Speaker #0Bienvenue dans le Kundalini Club, l'espace où l'énergie rencontre la réalité. Mon nom est Émilie de Decker et ici on parle de Kundalini, bien sûr, mais surtout de comment l'intégrer dans ton quotidien, comment réveiller ta vitalité, élargir ta vision et créer une vie qui dépasse ce que tu croyais possible. À travers des pratiques, des histoires, des interviews, des transmissions, ce podcast est vraiment là pour t'aider à t'expanser sans pour autant fuir la réalité, mais vraiment en l'habitant pleinement. Alors installe-toi confortablement et profite du voyage. Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast, jour 2 de mon clip en solo, je marche. Et comme la plupart des projets... L'idée qu'on s'en fait est toujours beaucoup plus facile que la réalité. Donc l'énergie de ce deuxième jour est complètement différente. Là, on est le troisième jour, le matin. C'est toujours le lendemain matin que j'enregistre le podcast, étant donné que chaque soir, je me connecte à ma formation et donc ça dure tard. Et je m'étais dit, est-ce que je le ferais à ce moment-là ? Mais finalement, l'énergie est toujours meilleure le matin. Et je l'ai démarré le jour 2 avec des douleurs incroyables dans... Le corps. C'est vraiment fou. Comme si j'avais couru 20 kilomètres. Mes jambes, mes hanches. Et je pense que c'est le fait de porter ce sac à dos. Je n'ai pas l'habitude, je n'ai plus l'habitude. Donc, mon corps a dû se mettre en route et je me suis vraiment rendue compte à quel point, et c'est quelque chose qu'on dit beaucoup dans le yoga kundalini aussi, à quel point c'est important de trouver son rythme et d'ensuite garder son rythme. d'arrêter, de couper, de recommencer. C'est à peu près la pire chose. Et là, je l'ai vraiment expérimenté sur le corps. Et donc, j'ai démarré la première heure de randonnée à répéter un mantra. Donc, c'était Sat Nam, Waheguru, en mode répétitif. Parce que quand le corps fait mal, tu veux juste amener ton attention sur autre chose. Et donc, ce deuxième jour représente le deuxième mois dans Sat Nam, l'accompagnement que je démarre. en septembre et ici on parle vraiment à la fois de la reconnexion à ses désirs et en même temps j'ai créé un cadre pour créer un cadre mais tout évolue très rapidement il se peut que les choses changent et modulent légèrement, les gens qui travaillent avec moi le savent et je pense que c'est beaucoup plus puissant au final d'explorer ce qui est présent dans le moment plutôt que de rester dans un cadre, quoi qu'il en soit on sait qu'on va dans l'exploration de nos parts, dans l'expansion, dans la joie, dans la manifestation, ça c'est sûr et certain. Mais la façon d'y arriver, ce sera avec la magie du groupe de la Sangha. Et donc ce deuxième jour est autour du désir, mais aussi le fait de doucement rentrer ou connecter vraiment à cette nouvelle identité. Ce qui m'est venu dès la première heure, c'est qu'incarner cette nouvelle identité peut faire peur, et souvent il va y avoir de la ... résistance qui va se glisser dans le corps. Même quand il y a une part de nous qui a envie d'aller dans cette direction depuis longtemps, souvent ça peut être plus difficile. Et c'est aussi d'avoir cette constance. Donc l'énergie du deuxième jour est vraiment différente du premier jour, comme je disais. Et c'est un peu comme quand on a commencé un chemin de transformation ou qu'on a découvert quelque chose qui nous excitait vraiment. Il y a toujours cette énergie du premier jour. ou des premiers jours, ou l'énergie des débuts, même dans une relation amoureuse. Et puis, il y a le deuxième jour, qui est vraiment cette continuité, et c'est le questionnement de « Ok, mais est-ce que c'est vraiment ce que j'ai envie de faire ? Est-ce que c'est vraiment la direction que j'ai envie de prendre ? Ah, mais c'est plus difficile que prévu. » Il commence à y avoir des obstacles. Et c'est là, généralement, où les gens vont abandonner. J'ai des moments où ils me criaient « Non, prends une autre route, coupe, fais ça, ici, fais ça. Pourquoi est-ce que tu t'es mis dans un truc pareil, sérieusement ? » t'es débile. Et c'est là où à la fois avoir un mantra qu'on répète pour vraiment sortir de cet égo, sortir de ce mental et vraiment trouver un rythme et