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Kroissant

[EP.2] J’ai testé les outils de ma coach Laurence Cordonnier… et ça change tout ! [croyances limitantes, croissance personnelle]

[EP.2] J’ai testé les outils de ma coach Laurence Cordonnier… et ça change tout ! [croyances limitantes, croissance personnelle]

34min |11/02/2025|

584

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Description

J’ai testé les outils de ma coach… et ça change tout !


Et si tout ce qui vous bloque aujourd’hui n’était qu’une croyance limitante que vous vous racontez ?


J’ai rencontré Laurence il y a quelques années et elle a littéralement changé ma vision du coaching. Cette femme, qui ne voulait pas devenir coach à la base, a fini par créer une académie où elle forme aujourd’hui des professionnels avec une approche qui va droit au but. Pas de blabla, pas de discussions qui tournent en rond. Juste des outils qui changent des vies en quelques minutes.


Dans cet épisode, Laurence partage avec nous :


  • Comment elle a découvert que le coaching est avant tout un métier d’entrepreneur ?

  • Pourquoi elle ne voulait pas devenir coach… et ce qui lui a fait changer d’avis ?

  • Comment le coaching avec les chevaux lui a permis de développer des outils ultra efficaces ?

  • Les erreurs financières et d’engagement qu’elle ne referait plus jamais ?

  • Pourquoi elle insiste sur le fait que chacun de nous est une page blanche, à tout moment de sa vie ?

  • Et bien sûr, ses meilleurs conseils pour exploser ses croyances limitantes et enfin avancer.


Si vous aimez l’action, si vous voulez comprendre ce qui fait vraiment bouger les choses, et si vous êtes curieux.se de découvrir des outils de coaching qui marchent en quelques minutes… cet épisode est fait pour vous !


🎧 Prêt.e à écouter ?

📌 Pour aller plus loin avec Laurence : Son site : unetouchedejoie.be Son Instagram : @unetouchedejoie Son LinkedIn : Laurence Cordonnier


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Retrouvez-moi sur Instagram @stephaniebovy pour plus d’outils et d’inspiration.


À très vite pour un nouvel épisode !

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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » .

  • Speaker #1

    Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph. multi-entrepreneurs passionnés par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif, c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi, je réussis, eh bien, vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours. Mes invités vous racontent leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs. pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire, vous. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors aujourd'hui, on est sur un épisode un petit peu spécial parce que je vous présente Laurence, ma coach. Alors si vous me suivez un petit peu sur les réseaux, vous avez vu que j'en avais déjà parlé plusieurs fois. Et donc l'objectif ici, ce n'est pas qu'elle prenne sa casquette de coach, pas qu'elle vienne vous vendre son coaching. Allez-y, c'est super top, mais... on n'est pas là pour parler de ça, on est là pour parler de son switch à elle, donc de son début de parcours, du switch qu'elle a effectué pour devenir ce qu'on appelle une coach classique et systémique. Et oui, elle vous fera la définition de ce que ça veut dire, mais en même temps pas trop, parce qu'il faut garder un peu de mystère. Et donc Laurence, je commence par la première question que je vais poser à tout le monde. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ton enfance dans les grandes lignes, le style de petite fille que tu étais et le milieu dans lequel tu as grandi ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une vaste question, tu as rien à me dire.

  • Speaker #1

    Alors, on a une heure en tout. Les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Allez, les grandes lignes. Donc, les grandes lignes, j'étais plutôt une petite fille qui... Je ne dirais pas que j'étais extravertie. J'avais l'impression d'être plutôt invisible. On va dire ça comme ça. Une petite fille plutôt invisible. C'est la perception que j'en avais. Je ne l'étais peut-être pas. Mais donc, en tout cas, c'est comme ça que je le sentais. J'ai vécu dans une famille avec beaucoup de principes, de rigueur, très strictes comme ça. Donc, autant te dire que j'aime bien la liberté. On ne va pas se le cacher. Et alors... Oui, mon enfance, je n'ai pas énormément de souvenirs, à vrai dire, de mon enfance. J'ai quelques bribes comme ça qui me reviennent de temps en temps. Je dois dire que moi, j'ai eu l'impression d'exister vraiment à partir de mes études supérieures.

  • Speaker #1

    Donc, même l'école primaire, tout ça ?

  • Speaker #0

    L'école primaire, l'école secondaire, je n'avais pas tellement l'impression d'exister. C'est plutôt à partir de… Oui, c'est un changement, malgré tout, les études, tu rencontres de nouvelles personnes, tu es dans un autre contexte et puis tu deviens une autre personne, je trouve. Et c'est à ce moment-là que… J'ai eu l'impression d'exister, mais sinon, avant, je ne recommande pas l'enfance. Je ne me dis pas, tiens, ça, si je pouvais la revivre une deuxième fois, ben non. Tu vois, je me sentais fort isolée par notamment le fait qu'on avait accès à beaucoup de choses. Donc, mes parents nous ont toujours très, très, très bien pris soin de nous. Mais en même temps, c'était des choses style cours à la maison, coiffeur à la maison, des choses comme ça. J'allais parfois chez le coiffeur, bien sûr, mais on avait plutôt tendance à faire… que les choses viennent à nous, plutôt que d'aller vers les choses, j'ai envie de dire. Probablement aussi pour des raisons logistiques puisque ma maman ne conduisait pas. Mais voilà, j'ai eu ce sentiment-là d'avoir assez isolé. Or, c'était peut-être pas vrai, mais c'est la perception que j'en ai.

  • Speaker #1

    Cool. Pas de cool.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une façon de dire cool. Ce n'était pas horrible. Ce n'était pas horrible. Je n'avais pas... Ça allait,

  • Speaker #1

    quoi. C'est marrant, j'apprends des choses parce qu'on se connaît depuis deux ou trois ans. Oui,

  • Speaker #0

    je vais encore apprendre, mais je ne vais jamais poser la question. Je ne vais jamais demander.

  • Speaker #1

    Florence, peux-tu m'expliquer ton enfance, s'il te plaît ? Et donc, qu'est-ce qui se passe à partir du supérieur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, à partir du supérieur, on ne sait trop comment, je suis embrigadée dans des mouvements étudiants.

  • Speaker #1

    Non, mais tu fais HEC.

  • Speaker #0

    Je fais HEC, je suis fait choper par des associations étudiantines. Et je commence à vraiment découvrir un peu la fête, quoi. On va dire ça comme ça, la fête, mais aussi... Les interactions de groupe, le fait d'avoir des projets ensemble, je commence à découvrir plein de trucs. La liberté aussi, d'une certaine façon. Le côté surprenant de toutes les activités qui peuvent nous tomber dessus à tout moment quand tu es dans ce type d'études. Donc voilà, c'est ce qui m'arrive.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu en retires aujourd'hui de tout ça ?

  • Speaker #0

    J'en retire que c'était une période que, au final, si je pouvais revivre un truc, ça me plairait encore bien. Tu vois, c'était bien. Ce que j'en retire, c'est... Je ne sais rien. En fait, c'est une capacité sociale, peut-être. Je ne me suis jamais posé la question. Tu vois, tu me découvres, mais je me découvre. Tiens ça toi, tu vois. Trop bien.

  • Speaker #1

    Tu passes ensuite dans le marketing, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est ce que je veux. Oui. Mais je n'ai pas tout de suite accès à ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, dans un premier temps, je fais un stage à Lyon, qui était en fait un stage rémunéré, mais dans un cadre, ce n'était pas un salariat classique, pour me rapprocher de ce que je voulais vraiment. Et ce que je voulais vraiment, c'était de faire du marketing dans le secteur culturel. Et donc là, je suis allée travailler dans un centre de création contemporaine qui s'appelle le Gramme. Et j'ai adoré, en fait, la ville.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu fais tes formations maintenant en France, à Lyme ?

  • Speaker #0

    Mais pas que. Tu es à deux heures de ta liste de n'importe où quand tu es à Lyon. Et donc, ça me permet d'avoir une position centrale. Mais c'est vrai que je me suis sentie en confiance. Je me dis que c'est une ville que je connais. C'est un environnement… C'est safe. J'aurais pu aller dans une autre ville, mais j'avoue que je les connais moins. Je me sens un peu chez moi. J'ai bon. J'adore Lyon. J'adore Lyon.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est beau. La bouffe. Le lien.

  • Speaker #0

    C'est une ville…

  • Speaker #1

    Il y a du soleil, mais sans que ce soit non plus… Atenable en été, enfin...

  • Speaker #0

    Oui, c'est une ville de dingue, j'adore. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et donc là, ça ne se passe pas comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que le secteur culturel reste quand même un secteur assez particulier, avec, je dirais que le dynamisme et l'élan ne sont pas les mêmes que dans une start-up ou une PME, donc je découvre un peu ça. Mais d'un autre côté, je reviens assez vite en Belgique, parce que c'était une durée déterminée, j'avais mon amoureux qui était ici, donc quelque part, je n'allais pas rester à Lyon, bien que sans ça, je pense que j'aurais pu, tu vois. Mais bon, après, la vie ne fait que... Et puis j'ai travaillé dans plein de boîtes différentes. Moi, je ne me souviens même plus dans quel ordre, mais j'ai travaillé à la fois chez Continental dans les pneus, je faisais du call center pour passage fitness. Enfin, tu vois, j'ai eu plein de trucs en même temps. Simplement parce que je suis quelqu'un qui, en gros, je veux travailler, je travaille. Toute expérience était intéressante. Je savais que je voulais travailler dans le marketing culturel. Et puis un jour, j'ai travaillé dans la culture, mais toujours pas dans le marketing pour les Frères d'Ardennes. Et là, quand... Je suppose que tu me poseras d'autres questions sur ce dans quoi je suis nulle, par exemple. C'était un truc où j'étais un peu nulle. C'était tout ce qui était trésorerie, tout ce qui était gestion des chiffres sur des budgets de plusieurs millions d'euros avec plein de lignes dans des fichiers Excel. J'aime autant dire que c'était grisant parce que c'était vraiment collaboratif, c'était chouette. Mais en même temps, tu faisais des horaires de dingue. Et surtout, je n'étais pas bonne pour faire ça, en fait. Il y a tellement d'autres choses que je faisais bien mieux,

  • Speaker #1

    mais bon, voilà.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas le savoir tant que tu n'as pas testé. Et clairement, tu vois. Donc voilà. Et donc après, il se passe quoi ? Il se passe que je continue à changer un peu de boulot. J'ai travaillé pour l'Orchestre Philharmonique, j'ai travaillé pour l'Université de Liège. Et puis, j'ai eu la chance de me faire licencier de l'Université de Liège en CDI, il faut le faire. Mais rien n'arrive par hasard. Ce qui m'a permis de me dire que j'étais déjà indépendante complémentaire. J'avais déjà commencé à me former au coaching. C'était en 2016. Je suis devenue indépendante complète, en fait.

  • Speaker #1

    Le licenciement, tu le prends bien sur le moment ? Parce que maintenant,

  • Speaker #0

    tu as bien compris que c'était cool,

  • Speaker #1

    mais sur le moment ?

  • Speaker #0

    Alors sur le moment, il faut savoir que ce licenciement a eu lieu après une période que, de mon point de vue, c'était du harcèlement, tu vois. Parce qu'isolé, il y avait plein de trucs qui étaient dénigrement, humiliation, tu vois, c'était compliqué. D'un autre côté, après, c'était juste un système qui est prêt à sacrifier un ou plusieurs de ses membres au bénéfice de son équilibre. Donc ça, je l'ai compris plus tard. Au moment même… Un licenciement, c'est quand même toujours un soulagement dans l'absolu chez la personne. Mais moi, j'avais eu la chance ce matin-là d'avoir au téléphone un entrepreneur qui s'appelle Rodolphe, qui est décédé maintenant l'année passée. Et Rodolphe était dans le marketing digital et me dit le matin, « Laurence, viens travailler avec moi, j'ai une place dans mon bureau, ça va être sympa. » Et je lui dis « Oui, mais Rodolphe, j'ai peur de ne pas avoir de clients. » Et il me dit « Peur ! » Oui, donc dans mon bureau, il y a une peau de vache au sol, c'est vraiment super bien décoré. Et en fait, le gars, il balaye ma peur d'un verre de la main et je me dis, si lui, il n'a pas peur, pourquoi j'aurais peur ? Il fait un truc qui s'apparente à ce que je pourrais faire et il n'a pas peur. Là,

  • Speaker #1

    il te propose ça, pas comme employé, comme indépendant.

  • Speaker #0

    Non, indépendant. Il me dit, viens louer un espace dans mon bureau. Plus ou moins, c'est l'idée, mais en disant, on va pouvoir faire des projets ensemble si tu veux. Moi, je n'ai jamais été indépendante, je ne suis pas entourée d'indépendants. J'étais indépendante complémentaire, déjà, je rédigeais des articles, mais ça ne m'avait pas spécialement traversé l'esprit plus que ça. Mais il me dit ça, je trouve ça plutôt cool, et l'après-midi, je me fais virer, j'ai souri. Tu vois ? J'ai souri. Alors, évidemment, ça faisait suite à un moment qui avait été particulièrement pénible, enfin, un moment, une année et demie extrêmement pénible, mais évidemment, j'ai souri. Trop bien. Ben oui. Et du coup, je l'ai fait. Merci. Je me suis allée dans son bureau et c'était sympa.

  • Speaker #1

    Et là, tu ne retournes plus en salariat à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Plus jamais. Plus jamais. Et alors, je dirais que j'ai eu la chance d'avoir un préavis payé non presté. Donc, en gros, tu as un petit filet de sécurité. Mon mari travaillait à ce moment-là, donc il ne gagnait pas énormément, mais il travaillait, donc il y avait une sécurité, une stabilité. Et puis, surtout, j'avais une forme d'insouciance parce que je ne suis pas un peu insouciante. Voilà, je me lançais, mais je n'avais pas d'anxiété, je n'avais pas de stress. D'ailleurs, je me souviens. A l'époque, je me faisais beaucoup masser par un masseur et ostéopathe, enfin bref. Et donc, il avait l'habitude de venir me masser. Et puis, je viens me masser, mais genre deux semaines après mon licenciement. Il me dit, mais Laurence, t'es toute molle. Tu n'as plus de problème. Tu vois, il me dit, ben non, ça va. Donc voilà, alors qu'il m'a connue dure comme du bois. Et là, il me dit, mais qu'est-ce que t'as fait ? Je ne sais pas, je suis bien. Je me suis fait virer. C'est ça, bien. Oui, donc c'était assez marrant. Un gros cadeau.

  • Speaker #1

    Et là, le parcours entrepreneurial commence. Comment ? Qu'est-ce que tu mets en place l'un après l'autre ?

  • Speaker #0

    Alors, je dois bien avouer que le parcours entrepreneur... mais à l'époque, je n'étais pas encore un entrepreneur. Je n'avais pas compris ce que c'était. Je dirais que je ne le suis peut-être même pas encore totalement aujourd'hui. Je pense que je commence seulement maintenant à avoir une conscience de ça. J'avais un peu conscience, mais je ne savais pas comment. Et à l'époque, non seulement je ne savais pas comment, mais en plus, je n'avais pas conscience. Et donc, c'était plutôt être indépendante, ce qui n'est selon moi pas tout à fait pareil quand tu es freelance ou quand tu es entrepreneur, c'est déjà pas tout à fait pareil. Mais donc, je suis indépendante. Et donc, ça commence comment ? Ça commence avec des petits projets de rédaction. Ça commence avec 35 000 euros de chiffre d'affaires. Tu vois, un petit truc qui débute gentiment. Tu as six mois de vente, tranquille. Donc, ça commence comme ça. Et donc là, je fais de la consultance, je fais un peu d'animation en entreprise, de type workshop, ce genre de choses, intelligence collective. Et puis, de la rédaction. Donc, ça commence tranquillou comme ça.

  • Speaker #1

    Et tu es déjà formée au coaching à ce moment-là ou tu es en cours ?

  • Speaker #0

    Je suis déjà formée au coaching parce que j'ai commencé en 2012-2013. Par là, j'étais enceinte de victoire. Donc, j'ai déjà des outils, mais je n'ai pas encore découvert les outils systémiques. Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, je suis formée au coaching, mais avec une vision du coaching qui n'est pas très, très amusante. Moi, je me dis, purée, écouter les gens m'en fondre pendant deux heures, c'est juste insupportable. Je ne sais pas si j'étais mal formée ou si les outils n'étaient pas efficaces. Je n'en sais rien, peu importe. Je pense que j'étais bien formée, sinon je n'en serais pas là aujourd'hui. Mais en tout cas, la manière dont je l'exploitais et dont je faisais du coaching à l'époque, m'obligeait à écouter longuement des histoires pénibles dont on est prisonniers. Oui, oui. Et donc, j'ai toujours dit, à l'époque, je disais, je ne veux pas devenir coach. Oh purée, que c'est saoulant, je ne veux pas devenir coach. Mais je n'avais pas encore découvert toute la puissance des bons outils, des bonnes questions, de la bonne posture, sûrement. Mais à l'époque, ce n'était pas tellement un projet précis. Je me suis vraiment formée au coaching. Si tu veux tout savoir, tu veux tout savoir ? Je veux tout savoir,

  • Speaker #1

    absolument tout savoir.

  • Speaker #0

    Parce que je me suis bien rendue compte que dans les dynamiques de succès ou d'échec, les dynamiques de collaboration réussie ou non, et le plan de vol qui fonctionne ou pas, il y a un truc en plus que juste faire les choses telles qu'on les a prévues. Donc je m'étais rendue compte de ça. J'avais aussi croisé dans mon parcours des gens qui étaient dans des situations de deuil, et qui du coup prenaient des décisions qui n'avaient plus rien à voir avec ce qu'ils auraient pu prendre s'ils n'étaient pas en deuil. Et donc je me suis quand même bien dit qu'il y avait un truc à travailler autre que... du smart et des choses linéaires telles qu'on les envisage.

  • Speaker #1

    Tu peux peut-être définir le smart, parce que je ne suis pas sûre que tout le monde le comprenne.

  • Speaker #0

    Alors, smart, c'est une décision concrète, quelque chose de spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporelle, donc timée dans le temps. Donc, en gros, c'est se dire, en entreprise, on ne fait que ça au départ, c'est des décisions smart. C'est on continue sur ce produit-là, on va lancer telle campagne, décision. On met tel budget, décision smart, c'est précis.

  • Speaker #1

    Sauf que dans la vie privée, ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Et là, toi, tu t'en rends compte ? Dans la vie privée, mais aussi dans l'entreprise. À un moment donné, tu prends des décisions, tu dis on va faire ça, ça, ça comme ça. Sur papier, c'est censé fonctionner, mais ça ne marche pas. Ou ça marche beaucoup mieux, mais tu n'as aucune raison de pourquoi ça a beaucoup mieux marché.

  • Speaker #1

    Et donc, qu'est-ce que tu mets en place à ce moment-là pour arriver à chercher les outils que tu as maintenant que tu n'avais pas à l'époque ?

  • Speaker #0

    Encore une fois, j'ai envie de dire que c'était un parcours non intentionnel à l'époque. Donc, ce que je mets en place, c'est que ça m'intéresse encore bien. Va-t-en savoir pourquoi. Donc, je continue à me former et à m'intéresser. Et puis j'ai la chance d'avoir mon formateur au coaching qui me propose de s'associer. Donc on a créé une marque à l'époque ensemble pendant trois ans. Et donc je suis un peu prise sous son aile d'expérience. Donc lui il a la caution expérience, moi je suis la caution communication marketing. Et on commence à bosser ensemble et là je commence à découvrir d'autres choses. Et puis j'ai jamais vraiment arrêté de me former et de me renseigner sur d'autres outils qui existent. Donc voilà ce que je mets en place. Mais ce n'était pas très intentionnel et je ne m'étais pas dit, moi, je vais créer une académie de coaching et c'est ça que je veux faire de ma vie. Au contraire, je me serais dit… Au contraire, d'ailleurs, j'ai toujours dit, non seulement, je ne veux pas coacher des gens qui sont en merde, moi, laissez-moi bien dans l'entreprise, j'aime autant. Alors aujourd'hui, je dis tout le contraire. Je dis, je ne veux plus être l'alibi d'une entreprise qui veut faire le bien par une journée de team building. Évidemment, je ne veux plus être ça, donc je ne fais plus ça. Sauf de manière très intentionnelle, justement, quand… Quand une boîte vient me trouver, j'ai eu le cas ce matin. des boîtes qui me disent j'ai tel problème, je pense que tu es la bonne personne pour m'aider dans tel problème, alors là je veux bien intervenir en entreprise. Mais aujourd'hui je parle très peu de l'entreprise, si tu me suis sur mes réseaux, ceux que je sais qu'il y a, j'en parle très très peu parce que je ne veux pas être un alibi. C'est principalement pour ça. Donc je disais je ne veux pas coacher des gens, et je disais aussi…

  • Speaker #1

    Tu as eu des mauvaises expériences par rapport à ça, ou bien c'était une accumulation ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'était dans des formations. Dans les formations au coaching, il faut quand même se dire que, je sais bien que tu as suivi la mienne, et que peut-être le public n'était pas tout à fait le même. Mais il y a aussi une chimère du métier de coach qui est le métier qui va te sauver de tous tes problèmes. Et donc, du coup, tu vas faire une reconversion professionnelle alors que ça n'allait pas du tout dans ton métier précédent. Évidemment, dans le métier de coach, ça va bien aller. Surtout que tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « Attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » . C'est pour ça que je fais ce genre de podcast,

  • Speaker #1

    tu vois. Parce que le mythe du… ta vie n'allait pas, tu as claqué des doigts et tu as eu plein de clients. En fait, non,

  • Speaker #0

    il y a tout un processus. Tu as claqué des doigts, tu avais beaucoup de pognon, des gens l'ont fait pour toi.

