undefined cover
undefined cover
Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06 cover
Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06 cover
Kundalini CLUB

Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06

Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06

26min |25/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06 cover
Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06 cover
Kundalini CLUB

Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06

Sur la route | Sortir du cadre, cultiver la beauté et reconnexion sauvage | 06

26min |25/07/2025
Play

Description

Dans cet épisode, Émilie nous partage son retour après une pause estivale, alors qu’elle entame une marche en solo en Bretagne, en pleine formation à distance. Un récit vibrant de gratitude, de reconnexion à soi, de beauté non filtrée et de vérité intérieure. Elle nous parle de discipline douce, de cycles, d’intuition, de spiritualité incarnée… et de ce premier mois de Satnam dédié à la dissolution.

Un épisode intime et puissant, pour toutes celles qui sentent qu’elles ont besoin de sortir du cadre pour retrouver leur propre voie.


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | mon studio de yoga virtuel de yoga kundalini & yoga du visage.

𓋹 Dépose ta candidatureici pour le Satnam
𓋹 Découvre mon site web

Abonne toi et partage cet épisode :
Si cet épisode t'a parlé, partage-le autour de toi ! Et laisse une note de 5⭐ pour aider d'autres femmes à le découvrir !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Kundalini Club, l'espace où l'énergie rencontre la réalité. Mon nom est Émilie de Decker et ici on parle de Kundalini, bien sûr, mais surtout de comment l'intégrer dans ton quotidien, comment réveiller ta vitalité, élargir ta vision et créer une vie qui dépasse ce que tu croyais possible. À travers des pratiques, des histoires, des interviews, des transmissions, ce podcast est vraiment là pour t'aider à t'expanser sans pour autant fuir la réalité, mais vraiment en l'habitant pleinement. Alors installe-toi confortablement et profite du voyage. Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode du Kundalini Club. Je reviens après une petite pause en plein été et... Ici, j'ai un moment pour moi, donc je vais enregistrer trois ou quatre épisodes, l'un à la suite de l'autre. Et je t'explique pourquoi, comment, ici, maintenant. Je passe l'été en Europe avec mes enfants. Chaque année, j'ai créé cette liberté-là qui est absolument un pur bonheur. J'ai vraiment l'occasion de profiter pleinement de la famille, des amis, de faire voyager mes enfants. de tous les côtés, donner quelques activations, rencontrer les gens en vrai. C'est comme si le Kundalini Club, qui est mon studio de yoga virtuel, était en tour en été pour aller vraiment voir et rencontrer les personnes, les femmes qui font partie de ma communauté, rencontrer encore et encore des nouvelles personnes. Et c'est vraiment un pur bonheur. Et donc là, je passais des vacances familiales en Bretagne. Et en plein mois de juillet, donc maintenant, on est le 25 juillet, hier, il y a ma formation dans le Colorado qui démarrait. Donc c'est différents modules. Et là, on est dans l'avant-dernier module. Et pendant quatre jours, ce sont des enseignements intenses. Généralement, je vais sur place. Et là, j'ai décidé de rester en Europe et de la suivre à distance. Sauf que je ne pouvais pas. La suivre vraiment dans la maison familiale, c'était compliqué. C'est beaucoup d'heures en ligne, beaucoup de travail énergétique, spirituel, des choses bizarres qu'on fait. Donc, entourée par ma réalité, on va dire, c'est plus compliqué. Donc, j'avais envie de créer une sorte de cocon. Et j'ai décidé d'aller marcher en solo aussi en Bretagne. Donc, je ne suis pas loin de ma famille. Et de prendre des logements et donc de marcher 25-28 kilomètres. par jour. Et donc hier était la première journée. J'ai juste envie, dans cet épisode, de te faire un petit topo des prises de conscience qu'il y a eu à ce moment-là. Et mon intention avec cette marche, c'était que chaque jour représente d'une façon ou d'une autre, que je ne sais pas à l'avance, un mois dans SatNam. Donc SatNam, c'est mon accompagnement qui démarre en septembre, qui va durer quatre mois. Et donc je m'étudie, je marche quatre jours. Un jour va représenter un mois de Satnam. Et donc hier, mon mari m'a déposée dans Van pour démarrer ma marche. Et ce sentiment vraiment de gratitude énorme, d'ailleurs hier soir, en connectant avec ma formation. Donc là, en plus, la connexion se fait vraiment très tard, étant donné qu'ils sont dans le Colorado. Donc c'est vraiment... C'est assez intense. J'étais vraiment en larmes de gratitude. Une gratitude où parfois je me dis que c'est trop beau pour être vrai. Et aussi une gratitude envers la nature et ce qui est déjà là, et l'opportunité aussi de pouvoir faire ça, et de me rendre compte à quel point on passe notre temps dans nos têtes, et on loupe la magie du quotidien, la magie des petites choses. Une des prises de conscience que j'ai eues, c'est que dans le début de mes vacances familiales, j'étais en mode maman. J'étais en mode maman ou en mouvement constamment. La crainte que j'ai eue, c'est que... certains jours où j'étais plus fatiguée, c'est que je ne faisais plus vraiment mes pratiques autant qu'avant. Donc je faisais le yoga Kundalini, mais absolument pas à la hauteur de ce que je peux faire normalement. Je méditais, mais pas non plus à la hauteur de ce que je fais normalement. Et je sentais que je perdais mes idées, ma créativité. Et j'ai eu ce moment, certains jours, de... Oh, God ! Je n'ai plus rien à dire, je n'ai plus rien à partager. Est-ce que je suis vraiment légitime pour faire ce que je fais ? Est-ce que je vais vraiment être capable ? Et je me suis vraiment rendue compte en marchant hier que ce que j'avais à vivre à ce moment-là, c'était d'être présente avec ma famille, présente dans déjà la chose incroyable que je vivais, de pouvoir voyager comme ça, de revoir tout le monde. Et c'est juste que sur le moment, ça m'a créé un stress. J'ai oublié en fait. J'ai oublié qu'il y a des phases dans la vie et que cette phase-là n'était pas dédiée à la création ou à la productivité ou au faire, mais simplement vraiment de profiter pleinement de l'instant présent. Et quand on est fatigué, il peut y avoir, pour celles qui sont entrepreneurs ou même pas entrepreneurs, on peut avoir des pertes de sens ou des peurs de ne plus être assez ou de toutes ces choses-là. Tout ça pour te dire qu'à partir du moment où je me suis sortie de mon... contenant habituel, donc ce que je vivais depuis plusieurs jours et que mon mari m'a déposé avec mon sac à dos et que j'ai commencé ma marche. L'intention était vraiment de me reconnecter. En fait, j'avais une discussion avec l'univers constamment. Quand on m'a marché, j'ai marché pendant quatre heures et demie, j'avais rien dans les oreilles et le flux d'idées, de créativité, d'inspiration s'est déversé. D'accord. Ça me faisait même rire moi-même. Donc, j'avais mon téléphone, je faisais des audios, et c'est comme ça que j'ai noté aussi certaines choses par rapport à ici, mais les idées étaient constantes. Et l'invitation que j'ai pour toi aujourd'hui, c'est si jamais tu te retrouves dans cette période de ta vie où tu as l'impression que les choses stagnent, que tu ne vas pas vraiment où tu désires aller, où tu passes beaucoup de temps, par exemple, à te comparer sur les réseaux, et que tu as l'impression que ta vie est vraiment comme... il y a une lourdeur ou que t'as perdu peut-être quelque chose auquel t'as pu toucher à certains moments et que là tu le vis pas actuellement, la première chose à faire, c'est souvent de te sortir de tes habitudes, de ton cadre. Parce que ce que ça permet de faire, c'est d'être vraiment dans le moment présent et pas d'être en mode pilote automatique. Et ça peut être aussi simple que d'aller marcher, de dire... Une fois par semaine, je vais aller marcher pendant deux heures dans un endroit inconnu et je vais regarder les gens, faire des sourires, dire bonjour et voir la réaction des gens. Et vraiment hier, de pouvoir prendre le temps de voir les choses, de voir la vie, de voir des sourires quand tu croises les gens et de te rendre compte que tout ce qui est important dans la vie, c'est la connexion, de ralentir et de voir vraiment ce qui est présent. Et en connectant avec d'autres personnes, je me suis rendue compte déjà du petit impact qu'on pouvait avoir. Moi, je me souviens toujours des personnes qui m'ont souri pendant la journée, de ce contact, aussi bref soit-il. Et la réalité, c'est que pendant le début des vacances, j'ai fait du yoga kundalini, j'ai fait de la méditation, mais absolument pas à la hauteur de ce que j'ai l'habitude de faire. Et donc, il y avait une part de moi qui était à « mais tu devrais en faire plus, c'est pas normal » . Et je me suis vraiment rendue compte pendant la marche... d'hier que ce qui est vraiment important pour moi, c'est de me reconnecter à cette femme sauvage et qui sort des boîtes dans lesquelles elle se met constamment. Parce que pour moi, le yoga kundalini est un outil pour me connecter à mon essence, à l'amour, à cette énergie que je peux vraiment ressentir qui est infinie. Mais c'est un outil. Je n'ai aucun intérêt personnellement à devenir la super yogi experte. Et ce dont j'avais besoin à ce moment-là, c'était juste de sortir de mon cadre, aller marcher, me retrouver seule et ressentir la créativité qui est tout le temps là en passant. Il n'y a pas de gens plus créatifs que d'autres, c'est juste qu'il y a des gens qui sont plus connectés, qui créent des espaces et qui développent ce muscle-là, ou qui laissent aller les résistances dans leur corps pour vraiment permettre au fond. au flux de la vie, de les traverser constamment. Et c'est ce que je dis toujours à mes enfants, c'est plus tu vas être créatif, plus tu vas être créatif. Et à ce moment-là, j'avais besoin de ça. Parce que ce que j'ai vu faire par le passé, c'est de ressentir certaines émotions, d'avoir des jours où je ne me sens pas bien, et de vouloir le bypasser à tout prix avec une pratique. Au lieu de prendre le temps vraiment de... reconnaître et vivre cette émotion-là, de faire une pause, d'aller marcher, d'aller faire d'autres choses, mais pas à tout prix forcer une pratique par-dessus ça. Parce qu'autrement, si je me dis « Et oui, ce qui est important, c'est d'avoir une certaine discipline. » Mais pour moi, la discipline, ça signifie aussi d'être à l'écoute de son corps et de faire ce que ton corps te demandent. Et pour moi personnellement, c'est pas de devoir me dire à tout prix je vais faire telle pratique tout le temps puis il faut que je stick to it à tout prix. Par contre, il y a des périodes de ma vie où j'aime une certaine intensité, par exemple pour aller faire un jeûne, pour faire une même pratique pendant plusieurs jours, ce sont des périodes. C'est des périodes où j'ai besoin de me prouver, comme là par exemple la marche aujourd'hui, sincèrement mon corps est raqué, j'ai eu beaucoup de mal à dormir je me dépasse d'une certaine façon même si je suis prof de yoga kundalini c'est pas en faisant du yoga kundalini je sais pas si tu vois la nuance pour moi c'est important de pas s'enfermer constamment dans des boîtes et d'être très transparente sur le fait que j'ai pas d'intérêt à être la yogi super expert, il y a des gens dont c'est la mission moi ma mission, celle que je sens de plus en plus et ça, ça a été aussi une prise de conscience hier, c'est que j'ai passé mes premières années de développement personnel, spirituel, d'entrepreneuriat, parce que pour moi, tout s'est passé en même temps, aller vite à être dans le faire, dans l'action imparfaite. Et je sais qu'il y en a beaucoup ici qui écoutent ce podcast ou qui me suivent pour cette raison-là, parce que je me suis prouvée à moi-même que je pouvais y arriver imparfaitement et j'avais besoin, en fait, de me prouver. J'avais jamais été au bout des choses dans ma vie. J'avais mis le projet que j'ai toujours arrêté en cours de route. Et donc j'avais besoin de me prouver que j'étais capable de le faire. Et pour ça, il fallait que j'aille vite et que ce soit imparfait. Sinon, ça allait me bloquer constamment. Et c'est ce qui a permis à d'autres femmes d'être inspirées et de se dire « Ok, moi aussi je peux le faire imparfaitement. » Et c'est vraiment le message que j'avais envie de transmettre. Là, je me suis vraiment rendue compte des idées qui venaient hier. c'est que je me... Je me rends compte que dans cette phase de ma vie, ce que j'ai envie de vraiment développer, l'angle que j'ai vraiment envie de prendre, c'est de cultiver la beauté. Je ne te parle pas de beauté physique, je te parle de... En fait, il y a ce mot qui me revient constamment, qui va dans le sens de la marche que je fais actuellement, c'est-à-dire de profiter de chaque instant, de voir la beauté de ce qui est déjà présent. La nature est absolument divine, magique, et on prend tout ça pour acquis. Il y a cette idée d'avancer