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Kroissant

[EP.5] Sortir des relations toxiques : le secret du triangle de Karpman

[EP.5] Sortir des relations toxiques : le secret du triangle de Karpman

18min |04/03/2025|

311

Play
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18min |04/03/2025|

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Description

Le triangle de Karpman : comment sortir des relations toxiques ?


Avez-vous déjà eu l’impression d’être coincé dans un schéma relationnel qui se répète encore et encore ? Le genre de situation où tout le monde finit par se blesser, sans trop savoir pourquoi ?


Aujourd’hui, je vous parle d’un concept psychologique qui a changé ma façon de comprendre les relations : le triangle de Karpman, ou triangle dramatique.


Dans cet épisode solo, on décrypte ensemble :


  • Pourquoi et comment on tombe dans ce triangle infernal ?

  • Les trois rôles de ce triangle : victime, sauveur, persécuteur (spoiler : on y passe tous à un moment ou à un autre).

  • Comment on peut en sortir sans blesser les autres (ni soi-même) ?

  • Les erreurs classiques à éviter quand on veut aider quelqu’un.

  • La stratégie pour reprendre le contrôle et être dans une posture de "créateur" plutôt que de "victime".

  • Un exemple concret de mon expérience perso (parce que oui, moi aussi, j’y suis passée !).


Cet épisode va vous donner une toute nouvelle grille de lecture des relations et surtout, une clé pour vous en libérer.


Ça vous parle ? Partagez-le avec quelqu’un qui pourrait en avoir besoin !


📍 Pour aller plus loin :

Et surtout, rappelez-vous : vous n’êtes jamais obligé de jouer un rôle qui ne vous convient pas. ✨

