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Le Sacrum c’est Sacré ! Épisode 10 cover
Le Sacrum c’est Sacré ! Épisode 10 cover
La Chronique de Spin’Dynamic

Le Sacrum c’est Sacré ! Épisode 10

Le Sacrum c’est Sacré ! Épisode 10

17min |08/02/2025
Play
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La Chronique de Spin’Dynamic

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17min |08/02/2025
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Description

Dans cet épisode très complet je vous dévoile les secrets de notre sacré Sacrum, une pièce principale de l'édifice colonne qui est bien loin d'avoir le seum !


De son étymologie jusqu'à sa troublante intimité avec la Kundalini, savourez l'étendue de son pouvoir absolu sur notre santé et tous mes conseils pour le préserver.


Vous ne considérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais bien au contraire, avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal !


Je vous partage à titre confort, uniquement pour vous être utile, un lien de coussin sacrum, sans avoir, je le précise, AUCUN INTERÊT commercial !


https://www.amazon.fr/dp/B0CYGJQ49M?ref=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&ref_=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&social_share=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&language=fr-FR


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http://www.spindynamic.com/


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis Emmanuelle O'dru, fondatrice de Spin'Dynamic et thérapeute en réalignement vertébral. J'avoue, je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de vous retrouver désormais, deux samedis par mois, pour la chronique de Spin'Dynamic, le nouveau rendez-vous acoustique avec votre dos. Savez-vous qu'il règne encore aujourd'hui une méconnaissance générale à propos de la colonne vertébrale et surtout de l'étendue de son territoire d'action ? Et si notre dos était la source d'une majorité de maux ? Et si notre dos était l'instrument clé à la confluence du physiologique et de l'émotionnel ? Mon défi, derrière ce micro, sera de vous révéler les pouvoirs extraordinaires de votre dos en passant par des conseils pertinents pour répondre à tous ces besoins primordiaux. Alors, si vous voulez en savoir plus sur ce dragon sacré qui sommeille en vous et se nomme colonne vertébrale, ouvrez grand vos oreilles, ce podcast va chambouler votre vision sur vos vertèbres et votre conception du corps. Bonne écoute ! Coucou les amis ! Après mon épisode d'introduction de janvier, j'avais envie de prolonger le thème du sacré sur le terrain vertébral, pour vous parler d'une des pièces principales de l'édifice Colonne qui prend sa place en queue de peloton, le sacrum. Faute d'être en tête, notre saint sacrum est pourtant loin d'avoir le seum ! À vrai dire, il est capable de vous faire atteindre des sommets, dans tous les sens du terme... Mais avant de développer le sujet, je souhaitais déjà souligner l'étymologie de son nom. Pourquoi, d'après vous, cette pièce osseuse triangulaire, logée au centre du bassin, entre les iliaques, a-t-elle été baptisée sacrum ? Eh bien, le terme exact remonte au XIVe siècle, et signifie en latin « os sacré » . Mais cette appellation est en réalité bien plus ancienne et trouve sa source au cœur de l'Antiquité. Pour les Grecs et les Romains, le sacré était connoté à la dimension du temple et représentait une fonction particulière. En effet, sur le plan anatomique, cet os est intimement lié aux organes reproducteurs dont il assure la protection (n'oublions pas que les ovaires et l'utérus sont reliés au sacrum par des ligaments) or, ceux-ci étaient considérés comme le temple sacré de la procréation et de la vie. Cette étymologie découle aussi des cultes païens. De par sa forme incurvée, le sacrum se prêtait à soutenir les entrailles des animaux que l'on offrait à brûler aux dieux. On dit aussi que le sacrum serait le dernier os du corps à se décomposer. Mais la subtilité du latin a également prêté au fil des époques le sens d'exécrable et de maudit, au mot latin "sacer", alias sacré. La société judéo-chrétienne, bien loin de l'exhibition gréco-romaine, a jeté l'anathème du sacrilège sur cette partie du corps, jusqu'à nommer honteux un nerf des organes génitaux externes et du périnée, que l'on appelle aujourd'hui pudendal, et qui est surtout connu pour la terrible névralgie du même nom. Cette dualité du sacré et du sacrilège nous rappelle l'épisode précédent et mes propos sur le serpent. Alors, comment ne pas évoquer ici le lien sacré entre Kundalini et sacre ? La Kundalini, représentée par deux serpents surplombés d'une paire d'ailes, est un terme sanscrit connoté au yoga, qui désigne une forte énergie vitale et spirituelle. Et devinez où notre amie Kundalini a trouvé refuge ? Eh bien oui, au creux du sacrum, figurez-vous! On la décrit très joliment, tel un serpent endormi, lové au cœur de l'os sacré, qui, lorsqu'elle serait éveillée, remonterait le long de la colonne vertébrale, du sacrum jusqu'au sommet du crâne, et permettrait ainsi la circulation de l'influx vital et l'harmonisation de tous les chakras. Quelle étrange coïncidence ! Je vous ai déjà expliqué que la complicité régnait en maître entre la tête et la queue de notre Saint Dragon vertébral. Il semble qu'on le savait déjà depuis l'Antiquité. Le sacrum, qui s'apparente à un triangle point en bas, représente le triangle d'or des énergies sacrées dans la matière. Symbole d'ancrage à la terre, au passé, à nos racines, il est connoté aux croyances profondes. Sur le plan physiologique, le sacrum abrite la fin de la queue de cheval, cette tresse nerveuse qui prend le relais de la moelle épinière en première ou deuxième lombaire suivant les personnes. Attention toutefois à ne pas le confondre avec la pointe finale de la colonne vertébrale, qui se trouve à son extrémité et se nomme coccyx. Cette structure vestigiale composée de trois ou quatre mini-vertèbres atrophiées a souvent pour mauvaise habitude de se recroqueviller sous l'impact d'une grosse chute et d'entraîner dans sa souffrance articulaire son cher grand frère le sacrum. Pour ma part, j'assimile le sacrum à une véritable palette de distribution de tout l'ordre nerveux dans le bas du corps. Pourquoi ? Parce qu'il commande et dirige en Maître le bassin et toute sa panoplie d'orientation. Nombre d'ostéopathes et de thérapeutes focalisent leur regard sur la position du bassin, qu'ils jugent souvent décalé, et cherchent à le rectifier sans toutefois tenir compte de l'état et de la position du sacrum et de l'équilibre de la colonne. Or, c'est le sacrum qui dirige et corrige la position du bassin. Tant qu'il n'est pas libéré, le bassin ne sera pas stabilisé. Si on veut rectifier avec précision la position d'un bassin, il faut changer l'équilibre vertébral, libérer les trois articulations principales du sacrum et vérifier la position des pieds et des appuis au sol. Car c'est lui, le sacré sacrum, qui règne en souverain absolu sur le territoire étendu du bas du corps et des membres inférieurs. En effet, lorsqu'on libère les sacro-iliaques et décomprime l'articulation lombo-sacrée, c'est-à-dire la pression exercée entre la cinquième et dernière lombaire et notre sacrum, on permet une libération de l'influx nerveux dans les membres inférieurs et toute la sphère du bas du ventre, mais également une amélioration de la circulation veineuse et lymphatique. Mais son pouvoir exécutif ne se limite pas à cela. J'ai remarqué qu'en libérant le sacrum, on déclenche et intensifie le trafic de la circulation nerveuse via l'autoroute de la moelle épinière sur l'ensemble de la