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L'amour n'est pas un conte de fée

Accueillir ses ombres pour mieux aimer - E76

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23min |20/08/2024
Play
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23min |20/08/2024
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Description

Et si ce que nous rejetons en nous était en réalité notre plus grande force ?


Cet épisode s’adressent à celles qui se sentent bloquées par des émotions ou des comportements qu’elles n’acceptent pas en elles, et qui ont déclaré la guerre à une partie d’elles-mêmes!


Ce que tu combats en toi, loin d'être un ennemi, pourrait bien être la clé de ton bonheur en amour. Tu veux savoir comment?


Parfois, l’amour nous confronte à nos failles les plus profondes, celles que nous préférerions ignorer ou même éliminer.


Ici, il est question d’une autre voie : celle de l’acceptation et de l’accueil pour ces parties qu’il nous est si difficile d’aimer en nous.


Arrêter la lutte ? Oui mais comment? Et surtout cela génère souvent une peur bien humaine : « si j’arrête de lutter contre ce que je n’aime pas, est-ce que cette chose va prendre encore plus de place en moi ? »


Eh bien, NON !


Ceci est une croyance que nous avons bien apprise à mettre en place, souvent très tôt dans notre vie ! Nous poussant inconsciemment à en fait renforcer ce qui ne nous plait pas en nous !


As-tu déjà eu l’impression qu’une blessure ou un mécanisme se renforçait en toi ?
T’es tu déjà dit que tu devais lutter encore plus fort ?


Il y a un autre chemin pour être en paix avec soi, et plus en harmonie dans nos relations avec les autres.


❤️ Embrassons nos ombres ;)


❤️ Prête ? à faire un pas de plus vers l'acceptation ?


 —-

Je te propose mon programme GRATUIT « Découvre ton profil amoureux et comment il influence tes relations ».


Il est pleins de connaissances que j’aurais aimées avoir plus tôt dans ma vie pour avancer plus sereinement dans mes relations.


Que tu sois en couple ou célibataire, les prises de conscience que tu y trouveras sont une étape cruciale pour vivre l'amour que tu mérites.


Tu veux te faire ce cadeau ?

INSCRIS-TOI ICI pour avoir accès à ton programme !

—-

Tu peux aussi :

