undefined cover
undefined cover
La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain cover
La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain cover
La conciergerie - Le podcast des conciergeries

La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain

La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain

35min |19/11/2025
Play
undefined cover
undefined cover
La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain cover
La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain cover
La conciergerie - Le podcast des conciergeries

La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain

La grosse arnaque des conciergeries “100 % automatisées” : la réalité du terrain

35min |19/11/2025
Play

Description

OFFRE BLACK FRIDAY LODGIFY

65 % de réduction sur les abonnements annuels et biannuels Professional et Ultimate avec le code BF65LCVIP


Dans cet épisode, tu suis le parcours d’un gestionnaire de conciergerie parti de 0 logement jusqu’à une activité rentable et structurée. On parle légitimité, premiers clients, délégation, automatisation et vision long terme pour construire une conciergerie durable.


Si tu débutes en gestion Airbnb ou que tes revenus sont encore instables, tu vas repartir avec des pistes concrètes pour mieux choisir tes biens, poser tes process et reprendre le contrôle de ton temps.


🔗 Liens importants :

• Instagram : https://bit.ly/3X7Z67T

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/vanessa-guérin-podcast-la-conciergerie?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_app



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion. Au début, on ne peut pas faire la fine bouche. Au début, je pense que tout le monde l'a fait. On a pris un peu tous les biens qui venaient. Déjà, commencer par quelque part, avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces, promener des livrets d'accueil, faire des paramétrages. J'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. Je me suis dit, j'arrête de rentrer dans les nouveaux logements, je vais d'abord optimiser ce que j'ai.

  • Speaker #1

    Quand j'ai lancé la conciergerie podcast il y a 3 ans J'étais moi-même gestionnaire J'y vais les mêmes galères que toi C'est-à-dire des journées sans fin des marges trop faibles et la tête dans le guidon. Et j'aurais rêvé avoir vraiment des informations sur le business de la conciergerie. Et justement, c'est ce que j'ai fait avec la Conciergerie Podcast. J'ai aidé les gestionnaires à structurer, rentabiliser et faire grandir leur conciergerie grâce à des méthodes concrètes, des stratégies testées et surtout des retours d'expérience réelles. Alors si ce podcast t'aide, puisque ça fait trois ans que c'est son anniversaire, mets une note 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, Spotify, Apple Podcast ou même Deezer. C'est ta façon à toi de dire merci et ça permet au podcast de grandir. Dans l'épisode du jour, j'ai la chance d'accueillir Audrey de la conciergerie Golden Tree en Alsace. Audrey va nous partager son parcours, ses méthodes et ses clés de réussite. Tu vas voir, c'est un échange plein d'enseignements concrets et de vraie transparence. Bienvenue Audrey, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, je te remercie. Tu as fait le chemin jusqu'à Bordeaux.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère que la ville te plaît.

  • Speaker #0

    La ville me plaît, la météo un peu moins actuellement mais...

  • Speaker #1

    Effectivement, on est en pleine tempête. Est-ce que tu peux te présenter, nous dire, dans les grandes lignes, depuis quand tu as ta conciergerie et où elle se situe exactement ?

  • Speaker #0

    Ok, ça fait 4 ans depuis le mois d'avril que j'ai la conciergerie. On est basé sur Strasbourg et sur le Barin, donc on s'étend jusqu'à la route des Vins et jusqu'à la limite vers Sarbourg. On a une trentaine de logements actuellement en gestion. Et tu veux savoir comment je me suis lancé là-dedans aussi ?

  • Speaker #1

    J'allais te poser la question juste avant, tu dis on, tu es le seul fondateur ou vous êtes plusieurs ?

  • Speaker #0

    Je suis le fondateur, mais après je dis on parce qu'en vrai on est toute une équipe, on bosse ensemble dans la même direction au quotidien. Donc même si ce n'est pas des personnes salariées dans la conciergerie, on est tous des partenaires professionnels avec le même objectif. Du coup je dis on parce qu'on travaille main dans la main au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair. Qu'est-ce que tu faisais avant la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Avant la conciergerie, je voyageais. En gros, j'ai fait mon BTS. Après mon BTS, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. C'était un peu trop flou, pour moi un peu trop vaste. Du coup, je me suis dit, je vais aller voir ailleurs ce qui se fait. Et du coup, je suis parti voyager. J'ai fait des saisons d'hiver à Val d'Isère au ski.

  • Speaker #1

    Dans quoi ? Dans la restauration ?

  • Speaker #0

    Dans l'hôtellerie. Je bossais dans un hôtel 3 étoiles. Après, je suis parti en Australie. J'ai fait deux ans et demi en Australie. J'ai bossé dans des hôtels 5 étoiles, notamment à Cairns. et après je suis allé en Nouvelle-Zélande aussi puis En fait, je suis tombé par hasard sur un investissement immobilier. J'ai rencontré quelqu'un qui voyageait, qui voyageait de ses revenus immobiliers. Il gagnait 2000 euros par mois de ses rentes immobilières. Il voyageait comme ça et du coup, mon cerveau, il a brillé, on va dire. Je me suis dit « waouh » . Et du coup, j'ai commencé à me renseigner, à chercher des formations, des livres, des vidéos. J'ai écouté pas mal de podcasts aussi sur l'immobilier tout en voyageant. Et en fait, après le Covid, moi j'ai passé le Covid en Nouvelle-Zélande. Après le Covid, je suis rentré en France avec l'envie d'investir, de me faire ma propre liberté. Parce que j'avais déjà la liberté de temps et la liberté géographique en voyageant, mais je n'avais pas la liberté financière. Et du coup, c'était un gros frein parce que je vais souvent arrêter dans mes voyages pour travailler, faire des travails qui n'étaient pas forcément ouf, c'était dur, pas très bien payé. Donc je me suis dit, je rentre en France et je me sécurise. Je suis rentré en France, j'ai voulu investir en immobilier, sauf que... Vu que j'avais zéro économie, je cramais tout en voyageant et que j'avais pas de CDI, ça a été très dur du coup, je me suis coupé des murs clairement. Ouais,

  • Speaker #1

    tu pouvais pas investir sans CDI. Ouais,

  • Speaker #0

    j'étais bloqué.

  • Speaker #1

    C'était quelle année ça ?

  • Speaker #0

    C'était en 2021 il me semble. Ouais,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Et du coup, je me suis dit bon, je vais trouver un autre moyen de faire de l'immobilier. En cherchant un peu comme ça, je suis tombé sur une formation conciergerie, je me suis dit bon, ça a l'air cool, faire de l'immobilier avec le bien des autres, juste en les gérant. Après, c'était très prometteur, leur formation, beaucoup de promesses, quoi. Genre, ce qu'on s'arrangerait automatiser, devenir riche rapidement, tout ça, quoi. Donc, je me suis dit, allez-y, go. Et au final, je me suis lancé. Et bon, ce n'était pas du tout comme prévu sur le papier, quoi. Mais du coup, c'est comme ça que ça a au moins eu le mérite de me lancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ok. Je reviens un peu sur tes voyages. Pourquoi être rentré en France, quoi ? L'Australie, la Nouvelle-Zélande, ça donne envie. finalement, c'était uniquement pour investir dans l'immobilier que tu voulais rentrer en France ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je suis toujours été très proche de ma famille, de mes amis. Et malgré que j'ai deux de mes meilleurs amis d'Alsace qui me rejoignent en voyage, au bout d'un moment, ça manque quand même cette attache un peu de voir ma famille grandir. Mon frère qui voulait avoir un enfant, tout ça, je me suis dit bon j'ai quand même envie d'être là pour ces moments de la vie quoi. Et la plupart de mes potes aussi qui voyagent et pas, qui n'ont pas pu avoir la chance de me rejoindre, eux ils me manquaient aussi. Du coup je me suis dit bon c'est le moment de rentrer, faire des projets un peu et revoir un peu mes proches. Et après c'est toujours pareil quand on est ici, on a envie de partir voyager, quand on voyage ben ça manque un petit peu le confort et la sécurité d'ici quoi. Et du coup moi j'aime bien alterner un peu, j'aime pas trop quand c'est monotone en fait et que c'est routinier. Merci. Donc j'aime bien alterner un peu les différences.

  • Speaker #1

    Donc là, tu es revenu en France à quel moment de l'année ?

  • Speaker #0

    Je suis rentré en février.

  • Speaker #1

    Février de quelle année ? 2021 ?

  • Speaker #0

    Un mois après, j'ai monté la conciergerie.

  • Speaker #1

    Donc ton but, c'était d'investir en immobilier, mais finalement, tu as changé d'opportunité. Parce que finalement, te mettre à ton compte, tu ne peux pas tout à fait acheter dans l'immobilier, dès le départ en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je savais que du coup, il me faudrait au moins trois années d'exercice pour pouvoir après utiliser du coup mon... ma boîte comme levier pour investir. Et du coup, je me suis mis en tête que pendant trois ans, je n'investirais pas, mais je vais me former sur l'immobilier, sur ce que je sais faire, location courte durée. Et du coup, monter une activité comme ça en gérant les biens des autres.

  • Speaker #1

    Parce que c'est vrai que la conciergerie, sur le papier en tout cas, ça a l'air simple. On se dit qu'on gère les biens des autres et ce n'est pas nos propres biens. Donc c'est vrai que c'est bien pour rentrer, on appelle ça du cash flow dans le milieu de l'immobilier. C'est pas mal pour avoir des économies pour investir. Mais en réalité, c'est ce qu'on voit sur le papier. Mais en réalité, c'est un vrai métier.

  • Speaker #0

    C'est un vrai métier, oui.

  • Speaker #1

    Et ça, peut-être que tu t'en es rendu compte après ta formation.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est un métier où, en plus, il faut être expert dans plusieurs domaines. Il faut être très, très bon en ménage. Il faut avoir des très bonnes équipes ménage. Mais du coup, des bonnes équipes ménage, ça ne fait pas tout. Il faut avoir, d'ailleurs, un bon process pour suivre le ménage. être sûr que tout soit bien fait, que quand une équipe est en vacances, il y ait quand même des solutions, tout ça. Il faut gérer aussi tout ce qui est choix des consommables, tout ce qui va avec. Il faut être très bon en revenu management aussi. Après, il faut être bon en marketing, il faut être bon en relation client pour signer des contrats. Ça va faire du SEO sur son site. Au début, quand j'ai commencé, j'essayais de tout faire moi-même. Donc, j'apprenais un petit peu, je tatillonnais un peu dans chaque domaine. Sauf le ménage, bien sûr, que j'ai tout de suite délégué. Mais après, très rapidement, moi, le premier... Le premier frein que j'ai eu, la première chose qui m'a vraiment bloqué, c'était le fait que je n'arrivais pas à louer les logements, les remplir sur le mois, on va dire. Je l'ai loué 15 jours dans le mois à peu près.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as trouvé pourquoi tu n'arrivais pas à les louer ? Est-ce que c'était un problème d'optimisation de prix, de localisation du bien ?

  • Speaker #0

    Non, c'était vraiment les prix, oui.

  • Speaker #1

    Les prix.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai pris une revenu manager professionnel à partir de la première année, parce que j'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. je me suis dit bon j'arrête de rentrer les nouveaux logements je vais d'abord optimiser ce que j'ai Et du coup, j'ai pris une personne pour faire le revenu management. Et là, les biens commençaient à se louer mieux. Donc j'étais nouveau confiant, j'ai continué à prospecter. Et du coup, après, je suis allé chercher les 10 prochains biens pour monter au 20 bien. Et après, là, par contre, ce qui a commencé à vraiment être bloquant, c'était la communication voyageur. C'était vraiment trop chronophage, trop oppressant. Et j'avais pas vraiment de valeur ajoutée. On voyait un code Wi-Fi, on voyait un code de boîte à clé manuellement.

  • Speaker #1

    Je reviens un petit peu en arrière. Donc on a parlé du déclic de quand tu t'es lancé en conciergerie. Qu'est-ce qui était le plus dur ? Comment tu as fait pour obtenir tes premiers clients ? C'était quoi pour toi la partie la plus dure quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas vraiment eu de partie que j'ai trouvée dure parce que ça m'a tout de suite intéressé. Je me suis mis à fond dedans, je me suis vraiment passionné et j'ai fait beaucoup de recherches perso en plus des formations que j'avais. Et du coup, je n'ai pas vraiment eu de difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Les premiers clients sont arrivés tout seuls ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai mis en place du Google Ads. Je me suis formé un peu, j'ai regardé des vidéos sur Youtube J'ai mis en place du ads Et à l'époque la conciergerie c'était pas encore autant développé Il y avait beaucoup moins de concurrence Et moi je me suis aussi référencé sur des secteurs Pas sur Strasbourg uniquement Sur des petits villages aux alentours

  • Speaker #1

    Où le coût par clic des mots clés était moins cher Et puis c'était aussi la période Où Airbnb se développait dans les zones rurales Ouais aussi Parce que j'étais dans la même période que toi Au moment où j'ouvrais ma conciergerie C'était la même période que toi Et c'est vrai que moi j'étais en zone rurale, je ne me suis pas mis sur Bordeaux, j'ai une petite ville à côté, et je trouve que c'était plus simple d'être visible. Et en fait, c'était la seule conciergerie.

  • Speaker #0

    Il y a une concurrence sur internet dans ces référencements de mots-clés, donc forcément les gens qui sont dans ce secteur, ils cherchent une conciergerie, ils nous trouvent.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais aujourd'hui c'est différent, il y a maintenant un peu plus de concurrence.

  • Speaker #0

    Et après, peut-être la seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion, je devais venir vendre mon service à un propriétaire. Mon premier rendez-vous, c'était dans un petit village. C'était un propriétaire, ça faisait 10 ans qu'il faisait du Airbnb, son logement. C'était un logement classé 3 étoiles, qui n'avait que des bons commentaires et tout. Lui, il en servait clairement beaucoup plus que moi sur l'activité, en fait. et du coup je vais venir lui vendre mon service J'ai eu la chance qu'il m'accorde sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu lui avais dit que tu démarrais ?

  • Speaker #0

    Je lui avais dit que je démarrais, oui. Je ne me souviens plus s'il m'avait demandé si j'avais déjà des biens en gestion, mais je ne crois pas. Je suis resté assez vague là-dessus, je ne voulais pas forcément dire que c'était mon tout premier bien. Mais au final, il m'a fait confiance et j'ai beaucoup appris même par ce premier client parce qu'il était très au courant de ce qu'il faut faire dans l'activité. Et des fois, il m'envoyait un petit message, il me disait là, tu ne fais pas ça et tout. Je disais si, si, je vais le faire. et du coup je regardais comment on le faisait J'apprenais, puis il y a des choses, clairement, je lui disais, mais ça, je ne savais pas qu'il fallait faire, je ne savais pas faire. Du coup, il m'expliquait comment lui, il faisait, comment il voulait que ce soit fait pour son logement. Et du coup, ça m'a quand même bien enrichi.

  • Speaker #1

    Est-ce que ce n'est pas un piège aussi, quand on débute en conciergerie, on prend un peu tous les biens au démarrage. Est-ce que ce bien et ce propriétaire-là n'étaient pas trop étouffants, peut-être, parce qu'il te disait quoi faire ? Ou est-ce que ça s'est bien passé et tu l'as peut-être encore aujourd'hui et tout va bien ?

  • Speaker #0

    Alors c'est évident qu'au début on peut pas faire la fine bouche Au début je pense que tout le monde l'a fait On a pris un peu tous les biens qui venaient Pour déjà commencer par quelque part Avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces Premier livret d'accueil, faire les paramétrages Vraiment se former dessus Même si au final après le logement c'est pas le meilleur Le plus rentable ou le plus intéressant Mais je pense qu'on passe tous par là Et au final le propriétaire Il était pas trop sur mon dos Mais en plus c'était toujours bienveillant quand il me disait les choses Ils ont toujours eu une bonne relation ... On a encore d'ailleurs une bonne relation de confiance. Il a encore acheté un immeuble il n'y a pas longtemps, il voulait me le confier. Ce n'était pas sur mon secteur, donc j'ai préféré dire non, parce que je veux quand même garder mon niveau de qualité, je ne veux pas trop m'éparpiller. Mais non, du coup, on a toujours bien échangé de façon très respectueuse. Des fois, je lui disais que je ne savais pas comment faire, il m'expliquait comment il voulait que ce soit fait. Du coup, ça me permettait d'apprendre à faire la chose et après de pouvoir aussi l'appliquer à d'autres logements. C'était un vrai échange de bienveillance et de conseils avec ce propriétaire.

  • Speaker #1

    finalement c'était un premier client qui était

  • Speaker #0

    Oui, lui au final ce qu'il avait besoin c'était surtout une personne sur le terrain disponible pour gérer ses logements pendant qu'il travaillait sur d'autres projets. Donc après ça ne le dérangeait pas de me driver un peu et de me conseiller, il voulait juste que ce soit moi qui m'en occupe sur le terrain.

