- Speaker #0
Une prise de parole réussie, c'est le fruit d'une multitude de facteurs bien maîtrisés. C'est aussi la garantie d'un bond en avant vers l'atteinte de vos objectifs. Pour vous aider à obtenir ces résultats, j'ai rassemblé les meilleurs experts. Les Avengers de la parole. Chaque semaine, ils nous partagent leurs méthodes, leurs techniques et leurs conseils dans leur zone d'excellence. Cette zone, c'est la bulle des pros. On parle souvent de crédibilité, de charisme, d'image de marque, mais bizarrement, on parle beaucoup moins souvent de réputation. Alors même qu'elle est là, partout, dans la tête des gens, dans ce qui reste, une fois qu'on a fini de parler. Alors aujourd'hui, je reçois Mathieu Wildaber, formateur, chroniqueur à la RTS, et auteur d'un excellent livre que je vous recommande vivement, le petit manuel de la rhétorique en entreprise. Avec lui, on a parlé de ce mot qu'on emploie souvent sans trop savoir ce qu'il recouvre. Et surtout, de comment l'a travaillé, cette fameuse réputation. On a parlé des mots, bien sûr, de l'image aussi, et de tout ce qui gravite autour, ce qu'il appelle le paradiscursif. Bref, si vous voulez avoir plus d'impact sans en faire des caisses, vous allez adorer cet épisode. Et on accueille tout de suite Mathieu. Salut Mathieu, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Salut Jean-Corentin, ça va super. Super bien, merci.
- Speaker #0
Écoute, je suis ravi de t'accueillir. Le premier, finalement, le premier formateur qui ne soit pas français dans ce podcast. Ça y est, je m'ouvre à l'international grâce à toi. Donc, c'est formidable. Et surtout, pour parler d'un sujet que j'aime beaucoup. Un sujet que tu abordes dans ton livre, que j'aime beaucoup, lui aussi, celui de la réputation. Alors, avant qu'on se lance plus précisément dans le sujet de la réputation, est-ce que tu peux nous dire à qui ça s'adresse, le sujet dont tu vas nous parler aujourd'hui ?
- Speaker #1
Bon, je dirais que la réputation s'adresse à celles et ceux qui veulent exister, puisque finalement, du moment où tu existes dans une société, et peu importe la taille de cette société, on peut même parler d'une famille, trouver sa place dans sa fratrie, ce qui a été mon cas. jusqu'à devoir trouver sa place dans une multinationale de 200 000 personnes. Je veux dire, à un moment donné où tu souhaites trouver ta place, il faut se poser la question de ce que tu dégages, de ce qu'il reste dans la tête de celles et ceux qui t'écoutent. Alors vient la question évidemment de la réputation. Donc je dirais que ça s'adresse vraiment non pas à celles et ceux qui... Je dirais qui... qui sont déjà proprement en place avec des années d'expérience et qui au fil des années ont consolidé cette étiquette, ça s'adresse surtout à celles et ceux qui se demandent mais finalement est-ce que j'ai l'étiquette que je souhaite et sinon comment changer d'étiquette ?
- Speaker #0
Ok donc déjà ce que tu décris comme la réputation c'est finalement l'étiquette qu'on met sur qui nous sommes, c'est bien ça ?
- Speaker #1
Exactement, la réputation si je dois donner une définition ultra familière, simple C'est ce qui se passe quand vous quittez la pièce. Vous imaginez maintenant, pour savoir un tout petit peu aussi à quoi vous ressemblez, vous imaginez prendre la parole devant 100 personnes qui ne vous connaissent ni d'Ève ni d'Adam. Vous prenez la parole sur un sujet professionnel, personnel, vous choisissez. Vous quittez la pièce, vous descendez de l'estrade, vous quittez la pièce. Qu'est-ce qu'il reste dans la tête de ces 100 personnes au moment d'aller se coucher le soir à votre sujet ? Eh bien ça, c'est ce que j'appelle la réputation. Allez, on peut même encore tenter une version plus familière, c'est le ragot quoi, c'est en gros les gossips.
- Speaker #0
Ok, super clair, effectivement c'est beaucoup plus précis comme ça, donc au moins on sait de quoi on parle, et maintenant qu'on sait de quoi on parle, comment est-ce qu'on peut, alors déjà avant de savoir comment le travailler, pourquoi est-ce qu'on doit le travailler finalement ? Parce que si je suis un chef d'entreprise, on peut imaginer que c'est ce qui va coller à l'image aussi de mon entreprise, mais en dehors de ça, est-ce que je dois quand même le travailler si je ne suis pas mon propre dirigeant ?
