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L'autre potentiel : j'ose ma différence !

Episode 28 - : Se donner les moyens de vivre sa multipotentialité avec Myriam Essene

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24min |15/12/2024
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Description

🎧 L'autre potentiel - J'ose ma différence : Le voyage multipotentiel de Myriam Essen


Et si vous aviez mille vies en une ? Si chaque détour, chaque impasse vous révélait un nouvel aspect de votre identité ?

Myriam Essen, artiste et entrepreneuse, vous embarque dans son incroyable parcours.


Comment passe-t-on d’infographiste championne du monde à professeure en haute école, puis à mannequin au Pérou ?


Pourquoi Myriam a-t-elle quitté une vie de rêve pour chercher quelque chose d’encore plus grand ?


Qu’a-t-elle découvert sur elle-même, entre le chaos des changements et la sérénité des montagnes du Machu Picchu ?


Dans cet épisode, Myriam raconte tout : les réussites fulgurantes, les échecs déstabilisants, mais surtout les apprentissages. Elle partage ses intuitions, ses doutes, et ce moment clé où tout bascule.


Vous découvrirez pourquoi elle a choisi d’embrasser pleinement son potentiel artistique, malgré les voix qui lui disaient le contraire.


Ce podcast est une invitation. À sortir de votre zone de confort. À écouter cette petite voix qui vous murmure de tenter l’impossible. À oser être vous-même.


Prêts pour un voyage où chaque étape est une découverte ? Myriam vous attend.


➡️ Écoutez maintenant et découvrez comment oser votre différence peut tout changer.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

www.coachingetdecouvertes.be

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Crédit Musique :

Creative Commons — Attribution 3.0 Unported — CC BY 3.0 Music promoted by Copyright Free Music - Background Music For Videos 👉    / @podcastbackgroundmusic  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour à vous qui écoutez, merci d'être là ce matin, cet après-midi, ce soir. Vu que je ne sais pas quand vous écoutez, quoi qu'il en soit, soyez les bienvenus dans l'autre potentiel, j'ose ma différence. Et aujourd'hui, je suis en charmante compagnie, puisque mon invité du jour, c'est Myriam Essen, que vous avez déjà entendu dans cette émission, mais c'était tellement court qu'elle m'a dit Allez, si on recommençait, puisque Myriam était avec nous à Jose ma voix et donc pour l'émission qu'on a consacrée à cet événement, Myriam était présente. Alors bonjour Myriam !

  • Speaker #1

    Salut Marc ! Bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Alors, rappelle-nous peut-être qui tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je suis Myriam Essen. Je suis une jeune artiste, parce que je me fais découvrir auprès du monde, mais je suis une artiste refoulée qui a décidé d'apprivoiser le monde en tant qu'artiste. Ok.

  • Speaker #0

    Alors, artiste refoulée. Artiste, je vois, refoulé. Pourquoi tu dis refoulé ?

  • Speaker #1

    Parce que pendant des années, je n'ai pas voulu accepter ou en tout cas me dire Ok Myriam, tu es une artiste Donc je suis partie dans plein d'autres directions. Et donc, ce qui fait qu'à un moment, le refoulement était trop fort. Donc j'ai dû faire ma crise d'adolescence et me dire Ok, aujourd'hui, je suis une artiste

  • Speaker #0

    C'est quoi ton ancienne vie ? Avant d'être artiste, pour qu'on comprenne tout le parcours, tu dis J'ai fait plein de choses avant d'arriver à ce que j'aime vraiment, avant d'être cet artiste Donc quand tu étais une artiste refoulée, donc tu cachais bien tout ça, t'étais qui alors ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai commencé avec un premier parcours d'infographiste. Donc alors il y a un côté créatif, mais on ne peut pas dire qu'on est vraiment dans l'artistique en tant qu'infographiste, parce qu'on est au service de nos clients. Donc voilà, de là j'ai fait quand même un parcours assez impressionnant, parce que j'ai été majeure de ma promo trois années de suite, j'ai été championne de Belgique, quatrième mondiale. Et quelques mois plus tard, je suivais avec un parcours de professeur en haute école.

  • Speaker #0

    Alors, je n'y connais rien en infographie. C'est quoi cette histoire de quatrième mondial ? Donc, ça marche comment ? Juste par là, je suis curieux.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est des compétitions entre infographistes au niveau mondial. Et donc, on se retrouve tous ensemble. On a un brief et on a six heures pour réaliser le brief. Voilà, donc technique et créatif. Donc, il faut savoir qu'il y a plus ou moins 60% de technique et 40% de créativité qui sont calculées.

  • Speaker #0

    Tu gagnes tout ça, et alors ?

  • Speaker #1

    Je deviens prof. Ouais. Une période de ma vie que j'adore, parce que j'adore enseigner, j'adore partager. Maintenant, il y a un moment où je me dis, ok, j'ai à peine 22 ans. S'enfermer dans la casquette de prof, je trouvais ça un peu trop tôt. Parce qu'à 22 ans, il y a encore plein de choses à voir et à expérimenter. Et donc, du jour au lendemain, j'ai décidé de lâcher ma casquette de prof et de partir au Pérou pendant un an.

  • Speaker #0

    Waouh ! Pour ?

  • Speaker #1

    Pour apprendre l'espagnol, parce que je n'avais pas de deuxième langue. Et puis, je me suis dit, j'avais cru comprendre qu'il y avait des opportunités business au Pérou. Et je m'étais dit, on va tenter l'expérience, on va tenter l'aventure. En même temps, on va apprendre une langue et puis on verra ce que ça donne. Et c'est vrai qu'il y avait la possibilité de beaucoup de business, beaucoup de choses à faire. La seule chose, la difficulté que je rencontrais, c'est qu'on n'a pas la même mentalité de travail, la même vision du travail et les mêmes méthodes de communication.

  • Speaker #0

    Quand tu dis on n'a pas la... C'est qui le on ?

  • Speaker #1

    Alors, le on, j'ai envie de dire les occidentaux par rapport à l'Amérique latine.

  • Speaker #0

    C'est quoi la différence ?

  • Speaker #1

    La différence, c'est que par exemple, moi, je sais qu'au Pérou, on ne dit jamais non. Et c'est compliqué pour un business quand tu vas voir quelqu'un pour proposer une affaire, pour proposer une activité, et qu'il ne te dit pas non, mais qu'il te dit de oui demain. Et voilà, et donc, j'ai déjà eu plusieurs fois où en fait, on m'a dit, mais Myrème, tu n'as pas compris le code. En fait, il t'a dit gentiment non, mais un oui.

  • Speaker #0

    Donc, tu restes là un an ?

  • Speaker #1

    Un an. Ouh là, je fais beaucoup de choses. Je suis... J'ai la gestion d'une cafétéria dans un centre sportif. Je fais de la communication pour des centres médicaux, au niveau infographie, au niveau tout ce qui est branding. Je suis aussi modèle, mannequin, parce que si j'avais aussi un rêve que j'ai réalisé au Pérou, c'est que je voulais absolument devenir mannequin en étant un peu plus exotique au Pérou, parce qu'en Europe, je ne suis pas si exotique que ça. Au Pérou, j'étais grande, avec des cheveux un peu afro. Et donc je me suis dit, je vais faire la différence. Et donc je me suis démenée comme une dingue pour arriver au petit cercle de mode de l'époque au Pérou. et j'ai réussi à le trouver, j'ai réussi à rencontrer les gens. Et puis à un moment, il y a une petite voix qui m'a dit Mireille, est-ce que c'est vraiment ça que tu veux faire ? Et donc au moment, je me suis dit Non, en fait, ce n'est pas ça que je veux faire. C'était un challenge, je suis arrivée, j'ai fait les couvertures de magazine, mais maintenant, il est temps que je rentre.

  • Speaker #0

    Comment tu sais que ce n'est pas ça que tu veux faire ? Parce que ça, c'est intéressant, parce que tu fais plein de choses. Tu as déjà, j'ai l'impression, cinq vies et tu n'as que 23 ans, si je compte bien. Donc comment... Comment tu sais que ce n'est pas le truc qui t'attend alors que j'ai envie de dire juste waouh, c'est déjà énorme tout ce que tu fais ? Comment tu sais ça, que ce n'est pas le truc qui t'attend ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, j'ai une intuition et je me dis qu'à un moment, il faut que je demande de l'aide. Et je suis dans un pays qui n'est pas le mien, la langue qui n'est pas la mienne. J'arrive à mes fins, à trouver les gens qui ont le business. qui font toutes les couvertures des magazines au Pérou, qui font toutes les campagnes publicitaires dans les grands champignons, ici pour nous en Belgique, mais là-bas, c'était vraiment dans tout le Pérou. Et j'ai quand même un mauvais pressentiment, vraiment. Et donc, je me dis, OK, je vais dormir quand même dessus. Je n'ai pas besoin de me précipiter. Et en fait, le soir, je pose une question, je demande à mes guides, à l'univers, je dis, écoute, là maintenant, il va falloir que tu me guides. Je suis arrivée jusqu'ici, mais est-ce que c'est vraiment ce que je dois faire ? Et le lendemain matin, j'ai dans ma boîte mail, trois mails, d'une de mes meilleures amies, un mail de son mari et un mail de mon père. Et en fait, il faut savoir que ma meilleure amie et son mari ne se sont pas consultés. Donc, ils m'ont tous les deux envoyé un mail en disant Myriam, je sens qu'il est peut-être temps que tu rentres Mon père me disait la même chose. Et mon meilleure amie m'appelle dans l'après-midi. Il fait Écoute Myriam, j'ai fait un drôle de rêve te concernant. J'ai rêvé que je venais te rendre visite au Pérou. Et en fait, que tu étais devenu prostituée de luxe. Ah oui. Tu fais, OK, le message est clair, on rentre à la maison.

  • Speaker #0

    Donc, tu as cette opportunité, donc tu arrives à avoir les contacts. Comment tu fais, en fait ? Parce que... Moi, j'aime dire que si c'est le truc qui t'attend, tu as l'énergie pour défoncer les portes, mais toi, tu as l'énergie, même si ce n'est pas le truc qui t'attend. Donc, comment ça fonctionne ? Comment tu trouves cette énergie pour aller trouver les bonnes personnes, y aller, coûte que coûte ? Ce qui a un peu, j'ai l'impression, récurrent chez toi.

  • Speaker #1

    Disons que j'étais un peu dans une revanche, parce que j'ai deux grands frères, j'ai un papa, et c'est vrai que moi, je me suis toujours sentie différente de mes frères. De la famille, on va dire. Et je sentais que dans leur idée que je voulais devenir mannequin, tout ça, c'était une idée se grenue. Et je me suis dit, oui, je ne vais pas m'arrêter parce qu'ils me l'ont dit. J'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et donc, comment j'ai trouvé tous les contacts ? J'ai été vraiment fouinée dans les magazines. J'ai cherché les noms dans les crédits des magazines. J'ai été retrouver sur Internet les personnes. J'ai contacté à gauche, à droite. J'ai revu, j'ai retrouvé sur Facebook. plein d'informations et puis d'un seul coup je me suis retrouvée dans le bureau de la personne responsable de ça. Donc tout ça s'était mis en place et en fait je suis arrivée à ce point-là où je me dis waouh, j'y suis arrivée et je me suis dit mais ma vie c'est mon choix, est-ce que je le fais par revanche auprès de mes frères, de mon père ou est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie ? Et en fait, le fait d'y être arrivée là et d'avoir acquis toute cette expérience de rechercher, de trouver, Je fais OK, l'expérience, elle est faite. Et puis, j'ai fait la couverture de magazine. Donc, finalement, mon objectif était atteint. OK. Et donc, je me suis dit OK, maintenant, on peut passer au suivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé au suivant. Celui-là, check, c'est fait dans la liste de tous tes souhaits. OK. Et donc, tu rentres.

  • Speaker #1

    Je rentre dans un état assez… On va être objectif assez déprimé parce que je suis partie un an dans un pays étranger. J'ai vécu des expériences, on va dire professionnelles très difficiles, mais il y a aussi tout un aspect spirituel qui est quand même assez fort au Pérou, parce qu'on est connecté à certaines énergies. J'ai eu l'occasion d'aller au Machu Picchu. J'ai vraiment été à la rencontre de cette nouvelle énergie qu'il y avait là-bas, mais c'est surtout à cette nouvelle Myriam que je suis, parce qu'il y a plein de choses qui se sont résolues d'une manière beaucoup plus spirituelle. Et ça a été dur. Ça a été très, très dur. Et donc, je suis rentrée en miettes, vraiment en lambeaux.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que j'entends souvent pour les personnes comme toi qui partent un an, deux ans, qui touchent un peu, qui sont multipotentielles. Le retour est souvent très, très difficile. Alors, comment tu fais pour recoller les miettes à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    La petite anecdote, c'est que quand je suis rentrée, parce que je suis partie par la gare du Midi et je suis rentrée un an plus tard par la gare du Midi, quand je suis arrivée, je me suis même posé la question si j'étais partie. Je me fais, est-ce que j'ai rêvé mon année ? Ou est-ce que c'était tellement assez particulier ? Et en fait, j'étais tellement en lambeaux que j'ai appelé un ami qui, lui, est très terre-à-terre. Et il m'a dit, Myriam, tu as deux semaines pour te remettre sur pied. Alors, voilà les objectifs. Tac, tac, tac, tu y vas et tu lances. Et tu ne te poses pas de questions. Tu arrêtes de rester connectée là-haut. Les pieds sur terre. Tu te trouves un boulot, tu te trouves un appart. Je quittais les parents et on y va, go. Et dans les deux semaines, j'ai trouvé un boulot. Puis après, j'ai été habiter chez des amis. Puis j'ai trouvé un appart et voilà. Et j'ai repris le fil de... Le courant, en fait, j'ai repris quelque chose de concret, en fait. J'ai repris, j'ai remis des bonnes bases. Ok, un foyer, avoir un job, de l'argent qui rentre. Et puis, on verra la suite.

