- Speaker #0
Bonjour à toutes et tous, c'est Céline, kinésithérapeute près de Lille. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Kinécast de la FEDE, la communauté dynamique et innovante des kinésithérapeutes. Chaque semaine, vous découvrirez les témoignages, les conseils et les astuces de kinés passionnés et engagés sur des sujets qui vous interpellent dans votre pratique, et aussi sur l'actualité. Ensemble et avec la FEDE, bougeons les lignes de la kinésithérapie. Bonne écoute ! La médicale Un réseau expert d'agents généraux pour accompagner les masseurs kinésithérapeutes dans leurs besoins professionnels et privés. La Médicale accompagne près d'un masseur kinésithérapeute sur trois en France. Rassurant non, des assurances adaptées aux besoins des masseurs kinésithérapeutes, tant professionnels que privés. Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Kinecast. Quand on étudie en kiné, on pense à la clinique, aux partiels, aux stages. Mais ce qu'il se passe juste après, on y pense parfois un peu moins. L'installation, le choix du lieu d'exercice ou tout simplement la découverte du monde professionnel. À Marseille, plusieurs initiatives accompagnent les étudiants pour mieux les préparer à leur avenir professionnel. Et derrière ces actions, il y a des pros engagés à l'écoute des jeunes qui veulent faire bouger les lignes. C'est le cas de Félix Faber, kinésithérapeute à Marseille, président de l'FFM KR13, très investi auprès des étudiants et des jeunes diplômés. Il est avec nous aujourd'hui pour parler de ses projets, du lien entre l'école et le terrain, et de tout ce qui peut aider à bien démarrer dans le métier. Bonjour Félix et merci d'être avec nous.
- Speaker #1
Bonjour Céline, merci pour l'invitation. C'est toujours un plaisir de venir participer à ces podcasts, à ces kinécasts.
- Speaker #0
Eh bien, merci d'avoir accepté de participer à cet épisode. Alors Félix, la FFMKR13 est très présente auprès des étudiants en kiné à Marseille. Comment ce lien s'est-il tissé justement entre la FED13 ? et le bureau des étudiants ?
- Speaker #1
Alors, de manière assez simple, on va refaire la chronologie sans être trop long dans les détails, mais de manière assez simple, comme un petit peu partout dans les zones dans lesquelles il y a des IFMK, les étudiants demandent assez régulièrement à toute forme de partenaire de pouvoir venir les assister, de pouvoir venir passer un coup de main, également sur des questions financières. Donc c'est vrai que par rapport à ça, les syndicats sont souvent sollicités par les BDE pour participer à des événements sportifs. à leur week-end d'intégration, à leur way, à leur week-end, ils ont besoin d'un petit peu d'argent pour financer tout ça, et c'est ce qui peut parfaitement se comprendre. Depuis 2011, donc ça commence à remonter un petit peu maintenant, depuis 2011, on a choisi d'avoir une optique un petit peu différente, et un prisme un peu différent avec les étudiants de l'école de kiné de Marseille, puisque suite à ce type de sollicitation-là, on a proposé un partenariat plus ambitieux, plus complet, plus étoffé, qui permet vraiment un accompagnement global dans la vie professionnelle. dans l'entrée dans la vie professionnelle et qui rime bien avec nos missions syndicales en fin de compte.
- Speaker #0
D'accord. Alors, quel est l'objectif justement que vous visez avec les étudiants ?
- Speaker #1
Alors, on pourra faire également le parallèle avec ce qui est mis en place au niveau national par la FMKR et l'IFMK Tour, mais tout repose initialement sur des partenaires. Quand on rentre dans la vie professionnelle, on a des obligations. On a des obligations d'assurance, par exemple, avec la responsabilité civile professionnelle. On a des obligations... ou des préférences du moins en termes de compte en banque, puisqu'il faut pouvoir donner un RIB à l'assurance maladie pour rentrer dans la vie active et recevoir ses premiers règlements de soins, ses premières prestations de soins. Il y a également des prestations par rapport à de la comptabilité, par rapport à un logiciel métier, par rapport à une association de gestion agréée, même si la réalité est un peu moindre aujourd'hui sur l'évolution de ces structures. Mais ça fait beaucoup de partenaires qui doivent être présents autour du jeune kinésithérapeute qui rentre dans la vie active. et qui donc l'accompagne au mieux dans ses débuts dans la vie professionnelle.
- Speaker #0
Alors l'une de vos grandes actions à la FEDE13, c'est les ateliers d'installation. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu comment ça se déroule ?