- Speaker #1
Je vais te donner un exemple, c'est celui d'un propriétaire d'entreprise dans le monde industriel en Suisse. Et en fait, cette personne a une aura liée à son poste de chef d'entreprise, entreprise qu'il a fondée de A à Z, entreprise qui rayonne. Il a une certaine aura. Et cette aura fait qu'il est dans différents conseils d'administration et qu'il est appelé à droite à gauche pour participer à des panels, etc. Un jour, mon téléphone sonne parce que cette personne, donc il m'a appelé le jour de sa retraite. Cette personne sonne, le téléphone sonne et cette personne me dit « Monsieur Vildaber, j'ai un problème, c'est que ces 40 dernières années, je savais comment me présenter. J'étais le chef d'entreprise, j'avais la réputation du chef d'entreprise. Je viens de céder l'entreprise à mon fils, je ne suis plus rien. » Et en fait, c'est révélateur du problème qu'il y a derrière le monde de la réputation et de la compréhension qu'on a. En tout cas que les gens... dans le monde du business ont de la réputation. C'est-à-dire que la réputation, ce n'est pas du tout ce qui est écrit sur une carte de visite. Ce n'est pas parce que vous êtes une patronne ou un patron d'entreprise que vous avez une bonne réputation. La réputation, c'est beaucoup plus profond. La réputation doit continuer de perdurer, que vous soyez finalement à la tête d'une multinationale ou à la tête d'une PME, vous êtes vous, vous êtes qui vous êtes, vous avez vos valeurs, vous avez finalement votre socle, et c'est bel et bien pour ça que vous êtes reconnus. Cette personne qui est passée à la retraite, elle était finalement paniquée parce qu'elle n'avait que cette conception très carte de visite de la réputation. Or, si cette personne était dans des conseils d'administration à droite et à gauche, ce n'est pas juste parce qu'elle était patronne d'entreprise, c'est parce qu'elle avait énormément de qualités de gestion, de qualités humaines, etc., qui font qu'on voulait la valoriser, cette personne. Donc oui, même une personne qui est, je dirais... En haut de la chaîne alimentaire, il peut y avoir des problématiques réputationnelles s'il y a cette incompréhension.
- Speaker #0
C'est super intéressant ce que tu décris, notamment cet exemple qui est très très parlant, parce que je trouve que ça permet de distinguer la réputation de l'éthos seul, dans le sens où on peut parfois entendre que l'éthos c'est la réputation, que c'est à peu près la même chose, et en fait justement la distinction que tu fais entre ce qu'il y a sur la carte de visite et la réputation, ça vachement... intéressant. Ça permet aussi de le distinguer par rapport à d'autres choses. Parce que dans l'éthos, on peut inclure la réputation, mais pas seulement. On va aussi inclure d'autres éléments que tu as évoqués d'ailleurs. Le diplôme, le métier qu'on fait, etc. Ça peut être des éléments qui créent de l'autorité, mais la réputation se travaille à part. Elle peut faire partie de l'éthos, mais on peut la travailler à part.
- Speaker #1
C'est ça, oui.
- Speaker #0
Et justement, comment est-ce qu'on la travaille, cette réputation ? C'est finalement ça qui va le plus nous intéresser, in fine. C'est, est-ce que tu as une méthode, alors je sais que tu en as une, mais est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur cette méthode ?
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr. Alors, tout d'abord, je conseille à chacune et chacun qui écoute ce podcast de faire un petit audit finalement réputationnel. C'est-à-dire, si vous avez l'habitude de publier sur les réseaux sociaux, si vous avez l'habitude de partager de l'information publique, et bien allez repêcher cette information, peut-être aller repêcher les 3, 4, 5 dernières interventions que vous avez faites sur les réseaux sociaux, dans les médias locaux, etc. Et vous essayez de définir une sorte d'étiquette qu'on peut coller à ces quelques messages publics. Alors évidemment, elle sera biaisée puisque c'est vous-même qui vous collez une étiquette, mais ça reste cependant un excellent point de départ. Vous allez regarder finalement quelle étiquette on peut coller à ces messages parce que c'est finalement l'étiquette Merci. que vous allez obtenir du grand public finalement, parce que les gens ont lu des éléments sur vous. Jean-Corentin, à titre personnel, tu le sais mieux que personne, en publiant sur les réseaux sociaux, les gens te collent une étiquette avant même d'avoir pu échanger avec toi. Donc, c'est très important de savoir d'où est-ce qu'on part. Et une fois qu'on a cette image initiale, c'est-à-dire ce que les gens peuvent avoir comme étiquette à coller, on peut travailler deux axes. Pour déplacer cette étiquette initiale, il y a le premier axe que je traite dans mon bouquin, c'est l'axe du discursif. Donc le discursif, discursif veut dire discours. Donc