- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de l'état d'esprit. Mon invité est aujourd'hui Guillaume Berbino. Après un début de carrière chez TF1, à 33 ans, il reprend Octime, une PME béarnaise de logiciel RH, et la transforme à un groupe international de plus de 330 collaborateurs. Entrepreneur, mais aussi acteur engagé dans la vie locale et le sport, il joue un rôle clé dans la relance du club de basket de l'élan béarné Poortes. Bonjour Guillaume, en 2008 vous décidez de racheter Octime, une entreprise béarnaise à l'époque de 40 personnes. Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?
- Speaker #1
A l'époque j'avais 33 ans, je sortais du groupe TF1, en tout cas j'avais envie d'entreprendre et cette entreprise était rentable. Elle était éligible à LBO, ce qu'on appelle un LBO, un montage financier assez risqué. Mais c'était... C'était envisageable. J'aurais pu racheter une entreprise un peu partout en France et il s'est trouvé qu'elle était dans le sud-ouest, là où j'ai une bonne partie de mes racines familiales.
- Speaker #0
Ici on est au Palais des Sports. Il y a deux ans, vous avez pris la présidence du club. Pourquoi ce choix ?
- Speaker #1
J'ai toujours aimé ce territoire. Quand j'étais petit, je suivais les lambernais, je suis passionné de sport. D'une manière générale, j'ai fait beaucoup de... De tennis, beaucoup de volleyball, j'ai accompagné mes enfants au basket notamment. Il me semblait que c'était un emblème du territoire qui était vraiment en très mauvaise situation, notamment financière, avec beaucoup de mauvaises ondes autour du club, alors que c'est l'un des plus beaux palmarès français, du basket français. et je trouvais ça... Tout simplement inconcevable et c'est vrai que moi, avec mon envie de redonner à ce territoire ce qu'il m'a donné quand je suis arrivé, j'ai trouvé que c'était un formidable challenge, tout simplement.
- Speaker #0
Qu'est-ce que ces deux événements, qui n'ont rien à voir, disent de vous ?
- Speaker #1
Je crois que j'aime prendre des risques. J'aime entreprendre, en tout cas essayer d'entreprendre, c'est toujours ce que je dis. On réussit ou on ne réussit pas, mais on essaie. Moi, je suis quelqu'un qui... Aiment essayer d'aller de l'avant, construire des aventures entrepreneuriales à partir d'équipes et d'un collectif fort. Moi je suis moi, mais dans le collectif, sans le collectif, je ne suis rien du tout. Et c'est ça qui me passionne, c'est les gens en fait, tout simplement. Et se dire que quand on recrute quelqu'un pour l'une de ses aventures entrepreneuriales, ce quelqu'un va certainement nous ouvrir un bout de ses talents et de son talent. Et c'est ça qui m'intéresse.
- Speaker #0
Vous avez beaucoup déménagé en suivant vos parents. Qu'est-ce que ça vous a appris justement de bouger ? Puis vous avez quand même bien bougé. Donc qu'est-ce que ça vous a appris ?
- Speaker #1
Peut-être deux choses. La curiosité et le sens de l'adaptation. La curiosité, être curieux de tout. Aujourd'hui, on a des outils pour être curieux de tout. Je crois qu'il faut l'être. Je pense que c'est une qualité à développer. Et quand on a des enfants, en tout cas, il faut essayer. quand bien même ils sont peut-être plantés devant leurs écrans d'essayer de les ouvrir à notre monde. Et ça, il me semble que c'est très positif parce que ça construit la personne. Puis l'adaptation, je crois que quand on est entrepreneur, on doit s'adapter en permanence au quotidien, chaque heure, chaque minute, à ce qui nous arrive ou ce qui arrive au collectif. dans la mesure du possible ne pas être désastronné par ce qui nous arrive. Le fait de voyager, c'est apprendre des choses nouvelles, rencontrer des mentalités différentes, des pays différents, des cultures différentes. Et moi j'ai eu cette grande chance, c'est que mes parents ont beaucoup voyagé. Alors à chaque fois c'était un effort de réadaptation, perdre ses copains, ses amis, se réadapter, en retrouver des nouveaux. Mais ça c'est là aussi je pense quelque chose... de très intéressant et qui forge le caractère aussi.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'ils vous ont apporté, vos parents ?