en même temps faire partie d'un cercle et d'un groupe qui nous permet de continuer, qui nous permet en fait de se rendre compte « Ah, ok, mais c'est peut-être aussi difficile pour elle et pour elle aussi, je suis pas la seule là-dedans. » Ça nous permet de passer ce cap où on n'abandonne pas. Parce qu'il y aura toujours ce moment où l'adrénaline du départ retombe. C'est inévitable. Et c'est dans ces moments-là que tout se joue. Et dans le dernier épisode, je te parlais vraiment de la gratitude. Un des secrets, c'est vraiment de rester présente, vraiment dans le moment, parce que par défaut, ce qu'on va faire, c'est aller récupérer toutes les histoires, toutes nos habitudes, et créer une empreinte vraiment dans chaque moment. Ce qui fait qu'on passe toujours à côté du moment. Parce qu'on est dans le passé, on est dans le futur, Si j'arrive à rester dans l'instant présent, au-delà de la douleur dans le corps, des histoires que je me raconte, est-ce que je suis vraiment capable de le faire, pourquoi est-ce que j'ai fait ça ? J'arrive vraiment à shifter du fait d'être auto-centrée sur moi, sur ce que je vis, sur ce que je ressens, sur mes histoires, à me reconnecter à mon environnement, à quelque chose de beaucoup plus grand, à ce que je trouvais magnifique hier. Et donc la question aujourd'hui, c'est vraiment de dire quels sont mes véritables désirs. Et hier soir, j'ai marché jusqu'au village pour... Et ça c'est dur parce que j'arrive à mon logement et là je suis obligée d'aller remarcher pour manger. Donc je marche et je prends conscience que je suis entourée du moins d'une partie de mes amis qui sont vraiment des aventuriers. Et donc... Mes désirs pourraient se fondre dans leurs désirs et je pourrais avoir l'intention, à travers la marche que je suis en train de faire actuellement, d'être vraiment aventurière. Parce que c'est le standard de certaines personnes autour de moi et on sait qu'on est la moyenne des cinq personnes qui nous entourent. Et donc, quand je discutais avec un de mes amis, avant de commencer à marcher, il me dit « Ah ok, tu te prends des petits hôtels, lui il est super wild et aventure, il fait des trucs de fou. » Et je dis, ben ouais, moi je suis une aventurière, mais j'adore le confort, j'aime le luxe. Et c'est d'accepter pleinement cette partie de moi. Parce que si je n'avais essayé de me fondre dans les désirs qui ne sont pas les miens, en fait, je serais passée à côté de mon aventure. Et j'aurais poursuivi un objectif qui n'est absolument pas le mien. Et donc hier, par exemple, je me suis arrêtée dans un endroit absolument magique pour aller manger des huîtres et boire un verre de vin. Et il y a cette partie de moi qui me disait, « Sérieux, tu fais ça alors que t'es en randonnée ? » Je ne sais pas, manger un sandwich au bord de la route ou manger des carottes. Et donc, j'ai juste pris le temps de me reconnecter à mon intention et ce qui est vraiment important pour moi. Et un des mots d'ordre de ces quatre jours est aussi vraiment la reconnexion au plaisir. Et donc, comment est-ce que je peux aller vivre du plaisir malgré la douleur physique, logés dans des endroits qui sont... magnifique, super confortable et vraiment me dire qu'est-ce qui est vraiment important pour moi parce que je me rends compte qu'il y a tellement de femmes ou de personnes, même en général qui ne savent même plus quels sont leurs désirs soit ça a été anéanti parce qu'il n'y a absolument plus de connexion à l'Eros donc c'est vraiment cette excitation par rapport à tout ce qui est, par rapport à tout ce qui vit et on est Eros On est vibrant, on est rempli de cette énergie chactie féminine qui nous fait vibrer et combien de personnes ne ressentent absolument pas ça. D'ailleurs hier soir, quand j'étais en train de manger, j'observais des tables autour de moi et je voyais une table familiale où chaque personne était sur son téléphone. Il y avait deux enfants, deux parents et quand... certains d'entre eux posaient le téléphone, il n'y avait aucune communication, il y avait vraiment un regard dur sur le visage. Et il y a vraiment eu cette tristesse à l'intérieur de moi de juste me dire comment est-ce que tu laisses les choses arriver jusqu'à un tel point de déconnexion ? Comment