c'est finalement, qu'est-ce que je vais dire en direct, devant mon auditoire, devant mon interlocuteur, pour façonner mon image publique, pour façonner ma réputation, le choix des mots. Moi, j'ai toujours véhiculé la notion de clarté, concision, précision dans mon message. et bien c'est clair que si dans mon discours j'utilise du conditionnel ou si je dis ça dépend à toutes les sauces, les mots ne soutiendront pas mon souhait d'image, clarté, concision, précision. Donc ça, c'est un premier point, c'est quels sont les mots, quel est le discours qui peut m'aider à atteindre une certaine image. Et ensuite, deuxième vecteur pour modifier ou réguler un tout petit peu sa réputation, c'est un monde qui est fascinant, c'est le monde du paradiscursif. Alors, discursif veut dire discours, para veut dire autour, c'est tout ce qui va graviter autour des mots que vous prononcez. Et là, je suis obligé de vous parler d'un grand principe en matière de persuasion, le principe d'autorité. Aujourd'hui, c'est prouvé par A plus B que quelqu'un qui est habillé en policier, vous allez lui obéir, mais quelqu'un qui est habillé en training, il vous donne le même ordre, vous n'allez pas instinctivement lui obéir. C'est-à-dire que nous sommes réceptifs. à l'autorité. Donc, vous voyez, rien que la tenue, on dit que l'habit ne fait pas le moindre, ce qui est une imbécilité, c'est à dire que rien que la tenue elle va intégrer le monde du paradis cursif. Donc les gens vont utiliser les repères visuels vous concernant pour vous coller une étiquette. Mais ça peut être aussi toute autre chose. Les amis de mes amis sont mes amis. C'est-à-dire que les gens avec qui vous traînez, vous allez partager les mêmes réputations, les mêmes images par fusion. Si demain vous voulez être riche, commencez par traîner avec des riches. Faites-vous prendre en photo avec des riches. Vous verrez, tout le monde va commencer à penser que vous êtes riche, vous également. Même si vous avez 0,0€ sur votre compte en banque. Donc aujourd'hui, on est vraiment dans ce monde du discours. Qu'est-ce que je dis pour véhiculer une certaine réputation, pour obtenir une certaine réputation ? Mais aussi, avec quoi j'entoure mon discours pour obtenir cette réputation ? Et soyez juste au courant d'une chose, c'est que ça prend du temps. Ça prend un temps de malade mental que de se construire une réputation. Aujourd'hui, on fustige, on tire sur tous ces gens qui vendent des formations, je dirais, à droite, à gauche, des formations qui sont toujours moins chères, toujours... Ces gens-là vendent de la formation, ne vendent pas leur propre réputation. Si on s'intéressait vraiment aux créateurs de ces formations qui, finalement, ne prennent que très peu de risques, puisque eux veulent à tout prix, à tout prix, brader les prix pour faire passer les formations... Ces gens-là, ils font du one-shot, c'est-à-dire qu'ils vendent en peu de temps beaucoup de formations, puis après ils disparaissent. Parce que s'ils avaient une stratégie axée sur la réputation, ça prendrait un temps de dingue. La réputation, c'est le bouche à oreille, la réputation, c'est la crédibilité, la réputation, c'est la confiance. Enfin, je peux en parler des heures de la réputation, mais si vous travaillez vraiment l'axe discursif et paradiscursif, vous verrez, vous allez vraiment faire un grand, grand pas en avant.
- Speaker #0
Tu nous as donné beaucoup d'éléments. Déjà, je vais revenir un petit peu sur certains... C'est plus dans les détails sur certains aspects. Déjà une première question, tu nous as parlé d'abord de cette audite réputationnelle, en nous disant qu'effectivement, en le regardant avec notre regard, on aurait de toute façon une forme de subjectivité. Est-ce qu'on n'aurait pas intérêt finalement à le faire faire par quelqu'un d'autre cette audite réputationnelle ?
- Speaker #1
Si vous avez le courage, oui, faites-le. Alors après ça demande justement un peu plus de... Comment je pourrais dire ? Oui, un peu de courage, parce que le jugement de l'autre... Quand bien même il est indispensable dans notre parcours, il reste assez difficile à encaisser parfois. Ce qui serait bête, c'est d'aller demander à sa femme, son mari ou à papa, maman ce qu'ils pensent, parce qu'effectivement ce serait encore plus biaisé que si c'était fait personnellement. Le faire personnellement, c'est un point de départ. Si vous avez le courage de demander à un client, si vous avez le courage de demander à un partenaire ou à un ami en lui, en le suppliant ou en la suppliant d'être d'être franc, c'est encore mieux, oui, mais alors faut être prêt à encaisser un ou deux coups, si tout à coup les gens vous disent bah écoute moi je trouve que là l'image que tu dégages c'est une image qui est trop sérieuse ou qui est une image un peu vieillotte etc, ça faut être prêt à l'encaisser.
