- Speaker #0
Bonjour, toi l'autre potentiel qui souhaite qu'une seule chose, c'est d'oser ta différence. Bienvenue dans ce nouvel épisode, bienvenue dans cette émission. La semaine passée, nous étions avec Myriam Essen qui nous a expliqué toutes ses vies, je pense en tout cas à une bonne partie de ses vies. Et nous étions arrivés avec Myriam à ce moment où quelque chose lui arrive, c'est un burn-out. Et ce burn-out va être l'origine d'une... d'une révélation, peut-être d'une nouvelle vie. C'est ce que je vous propose de découvrir directement dans la deuxième partie de cet entretien. Je vous promets de belles pépites. Je vous souhaite aussi une très très belle écoute.
- Speaker #1
Je me dis, ok, je vais me focaliser sur ce que je sais faire et ce qui me plaît. Je me dis, je vais me focaliser sur le feng shui. Voilà. Et donc, ce que je fais de très bien, c'est que je me focalise sur mon business Feng Shui. Je fais mon business plan comme on fait quand on a un business. Mais comment je vais communiquer ? Quelles sont mes clientes ? Quelle est mon offre ? Donc, je cadenasse ça parce que c'est vraiment cadenassé. Je me lance à fond dans les réseaux. Je fais plein de reels. Je communique. J'ai beaucoup de demandes. J'organise même un challenge sur Internet de 21 jours pour désencombrer la maison où j'ai beaucoup de retours positifs. Il y a des révélations qui se passent. Et malheureusement, pendant ce challenge, il m'arrive un truc très compliqué. C'est que je tombe en burn-out.
- Speaker #0
C'est quoi qui provoque ce burn-out, Myriam ?
- Speaker #1
Alors, l'image que j'ai, qui est assez forte. Donc, il y a déjà pas mal de choses dans ma vie privée qui sont compliquées à gérer. Et puis il y a aussi le fait que ma maman était décédée trois ans avant et que je n'avais pas fait deuil. Je n'étais pas passée à travers. Mais c'est surtout que je pense que ce burn-out est venu du fait du côté privé. Mais au niveau professionnel, étant donné qu'on m'avait dit de focaliser sur un seul projet, c'est comme si on m'avait dit Myriam, tu as une tête de passoire et on va te mettre un entonnoir. Donc imaginez une passoire, ça passe dans tous les sens. Ceux qui me connaissent et qui pourront voir, ils voient que j'ai ma tête aussi. J'ai des cheveux qui partent dans tous les sens. Et donc, s'il fait que dès que j'ai des idées ou que j'ai des envies, ça part, ça sort, ça va. Et d'un seul coup, on m'a demandé de mettre un entonnoir et de faire partir tout ce flux en tout petit vers le monde. Et ça, ça a été une catastrophe. Oui. Ça a été une vraie catastrophe parce qu'en fait, je réprimais toutes mes envies, je réprimais mes projets parce que j'étais focalisée sur le fait, oui, il faut que je fasse qu'une seule chose. Myriam, tu concentres sur une seule chose, que tu ne fais rien en profondeur. En tout cas, de ce que les gens me disaient. Et donc là, je suis partie pour 18 mois de burn-out. C'est 18 mois pendant lequel je vais voir quelqu'un qui me dit Mais Myriam, en fait, toi, tu as besoin de chanter, ton âme a besoin de chanter, d'écrire. Et je me fais Ok, on va prendre ce temps pour se reconnecter à ça. Sachant qu'il y a toujours cette difficulté de se dire Oui, mais est-ce qu'artiste, c'est vraiment une voie où on peut gagner sa vie ? Est-ce qu'on a la sécurité ? Voilà, et à un moment étant tellement bas et en me rendant compte que la seule chose qui me donnait de l'énergie vraiment c'était d'écrire et par la suite de chanter, je me fais mais en fait la vie c'est ça pour moi. S'il n'y a pas de créativité, s'il n'y a pas de partage, s'il n'y a pas d'introspection créative, en fait je m'éteins. Et c'est ce qui se passait toujours, c'est que je faisais des business et puis je faisais un petit truc créatif et puis il y avait la peur qui revenait donc je repartais dans quelque chose de très... structuré, quelque chose qui est très reconnaissable et sécurisant aussi pour ma famille. Alors que voilà, de dire que je veux chanter, que je veux faire tout ce qui touche à l'artistique, les gens ils disent Oh là là, il y a encore des amis qui me l'ont dit ! ou qui ne me le disent pas franchement, je vois très bien dans leur regard, dans leur sourire qu'ils font Ouais Myriam, après tu vas revenir à un truc qui serait précaré, artiste et pas un métier ! Donc voilà !