  • Speaker #1

    Petite pause rapide dans l'épisode pour te parler d'une chose importante. Tu gères déjà plusieurs logements et tu sens que ton activité prend de l'ampleur. Alors il est temps de passer de conciergerie artisanale à un vrai business rentable et structuré. Avec Logify. finit le chaos des plannings éparpillés et des messages à envoyer un par un. Tu centralises toutes tes réservations dans un seul calendrier. Tu automatises tes échanges avec les voyageurs et tu libères du temps pour ce qui compte vraiment, développer ta conciergerie et signer de nouveaux propriétaires. Prends le contrôle et scale ton activité dès aujourd'hui grâce au code CONCIERGERIE20. Tu bénéficies de 20% de réduction sur n'importe quel plan, annuel ou biannuel, de Logify. Le lien est juste en dessous dans les notes de l'épisode. Donc tu as eu ce premier client, est-ce que ça a été difficile de trouver d'autres clients ?

  • Speaker #0

    Non franchement avec le Google Ads au début j'avais un petit budget, je crois que je mettais 300 euros par mois, je suis monté à 10 clients en quelques mois. Je crois en 6 mois max j'avais mes 10 premiers clients.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment ça qui a fait que tu as eu tes clients ou c'est plusieurs choses en même temps ?

  • Speaker #0

    Franchement j'ai juste fait le site internet, un beau site j'avoue, je l'ai bien fait, j'ai bien travaillé, je suis passé un mois dessus pour vraiment avoir une belle vitrine et j'ai fait que du Google Ads ce que j'ai fait. Et je pense que Google Ads m'a aidé sur Strasbourg. Je pense que le référencement m'a aidé, ouais. Et je pense que pour les autres endroits, j'ai eu des logements à Marmoutier, Célestat, plus à la campagne. Et je pense que là, du coup, j'étais peut-être un des seuls à avoir mon site là-bas. On était peut-être juste deux, trois conciergeries. Donc forcément, j'avais de la visibilité et ils m'ont trouvé comme ça. Mais ouais, mes premiers logements, c'était pas en ville. C'était aux alentours, quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as eu tes 10 premiers logements. On n'a pas parlé au début, mais quand tu t'es lancé en concierge, c'était quoi l'objectif ? Est-ce que c'était vraiment de monter un business où tu vivrais de ça ? Ou est-ce que c'était je monte ça, j'ai un peu d'argent et j'investis dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    C'était en gros de monter une activité qui me permettrait après d'utiliser comme tremplin vers l'investissement.

  • Speaker #1

    Et ce serait ton emploi principal ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Dans un premier temps, je l'ai monté, je travaillais à l'usine à côté pour avoir un revenu quand même. J'ai fait ça pendant un an. Et après les un an, j'ai quitté cet emploi à l'usine parce que j'avais commencé à avoir pas mal d'activités dans la conciergerie. Je préférais m'impliquer là-dedans. Et du coup, j'étais au chômage pendant un an de nouveau. Et du coup, j'ai fait ça pendant deux ans au début. Et là, ça fait deux ans que je me rémunère sur la boîte.

  • Speaker #1

    Super. Il y en a beaucoup qui démarrent comme ça. J'ai démarré comme ça, j'étais salariée. J'ai démarré à côté de ma conciergerie. Et il y en a aussi qui démarrent en tant que... Ils sont au chômage pour... pour avoir des revenus. C'est vrai que démarrer une entreprise, c'est difficile parce qu'il n'y a pas de revenus pendant un temps. Là, c'est bien, au bout de deux ans, finalement, on va être venu. Surtout qu'au début,

  • Speaker #0

    on fait tout soi-même, on ne délègue pas. C'est ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on en vient, tu as eu tes dix premiers logements via la publicité. À partir de quand tu as commencé à déléguer ?

  • Speaker #0

    Alors le ménage dès le début. À partir de mes 10 logements, ça faisait à peu près un peu moins d'un an, j'ai eu les 10 logements. Là, j'ai pris une revenue manager du coup. Et après, je suis monté jusqu'à 20 logements en faisant encore moi-même la réponse voyageurs. Vraiment tous les messages. J'avais 2-3 messages automatiques, mais pas très optimisés. Et après, par contre, au bout des 20 logements, j'ai dit non, stop. Je peux passer mon temps à répondre aux voyageurs.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as commencé à déléguer le ménage. Ça a été simple à trouver ? Parce qu'en zone rurale ?

  • Speaker #0

    Ça a été assez simple, ouais. J'ai souvent eu des galères des prestataires qui me lâchent du jour au lendemain pour x ou y raison. J'ai toujours réussi à trouver quelqu'un pour remplacer. Et au final, c'était toujours pour trouver un peu mieux. Du coup, je me disais ça m'a le point bien.

  • Speaker #1

    Ouais. Une de perdue, dix de retrouvée, on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était plutôt un de perdu, un de retrouvé, mais plus qu'Ali, quoi.

  • Speaker #1

    Après, t'as délégué le revenu management parce que t'avais cette problématique, tes calendriers n'étaient pas tout à fait pleins.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais des retours propriétaires sur ça ? Ou c'est toi qui te disais, ce n'est pas plein ? Non, c'est moi.

  • Speaker #0

    Et puis, je m'arrachais les cheveux à modifier les prix. Je ne savais pas si je devais les retoucher, si je devais attendre.

  • Speaker #1

    C'est une vraie compétence. Et puis,

  • Speaker #0

    il n'y a pas que les prix. Il y a la durée de séjour. Il y a les conditions d'annulation. Il y a les annonces,

  • Speaker #1

    peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, il y a les annonces. C'est clair qu'il faut bien travailler l'annonce. Il faut qu'elle soit bien visible. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    et est-ce que tu penses que répondre aux voyageurs c'est une activité je dirais l'activité la plus chronophage aujourd'hui ? Une conciergerie, pas pour toi forcément.

  • Speaker #0

    Si c'est pas automatisé, ouais quand même, ça prend beaucoup de temps. Puis sur une tâche, tu es en train de faire un truc, tu es concentré, tu as ton téléphone qui vibre, tu vois que le gars veut le code du wifi. Tu te coupes dans ce que tu es en train de faire, tu sors de ta concentration pour répondre à un message qui au final n'apporte aucune valeur à personne. Alors qu'il aurait juste dû lire son livret d'accueil ou lever la tête. Dans les logements, il y a des affiches avec les codes du wifi.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle, à 21h, j'étais encore en train de répondre à des voyageurs. Je n'éteignais pas mon téléphone la nuit, mais le matin, je le regardais et j'avais déjà 2-3 messages à 7h du matin. C'est vrai que ça peut être stressant pour un gestionnaire de conciergerie. Toi, du coup, tu as délégué cette partie ou tu l'as automatisé ?

  • Speaker #0

    Un peu des deux. D'abord, je l'ai délégué à un prestataire qui s'occupait de ça pour moi du matin au soir, de 9h à 23h. Je ne le trouvais pas optimisé parce que lui, il n'avait que la partie communication avec le voyageur, mais il ne connaissait pas la réalité du terrain, des logements, il ne les avait jamais vus. Il ne connaissait pas les annonces, il ne connaissait pas l'ensemble de la gestion, les tarifs, tout ce qu'on gérait. Et du coup, il avait pas une vision assez globale, donc pour moi, il était pas assez efficace dans ses réponses. Et souvent, il venait me demander à moi ce qu'il devait répondre. Donc je me disais, c'est pour déléguer à quelqu'un, pour au final lui dire à lui ce qu'il doit dire. Enfin, ça m'intéresse pas, quoi. Et donc au final, là, on est passé sur une autre solution, en plus, du coup, alimentée par l'IA. Et donc, on a quand même une personne humaine qui est là pour répondre aux voyageurs, mais vraiment pour les réponses qui nécessitent une prise de décision, ou que notre IA peut pas savoir. mais pour tout ce qui est générique, code wifi, code d'entrée, où se garer, où aller manger... ou toutes les réponses qu'on a déjà données sur ce logement, comment fonctionne la télé, le chauffage, tout ça, l'IA peut répondre rapidement.

  • Speaker #1

    Toutes les choses où on n'a pas de valeur ajoutée. C'est ça, oui.

  • Speaker #0

    Et au moins, les voyageurs, ils ont des réponses rapides, adaptées. Et du coup, c'est tout, on est content. Quand on voit que ça nous prend de la main, on prend la main. Et voilà, ça nous permet aussi de souffler, d'être le soir plus en famille aussi. On est tous humains, on fait un métier où on doit être dispo à 24, même les jours fériés, les week-ends et tout ça, des fois tard le soir. Mais du coup, pouvoir souffler comme ça...

  • Speaker #1

    C'est quand même important. C'est important que tu dises aussi, tu as mis deux ans à te rémunérer, mais tu avais aussi le chômage, donc c'était peut-être un choix de toucher le chômage jusqu'au bout, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est important de dire qu'on ne se paye pas dès le premier mois en conciergerie. Il y a des choses à mettre en place, il y a pas mal de choses. Tu as automatisé, tu as délégué aussi, donc c'est normal que c'est plus difficile de se rémunérer quand on délègue. Quand on fait tout soi-même, forcément, on a plus de revenus, mais par contre on a moins de temps.

  • Speaker #0

    Après, mon business model sur la conciergerie, et même sur tout ce qui m'intéresse niveau activité entrepreneuriale, c'est de mettre en place des systèmes qui vont travailler en autonomie sans moi. J'aime bien être là, signaler mon contrat, porter mon expertise, participer, mais je me dis que si maintenant je disparais pendant un mois, je veux que quand je revienne, ça aille tourner, et limite il y a des biens qui soient rentrés.

  • Speaker #1

    Tu as fait des tests ? Tu es parti pendant un temps ?

  • Speaker #0

    Alors pas pendant un mois, j'ai fait un test cette année, je suis parti pendant deux semaines, c'est la première fois que je partais vraiment en tête de me dire mon téléphone il est coupé, j'enlève toutes les notifications de tout, je garde juste mon WhatsApp activé en silencieux.

  • Speaker #1

    T'as réussi ?

  • Speaker #0

    Ouais j'ai réussi, j'ai réussi et du coup j'ai mon équipe en place, ils savaient que je les active toutes les notifications, si jamais il y a une urgence vous m'envoyez un SMS ou vous m'appelez, ça je le verrai, je regarderai du coup mais sinon je regarde pas. Et du coup ça s'est très bien passé pendant ces deux semaines. Du coup j'étais assez content.

  • Speaker #1

    Donc ça veut dire que les systèmes mis en place fonctionnent ?

  • Speaker #0

    C'est ça, ouais.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui c'est quoi ton quotidien du coup ? Qu'est-ce que tu fais au...

  • Speaker #0

    Bah moi au quotidien du coup c'est... Surtout, travailler plus sur la vision de développement de la conciergerie. Toute la partie opérationnelle, du coup, elle est en place. Ce que je travaille encore là-dessus, c'est l'amélioration des process au fur et à mesure. Quand je vois qu'il y a eu un loupé ou qu'il y a eu un truc qui n'était pas top, du coup, je fais une réunion avec mon équipe, on réfléchit à pourquoi ça est arrivé, comment on fait pour que ça n'arrive plus, de façon à ce que tout le monde y trouve son compte. On ne va pas aller taper sur celui qui a fait l'erreur, ce n'est pas forcément que de sa faute, c'est aussi peut-être nous, on lui a pas donné les bons process et tout Donc on a quand même cette dynamique assez bienveillante et assez d'optimisation au sein de l'équipe. Et du coup, on arrive régulièrement à mettre en place des nouveautés, des nouvelles choses pour améliorer le quotidien de chacun. Donc moi, j'aime beaucoup travailler sur cette partie-là, l'optimisation. Je travaille beaucoup aussi sur la recherche de nouveaux clients. Donc moi, ce que j'aime bien faire, c'est la partie marketing, visibilité. Donc je travaille là-dessus. Je fais les réunions clients et après, je suis là beaucoup. pour épauler l'équipe quand il y a des décisions à prendre ou qu'ils ne savent pas comment gérer une situation. Du coup, leur apporter ma réponse, leur dire comment faire. Et après, des fois aussi, mettre la main dans le cambouis quand il faut. Quand il y a une période de rush ou qu'il y a une grosse journée de taf ou quelque chose et qu'il faut filer un coup de main, on y va.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël va bientôt arriver.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'occasion de passer aussi du temps avec les équipes sur le terrain. D'améliorer un peu la cohésion, on va dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ton équipe, elle se compose de combien de personnes ? C'est quoi les postes ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai Audrey pour l'OBM. Elle m'assiste sur toute la gestion quotidienne de la consergerie. Elle me fait le revenue management, le paramétrage des annonces. Elle me fait la réponse voyageur quand notre outil n'arrive pas à répondre. Elle me supervise les équipes. Et elle apporte aussi des réponses aux propriétaires sur ses parties à elle qu'elle gère, donc revenu management, organisation des plannings, tout ça. Après, j'ai un photographe professionnel avec qui je travaille pour les logements et aussi des fois pour faire des photos, pour alimenter le site, alimenter les réseaux, tout ça. J'ai qui est encore une équipe de ménage, j'ai quatre équipes de ménage, donc pour quatre secteurs différents.

  • Speaker #1

    Quatre équipes, c'est quatre personnes ?

  • Speaker #0

    Au cas de prestataires, après moi, mes prestataires, j'ai une règle avec eux, c'est que moi, je leur dis que le taf, le résultat, ça doit être ça. Je vous paye tant et tant pour ça. Après, eux, comment ils le font derrière et tout, avec qui ils font, ils s'organisent. C'est pour ça que je bosse avec des prestataires et pas avec des salariés, pour vraiment que chacun organise son travail comme il le sent. Et moi, tant que le travail est fait correctement, c'est tout ce qui m'importe. Parce que... Et après, niveau équipe, j'ai... Une personne que j'avais rencontrée quand je travaillais à l'usine et que je montais ma boîte en même temps, qui a lancé sa boîte en multiservices, petites réparations, maintenant, tout ça. Donc lui s'occupe de tout ce qu'il y a à faire dans les logements. Dès qu'il y a un souci dans un logement, on l'envoie.

  • Speaker #1

    Même à tout faire, c'est toujours bien.

  • Speaker #0

    C'est important en conciergerie. Après, il ne fait pas des gros travaux, des gros chantiers, mais tout ce qui est petites réparations, ça il sait faire.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui tu es satisfait des résultats ? Est-ce que tu t'es dit que tu as fait le bon choix d'ouvrir une conciergerie ?

  • Speaker #0

    Alors, satisfait de mes résultats pour là où j'en suis, je suis fier de là où je suis. Après, j'ai encore des objectifs plus élevés. Là, j'ai une trentaine de logements. Mon objectif maintenant, c'est de monter à une cinquantaine. Et moi, j'ai placé des critères bien précis sur les logements que je veux rentrer. Je ne prends plus tout ce qui vient comme avant. L'objectif, c'est de monter à 50 logements et ensuite de faire un arbitrage sur les 50 que j'ai, revirer tous ceux qui ne correspondent plus à mes critères. En gros, il est remplacé par des nouveaux.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est important de le dire, tu as 30 logements et tu te rémunères. Je ne sais pas si tu te rémunères à la hauteur que tu voudrais, mais en tout cas, tu as envie. C'est bien ce que tu me dis. Et c'est important de dire qu'il n'y a pas besoin d'avoir 300 logements. Il y a des conciergeries, des fois, à 70 logements, elles disent qu'elles n'arrivent pas à se rémunérer, mais c'est que souvent, elles réinvestissent beaucoup aussi. Toi, peut-être que tu peux réinvestir, mais tu as aussi fait le choix de te rémunérer. Et 30 logements, ça suffit, en tout cas dans ton secteur. certaines conciergeries vont aller à 300 mais c'est peut-être parce qu'elles ont envie d'être à 300 c'est pas parce qu'elles ont besoin de plus toi tu veux monter à 50 parce que tu as une ambition d'avoir plus de logements est ce que tu as l'ambition d'être à 300 logements non

  • Speaker #0

    je pense pas parce que pour moi la partie la plus difficile de ce travail c'est c'est de gérer les propriétaires en fait et je vais avoir des comptes à rendre actuellement c'est du travail quoi on va on va dire, même si... Dans l'ensemble, ils sont tous satisfaits. J'ai peut-être un ou deux vraiment qui me prend plus d'énergie que tous les autres réunis. Je ne le garderai pas longtemps à mon avis. Mais sinon, c'est quand même ça la partie, je pense, la plus chronophage actuellement. Et je pense qu'à 50 logements, ça sera déjà... Pas mal de charges de travail aussi, c'est peut-être pas une partie que j'ai envie de déléguer, je suis assez proche de mes clients et je pense que beaucoup sont là aussi pour moi. Je pense que moi 50 logements ça va être vraiment pas mal, mais je vais optimiser vraiment les logements que je veux sur la cinquantaine. L'équipe que j'ai elle est très bien, je pense que je peux gérer 50 logements facilement avec cette équipe. Donc après à voir, peut-être que quand je ferai 50 logements je vais avoir envie de rentrer plus.

  • Speaker #1

    Et puis il y aura d'autres systèmes à mettre en place à ce moment-là. Parce qu'effectivement on ne gère pas 30 logements comme on ne gère pas.