est-ce que tu autorises ça dans ta vie ? Comment est-ce que tu peux croire que la vie, c'est ça ? Et que c'est ce que tu mérites ? Et ça m'amène à cette autre histoire, parce qu'il y a plein d'histoires qui m'arrivent en... Voilà, quand je marche et quand je prends le temps, il y a vraiment cette lenteur aussi dans la marche qui est absolument incroyable. Moi qui ai toujours aimé aller vite, ça m'amène à cette autre histoire d'une fougère. Là tu te dis où est-ce qu'elle va ? Elle délire complètement. Tu vas voir où je vais, d'accord ? J'étais en train de marcher et le paysage, les paysages dans lesquels je marche, c'est des grands arbres, des fougères, c'est super verdoyant, c'est sur la Bretagne. Il pleut beaucoup, il y a du soleil, donc c'est vraiment super abondant, c'est vraiment magnifique. D'un coup, je vois cette fougère qui a été placée au mauvais endroit, devant une clim en fait, ou du moins la boîte extérieure d'une clim, et donc il y a une ventilation non-stop sur cette fougère. Je partagerai ça à un moment donné dans une story ou sur Instagram. Et cette pauvre fougère est placée au mauvais endroit. Elle est juste au mauvais endroit face au délire climatique de l'homme. Et il n'y a pas un moment de répit. Alors que toutes les autres fougères autour sont bien, sont verdoyantes, sont vraiment dans leur environnement. Et ça m'a vraiment fait penser à toutes ces personnes qui sont au mauvais endroit. C'est pas qu'elles ne sont pas bien, c'est pas qu'elles ne méritent pas mieux dans leur vie. Elles sont juste. dans un environnement toxique, et la seule différence, c'est que la fougère, elle peut pas bouger. Mais toi, tu peux, si c'est ton cas actuellement, et je dis pas que ça doit être un environnement toxique, mais ça peut juste être un environnement qui reflète plus que t'as vraiment, ce que tu désires vivre aujourd'hui. Et hier, je partageais cette phrase, justement, que le pouvoir ne vient pas du fait de réussir à tout gérer, tout manager, tout contenir dans ta vie, et il y a cette... croyants, on vit vraiment dans une société qui est dirigée en fait par le cerveau gauche qui est vraiment la structure et la façon dont les choses doivent se passer au lieu d'être dans le cerveau droit et trouver cette combinaison des deux en fait, du féminin, du masculin et il y a quand je vois cette fougère qui est vraiment face à cette clim il pourrait y avoir le ok je me fais aussi des scénarios de fougère il pourrait y avoir ce côté où elle dit ok je suis une warrior tu vois j'arrive à Merci. J'arrive à rester dans cet environnement, puis je suis vraiment, je suis fort. Oui, c'est sûr qu'il y a un côté qui va te permettre de te renforcer dans cet environnement-là, mais le vrai pouvoir, c'est de réussir à sentir ce qu'il y a dans son corps et de dire non, en fait, et de choisir autre chose, de bousculer les idées familiales, culturelles qu'on a pu recevoir. sortir des cas, du moins c'est ma définition, d'accord ? Je ne dis pas que c'est une vérité absolue, comme absolument rien dans ce podcast n'est une vérité absolue. Et pense à vraiment voir quelle est ta définition du pouvoir. Est-ce que pour toi, tu vénères le fait de réussir à tout contenir, de réussir à tout gérer ? Tu sais, comme ces gens qui disent « Ah, je suis tout le temps super occupée » . Pour moi, c'est une des pires choses à dire, honnêtement. Et observe dans quelle case... Tu es actuellement ? Dans quel mode de vie ? Est-ce que les choses fonctionnent pour toi ? Et je ne dis pas qu'il faut tout changer, comme je disais dans le dernier épisode, mais juste voir, ok, c'est quoi ma définition du pouvoir ? Comment est-ce que je peux reprendre mon pouvoir aussi pour créer la vie que je désire réellement ? Et durant la marche hier, j'avais aussi ce livre que j'ai lu dernièrement, qui est beaucoup revenu, qui est « Le courage de ne pas être aimé » , et que je conseille à... tout le monde. Et donc, il y a des idées assez radicales, par exemple. Donc, il suit la philosophie d'Adler qui ne croit pas vraiment dans le trauma. Donc, le trauma ne définit pas qui on est aujourd'hui. Et que donc, il y a des gens qui vont vivre des histoires similaires, mais aujourd'hui, dans le moment M, vont en faire quelque chose de complètement