- Speaker #1
Absolument. Alors tout a commencé, comme je l'indiquais, après qu'on se cherche un petit peu sur différentes conférences, sur des formats sur lesquels on proposait des explications, des sensibilisations auprès des futurs jeunes diplômés. Et puis on a essayé d'asseoir quelque chose d'un petit peu plus ambitieux, d'un peu plus complet. sur lequel on a donc fait appel initialement à plusieurs partenaires, comme je l'indiquais, qui sont le socle de ce partenariat, de ce dispositif, puisqu'en fait c'est un partenariat tripartite. C'est-à-dire que la FFMKR 13 est partenaire avec différents corps métiers, la FFMKR est partenaire avec le Bureau des étudiants uniquement sur ce volet-là. On respecte parfaitement leur choix et leur volonté de ne pas être partisans en matière syndicale et en matière... Et en matière politique, ce n'est pas le cas, puisque notre syndicat n'est non plus pas engagé politiquement ou autre, on respecte simplement la défense de la profession. Et donc on les encadre, on les accompagne vraiment dans ce dispositif sur l'entrée dans la vie active. Alors on a commencé par des conférences où on faisait intervenir l'assurance maladie. On a des bonnes relations avec la CPCAM 13, on a toujours collaboré de manière assez intelligente. Et ça nous a permis de mobiliser les représentants de la caisse. pour déjà pouvoir toucher les étudiants un petit peu différemment. On a également toujours fait appel à des acteurs du monde libéral et du monde salarié pour pouvoir indiquer aux étudiants ce qu'ils pouvaient voir dans la vie professionnelle et la façon dont ça pouvait s'organiser. Donc on a commencé par des conférences, comment ça va se passer dans votre vie professionnelle, qu'est-ce qu'il faut faire, les obligations, les devoirs, les éléments. Et puis les étudiants nous ont dit, écoutez, ce que vous faites c'est très bien, mais finalement si vous pouvez aller encore un petit peu plus loin en nous mâchant le travail, ce serait encore mieux. Donc il y avait déjà beaucoup plus d'explications, mais on est allé à encore plus. plus loin en mettant un dispositif qui est en plusieurs phases, on va dire un petit peu en scion. Donc dans un premier temps, on a des conférences, on a des after-work si on veut, des soirées qui sont dédiées à l'installation où on va expliquer concrètement comment ça se passe, quelles sont toutes les étapes et quelles sont les obligations pour s'installer dans la vie professionnelle. Ensuite, on va avoir une dernière réunion qui est encore plus focalisée sur les dispositions et les obligations réglementaires et légales. Après ça, on va avoir un atelier d'installation. L'atelier d'installation se fait en petits groupes. Il y a un représentant du syndicat qui va parler de la vie professionnelle. Il y a des partenaires sur les différents corps métiers que j'ai indiqués, de l'assurance, de la comptabilité, du logiciel métier, de la banque, qui vont venir donner toutes les démarches, toutes les explications au niveau des étudiants. Une fois qu'ils sortent de cet atelier d'installation, les étudiants ont toutes les cartes en main pour se lancer dans la vie professionnelle. Et pour ceux qui veulent qu'on leur mâche encore un petit peu plus le travail, ils peuvent prendre des rendez-vous avec nos partenaires, avec les comptables et avec les assureurs. Et à ce moment-là, ce partenaire-là va jusqu'à leur faire leur bulletin d'inscription, leur démarche d'inscription au niveau du conseil de l'ordre. Et donc, ils le remplissent pendant un rendez-vous dédié. Et l'étudiant sort de là en pouvant démarrer dans la vie professionnelle avec toutes les démarches administratives qui sont remplies.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux donner des exemples de questionnements, d'interrogations, d'inquiétudes que peuvent avoir les futurs diplômés pour débuter leur profession ?