  • Speaker #0

    300 logements quand on gérait 30 logements donc effectivement et du coup tu voulais que je parle pour la rémunération aussi c'est comme t'as envie après la rémunération en soi il faut optimiser en fait choisir le bon statut et le bon mode de rémunération et vraiment faire une optimisation fiscale je suis un peu passionné par ça depuis quelques mois j'ai commencé à chercher parce qu'en gros je voulais voir comment optimiser mes revenus mais sans forcément avoir plus de chiffre d'affaires comment moi je pouvais gagner plus Et du coup, j'ai commencé à creuser. Au final, plus on creuse, plus on cherche, plus on a d'infos. Et plus, en fait, ça devient... Moi, ça m'a carrément passionné de chercher les optimisations et tout ça. Et au final...

  • Speaker #1

    Tu es en société ?

  • Speaker #0

    Je suis en société, oui. Après, je me déplace énormément parce que je vais dans mes logements régulièrement. Donc, je fais à peu près 3000 kilomètres par mois. Tu as des mises en kilomètres ? Il y a une grosse partie de ma rémunération, c'est des frais kilométriques. D'un côté, ça me rajoute des charges sur la boîte, donc ça me baisse mon IS. Et de l'autre côté, c'est des revenus net d'impôt pour moi. Donc c'était cumulable avec le chômage. Donc au début, j'ai fait ça pendant que j'avais le chômage. J'avais aussi un loyer sur ma boîte, du coup, pour les bureaux que j'ai chez moi. Donc ça, ça me faisait quasiment 2000 euros de revenus net d'impôt par mois.

  • Speaker #1

    Avec les indemnités kilométriques ?

  • Speaker #0

    Indemnités kilométriques, je suis en moyenne à 1300 par mois à peu près.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait ça aussi tout le temps. Je me payais qu'avec les indemnités presque.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. et là du coup à partir de l'année prochaine je peux faire supporter un salaire supplémentaire à la boîte Donc je vais basculer dans les CH, je vais basculer dans les SARL du coup, pour optimiser les charges sociales. Et du coup, je vais continuer avec le salaire, plus les ICA, plus le loyer. Ok, super intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'avec le recul, tu referais des choses différemment ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr, parce que même si j'ai fait des erreurs et des fois je me suis trompé, d'ailleurs souvent ça a découlé sur quelque chose de plus intéressant ou vraiment j'ai bien appris. Des fois, je perdais un logement parce que j'avais fait une erreur, mais d'un autre côté, je rentrais un autre logement après. J'ai toujours trouvé que quand il se passait un truc, on va dire négatif, souvent ça apportait quelque chose de positif derrière, mais mieux.

  • Speaker #1

    C'est quoi le mythe que tu aimerais casser sur la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Le mythe que j'aimerais casser sur la conciergerie, c'est peut-être la promesse qu'on m'a fait au début quand j'ai acheté la formation, que tu vas devenir riche rapidement et que c'est 100% automatisé. En vrai, c'est beaucoup d'implication, beaucoup de disponibilité. Alors c'est sûr, après, on peut gérer son temps comme on veut, parce qu'on n'est pas obligé d'être H24, donc plus le train de bosser, mais il faut être disponible tout le temps, à tout moment.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué, depuis qu'on a démarré cet échange, tu es un peu... touche à tout sur l'apprentissage et c'est important de le dire en entrepreneuriat que c'est quelque chose de nécessaire, on va dire, même d'indispensable, c'est que tu as pris une formation et bon, tu as pris des bases, on va dire, si je comprends bien, mais tu n'as pas arrêté à la formation que tu as eue. Tu as essayé d'apprendre des compétences en publicité, tu as appris des compétences en fiscalité, tu viens de dire.

  • Speaker #0

    On va dire que la formation que j'ai achetée à la base, ça doit être maximum 2% de mes connaissances dans la conciergerie maintenant. Vraiment, c'était ultra basique. Après, comme je l'ai dit avant, ça a eu le mérite au moins de me lancer, de me donner un fil directeur. Et après, c'est sûr que la première année, j'ai pris cette formation pour me lancer. Après, j'ai pris une formation pour optimiser la création de livrets d'accueil, des annonces, de paramétrage des outils. Après, j'ai pris une autre formation sur le revenu management, mais j'ai vu que c'était trop chronophage. Du coup, j'ai pris carrément une personne pour s'en occuper. Mais je crois que j'achète à peu près deux ou trois formations par an. Et après, ce qui est important de savoir aussi, pour revenir à la fiscalité, c'est que les formations, tu peux les passer sur ta société, tu as du crédit d'impôt pour les formations. Donc ça te réduit aussi encore ton IS, puis tu récupères la TVA dessus. Donc au final, des formations qui valent 2 000, 3 000 euros, ça peut paraître cher, mais au final, tu ne les payes même pas 1 000 euros à la fin. Pour tout ce que tu apprends derrière. Et moi, je pense que quand tu es entrepreneur, il faut continuer à apprendre tout le temps pour devenir meilleur, optimiser chaque aspect de son entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Se former, c'est important, mais attention tout de même aux promesses trop alléchantes. Mais c'est vrai que c'est nécessaire, en fait. C'est indispensable de continuer à se former. Ce n'est pas parce qu'on a appris une compétence qu'on va s'arrêter là. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il y en a qui vont stagner, qui ne vont pas se développer. C'est parce qu'ils ne cherchent pas à apprendre davantage et à débloquer leur situation. Donc voilà, hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Au début, j'ai vraiment réinvesti. Chaque heure gagnée, tu es réinvesti dans la consergerie, beaucoup en connaissance. Mais aussi, du coup, à prendre outils et tout ça. Je pense qu'au début, c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #1

    J'ai quelques questions que je pose à tous les invités. Quelle est ta plus grosse erreur qui te fait rire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'y ai réfléchi, mais je ne sais pas. Je n'ai fait plein d'erreurs, mais je ne sais pas si elles me font rire.

  • Speaker #1

    Une qui ne te fait pas rire, mais celle qui t'a la plus marquée, alors.

  • Speaker #0

    Et qui t'a pu rebondir derrière. J'ai peut-être trop fait confiance à un de mes prestataires de ménage à un moment. Il a commencé à me la faire à l'envers, à me récupérer des contrats dans le dos. Et du coup, il a monté sa consergerie aussi. Et du coup, j'ai dû couper court quand je me suis rendu compte de ça. Et je lui avais confié une vingtaine de logements carrément en ménage, quasiment. Et du coup, je pense que l'erreur que j'ai faite, c'est que je n'ai pas assez diversifié mes risques. Donc, j'ai mis tout le temps le même panier qu'un prestataire pour tout mon parc immobilier. Et vu que ça s'est mal passé, mal fini, j'ai dû trouver en urgence un nouveau prestataire pour tout mon parc. Et je pense qu'en vrai, ce qu'il faut faire, c'est diviser par secteur ou en gros se dire pour chaque prestataire, je lui donne un certain nombre de logements et comme ça, si demain, il lui arrive un souci de santé ou qu'on n'est plus en accord ou quoi, je n'ai pas besoin de mettre toute l'activité en péril, on va dire.

  • Speaker #1

    Il existe aussi un contrat à faire avec le prestataire et le contrat te couvre si jamais il te prend des clients. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, je n'avais pas à la base. J'avais un contrat qu'on m'avait fourni dans la première formation qui était tout basique.

  • Speaker #1

    Contrat de propriétaire de conciergerie.

  • Speaker #0

    Là, avec tous les soucis que j'ai eus depuis le début avec des propriétaires ou des prestataires, ce que j'ai fait, c'est que j'ai dépensé quasiment 10 000 euros en avocat pour faire des contrats béton, mais à mon image, par rapport à mon expérience, aux problèmes que j'ai eus, que je ne veux plus avoir et aux problèmes que j'ai essayé d'anticiper aussi. Et du coup, je mange des contrats carrés, béton. qui protège autant les propriétaires et les partenaires que moi. Mais au moins, chacun a son cadre qui est posé. Il sait ce qu'il a à faire, ce qu'il ne peut pas faire.

  • Speaker #1

    Si tu devais conseiller une personne qui hésite à se lancer, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il n'hésite pas. S'il hésite, il ne le fait pas. Mais s'il est chaud, il y va.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de doute.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Il ne faut pas hésiter. Soit il s'investit à 100% et ça marche. Parce qu'il y a quand même maintenant beaucoup de conciergeurs qui se lancent. Donc si tu y vas juste en t'attillonnant Que tu veux mais pas vraiment C'est un peu comme tout, je pense, ça marche pas.

  • Speaker #1

    Selon toi, il faut y aller à 100% ou pas y aller du tout ?

  • Speaker #0

    Je pense que dans la vie, si tu veux réussir quelque chose, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #1

    T'y crois, toi, aux conciergeries qui font ça à côté, en petit side business ?

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas des gens qui veulent créer une vraie activité, c'est des gens qui veulent un petit complément de revenu et qui vont plus, du coup, peut-être faire eux-mêmes... En général, ces gens-là, ils proposent plus surtout la partie terrain, technique, ménage, dentisterie et tout, et ils ont 3, 4, 5 logements. mais je Je ne pense pas que tu puisses faire une consergerie qui fonctionne bien. Avec quelques logements parce que, en fait, comme je disais, il faut vraiment des pros dans chaque domaine. Et pour pouvoir payer des pros, il faut avoir du revenu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    De la trésor et pour avoir de la trésor, il faut avoir des logements.

  • Speaker #1

    Un étudiant pour un complément de revenu, ce serait parfait. Il pourrait faire ça à côté. Et pour quelqu'un qui veut vivre de ça, finalement, effectivement, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #0

    Après, en side business, comme ça, je ferais plus de la création d'annonces ou de la création de livrets d'accueil. plutôt des prestations à la carte. Par exemple, ou alors plutôt du coup la partie terrain. Quand il a fini ses cours, entre deux cours, je ne sais pas si c'est un étudiant qu'à la fac, par exemple, il va faire un ménage dans un appart pour un co-cliétaire. Je pense que ça, c'est plus des side business, mais s'il veut faire vraiment de la conciergerie de A à Z, clé en main, je ne pense pas que ça soit un side business vraiment. Ou plutôt en intégrant du coup une conciergerie, en étant un membre de l'équipe de la conciergerie avec des tâches adaptées.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai une dernière question. Tu dirais quoi à toi-même d'il y a deux ans ?

  • Speaker #0

    Je ne dirais peut-être pas à moi-même d'il y a deux ans, peut-être à moi-même d'il y a quatre ans, quand j'ai commencé. Vas-y, go, tu es sur la bonne voie. C'est une belle aventure. Ça ne va pas être facile tous les jours, mais tu vas passer aussi des bons moments. C'est une vraie expérience humaine et de développement personnel aussi, beaucoup.

  • Speaker #1

    Tu ne veux pas repartir en Australie ou en Nouvelle-Zélande ?

  • Speaker #0

    Si.

  • Speaker #1

    Mais en étant le dirigeant de ta conciergerie et du coup en ayant quand même cette entreprise en France.

  • Speaker #0

    C'est ça, en ayant la conciergerie qui tourne en autonomie et pouvoir partir voyager et vivre de différents investissements et repartir libre.

  • Speaker #1

    Est-ce que là maintenant tu as investi dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Pas encore, c'est la prochaine brique.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, en location courte durée ?

  • Speaker #0

    Idéalement, oui. J'ai la consergerie pour m'en occuper à côté.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Maintenant, tu peux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci, Audrey, pour ton retour d'expérience.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Hyper enrichissant. Ce qu'on a appris, en tout cas, moi, ce que je retiens de cet épisode, c'est qu'il ne faut pas rester sur ses acquis. On démarre, on a des compétences, mais il faut toujours aller au-delà et chercher des nouvelles compétences. En tout cas, pour se démarquer et pour obtenir des clients, pour améliorer ses process, pour gagner en qualité. Donc c'était super intéressant. Merci de nous avoir partagé tout ça. Et puis peut-être à une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

Description

OFFRE BLACK FRIDAY LODGIFY

65 % de réduction sur les abonnements annuels et biannuels Professional et Ultimate avec le code BF65LCVIP


Dans cet épisode, tu suis le parcours d’un gestionnaire de conciergerie parti de 0 logement jusqu’à une activité rentable et structurée. On parle légitimité, premiers clients, délégation, automatisation et vision long terme pour construire une conciergerie durable.


Si tu débutes en gestion Airbnb ou que tes revenus sont encore instables, tu vas repartir avec des pistes concrètes pour mieux choisir tes biens, poser tes process et reprendre le contrôle de ton temps.


🔗 Liens importants :

• Instagram : https://bit.ly/3X7Z67T

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/vanessa-guérin-podcast-la-conciergerie?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_app



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion. Au début, on ne peut pas faire la fine bouche. Au début, je pense que tout le monde l'a fait. On a pris un peu tous les biens qui venaient. Déjà, commencer par quelque part, avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces, promener des livrets d'accueil, faire des paramétrages. J'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. Je me suis dit, j'arrête de rentrer dans les nouveaux logements, je vais d'abord optimiser ce que j'ai.

  • Speaker #1

    Quand j'ai lancé la conciergerie podcast il y a 3 ans J'étais moi-même gestionnaire J'y vais les mêmes galères que toi C'est-à-dire des journées sans fin des marges trop faibles et la tête dans le guidon. Et j'aurais rêvé avoir vraiment des informations sur le business de la conciergerie. Et justement, c'est ce que j'ai fait avec la Conciergerie Podcast. J'ai aidé les gestionnaires à structurer, rentabiliser et faire grandir leur conciergerie grâce à des méthodes concrètes, des stratégies testées et surtout des retours d'expérience réelles. Alors si ce podcast t'aide, puisque ça fait trois ans que c'est son anniversaire, mets une note 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, Spotify, Apple Podcast ou même Deezer. C'est ta façon à toi de dire merci et ça permet au podcast de grandir. Dans l'épisode du jour, j'ai la chance d'accueillir Audrey de la conciergerie Golden Tree en Alsace. Audrey va nous partager son parcours, ses méthodes et ses clés de réussite. Tu vas voir, c'est un échange plein d'enseignements concrets et de vraie transparence. Bienvenue Audrey, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, je te remercie. Tu as fait le chemin jusqu'à Bordeaux.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère que la ville te plaît.

  • Speaker #0

    La ville me plaît, la météo un peu moins actuellement mais...

  • Speaker #1

    Effectivement, on est en pleine tempête. Est-ce que tu peux te présenter, nous dire, dans les grandes lignes, depuis quand tu as ta conciergerie et où elle se situe exactement ?

  • Speaker #0

    Ok, ça fait 4 ans depuis le mois d'avril que j'ai la conciergerie. On est basé sur Strasbourg et sur le Barin, donc on s'étend jusqu'à la route des Vins et jusqu'à la limite vers Sarbourg. On a une trentaine de logements actuellement en gestion. Et tu veux savoir comment je me suis lancé là-dedans aussi ?

  • Speaker #1

    J'allais te poser la question juste avant, tu dis on, tu es le seul fondateur ou vous êtes plusieurs ?

  • Speaker #0

    Je suis le fondateur, mais après je dis on parce qu'en vrai on est toute une équipe, on bosse ensemble dans la même direction au quotidien. Donc même si ce n'est pas des personnes salariées dans la conciergerie, on est tous des partenaires professionnels avec le même objectif. Du coup je dis on parce qu'on travaille main dans la main au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair. Qu'est-ce que tu faisais avant la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Avant la conciergerie, je voyageais. En gros, j'ai fait mon BTS. Après mon BTS, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. C'était un peu trop flou, pour moi un peu trop vaste. Du coup, je me suis dit, je vais aller voir ailleurs ce qui se fait. Et du coup, je suis parti voyager. J'ai fait des saisons d'hiver à Val d'Isère au ski.

  • Speaker #1

    Dans quoi ? Dans la restauration ?

  • Speaker #0

    Dans l'hôtellerie. Je bossais dans un hôtel 3 étoiles. Après, je suis parti en Australie. J'ai fait deux ans et demi en Australie. J'ai bossé dans des hôtels 5 étoiles, notamment à Cairns. et après je suis allé en Nouvelle-Zélande aussi puis En fait, je suis tombé par hasard sur un investissement immobilier. J'ai rencontré quelqu'un qui voyageait, qui voyageait de ses revenus immobiliers. Il gagnait 2000 euros par mois de ses rentes immobilières. Il voyageait comme ça et du coup, mon cerveau, il a brillé, on va dire. Je me suis dit « waouh » . Et du coup, j'ai commencé à me renseigner, à chercher des formations, des livres, des vidéos. J'ai écouté pas mal de podcasts aussi sur l'immobilier tout en voyageant. Et en fait, après le Covid, moi j'ai passé le Covid en Nouvelle-Zélande. Après le Covid, je suis rentré en France avec l'envie d'investir, de me faire ma propre liberté. Parce que j'avais déjà la liberté de temps et la liberté géographique en voyageant, mais je n'avais pas la liberté financière. Et du coup, c'était un gros frein parce que je vais souvent arrêter dans mes voyages pour travailler, faire des travails qui n'étaient pas forcément ouf, c'était dur, pas très bien payé. Donc je me suis dit, je rentre en France et je me sécurise. Je suis rentré en France, j'ai voulu investir en immobilier, sauf que... Vu que j'avais zéro économie, je cramais tout en voyageant et que j'avais pas de CDI, ça a été très dur du coup, je me suis coupé des murs clairement. Ouais,

  • Speaker #1

    tu pouvais pas investir sans CDI. Ouais,

  • Speaker #0

    j'étais bloqué.