- Speaker #0
Ouais mais finalement je trouve que c'est comme ça qu'on avance le plus, c'est en se confrontant à la réalité parce que comme tu le dis on va avoir une image qui va peut-être être un peu brutale, en tout cas une image de nous envoyée qui sera un peu brutale, mais au moins qui sera Un raccord avec la réalité, c'est-à-dire qu'on ne se fait pas d'illusions, on ne se cajole pas et ça nous permet d'avancer plus vite. Moi j'avoue que c'est ce que je cherche beaucoup, mais c'est vrai que certains ne sont peut-être pas toujours prêts à ça.
- Speaker #1
Il y a un biais psychologique qui parle de l'auto-évaluation. En psychologie, nous sommes mauvais pour s'auto-évaluer, c'est-à-dire que nous dévaluons nos propres acquis beaucoup plus facilement que... de la manière dont dévaluerait ces mêmes acquis une personne externe. Ça veut dire qu'aujourd'hui, si vous deviez donner votre ressenti sur un examen que vous venez de passer, même si vous avez fait tout juste et que vous avez rempli cet examen avec confiance, vous allez quand même émettre des réserves. « Ouais, je ne suis pas sûr. J'espère vraiment avoir réussi, etc. » On le voit, il y a un exercice en prise de parole qu'on peut facilement faire pour valider cette assertion. c'est finalement Vous demandez aux participants d'une formation de se présenter personnellement ou de se valoriser personnellement. Et là, les gens disent « se valoriser personnellement, c'est difficile, les gens diraient peut-être de moi que je suis peut-être quelqu'un de sympa, etc. » Alors que vous leur demandez de valoriser quelqu'un d'autre, là ils sont dithyrambiques, c'est-à-dire que là ça explose tout de suite les feux d'artifice, c'est une personne génialissime sur qui on peut compter, etc. Donc comme il y a ce léger biais qui explique que nous sommes de... en fait, nous sommes mauvais pour s'auto-évaluer. Ça permet de contrebalancer peut-être le côté un peu subjectif. Si maintenant, on s'auto-évalue quant à la réputation qu'on pourrait potentiellement avoir, on va de toute façon être un peu plus critique que si c'était papa ou maman. C'est au moins un bon point de départ.
- Speaker #0
Pas vrai, ma maman est parfaitement objective quand elle dit que je suis magnifique. Donc déjà, sur ce point-là, sur le titre réputationnel, c'est très clair, c'est vraiment... Ça permet de poser le constat de base, ce sur quoi on va s'appuyer pour ensuite évoluer. Deuxième point que tu as évoqué, c'est donc cette réputation sur le plan du discursif. Ce que je dis, les mots que j'emploie, ça comment est-ce qu'on peut le travailler ? Moi, tel que je le vois, c'est d'avoir une parole bien construite, avec les mots, avec la bonne nuance, la bonne puissance, la bonne logique, le bon chemin dans la pensée qui permet de... convaincre, d'influencer, de donner une image de notre message. Est-ce que tu verrais d'autres choses ou est-ce que je me plante totalement en disant ça ?
- Speaker #1
Non, non, toi, t'as parfaitement raison, Jean-Quentin. Il y a un exercice qu'on peut faire si on veut se rapprocher de cette maîtrise de la nuance, si on veut se rapprocher de cette précision dans les mots. On va prendre un cas très concret. Demain, vous cherchez du taf, vous cherchez un nouveau job vient le moment de l'entretien d'embauche. Alors, évidemment que vous allez tomber, je dis évidemment parce que c'est souvent le cas, dans le piège du « présentez-vous » , « bonjour, je m'appelle Mathieu, je suis une personne sociable, motivée, etc. » On s'emmerde clairement quand on est dans ce niveau de discours. Pourquoi ? C'est parce que le vocabulaire utilisé est tellement général qu'il appartient à tout le monde. Et s'il appartient à tout le monde, eh bien, il n'appartient à plus personne. Donc, il faut donc travailler Et... une nuance, il faut travailler des mots qui permettent finalement de nous rattacher à une meilleure image. Et pour ça, il y a un superbe outil qui va rappeler beaucoup de souvenirs, peut-être de cours de français à certaines et certains, c'est l'outil du champ lexical. Le champ lexical, c'est quoi ? Ça consiste à prendre un thème de base. Si on reprend mon exemple du travail, c'est la motivation. Et en fait, vous allez venir rattacher ce thème de base à toute une... palette de mots en connexion proche ou lointaine. Ce n'est pas juste synonyme, c'est-à-dire qu'on ne veut pas juste des mots qui veulent dire plus ou moins la même chose. On est vraiment dans une connexion proche ou même lointaine. Si je prends le champ lexical du soleil, du mot soleil, vous avez la lune, l'espace, le sable, les amis, l'apéro, la famille, les vacances, la mer, etc. C'est tout un panel qui se rattache de près ou de loin au mot soleil. Alors, quand vous allez faire motivation, le même travail pour motivation, vous allez C'est tombé sur... Passion, énergie, entrains, vie, enfin bref, la transpiration même, parce que le sport, motivation, transpiration. Donc vous allez vraiment trouver entre 5, 10, 15 termes qui peuvent se rattacher de près ou de loin à la motivation. Et il ne vous restera plus qu'à, entre guillemets, choisir celui qui dessine le mieux votre réputation idéale. Et bien demain, moi je ne vais plus dire bonjour, je m'appelle Mathieu, je suis une personne motivée. Je vais dire bonjour, je m'appelle Mathieu, je suis une personne pleine de vie. Et vous voyez, la différence, elle est notable. C'est-à-dire que plus je suis nuancé, plus je suis précis, plus le public va pouvoir me rattacher à une certaine image. Donc l'outil du champ lexical est pour moi un excellent point de départ pour définir ce discursif.