colonne vertébrale. Mes patients le ressentent et témoignent de cette circulation intensifiée dans leur corps et leurs membres supérieurs. Ce phénomène se manifeste très souvent d'ailleurs sous forme de petites vagues de fourmillement ou picotements éphémères que l'on peut assimiler à des réactions de neurovégétatif. Le sacrum fait ainsi office de second verrou. Il a le pouvoir de bloquer ou dynamiser la circulation nerveuse sur tout le clavier vertébral, c'est-à-dire jusque sous le crâne, en charnière atlanto-occipitale, qui est le siège du premier verrou. Ce qui me pousse à penser. que la dynamique sympathique des nerfs rachidiens fait écho à la symbolique énergétique de la Kundalini. Très curieusement, les approches se recouent et se complètent. Comme je vous l'ai fait remarquer avec humour dans mon premier épisode, nous, les prétendus obélix occidentaux, affublés en grande majorité de menhirs dorsaux, sommes coutumiers d'une colonne monobloque et d'un bassin verrouillé. Le sacrum fait souvent office d'enclume sur lequel s'écrase toute la pile d'assiettes vertébrales de notre colonne. Il suffit de regarder une personne marcher pour se rendre compte de son taux de libération lombo-sacrée. Si nos articulations sacro-iliaques deviennent grinçantes et grippées, loin d'être anodin, cela entraîne un verrouillage progressif du bassin et de tout l'étage lombo-sacré et provoque aussi des contraintes compensatoires latentes à l'étage du sommet, c'est-à-dire en cervico-dorsal, ce qui risque d'engendrer multiples douleurs et déséquilibres. Parmi ce champ exponentiel de maux, je citerai quelques principaux qu'il est important d'avoir en tête. Certains plus courants et moins invalidants, comme la sensation d'alourdissement des membres inférieurs, jambes lourdes, Pieds engourdis, crampes régulières des pieds, des orteils et des releveurs. Comme je l'ai déjà évoqué dans le premier épisode, les crampes ne proviennent pas uniquement d'un manque d'hydratation, mais découlent bien d'une souffrance articulaire située à la jonction de la cinquième lombaire, des sacro-iliaques et de la position des ailes du sacrum. A cela, je peux rajouter sans nulle exhaustivité les douleurs de pied et cheville, la fragilité des ligaments croisés, les douleurs de hanche, même sans coxarthrose, les douleurs pelviennes, les fuites urinaires, les brûlures vaginales, la diminution de la tonicité des muscles intestinaux, la fragilité du côlon et bien évidemment la sacro-sainte sciatique partielle ou totale en cas d'hernie discale, la cruralgie (douleur de cuisse), la pubalgie (douleur de l'aine), l'épine calcanéenne, la tendinite achillienne et aussi différentes douleurs et inflammations du genou. Mais ce n'est pas tout... Ce coquin sacrum ne vous garantit pas qu'un pied léger, il a aussi l'intime pouvoir de vous faire prendre votre pied ! Alors messieurs, si vous voulez vous assurer d'un parfait décollage, vérifiez bien le pilotage au poste lombo-sacré. Quant aux dames, elles ne sont point laissées pour compte, ce triangle sacré travaille en grande complicité avec leur triangle d'or, et en tant que gardien de la grotte, le sacrum détient la clé du Sésame ! Heureux sont les joyeux danseurs aux jambes vives et nerveuses et à la détente bontissante qui témoignent d'un sacrum libre et délié, semblable à celui de notre enfance ! Car notre sacrum est en réalité une fausse pièce unique. Preuve en est sa description, qui mentionne bien cinq vertèbres sacrées. Même si l'os, Soucieux de protection organique, fini par se souder au fil des années de croissance, il ne faut pas oublier qu'il est à l'origine constitué de cinq pièces articulées. Une particularité type qui confère à la jeunesse son effrontée souplesse. Alors, quels sont mes conseils pour protéger ce temple sacré ? Petit 1. Évitez dans la mesure du possible de le cabosser. Les violentes chutes sur les fesses laisse toutes des stigmates, non seulement sur le coccyx, mais surtout sur le sacrum. Petit 2. Évitez de le compacter. Sur des sièges inappropriés, qui vont occasionner une fermeture des articulations sacroiliac et une diminution de l'espace entre la cinquième lombaire et le sacrum, favorisons l'inflammation. Sachez qu'il n'y a pas que les sièges durs et plats de nos bureaux ou véhicules qui sont à redouter. Nos chers canapés sont sur le podium des pires bourreaux de nos sacrum ! Vous pouvez rajouter au palmarès les selles de vélo, que ce soit de route ou d'appartement, dont la texture est en large majorité trop dure. La pression excessive exercée sur les ailes du sacrum va en effet de nouveau accentuer la fermeture articulaire entre la cinquième lombaire et la première sacrée, et crisper les sacroiliacs. Pas de surprise si, après vos lombaires sont chafouin, votre sciatique vous fait chanter ou si vous vous retrouvez aux prises avec des tendinopathies du genou. Mais réjouissons-nous, il existe des selles conçues pour préserver notre sacrum. Je ne manquerai pas de revenir sur le sujet, cela en vaut la peine. Petit 3. Pensez à travailler votre muscle transverse, de manière à rétroverser votre bassin. Il existe de nombreux exercices à la portée de chacun, quel que soit votre âge et votre niveau sportif. Et enfin, petit 4, faites des étirements, axés sur l'étage lombo-sacré. Même s'il n'est jamais évident de décompresser tout seul son sacrum, essayez de multiplier les petites ouvertures au niveau de ces trois articulations principales, cinquième lombaire et sacro-iliaques. Les sacro-iliaques sont faciles à reconnaître, ce sont les deux petits os proéminents de part et d'autre de la colonne, tout en bas du dos, à la hauteur des hanches. Je vous partagerai prochainement en photo et vidéo quelques propositions d'exercices d'étirement sur les réseaux sociaux. La solution prévention, ne pas rester assis pendant des heures. À damer son sacrum comme une piste de ski, que ce soit devant la télé sur son siège ou bien face à son ordinateur. Pensez bien à vous lever toutes les deux heures et préférez vous asseoir sur un coussin adapté ou bien encore varier l'assise sur un ballon. C'est pourquoi je conseille à tous ceux qui sont très souvent assis et souffrent du bas du dos, d'opter pour un coussin de sacrum. Cet accessoire va changer votre quotidien. De par sa forme adaptée, il épousera votre anatomie sacrée et lui permettra d'éviter toute contrainte inutile susceptible de déclencher de l'inflammation et des douleurs. Je vous recommande également de l'emporter si vous devez faire un long trajet en voiture ou en train, comme le font certains de mes patients prévoyants et soucieux de se protéger des douleurs sacrées. J'espère dorénavant que vous neconsidérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais plutôt avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal. Amusez-vous à l'imaginer comme un papillon sacré qui déploie ses petites ailes perforées au creux des géantes iliaques et abrite dans sa cavité silencieuse le serpent endormi de la Kundalini. N'oublions pas que notre discret sacrum est à la fois le temple des secrets et du sacré et mérite vraiment tout notre respect pour son sacerdoce. Cet épisode vous a plu et vous avez hâte d'écouter les prochains ? Alors c'est le moment de vous abonner à la chronique de Spin Dynamique. Vos commentaires et encouragements étoilés sont évidemment les bienvenus, ainsi que vos questions et autres suggestions. Et enfin, je vous donne rendez-vous avec une folle impatience pour un prochain moment d'intimité avec vos vertères. En commentaire, vous trouverez tous les liens utiles pour suivre Spin Dynamique. sur le web et les réseaux sociaux Instagram et Facebook. Spinament votre !