  • Speaker #1

    C'était quelle année ça ?

  • Speaker #0

    C'était en 2021 il me semble. Ouais,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Et du coup, je me suis dit bon, je vais trouver un autre moyen de faire de l'immobilier. En cherchant un peu comme ça, je suis tombé sur une formation conciergerie, je me suis dit bon, ça a l'air cool, faire de l'immobilier avec le bien des autres, juste en les gérant. Après, c'était très prometteur, leur formation, beaucoup de promesses, quoi. Genre, ce qu'on s'arrangerait automatiser, devenir riche rapidement, tout ça, quoi. Donc, je me suis dit, allez-y, go. Et au final, je me suis lancé. Et bon, ce n'était pas du tout comme prévu sur le papier, quoi. Mais du coup, c'est comme ça que ça a au moins eu le mérite de me lancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ok. Je reviens un peu sur tes voyages. Pourquoi être rentré en France, quoi ? L'Australie, la Nouvelle-Zélande, ça donne envie. finalement, c'était uniquement pour investir dans l'immobilier que tu voulais rentrer en France ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je suis toujours été très proche de ma famille, de mes amis. Et malgré que j'ai deux de mes meilleurs amis d'Alsace qui me rejoignent en voyage, au bout d'un moment, ça manque quand même cette attache un peu de voir ma famille grandir. Mon frère qui voulait avoir un enfant, tout ça, je me suis dit bon j'ai quand même envie d'être là pour ces moments de la vie quoi. Et la plupart de mes potes aussi qui voyagent et pas, qui n'ont pas pu avoir la chance de me rejoindre, eux ils me manquaient aussi. Du coup je me suis dit bon c'est le moment de rentrer, faire des projets un peu et revoir un peu mes proches. Et après c'est toujours pareil quand on est ici, on a envie de partir voyager, quand on voyage ben ça manque un petit peu le confort et la sécurité d'ici quoi. Et du coup moi j'aime bien alterner un peu, j'aime pas trop quand c'est monotone en fait et que c'est routinier. Merci. Donc j'aime bien alterner un peu les différences.

  • Speaker #1

    Donc là, tu es revenu en France à quel moment de l'année ?

  • Speaker #0

    Je suis rentré en février.

  • Speaker #1

    Février de quelle année ? 2021 ?

  • Speaker #0

    Un mois après, j'ai monté la conciergerie.

  • Speaker #1

    Donc ton but, c'était d'investir en immobilier, mais finalement, tu as changé d'opportunité. Parce que finalement, te mettre à ton compte, tu ne peux pas tout à fait acheter dans l'immobilier, dès le départ en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je savais que du coup, il me faudrait au moins trois années d'exercice pour pouvoir après utiliser du coup mon... ma boîte comme levier pour investir. Et du coup, je me suis mis en tête que pendant trois ans, je n'investirais pas, mais je vais me former sur l'immobilier, sur ce que je sais faire, location courte durée. Et du coup, monter une activité comme ça en gérant les biens des autres.

  • Speaker #1

    Parce que c'est vrai que la conciergerie, sur le papier en tout cas, ça a l'air simple. On se dit qu'on gère les biens des autres et ce n'est pas nos propres biens. Donc c'est vrai que c'est bien pour rentrer, on appelle ça du cash flow dans le milieu de l'immobilier. C'est pas mal pour avoir des économies pour investir. Mais en réalité, c'est ce qu'on voit sur le papier. Mais en réalité, c'est un vrai métier.

  • Speaker #0

    C'est un vrai métier, oui.

  • Speaker #1

    Et ça, peut-être que tu t'en es rendu compte après ta formation.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est un métier où, en plus, il faut être expert dans plusieurs domaines. Il faut être très, très bon en ménage. Il faut avoir des très bonnes équipes ménage. Mais du coup, des bonnes équipes ménage, ça ne fait pas tout. Il faut avoir, d'ailleurs, un bon process pour suivre le ménage. être sûr que tout soit bien fait, que quand une équipe est en vacances, il y ait quand même des solutions, tout ça. Il faut gérer aussi tout ce qui est choix des consommables, tout ce qui va avec. Il faut être très bon en revenu management aussi. Après, il faut être bon en marketing, il faut être bon en relation client pour signer des contrats. Ça va faire du SEO sur son site. Au début, quand j'ai commencé, j'essayais de tout faire moi-même. Donc, j'apprenais un petit peu, je tatillonnais un peu dans chaque domaine. Sauf le ménage, bien sûr, que j'ai tout de suite délégué. Mais après, très rapidement, moi, le premier... Le premier frein que j'ai eu, la première chose qui m'a vraiment bloqué, c'était le fait que je n'arrivais pas à louer les logements, les remplir sur le mois, on va dire. Je l'ai loué 15 jours dans le mois à peu près.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as trouvé pourquoi tu n'arrivais pas à les louer ? Est-ce que c'était un problème d'optimisation de prix, de localisation du bien ?

  • Speaker #0

    Non, c'était vraiment les prix, oui.

  • Speaker #1

    Les prix.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai pris une revenu manager professionnel à partir de la première année, parce que j'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. je me suis dit bon j'arrête de rentrer les nouveaux logements je vais d'abord optimiser ce que j'ai Et du coup, j'ai pris une personne pour faire le revenu management. Et là, les biens commençaient à se louer mieux. Donc j'étais nouveau confiant, j'ai continué à prospecter. Et du coup, après, je suis allé chercher les 10 prochains biens pour monter au 20 bien. Et après, là, par contre, ce qui a commencé à vraiment être bloquant, c'était la communication voyageur. C'était vraiment trop chronophage, trop oppressant. Et j'avais pas vraiment de valeur ajoutée. On voyait un code Wi-Fi, on voyait un code de boîte à clé manuellement.

  • Speaker #1

    Je reviens un petit peu en arrière. Donc on a parlé du déclic de quand tu t'es lancé en conciergerie. Qu'est-ce qui était le plus dur ? Comment tu as fait pour obtenir tes premiers clients ? C'était quoi pour toi la partie la plus dure quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas vraiment eu de partie que j'ai trouvée dure parce que ça m'a tout de suite intéressé. Je me suis mis à fond dedans, je me suis vraiment passionné et j'ai fait beaucoup de recherches perso en plus des formations que j'avais. Et du coup, je n'ai pas vraiment eu de difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Les premiers clients sont arrivés tout seuls ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai mis en place du Google Ads. Je me suis formé un peu, j'ai regardé des vidéos sur Youtube J'ai mis en place du ads Et à l'époque la conciergerie c'était pas encore autant développé Il y avait beaucoup moins de concurrence Et moi je me suis aussi référencé sur des secteurs Pas sur Strasbourg uniquement Sur des petits villages aux alentours

  • Speaker #1

    Où le coût par clic des mots clés était moins cher Et puis c'était aussi la période Où Airbnb se développait dans les zones rurales Ouais aussi Parce que j'étais dans la même période que toi Au moment où j'ouvrais ma conciergerie C'était la même période que toi Et c'est vrai que moi j'étais en zone rurale, je ne me suis pas mis sur Bordeaux, j'ai une petite ville à côté, et je trouve que c'était plus simple d'être visible. Et en fait, c'était la seule conciergerie.

  • Speaker #0

    Il y a une concurrence sur internet dans ces référencements de mots-clés, donc forcément les gens qui sont dans ce secteur, ils cherchent une conciergerie, ils nous trouvent.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais aujourd'hui c'est différent, il y a maintenant un peu plus de concurrence.

  • Speaker #0

    Et après, peut-être la seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion, je devais venir vendre mon service à un propriétaire. Mon premier rendez-vous, c'était dans un petit village. C'était un propriétaire, ça faisait 10 ans qu'il faisait du Airbnb, son logement. C'était un logement classé 3 étoiles, qui n'avait que des bons commentaires et tout. Lui, il en servait clairement beaucoup plus que moi sur l'activité, en fait. et du coup je vais venir lui vendre mon service J'ai eu la chance qu'il m'accorde sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu lui avais dit que tu démarrais ?

  • Speaker #0

    Je lui avais dit que je démarrais, oui. Je ne me souviens plus s'il m'avait demandé si j'avais déjà des biens en gestion, mais je ne crois pas. Je suis resté assez vague là-dessus, je ne voulais pas forcément dire que c'était mon tout premier bien. Mais au final, il m'a fait confiance et j'ai beaucoup appris même par ce premier client parce qu'il était très au courant de ce qu'il faut faire dans l'activité. Et des fois, il m'envoyait un petit message, il me disait là, tu ne fais pas ça et tout. Je disais si, si, je vais le faire. et du coup je regardais comment on le faisait J'apprenais, puis il y a des choses, clairement, je lui disais, mais ça, je ne savais pas qu'il fallait faire, je ne savais pas faire. Du coup, il m'expliquait comment lui, il faisait, comment il voulait que ce soit fait pour son logement. Et du coup, ça m'a quand même bien enrichi.

  • Speaker #1

    Est-ce que ce n'est pas un piège aussi, quand on débute en conciergerie, on prend un peu tous les biens au démarrage. Est-ce que ce bien et ce propriétaire-là n'étaient pas trop étouffants, peut-être, parce qu'il te disait quoi faire ? Ou est-ce que ça s'est bien passé et tu l'as peut-être encore aujourd'hui et tout va bien ?

  • Speaker #0

    Alors c'est évident qu'au début on peut pas faire la fine bouche Au début je pense que tout le monde l'a fait On a pris un peu tous les biens qui venaient Pour déjà commencer par quelque part Avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces Premier livret d'accueil, faire les paramétrages Vraiment se former dessus Même si au final après le logement c'est pas le meilleur Le plus rentable ou le plus intéressant Mais je pense qu'on passe tous par là Et au final le propriétaire Il était pas trop sur mon dos Mais en plus c'était toujours bienveillant quand il me disait les choses Ils ont toujours eu une bonne relation ... On a encore d'ailleurs une bonne relation de confiance. Il a encore acheté un immeuble il n'y a pas longtemps, il voulait me le confier. Ce n'était pas sur mon secteur, donc j'ai préféré dire non, parce que je veux quand même garder mon niveau de qualité, je ne veux pas trop m'éparpiller. Mais non, du coup, on a toujours bien échangé de façon très respectueuse. Des fois, je lui disais que je ne savais pas comment faire, il m'expliquait comment il voulait que ce soit fait. Du coup, ça me permettait d'apprendre à faire la chose et après de pouvoir aussi l'appliquer à d'autres logements. C'était un vrai échange de bienveillance et de conseils avec ce propriétaire.

  • Speaker #1

    finalement c'était un premier client qui était

  • Speaker #0

    Oui, lui au final ce qu'il avait besoin c'était surtout une personne sur le terrain disponible pour gérer ses logements pendant qu'il travaillait sur d'autres projets. Donc après ça ne le dérangeait pas de me driver un peu et de me conseiller, il voulait juste que ce soit moi qui m'en occupe sur le terrain.

  • Speaker #1

    Petite pause rapide dans l'épisode pour te parler d'une chose importante. Tu gères déjà plusieurs logements et tu sens que ton activité prend de l'ampleur. Alors il est temps de passer de conciergerie artisanale à un vrai business rentable et structuré. Avec Logify. finit le chaos des plannings éparpillés et des messages à envoyer un par un. Tu centralises toutes tes réservations dans un seul calendrier. Tu automatises tes échanges avec les voyageurs et tu libères du temps pour ce qui compte vraiment, développer ta conciergerie et signer de nouveaux propriétaires. Prends le contrôle et scale ton activité dès aujourd'hui grâce au code CONCIERGERIE20. Tu bénéficies de 20% de réduction sur n'importe quel plan, annuel ou biannuel, de Logify. Le lien est juste en dessous dans les notes de l'épisode. Donc tu as eu ce premier client, est-ce que ça a été difficile de trouver d'autres clients ?

  • Speaker #0

    Non franchement avec le Google Ads au début j'avais un petit budget, je crois que je mettais 300 euros par mois, je suis monté à 10 clients en quelques mois. Je crois en 6 mois max j'avais mes 10 premiers clients.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment ça qui a fait que tu as eu tes clients ou c'est plusieurs choses en même temps ?

  • Speaker #0

    Franchement j'ai juste fait le site internet, un beau site j'avoue, je l'ai bien fait, j'ai bien travaillé, je suis passé un mois dessus pour vraiment avoir une belle vitrine et j'ai fait que du Google Ads ce que j'ai fait. Et je pense que Google Ads m'a aidé sur Strasbourg. Je pense que le référencement m'a aidé, ouais. Et je pense que pour les autres endroits, j'ai eu des logements à Marmoutier, Célestat, plus à la campagne. Et je pense que là, du coup, j'étais peut-être un des seuls à avoir mon site là-bas. On était peut-être juste deux, trois conciergeries. Donc forcément, j'avais de la visibilité et ils m'ont trouvé comme ça. Mais ouais, mes premiers logements, c'était pas en ville. C'était aux alentours, quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as eu tes 10 premiers logements. On n'a pas parlé au début, mais quand tu t'es lancé en concierge, c'était quoi l'objectif ? Est-ce que c'était vraiment de monter un business où tu vivrais de ça ? Ou est-ce que c'était je monte ça, j'ai un peu d'argent et j'investis dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    C'était en gros de monter une activité qui me permettrait après d'utiliser comme tremplin vers l'investissement.

  • Speaker #1

    Et ce serait ton emploi principal ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Dans un premier temps, je l'ai monté, je travaillais à l'usine à côté pour avoir un revenu quand même. J'ai fait ça pendant un an. Et après les un an, j'ai quitté cet emploi à l'usine parce que j'avais commencé à avoir pas mal d'activités dans la conciergerie. Je préférais m'impliquer là-dedans. Et du coup, j'étais au chômage pendant un an de nouveau. Et du coup, j'ai fait ça pendant deux ans au début. Et là, ça fait deux ans que je me rémunère sur la boîte.

  • Speaker #1

    Super. Il y en a beaucoup qui démarrent comme ça. J'ai démarré comme ça, j'étais salariée. J'ai démarré à côté de ma conciergerie. Et il y en a aussi qui démarrent en tant que... Ils sont au chômage pour... pour avoir des revenus. C'est vrai que démarrer une entreprise, c'est difficile parce qu'il n'y a pas de revenus pendant un temps. Là, c'est bien, au bout de deux ans, finalement, on va être venu. Surtout qu'au début,

  • Speaker #0

    on fait tout soi-même, on ne délègue pas. C'est ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on en vient, tu as eu tes dix premiers logements via la publicité. À partir de quand tu as commencé à déléguer ?

  • Speaker #0

    Alors le ménage dès le début. À partir de mes 10 logements, ça faisait à peu près un peu moins d'un an, j'ai eu les 10 logements. Là, j'ai pris une revenue manager du coup. Et après, je suis monté jusqu'à 20 logements en faisant encore moi-même la réponse voyageurs. Vraiment tous les messages. J'avais 2-3 messages automatiques, mais pas très optimisés. Et après, par contre, au bout des 20 logements, j'ai dit non, stop. Je peux passer mon temps à répondre aux voyageurs.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as commencé à déléguer le ménage. Ça a été simple à trouver ? Parce qu'en zone rurale ?

  • Speaker #0

    Ça a été assez simple, ouais. J'ai souvent eu des galères des prestataires qui me lâchent du jour au lendemain pour x ou y raison. J'ai toujours réussi à trouver quelqu'un pour remplacer. Et au final, c'était toujours pour trouver un peu mieux. Du coup, je me disais ça m'a le point bien.

  • Speaker #1

    Ouais. Une de perdue, dix de retrouvée, on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était plutôt un de perdu, un de retrouvé, mais plus qu'Ali, quoi.

  • Speaker #1

    Après, t'as délégué le revenu management parce que t'avais cette problématique, tes calendriers n'étaient pas tout à fait pleins.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais des retours propriétaires sur ça ? Ou c'est toi qui te disais, ce n'est pas plein ? Non, c'est moi.

  • Speaker #0

    Et puis, je m'arrachais les cheveux à modifier les prix. Je ne savais pas si je devais les retoucher, si je devais attendre.

  • Speaker #1

    C'est une vraie compétence. Et puis,

  • Speaker #0

    il n'y a pas que les prix. Il y a la durée de séjour. Il y a les conditions d'annulation. Il y a les annonces,

  • Speaker #1

    peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, il y a les annonces. C'est clair qu'il faut bien travailler l'annonce. Il faut qu'elle soit bien visible. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    et est-ce que tu penses que répondre aux voyageurs c'est une activité je dirais l'activité la plus chronophage aujourd'hui ? Une conciergerie, pas pour toi forcément.