- Speaker #0
Ce que j'aime bien dans l'exemple que tu prends, c'est que ça me fait penser à un concept qui vient des Etats-Unis, mais je pense que c'est juste que ça a été repris là-bas. Mais c'est ce qu'on appelle le show d'antel. Montrer les choses plutôt que de juste les dire. Est-ce que ça rejoint un peu ça ? Tout de dire je suis motivé, je vais utiliser une image ou un terme qui le dit de lui-même en fait, sans que j'ai besoin moi de nommer le terme motivation. Tu l'as inclus là-dedans ça aussi, oui.
- Speaker #1
Oui exactement, donc là on est carrément dans ce qu'on va pouvoir appeler, alors c'est ce qu'on appellerait en rhétorique du dire au faire, parler du dire au faire. Donc en fait c'est parler d'un langage, passer d'un langage très théorique qu'on va appeler dire, lorsque vous dites simplement quelque chose, à un langage très pratique. lorsque vous passez au faire, le verbe faire. Donc, passer du dire au faire. Et il y a un exemple aussi, un outil aussi qu'on peut utiliser pour passer du dire au faire, c'est le langage kinesthésique. Donc, le langage kinesthésique, c'est le langage qui se rattache au sens, qu'il soit physique ou psychique. Si je vous dis aujourd'hui, eh bien que, je ne sais pas, admettons, demain vous allez voir un client et vous leur dites, Madame, Monsieur, j'ai une solution adaptée à vos besoins, c'est une chose. C'est ce qu'on appellerait du dire. Mesdames et messieurs, j'ai une solution qui va vous donner le sourire. Et bien là, on passe au faire. C'est-à-dire que de donner le sourire, c'est du langage kinesthésique qui se rattache au sourire. Et le sourire dégage vachement plus, en tout cas, que simplement une solution adaptée à vos besoins. Donc, c'est exactement ça. « Show don't tell » , c'est du dire au faire. Et donc, le langage kinesthésique peut être un bon point de départ.
- Speaker #0
J'aime beaucoup cette idée de passer du dire au faire. Et en plus, je trouve que c'est une parfaite transition pour revenir au troisième point que tu as abordé, qui est le paradis cursif, puisque là aussi, on est en tout cas dans l'exemple que tu as évoqué tout à l'heure. On est encore là dans le kinesthésique, puisqu'on est dans le montré, cette fois-ci physiquement, par sa tenue et par ce qui vient avec nous. Mis à part la tenue, qu'est-ce que tu rentres dans ce paradis cursif ?
- Speaker #1
C'est le coup, tu sais, alors, bon, en Suisse, nous sommes... On est peu démonstratif en Suisse, tu sais, on aime bien regarder ce que font les autres, on a toujours un temps de retard, etc. C'est un peu le stéréotype, mais il y a un fond de vérité. On ne va jamais taper du poing sur la table. Et de ce fait, je ne sais pas si c'est le cas dans d'autres pays, dans d'autres cultures. Par exemple, tu prends des commerciaux. En Suisse, il y a toujours la fameuse règle du « un commercial ne devrait pas rouler dans une voiture trop clinquante » . Parce que ça veut dire finalement que les prix élevés servent à financer des véhicules de luxe et non pas la... la qualité du service, la qualité de la prestation, etc.
- Speaker #0
J'adore cette image.