beaucoup plus lentement et en profondeur, au lieu d'aller vite et imparfaitement. Le mot beauté peut se traduire en plein de choses. Ça fait longtemps que j'ai envie de transformer ma maison, par exemple, où je fais tout rapidement. Je vais te raconter une histoire après par rapport à ça. mais de créer des espaces de beauté, où il y a vraiment cette beauté pure, brute, non filtrée. Tu sais, au lieu d'avoir une beauté instagrammable, ou la beauté qu'on pense avoir quand on met tous nos filtres et tous nos masques, ce que je désire réellement, c'est créer des espaces de beauté dans notre essence et dans qui on est réellement, avec notre ombre, avec notre lumière. Parce que pour moi, c'est ça qui est vraiment beau. C'est là qu'on touche vraiment à l'essence de la vie et à notre Satnam. Satnam qui signifie la vérité, mon identité. Et donc, c'est vraiment ce qui revient pour moi et qui est effrayant en même temps. Parce que dans ma tête, beauté signifie perfection. Et donc, je me dis, si je cherche la perfection, en fait, je ne vais plus avancer. Je vais être dans une quête infinie. Donc, c'est vraiment de revoir la définition de la beauté. Et je pense que c'est celle que je viens de te donner, du moins dans les espaces que j'ai envie de créer et de moi-même prendre tous les mois, quelques jours, comme je suis en train de faire actuellement, où je me reconnecte à ce qui est vraiment important. Et c'est pour ça que d'ailleurs, hier, en connectant avec les personnes de la formation, je pense que je donnais les larmes aux autres personnes parce qu'ils m'ont dit que c'était fou. Il y a tellement de gratitude dans ce que je vis et me rendre compte que la vraie transformation, ce n'est pas d'aller atteindre quelque chose d'inatteignable ou de toujours courir derrière la prochaine chose. Et d'ailleurs, j'écoutais le podcast de mon amie Romane avec qui je fais la formation et qu'elle parlait justement des coachs et de cette quête infinie de formation, de processus, de technique. et qu'à un moment donné, elle s'est perdue là-dedans aussi parce que personne ne peut savoir ce que toi, tu veux réellement. Et l'idée avec Satnam, ce n'est pas d'offrir une technique. C'est pour ça que j'ai arrêté le coaching business. J'avais plus envie d'imposer une sorte de technique, de système, de stratégie qui fonctionne pour... Je pense que ça peut fonctionner pour tout le monde, c'est juste qu'on a des énergies différentes et donc c'est vraiment important, à travers Satnam par exemple, de vraiment revenir à ton essence et de créer un espace où tu peux t'autoriser ça, où tu peux être vu tel que tu es réellement. Et donc oui, bien sûr, on va utiliser des techniques, il va y avoir des explorations, mais c'est toi qui vas vraiment voir ce qui... fonctionne pour toi ? Quel est ton accès à la spiritualité ? Qu'est-ce qui te permet vraiment de te reconnecter à ton cœur, à ta joie, à ton essence, et sortir des cadres dans lesquels on t'a enfermé et tu t'es enfermé ? Et donc, par rapport à Pinterest, je te raconte juste le rêve que j'ai eu avant de partir dans ma Pando. Ça a été une nuit vraiment ultra chaotique. J'ai fait des rêves complètement, complètement fous. Et un des rêves... C'est que pendant toute la nuit, j'essayais de cuisiner, j'essayais de faire des plats. Et bon, ça ne fonctionnait pas, il manquait toujours des trucs. C'était vraiment un gros chaos. À un moment donné, je veux chercher une recette sur Pinterest. Et en cherchant la recette, je vois des photos et je reconnais, en fait, assez difficilement, mais je reconnais une de mes très bonnes amies qui est en mode rock'n'roll. Elle a un super look, elle est dans une super maison avec son conjoint. Tu sens que c'est très très festif et wild et un peu edgy aussi. Et je me dis mais c'est elle ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? Et donc le matin j'écris mon rêve. J'écris tous les matins justement aussi pour essayer d'analyser tout ça et d'essayer de voir ce que mon subconscient essaye de me dire. Et pendant la marche hier, je pensais justement à ça. Et ce qui en est ressorti, c'est que la première chose, c'est que pour moi Pinterest... C'est vraiment le lieu de la beauté et de la perfection. Et avant que je me lance comme entrepreneur, donc cette période où j'étais vraiment dans une petite boîte, je n'étais pas spécialement bien dans ma vie, je savais que je voulais autre chose, mais je ne savais pas comment y arriver, je ne savais pas quoi faire. C'était un peu cette course infinie. Et j'allais énormément sur Pinterest, et je voyais toutes ces choses magnifiques que j'essayais de faire, et j'avais créé ma propre boutique Etsy. Et à un moment donné, j'ai été épuisée en fait par... Toute cette esthétique et cette beauté et ces vies, en fait, qui n'étaient pas la mienne et que je n'arrivais jamais à atteindre complètement. Donc, ce que ça faisait, c'est que ça créait de plus en plus de frustration. Et donc, j'ai arrêté d'aller sur Pinterest. Aujourd'hui, je l'y vais un petit peu, mais c'est sûr que je fais attention. C'est plus au niveau des visuels que je vais chercher des choses là. Et donc, la symbolique, en fait, de Pinterest, pour moi, c'est ça. C'est vraiment la beauté. Donc, il y a encore ce mot qui revient. d'une certaine façon ce que tu as envie d'atteindre dans la vie. Et l'autre chose, c'est que cet ami représente vraiment l'archétype, d'une certaine façon, d'accord ? L'archétype de la femme sauvage, très très libre sexuellement, dont le mantra est « on dormira le jour où on sera mort » . Et donc, je me suis dit « mais pourquoi est-ce qu'elle est dans mes rêves ? » Ce n'est pas la première fois. Et je me suis vraiment rendue compte que ce que j'ai envie, d'aller chercher et du moins ramener d'une certaine façon dans ma vie, c'est vraiment cet archétype de la femme sauvage, que j'étais très fort à l'époque, mais pas dans une façon saine, c'est-à-dire que je pouvais faire 48 heures de fête sans m'arrêter, il y avait cette intensité très sauvage, très intense, très borderline. Et donc là, cet archétype revient. de comment est-ce que je peux ramener justement ce côté sauvage, edgy, donc un peu limite aussi, parce que je sais, j'ai vraiment aussi cette zone d'ombre à l'intérieur de moi, mais c'est un peu l'énergie du scorpion, j'ai beaucoup de scorpions aussi. Il y a cette ombre et cette exploration, et comment aller transmettre ça, parce que je sens que je le t'annule encore, d'une certaine façon, et peut-être qu'il y en a certaines qui se reconnaîtront ici. quand tu deviens maman même si c'est sûr que je fais beaucoup d'aventures avec mes enfants, qu'on n'est pas non plus dans une rigidité. Pour moi, j'ai amené trop de cadres et de rigidités dans ma vie. Et donc, si c'est venu dans mes rêves, c'est vraiment pour aller explorer ça. Et donc, c'est quoi le lien avec le premier mois de Satnam, étant donné que cette première journée représentait ça ? C'est que le premier mois de Satnam est vraiment dédié à la dissolution, de vraiment prendre conscience. à la fois des cadres dans lesquels tu t'es mis, peut-être des archétypes que tu as envie d'incarner ou que tu n'as plus envie d'incarner. de vraiment aller voir est-ce qu'il y a une part de toi, quelles sont les parts de toi présentes, qui sont présentes. Elles peuvent être extrêmement paradoxales. Donc par exemple, je te donne un exemple, le module qu'on fait dans le Colorado, il s'appelle Realm. Et Realm, c'est vraiment l'accès spirituel très ange, déité, pour le monde de l'invisible. Donc il y a des gens qui ont une très très grande facilité à aller voir ça. Je pense à certains de mes clientes par exemple, qui ont vraiment cette facilité à voir les anges, les fées, qui sont très forts dans ce monde subtil et de l'invisible. Et moi je partageais que je vis avec ce paradoxe, où je sais que c'est présent, j'ai déjà eu des expériences, et je le sens d'une certaine façon au quotidien. Et j'ai cette autre part. qui remet tout en question, qui dit n'importe quoi, est-ce que c'est moi qui suis en train de créer ça, ou qui remet les choses en doute. Et ce qui n'est pas mal, ce n'est pas plus mal de remettre les choses en doute et de réfléchir et de ne pas embarquer dans tout à l'aveugle. Et donc je vis avec ce paradoxe-là. Et on vit dans une société où généralement ça doit être blanc ou noir. C'est l'un ou l'autre. Et je me rends compte, plus j'avance dans la vie, plus c'est faux. Et c'est ça qui nous rend malheureux. Je peux avoir envie de créer une vie rangée, familiale, être en couple, avoir un amour pour une vie, et en même temps avoir ce côté wild qui a envie de tout faire péter, qui a envie d'aller vivre des aventures, de bouger, de transformer les choses. Et donc c'est d'accepter pleinement ce paradoxe. Le premier mois de SatNam, c'est vraiment ça. Et ce qui est vraiment important de comprendre, c'est que souvent, notre environnement actuel, nos routines actuelles ne nous permettent pas de vraiment prendre le temps de faire ce travail-là. Hier, dans la formation, il y a eu une des filles dans un départage, en mini-groupe. Elle disait, j'ai vraiment énormément de résistance à arriver dans ce module. Je ne sais pas pourquoi. Et inconsciemment, c'est généralement qu'on a des choses à travailler spécifiques à ce module-là. Voilà, elle disait « je me sens vraiment très très émotive par rapport à ça » . Et le simple fait d'avoir été vue et reconnue et qu'elle ait pu mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, dans la minute, elle a dit « il y a une solution » . Je me sens connectée, je sens que je suis de nouveau dans l'amour, j'ai mis des mots sur ce que j'expérimentais. Et c'est ça en fait souvent la résistance, c'est qu'on est entouré de gens peut-être qui ne vivent pas ou qui ne comprennent pas spécialement là où on a envie d'aller. Et donc, on crée de plus en plus de résistance à l'intérieur de nous, ce qui commence à créer de plus en plus de tension. Et d'arriver dans un groupe où on peut exprimer ce qui est présent dans la beauté et dans l'imperfection, automatiquement, ça détend tout notre corps. Et j'aurais mille choses encore à partager. J'ai fait tellement de vocaux hier, mais je terminerai juste sur une chose. C'est qu'à un moment donné, j'ai fait une grande boucle pendant mon parcours pour vraiment aller à la... pointe d'une île et donc je suis passée par un mini-port, j'ai marché pendant une heure et demie, deux heures et je suis revenue presque au point initial, sauf que j'étais de l'autre côté de la rive. Donc je voyais le point depuis lequel j'étais partie. Et ça m'a juste fait penser à notre voyage spirituel généralement. Je vais juste le partager parce que c'est quand même quelque chose de très important. Souvent, quand ça ne va pas, qu'on est soit au début de notre voyage ou parfois même déjà bien avancé, il y a des moments où ça ne va pas assez vite, où on perd le sens de ce qu'on fait, où on stagne et on a envie de tout jeter, qu'on a envie de changer absolument tout autour de nous. C'est une question que j'ai souvent eue de clientes, de me demander comment est-ce que... T'es restée dans ton couple depuis si longtemps, vu la transformation que t'as vécue, comment est-ce que tu fais ? Parce que vous n'avez pas du tout le même chemin, ton mari et toi. Et ce qui est vrai, et il y a eu des moments où vraiment je me suis dit ok, on est en train de prendre des chemins différents, est-ce que ça va vraiment fonctionner ? Là, le fait de me retrouver sur l'autre rive, à mon point de départ, voire mon point de départ mais sous un autre angle, ça m'a vraiment fait penser au fait que tu peux garder ta vie telle qu'elle est. C'est juste que quand tu vas faire ton chemin, oui, il va y avoir des moments où tu vas avoir envie de tout faire péter. Et finalement, tu vas réobserver ta réalité. à partir d'un autre niveau de conscience. Tu vas aller le voir sous un autre angle. Et donc là, j'observais mon point de départ sous un autre angle. Je ne sais pas si ça fait du sens ce que je te raconte là, mais tu n'es pas obligé de changer toute ta vie. Et Satnam, l'idée n'est pas que tu changes toute ta vie, mais en même temps, toute ta vie va changer. Mais ta perspective sur ton quotidien, la gratitude que tu peux ressentir au quotidien, le sentiment d'amour, de joie, de connexion infime. fait que même si dans la 3D les choses éventuellement restent identiques, et en même temps les choses changeront, c'est assez sûr, mais je sais que parfois une peur est de tout transformer. Et tu vas te transformer de l'intérieur, et ça va avoir un impact autour de toi sans que tu aies besoin de te convaincre, et que ce soit. C'est à peu près la pire chose qu'on peut faire. Donc voilà, c'était mon premier partage pour aujourd'hui. Il reste quelques places pour Satnam, je pense qu'il y a déjà 8 femmes qui l'ont rejoint. Si jamais tu sens que tu as envie d'embarquer dans ce voyage, tu vas voir tous les détails dans les commentaires. Si tu as aimé cet épisode, évidemment partage-le. Et je reviens demain avec un autre partage. Merci d'avoir écouté jusqu'ici et à très vite. Prends soin de toi.