--------

Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph, multi-entrepreneur passionné par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi je réussis, et bien vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours, mes invités vous racontent... leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs, pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. Bonjour à tous, bonjour à toutes et bienvenue dans Kroissant, le podcast dans lequel je vous donne toute mon énergie pour vous aider à faire sauter vos croyances limitantes. Aujourd'hui, je vais parler toute seule. on va plonger dans le fascinant univers du triangle de Karpman, qu'on appelle aussi le triangle dramatique. C'est peut-être plus facile à retenir. Alors non, ce n'est pas une théorie de géométrie, je vous rassure. J'ai oublié ça depuis longtemps. C'est un concept psychologique qui a vraiment complètement changé ma façon de comprendre les relations dysfonctionnelles, donc les relations dans lesquelles il y a des problèmes. Alors j'avais vraiment envie que ce sujet soit un de mes premiers épisodes de podcast parce que je le trouve hyper impactant. et super facile à utiliser au quotidien. Je l'ai déjà utilisé beaucoup avec des personnes que je coachais. Ma coach l'utilise énormément, l'a déjà utilisé sur moi, et ça fonctionne ultra bien. Alors je vous préviens, vous allez sans doute vous reconnaître dans au moins un des trois rôles, et c'est pas forcément agréable à entendre. Mais restez ! Le but, c'est évidemment que ces quelques minutes ensemble vous permettent de repartir avec une toute nouvelle clé de lecture, et surtout de résolution des conflits, en étant capable de reconnaître et d'adapter votre propre posture pour sortir de ce triangle. Parce que vous allez voir que le but ultime aujourd'hui, c'est de, de un, prendre conscience du triangle, et puis, hop, d'en sortir le plus vite possible. Est-ce que dans votre vie, vous n'aurez plus jamais ce triangle ? Non, bien sûr que non, vous l'aurez encore, vous allez encore le remarquer, mais plus on prend conscience rapidement de ce triangle, plus on arrive à en sortir, et finalement, on l'attire de moins en moins. Alors, déjà, qu'est-ce que c'est le triangle de Cartman, ou le triangle dramatique ? je vous explique ça. Donc vous imaginez un triangle. À chaque sommet, il y a un rôle, d'accord ? Un rôle que la personne qui fait partie de la relation va prendre. Le premier rôle, c'est le premier sommet, c'est le rôle de la victime. Il n'y a pas besoin de chercher trop loin, c'est super facile à comprendre. C'est la petite voix intérieure, vous savez, qui vous dit mais tout va mal et pourquoi ça m'arrive à moi et c'est pas de ma faute, ce genre de choses. Ensuite, en Ausha droite. Ça dépend comment on met le triangle, mais en fait, on s'en fiche que ce soit à droite, puisque vous êtes en train de m'écouter et a priori de ne pas me regarder. Donc, un des autres angles, c'est le sauveur. Vous savez, c'est cette personne qui va voler à la rescousse de l'autre, quitte à en faire trop. Je vais expliquer encore plus après. Et le dernier sommet, enfin, c'est le persécuteur. C'est pour ça qu'on appelle aussi le triangle de Karpman le triangle victime-sauveur-persécuteur. Il n'est pas forcément méchant. le persécuteur, mais souvent il va être critique, il peut être cassant, il peut être autoritaire. La magie, ou plutôt la toxicité de ce triangle, c'est qu'on passe d'un rôle à l'autre. Alors c'est sûr qu'il y a des personnes qui vont avoir plutôt tendance à prendre le rôle de victime facilement, ou de sauveur, ou de persécuteur, mais une même personne peut, et cela dans une même relation, passer, en fonction des moments, d'un sommet à l'autre. Je vous donne un exemple, le dîner de famille. Le fameux dîner de famille, on sait bien qu'on a tous des dîners de famille sans aucune accroche et tout le monde s'entend à merveille. Eh bien non, forcément, ce n'est pas toujours le cas. Donc, premier exemple, le drame familial. Vous avez tante Josiane qui se plaint que personne ne l'aide jamais. Forcément, là, elle prend sa casquette de victime. Vous êtes pris par la culpabilité et vous proposez d'organiser son déménagement tout seul. Tracasse tante Josiane. Vous vous dites, ah mais je ne l'ai quand même pas beaucoup aidé, machin, alors que quand j'étais petit, bon, voilà. C'est bon, je gère ton déménagement, tracasse, fais juste tes cartons, je gère tout le reste. Sauf qu'au bout de deux semaines... Vous en avez ras-le-bol parce que vous avez autre chose à faire, que tante Josiane, elle ne fait pas ses cartons aussi vite, qu'elle ne nettoie pas sa maison comme vous auriez voulu que ce soit nettoyé, que quand vous arrivez, ce n'est pas forcément encore prêt, qu'elle ne répond pas assez vite pour les déménageurs, j'en sais rien. Et à ce moment-là, vous en avez un peu ras-le-bol et vous lui dites qu'en fait, elle pourrait au moins faire un effort. Et là, vous prenez le rôle de persécuteur. Et hop, la boucle est bouclée, tante Josiane, elle va reprendre sa casquette de victime. Vous, vous ne savez plus pourquoi vous vous êtes embarquée là-dedans. Peut-être que vous allez vous plaindre. elle ne m'écoute pas, machin, etc. Vous pouvez aussi prendre le rôle de la victime. Et donc, vous êtes passé, vous, du rôle de sauveur au rôle de persécuteur. Éventuellement, même après, au rôle de la victime, c'est encore possible. Alors, ceci étant dit, pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Donc, par exemple, la victime, elle cherche de l'attention. D'accord ? Elle cherche de la validation en disant en gros « pauvre de moi » , et bien elle espère que quelqu'un viendra à son secours. C'est aussi simple que ça, ça peut être conscient, mais la plupart du temps c'est évidemment très inconscient. Le sauveur, lui, il a besoin de se sentir utile. Vous avez des temps de Josiane, je suis quand même un super mec, ouais. Il a besoin de se sentir indispensable, un peu le syndrome du super-héros. Mais souvent au détriment de ses propres besoins. Quand il a aidé tant de Josiane, il n'a pas pensé que lui, il avait deux semaines de dingue au boulot. qu'on avait besoin de s'occuper de ses enfants, etc. Et le persécuteur, lui, il se rassure en gardant le contrôle ou en remettant les autres à leur place. L'autorité, moi je sais, de toute façon, ça doit être fait comme ça. Je vous donne un deuxième exemple. Au bureau, lieu où, évidemment, il y a plein de triangles dramatiques. Marie, ou on s'en fout comment elle s'appelle, Marie, votre collègue, se noie dans ses dossiers. Victime. C'est pas parce qu'elle se noie dans ses dossiers que c'est une victime. C'est parce qu'elle dit cette phrase, j'arriverai jamais à finir avant la deadline, j'arrive jamais, en plus mon enfant est malade, tout ça. Peut-être que ce qu'elle dit est vrai. C'est pas le fond qui est important, c'est la forme ici, elle prend clairement le rôle de victime. Parce qu'elle pourrait dire la même chose, là j'arriverai pas à finir avant la deadline, et en plus ma fille est malade donc je dois partir à telle heure. Comment est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place ? On n'est plus dans le rôle de victime. Elle a repris son pouvoir personnel. Mais là Marie, non, elle se plaint. Elle a juste envie de se plaindre. Plein de bonne volonté, c'est reparti pour le sauveur. Vous prenez une partie de son travail, mais au final, quand le chef revient et critique la qualité des documents, Marie, elle fait quoi ? Elle vous rejette la faute. Allez, cadeau ! Elle vous rejette la faute et devient donc le persécuteur à ce moment-là. Résultat, Marie va se remettre en mode victime très rapidement, vous vous êtes épuisé, votre rôle de sauveur vous a épuisé, vous pourriez revenir en plus en mode persécuteur parce que vous allez vous énerver peut-être sur Marie. ou en mode victime en disant « Oh, je l'ai aidée, en fait, elle n'est même pas reconnaissante, blablabla » . Et le chef peut en plus évidemment rentrer dans ce triangle dramatique, et là c'est parti pour la gloire. Alors, comment on s'en sort ? Parce qu'au final, vous avez tous des exemples de triangles dramatiques auxquels vous pouvez penser. Allez-y, pensez-y. Dites-vous « Allez, je prends 10 secondes et je trouve 3 relations dans lesquelles, constamment ou parfois, la relation n'est pas fonctionnelle » . Ça peut être même avec votre conjoint. Vous pouvez avoir une très belle relation avec votre conjoint, mais sur un sujet où à certains moments, on rentre dans ce triangle. Ce n'est pas grave, mais il faut savoir et c'est plus facile, une fois qu'on est conscient, d'en sortir. En sortir, c'est bien, mais comment est-ce qu'on fait ? La plupart des gens que j'ai coachés, en fait, c'est la question. Ils comprennent bien le triangle dramatique, ce n'est pas très compliqué à comprendre, c'est sympa comme notion, je trouve. Mais par contre, l'identifier, ça va, mais par contre, en sortir, c'est plus compliqué. La bonne nouvelle... c'est qu'on peut s'en sortir de ce triangle. Mais c'est un peu comme un escape game, il faut d'abord comprendre les mécanismes pour trouver la clé. Donc première chose, je le répète, mais vous devez prendre conscience du rôle qu'on joue, le rôle que chacun joue, même s'il peut varier d'une fois à l'autre. D'accord ? Posez-vous la question, moi je suis qui en fait dans cette situation ? Victime, sauveur ou persécuteur ? Et à quel moment ? Par exemple, la prochaine fois que vous vous sentez submergé par les problèmes des autres, demandez-vous si vous n'êtes pas un peu en train de jouer au sauveur. Parce que les problèmes des autres, avec de l'empathie, vous allez être capable de les comprendre. Mais ce n'est pas à vous de les prendre sur vous. Ce n'est pas à vous de les prendre en charge. La deuxième étape, donc première étape, prendre conscience. La deuxième étape, ça va être de refuser ce rôle. Pas en disant à l'autre personne, je refuse ce rôle de sauveur. Non, ça ne marchera pas. Je refuse de prendre ce rôle de victime. Non. Mais juste, vous pouvez dire non. Vous pouvez juste dire non. Même vous dire non à vous-même. non, je ne vais pas venir me plaindre pour ça. Qu'est-ce que je peux faire ? Est-ce que je peux demander de l'aide ? Il y a une différence entre demander de l'aide, écoute, là j'ai un problème, j'ai besoin d'aide, est-ce que tu peux m'aider sur ce point ? Et ça ne va jamais, je ne m'en sortirai jamais, on n'est pas dans le même délire. Dans le premier, vous avez votre propre pouvoir, vous demandez de l'aide. Vous êtes juste un être humain qui demande de l'aide. Dans le deuxième, vous jouez la victime. Et donc, c'est plus facile à dire qu'à faire, évidemment, de refuser ce rôle. Mais parfois, il faut juste se dire, non, en fait, je ne fais pas ça. Je ne rentre pas là-dedans. Par exemple, si quelqu'un joue la victime et vous demande de résoudre un truc à sa place, et que ce n'est pas de l'aide, mais c'est de faire à sa place, de prendre une responsabilité à sa place, vous pouvez essayer de répondre, ah oui, et comment tu ferais pour y arriver ? Vous détournez le truc. Là, je sais que ce que je dis a l'air assez théorique, mais en fait, ça fonctionne très très bien. C'est comme presque avec un enfant. Quand ma fille se plaint parce qu'elle n'arrive pas à mettre ses chaussettes, machin, en fait, soit je le fais à sa place, sauveur, ce qui peut, quand un enfant est au bout de sa vie, être très intéressant, d'accord ? Mais je peux aussi très bien lui dire, « Attends, Chouchou, comment est-ce qu'on ferait pour les mettre plus facilement les chaussettes ? Ah, on les retrousserait comme ça ? » Voilà. Ça, c'est une autre possibilité. Donc là, je parle d'un enfant, évidemment, c'est différent, mais... L'exemple est fort ressemblant. Et donc là, vous renvoyez la balle gentiment sans dire « je ne le fais pas à ta place » , mais simplement en renvoyant la balle gentiment. « Comment tu ferais ? » « Qu'est-ce qu'on peut faire pour que ça avance, ce genre de choses ? » Troisième point, il faut devenir vous-même le créateur. Le créateur, c'est celui qui va prendre son propre pouvoir. Donc « je suis submergé » , c'est un fait. Ou pas, mais admettons ici que c'est un fait. que ce n'est pas juste une impression, c'est un fait. Vous êtes submergé. Soit vous vous plaignez et vous essayez que quelqu'un fasse à votre place, soit vous vous énervez sur votre patron parce qu'enfin, il aurait quand même pu remarquer. Soit vous devenez créateur dans cette situation et vous reprenez votre propre pouvoir. Et qu'est-ce que vous faites à ce moment-là ? Simplement, vous dites, j'ai ça, et ça, et ça, et ça. La deadline, la date limite, c'est demain. Techniquement, je suis capable de faire le point 1, le point 2, mais pas le point 3 ou... point 4, qu'est-ce qu'on met en avant ? Ah, vous voulez le point 4, qu'est-ce que j'enlève ? Le 1 ou le 2 ? Ou alors, qui vient m'aider ? D'accord ? Là, vous devenez créateur, vous avez votre propre pouvoir, c'est votre responsabilité d'arriver à résoudre ces quatre tâches, par exemple, mais en même temps, il n'est pas dit qu'on ne peut pas utiliser d'autres ressources, reporter certaines choses, etc. Mais en tout cas, vous êtes créateur, vous êtes vous-même dans l'action, en train d'essayer de trouver une solution. Une personne qui prend la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir, vous allez voir que j'aime bien cette notion de prendre la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir de ces trois modes-là, même si parfois elle aura envie d'y rentrer. Quand j'ai eu une dure journée, j'ai envie de venir faire la victime dans les bras de mon mari. On est d'accord. Et en fait, c'est OK. C'est OK. Il ne faut pas qu'il rentre en mode sauveur. Déjà, ça va m'embêter, mais s'il commence à essayer de résoudre mes problèmes, ça ne va pas aller. Donc, je ne vous dis pas, vous ne pouvez pas vous plaindre, il faut tout le temps être super fort. Je ne suis pas en train de dire ça. Je suis juste en train de dire que même si je me plains d'une journée difficile, je ne cherche pas à ce qu'on résolve des choses à ma place, je cherche juste à ce qu'on m'écoute, c'est tout à fait différent. Donc une personne qui prend la responsabilité dans sa vie, sa propre responsabilité, sans attendre que tout lui tombe du ciel. Ça c'est le concept de créateur dans ce cadre-ci. Et donc à la place de dire « Pourquoi est-ce que ça m'arrive encore tout ça ? » Essayez plutôt « Ok, qu'est-ce que je peux faire ? » Ce qui t'arrive est un fait, qu'est-ce que je peux faire ? Ok ? Facile à dire, plus dur à faire, mais je vous promets qu'une fois que vous avez pris ça comme habitude, votre niveau de vie, il change complètement. Parce que vous connaissez tous des gens qui passent leur temps à se plaindre, etc. Il leur arrive toujours des choses. En fait, il leur arrive des choses comme il arrive des choses à tout le monde, sauf qu'un même événement peut impacter deux personnes complètement différemment. Mais là, je me connais, je vais partir dans un autre sujet et ce podcast va être trop long. Donc, je finis par une anecdote personnelle. Donc, je vous propose un moment. où moi-même, j'ai été coincée dans ce fameux triangle. Donc, j'avais une amie très proche, il y a longtemps. Clairement, je ne vais pas... Voilà, c'était il y a longtemps, et c'était une amie vraiment très, très proche. À un stade de sa vie, elle est passée en mode victime. OK ? Et donc, peu importe le pourquoi du comment, elle est passée en mode victime, problème de boulot, problème de vie de couple, santé un peu fragile, tout ça. Et donc, moi, en bonne copine, j'ai pris ma baguette de sauveur. Bah non, en fait, grosse erreur. Et donc... Je me suis dit, mais tracasse, attends, ça je gère. Ça je gère, alors sa vie de couple, je ne gère pas. Mais tracasse, tu as un problème là, je gère. Je gère. Mais en fait, ce n'était pas de l'aide. C'est OK d'aider ses amis. Évidemment, c'est OK d'aider ses amis. Je n'étais pas en train de l'aider. J'étais en train de faire des choses à sa place. D'accord ? Ce qui est OK pour quelqu'un qui est temporairement dans une période plus faible. Mais en fait, à long terme, non, on ne fait pas ça. Et donc, je l'ai aidé dans sa vie quotidienne. J'ai essayé de l'avoir plus souvent que ce qui m'arrangeait forcément. J'ai essayé de lui proposer des solutions. elle, elle n'était pas du tout prête à écouter mes solutions et surtout pas en demande. Elle ne m'a pas demandé de solution en fait. Quand elle se plaignait, elle voulait juste être écoutée. Elle ne voulait pas que je résolve ses problèmes à sa place. Sauf que moi j'essayais. et qu'elle n'était pas réceptive, et qu'elle se disait, en fait, elle ne m'écoute pas. Enfin, elle essaie de résoudre mon truc, mais ce n'est pas ça que je cherche. Donc, résultat, ce que j'ai commencé à faire quand je voyais qu'elle n'appliquait pas des choses qui me semblaient moins évidentes pour résoudre sa situation, erreur, je ne suis pas cette personne, et ce n'était pas ma situation, eh bien, moi, j'ai commencé à être plus critique sur son choix de travail, sur tous les aspects qui lui posaient problème, et je me suis dit, en fait, si tu ne les résous pas, j'ai commencé à être critique. Et donc, je suis d'accord sur le fait que quelqu'un qui se plaint et qui ne résout pas ses problèmes, à un moment donné, tant pis. Mais là, je n'étais pas en train d'essayer qu'elle résolve ses problèmes, j'étais en train d'essayer de moi les résoudre. Donc, ça n'allait pas. Et donc, je suis devenue critique sur le fait que, oui, elle se plaint, mais en même temps, elle ne part pas. Et donc, ça m'a gassée vraiment fort, parce que c'était une personne à laquelle je tenais aussi. Mais je n'avais rien à voir dans l'histoire. Je n'étais pas dedans et donc, je me suis beaucoup trop impliquée. Donc, je suis passée en mode persécuteur. Elle est restée en mode victime. J'ai pris tour à tour le rôle de sauveur et de persécuteur. À ce moment-là, elle aurait pu s'énerver et passer elle-même en mode persécuteur. Elle ne l'a pas fait. Résultat, malgré qu'on n'ait jamais eu de dispute parce qu'on n'est pas sujet à ce genre de choses, ce n'est pas notre nature, la relation s'est éteinte. La solution, ça aurait été, c'est trop tard, on pourrait revenir, mais peu importe, j'aurais dû arrêter de lui donner des conseils. J'aurais dû juste écouter. peut-être renvoyer des questions de « Ah bah à ce moment-là, qu'est-ce qu'on peut faire ? Est-ce que tu as besoin que je t'écoute ? » Ou « Est-ce que tu as besoin que je cherche des solutions avec toi, mais pas pour toi ? » Moi, je le faisais pour elle. Et donc, la solution, c'était que je l'écoutais, tout simplement, sans chercher à intervenir. Et là, miracle, elle aurait fini par, de toute façon, trouver ses propres solutions. On a tous des périodes qui vont mieux, des périodes qui vont moins bien, et on s'en sort de toute façon. Et donc, la moralité de l'histoire, c'est qu'ici, je n'avais pas à rentrer dans son histoire. Et donc voilà, le triangle. de Cartman, c'est un petit peu comme un vieux script qu'on va se rejouer encore et encore. Sauf que maintenant, vous avez la clé, vous savez comment ça fonctionne et vous êtes tout à fait capable de réécrire un tout autre scénario pour sortir de ce triangle, ou en tout cas quand vous rentrez dedans, ou que quelqu'un essaie de vous rentrer dedans, parce que ça va arriver très souvent, eh bien, pouvoir juste ne pas accepter de rentrer dedans. Ça peut énerver la personne en face qui essaie de vous faire rentrer dedans, pas votre problème. Ok ? Merci ! d'avoir partagé ce moment avec moi. C'est un de mes tout premiers podcasts. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez évidemment surtout pas à le partager à quelqu'un qui pourrait en profiter et tout le monde peut profiter du triangle de Karpman, en tout cas de la connaissance du triangle de Karpman parce que quelqu'un a tendance à tomber dedans ou veut en sortir ou parce qu'il est intéressé par ce genre de sujet. C'est ultra important pour moi qu'il commence ce podcast donc ce serait vraiment vraiment vraiment chouette. En attendant, souvenez-vous, on n'est jamais plus que vous. obligé de jouer un rôle qui ne nous convient pas. Jamais. D'accord ? Sauf si notre vie en dépendait. Mais là, les personnes à qui je parle, ce n'est pas le cas. À très très bientôt dans Kroissant. Je me réjouis déjà du prochain épisode. J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Kroissant avec un K évidemment, .club. On se retrouve dans le prochain épisode. À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

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Le triangle de Karpman : comment sortir des relations toxiques ?


Avez-vous déjà eu l’impression d’être coincé dans un schéma relationnel qui se répète encore et encore ? Le genre de situation où tout le monde finit par se blesser, sans trop savoir pourquoi ?