- Speaker #0
C'est dans leur carte du monde, ça.
- Speaker #1
Dans leur carte du monde, tout à fait.
- Speaker #0
Tu m'as dit tout à l'heure qu'on t'avait mis un entonnoir sur ta passoire. Mais est-ce qu'aujourd'hui, ce côté artiste, c'est ce sur quoi tu mets ton focus ?
- Speaker #1
Excellente question. Alors, j'ai envie de dire oui, avec un grand oui. Maintenant, il y a toujours ce côté aussi où j'ai un côté artiste, mais j'ai aussi un côté un peu chercheuse. et qui a envie de partager. Et donc, ce qui fait que là, maintenant, quand je réfléchis à mon business plan professionnel... Il y a aussi une chose importante qu'un de mes coachs, il y a très longtemps, m'avait dit, et j'avais oublié pendant tout ce temps, donc il m'a dit ça en 2019. Il m'a dit, Myriam, sache une chose, en tant qu'artiste, il faut toujours avoir deux à trois projets en même temps. Pourquoi ? Parce que pendant que tu seras un up d'un projet, ton autre projet sera un down. Et donc, quand tu seras un down d'un projet, ce sera un up d'un autre. Et tu as des projets qui vont prendre beaucoup plus de temps à se mettre dans la matière et beaucoup plus d'années aussi. Et donc, si tu te focuses que sur un seul, et à un moment, quand tu es dans le down, tu te fais Oh purée, ma vie, elle est nulle, je n'ai plus rien Tandis que si tu as plusieurs projets qui se chevauchent, automatiquement, en fait, quand tu es un up dans l'un, un down dans l'autre, tu trouves l'équilibre et au fil, il y a aussi cette envie de pouvoir gérer et faire différentes activités autour d'un même projet. Et c'est vrai que je me suis reconnectée à ça en me disant Oui, c'est vrai que j'ai besoin d'avoir plusieurs projets, plusieurs idées. Et ce qui me nourrit beaucoup… c'est bien sûr de créer, de partager et aussi de transmettre. Et donc là maintenant, je suis en train de vraiment créer mon activité, mon business avec ce côté créatif, il y a la musique, la chanson, bientôt un podcast, il y a des textes qui sont sortis. Et de l'autre côté, il y a ce côté de transmettre, de partager, mais de façon créative et amusante, des choses un peu plus spirituelles, beaucoup plus dans le développement personnel, mais qui allient les deux en fait.
- Speaker #0
Et ça, tu le fais comment, cette transmission ?
- Speaker #1
Cette transmission, prochainement, je mets en place une formation en numérologie. C'est quelque chose que je trouve très intéressant. Il y a la numérologie qui arrive, puis il y a d'autres projets, d'autres idées aussi de formation qui viennent au fur et à mesure, mais là, elles sont encore en gestation. Celle de numérologie est vraiment bien construite. Les autres se mettent en place petit à petit.
- Speaker #0
Quel est le fil rouge entre ces nouvelles activités, donc le côté artistique, l'écriture, la musique, la chanson, la transmission de l'autre ? C'est quoi le fil rouge, si on devait avoir... Parce que j'aime cette idée de l'entonnoir dont tu parlais tout à l'heure, mais il y a moyen de le voir complètement autrement que comme tu le voyais à l'époque, et de se dire, en fait, il y a peut-être... En fait, ce que je fais, ce à quoi je suis appelé, c'est ça, et je le fais de différentes manières. Et c'est quoi chez toi ton fil rouge ?