- Speaker #1
Là, on est clairement dans du paradis cursif. C'est-à-dire que les gens regardent votre voiture et vont se dire, ça, c'est quelqu'un qui aime bien dépenser. Il y a la voiture, il y a les vêtements, il y a les amis. Finalement, Jean-Corentin, toi, en tant que professionnel de la parole, tu peux demain être invité, je ne sais pas, par une association. Une association veut une conférence. On vous veut, vous, Jean-Corentin. Et là, tu te renseignes un tout petit peu, puis cette association, il y a deux semaines, eh bien, elle a fait une conférence avec Éric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, pour prendre deux opposés. Et là, tu te dis, ok, moi, je vais aller donner une conférence, donc je vais être pris en photo dans un monde dans lequel a gravité Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour il y a deux semaines. Eh bien là, moi, c'est ce que j'appelle un risque. paradiscursif, c'est-à-dire que si tu acceptes cette mission, cette conférence, il y a un risque que le grand public te dise « Ah ben tiens, tu fréquentes les mêmes associations que Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour » , c'est ce qu'on appelle du paradiscursif. Donc ça peut aller très très loin le paradiscursif et aujourd'hui moi dans mon métier, que ça soit dans le monde médiatique ou que ça soit de Québec à Genève ou en passant par Paris, c'est aussi de dérisquer la communication de mes clients, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de clients qui veulent faire plein de choses. et d'un point de vue stratégie rhétorique, c'est de dérisquer une communication. Pas parce que parfois vous avez des clients qui se disent « Ah nous, on veut absolument inviter ce type ou cette nana parce que tout le monde en parle, il faut absolument qu'on l'ait aussi dans un événement à notre Assemblée Générale. » Je leur dis « Attention, là il y aura du paradis cursif qui va rentrer en ligne de compte, on va fusionner la réputation de votre invité avec la réputation de votre entreprise. » Et à mon sens, j'aimais un risque. Après, le client fait ce qu'il veut, c'est son argent. Ça fait partie de mon travail que de jouer aussi sur ce paradis cursif. Et tu le vois sur la couverture de mon livre. Moi, j'ai toujours mon gilet. Dans les médias en Suisse, j'ai toujours mon gilet. C'est tout un travail comme ça de longue haleine. Mais le diable se cachant dans les détails, il faut faire attention.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, sur ce paradis cursif, quand tu parles d'un risque, notamment à s'afficher avec une personnalité, qu'elle soit politique, médiatique, entrepreneuriale ou autre, est-ce qu'il ne peut pas y avoir aussi justement une volonté de prise de risque ? en incarnant une forme de radicalité dans le message et d'assumer une position très forte qui va peut-être braquer une partie de l'opinion publique, entre guillemets, mais au contraire qui va renforcer l'adhésion de l'autre parce qu'on accepte et qu'on assume de se positionner là-dessus.
- Speaker #1
C'est parfait, oui, c'est exact, c'est exact. Je vais te donner un exemple très concret. Aujourd'hui, tu prends un avocat, un avocat, lui ou une avocate, et bien En fait, le droit d'être défendu est une valeur cardinale dans le milieu des avocats. Aujourd'hui, un avocat, plus il accepte de défendre n'importe qui, peu importe les causes, que ce soit des criminels, que ce soit des super-héros, peu importe, c'est la cohérence qui va primer. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, j'ai une valeur cardinale qui est le droit à la défense, le droit d'être défendu. Et bien si je commence à choisir « Ah non, je ne veux pas aller trop à gauche ou je ne veux pas aller trop à droite parce que d'un côté j'ai peur d'une association d'images » , en fait, cette surprudence va avoir un côté contre-productif parce que ça va agir en incohérence avec cette valeur cardinale du « tout le monde a le droit d'être défendu » . Par contre, on l'a vu avec Éric Dupond-Moretti, je crois qu'Éric Dupond-Moretti avait défendu la maman de… d'un des frères Mera, je crois, c'était ça ?
- Speaker #0
Le frère Mera, il me semble.
- Speaker #1
Voilà, le frère Mera, exactement. Et on lui avait reproché, mais finalement, est-ce qu'il n'y a pas là un danger ? Est-ce que vous n'êtes pas finalement allé trop loin en acceptant cette défense ? Eh bien non, il y a eu cette cohérence du droit d'être défendu, etc. Donc là où tu as parfaitement raison, c'est qu'on peut aussi jouer ce paradis cursif pour... vraiment pousser un tout petit peu ou jouer un peu avec les limites, mais alors à ce moment-là, ça va servir d'autres éléments, en l'occurrence là, chez un avocat, la cohérence par rapport à une valeur cardinale.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, je me permets de donner tout de suite une référence, une ressource qui je trouve très intéressante par rapport à ce que tu viens de dire, c'est justement le documentaire qui a été fait autour d'Eric Dupond-Moretti et de cette défense qui s'appelle « Défendre la défense impossible » , je crois que c'est « Mera la défense impossible » , on dit comme ça. dans lequel on voit vraiment ça en fait, cette position, cette radicalité dans son message et dans sa volonté, dans sa cohérence aussi qu'incarne Éric Dupond-Moretti. Excellent documentaire, ça n'a rien à voir avec le sujet du jour, mais vu que tu prends l'exemple, je me dis que c'est l'occasion d'en parler et d'en avoir ça.