Aujourd’hui, je vous parle d’un concept psychologique qui a changé ma façon de comprendre les relations : le triangle de Karpman, ou triangle dramatique.


Dans cet épisode solo, on décrypte ensemble :


  • Pourquoi et comment on tombe dans ce triangle infernal ?

  • Les trois rôles de ce triangle : victime, sauveur, persécuteur (spoiler : on y passe tous à un moment ou à un autre).

  • Comment on peut en sortir sans blesser les autres (ni soi-même) ?

  • Les erreurs classiques à éviter quand on veut aider quelqu’un.

  • La stratégie pour reprendre le contrôle et être dans une posture de "créateur" plutôt que de "victime".

  • Un exemple concret de mon expérience perso (parce que oui, moi aussi, j’y suis passée !).


Cet épisode va vous donner une toute nouvelle grille de lecture des relations et surtout, une clé pour vous en libérer.


Ça vous parle ? Partagez-le avec quelqu’un qui pourrait en avoir besoin !


📍 Pour aller plus loin :

Et surtout, rappelez-vous : vous n’êtes jamais obligé de jouer un rôle qui ne vous convient pas. ✨

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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph, multi-entrepreneur passionné par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi je réussis, et bien vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours, mes invités vous racontent... leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs, pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. Bonjour à tous, bonjour à toutes et bienvenue dans Kroissant, le podcast dans lequel je vous donne toute mon énergie pour vous aider à faire sauter vos croyances limitantes. Aujourd'hui, je vais parler toute seule. on va plonger dans le fascinant univers du triangle de Karpman, qu'on appelle aussi le triangle dramatique. C'est peut-être plus facile à retenir. Alors non, ce n'est pas une théorie de géométrie, je vous rassure. J'ai oublié ça depuis longtemps. C'est un concept psychologique qui a vraiment complètement changé ma façon de comprendre les relations dysfonctionnelles, donc les relations dans lesquelles il y a des problèmes. Alors j'avais vraiment envie que ce sujet soit un de mes premiers épisodes de podcast parce que je le trouve hyper impactant. et super facile à utiliser au quotidien. Je l'ai déjà utilisé beaucoup avec des personnes que je coachais. Ma coach l'utilise énormément, l'a déjà utilisé sur moi, et ça fonctionne ultra bien. Alors je vous préviens, vous allez sans doute vous reconnaître dans au moins un des trois rôles, et c'est pas forcément agréable à entendre. Mais restez ! Le but, c'est évidemment que ces quelques minutes ensemble vous permettent de repartir avec une toute nouvelle clé de lecture, et surtout de résolution des conflits, en étant capable de reconnaître et d'adapter votre propre posture pour sortir de ce triangle. Parce que vous allez voir que le but ultime aujourd'hui, c'est de, de un, prendre conscience du triangle, et puis, hop, d'en sortir le plus vite possible. Est-ce que dans votre vie, vous n'aurez plus jamais ce triangle ? Non, bien sûr que non, vous l'aurez encore, vous allez encore le remarquer, mais plus on prend conscience rapidement de ce triangle, plus on arrive à en sortir, et finalement, on l'attire de moins en moins. Alors, déjà, qu'est-ce que c'est le triangle de Cartman, ou le triangle dramatique ? je vous explique ça. Donc vous imaginez un triangle. À chaque sommet, il y a un rôle, d'accord ? Un rôle que la personne qui fait partie de la relation va prendre. Le premier rôle, c'est le premier sommet, c'est le rôle de la victime. Il n'y a pas besoin de chercher trop loin, c'est super facile à comprendre. C'est la petite voix intérieure, vous savez, qui vous dit mais tout va mal et pourquoi ça m'arrive à moi et c'est pas de ma faute, ce genre de choses. Ensuite, en Ausha droite. Ça dépend comment on met le triangle, mais en fait, on s'en fiche que ce soit à droite, puisque vous êtes en train de m'écouter et a priori de ne pas me regarder. Donc, un des autres angles, c'est le sauveur. Vous savez, c'est cette personne qui va voler à la rescousse de l'autre, quitte à en faire trop. Je vais expliquer encore plus après. Et le dernier sommet, enfin, c'est le persécuteur. C'est pour ça qu'on appelle aussi le triangle de Karpman le triangle victime-sauveur-persécuteur. Il n'est pas forcément méchant. le persécuteur, mais souvent il va être critique, il peut être cassant, il peut être autoritaire. La magie, ou plutôt la toxicité de ce triangle, c'est qu'on passe d'un rôle à l'autre. Alors c'est sûr qu'il y a des personnes qui vont avoir plutôt tendance à prendre le rôle de victime facilement, ou de sauveur, ou de persécuteur, mais une même personne peut, et cela dans une même relation, passer, en fonction des moments, d'un sommet à l'autre. Je vous donne un exemple, le dîner de famille. Le fameux dîner de famille, on sait bien qu'on a tous des dîners de famille sans aucune accroche et tout le monde s'entend à merveille. Eh bien non, forcément, ce n'est pas toujours le cas. Donc, premier exemple, le drame familial. Vous avez tante Josiane qui se plaint que personne ne l'aide jamais. Forcément, là, elle prend sa casquette de victime. Vous êtes pris par la culpabilité et vous proposez d'organiser son déménagement tout seul. Tracasse tante Josiane. Vous vous dites, ah mais je ne l'ai quand même pas beaucoup aidé, machin, alors que quand j'étais petit, bon, voilà. C'est bon, je gère ton déménagement, tracasse, fais juste tes cartons, je gère tout le reste. Sauf qu'au bout de deux semaines... Vous en avez ras-le-bol parce que vous avez autre chose à faire, que tante Josiane, elle ne fait pas ses cartons aussi vite, qu'elle ne nettoie pas sa maison comme vous auriez voulu que ce soit nettoyé, que quand vous arrivez, ce n'est pas forcément encore prêt, qu'elle ne répond pas assez vite pour les déménageurs, j'en sais rien. Et à ce moment-là, vous en avez un peu ras-le-bol et vous lui dites qu'en fait, elle pourrait au moins faire un effort. Et là, vous prenez le rôle de persécuteur. Et hop, la boucle est bouclée, tante Josiane, elle va reprendre sa casquette de victime. Vous, vous ne savez plus pourquoi vous vous êtes embarquée là-dedans. Peut-être que vous allez vous plaindre. elle ne m'écoute pas, machin, etc. Vous pouvez aussi prendre le rôle de la victime. Et donc, vous êtes passé, vous, du rôle de sauveur au rôle de persécuteur. Éventuellement, même après, au rôle de la victime, c'est encore possible. Alors, ceci étant dit, pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Donc, par exemple, la victime, elle cherche de l'attention. D'accord ? Elle cherche de la validation en disant en gros « pauvre de moi » , et bien elle espère que quelqu'un viendra à son secours. C'est aussi simple que ça, ça peut être conscient, mais la plupart du temps c'est évidemment très inconscient. Le sauveur, lui, il a besoin de se sentir utile. Vous avez des temps de Josiane, je suis quand même un super mec, ouais. Il a besoin de se sentir indispensable, un peu le syndrome du super-héros. Mais souvent au détriment de ses propres besoins. Quand il a aidé tant de Josiane, il n'a pas pensé que lui, il avait deux semaines de dingue au boulot. qu'on avait besoin de s'occuper de ses enfants, etc. Et le persécuteur, lui, il se rassure en gardant le contrôle ou en remettant les autres à leur place. L'autorité, moi je sais, de toute façon, ça doit être fait comme ça. Je vous donne un deuxième exemple. Au bureau, lieu où, évidemment, il y a plein de triangles dramatiques. Marie, ou on s'en fout comment elle s'appelle, Marie, votre collègue, se noie dans ses dossiers. Victime. C'est pas parce qu'elle se noie dans ses dossiers que c'est une victime. C'est parce qu'elle dit cette phrase, j'arriverai jamais à finir avant la deadline, j'arrive jamais, en plus mon enfant est malade, tout ça. Peut-être que ce qu'elle dit est vrai. C'est pas le fond qui est important, c'est la forme ici, elle prend clairement le rôle de victime. Parce qu'elle pourrait dire la même chose, là j'arriverai pas à finir avant la deadline, et en plus ma fille est malade donc je dois partir à telle heure. Comment est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place ? On n'est plus dans le rôle de victime. Elle a repris son pouvoir personnel. Mais là Marie, non, elle se plaint. Elle a juste envie de se plaindre. Plein de bonne volonté, c'est reparti pour le sauveur. Vous prenez une partie de son travail, mais au final, quand le chef revient et critique la qualité des documents, Marie, elle fait quoi ? Elle vous rejette la faute. Allez, cadeau ! Elle vous rejette la faute et devient donc le persécuteur à ce moment-là. Résultat, Marie va se remettre en mode victime très rapidement, vous vous êtes épuisé, votre rôle de sauveur vous a épuisé, vous pourriez revenir en plus en mode persécuteur parce que vous allez vous énerver peut-être sur Marie. ou en mode victime en disant « Oh, je l'ai aidée, en fait, elle n'est même pas reconnaissante, blablabla » . Et le chef peut en plus évidemment rentrer dans ce triangle dramatique, et là c'est parti pour la gloire. Alors, comment on s'en sort ? Parce qu'au final, vous avez tous des exemples de triangles dramatiques auxquels vous pouvez penser. Allez-y, pensez-y. Dites-vous « Allez, je prends 10 secondes et je trouve 3 relations dans lesquelles, constamment ou parfois, la relation n'est pas fonctionnelle » . Ça peut être même avec votre conjoint. Vous pouvez avoir une très belle relation avec votre conjoint, mais sur un sujet où à certains moments, on rentre dans ce triangle. Ce n'est pas grave, mais il faut savoir et c'est plus facile, une fois qu'on est conscient, d'en sortir. En sortir, c'est bien, mais comment est-ce qu'on fait ? La plupart des gens que j'ai coachés, en fait, c'est la question. Ils comprennent bien le triangle dramatique, ce n'est pas très compliqué à comprendre, c'est sympa comme notion, je trouve. Mais par contre, l'identifier, ça va, mais par contre, en sortir, c'est plus compliqué. La bonne nouvelle... c'est qu'on peut s'en sortir de ce triangle. Mais c'est un peu comme un escape game, il faut d'abord comprendre les mécanismes pour trouver la clé. Donc première chose, je le répète, mais vous devez prendre conscience du rôle qu'on joue, le rôle que chacun joue, même s'il peut varier d'une fois à l'autre. D'accord ? Posez-vous la question, moi je suis qui en fait dans cette situation ? Victime, sauveur ou persécuteur ? Et à quel moment ? Par exemple, la prochaine fois que vous vous sentez submergé par les problèmes des autres, demandez-vous si vous n'êtes pas un peu en train de jouer au sauveur. Parce que les problèmes des autres, avec de l'empathie, vous allez être capable de les comprendre. Mais ce n'est pas à vous de les prendre sur vous. Ce n'est pas à vous de les prendre en charge. La deuxième étape, donc première étape, prendre conscience. La deuxième étape, ça va être de refuser ce rôle. Pas en disant à l'autre personne, je refuse ce rôle de sauveur. Non, ça ne marchera pas. Je refuse de prendre ce rôle de victime. Non. Mais juste, vous pouvez dire non. Vous pouvez juste dire non. Même vous dire non à