  • Speaker #0

    Si c'est pas automatisé, ouais quand même, ça prend beaucoup de temps. Puis sur une tâche, tu es en train de faire un truc, tu es concentré, tu as ton téléphone qui vibre, tu vois que le gars veut le code du wifi. Tu te coupes dans ce que tu es en train de faire, tu sors de ta concentration pour répondre à un message qui au final n'apporte aucune valeur à personne. Alors qu'il aurait juste dû lire son livret d'accueil ou lever la tête. Dans les logements, il y a des affiches avec les codes du wifi.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle, à 21h, j'étais encore en train de répondre à des voyageurs. Je n'éteignais pas mon téléphone la nuit, mais le matin, je le regardais et j'avais déjà 2-3 messages à 7h du matin. C'est vrai que ça peut être stressant pour un gestionnaire de conciergerie. Toi, du coup, tu as délégué cette partie ou tu l'as automatisé ?

  • Speaker #0

    Un peu des deux. D'abord, je l'ai délégué à un prestataire qui s'occupait de ça pour moi du matin au soir, de 9h à 23h. Je ne le trouvais pas optimisé parce que lui, il n'avait que la partie communication avec le voyageur, mais il ne connaissait pas la réalité du terrain, des logements, il ne les avait jamais vus. Il ne connaissait pas les annonces, il ne connaissait pas l'ensemble de la gestion, les tarifs, tout ce qu'on gérait. Et du coup, il avait pas une vision assez globale, donc pour moi, il était pas assez efficace dans ses réponses. Et souvent, il venait me demander à moi ce qu'il devait répondre. Donc je me disais, c'est pour déléguer à quelqu'un, pour au final lui dire à lui ce qu'il doit dire. Enfin, ça m'intéresse pas, quoi. Et donc au final, là, on est passé sur une autre solution, en plus, du coup, alimentée par l'IA. Et donc, on a quand même une personne humaine qui est là pour répondre aux voyageurs, mais vraiment pour les réponses qui nécessitent une prise de décision, ou que notre IA peut pas savoir. mais pour tout ce qui est générique, code wifi, code d'entrée, où se garer, où aller manger... ou toutes les réponses qu'on a déjà données sur ce logement, comment fonctionne la télé, le chauffage, tout ça, l'IA peut répondre rapidement.

  • Speaker #1

    Toutes les choses où on n'a pas de valeur ajoutée. C'est ça, oui.

  • Speaker #0

    Et au moins, les voyageurs, ils ont des réponses rapides, adaptées. Et du coup, c'est tout, on est content. Quand on voit que ça nous prend de la main, on prend la main. Et voilà, ça nous permet aussi de souffler, d'être le soir plus en famille aussi. On est tous humains, on fait un métier où on doit être dispo à 24, même les jours fériés, les week-ends et tout ça, des fois tard le soir. Mais du coup, pouvoir souffler comme ça...

  • Speaker #1

    C'est quand même important. C'est important que tu dises aussi, tu as mis deux ans à te rémunérer, mais tu avais aussi le chômage, donc c'était peut-être un choix de toucher le chômage jusqu'au bout, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est important de dire qu'on ne se paye pas dès le premier mois en conciergerie. Il y a des choses à mettre en place, il y a pas mal de choses. Tu as automatisé, tu as délégué aussi, donc c'est normal que c'est plus difficile de se rémunérer quand on délègue. Quand on fait tout soi-même, forcément, on a plus de revenus, mais par contre on a moins de temps.

  • Speaker #0

    Après, mon business model sur la conciergerie, et même sur tout ce qui m'intéresse niveau activité entrepreneuriale, c'est de mettre en place des systèmes qui vont travailler en autonomie sans moi. J'aime bien être là, signaler mon contrat, porter mon expertise, participer, mais je me dis que si maintenant je disparais pendant un mois, je veux que quand je revienne, ça aille tourner, et limite il y a des biens qui soient rentrés.

  • Speaker #1

    Tu as fait des tests ? Tu es parti pendant un temps ?

  • Speaker #0

    Alors pas pendant un mois, j'ai fait un test cette année, je suis parti pendant deux semaines, c'est la première fois que je partais vraiment en tête de me dire mon téléphone il est coupé, j'enlève toutes les notifications de tout, je garde juste mon WhatsApp activé en silencieux.

  • Speaker #1

    T'as réussi ?

  • Speaker #0

    Ouais j'ai réussi, j'ai réussi et du coup j'ai mon équipe en place, ils savaient que je les active toutes les notifications, si jamais il y a une urgence vous m'envoyez un SMS ou vous m'appelez, ça je le verrai, je regarderai du coup mais sinon je regarde pas. Et du coup ça s'est très bien passé pendant ces deux semaines. Du coup j'étais assez content.

  • Speaker #1

    Donc ça veut dire que les systèmes mis en place fonctionnent ?

  • Speaker #0

    C'est ça, ouais.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui c'est quoi ton quotidien du coup ? Qu'est-ce que tu fais au...

  • Speaker #0

    Bah moi au quotidien du coup c'est... Surtout, travailler plus sur la vision de développement de la conciergerie. Toute la partie opérationnelle, du coup, elle est en place. Ce que je travaille encore là-dessus, c'est l'amélioration des process au fur et à mesure. Quand je vois qu'il y a eu un loupé ou qu'il y a eu un truc qui n'était pas top, du coup, je fais une réunion avec mon équipe, on réfléchit à pourquoi ça est arrivé, comment on fait pour que ça n'arrive plus, de façon à ce que tout le monde y trouve son compte. On ne va pas aller taper sur celui qui a fait l'erreur, ce n'est pas forcément que de sa faute, c'est aussi peut-être nous, on lui a pas donné les bons process et tout Donc on a quand même cette dynamique assez bienveillante et assez d'optimisation au sein de l'équipe. Et du coup, on arrive régulièrement à mettre en place des nouveautés, des nouvelles choses pour améliorer le quotidien de chacun. Donc moi, j'aime beaucoup travailler sur cette partie-là, l'optimisation. Je travaille beaucoup aussi sur la recherche de nouveaux clients. Donc moi, ce que j'aime bien faire, c'est la partie marketing, visibilité. Donc je travaille là-dessus. Je fais les réunions clients et après, je suis là beaucoup. pour épauler l'équipe quand il y a des décisions à prendre ou qu'ils ne savent pas comment gérer une situation. Du coup, leur apporter ma réponse, leur dire comment faire. Et après, des fois aussi, mettre la main dans le cambouis quand il faut. Quand il y a une période de rush ou qu'il y a une grosse journée de taf ou quelque chose et qu'il faut filer un coup de main, on y va.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël va bientôt arriver.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'occasion de passer aussi du temps avec les équipes sur le terrain. D'améliorer un peu la cohésion, on va dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ton équipe, elle se compose de combien de personnes ? C'est quoi les postes ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai Audrey pour l'OBM. Elle m'assiste sur toute la gestion quotidienne de la consergerie. Elle me fait le revenue management, le paramétrage des annonces. Elle me fait la réponse voyageur quand notre outil n'arrive pas à répondre. Elle me supervise les équipes. Et elle apporte aussi des réponses aux propriétaires sur ses parties à elle qu'elle gère, donc revenu management, organisation des plannings, tout ça. Après, j'ai un photographe professionnel avec qui je travaille pour les logements et aussi des fois pour faire des photos, pour alimenter le site, alimenter les réseaux, tout ça. J'ai qui est encore une équipe de ménage, j'ai quatre équipes de ménage, donc pour quatre secteurs différents.

  • Speaker #1

    Quatre équipes, c'est quatre personnes ?

  • Speaker #0

    Au cas de prestataires, après moi, mes prestataires, j'ai une règle avec eux, c'est que moi, je leur dis que le taf, le résultat, ça doit être ça. Je vous paye tant et tant pour ça. Après, eux, comment ils le font derrière et tout, avec qui ils font, ils s'organisent. C'est pour ça que je bosse avec des prestataires et pas avec des salariés, pour vraiment que chacun organise son travail comme il le sent. Et moi, tant que le travail est fait correctement, c'est tout ce qui m'importe. Parce que... Et après, niveau équipe, j'ai... Une personne que j'avais rencontrée quand je travaillais à l'usine et que je montais ma boîte en même temps, qui a lancé sa boîte en multiservices, petites réparations, maintenant, tout ça. Donc lui s'occupe de tout ce qu'il y a à faire dans les logements. Dès qu'il y a un souci dans un logement, on l'envoie.

  • Speaker #1

    Même à tout faire, c'est toujours bien.

  • Speaker #0

    C'est important en conciergerie. Après, il ne fait pas des gros travaux, des gros chantiers, mais tout ce qui est petites réparations, ça il sait faire.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui tu es satisfait des résultats ? Est-ce que tu t'es dit que tu as fait le bon choix d'ouvrir une conciergerie ?

  • Speaker #0

    Alors, satisfait de mes résultats pour là où j'en suis, je suis fier de là où je suis. Après, j'ai encore des objectifs plus élevés. Là, j'ai une trentaine de logements. Mon objectif maintenant, c'est de monter à une cinquantaine. Et moi, j'ai placé des critères bien précis sur les logements que je veux rentrer. Je ne prends plus tout ce qui vient comme avant. L'objectif, c'est de monter à 50 logements et ensuite de faire un arbitrage sur les 50 que j'ai, revirer tous ceux qui ne correspondent plus à mes critères. En gros, il est remplacé par des nouveaux.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est important de le dire, tu as 30 logements et tu te rémunères. Je ne sais pas si tu te rémunères à la hauteur que tu voudrais, mais en tout cas, tu as envie. C'est bien ce que tu me dis. Et c'est important de dire qu'il n'y a pas besoin d'avoir 300 logements. Il y a des conciergeries, des fois, à 70 logements, elles disent qu'elles n'arrivent pas à se rémunérer, mais c'est que souvent, elles réinvestissent beaucoup aussi. Toi, peut-être que tu peux réinvestir, mais tu as aussi fait le choix de te rémunérer. Et 30 logements, ça suffit, en tout cas dans ton secteur. certaines conciergeries vont aller à 300 mais c'est peut-être parce qu'elles ont envie d'être à 300 c'est pas parce qu'elles ont besoin de plus toi tu veux monter à 50 parce que tu as une ambition d'avoir plus de logements est ce que tu as l'ambition d'être à 300 logements non

  • Speaker #0

    je pense pas parce que pour moi la partie la plus difficile de ce travail c'est c'est de gérer les propriétaires en fait et je vais avoir des comptes à rendre actuellement c'est du travail quoi on va on va dire, même si... Dans l'ensemble, ils sont tous satisfaits. J'ai peut-être un ou deux vraiment qui me prend plus d'énergie que tous les autres réunis. Je ne le garderai pas longtemps à mon avis. Mais sinon, c'est quand même ça la partie, je pense, la plus chronophage actuellement. Et je pense qu'à 50 logements, ça sera déjà... Pas mal de charges de travail aussi, c'est peut-être pas une partie que j'ai envie de déléguer, je suis assez proche de mes clients et je pense que beaucoup sont là aussi pour moi. Je pense que moi 50 logements ça va être vraiment pas mal, mais je vais optimiser vraiment les logements que je veux sur la cinquantaine. L'équipe que j'ai elle est très bien, je pense que je peux gérer 50 logements facilement avec cette équipe. Donc après à voir, peut-être que quand je ferai 50 logements je vais avoir envie de rentrer plus.

  • Speaker #1

    Et puis il y aura d'autres systèmes à mettre en place à ce moment-là. Parce qu'effectivement on ne gère pas 30 logements comme on ne gère pas.

  • Speaker #0

    300 logements quand on gérait 30 logements donc effectivement et du coup tu voulais que je parle pour la rémunération aussi c'est comme t'as envie après la rémunération en soi il faut optimiser en fait choisir le bon statut et le bon mode de rémunération et vraiment faire une optimisation fiscale je suis un peu passionné par ça depuis quelques mois j'ai commencé à chercher parce qu'en gros je voulais voir comment optimiser mes revenus mais sans forcément avoir plus de chiffre d'affaires comment moi je pouvais gagner plus Et du coup, j'ai commencé à creuser. Au final, plus on creuse, plus on cherche, plus on a d'infos. Et plus, en fait, ça devient... Moi, ça m'a carrément passionné de chercher les optimisations et tout ça. Et au final...

  • Speaker #1

    Tu es en société ?

  • Speaker #0

    Je suis en société, oui. Après, je me déplace énormément parce que je vais dans mes logements régulièrement. Donc, je fais à peu près 3000 kilomètres par mois. Tu as des mises en kilomètres ? Il y a une grosse partie de ma rémunération, c'est des frais kilométriques. D'un côté, ça me rajoute des charges sur la boîte, donc ça me baisse mon IS. Et de l'autre côté, c'est des revenus net d'impôt pour moi. Donc c'était cumulable avec le chômage. Donc au début, j'ai fait ça pendant que j'avais le chômage. J'avais aussi un loyer sur ma boîte, du coup, pour les bureaux que j'ai chez moi. Donc ça, ça me faisait quasiment 2000 euros de revenus net d'impôt par mois.

  • Speaker #1

    Avec les indemnités kilométriques ?

  • Speaker #0

    Indemnités kilométriques, je suis en moyenne à 1300 par mois à peu près.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait ça aussi tout le temps. Je me payais qu'avec les indemnités presque.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. et là du coup à partir de l'année prochaine je peux faire supporter un salaire supplémentaire à la boîte Donc je vais basculer dans les CH, je vais basculer dans les SARL du coup, pour optimiser les charges sociales. Et du coup, je vais continuer avec le salaire, plus les ICA, plus le loyer. Ok, super intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'avec le recul, tu referais des choses différemment ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr, parce que même si j'ai fait des erreurs et des fois je me suis trompé, d'ailleurs souvent ça a découlé sur quelque chose de plus intéressant ou vraiment j'ai bien appris. Des fois, je perdais un logement parce que j'avais fait une erreur, mais d'un autre côté, je rentrais un autre logement après. J'ai toujours trouvé que quand il se passait un truc, on va dire négatif, souvent ça apportait quelque chose de positif derrière, mais mieux.

  • Speaker #1

    C'est quoi le mythe que tu aimerais casser sur la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Le mythe que j'aimerais casser sur la conciergerie, c'est peut-être la promesse qu'on m'a fait au début quand j'ai acheté la formation, que tu vas devenir riche rapidement et que c'est 100% automatisé. En vrai, c'est beaucoup d'implication, beaucoup de disponibilité. Alors c'est sûr, après, on peut gérer son temps comme on veut, parce qu'on n'est pas obligé d'être H24, donc plus le train de bosser, mais il faut être disponible tout le temps, à tout moment.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué, depuis qu'on a démarré cet échange, tu es un peu... touche à tout sur l'apprentissage et c'est important de le dire en entrepreneuriat que c'est quelque chose de nécessaire, on va dire, même d'indispensable, c'est que tu as pris une formation et bon, tu as pris des bases, on va dire, si je comprends bien, mais tu n'as pas arrêté à la formation que tu as eue. Tu as essayé d'apprendre des compétences en publicité, tu as appris des compétences en fiscalité, tu viens de dire.

  • Speaker #0

    On va dire que la formation que j'ai achetée à la base, ça doit être maximum 2% de mes connaissances dans la conciergerie maintenant. Vraiment, c'était ultra basique. Après, comme je l'ai dit avant, ça a eu le mérite au moins de me lancer, de me donner un fil directeur. Et après, c'est sûr que la première année, j'ai pris cette formation pour me lancer. Après, j'ai pris une formation pour optimiser la création de livrets d'accueil, des annonces, de paramétrage des outils. Après, j'ai pris une autre formation sur le revenu management, mais j'ai vu que c'était trop chronophage. Du coup, j'ai pris carrément une personne pour s'en occuper. Mais je crois que j'achète à peu près deux ou trois formations par an. Et après, ce qui est important de savoir aussi, pour revenir à la fiscalité, c'est que les formations, tu peux les passer sur ta société, tu as du crédit d'impôt pour les formations. Donc ça te réduit aussi encore ton IS, puis tu récupères la TVA dessus. Donc au final, des formations qui valent 2 000, 3 000 euros, ça peut paraître cher, mais au final, tu ne les payes même pas 1 000 euros à la fin. Pour tout ce que tu apprends derrière. Et moi, je pense que quand tu es entrepreneur, il faut continuer à apprendre tout le temps pour devenir meilleur, optimiser chaque aspect de son entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Se former, c'est important, mais attention tout de même aux promesses trop alléchantes. Mais c'est vrai que c'est nécessaire, en fait. C'est indispensable de continuer à se former. Ce n'est pas parce qu'on a appris une compétence qu'on va s'arrêter là. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il y en a qui vont stagner, qui ne vont pas se développer. C'est parce qu'ils ne cherchent pas à apprendre davantage et à débloquer leur situation. Donc voilà, hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Au début, j'ai vraiment réinvesti. Chaque heure gagnée, tu es réinvesti dans la consergerie, beaucoup en connaissance. Mais aussi, du coup, à prendre outils et tout ça. Je pense qu'au début, c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #1

    J'ai quelques questions que je pose à tous les invités. Quelle est ta plus grosse erreur qui te fait rire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'y ai réfléchi, mais je ne sais pas. Je n'ai fait plein d'erreurs, mais je ne sais pas si elles me font rire.

  • Speaker #1

    Une qui ne te fait pas rire, mais celle qui t'a la plus marquée, alors.