différent. Et ce qui est important de voir, c'est si jamais il y a des choses actuellement dans ta vie qui ne fonctionnent pas, c'est de vraiment être expliquer extrêmement claire et honnête sur ton but. Pourquoi est-ce que tu gardes ces choses-là dans ta vie ? Même s'il y a une partie de toi qui pense qu'elle le subit, il y a une partie de toi qui le désire également. Et plus tu vas devenir claire par rapport à ça, et c'est un travail qu'on va faire aussi dans Satnam, plus tu vas revenir complètement dans ton pouvoir et avoir le choix et avoir ce monde infini qui s'ouvre devant toi, plutôt que d'avoir l'impression de subir constamment. et je sais que Les femmes avec qui je travaille souvent peuvent vivre des montagnes russes émotionnelles. Elle est super bien le lendemain, c'est le chaos complet, ça fait juste partie de l'expérience humaine. Je veux juste partager d'expériences. J'ai pu avoir vraiment des moments de réaction et de libération vraiment assez violents dans différentes formations que j'ai pu faire. Et je me souviens d'une de mes enseignantes. qui disait, tu sais, tu peux toujours choisir d'arrêter maintenant, en fait, de sortir de cette part-là. Alors que j'étais dans un état de rage et de... vraiment fou. Et je me souviens que quand elle m'a dit ça, je serais comme, sérieux, tu te fous de moi ? T'as vraiment l'impression qu'il y a autre chose qui est présente. Et c'est parce que je fusionnais complètement avec cette part de moi. Je pensais que j'étais la rage. Et c'était une rage contre le masculin. Et elle me dit oui, parce qu'il y a toujours cette autre part. où il y a toujours ton soi supérieur qui est là et qui est toujours présent. Et c'est un choix de rester dans cette part qui est en rage. Et donc observe ce que tu as envie de nourrir dans ton quotidien. Est-ce qu'il y a une part victime que tu as envie de nourrir ? Ou par exemple, moi il y avait cette part, quand j'étais dans la vingtaine, en fait une part qui a duré une grande partie de ma vie, qui était très insouciante, un peu je-m'en-foutiste, et qui ne supportait pas en fait la partie sensible en moi, et donc je faisais toujours comme si je m'en foutais, je ne pouvais pas vraiment être touchée, parce que mon... mon côté sensible est à un risque beaucoup trop grand et c'est vraiment comme des enfants à l'intérieur de moi et cette partie-là vraiment m'agacait profondément. Alors qu'aujourd'hui c'est vraiment une partie de moi que j'honore, c'est cette sensibilité. Je veux me reconnecter aussi à cette partie plus sauvage, comme je disais dans le dernier épisode. Et donc c'est de commencer à prendre conscience de tout ce qui se joue à l'intérieur de nous, sans pour autant que ça devienne une obsession et qu'on soit non-stop Merci. en mode il faut que je règle des choses à l'intérieur de moi. Là par exemple une coach spirituelle avec qui je travaille, on fait vraiment le travail d'arrêter de regarder tout ce qui ne fonctionne pas mais vraiment se connecter à un amour infini qui automatiquement règle toutes les choses, mais pas tout parce qu'on ne peut jamais tout régler, mais du moins dissout et aide à guérir certaines parties à l'intérieur de nous et c'est sûr que je guiderai les participants de Satnam aussi à travers ça. Parce que quand on est sur le chemin de développement personnel, parfois ça devient une obsession et on oublie de vivre en fait. On oublie vraiment d'être connecté à ce qui est là sous nos yeux et vraiment présent. Alors, nous voilà à la fin de cet épisode. Je m'apprête à entamer cette troisième journée, à atteindre le prochain logement qui est absolument magnifique. Et partage-moi dans les commentaires ou sur Instagram comment ça résonne pour toi cet épisode. Et si ton désir est vraiment de te reconnecter à ton essence, à la rentrée, passer quatre mois pour clôturer cette année 2025 d'une façon épique et expansive et connectée, Tatnam est pour toi. D'accord ? Donc si tu as des questions, viens m'écrire directement sur emily.club ou clique sur le lien dans la légende et va explorer ce qui va se passer dans ces quatre mois en sachant que, comme je disais, il y aura la magie du moment présent. Merci à toi d'avoir écouté jusqu'ici et on se retrouve dans un prochain épisode.