- Speaker #1
Mon fil rouge, c'est vraiment que les gens puissent se reconnaître et s'harmoniser avec eux-mêmes. Quand je dis ça, parce que par ma propre expérience et aussi l'expérience de mes clients, parce que j'ai eu beaucoup plus de femmes que d'hommes, c'est que souvent on est, qu'on le veuille ou non, toujours avec des injonctions extérieures. Des injonctions sociétales, des injonctions parentales, des attentes transgénérationnelles inconscientes. Et donc, le fait aussi que j'ai fait toutes ces carrières, quand je vois ma vie et la vie de mes ancêtres, j'ai l'impression d'avoir répondu chaque fois à un de mes ancêtres. J'ai fait de la vente au Carrefour. J'ai appris plus tard qu'un de mes ancêtres était vendeur qui faisait plus ou moins la même chose. J'ai fait de l'imprimerie. J'ai appris que mon grand-père était imprimeur. Et donc, il y a plein de choses comme ça où je me suis dit, OK, à un moment, j'ai l'impression d'avoir répondu à tout le monde, sauf à moi en tant que telle. Parce que je ne voyais pas tout ce qui m'empêchait d'être moi-même. Et dans tout ce que je préconise et tout ce que je propose, il y a toujours cette idée de revenir à soi et avec beaucoup d'amour d'aller voir quelles sont les attentes des autres et de me dire est-ce que je suis d'accord d'y répondre ou de dire en fait ton attente je te la rends et moi je reprends ce que j'ai besoin de faire. Et donc voilà, dans la numérologie on le voit parce que dans la numérologie ça nous permet de... de connaître nos forces. Ça permet de comprendre comment on vit la relation avec les autres, qu'est-ce qu'on attend de la relation de couple. Ça nous permet de comprendre aussi ce qui se passe avec notre père, notre mère. Ça permet de comprendre les relations avec les frères et sœurs. Et une fois qu'on comprend tout ça, on peut se dire, OK, j'ai conscience du mécanisme dans lequel je suis et d'aller retirer ou d'ajouter des pièces pour que ça fasse quelque chose qui soit dans un rouage et une mélodie harmonieuse. Je vais donner un exemple très simple qui est le mien. Au niveau de la numérologie, on parle souvent de la place des enfants dans la fratrie. Et donc, généralement, dans une famille normale, on parle bien de normalité, donc on a un papa et une maman, ce couple va avoir des enfants, un, deux, trois enfants, une fille, un garçon, on ne sait pas trop l'ordre. Donc ça, ça va être dans le normal. Donc le premier enfant, ce sera le numéro un, le deuxième sera le deux, le troisième sera le trois.
- Speaker #0
Jusque-là, j'ai compris. C'est simple.
- Speaker #1
Sauf que dans notre société aujourd'hui, on va pouvoir se rendre compte que parfois... une femme a pu avoir fait une fausse couche. Donc, biologiquement, l'enfant qui va suivre cette fausse couche n'est pas le numéro 1, mais le numéro 2. Et après, on va pouvoir aussi trouver des couples qui vont être recomposés. Et de cette recomposition, il va y avoir de nouveaux enfants. Mais où se passe chaque enfant par rapport à sa patrie ? Alors, moi, je fais un exemple assez révélateur. Donc, en fait, moi, mes parents se sont mis en couple. Donc de leur union, ils ont eu un enfant. Donc je suis numéro 1.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Voilà. Par contre, mon papa avant moi, il a eu un fils qui est décédé. Donc du côté de mon papa, je suis numéro 2. Au niveau de ma fratrie, du côté de ma maman, j'ai deux grands frères. Donc administrativement, je suis la troisième.
- Speaker #0
Du côté de ta maman ?
- Speaker #1
Du côté de ma maman. Mais même au niveau de la fratrie, si on fait de l'arbre généalogique, on est 3, 1, 2, 3. Donc, ce qui fait que j'ai déjà le numéro 1 pour le couple de mes parents, la place numéro 2 pour mon papa, la place numéro 3 administrativement pour la société. Mais biologiquement, vu que ma maman a fait des IVG, des fausses couches, je suis numéro 7.
- Speaker #0
D'où l'administrativement, c'est ça.