Description

Dans cet épisode très complet je vous dévoile les secrets de notre sacré Sacrum, une pièce principale de l'édifice colonne qui est bien loin d'avoir le seum !


De son étymologie jusqu'à sa troublante intimité avec la Kundalini, savourez l'étendue de son pouvoir absolu sur notre santé et tous mes conseils pour le préserver.


Vous ne considérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais bien au contraire, avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal !


Je vous partage à titre confort, uniquement pour vous être utile, un lien de coussin sacrum, sans avoir, je le précise, AUCUN INTERÊT commercial !


https://www.amazon.fr/dp/B0CYGJQ49M?ref=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&ref_=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&social_share=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&language=fr-FR


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis Emmanuelle O'dru, fondatrice de Spin'Dynamic et thérapeute en réalignement vertébral. J'avoue, je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de vous retrouver désormais, deux samedis par mois, pour la chronique de Spin'Dynamic, le nouveau rendez-vous acoustique avec votre dos. Savez-vous qu'il règne encore aujourd'hui une méconnaissance générale à propos de la colonne vertébrale et surtout de l'étendue de son territoire d'action ? Et si notre dos était la source d'une majorité de maux ? Et si notre dos était l'instrument clé à la confluence du physiologique et de l'émotionnel ? Mon défi, derrière ce micro, sera de vous révéler les pouvoirs extraordinaires de votre dos en passant par des conseils pertinents pour répondre à tous ces besoins primordiaux. Alors, si vous voulez en savoir plus sur ce dragon sacré qui sommeille en vous et se nomme colonne vertébrale, ouvrez grand vos oreilles, ce podcast va chambouler votre vision sur vos vertèbres et votre conception du corps. Bonne écoute ! Coucou les amis ! Après mon épisode d'introduction de janvier, j'avais envie de prolonger le thème du sacré sur le terrain vertébral, pour vous parler d'une des pièces principales de l'édifice Colonne qui prend sa place en queue de peloton, le sacrum. Faute d'être en tête, notre saint sacrum est pourtant loin d'avoir le seum ! À vrai dire, il est capable de vous faire atteindre des sommets, dans tous les sens du terme... Mais avant de développer le sujet, je souhaitais déjà souligner l'étymologie de son nom. Pourquoi, d'après vous, cette pièce osseuse triangulaire, logée au centre du bassin, entre les iliaques, a-t-elle été baptisée sacrum ? Eh bien, le terme exact remonte au XIVe siècle, et signifie en latin « os sacré » . Mais cette appellation est en réalité bien plus ancienne et trouve sa source au cœur de l'Antiquité. Pour les Grecs et les Romains, le sacré était connoté à la dimension du temple et représentait une fonction particulière. En effet, sur le plan anatomique, cet os est intimement lié aux organes reproducteurs dont il assure la protection (n'oublions pas que les ovaires et l'utérus sont reliés au sacrum par des ligaments) or, ceux-ci étaient considérés comme le temple sacré de la procréation et de la vie. Cette étymologie découle aussi des cultes païens. De par sa forme incurvée, le sacrum se prêtait à soutenir les entrailles des animaux que l'on offrait à brûler aux dieux. On dit aussi que le sacrum serait le dernier os du corps à se décomposer. Mais la subtilité du latin a également prêté au fil des époques le sens d'exécrable et de maudit, au mot latin "sacer", alias sacré. La société judéo-chrétienne, bien loin de l'exhibition gréco-romaine, a jeté l'anathème du sacrilège sur cette partie du corps, jusqu'à nommer honteux un nerf des organes génitaux externes et du périnée, que l'on appelle aujourd'hui pudendal, et qui est surtout connu pour la terrible névralgie du même nom. Cette dualité du sacré et du sacrilège nous rappelle l'épisode précédent et mes propos sur le serpent. Alors, comment ne pas évoquer ici le lien sacré entre Kundalini et sacre ? La Kundalini, représentée par deux serpents surplombés d'une paire d'ailes, est un terme sanscrit connoté au yoga, qui désigne une forte énergie vitale et spirituelle. Et devinez où notre amie Kundalini a trouvé refuge ? Eh bien oui, au creux du sacrum, figurez-vous! On la décrit très joliment, tel un serpent endormi, lové au cœur de l'os sacré, qui, lorsqu'elle serait éveillée, remonterait le long de la colonne vertébrale, du sacrum jusqu'au sommet du crâne, et permettrait ainsi la circulation de l'influx vital et l'harmonisation de tous les chakras. Quelle étrange coïncidence ! Je vous ai déjà expliqué que la complicité régnait en maître entre la tête et la queue de notre Saint Dragon vertébral. Il semble qu'on le savait déjà depuis l'Antiquité. Le sacrum, qui s'apparente à un triangle point en bas, représente le triangle d'or des énergies sacrées dans la matière. Symbole d'ancrage à la terre, au passé, à nos racines, il est connoté aux croyances profondes. Sur le plan physiologique, le sacrum abrite la fin de la queue de cheval, cette tresse nerveuse qui prend le relais de la moelle épinière en première ou deuxième lombaire suivant les personnes. Attention toutefois à ne pas le confondre avec la pointe finale de la colonne vertébrale, qui se trouve à son extrémité et se nomme coccyx. Cette structure vestigiale composée de trois ou quatre mini-vertèbres atrophiées a souvent pour mauvaise habitude de se recroqueviller sous l'impact d'une grosse chute et d'entraîner dans sa souffrance articulaire son cher grand frère le sacrum. Pour ma part, j'assimile le sacrum à une véritable palette de distribution de tout l'ordre nerveux dans le bas du corps. Pourquoi ? Parce qu'il commande et dirige en Maître le bassin et toute sa panoplie d'orientation. Nombre d'ostéopathes et de thérapeutes focalisent leur regard sur la position du bassin, qu'ils jugent souvent décalé, et cherchent à le rectifier sans toutefois tenir compte de l'état et de la position du sacrum et de l'équilibre de la colonne. Or, c'est le sacrum qui dirige et corrige la position du bassin. Tant qu'il n'est pas libéré, le bassin ne sera pas stabilisé. Si on veut rectifier avec précision la position d'un bassin, il faut changer l'équilibre vertébral, libérer les trois articulations principales du sacrum et vérifier la position des pieds et des appuis au sol. Car c'est lui, le sacré sacrum, qui règne en souverain absolu sur le territoire étendu du bas du corps et des membres inférieurs. En effet, lorsqu'on libère les sacro-iliaques et décomprime l'articulation lombo-sacrée, c'est-à-dire la pression exercée entre la cinquième et dernière lombaire et notre sacrum, on permet une libération de l'influx nerveux dans les membres inférieurs et toute la sphère du bas du ventre, mais également une amélioration de la circulation veineuse et lymphatique. Mais son pouvoir exécutif ne se limite pas à cela. J'ai remarqué qu'en libérant le sacrum, on déclenche et intensifie le trafic de la circulation nerveuse via l'autoroute de la moelle épinière sur l'ensemble de la colonne vertébrale. Mes patients le ressentent et témoignent de cette circulation intensifiée dans leur corps et leurs membres supérieurs. Ce phénomène se manifeste très souvent d'ailleurs sous forme de petites vagues de fourmillement ou picotements éphémères que l'on peut assimiler à des réactions de