- Speaker #1
Alors, première réalité, elle est économique. C'est vrai que quand on arrive dans la vie professionnelle, souvent en remplacement estival, où on va souvent remplacer deux confrères sur des emplois du temps et des agendas qui sont assez variables l'été, mais parfois avec des gros volumes, on se retrouve en tant qu'étudiant dans une forme de précarité. avec très vite une manne financière assez importante qui arrive et qu'on ne sait pas forcément comment gérer. Donc les étudiants, souvent, ils travaillent beaucoup, ils partent en vacances, ils gagnent un petit peu d'argent, donc ils commencent à le dépenser, ils ne réfléchissent pas trop, et puis il y a les premières régularisations qui arrivent, et là ils se disent « Oups, je n'ai pas mis assez d'argent de côté, comment j'aurais dû faire ? » Donc la première préoccupation, c'est comment je gère mes finances, combien je dois mettre de côté concrètement tous les mois, combien je vais cotiser, combien ça va me coûter, quel est le rapport entre ce que je gagne et ce que je vais devoir payer, et quel régime je choisis. Est-ce que sur la première année, je reste en micro BNC ? Est-ce que je passe directement en BNC ? Est-ce que je veux monter une société en fonction de mon projet professionnel ? Tout ça, c'est des questions qui sont assez prégnantes. Il y a les questions assurancielles qui sont présentes aussi. Et on a eu la chance avec notre partenaire bancaire au niveau de la FMKR13 d'aller encore un petit peu plus loin que ça. C'est que quand vous rentrez dans la vie professionnelle, vous n'avez pas encore de compte professionnel. Donc, vous devez vous donner un RIB qui correspond en général à un compte personnel. Alors, même si on n'a pas d'obligation... d'avoir un compte professionnel dédié à estampiller. On doit quand même aujourd'hui pouvoir faire apparaître entreprise individuelle sur ses comptes en banque. Et la problématique, c'est qu'on doit refaire les démarches souvent deux fois. Là, on a un partenaire qui a accepté de casser un petit peu les lignes pour nous, c'est-à-dire qu'il paie un compte professionnel qui est gratuit à vie avant que l'étudiant ne rentre dans la vie professionnelle, avant qu'il ne soit diplômé. Donc, ça se fait vraiment juste en parallèle sur cette transition-là. Il sait qu'il a son diplôme, mais il n'a pas encore le diplôme, il n'a pas encore pu s'enregistrer. et donc s'y matriculer, mais il a déjà son compte professionnel. Donc ça évite qu'il refasse les démarches plusieurs fois. Ça, ça a été très apprécié. Et puis ensuite, il y a les questions pour les plus entreprenants qui veulent s'installer directement. Quel logiciel métier je prends ? Comment je gère ma comptabilité ? Est-ce que je fais appel à un expert comptable ? Est-ce que je fais appel à une éga ? Est-ce que je prends les deux ? Comment je m'organise ? Est-ce que je réfléchis tout de suite à différents produits d'épargne ? Parce que c'est important aussi, quand je commence à gagner de l'argent, de me dire comment je l'utilise, comment je l'exploite, comment je l'investis et déjà réfléchir à ces questions-là.
- Speaker #0
Alors, ça fait combien d'années que vous avez débuté ces ateliers d'installation ?
- Speaker #1
Donc, la première génération était en 2011. Très vite, on a vraiment professionnalisé tout ça. On a vraiment apporté beaucoup plus de services. Et le dispositif évolue forcément avec l'air du temps, avec les demandes et les réalités terrain. Mais depuis 2012 à 2013, on est vraiment dans un dispositif assez identique maintenant.
- Speaker #0
Donc, je présume que vous avez déjà eu des retours, justement, on ne va plus dire de jeunes diplômés, mais voilà. Qu'en disent justement des kinésithérapeutes qui ont pu bénéficier justement de ces ateliers ?
- Speaker #1
Alors, on va nous dire qu'à Marseille, on voit tout un gramme. Mais comme dirait mon prédécesseur Robert Traversa, mais dans la réalité terrain, c'est que Marseille est le plus gros IFM4 France. Aujourd'hui, on a des promotions qui vont jusqu'à 180 étudiants. Donc, ça fait beaucoup de monde. Et aujourd'hui, dans le dispositif, on a pu accompagner à peu près 1200 étudiants. dont plus de 900 qui sont passés dans les entretiens individuels avec nos partenaires. Et donc forcément, il y a une satisfaction qui est énorme parce que c'est un gain de temps colossal. C'est un démarrage dans la vie professionnelle qui est ultra rapide, puisque le dossier est prêt dès que toutes les pièces sont fournies. Et ce sont les étudiants qui passent par le dispositif qui sont vraiment les premiers à pouvoir commencer dans la vie professionnelle. Les dossiers sont remplis par des personnes qui ont des habitudes au niveau administratif. Donc, il n'y a pas d'aller-retour. Ils se mettent en place, il n'y a pas de perte de temps. C'est vraiment un dispositif gagnant-gagnant qui fait gagner beaucoup de temps dans l'entraînement, dans la vie active et qui permet d'être tout de suite dans les clous et d'être bien accompagné.