Description

Dans cet épisode, Émilie nous partage son retour après une pause estivale, alors qu’elle entame une marche en solo en Bretagne, en pleine formation à distance. Un récit vibrant de gratitude, de reconnexion à soi, de beauté non filtrée et de vérité intérieure. Elle nous parle de discipline douce, de cycles, d’intuition, de spiritualité incarnée… et de ce premier mois de Satnam dédié à la dissolution.

Un épisode intime et puissant, pour toutes celles qui sentent qu’elles ont besoin de sortir du cadre pour retrouver leur propre voie.


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | mon studio de yoga virtuel de yoga kundalini & yoga du visage.

𓋹 Dépose ta candidatureici pour le Satnam
𓋹 Découvre mon site web

Abonne toi et partage cet épisode :
Si cet épisode t'a parlé, partage-le autour de toi ! Et laisse une note de 5⭐ pour aider d'autres femmes à le découvrir !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Kundalini Club, l'espace où l'énergie rencontre la réalité. Mon nom est Émilie de Decker et ici on parle de Kundalini, bien sûr, mais surtout de comment l'intégrer dans ton quotidien, comment réveiller ta vitalité, élargir ta vision et créer une vie qui dépasse ce que tu croyais possible. À travers des pratiques, des histoires, des interviews, des transmissions, ce podcast est vraiment là pour t'aider à t'expanser sans pour autant fuir la réalité, mais vraiment en l'habitant pleinement. Alors installe-toi confortablement et profite du voyage. Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode du Kundalini Club. Je reviens après une petite pause en plein été et... Ici, j'ai un moment pour moi, donc je vais enregistrer trois ou quatre épisodes, l'un à la suite de l'autre. Et je t'explique pourquoi, comment, ici, maintenant. Je passe l'été en Europe avec mes enfants. Chaque année, j'ai créé cette liberté-là qui est absolument un pur bonheur. J'ai vraiment l'occasion de profiter pleinement de la famille, des amis, de faire voyager mes enfants. de tous les côtés, donner quelques activations, rencontrer les gens en vrai. C'est comme si le Kundalini Club, qui est mon studio de yoga virtuel, était en tour en été pour aller vraiment voir et rencontrer les personnes, les femmes qui font partie de ma communauté, rencontrer encore et encore des nouvelles personnes. Et c'est vraiment un pur bonheur. Et donc là, je passais des vacances familiales en Bretagne. Et en plein mois de juillet, donc maintenant, on est le 25 juillet, hier, il y a ma formation dans le Colorado qui démarrait. Donc c'est différents modules. Et là, on est dans l'avant-dernier module. Et pendant quatre jours, ce sont des enseignements intenses. Généralement, je vais sur place. Et là, j'ai décidé de rester en Europe et de la suivre à distance. Sauf que je ne pouvais pas. La suivre vraiment dans la maison familiale, c'était compliqué. C'est beaucoup d'heures en ligne, beaucoup de travail énergétique, spirituel, des choses bizarres qu'on fait. Donc, entourée par ma réalité, on va dire, c'est plus compliqué. Donc, j'avais envie de créer une sorte de cocon. Et j'ai décidé d'aller marcher en solo aussi en Bretagne. Donc, je ne suis pas loin de ma famille. Et de prendre des logements et donc de marcher 25-28 kilomètres. par jour. Et donc hier était la première journée. J'ai juste envie, dans cet épisode, de te faire un petit topo des prises de conscience qu'il y a eu à ce moment-là. Et mon intention avec cette marche, c'était que chaque jour représente d'une façon ou d'une autre, que je ne sais pas à l'avance, un mois dans SatNam. Donc SatNam, c'est mon accompagnement qui démarre en septembre, qui va durer quatre mois. Et donc je m'étudie, je marche quatre jours. Un jour va représenter un mois de Satnam. Et donc hier, mon mari m'a déposée dans Van pour démarrer ma marche. Et ce sentiment vraiment de gratitude énorme, d'ailleurs hier soir, en connectant avec ma formation. Donc là, en plus, la connexion se fait vraiment très tard, étant donné qu'ils sont dans le Colorado. Donc c'est vraiment... C'est assez intense. J'étais vraiment en larmes de gratitude. Une gratitude où parfois je me dis que c'est trop beau pour être vrai. Et aussi une gratitude envers la nature et ce qui est déjà là, et l'opportunité aussi de pouvoir faire ça, et de me rendre compte à quel point on passe notre temps dans nos têtes, et on loupe la magie du quotidien, la magie des petites choses. Une des prises de conscience que j'ai eues, c'est que dans le début de mes vacances familiales, j'étais en mode maman. J'étais en mode maman ou en mouvement constamment. La crainte que j'ai eue, c'est que... certains jours où j'étais plus fatiguée, c'est que je ne faisais plus vraiment mes pratiques autant qu'avant. Donc je faisais le yoga Kundalini, mais absolument pas à la hauteur de ce que je peux faire normalement. Je méditais, mais pas non plus à la hauteur de ce que je fais normalement. Et je sentais que je perdais mes idées, ma créativité. Et j'ai eu ce moment, certains jours, de... Oh, God ! Je n'ai plus rien à dire, je n'ai plus rien à partager. Est-ce que je suis vraiment légitime pour faire ce que je fais ? Est-ce que je vais vraiment être capable ? Et je me suis vraiment rendue compte en marchant hier que ce que j'avais à vivre à ce moment-là, c'était d'être présente avec ma famille, présente dans déjà la chose incroyable que je vivais, de pouvoir voyager comme ça, de revoir tout le monde. Et c'est juste que sur le moment, ça m'a créé un stress. J'ai oublié en fait. J'ai oublié qu'il y a des phases dans la vie et que cette phase-là n'était pas dédiée à la création ou à la productivité ou au faire, mais simplement vraiment de profiter pleinement de l'instant présent. Et quand on est fatigué, il peut y avoir, pour celles qui sont entrepreneurs ou même pas entrepreneurs, on peut avoir des pertes de sens ou des peurs de ne plus être assez ou de toutes ces choses-là. Tout ça pour te dire qu'à partir du moment où je me suis sortie de mon... contenant habituel, donc ce que je vivais depuis plusieurs jours et que mon mari m'a déposé avec mon sac à dos et que j'ai commencé ma marche. L'intention était vraiment de me reconnecter. En fait, j'avais une discussion avec l'univers constamment. Quand on m'a marché, j'ai marché pendant quatre heures et demie, j'avais rien dans les oreilles et le flux d'idées, de créativité, d'inspiration s'est déversé. D'accord. Ça me faisait même rire moi-même. Donc, j'avais mon téléphone, je faisais des audios, et c'est comme ça que j'ai noté aussi certaines choses par rapport à ici, mais les idées étaient constantes. Et l'invitation que j'ai pour toi aujourd'hui, c'est si jamais tu te retrouves dans cette période de ta vie où tu as l'impression que les choses stagnent, que tu ne vas pas vraiment où tu désires aller, où tu passes beaucoup de temps, par exemple, à te comparer sur les réseaux, et que tu as l'impression que ta vie est vraiment comme... il y a une lourdeur ou que t'as perdu peut-être quelque chose auquel t'as pu toucher à certains moments et que là tu le vis pas actuellement, la première chose à faire, c'est souvent de te sortir de tes habitudes, de ton cadre. Parce que ce que ça permet de faire, c'est d'être vraiment dans le moment présent et pas d'être en mode pilote automatique. Et ça peut être aussi simple que d'aller marcher, de dire... Une fois par semaine, je vais aller marcher pendant deux heures dans un endroit inconnu et je vais regarder les gens, faire des sourires, dire bonjour et voir la réaction des gens. Et vraiment hier, de pouvoir prendre le temps de voir les choses, de voir la vie, de voir des sourires quand tu croises les gens et de te rendre compte que tout ce qui est important dans la vie, c'est la connexion, de ralentir et de voir vraiment ce qui est présent. Et en connectant avec d'autres personnes, je me suis rendue compte déjà du petit impact qu'on pouvait avoir. Moi, je me souviens toujours des personnes qui m'ont souri pendant la journée, de ce contact, aussi bref soit-il. Et la réalité, c'est que pendant le début des vacances, j'ai fait du yoga kundalini, j'ai fait de la méditation, mais absolument pas à la hauteur de ce que j'ai l'habitude de faire. Et donc, il y avait une part de moi qui était à « mais tu devrais en faire plus, c'est pas normal » . Et je me suis vraiment rendue compte pendant la marche... d'hier que ce qui est vraiment important pour moi, c'est de me reconnecter à cette femme sauvage et qui sort des boîtes dans lesquelles elle se met constamment. Parce que pour moi, le yoga kundalini est un outil pour me connecter à mon essence, à l'amour, à cette énergie que je peux vraiment ressentir qui est infinie. Mais c'est un outil. Je n'ai aucun intérêt personnellement à devenir la super yogi experte. Et ce dont j'avais besoin à ce moment-là, c'était juste de sortir de mon cadre, aller marcher, me retrouver seule et ressentir la créativité qui est tout le temps là en passant. Il n'y a pas de gens plus créatifs que d'autres, c'est juste qu'il y a des gens qui sont plus connectés, qui créent des espaces et qui développent ce muscle-là, ou qui laissent aller les résistances dans leur corps pour vraiment permettre au fond. au flux de la vie, de les traverser constamment. Et c'est ce que je dis toujours à mes enfants, c'est plus tu vas être créatif, plus tu vas être créatif. Et à ce moment-là, j'avais besoin de ça. Parce que ce que j'ai vu faire par le passé, c'est de ressentir certaines émotions, d'avoir des jours où je ne me sens pas bien, et de vouloir le bypasser à tout prix avec une pratique. Au lieu de prendre le temps vraiment de... reconnaître et vivre cette émotion-là, de faire une pause, d'aller marcher, d'aller faire d'autres choses, mais pas à tout prix forcer une pratique par-dessus ça. Parce qu'autrement, si je me dis « Et oui, ce qui est important, c'est d'avoir une certaine discipline. » Mais pour moi, la discipline, ça signifie aussi d'être à l'écoute de son corps et de faire ce que ton corps te demandent. Et pour moi personnellement, c'est pas de devoir me dire à tout prix je vais faire telle pratique tout le temps puis il faut que je stick to it à tout prix. Par contre, il y a des périodes de ma vie où j'aime une certaine intensité, par exemple pour aller faire un jeûne, pour faire une même pratique pendant plusieurs jours, ce sont des périodes. C'est des périodes où j'ai besoin de me prouver, comme là par exemple la marche aujourd'hui, sincèrement mon corps est raqué, j'ai eu beaucoup de mal à dormir je me dépasse d'une certaine façon même si je suis prof de yoga kundalini c'est pas en faisant du yoga kundalini je sais pas si tu vois la nuance pour moi c'est important de pas s'enfermer constamment dans des boîtes et d'être très transparente sur le fait que j'ai pas d'intérêt à être la yogi super expert, il y a des gens dont c'est la mission moi ma mission, celle que je sens de plus en plus et ça, ça a été aussi une prise de conscience hier, c'est que j'ai passé mes premières années de développement personnel, spirituel, d'entrepreneuriat, parce que pour moi, tout s'est passé en même temps, aller vite à être dans le faire, dans l'action imparfaite. Et je sais qu'il y en a beaucoup ici qui écoutent ce podcast ou qui me suivent pour cette raison-là, parce que je me suis prouvée à moi-même que je pouvais y arriver imparfaitement et j'avais besoin, en fait, de me prouver. J'avais jamais été au bout des choses dans ma vie. J'avais mis le projet que j'ai toujours arrêté en cours de route. Et donc j'avais besoin de me prouver que j'étais capable de le faire. Et pour ça, il fallait que j'aille vite et que ce soit imparfait. Sinon, ça allait me bloquer constamment. Et c'est ce qui a permis à d'autres femmes d'être inspirées et de se dire « Ok, moi aussi je peux le faire imparfaitement. » Et c'est vraiment le message que j'avais envie de transmettre. Là, je me suis vraiment rendue compte des idées qui venaient hier. c'est que je me... Je me rends compte que dans cette phase de ma vie, ce que j'ai envie de vraiment développer, l'angle que j'ai vraiment envie de prendre, c'est de cultiver la beauté. Je ne te parle pas de beauté physique, je te parle de... En fait, il y a ce mot qui me revient constamment, qui va dans le sens de la marche que je fais actuellement, c'est-à-dire de profiter de chaque instant, de voir la beauté de ce qui est déjà présent. La nature est absolument divine, magique, et on prend tout ça pour acquis. Il y a cette idée d'avancer beaucoup plus lentement et en profondeur, au lieu d'aller vite et imparfaitement. Le mot beauté peut se traduire en plein de choses. Ça fait longtemps que j'ai envie de transformer ma maison, par exemple, où je fais tout rapidement. Je vais te raconter une histoire après par rapport à ça. mais de créer des espaces de beauté, où il y a vraiment cette beauté pure, brute, non filtrée. Tu sais, au lieu d'avoir une beauté instagrammable, ou la beauté qu'on pense avoir quand on met tous nos filtres et tous nos masques, ce