neurovégétatif. Le sacrum fait ainsi office de second verrou. Il a le pouvoir de bloquer ou dynamiser la circulation nerveuse sur tout le clavier vertébral, c'est-à-dire jusque sous le crâne, en charnière atlanto-occipitale, qui est le siège du premier verrou. Ce qui me pousse à penser. que la dynamique sympathique des nerfs rachidiens fait écho à la symbolique énergétique de la Kundalini. Très curieusement, les approches se recouent et se complètent. Comme je vous l'ai fait remarquer avec humour dans mon premier épisode, nous, les prétendus obélix occidentaux, affublés en grande majorité de menhirs dorsaux, sommes coutumiers d'une colonne monobloque et d'un bassin verrouillé. Le sacrum fait souvent office d'enclume sur lequel s'écrase toute la pile d'assiettes vertébrales de notre colonne. Il suffit de regarder une personne marcher pour se rendre compte de son taux de libération lombo-sacrée. Si nos articulations sacro-iliaques deviennent grinçantes et grippées, loin d'être anodin, cela entraîne un verrouillage progressif du bassin et de tout l'étage lombo-sacré et provoque aussi des contraintes compensatoires latentes à l'étage du sommet, c'est-à-dire en cervico-dorsal, ce qui risque d'engendrer multiples douleurs et déséquilibres. Parmi ce champ exponentiel de maux, je citerai quelques principaux qu'il est important d'avoir en tête. Certains plus courants et moins invalidants, comme la sensation d'alourdissement des membres inférieurs, jambes lourdes, Pieds engourdis, crampes régulières des pieds, des orteils et des releveurs. Comme je l'ai déjà évoqué dans le premier épisode, les crampes ne proviennent pas uniquement d'un manque d'hydratation, mais découlent bien d'une souffrance articulaire située à la jonction de la cinquième lombaire, des sacro-iliaques et de la position des ailes du sacrum. A cela, je peux rajouter sans nulle exhaustivité les douleurs de pied et cheville, la fragilité des ligaments croisés, les douleurs de hanche, même sans coxarthrose, les douleurs pelviennes, les fuites urinaires, les brûlures vaginales, la diminution de la tonicité des muscles intestinaux, la fragilité du côlon et bien évidemment la sacro-sainte sciatique partielle ou totale en cas d'hernie discale, la cruralgie (douleur de cuisse), la pubalgie (douleur de l'aine), l'épine calcanéenne, la tendinite achillienne et aussi différentes douleurs et inflammations du genou. Mais ce n'est pas tout... Ce coquin sacrum ne vous garantit pas qu'un pied léger, il a aussi l'intime pouvoir de vous faire prendre votre pied ! Alors messieurs, si vous voulez vous assurer d'un parfait décollage, vérifiez bien le pilotage au poste lombo-sacré. Quant aux dames, elles ne sont point laissées pour compte, ce triangle sacré travaille en grande complicité avec leur triangle d'or, et en tant que gardien de la grotte, le sacrum détient la clé du Sésame ! Heureux sont les joyeux danseurs aux jambes vives et nerveuses et à la détente bontissante qui témoignent d'un sacrum libre et délié, semblable à celui de notre enfance ! Car notre sacrum est en réalité une fausse pièce unique. Preuve en est sa description, qui mentionne bien cinq vertèbres sacrées. Même si l'os, Soucieux de protection organique, fini par se souder au fil des années de croissance, il ne faut pas oublier qu'il est à l'origine constitué de cinq pièces articulées. Une particularité type qui confère à la jeunesse son effrontée souplesse. Alors, quels sont mes conseils pour protéger ce temple sacré ? Petit 1. Évitez dans la mesure du possible de le cabosser. Les violentes chutes sur les fesses laisse toutes des stigmates, non seulement sur le coccyx, mais surtout sur le sacrum. Petit 2. Évitez de le compacter. Sur des sièges inappropriés, qui vont occasionner une fermeture des articulations sacroiliac et une diminution de l'espace entre la cinquième lombaire et le sacrum, favorisons l'inflammation. Sachez qu'il n'y a pas que les sièges durs et plats de nos bureaux ou véhicules qui sont à redouter. Nos chers canapés sont sur le podium des pires bourreaux de nos sacrum ! Vous pouvez rajouter au palmarès les selles de vélo, que ce soit de route ou d'appartement, dont la texture est en large majorité trop dure. La pression excessive exercée sur les ailes du sacrum va en effet de nouveau accentuer la fermeture articulaire entre la cinquième lombaire et la première sacrée, et crisper les sacroiliacs. Pas de surprise si, après vos lombaires sont chafouin, votre sciatique vous fait chanter ou si vous vous retrouvez aux prises avec des tendinopathies du genou. Mais réjouissons-nous, il existe des selles conçues pour préserver notre sacrum. Je ne manquerai pas de revenir sur le sujet, cela en vaut la peine. Petit 3. Pensez à travailler votre muscle transverse, de manière à rétroverser votre bassin. Il existe de nombreux exercices à la portée de chacun, quel que soit votre âge et votre niveau sportif. Et enfin, petit 4, faites des étirements, axés sur l'étage lombo-sacré. Même s'il n'est jamais évident de décompresser tout seul son sacrum, essayez de multiplier les petites ouvertures au niveau de ces trois articulations principales, cinquième lombaire et sacro-iliaques. Les sacro-iliaques sont faciles à reconnaître, ce sont les deux petits os proéminents de part et d'autre de la colonne, tout en bas du dos, à la hauteur des hanches. Je vous partagerai prochainement en photo et vidéo quelques propositions d'exercices d'étirement sur les réseaux sociaux. La solution prévention, ne pas rester assis pendant des heures. À damer son sacrum comme une piste de ski, que ce soit devant la télé sur son siège ou bien face à son ordinateur. Pensez bien à vous lever toutes les deux heures et préférez vous asseoir sur un coussin adapté ou bien encore varier l'assise sur un ballon. C'est pourquoi je conseille à tous ceux qui sont très souvent assis et souffrent du bas du dos, d'opter pour un coussin de sacrum. Cet accessoire va changer votre quotidien. De par sa forme adaptée, il épousera votre anatomie sacrée et lui permettra d'éviter toute contrainte inutile susceptible de déclencher de l'inflammation et des douleurs. Je vous recommande également de l'emporter si vous devez faire un long trajet en voiture ou en train, comme le font certains de mes patients prévoyants et soucieux de se protéger des douleurs sacrées. J'espère dorénavant que vous neconsidérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais plutôt avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal. Amusez-vous à l'imaginer comme un papillon sacré qui déploie ses petites ailes perforées au creux des géantes iliaques et abrite dans sa cavité silencieuse le serpent endormi de la Kundalini. N'oublions pas que notre discret sacrum est à la fois le temple des secrets et du sacré et mérite vraiment tout notre respect pour son sacerdoce. Cet épisode vous a plu et vous avez hâte d'écouter les prochains ? Alors c'est le moment de vous abonner à la chronique de Spin Dynamique. Vos commentaires et encouragements étoilés sont évidemment les bienvenus, ainsi que vos questions et autres suggestions. Et enfin, je vous donne rendez-vous avec une folle impatience pour un prochain moment d'intimité avec vos vertères. 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Dans cet épisode très complet je vous dévoile les secrets de notre sacré Sacrum, une pièce principale de l'édifice colonne qui est bien loin d'avoir le seum !