  • Speaker #1

    Tu as engagé pile les bonnes personnes, elles ont fait tout ce qu'il fallait et maintenant, tu gagnes 10 000 euros par mois sur une plage à Dubaï. On ne te fait rien. Oui,

  • Speaker #0

    à Dubaï, il faut plus. Voilà. Mais non. Du coup, tu as un public dans ces formations. J'aime beaucoup, c'est des choix de gens. C'est vraiment super. Mais tu vois bien que dans ce type d'écosystème, tu as des gens qui sont d'abord pour se reconstruire eux-mêmes, ce qui n'est pas un problème en soi. C'est juste que cette reconstruction prend du temps. Moi, j'étais là dans une énergie d'action. Ce qui est peut-être un défaut aussi, mais j'étais dans cette énergie-là. Et donc, être entourée de personnes qui sont prisonnières, des histoires qui se racontent, qui se complaisent finalement dans des rôles parfois de posture de victime ou autre, même si ce n'est pas le but évidemment. moi, ça ne me tire pas vers le haut, ça ne me fait pas plaisir. Et du coup, tu vois, ces personnes-là qui sont en quête elles-mêmes, commencent à coacher des gens et donc elles font un peu n'importe comment, tu vois, aussi par moment, ça ne te donne pas forcément une vision très relisante de la profession. Et surtout, tu n'es pas équipée, en tout cas dans les formations que j'ai suivies au tout départ, pour être incisif, pour faire ça juste et bien et vite, tu vois, tu n'es pas équipée pour ça. Et donc, du coup, tout n'est pas forcément juste, pas vraiment bien et surtout très lent, tu vois, donc ça ne m'attire pas. Donc, c'est vrai que je... D'ailleurs, ce qui a fait que j'ai vraiment embrayé, c'est que je me suis formée au coaching avec les chevaux. Et donc, du coup, en se formant avec les chevaux, j'ai été obligée, comme je ne viens pas du tout du milieu du cheval, j'ai été obligée de savoir comment faire pour convaincre un cheval au milieu d'un troupeau de venir bosser avec moi sur une piste pendant une heure. Et ça...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer en quelques mots ce que c'est l'équicoaching ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, l'équicoaching, c'est, dans ma vision du monde, tu rentres dans une prairie, il y a des chevaux autour de toi. Et le cheval, il a une perception sur 30 à 200 mètres de tous tes états émotionnels, conscients et inconscients. Donc, ça veut dire que le cheval, c'est comme un grand baromètre, un effet miroir géant qui va venir pointer là où toi, tu ne te rends pas compte. Tu es en train de te raconter un truc et en fait, dedans, il y a un truc bien dans tout ce que tu racontes qui ne sert à rien. Le cheval, il va pouvoir venir te le pointer. Donc, c'est un super collègue, le cheval, quand tu coaches avec lui. Donc, je résume très fort et je le simplifie beaucoup, mais en gros, c'est l'idée. Et donc, j'ai dû… apprendre pour pouvoir quand même être un minimum digne et passer mon examen et tout ça mais j'ai dû apprendre à aller prendre un cheval pour qu'ils viennent coopérer avec moi et donc c'est pour apprendre ça que j'ai commencé à coacher et coacher et coacher et coacher en coachant je suis devenue bonne évidemment c'est il n'y a pas de miracle tu vois tu coupes de plus en plus tu vas de plus en plus tu coupes mieux évidemment donc moi je suis devenue très bonne à l'époque grâce à ça en fait donc c'était encore une fois pas très dirigée pas très focus pas très intentionnelle mais c'est ce qui est arrivé après rien n'arrive par hasard et on est mu par des dynamiques qui nous dépassent aussi. Donc voilà comment j'en suis arrivée à devenir bonne et à ce qu'on me demande pour donner une formation au coaching. Et là aussi, j'ai dit, non, jamais de la vie, je vais te former au coaching. Je n'ai aucune envie de faire assis la bûche. Tu vois, bien sûr que non, je ne vais pas faire ça. Donc à chaque fois que l'univers m'a présenté l'opportunité, dans un premier temps, j'ai toujours dit non. Alors aujourd'hui, je suis beaucoup plus consciente de là où je vais. Mais à l'époque, je n'étais pas consciente de là où j'allais. Je n'avais aucune conscience. Très bien.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, ta vie, elle ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, je me lève le matin, il se passe quoi ? Ou en gros, dans ma vie en général, sur une année, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Sur une année, il se passe quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, sur une année, il se passe que j'ai décidé de partir à l'étranger. Bon, ce n'est jamais bien loin, c'est toujours la France ou l'Italie, ou les Pays-Bas, ou l'Allemagne éventuellement. Mais à chaque fois qu'il y a des vacances scolaires. Donc, comme ça, on se déconnecte. Moi, il faut savoir que j'adore mon boulot, j'adore travailler, je trouve ça super passionnant. Ce qui veut dire que si je n'ai pas des... des déconnexions imposées, je travaille parce que j'aime bien. Ça me nourrit. Moi, j'ai ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'une semaine, on part toutes les deux. Dans une retraite entre entrepreneurs avec deux jours où on ne doit pas parler.

  • Speaker #0

    Oui, donc on prend cela maintenant.

  • Speaker #1

    On parle.

  • Speaker #0

    On parle, on dit tout ce qu'on peut maintenant. Donc voilà, je suis un peu comme toi. Donc il y a ça. Mon année, c'est aussi mes formations qui sont donc des choses très anticipables. Ce sont des modules de groupe. Donc ma formation chez moi, elle démarre le jour où tu t'inscris. C'est de l'individuel pris en rendez-vous sur mesure, etc. Donc ça, c'est assez facile à goupiller. Et puis, tu as les jours de formation qui sont dans l'agenda depuis des mois, en fait. Donc, c'est assez prévisible.

  • Speaker #1

    Donc, tu te partages entre le fait de te donner des formations. Oui. Donc, ça, c'est un peu le gros de ton travail maintenant. Tu coaches encore certaines personnes, mais tu as délégué le coaching à une, deux, deux personnes. Deux personnes qui coachent à ta place, mais en utilisant complètement tes outils.

  • Speaker #0

    C'est ça. OK. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est la deuxième fois. Deuxième chose.

  • Speaker #0

    Oui. Parce qu'en fait, la magie du coaching, c'est que tous les outils... que je te transmets, si tu les utilises telles quelles, tu peux obtenir les mêmes résultats complètement magiques et spectaculaires que ceux que j'obtiens moi. Donc la magie, ce n'est pas moi, c'est l'outil. Moi, je sais, ça je connais. Oui,

  • Speaker #1

    je sais, ça marche super bien.

  • Speaker #0

    Toi aussi, tu es magique.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est magique. Et en même temps, c'est expliqué. C'est magique, mais ce n'est pas charlatan.

  • Speaker #0

    Et c'est transmissible.

  • Speaker #1

    Et c'est transmissible. C'est facilement transmissible. Mais ça reste magique.

  • Speaker #0

    Oui, ça reste magique.

  • Speaker #1

    Mais on ne reçoit pas...

  • Speaker #0

    Non. Ben non, moi déjà j'avais des années, je ne veux pas coacher. Arrêtez de me parler, ça m'embête. Plus ou moins, c'était ça le mindset. Donc forcément, il n'y a rien de très magique là-derrière. Mais par contre, c'est vrai que les transformations qu'on obtient avec ces outils-là, elles sont juste merveilleuses. Donc oui, effectivement, la formation, c'est le gros de ce qui m'occupe. Après le coaching individuel, en fait, moi le but, notre why à nous, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, j'ai dû me reconnecter à ça en me disant, on me demande pour recevoir mes outils. Alors, ce n'est pas que mes outils, ce sont des outils dont certains, j'ai un peu rendu un peu plus personnalisé certains d'entre eux. Mais globalement, ça reste des approches qui sont existantes et que je ne pense pas que j'ai vraiment inventé un outil. C'est juste dans le développement personnel et le coaching systémique, il y a différentes choses possibles. Moi, ma force, c'est de les avoir mises ensemble pour faire quelque chose de transmissible, de facile à mettre en œuvre d'un point de vue opérationnel et de commercialisable pour les coachs qui viennent se former chez nous. Donc ça, c'est ma zone de génie à moi, c'est d'avoir fait ça. Mais sinon, pour le reste, c'est des trucs qui existent. Et donc, techniquement, mes journées, elles sont consacrées à... Ah oui, je garde une centaine d'heures de coaching par an. J'essaye de garder une centaine d'heures de coaching en individuel par an parce que j'estime que poser mes fesses sur une chaise en individuel avec quelqu'un et faire ça 100 fois par an, ça va garantir que je reste complètement dans la réalité de ce qu'est le coaching individuel parce que je fais énormément de coaching en groupe. Donc du coup, je coach plusieurs personnes, 5, 20, ça dépend de la thématique et du groupe, sur des périodes de temps de 2 heures ou d'un week-end, peu importe. Mais donc, je pratique beaucoup ces outils tout le temps. Mais cette expérience d'en individuel, je suis concentrée rien que sur toi et on a 45 minutes ensemble et ça va changer ta vie, j'ai l'habitude de le faire en groupe, mais moins en individuel et je veux garder cette habitude. Parce que les coachs qui viennent se former chez moi, enfin chez nous, ils cherchent ça. Et donc, pour rester légitime dans ma posture de formatrice aussi, je dois faire ça.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu réponds quand on te dit, oui, mais tu dis,

  • Speaker #0

    et on va changer ta vie, alors qu'en fait,

  • Speaker #1

    ça peut faire un peu vendeur de rêve. Mais je vois que toi, tu le dis ultra facilement. Je t'ai déjà entendu dire ça plein de fois. Qu'est-ce qui a fait en sorte qu'un jour, tu pouvais probablement pas le dire, et puis un jour,

  • Speaker #0

    pas de problème,

  • Speaker #1

    tu dis cette phrase sans...

  • Speaker #0

    Les milliers d'heures de vol au compteur. Donc si t'es coach, voilà, je dis à tous les coachs, ce qui change tout dans la promesse... En fait, le coaching, c'est un rapport de confiance aussi. comme dans tout acte entrepreneurial, soyons francs, mais le coaching encore plus parce que tu es dans encore autre chose, dans de la palpable, dans ce qui touche de l'intime finalement. Tu fais une promesse au client. Comme toute entreprise, encore une fois, à quoi que tu vends, tu as une promesse. Et en gros, la promesse, ça va changer ta vie. Tu peux la formuler quand tu es sûr de ton coup. Et donc, à un moment donné, au début, je faisais des promesses qui n'étaient pas celles-là. Et donc, je ne te conseille pas de dire ça si tu te lances dans le coaching. Je te conseille plutôt de dire, on va refaire ton CV. Tu pourras, enfin, on va, tu. parce que toi tu fais rien a priori quand t'es coach et que t'as que une posture de coach mais tu vas trouver ce que tu veux faire dans ta vie tu peux faire des promesses qui sont pas nécessairement celles-là en même temps trouver ce qu'on veut faire dans sa vie ça change ta vie tu vois tu vas arrêter d'être triste après ton divorce ça change ta vie tu vas enfin avoir confiance en toi ça change ta vie donc en soi c'est juste qu'au début j'étais peut-être pas multiterrain tu vois là maintenant quel que soit le terrain de jeu du client il vient avec une problématique même si je n'ai jamais vécu c'est encore bien que j'ai pas vécu toutes les anverses de mes clients Je ne suis pas l'experte du problème, je suis l'experte de l'outil. Et lui, il est expert de sa solution. Donc en gros, tu mets les deux ensemble. Et là, tu peux faire des promesses. Mais ce qui change tout, c'est les milliers d'heures de vol au compteur. À un moment donné, tu deviens vraiment bon. Pas parce que tu es touché par la grâce, juste parce qu'avec l'expérience, encore une fois, c'est comme en couture. Tu te poses plus de 36 000 questions quand tu couds une tirette. À un moment donné, tu sais comment faire. Ça vient naturellement. C'est comme conduire, ça vient naturellement.

  • Speaker #1

    Tu as deux, trois histoires que tu peux raconter de changement de vie sans donner de nom, évidemment, et sans donner de détails, ou tu ne préfères pas ?

  • Speaker #0

    Alors, il faut que je m'en souvienne, mais effectivement, j'ai quand même quelques personnes qui sont dans des situations professionnelles. Donc, c'est souvent ça le cas typique, c'est la situation professionnelle où tu n'es pas tellement heureux. Et puis à la fin, soit tu deviens complètement indépendant, tu n'avais pas tout à fait prévu au départ, soit tu retrouves la paix, l'harmonie et le bonheur dans une situation. Soit parce que tu as un changement professionnel, soit tu n'as pas de changement, mais tu te sens bien. Donc ça, quand les élèves se forment auprès de nous, on a ce type de situation. Après, on a plein d'exemples. Tu vois la nana qui pleure toujours pour son ex, qui se dispute avec sa mère et qui n'est pas heureuse dans son job. Moi, ça dépend un peu des clients, mais je vois parfois, toutes les deux semaines, tous les mois, elle, je la voyais une fois par mois. Je crois qu'en quatre mois, elle a arrêté de pleurer sur son ex, elle ne pensait même plus. Elle a rencontré quelqu'un que c'est super. Avec sa mère, il n'y a plus de problème. problème, tout est résolu. Et son boulot, elle a eu le temps, sur l'espace de temps de 4 mois, d'avoir une demande de mobilité interne pour aller voir ailleurs ce qui s'y passe, et pour revenir dans son boulot. Et puis voilà, en fait. Et elle est plus heureuse là où elle était avant. Donc tu vois, dans des espaces de temps très courts, j'ai eu aussi un gars, il avait une grosse difficulté de communication avec son fils. Son fils ne parlait plus, s'était déscolarisé, mais style vers 14-15 ans, c'est quand même un peu rude. Il a oublié d'ailleurs son dernier rendez-vous, ce client-là. En fait, tout s'est comme réparé, ça, entre lui, son fils, sa femme aussi, parce qu'il y avait une histoire de femme dans l'histoire aussi. Donc, oui, des transformations, il y en a tout le temps, mais on ne sait jamais dire où ça va arriver. Ça m'arrive, oui, très rarement, mais ça m'arrive de suer des gouttes aussi, en me disant, oh punaise, ce client, le chantier de sa maison est bloqué. Professionnellement, il est dans une impasse. Au niveau de son couple, ça qui est compliqué. Et alors, tu le vois comme ça, nous, nos parcours, c'est maximum cet rendez-vous, parce que la promesse... change ta vie, ce serait pas drôle, tu étais en deux ans, donc c'est un rendez-vous. Donc c'est un gros six mois. Ouais, mais alors du coup, tu travailles, donc tu fais ton taf, tu te dis, ok, je sais ce que je dois faire dans ce cas-là, je sais ce que je dois faire, tu fais ton taf, tu le vois six fois, et puis il y a la septième, tu te dis, ouais, il est toujours... Enfin, il y a des choses qui se passent, mais c'est pas tout du noir au blanc, moi c'est ce que je veux pour mes clients, c'est que ce soit quasiment du noir au blanc. Et puis le dernier jour, il vient et dit, alors là, c'est dingue, mais le truc du chantier bloqué, le mec qui a foiré sur le chantier est venu sur mon lieu de travail s'excuser devant tout le monde. Ce qui n'arrive jamais, tu vois. Et tu dis, oh, ok, ça c'est réglé, donc très bien. Et on y double, il dit, ben voilà, ils m'ont enfin proposé le job que je voulais en indépendant, avec la bagnole, une tête, machin. Ok, ben nickel, quoi. Voilà. Tant mieux. En même temps, tu peux juste t'évertuer à écouter ton client, comprendre le blocage.

  • Speaker #1

    le supprimer le blocage tu sais pas dire s'il en a 150 derrière des blocages ou s'il en a 6 bah là il en avait que 6 ça allait mais la plupart des gens en ont quand même 150 tu vois en tout cas sur une thématique ciblée on arrive à la fin de cette interview je vais te poser 2-3 questions que je vais poser dans chacune des interviews et donc j'ai encore besoin de mon petit copion est-ce que tu peux me donner la plus grosse croyance limitante en tout cas c'est laquelle tu penses que tu avais mais que t'as réussi à déconstruire maintenant Ou la plus fun, ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Oui, la plus fun. Qu'est-ce que je pouvais bien croire ? Qu'est-ce que j'aurais bien pu croire ? À mon avis, il devait y avoir un paquet de croyances derrière le côté. Je ne sais pas quelle est la croyance derrière, mais aujourd'hui, je m'autorise à être qui je suis, en toutes circonstances, et comme j'aime bien. On est évidemment dans le respect des autres, on est bien d'accord. Mais tu vois, même si j'ai des petites passions cheloues ou des besoins qui sont différents, tu sais, je suis dans un club d'entrepreneurs, enfin dans plusieurs clubs, mais... Ils mangent des sandwiches à la mayonnaise et des tartiflettes à l'orval. Enfin, tu vois, à un moment donné, je veux respecter mon corps. Je n'ai pas envie de mettre ça dedans. Et donc, je m'autorise simplement à soit l'exprimer. En fait, vous faites aussi des salades, tu vois. Ou alors, à prendre mes petites boîtes de foie de morue et mon petit pain grillé. Enfin, tu vois, je m'autorise à faire ça. Tu vendurais avec ton foie de morue. Oui, ça fait plaisir. Oui, c'est bon, en fait. Si tu goûtes, c'est vraiment bon. Mais donc, tu t'autorises à faire des choses qui sont socialement bizarres. Mais qu'en fait, c'est OK. Parce qu'en fait, je préfère maintenant me respecter, moi. Donc, en fait, je crois que j'ai arrêté d'essayer de vouloir plaire à tout le monde. Alors, j'aime mieux quand même bien un soigné franc. On est d'accord. Mais tant pis si j'ai mangé de la sardine et que ça t'a dérangé et que je veux manger ma sardine, en fait. Voilà. Après, je ne mange pas tout le temps de la sardine, mais c'est pour faire genre la fille qui prend soin d'elle, tu vois. C'est ça. Je pense qu'il y avait quand même cette envie de se plaire. Avec la dame. Oui, c'est ça. Avec la dame. Avec sa contradiction. Voilà. Mais tu vois, il y avait quand même cette envie de plaire. Et je pense que là, maintenant, j'ai envie. Et alors, il y avait aussi un autre truc. C'est que Not Why, je t'ai dit, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, je me suis rendu compte que je ne construisais pas ce monde plus beau et plus juste pour moi. Je le construisais pour les autres. Et moi, en fait, de l'histoire. Donc ça aussi, ça a été un changement de mindset. Trop bien.

  • Speaker #1

    S'il y avait une seule leçon que tu pouvais transmettre aux gens qui nous écoutent aujourd'hui ou à tes enfants,

  • Speaker #0

    comme tu veux. On est tous des pages blanches à tout moment de notre vie. Tu peux décider d'être ce que tu veux et pas ce que tu es, parce que parfois tu es juste en PLS,

  • Speaker #1

    tu viens de divorcer, t'en peux plus. Donc ça, t'as pas envie d'être ce que tu es à l'instant présent,

  • Speaker #0

    mais ce que tu veux, ouais, on est tous des pages blanches. Quel que soit ton âge, quelles que soient tes études, quel que soit ton background, quels que soient tes échecs et ton parcours. Ton budget, ton budget. Ton budget, ouais, peu importe. En fait, t'es une page blanche et t'as le droit d'écrire ce que tu veux. Voilà, ça commence par là à changer sa vie.

  • Speaker #2

    Ta meilleure erreur.

  • Speaker #0

    Alors, ma meilleure erreur, vous voyez que j'en fais quand même souvent, je fais quand même beaucoup. Je dirais qu'à mon avis, celles que j'ai dû faire sont des erreurs d'engagement et des erreurs financières. Donc, j'ai dû passer par là pour passer d'indépendante à entrepreneur et devenir intentionnelle. Si je n'avais pas commis toutes ces erreurs de recrutement, ces erreurs financières d'investissement dans les mauvaises choses, on va dire ça comme ça, les mauvais prestataires notamment, c'est surtout là-dedans que je fais des erreurs parce que je crois que... que tout le monde est gentil et compétent, évidemment. On m'a aussi bassinée sur les soft skills. À un moment donné, les soft skills, c'est bien d'être gentil et d'être agréable, mais j'aime mieux que le dentiste qui m'opère soit précis. Enfin, qui m'opère. Il ne m'opère pas, j'ai des bonnes dents, mais tu vois l'idée. Mais donc, en soi, c'est ces erreurs-là qui m'ont le plus permis. Après, ça vient aussi du fait que moi, je ne suis pas cool, parce que je suis quand même un peu précise sur ce que je fais, mais... Comme on est tous des page-morts, que rien n'arrive par hasard et que tout est ok, à un moment donné, il y a un petit côté baba cool qui fait que si tu viens pas me piquer un peu, je vais me dire « mais c'est pas... » . Donc moi, je m'énerve généralement pas beaucoup, sauf quand j'oublie ma carte au-delà, tu vois. Là, je fais « oh merde,

  • Speaker #1

    c'est pas possible, j'ai plein de scampis » . Donc là, je peux faire une sorte de petit drama comme ça, un seul, comme ça, dans ma ville, tu vois, avec mon mari qui a méga la honte, tu vois. Donc ça peut arriver, mais sinon,

  • Speaker #0

    pour un truc un peu grave ou un peu important, j'ai jamais vraiment un petit drama qui me vient.

  • Speaker #1

    Sauf quand tu as perdu 54 000 euros en dessinant des trucs stupides, ou en engageant une nouvelle personne.

  • Speaker #0

    Là, je me concentre. Mais du coup, c'est les meilleures erreurs que j'ai pu faire parce que je ne les ferai plus.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus d'argent. Je ne peux plus les faire de toute façon. Les potes sont vides. Je ne peux plus avoir ces erreurs-là.

  • Speaker #2

    Si demain tout s'arrête, de quoi est-ce que tu es la plus fière ?

  • Speaker #0

    D'avoir transmis à tous les coachs que je forme dans la caméra. Ça ne s'arrête pas. Ouais,

  • Speaker #1

    du coup, ça ne s'arrête pas. Donc, c'est exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dernière question. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose, mais que je n'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    tu ne m'as pas demandé quand est-ce qu'on boit un verre,

  • Speaker #0

    par exemple. Parce que tu as déjà l'air. Parce qu'on le sait.

  • Speaker #2

    Voilà. Dans une semaine, on est en vacances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Ce n'est pas faux. En fait, on n'est pas vraiment en vacances. On est plutôt dans une sorte de business trip. Parce que toi, tu vas quand même bosser pas mal. On va bosser beaucoup.

  • Speaker #2

    Mais ça n'empêchera pas de boire un verre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On va voir avec ça. Parce que c'est vrai qu'on fait deux jours de silence, mais le reste du temps, on est... En plus, quand on va faire silence, à mon avis, c'est là qu'on va bosser le mieux.

  • Speaker #0

    On va bosser super bien. Donc voilà. Mais non, je trouve que tes questions sont parfaites. C'est très bien. J'ai aimé. Merci.

  • Speaker #1

    Avec joie.

  • Speaker #2

    Un tout grand merci. On se retrouve pour le prochain épisode. N'hésitez pas. Où est-ce qu'on peut te contacter, si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, unetouche-de-joie.be, c'est notre site. Et alors, je suis très active sur Instagram, une touche de joie, sur LinkedIn. Je ne dis pas la même chose.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand je vais dans une piscine d'eau glacée à 7 degrés,

  • Speaker #0

    ça, c'est sur Instagram que je le montre,

  • Speaker #1

    mais c'est sur LinkedIn que j'en parlais, que j'ai parlé.

  • Speaker #0

    Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si tu veux les deux visions, et puis Facebook, comme tout le monde, et puis la newsletter, bien sûr, comme toute entreprise qui se respecte, on a un peu tout. Tu ne peux pas ne pas me trouver.