  • Speaker #0

    Ouais, priorité à la base à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ensuite ?

  • Speaker #1

    Et ensuite, encore une grande, grande déception parce que je trouve un métier de vendeuse dans lequel j'apprends tous les rouages de la vente que j'adore. Mais une fois que j'ai compris comment ça fonctionne, que j'ai compris tous les mécanismes, après je m'ennuie. Et donc je me dis, je vais reprendre ce que j'aime faire, c'est l'écriture. Et donc je vais me faire un petit master en écriture, en pièce de théâtre. Donc je prépare l'examen d'entrée. On est huit, il y a six places. Et malheureusement pour moi, je ne suis pas prise. Donc voilà, je me dis OK, qu'est-ce que je vais faire de ma vie à ce moment-là ? Parce que moi, j'avais vraiment envie d'écrire, d'écrire des pièces de théâtre. C'était quelque chose qui est tellement facile pour moi, évident. Et là, je me retrouve au point zéro de me dire OK, est-ce que je recommence la vente ? Qu'est-ce que je fais ? Et puis entre-temps, ce qui s'était passé aussi au Pérou, c'est que j'avais rencontré des photographes et j'avais adoré... l'après-studio. Donc, pas l'après-studio, mais ce qui se passe derrière le studio pendant la séance. Donc, un peu être assistante photographe. Et j'ai fait comme je fais tout le temps. J'ai demandé, je fais, ben voilà, moi j'aimerais bien travailler dans un studio photo, avec des photographes, avec des gens qui viennent se faire photographier, pas spécialement en mode, mais en famille. Et au mois de janvier, je rencontre une photographe et elle me propose de travailler avec elle en tant qu'assistante photographe. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est parti.

  • Speaker #1

    Et c'est parti.

  • Speaker #0

    Et c'est le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas.

  • Speaker #0

    Je connaissais la réponse.

  • Speaker #1

    Ce serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui se passe par la suite ?

  • Speaker #1

    Par la suite, il y a un heureux événement qui décide de pointer le bout de son nez. Il y a ma fille. Et donc là, c'est encore un moment de stand-by parce que quand on devient maman, il y a tout qui change, que ce soit dans... au niveau hormonal, au niveau des idées, on n'a plus la même liberté ou en tout cas, on n'a plus la même innocence ou inconscience. Et donc là, je me décide vraiment à me dire Ok, maintenant, j'ai voyagé, j'ai fait plusieurs métiers, je sais que j'ai l'esprit d'entrepreneuse. Donc maintenant, on va vraiment s'atteler à devenir une entrepreneuse. Je ne sais pas encore dans quoi, mais on va devenir entrepreneuse. Et donc là, je commence tout un parcours que peut-être certains connaissent, c'est Job Yourself. C'est une souveuse d'entreprise. Et donc, c'est une ASBL, une association qui accompagne des personnes avec un projet. Et généralement, ces personnes, il faut le savoir, sont au chômage. C'est aussi la condition. Pendant 18 mois, voire 24 mois, pour vraiment l'élaboration du business plan et de tout l'arrière-plan du business. Et après, on a la possibilité de tester notre business pendant 18 mois. Tout en gardant nos droits, nos avantages au niveau du chômage. Donc en fait, c'est vraiment, moi, j'ai vu cette période comme un... un moment de récréation assez important et de liberté, dans le sens où j'étais autorisée à tout tester. Et que si ça ne marchait pas, ce n'était pas grave. En fait, j'avais mon filet de sécurité, j'avais mes coachs qui étaient derrière pour me dire, écoute, on rectifie, on va à gauche, on va à droite. Et ma stabilité financière n'était pas mise à rude épreuve.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu gardes tes droits et tu peux te lancer en tant qu'entrepreneuse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et donc, dans quel projet tu pars ?

  • Speaker #1

    Alors, je pars...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu testes ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que je teste ? Là, je teste vraiment... Ce que je sais faire le mieux à ce moment-là, c'est toujours dans l'infographie et l'accompagnement. Et donc, bien sûr, au fur et à mesure, j'évolue dans cet accompagnement parce que j'accompagne des entrepreneurs qui veulent faire leur identité graphique, qui veulent vraiment s'exposer au monde. En faisant cet accompagnement de ces personnes, je me rends compte qu'il y a des méthodes qui permettent de trouver ce qui bloque dans le business, ce qui bloque dans leur vie, dans leur cheminement. professionnel. Et donc là je commence à faire plus des ateliers de développement personnel qui sont liés toujours au branding, à l'image et donc j'intitule les miroirs authentiques. Et au fur et à mesure de l'évolution de cet atelier, on se rend compte qu'on commence à parler avec l'âme de la personne. Et donc il y a plein de choses qui sont révélées dans ces miroirs et donc ça permet d'avancer d'une autre manière sur son business en bien professionnel et sa vie personnelle en fait. Et donc Je partais pour le branding, l'expression de soi par son logo, ses couleurs, son site internet. Et puis, on se retrouve dans des ateliers de développement personnel, touchant toujours à l'image, mais qui permet d'aller plus profondément et d'aller voir des blocages. Et alors, il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir des blocages bien transgénérationnels, des blocages émotionnels, des blocages qui sont plutôt logistiques quand on fait ce genre d'exercice. Et donc, c'est vraiment des chouettes moments que je passe avec les gens, très révélateurs. Et c'est un moment de... de pause pour eux et pour moi, c'est un moment de partage intense et d'authenticité aussi.

  • Speaker #0

    J'ai compris en gros ce que tu fais à ce moment-là. Il y a le côté spirituel. Tu peux en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passait, c'est que généralement, je demandais à mes clientes de m'expliquer leur projet. Moi, je suis quelqu'un de très visuel. Et je pense que parler de son projet au niveau intellectuel, c'est très intéressant. Mais lorsqu'on va essayer de le matérialiser avec des images, avec des couleurs, avec des motifs, Avec des textures, il y a beaucoup d'éléments qui viennent à nous. Et c'est surtout qu'en fait, moi, je travaille aussi avec le feng shui à l'époque. Donc, le feng shui, c'est vraiment toute une grille d'analyse de l'habitation qu'on peut remettre dans nos vies. Et avec ces grilles d'analyse, en fait, je me rendais compte des endroits qui étaient un peu boiteux dans le business par l'image.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, à un moment, on se rendait compte que finalement, le business, quand on se rend bien compte, c'est une prolongation de nous-mêmes. et donc on se rend compte que si maintenant dans nos propres bases ne sont pas bien stables notre business peut être une manière de nous aider à nous stabiliser mais si c'est vraiment très déstabilisé le business à un moment il s'écroule et moi c'est ce que j'avais vécu à plusieurs moments quand j'avais essayé de lancer des projets ou des idées je me dis mais pourquoi est-ce que ça foire et en fait je me rendais compte que dans ma vie personnelle et dans mon développement personnel c'était... C'était un endroit qui était très instable.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est d'aller chercher le truc qui bloque et dans ta vie, et automatiquement, ça bloque aussi ton business.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puisqu'on a une prolongation, le business, c'est une prolongation de qui on est. C'est ça ? Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    10 sur 10. Voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce qui est aussi intéressant, c'est parce qu'à côté de ça, il y a le feng shui. Et le feng shui, souvent, quand on a des personnes qui viennent nous voir pour faire le feng shui d'une entreprise, souvent, on propose d'aller faire le feng shui du directeur de l'entreprise. Parce qu'en fait, vu que c'est de la prolongation de lui-même, s'il y a une problématique dans sa maison, dans sa vie personnelle, elle va être de toute façon en écho dans son business.

  • Speaker #0

    On est sur le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas. Ce ne serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Donc, pour les auditeurs, on est à combien ? Huit ? Neuvième vie ? Allez, on est parti pour la suite.

  • Speaker #1

    Voilà. Alors après, la vie me fait que entre le moment où j'accompagne les gens dans leur business au niveau image, moi je fais tout ce qui est Feng Shui parce que je me rends bien compte qu'il y a plein de choses que la maison révèle aussi sur les personnes. Et parfois c'est plus facile de travailler en extérieur sur la maison que d'aller vraiment chipoter à l'intérieur de nous. Et donc je trouve que c'est encore une nouvelle voie pour un développement personnel et un épanouissement. Donc là je pars pendant trois ans en études de Feng Shui en parallèle. de mes activités en tant que graphiste. Là, c'est vraiment un coup de foudre, une révélation sur la façon dont on peut se connaître soi-même, aider les gens. Donc là, je lance un business et puis à un moment, je me rends compte que dans ma propre vie, j'ai étudié tout ce qu'il fallait, mais il fallait que je mette en pratique mon feng shui. Et un jour, je me réveille et je fais Myriam, tu es quand même une rigolote parce que tu dis aux gens qu'il faut qu'ils avancent, mais toi, tu ne mets pas les choses en place dans ta maison à toi pour que ça avance. Et donc le matin, je me décide d'aller chercher les éléments pour faire accélérer ma carrière. Parce qu'il faut savoir que dans le Feng Shui, on a neuf secteurs. On a le secteur de l'amour, de la carrière, de l'abondance. Et c'est vrai que ma carrière piétinait un petit peu. Donc je vais chercher les éléments de ma carrière. Et dans les six mois qui ont suivi, je suis dans l'obligation de déménager, de trouver un nouvel endroit. Et grâce à ce chamboulement, ça m'a permis de me connecter une première fois à mon âme d'artiste. que je me retrouve pendant 5 mois sans maison avec ma fille. On dort chez des amis, chez mon père, on campe un peu à gauche, à droite. Étant donné qu'elle est à l'école, je dois aller la conduire, la récupérer. Et vu que j'ai beaucoup de temps en transport, je me dis que je ne vais pas bouger. Je vais déposer ma fille le matin. Je vais rester toute la journée tout près de l'école et je viendrai la chercher après l'école. Et tout ce temps, je le passe dans un café. Et donc là, je me mets, OK, Myriam, qu'est-ce que tu as envie de réaliser ? Qu'est-ce que tu as envie de faire ? J'ai envie d'écrire. J'écris mon recueil de poésie. J'ai envie de faire une exposition de photos. J'ai organisé l'exposition photo. J'ai contacté les gens parce qu'en fait, je n'avais du temps que pour ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est là que ça a... Ça a accéléré déjà un premier pas vers ma vie d'artiste.

  • Speaker #0

    Et le deuxième pas ?

  • Speaker #1

    Alors, le deuxième pas a été plus lointain, qu'on se le dise, parce qu'il y a eu le Covid, qui est venu un peu chambouler toute ma vision. Parce que voilà, étant donné que pour la plupart des gens, en tout cas de notre gouvernement, ce n'était pas essentiel l'art, tout ce qui touchait à l'artistique et à la créativité, je me suis reconnectée avec quelque chose de très... Terre à terre, les réseaux sociaux. Donc là, je me suis formée encore et encore et encore aux réseaux sociaux. J'ai eu l'occasion de travailler, cette fois-là, dans une agence matrimoniale. Donc ça, c'était aussi une très, très chouette expérience. Donc j'avais aussi un côté créatif et un côté très humain parce que j'avais l'occasion de rencontrer plein de gens différents, de comprendre leurs histoires, de comprendre ce qu'ils cherchaient dans l'amour. Et encore une fois, quand on... On rencontre ce genre de personnes et on aime bien savoir le fond du fond. On se rend compte que l'amour, c'est quoi ? Ça m'a encore interrogée de savoir si c'est vraiment ça que j'ai envie d'aider les gens. Parce que chercher l'amour, c'est génial, mais d'abord le trouver en soi. À un moment, je me suis retirée parce que ça ne me plaisait plus. J'avais envie d'aller plus en profondeur et d'aider les personnes. Au moment où je me retire de ce projet-là, je suis encore dans un flou. Parce que j'ai touché à beaucoup de choses, j'ai beaucoup de compétences. Et je me dis, mais je fais quoi avec ça ? Et puis à un moment, je vais voir un coach, j'en vois plusieurs. Et le conseil de chacun de ces coachs, c'est Myriam, en fait, tu te disperses trop. Tu dois te focaliser sur une seule chose.

  • Speaker #0

    Ah, alors là !

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux pas dire ça ?

  • Speaker #0

    Si, si, on peut le dire. Et pour un multipotentiel, c'est très, très, très dur.

  • Speaker #1

    Oui, et alors ce qui fait que, alors comme moi, en étant un peu perdue dans ma vie à ce moment-là, je me dis Ok, je vais me focaliser sur ce que je sais faire et ce qui me plaît. Je me dis Je vais me focaliser sur le Feng Shui. Voilà, et donc ce que je fais de très bien, c'est que je me focalise sur mon business Feng Shui. Je fais mon business plan comme on fait quand on a un business, mais comment je vais communiquer, quels sont mes clients, quelles sont mes clientes. quelle est mon offre et tout ça. Donc, je cadenasse ça, parce que c'est vraiment cadenassé. Je me lance à fond dans les réseaux. Je fais plein de reels, je communique. J'ai beaucoup de demandes. J'organise même un challenge sur Internet de 21 jours pour désencombrer la maison où j'ai beaucoup de retours positifs. Il y a des révélations qui se passent. Et malheureusement, pendant ce challenge, il m'arrive un truc très compliqué, c'est que je tombe en burn-out.