- Speaker #1
Cette idée de toujours essayer d'aller plus loin, d'aller vers les autres, de ne pas avoir peur. Moi j'étais quelqu'un de très timide quand j'étais petit. Ces challenges qu'ils m'ont proposés m'ont fait grandir tout simplement.
- Speaker #0
Alors vous l'avez dit, vous avez travaillé pour Bouygues, pour TF1. Qu'est-ce qu'on apprend quand on est dans des grands groupes comme cela ?
- Speaker #1
Ces grands groupes, ils sont très structurés. Ils n'ont pas peur d'innover, ils n'ont pas peur d'avancer. Ils ont un grand défi la plupart du temps, c'est de réussir à maintenir leur leadership. J'ai eu beaucoup de chance de naviguer dans ce groupe Bouygues, qui m'a beaucoup apporté avec cette culture. Du client, ces grands groupes m'ont beaucoup aidé à me forger, justement à aller vers des défis finalement que l'entrepreneur doit à un moment, mais cette fois-ci tout seul avec son propre collectif, son nouveau collectif, affronter. Et c'est ça moi qui m'intéressait, cette bascule. En fait, je suis né dans une famille d'entrepreneurs, mon père m'a envoyé encore... 15 jours des articles sur mon arrière-grand-père du côté de ma mère qui avait une lettrerie et qui expliquait comment mener son business à cette époque-là. Et c'était l'après-guerre, après-première guerre. Donc on est vraiment dans une famille de gens qui aiment entreprendre, qui essaient d'entreprendre. Et c'est le cas de mon père, c'était le cas de mon autre, de mon grand-père. Les femmes dans ma famille ont toujours entrepris ou assumé de... de grandes responsabilités. Donc voilà, moi j'étais simplement baigné dans cet univers, qui était un univers positif et qui m'a donné beaucoup d'exemples. Et s'appuyer sur ces exemples pour se lancer soi-même, c'est une grande chance. Et voilà, c'est comme ça que la bascule s'est faite.
- Speaker #0
Au moment de la reprise de Dogtime, donc en 2008, quels étaient les plus gros défis que vous deviez relever ?
- Speaker #1
Déjà, ne pas tout casser. C'est vrai que quand on arrive à 33 ans, on est un peu jeune. et fougueux et on a envie certainement d'imposer sa patte et de montrer qu'on sait faire, etc. Or, cette entreprise, comme je l'ai dit tout à l'heure, elle était rentable. Ça veut dire qu'elle avait une vraie méthode, une vraie manière de procéder. Et en fait, il ne fallait absolument pas venir tout casser, il fallait au contraire regarder. Peut-être pendant plus d'un an et demi, ne rien changer. Ça, c'était dur. Tout en voyant un certain nombre de choses qu'on pouvait... tenter d'améliorer. Et puis à un moment donné, j'ai apporté ma touche, ma patte, et montré au collectif que je n'étais pas seul dirigeant au sein de cette boîte, et qu'on pouvait tous, quelque part, diriger cette boîte ensemble. À partir du moment où on l'avait dans le sang, où on comprenait ses tenants et ses aboutissants, et qu'on avait une ambition.
- Speaker #0
Comment est-on accueilli quand on arrive de Paris, d'un groupe comme TF1, dans une petite PME à Hortès ?
- Speaker #1
Alors certainement, peut-être au départ. Basiquement comme une bête un peu curieuse, mais après le savoir-être, le fait d'aller vers les gens, de les écouter, de ne pas se prononcer dans un premier temps, d'accepter qu'ils ont plus de savoir. C'est une méthode douce, je dirais, qui était appropriée à la situation et qui a porté ses fruits.
- Speaker #0
2008, je le disais, 40 collaborateurs, 2025 plus 330. Comment vous vous êtes développé ? Pourquoi ce développement était important pour vous ?