que je désire réellement, c'est créer des espaces de beauté dans notre essence et dans qui on est réellement, avec notre ombre, avec notre lumière. Parce que pour moi, c'est ça qui est vraiment beau. C'est là qu'on touche vraiment à l'essence de la vie et à notre Satnam. Satnam qui signifie la vérité, mon identité. Et donc, c'est vraiment ce qui revient pour moi et qui est effrayant en même temps. Parce que dans ma tête, beauté signifie perfection. Et donc, je me dis, si je cherche la perfection, en fait, je ne vais plus avancer. Je vais être dans une quête infinie. Donc, c'est vraiment de revoir la définition de la beauté. Et je pense que c'est celle que je viens de te donner, du moins dans les espaces que j'ai envie de créer et de moi-même prendre tous les mois, quelques jours, comme je suis en train de faire actuellement, où je me reconnecte à ce qui est vraiment important. Et c'est pour ça que d'ailleurs, hier, en connectant avec les personnes de la formation, je pense que je donnais les larmes aux autres personnes parce qu'ils m'ont dit que c'était fou. Il y a tellement de gratitude dans ce que je vis et me rendre compte que la vraie transformation, ce n'est pas d'aller atteindre quelque chose d'inatteignable ou de toujours courir derrière la prochaine chose. Et d'ailleurs, j'écoutais le podcast de mon amie Romane avec qui je fais la formation et qu'elle parlait justement des coachs et de cette quête infinie de formation, de processus, de technique. et qu'à un moment donné, elle s'est perdue là-dedans aussi parce que personne ne peut savoir ce que toi, tu veux réellement. Et l'idée avec Satnam, ce n'est pas d'offrir une technique. C'est pour ça que j'ai arrêté le coaching business. J'avais plus envie d'imposer une sorte de technique, de système, de stratégie qui fonctionne pour... Je pense que ça peut fonctionner pour tout le monde, c'est juste qu'on a des énergies différentes et donc c'est vraiment important, à travers Satnam par exemple, de vraiment revenir à ton essence et de créer un espace où tu peux t'autoriser ça, où tu peux être vu tel que tu es réellement. Et donc oui, bien sûr, on va utiliser des techniques, il va y avoir des explorations, mais c'est toi qui vas vraiment voir ce qui... fonctionne pour toi ? Quel est ton accès à la spiritualité ? Qu'est-ce qui te permet vraiment de te reconnecter à ton cœur, à ta joie, à ton essence, et sortir des cadres dans lesquels on t'a enfermé et tu t'es enfermé ? Et donc, par rapport à Pinterest, je te raconte juste le rêve que j'ai eu avant de partir dans ma Pando. Ça a été une nuit vraiment ultra chaotique. J'ai fait des rêves complètement, complètement fous. Et un des rêves... C'est que pendant toute la nuit, j'essayais de cuisiner, j'essayais de faire des plats. Et bon, ça ne fonctionnait pas, il manquait toujours des trucs. C'était vraiment un gros chaos. À un moment donné, je veux chercher une recette sur Pinterest. Et en cherchant la recette, je vois des photos et je reconnais, en fait, assez difficilement, mais je reconnais une de mes très bonnes amies qui est en mode rock'n'roll. Elle a un super look, elle est dans une super maison avec son conjoint. Tu sens que c'est très très festif et wild et un peu edgy aussi. Et je me dis mais c'est elle ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? Et donc le matin j'écris mon rêve. J'écris tous les matins justement aussi pour essayer d'analyser tout ça et d'essayer de voir ce que mon subconscient essaye de me dire. Et pendant la marche hier, je pensais justement à ça. Et ce qui en est ressorti, c'est que la première chose, c'est que pour moi Pinterest... C'est vraiment le lieu de la beauté et de la perfection. Et avant que je me lance comme entrepreneur, donc cette période où j'étais vraiment dans une petite boîte, je n'étais pas spécialement bien dans ma vie, je savais que je voulais autre chose, mais je ne savais pas comment y arriver, je ne savais pas quoi faire. C'était un peu cette course infinie. Et j'allais énormément sur Pinterest, et je voyais toutes ces choses magnifiques que j'essayais de faire, et j'avais créé ma propre boutique Etsy. Et à un moment donné, j'ai été épuisée en fait par... Toute cette esthétique et cette beauté et ces vies, en fait, qui n'étaient pas la mienne et que je n'arrivais jamais à atteindre complètement. Donc, ce que ça faisait, c'est que ça créait de plus en plus de frustration. Et donc, j'ai arrêté d'aller sur Pinterest. Aujourd'hui, je l'y vais un petit peu, mais c'est sûr que je fais attention. C'est plus au niveau des visuels que je vais chercher des choses là. Et donc, la symbolique, en fait, de Pinterest, pour moi, c'est ça. C'est vraiment la beauté. Donc, il y a encore ce mot qui revient. d'une certaine façon ce que tu as envie d'atteindre dans la vie. Et l'autre chose, c'est que cet ami représente vraiment l'archétype, d'une certaine façon, d'accord ? L'archétype de la femme sauvage, très très libre sexuellement, dont le mantra est « on dormira le jour où on sera mort » . Et donc, je me suis dit « mais pourquoi est-ce qu'elle est dans mes rêves ? » Ce n'est pas la première fois. Et je me suis vraiment rendue compte que ce que j'ai envie, d'aller chercher et du moins ramener d'une certaine façon dans ma vie, c'est vraiment cet archétype de la femme sauvage, que j'étais très fort à l'époque, mais pas dans une façon saine, c'est-à-dire que je pouvais faire 48 heures de fête sans m'arrêter, il y avait cette intensité très sauvage, très intense, très borderline. Et donc là, cet archétype revient. de comment est-ce que je peux ramener justement ce côté sauvage, edgy, donc un peu limite aussi, parce que je sais, j'ai vraiment aussi cette zone d'ombre à l'intérieur de moi, mais c'est un peu l'énergie du scorpion, j'ai beaucoup de scorpions aussi. Il y a cette ombre et cette exploration, et comment aller transmettre ça, parce que je sens que je le t'annule encore, d'une certaine façon, et peut-être qu'il y en a certaines qui se reconnaîtront ici. quand tu deviens maman même si c'est sûr que je fais beaucoup d'aventures avec mes enfants, qu'on n'est pas non plus dans une rigidité. Pour moi, j'ai amené trop de cadres et de rigidités dans ma vie. Et donc, si c'est venu dans mes rêves, c'est vraiment pour aller explorer ça. Et donc, c'est quoi le lien avec le premier mois de Satnam, étant donné que cette première journée représentait ça ? C'est que le premier mois de Satnam est vraiment dédié à la dissolution, de vraiment prendre conscience. à la fois des cadres dans lesquels tu t'es mis, peut-être des archétypes que tu as envie d'incarner ou que tu n'as plus envie d'incarner. de vraiment aller voir est-ce qu'il y a une part de toi, quelles sont les parts de toi présentes, qui sont présentes. Elles peuvent être extrêmement paradoxales. Donc par exemple, je te donne un exemple, le module qu'on fait dans le Colorado, il s'appelle Realm. Et Realm, c'est vraiment l'accès spirituel très ange, déité, pour le monde de l'invisible. Donc il y a des gens qui ont une très très grande facilité à aller voir ça. Je pense à certains de mes clientes par exemple, qui ont vraiment cette facilité à voir les anges, les fées, qui sont très forts dans ce monde subtil et de l'invisible. Et moi je partageais que je vis avec ce paradoxe, où je sais que c'est présent, j'ai déjà eu des expériences, et je le sens d'une certaine façon au quotidien. Et j'ai cette autre part. qui remet tout en question, qui dit n'importe quoi, est-ce que c'est moi qui suis en train de créer ça, ou qui remet les choses en doute. Et ce qui n'est pas mal, ce n'est pas plus mal de remettre les choses en doute et de réfléchir et de ne pas embarquer dans tout à l'aveugle. Et donc je vis avec ce paradoxe-là. Et on vit dans une société où généralement ça doit être blanc ou noir. C'est l'un ou l'autre. Et je me rends compte, plus j'avance dans la vie, plus c'est faux. Et c'est ça qui nous rend malheureux. Je peux avoir envie de créer une vie rangée, familiale, être en couple, avoir un amour pour une vie, et en même temps avoir ce côté wild qui a envie de tout faire péter, qui a envie d'aller vivre des aventures, de bouger, de transformer les choses. Et donc c'est d'accepter pleinement ce paradoxe. Le premier mois de SatNam, c'est vraiment ça. Et ce qui est vraiment important de comprendre, c'est que souvent, notre environnement actuel, nos routines actuelles ne nous permettent pas de vraiment prendre le temps de faire ce travail-là. Hier, dans la formation, il y a eu une des filles dans un départage, en mini-groupe. Elle disait, j'ai vraiment énormément de résistance à arriver dans ce module. Je ne sais pas pourquoi. Et inconsciemment, c'est généralement qu'on a des choses à travailler spécifiques à ce module-là. Voilà, elle disait « je me sens vraiment très très émotive par rapport à ça » . Et le simple fait d'avoir été vue et reconnue et qu'elle ait pu mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, dans la minute, elle a dit « il y a une solution » . Je me sens connectée, je sens que je suis de nouveau dans l'amour, j'ai mis des mots sur ce que j'expérimentais. Et c'est ça en fait souvent la résistance, c'est qu'on est entouré de gens peut-être qui ne vivent pas ou qui ne comprennent pas spécialement là où on a envie d'aller. Et donc, on crée de plus en plus de résistance à l'intérieur de nous, ce qui commence à créer de plus en plus de tension. Et d'arriver dans un groupe où on peut exprimer ce qui est présent dans la beauté et dans l'imperfection, automatiquement, ça détend tout notre corps. Et j'aurais mille choses encore à partager. J'ai fait tellement de vocaux hier, mais je terminerai juste sur une chose. C'est qu'à un moment donné, j'ai fait une grande boucle pendant mon parcours pour vraiment aller à la... pointe d'une île et donc je suis passée par un mini-port, j'ai marché pendant une heure et demie, deux heures et je suis revenue presque au point initial, sauf que j'étais de l'autre côté de la rive. Donc je voyais le point depuis lequel j'étais partie. Et ça m'a juste fait penser à notre voyage spirituel généralement. Je vais juste le partager parce que c'est quand même quelque chose de très important. Souvent, quand ça ne va pas, qu'on est soit au début de notre voyage ou parfois même déjà bien avancé, il y a des moments où ça ne va pas assez vite, où on perd le sens de ce qu'on fait, où on stagne et on a envie de tout jeter, qu'on a envie de changer absolument tout autour de nous. C'est une question que j'ai souvent eue de clientes, de me demander comment est-ce que... T'es restée dans ton couple depuis si longtemps, vu la transformation que t'as vécue, comment est-ce que tu fais ? Parce que vous n'avez pas du tout le même chemin, ton mari et toi. Et ce qui est vrai, et il y a eu des moments où vraiment je me suis dit ok, on est en train de prendre des chemins différents, est-ce que ça va vraiment fonctionner ? Là, le fait de me retrouver sur l'autre rive, à mon point de départ, voire mon point de départ mais sous un autre angle, ça m'a vraiment fait penser au fait que tu peux garder ta vie telle qu'elle est. C'est juste que quand tu vas faire ton chemin, oui, il va y avoir des moments où tu vas avoir envie de tout faire péter. Et finalement, tu vas réobserver ta réalité. à partir d'un autre niveau de conscience. Tu vas aller le voir sous un autre angle. Et donc là, j'observais mon point de départ sous un autre angle. Je ne sais pas si ça fait du sens ce que je te raconte là, mais tu n'es pas obligé de changer toute ta vie. Et Satnam, l'idée n'est pas que tu changes toute ta vie, mais en même temps, toute ta vie va changer. Mais ta perspective sur ton quotidien, la gratitude que tu peux ressentir au quotidien, le sentiment d'amour, de joie, de connexion infime. fait que même si dans la 3D les choses éventuellement restent identiques, et en même temps les choses changeront, c'est assez sûr, mais je sais que parfois une peur est de tout transformer. Et tu vas te transformer de l'intérieur, et ça va avoir un impact autour de toi sans que tu aies besoin de te convaincre, et que ce soit. C'est à peu près la pire chose qu'on peut faire. Donc voilà, c'était mon premier partage pour aujourd'hui. Il reste quelques places pour Satnam, je pense qu'il y a déjà 8 femmes qui l'ont rejoint. Si jamais tu sens que tu as envie d'embarquer dans ce voyage, tu vas voir tous les détails dans les commentaires. Si tu as aimé cet épisode, évidemment partage-le. Et je reviens demain avec un autre partage. Merci d'avoir écouté jusqu'ici et à très vite. Prends soin de toi.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, Émilie nous partage son retour après une pause estivale, alors qu’elle entame une marche en solo en Bretagne, en pleine formation à distance. Un récit vibrant de gratitude, de reconnexion à soi, de beauté non filtrée et de vérité intérieure. Elle nous parle de discipline douce, de cycles, d’intuition, de spiritualité incarnée… et de ce premier mois de Satnam dédié à la dissolution.