  • Speaker #0

    Et ce Burnout, il va t'apprendre quoi ? Alors, la réponse de Myriam, je vous propose de l'écouter la semaine prochaine. On se retrouve dimanche prochain pour la suite et la fin de cet entretien avec, je vous le promets, de superbes petites pépites. D'ici là, passez une belle semaine et n'oubliez pas d'oser votre différence car... Chaque fois que quelqu'un décide d'utiliser son potentiel, sa différence, notre monde s'enrichit. Et je pense qu'il en a bien besoin. A la semaine prochaine.

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🎧 L'autre potentiel - J'ose ma différence : Le voyage multipotentiel de Myriam Essen


Et si vous aviez mille vies en une ? Si chaque détour, chaque impasse vous révélait un nouvel aspect de votre identité ?

Myriam Essen, artiste et entrepreneuse, vous embarque dans son incroyable parcours.


Comment passe-t-on d’infographiste championne du monde à professeure en haute école, puis à mannequin au Pérou ?


Pourquoi Myriam a-t-elle quitté une vie de rêve pour chercher quelque chose d’encore plus grand ?


Qu’a-t-elle découvert sur elle-même, entre le chaos des changements et la sérénité des montagnes du Machu Picchu ?


Dans cet épisode, Myriam raconte tout : les réussites fulgurantes, les échecs déstabilisants, mais surtout les apprentissages. Elle partage ses intuitions, ses doutes, et ce moment clé où tout bascule.


Vous découvrirez pourquoi elle a choisi d’embrasser pleinement son potentiel artistique, malgré les voix qui lui disaient le contraire.


Ce podcast est une invitation. À sortir de votre zone de confort. À écouter cette petite voix qui vous murmure de tenter l’impossible. À oser être vous-même.


Prêts pour un voyage où chaque étape est une découverte ? Myriam vous attend.


➡️ Écoutez maintenant et découvrez comment oser votre différence peut tout changer.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour à vous qui écoutez, merci d'être là ce matin, cet après-midi, ce soir. Vu que je ne sais pas quand vous écoutez, quoi qu'il en soit, soyez les bienvenus dans l'autre potentiel, j'ose ma différence. Et aujourd'hui, je suis en charmante compagnie, puisque mon invité du jour, c'est Myriam Essen, que vous avez déjà entendu dans cette émission, mais c'était tellement court qu'elle m'a dit Allez, si on recommençait, puisque Myriam était avec nous à Jose ma voix et donc pour l'émission qu'on a consacrée à cet événement, Myriam était présente. Alors bonjour Myriam !

  • Speaker #1

    Salut Marc ! Bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Alors, rappelle-nous peut-être qui tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je suis Myriam Essen. Je suis une jeune artiste, parce que je me fais découvrir auprès du monde, mais je suis une artiste refoulée qui a décidé d'apprivoiser le monde en tant qu'artiste. Ok.

  • Speaker #0

    Alors, artiste refoulée. Artiste, je vois, refoulé. Pourquoi tu dis refoulé ?

  • Speaker #1

    Parce que pendant des années, je n'ai pas voulu accepter ou en tout cas me dire Ok Myriam, tu es une artiste Donc je suis partie dans plein d'autres directions. Et donc, ce qui fait qu'à un moment, le refoulement était trop fort. Donc j'ai dû faire ma crise d'adolescence et me dire Ok, aujourd'hui, je suis une artiste

  • Speaker #0

    C'est quoi ton ancienne vie ? Avant d'être artiste, pour qu'on comprenne tout le parcours, tu dis J'ai fait plein de choses avant d'arriver à ce que j'aime vraiment, avant d'être cet artiste Donc quand tu étais une artiste refoulée, donc tu cachais bien tout ça, t'étais qui alors ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai commencé avec un premier parcours d'infographiste. Donc alors il y a un côté créatif, mais on ne peut pas dire qu'on est vraiment dans l'artistique en tant qu'infographiste, parce qu'on est au service de nos clients. Donc voilà, de là j'ai fait quand même un parcours assez impressionnant, parce que j'ai été majeure de ma promo trois années de suite, j'ai été championne de Belgique, quatrième mondiale. Et quelques mois plus tard, je suivais avec un parcours de professeur en haute école.

  • Speaker #0

    Alors, je n'y connais rien en infographie. C'est quoi cette histoire de quatrième mondial ? Donc, ça marche comment ? Juste par là, je suis curieux.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est des compétitions entre infographistes au niveau mondial. Et donc, on se retrouve tous ensemble. On a un brief et on a six heures pour réaliser le brief. Voilà, donc technique et créatif. Donc, il faut savoir qu'il y a plus ou moins 60% de technique et 40% de créativité qui sont calculées.

  • Speaker #0

    Tu gagnes tout ça, et alors ?

  • Speaker #1

    Je deviens prof. Ouais. Une période de ma vie que j'adore, parce que j'adore enseigner, j'adore partager. Maintenant, il y a un moment où je me dis, ok, j'ai à peine 22 ans. S'enfermer dans la casquette de prof, je trouvais ça un peu trop tôt. Parce qu'à 22 ans, il y a encore plein de choses à voir et à expérimenter. Et donc, du jour au lendemain, j'ai décidé de lâcher ma casquette de prof et de partir au Pérou pendant un an.

  • Speaker #0

    Waouh ! Pour ?

  • Speaker #1

    Pour apprendre l'espagnol, parce que je n'avais pas de deuxième langue. Et puis, je me suis dit, j'avais cru comprendre qu'il y avait des opportunités business au Pérou. Et je m'étais dit, on va tenter l'expérience, on va tenter l'aventure. En même temps, on va apprendre une langue et puis on verra ce que ça donne. Et c'est vrai qu'il y avait la possibilité de beaucoup de business, beaucoup de choses à faire. La seule chose, la difficulté que je rencontrais, c'est qu'on n'a pas la même mentalité de travail, la même vision du travail et les mêmes méthodes de communication.

  • Speaker #0

    Quand tu dis on n'a pas la... C'est qui le on ?

  • Speaker #1

    Alors, le on, j'ai envie de dire les occidentaux par rapport à l'Amérique latine.

  • Speaker #0

    C'est quoi la différence ?

  • Speaker #1

    La différence, c'est que par exemple, moi, je sais qu'au Pérou, on ne dit jamais non. Et c'est compliqué pour un business quand tu vas voir quelqu'un pour proposer une affaire, pour proposer une activité, et qu'il ne te dit pas non, mais qu'il te dit de oui demain. Et voilà, et donc, j'ai déjà eu plusieurs fois où en fait, on m'a dit, mais Myrème, tu n'as pas compris le code. En fait, il t'a dit gentiment non, mais un oui.

  • Speaker #0

    Donc, tu restes là un an ?

  • Speaker #1

    Un an. Ouh là, je fais beaucoup de choses. Je suis... J'ai la gestion d'une cafétéria dans un centre sportif. Je fais de la communication pour des centres médicaux, au niveau infographie, au niveau tout ce qui est branding. Je suis aussi modèle, mannequin, parce que si j'avais aussi un rêve que j'ai réalisé au Pérou, c'est que je voulais absolument devenir mannequin en étant un peu plus exotique au Pérou, parce qu'en Europe, je ne suis pas si exotique que ça. Au Pérou, j'étais grande, avec des cheveux un peu afro. Et donc je me suis dit, je vais faire la différence. Et donc je me suis démenée comme une dingue pour arriver au petit cercle de mode de l'époque au Pérou. et j'ai réussi à le trouver, j'ai réussi à rencontrer les gens. Et puis à un moment, il y a une petite voix qui m'a dit Mireille, est-ce que c'est vraiment ça que tu veux faire ? Et donc au moment, je me suis dit Non, en fait, ce n'est pas ça que je veux faire. C'était un challenge, je suis arrivée, j'ai fait les couvertures de magazine, mais maintenant, il est temps que je rentre.

  • Speaker #0

    Comment tu sais que ce n'est pas ça que tu veux faire ? Parce que ça, c'est intéressant, parce que tu fais plein de choses. Tu as déjà, j'ai l'impression, cinq vies et tu n'as que 23 ans, si je compte bien. Donc comment... Comment tu sais que ce n'est pas le truc qui t'attend alors que j'ai envie de dire juste waouh, c'est déjà énorme tout ce que tu fais ? Comment tu sais ça, que ce n'est pas le truc qui t'attend ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, j'ai une intuition et je me dis qu'à un moment, il faut que je demande de l'aide. Et je suis dans un pays qui n'est pas le mien, la langue qui n'est pas la mienne. J'arrive à mes fins, à trouver les gens qui ont le business. qui font toutes les couvertures des magazines au Pérou, qui font toutes les campagnes publicitaires dans les grands champignons, ici pour nous en Belgique, mais là-bas, c'était vraiment dans tout le Pérou. Et j'ai quand même un mauvais pressentiment, vraiment. Et donc, je me dis, OK, je vais dormir quand même dessus. Je n'ai pas besoin de me précipiter. Et en fait, le soir, je pose une question, je demande à mes guides, à l'univers, je dis, écoute, là maintenant, il va falloir que tu me guides. Je suis arrivée jusqu'ici, mais est-ce que c'est vraiment ce que je dois faire ? Et le lendemain matin, j'ai dans ma boîte mail, trois mails, d'une de mes meilleures amies, un mail de son mari et un mail de mon père. Et en fait, il faut savoir que ma meilleure amie et son mari ne se sont pas consultés. Donc, ils m'ont tous les deux envoyé un mail en disant Myriam, je sens qu'il est peut-être temps que tu rentres Mon père me disait la même chose. Et mon meilleure amie m'appelle dans l'après-midi. Il fait Écoute Myriam, j'ai fait un drôle de rêve te concernant. J'ai rêvé que je venais te rendre visite au Pérou. Et en fait, que tu étais devenu prostituée de luxe. Ah oui. Tu fais, OK, le message est clair, on rentre à la maison.

  • Speaker #0

    Donc, tu as cette opportunité, donc tu arrives à avoir les contacts. Comment tu fais, en fait ? Parce que... Moi, j'aime dire que si c'est le truc qui t'attend, tu as l'énergie pour défoncer les portes, mais toi, tu as l'énergie, même si ce n'est pas le truc qui t'attend. Donc, comment ça fonctionne ? Comment tu trouves cette énergie pour aller trouver les bonnes personnes, y aller, coûte que coûte ? Ce qui a un peu, j'ai l'impression, récurrent chez toi.

  • Speaker #1

    Disons que j'étais un peu dans une revanche, parce que j'ai deux grands frères, j'ai un papa, et c'est vrai que moi, je me suis toujours sentie différente de mes frères. De la famille, on va dire. Et je sentais que dans leur idée que je voulais devenir mannequin, tout ça, c'était une idée se grenue. Et je me suis dit, oui, je ne vais pas m'arrêter parce qu'ils me l'ont dit. J'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et donc, comment j'ai trouvé tous les contacts ? J'ai été vraiment fouinée dans les magazines. J'ai cherché les noms dans les crédits des magazines. J'ai été retrouver sur Internet les personnes. J'ai contacté à gauche, à droite. J'ai revu, j'ai retrouvé sur Facebook. plein d'informations et puis d'un seul coup je me suis retrouvée dans le bureau de la personne responsable de ça. Donc tout ça s'était mis en place et en fait je suis arrivée à ce point-là où je me dis waouh, j'y suis arrivée et je me suis dit mais ma vie c'est mon choix, est-ce que je le fais par revanche auprès de mes frères, de mon père ou est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie ? Et en fait, le fait d'y être arrivée là et d'avoir acquis toute cette expérience de rechercher, de trouver, Je fais OK, l'expérience, elle est faite. Et puis, j'ai fait la couverture de magazine. Donc, finalement, mon objectif était atteint. OK. Et donc, je me suis dit OK, maintenant, on peut passer au suivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé au suivant. Celui-là, check, c'est fait dans la liste de tous tes souhaits. OK. Et donc, tu rentres.

  • Speaker #1

    Je rentre dans un état assez… On va être objectif assez déprimé parce que je suis partie un an dans un pays étranger. J'ai vécu des expériences, on va dire professionnelles très difficiles, mais il y a aussi tout un aspect spirituel qui est quand même assez fort au Pérou, parce qu'on est connecté à certaines énergies. J'ai eu l'occasion d'aller au Machu Picchu. J'ai vraiment été à la rencontre de cette nouvelle énergie qu'il y avait là-bas, mais c'est surtout à cette nouvelle Myriam que je suis, parce qu'il y a plein de choses qui se sont résolues d'une manière beaucoup plus spirituelle. Et ça a été dur. Ça a été très, très dur. Et donc, je suis rentrée en miettes, vraiment en lambeaux.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que j'entends souvent pour les personnes comme toi qui partent un an, deux ans, qui touchent un peu, qui sont multipotentielles. Le retour est souvent très, très difficile. Alors, comment tu fais pour recoller les miettes à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    La petite anecdote, c'est que quand je suis rentrée, parce que je suis partie par la gare du Midi et je suis rentrée un an plus tard par la gare du Midi, quand je suis arrivée, je me suis même posé la question si j'étais partie. Je me fais, est-ce que j'ai rêvé mon année ? Ou est-ce que c'était tellement assez particulier ? Et en fait, j'étais tellement en lambeaux que j'ai appelé un ami qui, lui, est très terre-à-terre. Et il m'a dit, Myriam, tu as deux semaines pour te remettre sur pied. Alors, voilà les objectifs. Tac, tac, tac, tu y vas et tu lances. Et tu ne te poses pas de questions. Tu arrêtes de rester connectée là-haut. Les pieds sur terre. Tu te trouves un boulot, tu te trouves un appart. Je quittais les parents et on y va, go. Et dans les deux semaines, j'ai trouvé un boulot. Puis après, j'ai été habiter chez des amis. Puis j'ai trouvé un appart et voilà. Et j'ai repris le fil de... Le courant, en fait, j'ai repris quelque chose de concret, en fait. J'ai repris, j'ai remis des bonnes bases. Ok, un foyer, avoir un job, de l'argent qui rentre. Et puis, on verra la suite.