- Speaker #1
Voilà. Mais parce qu'on ne déclare pas les fausses couches, on ne déclare pas les couches. Bien sûr. Mais donc, ce qui fait que moi, dans mon énergie à moi, en tant que place dans une fratrie... J'ai le numéro 1 qui est la lideuse, celle qui peut tout prendre en place. J'ai la numéro 2 qui est la personne qui va savoir concilier, qui va être dans l'association, qui va essayer de faire que tout s'organise et qu'il y ait la communication qui passe. J'ai la numéro 3 qui est brancher communication vers l'extérieur, la créative. Et j'ai la numéro 7 qui est l'enseignante. Et l'enseignante est la chercheuse. Et donc ce qui fait que moi j'essaie. J'ai ces quatre facettes rien que dans ma fratrie, je ne sais pas où je me situe. Et donc, s'il fait dans le monde, c'est difficile de trouver ma place. Est-ce que je suis une leader ? Est-ce que je suis une excellente bras droit ? Est-ce que je suis la créative ? Ou est-ce que je suis l'enseignante ? Et donc, en fait, tant qu'on ne comprend pas ça, en tout cas, tant que moi je n'avais pas compris, j'étais toujours en disant oui, mais j'ai un côté leader. D'un autre côté, je suis une excellente assistante, je peux être un excellent bras droit. Je suis une créative, j'ai envie de tout plein de choses. Et en plus de ça, j'adore enseigner, chercher, décortiquer. Et à partir du moment où j'ai accepté ça, je me dis, selon mes envies, je choisis la place que j'ai envie d'être.
- Speaker #0
C'est ce que j'allais te dire parce que tu faisais ou, ou, ou, mais pourquoi pas faire et, et, et ?
- Speaker #1
Tout à fait, oui. Mais ça, ça a vraiment été une prise de conscience quand j'ai réalisé ma place dans la fratrie. Et là, c'est qu'une seule part de la numérologie parce qu'après, la numérologie va nous montrer aussi la relation qu'on a avec son père, sa mère. Il est très intéressant parce que automatiquement, la relation qu'on a au père, ça peut être aussi influencé de la relation qu'on va avoir avec l'homme. L'autorité est en partie avec un patron si on en a un. Et donc, ça permet de voir plein de choses. Donc, la numérologie, pour moi, est un outil très, très fort. Et après ça, il y a aussi le feng shui, qui est un deuxième outil. Parce que là, on va dans la maison et là, dans notre inconscient, on va mettre plein de choses qui vont soit nous pousser à aller vers quelque chose ou vont nous freiner.
- Speaker #0
C'est très puissant.
- Speaker #1
Oui, quand on s'y connaît un petit peu, on voit la force.
- Speaker #0
Donc, on a ce côté transmission, numérologie, feng shui. Si j'ai bien compris, c'est toujours là. C'est quand même quelque chose qui te suit. Tout à fait. Et puis, on a cette révélation. Je veux être une artiste, je veux faire de la musique, je veux écrire, je veux chanter. Alors, où est-ce que ça en est, ce projet-là ?
- Speaker #1
cette autre facette de toi alors cette procédé là est vraiment j'ai envie de dire pour l'instant la plus importante parce que je me rends compte que grâce au fait d'avoir accepté ce côté artistique ça me permet une chose importante parce que je vis des choses difficiles en ce moment au sein de ma famille comme je dis la maladie s'est invitée dans notre foyer donc voilà il faut l'accueillir, lui dire gentil c'est gentil on a compris ton message maintenant tu peux partir... Mais voilà, elle prendra le temps qu'il faut pour faire ses bagages. Maintenant, ce qui est gué avec mon côté artiste et ma musique, c'est que ça me permet d'être en introspection, parce que la musique va permettre d'aller chercher ce qu'il y a de plus profond et pouvoir l'exprimer, et aussi d'aller en partage avec les autres. Donc là, je me focalise vraiment là-dessus, sur cette envie de partage. Et je me rends compte que si aujourd'hui je n'avais pas la musique, je pense que je ne serais pas debout. Donc ça c'est quelque chose qui est assez évident et vital. Donc là je me focus sur l'écriture de textes, je passe régulièrement en studio, là j'ai des propositions de différents musiciens qui me proposent des projets. Je me focus là-dessus en apprenant ce nouveau métier. C'est un nouveau métier, c'est plein de nouvelles choses à comprendre, à accepter, à accueillir, à mettre en avant et des compétences à acquérir, surtout beaucoup de choses à acquérir.
