Speaker #0Bienvenue dans le Kundalini Club, l'espace où l'énergie rencontre la réalité. Mon nom est Émilie de Decker et ici on parle de Kundalini, bien sûr, mais surtout de comment l'intégrer dans ton quotidien, comment réveiller ta vitalité, élargir ta vision et créer une vie qui dépasse ce que tu croyais possible. À travers des pratiques, des histoires, des interviews, des transmissions, ce podcast est vraiment là pour t'aider à t'expanser sans pour autant fuir la réalité. mais vraiment en l'habitant pleinement. Alors installe-toi confortablement et profite du voyage. Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode du Kundalini Club. Et avant de démarrer sur la thématique du jour, le partage que j'ai vraiment envie de te faire plus... vulnérable. Je veux juste partager que l'enregistrement aujourd'hui se fait à l'image de beaucoup de choses dans ma vie, c'est-à-dire de façon très très spontanée. J'ai passé la soirée avec une amie et là je suis dans la voiture avant de rentrer chez moi et je me suis dit que c'était le bon moment. J'ai essayé de le faire une autre fois plus tôt aujourd'hui et il y avait énormément d'émotions. Je pense que je pleurais à chaque phrase et aujourd'hui est une journée assez... assez émotive, certainement prémenstruelle. Et donc j'accepte cette vague qui est présente. Et j'avais envie d'enregistrer l'épisode aujourd'hui parce qu'on vit dans un monde de perfection, de façade, de gens qu'on voit réussir, de fake. Et souvent, on ne voit pas ce qu'il y a derrière. Et donc je me suis dit, viens imparfaitement, comme tout ce que tu as pu faire dans ton business et ce qui ne t'a pas empêché de très bien réussir. Viens juste montrer que tu peux avancer imparfaitement et que l'imparfait fait partie du processus. Et donc juste en enregistrant cet épisode dans la voiture, j'ai envie de montrer à celle qui rêve de faire un épisode de podcast que t'as besoin de rien de spécial. J'enregistre cet épisode sur mon téléphone, d'accord ? Et je vois tellement de gens qui attendent le bon moment, qui attendent que tout soit parfait. Et puis à un moment donné, voilà, le temps est passé. Et c'est tellement dommage. tellement, tellement dommage parce que tellement de projets sont avortés à coup de peur, en fait. Tellement qu'on a peur et on reste figé et à plus tard, on se dit, j'aurais dû. Anyway, c'est pas de ça que j'ai envie de te parler aujourd'hui, mais je veux juste te montrer l'imperfection de ce que je fais et j'aime ça, en fait. Plein de fois, je me suis remise en question en me disant, tu devrais être plus ci, tu devrais être plus de ça, tu devrais pas montrer ce côté-là. Et aujourd'hui, ok, je montre tout ça. Et je pense qu'une partie de mon De mon mal-être, on va dire, ou de la vague qui me traversait, c'est ça. Il y avait énormément d'émotions. C'est que je me rends compte que là où j'en suis aujourd'hui, dans mon entreprise et dans ma vie et dans ce que je propose, il y a vraiment une profondeur. C'est plus ce que je faisais avant. Avant, j'ai très bien réussi justement dans mon business d'huile essentielle, d'Othera. et même si... il y avait certaines choses qui n'étaient pas réglées dans ma vie personnelle ou que j'avais un chaos, j'étais chaotique, j'étais anxieuse. Ça ne m'a pas empêchée de très bien réussir à côté. C'est comme si aujourd'hui, avec le programme que j'offre, l'accompagnement Satnam, Satnam, ça signifie la vérité et mon identité. Et aujourd'hui, je me dis, mais est-ce que tu vis vraiment dans ta vérité ? Est-ce que tu peux clamer haut et fort que tu vis dans ta vérité ? difficile parce que Ce que je défends également, c'est mon droit à être totalement paradoxal. Donc c'est quoi ma vérité ? C'est d'avoir envie d'être libre, mais en même temps d'être réconfortée, d'être prise par le masculin, de pouvoir me détendre complètement là-dedans et en même temps pouvoir être complètement folle, de pouvoir être entrepreneur et d'être une mère super présente, d'être posée en même temps, d'avoir envie de faire le tour du monde. Je suis tout en même temps. Et donc ma vérité, elle se situe où ? Je pense qu'il y a beaucoup d'émotions qui venaient parce que je me rends compte que même encore aujourd'hui, il y a des choses que j'ose pas exprimer, il y a encore des peurs qui sont présentes, il y a encore cette part qui a réussi à se conforter dans « Ok, mais en fait, t'es bien là. Là, t'es bien. Arrête de vouloir évoluer, arrête de vouloir grandir. » Sauf que... Ça fait fondamentalement partie de ma mission et c'est drôle parce que ma fille m'a