De son étymologie jusqu'à sa troublante intimité avec la Kundalini, savourez l'étendue de son pouvoir absolu sur notre santé et tous mes conseils pour le préserver.


Vous ne considérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais bien au contraire, avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal !


Je vous partage à titre confort, uniquement pour vous être utile, un lien de coussin sacrum, sans avoir, je le précise, AUCUN INTERÊT commercial !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis Emmanuelle O'dru, fondatrice de Spin'Dynamic et thérapeute en réalignement vertébral. J'avoue, je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de vous retrouver désormais, deux samedis par mois, pour la chronique de Spin'Dynamic, le nouveau rendez-vous acoustique avec votre dos. Savez-vous qu'il règne encore aujourd'hui une méconnaissance générale à propos de la colonne vertébrale et surtout de l'étendue de son territoire d'action ? Et si notre dos était la source d'une majorité de maux ? Et si notre dos était l'instrument clé à la confluence du physiologique et de l'émotionnel ? Mon défi, derrière ce micro, sera de vous révéler les pouvoirs extraordinaires de votre dos en passant par des conseils pertinents pour répondre à tous ces besoins primordiaux. Alors, si vous voulez en savoir plus sur ce dragon sacré qui sommeille en vous et se nomme colonne vertébrale, ouvrez grand vos oreilles, ce podcast va chambouler votre vision sur vos vertèbres et votre conception du corps. Bonne écoute ! Coucou les amis ! Après mon épisode d'introduction de janvier, j'avais envie de prolonger le thème du sacré sur le terrain vertébral, pour vous parler d'une des pièces principales de l'édifice Colonne qui prend sa place en queue de peloton, le sacrum. Faute d'être en tête, notre saint sacrum est pourtant loin d'avoir le seum ! À vrai dire, il est capable de vous faire atteindre des sommets, dans tous les sens du terme... Mais avant de développer le sujet, je souhaitais déjà souligner l'étymologie de son nom. Pourquoi, d'après vous, cette pièce osseuse triangulaire, logée au centre du bassin, entre les iliaques, a-t-elle été baptisée sacrum ? Eh bien, le terme exact remonte au XIVe siècle, et signifie en latin « os sacré » . Mais cette appellation est en réalité bien plus ancienne et trouve sa source au cœur de l'Antiquité. Pour les Grecs et les Romains, le sacré était connoté à la dimension du temple et représentait une fonction particulière. En effet, sur le plan anatomique, cet os est intimement lié aux organes reproducteurs dont il assure la protection (n'oublions pas que les ovaires et l'utérus sont reliés au sacrum par des ligaments) or, ceux-ci étaient considérés comme le temple sacré de la procréation et de la vie. Cette étymologie découle aussi des cultes païens. De par sa forme incurvée, le sacrum se prêtait à soutenir les entrailles des animaux que l'on offrait à brûler aux dieux. On dit aussi que le sacrum serait le dernier os du corps à se décomposer. Mais la subtilité du latin a également prêté au fil des époques le sens d'exécrable et de maudit, au mot latin "sacer", alias sacré. La société judéo-chrétienne, bien loin de l'exhibition gréco-romaine, a jeté l'anathème du sacrilège sur cette partie du corps, jusqu'à nommer honteux un nerf des organes génitaux externes et du périnée, que l'on appelle aujourd'hui pudendal, et qui est surtout connu pour la terrible névralgie du même nom. Cette dualité du sacré et du sacrilège nous rappelle l'épisode précédent et mes propos sur le serpent. Alors, comment ne pas évoquer ici le lien sacré entre Kundalini et sacre ? La Kundalini, représentée par deux serpents surplombés d'une paire d'ailes, est un terme sanscrit connoté au yoga, qui désigne une forte énergie vitale et spirituelle. Et devinez où notre amie Kundalini a trouvé refuge ? Eh bien oui, au creux du sacrum, figurez-vous! On la décrit très joliment, tel un serpent endormi, lové au cœur de l'os sacré, qui, lorsqu'elle serait éveillée, remonterait le long de la colonne vertébrale, du sacrum jusqu'au sommet du crâne, et permettrait ainsi la circulation de l'influx vital et l'harmonisation de tous les chakras. Quelle étrange coïncidence ! Je vous ai déjà expliqué que la complicité régnait en maître entre la tête et la queue de notre Saint Dragon vertébral. Il semble qu'on le savait déjà depuis l'Antiquité. Le sacrum, qui s'apparente à un triangle point en bas, représente le triangle d'or des énergies sacrées dans la matière. Symbole d'ancrage à la terre, au passé, à nos racines, il est connoté aux croyances profondes. Sur le plan physiologique, le sacrum abrite la fin de la queue de cheval, cette tresse nerveuse qui prend le relais de la moelle épinière en première ou deuxième lombaire suivant les personnes. Attention toutefois à ne pas le confondre avec la pointe finale de la colonne vertébrale, qui se trouve à son extrémité et se nomme coccyx. Cette structure vestigiale composée de trois ou quatre mini-vertèbres atrophiées a souvent pour mauvaise habitude de se recroqueviller sous l'impact d'une grosse chute et d'entraîner dans sa souffrance articulaire son cher grand frère le sacrum. Pour ma part, j'assimile le sacrum à une véritable palette de distribution de tout l'ordre nerveux dans le bas du corps. Pourquoi ? Parce qu'il commande et dirige en Maître le bassin et toute sa panoplie d'orientation. Nombre d'ostéopathes et de thérapeutes focalisent leur regard sur la position du bassin, qu'ils jugent souvent décalé, et cherchent à le rectifier sans toutefois tenir compte de l'état et de la position du sacrum et de l'équilibre de la colonne. Or, c'est le sacrum qui dirige et corrige la position du bassin. Tant qu'il n'est pas libéré, le bassin ne sera pas stabilisé. Si on veut rectifier avec précision la position d'un bassin, il faut changer l'équilibre vertébral, libérer les trois articulations principales du sacrum et vérifier la position des pieds et des appuis au sol. Car c'est lui, le sacré sacrum, qui règne en souverain absolu sur le territoire étendu du bas du corps et des membres inférieurs. En effet, lorsqu'on libère les sacro-iliaques et décomprime l'articulation lombo-sacrée, c'est-à-dire la pression exercée entre la cinquième et dernière lombaire et notre sacrum, on permet une libération de l'influx nerveux dans les membres inférieurs et toute la sphère du bas du ventre, mais également une amélioration de la circulation veineuse et lymphatique. Mais son pouvoir exécutif ne se limite pas à cela. J'ai remarqué qu'en libérant le sacrum, on déclenche et intensifie le trafic de la circulation nerveuse via l'autoroute de la moelle épinière sur l'ensemble de la colonne vertébrale. Mes patients le ressentent et témoignent de cette circulation intensifiée dans leur corps et leurs membres supérieurs. Ce phénomène se manifeste très souvent d'ailleurs sous forme de petites vagues de fourmillement ou picotements éphémères que l'on peut assimiler à des réactions de neurovégétatif. Le sacrum fait ainsi office de second verrou. Il a le pouvoir de bloquer ou dynamiser la circulation nerveuse sur tout le clavier vertébral, c'est-à-dire jusque sous