- Speaker #0
Je rencontre, que ce soit dans les coachings d'orientation des jeunes ou parfois des moins jeunes dans la reconversion professionnelle qui ont ce rêve-là. et qui se trouve très vite bloqué par la réalité, comme tu le disais tout à l'heure, du terrain. Est-ce que je peux en vivre ? Est-ce que je n'ai pas devoir faire un job alimentaire à côté ? Donc, toi, j'ai bien compris, tu as un autre projet là à côté qui peut... Et j'ai adoré parce que c'est une super pépite et plusieurs projets parce que quand il y en a un qui est dans le up, l'autre sera dans le down, je trouve ça... Je n'avais jamais vu ça comme ça, donc moi, je prends ça. Je le prends comme une très belle pépite. Mais je t'entends en même temps me dire, voilà, donc moi, j'écris, je chante. Et là, tu me dis aussi, là, j'ai déjà plusieurs musiciens qui m'ont contacté. Mais comment ça arrive, ça ? Comment est-ce qu'on fait quand on se décide, OK, je donne une chance à l'écriture, je donne une chance à la musique. Après, comment tu mets ça dans la matière ?
- Speaker #1
Très, très bonne question. Alors, avant de me lancer vraiment dans cette aventure de chansons, de musique, Déjà, je me suis renseignée d'être accompagnée parce que je me rends compte qu'il y a quoi qu'il arrive aujourd'hui dans notre vie, on a l'occasion de trouver des accompagnants. Et là, j'avais rencontré un accompagnateur il y a un an de ça, donc en septembre 2023. Et donc, voilà, je l'avais rencontré, j'avais vu son offre, je voulais voir ce qu'il pouvait proposer et surtout voir si moi, j'avais les acquis. Et à l'époque, je ne les avais pas. Et donc, je lui avais dit, écoute, quand j'aurai les acquis, je reviendrai vers toi et on verra si tu es toujours la bonne personne.
- Speaker #0
C'est quoi les acquis ?
- Speaker #1
Déjà, savoir si, déjà, quand on veut chanter dans la chanson, déjà avoir une ou deux chansons ou avoir un peu de matériel, j'ai envie de dire physique, dans le sens où tu as envie de chanter, et déjà un texte, et déjà, voilà, l'idée d'une mélodie, de savoir à qui tu peux t'adresser pour faire l'arrangement. Donc voilà, je pense qu'il y a une checklist à faire en commençant, en sachant que généralement, il y a des gens qui ont souvent... Souvent, en tout cas, les gens que je rencontre maintenant, ils ont toujours eu envie de chanter, ils ont toujours chanté, ils ont toujours eu un petit calepin avec des textes. Et c'est un moment de prendre ce calepin et ce texte et de dire, Ok, maintenant, je vais en faire une musique. Je trouve un musicien, un ami, je fais une maquette. Et on voit où je peux déjà aller avec cette maquette. Et donc, quand j'ai rencontré cet accompagnement, j'avais encore rien. J'avais juste envie d'écrire et de chanter, mais je n'avais pas commencé de cours de chant, je n'avais pas commencé de maquette. Et donc, grâce à lui, il m'a dit, Mais Myriam, ce qui est bien, c'est qu'il faudrait que tu aies déjà un premier morceau à présenter, à proposer. pour aller plus loin. Et je me suis dit, OK, donc mon objectif suivant, ça a été de me dire, OK, je vais écrire une chanson et faire une maquette. Voilà. Et puis, une fois que j'ai eu la maquette, je me suis dit, OK, je vais prendre cet accompagnement et lui va me guider pas à pas pour apprendre le jargon du monde des labels, du monde de tout ce qui touche à la musique. Et puis aussi de pouvoir me promotionner moi-même. J'ai ce besoin de savoir que je peux tout maîtriser, de comprendre tous les rouages. et de savoir que je peux dire ok ça j'aime bien, ça j'aime pas ou alors quand on arrive et qu'on attend un peu qu'un super producteur arrive et qu'on comprend pas tout moi c'est quelque chose qui me fait un peu paniquer et c'est surtout qu'on m'a toujours dit que si on veut être un artiste à notre époque il faut avoir cette fibre d'un débranlant et de se vendre comme si on était un produit alors on s'entend bien c'est pas de vendre en tant que produit mais oser se mettre en avant, oser parler de nos qualités oser de dire mais voilà qu'est-ce que j'offre quelle est ma mission en tant qu'artiste C'est aussi tout un cheminement qui est important parce qu'arriver en disant oui, j'écris des chansons, mais tu parles de quoi ? Tu as envie de partager quoi ? À qui tu as envie de t'adresser ? En fait, on se retrouve dans un même itinéraire qu'un indépendant.