  • Speaker #0

    Ouais, priorité à la base à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ensuite ?

  • Speaker #1

    Et ensuite, encore une grande, grande déception parce que je trouve un métier de vendeuse dans lequel j'apprends tous les rouages de la vente que j'adore. Mais une fois que j'ai compris comment ça fonctionne, que j'ai compris tous les mécanismes, après je m'ennuie. Et donc je me dis, je vais reprendre ce que j'aime faire, c'est l'écriture. Et donc je vais me faire un petit master en écriture, en pièce de théâtre. Donc je prépare l'examen d'entrée. On est huit, il y a six places. Et malheureusement pour moi, je ne suis pas prise. Donc voilà, je me dis OK, qu'est-ce que je vais faire de ma vie à ce moment-là ? Parce que moi, j'avais vraiment envie d'écrire, d'écrire des pièces de théâtre. C'était quelque chose qui est tellement facile pour moi, évident. Et là, je me retrouve au point zéro de me dire OK, est-ce que je recommence la vente ? Qu'est-ce que je fais ? Et puis entre-temps, ce qui s'était passé aussi au Pérou, c'est que j'avais rencontré des photographes et j'avais adoré... l'après-studio. Donc, pas l'après-studio, mais ce qui se passe derrière le studio pendant la séance. Donc, un peu être assistante photographe. Et j'ai fait comme je fais tout le temps. J'ai demandé, je fais, ben voilà, moi j'aimerais bien travailler dans un studio photo, avec des photographes, avec des gens qui viennent se faire photographier, pas spécialement en mode, mais en famille. Et au mois de janvier, je rencontre une photographe et elle me propose de travailler avec elle en tant qu'assistante photographe. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est parti.

  • Speaker #1

    Et c'est parti.

  • Speaker #0

    Et c'est le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas.

  • Speaker #0

    Je connaissais la réponse.

  • Speaker #1

    Ce serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui se passe par la suite ?

  • Speaker #1

    Par la suite, il y a un heureux événement qui décide de pointer le bout de son nez. Il y a ma fille. Et donc là, c'est encore un moment de stand-by parce que quand on devient maman, il y a tout qui change, que ce soit dans... au niveau hormonal, au niveau des idées, on n'a plus la même liberté ou en tout cas, on n'a plus la même innocence ou inconscience. Et donc là, je me décide vraiment à me dire Ok, maintenant, j'ai voyagé, j'ai fait plusieurs métiers, je sais que j'ai l'esprit d'entrepreneuse. Donc maintenant, on va vraiment s'atteler à devenir une entrepreneuse. Je ne sais pas encore dans quoi, mais on va devenir entrepreneuse. Et donc là, je commence tout un parcours que peut-être certains connaissent, c'est Job Yourself. C'est une souveuse d'entreprise. Et donc, c'est une ASBL, une association qui accompagne des personnes avec un projet. Et généralement, ces personnes, il faut le savoir, sont au chômage. C'est aussi la condition. Pendant 18 mois, voire 24 mois, pour vraiment l'élaboration du business plan et de tout l'arrière-plan du business. Et après, on a la possibilité de tester notre business pendant 18 mois. Tout en gardant nos droits, nos avantages au niveau du chômage. Donc en fait, c'est vraiment, moi, j'ai vu cette période comme un... un moment de récréation assez important et de liberté, dans le sens où j'étais autorisée à tout tester. Et que si ça ne marchait pas, ce n'était pas grave. En fait, j'avais mon filet de sécurité, j'avais mes coachs qui étaient derrière pour me dire, écoute, on rectifie, on va à gauche, on va à droite. Et ma stabilité financière n'était pas mise à rude épreuve.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu gardes tes droits et tu peux te lancer en tant qu'entrepreneuse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et donc, dans quel projet tu pars ?

  • Speaker #1

    Alors, je pars...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu testes ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que je teste ? Là, je teste vraiment... Ce que je sais faire le mieux à ce moment-là, c'est toujours dans l'infographie et l'accompagnement. Et donc, bien sûr, au fur et à mesure, j'évolue dans cet accompagnement parce que j'accompagne des entrepreneurs qui veulent faire leur identité graphique, qui veulent vraiment s'exposer au monde. En faisant cet accompagnement de ces personnes, je me rends compte qu'il y a des méthodes qui permettent de trouver ce qui bloque dans le business, ce qui bloque dans leur vie, dans leur cheminement. professionnel. Et donc là je commence à faire plus des ateliers de développement personnel qui sont liés toujours au branding, à l'image et donc j'intitule les miroirs authentiques. Et au fur et à mesure de l'évolution de cet atelier, on se rend compte qu'on commence à parler avec l'âme de la personne. Et donc il y a plein de choses qui sont révélées dans ces miroirs et donc ça permet d'avancer d'une autre manière sur son business en bien professionnel et sa vie personnelle en fait. Et donc Je partais pour le branding, l'expression de soi par son logo, ses couleurs, son site internet. Et puis, on se retrouve dans des ateliers de développement personnel, touchant toujours à l'image, mais qui permet d'aller plus profondément et d'aller voir des blocages. Et alors, il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir des blocages bien transgénérationnels, des blocages émotionnels, des blocages qui sont plutôt logistiques quand on fait ce genre d'exercice. Et donc, c'est vraiment des chouettes moments que je passe avec les gens, très révélateurs. Et c'est un moment de... de pause pour eux et pour moi, c'est un moment de partage intense et d'authenticité aussi.

  • Speaker #0

    J'ai compris en gros ce que tu fais à ce moment-là. Il y a le côté spirituel. Tu peux en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passait, c'est que généralement, je demandais à mes clientes de m'expliquer leur projet. Moi, je suis quelqu'un de très visuel. Et je pense que parler de son projet au niveau intellectuel, c'est très intéressant. Mais lorsqu'on va essayer de le matérialiser avec des images, avec des couleurs, avec des motifs, Avec des textures, il y a beaucoup d'éléments qui viennent à nous. Et c'est surtout qu'en fait, moi, je travaille aussi avec le feng shui à l'époque. Donc, le feng shui, c'est vraiment toute une grille d'analyse de l'habitation qu'on peut remettre dans nos vies. Et avec ces grilles d'analyse, en fait, je me rendais compte des endroits qui étaient un peu boiteux dans le business par l'image.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, à un moment, on se rendait compte que finalement, le business, quand on se rend bien compte, c'est une prolongation de nous-mêmes. et donc on se rend compte que si maintenant dans nos propres bases ne sont pas bien stables notre business peut être une manière de nous aider à nous stabiliser mais si c'est vraiment très déstabilisé le business à un moment il s'écroule et moi c'est ce que j'avais vécu à plusieurs moments quand j'avais essayé de lancer des projets ou des idées je me dis mais pourquoi est-ce que ça foire et en fait je me rendais compte que dans ma vie personnelle et dans mon développement personnel c'était... C'était un endroit qui était très instable.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est d'aller chercher le truc qui bloque et dans ta vie, et automatiquement, ça bloque aussi ton business.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puisqu'on a une prolongation, le business, c'est une prolongation de qui on est. C'est ça ? Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    10 sur 10. Voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce qui est aussi intéressant, c'est parce qu'à côté de ça, il y a le feng shui. Et le feng shui, souvent, quand on a des personnes qui viennent nous voir pour faire le feng shui d'une entreprise, souvent, on propose d'aller faire le feng shui du directeur de l'entreprise. Parce qu'en fait, vu que c'est de la prolongation de lui-même, s'il y a une problématique dans sa maison, dans sa vie personnelle, elle va être de toute façon en écho dans son business.

  • Speaker #0

    On est sur le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas. Ce ne serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Donc, pour les auditeurs, on est à combien ? Huit ? Neuvième vie ? Allez, on est parti pour la suite.

  • Speaker #1

    Voilà. Alors après, la vie me fait que entre le moment où j'accompagne les gens dans leur business au niveau image, moi je fais tout ce qui est Feng Shui parce que je me rends bien compte qu'il y a plein de choses que la maison révèle aussi sur les personnes. Et parfois c'est plus facile de travailler en extérieur sur la maison que d'aller vraiment chipoter à l'intérieur de nous. Et donc je trouve que c'est encore une nouvelle voie pour un développement personnel et un épanouissement. Donc là je pars pendant trois ans en études de Feng Shui en parallèle. de mes activités en tant que graphiste. Là, c'est vraiment un coup de foudre, une révélation sur la façon dont on peut se connaître soi-même, aider les gens. Donc là, je lance un business et puis à un moment, je me rends compte que dans ma propre vie, j'ai étudié tout ce qu'il fallait, mais il fallait que je mette en pratique mon feng shui. Et un jour, je me réveille et je fais Myriam, tu es quand même une rigolote parce que tu dis aux gens qu'il faut qu'ils avancent, mais toi, tu ne mets pas les choses en place dans ta maison à toi pour que ça avance. Et donc le matin, je me décide d'aller chercher les éléments pour faire accélérer ma carrière. Parce qu'il faut savoir que dans le Feng Shui, on a neuf secteurs. On a le secteur de l'amour, de la carrière, de l'abondance. Et c'est vrai que ma carrière piétinait un petit peu. Donc je vais chercher les éléments de ma carrière. Et dans les six mois qui ont suivi, je suis dans l'obligation de déménager, de trouver un nouvel endroit. Et grâce à ce chamboulement, ça m'a permis de me connecter une première fois à mon âme d'artiste. que je me retrouve pendant 5 mois sans maison avec ma fille. On dort chez des amis, chez mon père, on campe un peu à gauche, à droite. Étant donné qu'elle est à l'école, je dois aller la conduire, la récupérer. Et vu que j'ai beaucoup de temps en transport, je me dis que je ne vais pas bouger. Je vais déposer ma fille le matin. Je vais rester toute la journée tout près de l'école et je viendrai la chercher après l'école. Et tout ce temps, je le passe dans un café. Et donc là, je me mets, OK, Myriam, qu'est-ce que tu as envie de réaliser ? Qu'est-ce que tu as envie de faire ? J'ai envie d'écrire. J'écris mon recueil de poésie. J'ai envie de faire une exposition de photos. J'ai organisé l'exposition photo. J'ai contacté les gens parce qu'en fait, je n'avais du temps que pour ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est là que ça a... Ça a accéléré déjà un premier pas vers ma vie d'artiste.

  • Speaker #0

    Et le deuxième pas ?

  • Speaker #1

    Alors, le deuxième pas a été plus lointain, qu'on se le dise, parce qu'il y a eu le Covid, qui est venu un peu chambouler toute ma vision. Parce que voilà, étant donné que pour la plupart des gens, en tout cas de notre gouvernement, ce n'était pas essentiel l'art, tout ce qui touchait à l'artistique et à la créativité, je me suis reconnectée avec quelque chose de très... Terre à terre, les réseaux sociaux. Donc là, je me suis formée encore et encore et encore aux réseaux sociaux. J'ai eu l'occasion de travailler, cette fois-là, dans une agence matrimoniale. Donc ça, c'était aussi une très, très chouette expérience. Donc j'avais aussi un côté créatif et un côté très humain parce que j'avais l'occasion de rencontrer plein de gens différents, de comprendre leurs histoires, de comprendre ce qu'ils cherchaient dans l'amour. Et encore une fois, quand on... On rencontre ce genre de personnes et on aime bien savoir le fond du fond. On se rend compte que l'amour, c'est quoi ? Ça m'a encore interrogée de savoir si c'est vraiment ça que j'ai envie d'aider les gens. Parce que chercher l'amour, c'est génial, mais d'abord le trouver en soi. À un moment, je me suis retirée parce que ça ne me plaisait plus. J'avais envie d'aller plus en profondeur et d'aider les personnes. Au moment où je me retire de ce projet-là, je suis encore dans un flou. Parce que j'ai touché à beaucoup de choses, j'ai beaucoup de compétences. Et je me dis, mais je fais quoi avec ça ? Et puis à un moment, je vais voir un coach, j'en vois plusieurs. Et le conseil de chacun de ces coachs, c'est Myriam, en fait, tu te disperses trop. Tu dois te focaliser sur une seule chose.

  • Speaker #0

    Ah, alors là !

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux pas dire ça ?

  • Speaker #0

    Si, si, on peut le dire. Et pour un multipotentiel, c'est très, très, très dur.

  • Speaker #1

    Oui, et alors ce qui fait que, alors comme moi, en étant un peu perdue dans ma vie à ce moment-là, je me dis Ok, je vais me focaliser sur ce que je sais faire et ce qui me plaît. Je me dis Je vais me focaliser sur le Feng Shui. Voilà, et donc ce que je fais de très bien, c'est que je me focalise sur mon business Feng Shui. Je fais mon business plan comme on fait quand on a un business, mais comment je vais communiquer, quels sont mes clients, quelles sont mes clientes. quelle est mon offre et tout ça. Donc, je cadenasse ça, parce que c'est vraiment cadenassé. Je me lance à fond dans les réseaux. Je fais plein de reels, je communique. J'ai beaucoup de demandes. J'organise même un challenge sur Internet de 21 jours pour désencombrer la maison où j'ai beaucoup de retours positifs. Il y a des révélations qui se passent. Et malheureusement, pendant ce challenge, il m'arrive un truc très compliqué, c'est que je tombe en burn-out.