vous-même. non, je ne vais pas venir me plaindre pour ça. Qu'est-ce que je peux faire ? Est-ce que je peux demander de l'aide ? Il y a une différence entre demander de l'aide, écoute, là j'ai un problème, j'ai besoin d'aide, est-ce que tu peux m'aider sur ce point ? Et ça ne va jamais, je ne m'en sortirai jamais, on n'est pas dans le même délire. Dans le premier, vous avez votre propre pouvoir, vous demandez de l'aide. Vous êtes juste un être humain qui demande de l'aide. Dans le deuxième, vous jouez la victime. Et donc, c'est plus facile à dire qu'à faire, évidemment, de refuser ce rôle. Mais parfois, il faut juste se dire, non, en fait, je ne fais pas ça. Je ne rentre pas là-dedans. Par exemple, si quelqu'un joue la victime et vous demande de résoudre un truc à sa place, et que ce n'est pas de l'aide, mais c'est de faire à sa place, de prendre une responsabilité à sa place, vous pouvez essayer de répondre, ah oui, et comment tu ferais pour y arriver ? Vous détournez le truc. Là, je sais que ce que je dis a l'air assez théorique, mais en fait, ça fonctionne très très bien. C'est comme presque avec un enfant. Quand ma fille se plaint parce qu'elle n'arrive pas à mettre ses chaussettes, machin, en fait, soit je le fais à sa place, sauveur, ce qui peut, quand un enfant est au bout de sa vie, être très intéressant, d'accord ? Mais je peux aussi très bien lui dire, « Attends, Chouchou, comment est-ce qu'on ferait pour les mettre plus facilement les chaussettes ? Ah, on les retrousserait comme ça ? » Voilà. Ça, c'est une autre possibilité. Donc là, je parle d'un enfant, évidemment, c'est différent, mais... L'exemple est fort ressemblant. Et donc là, vous renvoyez la balle gentiment sans dire « je ne le fais pas à ta place » , mais simplement en renvoyant la balle gentiment. « Comment tu ferais ? » « Qu'est-ce qu'on peut faire pour que ça avance, ce genre de choses ? » Troisième point, il faut devenir vous-même le créateur. Le créateur, c'est celui qui va prendre son propre pouvoir. Donc « je suis submergé » , c'est un fait. Ou pas, mais admettons ici que c'est un fait. que ce n'est pas juste une impression, c'est un fait. Vous êtes submergé. Soit vous vous plaignez et vous essayez que quelqu'un fasse à votre place, soit vous vous énervez sur votre patron parce qu'enfin, il aurait quand même pu remarquer. Soit vous devenez créateur dans cette situation et vous reprenez votre propre pouvoir. Et qu'est-ce que vous faites à ce moment-là ? Simplement, vous dites, j'ai ça, et ça, et ça, et ça. La deadline, la date limite, c'est demain. Techniquement, je suis capable de faire le point 1, le point 2, mais pas le point 3 ou... point 4, qu'est-ce qu'on met en avant ? Ah, vous voulez le point 4, qu'est-ce que j'enlève ? Le 1 ou le 2 ? Ou alors, qui vient m'aider ? D'accord ? Là, vous devenez créateur, vous avez votre propre pouvoir, c'est votre responsabilité d'arriver à résoudre ces quatre tâches, par exemple, mais en même temps, il n'est pas dit qu'on ne peut pas utiliser d'autres ressources, reporter certaines choses, etc. Mais en tout cas, vous êtes créateur, vous êtes vous-même dans l'action, en train d'essayer de trouver une solution. Une personne qui prend la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir, vous allez voir que j'aime bien cette notion de prendre la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir de ces trois modes-là, même si parfois elle aura envie d'y rentrer. Quand j'ai eu une dure journée, j'ai envie de venir faire la victime dans les bras de mon mari. On est d'accord. Et en fait, c'est OK. C'est OK. Il ne faut pas qu'il rentre en mode sauveur. Déjà, ça va m'embêter, mais s'il commence à essayer de résoudre mes problèmes, ça ne va pas aller. Donc, je ne vous dis pas, vous ne pouvez pas vous plaindre, il faut tout le temps être super fort. Je ne suis pas en train de dire ça. Je suis juste en train de dire que même si je me plains d'une journée difficile, je ne cherche pas à ce qu'on résolve des choses à ma place, je cherche juste à ce qu'on m'écoute, c'est tout à fait différent. Donc une personne qui prend la responsabilité dans sa vie, sa propre responsabilité, sans attendre que tout lui tombe du ciel. Ça c'est le concept de créateur dans ce cadre-ci. Et donc à la place de dire « Pourquoi est-ce que ça m'arrive encore tout ça ? » Essayez plutôt « Ok, qu'est-ce que je peux faire ? » Ce qui t'arrive est un fait, qu'est-ce que je peux faire ? Ok ? Facile à dire, plus dur à faire, mais je vous promets qu'une fois que vous avez pris ça comme habitude, votre niveau de vie, il change complètement. Parce que vous connaissez tous des gens qui passent leur temps à se plaindre, etc. Il leur arrive toujours des choses. En fait, il leur arrive des choses comme il arrive des choses à tout le monde, sauf qu'un même événement peut impacter deux personnes complètement différemment. Mais là, je me connais, je vais partir dans un autre sujet et ce podcast va être trop long. Donc, je finis par une anecdote personnelle. Donc, je vous propose un moment. où moi-même, j'ai été coincée dans ce fameux triangle. Donc, j'avais une amie très proche, il y a longtemps. Clairement, je ne vais pas... Voilà, c'était il y a longtemps, et c'était une amie vraiment très, très proche. À un stade de sa vie, elle est passée en mode victime. OK ? Et donc, peu importe le pourquoi du comment, elle est passée en mode victime, problème de boulot, problème de vie de couple, santé un peu fragile, tout ça. Et donc, moi, en bonne copine, j'ai pris ma baguette de sauveur. Bah non, en fait, grosse erreur. Et donc... Je me suis dit, mais tracasse, attends, ça je gère. Ça je gère, alors sa vie de couple, je ne gère pas. Mais tracasse, tu as un problème là, je gère. Je gère. Mais en fait, ce n'était pas de l'aide. C'est OK d'aider ses amis. Évidemment, c'est OK d'aider ses amis. Je n'étais pas en train de l'aider. J'étais en train de faire des choses à sa place. D'accord ? Ce qui est OK pour quelqu'un qui est temporairement dans une période plus faible. Mais en fait, à long terme, non, on ne fait pas ça. Et donc, je l'ai aidé dans sa vie quotidienne. J'ai essayé de l'avoir plus souvent que ce qui m'arrangeait forcément. J'ai essayé de lui proposer des solutions. elle, elle n'était pas du tout prête à écouter mes solutions et surtout pas en demande. Elle ne m'a pas demandé de solution en fait. Quand elle se plaignait, elle voulait juste être écoutée. Elle ne voulait pas que je résolve ses problèmes à sa place. Sauf que moi j'essayais. et qu'elle n'était pas réceptive, et qu'elle se disait, en fait, elle ne m'écoute pas. Enfin, elle essaie de résoudre mon truc, mais ce n'est pas ça que je cherche. Donc, résultat, ce que j'ai commencé à faire quand je voyais qu'elle n'appliquait pas des choses qui me semblaient moins évidentes pour résoudre sa situation, erreur, je ne suis pas cette personne, et ce n'était pas ma situation, eh bien, moi, j'ai commencé à être plus critique sur son choix de travail, sur tous les aspects qui lui posaient problème, et je me suis dit, en fait, si tu ne les résous pas, j'ai commencé à être critique. Et donc, je suis d'accord sur le fait que quelqu'un qui se plaint et qui ne résout pas ses problèmes, à un moment donné, tant pis. Mais là, je n'étais pas en train d'essayer qu'elle résolve ses problèmes, j'étais en train d'essayer de moi les résoudre. Donc, ça n'allait pas. Et donc, je suis devenue critique sur le fait que, oui, elle se plaint, mais en même temps, elle ne part pas. Et donc, ça m'a gassée vraiment fort, parce que c'était une personne à laquelle je tenais aussi. Mais je n'avais rien à voir dans l'histoire. Je n'étais pas dedans et donc, je me suis beaucoup trop impliquée. Donc, je suis passée en mode persécuteur. Elle est restée en mode victime. J'ai pris tour à tour le rôle de sauveur et de persécuteur. À ce moment-là, elle aurait pu s'énerver et passer elle-même en mode persécuteur. Elle ne l'a pas fait. Résultat, malgré qu'on n'ait jamais eu de dispute parce qu'on n'est pas sujet à ce genre de choses, ce n'est pas notre nature, la relation s'est éteinte. La solution, ça aurait été, c'est trop tard, on pourrait revenir, mais peu importe, j'aurais dû arrêter de lui donner des conseils. J'aurais dû juste écouter. peut-être renvoyer des questions de « Ah bah à ce moment-là, qu'est-ce qu'on peut faire ? Est-ce que tu as besoin que je t'écoute ? » Ou « Est-ce que tu as besoin que je cherche des solutions avec toi, mais pas pour toi ? » Moi, je le faisais pour elle. Et donc, la solution, c'était que je l'écoutais, tout simplement, sans chercher à intervenir. Et là, miracle, elle aurait fini par, de toute façon, trouver ses propres solutions. On a tous des périodes qui vont mieux, des périodes qui vont moins bien, et on s'en sort de toute façon. Et donc, la moralité de l'histoire, c'est qu'ici, je n'avais pas à rentrer dans son histoire. Et donc voilà, le triangle. de Cartman, c'est un petit peu comme un vieux script qu'on va se rejouer encore et encore. Sauf que maintenant, vous avez la clé, vous savez comment ça fonctionne et vous êtes tout à fait capable de réécrire un tout autre scénario pour sortir de ce triangle, ou en tout cas quand vous rentrez dedans, ou que quelqu'un essaie de vous rentrer dedans, parce que ça va arriver très souvent, eh bien, pouvoir juste ne pas accepter de rentrer dedans. Ça peut énerver la personne en face qui essaie de vous faire rentrer dedans, pas votre problème. Ok ? Merci ! d'avoir partagé ce moment avec moi. C'est un de mes tout premiers podcasts. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez évidemment surtout pas à le partager à quelqu'un qui pourrait en profiter et tout le monde peut profiter du triangle de Karpman, en tout cas de la connaissance du triangle de Karpman parce que quelqu'un a tendance à tomber dedans ou veut en sortir ou parce qu'il est intéressé par ce genre de sujet. C'est ultra important pour moi qu'il commence ce podcast donc ce serait vraiment vraiment vraiment chouette. En attendant, souvenez-vous, on n'est jamais plus que vous. obligé de jouer un rôle qui ne nous convient pas. Jamais. D'accord ? Sauf si notre vie en dépendait. Mais là, les personnes à qui je parle, ce n'est pas le cas. À très très bientôt dans Kroissant. Je me réjouis déjà du prochain épisode. J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Kroissant avec un K évidemment, .club. On se retrouve dans le prochain épisode. À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

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Description

Le triangle de Karpman : comment sortir des relations toxiques ?


Avez-vous déjà eu l’impression d’être coincé dans un schéma relationnel qui se répète encore et encore ? Le genre de situation où tout le monde finit par se blesser, sans trop savoir pourquoi ?


Aujourd’hui, je vous parle d’un concept psychologique qui a changé ma façon de comprendre les relations : le triangle de Karpman, ou triangle dramatique.


Dans cet épisode solo, on décrypte ensemble :


  • Pourquoi et comment on tombe dans ce triangle infernal ?

  • Les trois rôles de ce triangle : victime, sauveur, persécuteur (spoiler : on y passe tous à un moment ou à un autre).