Un épisode intime et puissant, pour toutes celles qui sentent qu’elles ont besoin de sortir du cadre pour retrouver leur propre voie.


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | mon studio de yoga virtuel de yoga kundalini & yoga du visage.

𓋹 Dépose ta candidatureici pour le Satnam
𓋹 Découvre mon site web

Abonne toi et partage cet épisode :
Si cet épisode t'a parlé, partage-le autour de toi ! Et laisse une note de 5⭐ pour aider d'autres femmes à le découvrir !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Kundalini Club, l'espace où l'énergie rencontre la réalité. Mon nom est Émilie de Decker et ici on parle de Kundalini, bien sûr, mais surtout de comment l'intégrer dans ton quotidien, comment réveiller ta vitalité, élargir ta vision et créer une vie qui dépasse ce que tu croyais possible. À travers des pratiques, des histoires, des interviews, des transmissions, ce podcast est vraiment là pour t'aider à t'expanser sans pour autant fuir la réalité, mais vraiment en l'habitant pleinement. Alors installe-toi confortablement et profite du voyage. Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode du Kundalini Club. Je reviens après une petite pause en plein été et... Ici, j'ai un moment pour moi, donc je vais enregistrer trois ou quatre épisodes, l'un à la suite de l'autre. Et je t'explique pourquoi, comment, ici, maintenant. Je passe l'été en Europe avec mes enfants. Chaque année, j'ai créé cette liberté-là qui est absolument un pur bonheur. J'ai vraiment l'occasion de profiter pleinement de la famille, des amis, de faire voyager mes enfants. de tous les côtés, donner quelques activations, rencontrer les gens en vrai. C'est comme si le Kundalini Club, qui est mon studio de yoga virtuel, était en tour en été pour aller vraiment voir et rencontrer les personnes, les femmes qui font partie de ma communauté, rencontrer encore et encore des nouvelles personnes. Et c'est vraiment un pur bonheur. Et donc là, je passais des vacances familiales en Bretagne. Et en plein mois de juillet, donc maintenant, on est le 25 juillet, hier, il y a ma formation dans le Colorado qui démarrait. Donc c'est différents modules. Et là, on est dans l'avant-dernier module. Et pendant quatre jours, ce sont des enseignements intenses. Généralement, je vais sur place. Et là, j'ai décidé de rester en Europe et de la suivre à distance. Sauf que je ne pouvais pas. La suivre vraiment dans la maison familiale, c'était compliqué. C'est beaucoup d'heures en ligne, beaucoup de travail énergétique, spirituel, des choses bizarres qu'on fait. Donc, entourée par ma réalité, on va dire, c'est plus compliqué. Donc, j'avais envie de créer une sorte de cocon. Et j'ai décidé d'aller marcher en solo aussi en Bretagne. Donc, je ne suis pas loin de ma famille. Et de prendre des logements et donc de marcher 25-28 kilomètres. par jour. Et donc hier était la première journée. J'ai juste envie, dans cet épisode, de te faire un petit topo des prises de conscience qu'il y a eu à ce moment-là. Et mon intention avec cette marche, c'était que chaque jour représente d'une façon ou d'une autre, que je ne sais pas à l'avance, un mois dans SatNam. Donc SatNam, c'est mon accompagnement qui démarre en septembre, qui va durer quatre mois. Et donc je m'étudie, je marche quatre jours. Un jour va représenter un mois de Satnam. Et donc hier, mon mari m'a déposée dans Van pour démarrer ma marche. Et ce sentiment vraiment de gratitude énorme, d'ailleurs hier soir, en connectant avec ma formation. Donc là, en plus, la connexion se fait vraiment très tard, étant donné qu'ils sont dans le Colorado. Donc c'est vraiment... C'est assez intense. J'étais vraiment en larmes de gratitude. Une gratitude où parfois je me dis que c'est trop beau pour être vrai. Et aussi une gratitude envers la nature et ce qui est déjà là, et l'opportunité aussi de pouvoir faire ça, et de me rendre compte à quel point on passe notre temps dans nos têtes, et on loupe la magie du quotidien, la magie des petites choses. Une des prises de conscience que j'ai eues, c'est que dans le début de mes vacances familiales, j'étais en mode maman. J'étais en mode maman ou en mouvement constamment. La crainte que j'ai eue, c'est que... certains jours où j'étais plus fatiguée, c'est que je ne faisais plus vraiment mes pratiques autant qu'avant. Donc je faisais le yoga Kundalini, mais absolument pas à la hauteur de ce que je peux faire normalement. Je méditais, mais pas non plus à la hauteur de ce que je fais normalement. Et je sentais que je perdais mes idées, ma créativité. Et j'ai eu ce moment, certains jours, de... Oh, God ! Je n'ai plus rien à dire, je n'ai plus rien à partager. Est-ce que je suis vraiment légitime pour faire ce que je fais ? Est-ce que je vais vraiment être capable ? Et je me suis vraiment rendue compte en marchant hier que ce que j'avais à vivre à ce moment-là, c'était d'être présente avec ma famille, présente dans déjà la chose incroyable que je vivais, de pouvoir voyager comme ça, de revoir tout le monde. Et c'est juste que sur le moment, ça m'a créé un stress. J'ai oublié en fait. J'ai oublié qu'il y a des phases dans la vie et que cette phase-là n'était pas dédiée à la création ou à la productivité ou au faire, mais simplement vraiment de profiter pleinement de l'instant présent. Et quand on est fatigué, il peut y avoir, pour celles qui sont entrepreneurs ou même pas entrepreneurs, on peut avoir des pertes de sens ou des peurs de ne plus être assez ou de toutes ces choses-là. Tout ça pour te dire qu'à partir du moment où je me suis sortie de mon... contenant habituel, donc ce que je vivais depuis plusieurs jours et que mon mari m'a déposé avec mon sac à dos et que j'ai commencé ma marche. L'intention était vraiment de me reconnecter. En fait, j'avais une discussion avec l'univers constamment. Quand on m'a marché, j'ai marché pendant quatre heures et demie, j'avais rien dans les oreilles et le flux d'idées, de créativité, d'inspiration s'est déversé. D'accord. Ça me faisait même rire moi-même. Donc, j'avais mon téléphone, je faisais des audios, et c'est comme ça que j'ai noté aussi certaines choses par rapport à ici, mais les idées étaient constantes. Et l'invitation que j'ai pour toi aujourd'hui, c'est si jamais tu te retrouves dans cette période de ta vie où tu as l'impression que les choses stagnent, que tu ne vas pas vraiment où tu désires aller, où tu passes beaucoup de temps, par exemple, à te comparer sur les réseaux, et que tu as l'impression que ta vie est vraiment comme... il y a une lourdeur ou que t'as perdu peut-être quelque chose auquel t'as pu toucher à certains moments et que là tu le vis pas actuellement, la première chose à faire, c'est souvent de te sortir de tes habitudes, de ton cadre. Parce que ce que ça permet de faire, c'est d'être vraiment dans le moment présent et pas d'être en mode pilote automatique. Et ça peut être aussi simple que d'aller marcher, de dire... Une fois par semaine, je vais aller marcher pendant deux heures dans un endroit inconnu et je vais regarder les gens, faire des sourires, dire bonjour et voir la réaction des gens. Et vraiment hier, de pouvoir prendre le temps de voir les choses, de voir la vie, de voir des sourires quand tu croises les gens et de te rendre compte que tout ce qui est important dans la vie, c'est la connexion, de ralentir et de voir vraiment ce qui est présent. Et en connectant avec d'autres personnes, je me suis rendue compte déjà du petit impact qu'on pouvait avoir. Moi, je me souviens toujours des personnes qui m'ont souri pendant la journée, de ce contact, aussi bref soit-il. Et la réalité, c'est que pendant le début des vacances, j'ai fait du yoga kundalini, j'ai fait de la méditation, mais absolument pas à la hauteur de ce que j'ai l'habitude de faire. Et donc, il y avait une part de moi qui était à « mais tu devrais en faire plus, c'est pas normal » . Et je me suis vraiment rendue compte pendant la marche... d'hier que ce qui est vraiment important pour moi, c'est de me reconnecter à cette femme sauvage et qui sort des boîtes dans lesquelles elle se met constamment. Parce que pour moi, le yoga kundalini est un outil pour me connecter à mon essence, à l'amour, à cette énergie que je peux vraiment ressentir qui est infinie. Mais c'est un outil. Je n'ai aucun intérêt personnellement à devenir la super yogi experte. Et ce dont j'avais besoin à ce moment-là, c'était juste de sortir de mon cadre, aller marcher, me retrouver seule et ressentir la créativité qui est tout le temps là en passant. Il n'y a pas de gens plus créatifs que d'autres, c'est juste qu'il y a des gens qui sont plus connectés, qui créent des espaces et qui développent ce muscle-là, ou qui laissent aller les résistances dans leur corps pour vraiment permettre au fond. au flux de la vie, de les traverser constamment. Et c'est ce que je dis toujours à mes enfants, c'est plus tu vas être créatif, plus tu vas être créatif. Et à ce moment-là, j'avais besoin de ça. Parce que ce que j'ai vu faire par le passé, c'est de ressentir certaines émotions, d'avoir des jours où je ne me sens pas bien, et de vouloir le bypasser à tout prix avec une pratique. Au lieu de prendre le temps vraiment de... reconnaître et vivre cette émotion-là, de faire une pause, d'aller marcher, d'aller faire d'autres choses, mais pas à tout prix forcer une pratique par-dessus ça. Parce qu'autrement, si je me dis « Et oui, ce qui est important, c'est d'avoir une certaine discipline. » Mais pour moi, la discipline, ça signifie aussi d'être à l'écoute de son corps et de faire ce que ton corps te demandent. Et pour moi personnellement, c'est pas de devoir me dire à tout prix je vais faire telle pratique tout le temps puis il faut que je stick to it à tout prix. Par contre, il y a des périodes de ma vie où j'aime une certaine intensité, par exemple pour aller faire un jeûne, pour faire une même pratique pendant plusieurs jours, ce sont des périodes. C'est des périodes où j'ai besoin de me prouver, comme là par exemple la marche aujourd'hui, sincèrement mon corps est raqué, j'ai eu beaucoup de mal à dormir je me dépasse d'une certaine façon même si je suis prof de yoga kundalini c'est pas en faisant du yoga kundalini je sais pas si tu vois la nuance pour moi c'est important de pas s'enfermer constamment dans des boîtes et d'être très transparente sur le fait que j'ai pas d'intérêt à être la yogi super expert, il y a des gens dont c'est la mission moi ma mission, celle que je sens de plus en plus et ça, ça a été aussi une prise de conscience hier, c'est que j'ai passé mes premières années de développement personnel, spirituel, d'entrepreneuriat, parce que pour moi, tout s'est passé en même temps, aller vite à être dans le faire, dans l'action imparfaite. Et je sais qu'il y en a beaucoup ici qui écoutent ce podcast ou qui me suivent pour cette raison-là, parce que je me suis prouvée à moi-même que je pouvais y arriver imparfaitement et j'avais besoin, en fait, de me prouver. J'avais jamais été au bout des choses dans ma vie. J'avais mis le projet que j'ai toujours arrêté en cours de route. Et donc j'avais besoin de me prouver que j'étais capable de le faire. Et pour ça, il fallait que j'aille vite et que ce soit imparfait. Sinon, ça allait me bloquer constamment. Et c'est ce qui a permis à d'autres femmes d'être inspirées et de se dire « Ok, moi aussi je peux le faire imparfaitement. » Et c'est vraiment le message que j'avais envie de transmettre. Là, je me suis vraiment rendue compte des idées qui venaient hier. c'est que je me... Je me rends compte que dans cette phase de ma vie, ce que j'ai envie de vraiment développer, l'angle que j'ai vraiment envie de prendre, c'est de cultiver la beauté. Je ne te parle pas de beauté physique, je te parle de... En fait, il y a ce mot qui me revient constamment, qui va dans le sens de la marche que je fais actuellement, c'est-à-dire de profiter de chaque instant, de voir la beauté de ce qui est déjà présent. La nature est absolument divine, magique, et on prend tout ça pour acquis. Il y a cette idée d'avancer beaucoup plus lentement et en profondeur, au lieu d'aller vite et imparfaitement. Le mot beauté peut se traduire en plein de choses. Ça fait longtemps que j'ai envie de transformer ma maison, par exemple, où je fais tout rapidement. Je vais te raconter une histoire après par rapport à ça. mais de créer des espaces de beauté, où il y a vraiment cette beauté pure, brute, non filtrée. Tu sais, au lieu d'avoir une beauté instagrammable, ou la beauté qu'on pense avoir quand on met tous nos filtres et tous nos