le crâne, en charnière atlanto-occipitale, qui est le siège du premier verrou. Ce qui me pousse à penser. que la dynamique sympathique des nerfs rachidiens fait écho à la symbolique énergétique de la Kundalini. Très curieusement, les approches se recouent et se complètent. Comme je vous l'ai fait remarquer avec humour dans mon premier épisode, nous, les prétendus obélix occidentaux, affublés en grande majorité de menhirs dorsaux, sommes coutumiers d'une colonne monobloque et d'un bassin verrouillé. Le sacrum fait souvent office d'enclume sur lequel s'écrase toute la pile d'assiettes vertébrales de notre colonne. Il suffit de regarder une personne marcher pour se rendre compte de son taux de libération lombo-sacrée. Si nos articulations sacro-iliaques deviennent grinçantes et grippées, loin d'être anodin, cela entraîne un verrouillage progressif du bassin et de tout l'étage lombo-sacré et provoque aussi des contraintes compensatoires latentes à l'étage du sommet, c'est-à-dire en cervico-dorsal, ce qui risque d'engendrer multiples douleurs et déséquilibres. Parmi ce champ exponentiel de maux, je citerai quelques principaux qu'il est important d'avoir en tête. Certains plus courants et moins invalidants, comme la sensation d'alourdissement des membres inférieurs, jambes lourdes, Pieds engourdis, crampes régulières des pieds, des orteils et des releveurs. Comme je l'ai déjà évoqué dans le premier épisode, les crampes ne proviennent pas uniquement d'un manque d'hydratation, mais découlent bien d'une souffrance articulaire située à la jonction de la cinquième lombaire, des sacro-iliaques et de la position des ailes du sacrum. A cela, je peux rajouter sans nulle exhaustivité les douleurs de pied et cheville, la fragilité des ligaments croisés, les douleurs de hanche, même sans coxarthrose, les douleurs pelviennes, les fuites urinaires, les brûlures vaginales, la diminution de la tonicité des muscles intestinaux, la fragilité du côlon et bien évidemment la sacro-sainte sciatique partielle ou totale en cas d'hernie discale, la cruralgie (douleur de cuisse), la pubalgie (douleur de l'aine), l'épine calcanéenne, la tendinite achillienne et aussi différentes douleurs et inflammations du genou. Mais ce n'est pas tout... Ce coquin sacrum ne vous garantit pas qu'un pied léger, il a aussi l'intime pouvoir de vous faire prendre votre pied ! Alors messieurs, si vous voulez vous assurer d'un parfait décollage, vérifiez bien le pilotage au poste lombo-sacré. Quant aux dames, elles ne sont point laissées pour compte, ce triangle sacré travaille en grande complicité avec leur triangle d'or, et en tant que gardien de la grotte, le sacrum détient la clé du Sésame ! Heureux sont les joyeux danseurs aux jambes vives et nerveuses et à la détente bontissante qui témoignent d'un sacrum libre et délié, semblable à celui de notre enfance ! Car notre sacrum est en réalité une fausse pièce unique. Preuve en est sa description, qui mentionne bien cinq vertèbres sacrées. Même si l'os, Soucieux de protection organique, fini par se souder au fil des années de croissance, il ne faut pas oublier qu'il est à l'origine constitué de cinq pièces articulées. Une particularité type qui confère à la jeunesse son effrontée souplesse. Alors, quels sont mes conseils pour protéger ce temple sacré ? Petit 1. Évitez dans la mesure du possible de le cabosser. Les violentes chutes sur les fesses laisse toutes des stigmates, non seulement sur le coccyx, mais surtout sur le sacrum. Petit 2. Évitez de le compacter. Sur des sièges inappropriés, qui vont occasionner une fermeture des articulations sacroiliac et une diminution de l'espace entre la cinquième lombaire et le sacrum, favorisons l'inflammation. Sachez qu'il n'y a pas que les sièges durs et plats de nos bureaux ou véhicules qui sont à redouter. Nos chers canapés sont sur le podium des pires bourreaux de nos sacrum ! Vous pouvez rajouter au palmarès les selles de vélo, que ce soit de route ou d'appartement, dont la texture est en large majorité trop dure. La pression excessive exercée sur les ailes du sacrum va en effet de nouveau accentuer la fermeture articulaire entre la cinquième lombaire et la première sacrée, et crisper les sacroiliacs. Pas de surprise si, après vos lombaires sont chafouin, votre sciatique vous fait chanter ou si vous vous retrouvez aux prises avec des tendinopathies du genou. Mais réjouissons-nous, il existe des selles conçues pour préserver notre sacrum. Je ne manquerai pas de revenir sur le sujet, cela en vaut la peine. Petit 3. Pensez à travailler votre muscle transverse, de manière à rétroverser votre bassin. Il existe de nombreux exercices à la portée de chacun, quel que soit votre âge et votre niveau sportif. Et enfin, petit 4, faites des étirements, axés sur l'étage lombo-sacré. Même s'il n'est jamais évident de décompresser tout seul son sacrum, essayez de multiplier les petites ouvertures au niveau de ces trois articulations principales, cinquième lombaire et sacro-iliaques. Les sacro-iliaques sont faciles à reconnaître, ce sont les deux petits os proéminents de part et d'autre de la colonne, tout en bas du dos, à la hauteur des hanches. Je vous partagerai prochainement en photo et vidéo quelques propositions d'exercices d'étirement sur les réseaux sociaux. La solution prévention, ne pas rester assis pendant des heures. À damer son sacrum comme une piste de ski, que ce soit devant la télé sur son siège ou bien face à son ordinateur. Pensez bien à vous lever toutes les deux heures et préférez vous asseoir sur un coussin adapté ou bien encore varier l'assise sur un ballon. C'est pourquoi je conseille à tous ceux qui sont très souvent assis et souffrent du bas du dos, d'opter pour un coussin de sacrum. Cet accessoire va changer votre quotidien. De par sa forme adaptée, il épousera votre anatomie sacrée et lui permettra d'éviter toute contrainte inutile susceptible de déclencher de l'inflammation et des douleurs. Je vous recommande également de l'emporter si vous devez faire un long trajet en voiture ou en train, comme le font certains de mes patients prévoyants et soucieux de se protéger des douleurs sacrées. J'espère dorénavant que vous neconsidérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais plutôt avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal. Amusez-vous à l'imaginer comme un papillon sacré qui déploie ses petites ailes perforées au creux des géantes iliaques et abrite dans sa cavité silencieuse le serpent endormi de la Kundalini. N'oublions pas que notre discret sacrum est à la fois le temple des secrets et du sacré et mérite vraiment tout notre respect pour son sacerdoce. Cet épisode vous a plu et vous avez hâte d'écouter les prochains ? Alors c'est le moment de vous abonner à la chronique de Spin Dynamique. Vos commentaires et encouragements étoilés sont évidemment les bienvenus, ainsi que vos questions et autres suggestions. Et enfin, je vous donne rendez-vous avec une folle impatience pour un prochain moment d'intimité avec vos vertères. En commentaire, vous trouverez tous les liens utiles pour suivre Spin Dynamique. sur le web et les réseaux sociaux Instagram et Facebook. Spinament votre !