✨Venir échanger avec moi sur https://www.instagram.com/amandine_lovecoach✨  

Ou sur Facebook : https://www.facebook.com/amandine.lovecoaching ✨ 

✨M’écrire à amandine.lovecoaching@gmail.com ✨  

✨Prends un RDV téléphonique gratuit avec moi pour m’exposer ta situation et voir comment je pourrais t’aider ✨  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai un truc à te confier. Je suis très heureuse aujourd'hui d'avoir une blessure d'abandon. Cet épisode s'adresse à toi si tu luttes contre certaines choses en toi que tu n'aimes pas. Mais t'es-tu déjà imaginé que ces choses-là renfermaient peut-être ce qu'il y a de plus beau à l'intérieur de toi ? Je te retrouve après l'intro. Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'amour dont tu rêves. Nous rencontrons tous des difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible en nous. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine. thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Coucou ! Je suis heureuse de te retrouver dans ce nouvel épisode. Dans l'épisode précédent, je t'avais annoncé que j'avais envie de faire un épisode spécial à propos de l'acceptation et de l'accueil. Pourquoi ce sujet est-il crucial à mon sens ? Parce que sans l'acceptation et l'accueil, il est très difficile d'évoluer sur certaines choses et plus on lutte... contre quelque chose, plus ça se renforce. Mais je t'en parlerai un peu plus tard dans l'épisode. Je te raconterai aussi un bout de mon histoire à propos de la blessure d'abandon, mais tu pourras le transposer par rapport à n'importe quelle autre blessure en toi ou n'importe quelle autre chose qui ne te plaît pas chez toi. Donc aujourd'hui, je vais te parler d'acceptation et d'accueil. Je vais te dire pourquoi c'est si difficile d'accepter certaines choses à l'intérieur de nous, mais aussi pourquoi c'est important. Je te partagerai donc mon cheminement personnel par rapport à ça. Et puis reste jusqu'à la fin parce que je te donnerai un truc infaillible pour commencer à être dans l'acceptation et surtout parce que c'est l'objectif pour apaiser ce qui te pèse à l'intérieur de toi. Déjà, je voudrais commencer par te dire que c'est normal de lutter contre quelque chose à l'intérieur de nous qu'on n'aime pas. C'est assez humain, nous le faisons tous, et quand il y a quelque chose qui nous fait mal à nous, et ou qui fait mal aux autres, aux gens de notre entourage, aux gens qu'on aime, c'est normal de chercher à lutter contre. Et puis, on nous a appris à fonctionner comme ça. Ce qui m'amène... la première partie de cet épisode, pourquoi c'est si difficile d'arrêter de lutter contre des choses à l'intérieur de nous. Il faut partir du fait que dans notre éducation, on nous apprend que quand il y a quelque chose qui ne va pas chez nous, on doit le mettre de côté, on doit y faire attention. Alors ça peut être pour absolument toute autre chose. Je te prends un exemple complètement banal, mais si je suis enfant et que... je suis hyper curieuse et que j'ai envie de découvrir le monde et que je vais fouiller, c'est un exemple que j'ai déjà pris dans la boîte de couture de mamie, et que mamie arrive et qu'elle a peur pour moi et qu'elle crie, je comprends qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi avec ma curiosité et je vais la mettre de côté. Et en fait pour tout un tas de choses quand on est enfant, on va se faire gronder pour certaines choses, on va nous expliquer qu'il ne faut pas faire comme ci ou qu'il ne faut pas faire comme ça, et en fait on va apprendre qu'il y a des choses qui ne vont pas chez nous. Plus tard, quand on devient adulte, il y a des choses qu'on n'aime pas et on décide qu'elles ne vont pas chez nous et qu'il faut les supprimer et les effacer. Sauf que ce n'est pas tellement comme ça que ça marche, mais je t'en parle après. On nous apprend aussi dans l'éducation, souvent, qu'on doit être une bonne personne. Donc forcément, si on a des réactions, si on a des mécanismes, si on a des émotions qui génèrent chez nous des comportements qu'on pourrait assimiler à être une mauvaise personne, par extension, on n'a pas envie de les accepter très clairement. Je l'ai dit tout à l'heure, on se rend compte aussi que nos mécanismes nous rendent malheureux, ou alors rendent les autres malheureux, donc c'est difficile d'accepter. Et puis, dernier point essentiel, c'est qu'il ne suffit pas de dire accepte pour que tu acceptes. Imagine, je te prends un autre exemple, mais si tu es hyper tendu pour quelque chose et que je te dis détends-toi, Il y a de bonnes chances que tu ne vas pas y arriver, et puis peut-être même que ça va t'agacer que je te dise ça, parce que tu vas te dire, mais attends, comment je fais, quoi ? Et c'est ça aussi qui est important à comprendre, c'est que c'est bien de tendre vers l'acceptation, mais tant qu'on cherche à accepter, on n'est pas dans l'acceptation. L'acceptation, finalement, c'est quelque chose qui arrive, j'ai envie de dire, de manière un peu... c'est là en fait, c'est plus un sujet. Tant que tu cherches à accepter, tu vis l'expérience de quelqu'un qui cherche à accepter, pas l'expérience de quelqu'un qui accepte. Alors pourquoi c'est important d'être dans l'acceptation et l'accueil ? Je prends souvent cet exemple en séance, si tu as écouté mes épisodes, si tu les écoutes régulièrement, peut-être que tu as déjà entendu. Mais si c'est passé à l'as ou si toi qui m'écoutes, c'est la première fois que tu m'écoutes, je vais prendre cet exemple. En séance, souvent, je propose aux gens, quand ils sont en face de moi, de poser leur main contre ma main. Et puis, à un moment donné, je me mets à pousser. Et je demande aux gens, qu'est-ce que vous avez fait ? Comment est-ce que vous avez réagi au fait que j'ai poussé ? Et souvent, les gens... En tout cas, la première seconde, la première réaction, ça va être de résister. Il y en a qui résistent un tout petit peu, puis qui lâchent, mais il y en a aussi qui résistent et qui se mettent à pousser. Contre une pression, on va avoir tendance, naturellement, à mettre une autre pression. D'accord ? Sauf que qu'est-ce qui se passe si on a ces deux mains l'une contre l'autre, et que chacun pousse de son côté ? Eh bien... Moi, s'il y a quelqu'un qui pousse en face de moi, je vais avoir tendance à pousser encore plus fort, pour ne pas me laisser repousser vers l'arrière, par exemple, pour ne pas tomber, etc. Conclusion, plus on lutte contre quelque chose, plus on pousse, dans cet exemple-là, et plus il va y avoir quelque chose en nous qui va résister. Et ça, c'est exactement ce qui se passe tout le temps à l'intérieur de nous, pour les émotions, pour les trucs qu'on aime. pas, etc. Donc, plus on va résister, plus on va lutter contre quelque chose qui existe à l'intérieur de nous, plus on va, à minima, le maintenir ou voir le renforcer. Souvent, on le renforce et c'est ce qui explique que plus on avance dans la vie et plus on se rend compte des fois qu'un mécanisme ou une blessure prend de la place et plus elle nous pose problème, plus elle nous pose préjudice. dans la vie de tous les jours. Et puis, très clairement, si tu as déjà lutté ou résisté contre des choses qui existent à l'intérieur de toi, j'ai envie de te poser une question. Est-ce que ça a marché ? Juste en observant. Je discutais avec un ami hier soir qui me disait qu'il ne voulait pas laisser sortir sa colère. Parce qu'il avait peur de sa colère. Et je l'ai questionné là-dessus. Je lui ai demandé, mais est-ce que ça marche que tu la laisses pas sortir ? Est-ce que ça te permet d'être moins en colère ? Est-ce que ça te permet de la dépasser cette colère ? Est-ce que ça te permet de ne pas la laisser prendre le contrôle de toi ? Et il m'a très clairement répondu que non. Donc, il y a une chose que j'ai envie de te dire, c'est à partir du moment, et on le fait tous, où on répète une action par rapport à quelque chose, et que ça ne donne pas le résultat escompté, alors si on essayait simplement autre chose. Et peut-être que plutôt que de lutter, on pourrait essayer d'accepter, même si j'ai dit, quand on essaye, on n'est pas encore dans l'acceptation. Ceci dit, on peut commencer à jouer à comme si. Et puis quand on veut faire évoluer quelque chose à l'intérieur de nous, on ne peut le faire qu'à partir du moment où on accepte. qu'il est là. On imagine bien que si on se voile la face et qu'on veut pas regarder quelque chose, on fait comme s'il n'était pas là, reste qu'il est là et que tant qu'on ne le regarde pas en face, eh bien, on ne peut pas avoir une action dessus. Maintenant, je vais te parler un peu de comment on fait, et puis là, je vais te partager aussi mon histoire par rapport à cette histoire d'acceptation et d'accueil. Mais je vais partir du prérequis que ce qui est en toi est en toi, point barre. Ça, donc c'est là, il y a à le regarder en face en tout premier. La différence que je fais pour ma part entre l'acceptation et l'accueil, même si c'est très lié et qu'on peut même voir ça comme deux étapes, et deux étapes peut-être incontournables, c'est que l'acceptation c'est dire ok, ça c'est là, ça existe, je le regarde, je l'observe, je le vois. et puis je le laisse être là. Parfois, connaître l'origine d'une blessure, d'un mécanisme, de n'importe quoi que tu n'aimes pas chez toi, peut aider parce que, sans rentrer dans la victimisation, d'accord ? On peut comprendre que j'ai tel mécanisme parce que quand j'étais enfant, j'ai vécu telle chose. C'est juste une observation, ce n'est pas une manière de se victimiser. Mais ça peut parfois aider à accepter que tout simplement, c'est là. Et puis, il y a l'étape suivante qui est pour moi l'accueil. C'est quand tu te mets, ne serait-ce qu'un peu, à aimer cette chose à l'intérieur de toi. Je vais te raconter un petit peu mon histoire. Il y a quelques années de ça, à peu près une dizaine d'années, 9-10 ans, J'étais dans un groupe d'intervision d'hypnose. Donc je venais de faire ma formation d'hypnose, et puis j'étais dans un groupe avec d'autres praticiens en hypnose, sur lesquels on travaillait sur notre pratique de l'hypnose, mais aussi parce que quand on est thérapeute, quand on est accompagnant de manière générale, on doit aussi travailler sur soi, personnellement. Parce qu'évidemment, on a aussi des choses à dépasser pour pouvoir mieux accompagner les autres. Donc on travaille sur nous et à un moment donné, pendant une séance, pendant un rendez-vous, une intervision, il y a quelqu'un qui me met sous les yeux que j'ai une blessure d'abandon. Et à ce moment-là, la première conscientisation de ça est vraiment très désagréable. Je dois t'avouer que clairement, j'y résiste sur le moment. Parce qu'il y a des choses qui ne plaisent pas. dans la manifestation de cette blessure d'abandon. Par exemple, le fait que quelqu'un qui a une blessure d'abandon a toujours envie de se mettre en avant, de prendre la place. Il a envie d'être vu puisqu'il n'a pas envie d'être abandonné. Et moi, non, quoi, je n'ai pas envie de ça. Ça me met en colère parce que je suis quelqu'un, consciemment, qui cherche toujours à donner de la place aux autres, qui cherche toujours à ne pas... pas déranger, un peu pour la même raison. Et du coup, quand je me prends ça un petit peu dans la figure, je me dis, mais non, j'ai pas envie de ça. Et puis, le temps a un petit peu passé, puis je me suis dit, ok, en fait, c'est vrai. Quand je regarde un petit peu comment je fonctionne, quand je parle de quelque chose, j'ai tendance à donner un moult détail, à en parler longtemps, à parler du truc en profondeur. Quand je fais un mail aussi, j'ai énormément de difficultés à faire court parce que j'ai besoin de tout expliquer, de tout détailler. Bon, aujourd'hui, j'ai travaillé là-dessus, mais c'est quand même ma propension naturelle. Je détaille autant les choses parce que j'ai vraiment envie qu'on me comprenne, donc j'ai vraiment envie qu'on me voit. J'ai vraiment envie qu'on me voit et pour pas qu'on m'abandonne, en fait. je parle aussi de mes émotions assez facilement. Donc tout ça, c'est un peu des manières d'attirer l'attention. Par ailleurs, chez moi, ça se manifeste aussi dans mon corps, parce que je suis en surpoids, et c'est aussi une manière de prendre la place. Le corps, il peut aussi, ce n'est pas toujours le cas, mais exprimer la blessure qu'il y a à l'intérieur de moi. Et puis, il y a d'autres choses que je reconnais assez facilement dans cette blessure d'abandon. La suradaptation, par exemple. Que le changement d'attention de mon partenaire pouvait me mettre dans une forme d'angoisse. Que j'avais des émotions parfois très très fortes qui venaient me prendre aux tripes. Et à ce moment-là, je dois bien reconnaître aussi que parfois, dans ces angoisses-là, il m'arrive d'harceler mon partenaire dans quelque chose qui est sans doute étouffant, parce que j'ai tellement envie de savoir qu'il m'aime et qu'il ne va pas m'abandonner. Donc tout ça, je fais le point et puis je me dis, oui, ok, c'est là. Et là, je suis au moment de l'acceptation que c'est là. Mais je vais me mettre en lutte, du coup. Ok, c'est là, mais je veux me soigner, je veux faire de la thérapie, je veux chercher à évoluer tout le temps. Et je vais faire, du coup, plein de thérapies différentes. Et à chaque fois, les mécanismes, ils ne bougent pas vraiment. Je continue à avoir les mêmes réactions et je continue à me demander qu'est-ce qui cloche chez moi. Et il y a même des moments où j'ai l'impression que ces mécanismes, ils sont de plus en plus forts. Et, pour exemple, à un moment donné, j'arrive dans une relation avec quelqu'un qui a, lui, une blessure de rejet qui est très très forte. Et ça, ça va réactiver, là où j'ai l'impression, à ce moment-là, que j'ai un peu travaillé sur cette blessure d'abandon et qu'elle est un peu apaisée. Mais là, ça va réactiver en force ma blessure d'abandon. Donc, par exemple, nos conflits se passent toujours de cette manière-là. Moi, je veux essayer de lui parler. Lui. il va complètement se bloquer, il ne me dit plus rien du tout, et ça, ça va me rendre complètement barge, parce que ça va venir toucher pleinement ma blessure d'abandon, parce qu'en fait, en gros, il n'est plus présent avec moi, et ça, ça va me rendre complètement folle, et ça va venir réactiver très très fort. Et puis, autour de moi, mes amis thérapeutes, accompagnants, coachs, vont me répéter énormément que c'est bien possible qu'il n'y ait rien qui cloche chez moi. Mais moi, je n'y crois pas trop à ce moment-là. Et puis avec le temps, ça finit par devenir OK. Déjà, il y a quand même la répétition, on m'a répété au fur et à mesure que rien ne clochait chez moi. Et c'est pour ça que dans mes accompagnements, je pense que c'est hyper important de le dire. Même si la personne n'est pas encore prête à l'entendre, mais parce qu'un jour, elle pourra s'en rappeler et être prête. Mais c'est quelque chose qu'il faut absolument entendre, cette idée d'acceptation. Et puis, je n'ai pas de problème à répéter les choses pas mal de fois, parce qu'on finit par l'apprivoiser avec le temps. Et puis, il y a deux choses qui m'ont énormément aidée, c'est qu'à un moment donné, j'ai rencontré l'énéagramme. Alors, je ne sais pas si... Tu sais ce que c'est que l'énéagramme ? En gros, c'est une grille de lecture de personnalité. Et si tu connais un petit peu, il se trouve que dans l'énéagramme, je suis de type 4 avec une aile en 2. Chaque profil a une peur fondamentale. Le type 4, sa peur fondamentale, c'est l'abandon. Et puis, le type Sa peur fondamentale, c'est de ne pas être aimé. Et en fait, quand j'ai découvert cette grille de lecture et que je me suis reconnue là-dedans, je me suis dit, ok, ça, ça existe chez moi, en fait. Je pense que quelque part, apprendre à me connaître à ce niveau-là, trouver des choses qui me disaient, ok, ça existe, et ça n'existe pas que chez toi aussi, ça m'a permis... Non seulement d'accepter que ce soit là, mais aussi parce que les néagrammes apportent cette partie-là, de voir vers quoi je devais tendre pour que ça s'appelle. Et donc ça, c'était hyper important pour moi. Il y a aussi une deuxième chose qui m'a énormément aidée, et c'est une question que je pose souvent en accompagnement, pas forcément tout au début, mais au bout d'un moment, c'est hyper important, c'est qu'est-ce que ce mécanisme, cette blessure, ça fait de beau chez toi ? Et moi, quand j'ai pris conscience que la blessure d'abandon que je portais, elle faisait que j'ai une grande présence à l'autre, que j'ai une attention accrue à ce que chacun se sente bien. La personne qui est en face de moi, quand on est en face à face, quand je suis dans un groupe, c'est quelque chose qu'on m'a déjà renvoyé. J'ai à cœur que chacun se sente bien. Je sens aussi facilement les gens. Je sens facilement les changements d'état internes. Je vois ce qui est beau aussi naturellement chez les gens et je peux donc leur dire, leur renvoyer. Et puis, je n'abandonne pas, c'est-à-dire je m'engage dans une relation, quelle qu'elle soit, que ce soit une relation professionnelle, que ce soit une relation amoureuse, amicale, sociale, peu importe, je m'engage auprès des gens, je ne les abandonne pas. Et j'ai pris conscience que sans l'abandon, je n'aurais sûrement pas ces qualités, ou en tout cas, je ne les aurais certainement pas autant. Et c'est des choses que j'aime à l'intérieur de moi. Donc cette question, qu'est-ce que... Cette blessure fait de beau chez moi. Elle m'a apporté la visibilité sur les choses que j'aime chez moi et que je n'ai pas envie de laisser tomber. Et que si je n'avais pas eu cette blessure d'abandon, je n'aurais certainement pas autant développé. Donc pose-toi cette question. C'est ça le tip que je voulais te donner et qui est pour moi hyper... important, pose-toi cette question quand quelque chose ne te plaît pas chez toi. Qu'est-ce que ça fait de beau chez moi ? Et ne me dis pas rien. J'entends souvent rien, ça c'est la réponse directe parce que tout de suite tu vas penser au truc qui te font mal. Ne me dis pas rien. Réfléchis, écris. Demande à ton entourage quelles sont les qualités qu'il voit en toi, et demande-toi si ça a un lien avec la blessure ou le mécanisme que tu essayes de repousser tout le temps. Essaye d'apprivoiser ça avec le temps. Je te fais un récapitulatif de cet épisode. Oui, c'est difficile d'accepter certaines choses en soi. Oui, c'est essentiel pour évoluer et surtout pour... apaiser les choses et que tu puisses te sentir mieux dans ta vie, mieux dans ta peau. Et oui, ces choses-là, elles renferment sans doute ta plus grande lumière. J'espère que cet épisode t'a plu. J'espère surtout qu'il va pouvoir t'aider à commencer ou en tout cas à installer davantage, si tu es déjà sur le chemin, cette notion d'acceptation et d'accueil. S'il y a une question que tu as envie de me poser, n'hésite pas. à me contacter sur mon compte Instagram, sur mon compte Facebook, par mail. Je te mets tous les coordonnées en note d'épisode. Et en attendant, je te remercie pour ton écoute parce que si le podcast existe et s'il continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Prends soin de toi. Bye bye !

