y avait la rééducation vestibulaire, la respi. Il y avait des médecins, il y avait des infirmiers, il y avait des ergots, encore un peu de phonistes. C'était vraiment top. Et à côté de ça, on a créé des ateliers. Donc, en fait, tu avais un programme de la journée où tu avais six congrès scientifiques à des heures bien déterminées et des ateliers pratiques sur le dry, sur... sur la pédiatrie, sur le pilates, il y avait vraiment tous les champs de l'acnéstérapie. C'était une grande première dans le département. Nous, à titre personnel, ça nous permet de souder l'équipe du 66, parce qu'on est quand même 17 dans le CA, pour plus de 200 adhérents. Donc ça nous permet nous de monter en compétences, de faire monter l'équipe. Et de manière officieuse, moi je me suis mis sur la touche et j'ai laissé mon petit VP à l'époque tout gérer, donc Nicolas Lopez. Il a senti le traquenard. mais qui est aujourd'hui président. Ce n'était pas un bisoutage, mais j'étais un peu dans le saut à cette époque. Et en fait, il a été juste incroyable. Il a créé des groupes opérationnels, les gens ont pris des initiatives. Ça a été une réussite complètement incroyable grâce à notre partenaire, le Médical, et Philippe Escandel qui était là en backup. Et du coup, il y a vraiment eu une émulsion au niveau de l'équipe. Le retour a été incroyable parce qu'il y a eu 250 personnes. Et du coup, le Kine Day, c'est une marque qu'on aimerait déposer. Et on va faire la deuxième version en 2025. On va essayer de la rendre encore plus dans l'Interpro. Et on aimerait progresser encore plus pour après essayer de l'ouvrir à tout le monde, tout le public, les usagers. Donc voilà, le Kine Day, moi, ça a été de me dire, on va tester le vice-président. Donc, ce n'est même pas qu'il a passé, ce n'est même pas qu'il a une moyenne, c'est qu'il a été juste excellent. Et aujourd'hui, c'est un vrai plaisir de lui laisser les mains. Et moi, en tant que vice-président, d'être là juste en supervision et de l'aider à ma manière pour que le tuelage se fasse de manière harmonieuse. Et vraiment, que du bonheur. Beaucoup de travail, mais beaucoup de bonheur.
- Speaker #1
Je pense que c'est là où on voit l'implication de chacun, le fait d'être nombreux, justement, avec chacun ses différentes... qualité, va amener ses différentes expertises, va permettre de créer un bel événement et puis d'avoir vraiment cette adhésion. Parce que tu m'as dit que vous étiez combien d'adhérents ?
- Speaker #0
204.
- Speaker #1
204 et vous étiez 250.
- Speaker #0
Et on était 250 présents, oui. Alors pas que des kinés, il y avait aussi en interpro. Mais c'était réservé aux professionnels de santé quand même.
- Speaker #1
D'accord, très bien.
- Speaker #0
Non mais c'est ça, c'est un peu comme le conseil national, chacun son expertise, chacun son domaine de compétences et au sein d'un département, c'est pareil en fait. Nous on fonctionne en groupe opérationnel, on fait cinq événements par l'année, il y a un référent par programme et après on a des groupes qui sont un groupe communication, on a un groupe formation continue, on a un groupe tout ce qui touche à la convention. Moi, je peux avoir 4-5 appels par jour. C'est un truc hallucinant. Le but du jeu, c'est de déléguer et d'avoir un interlocuteur qui puisse répondre à chaque problématique.
- Speaker #1
D'accord. Bravo pour votre travail. Merci. Du coup, en ouvrant plus large, quel pourrait être ton dernier message auprès des étudiants, des kinés, des nouveaux diplômés ? Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire ?
- Speaker #0
Alors, qu'est-ce que j'aurais envie de dire comme petit message ? Parce que je sens que c'est la fin, c'est ça ?
- Speaker #1
On peut continuer !
- Speaker #0
Le message, en fait, c'est de se dire qu'il ne faut pas rester centré sur soi-même. On est une magnifique profession. Moi, j'ai voulu être kiné assez tôt, en fait, parce que j'ai eu un... rupture du ligament croisé antérieur, donc intervention, j'ai vu des kinés, j'ai trouvé que c'est chouette ce qu'ils font, ils doivent être vachement autonomes. Donc j'ai adoré cette démarche-là. Mon métier, je suis fou amoureux de mon métier. De le protéger à travers du syndicat, pour moi, c'est une évidence. Et ce que je pourrais dire du coup, comme message à un nouveau kiné, c'est qu'il y a quelque chose qui est compliqué à... C'est au niveau des chiffres, il y a quand même 30% des néo-diplômés qui arrêtent au bout de 5 ans d'exercice. Donc il y a quelque chose de vrai là-dedans, c'est qu'il y a quand même beaucoup de nouveaux kinés qui arrêtent la profession. On ne sait pas trop d'où ça ressort sur les frais des études, si c'est le remboursement après qu'ils ont. ou de la structure dans laquelle ils travaillent.
- Speaker #1
Probablement différents facteurs.