  • Speaker #0

    Ok, super. On vous mettra tous les liens, évidemment,

  • Speaker #3

    dans la description. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #3

    J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Croissant. Avec un K, évidemment, .club.

  • Speaker #2

    On se retrouve dans le prochain épisode.

  • Speaker #3

    À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

Description

J’ai testé les outils de ma coach… et ça change tout !


Et si tout ce qui vous bloque aujourd’hui n’était qu’une croyance limitante que vous vous racontez ?


J’ai rencontré Laurence il y a quelques années et elle a littéralement changé ma vision du coaching. Cette femme, qui ne voulait pas devenir coach à la base, a fini par créer une académie où elle forme aujourd’hui des professionnels avec une approche qui va droit au but. Pas de blabla, pas de discussions qui tournent en rond. Juste des outils qui changent des vies en quelques minutes.


Dans cet épisode, Laurence partage avec nous :


  • Comment elle a découvert que le coaching est avant tout un métier d’entrepreneur ?

  • Pourquoi elle ne voulait pas devenir coach… et ce qui lui a fait changer d’avis ?

  • Comment le coaching avec les chevaux lui a permis de développer des outils ultra efficaces ?

  • Les erreurs financières et d’engagement qu’elle ne referait plus jamais ?

  • Pourquoi elle insiste sur le fait que chacun de nous est une page blanche, à tout moment de sa vie ?

  • Et bien sûr, ses meilleurs conseils pour exploser ses croyances limitantes et enfin avancer.


Si vous aimez l’action, si vous voulez comprendre ce qui fait vraiment bouger les choses, et si vous êtes curieux.se de découvrir des outils de coaching qui marchent en quelques minutes… cet épisode est fait pour vous !


🎧 Prêt.e à écouter ?

📌 Pour aller plus loin avec Laurence : Son site : unetouchedejoie.be Son Instagram : @unetouchedejoie Son LinkedIn : Laurence Cordonnier


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À très vite pour un nouvel épisode !

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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » .

  • Speaker #1

    Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph. multi-entrepreneurs passionnés par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif, c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi, je réussis, eh bien, vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours. Mes invités vous racontent leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs. pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire, vous. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors aujourd'hui, on est sur un épisode un petit peu spécial parce que je vous présente Laurence, ma coach. Alors si vous me suivez un petit peu sur les réseaux, vous avez vu que j'en avais déjà parlé plusieurs fois. Et donc l'objectif ici, ce n'est pas qu'elle prenne sa casquette de coach, pas qu'elle vienne vous vendre son coaching. Allez-y, c'est super top, mais... on n'est pas là pour parler de ça, on est là pour parler de son switch à elle, donc de son début de parcours, du switch qu'elle a effectué pour devenir ce qu'on appelle une coach classique et systémique. Et oui, elle vous fera la définition de ce que ça veut dire, mais en même temps pas trop, parce qu'il faut garder un peu de mystère. Et donc Laurence, je commence par la première question que je vais poser à tout le monde. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ton enfance dans les grandes lignes, le style de petite fille que tu étais et le milieu dans lequel tu as grandi ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une vaste question, tu as rien à me dire.

  • Speaker #1

    Alors, on a une heure en tout. Les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Allez, les grandes lignes. Donc, les grandes lignes, j'étais plutôt une petite fille qui... Je ne dirais pas que j'étais extravertie. J'avais l'impression d'être plutôt invisible. On va dire ça comme ça. Une petite fille plutôt invisible. C'est la perception que j'en avais. Je ne l'étais peut-être pas. Mais donc, en tout cas, c'est comme ça que je le sentais. J'ai vécu dans une famille avec beaucoup de principes, de rigueur, très strictes comme ça. Donc, autant te dire que j'aime bien la liberté. On ne va pas se le cacher. Et alors... Oui, mon enfance, je n'ai pas énormément de souvenirs, à vrai dire, de mon enfance. J'ai quelques bribes comme ça qui me reviennent de temps en temps. Je dois dire que moi, j'ai eu l'impression d'exister vraiment à partir de mes études supérieures.

  • Speaker #1

    Donc, même l'école primaire, tout ça ?

  • Speaker #0

    L'école primaire, l'école secondaire, je n'avais pas tellement l'impression d'exister. C'est plutôt à partir de… Oui, c'est un changement, malgré tout, les études, tu rencontres de nouvelles personnes, tu es dans un autre contexte et puis tu deviens une autre personne, je trouve. Et c'est à ce moment-là que… J'ai eu l'impression d'exister, mais sinon, avant, je ne recommande pas l'enfance. Je ne me dis pas, tiens, ça, si je pouvais la revivre une deuxième fois, ben non. Tu vois, je me sentais fort isolée par notamment le fait qu'on avait accès à beaucoup de choses. Donc, mes parents nous ont toujours très, très, très bien pris soin de nous. Mais en même temps, c'était des choses style cours à la maison, coiffeur à la maison, des choses comme ça. J'allais parfois chez le coiffeur, bien sûr, mais on avait plutôt tendance à faire… que les choses viennent à nous, plutôt que d'aller vers les choses, j'ai envie de dire. Probablement aussi pour des raisons logistiques puisque ma maman ne conduisait pas. Mais voilà, j'ai eu ce sentiment-là d'avoir assez isolé. Or, c'était peut-être pas vrai, mais c'est la perception que j'en ai.

  • Speaker #1

    Cool. Pas de cool.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une façon de dire cool. Ce n'était pas horrible. Ce n'était pas horrible. Je n'avais pas... Ça allait,

  • Speaker #1

    quoi. C'est marrant, j'apprends des choses parce qu'on se connaît depuis deux ou trois ans. Oui,

  • Speaker #0

    je vais encore apprendre, mais je ne vais jamais poser la question. Je ne vais jamais demander.

  • Speaker #1

    Florence, peux-tu m'expliquer ton enfance, s'il te plaît ? Et donc, qu'est-ce qui se passe à partir du supérieur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, à partir du supérieur, on ne sait trop comment, je suis embrigadée dans des mouvements étudiants.

  • Speaker #1

    Non, mais tu fais HEC.

  • Speaker #0

    Je fais HEC, je suis fait choper par des associations étudiantines. Et je commence à vraiment découvrir un peu la fête, quoi. On va dire ça comme ça, la fête, mais aussi... Les interactions de groupe, le fait d'avoir des projets ensemble, je commence à découvrir plein de trucs. La liberté aussi, d'une certaine façon. Le côté surprenant de toutes les activités qui peuvent nous tomber dessus à tout moment quand tu es dans ce type d'études. Donc voilà, c'est ce qui m'arrive.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu en retires aujourd'hui de tout ça ?

  • Speaker #0

    J'en retire que c'était une période que, au final, si je pouvais revivre un truc, ça me plairait encore bien. Tu vois, c'était bien. Ce que j'en retire, c'est... Je ne sais rien. En fait, c'est une capacité sociale, peut-être. Je ne me suis jamais posé la question. Tu vois, tu me découvres, mais je me découvre. Tiens ça toi, tu vois. Trop bien.

  • Speaker #1

    Tu passes ensuite dans le marketing, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est ce que je veux. Oui. Mais je n'ai pas tout de suite accès à ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, dans un premier temps, je fais un stage à Lyon, qui était en fait un stage rémunéré, mais dans un cadre, ce n'était pas un salariat classique, pour me rapprocher de ce que je voulais vraiment. Et ce que je voulais vraiment, c'était de faire du marketing dans le secteur culturel. Et donc là, je suis allée travailler dans un centre de création contemporaine qui s'appelle le Gramme. Et j'ai adoré, en fait, la ville.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu fais tes formations maintenant en France, à Lyme ?

  • Speaker #0

    Mais pas que. Tu es à deux heures de ta liste de n'importe où quand tu es à Lyon. Et donc, ça me permet d'avoir une position centrale. Mais c'est vrai que je me suis sentie en confiance. Je me dis que c'est une ville que je connais. C'est un environnement… C'est safe. J'aurais pu aller dans une autre ville, mais j'avoue que je les connais moins. Je me sens un peu chez moi. J'ai bon. J'adore Lyon. J'adore Lyon.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est beau. La bouffe. Le lien.

  • Speaker #0

    C'est une ville…

  • Speaker #1

    Il y a du soleil, mais sans que ce soit non plus… Atenable en été, enfin...

  • Speaker #0

    Oui, c'est une ville de dingue, j'adore. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et donc là, ça ne se passe pas comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que le secteur culturel reste quand même un secteur assez particulier, avec, je dirais que le dynamisme et l'élan ne sont pas les mêmes que dans une start-up ou une PME, donc je découvre un peu ça. Mais d'un autre côté, je reviens assez vite en Belgique, parce que c'était une durée déterminée, j'avais mon amoureux qui était ici, donc quelque part, je n'allais pas rester à Lyon, bien que sans ça, je pense que j'aurais pu, tu vois. Mais bon, après, la vie ne fait que... Et puis j'ai travaillé dans plein de boîtes différentes. Moi, je ne me souviens même plus dans quel ordre, mais j'ai travaillé à la fois chez Continental dans les pneus, je faisais du call center pour passage fitness. Enfin, tu vois, j'ai eu plein de trucs en même temps. Simplement parce que je suis quelqu'un qui, en gros, je veux travailler, je travaille. Toute expérience était intéressante. Je savais que je voulais travailler dans le marketing culturel. Et puis un jour, j'ai travaillé dans la culture, mais toujours pas dans le marketing pour les Frères d'Ardennes. Et là, quand... Je suppose que tu me poseras d'autres questions sur ce dans quoi je suis nulle, par exemple. C'était un truc où j'étais un peu nulle. C'était tout ce qui était trésorerie, tout ce qui était gestion des chiffres sur des budgets de plusieurs millions d'euros avec plein de lignes dans des fichiers Excel. J'aime autant dire que c'était grisant parce que c'était vraiment collaboratif, c'était chouette. Mais en même temps, tu faisais des horaires de dingue. Et surtout, je n'étais pas bonne pour faire ça, en fait. Il y a tellement d'autres choses que je faisais bien mieux,

  • Speaker #1

    mais bon, voilà.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas le savoir tant que tu n'as pas testé. Et clairement, tu vois. Donc voilà. Et donc après, il se passe quoi ? Il se passe que je continue à changer un peu de boulot. J'ai travaillé pour l'Orchestre Philharmonique, j'ai travaillé pour l'Université de Liège. Et puis, j'ai eu la chance de me faire licencier de l'Université de Liège en CDI, il faut le faire. Mais rien n'arrive par hasard. Ce qui m'a permis de me dire que j'étais déjà indépendante complémentaire. J'avais déjà commencé à me former au coaching. C'était en 2016. Je suis devenue indépendante complète, en fait.

  • Speaker #1

    Le licenciement, tu le prends bien sur le moment ? Parce que maintenant,

  • Speaker #0

    tu as bien compris que c'était cool,

  • Speaker #1

    mais sur le moment ?

  • Speaker #0

    Alors sur le moment, il faut savoir que ce licenciement a eu lieu après une période que, de mon point de vue, c'était du harcèlement, tu vois. Parce qu'isolé, il y avait plein de trucs qui étaient dénigrement, humiliation, tu vois, c'était compliqué. D'un autre côté, après, c'était juste un système qui est prêt à sacrifier un ou plusieurs de ses membres au bénéfice de son équilibre. Donc ça, je l'ai compris plus tard. Au moment même… Un licenciement, c'est quand même toujours un soulagement dans l'absolu chez la personne. Mais moi, j'avais eu la chance ce matin-là d'avoir au téléphone un entrepreneur qui s'appelle Rodolphe, qui est décédé maintenant l'année passée. Et Rodolphe était dans le marketing digital et me dit le matin, « Laurence, viens travailler avec moi, j'ai une place dans mon bureau, ça va être sympa. » Et je lui dis « Oui, mais Rodolphe, j'ai peur de ne pas avoir de clients. » Et il me dit « Peur ! » Oui, donc dans mon bureau, il y a une peau de vache au sol, c'est vraiment super bien décoré. Et en fait, le gars, il balaye ma peur d'un verre de la main et je me dis, si lui, il n'a pas peur, pourquoi j'aurais peur ? Il fait un truc qui s'apparente à ce que je pourrais faire et il n'a pas peur. Là,

  • Speaker #1

    il te propose ça, pas comme employé, comme indépendant.

  • Speaker #0

    Non, indépendant. Il me dit, viens louer un espace dans mon bureau. Plus ou moins, c'est l'idée, mais en disant, on va pouvoir faire des projets ensemble si tu veux. Moi, je n'ai jamais été indépendante, je ne suis pas entourée d'indépendants. J'étais indépendante complémentaire, déjà, je rédigeais des articles, mais ça ne m'avait pas spécialement traversé l'esprit plus que ça. Mais il me dit ça, je trouve ça plutôt cool, et l'après-midi, je me fais virer, j'ai souri. Tu vois ? J'ai souri. Alors, évidemment, ça faisait suite à un moment qui avait été particulièrement pénible, enfin, un moment, une année et demie extrêmement pénible, mais évidemment, j'ai souri. Trop bien. Ben oui. Et du coup, je l'ai fait. Merci. Je me suis allée dans son bureau et c'était sympa.

  • Speaker #1

    Et là, tu ne retournes plus en salariat à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Plus jamais. Plus jamais. Et alors, je dirais que j'ai eu la chance d'avoir un préavis payé non presté. Donc, en gros, tu as un petit filet de sécurité. Mon mari travaillait à ce moment-là, donc il ne gagnait pas énormément, mais il travaillait, donc il y avait une sécurité, une stabilité. Et puis, surtout, j'avais une forme d'insouciance parce que je ne suis pas un peu insouciante. Voilà, je me lançais, mais je n'avais pas d'anxiété, je n'avais pas de stress. D'ailleurs, je me souviens. A l'époque, je me faisais beaucoup masser par un masseur et ostéopathe, enfin bref. Et donc, il avait l'habitude de venir me masser. Et puis, je viens me masser, mais genre deux semaines après mon licenciement. Il me dit, mais Laurence, t'es toute molle. Tu n'as plus de problème. Tu vois, il me dit, ben non, ça va. Donc voilà, alors qu'il m'a connue dure comme du bois. Et là, il me dit, mais qu'est-ce que t'as fait ? Je ne sais pas, je suis bien. Je me suis fait virer. C'est ça, bien. Oui, donc c'était assez marrant. Un gros cadeau.

  • Speaker #1

    Et là, le parcours entrepreneurial commence. Comment ? Qu'est-ce que tu mets en place l'un après l'autre ?

  • Speaker #0

    Alors, je dois bien avouer que le parcours entrepreneur... mais à l'époque, je n'étais pas encore un entrepreneur. Je n'avais pas compris ce que c'était. Je dirais que je ne le suis peut-être même pas encore totalement aujourd'hui. Je pense que je commence seulement maintenant à avoir une conscience de ça. J'avais un peu conscience, mais je ne savais pas comment. Et à l'époque, non seulement je ne savais pas comment, mais en plus, je n'avais pas conscience. Et donc, c'était plutôt être indépendante, ce qui n'est selon moi pas tout à fait pareil quand tu es freelance ou quand tu es entrepreneur, c'est déjà pas tout à fait pareil. Mais donc, je suis indépendante. Et donc, ça commence comment ? Ça commence avec des petits projets de rédaction. Ça commence avec 35 000 euros de chiffre d'affaires. Tu vois, un petit truc qui débute gentiment. Tu as six mois de vente, tranquille. Donc, ça commence comme ça. Et donc là, je fais de la consultance, je fais un peu d'animation en entreprise, de type workshop, ce genre de choses, intelligence collective. Et puis, de la rédaction. Donc, ça commence tranquillou comme ça.

  • Speaker #1

    Et tu es déjà formée au coaching à ce moment-là ou tu es en cours ?

  • Speaker #0

    Je suis déjà formée au coaching parce que j'ai commencé en 2012-2013. Par là, j'étais enceinte de victoire. Donc, j'ai déjà des outils, mais je n'ai pas encore découvert les outils systémiques. Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, je suis formée au coaching, mais avec une vision du coaching qui n'est pas très, très amusante. Moi, je me dis, purée, écouter les gens m'en fondre pendant deux heures, c'est juste insupportable. Je ne sais pas si j'étais mal formée ou si les outils n'étaient pas efficaces. Je n'en sais rien, peu importe. Je pense que j'étais bien formée, sinon je n'en serais pas là aujourd'hui. Mais en tout cas, la manière dont je l'exploitais et dont je faisais du coaching à l'époque, m'obligeait à écouter longuement des histoires pénibles dont on est prisonniers. Oui, oui. Et donc, j'ai toujours dit, à l'époque, je disais, je ne veux pas devenir coach. Oh purée, que c'est saoulant, je ne veux pas devenir coach. Mais je n'avais pas encore découvert toute la puissance des bons outils, des bonnes questions, de la bonne posture, sûrement. Mais à l'époque, ce n'était pas tellement un projet précis. Je me suis vraiment formée au coaching. Si tu veux tout savoir, tu veux tout savoir ? Je veux tout savoir,

  • Speaker #1

    absolument tout savoir.

  • Speaker #0

    Parce que je me suis bien rendue compte que dans les dynamiques de succès ou d'échec, les dynamiques de collaboration réussie ou non, et le plan de vol qui fonctionne ou pas, il y a un truc en plus que juste faire les choses telles qu'on les a prévues. Donc je m'étais rendue compte de ça. J'avais aussi croisé dans mon parcours des gens qui étaient dans des situations de deuil, et qui du coup prenaient des décisions qui n'avaient plus rien à voir avec ce qu'ils auraient pu prendre s'ils n'étaient pas en deuil. Et donc je me suis quand même bien dit qu'il y avait un truc à travailler autre que... du smart et des choses linéaires telles qu'on les envisage.

  • Speaker #1

    Tu peux peut-être définir le smart, parce que je ne suis pas sûre que tout le monde le comprenne.

  • Speaker #0

    Alors, smart, c'est une décision concrète, quelque chose de spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporelle, donc timée dans le temps. Donc, en gros, c'est se dire, en entreprise, on ne fait que ça au départ, c'est des décisions smart. C'est on continue sur ce produit-là, on va lancer telle campagne, décision. On met tel budget, décision smart, c'est précis.

  • Speaker #1

    Sauf que dans la vie privée, ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Et là, toi, tu t'en rends compte ? Dans la vie privée, mais aussi dans l'entreprise. À un moment donné, tu prends des décisions, tu dis on va faire ça, ça, ça comme ça. Sur papier, c'est censé fonctionner, mais ça ne marche pas. Ou ça marche beaucoup mieux, mais tu n'as aucune raison de pourquoi ça a beaucoup mieux marché.

  • Speaker #1

    Et donc, qu'est-ce que tu mets en place à ce moment-là pour arriver à chercher les outils que tu as maintenant que tu n'avais pas à l'époque ?

  • Speaker #0

    Encore une fois, j'ai envie de dire que c'était un parcours non intentionnel à l'époque. Donc, ce que je mets en place, c'est que ça m'intéresse encore bien. Va-t-en savoir pourquoi. Donc, je continue à me former et à m'intéresser. Et puis j'ai la chance d'avoir mon formateur au coaching qui me propose de s'associer. Donc on a créé une marque à l'époque ensemble pendant trois ans. Et donc je suis un peu prise sous son aile d'expérience. Donc lui il a la caution expérience, moi je suis la caution communication marketing. Et on commence à bosser ensemble et là je commence à découvrir d'autres choses. Et puis j'ai jamais vraiment arrêté de me former et de me renseigner sur d'autres outils qui existent. Donc voilà ce que je mets en place. Mais ce n'était pas très intentionnel et je ne m'étais pas dit, moi, je vais créer une académie de coaching et c'est ça que je veux faire de ma vie. Au contraire, je me serais dit… Au contraire, d'ailleurs, j'ai toujours dit, non seulement, je ne veux pas coacher des gens qui sont en merde, moi, laissez-moi bien dans l'entreprise, j'aime autant. Alors aujourd'hui, je dis tout le contraire. Je dis, je ne veux plus être l'alibi d'une entreprise qui veut faire le bien par une journée de team building. Évidemment, je ne veux plus être ça, donc je ne fais plus ça. Sauf de manière très intentionnelle, justement, quand… Quand une boîte vient me trouver, j'ai eu le cas ce matin. des boîtes qui me disent j'ai tel problème, je pense que tu es la bonne personne pour m'aider dans tel problème, alors là je veux bien intervenir en entreprise. Mais aujourd'hui je parle très peu de l'entreprise, si tu me suis sur mes réseaux, ceux que je sais qu'il y a, j'en parle très très peu parce que je ne veux pas être un alibi. C'est principalement pour ça. Donc je disais je ne veux pas coacher des gens, et je disais aussi…

  • Speaker #1

    Tu as eu des mauvaises expériences par rapport à ça, ou bien c'était une accumulation ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'était dans des formations. Dans les formations au coaching, il faut quand même se dire que, je sais bien que tu as suivi la mienne, et que peut-être le public n'était pas tout à fait le même. Mais il y a aussi une chimère du métier de coach qui est le métier qui va te sauver de tous tes problèmes. Et donc, du coup, tu vas faire une reconversion professionnelle alors que ça n'allait pas du tout dans ton métier précédent. Évidemment, dans le métier de coach, ça va bien aller. Surtout que tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « Attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » . C'est pour ça que je fais ce genre de podcast,

  • Speaker #1

    tu vois. Parce que le mythe du… ta vie n'allait pas, tu as claqué des doigts et tu as eu plein de clients. En fait, non,

  • Speaker #0

    il y a tout un processus. Tu as claqué des doigts, tu avais beaucoup de pognon, des gens l'ont fait pour toi.