  • Comment on peut en sortir sans blesser les autres (ni soi-même) ?

  • Les erreurs classiques à éviter quand on veut aider quelqu’un.

  • La stratégie pour reprendre le contrôle et être dans une posture de "créateur" plutôt que de "victime".

  • Un exemple concret de mon expérience perso (parce que oui, moi aussi, j’y suis passée !).


Cet épisode va vous donner une toute nouvelle grille de lecture des relations et surtout, une clé pour vous en libérer.


Ça vous parle ? Partagez-le avec quelqu’un qui pourrait en avoir besoin !


📍 Pour aller plus loin :

Et surtout, rappelez-vous : vous n’êtes jamais obligé de jouer un rôle qui ne vous convient pas. ✨

--------

Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph, multi-entrepreneur passionné par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi je réussis, et bien vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours, mes invités vous racontent... leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs, pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. Bonjour à tous, bonjour à toutes et bienvenue dans Kroissant, le podcast dans lequel je vous donne toute mon énergie pour vous aider à faire sauter vos croyances limitantes. Aujourd'hui, je vais parler toute seule. on va plonger dans le fascinant univers du triangle de Karpman, qu'on appelle aussi le triangle dramatique. C'est peut-être plus facile à retenir. Alors non, ce n'est pas une théorie de géométrie, je vous rassure. J'ai oublié ça depuis longtemps. C'est un concept psychologique qui a vraiment complètement changé ma façon de comprendre les relations dysfonctionnelles, donc les relations dans lesquelles il y a des problèmes. Alors j'avais vraiment envie que ce sujet soit un de mes premiers épisodes de podcast parce que je le trouve hyper impactant. et super facile à utiliser au quotidien. Je l'ai déjà utilisé beaucoup avec des personnes que je coachais. Ma coach l'utilise énormément, l'a déjà utilisé sur moi, et ça fonctionne ultra bien. Alors je vous préviens, vous allez sans doute vous reconnaître dans au moins un des trois rôles, et c'est pas forcément agréable à entendre. Mais restez ! Le but, c'est évidemment que ces quelques minutes ensemble vous permettent de repartir avec une toute nouvelle clé de lecture, et surtout de résolution des conflits, en étant capable de reconnaître et d'adapter votre propre posture pour sortir de ce triangle. Parce que vous allez voir que le but ultime aujourd'hui, c'est de, de un, prendre conscience du triangle, et puis, hop, d'en sortir le plus vite possible. Est-ce que dans votre vie, vous n'aurez plus jamais ce triangle ? Non, bien sûr que non, vous l'aurez encore, vous allez encore le remarquer, mais plus on prend conscience rapidement de ce triangle, plus on arrive à en sortir, et finalement, on l'attire de moins en moins. Alors, déjà, qu'est-ce que c'est le triangle de Cartman, ou le triangle dramatique ? je vous explique ça. Donc vous imaginez un triangle. À chaque sommet, il y a un rôle, d'accord ? Un rôle que la personne qui fait partie de la relation va prendre. Le premier rôle, c'est le premier sommet, c'est le rôle de la victime. Il n'y a pas besoin de chercher trop loin, c'est super facile à comprendre. C'est la petite voix intérieure, vous savez, qui vous dit mais tout va mal et pourquoi ça m'arrive à moi et c'est pas de ma faute, ce genre de choses. Ensuite, en Ausha droite. Ça dépend comment on met le triangle, mais en fait, on s'en fiche que ce soit à droite, puisque vous êtes en train de m'écouter et a priori de ne pas me regarder. Donc, un des autres angles, c'est le sauveur. Vous savez, c'est cette personne qui va voler à la rescousse de l'autre, quitte à en faire trop. Je vais expliquer encore plus après. Et le dernier sommet, enfin, c'est le persécuteur. C'est pour ça qu'on appelle aussi le triangle de Karpman le triangle victime-sauveur-persécuteur. Il n'est pas forcément méchant. le persécuteur, mais souvent il va être critique, il peut être cassant, il peut être autoritaire. La magie, ou plutôt la toxicité de ce triangle, c'est qu'on passe d'un rôle à l'autre. Alors c'est sûr qu'il y a des personnes qui vont avoir plutôt tendance à prendre le rôle de victime facilement, ou de sauveur, ou de persécuteur, mais une même personne peut, et cela dans une même relation, passer, en fonction des moments, d'un sommet à l'autre. Je vous donne un exemple, le dîner de famille. Le fameux dîner de famille, on sait bien qu'on a tous des dîners de famille sans aucune accroche et tout le monde s'entend à merveille. Eh bien non, forcément, ce n'est pas toujours le cas. Donc, premier exemple, le drame familial. Vous avez tante Josiane qui se plaint que personne ne l'aide jamais. Forcément, là, elle prend sa casquette de victime. Vous êtes pris par la culpabilité et vous proposez d'organiser son déménagement tout seul. Tracasse tante Josiane. Vous vous dites, ah mais je ne l'ai quand même pas beaucoup aidé, machin, alors que quand j'étais petit, bon, voilà. C'est bon, je gère ton déménagement, tracasse, fais juste tes cartons, je gère tout le reste. Sauf qu'au bout de deux semaines... Vous en avez ras-le-bol parce que vous avez autre chose à faire, que tante Josiane, elle ne fait pas ses cartons aussi vite, qu'elle ne nettoie pas sa maison comme vous auriez voulu que ce soit nettoyé, que quand vous arrivez, ce n'est pas forcément encore prêt, qu'elle ne répond pas assez vite pour les déménageurs, j'en sais rien. Et à ce moment-là, vous en avez un peu ras-le-bol et vous lui dites qu'en fait, elle pourrait au moins faire un effort. Et là, vous prenez le rôle de persécuteur. Et hop, la boucle est bouclée, tante Josiane, elle va reprendre sa casquette de victime. Vous, vous ne savez plus pourquoi vous vous êtes embarquée là-dedans. Peut-être que vous allez vous plaindre. elle ne m'écoute pas, machin, etc. Vous pouvez aussi prendre le rôle de la victime. Et donc, vous êtes passé, vous, du rôle de sauveur au rôle de persécuteur. Éventuellement, même après, au rôle de la victime, c'est encore possible. Alors, ceci étant dit, pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Donc, par exemple, la victime, elle cherche de l'attention. D'accord ? Elle cherche de la validation en disant en gros « pauvre de moi » , et bien elle espère que quelqu'un viendra à son secours. C'est aussi simple que ça, ça peut être conscient, mais la plupart du temps c'est évidemment très inconscient. Le sauveur, lui, il a besoin de se sentir utile. Vous avez des temps de Josiane, je suis quand même un super mec, ouais. Il a besoin de se sentir indispensable, un peu le syndrome du super-héros. Mais souvent au détriment de ses propres besoins. Quand il a aidé tant de Josiane, il n'a pas pensé que lui, il avait deux semaines de dingue au boulot. qu'on avait besoin de s'occuper de ses enfants, etc. Et le persécuteur, lui, il se rassure en gardant le contrôle ou en remettant les autres à leur place. L'autorité, moi je sais, de toute façon, ça doit être fait comme ça. Je vous donne un deuxième exemple. Au bureau, lieu où, évidemment, il y a plein de triangles dramatiques. Marie, ou on s'en fout comment elle s'appelle, Marie, votre collègue, se noie dans ses dossiers. Victime. C'est pas parce qu'elle se noie dans ses dossiers que c'est une victime. C'est parce qu'elle dit cette phrase, j'arriverai jamais à finir avant la deadline, j'arrive jamais, en plus mon enfant est malade, tout ça. Peut-être que ce qu'elle dit est vrai. C'est pas le fond qui est important, c'est la forme ici, elle prend clairement le rôle de victime. Parce qu'elle pourrait dire la même chose, là j'arriverai pas à finir avant la deadline, et en plus ma fille est malade donc je dois partir à telle heure. Comment est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place ? On n'est plus dans le rôle de victime. Elle a repris son pouvoir personnel. Mais là Marie, non, elle se plaint. Elle a juste envie de se plaindre. Plein de bonne volonté, c'est reparti pour le sauveur. Vous prenez une partie de son travail, mais au final, quand le chef revient et critique la qualité des documents, Marie, elle fait quoi ? Elle vous rejette la faute. Allez, cadeau ! Elle vous rejette la faute et devient donc le persécuteur à ce moment-là. Résultat, Marie va se remettre en mode victime très rapidement, vous vous êtes épuisé, votre rôle de sauveur vous a épuisé, vous pourriez revenir en plus en mode persécuteur parce que vous allez vous énerver peut-être sur Marie. ou en mode victime en disant « Oh, je l'ai aidée, en fait, elle n'est même pas reconnaissante, blablabla » . Et le chef peut en plus évidemment rentrer dans ce triangle dramatique, et là c'est parti pour la gloire. Alors, comment on s'en sort ? Parce qu'au final, vous avez tous des exemples de triangles dramatiques auxquels vous pouvez penser. Allez-y, pensez-y. Dites-vous « Allez, je prends 10 secondes et je trouve 3 relations dans lesquelles, constamment ou parfois, la relation n'est pas fonctionnelle » . Ça peut être même avec votre conjoint. Vous pouvez avoir une très belle relation avec votre conjoint, mais sur un sujet où à certains moments, on rentre dans ce triangle. Ce n'est pas grave, mais il faut savoir et c'est plus facile, une fois qu'on est conscient, d'en sortir. En sortir, c'est bien, mais comment est-ce qu'on fait ? La plupart des gens que j'ai coachés, en fait, c'est la question. Ils comprennent bien le triangle dramatique, ce n'est pas très compliqué à comprendre, c'est sympa comme notion, je trouve. Mais par contre, l'identifier, ça va, mais par contre, en sortir, c'est plus compliqué. La bonne nouvelle... c'est qu'on peut s'en sortir de ce triangle. Mais c'est un peu comme un escape game, il faut d'abord comprendre les mécanismes pour trouver la clé. Donc première chose, je le répète, mais vous devez prendre conscience du rôle qu'on joue, le rôle que chacun joue, même s'il peut varier d'une fois à l'autre. D'accord ? Posez-vous la question, moi je suis qui en fait dans cette situation ? Victime, sauveur ou persécuteur ? Et à quel moment ? Par exemple, la prochaine fois que vous vous sentez submergé par les problèmes des autres, demandez-vous si vous n'êtes pas un peu en train de jouer au sauveur. Parce que les problèmes des autres, avec de l'empathie, vous allez être capable de les comprendre. Mais ce n'est pas à vous de les prendre sur vous. Ce n'est pas à vous de les prendre en charge. La deuxième étape, donc première étape, prendre conscience. La deuxième étape, ça va être de refuser ce rôle. Pas en disant à l'autre personne, je refuse ce rôle de sauveur. Non, ça ne marchera pas. Je refuse de prendre ce rôle de victime. Non. Mais juste, vous pouvez dire non. Vous pouvez juste dire non. Même vous dire non à vous-même. non, je ne vais pas venir me plaindre pour ça. Qu'est-ce que je peux faire ? Est-ce que je peux demander de l'aide ? Il y a une différence entre demander de l'aide, écoute, là j'ai un problème, j'ai besoin d'aide, est-ce que tu peux m'aider sur ce point ? Et ça ne va jamais, je ne m'en sortirai jamais, on n'est pas dans le même délire. Dans le premier, vous avez votre propre pouvoir, vous demandez de l'aide. Vous êtes juste un être humain qui demande de l'aide. Dans le deuxième, vous jouez la victime. Et donc, c'est plus facile à dire qu'à faire, évidemment, de refuser ce rôle. Mais parfois, il faut juste se dire, non, en fait, je ne fais pas ça. Je ne rentre pas là-dedans. Par exemple, si quelqu'un joue la victime et vous demande de résoudre un truc à sa place, et que ce n'est pas de l'aide, mais c'est de faire à sa place, de prendre une responsabilité à sa place, vous pouvez essayer de répondre, ah oui, et comment tu ferais pour y arriver ? Vous détournez le truc. Là, je sais que ce que je dis a l'air assez théorique, mais en fait, ça fonctionne très très bien. C'est comme presque avec un enfant. Quand ma fille se plaint parce qu'elle n'arrive pas à mettre ses chaussettes, machin, en fait, soit je le fais à sa place, sauveur, ce qui peut, quand un enfant est au bout de sa vie, être très intéressant, d'accord ? Mais je peux aussi très bien lui dire, « Attends, Chouchou, comment est-ce qu'on ferait pour les mettre plus facilement les chaussettes ? Ah, on les retrousserait comme ça ? » Voilà. Ça, c'est une autre possibilité. Donc là, je parle d'un enfant, évidemment, c'est différent, mais... L'exemple est fort ressemblant. Et donc là, vous renvoyez la balle gentiment sans dire « je ne le fais pas à ta place » , mais simplement en renvoyant la balle gentiment. « Comment tu ferais ? » « Qu'est-ce qu'on peut faire pour que ça avance, ce genre de choses ? » Troisième point, il faut devenir vous-même le créateur. Le créateur, c'est celui qui va prendre son propre pouvoir. Donc « je suis submergé » , c'est un fait. Ou pas, mais admettons ici que c'est un fait. que ce n'est pas juste une impression, c'est un fait. Vous êtes submergé. Soit vous vous plaignez et vous essayez que quelqu'un fasse à votre place, soit vous vous énervez sur votre patron parce qu'enfin, il aurait quand même pu remarquer. Soit vous devenez créateur dans cette situation et vous reprenez votre propre pouvoir. Et qu'est-ce que vous faites à ce moment-là ? Simplement, vous dites, j'ai ça, et ça, et ça, et ça. La deadline, la date limite, c'est demain. Techniquement, je suis capable de faire le point 1, le point 2, mais pas le point 3 ou... point 4, qu'est-ce qu'on met en avant ? Ah, vous voulez le point 4, qu'est-ce que j'enlève ? Le 1 ou le 2 ? Ou alors, qui vient m'aider ? D'accord ? Là, vous devenez créateur, vous avez votre propre pouvoir, c'est votre responsabilité d'arriver à résoudre ces quatre tâches, par exemple, mais en même temps, il n'est pas dit qu'on ne peut pas utiliser d'autres ressources, reporter certaines choses, etc. Mais en tout cas, vous êtes créateur, vous êtes vous-même dans l'action, en train d'essayer de trouver une solution. Une personne qui prend la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir, vous allez voir que j'aime bien cette notion de prendre la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir de ces trois modes-là, même si parfois elle aura envie d'y rentrer. Quand j'ai eu une dure journée, j'ai envie de venir faire la victime dans les bras de mon mari. On est d'accord. Et en fait, c'est OK. C'est OK. Il ne faut pas qu'il rentre en mode sauveur. Déjà, ça va m'embêter, mais s'il commence à essayer de résoudre mes problèmes, ça ne va pas aller. Donc, je ne vous dis pas, vous ne pouvez pas vous plaindre, il faut tout le temps être super fort. Je ne suis pas en train de dire ça. Je suis juste en train de dire que même si je me plains d'une journée difficile, je ne cherche pas à ce qu'on résolve des choses à ma place, je cherche juste à ce qu'on m'écoute, c'est tout à fait différent. Donc une personne qui prend la responsabilité dans sa vie, sa propre responsabilité, sans attendre que tout lui tombe du ciel. Ça c'est le concept de créateur dans ce cadre-ci. Et donc à la place de dire « Pourquoi est-ce que ça m'arrive encore tout ça ? » Essayez plutôt « Ok, qu'est-ce que je peux faire ? » Ce qui t'arrive est un fait, qu'est-ce que je peux faire ? Ok ? Facile à dire, plus dur à faire, mais je vous promets qu'une fois que vous avez pris ça comme habitude, votre niveau de vie, il change complètement. Parce que vous connaissez tous des gens qui passent leur temps à se plaindre, etc. Il leur arrive toujours des choses. En fait, il leur arrive des choses comme il arrive des choses à tout le monde, sauf qu'un même événement peut impacter deux personnes complètement différemment. Mais là, je me connais, je vais partir dans un autre sujet et ce podcast va être trop long. Donc, je finis par une anecdote personnelle. Donc, je vous propose un moment. où moi-même, j'ai été coincée dans ce fameux triangle. Donc, j'avais une amie très proche, il y a longtemps. Clairement, je ne vais pas... Voilà, c'était il y a longtemps, et c'était une amie vraiment très, très proche. À un stade de sa vie, elle est passée en mode victime. OK ? Et donc, peu importe le pourquoi du comment, elle est passée en mode victime, problème de boulot, problème de vie de couple, santé un peu fragile, tout ça. Et donc, moi, en bonne copine, j'ai pris ma baguette de sauveur. Bah non, en fait, grosse erreur. Et donc... Je me suis dit, mais tracasse, attends, ça je gère. Ça je gère, alors sa vie de couple, je ne gère pas. Mais tracasse, tu as un problème là, je gère. Je gère. Mais en fait, ce n'était pas de l'aide. C'est OK d'aider ses amis. Évidemment, c'est OK d'aider ses amis. Je n'étais pas en train de l'aider. J'étais en train de faire des choses à sa place. D'accord ? Ce qui est OK pour quelqu'un qui est temporairement dans une période plus faible. Mais en fait, à long terme, non, on ne fait pas ça. Et donc, je l'ai aidé dans sa vie quotidienne. J'ai essayé de l'avoir plus souvent que ce qui m'arrangeait forcément. J'ai essayé de lui proposer des solutions. elle, elle n'était pas du tout prête à écouter mes solutions et surtout pas en demande. Elle ne m'a pas demandé de solution en fait. Quand elle se plaignait, elle voulait juste être écoutée. Elle ne voulait pas que je résolve ses problèmes à sa place. Sauf que moi j'essayais. et qu'elle n'était pas réceptive, et qu'elle se disait, en fait, elle ne m'écoute pas. Enfin, elle essaie de résoudre mon truc, mais ce n'est pas ça que je cherche. Donc, résultat, ce que j'ai commencé à faire quand je voyais qu'elle n'appliquait pas des choses qui me semblaient moins évidentes pour résoudre sa situation, erreur, je ne suis pas cette personne, et ce n'était pas ma situation, eh bien, moi, j'ai commencé à être plus critique sur son choix de travail, sur tous les aspects qui lui posaient problème, et je me suis dit, en fait, si tu ne les résous pas, j'ai commencé à être critique. Et donc, je suis d'accord sur le fait que quelqu'un qui se plaint et qui ne résout pas ses problèmes, à un moment donné, tant pis. Mais là, je n'étais pas en train d'essayer qu'elle résolve ses problèmes, j'étais en train d'essayer de moi les résoudre. Donc, ça n'allait pas. Et donc, je suis devenue critique sur le fait que, oui, elle se plaint, mais en même temps, elle ne part pas. Et donc, ça m'a gassée vraiment fort, parce que c'était une personne à laquelle je tenais aussi. Mais je n'avais rien à voir dans l'histoire. Je n'étais pas dedans et donc, je me suis beaucoup trop impliquée. Donc, je suis passée en mode persécuteur. Elle est restée en mode victime. J'ai pris tour à tour le rôle de sauveur et de persécuteur. À ce moment-là, elle aurait pu s'énerver et passer elle-même en mode persécuteur. Elle ne l'a pas fait. Résultat, malgré qu'on n'ait jamais eu de dispute parce qu'on n'est pas sujet à ce genre de choses, ce n'est pas notre nature, la relation s'est éteinte. La solution, ça aurait été, c'est trop tard, on pourrait revenir, mais peu importe, j'aurais dû arrêter de lui donner des conseils. J'aurais dû juste écouter. peut-être renvoyer des questions de « Ah bah à ce moment-là, qu'est-ce qu'on peut faire ? Est-ce que tu as besoin que je t'écoute ? » Ou « Est-ce que tu as besoin que je cherche des solutions avec toi, mais pas pour toi ? » Moi, je le faisais pour elle. Et donc, la solution, c'était que je l'écoutais, tout simplement, sans chercher à intervenir. Et là, miracle, elle aurait fini par, de toute façon, trouver ses propres solutions. On a tous des périodes qui vont mieux, des périodes qui vont moins bien, et on s'en sort de toute façon. Et donc, la moralité de l'histoire, c'est qu'ici, je n'avais pas à rentrer dans son histoire. Et donc voilà, le triangle. de Cartman, c'est un petit peu comme un vieux script qu'on va se rejouer encore et encore. Sauf que maintenant, vous avez la clé, vous savez comment ça fonctionne et vous êtes tout à fait capable de réécrire un tout autre scénario pour sortir de ce triangle, ou en tout cas quand vous rentrez dedans, ou que quelqu'un essaie de vous rentrer dedans, parce que ça va arriver très souvent, eh bien, pouvoir juste ne pas accepter de rentrer dedans. Ça peut énerver la personne en face qui essaie de vous faire rentrer dedans, pas votre problème. Ok ? Merci ! d'avoir partagé ce moment avec moi. C'est un de mes tout premiers podcasts. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez évidemment surtout pas à le partager à quelqu'un qui pourrait en profiter et tout le monde peut profiter du triangle de Karpman, en tout cas de la connaissance du triangle de Karpman parce que quelqu'un a tendance à tomber dedans ou veut en sortir ou parce qu'il est intéressé par ce genre de sujet. C'est ultra important pour moi qu'il commence ce podcast donc ce serait vraiment vraiment vraiment chouette. En attendant, souvenez-vous, on n'est jamais plus que vous. obligé de jouer un rôle qui ne nous convient pas. Jamais. D'accord ? Sauf si notre vie en dépendait. Mais là, les personnes à qui je parle, ce n'est pas le cas. À très très bientôt dans Kroissant. Je me réjouis déjà du prochain épisode. J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. Ça me fait plaisir et surtout, ça me permet de vous proposer toujours plus de contenu de qualité. Vous voulez me partager en quoi l'épisode vous a fait bouger ? Venez m'en parler sur Instagram ou sur Facebook ou sur LinkedIn. Pour retrouver les articles, les idées de lecture, le coaching et bien plus encore, rendez-vous sur le site internet Kroissant avec un K évidemment, .club. On se retrouve dans le prochain épisode. À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration. Et d'ici là, continuez de passer à l'action.