- Speaker #1
Moi je pense qu'on peut rattacher ça au monde de la réputation, parce que quelqu'un d'intègre, quelqu'un qui a une ligne de conduite, c'est aussi un attribut réputationnel. Alors après le problème c'est qu'avec Éric Dupond-Moretti, et bien... Il a été rattrapé lorsqu'il a été nommé ministre des Sceaux, il a été rattrapé avec une autre incohérence, c'est celle où il martelait Dupont, il certifiait qu'il ne serait jamais ministre de la justice, il persistait, il signait, etc. dans les médias. Quelques temps après, il a accepté le poste de ministre de la justice, donc là il y a d'autres choses qui viennent en ligne de compte, c'est-à-dire l'incohérence en politique, enfin bref, c'est un autre sujet, mais je pense que... La force de conviction, la droiture dans ses bottes, oui alors ce sont des grands attributs qui forgent une réputation, ça c'est clair.
- Speaker #0
On a bien avancé, donc je vous propose de prendre 30 secondes pour vous parler de l'accélérateur à pitch. L'accélérateur à pitch, c'est une formation que je viens de sortir et qui va vous accompagner tout au long de la préparation de vos pitchs. Dedans vous aurez plus de 6 heures de vidéos, des fiches de suivi, mes méthodes, mes astuces, mes outils, et une heure de coaching individuel avec moi pour que vous repartiez avec un pitch percutant et surtout un pitch qui convertit. Mais je ne vous en dis pas plus, toutes les infos sont dans le lien en description de l'épisode. Allez, on se retrouve de l'autre côté et nous, on reprend. Écoute, ça nous donne trois grandes lignes, trois grands axes pour travailler cette réputation. Je le rappelle, l'audit réputationnel, le discursif, donc les mots qu'on emploie, et le paradiscursif, tout ce qu'il y a autour, notre entourage, la façon dont on s'habille, tout ce qu'on montre sans nos propres mots, sans parler encore, ils vont participer à toute cette réputation. Est-ce que tu aurais éventuellement un petit hack, un petit truc en plus pour travailler cette réputation, quelque chose qu'on peut activer rapidement ?
- Speaker #1
S'il vous plaît les amis, s'il vous plaît, apprenez à être propriétaire du premier mot jusqu'au dernier mot de votre discours. C'est fondamental pour se forger une réputation, une posture solide. Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe dans la nature ? Si on analyse un tout petit peu les discours qu'on entend, vous avez votre introduction, vous avez votre... schéma traditionnel de discours, et puis après la conclusion vient le temps des questions. Et c'est là qu'une personne, qui ne vous apprécie que peu, lève la main en disant « Oui, bonjour, merci Mathieu pour votre discours, c'était très sympa. Alors, je n'ai pas vraiment une question, mais vous avez dit en phase introductive, vous avez dit 38% par rapport à cette statistique. Alors, sachez Mathieu que ce n'est pas 38%, c'est 36%. Enfin voilà, je voulais justement apporter cette précision. Merci beaucoup pour votre conférence. » Comme vous avez laissé le dernier mot à l'auditoire, c'est l'auditoire qui vient finalement dépeindre ce qu'il restera de vous dans l'esprit collectif. Une personne fort sympathique, mais qui s'est plantée. Et c'est pour ça que je dis toujours à ma clientèle, si vous voulez vraiment maîtriser votre réputation du premier mot jusqu'au dernier mot, eh bien, soyez propriétaire du premier mot jusqu'au dernier mot en inversant le moment des questions-réponses et de votre conclusion. Double bénéfice, premier bénéfice, si vous avez été anesthésiant, au moins vous réveillez le public avant votre conclusion, le moment fort de votre discours, conclusion, donc vous posez des questions, vous réveillez l'auditoire et l'auditoire est attentif pour votre phase finale et en plus vous démontrez que vous maîtrisez jusqu'au dernier mot et si ce petit malin qui vient vous corriger le fait avant votre conclusion, il vous restera toujours un temps de parole pour dire Mesdames et messieurs, merci, je souhaiterais conclure. Alors oui, effectivement, je me suis trompé, l'erreur est humaine. En tout cas, je ferai bien mieux la prochaine fois, je ferai attention. Et là, vous reprenez la maîtrise de votre discours et c'est vous qui posséderez le dernier mot.
- Speaker #0
J'aime beaucoup cette technique et je me la note comme ça, je dirais à tous mes clients que ça vient de toi.
- Speaker #1
Il n'y a pas de copyright, c'est juste de la pure pratique et c'est en observant, moi, le monde politique, en analysant vraiment le monde politique que je me suis dit mais bon sang, il n'y en a aucun qui fait attention à maîtriser. du premier jusqu'au dernier mot.