  • Speaker #1

    Tu as engagé pile les bonnes personnes, elles ont fait tout ce qu'il fallait et maintenant, tu gagnes 10 000 euros par mois sur une plage à Dubaï. On ne te fait rien. Oui,

  • Speaker #0

    à Dubaï, il faut plus. Voilà. Mais non. Du coup, tu as un public dans ces formations. J'aime beaucoup, c'est des choix de gens. C'est vraiment super. Mais tu vois bien que dans ce type d'écosystème, tu as des gens qui sont d'abord pour se reconstruire eux-mêmes, ce qui n'est pas un problème en soi. C'est juste que cette reconstruction prend du temps. Moi, j'étais là dans une énergie d'action. Ce qui est peut-être un défaut aussi, mais j'étais dans cette énergie-là. Et donc, être entourée de personnes qui sont prisonnières, des histoires qui se racontent, qui se complaisent finalement dans des rôles parfois de posture de victime ou autre, même si ce n'est pas le but évidemment. moi, ça ne me tire pas vers le haut, ça ne me fait pas plaisir. Et du coup, tu vois, ces personnes-là qui sont en quête elles-mêmes, commencent à coacher des gens et donc elles font un peu n'importe comment, tu vois, aussi par moment, ça ne te donne pas forcément une vision très relisante de la profession. Et surtout, tu n'es pas équipée, en tout cas dans les formations que j'ai suivies au tout départ, pour être incisif, pour faire ça juste et bien et vite, tu vois, tu n'es pas équipée pour ça. Et donc, du coup, tout n'est pas forcément juste, pas vraiment bien et surtout très lent, tu vois, donc ça ne m'attire pas. Donc, c'est vrai que je... D'ailleurs, ce qui a fait que j'ai vraiment embrayé, c'est que je me suis formée au coaching avec les chevaux. Et donc, du coup, en se formant avec les chevaux, j'ai été obligée, comme je ne viens pas du tout du milieu du cheval, j'ai été obligée de savoir comment faire pour convaincre un cheval au milieu d'un troupeau de venir bosser avec moi sur une piste pendant une heure. Et ça...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer en quelques mots ce que c'est l'équicoaching ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, l'équicoaching, c'est, dans ma vision du monde, tu rentres dans une prairie, il y a des chevaux autour de toi. Et le cheval, il a une perception sur 30 à 200 mètres de tous tes états émotionnels, conscients et inconscients. Donc, ça veut dire que le cheval, c'est comme un grand baromètre, un effet miroir géant qui va venir pointer là où toi, tu ne te rends pas compte. Tu es en train de te raconter un truc et en fait, dedans, il y a un truc bien dans tout ce que tu racontes qui ne sert à rien. Le cheval, il va pouvoir venir te le pointer. Donc, c'est un super collègue, le cheval, quand tu coaches avec lui. Donc, je résume très fort et je le simplifie beaucoup, mais en gros, c'est l'idée. Et donc, j'ai dû… apprendre pour pouvoir quand même être un minimum digne et passer mon examen et tout ça mais j'ai dû apprendre à aller prendre un cheval pour qu'ils viennent coopérer avec moi et donc c'est pour apprendre ça que j'ai commencé à coacher et coacher et coacher et coacher en coachant je suis devenue bonne évidemment c'est il n'y a pas de miracle tu vois tu coupes de plus en plus tu vas de plus en plus tu coupes mieux évidemment donc moi je suis devenue très bonne à l'époque grâce à ça en fait donc c'était encore une fois pas très dirigée pas très focus pas très intentionnelle mais c'est ce qui est arrivé après rien n'arrive par hasard et on est mu par des dynamiques qui nous dépassent aussi. Donc voilà comment j'en suis arrivée à devenir bonne et à ce qu'on me demande pour donner une formation au coaching. Et là aussi, j'ai dit, non, jamais de la vie, je vais te former au coaching. Je n'ai aucune envie de faire assis la bûche. Tu vois, bien sûr que non, je ne vais pas faire ça. Donc à chaque fois que l'univers m'a présenté l'opportunité, dans un premier temps, j'ai toujours dit non. Alors aujourd'hui, je suis beaucoup plus consciente de là où je vais. Mais à l'époque, je n'étais pas consciente de là où j'allais. Je n'avais aucune conscience. Très bien.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, ta vie, elle ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, je me lève le matin, il se passe quoi ? Ou en gros, dans ma vie en général, sur une année, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Sur une année, il se passe quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, sur une année, il se passe que j'ai décidé de partir à l'étranger. Bon, ce n'est jamais bien loin, c'est toujours la France ou l'Italie, ou les Pays-Bas, ou l'Allemagne éventuellement. Mais à chaque fois qu'il y a des vacances scolaires. Donc, comme ça, on se déconnecte. Moi, il faut savoir que j'adore mon boulot, j'adore travailler, je trouve ça super passionnant. Ce qui veut dire que si je n'ai pas des... des déconnexions imposées, je travaille parce que j'aime bien. Ça me nourrit. Moi, j'ai ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'une semaine, on part toutes les deux. Dans une retraite entre entrepreneurs avec deux jours où on ne doit pas parler.

  • Speaker #0

    Oui, donc on prend cela maintenant.

  • Speaker #1

    On parle.

  • Speaker #0

    On parle, on dit tout ce qu'on peut maintenant. Donc voilà, je suis un peu comme toi. Donc il y a ça. Mon année, c'est aussi mes formations qui sont donc des choses très anticipables. Ce sont des modules de groupe. Donc ma formation chez moi, elle démarre le jour où tu t'inscris. C'est de l'individuel pris en rendez-vous sur mesure, etc. Donc ça, c'est assez facile à goupiller. Et puis, tu as les jours de formation qui sont dans l'agenda depuis des mois, en fait. Donc, c'est assez prévisible.

  • Speaker #1

    Donc, tu te partages entre le fait de te donner des formations. Oui. Donc, ça, c'est un peu le gros de ton travail maintenant. Tu coaches encore certaines personnes, mais tu as délégué le coaching à une, deux, deux personnes. Deux personnes qui coachent à ta place, mais en utilisant complètement tes outils.

  • Speaker #0

    C'est ça. OK. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est la deuxième fois. Deuxième chose.

  • Speaker #0

    Oui. Parce qu'en fait, la magie du coaching, c'est que tous les outils... que je te transmets, si tu les utilises telles quelles, tu peux obtenir les mêmes résultats complètement magiques et spectaculaires que ceux que j'obtiens moi. Donc la magie, ce n'est pas moi, c'est l'outil. Moi, je sais, ça je connais. Oui,

  • Speaker #1

    je sais, ça marche super bien.

  • Speaker #0

    Toi aussi, tu es magique.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est magique. Et en même temps, c'est expliqué. C'est magique, mais ce n'est pas charlatan.

  • Speaker #0

    Et c'est transmissible.

  • Speaker #1

    Et c'est transmissible. C'est facilement transmissible. Mais ça reste magique.

  • Speaker #0

    Oui, ça reste magique.

  • Speaker #1

    Mais on ne reçoit pas...

  • Speaker #0

    Non. Ben non, moi déjà j'avais des années, je ne veux pas coacher. Arrêtez de me parler, ça m'embête. Plus ou moins, c'était ça le mindset. Donc forcément, il n'y a rien de très magique là-derrière. Mais par contre, c'est vrai que les transformations qu'on obtient avec ces outils-là, elles sont juste merveilleuses. Donc oui, effectivement, la formation, c'est le gros de ce qui m'occupe. Après le coaching individuel, en fait, moi le but, notre why à nous, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, j'ai dû me reconnecter à ça en me disant, on me demande pour recevoir mes outils. Alors, ce n'est pas que mes outils, ce sont des outils dont certains, j'ai un peu rendu un peu plus personnalisé certains d'entre eux. Mais globalement, ça reste des approches qui sont existantes et que je ne pense pas que j'ai vraiment inventé un outil. C'est juste dans le développement personnel et le coaching systémique, il y a différentes choses possibles. Moi, ma force, c'est de les avoir mises ensemble pour faire quelque chose de transmissible, de facile à mettre en œuvre d'un point de vue opérationnel et de commercialisable pour les coachs qui viennent se former chez nous. Donc ça, c'est ma zone de génie à moi, c'est d'avoir fait ça. Mais sinon, pour le reste, c'est des trucs qui existent. Et donc, techniquement, mes journées, elles sont consacrées à... Ah oui, je garde une centaine d'heures de coaching par an. J'essaye de garder une centaine d'heures de coaching en individuel par an parce que j'estime que poser mes fesses sur une chaise en individuel avec quelqu'un et faire ça 100 fois par an, ça va garantir que je reste complètement dans la réalité de ce qu'est le coaching individuel parce que je fais énormément de coaching en groupe. Donc du coup, je coach plusieurs personnes, 5, 20, ça dépend de la thématique et du groupe, sur des périodes de temps de 2 heures ou d'un week-end, peu importe. Mais donc, je pratique beaucoup ces outils tout le temps. Mais cette expérience d'en individuel, je suis concentrée rien que sur toi et on a 45 minutes ensemble et ça va changer ta vie, j'ai l'habitude de le faire en groupe, mais moins en individuel et je veux garder cette habitude. Parce que les coachs qui viennent se former chez moi, enfin chez nous, ils cherchent ça. Et donc, pour rester légitime dans ma posture de formatrice aussi, je dois faire ça.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu réponds quand on te dit, oui, mais tu dis,

  • Speaker #0

    et on va changer ta vie, alors qu'en fait,

  • Speaker #1

    ça peut faire un peu vendeur de rêve. Mais je vois que toi, tu le dis ultra facilement. Je t'ai déjà entendu dire ça plein de fois. Qu'est-ce qui a fait en sorte qu'un jour, tu pouvais probablement pas le dire, et puis un jour,

  • Speaker #0

    pas de problème,

  • Speaker #1

    tu dis cette phrase sans...

  • Speaker #0

    Les milliers d'heures de vol au compteur. Donc si t'es coach, voilà, je dis à tous les coachs, ce qui change tout dans la promesse... En fait, le coaching, c'est un rapport de confiance aussi. comme dans tout acte entrepreneurial, soyons francs, mais le coaching encore plus parce que tu es dans encore autre chose, dans de la palpable, dans ce qui touche de l'intime finalement. Tu fais une promesse au client. Comme toute entreprise, encore une fois, à quoi que tu vends, tu as une promesse. Et en gros, la promesse, ça va changer ta vie. Tu peux la formuler quand tu es sûr de ton coup. Et donc, à un moment donné, au début, je faisais des promesses qui n'étaient pas celles-là. Et donc, je ne te conseille pas de dire ça si tu te lances dans le coaching. Je te conseille plutôt de dire, on va refaire ton CV. Tu pourras, enfin, on va, tu. parce que toi tu fais rien a priori quand t'es coach et que t'as que une posture de coach mais tu vas trouver ce que tu veux faire dans ta vie tu peux faire des promesses qui sont pas nécessairement celles-là en même temps trouver ce qu'on veut faire dans sa vie ça change ta vie tu vois tu vas arrêter d'être triste après ton divorce ça change ta vie tu vas enfin avoir confiance en toi ça change ta vie donc en soi c'est juste qu'au début j'étais peut-être pas multiterrain tu vois là maintenant quel que soit le terrain de jeu du client il vient avec une problématique même si je n'ai jamais vécu c'est encore bien que j'ai pas vécu toutes les anverses de mes clients Je ne suis pas l'experte du problème, je suis l'experte de l'outil. Et lui, il est expert de sa solution. Donc en gros, tu mets les deux ensemble. Et là, tu peux faire des promesses. Mais ce qui change tout, c'est les milliers d'heures de vol au compteur. À un moment donné, tu deviens vraiment bon. Pas parce que tu es touché par la grâce, juste parce qu'avec l'expérience, encore une fois, c'est comme en couture. Tu te poses plus de 36 000 questions quand tu couds une tirette. À un moment donné, tu sais comment faire. Ça vient naturellement. C'est comme conduire, ça vient naturellement.

  • Speaker #1

    Tu as deux, trois histoires que tu peux raconter de changement de vie sans donner de nom, évidemment, et sans donner de détails, ou tu ne préfères pas ?

  • Speaker #0

    Alors, il faut que je m'en souvienne, mais effectivement, j'ai quand même quelques personnes qui sont dans des situations professionnelles. Donc, c'est souvent ça le cas typique, c'est la situation professionnelle où tu n'es pas tellement heureux. Et puis à la fin, soit tu deviens complètement indépendant, tu n'avais pas tout à fait prévu au départ, soit tu retrouves la paix, l'harmonie et le bonheur dans une situation. Soit parce que tu as un changement professionnel, soit tu n'as pas de changement, mais tu te sens bien. Donc ça, quand les élèves se forment auprès de nous, on a ce type de situation. Après, on a plein d'exemples. Tu vois la nana qui pleure toujours pour son ex, qui se dispute avec sa mère et qui n'est pas heureuse dans son job. Moi, ça dépend un peu des clients, mais je vois parfois, toutes les deux semaines, tous les mois, elle, je la voyais une fois par mois. Je crois qu'en quatre mois, elle a arrêté de pleurer sur son ex, elle ne pensait même plus. Elle a rencontré quelqu'un que c'est super. Avec sa mère, il n'y a plus de problème. problème, tout est résolu. Et son boulot, elle a eu le temps, sur l'espace de temps de 4 mois, d'avoir une demande de mobilité interne pour aller voir ailleurs ce qui s'y passe, et pour revenir dans son boulot. Et puis voilà, en fait. Et elle est plus heureuse là où elle était avant. Donc tu vois, dans des espaces de temps très courts, j'ai eu aussi un gars, il avait une grosse difficulté de communication avec son fils. Son fils ne parlait plus, s'était déscolarisé, mais style vers 14-15 ans, c'est quand même un peu rude. Il a oublié d'ailleurs son dernier rendez-vous, ce client-là. En fait, tout s'est comme réparé, ça, entre lui, son fils, sa femme aussi, parce qu'il y avait une histoire de femme dans l'histoire aussi. Donc, oui, des transformations, il y en a tout le temps, mais on ne sait jamais dire où ça va arriver. Ça m'arrive, oui, très rarement, mais ça m'arrive de suer des gouttes aussi, en me disant, oh punaise, ce client, le chantier de sa maison est bloqué. Professionnellement, il est dans une impasse. Au niveau de son couple, ça qui est compliqué. Et alors, tu le vois comme ça, nous, nos parcours, c'est maximum cet rendez-vous, parce que la promesse... change ta vie, ce serait pas drôle, tu étais en deux ans, donc c'est un rendez-vous. Donc c'est un gros six mois. Ouais, mais alors du coup, tu travailles, donc tu fais ton taf, tu te dis, ok, je sais ce que je dois faire dans ce cas-là, je sais ce que je dois faire, tu fais ton taf, tu le vois six fois, et puis il y a la septième, tu te dis, ouais, il est toujours... Enfin, il y a des choses qui se passent, mais c'est pas tout du noir au blanc, moi c'est ce que je veux pour mes clients, c'est que ce soit quasiment du noir au blanc. Et puis le dernier jour, il vient et dit, alors là, c'est dingue, mais le truc du chantier bloqué, le mec qui a foiré sur le chantier est venu sur mon lieu de travail s'excuser devant tout le monde. Ce qui n'arrive jamais, tu vois. Et tu dis, oh, ok, ça c'est réglé, donc très bien. Et on y double, il dit, ben voilà, ils m'ont enfin proposé le job que je voulais en indépendant, avec la bagnole, une tête, machin. Ok, ben nickel, quoi. Voilà. Tant mieux. En même temps, tu peux juste t'évertuer à écouter ton client, comprendre le blocage.

  • Speaker #1

    le supprimer le blocage tu sais pas dire s'il en a 150 derrière des blocages ou s'il en a 6 bah là il en avait que 6 ça allait mais la plupart des gens en ont quand même 150 tu vois en tout cas sur une thématique ciblée on arrive à la fin de cette interview je vais te poser 2-3 questions que je vais poser dans chacune des interviews et donc j'ai encore besoin de mon petit copion est-ce que tu peux me donner la plus grosse croyance limitante en tout cas c'est laquelle tu penses que tu avais mais que t'as réussi à déconstruire maintenant Ou la plus fun, ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Oui, la plus fun. Qu'est-ce que je pouvais bien croire ? Qu'est-ce que j'aurais bien pu croire ? À mon avis, il devait y avoir un paquet de croyances derrière le côté. Je ne sais pas quelle est la croyance derrière, mais aujourd'hui, je m'autorise à être qui je suis, en toutes circonstances, et comme j'aime bien. On est évidemment dans le respect des autres, on est bien d'accord. Mais tu vois, même si j'ai des petites passions cheloues ou des besoins qui sont différents, tu sais, je suis dans un club d'entrepreneurs, enfin dans plusieurs clubs, mais... Ils mangent des sandwiches à la mayonnaise et des tartiflettes à l'orval. Enfin, tu vois, à un moment donné, je veux respecter mon corps. Je n'ai pas envie de mettre ça dedans. Et donc, je m'autorise simplement à soit l'exprimer. En fait, vous faites aussi des salades, tu vois. Ou alors, à prendre mes petites boîtes de foie de morue et mon petit pain grillé. Enfin, tu vois, je m'autorise à faire ça. Tu vendurais avec ton foie de morue. Oui, ça fait plaisir. Oui, c'est bon, en fait. Si tu goûtes, c'est vraiment bon. Mais donc, tu t'autorises à faire des choses qui sont socialement bizarres. Mais qu'en fait, c'est OK. Parce qu'en fait, je préfère maintenant me respecter, moi. Donc, en fait, je crois que j'ai arrêté d'essayer de vouloir plaire à tout le monde. Alors, j'aime mieux quand même bien un soigné franc. On est d'accord. Mais tant pis si j'ai mangé de la sardine et que ça t'a dérangé et que je veux manger ma sardine, en fait. Voilà. Après, je ne mange pas tout le temps de la sardine, mais c'est pour faire genre la fille qui prend soin d'elle, tu vois. C'est ça. Je pense qu'il y avait quand même cette envie de se plaire. Avec la dame. Oui, c'est ça. Avec la dame. Avec sa contradiction. Voilà. Mais tu vois, il y avait quand même cette envie de plaire. Et je pense que là, maintenant, j'ai envie. Et alors, il y avait aussi un autre truc. C'est que Not Why, je t'ai dit, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, je me suis rendu compte que je ne construisais pas ce monde plus beau et plus juste pour moi. Je le construisais pour les autres. Et moi, en fait, de l'histoire. Donc ça aussi, ça a été un changement de mindset. Trop bien.

  • Speaker #1

    S'il y avait une seule leçon que tu pouvais transmettre aux gens qui nous écoutent aujourd'hui ou à tes enfants,

  • Speaker #0

    comme tu veux. On est tous des pages blanches à tout moment de notre vie. Tu peux décider d'être ce que tu veux et pas ce que tu es, parce que parfois tu es juste en PLS,

  • Speaker #1

    tu viens de divorcer, t'en peux plus. Donc ça, t'as pas envie d'être ce que tu es à l'instant présent,

  • Speaker #0

    mais ce que tu veux, ouais, on est tous des pages blanches. Quel que soit ton âge, quelles que soient tes études, quel que soit ton background, quels que soient tes échecs et ton parcours. Ton budget, ton budget. Ton budget, ouais, peu importe. En fait, t'es une page blanche et t'as le droit d'écrire ce que tu veux. Voilà, ça commence par là à changer sa vie.

  • Speaker #2

    Ta meilleure erreur.

  • Speaker #0

    Alors, ma meilleure erreur, vous voyez que j'en fais quand même souvent, je fais quand même beaucoup. Je dirais qu'à mon avis, celles que j'ai dû faire sont des erreurs d'engagement et des erreurs financières. Donc, j'ai dû passer par là pour passer d'indépendante à entrepreneur et devenir intentionnelle. Si je n'avais pas commis toutes ces erreurs de recrutement, ces erreurs financières d'investissement dans les mauvaises choses, on va dire ça comme ça, les mauvais prestataires notamment, c'est surtout là-dedans que je fais des erreurs parce que je crois que... que tout le monde est gentil et compétent, évidemment. On m'a aussi bassinée sur les soft skills. À un moment donné, les soft skills, c'est bien d'être gentil et d'être agréable, mais j'aime mieux que le dentiste qui m'opère soit précis. Enfin, qui m'opère. Il ne m'opère pas, j'ai des bonnes dents, mais tu vois l'idée. Mais donc, en soi, c'est ces erreurs-là qui m'ont le plus permis. Après, ça vient aussi du fait que moi, je ne suis pas cool, parce que je suis quand même un peu précise sur ce que je fais, mais... Comme on est tous des page-morts, que rien n'arrive par hasard et que tout est ok, à un moment donné, il y a un petit côté baba cool qui fait que si tu viens pas me piquer un peu, je vais me dire « mais c'est pas... » . Donc moi, je m'énerve généralement pas beaucoup, sauf quand j'oublie ma carte au-delà, tu vois. Là, je fais « oh merde,

  • Speaker #1

    c'est pas possible, j'ai plein de scampis » . Donc là, je peux faire une sorte de petit drama comme ça, un seul, comme ça, dans ma ville, tu vois, avec mon mari qui a méga la honte, tu vois. Donc ça peut arriver, mais sinon,

  • Speaker #0

    pour un truc un peu grave ou un peu important, j'ai jamais vraiment un petit drama qui me vient.

  • Speaker #1

    Sauf quand tu as perdu 54 000 euros en dessinant des trucs stupides, ou en engageant une nouvelle personne.

  • Speaker #0

    Là, je me concentre. Mais du coup, c'est les meilleures erreurs que j'ai pu faire parce que je ne les ferai plus.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus d'argent. Je ne peux plus les faire de toute façon. Les potes sont vides. Je ne peux plus avoir ces erreurs-là.

  • Speaker #2

    Si demain tout s'arrête, de quoi est-ce que tu es la plus fière ?

  • Speaker #0

    D'avoir transmis à tous les coachs que je forme dans la caméra. Ça ne s'arrête pas. Ouais,

  • Speaker #1

    du coup, ça ne s'arrête pas. Donc, c'est exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dernière question. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose, mais que je n'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    tu ne m'as pas demandé quand est-ce qu'on boit un verre,

  • Speaker #0

    par exemple. Parce que tu as déjà l'air. Parce qu'on le sait.

  • Speaker #2

    Voilà. Dans une semaine, on est en vacances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Ce n'est pas faux. En fait, on n'est pas vraiment en vacances. On est plutôt dans une sorte de business trip. Parce que toi, tu vas quand même bosser pas mal. On va bosser beaucoup.

  • Speaker #2

    Mais ça n'empêchera pas de boire un verre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On va voir avec ça. Parce que c'est vrai qu'on fait deux jours de silence, mais le reste du temps, on est... En plus, quand on va faire silence, à mon avis, c'est là qu'on va bosser le mieux.

  • Speaker #0

    On va bosser super bien. Donc voilà. Mais non, je trouve que tes questions sont parfaites. C'est très bien. J'ai aimé. Merci.

  • Speaker #1

    Avec joie.

  • Speaker #2

    Un tout grand merci. On se retrouve pour le prochain épisode. N'hésitez pas. Où est-ce qu'on peut te contacter, si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, unetouche-de-joie.be, c'est notre site. Et alors, je suis très active sur Instagram, une touche de joie, sur LinkedIn. Je ne dis pas la même chose.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand je vais dans une piscine d'eau glacée à 7 degrés,

  • Speaker #0

    ça, c'est sur Instagram que je le montre,

  • Speaker #1

    mais c'est sur LinkedIn que j'en parlais, que j'ai parlé.

  • Speaker #0

    Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si tu veux les deux visions, et puis Facebook, comme tout le monde, et puis la newsletter, bien sûr, comme toute entreprise qui se respecte, on a un peu tout. Tu ne peux pas ne pas me trouver.

  • Speaker #0

    Ok, super. On vous mettra tous les liens, évidemment,

  • Speaker #3

    dans la description. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #3

    J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Croissant. Avec un K, évidemment, .club.

  • Speaker #2

    On se retrouve dans le prochain épisode.

  • Speaker #3

    À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

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Description

J’ai testé les outils de ma coach… et ça change tout !