Description

Le triangle de Karpman : comment sortir des relations toxiques ?


Avez-vous déjà eu l’impression d’être coincé dans un schéma relationnel qui se répète encore et encore ? Le genre de situation où tout le monde finit par se blesser, sans trop savoir pourquoi ?


Aujourd’hui, je vous parle d’un concept psychologique qui a changé ma façon de comprendre les relations : le triangle de Karpman, ou triangle dramatique.


Dans cet épisode solo, on décrypte ensemble :


  • Pourquoi et comment on tombe dans ce triangle infernal ?

  • Les trois rôles de ce triangle : victime, sauveur, persécuteur (spoiler : on y passe tous à un moment ou à un autre).

  • Comment on peut en sortir sans blesser les autres (ni soi-même) ?

  • Les erreurs classiques à éviter quand on veut aider quelqu’un.

  • La stratégie pour reprendre le contrôle et être dans une posture de "créateur" plutôt que de "victime".

  • Un exemple concret de mon expérience perso (parce que oui, moi aussi, j’y suis passée !).


Cet épisode va vous donner une toute nouvelle grille de lecture des relations et surtout, une clé pour vous en libérer.


Ça vous parle ? Partagez-le avec quelqu’un qui pourrait en avoir besoin !


📍 Pour aller plus loin :

Et surtout, rappelez-vous : vous n’êtes jamais obligé de jouer un rôle qui ne vous convient pas. ✨