  • Speaker #0

    Et ce Burnout, il va t'apprendre quoi ? Alors, la réponse de Myriam, je vous propose de l'écouter la semaine prochaine. On se retrouve dimanche prochain pour la suite et la fin de cet entretien avec, je vous le promets, de superbes petites pépites. D'ici là, passez une belle semaine et n'oubliez pas d'oser votre différence car... Chaque fois que quelqu'un décide d'utiliser son potentiel, sa différence, notre monde s'enrichit. Et je pense qu'il en a bien besoin. A la semaine prochaine.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour à vous qui écoutez, merci d'être là ce matin, cet après-midi, ce soir. Vu que je ne sais pas quand vous écoutez, quoi qu'il en soit, soyez les bienvenus dans l'autre potentiel, j'ose ma différence. Et aujourd'hui, je suis en charmante compagnie, puisque mon invité du jour, c'est Myriam Essen, que vous avez déjà entendu dans cette émission, mais c'était tellement court qu'elle m'a dit Allez, si on recommençait, puisque Myriam était avec nous à Jose ma voix et donc pour l'émission qu'on a consacrée à cet événement, Myriam était présente. Alors bonjour Myriam !

  • Speaker #1

    Salut Marc ! Bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Alors, rappelle-nous peut-être qui tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je suis Myriam Essen. Je suis une jeune artiste, parce que je me fais découvrir auprès du monde, mais je suis une artiste refoulée qui a décidé d'apprivoiser le monde en tant qu'artiste. Ok.

  • Speaker #0

    Alors, artiste refoulée. Artiste, je vois, refoulé. Pourquoi tu dis refoulé ?

  • Speaker #1

    Parce que pendant des années, je n'ai pas voulu accepter ou en tout cas me dire Ok Myriam, tu es une artiste Donc je suis partie dans plein d'autres directions. Et donc, ce qui fait qu'à un moment, le refoulement était trop fort. Donc j'ai dû faire ma crise d'adolescence et me dire Ok, aujourd'hui, je suis une artiste

  • Speaker #0

    C'est quoi ton ancienne vie ? Avant d'être artiste, pour qu'on comprenne tout le parcours, tu dis J'ai fait plein de choses avant d'arriver à ce que j'aime vraiment, avant d'être cet artiste Donc quand tu étais une artiste refoulée, donc tu cachais bien tout ça, t'étais qui alors ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai commencé avec un premier parcours d'infographiste. Donc alors il y a un côté créatif, mais on ne peut pas dire qu'on est vraiment dans l'artistique en tant qu'infographiste, parce qu'on est au service de nos clients. Donc voilà, de là j'ai fait quand même un parcours assez impressionnant, parce que j'ai été majeure de ma promo trois années de suite, j'ai été championne de Belgique, quatrième mondiale. Et quelques mois plus tard, je suivais avec un parcours de professeur en haute école.

  • Speaker #0

    Alors, je n'y connais rien en infographie. C'est quoi cette histoire de quatrième mondial ? Donc, ça marche comment ? Juste par là, je suis curieux.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est des compétitions entre infographistes au niveau mondial. Et donc, on se retrouve tous ensemble. On a un brief et on a six heures pour réaliser le brief. Voilà, donc technique et créatif. Donc, il faut savoir qu'il y a plus ou moins 60% de technique et 40% de créativité qui sont calculées.

  • Speaker #0

    Tu gagnes tout ça, et alors ?

  • Speaker #1

    Je deviens prof. Ouais. Une période de ma vie que j'adore, parce que j'adore enseigner, j'adore partager. Maintenant, il y a un moment où je me dis, ok, j'ai à peine 22 ans. S'enfermer dans la casquette de prof, je trouvais ça un peu trop tôt. Parce qu'à 22 ans, il y a encore plein de choses à voir et à expérimenter. Et donc, du jour au lendemain, j'ai décidé de lâcher ma casquette de prof et de partir au Pérou pendant un an.

  • Speaker #0

    Waouh ! Pour ?

  • Speaker #1

    Pour apprendre l'espagnol, parce que je n'avais pas de deuxième langue. Et puis, je me suis dit, j'avais cru comprendre qu'il y avait des opportunités business au Pérou. Et je m'étais dit, on va tenter l'expérience, on va tenter l'aventure. En même temps, on va apprendre une langue et puis on verra ce que ça donne. Et c'est vrai qu'il y avait la possibilité de beaucoup de business, beaucoup de choses à faire. La seule chose, la difficulté que je rencontrais, c'est qu'on n'a pas la même mentalité de travail, la même vision du travail et les mêmes méthodes de communication.

  • Speaker #0

    Quand tu dis on n'a pas la... C'est qui le on ?

  • Speaker #1

    Alors, le on, j'ai envie de dire les occidentaux par rapport à l'Amérique latine.

  • Speaker #0

    C'est quoi la différence ?

  • Speaker #1

    La différence, c'est que par exemple, moi, je sais qu'au Pérou, on ne dit jamais non. Et c'est compliqué pour un business quand tu vas voir quelqu'un pour proposer une affaire, pour proposer une activité, et qu'il ne te dit pas non, mais qu'il te dit de oui demain. Et voilà, et donc, j'ai déjà eu plusieurs fois où en fait, on m'a dit, mais Myrème, tu n'as pas compris le code. En fait, il t'a dit gentiment non, mais un oui.

  • Speaker #0

    Donc, tu restes là un an ?

  • Speaker #1

    Un an. Ouh là, je fais beaucoup de choses. Je suis... J'ai la gestion d'une cafétéria dans un centre sportif. Je fais de la communication pour des centres médicaux, au niveau infographie, au niveau tout ce qui est branding. Je suis aussi modèle, mannequin, parce que si j'avais aussi un rêve que j'ai réalisé au Pérou, c'est que je voulais absolument devenir mannequin en étant un peu plus exotique au Pérou, parce qu'en Europe, je ne suis pas si exotique que ça. Au Pérou, j'étais grande, avec des cheveux un peu afro. Et donc je me suis dit, je vais faire la différence. Et donc je me suis démenée comme une dingue pour arriver au petit cercle de mode de l'époque au Pérou. et j'ai réussi à le trouver, j'ai réussi à rencontrer les gens. Et puis à un moment, il y a une petite voix qui m'a dit Mireille, est-ce que c'est vraiment ça que tu veux faire ? Et donc au moment, je me suis dit Non, en fait, ce n'est pas ça que je veux faire. C'était un challenge, je suis arrivée, j'ai fait les couvertures de magazine, mais maintenant, il est temps que je rentre.

  • Speaker #0

    Comment tu sais que ce n'est pas ça que tu veux faire ? Parce que ça, c'est intéressant, parce que tu fais plein de choses. Tu as déjà, j'ai l'impression, cinq vies et tu n'as que 23 ans, si je compte bien. Donc comment... Comment tu sais que ce n'est pas le truc qui t'attend alors que j'ai envie de dire juste waouh, c'est déjà énorme tout ce que tu fais ? Comment tu sais ça, que ce n'est pas le truc qui t'attend ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, j'ai une intuition et je me dis qu'à un moment, il faut que je demande de l'aide. Et je suis dans un pays qui n'est pas le mien, la langue qui n'est pas la mienne. J'arrive à mes fins, à trouver les gens qui ont le business. qui font toutes les couvertures des magazines au Pérou, qui font toutes les campagnes publicitaires dans les grands champignons, ici pour nous en Belgique, mais là-bas, c'était vraiment dans tout le Pérou. Et j'ai quand même un mauvais pressentiment, vraiment. Et donc, je me dis, OK, je vais dormir quand même dessus. Je n'ai pas besoin de me précipiter. Et en fait, le soir, je pose une question, je demande à mes guides, à l'univers, je dis, écoute, là maintenant, il va falloir que tu me guides. Je suis arrivée jusqu'ici, mais est-ce que c'est vraiment ce que je dois faire ? Et le lendemain matin, j'ai dans ma boîte mail, trois mails, d'une de mes meilleures amies, un mail de son mari et un mail de mon père. Et en fait, il faut savoir que ma meilleure amie et son mari ne se sont pas consultés. Donc, ils m'ont tous les deux envoyé un mail en disant Myriam, je sens qu'il est peut-être temps que tu rentres Mon père me disait la même chose. Et mon meilleure amie m'appelle dans l'après-midi. Il fait Écoute Myriam, j'ai fait un drôle de rêve te concernant. J'ai rêvé que je venais te rendre visite au Pérou. Et en fait, que tu étais devenu prostituée de luxe. Ah oui. Tu fais, OK, le message est clair, on rentre à la maison.

  • Speaker #0

    Donc, tu as cette opportunité, donc tu arrives à avoir les contacts. Comment tu fais, en fait ? Parce que... Moi, j'aime dire que si c'est le truc qui t'attend, tu as l'énergie pour défoncer les portes, mais toi, tu as l'énergie, même si ce n'est pas le truc qui t'attend. Donc, comment ça fonctionne ? Comment tu trouves cette énergie pour aller trouver les bonnes personnes, y aller, coûte que coûte ? Ce qui a un peu, j'ai l'impression, récurrent chez toi.

  • Speaker #1

    Disons que j'étais un peu dans une revanche, parce que j'ai deux grands frères, j'ai un papa, et c'est vrai que moi, je me suis toujours sentie différente de mes frères. De la famille, on va dire. Et je sentais que dans leur idée que je voulais devenir mannequin, tout ça, c'était une idée se grenue. Et je me suis dit, oui, je ne vais pas m'arrêter parce qu'ils me l'ont dit. J'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et donc, comment j'ai trouvé tous les contacts ? J'ai été vraiment fouinée dans les magazines. J'ai cherché les noms dans les crédits des magazines. J'ai été retrouver sur Internet les personnes. J'ai contacté à gauche, à droite. J'ai revu, j'ai retrouvé sur Facebook. plein d'informations et puis d'un seul coup je me suis retrouvée dans le bureau de la personne responsable de ça. Donc tout ça s'était mis en place et en fait je suis arrivée à ce point-là où je me dis waouh, j'y suis arrivée et je me suis dit mais ma vie c'est mon choix, est-ce que je le fais par revanche auprès de mes frères, de mon père ou est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie ? Et en fait, le fait d'y être arrivée là et d'avoir acquis toute cette expérience de rechercher, de trouver, Je fais OK, l'expérience, elle est faite. Et puis, j'ai fait la couverture de magazine. Donc, finalement, mon objectif était atteint. OK. Et donc, je me suis dit OK, maintenant, on peut passer au suivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé au suivant. Celui-là, check, c'est fait dans la liste de tous tes souhaits. OK. Et donc, tu rentres.

  • Speaker #1

    Je rentre dans un état assez… On va être objectif assez déprimé parce que je suis partie un an dans un pays étranger. J'ai vécu des expériences, on va dire professionnelles très difficiles, mais il y a aussi tout un aspect spirituel qui est quand même assez fort au Pérou, parce qu'on est connecté à certaines énergies. J'ai eu l'occasion d'aller au Machu Picchu. J'ai vraiment été à la rencontre de cette nouvelle énergie qu'il y avait là-bas, mais c'est surtout à cette nouvelle Myriam que je suis, parce qu'il y a plein de choses qui se sont résolues d'une manière beaucoup plus spirituelle. Et ça a été dur. Ça a été très, très dur. Et donc, je suis rentrée en miettes, vraiment en lambeaux.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que j'entends souvent pour les personnes comme toi qui partent un an, deux ans, qui touchent un peu, qui sont multipotentielles. Le retour est souvent très, très difficile. Alors, comment tu fais pour recoller les miettes à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    La petite anecdote, c'est que quand je suis rentrée, parce que je suis partie par la gare du Midi et je suis rentrée un an plus tard par la gare du Midi, quand je suis arrivée, je me suis même posé la question si j'étais partie. Je me fais, est-ce que j'ai rêvé mon année ? Ou est-ce que c'était tellement assez particulier ? Et en fait, j'étais tellement en lambeaux que j'ai appelé un ami qui, lui, est très terre-à-terre. Et il m'a dit, Myriam, tu as deux semaines pour te remettre sur pied. Alors, voilà les objectifs. Tac, tac, tac, tu y vas et tu lances. Et tu ne te poses pas de questions. Tu arrêtes de rester connectée là-haut. Les pieds sur terre. Tu te trouves un boulot, tu te trouves un appart. Je quittais les parents et on y va, go. Et dans les deux semaines, j'ai trouvé un boulot. Puis après, j'ai été habiter chez des amis. Puis j'ai trouvé un appart et voilà. Et j'ai repris le fil de... Le courant, en fait, j'ai repris quelque chose de concret, en fait. J'ai repris, j'ai remis des bonnes bases. Ok, un foyer, avoir un job, de l'argent qui rentre. Et puis, on verra la suite.

  • Speaker #0

    Ouais, priorité à la base à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ensuite ?