- Speaker #1
GroupOctime, c'est de l'édition de logiciels. On est spécialisé dans la planification des ressources humaines. C'est une spécialité qui est arrivée au moment de l'avènement des 35 heures en 1998-1999, ces fameuses lois Aubry. Toutes les entreprises ont besoin de s'équiper de ce type de logiciel pour optimiser leurs ressources humaines, mais optimiser pour plus d'équité face aux 35 heures, pour rendre un service. clients plus efficients et dans le monde de la santé pour soigner mieux, pour mieux s'organiser, pour qu'une cadre de santé sache qui est là, qui n'est pas là, qui est en heure sub, etc. Le savoir-faire DocTime c'est justement de simplifier les choses pour les directions de ces entreprises, pour les DRH, pour les managers de ces entreprises et d'être en capacité de gérer ces fameuses 35 heures de manière... Très simple à travers un outil simple, unique, facile d'appropriation.
- Speaker #0
Comment dirige-t-on une entreprise à 40 et à plus de 300 ?
- Speaker #1
La première des choses c'est de s'entourer. En tout cas, moi je ne sais pas faire autrement. Et donc, on s'appuie d'abord sur les gens qui sont en interne. Et moi, perso, j'ai fait le choix de m'appuyer beaucoup sur des conseils extérieurs. Alors oui, ça coûte de l'argent. Mais c'était aussi l'assurance de moins se tromper. d'avoir des éclairages sur des situations et de pouvoir, en connaissance de cause, peut-être plus facilement décider. Et c'est toujours d'être dans cet esprit d'innovation et de se dire, attention, si je n'innove pas, peut-être que j'ai un concurrent qui, si je regarde dans le rétroviseur, avance 30 km heure plus vite que moi et qui va me doubler. Donc c'est ce sentiment toujours de ne jamais être arriéré, de toujours être dans un process d'amélioration continue, d'essayer de se remettre en cause personnellement et collectivement. permanence voilà et puis le deuxième pilier ça c'est l'innovation et le deuxième pilier c'est la satisfaction client on ne fait rien sans des clients qui adhèrent à notre philosophie méthodologie à notre produit et c'est ça qu'on protège au quotidien. Donc on y investit énormément d'argent, peut-être beaucoup plus que d'autres éditeurs. Et ça on vit en permanence avec cette idée que tout peut s'arrêter du jour au lendemain et ça ça oblige tous les matins à se dire qu'est-ce que je veux, où est-ce que je veux aller, qu'est-ce que je peux faire de mieux, quelle stratégie construire, avec qui, pourquoi. Voilà c'est les questions d'un dirigeant mais aussi de tout un collectif qui se remet en... questions le plus souvent possible.
- Speaker #0
Et comment gère-t-on justement ces émotions ? Parce qu'on peut, j'imagine, y avoir des hauts et des bas. Comment on les gère ?
- Speaker #1
Ce collectif, il est très fort et on travaille ce renforcement. Il nous arrive quelque chose, le collectif va nous aider à nous en sortir, à aller plus loin. Et puis, à la tête de l'entreprise, il y a plusieurs dirigeants et ces dirigeants, ils ont tous une caractéristique, c'est d'être expérimentés et d'être calmes. d'essayer de prendre du recul et d'apporter ce cadre de sérénité pour réfléchir, pour ne pas paniquer et essayer justement de rebondir.
- Speaker #0
Et cette sérénité c'est important pour la qualité de vie au travail, pour le bien-être des salariés ?