  • Speaker #0

    Et qui t'a pu rebondir derrière. J'ai peut-être trop fait confiance à un de mes prestataires de ménage à un moment. Il a commencé à me la faire à l'envers, à me récupérer des contrats dans le dos. Et du coup, il a monté sa consergerie aussi. Et du coup, j'ai dû couper court quand je me suis rendu compte de ça. Et je lui avais confié une vingtaine de logements carrément en ménage, quasiment. Et du coup, je pense que l'erreur que j'ai faite, c'est que je n'ai pas assez diversifié mes risques. Donc, j'ai mis tout le temps le même panier qu'un prestataire pour tout mon parc immobilier. Et vu que ça s'est mal passé, mal fini, j'ai dû trouver en urgence un nouveau prestataire pour tout mon parc. Et je pense qu'en vrai, ce qu'il faut faire, c'est diviser par secteur ou en gros se dire pour chaque prestataire, je lui donne un certain nombre de logements et comme ça, si demain, il lui arrive un souci de santé ou qu'on n'est plus en accord ou quoi, je n'ai pas besoin de mettre toute l'activité en péril, on va dire.

  • Speaker #1

    Il existe aussi un contrat à faire avec le prestataire et le contrat te couvre si jamais il te prend des clients. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, je n'avais pas à la base. J'avais un contrat qu'on m'avait fourni dans la première formation qui était tout basique.

  • Speaker #1

    Contrat de propriétaire de conciergerie.

  • Speaker #0

    Là, avec tous les soucis que j'ai eus depuis le début avec des propriétaires ou des prestataires, ce que j'ai fait, c'est que j'ai dépensé quasiment 10 000 euros en avocat pour faire des contrats béton, mais à mon image, par rapport à mon expérience, aux problèmes que j'ai eus, que je ne veux plus avoir et aux problèmes que j'ai essayé d'anticiper aussi. Et du coup, je mange des contrats carrés, béton. qui protège autant les propriétaires et les partenaires que moi. Mais au moins, chacun a son cadre qui est posé. Il sait ce qu'il a à faire, ce qu'il ne peut pas faire.

  • Speaker #1

    Si tu devais conseiller une personne qui hésite à se lancer, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il n'hésite pas. S'il hésite, il ne le fait pas. Mais s'il est chaud, il y va.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de doute.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Il ne faut pas hésiter. Soit il s'investit à 100% et ça marche. Parce qu'il y a quand même maintenant beaucoup de conciergeurs qui se lancent. Donc si tu y vas juste en t'attillonnant Que tu veux mais pas vraiment C'est un peu comme tout, je pense, ça marche pas.

  • Speaker #1

    Selon toi, il faut y aller à 100% ou pas y aller du tout ?

  • Speaker #0

    Je pense que dans la vie, si tu veux réussir quelque chose, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #1

    T'y crois, toi, aux conciergeries qui font ça à côté, en petit side business ?

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas des gens qui veulent créer une vraie activité, c'est des gens qui veulent un petit complément de revenu et qui vont plus, du coup, peut-être faire eux-mêmes... En général, ces gens-là, ils proposent plus surtout la partie terrain, technique, ménage, dentisterie et tout, et ils ont 3, 4, 5 logements. mais je Je ne pense pas que tu puisses faire une consergerie qui fonctionne bien. Avec quelques logements parce que, en fait, comme je disais, il faut vraiment des pros dans chaque domaine. Et pour pouvoir payer des pros, il faut avoir du revenu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    De la trésor et pour avoir de la trésor, il faut avoir des logements.

  • Speaker #1

    Un étudiant pour un complément de revenu, ce serait parfait. Il pourrait faire ça à côté. Et pour quelqu'un qui veut vivre de ça, finalement, effectivement, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #0

    Après, en side business, comme ça, je ferais plus de la création d'annonces ou de la création de livrets d'accueil. plutôt des prestations à la carte. Par exemple, ou alors plutôt du coup la partie terrain. Quand il a fini ses cours, entre deux cours, je ne sais pas si c'est un étudiant qu'à la fac, par exemple, il va faire un ménage dans un appart pour un co-cliétaire. Je pense que ça, c'est plus des side business, mais s'il veut faire vraiment de la conciergerie de A à Z, clé en main, je ne pense pas que ça soit un side business vraiment. Ou plutôt en intégrant du coup une conciergerie, en étant un membre de l'équipe de la conciergerie avec des tâches adaptées.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai une dernière question. Tu dirais quoi à toi-même d'il y a deux ans ?

  • Speaker #0

    Je ne dirais peut-être pas à moi-même d'il y a deux ans, peut-être à moi-même d'il y a quatre ans, quand j'ai commencé. Vas-y, go, tu es sur la bonne voie. C'est une belle aventure. Ça ne va pas être facile tous les jours, mais tu vas passer aussi des bons moments. C'est une vraie expérience humaine et de développement personnel aussi, beaucoup.

  • Speaker #1

    Tu ne veux pas repartir en Australie ou en Nouvelle-Zélande ?

  • Speaker #0

    Si.

  • Speaker #1

    Mais en étant le dirigeant de ta conciergerie et du coup en ayant quand même cette entreprise en France.

  • Speaker #0

    C'est ça, en ayant la conciergerie qui tourne en autonomie et pouvoir partir voyager et vivre de différents investissements et repartir libre.

  • Speaker #1

    Est-ce que là maintenant tu as investi dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Pas encore, c'est la prochaine brique.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, en location courte durée ?

  • Speaker #0

    Idéalement, oui. J'ai la consergerie pour m'en occuper à côté.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Maintenant, tu peux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci, Audrey, pour ton retour d'expérience.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Hyper enrichissant. Ce qu'on a appris, en tout cas, moi, ce que je retiens de cet épisode, c'est qu'il ne faut pas rester sur ses acquis. On démarre, on a des compétences, mais il faut toujours aller au-delà et chercher des nouvelles compétences. En tout cas, pour se démarquer et pour obtenir des clients, pour améliorer ses process, pour gagner en qualité. Donc c'était super intéressant. Merci de nous avoir partagé tout ça. Et puis peut-être à une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

Share

Embed

You may also like

Description

OFFRE BLACK FRIDAY LODGIFY

65 % de réduction sur les abonnements annuels et biannuels Professional et Ultimate avec le code BF65LCVIP


Dans cet épisode, tu suis le parcours d’un gestionnaire de conciergerie parti de 0 logement jusqu’à une activité rentable et structurée. On parle légitimité, premiers clients, délégation, automatisation et vision long terme pour construire une conciergerie durable.


Si tu débutes en gestion Airbnb ou que tes revenus sont encore instables, tu vas repartir avec des pistes concrètes pour mieux choisir tes biens, poser tes process et reprendre le contrôle de ton temps.


🔗 Liens importants :

• Instagram : https://bit.ly/3X7Z67T

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/vanessa-guérin-podcast-la-conciergerie?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_app



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion. Au début, on ne peut pas faire la fine bouche. Au début, je pense que tout le monde l'a fait. On a pris un peu tous les biens qui venaient. Déjà, commencer par quelque part, avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces, promener des livrets d'accueil, faire des paramétrages. J'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. Je me suis dit, j'arrête de rentrer dans les nouveaux logements, je vais d'abord optimiser ce que j'ai.

  • Speaker #1

    Quand j'ai lancé la conciergerie podcast il y a 3 ans J'étais moi-même gestionnaire J'y vais les mêmes galères que toi C'est-à-dire des journées sans fin des marges trop faibles et la tête dans le guidon. Et j'aurais rêvé avoir vraiment des informations sur le business de la conciergerie. Et justement, c'est ce que j'ai fait avec la Conciergerie Podcast. J'ai aidé les gestionnaires à structurer, rentabiliser et faire grandir leur conciergerie grâce à des méthodes concrètes, des stratégies testées et surtout des retours d'expérience réelles. Alors si ce podcast t'aide, puisque ça fait trois ans que c'est son anniversaire, mets une note 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, Spotify, Apple Podcast ou même Deezer. C'est ta façon à toi de dire merci et ça permet au podcast de grandir. Dans l'épisode du jour, j'ai la chance d'accueillir Audrey de la conciergerie Golden Tree en Alsace. Audrey va nous partager son parcours, ses méthodes et ses clés de réussite. Tu vas voir, c'est un échange plein d'enseignements concrets et de vraie transparence. Bienvenue Audrey, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, je te remercie. Tu as fait le chemin jusqu'à Bordeaux.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère que la ville te plaît.

  • Speaker #0

    La ville me plaît, la météo un peu moins actuellement mais...

  • Speaker #1

    Effectivement, on est en pleine tempête. Est-ce que tu peux te présenter, nous dire, dans les grandes lignes, depuis quand tu as ta conciergerie et où elle se situe exactement ?

  • Speaker #0

    Ok, ça fait 4 ans depuis le mois d'avril que j'ai la conciergerie. On est basé sur Strasbourg et sur le Barin, donc on s'étend jusqu'à la route des Vins et jusqu'à la limite vers Sarbourg. On a une trentaine de logements actuellement en gestion. Et tu veux savoir comment je me suis lancé là-dedans aussi ?

  • Speaker #1

    J'allais te poser la question juste avant, tu dis on, tu es le seul fondateur ou vous êtes plusieurs ?

  • Speaker #0

    Je suis le fondateur, mais après je dis on parce qu'en vrai on est toute une équipe, on bosse ensemble dans la même direction au quotidien. Donc même si ce n'est pas des personnes salariées dans la conciergerie, on est tous des partenaires professionnels avec le même objectif. Du coup je dis on parce qu'on travaille main dans la main au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair. Qu'est-ce que tu faisais avant la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Avant la conciergerie, je voyageais. En gros, j'ai fait mon BTS. Après mon BTS, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. C'était un peu trop flou, pour moi un peu trop vaste. Du coup, je me suis dit, je vais aller voir ailleurs ce qui se fait. Et du coup, je suis parti voyager. J'ai fait des saisons d'hiver à Val d'Isère au ski.

  • Speaker #1

    Dans quoi ? Dans la restauration ?

  • Speaker #0

    Dans l'hôtellerie. Je bossais dans un hôtel 3 étoiles. Après, je suis parti en Australie. J'ai fait deux ans et demi en Australie. J'ai bossé dans des hôtels 5 étoiles, notamment à Cairns. et après je suis allé en Nouvelle-Zélande aussi puis En fait, je suis tombé par hasard sur un investissement immobilier. J'ai rencontré quelqu'un qui voyageait, qui voyageait de ses revenus immobiliers. Il gagnait 2000 euros par mois de ses rentes immobilières. Il voyageait comme ça et du coup, mon cerveau, il a brillé, on va dire. Je me suis dit « waouh » . Et du coup, j'ai commencé à me renseigner, à chercher des formations, des livres, des vidéos. J'ai écouté pas mal de podcasts aussi sur l'immobilier tout en voyageant. Et en fait, après le Covid, moi j'ai passé le Covid en Nouvelle-Zélande. Après le Covid, je suis rentré en France avec l'envie d'investir, de me faire ma propre liberté. Parce que j'avais déjà la liberté de temps et la liberté géographique en voyageant, mais je n'avais pas la liberté financière. Et du coup, c'était un gros frein parce que je vais souvent arrêter dans mes voyages pour travailler, faire des travails qui n'étaient pas forcément ouf, c'était dur, pas très bien payé. Donc je me suis dit, je rentre en France et je me sécurise. Je suis rentré en France, j'ai voulu investir en immobilier, sauf que... Vu que j'avais zéro économie, je cramais tout en voyageant et que j'avais pas de CDI, ça a été très dur du coup, je me suis coupé des murs clairement. Ouais,

  • Speaker #1

    tu pouvais pas investir sans CDI. Ouais,

  • Speaker #0

    j'étais bloqué.

  • Speaker #1

    C'était quelle année ça ?

  • Speaker #0

    C'était en 2021 il me semble. Ouais,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Et du coup, je me suis dit bon, je vais trouver un autre moyen de faire de l'immobilier. En cherchant un peu comme ça, je suis tombé sur une formation conciergerie, je me suis dit bon, ça a l'air cool, faire de l'immobilier avec le bien des autres, juste en les gérant. Après, c'était très prometteur, leur formation, beaucoup de promesses, quoi. Genre, ce qu'on s'arrangerait automatiser, devenir riche rapidement, tout ça, quoi. Donc, je me suis dit, allez-y, go. Et au final, je me suis lancé. Et bon, ce n'était pas du tout comme prévu sur le papier, quoi. Mais du coup, c'est comme ça que ça a au moins eu le mérite de me lancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ok. Je reviens un peu sur tes voyages. Pourquoi être rentré en France, quoi ? L'Australie, la Nouvelle-Zélande, ça donne envie. finalement, c'était uniquement pour investir dans l'immobilier que tu voulais rentrer en France ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je suis toujours été très proche de ma famille, de mes amis. Et malgré que j'ai deux de mes meilleurs amis d'Alsace qui me rejoignent en voyage, au bout d'un moment, ça manque quand même cette attache un peu de voir ma famille grandir. Mon frère qui voulait avoir un enfant, tout ça, je me suis dit bon j'ai quand même envie d'être là pour ces moments de la vie quoi. Et la plupart de mes potes aussi qui voyagent et pas, qui n'ont pas pu avoir la chance de me rejoindre, eux ils me manquaient aussi. Du coup je me suis dit bon c'est le moment de rentrer, faire des projets un peu et revoir un peu mes proches. Et après c'est toujours pareil quand on est ici, on a envie de partir voyager, quand on voyage ben ça manque un petit peu le confort et la sécurité d'ici quoi. Et du coup moi j'aime bien alterner un peu, j'aime pas trop quand c'est monotone en fait et que c'est routinier. Merci. Donc j'aime bien alterner un peu les différences.

  • Speaker #1

    Donc là, tu es revenu en France à quel moment de l'année ?

  • Speaker #0

    Je suis rentré en février.

  • Speaker #1

    Février de quelle année ? 2021 ?

  • Speaker #0

    Un mois après, j'ai monté la conciergerie.

  • Speaker #1

    Donc ton but, c'était d'investir en immobilier, mais finalement, tu as changé d'opportunité. Parce que finalement, te mettre à ton compte, tu ne peux pas tout à fait acheter dans l'immobilier, dès le départ en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je savais que du coup, il me faudrait au moins trois années d'exercice pour pouvoir après utiliser du coup mon... ma boîte comme levier pour investir. Et du coup, je me suis mis en tête que pendant trois ans, je n'investirais pas, mais je vais me former sur l'immobilier, sur ce que je sais faire, location courte durée. Et du coup, monter une activité comme ça en gérant les biens des autres.

  • Speaker #1

    Parce que c'est vrai que la conciergerie, sur le papier en tout cas, ça a l'air simple. On se dit qu'on gère les biens des autres et ce n'est pas nos propres biens. Donc c'est vrai que c'est bien pour rentrer, on appelle ça du cash flow dans le milieu de l'immobilier. C'est pas mal pour avoir des économies pour investir. Mais en réalité, c'est ce qu'on voit sur le papier. Mais en réalité, c'est un vrai métier.

  • Speaker #0

    C'est un vrai métier, oui.

  • Speaker #1

    Et ça, peut-être que tu t'en es rendu compte après ta formation.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est un métier où, en plus, il faut être expert dans plusieurs domaines. Il faut être très, très bon en ménage. Il faut avoir des très bonnes équipes ménage. Mais du coup, des bonnes équipes ménage, ça ne fait pas tout. Il faut avoir, d'ailleurs, un bon process pour suivre le ménage. être sûr que tout soit bien fait, que quand une équipe est en vacances, il y ait quand même des solutions, tout ça. Il faut gérer aussi tout ce qui est choix des consommables, tout ce qui va avec. Il faut être très bon en revenu management aussi. Après, il faut être bon en marketing, il faut être bon en relation client pour signer des contrats. Ça va faire du SEO sur son site. Au début, quand j'ai commencé, j'essayais de tout faire moi-même. Donc, j'apprenais un petit peu, je tatillonnais un peu dans chaque domaine. Sauf le ménage, bien sûr, que j'ai tout de suite délégué. Mais après, très rapidement, moi, le premier... Le premier frein que j'ai eu, la première chose qui m'a vraiment bloqué, c'était le fait que je n'arrivais pas à louer les logements, les remplir sur le mois, on va dire. Je l'ai loué 15 jours dans le mois à peu près.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as trouvé pourquoi tu n'arrivais pas à les louer ? Est-ce que c'était un problème d'optimisation de prix, de localisation du bien ?

  • Speaker #0

    Non, c'était vraiment les prix, oui.

  • Speaker #1

    Les prix.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai pris une revenu manager professionnel à partir de la première année, parce que j'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. je me suis dit bon j'arrête de rentrer les nouveaux logements je vais d'abord optimiser ce que j'ai Et du coup, j'ai pris une personne pour faire le revenu management. Et là, les biens commençaient à se louer mieux. Donc j'étais nouveau confiant, j'ai continué à prospecter. Et du coup, après, je suis allé chercher les 10 prochains biens pour monter au 20 bien. Et après, là, par contre, ce qui a commencé à vraiment être bloquant, c'était la communication voyageur. C'était vraiment trop chronophage, trop oppressant. Et j'avais pas vraiment de valeur ajoutée. On voyait un code Wi-Fi, on voyait un code de boîte à clé manuellement.