- Speaker #0
Oui, même. Quel est ton projet ? Quelle est la vision ? Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Voilà. Et quel est ton public ? Je rencontre des artistes qui ont besoin d'exprimer leur colère, qui ont besoin d'être dans cette mouvance de passion et de rébellion. Automatiquement, le public va être dans cette même mouvance. Alors que moi, je suis plutôt dans la, comment on appelle ça encore, la résilience. Allez, ça va aller, on va se débrouiller, on va réussir. Donc voilà, ça c'était important. Et puis petit à petit, en fait, ce qui est important, c'est quand on a une idée, une envie, il faut faire un premier pas. Et puis, c'est-à-dire, ok, je fais le suivant. Et moi, mon secret, c'est toujours demander à l'univers, à Dieu, à nos guides, quelle est l'étape suivante. et de s'y mettre à 100% dans ce qu'on fait, et quelle que soit notre énergie. Donc, il y a des jours où on a moins d'énergie, des jours où on a plus d'énergie, mais quoi qu'il en fasse, de dire, OK, j'ai fait mon maximum aujourd'hui pour mon projet. Et lorsque je n'en fais pas, ce n'est pas quelque chose de dire en conscience, Ok, aujourd'hui, j'ai fait une pause. Mais en conscience. Je ne me flagelle pas parce que je n'ai rien fait. Quand j'ai fait la pause, aujourd'hui, je n'ai pas fait de musique. Mais j'ai pris soin de ma relation avec ma fille. J'ai pris soin de ma maison. Et vraiment de voir tous les aspects de la vie qui continuent autour du projet.
- Speaker #0
Et donc, tes projets aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, mes projets aujourd'hui, c'est de continuer à faire de la musique, à sortir un deuxième single normalement pour février.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Là, j'ai un musicien qui m'a contacté pour d'autres chansons, donc je veux voir un peu si j'accroche, si ça me plaît, de voir un peu. Il y a toujours la formation en numérologie qui va se mettre en place. Prochainement aussi, je vais animer des ateliers d'écriture. Oui. Donc ça, pour le cours en 2025, il y aura soit des cycles d'écriture, donc on va se retrouver régulièrement avec peut-être un projet, ou en tout cas un fil conducteur jusqu'aux fins des cycles. Et puis il y aura aussi des... des ateliers one-shot, que j'appelle ça. Pour les moments, on a juste envie de venir se déposer et d'écrire et apprendre à écrire ou apprendre à écrire de façon différente. Parce que c'est quand même un art qui n'est pas cher, qui est accessible à tous. Et même si on est dyslexique, même si on fait des fautes d'orthographe, on s'en fout.
- Speaker #0
J'ai déjà entendu ça plusieurs fois. Là, tu y tiens. Ah oui,
- Speaker #1
j'y tiens. Mais je suis dyslexique. Ça aussi, c'est important de le dire. Je suis dyslexique, j'ai des gros problèmes avec l'orthographe et j'ai écrit un bouquin, j'écris des chansons. Donc, c'est possible.
- Speaker #0
Ce n'est pas pour rien que la résilience te parle, du coup. Oui. J'avais vu, il y a une étude qui… J'avais lu ça dans un article de presse qui disait qu'en fait, les personnes qui sont dyslexiques, ce sont souvent celles-là qui réussissent une fois qu'elles arrivent à dépasser. cette dyslexie. Et j'ai déjà coaché, je me rappelle, une jeune fille qui est, je ne sais plus, c'était 10 quelque chose, mais bien avancée. Et elle écrivait aussi, et elle avait plein d'ambition. Et elle m'a dit, mais ça a été un combat de tous les jours, mais aujourd'hui, je suis content de l'avoir mené, ce combat, parce que j'y suis arrivé. Et je me sens plus forte que les autres. Et on sent cette force chez toi aussi.
- Speaker #1
Oui, mais après, il faut se rendre compte qu'après... il y a une phrase que j'ai toujours eue depuis les débuts de mes études en haute école, c'est l'excellence n'est pas une action, l'excellence est une habitude. Et donc, je pense que c'est important, alors là, on ne parle pas de perfection, mais d'excellence, c'est de toujours donner le meilleur de soi, quel que soit le projet, pour arriver à ce taux de dire, j'ai donné le meilleur, en fait. Et pas se dire que c'est un one-shot, non, c'est quelque chose de tous les jours. Et dans nos projets, au plus, on va dans cette excellence, de se donner le meilleur et de trouver toujours des solutions. Parce qu'en fait, c'est ça le but de la vie. C'est la créativité. La créativité, c'est seulement ça. C'est trouver des solutions à un problème. Voilà. Alors, on voit que les artistes sont des créatifs parce qu'ils ont tellement de mal-être ou ils ont tellement besoin d'exprimer ce qu'il y a au fond d'eux qu'ils vont le téléporter, ils vont l'exprimer de façon artistique. Et c'est pour ça qu'on va dire qu'ils sont créatifs. qui trouvent une solution à leur mal-être.