- Speaker #0
C'est très très juste. On va arriver à la fin, parce que je n'ai pas du tout vu le temps passer, pour te dire, je viens de me rendre compte qu'on est déjà presque à 30 minutes. Avant de conclure, est-ce que tu aurais une ressource, un livre ? Alors bien entendu, il y a le tien, je le mettrai dans la description, le petit manuel de la rhétorique en entreprise, qui est excellent et que je conseille vivement. Mais est-ce que tu aurais un autre livre, une vidéo, une chaîne, ou n'importe quoi à nous conseiller ? pour travailler soit sur la réputation, soit sur la prise de parole en général.
- Speaker #1
Il y a un livre, j'ai le titre en tête Jean Corentin, mais j'ai oublié l'auteur, mais les gens pourront le retrouver. C'est un livre qui s'appelle « La dernière gorgée de bière » . Et en fait, ça n'a rien à voir de base avec la rhétorique. Donc c'est quelque chose qui ne sauterait pas à l'esprit de celui ou celle qui veut apprendre la rhétorique, mais c'est un livre. qui décrit des petites situations de la vie. En fait, c'est une description de ce qu'il appelle, je crois, les minuscules plaisirs de la vie. Et il décrit notamment l'effet de la première gorgée, d'ailleurs pas la deuxième, la première, avec cette mousse qui frappe les lèvres, et ensuite ce goût, et ensuite cette fraîcheur, etc. Et en fait, il décrit beaucoup de petites situations. Et pourquoi c'est un livre, à mon avis, fondamental ? C'est qu'il vous apprend l'art de la description. Il vous apprend l'art d'être précis. Quand on parle d'une situation, quand on parle, il nous apprend à mettre de l'émotion, à mettre de l'implication dans une description. Parce que finalement, je peux vous parler d'une bière ou je peux vous parler de la première gorgée de bière. Et ça fait toute la différence. Et c'est en cela que ce livre, je pense, alors il se lit, c'est plein de petits plaisirs dans la vie. Il se lit très facilement, mais c'est d'une richesse d'un point de vue descriptif. À mon avis, ça vaut le détour.
- Speaker #0
Alors, je confirme. Un excellent livre, pour te dire, il était chez mes parents, et c'est un livre que je feuilletais un petit peu de temps en temps, que j'aime beaucoup aussi, mais tu t'es autocorrigé sans le préciser après. C'est la première d'Orger de Bière, et non pas la dernière. Le nom, c'est De Lerme, mais ce n'est pas Vincent De Lerme, comme le chanteur, c'est un autre prénom que je n'ai plus en tête non plus. Effectivement, un livre que je recommande beaucoup aussi, enfin, je recommande peu, parce que je n'y pense pas, mais c'est vrai que c'est un excellent livre.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, c'est qu'il ne saute pas à l'esprit de celles et ceux qui veulent apprendre la prise de parole ou la rhétorique, mais... Ça reste fondamental dans l'art et la manière de décrire des situations. Et ça, c'est un attribut fabuleux en rhétorique.
- Speaker #0
Excellent. Et pour terminer, où est-ce qu'on peut te retrouver ? Parce que déjà sur LinkedIn, c'est certain, je m'y étend bien, mais je ne sais pas s'il y a d'autres endroits aujourd'hui où on peut te voir.
- Speaker #1
Tout ce qui est au niveau médias, radio, télévision suisse, donc des chroniques matinales aux infos. C'est la matinale de la première, la radio, télévision suisse. Vous avez LinkedIn évidemment, les réseaux sociaux, un peu moins sur les réseaux sociaux type Instagram, TikTok, mais présence oblige, on y est à un minimum. Et peut-être, peut-être, peut-être, ah oui, il y a le livre évidemment, et peut-être, peut-être, mais je ne peux pas en dire beaucoup plus, à la télévision tout prochainement. Mais ça, je touche du bois, j'aurai la confirmation dans quelques semaines.
- Speaker #0
Alors j'ai hâte d'en savoir plus, et si jamais on en sait plus au moment où je diffuserai cet épisode, je le mettrai bien entendu là aussi dans la description. En attendant, je vais déjà mettre tout ce que tu m'as indiqué. Écoute Mathieu, un très très grand merci pour cet épisode. Vraiment, je n'ai pas vu le temps passer. C'était très riche et avec beaucoup de choses très concrètes. C'est tout ce qu'on aime. Franchement, un très très grand merci.
- Speaker #1
Merci à toi Jean-Corentin et félicitations aussi pour tout ce que tu fais.
- Speaker #0
Merci beaucoup. À très bientôt. Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et surtout qu'il vous sera utile. Si c'est le cas, pensez à lâcher la plus belle note sur votre plateforme d'écoute. et à partager ce podcast autour de vous. Je compte sur vous, c'est super important pour moi. Et dans tous les cas, on se retrouve la semaine prochaine pour développer une nouvelle compétence oratoire. Allez, ciao !