- Speaker #0
Alors vous organisez aussi un autre événement à Marseille, c'est Kinexpo. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est ?
- Speaker #1
Alors Kinexpo, je vais essayer de faire le lien avec le monde étudiant aussi. Kinexpo, c'est né d'un Paris un petit peu fou. Ça faisait quelques années qu'on se disait, ça manque un peu d'un événement professionnel, d'un salon professionnel dans le Sud. Pendant un moment, on avait eu un rééducat sur Lyon, je crois qu'il n'y a eu qu'une édition. Mais donc il y avait vraiment cet événement-là qui manquait. Ça fait quelques années maintenant, déjà avant le Covid, et puis ça s'est vraiment renforcé. que les gens sont plus frileux à aller sur la capitale, déjà parce que ça coûte cher, le déplacement en train c'est quand même pas donné, les hébergements parisiens ont flambé, ça coûte une fortune de pouvoir se loger à Paris, et donc il y a quand même de moins en moins de gens qui montent. Donc par rapport à ça, on s'est dit qu'un salon professionnel dans le sud, c'était pas une mauvaise idée, ça a tergiversé plusieurs années, et puis en septembre, fin août de l'année dernière, le conseil d'administration a voté pour l'organisation d'un premier Kinexpo sur la fin d'année. C'était un challenge absolument dingue d'organiser un salon professionnel en trois mois. On avait quelques antécédents, puisqu'on a organisé depuis longtemps des conférences avec l'assurance maladie, qu'on a appelé le rendez-vous des kinés, qui en était déjà au troisième épisode, et sur lequel on réunit en général 150 à 200 kinés qui viennent sur ces soirées-là. Donc on avait déjà un petit peu de matière, bien entendu il y a des partenaires qui sont présents. Mais de là à passer sur un salon professionnel, sur une journée avec des conférences et la conférence de l'assurance maladie en clôture, c'était quand même un autre challenge. Donc c'est parti comme ça. Et puis, on a fait appel à une personne extérieure quand même, qui est professionnelle en matière d'événementiel et d'organisation d'événements, qui nous a filé un bon coup de main parce que sinon, c'était vraiment très compliqué avec l'investissement qu'on y a mis. C'est pas notre domaine professionnel, donc on reste des amateurs dans ce secteur-là. Et d'avoir cet accompagnement-là, ça a été vraiment... important et on a eu également, bien entendu, Philippe Escandel, chargé de développement et de syndicalisation au niveau national, qui nous a bien aidés, bien épaulés sur cette organisation. Je refais le lien avec le monde étudiant. Alors déjà, le point qui était intéressant, c'est que, comme tu le sais peut-être, les étudiants peuvent valider des unités d'enseignement de certaines VIEU, justement, des points, des crédits de certaines VIEU en participant et en organisant des événements. Donc déjà, ça nous a permis d'avoir des étudiants qui nous aidaient à organiser la journée, qui étaient présents sur toutes les tâches logistiques la veille de l'événement et le jour de l'événement. On a également des étudiants qui étaient extrêmement intéressés par participer aux conférences. Alors, des étudiants de dernière année qui participaient à des conférences très ciblées du professionnel, mais également des conférences plus ciblées scientifiques ou plus ciblées activités professionnelles à part entière, avec des champs de compétences et des spécificités, notamment sur les réseaux qu'on a, le réseau du sein, le réseau périnéo. Il y avait des CPTS qui étaient présentes aussi. Tout ça, ça a forcément intéressé les étudiants qui sont venus en masse à l'événement. Ils étaient bien plus nombreux que ce qu'on avait de place pour participer à la logistique et ils sont nombreux aussi à avoir participé à l'événement. D'avoir des étudiants qui viennent sur un salon pro en toute proximité, à quelques kilomètres de l'école, puisque l'événement a lieu au stade Vélodrome, ça a permis d'avoir également un lien direct avec le monde professionnel. Quand on est étudiant et qu'on a l'opportunité d'aller sur un salon, où on peut échanger avec des distributeurs de matériel, avec des créateurs, avec des concepteurs, avec des réseaux professionnels, avec des structures d'exercice coordonnées. Forcément, sur une journée, on prend plein de compétences d'un coup, on a plein d'éléments qui viennent nous ouvrir les yeux, qui viennent nous ouvrir des voies nouvelles. Et ça, c'était quand même vraiment très intéressant pour eux.