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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Et si vous étiez capable de bien plus ? Et si cette personne que vous admirez vous ressemblait beaucoup plus que vous ne le pensez ? Et si vous vous entouriez de personnes ordinaires qui se sont créées une vie extraordinaire ? Je suis Steph, multi-entrepreneur passionné par l'épanouissement de soi sous toutes ses formes et ce depuis plus de 15 ans. J'interroge des personnes inspirantes qui sont sorties du rang pour se créer la vie qui leur plaisait à elles. Sont-elles spéciales ? Pas du tout. Mon objectif c'est vraiment de vous montrer que si elles, elles ont réussi, si moi je réussis, et bien vous pouvez tout à fait réussir aussi. Ici, pas de blabla, pas de monde des bisounours, mes invités vous racontent... leur succès, mais aussi les leçons qu'ils ont tirées de leurs échecs, pour que vous puissiez aller encore plus vite vers la vie qui vous inspire. Je n'en dis pas plus, passons à cet épisode. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer. Bonjour à tous, bonjour à toutes et bienvenue dans Kroissant, le podcast dans lequel je vous donne toute mon énergie pour vous aider à faire sauter vos croyances limitantes. Aujourd'hui, je vais parler toute seule. on va plonger dans le fascinant univers du triangle de Karpman, qu'on appelle aussi le triangle dramatique. C'est peut-être plus facile à retenir. Alors non, ce n'est pas une théorie de géométrie, je vous rassure. J'ai oublié ça depuis longtemps. C'est un concept psychologique qui a vraiment complètement changé ma façon de comprendre les relations dysfonctionnelles, donc les relations dans lesquelles il y a des problèmes. Alors j'avais vraiment envie que ce sujet soit un de mes premiers épisodes de podcast parce que je le trouve hyper impactant. et super facile à utiliser au quotidien. Je l'ai déjà utilisé beaucoup avec des personnes que je coachais. Ma coach l'utilise énormément, l'a déjà utilisé sur moi, et ça fonctionne ultra bien. Alors je vous préviens, vous allez sans doute vous reconnaître dans au moins un des trois rôles, et c'est pas forcément agréable à entendre. Mais restez ! Le but, c'est évidemment que ces quelques minutes ensemble vous permettent de repartir avec une toute nouvelle clé de lecture, et surtout de résolution des conflits, en étant capable de reconnaître et d'adapter votre propre posture pour sortir de ce triangle. Parce que vous allez voir que le but ultime aujourd'hui, c'est de, de un, prendre conscience du triangle, et puis, hop, d'en sortir le plus vite possible. Est-ce que dans votre vie, vous n'aurez plus jamais ce triangle ? Non, bien sûr que non, vous l'aurez encore, vous allez encore le remarquer, mais plus on prend conscience rapidement de ce triangle, plus on arrive à en sortir, et finalement, on l'attire de moins en moins. Alors, déjà, qu'est-ce que c'est le triangle de Cartman, ou le triangle dramatique ? je vous explique ça. Donc vous imaginez un triangle. À chaque sommet, il y a un rôle, d'accord ? Un rôle que la personne qui fait partie de la relation va prendre. Le premier rôle, c'est le premier sommet, c'est le rôle de la victime. Il n'y a pas besoin de chercher trop loin, c'est super facile à comprendre. C'est la petite voix intérieure, vous savez, qui vous dit mais tout va mal et pourquoi ça m'arrive à moi et c'est pas de ma faute, ce genre de choses. Ensuite, en Ausha droite. Ça dépend comment on met le triangle, mais en fait, on s'en fiche que ce soit à droite, puisque vous êtes en train de m'écouter et a priori de ne pas me regarder. Donc, un des autres angles, c'est le sauveur. Vous savez, c'est cette personne qui va voler à la rescousse de l'autre, quitte à en faire trop. Je vais expliquer encore plus après. Et le dernier sommet, enfin, c'est le persécuteur. C'est pour ça qu'on appelle aussi le triangle de Karpman le triangle victime-sauveur-persécuteur. Il n'est pas forcément méchant. le persécuteur, mais souvent il va être critique, il peut être cassant, il peut être autoritaire. La magie, ou plutôt la toxicité de ce triangle, c'est qu'on passe d'un rôle à l'autre. Alors c'est sûr qu'il y a des personnes qui vont avoir plutôt tendance à prendre le rôle de victime facilement, ou de sauveur, ou de persécuteur, mais une même personne peut, et cela dans une même relation, passer, en fonction des moments, d'un sommet à l'autre. Je vous donne un exemple, le dîner de famille. Le fameux dîner de famille, on sait bien qu'on a tous des dîners de famille sans aucune accroche et tout le monde s'entend à merveille. Eh bien non, forcément, ce n'est pas toujours le cas. Donc, premier exemple, le drame familial. Vous avez tante Josiane qui se plaint que personne ne l'aide jamais. Forcément, là, elle prend sa casquette de victime. Vous êtes pris par la culpabilité et vous proposez d'organiser son déménagement tout seul. Tracasse tante Josiane. Vous vous dites, ah mais je ne l'ai quand même pas beaucoup aidé, machin, alors que quand j'étais petit, bon, voilà. C'est bon, je gère ton déménagement, tracasse, fais juste tes cartons, je gère tout le reste. Sauf qu'au bout de deux semaines... Vous en avez ras-le-bol parce que vous avez autre chose à faire, que tante Josiane, elle ne fait pas ses cartons aussi vite, qu'elle ne nettoie pas sa maison comme vous auriez voulu que ce soit nettoyé, que quand vous arrivez, ce n'est pas forcément encore prêt, qu'elle ne répond pas assez vite pour les déménageurs, j'en sais rien. Et à ce moment-là, vous en avez un peu ras-le-bol et vous lui dites qu'en fait, elle pourrait au moins faire un effort. Et là, vous prenez le rôle de persécuteur. Et hop, la boucle est bouclée, tante Josiane, elle va reprendre sa casquette de victime. Vous, vous ne savez plus pourquoi vous vous êtes embarquée là-dedans. Peut-être que vous allez vous plaindre. elle ne m'écoute pas, machin, etc. Vous pouvez aussi prendre le rôle de la victime. Et donc, vous êtes passé, vous, du rôle de sauveur au rôle de persécuteur. Éventuellement, même après, au rôle de la victime, c'est encore possible. Alors, ceci étant dit, pourquoi est-ce qu'on rentre dans un triangle comme ça ? Le truc avec ce triangle, c'est qu'il est en fait hyper addictif. C'est très facile de rentrer dedans. Chaque rôle va en fait nourrir un besoin humain et assez fondamental. Donc, par exemple, la victime, elle cherche de l'attention. D'accord ? Elle cherche de la validation en disant en gros « pauvre de moi » , et bien elle espère que quelqu'un viendra à son secours. C'est aussi simple que ça, ça peut être conscient, mais la plupart du temps c'est évidemment très inconscient. Le sauveur, lui, il a besoin de se sentir utile. Vous avez des temps de Josiane, je suis quand même un super mec, ouais. Il a besoin de se sentir indispensable, un peu le syndrome du super-héros. Mais souvent au détriment de ses propres besoins. Quand il a aidé tant de Josiane, il n'a pas pensé que lui, il avait deux semaines de dingue au boulot. qu'on avait besoin de s'occuper de ses enfants, etc. Et le persécuteur, lui, il se rassure en gardant le contrôle ou en remettant les autres à leur place. L'autorité, moi je sais, de toute façon, ça doit être fait comme ça. Je vous donne un deuxième exemple. Au bureau, lieu où, évidemment, il y a plein de triangles dramatiques. Marie, ou on s'en fout comment elle s'appelle, Marie, votre collègue, se noie dans ses dossiers. Victime. C'est pas parce qu'elle se noie dans ses dossiers que c'est une victime. C'est parce qu'elle dit cette phrase, j'arriverai jamais à finir avant la deadline, j'arrive jamais, en plus mon enfant est malade, tout ça. Peut-être que ce qu'elle dit est vrai. C'est pas le fond qui est important, c'est la forme ici, elle prend clairement le rôle de victime. Parce qu'elle pourrait dire la même chose, là j'arriverai pas à finir avant la deadline, et en plus ma fille est malade donc je dois partir à telle heure. Comment est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place ? On n'est plus dans le rôle de victime. Elle a repris son pouvoir personnel. Mais là Marie, non, elle se plaint. Elle a juste envie de se plaindre. Plein de bonne volonté, c'est reparti pour le sauveur. Vous prenez une partie de son travail, mais au final, quand le chef revient et critique la qualité des documents, Marie, elle fait quoi ? Elle vous rejette la faute. Allez, cadeau ! Elle vous rejette la faute et devient donc le persécuteur à ce moment-là. Résultat, Marie va se remettre en mode victime très rapidement, vous vous êtes épuisé, votre rôle de sauveur vous a épuisé, vous pourriez revenir en plus en mode persécuteur parce que vous allez vous énerver peut-être sur Marie. ou en mode victime en disant « Oh, je l'ai aidée, en fait, elle n'est même pas reconnaissante, blablabla » . Et le chef peut en plus évidemment rentrer dans ce triangle dramatique, et là c'est parti pour la gloire. Alors, comment on s'en sort ? Parce qu'au final, vous avez tous des exemples de triangles dramatiques auxquels vous pouvez penser. Allez-y, pensez-y. Dites-vous « Allez, je prends 10 secondes et je trouve 3 relations dans lesquelles, constamment ou parfois, la relation n'est pas fonctionnelle » . Ça peut être même avec votre conjoint. Vous pouvez avoir une très belle relation avec votre conjoint, mais sur un sujet où à certains moments, on rentre dans ce triangle. Ce n'est pas grave, mais il faut savoir et c'est plus facile, une fois qu'on est conscient, d'en sortir. En sortir, c'est bien, mais comment est-ce qu'on fait ? La plupart des gens que j'ai coachés, en fait, c'est la question. Ils comprennent bien le triangle dramatique, ce n'est pas très compliqué à comprendre, c'est sympa comme notion, je trouve. Mais par contre, l'identifier, ça va, mais par contre, en sortir, c'est plus compliqué. La bonne nouvelle... c'est qu'on peut s'en sortir de ce triangle. Mais c'est un peu comme un escape game, il faut d'abord comprendre les mécanismes pour trouver la clé. Donc première chose, je le répète, mais vous devez prendre conscience du rôle qu'on joue, le rôle que chacun joue, même s'il peut varier d'une fois à l'autre. D'accord ? Posez-vous la question, moi je suis qui en fait dans cette situation ? Victime, sauveur ou persécuteur ? Et à quel moment ? Par exemple, la prochaine fois que vous vous sentez submergé par les problèmes des autres, demandez-vous si vous n'êtes pas un peu en train de jouer au sauveur. Parce que les problèmes des autres, avec de l'empathie, vous allez être capable de les comprendre. Mais ce n'est pas à vous de les prendre sur vous. Ce n'est pas à vous de les prendre en charge. La deuxième étape, donc première étape, prendre conscience. La deuxième étape, ça va être de refuser ce rôle. Pas en disant à l'autre personne, je