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Et si ce que nous rejetons en nous était en réalité notre plus grande force ?


Cet épisode s’adressent à celles qui se sentent bloquées par des émotions ou des comportements qu’elles n’acceptent pas en elles, et qui ont déclaré la guerre à une partie d’elles-mêmes!


Ce que tu combats en toi, loin d'être un ennemi, pourrait bien être la clé de ton bonheur en amour. Tu veux savoir comment?


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Ici, il est question d’une autre voie : celle de l’acceptation et de l’accueil pour ces parties qu’il nous est si difficile d’aimer en nous.


Arrêter la lutte ? Oui mais comment? Et surtout cela génère souvent une peur bien humaine : « si j’arrête de lutter contre ce que je n’aime pas, est-ce que cette chose va prendre encore plus de place en moi ? »


Eh bien, NON !


Ceci est une croyance que nous avons bien apprise à mettre en place, souvent très tôt dans notre vie ! Nous poussant inconsciemment à en fait renforcer ce qui ne nous plait pas en nous !


As-tu déjà eu l’impression qu’une blessure ou un mécanisme se renforçait en toi ?
T’es tu déjà dit que tu devais lutter encore plus fort ?


Il y a un autre chemin pour être en paix avec soi, et plus en harmonie dans nos relations avec les autres.


❤️ Embrassons nos ombres ;)


❤️ Prête ? à faire un pas de plus vers l'acceptation ?


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Je te propose mon programme GRATUIT « Découvre ton profil amoureux et comment il influence tes relations ».


Il est pleins de connaissances que j’aurais aimées avoir plus tôt dans ma vie pour avancer plus sereinement dans mes relations.


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Tu peux aussi :

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Ou sur Facebook : https://www.facebook.com/amandine.lovecoaching ✨ 