  • Speaker #1

    Et ensuite, encore une grande, grande déception parce que je trouve un métier de vendeuse dans lequel j'apprends tous les rouages de la vente que j'adore. Mais une fois que j'ai compris comment ça fonctionne, que j'ai compris tous les mécanismes, après je m'ennuie. Et donc je me dis, je vais reprendre ce que j'aime faire, c'est l'écriture. Et donc je vais me faire un petit master en écriture, en pièce de théâtre. Donc je prépare l'examen d'entrée. On est huit, il y a six places. Et malheureusement pour moi, je ne suis pas prise. Donc voilà, je me dis OK, qu'est-ce que je vais faire de ma vie à ce moment-là ? Parce que moi, j'avais vraiment envie d'écrire, d'écrire des pièces de théâtre. C'était quelque chose qui est tellement facile pour moi, évident. Et là, je me retrouve au point zéro de me dire OK, est-ce que je recommence la vente ? Qu'est-ce que je fais ? Et puis entre-temps, ce qui s'était passé aussi au Pérou, c'est que j'avais rencontré des photographes et j'avais adoré... l'après-studio. Donc, pas l'après-studio, mais ce qui se passe derrière le studio pendant la séance. Donc, un peu être assistante photographe. Et j'ai fait comme je fais tout le temps. J'ai demandé, je fais, ben voilà, moi j'aimerais bien travailler dans un studio photo, avec des photographes, avec des gens qui viennent se faire photographier, pas spécialement en mode, mais en famille. Et au mois de janvier, je rencontre une photographe et elle me propose de travailler avec elle en tant qu'assistante photographe. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est parti.

  • Speaker #1

    Et c'est parti.

  • Speaker #0

    Et c'est le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas.

  • Speaker #0

    Je connaissais la réponse.

  • Speaker #1

    Ce serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui se passe par la suite ?

  • Speaker #1

    Par la suite, il y a un heureux événement qui décide de pointer le bout de son nez. Il y a ma fille. Et donc là, c'est encore un moment de stand-by parce que quand on devient maman, il y a tout qui change, que ce soit dans... au niveau hormonal, au niveau des idées, on n'a plus la même liberté ou en tout cas, on n'a plus la même innocence ou inconscience. Et donc là, je me décide vraiment à me dire Ok, maintenant, j'ai voyagé, j'ai fait plusieurs métiers, je sais que j'ai l'esprit d'entrepreneuse. Donc maintenant, on va vraiment s'atteler à devenir une entrepreneuse. Je ne sais pas encore dans quoi, mais on va devenir entrepreneuse. Et donc là, je commence tout un parcours que peut-être certains connaissent, c'est Job Yourself. C'est une souveuse d'entreprise. Et donc, c'est une ASBL, une association qui accompagne des personnes avec un projet. Et généralement, ces personnes, il faut le savoir, sont au chômage. C'est aussi la condition. Pendant 18 mois, voire 24 mois, pour vraiment l'élaboration du business plan et de tout l'arrière-plan du business. Et après, on a la possibilité de tester notre business pendant 18 mois. Tout en gardant nos droits, nos avantages au niveau du chômage. Donc en fait, c'est vraiment, moi, j'ai vu cette période comme un... un moment de récréation assez important et de liberté, dans le sens où j'étais autorisée à tout tester. Et que si ça ne marchait pas, ce n'était pas grave. En fait, j'avais mon filet de sécurité, j'avais mes coachs qui étaient derrière pour me dire, écoute, on rectifie, on va à gauche, on va à droite. Et ma stabilité financière n'était pas mise à rude épreuve.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu gardes tes droits et tu peux te lancer en tant qu'entrepreneuse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et donc, dans quel projet tu pars ?

  • Speaker #1

    Alors, je pars...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu testes ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que je teste ? Là, je teste vraiment... Ce que je sais faire le mieux à ce moment-là, c'est toujours dans l'infographie et l'accompagnement. Et donc, bien sûr, au fur et à mesure, j'évolue dans cet accompagnement parce que j'accompagne des entrepreneurs qui veulent faire leur identité graphique, qui veulent vraiment s'exposer au monde. En faisant cet accompagnement de ces personnes, je me rends compte qu'il y a des méthodes qui permettent de trouver ce qui bloque dans le business, ce qui bloque dans leur vie, dans leur cheminement. professionnel. Et donc là je commence à faire plus des ateliers de développement personnel qui sont liés toujours au branding, à l'image et donc j'intitule les miroirs authentiques. Et au fur et à mesure de l'évolution de cet atelier, on se rend compte qu'on commence à parler avec l'âme de la personne. Et donc il y a plein de choses qui sont révélées dans ces miroirs et donc ça permet d'avancer d'une autre manière sur son business en bien professionnel et sa vie personnelle en fait. Et donc Je partais pour le branding, l'expression de soi par son logo, ses couleurs, son site internet. Et puis, on se retrouve dans des ateliers de développement personnel, touchant toujours à l'image, mais qui permet d'aller plus profondément et d'aller voir des blocages. Et alors, il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir des blocages bien transgénérationnels, des blocages émotionnels, des blocages qui sont plutôt logistiques quand on fait ce genre d'exercice. Et donc, c'est vraiment des chouettes moments que je passe avec les gens, très révélateurs. Et c'est un moment de... de pause pour eux et pour moi, c'est un moment de partage intense et d'authenticité aussi.

  • Speaker #0

    J'ai compris en gros ce que tu fais à ce moment-là. Il y a le côté spirituel. Tu peux en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passait, c'est que généralement, je demandais à mes clientes de m'expliquer leur projet. Moi, je suis quelqu'un de très visuel. Et je pense que parler de son projet au niveau intellectuel, c'est très intéressant. Mais lorsqu'on va essayer de le matérialiser avec des images, avec des couleurs, avec des motifs, Avec des textures, il y a beaucoup d'éléments qui viennent à nous. Et c'est surtout qu'en fait, moi, je travaille aussi avec le feng shui à l'époque. Donc, le feng shui, c'est vraiment toute une grille d'analyse de l'habitation qu'on peut remettre dans nos vies. Et avec ces grilles d'analyse, en fait, je me rendais compte des endroits qui étaient un peu boiteux dans le business par l'image.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, à un moment, on se rendait compte que finalement, le business, quand on se rend bien compte, c'est une prolongation de nous-mêmes. et donc on se rend compte que si maintenant dans nos propres bases ne sont pas bien stables notre business peut être une manière de nous aider à nous stabiliser mais si c'est vraiment très déstabilisé le business à un moment il s'écroule et moi c'est ce que j'avais vécu à plusieurs moments quand j'avais essayé de lancer des projets ou des idées je me dis mais pourquoi est-ce que ça foire et en fait je me rendais compte que dans ma vie personnelle et dans mon développement personnel c'était... C'était un endroit qui était très instable.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est d'aller chercher le truc qui bloque et dans ta vie, et automatiquement, ça bloque aussi ton business.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puisqu'on a une prolongation, le business, c'est une prolongation de qui on est. C'est ça ? Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    10 sur 10. Voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce qui est aussi intéressant, c'est parce qu'à côté de ça, il y a le feng shui. Et le feng shui, souvent, quand on a des personnes qui viennent nous voir pour faire le feng shui d'une entreprise, souvent, on propose d'aller faire le feng shui du directeur de l'entreprise. Parce qu'en fait, vu que c'est de la prolongation de lui-même, s'il y a une problématique dans sa maison, dans sa vie personnelle, elle va être de toute façon en écho dans son business.

  • Speaker #0

    On est sur le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas. Ce ne serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Donc, pour les auditeurs, on est à combien ? Huit ? Neuvième vie ? Allez, on est parti pour la suite.

  • Speaker #1

    Voilà. Alors après, la vie me fait que entre le moment où j'accompagne les gens dans leur business au niveau image, moi je fais tout ce qui est Feng Shui parce que je me rends bien compte qu'il y a plein de choses que la maison révèle aussi sur les personnes. Et parfois c'est plus facile de travailler en extérieur sur la maison que d'aller vraiment chipoter à l'intérieur de nous. Et donc je trouve que c'est encore une nouvelle voie pour un développement personnel et un épanouissement. Donc là je pars pendant trois ans en études de Feng Shui en parallèle. de mes activités en tant que graphiste. Là, c'est vraiment un coup de foudre, une révélation sur la façon dont on peut se connaître soi-même, aider les gens. Donc là, je lance un business et puis à un moment, je me rends compte que dans ma propre vie, j'ai étudié tout ce qu'il fallait, mais il fallait que je mette en pratique mon feng shui. Et un jour, je me réveille et je fais Myriam, tu es quand même une rigolote parce que tu dis aux gens qu'il faut qu'ils avancent, mais toi, tu ne mets pas les choses en place dans ta maison à toi pour que ça avance. Et donc le matin, je me décide d'aller chercher les éléments pour faire accélérer ma carrière. Parce qu'il faut savoir que dans le Feng Shui, on a neuf secteurs. On a le secteur de l'amour, de la carrière, de l'abondance. Et c'est vrai que ma carrière piétinait un petit peu. Donc je vais chercher les éléments de ma carrière. Et dans les six mois qui ont suivi, je suis dans l'obligation de déménager, de trouver un nouvel endroit. Et grâce à ce chamboulement, ça m'a permis de me connecter une première fois à mon âme d'artiste. que je me retrouve pendant 5 mois sans maison avec ma fille. On dort chez des amis, chez mon père, on campe un peu à gauche, à droite. Étant donné qu'elle est à l'école, je dois aller la conduire, la récupérer. Et vu que j'ai beaucoup de temps en transport, je me dis que je ne vais pas bouger. Je vais déposer ma fille le matin. Je vais rester toute la journée tout près de l'école et je viendrai la chercher après l'école. Et tout ce temps, je le passe dans un café. Et donc là, je me mets, OK, Myriam, qu'est-ce que tu as envie de réaliser ? Qu'est-ce que tu as envie de faire ? J'ai envie d'écrire. J'écris mon recueil de poésie. J'ai envie de faire une exposition de photos. J'ai organisé l'exposition photo. J'ai contacté les gens parce qu'en fait, je n'avais du temps que pour ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est là que ça a... Ça a accéléré déjà un premier pas vers ma vie d'artiste.

  • Speaker #0

    Et le deuxième pas ?

  • Speaker #1

    Alors, le deuxième pas a été plus lointain, qu'on se le dise, parce qu'il y a eu le Covid, qui est venu un peu chambouler toute ma vision. Parce que voilà, étant donné que pour la plupart des gens, en tout cas de notre gouvernement, ce n'était pas essentiel l'art, tout ce qui touchait à l'artistique et à la créativité, je me suis reconnectée avec quelque chose de très... Terre à terre, les réseaux sociaux. Donc là, je me suis formée encore et encore et encore aux réseaux sociaux. J'ai eu l'occasion de travailler, cette fois-là, dans une agence matrimoniale. Donc ça, c'était aussi une très, très chouette expérience. Donc j'avais aussi un côté créatif et un côté très humain parce que j'avais l'occasion de rencontrer plein de gens différents, de comprendre leurs histoires, de comprendre ce qu'ils cherchaient dans l'amour. Et encore une fois, quand on... On rencontre ce genre de personnes et on aime bien savoir le fond du fond. On se rend compte que l'amour, c'est quoi ? Ça m'a encore interrogée de savoir si c'est vraiment ça que j'ai envie d'aider les gens. Parce que chercher l'amour, c'est génial, mais d'abord le trouver en soi. À un moment, je me suis retirée parce que ça ne me plaisait plus. J'avais envie d'aller plus en profondeur et d'aider les personnes. Au moment où je me retire de ce projet-là, je suis encore dans un flou. Parce que j'ai touché à beaucoup de choses, j'ai beaucoup de compétences. Et je me dis, mais je fais quoi avec ça ? Et puis à un moment, je vais voir un coach, j'en vois plusieurs. Et le conseil de chacun de ces coachs, c'est Myriam, en fait, tu te disperses trop. Tu dois te focaliser sur une seule chose.

  • Speaker #0

    Ah, alors là !

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux pas dire ça ?

  • Speaker #0

    Si, si, on peut le dire. Et pour un multipotentiel, c'est très, très, très dur.

  • Speaker #1

    Oui, et alors ce qui fait que, alors comme moi, en étant un peu perdue dans ma vie à ce moment-là, je me dis Ok, je vais me focaliser sur ce que je sais faire et ce qui me plaît. Je me dis Je vais me focaliser sur le Feng Shui. Voilà, et donc ce que je fais de très bien, c'est que je me focalise sur mon business Feng Shui. Je fais mon business plan comme on fait quand on a un business, mais comment je vais communiquer, quels sont mes clients, quelles sont mes clientes. quelle est mon offre et tout ça. Donc, je cadenasse ça, parce que c'est vraiment cadenassé. Je me lance à fond dans les réseaux. Je fais plein de reels, je communique. J'ai beaucoup de demandes. J'organise même un challenge sur Internet de 21 jours pour désencombrer la maison où j'ai beaucoup de retours positifs. Il y a des révélations qui se passent. Et malheureusement, pendant ce challenge, il m'arrive un truc très compliqué, c'est que je tombe en burn-out.

  • Speaker #0

    Et ce Burnout, il va t'apprendre quoi ? Alors, la réponse de Myriam, je vous propose de l'écouter la semaine prochaine. On se retrouve dimanche prochain pour la suite et la fin de cet entretien avec, je vous le promets, de superbes petites pépites. D'ici là, passez une belle semaine et n'oubliez pas d'oser votre différence car... Chaque fois que quelqu'un décide d'utiliser son potentiel, sa différence, notre monde s'enrichit. Et je pense qu'il en a bien besoin. A la semaine prochaine.

Description

🎧 L'autre potentiel - J'ose ma différence : Le voyage multipotentiel de Myriam Essen


Et si vous aviez mille vies en une ? Si chaque détour, chaque impasse vous révélait un nouvel aspect de votre identité ?

Myriam Essen, artiste et entrepreneuse, vous embarque dans son incroyable parcours.


Comment passe-t-on d’infographiste championne du monde à professeure en haute école, puis à mannequin au Pérou ?