  • Speaker #1

    Je reviens un petit peu en arrière. Donc on a parlé du déclic de quand tu t'es lancé en conciergerie. Qu'est-ce qui était le plus dur ? Comment tu as fait pour obtenir tes premiers clients ? C'était quoi pour toi la partie la plus dure quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas vraiment eu de partie que j'ai trouvée dure parce que ça m'a tout de suite intéressé. Je me suis mis à fond dedans, je me suis vraiment passionné et j'ai fait beaucoup de recherches perso en plus des formations que j'avais. Et du coup, je n'ai pas vraiment eu de difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Les premiers clients sont arrivés tout seuls ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai mis en place du Google Ads. Je me suis formé un peu, j'ai regardé des vidéos sur Youtube J'ai mis en place du ads Et à l'époque la conciergerie c'était pas encore autant développé Il y avait beaucoup moins de concurrence Et moi je me suis aussi référencé sur des secteurs Pas sur Strasbourg uniquement Sur des petits villages aux alentours

  • Speaker #1

    Où le coût par clic des mots clés était moins cher Et puis c'était aussi la période Où Airbnb se développait dans les zones rurales Ouais aussi Parce que j'étais dans la même période que toi Au moment où j'ouvrais ma conciergerie C'était la même période que toi Et c'est vrai que moi j'étais en zone rurale, je ne me suis pas mis sur Bordeaux, j'ai une petite ville à côté, et je trouve que c'était plus simple d'être visible. Et en fait, c'était la seule conciergerie.

  • Speaker #0

    Il y a une concurrence sur internet dans ces référencements de mots-clés, donc forcément les gens qui sont dans ce secteur, ils cherchent une conciergerie, ils nous trouvent.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais aujourd'hui c'est différent, il y a maintenant un peu plus de concurrence.

  • Speaker #0

    Et après, peut-être la seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion, je devais venir vendre mon service à un propriétaire. Mon premier rendez-vous, c'était dans un petit village. C'était un propriétaire, ça faisait 10 ans qu'il faisait du Airbnb, son logement. C'était un logement classé 3 étoiles, qui n'avait que des bons commentaires et tout. Lui, il en servait clairement beaucoup plus que moi sur l'activité, en fait. et du coup je vais venir lui vendre mon service J'ai eu la chance qu'il m'accorde sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu lui avais dit que tu démarrais ?

  • Speaker #0

    Je lui avais dit que je démarrais, oui. Je ne me souviens plus s'il m'avait demandé si j'avais déjà des biens en gestion, mais je ne crois pas. Je suis resté assez vague là-dessus, je ne voulais pas forcément dire que c'était mon tout premier bien. Mais au final, il m'a fait confiance et j'ai beaucoup appris même par ce premier client parce qu'il était très au courant de ce qu'il faut faire dans l'activité. Et des fois, il m'envoyait un petit message, il me disait là, tu ne fais pas ça et tout. Je disais si, si, je vais le faire. et du coup je regardais comment on le faisait J'apprenais, puis il y a des choses, clairement, je lui disais, mais ça, je ne savais pas qu'il fallait faire, je ne savais pas faire. Du coup, il m'expliquait comment lui, il faisait, comment il voulait que ce soit fait pour son logement. Et du coup, ça m'a quand même bien enrichi.

  • Speaker #1

    Est-ce que ce n'est pas un piège aussi, quand on débute en conciergerie, on prend un peu tous les biens au démarrage. Est-ce que ce bien et ce propriétaire-là n'étaient pas trop étouffants, peut-être, parce qu'il te disait quoi faire ? Ou est-ce que ça s'est bien passé et tu l'as peut-être encore aujourd'hui et tout va bien ?

  • Speaker #0

    Alors c'est évident qu'au début on peut pas faire la fine bouche Au début je pense que tout le monde l'a fait On a pris un peu tous les biens qui venaient Pour déjà commencer par quelque part Avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces Premier livret d'accueil, faire les paramétrages Vraiment se former dessus Même si au final après le logement c'est pas le meilleur Le plus rentable ou le plus intéressant Mais je pense qu'on passe tous par là Et au final le propriétaire Il était pas trop sur mon dos Mais en plus c'était toujours bienveillant quand il me disait les choses Ils ont toujours eu une bonne relation ... On a encore d'ailleurs une bonne relation de confiance. Il a encore acheté un immeuble il n'y a pas longtemps, il voulait me le confier. Ce n'était pas sur mon secteur, donc j'ai préféré dire non, parce que je veux quand même garder mon niveau de qualité, je ne veux pas trop m'éparpiller. Mais non, du coup, on a toujours bien échangé de façon très respectueuse. Des fois, je lui disais que je ne savais pas comment faire, il m'expliquait comment il voulait que ce soit fait. Du coup, ça me permettait d'apprendre à faire la chose et après de pouvoir aussi l'appliquer à d'autres logements. C'était un vrai échange de bienveillance et de conseils avec ce propriétaire.

  • Speaker #1

    finalement c'était un premier client qui était

  • Speaker #0

    Oui, lui au final ce qu'il avait besoin c'était surtout une personne sur le terrain disponible pour gérer ses logements pendant qu'il travaillait sur d'autres projets. Donc après ça ne le dérangeait pas de me driver un peu et de me conseiller, il voulait juste que ce soit moi qui m'en occupe sur le terrain.

  • Speaker #1

    Petite pause rapide dans l'épisode pour te parler d'une chose importante. Tu gères déjà plusieurs logements et tu sens que ton activité prend de l'ampleur. Alors il est temps de passer de conciergerie artisanale à un vrai business rentable et structuré. Avec Logify. finit le chaos des plannings éparpillés et des messages à envoyer un par un. Tu centralises toutes tes réservations dans un seul calendrier. Tu automatises tes échanges avec les voyageurs et tu libères du temps pour ce qui compte vraiment, développer ta conciergerie et signer de nouveaux propriétaires. Prends le contrôle et scale ton activité dès aujourd'hui grâce au code CONCIERGERIE20. Tu bénéficies de 20% de réduction sur n'importe quel plan, annuel ou biannuel, de Logify. Le lien est juste en dessous dans les notes de l'épisode. Donc tu as eu ce premier client, est-ce que ça a été difficile de trouver d'autres clients ?

  • Speaker #0

    Non franchement avec le Google Ads au début j'avais un petit budget, je crois que je mettais 300 euros par mois, je suis monté à 10 clients en quelques mois. Je crois en 6 mois max j'avais mes 10 premiers clients.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment ça qui a fait que tu as eu tes clients ou c'est plusieurs choses en même temps ?

  • Speaker #0

    Franchement j'ai juste fait le site internet, un beau site j'avoue, je l'ai bien fait, j'ai bien travaillé, je suis passé un mois dessus pour vraiment avoir une belle vitrine et j'ai fait que du Google Ads ce que j'ai fait. Et je pense que Google Ads m'a aidé sur Strasbourg. Je pense que le référencement m'a aidé, ouais. Et je pense que pour les autres endroits, j'ai eu des logements à Marmoutier, Célestat, plus à la campagne. Et je pense que là, du coup, j'étais peut-être un des seuls à avoir mon site là-bas. On était peut-être juste deux, trois conciergeries. Donc forcément, j'avais de la visibilité et ils m'ont trouvé comme ça. Mais ouais, mes premiers logements, c'était pas en ville. C'était aux alentours, quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as eu tes 10 premiers logements. On n'a pas parlé au début, mais quand tu t'es lancé en concierge, c'était quoi l'objectif ? Est-ce que c'était vraiment de monter un business où tu vivrais de ça ? Ou est-ce que c'était je monte ça, j'ai un peu d'argent et j'investis dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    C'était en gros de monter une activité qui me permettrait après d'utiliser comme tremplin vers l'investissement.

  • Speaker #1

    Et ce serait ton emploi principal ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Dans un premier temps, je l'ai monté, je travaillais à l'usine à côté pour avoir un revenu quand même. J'ai fait ça pendant un an. Et après les un an, j'ai quitté cet emploi à l'usine parce que j'avais commencé à avoir pas mal d'activités dans la conciergerie. Je préférais m'impliquer là-dedans. Et du coup, j'étais au chômage pendant un an de nouveau. Et du coup, j'ai fait ça pendant deux ans au début. Et là, ça fait deux ans que je me rémunère sur la boîte.

  • Speaker #1

    Super. Il y en a beaucoup qui démarrent comme ça. J'ai démarré comme ça, j'étais salariée. J'ai démarré à côté de ma conciergerie. Et il y en a aussi qui démarrent en tant que... Ils sont au chômage pour... pour avoir des revenus. C'est vrai que démarrer une entreprise, c'est difficile parce qu'il n'y a pas de revenus pendant un temps. Là, c'est bien, au bout de deux ans, finalement, on va être venu. Surtout qu'au début,

  • Speaker #0

    on fait tout soi-même, on ne délègue pas. C'est ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on en vient, tu as eu tes dix premiers logements via la publicité. À partir de quand tu as commencé à déléguer ?

  • Speaker #0

    Alors le ménage dès le début. À partir de mes 10 logements, ça faisait à peu près un peu moins d'un an, j'ai eu les 10 logements. Là, j'ai pris une revenue manager du coup. Et après, je suis monté jusqu'à 20 logements en faisant encore moi-même la réponse voyageurs. Vraiment tous les messages. J'avais 2-3 messages automatiques, mais pas très optimisés. Et après, par contre, au bout des 20 logements, j'ai dit non, stop. Je peux passer mon temps à répondre aux voyageurs.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as commencé à déléguer le ménage. Ça a été simple à trouver ? Parce qu'en zone rurale ?

  • Speaker #0

    Ça a été assez simple, ouais. J'ai souvent eu des galères des prestataires qui me lâchent du jour au lendemain pour x ou y raison. J'ai toujours réussi à trouver quelqu'un pour remplacer. Et au final, c'était toujours pour trouver un peu mieux. Du coup, je me disais ça m'a le point bien.

  • Speaker #1

    Ouais. Une de perdue, dix de retrouvée, on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était plutôt un de perdu, un de retrouvé, mais plus qu'Ali, quoi.

  • Speaker #1

    Après, t'as délégué le revenu management parce que t'avais cette problématique, tes calendriers n'étaient pas tout à fait pleins.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais des retours propriétaires sur ça ? Ou c'est toi qui te disais, ce n'est pas plein ? Non, c'est moi.

  • Speaker #0

    Et puis, je m'arrachais les cheveux à modifier les prix. Je ne savais pas si je devais les retoucher, si je devais attendre.

  • Speaker #1

    C'est une vraie compétence. Et puis,

  • Speaker #0

    il n'y a pas que les prix. Il y a la durée de séjour. Il y a les conditions d'annulation. Il y a les annonces,

  • Speaker #1

    peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, il y a les annonces. C'est clair qu'il faut bien travailler l'annonce. Il faut qu'elle soit bien visible. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    et est-ce que tu penses que répondre aux voyageurs c'est une activité je dirais l'activité la plus chronophage aujourd'hui ? Une conciergerie, pas pour toi forcément.

  • Speaker #0

    Si c'est pas automatisé, ouais quand même, ça prend beaucoup de temps. Puis sur une tâche, tu es en train de faire un truc, tu es concentré, tu as ton téléphone qui vibre, tu vois que le gars veut le code du wifi. Tu te coupes dans ce que tu es en train de faire, tu sors de ta concentration pour répondre à un message qui au final n'apporte aucune valeur à personne. Alors qu'il aurait juste dû lire son livret d'accueil ou lever la tête. Dans les logements, il y a des affiches avec les codes du wifi.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle, à 21h, j'étais encore en train de répondre à des voyageurs. Je n'éteignais pas mon téléphone la nuit, mais le matin, je le regardais et j'avais déjà 2-3 messages à 7h du matin. C'est vrai que ça peut être stressant pour un gestionnaire de conciergerie. Toi, du coup, tu as délégué cette partie ou tu l'as automatisé ?

  • Speaker #0

    Un peu des deux. D'abord, je l'ai délégué à un prestataire qui s'occupait de ça pour moi du matin au soir, de 9h à 23h. Je ne le trouvais pas optimisé parce que lui, il n'avait que la partie communication avec le voyageur, mais il ne connaissait pas la réalité du terrain, des logements, il ne les avait jamais vus. Il ne connaissait pas les annonces, il ne connaissait pas l'ensemble de la gestion, les tarifs, tout ce qu'on gérait. Et du coup, il avait pas une vision assez globale, donc pour moi, il était pas assez efficace dans ses réponses. Et souvent, il venait me demander à moi ce qu'il devait répondre. Donc je me disais, c'est pour déléguer à quelqu'un, pour au final lui dire à lui ce qu'il doit dire. Enfin, ça m'intéresse pas, quoi. Et donc au final, là, on est passé sur une autre solution, en plus, du coup, alimentée par l'IA. Et donc, on a quand même une personne humaine qui est là pour répondre aux voyageurs, mais vraiment pour les réponses qui nécessitent une prise de décision, ou que notre IA peut pas savoir. mais pour tout ce qui est générique, code wifi, code d'entrée, où se garer, où aller manger... ou toutes les réponses qu'on a déjà données sur ce logement, comment fonctionne la télé, le chauffage, tout ça, l'IA peut répondre rapidement.

  • Speaker #1

    Toutes les choses où on n'a pas de valeur ajoutée. C'est ça, oui.

  • Speaker #0

    Et au moins, les voyageurs, ils ont des réponses rapides, adaptées. Et du coup, c'est tout, on est content. Quand on voit que ça nous prend de la main, on prend la main. Et voilà, ça nous permet aussi de souffler, d'être le soir plus en famille aussi. On est tous humains, on fait un métier où on doit être dispo à 24, même les jours fériés, les week-ends et tout ça, des fois tard le soir. Mais du coup, pouvoir souffler comme ça...

  • Speaker #1

    C'est quand même important. C'est important que tu dises aussi, tu as mis deux ans à te rémunérer, mais tu avais aussi le chômage, donc c'était peut-être un choix de toucher le chômage jusqu'au bout, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est important de dire qu'on ne se paye pas dès le premier mois en conciergerie. Il y a des choses à mettre en place, il y a pas mal de choses. Tu as automatisé, tu as délégué aussi, donc c'est normal que c'est plus difficile de se rémunérer quand on délègue. Quand on fait tout soi-même, forcément, on a plus de revenus, mais par contre on a moins de temps.

  • Speaker #0

    Après, mon business model sur la conciergerie, et même sur tout ce qui m'intéresse niveau activité entrepreneuriale, c'est de mettre en place des systèmes qui vont travailler en autonomie sans moi. J'aime bien être là, signaler mon contrat, porter mon expertise, participer, mais je me dis que si maintenant je disparais pendant un mois, je veux que quand je revienne, ça aille tourner, et limite il y a des biens qui soient rentrés.

  • Speaker #1

    Tu as fait des tests ? Tu es parti pendant un temps ?

  • Speaker #0

    Alors pas pendant un mois, j'ai fait un test cette année, je suis parti pendant deux semaines, c'est la première fois que je partais vraiment en tête de me dire mon téléphone il est coupé, j'enlève toutes les notifications de tout, je garde juste mon WhatsApp activé en silencieux.

  • Speaker #1

    T'as réussi ?

  • Speaker #0

    Ouais j'ai réussi, j'ai réussi et du coup j'ai mon équipe en place, ils savaient que je les active toutes les notifications, si jamais il y a une urgence vous m'envoyez un SMS ou vous m'appelez, ça je le verrai, je regarderai du coup mais sinon je regarde pas. Et du coup ça s'est très bien passé pendant ces deux semaines. Du coup j'étais assez content.

  • Speaker #1

    Donc ça veut dire que les systèmes mis en place fonctionnent ?

  • Speaker #0

    C'est ça, ouais.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui c'est quoi ton quotidien du coup ? Qu'est-ce que tu fais au...

  • Speaker #0

    Bah moi au quotidien du coup c'est... Surtout, travailler plus sur la vision de développement de la conciergerie. Toute la partie opérationnelle, du coup, elle est en place. Ce que je travaille encore là-dessus, c'est l'amélioration des process au fur et à mesure. Quand je vois qu'il y a eu un loupé ou qu'il y a eu un truc qui n'était pas top, du coup, je fais une réunion avec mon équipe, on réfléchit à pourquoi ça est arrivé, comment on fait pour que ça n'arrive plus, de façon à ce que tout le monde y trouve son compte. On ne va pas aller taper sur celui qui a fait l'erreur, ce n'est pas forcément que de sa faute, c'est aussi peut-être nous, on lui a pas donné les bons process et tout Donc on a quand même cette dynamique assez bienveillante et assez d'optimisation au sein de l'équipe. Et du coup, on arrive régulièrement à mettre en place des nouveautés, des nouvelles choses pour améliorer le quotidien de chacun. Donc moi, j'aime beaucoup travailler sur cette partie-là, l'optimisation. Je travaille beaucoup aussi sur la recherche de nouveaux clients. Donc moi, ce que j'aime bien faire, c'est la partie marketing, visibilité. Donc je travaille là-dessus. Je fais les réunions clients et après, je suis là beaucoup. pour épauler l'équipe quand il y a des décisions à prendre ou qu'ils ne savent pas comment gérer une situation. Du coup, leur apporter ma réponse, leur dire comment faire. Et après, des fois aussi, mettre la main dans le cambouis quand il faut. Quand il y a une période de rush ou qu'il y a une grosse journée de taf ou quelque chose et qu'il faut filer un coup de main, on y va.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël va bientôt arriver.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'occasion de passer aussi du temps avec les équipes sur le terrain. D'améliorer un peu la cohésion, on va dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ton équipe, elle se compose de combien de personnes ? C'est quoi les postes ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai Audrey pour l'OBM. Elle m'assiste sur toute la gestion quotidienne de la consergerie. Elle me fait le revenue management, le paramétrage des annonces. Elle me fait la réponse voyageur quand notre outil n'arrive pas à répondre. Elle me supervise les équipes. Et elle apporte aussi des réponses aux propriétaires sur ses parties à elle qu'elle gère, donc revenu management, organisation des plannings, tout ça. Après, j'ai un photographe professionnel avec qui je travaille pour les logements et aussi des fois pour faire des photos, pour alimenter le site, alimenter les réseaux, tout ça. J'ai qui est encore une équipe de ménage, j'ai quatre équipes de ménage, donc pour quatre secteurs différents.