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai un truc à te confier. Je suis très heureuse aujourd'hui d'avoir une blessure d'abandon. Cet épisode s'adresse à toi si tu luttes contre certaines choses en toi que tu n'aimes pas. Mais t'es-tu déjà imaginé que ces choses-là renfermaient peut-être ce qu'il y a de plus beau à l'intérieur de toi ? Je te retrouve après l'intro. Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'amour dont tu rêves. Nous rencontrons tous des difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible en nous. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine. thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Coucou ! Je suis heureuse de te retrouver dans ce nouvel épisode. Dans l'épisode précédent, je t'avais annoncé que j'avais envie de faire un épisode spécial à propos de l'acceptation et de l'accueil. Pourquoi ce sujet est-il crucial à mon sens ? Parce que sans l'acceptation et l'accueil, il est très difficile d'évoluer sur certaines choses et plus on lutte... contre quelque chose, plus ça se renforce. Mais je t'en parlerai un peu plus tard dans l'épisode. Je te raconterai aussi un bout de mon histoire à propos de la blessure d'abandon, mais tu pourras le transposer par rapport à n'importe quelle autre blessure en toi ou n'importe quelle autre chose qui ne te plaît pas chez toi. Donc aujourd'hui, je vais te parler d'acceptation et d'accueil. Je vais te dire pourquoi c'est si difficile d'accepter certaines choses à l'intérieur de nous, mais aussi pourquoi c'est important. Je te partagerai donc mon cheminement personnel par rapport à ça. Et puis reste jusqu'à la fin parce que je te donnerai un truc infaillible pour commencer à être dans l'acceptation et surtout parce que c'est l'objectif pour apaiser ce qui te pèse à l'intérieur de toi. Déjà, je voudrais commencer par te dire que c'est normal de lutter contre quelque chose à l'intérieur de nous qu'on n'aime pas. C'est assez humain, nous le faisons tous, et quand il y a quelque chose qui nous fait mal à nous, et ou qui fait mal aux autres, aux gens de notre entourage, aux gens qu'on aime, c'est normal de chercher à lutter contre. Et puis, on nous a appris à fonctionner comme ça. Ce qui m'amène... la première partie de cet épisode, pourquoi c'est si difficile d'arrêter de lutter contre des choses à l'intérieur de nous. Il faut partir du fait que dans notre éducation, on nous apprend que quand il y a quelque chose qui ne va pas chez nous, on doit le mettre de côté, on doit y faire attention. Alors ça peut être pour absolument toute autre chose. Je te prends un exemple complètement banal, mais si je suis enfant et que... je suis hyper curieuse et que j'ai envie de découvrir le monde et que je vais fouiller, c'est un exemple que j'ai déjà pris dans la boîte de couture de mamie, et que mamie arrive et qu'elle a peur pour moi et qu'elle crie, je comprends qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi avec ma curiosité et je vais la mettre de côté. Et en fait pour tout un tas de choses quand on est enfant, on va se faire gronder pour certaines choses, on va nous expliquer qu'il ne faut pas faire comme ci ou qu'il ne faut pas faire comme ça, et en fait on va apprendre qu'il y a des choses qui ne vont pas chez nous. Plus tard, quand on devient adulte, il y a des choses qu'on n'aime pas et on décide qu'elles ne vont pas chez nous et qu'il faut les supprimer et les effacer. Sauf que ce n'est pas tellement comme ça que ça marche, mais je t'en parle après. On nous apprend aussi dans l'éducation, souvent, qu'on doit être une bonne personne. Donc forcément, si on a des réactions, si on a des mécanismes, si on a des émotions qui génèrent chez nous des comportements qu'on pourrait assimiler à être une mauvaise personne, par extension, on n'a pas envie de les accepter très clairement. Je l'ai dit tout à l'heure, on se rend compte aussi que nos mécanismes nous rendent malheureux, ou alors rendent les autres malheureux, donc c'est difficile d'accepter. Et puis, dernier point essentiel, c'est qu'il ne suffit pas de dire accepte pour que tu acceptes. Imagine, je te prends un autre exemple, mais si tu es hyper tendu pour quelque chose et que je te dis détends-toi, Il y a de bonnes chances que tu ne vas pas y arriver, et puis peut-être même que ça va t'agacer que je te dise ça, parce que tu vas te dire, mais attends, comment je fais, quoi ? Et c'est ça aussi qui est important à comprendre, c'est que c'est bien de tendre vers l'acceptation, mais tant qu'on cherche à accepter, on n'est pas dans l'acceptation. L'acceptation, finalement, c'est quelque chose qui arrive, j'ai envie de dire, de manière un peu... c'est là en fait, c'est plus un sujet. Tant que tu cherches à accepter, tu vis l'expérience de quelqu'un qui cherche à accepter, pas l'expérience de quelqu'un qui accepte. Alors pourquoi c'est important d'être dans l'acceptation et l'accueil ? Je prends souvent cet exemple en séance, si tu as écouté mes épisodes, si tu les écoutes régulièrement, peut-être que tu as déjà entendu. Mais si c'est passé à l'as ou si toi qui m'écoutes, c'est la première fois que tu m'écoutes, je vais prendre cet exemple. En séance, souvent, je propose aux gens, quand ils sont en face de moi, de poser leur main contre ma main. Et puis, à un moment donné, je me mets à pousser. Et je demande aux gens, qu'est-ce que vous avez fait ? Comment est-ce que vous avez réagi au fait que j'ai poussé ? Et souvent, les gens... En tout cas, la première seconde, la première réaction, ça va être de résister. Il y en a qui résistent un tout petit peu, puis qui lâchent, mais il y en a aussi qui résistent et qui se mettent à pousser. Contre une pression, on va avoir tendance, naturellement, à mettre une autre pression. D'accord ? Sauf que qu'est-ce qui se passe si on a ces deux mains l'une contre l'autre, et que chacun pousse de son côté ? Eh bien... Moi, s'il y a quelqu'un qui pousse en face de moi, je vais avoir tendance à pousser encore plus fort, pour ne pas me laisser repousser vers l'arrière, par exemple, pour ne pas tomber, etc. Conclusion, plus on lutte contre quelque chose, plus on pousse, dans cet exemple-là, et plus il va y avoir quelque chose en nous qui va résister. Et ça, c'est exactement ce qui se passe tout le temps à l'intérieur de nous, pour les émotions, pour les trucs qu'on aime. pas, etc. Donc, plus on va résister, plus on va lutter contre quelque chose qui existe à l'intérieur de nous, plus on va, à minima, le maintenir ou voir le renforcer. Souvent, on le renforce et c'est ce qui explique que plus on avance dans la vie et plus on se rend compte des fois qu'un mécanisme ou une blessure prend de la place et plus elle nous pose problème, plus elle nous pose préjudice. dans la vie de tous les jours. Et puis, très clairement, si tu as déjà lutté ou résisté contre des choses qui existent à l'intérieur de toi, j'ai envie de te poser une question. Est-ce que ça a marché ? Juste en observant. Je discutais avec un ami hier soir qui me disait qu'il ne voulait pas laisser sortir sa colère. Parce qu'il avait peur de sa colère. Et je l'ai questionné là-dessus. Je lui ai demandé, mais est-ce que ça marche que tu la laisses pas sortir ? Est-ce que ça te permet d'être moins en colère ? Est-ce que ça te permet de la dépasser cette colère ? Est-ce que ça te permet de ne pas la laisser prendre le contrôle de toi ? Et il m'a très clairement répondu que non. Donc, il y a une chose que j'ai envie de te dire, c'est à partir du moment, et on le fait tous, où on répète une action par rapport à quelque chose, et que ça ne donne pas le résultat escompté, alors si on essayait simplement autre chose. Et peut-être que plutôt que de lutter, on pourrait essayer d'accepter, même si j'ai dit, quand on essaye, on n'est pas encore dans l'acceptation. Ceci dit, on peut commencer à jouer à comme si. Et puis quand on veut faire évoluer quelque chose à l'intérieur de nous, on ne peut le faire qu'à partir du moment où on accepte. qu'il est là. On imagine bien que si on se voile la face et qu'on veut pas regarder quelque chose, on fait comme s'il n'était pas là, reste qu'il est là et que tant qu'on ne le regarde pas en face, eh bien, on ne peut pas avoir une action dessus. Maintenant, je vais te parler un peu de comment on fait, et puis là, je vais te partager aussi mon histoire par rapport à cette histoire d'acceptation et d'accueil. Mais je vais partir du prérequis que ce qui est en toi est en toi, point barre. Ça, donc c'est là, il y a à le regarder en face en tout premier. La différence que je fais pour ma part entre l'acceptation et l'accueil, même si c'est très lié et qu'on peut même voir ça comme deux étapes, et deux étapes peut-être incontournables, c'est que l'acceptation c'est dire ok, ça c'est là, ça existe, je le regarde, je l'observe, je le vois. et puis je le laisse être là. Parfois, connaître l'origine d'une blessure, d'un mécanisme, de n'importe quoi que tu n'aimes pas chez toi, peut aider parce que, sans rentrer dans la victimisation, d'accord ? On peut comprendre que j'ai tel mécanisme parce que quand j'étais enfant, j'ai vécu telle chose. C'est juste une observation, ce n'est pas une manière de se victimiser. Mais ça peut parfois aider à accepter que tout simplement, c'est là. Et puis, il y a l'étape suivante qui est pour moi l'accueil. C'est quand tu te mets, ne serait-ce qu'un peu, à aimer cette chose à l'intérieur de toi. Je vais te raconter un petit peu mon histoire. Il y a quelques années de ça, à peu près une dizaine d'années, 9-10 ans, J'étais dans un groupe d'intervision d'hypnose. Donc je venais de faire ma formation d'hypnose, et puis j'étais dans un groupe avec d'autres praticiens en hypnose, sur lesquels on travaillait sur notre pratique de l'hypnose, mais aussi parce que quand on est thérapeute, quand on est accompagnant de manière générale, on doit aussi travailler sur soi, personnellement. Parce qu'évidemment, on a aussi des choses à dépasser pour pouvoir mieux accompagner les autres. Donc on travaille sur nous et à un moment donné, pendant une séance, pendant un rendez-vous, une intervision, il y a quelqu'un qui me met sous les yeux que j'ai une blessure d'abandon. Et à ce moment-là, la première conscientisation de ça est vraiment très désagréable. Je dois t'avouer que clairement, j'y résiste sur le moment. Parce qu'il y a des choses qui ne plaisent pas. dans la manifestation de cette blessure d'abandon. Par exemple, le fait que quelqu'un qui a une blessure d'abandon a toujours envie de se mettre en avant, de prendre la place. Il a envie d'être vu puisqu'il n'a pas envie d'être abandonné. Et moi, non, quoi, je n'ai pas envie de ça. Ça me met en colère parce que je suis quelqu'un, consciemment, qui cherche toujours à donner de la place aux autres, qui cherche toujours à ne pas... pas déranger, un peu pour la même raison. Et du coup, quand je me prends ça un petit peu dans la figure, je me dis, mais non, j'ai pas envie de ça. Et puis, le temps a un petit peu passé, puis je me suis dit, ok, en fait, c'est vrai. Quand je regarde un petit peu comment je fonctionne, quand je parle de quelque chose, j'ai tendance à donner un moult détail, à en parler longtemps, à parler du truc en profondeur. Quand je fais un mail aussi, j'ai énormément de difficultés à faire court parce que j'ai besoin de tout expliquer, de tout détailler. Bon, aujourd'hui, j'ai travaillé là-dessus, mais c'est quand même ma propension naturelle. Je détaille autant les choses parce que j'ai vraiment envie qu'on me comprenne, donc j'ai vraiment envie qu'on me voit. J'ai vraiment envie qu'on me voit et pour pas qu'on m'abandonne, en fait. je parle aussi de mes émotions assez facilement. Donc tout ça, c'est un peu des manières d'attirer l'attention. Par ailleurs, chez moi, ça se manifeste aussi dans mon corps, parce que je suis en surpoids, et c'est aussi une manière de prendre la place. Le corps, il peut aussi, ce n'est pas toujours le cas, mais exprimer la blessure qu'il y a à l'intérieur de moi. Et puis, il y a d'autres choses que je reconnais assez facilement dans cette blessure d'abandon. La suradaptation, par exemple. Que le changement d'attention de mon partenaire pouvait me mettre dans une forme d'angoisse. Que j'avais des émotions parfois très très fortes qui venaient me prendre aux tripes. Et à ce moment-là, je dois bien reconnaître aussi que parfois, dans ces angoisses-là, il m'arrive d'harceler mon partenaire dans quelque chose qui est sans doute étouffant, parce que j'ai tellement envie de savoir qu'il m'aime et qu'il ne va pas m'abandonner. Donc tout ça, je fais le point et puis je me dis, oui, ok, c'est là. Et là, je suis au moment de l'acceptation que c'est là. Mais je vais me mettre en lutte, du coup. Ok, c'est là, mais je veux me soigner, je veux faire de la thérapie, je veux chercher à évoluer tout le temps. Et je vais faire, du coup, plein de thérapies différentes. Et à chaque fois, les mécanismes, ils ne bougent pas vraiment. Je continue à avoir les mêmes réactions et je continue à me demander qu'est-ce qui cloche chez moi. Et il y a même des moments où j'ai l'impression que ces mécanismes, ils sont de plus en plus forts. Et, pour exemple, à un moment donné, j'arrive dans une relation avec quelqu'un qui a, lui, une blessure de rejet qui est très très forte. Et ça, ça va réactiver, là où j'ai l'impression, à ce moment-là, que j'ai un peu travaillé sur cette blessure d'abandon et qu'elle est un peu apaisée. Mais là, ça va réactiver en force ma blessure d'abandon. Donc, par exemple, nos conflits se passent toujours de cette manière-là. Moi, je veux essayer de lui parler. Lui. il va complètement se bloquer, il ne me dit plus rien du tout, et ça, ça va me rendre complètement barge, parce que ça va venir toucher pleinement ma blessure d'abandon, parce qu'en fait, en gros, il n'est plus présent avec moi, et ça, ça va me rendre complètement folle, et ça va venir réactiver très très fort. Et puis, autour de moi, mes amis thérapeutes, accompagnants, coachs, vont me répéter énormément que c'est bien possible qu'il n'y ait rien qui cloche chez moi. Mais moi, je n'y crois pas trop à ce moment-là. Et puis avec le temps, ça finit par devenir OK. Déjà, il y a quand même la répétition, on m'a répété au fur et à mesure que rien ne clochait chez moi. Et c'est pour ça que dans mes accompagnements, je pense que c'est hyper important de le dire. Même si la personne n'est pas encore prête à l'entendre, mais parce qu'un jour, elle pourra s'en rappeler et être prête. Mais c'est quelque chose qu'il faut absolument entendre, cette idée d'acceptation. Et puis, je n'ai pas de problème à répéter les choses pas mal de fois, parce qu'on finit par l'apprivoiser avec le temps. Et puis, il y a deux choses qui m'ont énormément aidée, c'est qu'à un moment donné, j'ai rencontré l'énéagramme. Alors, je ne sais pas si... Tu sais ce que c'est que l'énéagramme ? En gros, c'est une grille de lecture de personnalité. Et si tu connais un petit peu, il se trouve que dans l'énéagramme, je suis de type 4 avec une aile en 2. Chaque profil a une peur fondamentale. Le type 4, sa peur fondamentale, c'est l'abandon. Et puis, le type Sa peur fondamentale, c'est de ne pas être aimé. Et en fait, quand j'ai découvert cette grille de lecture et que je me suis reconnue là-dedans, je me suis dit, ok, ça, ça existe chez moi, en fait. Je pense que quelque part, apprendre à me connaître à ce niveau-là, trouver des choses qui me disaient, ok, ça existe, et ça n'existe pas que chez toi aussi, ça m'a permis... Non seulement d'accepter que ce soit là, mais aussi parce que les néagrammes apportent cette partie-là, de voir vers quoi je devais tendre pour que ça s'appelle. Et donc ça, c'était hyper important pour moi. Il y a aussi une deuxième chose qui m'a énormément aidée, et c'est une question que je pose souvent en accompagnement, pas forcément tout au début, mais au bout d'un moment, c'est hyper important, c'est qu'est-ce que ce mécanisme, cette blessure, ça fait de beau chez toi ? Et moi, quand j'ai pris conscience que la blessure d'abandon que je portais, elle faisait que j'ai une grande présence à l'autre, que j'ai une attention accrue à ce que chacun se sente bien. La personne qui est en face de moi, quand on est en face à face, quand je suis dans un groupe, c'est quelque chose qu'on m'a déjà renvoyé. J'ai à cœur que chacun se sente bien. Je sens aussi facilement les gens. Je sens facilement les changements d'état internes. Je vois ce qui est beau aussi naturellement chez les gens et je peux donc leur dire, leur renvoyer. Et puis, je n'abandonne pas, c'est-à-dire je m'engage dans une relation, quelle qu'elle soit, que ce soit une relation professionnelle, que ce soit une relation amoureuse, amicale, sociale, peu importe, je m'engage auprès des gens, je ne les abandonne pas. Et j'ai pris conscience que sans l'abandon, je n'aurais sûrement pas ces qualités, ou en tout cas, je ne les aurais certainement pas autant. Et c'est des choses que j'aime à l'intérieur de moi. Donc cette question, qu'est-ce que... Cette blessure fait de beau chez moi. Elle m'a apporté la visibilité sur les choses que j'aime chez moi et que je n'ai pas envie de laisser tomber. Et que si je n'avais pas eu cette blessure d'abandon, je n'aurais certainement pas autant développé. Donc pose-toi cette question. C'est ça le tip que je voulais te donner et qui est pour moi hyper... important, pose-toi cette question quand quelque chose ne te plaît pas chez toi. Qu'est-ce que ça fait de beau chez moi ? Et ne me dis pas rien. J'entends souvent rien, ça c'est la réponse directe parce que tout de suite tu vas penser au truc qui te font mal. Ne me dis pas rien. Réfléchis, écris. Demande à ton entourage quelles sont les qualités qu'il voit en toi, et demande-toi si ça a un lien avec la blessure ou le mécanisme que tu essayes de repousser tout le temps. Essaye d'apprivoiser ça avec le temps. Je te fais un récapitulatif de cet épisode. Oui, c'est difficile d'accepter certaines choses en soi. Oui, c'est essentiel pour évoluer et surtout pour... apaiser les choses et que tu puisses te sentir mieux dans ta vie, mieux dans ta peau. Et oui, ces choses-là, elles renferment sans doute ta plus grande lumière. J'espère que cet épisode t'a plu. J'espère surtout qu'il va pouvoir t'aider à commencer ou en tout cas à installer davantage, si tu es déjà sur le chemin, cette notion d'acceptation et d'accueil. S'il y a une question que tu as envie de me poser, n'hésite pas. à me contacter sur mon compte Instagram, sur mon compte Facebook, par mail. Je te mets tous les coordonnées en note d'épisode. Et en attendant, je te remercie pour ton écoute parce que si le podcast existe et s'il continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Prends soin de toi. Bye bye !