Et si tout ce qui vous bloque aujourd’hui n’était qu’une croyance limitante que vous vous racontez ?


J’ai rencontré Laurence il y a quelques années et elle a littéralement changé ma vision du coaching. Cette femme, qui ne voulait pas devenir coach à la base, a fini par créer une académie où elle forme aujourd’hui des professionnels avec une approche qui va droit au but. Pas de blabla, pas de discussions qui tournent en rond. Juste des outils qui changent des vies en quelques minutes.


Dans cet épisode, Laurence partage avec nous :


  • Comment elle a découvert que le coaching est avant tout un métier d’entrepreneur ?

  • Pourquoi elle ne voulait pas devenir coach… et ce qui lui a fait changer d’avis ?

  • Comment le coaching avec les chevaux lui a permis de développer des outils ultra efficaces ?

  • Les erreurs financières et d’engagement qu’elle ne referait plus jamais ?

  • Pourquoi elle insiste sur le fait que chacun de nous est une page blanche, à tout moment de sa vie ?

  • Et bien sûr, ses meilleurs conseils pour exploser ses croyances limitantes et enfin avancer.


Si vous aimez l’action, si vous voulez comprendre ce qui fait vraiment bouger les choses, et si vous êtes curieux.se de découvrir des outils de coaching qui marchent en quelques minutes… cet épisode est fait pour vous !


🎧 Prêt.e à écouter ?

📌 Pour aller plus loin avec Laurence : Son site : unetouchedejoie.be Son Instagram : @unetouchedejoie Son LinkedIn : Laurence Cordonnier


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » .

  • Speaker #1

    Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph. multi-entrepreneurs passionnés par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif, c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi, je réussis, eh bien, vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours. Mes invités vous racontent leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs. pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire, vous. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors aujourd'hui, on est sur un épisode un petit peu spécial parce que je vous présente Laurence, ma coach. Alors si vous me suivez un petit peu sur les réseaux, vous avez vu que j'en avais déjà parlé plusieurs fois. Et donc l'objectif ici, ce n'est pas qu'elle prenne sa casquette de coach, pas qu'elle vienne vous vendre son coaching. Allez-y, c'est super top, mais... on n'est pas là pour parler de ça, on est là pour parler de son switch à elle, donc de son début de parcours, du switch qu'elle a effectué pour devenir ce qu'on appelle une coach classique et systémique. Et oui, elle vous fera la définition de ce que ça veut dire, mais en même temps pas trop, parce qu'il faut garder un peu de mystère. Et donc Laurence, je commence par la première question que je vais poser à tout le monde. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ton enfance dans les grandes lignes, le style de petite fille que tu étais et le milieu dans lequel tu as grandi ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une vaste question, tu as rien à me dire.

  • Speaker #1

    Alors, on a une heure en tout. Les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Allez, les grandes lignes. Donc, les grandes lignes, j'étais plutôt une petite fille qui... Je ne dirais pas que j'étais extravertie. J'avais l'impression d'être plutôt invisible. On va dire ça comme ça. Une petite fille plutôt invisible. C'est la perception que j'en avais. Je ne l'étais peut-être pas. Mais donc, en tout cas, c'est comme ça que je le sentais. J'ai vécu dans une famille avec beaucoup de principes, de rigueur, très strictes comme ça. Donc, autant te dire que j'aime bien la liberté. On ne va pas se le cacher. Et alors... Oui, mon enfance, je n'ai pas énormément de souvenirs, à vrai dire, de mon enfance. J'ai quelques bribes comme ça qui me reviennent de temps en temps. Je dois dire que moi, j'ai eu l'impression d'exister vraiment à partir de mes études supérieures.

  • Speaker #1

    Donc, même l'école primaire, tout ça ?

  • Speaker #0

    L'école primaire, l'école secondaire, je n'avais pas tellement l'impression d'exister. C'est plutôt à partir de… Oui, c'est un changement, malgré tout, les études, tu rencontres de nouvelles personnes, tu es dans un autre contexte et puis tu deviens une autre personne, je trouve. Et c'est à ce moment-là que… J'ai eu l'impression d'exister, mais sinon, avant, je ne recommande pas l'enfance. Je ne me dis pas, tiens, ça, si je pouvais la revivre une deuxième fois, ben non. Tu vois, je me sentais fort isolée par notamment le fait qu'on avait accès à beaucoup de choses. Donc, mes parents nous ont toujours très, très, très bien pris soin de nous. Mais en même temps, c'était des choses style cours à la maison, coiffeur à la maison, des choses comme ça. J'allais parfois chez le coiffeur, bien sûr, mais on avait plutôt tendance à faire… que les choses viennent à nous, plutôt que d'aller vers les choses, j'ai envie de dire. Probablement aussi pour des raisons logistiques puisque ma maman ne conduisait pas. Mais voilà, j'ai eu ce sentiment-là d'avoir assez isolé. Or, c'était peut-être pas vrai, mais c'est la perception que j'en ai.

  • Speaker #1

    Cool. Pas de cool.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une façon de dire cool. Ce n'était pas horrible. Ce n'était pas horrible. Je n'avais pas... Ça allait,

  • Speaker #1

    quoi. C'est marrant, j'apprends des choses parce qu'on se connaît depuis deux ou trois ans. Oui,

  • Speaker #0

    je vais encore apprendre, mais je ne vais jamais poser la question. Je ne vais jamais demander.

  • Speaker #1

    Florence, peux-tu m'expliquer ton enfance, s'il te plaît ? Et donc, qu'est-ce qui se passe à partir du supérieur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, à partir du supérieur, on ne sait trop comment, je suis embrigadée dans des mouvements étudiants.

  • Speaker #1

    Non, mais tu fais HEC.

  • Speaker #0

    Je fais HEC, je suis fait choper par des associations étudiantines. Et je commence à vraiment découvrir un peu la fête, quoi. On va dire ça comme ça, la fête, mais aussi... Les interactions de groupe, le fait d'avoir des projets ensemble, je commence à découvrir plein de trucs. La liberté aussi, d'une certaine façon. Le côté surprenant de toutes les activités qui peuvent nous tomber dessus à tout moment quand tu es dans ce type d'études. Donc voilà, c'est ce qui m'arrive.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu en retires aujourd'hui de tout ça ?

  • Speaker #0

    J'en retire que c'était une période que, au final, si je pouvais revivre un truc, ça me plairait encore bien. Tu vois, c'était bien. Ce que j'en retire, c'est... Je ne sais rien. En fait, c'est une capacité sociale, peut-être. Je ne me suis jamais posé la question. Tu vois, tu me découvres, mais je me découvre. Tiens ça toi, tu vois. Trop bien.

  • Speaker #1

    Tu passes ensuite dans le marketing, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est ce que je veux. Oui. Mais je n'ai pas tout de suite accès à ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, dans un premier temps, je fais un stage à Lyon, qui était en fait un stage rémunéré, mais dans un cadre, ce n'était pas un salariat classique, pour me rapprocher de ce que je voulais vraiment. Et ce que je voulais vraiment, c'était de faire du marketing dans le secteur culturel. Et donc là, je suis allée travailler dans un centre de création contemporaine qui s'appelle le Gramme. Et j'ai adoré, en fait, la ville.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu fais tes formations maintenant en France, à Lyme ?

  • Speaker #0

    Mais pas que. Tu es à deux heures de ta liste de n'importe où quand tu es à Lyon. Et donc, ça me permet d'avoir une position centrale. Mais c'est vrai que je me suis sentie en confiance. Je me dis que c'est une ville que je connais. C'est un environnement… C'est safe. J'aurais pu aller dans une autre ville, mais j'avoue que je les connais moins. Je me sens un peu chez moi. J'ai bon. J'adore Lyon. J'adore Lyon.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est beau. La bouffe. Le lien.

  • Speaker #0

    C'est une ville…

  • Speaker #1

    Il y a du soleil, mais sans que ce soit non plus… Atenable en été, enfin...

  • Speaker #0

    Oui, c'est une ville de dingue, j'adore. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et donc là, ça ne se passe pas comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que le secteur culturel reste quand même un secteur assez particulier, avec, je dirais que le dynamisme et l'élan ne sont pas les mêmes que dans une start-up ou une PME, donc je découvre un peu ça. Mais d'un autre côté, je reviens assez vite en Belgique, parce que c'était une durée déterminée, j'avais mon amoureux qui était ici, donc quelque part, je n'allais pas rester à Lyon, bien que sans ça, je pense que j'aurais pu, tu vois. Mais bon, après, la vie ne fait que... Et puis j'ai travaillé dans plein de boîtes différentes. Moi, je ne me souviens même plus dans quel ordre, mais j'ai travaillé à la fois chez Continental dans les pneus, je faisais du call center pour passage fitness. Enfin, tu vois, j'ai eu plein de trucs en même temps. Simplement parce que je suis quelqu'un qui, en gros, je veux travailler, je travaille. Toute expérience était intéressante. Je savais que je voulais travailler dans le marketing culturel. Et puis un jour, j'ai travaillé dans la culture, mais toujours pas dans le marketing pour les Frères d'Ardennes. Et là, quand... Je suppose que tu me poseras d'autres questions sur ce dans quoi je suis nulle, par exemple. C'était un truc où j'étais un peu nulle. C'était tout ce qui était trésorerie, tout ce qui était gestion des chiffres sur des budgets de plusieurs millions d'euros avec plein de lignes dans des fichiers Excel. J'aime autant dire que c'était grisant parce que c'était vraiment collaboratif, c'était chouette. Mais en même temps, tu faisais des horaires de dingue. Et surtout, je n'étais pas bonne pour faire ça, en fait. Il y a tellement d'autres choses que je faisais bien mieux,

  • Speaker #1

    mais bon, voilà.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas le savoir tant que tu n'as pas testé. Et clairement, tu vois. Donc voilà. Et donc après, il se passe quoi ? Il se passe que je continue à changer un peu de boulot. J'ai travaillé pour l'Orchestre Philharmonique, j'ai travaillé pour l'Université de Liège. Et puis, j'ai eu la chance de me faire licencier de l'Université de Liège en CDI, il faut le faire. Mais rien n'arrive par hasard. Ce qui m'a permis de me dire que j'étais déjà indépendante complémentaire. J'avais déjà commencé à me former au coaching. C'était en 2016. Je suis devenue indépendante complète, en fait.

  • Speaker #1

    Le licenciement, tu le prends bien sur le moment ? Parce que maintenant,

  • Speaker #0

    tu as bien compris que c'était cool,

  • Speaker #1

    mais sur le moment ?

  • Speaker #0

    Alors sur le moment, il faut savoir que ce licenciement a eu lieu après une période que, de mon point de vue, c'était du harcèlement, tu vois. Parce qu'isolé, il y avait plein de trucs qui étaient dénigrement, humiliation, tu vois, c'était compliqué. D'un autre côté, après, c'était juste un système qui est prêt à sacrifier un ou plusieurs de ses membres au bénéfice de son équilibre. Donc ça, je l'ai compris plus tard. Au moment même… Un licenciement, c'est quand même toujours un soulagement dans l'absolu chez la personne. Mais moi, j'avais eu la chance ce matin-là d'avoir au téléphone un entrepreneur qui s'appelle Rodolphe, qui est décédé maintenant l'année passée. Et Rodolphe était dans le marketing digital et me dit le matin, « Laurence, viens travailler avec moi, j'ai une place dans mon bureau, ça va être sympa. » Et je lui dis « Oui, mais Rodolphe, j'ai peur de ne pas avoir de clients. » Et il me dit « Peur ! » Oui, donc dans mon bureau, il y a une peau de vache au sol, c'est vraiment super bien décoré. Et en fait, le gars, il balaye ma peur d'un verre de la main et je me dis, si lui, il n'a pas peur, pourquoi j'aurais peur ? Il fait un truc qui s'apparente à ce que je pourrais faire et il n'a pas peur. Là,

  • Speaker #1

    il te propose ça, pas comme employé, comme indépendant.

  • Speaker #0

    Non, indépendant. Il me dit, viens louer un espace dans mon bureau. Plus ou moins, c'est l'idée, mais en disant, on va pouvoir faire des projets ensemble si tu veux. Moi, je n'ai jamais été indépendante, je ne suis pas entourée d'indépendants. J'étais indépendante complémentaire, déjà, je rédigeais des articles, mais ça ne m'avait pas spécialement traversé l'esprit plus que ça. Mais il me dit ça, je trouve ça plutôt cool, et l'après-midi, je me fais virer, j'ai souri. Tu vois ? J'ai souri. Alors, évidemment, ça faisait suite à un moment qui avait été particulièrement pénible, enfin, un moment, une année et demie extrêmement pénible, mais évidemment, j'ai souri. Trop bien. Ben oui. Et du coup, je l'ai fait. Merci. Je me suis allée dans son bureau et c'était sympa.

  • Speaker #1

    Et là, tu ne retournes plus en salariat à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Plus jamais. Plus jamais. Et alors, je dirais que j'ai eu la chance d'avoir un préavis payé non presté. Donc, en gros, tu as un petit filet de sécurité. Mon mari travaillait à ce moment-là, donc il ne gagnait pas énormément, mais il travaillait, donc il y avait une sécurité, une stabilité. Et puis, surtout, j'avais une forme d'insouciance parce que je ne suis pas un peu insouciante. Voilà, je me lançais, mais je n'avais pas d'anxiété, je n'avais pas de stress. D'ailleurs, je me souviens. A l'époque, je me faisais beaucoup masser par un masseur et ostéopathe, enfin bref. Et donc, il avait l'habitude de venir me masser. Et puis, je viens me masser, mais genre deux semaines après mon licenciement. Il me dit, mais Laurence, t'es toute molle. Tu n'as plus de problème. Tu vois, il me dit, ben non, ça va. Donc voilà, alors qu'il m'a connue dure comme du bois. Et là, il me dit, mais qu'est-ce que t'as fait ? Je ne sais pas, je suis bien. Je me suis fait virer. C'est ça, bien. Oui, donc c'était assez marrant. Un gros cadeau.

  • Speaker #1

    Et là, le parcours entrepreneurial commence. Comment ? Qu'est-ce que tu mets en place l'un après l'autre ?

  • Speaker #0

    Alors, je dois bien avouer que le parcours entrepreneur... mais à l'époque, je n'étais pas encore un entrepreneur. Je n'avais pas compris ce que c'était. Je dirais que je ne le suis peut-être même pas encore totalement aujourd'hui. Je pense que je commence seulement maintenant à avoir une conscience de ça. J'avais un peu conscience, mais je ne savais pas comment. Et à l'époque, non seulement je ne savais pas comment, mais en plus, je n'avais pas conscience. Et donc, c'était plutôt être indépendante, ce qui n'est selon moi pas tout à fait pareil quand tu es freelance ou quand tu es entrepreneur, c'est déjà pas tout à fait pareil. Mais donc, je suis indépendante. Et donc, ça commence comment ? Ça commence avec des petits projets de rédaction. Ça commence avec 35 000 euros de chiffre d'affaires. Tu vois, un petit truc qui débute gentiment. Tu as six mois de vente, tranquille. Donc, ça commence comme ça. Et donc là, je fais de la consultance, je fais un peu d'animation en entreprise, de type workshop, ce genre de choses, intelligence collective. Et puis, de la rédaction. Donc, ça commence tranquillou comme ça.

  • Speaker #1

    Et tu es déjà formée au coaching à ce moment-là ou tu es en cours ?

  • Speaker #0

    Je suis déjà formée au coaching parce que j'ai commencé en 2012-2013. Par là, j'étais enceinte de victoire. Donc, j'ai déjà des outils, mais je n'ai pas encore découvert les outils systémiques. Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, je suis formée au coaching, mais avec une vision du coaching qui n'est pas très, très amusante. Moi, je me dis, purée, écouter les gens m'en fondre pendant deux heures, c'est juste insupportable. Je ne sais pas si j'étais mal formée ou si les outils n'étaient pas efficaces. Je n'en sais rien, peu importe. Je pense que j'étais bien formée, sinon je n'en serais pas là aujourd'hui. Mais en tout cas, la manière dont je l'exploitais et dont je faisais du coaching à l'époque, m'obligeait à écouter longuement des histoires pénibles dont on est prisonniers. Oui, oui. Et donc, j'ai toujours dit, à l'époque, je disais, je ne veux pas devenir coach. Oh purée, que c'est saoulant, je ne veux pas devenir coach. Mais je n'avais pas encore découvert toute la puissance des bons outils, des bonnes questions, de la bonne posture, sûrement. Mais à l'époque, ce n'était pas tellement un projet précis. Je me suis vraiment formée au coaching. Si tu veux tout savoir, tu veux tout savoir ? Je veux tout savoir,

  • Speaker #1

    absolument tout savoir.

  • Speaker #0

    Parce que je me suis bien rendue compte que dans les dynamiques de succès ou d'échec, les dynamiques de collaboration réussie ou non, et le plan de vol qui fonctionne ou pas, il y a un truc en plus que juste faire les choses telles qu'on les a prévues. Donc je m'étais rendue compte de ça. J'avais aussi croisé dans mon parcours des gens qui étaient dans des situations de deuil, et qui du coup prenaient des décisions qui n'avaient plus rien à voir avec ce qu'ils auraient pu prendre s'ils n'étaient pas en deuil. Et donc je me suis quand même bien dit qu'il y avait un truc à travailler autre que... du smart et des choses linéaires telles qu'on les envisage.

  • Speaker #1

    Tu peux peut-être définir le smart, parce que je ne suis pas sûre que tout le monde le comprenne.

  • Speaker #0

    Alors, smart, c'est une décision concrète, quelque chose de spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporelle, donc timée dans le temps. Donc, en gros, c'est se dire, en entreprise, on ne fait que ça au départ, c'est des décisions smart. C'est on continue sur ce produit-là, on va lancer telle campagne, décision. On met tel budget, décision smart, c'est précis.

  • Speaker #1

    Sauf que dans la vie privée, ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Et là, toi, tu t'en rends compte ? Dans la vie privée, mais aussi dans l'entreprise. À un moment donné, tu prends des décisions, tu dis on va faire ça, ça, ça comme ça. Sur papier, c'est censé fonctionner, mais ça ne marche pas. Ou ça marche beaucoup mieux, mais tu n'as aucune raison de pourquoi ça a beaucoup mieux marché.

  • Speaker #1

    Et donc, qu'est-ce que tu mets en place à ce moment-là pour arriver à chercher les outils que tu as maintenant que tu n'avais pas à l'époque ?

  • Speaker #0

    Encore une fois, j'ai envie de dire que c'était un parcours non intentionnel à l'époque. Donc, ce que je mets en place, c'est que ça m'intéresse encore bien. Va-t-en savoir pourquoi. Donc, je continue à me former et à m'intéresser. Et puis j'ai la chance d'avoir mon formateur au coaching qui me propose de s'associer. Donc on a créé une marque à l'époque ensemble pendant trois ans. Et donc je suis un peu prise sous son aile d'expérience. Donc lui il a la caution expérience, moi je suis la caution communication marketing. Et on commence à bosser ensemble et là je commence à découvrir d'autres choses. Et puis j'ai jamais vraiment arrêté de me former et de me renseigner sur d'autres outils qui existent. Donc voilà ce que je mets en place. Mais ce n'était pas très intentionnel et je ne m'étais pas dit, moi, je vais créer une académie de coaching et c'est ça que je veux faire de ma vie. Au contraire, je me serais dit… Au contraire, d'ailleurs, j'ai toujours dit, non seulement, je ne veux pas coacher des gens qui sont en merde, moi, laissez-moi bien dans l'entreprise, j'aime autant. Alors aujourd'hui, je dis tout le contraire. Je dis, je ne veux plus être l'alibi d'une entreprise qui veut faire le bien par une journée de team building. Évidemment, je ne veux plus être ça, donc je ne fais plus ça. Sauf de manière très intentionnelle, justement, quand… Quand une boîte vient me trouver, j'ai eu le cas ce matin. des boîtes qui me disent j'ai tel problème, je pense que tu es la bonne personne pour m'aider dans tel problème, alors là je veux bien intervenir en entreprise. Mais aujourd'hui je parle très peu de l'entreprise, si tu me suis sur mes réseaux, ceux que je sais qu'il y a, j'en parle très très peu parce que je ne veux pas être un alibi. C'est principalement pour ça. Donc je disais je ne veux pas coacher des gens, et je disais aussi…

  • Speaker #1

    Tu as eu des mauvaises expériences par rapport à ça, ou bien c'était une accumulation ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'était dans des formations. Dans les formations au coaching, il faut quand même se dire que, je sais bien que tu as suivi la mienne, et que peut-être le public n'était pas tout à fait le même. Mais il y a aussi une chimère du métier de coach qui est le métier qui va te sauver de tous tes problèmes. Et donc, du coup, tu vas faire une reconversion professionnelle alors que ça n'allait pas du tout dans ton métier précédent. Évidemment, dans le métier de coach, ça va bien aller. Surtout que tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « Attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » . C'est pour ça que je fais ce genre de podcast,

  • Speaker #1

    tu vois. Parce que le mythe du… ta vie n'allait pas, tu as claqué des doigts et tu as eu plein de clients. En fait, non,

  • Speaker #0

    il y a tout un processus. Tu as claqué des doigts, tu avais beaucoup de pognon, des gens l'ont fait pour toi.