Description

Dans cet épisode très complet je vous dévoile les secrets de notre sacré Sacrum, une pièce principale de l'édifice colonne qui est bien loin d'avoir le seum !


De son étymologie jusqu'à sa troublante intimité avec la Kundalini, savourez l'étendue de son pouvoir absolu sur notre santé et tous mes conseils pour le préserver.


Vous ne considérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais bien au contraire, avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal !


Je vous partage à titre confort, uniquement pour vous être utile, un lien de coussin sacrum, sans avoir, je le précise, AUCUN INTERÊT commercial !


https://www.amazon.fr/dp/B0CYGJQ49M?ref=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&ref_=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&social_share=cm_sw_r_mwn_dp_EQZF7MP9BAE89XR9W3NN&language=fr-FR


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    Bonjour et bienvenue, je suis Emmanuelle O'dru, fondatrice de Spin'Dynamic et thérapeute en réalignement vertébral. J'avoue, je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de vous retrouver désormais, deux samedis par mois, pour la chronique de Spin'Dynamic, le nouveau rendez-vous acoustique avec votre dos. Savez-vous qu'il règne encore aujourd'hui une méconnaissance générale à propos de la colonne vertébrale et surtout de l'étendue de son territoire d'action ? Et si notre dos était la source d'une majorité de maux ? Et si notre dos était l'instrument clé à la confluence du physiologique et de l'émotionnel ? Mon défi, derrière ce micro, sera de vous révéler les pouvoirs extraordinaires de votre dos en passant par des conseils pertinents pour répondre à tous ces besoins primordiaux. Alors, si vous voulez en savoir plus sur ce dragon sacré qui sommeille en vous et se nomme colonne vertébrale, ouvrez grand vos oreilles, ce podcast va chambouler votre vision sur vos vertèbres et votre conception du corps. Bonne écoute ! Coucou les amis ! Après mon épisode d'introduction de janvier, j'avais envie de prolonger le thème du sacré sur le terrain vertébral, pour vous parler d'une des pièces principales de l'édifice Colonne qui prend sa place en queue de peloton, le sacrum. Faute d'être en tête, notre saint sacrum est pourtant loin d'avoir le seum ! À vrai dire, il est capable de vous faire atteindre des sommets, dans tous les sens du terme... Mais avant de développer le sujet, je souhaitais déjà souligner l'étymologie de son nom. Pourquoi, d'après vous, cette pièce osseuse triangulaire, logée au centre du bassin, entre les iliaques, a-t-elle été baptisée sacrum ? Eh bien, le terme exact remonte au XIVe siècle, et signifie en latin « os sacré » . Mais cette appellation est en réalité bien plus ancienne et trouve sa source au cœur de l'Antiquité. Pour les Grecs et les Romains, le sacré était connoté à la dimension du temple et représentait une fonction particulière. En effet, sur le plan anatomique, cet os est intimement lié aux organes reproducteurs dont il assure la protection (n'oublions pas que les ovaires et l'utérus sont reliés au sacrum par des ligaments) or, ceux-ci étaient considérés comme le temple sacré de la procréation et de la vie. Cette étymologie découle aussi des cultes païens. De par sa forme incurvée, le sacrum se prêtait à soutenir les entrailles des animaux que l'on offrait à brûler aux dieux. On dit aussi que le sacrum serait le dernier os du corps à se décomposer. Mais la subtilité du latin a également prêté au fil des époques le sens d'exécrable et de maudit, au mot latin "sacer", alias sacré. La société judéo-chrétienne, bien loin de l'exhibition gréco-romaine, a jeté l'anathème du sacrilège sur cette partie du corps, jusqu'à nommer honteux un nerf des organes génitaux externes et du périnée, que l'on appelle aujourd'hui pudendal, et qui est surtout connu pour la terrible névralgie du même nom. Cette dualité du sacré et du sacrilège nous rappelle l'épisode précédent et mes propos sur le serpent. Alors, comment ne pas évoquer ici le lien sacré entre Kundalini et sacre ? La Kundalini, représentée par deux serpents surplombés d'une paire d'ailes, est un terme sanscrit connoté au yoga, qui désigne une forte énergie vitale et spirituelle. Et devinez où notre amie Kundalini a trouvé refuge ? Eh bien oui, au creux du sacrum, figurez-vous! On la décrit très joliment, tel un serpent endormi, lové au cœur de l'os sacré, qui, lorsqu'elle serait éveillée, remonterait le long de la colonne vertébrale, du sacrum jusqu'au sommet du crâne, et permettrait ainsi la circulation de l'influx vital et l'harmonisation de tous les chakras. Quelle étrange coïncidence ! Je vous ai déjà expliqué que la complicité régnait en maître entre la tête et la queue de notre Saint Dragon vertébral. Il semble qu'on le savait déjà depuis l'Antiquité. Le sacrum, qui s'apparente à un triangle point en bas, représente le triangle d'or des énergies sacrées dans la matière. Symbole d'ancrage à la terre, au passé, à nos racines, il est connoté aux croyances profondes. Sur le plan physiologique, le sacrum abrite la fin de la queue de cheval, cette tresse nerveuse qui prend le relais de la moelle épinière en première ou deuxième lombaire suivant les personnes. Attention toutefois à ne pas le confondre avec la pointe finale de la colonne vertébrale, qui se trouve à son extrémité et se nomme coccyx. Cette structure vestigiale composée de trois ou quatre mini-vertèbres atrophiées a souvent pour mauvaise habitude de se recroqueviller sous l'impact d'une grosse chute et d'entraîner dans sa souffrance articulaire son cher grand frère le sacrum. Pour ma part, j'assimile le sacrum à une véritable palette de distribution de tout l'ordre nerveux dans le bas du corps. Pourquoi ? Parce qu'il commande et dirige en Maître le bassin et toute sa panoplie d'orientation. Nombre d'ostéopathes et de thérapeutes focalisent leur regard sur la position du bassin, qu'ils jugent souvent décalé, et cherchent à le rectifier sans toutefois tenir compte de l'état et de la position du sacrum et de l'équilibre de la colonne. Or, c'est le sacrum qui dirige et corrige la position du bassin. Tant qu'il n'est pas libéré, le bassin ne sera pas stabilisé. Si on veut rectifier avec précision la position d'un bassin, il faut changer l'équilibre vertébral, libérer les trois articulations principales du sacrum et vérifier la position des pieds et des appuis au sol. Car c'est lui, le sacré sacrum, qui règne en souverain absolu sur le territoire étendu du bas du corps et des membres inférieurs. En effet, lorsqu'on libère les sacro-iliaques et décomprime l'articulation lombo-sacrée, c'est-à-dire la pression exercée entre la cinquième et dernière lombaire et notre sacrum, on permet une libération de l'influx nerveux dans les membres inférieurs et toute la sphère du bas du ventre, mais également une amélioration de la circulation veineuse et lymphatique. Mais son pouvoir exécutif ne se limite pas à cela. J'ai remarqué qu'en libérant le sacrum, on déclenche et intensifie le trafic de la circulation nerveuse via l'autoroute de la moelle épinière sur l'ensemble de la colonne vertébrale. Mes patients le ressentent et témoignent de cette circulation intensifiée dans leur corps et leurs membres supérieurs. Ce phénomène se manifeste très souvent d'ailleurs sous forme de petites vagues de fourmillement ou picotements