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Et si ce que nous rejetons en nous était en réalité notre plus grande force ?


Cet épisode s’adressent à celles qui se sentent bloquées par des émotions ou des comportements qu’elles n’acceptent pas en elles, et qui ont déclaré la guerre à une partie d’elles-mêmes!


Ce que tu combats en toi, loin d'être un ennemi, pourrait bien être la clé de ton bonheur en amour. Tu veux savoir comment?


Parfois, l’amour nous confronte à nos failles les plus profondes, celles que nous préférerions ignorer ou même éliminer.


Ici, il est question d’une autre voie : celle de l’acceptation et de l’accueil pour ces parties qu’il nous est si difficile d’aimer en nous.


Arrêter la lutte ? Oui mais comment? Et surtout cela génère souvent une peur bien humaine : « si j’arrête de lutter contre ce que je n’aime pas, est-ce que cette chose va prendre encore plus de place en moi ? »


Eh bien, NON !


Ceci est une croyance que nous avons bien apprise à mettre en place, souvent très tôt dans notre vie ! Nous poussant inconsciemment à en fait renforcer ce qui ne nous plait pas en nous !


As-tu déjà eu l’impression qu’une blessure ou un mécanisme se renforçait en toi ?
T’es tu déjà dit que tu devais lutter encore plus fort ?


Il y a un autre chemin pour être en paix avec soi, et plus en harmonie dans nos relations avec les autres.


❤️ Embrassons nos ombres ;)