Pourquoi Myriam a-t-elle quitté une vie de rêve pour chercher quelque chose d’encore plus grand ?


Qu’a-t-elle découvert sur elle-même, entre le chaos des changements et la sérénité des montagnes du Machu Picchu ?


Dans cet épisode, Myriam raconte tout : les réussites fulgurantes, les échecs déstabilisants, mais surtout les apprentissages. Elle partage ses intuitions, ses doutes, et ce moment clé où tout bascule.


Vous découvrirez pourquoi elle a choisi d’embrasser pleinement son potentiel artistique, malgré les voix qui lui disaient le contraire.


Ce podcast est une invitation. À sortir de votre zone de confort. À écouter cette petite voix qui vous murmure de tenter l’impossible. À oser être vous-même.


Prêts pour un voyage où chaque étape est une découverte ? Myriam vous attend.


➡️ Écoutez maintenant et découvrez comment oser votre différence peut tout changer.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour à vous qui écoutez, merci d'être là ce matin, cet après-midi, ce soir. Vu que je ne sais pas quand vous écoutez, quoi qu'il en soit, soyez les bienvenus dans l'autre potentiel, j'ose ma différence. Et aujourd'hui, je suis en charmante compagnie, puisque mon invité du jour, c'est Myriam Essen, que vous avez déjà entendu dans cette émission, mais c'était tellement court qu'elle m'a dit Allez, si on recommençait, puisque Myriam était avec nous à Jose ma voix et donc pour l'émission qu'on a consacrée à cet événement, Myriam était présente. Alors bonjour Myriam !

  • Speaker #1

    Salut Marc ! Bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Alors, rappelle-nous peut-être qui tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je suis Myriam Essen. Je suis une jeune artiste, parce que je me fais découvrir auprès du monde, mais je suis une artiste refoulée qui a décidé d'apprivoiser le monde en tant qu'artiste. Ok.

  • Speaker #0

    Alors, artiste refoulée. Artiste, je vois, refoulé. Pourquoi tu dis refoulé ?

  • Speaker #1

    Parce que pendant des années, je n'ai pas voulu accepter ou en tout cas me dire Ok Myriam, tu es une artiste Donc je suis partie dans plein d'autres directions. Et donc, ce qui fait qu'à un moment, le refoulement était trop fort. Donc j'ai dû faire ma crise d'adolescence et me dire Ok, aujourd'hui, je suis une artiste

  • Speaker #0

    C'est quoi ton ancienne vie ? Avant d'être artiste, pour qu'on comprenne tout le parcours, tu dis J'ai fait plein de choses avant d'arriver à ce que j'aime vraiment, avant d'être cet artiste Donc quand tu étais une artiste refoulée, donc tu cachais bien tout ça, t'étais qui alors ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai commencé avec un premier parcours d'infographiste. Donc alors il y a un côté créatif, mais on ne peut pas dire qu'on est vraiment dans l'artistique en tant qu'infographiste, parce qu'on est au service de nos clients. Donc voilà, de là j'ai fait quand même un parcours assez impressionnant, parce que j'ai été majeure de ma promo trois années de suite, j'ai été championne de Belgique, quatrième mondiale. Et quelques mois plus tard, je suivais avec un parcours de professeur en haute école.

  • Speaker #0

    Alors, je n'y connais rien en infographie. C'est quoi cette histoire de quatrième mondial ? Donc, ça marche comment ? Juste par là, je suis curieux.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est des compétitions entre infographistes au niveau mondial. Et donc, on se retrouve tous ensemble. On a un brief et on a six heures pour réaliser le brief. Voilà, donc technique et créatif. Donc, il faut savoir qu'il y a plus ou moins 60% de technique et 40% de créativité qui sont calculées.

  • Speaker #0

    Tu gagnes tout ça, et alors ?

  • Speaker #1

    Je deviens prof. Ouais. Une période de ma vie que j'adore, parce que j'adore enseigner, j'adore partager. Maintenant, il y a un moment où je me dis, ok, j'ai à peine 22 ans. S'enfermer dans la casquette de prof, je trouvais ça un peu trop tôt. Parce qu'à 22 ans, il y a encore plein de choses à voir et à expérimenter. Et donc, du jour au lendemain, j'ai décidé de lâcher ma casquette de prof et de partir au Pérou pendant un an.

  • Speaker #0

    Waouh ! Pour ?

  • Speaker #1

    Pour apprendre l'espagnol, parce que je n'avais pas de deuxième langue. Et puis, je me suis dit, j'avais cru comprendre qu'il y avait des opportunités business au Pérou. Et je m'étais dit, on va tenter l'expérience, on va tenter l'aventure. En même temps, on va apprendre une langue et puis on verra ce que ça donne. Et c'est vrai qu'il y avait la possibilité de beaucoup de business, beaucoup de choses à faire. La seule chose, la difficulté que je rencontrais, c'est qu'on n'a pas la même mentalité de travail, la même vision du travail et les mêmes méthodes de communication.

  • Speaker #0

    Quand tu dis on n'a pas la... C'est qui le on ?

  • Speaker #1

    Alors, le on, j'ai envie de dire les occidentaux par rapport à l'Amérique latine.

  • Speaker #0

    C'est quoi la différence ?

  • Speaker #1

    La différence, c'est que par exemple, moi, je sais qu'au Pérou, on ne dit jamais non. Et c'est compliqué pour un business quand tu vas voir quelqu'un pour proposer une affaire, pour proposer une activité, et qu'il ne te dit pas non, mais qu'il te dit de oui demain. Et voilà, et donc, j'ai déjà eu plusieurs fois où en fait, on m'a dit, mais Myrème, tu n'as pas compris le code. En fait, il t'a dit gentiment non, mais un oui.

  • Speaker #0

    Donc, tu restes là un an ?

  • Speaker #1

    Un an. Ouh là, je fais beaucoup de choses. Je suis... J'ai la gestion d'une cafétéria dans un centre sportif. Je fais de la communication pour des centres médicaux, au niveau infographie, au niveau tout ce qui est branding. Je suis aussi modèle, mannequin, parce que si j'avais aussi un rêve que j'ai réalisé au Pérou, c'est que je voulais absolument devenir mannequin en étant un peu plus exotique au Pérou, parce qu'en Europe, je ne suis pas si exotique que ça. Au Pérou, j'étais grande, avec des cheveux un peu afro. Et donc je me suis dit, je vais faire la différence. Et donc je me suis démenée comme une dingue pour arriver au petit cercle de mode de l'époque au Pérou. et j'ai réussi à le trouver, j'ai réussi à rencontrer les gens. Et puis à un moment, il y a une petite voix qui m'a dit Mireille, est-ce que c'est vraiment ça que tu veux faire ? Et donc au moment, je me suis dit Non, en fait, ce n'est pas ça que je veux faire. C'était un challenge, je suis arrivée, j'ai fait les couvertures de magazine, mais maintenant, il est temps que je rentre.

  • Speaker #0

    Comment tu sais que ce n'est pas ça que tu veux faire ? Parce que ça, c'est intéressant, parce que tu fais plein de choses. Tu as déjà, j'ai l'impression, cinq vies et tu n'as que 23 ans, si je compte bien. Donc comment... Comment tu sais que ce n'est pas le truc qui t'attend alors que j'ai envie de dire juste waouh, c'est déjà énorme tout ce que tu fais ? Comment tu sais ça, que ce n'est pas le truc qui t'attend ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, j'ai une intuition et je me dis qu'à un moment, il faut que je demande de l'aide. Et je suis dans un pays qui n'est pas le mien, la langue qui n'est pas la mienne. J'arrive à mes fins, à trouver les gens qui ont le business. qui font toutes les couvertures des magazines au Pérou, qui font toutes les campagnes publicitaires dans les grands champignons, ici pour nous en Belgique, mais là-bas, c'était vraiment dans tout le Pérou. Et j'ai quand même un mauvais pressentiment, vraiment. Et donc, je me dis, OK, je vais dormir quand même dessus. Je n'ai pas besoin de me précipiter. Et en fait, le soir, je pose une question, je demande à mes guides, à l'univers, je dis, écoute, là maintenant, il va falloir que tu me guides. Je suis arrivée jusqu'ici, mais est-ce que c'est vraiment ce que je dois faire ? Et le lendemain matin, j'ai dans ma boîte mail, trois mails, d'une de mes meilleures amies, un mail de son mari et un mail de mon père. Et en fait, il faut savoir que ma meilleure amie et son mari ne se sont pas consultés. Donc, ils m'ont tous les deux envoyé un mail en disant Myriam, je sens qu'il est peut-être temps que tu rentres Mon père me disait la même chose. Et mon meilleure amie m'appelle dans l'après-midi. Il fait Écoute Myriam, j'ai fait un drôle de rêve te concernant. J'ai rêvé que je venais te rendre visite au Pérou. Et en fait, que tu étais devenu prostituée de luxe. Ah oui. Tu fais, OK, le message est clair, on rentre à la maison.

  • Speaker #0

    Donc, tu as cette opportunité, donc tu arrives à avoir les contacts. Comment tu fais, en fait ? Parce que... Moi, j'aime dire que si c'est le truc qui t'attend, tu as l'énergie pour défoncer les portes, mais toi, tu as l'énergie, même si ce n'est pas le truc qui t'attend. Donc, comment ça fonctionne ? Comment tu trouves cette énergie pour aller trouver les bonnes personnes, y aller, coûte que coûte ? Ce qui a un peu, j'ai l'impression, récurrent chez toi.

  • Speaker #1

    Disons que j'étais un peu dans une revanche, parce que j'ai deux grands frères, j'ai un papa, et c'est vrai que moi, je me suis toujours sentie différente de mes frères. De la famille, on va dire. Et je sentais que dans leur idée que je voulais devenir mannequin, tout ça, c'était une idée se grenue. Et je me suis dit, oui, je ne vais pas m'arrêter parce qu'ils me l'ont dit. J'ai envie d'aller jusqu'au bout. Et donc, comment j'ai trouvé tous les contacts ? J'ai été vraiment fouinée dans les magazines. J'ai cherché les noms dans les crédits des magazines. J'ai été retrouver sur Internet les personnes. J'ai contacté à gauche, à droite. J'ai revu, j'ai retrouvé sur Facebook. plein d'informations et puis d'un seul coup je me suis retrouvée dans le bureau de la personne responsable de ça. Donc tout ça s'était mis en place et en fait je suis arrivée à ce point-là où je me dis waouh, j'y suis arrivée et je me suis dit mais ma vie c'est mon choix, est-ce que je le fais par revanche auprès de mes frères, de mon père ou est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie ? Et en fait, le fait d'y être arrivée là et d'avoir acquis toute cette expérience de rechercher, de trouver, Je fais OK, l'expérience, elle est faite. Et puis, j'ai fait la couverture de magazine. Donc, finalement, mon objectif était atteint. OK. Et donc, je me suis dit OK, maintenant, on peut passer au suivant.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé au suivant. Celui-là, check, c'est fait dans la liste de tous tes souhaits. OK. Et donc, tu rentres.

  • Speaker #1

    Je rentre dans un état assez… On va être objectif assez déprimé parce que je suis partie un an dans un pays étranger. J'ai vécu des expériences, on va dire professionnelles très difficiles, mais il y a aussi tout un aspect spirituel qui est quand même assez fort au Pérou, parce qu'on est connecté à certaines énergies. J'ai eu l'occasion d'aller au Machu Picchu. J'ai vraiment été à la rencontre de cette nouvelle énergie qu'il y avait là-bas, mais c'est surtout à cette nouvelle Myriam que je suis, parce qu'il y a plein de choses qui se sont résolues d'une manière beaucoup plus spirituelle. Et ça a été dur. Ça a été très, très dur. Et donc, je suis rentrée en miettes, vraiment en lambeaux.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que j'entends souvent pour les personnes comme toi qui partent un an, deux ans, qui touchent un peu, qui sont multipotentielles. Le retour est souvent très, très difficile. Alors, comment tu fais pour recoller les miettes à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    La petite anecdote, c'est que quand je suis rentrée, parce que je suis partie par la gare du Midi et je suis rentrée un an plus tard par la gare du Midi, quand je suis arrivée, je me suis même posé la question si j'étais partie. Je me fais, est-ce que j'ai rêvé mon année ? Ou est-ce que c'était tellement assez particulier ? Et en fait, j'étais tellement en lambeaux que j'ai appelé un ami qui, lui, est très terre-à-terre. Et il m'a dit, Myriam, tu as deux semaines pour te remettre sur pied. Alors, voilà les objectifs. Tac, tac, tac, tu y vas et tu lances. Et tu ne te poses pas de questions. Tu arrêtes de rester connectée là-haut. Les pieds sur terre. Tu te trouves un boulot, tu te trouves un appart. Je quittais les parents et on y va, go. Et dans les deux semaines, j'ai trouvé un boulot. Puis après, j'ai été habiter chez des amis. Puis j'ai trouvé un appart et voilà. Et j'ai repris le fil de... Le courant, en fait, j'ai repris quelque chose de concret, en fait. J'ai repris, j'ai remis des bonnes bases. Ok, un foyer, avoir un job, de l'argent qui rentre. Et puis, on verra la suite.

  • Speaker #0

    Ouais, priorité à la base à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ensuite ?