- Speaker #1
J'en suis convaincu quand j'ai racheté l'entreprise, j'avais un bail 9 ans, et on était dans des... ça allait avec la mariée, on était dans des locaux qui n'étaient... vraiment ni fait ni à faire, qui n'était pas adapté à notre activité. Et au bout de 6-7 ans, on a commencé à chercher où on pourrait délocaliser l'entreprise, mais toujours dans le Béarn, mais pas trop loin, pour ne pas bouleverser tous les équilibres. Et évidemment, on est parti dans l'idée de construire un lieu de travail qui aide à s'épanouir. Moi, j'ai toujours pensé que mon rôle, c'était de mettre mes équipiers dans les meilleures conditions. pour qu'ils puissent travailler, qu'ils puissent s'épanouir au travail. C'est ce qu'on a fait en construisant un beau bâtiment, un premier beau bâtiment ouvert en 2016 sur les changers autoroutiers de Biron à Hortès. On a continué à étendre ce qu'on a appelé le campus, progressivement en 2021 et encore en octobre dernier, on a livré une dernière tranche de travaux. Et toujours le fil commun, c'est vraiment d'avoir des beaux locaux. Des locaux qui coûtent plus cher, mais c'est un minimum par rapport à ce que le collectif rend à l'entreprise. Je n'ai jamais pensé que c'était un mauvais investissement, au contraire.
- Speaker #0
Pourquoi cette idée de campus et ce développement au-delà de simples bureaux d'ailleurs ?
- Speaker #1
Le campus c'est l'idée du mouvement, de passer d'un bâtiment à l'autre. On est effectivement dans une espèce de campus planté au milieu historiquement de champs de maïs. mais on a mis en valeur tous nos bâtiments en les tournant vers la forêt, en créant des chemins plutôt en mode passerelle et des bâtiments sur pilotis, vraiment pour se retrouver quelque part dans un havre de pépé qui nous permet à la fois d'innover et de protéger notre satisfaction client.
- Speaker #0
Alors vous avez investi aussi dans de la restauration, dans l'hôtellerie je crois, pourquoi ce choix ?
- Speaker #1
Je suis entrepreneur dans l'âme et j'aime me challenger. Et je trouvais que ça avait un sens, le Ferra Hortès, qui a tant besoin de rebondir, justement. Il n'y avait pas d'hôtel digne de ce nom. Il y avait une offre de restauration qui était un peu poussive, qui n'était pas ouverte 7 jours sur 7. Et j'avais l'occasion, avec ce campus qui était en essence et en train d'être créé de toutes pièces, de créer un ensemble cohérent. Et c'est ça qui m'a... donner l'envie d'entreprendre. Ce qui est encore plus fou, c'est que je l'ai fait pendant le Covid. Hôtellerie, restauration, pendant le Covid, il faut quand même être un peu allumé dans sa tête pour aller vers ces métiers-là. Mais ce sont des métiers aussi d'accueil et de partage. Et moi, encore une fois, je vous l'ai dit, j'aime les gens, j'aime discuter, j'aime rencontrer les personnes, même si... Je suis d'une nature historiquement timide, je pense que je combats ça par de la convivialité.
- Speaker #0
Et c'est cet attachement à Hortès qui vous a poussé à devenir le président de Pau Hortès ou ça n'a rien à voir ?
- Speaker #1
Hortès a été une ville de basket extraordinaire. et quand vous allez vous balader en ville quand Vous prenez un verre le soir ou vous allez au marché le samedi ou le mardi matin. Il y a toujours quelqu'un qui vous rappelle cette histoire avec quelque part un peu des... Les trémolos dans la voie, et moi ça m'a toujours marqué. Et finalement que ce soit un orthésien, même d'adoption, qui maintienne ça aujourd'hui, c'est un beau pied de nez à l'histoire.
- Speaker #0
Comment on gère un club sportif par rapport à une entreprise ? Est-ce que c'est très différent ? Est-ce qu'il y a des similitudes ?
- Speaker #1
Un club sportif c'est deux sociétés en une. Il y a une société d'événementiel qui organise des spectacles, ce sont les soirs de match. Et il y a une société sportive qui doit être... performantes sportivement. Donc effectivement c'est une entreprise qui n'est pas banale. On est très soumis aux résultats sportifs et ça aussi peut-être qu'on peut l'être moins, alors ça dépend évidemment des activités dans le monde de l'entreprise classique, dans des secteurs d'activité peut-être comme l'édition de logiciels. Il faut naviguer avec cette idée que ce que l'on construit au quotidien peut être, pour les observateurs extérieurs, détruit ou magnifié chaque vendredi soir. en fonction de la victoire ou de la défaite. Mais nous, on sait, parce qu'on travaille, qu'on est en train de grandir. Mais c'est passionnant, et ça aussi ça m'a attiré. Et voilà, c'est un management qui est finalement assez proche, mais un petit peu différent aussi, parce qu'il y a cet aléa sportif. Ça reste la culture de la performance, la culture de l'excellence, et ça on le retrouve dans les deux milieux.