❤️ Prête ? à faire un pas de plus vers l'acceptation ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai un truc à te confier. Je suis très heureuse aujourd'hui d'avoir une blessure d'abandon. Cet épisode s'adresse à toi si tu luttes contre certaines choses en toi que tu n'aimes pas. Mais t'es-tu déjà imaginé que ces choses-là renfermaient peut-être ce qu'il y a de plus beau à l'intérieur de toi ? Je te retrouve après l'intro. Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'amour dont tu rêves. Nous rencontrons tous des difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible en nous. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine. thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Coucou ! Je suis heureuse de te retrouver dans ce nouvel épisode. Dans l'épisode précédent, je t'avais annoncé que j'avais envie de faire un épisode spécial à propos de l'acceptation et de l'accueil. Pourquoi ce sujet est-il crucial à mon sens ? Parce que sans l'acceptation et l'accueil, il est très difficile d'évoluer sur certaines choses et plus on lutte... contre quelque chose, plus ça se renforce. Mais je t'en parlerai un peu plus tard dans l'épisode. Je te raconterai aussi un bout de mon histoire à propos de la blessure d'abandon, mais tu pourras le transposer par rapport à n'importe quelle autre blessure en toi ou n'importe quelle autre chose qui ne te plaît pas chez toi. Donc aujourd'hui, je vais te parler d'acceptation et d'accueil. Je vais te dire pourquoi c'est si difficile d'accepter certaines choses à l'intérieur de nous, mais aussi pourquoi c'est important. Je te partagerai donc mon cheminement personnel par rapport à ça. Et puis reste jusqu'à la fin parce que je te donnerai un truc infaillible pour commencer à être dans l'acceptation et surtout parce que c'est l'objectif pour apaiser ce qui te pèse à l'intérieur de toi. Déjà, je voudrais commencer par te dire que c'est normal de lutter contre quelque chose à l'intérieur de nous qu'on n'aime pas. C'est assez humain, nous le faisons tous, et quand il y a quelque chose qui nous fait mal à nous, et ou qui fait mal aux autres, aux gens de notre entourage, aux gens qu'on aime, c'est normal de chercher à lutter contre. Et puis, on nous a appris à fonctionner comme ça. Ce qui m'amène... la première partie de cet épisode, pourquoi c'est si difficile d'arrêter de lutter contre des choses à l'intérieur de nous. Il faut partir du fait que dans notre éducation, on nous apprend que quand il y a quelque chose qui ne va pas chez nous, on doit le mettre de côté, on doit y faire attention. Alors ça peut être pour absolument toute autre chose. Je te prends un exemple complètement banal, mais si je suis enfant et que... je suis hyper curieuse et que j'ai envie de découvrir le monde et que je vais fouiller, c'est un exemple que j'ai déjà pris dans la boîte de couture de mamie, et que mamie arrive et qu'elle a peur pour moi et qu'elle crie, je comprends qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi avec ma curiosité et je vais la mettre de côté. Et en fait pour tout un tas de choses quand on est enfant, on va se faire gronder pour certaines choses, on va nous expliquer qu'il ne faut pas faire comme ci ou qu'il ne faut pas faire comme ça, et en fait on va apprendre qu'il y a des choses qui ne vont pas chez nous. Plus tard, quand on devient adulte, il y a des choses qu'on n'aime pas et on décide qu'elles ne vont pas chez nous et qu'il faut les supprimer et les effacer. Sauf que ce n'est pas tellement comme ça que ça marche, mais je t'en parle après. On nous apprend aussi dans l'éducation, souvent, qu'on doit être une bonne personne. Donc forcément, si on a des réactions, si on a des mécanismes, si on a des émotions qui génèrent chez nous des comportements qu'on pourrait assimiler à être une mauvaise personne, par extension, on n'a pas envie de les accepter très clairement. Je l'ai dit tout à l'heure, on se rend compte aussi que nos mécanismes nous rendent malheureux, ou alors rendent les autres malheureux, donc c'est difficile d'accepter. Et puis, dernier point essentiel, c'est qu'il ne suffit pas de dire accepte pour que tu acceptes. Imagine, je te prends un autre exemple, mais si tu es hyper tendu pour quelque chose et que je te dis détends-toi, Il y a de bonnes chances que tu ne vas pas y arriver, et puis peut-être même que ça va t'agacer que je te dise ça, parce que tu vas te dire, mais attends, comment je fais, quoi ? Et c'est ça aussi qui est important à comprendre, c'est que c'est bien de tendre vers l'acceptation, mais tant qu'on cherche à accepter, on n'est pas dans l'acceptation. L'acceptation, finalement, c'est quelque chose qui arrive, j'ai envie de dire, de manière un peu... c'est là en fait, c'est plus un sujet. Tant que tu cherches à accepter, tu vis l'expérience de quelqu'un qui cherche à accepter, pas l'expérience de quelqu'un qui accepte. Alors pourquoi c'est important d'être dans l'acceptation et l'accueil ? Je prends souvent cet exemple en séance, si tu as écouté mes épisodes, si tu les écoutes régulièrement, peut-être que tu as déjà entendu. Mais si c'est passé à l'as ou si toi qui m'écoutes, c'est la première fois que tu m'écoutes, je vais prendre cet exemple. En séance, souvent, je propose aux gens, quand ils sont en face de moi, de poser leur main contre ma main. Et puis, à un moment donné, je me mets à pousser. Et je demande aux gens, qu'est-ce que vous avez fait ? Comment est-ce que vous avez réagi au fait que j'ai poussé ? Et souvent, les gens... En tout cas, la première seconde, la première réaction, ça va être de résister. Il y en a qui résistent un tout petit peu, puis qui lâchent, mais il y en a aussi qui résistent et qui se mettent à pousser. Contre une pression, on va avoir tendance, naturellement, à mettre une autre pression. D'accord ? Sauf que qu'est-ce qui se passe si on a ces deux mains l'une contre l'autre, et que chacun pousse de son côté ? Eh bien... Moi, s'il y a quelqu'un qui pousse en face de moi, je vais avoir tendance à pousser encore plus fort, pour ne pas me laisser repousser vers l'arrière, par exemple, pour ne pas tomber, etc. Conclusion, plus on lutte contre quelque chose, plus on pousse, dans cet exemple-là, et plus il va y avoir quelque chose en nous qui va résister. Et ça, c'est exactement ce qui se passe tout le temps à l'intérieur de nous, pour les émotions, pour les trucs qu'on aime. pas, etc. Donc, plus on va résister, plus on va lutter contre quelque chose qui existe à l'intérieur de nous, plus on va, à minima, le maintenir ou voir le renforcer. Souvent, on le renforce et c'est ce qui explique que plus on avance dans la vie et plus on se rend compte des fois qu'un mécanisme ou une blessure prend de la place et plus elle nous pose problème, plus elle nous pose préjudice. dans la vie de tous les jours. Et puis, très clairement, si tu as déjà lutté ou résisté contre des choses qui existent à l'intérieur de toi, j'ai envie de te poser une question. Est-ce que ça a marché ? Juste en observant. Je discutais avec un ami hier soir qui me disait qu'il ne voulait pas laisser sortir sa colère. Parce qu'il avait peur de sa colère. Et je l'ai questionné là-dessus. Je lui ai demandé, mais est-ce que ça marche que tu la laisses pas sortir ? Est-ce que ça te permet d'être moins en colère ? Est-ce que ça te permet de la dépasser cette colère ? Est-ce que ça te permet de ne pas la laisser prendre le contrôle de toi ? Et il m'a très clairement répondu que non. Donc, il y a une chose que j'ai envie de te dire, c'est à partir du moment, et on le fait tous, où on répète une action par rapport à quelque chose, et que ça ne donne pas le résultat escompté, alors si on essayait simplement autre chose. Et peut-être que plutôt que de lutter, on pourrait essayer d'accepter, même si j'ai dit, quand on essaye, on n'est pas encore dans l'acceptation. Ceci dit, on peut commencer à jouer à comme si. Et puis quand on veut faire évoluer quelque chose à l'intérieur de nous, on ne peut le faire qu'à partir du moment où on accepte. qu'il est là. On imagine bien que si on se voile la face et qu'on veut pas regarder quelque chose, on fait comme s'il n'était pas là, reste qu'il est là et que tant qu'on ne le regarde pas en face, eh bien, on ne peut pas avoir une action dessus. Maintenant, je vais te parler un peu de comment on fait, et puis là, je vais te partager aussi mon histoire par rapport à cette histoire d'acceptation et d'accueil. Mais je vais partir du prérequis que ce qui est en toi est en toi, point barre. Ça, donc c'est là, il y a à le regarder en face en tout premier. La différence que je fais pour ma part entre l'acceptation et l'accueil, même si c'est très lié et qu'on peut même voir ça comme deux étapes, et deux étapes peut-être incontournables, c'est que l'acceptation c'est dire ok, ça c'est là, ça existe, je le regarde, je l'observe, je le vois. et puis je le laisse être là. Parfois, connaître l'origine d'une blessure, d'un mécanisme, de n'importe quoi que tu n'aimes pas chez toi, peut aider parce que, sans rentrer dans la victimisation, d'accord ? On peut comprendre que j'ai tel mécanisme parce que quand j'étais enfant, j'ai vécu telle chose. C'est juste une observation, ce n'est pas une manière de se victimiser. Mais ça peut parfois aider à accepter que tout simplement, c'est là. Et puis, il y a l'étape suivante qui est pour moi l'accueil. C'est quand tu te mets, ne serait-ce qu'un peu, à aimer cette chose à l'intérieur de toi. Je vais te raconter un petit peu mon histoire. Il y a quelques années de ça, à peu près une dizaine d'années, 9-10 ans, J'étais dans un groupe d'intervision d'hypnose. Donc je venais de faire ma formation d'hypnose, et puis j'étais dans un groupe avec d'autres praticiens en hypnose, sur lesquels on travaillait sur notre pratique de l'hypnose, mais aussi parce que quand on est thérapeute, quand on est accompagnant de manière générale, on doit aussi travailler sur soi, personnellement. Parce qu'évidemment, on a aussi des choses à dépasser pour pouvoir mieux accompagner les autres. Donc on travaille sur nous et à un moment donné, pendant une séance, pendant un rendez-vous, une intervision, il y a quelqu'un qui me met sous les yeux que j'ai une blessure d'abandon. Et à ce moment-là, la première conscientisation de ça est vraiment très désagréable. Je dois t'avouer que clairement, j'y résiste sur le moment. Parce qu'il y a des choses qui ne plaisent pas. dans la manifestation de cette blessure d'abandon. Par exemple, le fait que quelqu'un qui a une blessure d'abandon a toujours envie de se mettre en avant, de prendre la place. Il a envie d'être vu puisqu'il n'a pas envie d'être abandonné. Et moi, non, quoi, je n'ai pas envie de ça. Ça me met en colère parce que je suis quelqu'un, consciemment, qui cherche toujours à donner de la place aux autres, qui cherche toujours à ne pas... pas déranger, un peu pour la même raison. Et du coup, quand je me prends ça un petit peu dans la figure, je me dis, mais non, j'ai pas envie de ça. Et puis, le temps a un petit peu passé, puis je me suis dit, ok, en fait, c'est vrai. Quand je regarde un petit peu comment je fonctionne, quand je parle de quelque chose, j'ai tendance à donner un moult détail, à en parler longtemps, à parler du truc en profondeur. Quand je fais un mail aussi, j'ai énormément de difficultés à faire court parce que j'ai besoin de tout expliquer, de tout détailler. Bon, aujourd'hui, j'ai travaillé là-dessus, mais c'est quand même ma propension naturelle. Je détaille autant les choses parce que j'ai vraiment envie qu'on me comprenne, donc j'ai vraiment envie qu'on me voit. J'ai vraiment envie qu'on me voit et pour pas qu'on m'abandonne, en fait. je parle aussi de mes émotions assez facilement. Donc tout ça, c'est un peu des manières d'attirer l'attention. Par ailleurs, chez moi, ça se manifeste aussi dans mon corps, parce que je suis en surpoids, et c'est aussi une manière de prendre la place. Le corps, il peut aussi, ce n'est pas toujours le cas, mais exprimer la blessure qu'il y a à l'intérieur de moi. Et puis, il y a d'autres choses que je reconnais assez facilement dans cette blessure d'abandon. La suradaptation, par exemple. Que le changement d'attention de mon partenaire pouvait me mettre dans une forme d'angoisse. Que j'avais des émotions parfois très très fortes qui venaient me prendre aux tripes. Et à ce moment-là, je dois bien reconnaître aussi que parfois, dans ces angoisses-là, il m'arrive d'harceler mon partenaire dans quelque chose qui est sans doute étouffant, parce que j'ai tellement envie de savoir qu'il m'aime et qu'il ne va pas m'abandonner. Donc tout ça, je fais le point et puis je me dis, oui, ok, c'est là. Et là, je suis au moment de l'acceptation que c'est là. Mais je vais me mettre en lutte, du coup. Ok, c'est là, mais je veux me soigner, je veux faire de la thérapie, je veux chercher à évoluer tout le temps. Et je vais faire, du coup, plein de thérapies différentes. Et à chaque fois, les mécanismes, ils ne bougent pas vraiment. Je continue à avoir les mêmes réactions et je continue à me demander qu'est-ce qui cloche chez moi. Et il y a même des moments où j'ai l'impression que ces mécanismes, ils sont de plus en plus forts. Et, pour exemple, à un moment donné, j'arrive dans une relation avec quelqu'un qui a, lui, une blessure de rejet qui est très très forte. Et ça, ça va réactiver, là où j'ai l'impression, à ce moment-là, que j'ai un peu travaillé sur cette blessure d'abandon et qu'elle est un peu apaisée. Mais là, ça va réactiver en force ma blessure d'abandon. Donc, par exemple, nos conflits se passent toujours de cette manière-là. Moi, je veux essayer de lui parler. Lui. il va complètement se bloquer, il ne me dit plus rien du tout, et ça, ça va me rendre complètement barge, parce que ça va venir toucher pleinement ma blessure d'abandon, parce qu'en fait, en gros, il n'est plus présent avec moi, et ça, ça va me rendre complètement folle, et ça va venir réactiver très très fort. Et puis, autour de moi, mes amis thérapeutes, accompagnants, coachs, vont me répéter énormément que c'est bien possible qu'il n'y ait rien qui cloche chez moi. Mais moi, je n'y crois pas trop à ce moment-là. Et puis avec le temps, ça finit par devenir OK. Déjà, il y a quand même la répétition, on m'a répété au fur et à mesure que rien ne clochait chez moi. Et c'est pour ça que dans mes accompagnements, je pense que c'est hyper important de le dire. Même si la personne n'est pas encore prête à l'entendre, mais parce qu'un jour, elle pourra s'en rappeler et être prête. Mais c'est quelque chose qu'il faut absolument entendre, cette idée d'acceptation. Et puis, je n'ai pas de problème à répéter les choses pas mal de fois, parce qu'on finit par l'apprivoiser avec le temps. Et puis, il y a deux choses qui m'ont énormément aidée, c'est qu'à un moment donné, j'ai rencontré l'énéagramme. Alors, je ne sais pas si... Tu sais ce que c'est que l'énéagramme ? En gros, c'est une grille de lecture de personnalité. Et si tu connais un petit peu, il se trouve que dans l'énéagramme, je suis de type 4 avec une aile en 2. Chaque profil a une peur fondamentale. Le type 4, sa peur fondamentale, c'est l'abandon. Et puis, le type Sa peur fondamentale, c'est de ne pas être aimé. Et en fait, quand j'ai découvert cette grille de lecture et que je me suis reconnue là-dedans, je me suis dit, ok, ça, ça existe chez moi, en fait. Je pense que quelque part, apprendre à me connaître à ce niveau-là, trouver des choses qui me disaient, ok, ça existe, et ça n'existe pas que chez toi aussi, ça m'a permis... Non seulement d'accepter que ce soit là, mais aussi parce que les néagrammes apportent cette partie-là, de voir vers quoi je devais tendre pour que ça s'appelle. Et donc ça, c'était hyper important pour moi. Il y a aussi une deuxième chose qui m'a énormément aidée, et c'est une question que je pose souvent en accompagnement, pas forcément tout au début, mais au bout d'un moment, c'est hyper important, c'est qu'est-ce que ce mécanisme, cette blessure, ça fait de beau chez toi ? Et moi, quand j'ai pris conscience que la blessure d'abandon que je portais, elle faisait que j'ai une grande présence à l'autre, que j'ai une attention accrue à ce que chacun se sente bien. La personne qui est en face de moi, quand on est en face à face, quand je suis dans un groupe, c'est quelque chose qu'on m'a déjà renvoyé. J'ai à cœur que chacun se sente bien. Je sens aussi facilement les gens. Je sens facilement les changements d'état internes. Je vois ce qui est beau aussi naturellement chez les gens et je peux donc leur dire, leur renvoyer. Et puis, je n'abandonne pas, c'est-à-dire je m'engage dans une relation, quelle qu'elle soit, que ce soit une relation professionnelle, que ce soit une relation amoureuse, amicale, sociale, peu importe, je m'engage auprès des gens, je ne les abandonne pas. Et j'ai pris conscience que sans l'abandon, je n'aurais sûrement pas ces qualités, ou en tout cas, je ne les aurais certainement pas autant. Et c'est des choses que j'aime à l'intérieur de moi. Donc cette question, qu'est-ce que... Cette blessure fait de beau chez moi. Elle m'a apporté la visibilité sur les choses que j'aime chez moi et que je n'ai pas envie de laisser tomber. Et que si je n'avais pas eu cette blessure d'abandon, je n'aurais certainement pas autant développé. Donc pose-toi cette question. C'est ça le tip que je voulais te donner et qui est pour moi hyper... important, pose-toi cette question quand quelque chose ne te plaît pas chez toi. Qu'est-ce que ça fait de beau chez moi ? Et ne me dis pas rien. J'entends souvent rien, ça c'est la réponse directe parce que tout de suite tu vas penser au truc qui te font mal. Ne me dis pas rien. Réfléchis, écris. Demande à ton entourage quelles sont les qualités qu'il voit en toi, et demande-toi si ça a un lien avec la blessure ou le mécanisme que tu essayes de repousser tout le temps. Essaye d'apprivoiser ça avec le temps. Je te fais un récapitulatif de cet épisode. Oui, c'est difficile d'accepter certaines choses en soi. Oui, c'est essentiel pour évoluer et surtout pour... apaiser les choses et que tu puisses te sentir mieux dans ta vie, mieux dans ta peau. Et oui, ces choses-là, elles renferment sans doute ta plus grande lumière. J'espère que cet épisode t'a plu. J'espère surtout qu'il va pouvoir t'aider à commencer ou en tout cas à installer davantage, si tu es déjà sur le chemin, cette notion d'acceptation et d'accueil. S'il y a une question que tu as envie de me poser, n'hésite pas. à me contacter sur mon compte Instagram, sur mon compte Facebook, par mail. Je te mets tous les coordonnées en note d'épisode. Et en attendant, je te remercie pour ton écoute parce que si le podcast existe et s'il continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Prends soin de toi. Bye bye !