masques, ce que je désire réellement, c'est créer des espaces de beauté dans notre essence et dans qui on est réellement, avec notre ombre, avec notre lumière. Parce que pour moi, c'est ça qui est vraiment beau. C'est là qu'on touche vraiment à l'essence de la vie et à notre Satnam. Satnam qui signifie la vérité, mon identité. Et donc, c'est vraiment ce qui revient pour moi et qui est effrayant en même temps. Parce que dans ma tête, beauté signifie perfection. Et donc, je me dis, si je cherche la perfection, en fait, je ne vais plus avancer. Je vais être dans une quête infinie. Donc, c'est vraiment de revoir la définition de la beauté. Et je pense que c'est celle que je viens de te donner, du moins dans les espaces que j'ai envie de créer et de moi-même prendre tous les mois, quelques jours, comme je suis en train de faire actuellement, où je me reconnecte à ce qui est vraiment important. Et c'est pour ça que d'ailleurs, hier, en connectant avec les personnes de la formation, je pense que je donnais les larmes aux autres personnes parce qu'ils m'ont dit que c'était fou. Il y a tellement de gratitude dans ce que je vis et me rendre compte que la vraie transformation, ce n'est pas d'aller atteindre quelque chose d'inatteignable ou de toujours courir derrière la prochaine chose. Et d'ailleurs, j'écoutais le podcast de mon amie Romane avec qui je fais la formation et qu'elle parlait justement des coachs et de cette quête infinie de formation, de processus, de technique. et qu'à un moment donné, elle s'est perdue là-dedans aussi parce que personne ne peut savoir ce que toi, tu veux réellement. Et l'idée avec Satnam, ce n'est pas d'offrir une technique. C'est pour ça que j'ai arrêté le coaching business. J'avais plus envie d'imposer une sorte de technique, de système, de stratégie qui fonctionne pour... Je pense que ça peut fonctionner pour tout le monde, c'est juste qu'on a des énergies différentes et donc c'est vraiment important, à travers Satnam par exemple, de vraiment revenir à ton essence et de créer un espace où tu peux t'autoriser ça, où tu peux être vu tel que tu es réellement. Et donc oui, bien sûr, on va utiliser des techniques, il va y avoir des explorations, mais c'est toi qui vas vraiment voir ce qui... fonctionne pour toi ? Quel est ton accès à la spiritualité ? Qu'est-ce qui te permet vraiment de te reconnecter à ton cœur, à ta joie, à ton essence, et sortir des cadres dans lesquels on t'a enfermé et tu t'es enfermé ? Et donc, par rapport à Pinterest, je te raconte juste le rêve que j'ai eu avant de partir dans ma Pando. Ça a été une nuit vraiment ultra chaotique. J'ai fait des rêves complètement, complètement fous. Et un des rêves... C'est que pendant toute la nuit, j'essayais de cuisiner, j'essayais de faire des plats. Et bon, ça ne fonctionnait pas, il manquait toujours des trucs. C'était vraiment un gros chaos. À un moment donné, je veux chercher une recette sur Pinterest. Et en cherchant la recette, je vois des photos et je reconnais, en fait, assez difficilement, mais je reconnais une de mes très bonnes amies qui est en mode rock'n'roll. Elle a un super look, elle est dans une super maison avec son conjoint. Tu sens que c'est très très festif et wild et un peu edgy aussi. Et je me dis mais c'est elle ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? Et donc le matin j'écris mon rêve. J'écris tous les matins justement aussi pour essayer d'analyser tout ça et d'essayer de voir ce que mon subconscient essaye de me dire. Et pendant la marche hier, je pensais justement à ça. Et ce qui en est ressorti, c'est que la première chose, c'est que pour moi Pinterest... C'est vraiment le lieu de la beauté et de la perfection. Et avant que je me lance comme entrepreneur, donc cette période où j'étais vraiment dans une petite boîte, je n'étais pas spécialement bien dans ma vie, je savais que je voulais autre chose, mais je ne savais pas comment y arriver, je ne savais pas quoi faire. C'était un peu cette course infinie. Et j'allais énormément sur Pinterest, et je voyais toutes ces choses magnifiques que j'essayais de faire, et j'avais créé ma propre boutique Etsy. Et à un moment donné, j'ai été épuisée en fait par... Toute cette esthétique et cette beauté et ces vies, en fait, qui n'étaient pas la mienne et que je n'arrivais jamais à atteindre complètement. Donc, ce que ça faisait, c'est que ça créait de plus en plus de frustration. Et donc, j'ai arrêté d'aller sur Pinterest. Aujourd'hui, je l'y vais un petit peu, mais c'est sûr que je fais attention. C'est plus au niveau des visuels que je vais chercher des choses là. Et donc, la symbolique, en fait, de Pinterest, pour moi, c'est ça. C'est vraiment la beauté. Donc, il y a encore ce mot qui revient. d'une certaine façon ce que tu as envie d'atteindre dans la vie. Et l'autre chose, c'est que cet ami représente vraiment l'archétype, d'une certaine façon, d'accord ? L'archétype de la femme sauvage, très très libre sexuellement, dont le mantra est « on dormira le jour où on sera mort » . Et donc, je me suis dit « mais pourquoi est-ce qu'elle est dans mes rêves ? » Ce n'est pas la première fois. Et je me suis vraiment rendue compte que ce que j'ai envie, d'aller chercher et du moins ramener d'une certaine façon dans ma vie, c'est vraiment cet archétype de la femme sauvage, que j'étais très fort à l'époque, mais pas dans une façon saine, c'est-à-dire que je pouvais faire 48 heures de fête sans m'arrêter, il y avait cette intensité très sauvage, très intense, très borderline. Et donc là, cet archétype revient. de comment est-ce que je peux ramener justement ce côté sauvage, edgy, donc un peu limite aussi, parce que je sais, j'ai vraiment aussi cette zone d'ombre à l'intérieur de moi, mais c'est un peu l'énergie du scorpion, j'ai beaucoup de scorpions aussi. Il y a cette ombre et cette exploration, et comment aller transmettre ça, parce que je sens que je le t'annule encore, d'une certaine façon, et peut-être qu'il y en a certaines qui se reconnaîtront ici. quand tu deviens maman même si c'est sûr que je fais beaucoup d'aventures avec mes enfants, qu'on n'est pas non plus dans une rigidité. Pour moi, j'ai amené trop de cadres et de rigidités dans ma vie. Et donc, si c'est venu dans mes rêves, c'est vraiment pour aller explorer ça. Et donc, c'est quoi le lien avec le premier mois de Satnam, étant donné que cette première journée représentait ça ? C'est que le premier mois de Satnam est vraiment dédié à la dissolution, de vraiment prendre conscience. à la fois des cadres dans lesquels tu t'es mis, peut-être des archétypes que tu as envie d'incarner ou que tu n'as plus envie d'incarner. de vraiment aller voir est-ce qu'il y a une part de toi, quelles sont les parts de toi présentes, qui sont présentes. Elles peuvent être extrêmement paradoxales. Donc par exemple, je te donne un exemple, le module qu'on fait dans le Colorado, il s'appelle Realm. Et Realm, c'est vraiment l'accès spirituel très ange, déité, pour le monde de l'invisible. Donc il y a des gens qui ont une très très grande facilité à aller voir ça. Je pense à certains de mes clientes par exemple, qui ont vraiment cette facilité à voir les anges, les fées, qui sont très forts dans ce monde subtil et de l'invisible. Et moi je partageais que je vis avec ce paradoxe, où je sais que c'est présent, j'ai déjà eu des expériences, et je le sens d'une certaine façon au quotidien. Et j'ai cette autre part. qui remet tout en question, qui dit n'importe quoi, est-ce que c'est moi qui suis en train de créer ça, ou qui remet les choses en doute. Et ce qui n'est pas mal, ce n'est pas plus mal de remettre les choses en doute et de réfléchir et de ne pas embarquer dans tout à l'aveugle. Et donc je vis avec ce paradoxe-là. Et on vit dans une société où généralement ça doit être blanc ou noir. C'est l'un ou l'autre. Et je me rends compte, plus j'avance dans la vie, plus c'est faux. Et c'est ça qui nous rend malheureux. Je peux avoir envie de créer une vie rangée, familiale, être en couple, avoir un amour pour une vie, et en même temps avoir ce côté wild qui a envie de tout faire péter, qui a envie d'aller vivre des aventures, de bouger, de transformer les choses. Et donc c'est d'accepter pleinement ce paradoxe. Le premier mois de SatNam, c'est vraiment ça. Et ce qui est vraiment important de comprendre, c'est que souvent, notre environnement actuel, nos routines actuelles ne nous permettent pas de vraiment prendre le temps de faire ce travail-là. Hier, dans la formation, il y a eu une des filles dans un départage, en mini-groupe. Elle disait, j'ai vraiment énormément de résistance à arriver dans ce module. Je ne sais pas pourquoi. Et inconsciemment, c'est généralement qu'on a des choses à travailler spécifiques à ce module-là. Voilà, elle disait « je me sens vraiment très très émotive par rapport à ça » . Et le simple fait d'avoir été vue et reconnue et qu'elle ait pu mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, dans la minute, elle a dit « il y a une solution » . Je me sens connectée, je sens que je suis de nouveau dans l'amour, j'ai mis des mots sur ce que j'expérimentais. Et c'est ça en fait souvent la résistance, c'est qu'on est entouré de gens peut-être qui ne vivent pas ou qui ne comprennent pas spécialement là où on a envie d'aller. Et donc, on crée de plus en plus de résistance à l'intérieur de nous, ce qui commence à créer de plus en plus de tension. Et d'arriver dans un groupe où on peut exprimer ce qui est présent dans la beauté et dans l'imperfection, automatiquement, ça détend tout notre corps. Et j'aurais mille choses encore à partager. J'ai fait tellement de vocaux hier, mais je terminerai juste sur une chose. C'est qu'à un moment donné, j'ai fait une grande boucle pendant mon parcours pour vraiment aller à la... pointe d'une île et donc je suis passée par un mini-port, j'ai marché pendant une heure et demie, deux heures et je suis revenue presque au point initial, sauf que j'étais de l'autre côté de la rive. Donc je voyais le point depuis lequel j'étais partie. Et ça m'a juste fait penser à notre voyage spirituel généralement. Je vais juste le partager parce que c'est quand même quelque chose de très important. Souvent, quand ça ne va pas, qu'on est soit au début de notre voyage ou parfois même déjà bien avancé, il y a des moments où ça ne va pas assez vite, où on perd le sens de ce qu'on fait, où on stagne et on a envie de tout jeter, qu'on a envie de changer absolument tout autour de nous. C'est une question que j'ai souvent eue de clientes, de me demander comment est-ce que... T'es restée dans ton couple depuis si longtemps, vu la transformation que t'as vécue, comment est-ce que tu fais ? Parce que vous n'avez pas du tout le même chemin, ton mari et toi. Et ce qui est vrai, et il y a eu des moments où vraiment je me suis dit ok, on est en train de prendre des chemins différents, est-ce que ça va vraiment fonctionner ? Là, le fait de me retrouver sur l'autre rive, à mon point de départ, voire mon point de départ mais sous un autre angle, ça m'a vraiment fait penser au fait que tu peux garder ta vie telle qu'elle est. C'est juste que quand tu vas faire ton chemin, oui, il va y avoir des moments où tu vas avoir envie de tout faire péter. Et finalement, tu vas réobserver ta réalité. à partir d'un autre niveau de conscience. Tu vas aller le voir sous un autre angle. Et donc là, j'observais mon point de départ sous un autre angle. Je ne sais pas si ça fait du sens ce que je te raconte là, mais tu n'es pas obligé de changer toute ta vie. Et Satnam, l'idée n'est pas que tu changes toute ta vie, mais en même temps, toute ta vie va changer. Mais ta perspective sur ton quotidien, la gratitude que tu peux ressentir au quotidien, le sentiment d'amour, de joie, de connexion infime. fait que même si dans la 3D les choses éventuellement restent identiques, et en même temps les choses changeront, c'est assez sûr, mais je sais que parfois une peur est de tout transformer. Et tu vas te transformer de l'intérieur, et ça va avoir un impact autour de toi sans que tu aies besoin de te convaincre, et que ce soit. C'est à peu près la pire chose qu'on peut faire. Donc voilà, c'était mon premier partage pour aujourd'hui. Il reste quelques places pour Satnam, je pense qu'il y a déjà 8 femmes qui l'ont rejoint. Si jamais tu sens que tu as envie d'embarquer dans ce voyage, tu vas voir tous les détails dans les commentaires. Si tu as aimé cet épisode, évidemment partage-le. Et je reviens demain avec un autre partage. Merci d'avoir écouté jusqu'ici et à très vite. Prends soin de toi.