éphémères que l'on peut assimiler à des réactions de neurovégétatif. Le sacrum fait ainsi office de second verrou. Il a le pouvoir de bloquer ou dynamiser la circulation nerveuse sur tout le clavier vertébral, c'est-à-dire jusque sous le crâne, en charnière atlanto-occipitale, qui est le siège du premier verrou. Ce qui me pousse à penser. que la dynamique sympathique des nerfs rachidiens fait écho à la symbolique énergétique de la Kundalini. Très curieusement, les approches se recouent et se complètent. Comme je vous l'ai fait remarquer avec humour dans mon premier épisode, nous, les prétendus obélix occidentaux, affublés en grande majorité de menhirs dorsaux, sommes coutumiers d'une colonne monobloque et d'un bassin verrouillé. Le sacrum fait souvent office d'enclume sur lequel s'écrase toute la pile d'assiettes vertébrales de notre colonne. Il suffit de regarder une personne marcher pour se rendre compte de son taux de libération lombo-sacrée. Si nos articulations sacro-iliaques deviennent grinçantes et grippées, loin d'être anodin, cela entraîne un verrouillage progressif du bassin et de tout l'étage lombo-sacré et provoque aussi des contraintes compensatoires latentes à l'étage du sommet, c'est-à-dire en cervico-dorsal, ce qui risque d'engendrer multiples douleurs et déséquilibres. Parmi ce champ exponentiel de maux, je citerai quelques principaux qu'il est important d'avoir en tête. Certains plus courants et moins invalidants, comme la sensation d'alourdissement des membres inférieurs, jambes lourdes, Pieds engourdis, crampes régulières des pieds, des orteils et des releveurs. Comme je l'ai déjà évoqué dans le premier épisode, les crampes ne proviennent pas uniquement d'un manque d'hydratation, mais découlent bien d'une souffrance articulaire située à la jonction de la cinquième lombaire, des sacro-iliaques et de la position des ailes du sacrum. A cela, je peux rajouter sans nulle exhaustivité les douleurs de pied et cheville, la fragilité des ligaments croisés, les douleurs de hanche, même sans coxarthrose, les douleurs pelviennes, les fuites urinaires, les brûlures vaginales, la diminution de la tonicité des muscles intestinaux, la fragilité du côlon et bien évidemment la sacro-sainte sciatique partielle ou totale en cas d'hernie discale, la cruralgie (douleur de cuisse), la pubalgie (douleur de l'aine), l'épine calcanéenne, la tendinite achillienne et aussi différentes douleurs et inflammations du genou. Mais ce n'est pas tout... Ce coquin sacrum ne vous garantit pas qu'un pied léger, il a aussi l'intime pouvoir de vous faire prendre votre pied ! Alors messieurs, si vous voulez vous assurer d'un parfait décollage, vérifiez bien le pilotage au poste lombo-sacré. Quant aux dames, elles ne sont point laissées pour compte, ce triangle sacré travaille en grande complicité avec leur triangle d'or, et en tant que gardien de la grotte, le sacrum détient la clé du Sésame ! Heureux sont les joyeux danseurs aux jambes vives et nerveuses et à la détente bontissante qui témoignent d'un sacrum libre et délié, semblable à celui de notre enfance ! Car notre sacrum est en réalité une fausse pièce unique. Preuve en est sa description, qui mentionne bien cinq vertèbres sacrées. Même si l'os, Soucieux de protection organique, fini par se souder au fil des années de croissance, il ne faut pas oublier qu'il est à l'origine constitué de cinq pièces articulées. Une particularité type qui confère à la jeunesse son effrontée souplesse. Alors, quels sont mes conseils pour protéger ce temple sacré ? Petit 1. Évitez dans la mesure du possible de le cabosser. Les violentes chutes sur les fesses laisse toutes des stigmates, non seulement sur le coccyx, mais surtout sur le sacrum. Petit 2. Évitez de le compacter. Sur des sièges inappropriés, qui vont occasionner une fermeture des articulations sacroiliac et une diminution de l'espace entre la cinquième lombaire et le sacrum, favorisons l'inflammation. Sachez qu'il n'y a pas que les sièges durs et plats de nos bureaux ou véhicules qui sont à redouter. Nos chers canapés sont sur le podium des pires bourreaux de nos sacrum ! Vous pouvez rajouter au palmarès les selles de vélo, que ce soit de route ou d'appartement, dont la texture est en large majorité trop dure. La pression excessive exercée sur les ailes du sacrum va en effet de nouveau accentuer la fermeture articulaire entre la cinquième lombaire et la première sacrée, et crisper les sacroiliacs. Pas de surprise si, après vos lombaires sont chafouin, votre sciatique vous fait chanter ou si vous vous retrouvez aux prises avec des tendinopathies du genou. Mais réjouissons-nous, il existe des selles conçues pour préserver notre sacrum. Je ne manquerai pas de revenir sur le sujet, cela en vaut la peine. Petit 3. Pensez à travailler votre muscle transverse, de manière à rétroverser votre bassin. Il existe de nombreux exercices à la portée de chacun, quel que soit votre âge et votre niveau sportif. Et enfin, petit 4, faites des étirements, axés sur l'étage lombo-sacré. Même s'il n'est jamais évident de décompresser tout seul son sacrum, essayez de multiplier les petites ouvertures au niveau de ces trois articulations principales, cinquième lombaire et sacro-iliaques. Les sacro-iliaques sont faciles à reconnaître, ce sont les deux petits os proéminents de part et d'autre de la colonne, tout en bas du dos, à la hauteur des hanches. Je vous partagerai prochainement en photo et vidéo quelques propositions d'exercices d'étirement sur les réseaux sociaux. La solution prévention, ne pas rester assis pendant des heures. À damer son sacrum comme une piste de ski, que ce soit devant la télé sur son siège ou bien face à son ordinateur. Pensez bien à vous lever toutes les deux heures et préférez vous asseoir sur un coussin adapté ou bien encore varier l'assise sur un ballon. C'est pourquoi je conseille à tous ceux qui sont très souvent assis et souffrent du bas du dos, d'opter pour un coussin de sacrum. Cet accessoire va changer votre quotidien. De par sa forme adaptée, il épousera votre anatomie sacrée et lui permettra d'éviter toute contrainte inutile susceptible de déclencher de l'inflammation et des douleurs. Je vous recommande également de l'emporter si vous devez faire un long trajet en voiture ou en train, comme le font certains de mes patients prévoyants et soucieux de se protéger des douleurs sacrées. J'espère dorénavant que vous neconsidérerez plus jamais votre sacrum avec l'hautain dédain réservé à un vulgaire os fessier, mais plutôt avec l'attention admirative à laquelle peut prétendre ce triangle idéal de l'univers glutéal. Amusez-vous à l'imaginer comme un papillon sacré qui déploie ses petites ailes perforées au creux des géantes iliaques et abrite dans sa cavité silencieuse le serpent endormi de la Kundalini. N'oublions pas que notre discret sacrum est à la fois le temple des secrets et du sacré et mérite vraiment tout notre respect pour son sacerdoce. Cet épisode vous a plu et vous avez hâte d'écouter les prochains ? Alors c'est le moment de vous abonner à la chronique de Spin Dynamique. Vos commentaires et encouragements étoilés sont évidemment les bienvenus, ainsi que vos questions et autres suggestions. Et enfin, je vous donne rendez-vous avec une folle impatience pour un prochain moment d'intimité avec vos vertères. 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