Description

Et si ce que nous rejetons en nous était en réalité notre plus grande force ?


Cet épisode s’adressent à celles qui se sentent bloquées par des émotions ou des comportements qu’elles n’acceptent pas en elles, et qui ont déclaré la guerre à une partie d’elles-mêmes!


Ce que tu combats en toi, loin d'être un ennemi, pourrait bien être la clé de ton bonheur en amour. Tu veux savoir comment?


Parfois, l’amour nous confronte à nos failles les plus profondes, celles que nous préférerions ignorer ou même éliminer.


Ici, il est question d’une autre voie : celle de l’acceptation et de l’accueil pour ces parties qu’il nous est si difficile d’aimer en nous.


Arrêter la lutte ? Oui mais comment? Et surtout cela génère souvent une peur bien humaine : « si j’arrête de lutter contre ce que je n’aime pas, est-ce que cette chose va prendre encore plus de place en moi ? »


Eh bien, NON !


Ceci est une croyance que nous avons bien apprise à mettre en place, souvent très tôt dans notre vie ! Nous poussant inconsciemment à en fait renforcer ce qui ne nous plait pas en nous !


As-tu déjà eu l’impression qu’une blessure ou un mécanisme se renforçait en toi ?
T’es tu déjà dit que tu devais lutter encore plus fort ?


Il y a un autre chemin pour être en paix avec soi, et plus en harmonie dans nos relations avec les autres.


❤️ Embrassons nos ombres ;)