Description

Dans cet épisode, Émilie nous partage son retour après une pause estivale, alors qu’elle entame une marche en solo en Bretagne, en pleine formation à distance. Un récit vibrant de gratitude, de reconnexion à soi, de beauté non filtrée et de vérité intérieure. Elle nous parle de discipline douce, de cycles, d’intuition, de spiritualité incarnée… et de ce premier mois de Satnam dédié à la dissolution.

Un épisode intime et puissant, pour toutes celles qui sentent qu’elles ont besoin de sortir du cadre pour retrouver leur propre voie.


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | mon studio de yoga virtuel de yoga kundalini & yoga du visage.

𓋹 Dépose ta candidatureici pour le Satnam
𓋹 Découvre mon site web

Abonne toi et partage cet épisode :
Si cet épisode t'a parlé, partage-le autour de toi ! Et laisse une note de 5⭐ pour aider d'autres femmes à le découvrir !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Kundalini Club, l'espace où l'énergie rencontre la réalité. Mon nom est Émilie de Decker et ici on parle de Kundalini, bien sûr, mais surtout de comment l'intégrer dans ton quotidien, comment réveiller ta vitalité, élargir ta vision et créer une vie qui dépasse ce que tu croyais possible. À travers des pratiques, des histoires, des interviews, des transmissions, ce podcast est vraiment là pour t'aider à t'expanser sans pour autant fuir la réalité, mais vraiment en l'habitant pleinement. Alors installe-toi confortablement et profite du voyage. Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode du Kundalini Club. Je reviens après une petite pause en plein été et... Ici, j'ai un moment pour moi, donc je vais enregistrer trois ou quatre épisodes, l'un à la suite de l'autre. Et je t'explique pourquoi, comment, ici, maintenant. Je passe l'été en Europe avec mes enfants. Chaque année, j'ai créé cette liberté-là qui est absolument un pur bonheur. J'ai vraiment l'occasion de profiter pleinement de la famille, des amis, de faire voyager mes enfants. de tous les côtés, donner quelques activations, rencontrer les gens en vrai. C'est comme si le Kundalini Club, qui est mon studio de yoga virtuel, était en tour en été pour aller vraiment voir et rencontrer les personnes, les femmes qui font partie de ma communauté, rencontrer encore et encore des nouvelles personnes. Et c'est vraiment un pur bonheur. Et donc là, je passais des vacances familiales en Bretagne. Et en plein mois de juillet, donc maintenant, on est le 25 juillet, hier, il y a ma formation dans le Colorado qui démarrait. Donc c'est différents modules. Et là, on est dans l'avant-dernier module. Et pendant quatre jours, ce sont des enseignements intenses. Généralement, je vais sur place. Et là, j'ai décidé de rester en Europe et de la suivre à distance. Sauf que je ne pouvais pas. La suivre vraiment dans la maison familiale, c'était compliqué. C'est beaucoup d'heures en ligne, beaucoup de travail énergétique, spirituel, des choses bizarres qu'on fait. Donc, entourée par ma réalité, on va dire, c'est plus compliqué. Donc, j'avais envie de créer une sorte de cocon. Et j'ai décidé d'aller marcher en solo aussi en Bretagne. Donc, je ne suis pas loin de ma famille. Et de prendre des logements et donc de marcher 25-28 kilomètres. par jour. Et donc hier était la première journée. J'ai juste envie, dans cet épisode, de te faire un petit topo des prises de conscience qu'il y a eu à ce moment-là. Et mon intention avec cette marche, c'était que chaque jour représente d'une façon ou d'une autre, que je ne sais pas à l'avance, un mois dans SatNam. Donc SatNam, c'est mon accompagnement qui démarre en septembre, qui va durer quatre mois. Et donc je m'étudie, je marche quatre jours. Un jour va représenter un mois de Satnam. Et donc hier, mon mari m'a déposée dans Van pour démarrer ma marche. Et ce sentiment vraiment de gratitude énorme, d'ailleurs hier soir, en connectant avec ma formation. Donc là, en plus, la connexion se fait vraiment très tard, étant donné qu'ils sont dans le Colorado. Donc c'est vraiment... C'est assez intense. J'étais vraiment en larmes de gratitude. Une gratitude où parfois je me dis que c'est trop beau pour être vrai. Et aussi une gratitude envers la nature et ce qui est déjà là, et l'opportunité aussi de pouvoir faire ça, et de me rendre compte à quel point on passe notre temps dans nos têtes, et on loupe la magie du quotidien, la magie des petites choses. Une des prises de conscience que j'ai eues, c'est que dans le début de mes vacances familiales, j'étais en mode maman. J'étais en mode maman ou en mouvement constamment. La crainte que j'ai eue, c'est que... certains jours où j'étais plus fatiguée, c'est que je ne faisais plus vraiment mes pratiques autant qu'avant. Donc je faisais le yoga Kundalini, mais absolument pas à la hauteur de ce que je peux faire normalement. Je méditais, mais pas non plus à la hauteur de ce que je fais normalement. Et je sentais que je perdais mes idées, ma créativité. Et j'ai eu ce moment, certains jours, de... Oh, God ! Je n'ai plus rien à dire, je n'ai plus rien à partager. Est-ce que je suis vraiment légitime pour faire ce que je fais ? Est-ce que je vais vraiment être capable ? Et je me suis vraiment rendue compte en marchant hier que ce que j'avais à vivre à ce moment-là, c'était d'être présente avec ma famille, présente dans déjà la chose incroyable que je vivais, de pouvoir voyager comme ça, de revoir tout le monde. Et c'est juste que sur le moment, ça m'a créé un stress. J'ai oublié en fait. J'ai oublié qu'il y a des phases dans la vie et que cette phase-là n'était pas dédiée à la création ou à la productivité ou au faire, mais simplement vraiment de profiter pleinement de l'instant présent. Et quand on est fatigué, il peut y avoir, pour celles qui sont entrepreneurs ou même pas entrepreneurs, on peut avoir des pertes de sens ou des peurs de ne plus être assez ou de toutes ces choses-là. Tout ça pour te dire qu'à partir du moment où je me suis sortie de mon... contenant habituel, donc ce que je vivais depuis plusieurs jours et que mon mari m'a déposé avec mon sac à dos et que j'ai commencé ma marche. L'intention était vraiment de me reconnecter. En fait, j'avais une discussion avec l'univers constamment. Quand on m'a marché, j'ai marché pendant quatre heures et demie, j'avais rien dans les oreilles et le flux d'idées, de créativité, d'inspiration s'est déversé. D'accord. Ça me faisait même rire moi-même. Donc, j'avais mon téléphone, je faisais des audios, et c'est comme ça que j'ai noté aussi certaines choses par rapport à ici, mais les idées étaient constantes. Et l'invitation que j'ai pour toi aujourd'hui, c'est si jamais tu te retrouves dans cette période de ta vie où tu as l'impression que les choses stagnent, que tu ne vas pas vraiment où tu désires aller, où tu passes beaucoup de temps, par exemple, à te comparer sur les réseaux, et que tu as l'impression que ta vie est vraiment comme... il y a une lourdeur ou que t'as perdu peut-être quelque chose auquel t'as pu toucher à certains moments et que là tu le vis pas actuellement, la première chose à faire, c'est souvent de te sortir de tes habitudes, de ton cadre. Parce que ce que ça permet de faire, c'est d'être vraiment dans le moment présent et pas d'être en mode pilote automatique. Et ça peut être aussi simple que d'aller marcher, de dire... Une fois par semaine, je vais aller marcher pendant deux heures dans un endroit inconnu et je vais regarder les gens, faire des sourires, dire bonjour et voir la réaction des gens. Et vraiment hier, de pouvoir prendre le temps de voir les choses, de voir la vie, de voir des sourires quand tu croises les gens et de te rendre compte que tout ce qui est important dans la vie, c'est la connexion, de ralentir et de voir vraiment ce qui est présent. Et en connectant avec d'autres personnes, je me suis rendue compte déjà du petit impact qu'on pouvait avoir. Moi, je me souviens toujours des personnes qui m'ont souri pendant la journée, de ce contact, aussi bref soit-il. Et la réalité, c'est que pendant le début des vacances, j'ai fait du yoga kundalini, j'ai fait de la méditation, mais absolument pas à la hauteur de ce que j'ai l'habitude de faire. Et donc, il y avait une part de moi qui était à « mais tu devrais en faire plus, c'est pas normal » . Et je me suis vraiment rendue compte pendant la marche... d'hier que ce qui est vraiment important pour moi, c'est de me reconnecter à cette femme sauvage et qui sort des boîtes dans lesquelles elle se met constamment. Parce que pour moi, le yoga kundalini est un outil pour me connecter à mon essence, à l'amour, à cette énergie que je peux vraiment ressentir qui est infinie. Mais c'est un outil. Je n'ai aucun intérêt personnellement à devenir la super yogi experte. Et ce dont j'avais besoin à ce moment-là, c'était juste de sortir de mon cadre, aller marcher, me retrouver seule et ressentir la créativité qui est tout le temps là en passant. Il n'y a pas de gens plus créatifs que d'autres, c'est juste qu'il y a des gens qui sont plus connectés, qui créent des espaces et qui développent ce muscle-là, ou qui laissent aller les résistances dans leur corps pour vraiment permettre au fond. au flux de la vie, de les traverser constamment. Et c'est ce que je dis toujours à mes enfants, c'est plus tu vas être créatif, plus tu vas être créatif. Et à ce moment-là, j'avais besoin de ça. Parce que ce que j'ai vu faire par le passé, c'est de ressentir certaines émotions, d'avoir des jours où je ne me sens pas bien, et de vouloir le bypasser à tout prix avec une pratique. Au lieu de prendre le temps vraiment de... reconnaître et vivre cette émotion-là, de faire une pause, d'aller marcher, d'aller faire d'autres choses, mais pas à tout prix forcer une pratique par-dessus ça. Parce qu'autrement, si je me dis « Et oui, ce qui est important, c'est d'avoir une certaine discipline. » Mais pour moi, la discipline, ça signifie aussi d'être à l'écoute de son corps et de faire ce que ton corps te demandent. Et pour moi personnellement, c'est pas de devoir me dire à tout prix je vais faire telle pratique tout le temps puis il faut que je stick to it à tout prix. Par contre, il y a des périodes de ma vie où j'aime une certaine intensité, par exemple pour aller faire un jeûne, pour faire une même pratique pendant plusieurs jours, ce sont des périodes. C'est des périodes où j'ai besoin de me prouver, comme là par exemple la marche aujourd'hui, sincèrement mon corps est raqué, j'ai eu beaucoup de mal à dormir je me dépasse d'une certaine façon même si je suis prof de yoga kundalini c'est pas en faisant du yoga kundalini je sais pas si tu vois la nuance pour moi c'est important de pas s'enfermer constamment dans des boîtes et d'être très transparente sur le fait que j'ai pas d'intérêt à être la yogi super expert, il y a des gens dont c'est la mission moi ma mission, celle que je sens de plus en plus et ça, ça a été aussi une prise de conscience hier, c'est que j'ai passé mes premières années de développement personnel, spirituel, d'entrepreneuriat, parce que pour moi, tout s'est passé en même temps, aller vite à être dans le faire, dans l'action imparfaite. Et je sais qu'il y en a beaucoup ici qui écoutent ce podcast ou qui me suivent pour cette raison-là, parce que je me suis prouvée à moi-même que je pouvais y arriver imparfaitement et j'avais besoin, en fait, de me prouver. J'avais jamais été au bout des choses dans ma vie. J'avais mis le projet que j'ai toujours arrêté en cours de route. Et donc j'avais besoin de me prouver que j'étais capable de le faire. Et pour ça, il fallait que j'aille vite et que ce soit imparfait. Sinon, ça allait me bloquer constamment. Et c'est ce qui a permis à d'autres femmes d'être inspirées et de se dire « Ok, moi aussi je peux le faire imparfaitement. » Et c'est vraiment le message que j'avais envie de transmettre. Là, je me suis vraiment rendue compte des idées qui venaient hier. c'est que je me... Je me rends compte que dans cette phase de ma vie, ce que j'ai envie de vraiment développer, l'angle que j'ai vraiment envie de prendre, c'est de cultiver la beauté. Je ne te parle pas de beauté physique, je te parle de... En fait, il y a ce mot qui me revient constamment, qui va dans le sens de la marche que je fais actuellement, c'est-à-dire de profiter de chaque instant, de voir la beauté de ce qui est déjà présent. La nature est absolument divine, magique, et on prend tout ça pour acquis. Il y a cette idée d'avancer beaucoup plus lentement et en profondeur, au lieu d'aller vite et imparfaitement. Le mot beauté peut se traduire en plein de choses. Ça fait longtemps que j'ai envie de transformer ma maison, par exemple, où je fais tout rapidement. Je vais te raconter une histoire après par rapport à ça. mais de créer des espaces