dit plusieurs fois cette semaine « Ma maman, t'as toujours des désirs, t'as toujours des nouvelles envies. » Et je lui dis « Oui, mais la différence avec la majorité des gens, c'est que oui, j'ai toujours des désirs, mais je suis profondément reconnaissante et heureuse de ce que j'ai aujourd'hui. Si tout reste comme ça, je suis profondément heureuse et en même temps j'ai plein de désirs. » Et je faisais une story aujourd'hui justement sur ces désirs qu'on ne choisit pas. Les désirs nous viennent, on ne sait pas d'où ils viennent, c'est juste que j'ai envie de ça et that's it. Il ne faut pas justifier un désir, ça vient, ça arrive dans notre vie. Et j'ai cette croyance que ça fait partie d'un plan plus grand que si on suit nos désirs et qu'on embarque nos gens dans nos désirs pour leur donner un rôle dans notre vie, pour créer des liens forts et des connexions aussi. Ça nous amène dans des endroits improbables, ça nous rapproche de notre essence, de notre mission, ça nous ramène la joie, l'excitation, la vie. Quand j'entends des gens, ils me disent « en fait, je ne sais pas, je ne sais pas si j'ai des désirs » . Ce n'est pas possible, d'accord ? C'est juste que la vie t'a éteint, le quotidien t'a éteint. Et donc l'idée, ce n'est pas d'avoir tout le temps envie d'autre chose, c'est d'avoir envie d'évoluer. C'est très très différent, c'est d'adorer ce qu'on a et d'avoir envie d'évoluer parce qu'on change. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et donc, quand j'ai eu ce désir il y a dix ans, profond, mais vital, genre vraiment dans chacune de mes cellules, il n'y a rien d'autre qui devenait possible pour moi, cette envie et ce désir d'être présente pour mes enfants, d'être une mère qui était libre et qui était là, s'il y a un problème, je suis là. Et que tout le monde me disait, mais non, la majorité des gens sont employés, fais comme tout le monde, tu vas juste y faire, c'est tout. Et non, j'ai choisi de suivre ce désir-là, et ce désir m'a amenée complètement ailleurs dans ma vie, dans un endroit que je n'aurais même pas pu imaginer à l'époque, ce n'était même pas dans mon champ de conscience. Et donc il y avait ce questionnement aujourd'hui, et cette émotion de se dire, ok, est-ce que je vis vraiment en intégrité et alignée à ma propre vérité, de me rendre compte qu'il y a des choses que je n'ose pas encore exprimer pleinement aujourd'hui, que j'ai des désirs et qu'il y a une... part de moi qui essaie de dire « Non mais contente-toi de ce que tu as » et de me rendre compte que derrière ça, ce qu'il y a, c'est la peur d'avoir plus d'impact, en sachant que profondément, c'est là où je suis amenée. Et pas parce que je suis meilleure ou que je suis absolument géniale ou quoi que ce soit, je pense juste que mes expériences de vie et mes choix ont aidé d'autres personnes à oser plus dans leur vie. Et c'est tous les retours que j'ai eu. Et j'ai envie qu'il y ait de plus en plus de femmes qui osent et qui rêvent en plus grand et qui sortent de leur case et qui commencent à se choisir. Et pas pour être égoïste, qui commencent à se choisir. Et ça, c'est une autre de mes peurs. D'accord, je vais y venir, mais qui commencent à se choisir parce qu'elles savent que c'est la meilleure chose pour leur entourage. Ce n'est pas parce que moi, j'ai envie d'avoir tout à voir et que je pense qu'à moi là-dedans. Non, c'est parce que je sais que si jamais je deviens cette personne-là et que j'ose. parler et que j'ose suivre mes désirs et que je suis en vie et que je suis heureuse. La personne avec qui on est et avec qui on partage notre vie devrait profondément désirer ça pour nous. Si ce n'est pas le cas, généralement c'est parce qu'elle a peur que tu changes. Mais la vie c'est du changement. S'il y a bien une chose qui est certaine, c'est que la vie c'est du changement constant. Donc comment faire évoluer notre espace et comment créer des espaces de discussion pour pouvoir vraiment exprimer nos désirs et pouvoir évoluer ensemble. Oser poser les questions, oser interroger, oser sortir des zones grises, des zones d'ombre, des sous-entendus, de toutes ces choses-là dans lesquelles parfois on évolue dans une relation et qui fait que les relations se brisent, qu'on finit avec des frustrations. Comment ça va être la thématique le mois prochain dans Satnam ? Vraiment d'être connecté à ses désirs et de pouvoir les exprimer et d'amener les gens avec nous dans notre rêve pour... Créer les relations les plus profondes, les plus extatiques. Voilà. Et donc, je te parlais d'une autre peur qui était