refuse ce rôle de sauveur. Non, ça ne marchera pas. Je refuse de prendre ce rôle de victime. Non. Mais juste, vous pouvez dire non. Vous pouvez juste dire non. Même vous dire non à vous-même. non, je ne vais pas venir me plaindre pour ça. Qu'est-ce que je peux faire ? Est-ce que je peux demander de l'aide ? Il y a une différence entre demander de l'aide, écoute, là j'ai un problème, j'ai besoin d'aide, est-ce que tu peux m'aider sur ce point ? Et ça ne va jamais, je ne m'en sortirai jamais, on n'est pas dans le même délire. Dans le premier, vous avez votre propre pouvoir, vous demandez de l'aide. Vous êtes juste un être humain qui demande de l'aide. Dans le deuxième, vous jouez la victime. Et donc, c'est plus facile à dire qu'à faire, évidemment, de refuser ce rôle. Mais parfois, il faut juste se dire, non, en fait, je ne fais pas ça. Je ne rentre pas là-dedans. Par exemple, si quelqu'un joue la victime et vous demande de résoudre un truc à sa place, et que ce n'est pas de l'aide, mais c'est de faire à sa place, de prendre une responsabilité à sa place, vous pouvez essayer de répondre, ah oui, et comment tu ferais pour y arriver ? Vous détournez le truc. Là, je sais que ce que je dis a l'air assez théorique, mais en fait, ça fonctionne très très bien. C'est comme presque avec un enfant. Quand ma fille se plaint parce qu'elle n'arrive pas à mettre ses chaussettes, machin, en fait, soit je le fais à sa place, sauveur, ce qui peut, quand un enfant est au bout de sa vie, être très intéressant, d'accord ? Mais je peux aussi très bien lui dire, « Attends, Chouchou, comment est-ce qu'on ferait pour les mettre plus facilement les chaussettes ? Ah, on les retrousserait comme ça ? » Voilà. Ça, c'est une autre possibilité. Donc là, je parle d'un enfant, évidemment, c'est différent, mais... L'exemple est fort ressemblant. Et donc là, vous renvoyez la balle gentiment sans dire « je ne le fais pas à ta place » , mais simplement en renvoyant la balle gentiment. « Comment tu ferais ? » « Qu'est-ce qu'on peut faire pour que ça avance, ce genre de choses ? » Troisième point, il faut devenir vous-même le créateur. Le créateur, c'est celui qui va prendre son propre pouvoir. Donc « je suis submergé » , c'est un fait. Ou pas, mais admettons ici que c'est un fait. que ce n'est pas juste une impression, c'est un fait. Vous êtes submergé. Soit vous vous plaignez et vous essayez que quelqu'un fasse à votre place, soit vous vous énervez sur votre patron parce qu'enfin, il aurait quand même pu remarquer. Soit vous devenez créateur dans cette situation et vous reprenez votre propre pouvoir. Et qu'est-ce que vous faites à ce moment-là ? Simplement, vous dites, j'ai ça, et ça, et ça, et ça. La deadline, la date limite, c'est demain. Techniquement, je suis capable de faire le point 1, le point 2, mais pas le point 3 ou... point 4, qu'est-ce qu'on met en avant ? Ah, vous voulez le point 4, qu'est-ce que j'enlève ? Le 1 ou le 2 ? Ou alors, qui vient m'aider ? D'accord ? Là, vous devenez créateur, vous avez votre propre pouvoir, c'est votre responsabilité d'arriver à résoudre ces quatre tâches, par exemple, mais en même temps, il n'est pas dit qu'on ne peut pas utiliser d'autres ressources, reporter certaines choses, etc. Mais en tout cas, vous êtes créateur, vous êtes vous-même dans l'action, en train d'essayer de trouver une solution. Une personne qui prend la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir, vous allez voir que j'aime bien cette notion de prendre la responsabilité de sa vie, elle va très vite sortir de ces trois modes-là, même si parfois elle aura envie d'y rentrer. Quand j'ai eu une dure journée, j'ai envie de venir faire la victime dans les bras de mon mari. On est d'accord. Et en fait, c'est OK. C'est OK. Il ne faut pas qu'il rentre en mode sauveur. Déjà, ça va m'embêter, mais s'il commence à essayer de résoudre mes problèmes, ça ne va pas aller. Donc, je ne vous dis pas, vous ne pouvez pas vous plaindre, il faut tout le temps être super fort. Je ne suis pas en train de dire ça. Je suis juste en train de dire que même si je me plains d'une journée difficile, je ne cherche pas à ce qu'on résolve des choses à ma place, je cherche juste à ce qu'on m'écoute, c'est tout à fait différent. Donc une personne qui prend la responsabilité dans sa vie, sa propre responsabilité, sans attendre que tout lui tombe du ciel. Ça c'est le concept de créateur dans ce cadre-ci. Et donc à la place de dire « Pourquoi est-ce que ça m'arrive encore tout ça ? » Essayez plutôt « Ok, qu'est-ce que je peux faire ? » Ce qui t'arrive est un fait, qu'est-ce que je peux faire ? Ok ? Facile à dire, plus dur à faire, mais je vous promets qu'une fois que vous avez pris ça comme habitude, votre niveau de vie, il change complètement. Parce que vous connaissez tous des gens qui passent leur temps à se plaindre, etc. Il leur arrive toujours des choses. En fait, il leur arrive des choses comme il arrive des choses à tout le monde, sauf qu'un même événement peut impacter deux personnes complètement différemment. Mais là, je me connais, je vais partir dans un autre sujet et ce podcast va être trop long. Donc, je finis par une anecdote personnelle. Donc, je vous propose un moment. où moi-même, j'ai été coincée dans ce fameux triangle. Donc, j'avais une amie très proche, il y a longtemps. Clairement, je ne vais pas... Voilà, c'était il y a longtemps, et c'était une amie vraiment très, très proche. À un stade de sa vie, elle est passée en mode victime. OK ? Et donc, peu importe le pourquoi du comment, elle est passée en mode victime, problème de boulot, problème de vie de couple, santé un peu fragile, tout ça. Et donc, moi, en bonne copine, j'ai pris ma baguette de sauveur. Bah non, en fait, grosse erreur. Et donc... Je me suis dit, mais tracasse, attends, ça je gère. Ça je gère, alors sa vie de couple, je ne gère pas. Mais tracasse, tu as un problème là, je gère. Je gère. Mais en fait, ce n'était pas de l'aide. C'est OK d'aider ses amis. Évidemment, c'est OK d'aider ses amis. Je n'étais pas en train de l'aider. J'étais en train de faire des choses à sa place. D'accord ? Ce qui est OK pour quelqu'un qui est temporairement dans une période plus faible. Mais en fait, à long terme, non, on ne fait pas ça. Et donc, je l'ai aidé dans sa vie quotidienne. J'ai essayé de l'avoir plus souvent que ce qui m'arrangeait forcément. J'ai essayé de lui proposer des solutions. elle, elle n'était pas du tout prête à écouter mes solutions et surtout pas en demande. Elle ne m'a pas demandé de solution en fait. Quand elle se plaignait, elle voulait juste être écoutée. Elle ne voulait pas que je résolve ses problèmes à sa place. Sauf que moi j'essayais. et qu'elle n'était pas réceptive, et qu'elle se disait, en fait, elle ne m'écoute pas. Enfin, elle essaie de résoudre mon truc, mais ce n'est pas ça que je cherche. Donc, résultat, ce que j'ai commencé à faire quand je voyais qu'elle n'appliquait pas des choses qui me semblaient moins évidentes pour résoudre sa situation, erreur, je ne suis pas cette personne, et ce n'était pas ma situation, eh bien, moi, j'ai commencé à être plus critique sur son choix de travail, sur tous les aspects qui lui posaient problème, et je me suis dit, en fait, si tu ne les résous pas, j'ai commencé à être critique. Et donc, je suis d'accord sur le fait que quelqu'un qui se plaint et qui ne résout pas ses problèmes, à un moment donné, tant pis. Mais là, je n'étais pas en train d'essayer qu'elle résolve ses problèmes, j'étais en train d'essayer de moi les résoudre. Donc, ça n'allait pas. Et donc, je suis devenue critique sur le fait que, oui, elle se plaint, mais en même temps, elle ne part pas. Et donc, ça m'a gassée vraiment fort, parce que c'était une personne à laquelle je tenais aussi. Mais je n'avais rien à voir dans l'histoire. Je n'étais pas dedans et donc, je me suis beaucoup trop impliquée. Donc, je suis passée en mode persécuteur. Elle est restée en mode victime. J'ai pris tour à tour le rôle de sauveur et de persécuteur. À ce moment-là, elle aurait pu s'énerver et passer elle-même en mode persécuteur. Elle ne l'a pas fait. Résultat, malgré qu'on n'ait jamais eu de dispute parce qu'on n'est pas sujet à ce genre de choses, ce n'est pas notre nature, la relation s'est éteinte. La solution, ça aurait été, c'est trop tard, on pourrait revenir, mais peu importe, j'aurais dû arrêter de lui donner des conseils. J'aurais dû juste écouter. peut-être renvoyer des questions de « Ah bah à ce moment-là, qu'est-ce qu'on peut faire ? Est-ce que tu as besoin que je t'écoute ? » Ou « Est-ce que tu as besoin que je cherche des solutions avec toi, mais pas pour toi ? » Moi, je le faisais pour elle. Et donc, la solution, c'était que je l'écoutais, tout simplement, sans chercher à intervenir. Et là, miracle, elle aurait fini par, de toute façon, trouver ses propres solutions. On a tous des périodes qui vont mieux, des périodes qui vont moins bien, et on s'en sort de toute façon. Et donc, la moralité de l'histoire, c'est qu'ici, je n'avais pas à rentrer dans son histoire. Et donc voilà, le triangle. de Cartman, c'est un petit peu comme un vieux script qu'on va se rejouer encore et encore. Sauf que maintenant, vous avez la clé, vous savez comment ça fonctionne et vous êtes tout à fait capable de réécrire un tout autre scénario pour sortir de ce triangle, ou en tout cas quand vous rentrez dedans, ou que quelqu'un essaie de vous rentrer dedans, parce que ça va arriver très souvent, eh bien, pouvoir juste ne pas accepter de rentrer dedans. Ça peut énerver la personne en face qui essaie de vous faire rentrer dedans, pas votre problème. Ok ? Merci ! d'avoir partagé ce moment avec moi. C'est un de mes tout premiers podcasts. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez évidemment surtout pas à le partager à quelqu'un qui pourrait en profiter et tout le monde peut profiter du triangle de Karpman, en tout cas de la connaissance du triangle de Karpman parce que quelqu'un a tendance à tomber dedans ou veut en sortir ou parce qu'il est intéressé par ce genre de sujet. C'est ultra important pour moi qu'il commence ce podcast donc ce serait vraiment vraiment vraiment chouette. En attendant, souvenez-vous, on n'est jamais plus que vous. obligé de jouer un rôle qui ne nous convient pas. Jamais. D'accord ? Sauf si notre vie en dépendait. Mais là, les personnes à qui je parle, ce n'est pas le cas. À très très bientôt dans Kroissant. Je me réjouis déjà du prochain épisode. J'espère que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si c'est le cas, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser un avis 5 étoiles et de partager le podcast avec au moins 3 personnes qui pourraient en bénéficier. 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