  • Speaker #1

    Tu as engagé pile les bonnes personnes, elles ont fait tout ce qu'il fallait et maintenant, tu gagnes 10 000 euros par mois sur une plage à Dubaï. On ne te fait rien. Oui,

  • Speaker #0

    à Dubaï, il faut plus. Voilà. Mais non. Du coup, tu as un public dans ces formations. J'aime beaucoup, c'est des choix de gens. C'est vraiment super. Mais tu vois bien que dans ce type d'écosystème, tu as des gens qui sont d'abord pour se reconstruire eux-mêmes, ce qui n'est pas un problème en soi. C'est juste que cette reconstruction prend du temps. Moi, j'étais là dans une énergie d'action. Ce qui est peut-être un défaut aussi, mais j'étais dans cette énergie-là. Et donc, être entourée de personnes qui sont prisonnières, des histoires qui se racontent, qui se complaisent finalement dans des rôles parfois de posture de victime ou autre, même si ce n'est pas le but évidemment. moi, ça ne me tire pas vers le haut, ça ne me fait pas plaisir. Et du coup, tu vois, ces personnes-là qui sont en quête elles-mêmes, commencent à coacher des gens et donc elles font un peu n'importe comment, tu vois, aussi par moment, ça ne te donne pas forcément une vision très relisante de la profession. Et surtout, tu n'es pas équipée, en tout cas dans les formations que j'ai suivies au tout départ, pour être incisif, pour faire ça juste et bien et vite, tu vois, tu n'es pas équipée pour ça. Et donc, du coup, tout n'est pas forcément juste, pas vraiment bien et surtout très lent, tu vois, donc ça ne m'attire pas. Donc, c'est vrai que je... D'ailleurs, ce qui a fait que j'ai vraiment embrayé, c'est que je me suis formée au coaching avec les chevaux. Et donc, du coup, en se formant avec les chevaux, j'ai été obligée, comme je ne viens pas du tout du milieu du cheval, j'ai été obligée de savoir comment faire pour convaincre un cheval au milieu d'un troupeau de venir bosser avec moi sur une piste pendant une heure. Et ça...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer en quelques mots ce que c'est l'équicoaching ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, l'équicoaching, c'est, dans ma vision du monde, tu rentres dans une prairie, il y a des chevaux autour de toi. Et le cheval, il a une perception sur 30 à 200 mètres de tous tes états émotionnels, conscients et inconscients. Donc, ça veut dire que le cheval, c'est comme un grand baromètre, un effet miroir géant qui va venir pointer là où toi, tu ne te rends pas compte. Tu es en train de te raconter un truc et en fait, dedans, il y a un truc bien dans tout ce que tu racontes qui ne sert à rien. Le cheval, il va pouvoir venir te le pointer. Donc, c'est un super collègue, le cheval, quand tu coaches avec lui. Donc, je résume très fort et je le simplifie beaucoup, mais en gros, c'est l'idée. Et donc, j'ai dû… apprendre pour pouvoir quand même être un minimum digne et passer mon examen et tout ça mais j'ai dû apprendre à aller prendre un cheval pour qu'ils viennent coopérer avec moi et donc c'est pour apprendre ça que j'ai commencé à coacher et coacher et coacher et coacher en coachant je suis devenue bonne évidemment c'est il n'y a pas de miracle tu vois tu coupes de plus en plus tu vas de plus en plus tu coupes mieux évidemment donc moi je suis devenue très bonne à l'époque grâce à ça en fait donc c'était encore une fois pas très dirigée pas très focus pas très intentionnelle mais c'est ce qui est arrivé après rien n'arrive par hasard et on est mu par des dynamiques qui nous dépassent aussi. Donc voilà comment j'en suis arrivée à devenir bonne et à ce qu'on me demande pour donner une formation au coaching. Et là aussi, j'ai dit, non, jamais de la vie, je vais te former au coaching. Je n'ai aucune envie de faire assis la bûche. Tu vois, bien sûr que non, je ne vais pas faire ça. Donc à chaque fois que l'univers m'a présenté l'opportunité, dans un premier temps, j'ai toujours dit non. Alors aujourd'hui, je suis beaucoup plus consciente de là où je vais. Mais à l'époque, je n'étais pas consciente de là où j'allais. Je n'avais aucune conscience. Très bien.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, ta vie, elle ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, je me lève le matin, il se passe quoi ? Ou en gros, dans ma vie en général, sur une année, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Sur une année, il se passe quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, sur une année, il se passe que j'ai décidé de partir à l'étranger. Bon, ce n'est jamais bien loin, c'est toujours la France ou l'Italie, ou les Pays-Bas, ou l'Allemagne éventuellement. Mais à chaque fois qu'il y a des vacances scolaires. Donc, comme ça, on se déconnecte. Moi, il faut savoir que j'adore mon boulot, j'adore travailler, je trouve ça super passionnant. Ce qui veut dire que si je n'ai pas des... des déconnexions imposées, je travaille parce que j'aime bien. Ça me nourrit. Moi, j'ai ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'une semaine, on part toutes les deux. Dans une retraite entre entrepreneurs avec deux jours où on ne doit pas parler.

  • Speaker #0

    Oui, donc on prend cela maintenant.

  • Speaker #1

    On parle.

  • Speaker #0

    On parle, on dit tout ce qu'on peut maintenant. Donc voilà, je suis un peu comme toi. Donc il y a ça. Mon année, c'est aussi mes formations qui sont donc des choses très anticipables. Ce sont des modules de groupe. Donc ma formation chez moi, elle démarre le jour où tu t'inscris. C'est de l'individuel pris en rendez-vous sur mesure, etc. Donc ça, c'est assez facile à goupiller. Et puis, tu as les jours de formation qui sont dans l'agenda depuis des mois, en fait. Donc, c'est assez prévisible.

  • Speaker #1

    Donc, tu te partages entre le fait de te donner des formations. Oui. Donc, ça, c'est un peu le gros de ton travail maintenant. Tu coaches encore certaines personnes, mais tu as délégué le coaching à une, deux, deux personnes. Deux personnes qui coachent à ta place, mais en utilisant complètement tes outils.

  • Speaker #0

    C'est ça. OK. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est la deuxième fois. Deuxième chose.

  • Speaker #0

    Oui. Parce qu'en fait, la magie du coaching, c'est que tous les outils... que je te transmets, si tu les utilises telles quelles, tu peux obtenir les mêmes résultats complètement magiques et spectaculaires que ceux que j'obtiens moi. Donc la magie, ce n'est pas moi, c'est l'outil. Moi, je sais, ça je connais. Oui,

  • Speaker #1

    je sais, ça marche super bien.

  • Speaker #0

    Toi aussi, tu es magique.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est magique. Et en même temps, c'est expliqué. C'est magique, mais ce n'est pas charlatan.

  • Speaker #0

    Et c'est transmissible.

  • Speaker #1

    Et c'est transmissible. C'est facilement transmissible. Mais ça reste magique.

  • Speaker #0

    Oui, ça reste magique.

  • Speaker #1

    Mais on ne reçoit pas...

  • Speaker #0

    Non. Ben non, moi déjà j'avais des années, je ne veux pas coacher. Arrêtez de me parler, ça m'embête. Plus ou moins, c'était ça le mindset. Donc forcément, il n'y a rien de très magique là-derrière. Mais par contre, c'est vrai que les transformations qu'on obtient avec ces outils-là, elles sont juste merveilleuses. Donc oui, effectivement, la formation, c'est le gros de ce qui m'occupe. Après le coaching individuel, en fait, moi le but, notre why à nous, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, j'ai dû me reconnecter à ça en me disant, on me demande pour recevoir mes outils. Alors, ce n'est pas que mes outils, ce sont des outils dont certains, j'ai un peu rendu un peu plus personnalisé certains d'entre eux. Mais globalement, ça reste des approches qui sont existantes et que je ne pense pas que j'ai vraiment inventé un outil. C'est juste dans le développement personnel et le coaching systémique, il y a différentes choses possibles. Moi, ma force, c'est de les avoir mises ensemble pour faire quelque chose de transmissible, de facile à mettre en œuvre d'un point de vue opérationnel et de commercialisable pour les coachs qui viennent se former chez nous. Donc ça, c'est ma zone de génie à moi, c'est d'avoir fait ça. Mais sinon, pour le reste, c'est des trucs qui existent. Et donc, techniquement, mes journées, elles sont consacrées à... Ah oui, je garde une centaine d'heures de coaching par an. J'essaye de garder une centaine d'heures de coaching en individuel par an parce que j'estime que poser mes fesses sur une chaise en individuel avec quelqu'un et faire ça 100 fois par an, ça va garantir que je reste complètement dans la réalité de ce qu'est le coaching individuel parce que je fais énormément de coaching en groupe. Donc du coup, je coach plusieurs personnes, 5, 20, ça dépend de la thématique et du groupe, sur des périodes de temps de 2 heures ou d'un week-end, peu importe. Mais donc, je pratique beaucoup ces outils tout le temps. Mais cette expérience d'en individuel, je suis concentrée rien que sur toi et on a 45 minutes ensemble et ça va changer ta vie, j'ai l'habitude de le faire en groupe, mais moins en individuel et je veux garder cette habitude. Parce que les coachs qui viennent se former chez moi, enfin chez nous, ils cherchent ça. Et donc, pour rester légitime dans ma posture de formatrice aussi, je dois faire ça.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu réponds quand on te dit, oui, mais tu dis,

  • Speaker #0

    et on va changer ta vie, alors qu'en fait,

  • Speaker #1

    ça peut faire un peu vendeur de rêve. Mais je vois que toi, tu le dis ultra facilement. Je t'ai déjà entendu dire ça plein de fois. Qu'est-ce qui a fait en sorte qu'un jour, tu pouvais probablement pas le dire, et puis un jour,

  • Speaker #0

    pas de problème,

  • Speaker #1

    tu dis cette phrase sans...

  • Speaker #0

    Les milliers d'heures de vol au compteur. Donc si t'es coach, voilà, je dis à tous les coachs, ce qui change tout dans la promesse... En fait, le coaching, c'est un rapport de confiance aussi. comme dans tout acte entrepreneurial, soyons francs, mais le coaching encore plus parce que tu es dans encore autre chose, dans de la palpable, dans ce qui touche de l'intime finalement. Tu fais une promesse au client. Comme toute entreprise, encore une fois, à quoi que tu vends, tu as une promesse. Et en gros, la promesse, ça va changer ta vie. Tu peux la formuler quand tu es sûr de ton coup. Et donc, à un moment donné, au début, je faisais des promesses qui n'étaient pas celles-là. Et donc, je ne te conseille pas de dire ça si tu te lances dans le coaching. Je te conseille plutôt de dire, on va refaire ton CV. Tu pourras, enfin, on va, tu. parce que toi tu fais rien a priori quand t'es coach et que t'as que une posture de coach mais tu vas trouver ce que tu veux faire dans ta vie tu peux faire des promesses qui sont pas nécessairement celles-là en même temps trouver ce qu'on veut faire dans sa vie ça change ta vie tu vois tu vas arrêter d'être triste après ton divorce ça change ta vie tu vas enfin avoir confiance en toi ça change ta vie donc en soi c'est juste qu'au début j'étais peut-être pas multiterrain tu vois là maintenant quel que soit le terrain de jeu du client il vient avec une problématique même si je n'ai jamais vécu c'est encore bien que j'ai pas vécu toutes les anverses de mes clients Je ne suis pas l'experte du problème, je suis l'experte de l'outil. Et lui, il est expert de sa solution. Donc en gros, tu mets les deux ensemble. Et là, tu peux faire des promesses. Mais ce qui change tout, c'est les milliers d'heures de vol au compteur. À un moment donné, tu deviens vraiment bon. Pas parce que tu es touché par la grâce, juste parce qu'avec l'expérience, encore une fois, c'est comme en couture. Tu te poses plus de 36 000 questions quand tu couds une tirette. À un moment donné, tu sais comment faire. Ça vient naturellement. C'est comme conduire, ça vient naturellement.

  • Speaker #1

    Tu as deux, trois histoires que tu peux raconter de changement de vie sans donner de nom, évidemment, et sans donner de détails, ou tu ne préfères pas ?

  • Speaker #0

    Alors, il faut que je m'en souvienne, mais effectivement, j'ai quand même quelques personnes qui sont dans des situations professionnelles. Donc, c'est souvent ça le cas typique, c'est la situation professionnelle où tu n'es pas tellement heureux. Et puis à la fin, soit tu deviens complètement indépendant, tu n'avais pas tout à fait prévu au départ, soit tu retrouves la paix, l'harmonie et le bonheur dans une situation. Soit parce que tu as un changement professionnel, soit tu n'as pas de changement, mais tu te sens bien. Donc ça, quand les élèves se forment auprès de nous, on a ce type de situation. Après, on a plein d'exemples. Tu vois la nana qui pleure toujours pour son ex, qui se dispute avec sa mère et qui n'est pas heureuse dans son job. Moi, ça dépend un peu des clients, mais je vois parfois, toutes les deux semaines, tous les mois, elle, je la voyais une fois par mois. Je crois qu'en quatre mois, elle a arrêté de pleurer sur son ex, elle ne pensait même plus. Elle a rencontré quelqu'un que c'est super. Avec sa mère, il n'y a plus de problème. problème, tout est résolu. Et son boulot, elle a eu le temps, sur l'espace de temps de 4 mois, d'avoir une demande de mobilité interne pour aller voir ailleurs ce qui s'y passe, et pour revenir dans son boulot. Et puis voilà, en fait. Et elle est plus heureuse là où elle était avant. Donc tu vois, dans des espaces de temps très courts, j'ai eu aussi un gars, il avait une grosse difficulté de communication avec son fils. Son fils ne parlait plus, s'était déscolarisé, mais style vers 14-15 ans, c'est quand même un peu rude. Il a oublié d'ailleurs son dernier rendez-vous, ce client-là. En fait, tout s'est comme réparé, ça, entre lui, son fils, sa femme aussi, parce qu'il y avait une histoire de femme dans l'histoire aussi. Donc, oui, des transformations, il y en a tout le temps, mais on ne sait jamais dire où ça va arriver. Ça m'arrive, oui, très rarement, mais ça m'arrive de suer des gouttes aussi, en me disant, oh punaise, ce client, le chantier de sa maison est bloqué. Professionnellement, il est dans une impasse. Au niveau de son couple, ça qui est compliqué. Et alors, tu le vois comme ça, nous, nos parcours, c'est maximum cet rendez-vous, parce que la promesse... change ta vie, ce serait pas drôle, tu étais en deux ans, donc c'est un rendez-vous. Donc c'est un gros six mois. Ouais, mais alors du coup, tu travailles, donc tu fais ton taf, tu te dis, ok, je sais ce que je dois faire dans ce cas-là, je sais ce que je dois faire, tu fais ton taf, tu le vois six fois, et puis il y a la septième, tu te dis, ouais, il est toujours... Enfin, il y a des choses qui se passent, mais c'est pas tout du noir au blanc, moi c'est ce que je veux pour mes clients, c'est que ce soit quasiment du noir au blanc. Et puis le dernier jour, il vient et dit, alors là, c'est dingue, mais le truc du chantier bloqué, le mec qui a foiré sur le chantier est venu sur mon lieu de travail s'excuser devant tout le monde. Ce qui n'arrive jamais, tu vois. Et tu dis, oh, ok, ça c'est réglé, donc très bien. Et on y double, il dit, ben voilà, ils m'ont enfin proposé le job que je voulais en indépendant, avec la bagnole, une tête, machin. Ok, ben nickel, quoi. Voilà. Tant mieux. En même temps, tu peux juste t'évertuer à écouter ton client, comprendre le blocage.

  • Speaker #1

    le supprimer le blocage tu sais pas dire s'il en a 150 derrière des blocages ou s'il en a 6 bah là il en avait que 6 ça allait mais la plupart des gens en ont quand même 150 tu vois en tout cas sur une thématique ciblée on arrive à la fin de cette interview je vais te poser 2-3 questions que je vais poser dans chacune des interviews et donc j'ai encore besoin de mon petit copion est-ce que tu peux me donner la plus grosse croyance limitante en tout cas c'est laquelle tu penses que tu avais mais que t'as réussi à déconstruire maintenant Ou la plus fun, ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Oui, la plus fun. Qu'est-ce que je pouvais bien croire ? Qu'est-ce que j'aurais bien pu croire ? À mon avis, il devait y avoir un paquet de croyances derrière le côté. Je ne sais pas quelle est la croyance derrière, mais aujourd'hui, je m'autorise à être qui je suis, en toutes circonstances, et comme j'aime bien. On est évidemment dans le respect des autres, on est bien d'accord. Mais tu vois, même si j'ai des petites passions cheloues ou des besoins qui sont différents, tu sais, je suis dans un club d'entrepreneurs, enfin dans plusieurs clubs, mais... Ils mangent des sandwiches à la mayonnaise et des tartiflettes à l'orval. Enfin, tu vois, à un moment donné, je veux respecter mon corps. Je n'ai pas envie de mettre ça dedans. Et donc, je m'autorise simplement à soit l'exprimer. En fait, vous faites aussi des salades, tu vois. Ou alors, à prendre mes petites boîtes de foie de morue et mon petit pain grillé. Enfin, tu vois, je m'autorise à faire ça. Tu vendurais avec ton foie de morue. Oui, ça fait plaisir. Oui, c'est bon, en fait. Si tu goûtes, c'est vraiment bon. Mais donc, tu t'autorises à faire des choses qui sont socialement bizarres. Mais qu'en fait, c'est OK. Parce qu'en fait, je préfère maintenant me respecter, moi. Donc, en fait, je crois que j'ai arrêté d'essayer de vouloir plaire à tout le monde. Alors, j'aime mieux quand même bien un soigné franc. On est d'accord. Mais tant pis si j'ai mangé de la sardine et que ça t'a dérangé et que je veux manger ma sardine, en fait. Voilà. Après, je ne mange pas tout le temps de la sardine, mais c'est pour faire genre la fille qui prend soin d'elle, tu vois. C'est ça. Je pense qu'il y avait quand même cette envie de se plaire. Avec la dame. Oui, c'est ça. Avec la dame. Avec sa contradiction. Voilà. Mais tu vois, il y avait quand même cette envie de plaire. Et je pense que là, maintenant, j'ai envie. Et alors, il y avait aussi un autre truc. C'est que Not Why, je t'ai dit, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, je me suis rendu compte que je ne construisais pas ce monde plus beau et plus juste pour moi. Je le construisais pour les autres. Et moi, en fait, de l'histoire. Donc ça aussi, ça a été un changement de mindset. Trop bien.

  • Speaker #1

    S'il y avait une seule leçon que tu pouvais transmettre aux gens qui nous écoutent aujourd'hui ou à tes enfants,

  • Speaker #0

    comme tu veux. On est tous des pages blanches à tout moment de notre vie. Tu peux décider d'être ce que tu veux et pas ce que tu es, parce que parfois tu es juste en PLS,

  • Speaker #1

    tu viens de divorcer, t'en peux plus. Donc ça, t'as pas envie d'être ce que tu es à l'instant présent,

  • Speaker #0

    mais ce que tu veux, ouais, on est tous des pages blanches. Quel que soit ton âge, quelles que soient tes études, quel que soit ton background, quels que soient tes échecs et ton parcours. Ton budget, ton budget. Ton budget, ouais, peu importe. En fait, t'es une page blanche et t'as le droit d'écrire ce que tu veux. Voilà, ça commence par là à changer sa vie.

  • Speaker #2

    Ta meilleure erreur.

  • Speaker #0

    Alors, ma meilleure erreur, vous voyez que j'en fais quand même souvent, je fais quand même beaucoup. Je dirais qu'à mon avis, celles que j'ai dû faire sont des erreurs d'engagement et des erreurs financières. Donc, j'ai dû passer par là pour passer d'indépendante à entrepreneur et devenir intentionnelle. Si je n'avais pas commis toutes ces erreurs de recrutement, ces erreurs financières d'investissement dans les mauvaises choses, on va dire ça comme ça, les mauvais prestataires notamment, c'est surtout là-dedans que je fais des erreurs parce que je crois que... que tout le monde est gentil et compétent, évidemment. On m'a aussi bassinée sur les soft skills. À un moment donné, les soft skills, c'est bien d'être gentil et d'être agréable, mais j'aime mieux que le dentiste qui m'opère soit précis. Enfin, qui m'opère. Il ne m'opère pas, j'ai des bonnes dents, mais tu vois l'idée. Mais donc, en soi, c'est ces erreurs-là qui m'ont le plus permis. Après, ça vient aussi du fait que moi, je ne suis pas cool, parce que je suis quand même un peu précise sur ce que je fais, mais... Comme on est tous des page-morts, que rien n'arrive par hasard et que tout est ok, à un moment donné, il y a un petit côté baba cool qui fait que si tu viens pas me piquer un peu, je vais me dire « mais c'est pas... » . Donc moi, je m'énerve généralement pas beaucoup, sauf quand j'oublie ma carte au-delà, tu vois. Là, je fais « oh merde,

  • Speaker #1

    c'est pas possible, j'ai plein de scampis » . Donc là, je peux faire une sorte de petit drama comme ça, un seul, comme ça, dans ma ville, tu vois, avec mon mari qui a méga la honte, tu vois. Donc ça peut arriver, mais sinon,

  • Speaker #0

    pour un truc un peu grave ou un peu important, j'ai jamais vraiment un petit drama qui me vient.

  • Speaker #1

    Sauf quand tu as perdu 54 000 euros en dessinant des trucs stupides, ou en engageant une nouvelle personne.

  • Speaker #0

    Là, je me concentre. Mais du coup, c'est les meilleures erreurs que j'ai pu faire parce que je ne les ferai plus.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus d'argent. Je ne peux plus les faire de toute façon. Les potes sont vides. Je ne peux plus avoir ces erreurs-là.

  • Speaker #2

    Si demain tout s'arrête, de quoi est-ce que tu es la plus fière ?

  • Speaker #0

    D'avoir transmis à tous les coachs que je forme dans la caméra. Ça ne s'arrête pas. Ouais,

  • Speaker #1

    du coup, ça ne s'arrête pas. Donc, c'est exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dernière question. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose, mais que je n'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    tu ne m'as pas demandé quand est-ce qu'on boit un verre,

  • Speaker #0

    par exemple. Parce que tu as déjà l'air. Parce qu'on le sait.

  • Speaker #2

    Voilà. Dans une semaine, on est en vacances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Ce n'est pas faux. En fait, on n'est pas vraiment en vacances. On est plutôt dans une sorte de business trip. Parce que toi, tu vas quand même bosser pas mal. On va bosser beaucoup.

  • Speaker #2

    Mais ça n'empêchera pas de boire un verre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On va voir avec ça. Parce que c'est vrai qu'on fait deux jours de silence, mais le reste du temps, on est... En plus, quand on va faire silence, à mon avis, c'est là qu'on va bosser le mieux.

  • Speaker #0

    On va bosser super bien. Donc voilà. Mais non, je trouve que tes questions sont parfaites. C'est très bien. J'ai aimé. Merci.

  • Speaker #1

    Avec joie.

  • Speaker #2

    Un tout grand merci. On se retrouve pour le prochain épisode. N'hésitez pas. Où est-ce qu'on peut te contacter, si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, unetouche-de-joie.be, c'est notre site. Et alors, je suis très active sur Instagram, une touche de joie, sur LinkedIn. Je ne dis pas la même chose.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand je vais dans une piscine d'eau glacée à 7 degrés,

  • Speaker #0

    ça, c'est sur Instagram que je le montre,

  • Speaker #1

    mais c'est sur LinkedIn que j'en parlais, que j'ai parlé.

  • Speaker #0

    Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si tu veux les deux visions, et puis Facebook, comme tout le monde, et puis la newsletter, bien sûr, comme toute entreprise qui se respecte, on a un peu tout. Tu ne peux pas ne pas me trouver.

  • Speaker #0

    Ok, super. On vous mettra tous les liens, évidemment,

  • Speaker #3

    dans la description. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #3

    J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Croissant. Avec un K, évidemment, .club.

  • Speaker #2

    On se retrouve dans le prochain épisode.

  • Speaker #3

    À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

Description

J’ai testé les outils de ma coach… et ça change tout !


Et si tout ce qui vous bloque aujourd’hui n’était qu’une croyance limitante que vous vous racontez ?