de beauté, où il y a vraiment cette beauté pure, brute, non filtrée. Tu sais, au lieu d'avoir une beauté instagrammable, ou la beauté qu'on pense avoir quand on met tous nos filtres et tous nos masques, ce que je désire réellement, c'est créer des espaces de beauté dans notre essence et dans qui on est réellement, avec notre ombre, avec notre lumière. Parce que pour moi, c'est ça qui est vraiment beau. C'est là qu'on touche vraiment à l'essence de la vie et à notre Satnam. Satnam qui signifie la vérité, mon identité. Et donc, c'est vraiment ce qui revient pour moi et qui est effrayant en même temps. Parce que dans ma tête, beauté signifie perfection. Et donc, je me dis, si je cherche la perfection, en fait, je ne vais plus avancer. Je vais être dans une quête infinie. Donc, c'est vraiment de revoir la définition de la beauté. Et je pense que c'est celle que je viens de te donner, du moins dans les espaces que j'ai envie de créer et de moi-même prendre tous les mois, quelques jours, comme je suis en train de faire actuellement, où je me reconnecte à ce qui est vraiment important. Et c'est pour ça que d'ailleurs, hier, en connectant avec les personnes de la formation, je pense que je donnais les larmes aux autres personnes parce qu'ils m'ont dit que c'était fou. Il y a tellement de gratitude dans ce que je vis et me rendre compte que la vraie transformation, ce n'est pas d'aller atteindre quelque chose d'inatteignable ou de toujours courir derrière la prochaine chose. Et d'ailleurs, j'écoutais le podcast de mon amie Romane avec qui je fais la formation et qu'elle parlait justement des coachs et de cette quête infinie de formation, de processus, de technique. et qu'à un moment donné, elle s'est perdue là-dedans aussi parce que personne ne peut savoir ce que toi, tu veux réellement. Et l'idée avec Satnam, ce n'est pas d'offrir une technique. C'est pour ça que j'ai arrêté le coaching business. J'avais plus envie d'imposer une sorte de technique, de système, de stratégie qui fonctionne pour... Je pense que ça peut fonctionner pour tout le monde, c'est juste qu'on a des énergies différentes et donc c'est vraiment important, à travers Satnam par exemple, de vraiment revenir à ton essence et de créer un espace où tu peux t'autoriser ça, où tu peux être vu tel que tu es réellement. Et donc oui, bien sûr, on va utiliser des techniques, il va y avoir des explorations, mais c'est toi qui vas vraiment voir ce qui... fonctionne pour toi ? Quel est ton accès à la spiritualité ? Qu'est-ce qui te permet vraiment de te reconnecter à ton cœur, à ta joie, à ton essence, et sortir des cadres dans lesquels on t'a enfermé et tu t'es enfermé ? Et donc, par rapport à Pinterest, je te raconte juste le rêve que j'ai eu avant de partir dans ma Pando. Ça a été une nuit vraiment ultra chaotique. J'ai fait des rêves complètement, complètement fous. Et un des rêves... C'est que pendant toute la nuit, j'essayais de cuisiner, j'essayais de faire des plats. Et bon, ça ne fonctionnait pas, il manquait toujours des trucs. C'était vraiment un gros chaos. À un moment donné, je veux chercher une recette sur Pinterest. Et en cherchant la recette, je vois des photos et je reconnais, en fait, assez difficilement, mais je reconnais une de mes très bonnes amies qui est en mode rock'n'roll. Elle a un super look, elle est dans une super maison avec son conjoint. Tu sens que c'est très très festif et wild et un peu edgy aussi. Et je me dis mais c'est elle ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? Et donc le matin j'écris mon rêve. J'écris tous les matins justement aussi pour essayer d'analyser tout ça et d'essayer de voir ce que mon subconscient essaye de me dire. Et pendant la marche hier, je pensais justement à ça. Et ce qui en est ressorti, c'est que la première chose, c'est que pour moi Pinterest... C'est vraiment le lieu de la beauté et de la perfection. Et avant que je me lance comme entrepreneur, donc cette période où j'étais vraiment dans une petite boîte, je n'étais pas spécialement bien dans ma vie, je savais que je voulais autre chose, mais je ne savais pas comment y arriver, je ne savais pas quoi faire. C'était un peu cette course infinie. Et j'allais énormément sur Pinterest, et je voyais toutes ces choses magnifiques que j'essayais de faire, et j'avais créé ma propre boutique Etsy. Et à un moment donné, j'ai été épuisée en fait par... Toute cette esthétique et cette beauté et ces vies, en fait, qui n'étaient pas la mienne et que je n'arrivais jamais à atteindre complètement. Donc, ce que ça faisait, c'est que ça créait de plus en plus de frustration. Et donc, j'ai arrêté d'aller sur Pinterest. Aujourd'hui, je l'y vais un petit peu, mais c'est sûr que je fais attention. C'est plus au niveau des visuels que je vais chercher des choses là. Et donc, la symbolique, en fait, de Pinterest, pour moi, c'est ça. C'est vraiment la beauté. Donc, il y a encore ce mot qui revient. d'une certaine façon ce que tu as envie d'atteindre dans la vie. Et l'autre chose, c'est que cet ami représente vraiment l'archétype, d'une certaine façon, d'accord ? L'archétype de la femme sauvage, très très libre sexuellement, dont le mantra est « on dormira le jour où on sera mort » . Et donc, je me suis dit « mais pourquoi est-ce qu'elle est dans mes rêves ? » Ce n'est pas la première fois. Et je me suis vraiment rendue compte que ce que j'ai envie, d'aller chercher et du moins ramener d'une certaine façon dans ma vie, c'est vraiment cet archétype de la femme sauvage, que j'étais très fort à l'époque, mais pas dans une façon saine, c'est-à-dire que je pouvais faire 48 heures de fête sans m'arrêter, il y avait cette intensité très sauvage, très intense, très borderline. Et donc là, cet archétype revient. de comment est-ce que je peux ramener justement ce côté sauvage, edgy, donc un peu limite aussi, parce que je sais, j'ai vraiment aussi cette zone d'ombre à l'intérieur de moi, mais c'est un peu l'énergie du scorpion, j'ai beaucoup de scorpions aussi. Il y a cette ombre et cette exploration, et comment aller transmettre ça, parce que je sens que je le t'annule encore, d'une certaine façon, et peut-être qu'il y en a certaines qui se reconnaîtront ici. quand tu deviens maman même si c'est sûr que je fais beaucoup d'aventures avec mes enfants, qu'on n'est pas non plus dans une rigidité. Pour moi, j'ai amené trop de cadres et de rigidités dans ma vie. Et donc, si c'est venu dans mes rêves, c'est vraiment pour aller explorer ça. Et donc, c'est quoi le lien avec le premier mois de Satnam, étant donné que cette première journée représentait ça ? C'est que le premier mois de Satnam est vraiment dédié à la dissolution, de vraiment prendre conscience. à la fois des cadres dans lesquels tu t'es mis, peut-être des archétypes que tu as envie d'incarner ou que tu n'as plus envie d'incarner. de vraiment aller voir est-ce qu'il y a une part de toi, quelles sont les parts de toi présentes, qui sont présentes. Elles peuvent être extrêmement paradoxales. Donc par exemple, je te donne un exemple, le module qu'on fait dans le Colorado, il s'appelle Realm. Et Realm, c'est vraiment l'accès spirituel très ange, déité, pour le monde de l'invisible. Donc il y a des gens qui ont une très très grande facilité à aller voir ça. Je pense à certains de mes clientes par exemple, qui ont vraiment cette facilité à voir les anges, les fées, qui sont très forts dans ce monde subtil et de l'invisible. Et moi je partageais que je vis avec ce paradoxe, où je sais que c'est présent, j'ai déjà eu des expériences, et je le sens d'une certaine façon au quotidien. Et j'ai cette autre part. qui remet tout en question, qui dit n'importe quoi, est-ce que c'est moi qui suis en train de créer ça, ou qui remet les choses en doute. Et ce qui n'est pas mal, ce n'est pas plus mal de remettre les choses en doute et de réfléchir et de ne pas embarquer dans tout à l'aveugle. Et donc je vis avec ce paradoxe-là. Et on vit dans une société où généralement ça doit être blanc ou noir. C'est l'un ou l'autre. Et je me rends compte, plus j'avance dans la vie, plus c'est faux. Et c'est ça qui nous rend malheureux. Je peux avoir envie de créer une vie rangée, familiale, être en couple, avoir un amour pour une vie, et en même temps avoir ce côté wild qui a envie de tout faire péter, qui a envie d'aller vivre des aventures, de bouger, de transformer les choses. Et donc c'est d'accepter pleinement ce paradoxe. Le premier mois de SatNam, c'est vraiment ça. Et ce qui est vraiment important de comprendre, c'est que souvent, notre environnement actuel, nos routines actuelles ne nous permettent pas de vraiment prendre le temps de faire ce travail-là. Hier, dans la formation, il y a eu une des filles dans un départage, en mini-groupe. Elle disait, j'ai vraiment énormément de résistance à arriver dans ce module. Je ne sais pas pourquoi. Et inconsciemment, c'est généralement qu'on a des choses à travailler spécifiques à ce module-là. Voilà, elle disait « je me sens vraiment très très émotive par rapport à ça » . Et le simple fait d'avoir été vue et reconnue et qu'elle ait pu mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, dans la minute, elle a dit « il y a une solution » . Je me sens connectée, je sens que je suis de nouveau dans l'amour, j'ai mis des mots sur ce que j'expérimentais. Et c'est ça en fait souvent la résistance, c'est qu'on est entouré de gens peut-être qui ne vivent pas ou qui ne comprennent pas spécialement là où on a envie d'aller. Et donc, on crée de plus en plus de résistance à l'intérieur de nous, ce qui commence à créer de plus en plus de tension. Et d'arriver dans un groupe où on peut exprimer ce qui est présent dans la beauté et dans l'imperfection, automatiquement, ça détend tout notre corps. Et j'aurais mille choses encore à partager. J'ai fait tellement de vocaux hier, mais je terminerai juste sur une chose. C'est qu'à un moment donné, j'ai fait une grande boucle pendant mon parcours pour vraiment aller à la... pointe d'une île et donc je suis passée par un mini-port, j'ai marché pendant une heure et demie, deux heures et je suis revenue presque au point initial, sauf que j'étais de l'autre côté de la rive. Donc je voyais le point depuis lequel j'étais partie. Et ça m'a juste fait penser à notre voyage spirituel généralement. Je vais juste le partager parce que c'est quand même quelque chose de très important. Souvent, quand ça ne va pas, qu'on est soit au début de notre voyage ou parfois même déjà bien avancé, il y a des moments où ça ne va pas assez vite, où on perd le sens de ce qu'on fait, où on stagne et on a envie de tout jeter, qu'on a envie de changer absolument tout autour de nous. C'est une question que j'ai souvent eue de clientes, de me demander comment est-ce que... T'es restée dans ton couple depuis si longtemps, vu la transformation que t'as vécue, comment est-ce que tu fais ? Parce que vous n'avez pas du tout le même chemin, ton mari et toi. Et ce qui est vrai, et il y a eu des moments où vraiment je me suis dit ok, on est en train de prendre des chemins différents, est-ce que ça va vraiment fonctionner ? Là, le fait de me retrouver sur l'autre rive, à mon point de départ, voire mon point de départ mais sous un autre angle, ça m'a vraiment fait penser au fait que tu peux garder ta vie telle qu'elle est. C'est juste que quand tu vas faire ton chemin, oui, il va y avoir des moments où tu vas avoir envie de tout faire péter. Et finalement, tu vas réobserver ta réalité. à partir d'un autre niveau de conscience. Tu vas aller le voir sous un autre angle. Et donc là, j'observais mon point de départ sous un autre angle. Je ne sais pas si ça fait du sens ce que je te raconte là, mais tu n'es pas obligé de changer toute ta vie. Et Satnam, l'idée n'est pas que tu changes toute ta vie, mais en même temps, toute ta vie va changer. Mais ta perspective sur ton quotidien, la gratitude que tu peux ressentir au quotidien, le sentiment d'amour, de joie, de connexion infime. fait que même si dans la 3D les choses éventuellement restent identiques, et en même temps les choses changeront, c'est assez sûr, mais je sais que parfois une peur est de tout transformer. Et tu vas te transformer de l'intérieur, et ça va avoir un impact autour de toi sans que tu aies besoin de te convaincre, et que ce soit. C'est à peu près la pire chose qu'on peut faire. Donc voilà, c'était mon premier partage pour aujourd'hui. Il reste quelques places pour Satnam, je pense qu'il y a déjà 8 femmes qui l'ont rejoint. Si jamais tu sens que tu as envie d'embarquer dans ce voyage, tu vas voir tous les détails dans les commentaires. Si tu as aimé cet épisode, évidemment partage-le. Et je reviens demain avec un autre partage. Merci d'avoir écouté jusqu'ici et à très vite. Prends soin de toi.

Share

Embed

You may also like