- Speaker #0
Est-ce que vous réitérez l'événement pour cette année 2025 ?
- Speaker #1
On réitère, bien entendu, avec grand plaisir. Sur le Kinexpo, on a quand même eu un soutien important de la FMKR nationale. C'est la raison pour laquelle le deuxième Kinexpo officiel était à Toulouse au mois de juin. Ça a été une belle réussite également sur Toulouse, organisée intégralement par la FFMKR et par les équipes locales. Pour ce qui est du Kinexpo Marseille, on le réitère cette année. La date dépend du calendrier de Ligue 1, ce qui est un peu particulier. Mais quand on fait ça dans un stade de foot, forcément, ça fait partie des contraintes. À ce jour, à l'enregistrement, on n'a pas encore la date exacte, qui oscillera entre deux week-ends. Mais absolument, on réitère en voyant les choses encore un petit peu plus grandes. On a agrandi, on n'a pas agrandi le Vélodrome, mais on a pris un autre espace pour avoir un petit peu plus de place. On prévoit également plus de présence en termes de conférences. Et en anticipant la communication et en la prévoyant en amont, on aura forcément une affluence qui sera également plus importante que l'année dernière, même si elle était déjà très satisfaisante pour une première.
- Speaker #0
Est-ce que vous avez un thème principal justement pour cette année 2025 ou c'est à l'image de 2024 ?
- Speaker #1
On reste dans un salon professionnel qu'on n'oriente volontairement pas parce que le problème du prisme, c'est aussi le problème de perdre du monde en route. Donc on va rester très stand professionnel, exposition professionnelle, de tout. Il y a du tout petit matériel jusqu'à de la très grosse technologie avec des budgets qui vont de quelques euros jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Ça permet aux kinésithérapeutes de la région d'avoir vraiment une vision du marché, de réfléchir à de nouvelles pistes d'équipement de leur cabinet, que ce soit pour de la prise en charge, que ce soit pourquoi pas pour des soins en nomenclature ou également de la diversification d'activités professionnelles. Et on aura tout au long de la journée des conférences professionnelles également. La nouvelle par contre, c'est qu'on fait ça sur deux jours. On fait ça sur un vendredi après-midi et sur un samedi. On conserve la conférence avec l'assurance maladie le vendredi soir. Et puis ça nous permettra d'avoir une petite soirée conviviale. sur les jolis salons du stade Vélodrome au-dessus de la pelouse.
- Speaker #0
Alors on voit, la FED est très dynamique, a plein d'idées. Est-ce que justement, il y a encore des idées qui émergent, des projets qui sont encore écrits et qui pourraient se concrétiser ?
- Speaker #1
Alors mon rôle également en tant que président du 13, c'est d'être un garde-fou parce qu'on a la chance d'avoir un conseil d'administration qui est très jeune. Ce partenariat avec le bureau des étudiants fait qu'on a des liens privilégiés avec les différentes générations. les différentes corpos, et puis ils voient rapidement comment on travaille, ce qu'on met en place. Donc c'est vrai que quand on a des étudiants qui sont déjà engagés, puisque déjà dans une structure associative, ça reste un syndicat également, mais le bureau des étudiants est plutôt vu comme une association, on est déjà engagé, on est déjà investi. Donc quand on voit ces futurs pairs professionnels très investis dans la profession, avec le fonctionnement qu'on a, un fonctionnement démocratique ascendant pour le rappeler. C'est le syndicat départemental qui va voter, qui va accepter la ligne politique du national. C'est une structuration qui est unique dans la profession. Et par rapport à ça, ça les motive vraiment parce que ça ressemble un petit peu à ce qu'ils connaissent également au niveau de la FNEC, de la Fédération nationale des étudiants de kiné, où chaque association départementale adhère à ce syndicat national. Donc le fait de revoir une structuration à peu près identique et puis surtout de voir le dynamisme qu'on a au niveau des Bouches-du-Rhône, avec beaucoup d'événements toute l'année, avec beaucoup d'accompagnements. avec une disponibilité vraiment très importante de notre conseil d'administration, ça motive et ça donne envie de bouger. Donc, du fait d'avoir pas mal de jeunes au niveau du conseil d'administration, forcément, il y a beaucoup d'idées, il y a beaucoup d'émulations. Et il faut arriver à cadrer, à canaliser un peu tout ça, pour ne pas partir dans tous les sens et garder quelque chose qui soit réalisable.