présente, qui est présente. C'est cette peur de paraître comme une furie. D'accord ? De paraître comme une ultra féministe parce que je veux travailler avec les femmes et que je veux travailler sur leur... les accompagner dans leur pouvoir. Et je me suis rendu compte que même moi, c'est sûr que j'ai énormément de blessures avec le masculin toxique. D'accord ? Des choses qui se sont passées dans ma vie, mais intergénérationnelles. C'est fou ce qu'on porte. C'est vraiment fou. Et c'est sûr qu'il y a énormément de couches par rapport à ça. Et donc, j'ai cette crainte de la good little girl qui est à peur de... D'être trop intense, de parler trop fort, de dire vraiment ce qu'elle pense, de encore tamiser les choses. Et j'ai vraiment pris conscience que, en fait, ce qui est important de clarifier, ce que je désire faire profondément, c'est pas d'être ultra féministe. Parce que j'adore les hommes. Et je rêve d'une harmonie entre le féminin et le masculin. J'ai vraiment envie d'œuvrer pour ça en travaillant avec les femmes. la notion La nuance qui est importante, c'est que je ne travaille pas contre les hommes. Je n'oeuvre pas contre les hommes, mais je travaille vraiment pour les femmes. C'est vraiment important de voir dans ta vie, est-ce que tu te concentres sur toutes les choses contre lesquelles tu es ou alors tu te concentres sur toutes les choses que tu as envie de créer et que tu désires. Donc vraiment de reprendre cette phrase que derrière toutes les plaintes, Il y a toujours un désir qui est caché. Et donc, tu as le choix de te concentrer sur les plaintes, ce que énormément de gens font. Il y a ça qui ne va pas, il y a ça qui ne va pas, et à cause de lui, il y a ça, et à cause de ça, etc. Ou d'être cette personne expansive, dont les gens ont envie de s'entourer parce que tu es concentré sur tes désirs et tu amènes les gens avec toi dans cette énergie expansive. Et il y a quelqu'un qui a écrit sous une de mes vidéos sur YouTube, c'était assez drôle. J'avais partagé une pratique de yoga Kundalini et en dessous, il ou elle, je ne sais pas, a écrit « Ah, on en a marre de toute cette tendance New Age » . Et ça illustre parfaitement ce propos de gens qui passent leur temps, se disent « Tiens, j'ai du temps devant moi, je vais aller scroller sur YouTube, sur les réseaux et je vais aller dire toutes les choses, aller commenter sous toutes les vidéos où il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord » . Et je me dis « C'est incroyable, c'est complètement faux » . Donc, les gens... vivent souvent de la frustration, sont pas bien, ont pas de temps, sont occupés, sont plein de choses, et tu dis que tu vas passer du temps pour aller dire les choses avec lesquelles tu n'es pas d'accord. Donc c'est même pas un commentaire qui change le monde, qui change la vie, et donc il y a cette part de moi qui a envie de rentrer dedans, qui a envie de réagir, la réacquer. Et puis après, je rigole, je me dis, ça illustre parfaitement ce qui se passe actuellement dans le monde. Donc pose-toi la question, est-ce que tu passes du temps à vider ton énergie ? penser à toutes les choses qui ne vont pas dans ta vie, toutes les plaintes, tout ça ? Ou est-ce que tu l'as créée et tu es connectée à ton feu, tes désirs et ce qui t'excite ? Ce principe s'applique aussi, par exemple, si tu as des enfants. Donc, comme dans tous les foyers, on lutte contre les écrans. Voilà, je l'ai dit juste dans la phrase, on lutte contre les écrans. Sauf que plus je lutte contre les écrans, plus l'autre... personne, l'autre énergie en face va aller presser pour faire une pression. Il va y avoir la pression contraire. Ou alors, l'autre choix, ça va être de fuir ou d'éteindre son énergie et c'est absolument pas ce que je souhaite pour mon enfant. Je veux qu'il y ait des discussions et qu'on puisse grandir là-dedans, mais pas les étouffer. Et donc, on s'est dit l'année dernière, par exemple, qu'on ne voulait pas les inscrire à trop d'activités à côté de l'école parce que comme ça, on passait du temps en famille ? On était relax et tout ça. Sauf qu'on s'est rendu compte qu'inévitablement, ils ont beaucoup plus de temps pour ne rien faire. Et donc vient la question des écrans. Alors cet été, on s'est dit, au lieu de lutter contre les écrans, c'est quoi mon désir derrière ça ? Donc il y a la plainte, vous faites trop d'écrans. Et il y a le désir derrière qu'ils aient une vie, qu'ils connectent avec leurs amis, qu'ils aient des activités. qu'ils apprennent des nouvelles compétences. OK, donc comment est-ce qu'on peut amener