- Speaker #0
C'est génial ce que tu dis. Mais ça m'amène à la question suivante. Qu'est-ce que tu exprimes dans... Parce que tu as dit, bientôt, il y aura un deuxième single, mais on n'a pas parlé du premier. C'est Comme Jonathan. Donc, qu'est-ce que ce premier single vient déclarer ? Quel message que tu fais passer ?
- Speaker #1
Alors, dans Comme Jonathan, c'est un message, déjà, de reconnexion à soi. C'est une lettre aux parents, de dire aux parents, je vous aime, j'ai vu tout ce que vous m'avez apporté de bien et de moins bien, et maintenant j'ai besoin de m'envoler sans vous en fait. J'ai besoin de lâcher tout ce que vous m'avez donné de négatif à ce moment-là, et qui me pèse, et j'ai besoin de m'alléger. Et bien sûr on peut mettre, je parle de papa-maman, mais on peut mettre le nom d'une amie, parce qu'on est dans des relations souvent... où on a ce côté où il y a toujours des attentes dans toutes les relations. Et il y a un moment où on se dit Ok, je prends ce qui m'a été donné, mais maintenant je sens qu'il y a vers quelque chose d'autre où je dois aller. Et souvent, quand on est avec nos parents, on a toujours envie d'être l'enfant parfait à leurs yeux. Je crois que c'est dans l'inconscient, parce que si on ne l'est pas, on n'est pas aimé. Et je pense qu'à partir du moment où on peut se rendre compte qu'on peut être la personne qu'on est. Alors peut-être qu'à un moment nos parents ne nous aimeront plus parce qu'ils ont fait cette projection, mais d'être dans cette certitude et dans cette authenticité de soi, en fait on se rend compte qu'on a des forces qui viennent à nous qui sont encore plus grandes et qui nous permettent de nous envoler en fait. Et à partir du moment où on décide de dire merci, ok je prends ma voie. En fait, il y a un nouveau paysage qui s'ouvre à nous. Et c'est ça qu'elle dit la chanson, en fait.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut écouter comme Jonathan ? On l'a entendu à Jôse, ma voix, mais bon, pour ceux qui ne sont pas venus, où est-ce qu'ils peuvent écouter ? Alors, une fois qu'on l'entend, après, elle reste dans la tête. Ça, je ne sais pas si on te l'a déjà dit.
- Speaker #1
On me l'a dit, mais on m'a dit que tu n'es pas encore au niveau de libérer des livrets. Donc, je me dis que je ne culpabilise pas encore trop.
- Speaker #0
Oui, mais quand même. Il ne faut pas culpabiliser parce que c'est une chouette chanson. Où est-ce qu'elle est disponible ?
- Speaker #1
Elle est maintenant disponible sur toutes les plateformes. On peut la trouver sur YouTube Music, sur Amazon Music, sur Deezer, sur Spotify, sur iTunes. Elle est disponible partout avec mon nom, Myriam SN, comme Jonathan. Bonne nouvelle pour ceux qui aiment chanter parce que j'ai pensé à vous. J'ai mis prochainement, elle va sortir d'ici cette semaine, donc voilà, elle sera là quand vous écouterez le podcast, elle sera sur toutes les plateformes. J'ai mis aussi l'instrumental, donc pour ceux qui ont envie de la prendre à la chanter, qui ont envie de se l'approprier, parce que c'est aussi une sorte de mantra, donc autant la faire intégrer dans toutes nos cellules, l'instrumental sera disponible, et alors il y aura aussi la version karaoké sur YouTube aussi. Mais dis donc,
- Speaker #0
mais dis donc, déjà en fait, karaoké. Comme le podcast est disponible, sur les mêmes plateformes, j'ai envie de dire où que vous écoutiez ce podcast, allez directement écouter Myriam avec son Comme Jonathan et comme ça, vous allez la chanter pendant toute la journée.