- Speaker #0
Justement, voilà, beaucoup de jeunes diplômés vous rejoignent. Pour ceux qui ne vous ont pas encore rejoints, qu'est-ce que tu leur dirais ?
- Speaker #1
Alors, qu'est-ce que je leur dirais ? Dans un premier temps, on essaye d'organiser des after-work assez régulièrement. Le présentiel est devenu plus compliqué depuis le Covid. C'est vrai qu'il est plus difficile d'attirer du monde, il est plus difficile de faire sortir les gens de chez eux. Mais c'est vrai que de venir se renseigner régulièrement, de venir rester au fait de l'actualité, de venir assister à des échanges professionnels, déjà ça permet de rester à jour. Et surtout, ça permet d'avoir des informations qui sont réelles et qui sont cadrées. Je n'ai rien contre les influenceurs. Mais bien souvent, il y a des informations qui sont partielles ou erronées, qui sont diffusées par des influenceurs et qui amènent les confrères et les consorts dans des erreurs, dans des situations qui parfois les mettent en porte à faux et parfois les mettent dans des situations déontologiques ou réglementaires qui sont borders, voire qui sont conflictuelles. Donc à ce titre là, de venir chercher des informations régulières, récurrentes, c'est quand même assez important. Le faire au décours d'Afterwork sur lesquels on peut partager... Un apéritif dînatoire et également aborder d'autres sujets, c'est un des meilleurs endroits pour avoir des informations à nouveau qui soient claires et qui soient confirmées et certifiées. Et puis après, on vient de refaire intégralement notre charte graphique et notre site internet au niveau de la FFMKR13 et on va réattaquer sur pas mal de communications. Alors il est vrai qu'au niveau national, il y a déjà énormément de communications qui sont descendantes, mais souvent les kinés ne savent pas encore trop où chercher ou avoir des supports. On a vraiment voulu faire quelque chose de très vitrine, très ciblé, pour permettre à tous les kinés de notre département d'avoir des informations régulières et récurrentes, qu'ils nous rejoignent, qu'ils soient également fortes de propositions par rapport à leurs problématiques, qui vont forcément servir aussi à d'autres.
- Speaker #0
Donc voilà, pour retrouver justement les dates de vos actualités, les dernières informations, vous avez votre site web.
- Speaker #1
On a le site qui vient d'être intégralement refait. On a tous les réseaux sociaux habituels, Facebook, Instagram, LinkedIn. Donc il y a vraiment beaucoup de canaux et beaucoup de moteurs d'information qui vous permettent de trouver les informations officielles du syndicat, sur lesquelles on relaie également, bien entendu, les informations du National.
- Speaker #0
Merci Félix pour tous ces renseignements. Bravo au dynamisme de la FED13. Et puis bien sûr, on vous suivra justement sur les réseaux sociaux. Et puis, il ne manquera pas de chercher, de regarder la date de Kinexpo.
- Speaker #1
Merci Céline. Sans un collectif fort, on n'avance pas beaucoup. Donc c'est vraiment au niveau de l'équipe et du conseil d'administration qu'on va un petit peu dédier ce podcast-là. On ne peut pas avoir tout le monde autour de la table, encore que ce serait amusant. Mais à Cannes, ça commence à faire beaucoup de monde, avec des âges différents et vraiment un beau dynamisme. Mais c'est vraiment une équipe, et s'il y a un mot de la fin, si je peux me le permettre ainsi, sans une équipe forte et structurée, on n'avance pas. Donc c'est vraiment une grosse félicitation et un gros remerciement à toute l'équipe du 13 qui permet d'avoir ce dynamisme.
- Speaker #0
Merci d'avoir été leur porte-voix. Au revoir Félix.
- Speaker #1
Bonne journée, merci.
- Speaker #0
Merci. Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, je vous invite à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée et à partager l'épisode autour de vous. N'hésitez pas également à nous dire quels sujets vous aimeriez que l'on aborde dans les prochains épisodes et quels invités vous souhaiteriez écouter. Pour ça, dites-le nous en commentaire. N'oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux et de visiter le site web de la FFMKR pour rester informé des dernières actualités et des événements à venir. Votre soutien... et votre engagement sont essentiels pour faire avancer notre profession. La Médicale, un réseau expert d'agents généraux pour accompagner les masseurs kinésithérapeutes dans leurs besoins professionnels et privés. La Médicale accompagne près d'un masseur kinésithérapeute sur trois en France. Rassurant non ? Des assurances adaptées aux besoins des masseurs kinésithérapeutes, tant professionnels que privés.