ça ? On va trouver des activités qui vous plaisent. Et donc là, ils ont foncé à fond dans des activités qui les font triper, qu'ils aiment. Et donc, au lieu de passer mon temps à lutter contre quelque chose, au final, on va vraiment dans quelque chose de beaucoup plus positif. Donc, tu vois la nuance entre les deux. Donc, l'enregistrement de ce podcast, c'était déjà une expérience de juste exprimer ce qui est présent. À partir du moment où je mets des mots sur les challenges que j'ai vécues aujourd'hui, je me rends compte que l'énergie commence à bouger à l'intérieur de moi. Je sens que ce n'est plus comme une casserole à pression ou que j'arrête de tourner en boucle aussi les choses. En fin de journée, avant de rejoindre mon amie, j'ai fait une chose en fait, vraiment, au niveau du travail. J'ai envoyé une newsletter aux personnes qui sont sur le Kundalini Club. Donc le Kundalini Club, c'est mon studio de yoga. Et puis d'un côté, je n'ai pas envie de l'appeler juste un studio de yoga, parce qu'au final, c'est bien plus que ça. C'est vraiment un club où les femmes se connectent pour oser plus, pour amener plus de vie dans leur vie, pour s'éclater, pour s'écouter. pour cultiver l'énergie vitale, toutes ces choses-là. Et donc, il va y avoir des pratiques de Kundalini. Donc, c'est mon studio qui existe déjà depuis deux ans maintenant. Je l'ai mis en pause pendant trois mois. J'avais besoin de retrouver vraiment le sens de ce que je faisais. J'ai beaucoup de scorpions dans mon thème. Et donc, pour moi, c'est un besoin vital de transformer les choses. Si jamais à un moment donné, ça ne fonctionne plus pour moi, j'ai besoin de changer les choses. Et là, il y a deux semaines, j'ai vraiment vu et compris là où j'avais envie d'amener le studio. Une des choses les plus importantes pour moi, c'est que ça aille vraiment au-delà de mes partages et des pratiques que j'y dépose. Je comprends à quel point l'impact de la communauté est important. Et donc, avec toutes les peurs que j'ai eues aujourd'hui, qui émergeaient, la peur d'avoir plus d'impact et la peur d'oser faire ce changement au niveau du studio, de décider d'y aller malgré tout, j'ai quand même envoyé officiellement cette newsletter, j'ai créé l'espace communautaire. Et je sens à quel point c'est expansif à l'intérieur de moi. C'est là où j'ai souvent mes réponses. C'est de sentir une ouverture malgré la peur. Et je pense que c'était le quatrième jour de ma randonnée. Donc j'ai fait un épisode de podcast, tu pourras voir dans les anciens épisodes. C'est vraiment de voir comment est-ce qu'on peut avancer malgré ce paradoxe à l'intérieur de nous. Cette peur, cette terreur. Et en même temps savoir que c'est la direction à prendre. Et donc je suis extrêmement excitée du Kundalini Club, de sa nouvelle version. qui démarre en octobre. Il y a un bonus extrêmement spécial. J'avais dit que j'arrêtais tout ce qui était business, accompagner mon business. Et en même temps, je sais, j'ai vraiment senti cet été que c'est quelque chose que j'adore profondément. C'est juste que je n'ai plus envie de focusser mon business là-dessus. Et donc, pour les gens qui prennent l'abonnement annuel sur le club, vous allez avoir accès automatiquement à mon Kundalini Business Club. Et donc, ça va être un espace où tous les mois, je vais partager. des stratégies au niveau business, des choses que je vis moi-même dans mon business aussi, qui sont des grands apprentissages, des pratiques qui vont pouvoir t'aider pour les peurs, les croyances imitantes, pour le focus aussi, pour l'abondance, toutes ces choses-là, ça va être un espace spécial business et tu y as accès automatiquement quand tu prends l'abonnement annuel. Donc, si tu sens que tu as envie de rentrer dans un espace où tu sens qu'il y a... Une ouverture où tu sens que c'est là que je vais être entourée de femmes qui me comprennent, qui sont dans cette même mouvance, qui ont envie de rêver grand, qui acceptent d'avoir des désirs et qui sentent honte. On enlève la honte et ça devient juste la normalité. Donc à partir d'octobre, on embarque directement dans le Kunanin Club et vous allez voir que c'est l'espace où vous avez envie d'être absolument. Merci d'avoir été là. Merci de m'avoir écouté dans ce moment vulnérable. Et si jamais vous voulez me faire des partages, venez m'écrire sur Instagram, et surtout partagez ce podcast autour de vous. Si jamais vous sentez qu'il y a des femmes qui vivent des moments challengeants, difficiles, qui auraient besoin d'entendre ces mots, partagez-les. Merci, salut.