J’ai rencontré Laurence il y a quelques années et elle a littéralement changé ma vision du coaching. Cette femme, qui ne voulait pas devenir coach à la base, a fini par créer une académie où elle forme aujourd’hui des professionnels avec une approche qui va droit au but. Pas de blabla, pas de discussions qui tournent en rond. Juste des outils qui changent des vies en quelques minutes.


Dans cet épisode, Laurence partage avec nous :


  • Comment elle a découvert que le coaching est avant tout un métier d’entrepreneur ?

  • Pourquoi elle ne voulait pas devenir coach… et ce qui lui a fait changer d’avis ?

  • Comment le coaching avec les chevaux lui a permis de développer des outils ultra efficaces ?

  • Les erreurs financières et d’engagement qu’elle ne referait plus jamais ?

  • Pourquoi elle insiste sur le fait que chacun de nous est une page blanche, à tout moment de sa vie ?

  • Et bien sûr, ses meilleurs conseils pour exploser ses croyances limitantes et enfin avancer.


Si vous aimez l’action, si vous voulez comprendre ce qui fait vraiment bouger les choses, et si vous êtes curieux.se de découvrir des outils de coaching qui marchent en quelques minutes… cet épisode est fait pour vous !


🎧 Prêt.e à écouter ?

📌 Pour aller plus loin avec Laurence : Son site : unetouchedejoie.be Son Instagram : @unetouchedejoie Son LinkedIn : Laurence Cordonnier


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À très vite pour un nouvel épisode !

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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » .

  • Speaker #1

    Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph. multi-entrepreneurs passionnés par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif, c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi, je réussis, eh bien, vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours. Mes invités vous racontent leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs. pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire, vous. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors aujourd'hui, on est sur un épisode un petit peu spécial parce que je vous présente Laurence, ma coach. Alors si vous me suivez un petit peu sur les réseaux, vous avez vu que j'en avais déjà parlé plusieurs fois. Et donc l'objectif ici, ce n'est pas qu'elle prenne sa casquette de coach, pas qu'elle vienne vous vendre son coaching. Allez-y, c'est super top, mais... on n'est pas là pour parler de ça, on est là pour parler de son switch à elle, donc de son début de parcours, du switch qu'elle a effectué pour devenir ce qu'on appelle une coach classique et systémique. Et oui, elle vous fera la définition de ce que ça veut dire, mais en même temps pas trop, parce qu'il faut garder un peu de mystère. Et donc Laurence, je commence par la première question que je vais poser à tout le monde. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ton enfance dans les grandes lignes, le style de petite fille que tu étais et le milieu dans lequel tu as grandi ?

  • Speaker #0

    Alors c'est une vaste question, tu as rien à me dire.

  • Speaker #1

    Alors, on a une heure en tout. Les grandes lignes.

  • Speaker #0

    Allez, les grandes lignes. Donc, les grandes lignes, j'étais plutôt une petite fille qui... Je ne dirais pas que j'étais extravertie. J'avais l'impression d'être plutôt invisible. On va dire ça comme ça. Une petite fille plutôt invisible. C'est la perception que j'en avais. Je ne l'étais peut-être pas. Mais donc, en tout cas, c'est comme ça que je le sentais. J'ai vécu dans une famille avec beaucoup de principes, de rigueur, très strictes comme ça. Donc, autant te dire que j'aime bien la liberté. On ne va pas se le cacher. Et alors... Oui, mon enfance, je n'ai pas énormément de souvenirs, à vrai dire, de mon enfance. J'ai quelques bribes comme ça qui me reviennent de temps en temps. Je dois dire que moi, j'ai eu l'impression d'exister vraiment à partir de mes études supérieures.

  • Speaker #1

    Donc, même l'école primaire, tout ça ?

  • Speaker #0

    L'école primaire, l'école secondaire, je n'avais pas tellement l'impression d'exister. C'est plutôt à partir de… Oui, c'est un changement, malgré tout, les études, tu rencontres de nouvelles personnes, tu es dans un autre contexte et puis tu deviens une autre personne, je trouve. Et c'est à ce moment-là que… J'ai eu l'impression d'exister, mais sinon, avant, je ne recommande pas l'enfance. Je ne me dis pas, tiens, ça, si je pouvais la revivre une deuxième fois, ben non. Tu vois, je me sentais fort isolée par notamment le fait qu'on avait accès à beaucoup de choses. Donc, mes parents nous ont toujours très, très, très bien pris soin de nous. Mais en même temps, c'était des choses style cours à la maison, coiffeur à la maison, des choses comme ça. J'allais parfois chez le coiffeur, bien sûr, mais on avait plutôt tendance à faire… que les choses viennent à nous, plutôt que d'aller vers les choses, j'ai envie de dire. Probablement aussi pour des raisons logistiques puisque ma maman ne conduisait pas. Mais voilà, j'ai eu ce sentiment-là d'avoir assez isolé. Or, c'était peut-être pas vrai, mais c'est la perception que j'en ai.

  • Speaker #1

    Cool. Pas de cool.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une façon de dire cool. Ce n'était pas horrible. Ce n'était pas horrible. Je n'avais pas... Ça allait,

  • Speaker #1

    quoi. C'est marrant, j'apprends des choses parce qu'on se connaît depuis deux ou trois ans. Oui,

  • Speaker #0

    je vais encore apprendre, mais je ne vais jamais poser la question. Je ne vais jamais demander.

  • Speaker #1

    Florence, peux-tu m'expliquer ton enfance, s'il te plaît ? Et donc, qu'est-ce qui se passe à partir du supérieur, alors ?

  • Speaker #0

    Alors, à partir du supérieur, on ne sait trop comment, je suis embrigadée dans des mouvements étudiants.

  • Speaker #1

    Non, mais tu fais HEC.

  • Speaker #0

    Je fais HEC, je suis fait choper par des associations étudiantines. Et je commence à vraiment découvrir un peu la fête, quoi. On va dire ça comme ça, la fête, mais aussi... Les interactions de groupe, le fait d'avoir des projets ensemble, je commence à découvrir plein de trucs. La liberté aussi, d'une certaine façon. Le côté surprenant de toutes les activités qui peuvent nous tomber dessus à tout moment quand tu es dans ce type d'études. Donc voilà, c'est ce qui m'arrive.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu en retires aujourd'hui de tout ça ?

  • Speaker #0

    J'en retire que c'était une période que, au final, si je pouvais revivre un truc, ça me plairait encore bien. Tu vois, c'était bien. Ce que j'en retire, c'est... Je ne sais rien. En fait, c'est une capacité sociale, peut-être. Je ne me suis jamais posé la question. Tu vois, tu me découvres, mais je me découvre. Tiens ça toi, tu vois. Trop bien.

  • Speaker #1

    Tu passes ensuite dans le marketing, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est ce que je veux. Oui. Mais je n'ai pas tout de suite accès à ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, dans un premier temps, je fais un stage à Lyon, qui était en fait un stage rémunéré, mais dans un cadre, ce n'était pas un salariat classique, pour me rapprocher de ce que je voulais vraiment. Et ce que je voulais vraiment, c'était de faire du marketing dans le secteur culturel. Et donc là, je suis allée travailler dans un centre de création contemporaine qui s'appelle le Gramme. Et j'ai adoré, en fait, la ville.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que tu fais tes formations maintenant en France, à Lyme ?

  • Speaker #0

    Mais pas que. Tu es à deux heures de ta liste de n'importe où quand tu es à Lyon. Et donc, ça me permet d'avoir une position centrale. Mais c'est vrai que je me suis sentie en confiance. Je me dis que c'est une ville que je connais. C'est un environnement… C'est safe. J'aurais pu aller dans une autre ville, mais j'avoue que je les connais moins. Je me sens un peu chez moi. J'ai bon. J'adore Lyon. J'adore Lyon.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est beau. La bouffe. Le lien.

  • Speaker #0

    C'est une ville…

  • Speaker #1

    Il y a du soleil, mais sans que ce soit non plus… Atenable en été, enfin...

  • Speaker #0

    Oui, c'est une ville de dingue, j'adore. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et donc là, ça ne se passe pas comme tu veux.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que le secteur culturel reste quand même un secteur assez particulier, avec, je dirais que le dynamisme et l'élan ne sont pas les mêmes que dans une start-up ou une PME, donc je découvre un peu ça. Mais d'un autre côté, je reviens assez vite en Belgique, parce que c'était une durée déterminée, j'avais mon amoureux qui était ici, donc quelque part, je n'allais pas rester à Lyon, bien que sans ça, je pense que j'aurais pu, tu vois. Mais bon, après, la vie ne fait que... Et puis j'ai travaillé dans plein de boîtes différentes. Moi, je ne me souviens même plus dans quel ordre, mais j'ai travaillé à la fois chez Continental dans les pneus, je faisais du call center pour passage fitness. Enfin, tu vois, j'ai eu plein de trucs en même temps. Simplement parce que je suis quelqu'un qui, en gros, je veux travailler, je travaille. Toute expérience était intéressante. Je savais que je voulais travailler dans le marketing culturel. Et puis un jour, j'ai travaillé dans la culture, mais toujours pas dans le marketing pour les Frères d'Ardennes. Et là, quand... Je suppose que tu me poseras d'autres questions sur ce dans quoi je suis nulle, par exemple. C'était un truc où j'étais un peu nulle. C'était tout ce qui était trésorerie, tout ce qui était gestion des chiffres sur des budgets de plusieurs millions d'euros avec plein de lignes dans des fichiers Excel. J'aime autant dire que c'était grisant parce que c'était vraiment collaboratif, c'était chouette. Mais en même temps, tu faisais des horaires de dingue. Et surtout, je n'étais pas bonne pour faire ça, en fait. Il y a tellement d'autres choses que je faisais bien mieux,

  • Speaker #1

    mais bon, voilà.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas le savoir tant que tu n'as pas testé. Et clairement, tu vois. Donc voilà. Et donc après, il se passe quoi ? Il se passe que je continue à changer un peu de boulot. J'ai travaillé pour l'Orchestre Philharmonique, j'ai travaillé pour l'Université de Liège. Et puis, j'ai eu la chance de me faire licencier de l'Université de Liège en CDI, il faut le faire. Mais rien n'arrive par hasard. Ce qui m'a permis de me dire que j'étais déjà indépendante complémentaire. J'avais déjà commencé à me former au coaching. C'était en 2016. Je suis devenue indépendante complète, en fait.

  • Speaker #1

    Le licenciement, tu le prends bien sur le moment ? Parce que maintenant,

  • Speaker #0

    tu as bien compris que c'était cool,

  • Speaker #1

    mais sur le moment ?

  • Speaker #0

    Alors sur le moment, il faut savoir que ce licenciement a eu lieu après une période que, de mon point de vue, c'était du harcèlement, tu vois. Parce qu'isolé, il y avait plein de trucs qui étaient dénigrement, humiliation, tu vois, c'était compliqué. D'un autre côté, après, c'était juste un système qui est prêt à sacrifier un ou plusieurs de ses membres au bénéfice de son équilibre. Donc ça, je l'ai compris plus tard. Au moment même… Un licenciement, c'est quand même toujours un soulagement dans l'absolu chez la personne. Mais moi, j'avais eu la chance ce matin-là d'avoir au téléphone un entrepreneur qui s'appelle Rodolphe, qui est décédé maintenant l'année passée. Et Rodolphe était dans le marketing digital et me dit le matin, « Laurence, viens travailler avec moi, j'ai une place dans mon bureau, ça va être sympa. » Et je lui dis « Oui, mais Rodolphe, j'ai peur de ne pas avoir de clients. » Et il me dit « Peur ! » Oui, donc dans mon bureau, il y a une peau de vache au sol, c'est vraiment super bien décoré. Et en fait, le gars, il balaye ma peur d'un verre de la main et je me dis, si lui, il n'a pas peur, pourquoi j'aurais peur ? Il fait un truc qui s'apparente à ce que je pourrais faire et il n'a pas peur. Là,

  • Speaker #1

    il te propose ça, pas comme employé, comme indépendant.

  • Speaker #0

    Non, indépendant. Il me dit, viens louer un espace dans mon bureau. Plus ou moins, c'est l'idée, mais en disant, on va pouvoir faire des projets ensemble si tu veux. Moi, je n'ai jamais été indépendante, je ne suis pas entourée d'indépendants. J'étais indépendante complémentaire, déjà, je rédigeais des articles, mais ça ne m'avait pas spécialement traversé l'esprit plus que ça. Mais il me dit ça, je trouve ça plutôt cool, et l'après-midi, je me fais virer, j'ai souri. Tu vois ? J'ai souri. Alors, évidemment, ça faisait suite à un moment qui avait été particulièrement pénible, enfin, un moment, une année et demie extrêmement pénible, mais évidemment, j'ai souri. Trop bien. Ben oui. Et du coup, je l'ai fait. Merci. Je me suis allée dans son bureau et c'était sympa.

  • Speaker #1

    Et là, tu ne retournes plus en salariat à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Plus jamais. Plus jamais. Et alors, je dirais que j'ai eu la chance d'avoir un préavis payé non presté. Donc, en gros, tu as un petit filet de sécurité. Mon mari travaillait à ce moment-là, donc il ne gagnait pas énormément, mais il travaillait, donc il y avait une sécurité, une stabilité. Et puis, surtout, j'avais une forme d'insouciance parce que je ne suis pas un peu insouciante. Voilà, je me lançais, mais je n'avais pas d'anxiété, je n'avais pas de stress. D'ailleurs, je me souviens. A l'époque, je me faisais beaucoup masser par un masseur et ostéopathe, enfin bref. Et donc, il avait l'habitude de venir me masser. Et puis, je viens me masser, mais genre deux semaines après mon licenciement. Il me dit, mais Laurence, t'es toute molle. Tu n'as plus de problème. Tu vois, il me dit, ben non, ça va. Donc voilà, alors qu'il m'a connue dure comme du bois. Et là, il me dit, mais qu'est-ce que t'as fait ? Je ne sais pas, je suis bien. Je me suis fait virer. C'est ça, bien. Oui, donc c'était assez marrant. Un gros cadeau.

  • Speaker #1

    Et là, le parcours entrepreneurial commence. Comment ? Qu'est-ce que tu mets en place l'un après l'autre ?

  • Speaker #0

    Alors, je dois bien avouer que le parcours entrepreneur... mais à l'époque, je n'étais pas encore un entrepreneur. Je n'avais pas compris ce que c'était. Je dirais que je ne le suis peut-être même pas encore totalement aujourd'hui. Je pense que je commence seulement maintenant à avoir une conscience de ça. J'avais un peu conscience, mais je ne savais pas comment. Et à l'époque, non seulement je ne savais pas comment, mais en plus, je n'avais pas conscience. Et donc, c'était plutôt être indépendante, ce qui n'est selon moi pas tout à fait pareil quand tu es freelance ou quand tu es entrepreneur, c'est déjà pas tout à fait pareil. Mais donc, je suis indépendante. Et donc, ça commence comment ? Ça commence avec des petits projets de rédaction. Ça commence avec 35 000 euros de chiffre d'affaires. Tu vois, un petit truc qui débute gentiment. Tu as six mois de vente, tranquille. Donc, ça commence comme ça. Et donc là, je fais de la consultance, je fais un peu d'animation en entreprise, de type workshop, ce genre de choses, intelligence collective. Et puis, de la rédaction. Donc, ça commence tranquillou comme ça.

  • Speaker #1

    Et tu es déjà formée au coaching à ce moment-là ou tu es en cours ?

  • Speaker #0

    Je suis déjà formée au coaching parce que j'ai commencé en 2012-2013. Par là, j'étais enceinte de victoire. Donc, j'ai déjà des outils, mais je n'ai pas encore découvert les outils systémiques. Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, je suis formée au coaching, mais avec une vision du coaching qui n'est pas très, très amusante. Moi, je me dis, purée, écouter les gens m'en fondre pendant deux heures, c'est juste insupportable. Je ne sais pas si j'étais mal formée ou si les outils n'étaient pas efficaces. Je n'en sais rien, peu importe. Je pense que j'étais bien formée, sinon je n'en serais pas là aujourd'hui. Mais en tout cas, la manière dont je l'exploitais et dont je faisais du coaching à l'époque, m'obligeait à écouter longuement des histoires pénibles dont on est prisonniers. Oui, oui. Et donc, j'ai toujours dit, à l'époque, je disais, je ne veux pas devenir coach. Oh purée, que c'est saoulant, je ne veux pas devenir coach. Mais je n'avais pas encore découvert toute la puissance des bons outils, des bonnes questions, de la bonne posture, sûrement. Mais à l'époque, ce n'était pas tellement un projet précis. Je me suis vraiment formée au coaching. Si tu veux tout savoir, tu veux tout savoir ? Je veux tout savoir,

  • Speaker #1

    absolument tout savoir.

  • Speaker #0

    Parce que je me suis bien rendue compte que dans les dynamiques de succès ou d'échec, les dynamiques de collaboration réussie ou non, et le plan de vol qui fonctionne ou pas, il y a un truc en plus que juste faire les choses telles qu'on les a prévues. Donc je m'étais rendue compte de ça. J'avais aussi croisé dans mon parcours des gens qui étaient dans des situations de deuil, et qui du coup prenaient des décisions qui n'avaient plus rien à voir avec ce qu'ils auraient pu prendre s'ils n'étaient pas en deuil. Et donc je me suis quand même bien dit qu'il y avait un truc à travailler autre que... du smart et des choses linéaires telles qu'on les envisage.

  • Speaker #1

    Tu peux peut-être définir le smart, parce que je ne suis pas sûre que tout le monde le comprenne.

  • Speaker #0

    Alors, smart, c'est une décision concrète, quelque chose de spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporelle, donc timée dans le temps. Donc, en gros, c'est se dire, en entreprise, on ne fait que ça au départ, c'est des décisions smart. C'est on continue sur ce produit-là, on va lancer telle campagne, décision. On met tel budget, décision smart, c'est précis.

  • Speaker #1

    Sauf que dans la vie privée, ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Et là, toi, tu t'en rends compte ? Dans la vie privée, mais aussi dans l'entreprise. À un moment donné, tu prends des décisions, tu dis on va faire ça, ça, ça comme ça. Sur papier, c'est censé fonctionner, mais ça ne marche pas. Ou ça marche beaucoup mieux, mais tu n'as aucune raison de pourquoi ça a beaucoup mieux marché.

  • Speaker #1

    Et donc, qu'est-ce que tu mets en place à ce moment-là pour arriver à chercher les outils que tu as maintenant que tu n'avais pas à l'époque ?

  • Speaker #0

    Encore une fois, j'ai envie de dire que c'était un parcours non intentionnel à l'époque. Donc, ce que je mets en place, c'est que ça m'intéresse encore bien. Va-t-en savoir pourquoi. Donc, je continue à me former et à m'intéresser. Et puis j'ai la chance d'avoir mon formateur au coaching qui me propose de s'associer. Donc on a créé une marque à l'époque ensemble pendant trois ans. Et donc je suis un peu prise sous son aile d'expérience. Donc lui il a la caution expérience, moi je suis la caution communication marketing. Et on commence à bosser ensemble et là je commence à découvrir d'autres choses. Et puis j'ai jamais vraiment arrêté de me former et de me renseigner sur d'autres outils qui existent. Donc voilà ce que je mets en place. Mais ce n'était pas très intentionnel et je ne m'étais pas dit, moi, je vais créer une académie de coaching et c'est ça que je veux faire de ma vie. Au contraire, je me serais dit… Au contraire, d'ailleurs, j'ai toujours dit, non seulement, je ne veux pas coacher des gens qui sont en merde, moi, laissez-moi bien dans l'entreprise, j'aime autant. Alors aujourd'hui, je dis tout le contraire. Je dis, je ne veux plus être l'alibi d'une entreprise qui veut faire le bien par une journée de team building. Évidemment, je ne veux plus être ça, donc je ne fais plus ça. Sauf de manière très intentionnelle, justement, quand… Quand une boîte vient me trouver, j'ai eu le cas ce matin. des boîtes qui me disent j'ai tel problème, je pense que tu es la bonne personne pour m'aider dans tel problème, alors là je veux bien intervenir en entreprise. Mais aujourd'hui je parle très peu de l'entreprise, si tu me suis sur mes réseaux, ceux que je sais qu'il y a, j'en parle très très peu parce que je ne veux pas être un alibi. C'est principalement pour ça. Donc je disais je ne veux pas coacher des gens, et je disais aussi…

  • Speaker #1

    Tu as eu des mauvaises expériences par rapport à ça, ou bien c'était une accumulation ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'était dans des formations. Dans les formations au coaching, il faut quand même se dire que, je sais bien que tu as suivi la mienne, et que peut-être le public n'était pas tout à fait le même. Mais il y a aussi une chimère du métier de coach qui est le métier qui va te sauver de tous tes problèmes. Et donc, du coup, tu vas faire une reconversion professionnelle alors que ça n'allait pas du tout dans ton métier précédent. Évidemment, dans le métier de coach, ça va bien aller. Surtout que tu n'as pas tout de suite compris que le métier de coach, c'est un métier d'entrepreneur. Voilà, donc ça, personne ne le sait, personne ne te le dit. Et quand tu rentres dans une académie de coaching, à part dans la nôtre, il n'y a pas vraiment des gens qui te disent « Attention, tu vas devoir les vendre tes compétences derrière » . C'est pour ça que je fais ce genre de podcast,

  • Speaker #1

    tu vois. Parce que le mythe du… ta vie n'allait pas, tu as claqué des doigts et tu as eu plein de clients. En fait, non,

  • Speaker #0

    il y a tout un processus. Tu as claqué des doigts, tu avais beaucoup de pognon, des gens l'ont fait pour toi.