- Speaker #1
Vous allez vous libérer parce qu'en fait, c'est ça qui arrive. Oui. À force de le répéter, ça sonne comme un mantra et puis à un moment, il y a des choses qui se passent, je pense, dans la vie de certaines personnes. Parce qu'à force de dire, j'ai envie de m'envoler, j'ai envie de prendre ma place, ben oui, ça se fait.
- Speaker #0
Prenons notre place.
- Speaker #1
Prenons notre place.
- Speaker #0
Tiens, si tu pouvais revenir dans le passé, qu'est-ce que tu dirais à la petite Myriam ?
- Speaker #1
Alors, ce que je lui dirais, et ce que je lui dis toujours, parce que je pense que c'est important de continuer à parler à son enfant intérieur, je dis, Myriam, t'es extraordinaire, t'es merveilleuse, t'es intéressante, t'es intelligente. tu es importante, suis ta voix, continue à faire ce que tu fais avec amour et demande de l'aide.
- Speaker #0
C'est aussi quelque chose que tu as dit plusieurs fois, tu dis demande de l'aide, mais tu as demandé de l'aide sans arrêt. Et l'environnement est quelque chose de super important.
- Speaker #1
Oui, alors avant, je demandais beaucoup plus de côté spirituel parce qu'en fait, pour moi, demander de l'aide auprès des gens autour de moi, ça me rendait faible. Maintenant, la vie m'invite à vraiment être dans cette vie. vulnérabilité, d'oser dire que j'ai besoin d'aide. Et ça, j'avais aussi peut-être envie de partager. Comme je l'expliquais, là, pour l'instant, la maladie est venue dans notre foyer. Et là, j'ai été dans l'obligation de demander de l'aide à mes amies pour qu'elles viennent m'aider à faire le ménage, qu'elles viennent m'aider à faire à manger, qu'elles viennent m'aider à parfois juste à étendre le linge, en fait. C'est bête, mais c'est juste être à deux. Elles ne sont pas obligées de le faire avec moi, mais juste avoir cette compagnie. dans cette tâche qui, pour moi, n'est pas du tout amusante. Mais c'est juste, oui, je demande de l'aide plus facilement. Alors avant, je demandais de façon très ésotérique et spirituelle. Et maintenant, je demande vraiment dans la matière et je demande aux gens. Et quand les gens me disent non, c'est OK pour moi. Parce que ça me permet aussi de dire non à d'autres personnes quand ce sera propice. J'accueille le non et je peux le rendre aussi. Parce que je sais que si maintenant cette personne ne peut pas m'aider, de toute façon, il y aura toujours quelqu'un pour me tendre la main. Et alors moi, ce que j'avais envie d'ajouter, ce n'est peut-être pas une question, mais c'est quelque chose qui pourrait intéresser tous les autres hauts potentiels qui écoutent ce podcast, c'est de se faire confiance. Parce que je pense qu'on est un profil qui est encore en voie d'exploration. On découvre nos capacités, on sort de la norme, ou peut-être que les gens qui étaient dans la norme, ils n'osaient pas dire comment ils fonctionnaient. Aujourd'hui, on a l'occasion de pouvoir s'exprimer, de se faire confiance et surtout d'avoir confiance aussi dans l'échec. Parce que l'échec, c'est un bon trampoline pour rebondir. Et surtout, il y a des choses qui vont fonctionner, il y a des choses qui ne vont pas fonctionner. On va nous critiquer, on va parfois être nous-mêmes durs avec soi-même. Mais c'est OK en fait. Toutes les personnes sont extraordinaires, mais les hauts potentiels sont, je pense, l'avenir de demain et avoir confiance en ce qu'on peut apporter à l'univers. Donc, je pense que ça, c'est très important.
- Speaker #0
J'adore ce message. Il faudra en faire une chanson. J'y pense, je vais y penser. Eh bien Myriam, je te remercie beaucoup pour toutes ces pépites, pour ta générosité. Et je vous invite tous et toutes à aller écouter directement comme Jonathan, dans l'attente du second single, puis en version instrumentale, et puis en version karaoké. Bon, la journée est faite. Voilà, tout à fait. Merci beaucoup Marc. Merci. Je vous laisse et je vous retrouve la semaine prochaine avec une autre invitée, avec plein de belles pépites. Et d'ici là, je vous souhaite une belle fête de Noël. À la semaine prochaine. Merci.