❤️ Prête ? à faire un pas de plus vers l'acceptation ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai un truc à te confier. Je suis très heureuse aujourd'hui d'avoir une blessure d'abandon. Cet épisode s'adresse à toi si tu luttes contre certaines choses en toi que tu n'aimes pas. Mais t'es-tu déjà imaginé que ces choses-là renfermaient peut-être ce qu'il y a de plus beau à l'intérieur de toi ? Je te retrouve après l'intro. Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'amour dont tu rêves. Nous rencontrons tous des difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible en nous. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine. thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Coucou ! Je suis heureuse de te retrouver dans ce nouvel épisode. Dans l'épisode précédent, je t'avais annoncé que j'avais envie de faire un épisode spécial à propos de l'acceptation et de l'accueil. Pourquoi ce sujet est-il crucial à mon sens ? Parce que sans l'acceptation et l'accueil, il est très difficile d'évoluer sur certaines choses et plus on lutte... contre quelque chose, plus ça se renforce. Mais je t'en parlerai un peu plus tard dans l'épisode. Je te raconterai aussi un bout de mon histoire à propos de la blessure d'abandon, mais tu pourras le transposer par rapport à n'importe quelle autre blessure en toi ou n'importe quelle autre chose qui ne te plaît pas chez toi. Donc aujourd'hui, je vais te parler d'acceptation et d'accueil. Je vais te dire pourquoi c'est si difficile d'accepter certaines choses à l'intérieur de nous, mais aussi pourquoi c'est important. Je te partagerai donc mon cheminement personnel par rapport à ça. Et puis reste jusqu'à la fin parce que je te donnerai un truc infaillible pour commencer à être dans l'acceptation et surtout parce que c'est l'objectif pour apaiser ce qui te pèse à l'intérieur de toi. Déjà, je voudrais commencer par te dire que c'est normal de lutter contre quelque chose à l'intérieur de nous qu'on n'aime pas. C'est assez humain, nous le faisons tous, et quand il y a quelque chose qui nous fait mal à nous, et ou qui fait mal aux autres, aux gens de notre entourage, aux gens qu'on aime, c'est normal de chercher à lutter contre. Et puis, on nous a appris à fonctionner comme ça. Ce qui m'amène... la première partie de cet épisode, pourquoi c'est si difficile d'arrêter de lutter contre des choses à l'intérieur de nous. Il faut partir du fait que dans notre éducation, on nous apprend que quand il y a quelque chose qui ne va pas chez nous, on doit le mettre de côté, on doit y faire attention. Alors ça peut être pour absolument toute autre chose. Je te prends un exemple complètement banal, mais si je suis enfant et que... je suis hyper curieuse et que j'ai envie de découvrir le monde et que je vais fouiller, c'est un exemple que j'ai déjà pris dans la boîte de couture de mamie, et que mamie arrive et qu'elle a peur pour moi et qu'elle crie, je comprends qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi avec ma curiosité et je vais la mettre de côté. Et en fait pour tout un tas de choses quand on est enfant, on va se faire gronder pour certaines choses, on va nous expliquer qu'il ne faut pas faire comme ci ou qu'il ne faut pas faire comme ça, et en fait on va apprendre qu'il y a des choses qui ne vont pas chez nous. Plus tard, quand on devient adulte, il y a des choses qu'on n'aime pas et on décide qu'elles ne vont pas chez nous et qu'il faut les supprimer et les effacer. Sauf que ce n'est pas tellement comme ça que ça marche, mais je t'en parle après. On nous apprend aussi dans l'éducation, souvent, qu'on doit être une bonne personne. Donc forcément, si on a des réactions, si on a des mécanismes, si on a des émotions qui génèrent chez nous des comportements qu'on pourrait assimiler à être une mauvaise personne, par extension, on n'a pas envie de les accepter très clairement. Je l'ai dit tout à l'heure, on se rend compte aussi que nos mécanismes nous rendent malheureux, ou alors rendent les autres malheureux, donc c'est difficile d'accepter. Et puis, dernier point essentiel, c'est qu'il ne suffit pas de dire accepte pour que tu acceptes. Imagine, je te prends un autre exemple, mais si tu es hyper tendu pour quelque chose et que je te dis détends-toi, Il y a de bonnes chances que tu ne vas pas y arriver, et puis peut-être même que ça va t'agacer que je te dise ça, parce que tu vas te dire, mais attends, comment je fais, quoi ? Et c'est ça aussi qui est important à comprendre, c'est que c'est bien de tendre vers l'acceptation, mais tant qu'on cherche à accepter, on n'est pas dans l'acceptation. L'acceptation, finalement, c'est quelque chose qui arrive, j'ai envie de dire, de manière un peu... c'est là en fait, c'est plus un sujet. Tant que tu cherches à accepter, tu vis l'expérience de quelqu'un qui cherche à accepter, pas l'expérience de quelqu'un qui accepte. Alors pourquoi c'est important d'être dans l'acceptation et l'accueil ? Je prends souvent cet exemple en séance, si tu as écouté mes épisodes, si tu les écoutes régulièrement, peut-être que tu as déjà entendu. Mais si c'est passé à l'as ou si toi qui m'écoutes, c'est la première fois que tu m'écoutes, je vais prendre cet exemple. En séance, souvent, je propose aux gens, quand ils sont en face de moi, de poser leur main contre ma main. Et puis, à un moment donné, je me mets à pousser. Et je demande aux gens, qu'est-ce que vous avez fait ? Comment est-ce que vous avez réagi au fait que j'ai poussé ? Et souvent, les gens... En tout cas, la première seconde, la première réaction, ça va être de résister. Il y en a qui résistent un tout petit peu, puis qui lâchent, mais il y en a aussi qui résistent et qui se mettent à pousser. Contre une pression, on va avoir tendance, naturellement, à mettre une autre pression. D'accord ? Sauf que qu'est-ce qui se passe si on a ces deux mains l'une contre l'autre, et que chacun pousse de son côté ? Eh bien... Moi, s'il y a quelqu'un qui pousse en face de moi, je vais avoir tendance à pousser encore plus fort, pour ne pas me laisser repousser vers l'arrière, par exemple, pour ne pas tomber, etc. Conclusion, plus on lutte contre quelque chose, plus on pousse, dans cet exemple-là, et plus il va y avoir quelque chose en nous qui va résister. Et ça, c'est exactement ce qui se passe tout le temps à l'intérieur de nous, pour les émotions, pour les trucs qu'on aime. pas, etc. Donc, plus on va résister, plus on va lutter contre quelque chose qui existe à l'intérieur de nous, plus on va, à minima, le maintenir ou voir le renforcer. Souvent, on le renforce et c'est ce qui explique que plus on avance dans la vie et plus on se rend compte des fois qu'un mécanisme ou une blessure prend de la place et plus elle nous pose problème, plus elle nous pose préjudice. dans la vie de tous les jours. Et puis, très clairement, si tu as déjà lutté ou résisté contre des choses qui existent à l'intérieur de toi, j'ai envie de te poser une question. Est-ce que ça a marché ? Juste en observant. Je discutais avec un ami hier soir qui me disait qu'il ne voulait pas laisser sortir sa colère. Parce qu'il avait peur de sa colère. Et je l'ai questionné là-dessus. Je lui ai demandé, mais est-ce que ça marche que tu la laisses pas sortir ? Est-ce que ça te permet d'être moins en colère ? Est-ce que ça te permet de la dépasser cette colère ? Est-ce que ça te permet de ne pas la laisser prendre le contrôle de toi ? Et il m'a très clairement répondu que non. Donc, il y a une chose que j'ai envie de te dire, c'est à partir du moment, et on le fait tous, où on répète une action par rapport à quelque chose, et que ça ne donne pas le résultat escompté, alors si on essayait simplement autre chose. Et peut-être que plutôt que de lutter, on pourrait essayer d'accepter, même si j'ai dit, quand on essaye, on n'est pas encore dans l'acceptation. Ceci dit, on peut commencer à jouer à comme si. Et puis quand on veut faire évoluer quelque chose à l'intérieur de nous, on ne peut le faire qu'à partir du moment où on accepte. qu'il est là. On imagine bien que si on se voile la face et qu'on veut pas regarder quelque chose, on fait comme s'il n'était pas là, reste qu'il est là et que tant qu'on ne le regarde pas en face, eh bien, on ne peut pas avoir une action dessus. Maintenant, je vais te parler un peu de comment on fait, et puis là, je vais te partager aussi mon histoire par rapport à cette histoire d'acceptation et d'accueil. Mais je vais partir du prérequis que ce qui est en toi est en toi, point barre. Ça, donc c'est là, il y a à le regarder en face en tout premier. La différence que je fais pour ma part entre l'acceptation et l'accueil, même si c'est très lié et qu'on peut même voir ça comme deux étapes, et deux étapes peut-être incontournables, c'est que l'acceptation c'est dire ok, ça c'est là, ça existe, je le regarde, je l'observe, je le vois. et puis je le laisse être là. Parfois, connaître l'origine d'une blessure, d'un mécanisme, de n'importe quoi que tu n'aimes pas chez toi, peut aider parce que, sans rentrer dans la victimisation, d'accord ? On peut comprendre que j'ai tel mécanisme parce que quand j'étais enfant, j'ai vécu telle chose. C'est juste une observation, ce n'est pas une manière de se victimiser. Mais ça peut parfois aider à accepter que tout simplement, c'est là. Et puis, il y a l'étape suivante qui est pour moi l'accueil. C'est quand tu te mets, ne serait-ce qu'un peu, à aimer cette chose à l'intérieur de toi. Je vais te raconter un petit peu mon histoire. Il y a quelques années de ça, à peu près une dizaine d'années, 9-10 ans, J'étais dans un groupe d'intervision d'hypnose. Donc je venais de faire ma formation d'hypnose, et puis j'étais dans un groupe avec d'autres praticiens en hypnose, sur lesquels on travaillait sur notre pratique de l'hypnose, mais aussi parce que quand on est thérapeute, quand on est accompagnant de manière générale, on doit aussi travailler sur soi, personnellement. Parce qu'évidemment, on a aussi des choses à dépasser pour pouvoir mieux accompagner les autres. Donc on travaille sur nous et à un moment donné, pendant une séance, pendant un rendez-vous, une intervision, il y a quelqu'un qui me met sous les yeux que j'ai une blessure d'abandon. Et à ce moment-là, la première conscientisation de ça est vraiment très désagréable. Je dois t'avouer que clairement, j'y résiste sur le moment. Parce qu'il y a des choses qui ne plaisent pas. dans la manifestation de cette blessure d'abandon. Par exemple, le fait que quelqu'un qui a une blessure d'abandon a toujours envie de se mettre en avant, de prendre la place. Il a envie d'être vu puisqu'il n'a pas envie d'être abandonné. Et moi, non, quoi, je n'ai pas envie de ça. Ça me met en colère parce que je suis quelqu'un, consciemment, qui cherche toujours à donner de la place aux autres, qui cherche toujours à ne pas... pas déranger, un peu pour la même raison. Et du coup, quand je me prends ça un petit peu dans la figure, je me dis, mais non, j'ai pas envie de ça. Et puis, le temps a un petit peu passé, puis je me suis dit, ok, en fait, c'est vrai. Quand je regarde un petit peu comment je fonctionne, quand je parle de quelque chose, j'ai tendance à donner un moult détail, à en parler longtemps, à parler du truc en profondeur. Quand je fais un mail aussi, j'ai énormément de difficultés à faire court parce que j'ai besoin de tout expliquer, de tout détailler. Bon, aujourd'hui, j'ai travaillé là-dessus, mais c'est quand même ma propension naturelle. Je détaille autant les choses parce que j'ai vraiment envie qu'on me comprenne, donc j'ai vraiment envie qu'on me voit. J'ai vraiment envie qu'on me voit et pour pas qu'on m'abandonne, en fait. je parle aussi de mes émotions assez facilement. Donc tout ça, c'est un peu des manières d'attirer l'attention. Par ailleurs, chez moi, ça se manifeste aussi dans mon corps, parce que je suis en surpoids, et c'est aussi une manière de prendre la place. Le corps, il peut aussi, ce n'est pas toujours le cas, mais exprimer la blessure qu'il y a à l'intérieur de moi. Et puis, il y a d'autres choses que je reconnais assez facilement dans cette blessure d'abandon. La suradaptation, par exemple. Que le changement d'attention de mon partenaire pouvait me mettre dans une forme d'angoisse. Que j'avais des émotions parfois très très fortes qui venaient me prendre aux tripes. Et à ce moment-là, je dois bien reconnaître aussi que parfois, dans ces angoisses-là, il m'arrive d'harceler mon partenaire dans quelque chose qui est sans doute étouffant, parce que j'ai tellement envie de savoir qu'il m'aime et qu'il ne va pas m'abandonner. Donc tout ça, je fais le point et puis je me dis, oui, ok, c'est là. Et là, je suis au moment de l'acceptation que c'est là. Mais je vais me mettre en lutte, du coup. Ok, c'est là, mais je veux me soigner, je veux faire de la thérapie, je veux chercher à évoluer tout le temps. Et je vais faire, du coup, plein de thérapies différentes. Et à chaque fois, les mécanismes, ils ne bougent pas vraiment. Je continue à avoir les mêmes réactions et je continue à me demander qu'est-ce qui cloche chez moi. Et il y a même des moments où j'ai l'impression que ces mécanismes, ils sont de plus en plus forts. Et, pour exemple, à un moment donné, j'arrive dans une relation avec quelqu'un qui a, lui, une blessure de rejet qui est très très forte. Et ça, ça va réactiver, là où j'ai l'impression, à ce moment-là, que j'ai un peu travaillé sur cette blessure d'abandon et qu'elle est un peu apaisée. Mais là, ça va réactiver en force ma blessure d'abandon. Donc, par exemple, nos conflits se passent toujours de cette manière-là. Moi, je veux essayer de lui parler. Lui. il va complètement se bloquer, il ne me dit plus rien du tout, et ça, ça va me rendre complètement barge, parce que ça va venir toucher pleinement ma blessure d'abandon, parce qu'en fait, en gros, il n'est plus présent avec moi, et ça, ça va me rendre complètement folle, et ça va venir réactiver très très fort. Et puis, autour de moi, mes amis thérapeutes, accompagnants, coachs, vont me répéter énormément que c'est bien possible qu'il n'y ait rien qui cloche chez moi. Mais moi, je n'y crois pas trop à ce moment-là. Et puis avec le temps, ça finit par devenir OK. Déjà, il y a quand même la répétition, on m'a répété au fur et à mesure que rien ne clochait chez moi. Et c'est pour ça que dans mes accompagnements, je pense que c'est hyper important de le dire. Même si la personne n'est pas encore prête à l'entendre, mais parce qu'un jour, elle pourra s'en rappeler et être prête. Mais c'est quelque chose qu'il faut absolument entendre, cette idée d'acceptation. Et puis, je n'ai pas de problème à répéter les choses pas mal de fois, parce qu'on finit par l'apprivoiser avec le temps. Et puis, il y a deux choses qui m'ont énormément aidée, c'est qu'à un moment donné, j'ai rencontré l'énéagramme. Alors, je ne sais pas si... Tu sais ce que c'est que l'énéagramme ? En gros, c'est une grille de lecture de personnalité. Et si tu connais un petit peu, il se trouve que dans l'énéagramme, je suis de type 4 avec une aile en 2. Chaque profil a une peur fondamentale. Le type 4, sa peur fondamentale, c'est l'abandon. Et puis, le type Sa peur fondamentale, c'est de ne pas être aimé. Et en fait, quand j'ai découvert cette grille de lecture et que je me suis reconnue là-dedans, je me suis dit, ok, ça, ça existe chez moi, en fait. Je pense que quelque part, apprendre à me connaître à ce niveau-là, trouver des choses qui me disaient, ok, ça existe, et ça n'existe pas que chez toi aussi, ça m'a permis... Non seulement d'accepter que ce soit là, mais aussi parce que les néagrammes apportent cette partie-là, de voir vers quoi je devais tendre pour que ça s'appelle. Et donc ça, c'était hyper important pour moi. Il y a aussi une deuxième chose qui m'a énormément aidée, et c'est une question que je pose souvent en accompagnement, pas forcément tout au début, mais au bout d'un moment, c'est hyper important, c'est qu'est-ce que ce mécanisme, cette blessure, ça fait de beau chez toi ? Et moi, quand j'ai pris conscience que la blessure d'abandon que je portais, elle faisait que j'ai une grande présence à l'autre, que j'ai une attention accrue à ce que chacun se sente bien. La personne qui est en face de moi, quand on est en face à face, quand je suis dans un groupe, c'est quelque chose qu'on m'a déjà renvoyé. J'ai à cœur que chacun se sente bien. Je sens aussi facilement les gens. Je sens facilement les changements d'état internes. Je vois ce qui est beau aussi naturellement chez les gens et je peux donc leur dire, leur renvoyer. Et puis, je n'abandonne pas, c'est-à-dire je m'engage dans une relation, quelle qu'elle soit, que ce soit une relation professionnelle, que ce soit une relation amoureuse, amicale, sociale, peu importe, je m'engage auprès des gens, je ne les abandonne pas. Et j'ai pris conscience que sans l'abandon, je n'aurais sûrement pas ces qualités, ou en tout cas, je ne les aurais certainement pas autant. Et c'est des choses que j'aime à l'intérieur de moi. Donc cette question, qu'est-ce que... Cette blessure fait de beau chez moi. Elle m'a apporté la visibilité sur les choses que j'aime chez moi et que je n'ai pas envie de laisser tomber. Et que si je n'avais pas eu cette blessure d'abandon, je n'aurais certainement pas autant développé. Donc pose-toi cette question. C'est ça le tip que je voulais te donner et qui est pour moi hyper... important, pose-toi cette question quand quelque chose ne te plaît pas chez toi. Qu'est-ce que ça fait de beau chez moi ? Et ne me dis pas rien. J'entends souvent rien, ça c'est la réponse directe parce que tout de suite tu vas penser au truc qui te font mal. Ne me dis pas rien. Réfléchis, écris. Demande à ton entourage quelles sont les qualités qu'il voit en toi, et demande-toi si ça a un lien avec la blessure ou le mécanisme que tu essayes de repousser tout le temps. Essaye d'apprivoiser ça avec le temps. Je te fais un récapitulatif de cet épisode. Oui, c'est difficile d'accepter certaines choses en soi. Oui, c'est essentiel pour évoluer et surtout pour... apaiser les choses et que tu puisses te sentir mieux dans ta vie, mieux dans ta peau. Et oui, ces choses-là, elles renferment sans doute ta plus grande lumière. J'espère que cet épisode t'a plu. J'espère surtout qu'il va pouvoir t'aider à commencer ou en tout cas à installer davantage, si tu es déjà sur le chemin, cette notion d'acceptation et d'accueil. S'il y a une question que tu as envie de me poser, n'hésite pas. à me contacter sur mon compte Instagram, sur mon compte Facebook, par mail. Je te mets tous les coordonnées en note d'épisode. Et en attendant, je te remercie pour ton écoute parce que si le podcast existe et s'il continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Prends soin de toi. Bye bye !

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