  • Speaker #1

    Tu as engagé pile les bonnes personnes, elles ont fait tout ce qu'il fallait et maintenant, tu gagnes 10 000 euros par mois sur une plage à Dubaï. On ne te fait rien. Oui,

  • Speaker #0

    à Dubaï, il faut plus. Voilà. Mais non. Du coup, tu as un public dans ces formations. J'aime beaucoup, c'est des choix de gens. C'est vraiment super. Mais tu vois bien que dans ce type d'écosystème, tu as des gens qui sont d'abord pour se reconstruire eux-mêmes, ce qui n'est pas un problème en soi. C'est juste que cette reconstruction prend du temps. Moi, j'étais là dans une énergie d'action. Ce qui est peut-être un défaut aussi, mais j'étais dans cette énergie-là. Et donc, être entourée de personnes qui sont prisonnières, des histoires qui se racontent, qui se complaisent finalement dans des rôles parfois de posture de victime ou autre, même si ce n'est pas le but évidemment. moi, ça ne me tire pas vers le haut, ça ne me fait pas plaisir. Et du coup, tu vois, ces personnes-là qui sont en quête elles-mêmes, commencent à coacher des gens et donc elles font un peu n'importe comment, tu vois, aussi par moment, ça ne te donne pas forcément une vision très relisante de la profession. Et surtout, tu n'es pas équipée, en tout cas dans les formations que j'ai suivies au tout départ, pour être incisif, pour faire ça juste et bien et vite, tu vois, tu n'es pas équipée pour ça. Et donc, du coup, tout n'est pas forcément juste, pas vraiment bien et surtout très lent, tu vois, donc ça ne m'attire pas. Donc, c'est vrai que je... D'ailleurs, ce qui a fait que j'ai vraiment embrayé, c'est que je me suis formée au coaching avec les chevaux. Et donc, du coup, en se formant avec les chevaux, j'ai été obligée, comme je ne viens pas du tout du milieu du cheval, j'ai été obligée de savoir comment faire pour convaincre un cheval au milieu d'un troupeau de venir bosser avec moi sur une piste pendant une heure. Et ça...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux expliquer en quelques mots ce que c'est l'équicoaching ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, l'équicoaching, c'est, dans ma vision du monde, tu rentres dans une prairie, il y a des chevaux autour de toi. Et le cheval, il a une perception sur 30 à 200 mètres de tous tes états émotionnels, conscients et inconscients. Donc, ça veut dire que le cheval, c'est comme un grand baromètre, un effet miroir géant qui va venir pointer là où toi, tu ne te rends pas compte. Tu es en train de te raconter un truc et en fait, dedans, il y a un truc bien dans tout ce que tu racontes qui ne sert à rien. Le cheval, il va pouvoir venir te le pointer. Donc, c'est un super collègue, le cheval, quand tu coaches avec lui. Donc, je résume très fort et je le simplifie beaucoup, mais en gros, c'est l'idée. Et donc, j'ai dû… apprendre pour pouvoir quand même être un minimum digne et passer mon examen et tout ça mais j'ai dû apprendre à aller prendre un cheval pour qu'ils viennent coopérer avec moi et donc c'est pour apprendre ça que j'ai commencé à coacher et coacher et coacher et coacher en coachant je suis devenue bonne évidemment c'est il n'y a pas de miracle tu vois tu coupes de plus en plus tu vas de plus en plus tu coupes mieux évidemment donc moi je suis devenue très bonne à l'époque grâce à ça en fait donc c'était encore une fois pas très dirigée pas très focus pas très intentionnelle mais c'est ce qui est arrivé après rien n'arrive par hasard et on est mu par des dynamiques qui nous dépassent aussi. Donc voilà comment j'en suis arrivée à devenir bonne et à ce qu'on me demande pour donner une formation au coaching. Et là aussi, j'ai dit, non, jamais de la vie, je vais te former au coaching. Je n'ai aucune envie de faire assis la bûche. Tu vois, bien sûr que non, je ne vais pas faire ça. Donc à chaque fois que l'univers m'a présenté l'opportunité, dans un premier temps, j'ai toujours dit non. Alors aujourd'hui, je suis beaucoup plus consciente de là où je vais. Mais à l'époque, je n'étais pas consciente de là où j'allais. Je n'avais aucune conscience. Très bien.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, ta vie, elle ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire, je me lève le matin, il se passe quoi ? Ou en gros, dans ma vie en général, sur une année, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Sur une année, il se passe quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, sur une année, il se passe que j'ai décidé de partir à l'étranger. Bon, ce n'est jamais bien loin, c'est toujours la France ou l'Italie, ou les Pays-Bas, ou l'Allemagne éventuellement. Mais à chaque fois qu'il y a des vacances scolaires. Donc, comme ça, on se déconnecte. Moi, il faut savoir que j'adore mon boulot, j'adore travailler, je trouve ça super passionnant. Ce qui veut dire que si je n'ai pas des... des déconnexions imposées, je travaille parce que j'aime bien. Ça me nourrit. Moi, j'ai ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'une semaine, on part toutes les deux. Dans une retraite entre entrepreneurs avec deux jours où on ne doit pas parler.

  • Speaker #0

    Oui, donc on prend cela maintenant.

  • Speaker #1

    On parle.

  • Speaker #0

    On parle, on dit tout ce qu'on peut maintenant. Donc voilà, je suis un peu comme toi. Donc il y a ça. Mon année, c'est aussi mes formations qui sont donc des choses très anticipables. Ce sont des modules de groupe. Donc ma formation chez moi, elle démarre le jour où tu t'inscris. C'est de l'individuel pris en rendez-vous sur mesure, etc. Donc ça, c'est assez facile à goupiller. Et puis, tu as les jours de formation qui sont dans l'agenda depuis des mois, en fait. Donc, c'est assez prévisible.

  • Speaker #1

    Donc, tu te partages entre le fait de te donner des formations. Oui. Donc, ça, c'est un peu le gros de ton travail maintenant. Tu coaches encore certaines personnes, mais tu as délégué le coaching à une, deux, deux personnes. Deux personnes qui coachent à ta place, mais en utilisant complètement tes outils.

  • Speaker #0

    C'est ça. OK. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est la deuxième fois. Deuxième chose.

  • Speaker #0

    Oui. Parce qu'en fait, la magie du coaching, c'est que tous les outils... que je te transmets, si tu les utilises telles quelles, tu peux obtenir les mêmes résultats complètement magiques et spectaculaires que ceux que j'obtiens moi. Donc la magie, ce n'est pas moi, c'est l'outil. Moi, je sais, ça je connais. Oui,

  • Speaker #1

    je sais, ça marche super bien.

  • Speaker #0

    Toi aussi, tu es magique.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est magique. Et en même temps, c'est expliqué. C'est magique, mais ce n'est pas charlatan.

  • Speaker #0

    Et c'est transmissible.

  • Speaker #1

    Et c'est transmissible. C'est facilement transmissible. Mais ça reste magique.

  • Speaker #0

    Oui, ça reste magique.

  • Speaker #1

    Mais on ne reçoit pas...

  • Speaker #0

    Non. Ben non, moi déjà j'avais des années, je ne veux pas coacher. Arrêtez de me parler, ça m'embête. Plus ou moins, c'était ça le mindset. Donc forcément, il n'y a rien de très magique là-derrière. Mais par contre, c'est vrai que les transformations qu'on obtient avec ces outils-là, elles sont juste merveilleuses. Donc oui, effectivement, la formation, c'est le gros de ce qui m'occupe. Après le coaching individuel, en fait, moi le but, notre why à nous, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, j'ai dû me reconnecter à ça en me disant, on me demande pour recevoir mes outils. Alors, ce n'est pas que mes outils, ce sont des outils dont certains, j'ai un peu rendu un peu plus personnalisé certains d'entre eux. Mais globalement, ça reste des approches qui sont existantes et que je ne pense pas que j'ai vraiment inventé un outil. C'est juste dans le développement personnel et le coaching systémique, il y a différentes choses possibles. Moi, ma force, c'est de les avoir mises ensemble pour faire quelque chose de transmissible, de facile à mettre en œuvre d'un point de vue opérationnel et de commercialisable pour les coachs qui viennent se former chez nous. Donc ça, c'est ma zone de génie à moi, c'est d'avoir fait ça. Mais sinon, pour le reste, c'est des trucs qui existent. Et donc, techniquement, mes journées, elles sont consacrées à... Ah oui, je garde une centaine d'heures de coaching par an. J'essaye de garder une centaine d'heures de coaching en individuel par an parce que j'estime que poser mes fesses sur une chaise en individuel avec quelqu'un et faire ça 100 fois par an, ça va garantir que je reste complètement dans la réalité de ce qu'est le coaching individuel parce que je fais énormément de coaching en groupe. Donc du coup, je coach plusieurs personnes, 5, 20, ça dépend de la thématique et du groupe, sur des périodes de temps de 2 heures ou d'un week-end, peu importe. Mais donc, je pratique beaucoup ces outils tout le temps. Mais cette expérience d'en individuel, je suis concentrée rien que sur toi et on a 45 minutes ensemble et ça va changer ta vie, j'ai l'habitude de le faire en groupe, mais moins en individuel et je veux garder cette habitude. Parce que les coachs qui viennent se former chez moi, enfin chez nous, ils cherchent ça. Et donc, pour rester légitime dans ma posture de formatrice aussi, je dois faire ça.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu réponds quand on te dit, oui, mais tu dis,

  • Speaker #0

    et on va changer ta vie, alors qu'en fait,

  • Speaker #1

    ça peut faire un peu vendeur de rêve. Mais je vois que toi, tu le dis ultra facilement. Je t'ai déjà entendu dire ça plein de fois. Qu'est-ce qui a fait en sorte qu'un jour, tu pouvais probablement pas le dire, et puis un jour,

  • Speaker #0

    pas de problème,

  • Speaker #1

    tu dis cette phrase sans...

  • Speaker #0

    Les milliers d'heures de vol au compteur. Donc si t'es coach, voilà, je dis à tous les coachs, ce qui change tout dans la promesse... En fait, le coaching, c'est un rapport de confiance aussi. comme dans tout acte entrepreneurial, soyons francs, mais le coaching encore plus parce que tu es dans encore autre chose, dans de la palpable, dans ce qui touche de l'intime finalement. Tu fais une promesse au client. Comme toute entreprise, encore une fois, à quoi que tu vends, tu as une promesse. Et en gros, la promesse, ça va changer ta vie. Tu peux la formuler quand tu es sûr de ton coup. Et donc, à un moment donné, au début, je faisais des promesses qui n'étaient pas celles-là. Et donc, je ne te conseille pas de dire ça si tu te lances dans le coaching. Je te conseille plutôt de dire, on va refaire ton CV. Tu pourras, enfin, on va, tu. parce que toi tu fais rien a priori quand t'es coach et que t'as que une posture de coach mais tu vas trouver ce que tu veux faire dans ta vie tu peux faire des promesses qui sont pas nécessairement celles-là en même temps trouver ce qu'on veut faire dans sa vie ça change ta vie tu vois tu vas arrêter d'être triste après ton divorce ça change ta vie tu vas enfin avoir confiance en toi ça change ta vie donc en soi c'est juste qu'au début j'étais peut-être pas multiterrain tu vois là maintenant quel que soit le terrain de jeu du client il vient avec une problématique même si je n'ai jamais vécu c'est encore bien que j'ai pas vécu toutes les anverses de mes clients Je ne suis pas l'experte du problème, je suis l'experte de l'outil. Et lui, il est expert de sa solution. Donc en gros, tu mets les deux ensemble. Et là, tu peux faire des promesses. Mais ce qui change tout, c'est les milliers d'heures de vol au compteur. À un moment donné, tu deviens vraiment bon. Pas parce que tu es touché par la grâce, juste parce qu'avec l'expérience, encore une fois, c'est comme en couture. Tu te poses plus de 36 000 questions quand tu couds une tirette. À un moment donné, tu sais comment faire. Ça vient naturellement. C'est comme conduire, ça vient naturellement.

  • Speaker #1

    Tu as deux, trois histoires que tu peux raconter de changement de vie sans donner de nom, évidemment, et sans donner de détails, ou tu ne préfères pas ?

  • Speaker #0

    Alors, il faut que je m'en souvienne, mais effectivement, j'ai quand même quelques personnes qui sont dans des situations professionnelles. Donc, c'est souvent ça le cas typique, c'est la situation professionnelle où tu n'es pas tellement heureux. Et puis à la fin, soit tu deviens complètement indépendant, tu n'avais pas tout à fait prévu au départ, soit tu retrouves la paix, l'harmonie et le bonheur dans une situation. Soit parce que tu as un changement professionnel, soit tu n'as pas de changement, mais tu te sens bien. Donc ça, quand les élèves se forment auprès de nous, on a ce type de situation. Après, on a plein d'exemples. Tu vois la nana qui pleure toujours pour son ex, qui se dispute avec sa mère et qui n'est pas heureuse dans son job. Moi, ça dépend un peu des clients, mais je vois parfois, toutes les deux semaines, tous les mois, elle, je la voyais une fois par mois. Je crois qu'en quatre mois, elle a arrêté de pleurer sur son ex, elle ne pensait même plus. Elle a rencontré quelqu'un que c'est super. Avec sa mère, il n'y a plus de problème. problème, tout est résolu. Et son boulot, elle a eu le temps, sur l'espace de temps de 4 mois, d'avoir une demande de mobilité interne pour aller voir ailleurs ce qui s'y passe, et pour revenir dans son boulot. Et puis voilà, en fait. Et elle est plus heureuse là où elle était avant. Donc tu vois, dans des espaces de temps très courts, j'ai eu aussi un gars, il avait une grosse difficulté de communication avec son fils. Son fils ne parlait plus, s'était déscolarisé, mais style vers 14-15 ans, c'est quand même un peu rude. Il a oublié d'ailleurs son dernier rendez-vous, ce client-là. En fait, tout s'est comme réparé, ça, entre lui, son fils, sa femme aussi, parce qu'il y avait une histoire de femme dans l'histoire aussi. Donc, oui, des transformations, il y en a tout le temps, mais on ne sait jamais dire où ça va arriver. Ça m'arrive, oui, très rarement, mais ça m'arrive de suer des gouttes aussi, en me disant, oh punaise, ce client, le chantier de sa maison est bloqué. Professionnellement, il est dans une impasse. Au niveau de son couple, ça qui est compliqué. Et alors, tu le vois comme ça, nous, nos parcours, c'est maximum cet rendez-vous, parce que la promesse... change ta vie, ce serait pas drôle, tu étais en deux ans, donc c'est un rendez-vous. Donc c'est un gros six mois. Ouais, mais alors du coup, tu travailles, donc tu fais ton taf, tu te dis, ok, je sais ce que je dois faire dans ce cas-là, je sais ce que je dois faire, tu fais ton taf, tu le vois six fois, et puis il y a la septième, tu te dis, ouais, il est toujours... Enfin, il y a des choses qui se passent, mais c'est pas tout du noir au blanc, moi c'est ce que je veux pour mes clients, c'est que ce soit quasiment du noir au blanc. Et puis le dernier jour, il vient et dit, alors là, c'est dingue, mais le truc du chantier bloqué, le mec qui a foiré sur le chantier est venu sur mon lieu de travail s'excuser devant tout le monde. Ce qui n'arrive jamais, tu vois. Et tu dis, oh, ok, ça c'est réglé, donc très bien. Et on y double, il dit, ben voilà, ils m'ont enfin proposé le job que je voulais en indépendant, avec la bagnole, une tête, machin. Ok, ben nickel, quoi. Voilà. Tant mieux. En même temps, tu peux juste t'évertuer à écouter ton client, comprendre le blocage.

  • Speaker #1

    le supprimer le blocage tu sais pas dire s'il en a 150 derrière des blocages ou s'il en a 6 bah là il en avait que 6 ça allait mais la plupart des gens en ont quand même 150 tu vois en tout cas sur une thématique ciblée on arrive à la fin de cette interview je vais te poser 2-3 questions que je vais poser dans chacune des interviews et donc j'ai encore besoin de mon petit copion est-ce que tu peux me donner la plus grosse croyance limitante en tout cas c'est laquelle tu penses que tu avais mais que t'as réussi à déconstruire maintenant Ou la plus fun, ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Oui, la plus fun. Qu'est-ce que je pouvais bien croire ? Qu'est-ce que j'aurais bien pu croire ? À mon avis, il devait y avoir un paquet de croyances derrière le côté. Je ne sais pas quelle est la croyance derrière, mais aujourd'hui, je m'autorise à être qui je suis, en toutes circonstances, et comme j'aime bien. On est évidemment dans le respect des autres, on est bien d'accord. Mais tu vois, même si j'ai des petites passions cheloues ou des besoins qui sont différents, tu sais, je suis dans un club d'entrepreneurs, enfin dans plusieurs clubs, mais... Ils mangent des sandwiches à la mayonnaise et des tartiflettes à l'orval. Enfin, tu vois, à un moment donné, je veux respecter mon corps. Je n'ai pas envie de mettre ça dedans. Et donc, je m'autorise simplement à soit l'exprimer. En fait, vous faites aussi des salades, tu vois. Ou alors, à prendre mes petites boîtes de foie de morue et mon petit pain grillé. Enfin, tu vois, je m'autorise à faire ça. Tu vendurais avec ton foie de morue. Oui, ça fait plaisir. Oui, c'est bon, en fait. Si tu goûtes, c'est vraiment bon. Mais donc, tu t'autorises à faire des choses qui sont socialement bizarres. Mais qu'en fait, c'est OK. Parce qu'en fait, je préfère maintenant me respecter, moi. Donc, en fait, je crois que j'ai arrêté d'essayer de vouloir plaire à tout le monde. Alors, j'aime mieux quand même bien un soigné franc. On est d'accord. Mais tant pis si j'ai mangé de la sardine et que ça t'a dérangé et que je veux manger ma sardine, en fait. Voilà. Après, je ne mange pas tout le temps de la sardine, mais c'est pour faire genre la fille qui prend soin d'elle, tu vois. C'est ça. Je pense qu'il y avait quand même cette envie de se plaire. Avec la dame. Oui, c'est ça. Avec la dame. Avec sa contradiction. Voilà. Mais tu vois, il y avait quand même cette envie de plaire. Et je pense que là, maintenant, j'ai envie. Et alors, il y avait aussi un autre truc. C'est que Not Why, je t'ai dit, c'est contribuer à un monde plus beau et plus juste. Et un jour, je me suis rendu compte que je ne construisais pas ce monde plus beau et plus juste pour moi. Je le construisais pour les autres. Et moi, en fait, de l'histoire. Donc ça aussi, ça a été un changement de mindset. Trop bien.

  • Speaker #1

    S'il y avait une seule leçon que tu pouvais transmettre aux gens qui nous écoutent aujourd'hui ou à tes enfants,

  • Speaker #0

    comme tu veux. On est tous des pages blanches à tout moment de notre vie. Tu peux décider d'être ce que tu veux et pas ce que tu es, parce que parfois tu es juste en PLS,

  • Speaker #1

    tu viens de divorcer, t'en peux plus. Donc ça, t'as pas envie d'être ce que tu es à l'instant présent,

  • Speaker #0

    mais ce que tu veux, ouais, on est tous des pages blanches. Quel que soit ton âge, quelles que soient tes études, quel que soit ton background, quels que soient tes échecs et ton parcours. Ton budget, ton budget. Ton budget, ouais, peu importe. En fait, t'es une page blanche et t'as le droit d'écrire ce que tu veux. Voilà, ça commence par là à changer sa vie.

  • Speaker #2

    Ta meilleure erreur.

  • Speaker #0

    Alors, ma meilleure erreur, vous voyez que j'en fais quand même souvent, je fais quand même beaucoup. Je dirais qu'à mon avis, celles que j'ai dû faire sont des erreurs d'engagement et des erreurs financières. Donc, j'ai dû passer par là pour passer d'indépendante à entrepreneur et devenir intentionnelle. Si je n'avais pas commis toutes ces erreurs de recrutement, ces erreurs financières d'investissement dans les mauvaises choses, on va dire ça comme ça, les mauvais prestataires notamment, c'est surtout là-dedans que je fais des erreurs parce que je crois que... que tout le monde est gentil et compétent, évidemment. On m'a aussi bassinée sur les soft skills. À un moment donné, les soft skills, c'est bien d'être gentil et d'être agréable, mais j'aime mieux que le dentiste qui m'opère soit précis. Enfin, qui m'opère. Il ne m'opère pas, j'ai des bonnes dents, mais tu vois l'idée. Mais donc, en soi, c'est ces erreurs-là qui m'ont le plus permis. Après, ça vient aussi du fait que moi, je ne suis pas cool, parce que je suis quand même un peu précise sur ce que je fais, mais... Comme on est tous des page-morts, que rien n'arrive par hasard et que tout est ok, à un moment donné, il y a un petit côté baba cool qui fait que si tu viens pas me piquer un peu, je vais me dire « mais c'est pas... » . Donc moi, je m'énerve généralement pas beaucoup, sauf quand j'oublie ma carte au-delà, tu vois. Là, je fais « oh merde,

  • Speaker #1

    c'est pas possible, j'ai plein de scampis » . Donc là, je peux faire une sorte de petit drama comme ça, un seul, comme ça, dans ma ville, tu vois, avec mon mari qui a méga la honte, tu vois. Donc ça peut arriver, mais sinon,

  • Speaker #0

    pour un truc un peu grave ou un peu important, j'ai jamais vraiment un petit drama qui me vient.

  • Speaker #1

    Sauf quand tu as perdu 54 000 euros en dessinant des trucs stupides, ou en engageant une nouvelle personne.

  • Speaker #0

    Là, je me concentre. Mais du coup, c'est les meilleures erreurs que j'ai pu faire parce que je ne les ferai plus.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus d'argent. Je ne peux plus les faire de toute façon. Les potes sont vides. Je ne peux plus avoir ces erreurs-là.

  • Speaker #2

    Si demain tout s'arrête, de quoi est-ce que tu es la plus fière ?

  • Speaker #0

    D'avoir transmis à tous les coachs que je forme dans la caméra. Ça ne s'arrête pas. Ouais,

  • Speaker #1

    du coup, ça ne s'arrête pas. Donc, c'est exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dernière question. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose, mais que je n'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    tu ne m'as pas demandé quand est-ce qu'on boit un verre,

  • Speaker #0

    par exemple. Parce que tu as déjà l'air. Parce qu'on le sait.

  • Speaker #2

    Voilà. Dans une semaine, on est en vacances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Ce n'est pas faux. En fait, on n'est pas vraiment en vacances. On est plutôt dans une sorte de business trip. Parce que toi, tu vas quand même bosser pas mal. On va bosser beaucoup.

  • Speaker #2

    Mais ça n'empêchera pas de boire un verre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. On va voir avec ça. Parce que c'est vrai qu'on fait deux jours de silence, mais le reste du temps, on est... En plus, quand on va faire silence, à mon avis, c'est là qu'on va bosser le mieux.

  • Speaker #0

    On va bosser super bien. Donc voilà. Mais non, je trouve que tes questions sont parfaites. C'est très bien. J'ai aimé. Merci.

  • Speaker #1

    Avec joie.

  • Speaker #2

    Un tout grand merci. On se retrouve pour le prochain épisode. N'hésitez pas. Où est-ce qu'on peut te contacter, si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, unetouche-de-joie.be, c'est notre site. Et alors, je suis très active sur Instagram, une touche de joie, sur LinkedIn. Je ne dis pas la même chose.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand je vais dans une piscine d'eau glacée à 7 degrés,

  • Speaker #0

    ça, c'est sur Instagram que je le montre,

  • Speaker #1

    mais c'est sur LinkedIn que j'en parlais, que j'ai parlé.

  • Speaker #0

    Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si tu veux les deux visions, et puis Facebook, comme tout le monde, et puis la newsletter, bien sûr, comme toute entreprise qui se respecte, on a un peu tout. Tu ne peux pas ne pas me trouver.

  • Speaker #0

    Ok, super. On vous mettra tous les liens, évidemment,

  • Speaker #3

    dans la description. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #3

    J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Croissant. Avec un K, évidemment, .club.

  • Speaker #2

    On se retrouve dans le prochain épisode.

  • Speaker #3

    À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

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