  • Speaker #1

    Et ensuite, encore une grande, grande déception parce que je trouve un métier de vendeuse dans lequel j'apprends tous les rouages de la vente que j'adore. Mais une fois que j'ai compris comment ça fonctionne, que j'ai compris tous les mécanismes, après je m'ennuie. Et donc je me dis, je vais reprendre ce que j'aime faire, c'est l'écriture. Et donc je vais me faire un petit master en écriture, en pièce de théâtre. Donc je prépare l'examen d'entrée. On est huit, il y a six places. Et malheureusement pour moi, je ne suis pas prise. Donc voilà, je me dis OK, qu'est-ce que je vais faire de ma vie à ce moment-là ? Parce que moi, j'avais vraiment envie d'écrire, d'écrire des pièces de théâtre. C'était quelque chose qui est tellement facile pour moi, évident. Et là, je me retrouve au point zéro de me dire OK, est-ce que je recommence la vente ? Qu'est-ce que je fais ? Et puis entre-temps, ce qui s'était passé aussi au Pérou, c'est que j'avais rencontré des photographes et j'avais adoré... l'après-studio. Donc, pas l'après-studio, mais ce qui se passe derrière le studio pendant la séance. Donc, un peu être assistante photographe. Et j'ai fait comme je fais tout le temps. J'ai demandé, je fais, ben voilà, moi j'aimerais bien travailler dans un studio photo, avec des photographes, avec des gens qui viennent se faire photographier, pas spécialement en mode, mais en famille. Et au mois de janvier, je rencontre une photographe et elle me propose de travailler avec elle en tant qu'assistante photographe. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est parti.

  • Speaker #1

    Et c'est parti.

  • Speaker #0

    Et c'est le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas.

  • Speaker #0

    Je connaissais la réponse.

  • Speaker #1

    Ce serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui se passe par la suite ?

  • Speaker #1

    Par la suite, il y a un heureux événement qui décide de pointer le bout de son nez. Il y a ma fille. Et donc là, c'est encore un moment de stand-by parce que quand on devient maman, il y a tout qui change, que ce soit dans... au niveau hormonal, au niveau des idées, on n'a plus la même liberté ou en tout cas, on n'a plus la même innocence ou inconscience. Et donc là, je me décide vraiment à me dire Ok, maintenant, j'ai voyagé, j'ai fait plusieurs métiers, je sais que j'ai l'esprit d'entrepreneuse. Donc maintenant, on va vraiment s'atteler à devenir une entrepreneuse. Je ne sais pas encore dans quoi, mais on va devenir entrepreneuse. Et donc là, je commence tout un parcours que peut-être certains connaissent, c'est Job Yourself. C'est une souveuse d'entreprise. Et donc, c'est une ASBL, une association qui accompagne des personnes avec un projet. Et généralement, ces personnes, il faut le savoir, sont au chômage. C'est aussi la condition. Pendant 18 mois, voire 24 mois, pour vraiment l'élaboration du business plan et de tout l'arrière-plan du business. Et après, on a la possibilité de tester notre business pendant 18 mois. Tout en gardant nos droits, nos avantages au niveau du chômage. Donc en fait, c'est vraiment, moi, j'ai vu cette période comme un... un moment de récréation assez important et de liberté, dans le sens où j'étais autorisée à tout tester. Et que si ça ne marchait pas, ce n'était pas grave. En fait, j'avais mon filet de sécurité, j'avais mes coachs qui étaient derrière pour me dire, écoute, on rectifie, on va à gauche, on va à droite. Et ma stabilité financière n'était pas mise à rude épreuve.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu gardes tes droits et tu peux te lancer en tant qu'entrepreneuse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et donc, dans quel projet tu pars ?

  • Speaker #1

    Alors, je pars...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu testes ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que je teste ? Là, je teste vraiment... Ce que je sais faire le mieux à ce moment-là, c'est toujours dans l'infographie et l'accompagnement. Et donc, bien sûr, au fur et à mesure, j'évolue dans cet accompagnement parce que j'accompagne des entrepreneurs qui veulent faire leur identité graphique, qui veulent vraiment s'exposer au monde. En faisant cet accompagnement de ces personnes, je me rends compte qu'il y a des méthodes qui permettent de trouver ce qui bloque dans le business, ce qui bloque dans leur vie, dans leur cheminement. professionnel. Et donc là je commence à faire plus des ateliers de développement personnel qui sont liés toujours au branding, à l'image et donc j'intitule les miroirs authentiques. Et au fur et à mesure de l'évolution de cet atelier, on se rend compte qu'on commence à parler avec l'âme de la personne. Et donc il y a plein de choses qui sont révélées dans ces miroirs et donc ça permet d'avancer d'une autre manière sur son business en bien professionnel et sa vie personnelle en fait. Et donc Je partais pour le branding, l'expression de soi par son logo, ses couleurs, son site internet. Et puis, on se retrouve dans des ateliers de développement personnel, touchant toujours à l'image, mais qui permet d'aller plus profondément et d'aller voir des blocages. Et alors, il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir des blocages bien transgénérationnels, des blocages émotionnels, des blocages qui sont plutôt logistiques quand on fait ce genre d'exercice. Et donc, c'est vraiment des chouettes moments que je passe avec les gens, très révélateurs. Et c'est un moment de... de pause pour eux et pour moi, c'est un moment de partage intense et d'authenticité aussi.

  • Speaker #0

    J'ai compris en gros ce que tu fais à ce moment-là. Il y a le côté spirituel. Tu peux en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui se passait, c'est que généralement, je demandais à mes clientes de m'expliquer leur projet. Moi, je suis quelqu'un de très visuel. Et je pense que parler de son projet au niveau intellectuel, c'est très intéressant. Mais lorsqu'on va essayer de le matérialiser avec des images, avec des couleurs, avec des motifs, Avec des textures, il y a beaucoup d'éléments qui viennent à nous. Et c'est surtout qu'en fait, moi, je travaille aussi avec le feng shui à l'époque. Donc, le feng shui, c'est vraiment toute une grille d'analyse de l'habitation qu'on peut remettre dans nos vies. Et avec ces grilles d'analyse, en fait, je me rendais compte des endroits qui étaient un peu boiteux dans le business par l'image.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et donc, à un moment, on se rendait compte que finalement, le business, quand on se rend bien compte, c'est une prolongation de nous-mêmes. et donc on se rend compte que si maintenant dans nos propres bases ne sont pas bien stables notre business peut être une manière de nous aider à nous stabiliser mais si c'est vraiment très déstabilisé le business à un moment il s'écroule et moi c'est ce que j'avais vécu à plusieurs moments quand j'avais essayé de lancer des projets ou des idées je me dis mais pourquoi est-ce que ça foire et en fait je me rendais compte que dans ma vie personnelle et dans mon développement personnel c'était... C'était un endroit qui était très instable.

  • Speaker #0

    Si je comprends bien, c'est d'aller chercher le truc qui bloque et dans ta vie, et automatiquement, ça bloque aussi ton business.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puisqu'on a une prolongation, le business, c'est une prolongation de qui on est. C'est ça ? Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    10 sur 10. Voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce qui est aussi intéressant, c'est parce qu'à côté de ça, il y a le feng shui. Et le feng shui, souvent, quand on a des personnes qui viennent nous voir pour faire le feng shui d'une entreprise, souvent, on propose d'aller faire le feng shui du directeur de l'entreprise. Parce qu'en fait, vu que c'est de la prolongation de lui-même, s'il y a une problématique dans sa maison, dans sa vie personnelle, elle va être de toute façon en écho dans son business.

  • Speaker #0

    On est sur le bon projet cette fois-ci ?

  • Speaker #1

    Toujours pas. Ce ne serait pas drôle.

  • Speaker #0

    Donc, pour les auditeurs, on est à combien ? Huit ? Neuvième vie ? Allez, on est parti pour la suite.

  • Speaker #1

    Voilà. Alors après, la vie me fait que entre le moment où j'accompagne les gens dans leur business au niveau image, moi je fais tout ce qui est Feng Shui parce que je me rends bien compte qu'il y a plein de choses que la maison révèle aussi sur les personnes. Et parfois c'est plus facile de travailler en extérieur sur la maison que d'aller vraiment chipoter à l'intérieur de nous. Et donc je trouve que c'est encore une nouvelle voie pour un développement personnel et un épanouissement. Donc là je pars pendant trois ans en études de Feng Shui en parallèle. de mes activités en tant que graphiste. Là, c'est vraiment un coup de foudre, une révélation sur la façon dont on peut se connaître soi-même, aider les gens. Donc là, je lance un business et puis à un moment, je me rends compte que dans ma propre vie, j'ai étudié tout ce qu'il fallait, mais il fallait que je mette en pratique mon feng shui. Et un jour, je me réveille et je fais Myriam, tu es quand même une rigolote parce que tu dis aux gens qu'il faut qu'ils avancent, mais toi, tu ne mets pas les choses en place dans ta maison à toi pour que ça avance. Et donc le matin, je me décide d'aller chercher les éléments pour faire accélérer ma carrière. Parce qu'il faut savoir que dans le Feng Shui, on a neuf secteurs. On a le secteur de l'amour, de la carrière, de l'abondance. Et c'est vrai que ma carrière piétinait un petit peu. Donc je vais chercher les éléments de ma carrière. Et dans les six mois qui ont suivi, je suis dans l'obligation de déménager, de trouver un nouvel endroit. Et grâce à ce chamboulement, ça m'a permis de me connecter une première fois à mon âme d'artiste. que je me retrouve pendant 5 mois sans maison avec ma fille. On dort chez des amis, chez mon père, on campe un peu à gauche, à droite. Étant donné qu'elle est à l'école, je dois aller la conduire, la récupérer. Et vu que j'ai beaucoup de temps en transport, je me dis que je ne vais pas bouger. Je vais déposer ma fille le matin. Je vais rester toute la journée tout près de l'école et je viendrai la chercher après l'école. Et tout ce temps, je le passe dans un café. Et donc là, je me mets, OK, Myriam, qu'est-ce que tu as envie de réaliser ? Qu'est-ce que tu as envie de faire ? J'ai envie d'écrire. J'écris mon recueil de poésie. J'ai envie de faire une exposition de photos. J'ai organisé l'exposition photo. J'ai contacté les gens parce qu'en fait, je n'avais du temps que pour ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est là que ça a... Ça a accéléré déjà un premier pas vers ma vie d'artiste.

  • Speaker #0

    Et le deuxième pas ?

  • Speaker #1

    Alors, le deuxième pas a été plus lointain, qu'on se le dise, parce qu'il y a eu le Covid, qui est venu un peu chambouler toute ma vision. Parce que voilà, étant donné que pour la plupart des gens, en tout cas de notre gouvernement, ce n'était pas essentiel l'art, tout ce qui touchait à l'artistique et à la créativité, je me suis reconnectée avec quelque chose de très... Terre à terre, les réseaux sociaux. Donc là, je me suis formée encore et encore et encore aux réseaux sociaux. J'ai eu l'occasion de travailler, cette fois-là, dans une agence matrimoniale. Donc ça, c'était aussi une très, très chouette expérience. Donc j'avais aussi un côté créatif et un côté très humain parce que j'avais l'occasion de rencontrer plein de gens différents, de comprendre leurs histoires, de comprendre ce qu'ils cherchaient dans l'amour. Et encore une fois, quand on... On rencontre ce genre de personnes et on aime bien savoir le fond du fond. On se rend compte que l'amour, c'est quoi ? Ça m'a encore interrogée de savoir si c'est vraiment ça que j'ai envie d'aider les gens. Parce que chercher l'amour, c'est génial, mais d'abord le trouver en soi. À un moment, je me suis retirée parce que ça ne me plaisait plus. J'avais envie d'aller plus en profondeur et d'aider les personnes. Au moment où je me retire de ce projet-là, je suis encore dans un flou. Parce que j'ai touché à beaucoup de choses, j'ai beaucoup de compétences. Et je me dis, mais je fais quoi avec ça ? Et puis à un moment, je vais voir un coach, j'en vois plusieurs. Et le conseil de chacun de ces coachs, c'est Myriam, en fait, tu te disperses trop. Tu dois te focaliser sur une seule chose.

  • Speaker #0

    Ah, alors là !

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux pas dire ça ?

  • Speaker #0

    Si, si, on peut le dire. Et pour un multipotentiel, c'est très, très, très dur.

  • Speaker #1

    Oui, et alors ce qui fait que, alors comme moi, en étant un peu perdue dans ma vie à ce moment-là, je me dis Ok, je vais me focaliser sur ce que je sais faire et ce qui me plaît. Je me dis Je vais me focaliser sur le Feng Shui. Voilà, et donc ce que je fais de très bien, c'est que je me focalise sur mon business Feng Shui. Je fais mon business plan comme on fait quand on a un business, mais comment je vais communiquer, quels sont mes clients, quelles sont mes clientes. quelle est mon offre et tout ça. Donc, je cadenasse ça, parce que c'est vraiment cadenassé. Je me lance à fond dans les réseaux. Je fais plein de reels, je communique. J'ai beaucoup de demandes. J'organise même un challenge sur Internet de 21 jours pour désencombrer la maison où j'ai beaucoup de retours positifs. Il y a des révélations qui se passent. Et malheureusement, pendant ce challenge, il m'arrive un truc très compliqué, c'est que je tombe en burn-out.

  • Speaker #0

    Et ce Burnout, il va t'apprendre quoi ? Alors, la réponse de Myriam, je vous propose de l'écouter la semaine prochaine. On se retrouve dimanche prochain pour la suite et la fin de cet entretien avec, je vous le promets, de superbes petites pépites. D'ici là, passez une belle semaine et n'oubliez pas d'oser votre différence car... Chaque fois que quelqu'un décide d'utiliser son potentiel, sa différence, notre monde s'enrichit. Et je pense qu'il en a bien besoin. A la semaine prochaine.

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