- Speaker #0
Qu'est-ce que ça vous apporte de différent ou de plus ?
- Speaker #1
Peut-être une ouverture d'esprit en plus, peut-être un rayonnement local qui me permet de rencontrer de nouvelles sphères locales, que ce soit des sphères politiques, institutionnelles, les fans, les bénévoles, la presse. Voilà, c'est passionnant pour moi.
- Speaker #0
Une entreprise ou une vie en général, il y a des hauts et des bas. Comment vous les gérez ? Est-ce qu'il y a une recette ?
- Speaker #1
J'essaye d'être calme, serein et ambitieux. J'essaye de ne pas donner trop de prise à ces aléas, cette incertitude économique, ce concurrent qui devient très fort. Je crois beaucoup en notre caractère, en notre manière de faire et en notre collectif encore une fois. Et donc j'essaye de ne pas trop donner prise. à tout ça et de rester serein et au moins de donner l'exemple. Il y a beaucoup de gens qui me disent d'ailleurs pendant les matchs, mais Guillaume, vous ne réagissez pas, on a l'impression que ça glisse comme de l'eau sur vous, la victoire ou la défaite. Évidemment, à l'intérieur ça bout, évidemment victoire ou défaite, je ne suis pas insensible. Évidemment, quand un concurrent avance plus vite, chez Oktayem, ça m'ennuie terriblement et je suis et mon cerveau est en mode allez qu'est-ce qu'on fait pour reprendre cette longueur d'avance voilà je suis un être humain comme tout le monde mais j'essaye de d'inspirer cette
- Speaker #0
sérénité qui je pense doit permettre toujours de rebondir ce podcast s'appelle l'état d'esprit qu'est-ce qui vous anime au quotidien j'aime entreprendre j'aime essayer d'entreprendre
- Speaker #1
Dans le mot essayer, il y a la possibilité de se tromper. Je ne suis pas parfait, mais on peut essayer de faire en permanence des choses nouvelles, de se challenger et de vivre sa vie en permanence. Pas à 20 000 à l'heure, mais en tout cas en essayant de faire du bien autour, de se challenger soi-même, d'être ambitieux dans le bon sens du terme. Moi, quand je suis ambitieux pour l'élan, je suis ambitieux pour mon territoire. Quand je suis ambitieux pour mon hôtel et mon restaurant, je suis plutôt ambitieux pour mon territoire. Et ça, moi, ça me rend heureux, tout simplement. Donc mon état d'esprit, c'est d'essayer. Et il n'y a pas un jour depuis 17 ans où je suis arrivé chez Octaim et où je n'ai pas eu envie de venir. Pourquoi ? Parce que chaque jour, je vais avoir une problématique différente, je vais croiser un sourire, je vais croiser quelqu'un qui va aller peut-être un petit peu moins bien et je vais pouvoir avoir... potentiellement une action soutenante quelle que soit la problématique qui est traitée. Donc mon état d'esprit c'est celui de quelqu'un qui a, quelles que soient les crises, se dire non, on y va, on y va, on peut toujours. Covid, non on y va, on lance un hôtel, un restaurant. La crise en ce moment, non c'est maintenant qu'il faut bouger, c'est maintenant qu'il faut avancer des pions pour quand ça va rebondir, qu'on soit les premiers à rebondir. Et moi je suis toujours dans cet état d'esprit.
- Speaker #0
Merci de nous avoir reçus en tout cas dans ce très beau Palais des Sports. Avec plaisir. Bonne chance à l'élan pour la saison et bonne chance à vous. Merci à vous.