- Speaker #0
Différents facteurs, mais c'est que c'est vraiment un métier qui est incroyable, en fait, où on s'ouvre aux autres. Donc, on est là à la base pour aider un patient, pour qu'il récupère ses fonctions au maximum. Et ça, on fait vraiment un chouette métier. Et le but de jeu, c'est de le faire en ouverture avec les autres. Et qu'aujourd'hui, la kiné, et c'est un peu le leitmotiv du syndicat, c'est qu'on aimerait monter en compétences. Parfois, je vois trop encore sur les réseaux... C'est pas normal, j'ai déposé ma voiture, mon mécano il prend 60 euros de l'heure et nous gna gna gna gna. Mais le truc c'est ça, c'est qu'en fait aujourd'hui il faut qu'on monte en compétences pour pouvoir monter en revalorisation. Et l'accès direct, que le patient arrive directement chez le kiné, qu'en fait on fait le maximum pour que le kiné soit incontournable. Dans les six prochaines années, on aura à peine récupéré le nombre de médecins généralistes qu'on a aujourd'hui. Donc en fait ça va être une catastrophe. On entend... On entend parfois des kinés... On entend parfois « Oui, mais vous, les kinés, vous êtes trop nombreux, vous coûtez cher. » Mais en fait, c'est une véritable force qu'on a pour la profession. Il y a peut-être des problèmes de répartition, mais on est présent. Et si les kinés de demain seront présents pour répondre aux enjeux de santé publique, en fait, c'est gagné. Oui, ça ne va pas assez vite, mais ça, c'est une fois qu'on est dans le syndicat qu'on comprend pourquoi c'est long. Et nous, quand on se fait solliciter des avancées, on sait qu'on aimerait aller plus vite, mais après, il y a des freins... que quelqu'un qui n'est pas adhérent ou ne peut même pas imaginer. Il faut croire en tout ça. Et ce qu'on aimerait mettre en place en deux ans, si ça en prend dix, le but du jeu, c'est quand même que ça avance.
- Speaker #1
Et les BDE, comment ils font pour te contacter ?
- Speaker #0
Les BDE, ils peuvent me contacter par un petit QR code que tu peux mettre à la fin du podcast.
- Speaker #1
Je vais ajouter tous les liens.
- Speaker #0
Moi, c'est Cofin Emmanuel. Mon adresse mail est très simple. plutôt par téléphone parce que généralement les B2 c'est plutôt par Insta. Donc moi c'est Kinefé des 66, qui n'hésite pas à me contacter et qui n'hésite pas à contacter les autres B2 parce qu'aujourd'hui il y a quand même 15 BDE qui travaillent déjà avec nous, donc qui n'hésitent pas aussi à voir pourquoi les autres B2 ont signé avec nous. Et les étudiants, les dernières années, j'ai hâte de vous rencontrer lors de l'IFMK Tour. Alors ça ne sera pas forcément moi parce qu'on met quand même des locaux à chaque fois. Je ne vais pas me déplacer à Brest par exemple alors qu'on a notre... magnifique Sterre Noël qui sera présente. Mais voilà, qui n'hésitent pas à me contacter, je répondrai rapidement à leurs problématiques.
- Speaker #1
D'accord, super. Merci beaucoup, merci à tous pour tout le travail que vous faites auprès de chacun, auprès des étudiants, un peu plus spécifiquement sur le sujet d'aujourd'hui.
- Speaker #0
Merci, merci à toi Céline de me permettre aussi de le véhiculer par cette nouvelle forme de communication.
- Speaker #1
Bon ben, un grand merci Manu.
- Speaker #0
Merci Céline.
- Speaker #1
À bientôt.
- Speaker #0
À bientôt.
- Speaker #1
On se reverra probablement quand tu me diras, on a une trentaine, on a grossi, on a grossi. On verra ça dans les prochains mois.
- Speaker #0
Écoute, avec plaisir.
- Speaker #1
D'ailleurs, sur ce sujet-là, il faudra qu'on en discute. Parce qu'au niveau du Nord, on a aussi des rapprochements. Donc, tu pourras m'aider.
- Speaker #0
Avec grand plaisir, on travaillera ensemble.
- Speaker #1
Super.
- Speaker #0
Merci beaucoup. Merci Céline. À bientôt. À bientôt.
- Speaker #1
Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, je vous invite à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée et à partager l'épisode autour de vous. N'hésitez pas également à nous dire quels sujets vous aimeriez que l'on aborde dans les prochains épisodes et quels invités vous souhaiteriez écouter. Pour ça, dites-le nous en commentaire. N'oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux et de visiter le site web de la FFMKR pour rester informé des dernières actualités. et des événements à venir. Votre soutien et votre engagement sont essentiels pour faire avancer notre profession. Qu'il n'est, votre rôle ne s'arrête pas au cabinet. Dans le prochain épisode de Kinecast, j'accueille Félix Faber, kinésithérapeute à Marseille, pour parler de l'expertise des kinés en santé publique et santé au travail. Compétences, financements, formations, enjeux et défis, on passe tout en revue pour mieux comprendre ces opportunités. À jeudi sur Kinecast ! Kineactualité est partenaire de Kinecast. Actualité, interviews, reportages, mais aussi formations continues et gestion du cabinet, tout ce dont vous avez besoin. et dans Kiné Actualité, le magazine de référence pour la profession.