  • Speaker #1

    Quatre équipes, c'est quatre personnes ?

  • Speaker #0

    Au cas de prestataires, après moi, mes prestataires, j'ai une règle avec eux, c'est que moi, je leur dis que le taf, le résultat, ça doit être ça. Je vous paye tant et tant pour ça. Après, eux, comment ils le font derrière et tout, avec qui ils font, ils s'organisent. C'est pour ça que je bosse avec des prestataires et pas avec des salariés, pour vraiment que chacun organise son travail comme il le sent. Et moi, tant que le travail est fait correctement, c'est tout ce qui m'importe. Parce que... Et après, niveau équipe, j'ai... Une personne que j'avais rencontrée quand je travaillais à l'usine et que je montais ma boîte en même temps, qui a lancé sa boîte en multiservices, petites réparations, maintenant, tout ça. Donc lui s'occupe de tout ce qu'il y a à faire dans les logements. Dès qu'il y a un souci dans un logement, on l'envoie.

  • Speaker #1

    Même à tout faire, c'est toujours bien.

  • Speaker #0

    C'est important en conciergerie. Après, il ne fait pas des gros travaux, des gros chantiers, mais tout ce qui est petites réparations, ça il sait faire.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui tu es satisfait des résultats ? Est-ce que tu t'es dit que tu as fait le bon choix d'ouvrir une conciergerie ?

  • Speaker #0

    Alors, satisfait de mes résultats pour là où j'en suis, je suis fier de là où je suis. Après, j'ai encore des objectifs plus élevés. Là, j'ai une trentaine de logements. Mon objectif maintenant, c'est de monter à une cinquantaine. Et moi, j'ai placé des critères bien précis sur les logements que je veux rentrer. Je ne prends plus tout ce qui vient comme avant. L'objectif, c'est de monter à 50 logements et ensuite de faire un arbitrage sur les 50 que j'ai, revirer tous ceux qui ne correspondent plus à mes critères. En gros, il est remplacé par des nouveaux.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est important de le dire, tu as 30 logements et tu te rémunères. Je ne sais pas si tu te rémunères à la hauteur que tu voudrais, mais en tout cas, tu as envie. C'est bien ce que tu me dis. Et c'est important de dire qu'il n'y a pas besoin d'avoir 300 logements. Il y a des conciergeries, des fois, à 70 logements, elles disent qu'elles n'arrivent pas à se rémunérer, mais c'est que souvent, elles réinvestissent beaucoup aussi. Toi, peut-être que tu peux réinvestir, mais tu as aussi fait le choix de te rémunérer. Et 30 logements, ça suffit, en tout cas dans ton secteur. certaines conciergeries vont aller à 300 mais c'est peut-être parce qu'elles ont envie d'être à 300 c'est pas parce qu'elles ont besoin de plus toi tu veux monter à 50 parce que tu as une ambition d'avoir plus de logements est ce que tu as l'ambition d'être à 300 logements non

  • Speaker #0

    je pense pas parce que pour moi la partie la plus difficile de ce travail c'est c'est de gérer les propriétaires en fait et je vais avoir des comptes à rendre actuellement c'est du travail quoi on va on va dire, même si... Dans l'ensemble, ils sont tous satisfaits. J'ai peut-être un ou deux vraiment qui me prend plus d'énergie que tous les autres réunis. Je ne le garderai pas longtemps à mon avis. Mais sinon, c'est quand même ça la partie, je pense, la plus chronophage actuellement. Et je pense qu'à 50 logements, ça sera déjà... Pas mal de charges de travail aussi, c'est peut-être pas une partie que j'ai envie de déléguer, je suis assez proche de mes clients et je pense que beaucoup sont là aussi pour moi. Je pense que moi 50 logements ça va être vraiment pas mal, mais je vais optimiser vraiment les logements que je veux sur la cinquantaine. L'équipe que j'ai elle est très bien, je pense que je peux gérer 50 logements facilement avec cette équipe. Donc après à voir, peut-être que quand je ferai 50 logements je vais avoir envie de rentrer plus.

  • Speaker #1

    Et puis il y aura d'autres systèmes à mettre en place à ce moment-là. Parce qu'effectivement on ne gère pas 30 logements comme on ne gère pas.

  • Speaker #0

    300 logements quand on gérait 30 logements donc effectivement et du coup tu voulais que je parle pour la rémunération aussi c'est comme t'as envie après la rémunération en soi il faut optimiser en fait choisir le bon statut et le bon mode de rémunération et vraiment faire une optimisation fiscale je suis un peu passionné par ça depuis quelques mois j'ai commencé à chercher parce qu'en gros je voulais voir comment optimiser mes revenus mais sans forcément avoir plus de chiffre d'affaires comment moi je pouvais gagner plus Et du coup, j'ai commencé à creuser. Au final, plus on creuse, plus on cherche, plus on a d'infos. Et plus, en fait, ça devient... Moi, ça m'a carrément passionné de chercher les optimisations et tout ça. Et au final...

  • Speaker #1

    Tu es en société ?

  • Speaker #0

    Je suis en société, oui. Après, je me déplace énormément parce que je vais dans mes logements régulièrement. Donc, je fais à peu près 3000 kilomètres par mois. Tu as des mises en kilomètres ? Il y a une grosse partie de ma rémunération, c'est des frais kilométriques. D'un côté, ça me rajoute des charges sur la boîte, donc ça me baisse mon IS. Et de l'autre côté, c'est des revenus net d'impôt pour moi. Donc c'était cumulable avec le chômage. Donc au début, j'ai fait ça pendant que j'avais le chômage. J'avais aussi un loyer sur ma boîte, du coup, pour les bureaux que j'ai chez moi. Donc ça, ça me faisait quasiment 2000 euros de revenus net d'impôt par mois.

  • Speaker #1

    Avec les indemnités kilométriques ?

  • Speaker #0

    Indemnités kilométriques, je suis en moyenne à 1300 par mois à peu près.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait ça aussi tout le temps. Je me payais qu'avec les indemnités presque.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. et là du coup à partir de l'année prochaine je peux faire supporter un salaire supplémentaire à la boîte Donc je vais basculer dans les CH, je vais basculer dans les SARL du coup, pour optimiser les charges sociales. Et du coup, je vais continuer avec le salaire, plus les ICA, plus le loyer. Ok, super intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'avec le recul, tu referais des choses différemment ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr, parce que même si j'ai fait des erreurs et des fois je me suis trompé, d'ailleurs souvent ça a découlé sur quelque chose de plus intéressant ou vraiment j'ai bien appris. Des fois, je perdais un logement parce que j'avais fait une erreur, mais d'un autre côté, je rentrais un autre logement après. J'ai toujours trouvé que quand il se passait un truc, on va dire négatif, souvent ça apportait quelque chose de positif derrière, mais mieux.

  • Speaker #1

    C'est quoi le mythe que tu aimerais casser sur la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Le mythe que j'aimerais casser sur la conciergerie, c'est peut-être la promesse qu'on m'a fait au début quand j'ai acheté la formation, que tu vas devenir riche rapidement et que c'est 100% automatisé. En vrai, c'est beaucoup d'implication, beaucoup de disponibilité. Alors c'est sûr, après, on peut gérer son temps comme on veut, parce qu'on n'est pas obligé d'être H24, donc plus le train de bosser, mais il faut être disponible tout le temps, à tout moment.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué, depuis qu'on a démarré cet échange, tu es un peu... touche à tout sur l'apprentissage et c'est important de le dire en entrepreneuriat que c'est quelque chose de nécessaire, on va dire, même d'indispensable, c'est que tu as pris une formation et bon, tu as pris des bases, on va dire, si je comprends bien, mais tu n'as pas arrêté à la formation que tu as eue. Tu as essayé d'apprendre des compétences en publicité, tu as appris des compétences en fiscalité, tu viens de dire.

  • Speaker #0

    On va dire que la formation que j'ai achetée à la base, ça doit être maximum 2% de mes connaissances dans la conciergerie maintenant. Vraiment, c'était ultra basique. Après, comme je l'ai dit avant, ça a eu le mérite au moins de me lancer, de me donner un fil directeur. Et après, c'est sûr que la première année, j'ai pris cette formation pour me lancer. Après, j'ai pris une formation pour optimiser la création de livrets d'accueil, des annonces, de paramétrage des outils. Après, j'ai pris une autre formation sur le revenu management, mais j'ai vu que c'était trop chronophage. Du coup, j'ai pris carrément une personne pour s'en occuper. Mais je crois que j'achète à peu près deux ou trois formations par an. Et après, ce qui est important de savoir aussi, pour revenir à la fiscalité, c'est que les formations, tu peux les passer sur ta société, tu as du crédit d'impôt pour les formations. Donc ça te réduit aussi encore ton IS, puis tu récupères la TVA dessus. Donc au final, des formations qui valent 2 000, 3 000 euros, ça peut paraître cher, mais au final, tu ne les payes même pas 1 000 euros à la fin. Pour tout ce que tu apprends derrière. Et moi, je pense que quand tu es entrepreneur, il faut continuer à apprendre tout le temps pour devenir meilleur, optimiser chaque aspect de son entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Se former, c'est important, mais attention tout de même aux promesses trop alléchantes. Mais c'est vrai que c'est nécessaire, en fait. C'est indispensable de continuer à se former. Ce n'est pas parce qu'on a appris une compétence qu'on va s'arrêter là. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il y en a qui vont stagner, qui ne vont pas se développer. C'est parce qu'ils ne cherchent pas à apprendre davantage et à débloquer leur situation. Donc voilà, hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Au début, j'ai vraiment réinvesti. Chaque heure gagnée, tu es réinvesti dans la consergerie, beaucoup en connaissance. Mais aussi, du coup, à prendre outils et tout ça. Je pense qu'au début, c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #1

    J'ai quelques questions que je pose à tous les invités. Quelle est ta plus grosse erreur qui te fait rire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'y ai réfléchi, mais je ne sais pas. Je n'ai fait plein d'erreurs, mais je ne sais pas si elles me font rire.

  • Speaker #1

    Une qui ne te fait pas rire, mais celle qui t'a la plus marquée, alors.

  • Speaker #0

    Et qui t'a pu rebondir derrière. J'ai peut-être trop fait confiance à un de mes prestataires de ménage à un moment. Il a commencé à me la faire à l'envers, à me récupérer des contrats dans le dos. Et du coup, il a monté sa consergerie aussi. Et du coup, j'ai dû couper court quand je me suis rendu compte de ça. Et je lui avais confié une vingtaine de logements carrément en ménage, quasiment. Et du coup, je pense que l'erreur que j'ai faite, c'est que je n'ai pas assez diversifié mes risques. Donc, j'ai mis tout le temps le même panier qu'un prestataire pour tout mon parc immobilier. Et vu que ça s'est mal passé, mal fini, j'ai dû trouver en urgence un nouveau prestataire pour tout mon parc. Et je pense qu'en vrai, ce qu'il faut faire, c'est diviser par secteur ou en gros se dire pour chaque prestataire, je lui donne un certain nombre de logements et comme ça, si demain, il lui arrive un souci de santé ou qu'on n'est plus en accord ou quoi, je n'ai pas besoin de mettre toute l'activité en péril, on va dire.

  • Speaker #1

    Il existe aussi un contrat à faire avec le prestataire et le contrat te couvre si jamais il te prend des clients. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, je n'avais pas à la base. J'avais un contrat qu'on m'avait fourni dans la première formation qui était tout basique.

  • Speaker #1

    Contrat de propriétaire de conciergerie.

  • Speaker #0

    Là, avec tous les soucis que j'ai eus depuis le début avec des propriétaires ou des prestataires, ce que j'ai fait, c'est que j'ai dépensé quasiment 10 000 euros en avocat pour faire des contrats béton, mais à mon image, par rapport à mon expérience, aux problèmes que j'ai eus, que je ne veux plus avoir et aux problèmes que j'ai essayé d'anticiper aussi. Et du coup, je mange des contrats carrés, béton. qui protège autant les propriétaires et les partenaires que moi. Mais au moins, chacun a son cadre qui est posé. Il sait ce qu'il a à faire, ce qu'il ne peut pas faire.

  • Speaker #1

    Si tu devais conseiller une personne qui hésite à se lancer, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il n'hésite pas. S'il hésite, il ne le fait pas. Mais s'il est chaud, il y va.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de doute.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Il ne faut pas hésiter. Soit il s'investit à 100% et ça marche. Parce qu'il y a quand même maintenant beaucoup de conciergeurs qui se lancent. Donc si tu y vas juste en t'attillonnant Que tu veux mais pas vraiment C'est un peu comme tout, je pense, ça marche pas.

  • Speaker #1

    Selon toi, il faut y aller à 100% ou pas y aller du tout ?

  • Speaker #0

    Je pense que dans la vie, si tu veux réussir quelque chose, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #1

    T'y crois, toi, aux conciergeries qui font ça à côté, en petit side business ?

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas des gens qui veulent créer une vraie activité, c'est des gens qui veulent un petit complément de revenu et qui vont plus, du coup, peut-être faire eux-mêmes... En général, ces gens-là, ils proposent plus surtout la partie terrain, technique, ménage, dentisterie et tout, et ils ont 3, 4, 5 logements. mais je Je ne pense pas que tu puisses faire une consergerie qui fonctionne bien. Avec quelques logements parce que, en fait, comme je disais, il faut vraiment des pros dans chaque domaine. Et pour pouvoir payer des pros, il faut avoir du revenu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    De la trésor et pour avoir de la trésor, il faut avoir des logements.

  • Speaker #1

    Un étudiant pour un complément de revenu, ce serait parfait. Il pourrait faire ça à côté. Et pour quelqu'un qui veut vivre de ça, finalement, effectivement, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #0

    Après, en side business, comme ça, je ferais plus de la création d'annonces ou de la création de livrets d'accueil. plutôt des prestations à la carte. Par exemple, ou alors plutôt du coup la partie terrain. Quand il a fini ses cours, entre deux cours, je ne sais pas si c'est un étudiant qu'à la fac, par exemple, il va faire un ménage dans un appart pour un co-cliétaire. Je pense que ça, c'est plus des side business, mais s'il veut faire vraiment de la conciergerie de A à Z, clé en main, je ne pense pas que ça soit un side business vraiment. Ou plutôt en intégrant du coup une conciergerie, en étant un membre de l'équipe de la conciergerie avec des tâches adaptées.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai une dernière question. Tu dirais quoi à toi-même d'il y a deux ans ?

  • Speaker #0

    Je ne dirais peut-être pas à moi-même d'il y a deux ans, peut-être à moi-même d'il y a quatre ans, quand j'ai commencé. Vas-y, go, tu es sur la bonne voie. C'est une belle aventure. Ça ne va pas être facile tous les jours, mais tu vas passer aussi des bons moments. C'est une vraie expérience humaine et de développement personnel aussi, beaucoup.

  • Speaker #1

    Tu ne veux pas repartir en Australie ou en Nouvelle-Zélande ?

  • Speaker #0

    Si.

  • Speaker #1

    Mais en étant le dirigeant de ta conciergerie et du coup en ayant quand même cette entreprise en France.

  • Speaker #0

    C'est ça, en ayant la conciergerie qui tourne en autonomie et pouvoir partir voyager et vivre de différents investissements et repartir libre.

  • Speaker #1

    Est-ce que là maintenant tu as investi dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Pas encore, c'est la prochaine brique.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, en location courte durée ?

  • Speaker #0

    Idéalement, oui. J'ai la consergerie pour m'en occuper à côté.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Maintenant, tu peux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci, Audrey, pour ton retour d'expérience.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Hyper enrichissant. Ce qu'on a appris, en tout cas, moi, ce que je retiens de cet épisode, c'est qu'il ne faut pas rester sur ses acquis. On démarre, on a des compétences, mais il faut toujours aller au-delà et chercher des nouvelles compétences. En tout cas, pour se démarquer et pour obtenir des clients, pour améliorer ses process, pour gagner en qualité. Donc c'était super intéressant. Merci de nous avoir partagé tout ça. Et puis peut-être à une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

Description

OFFRE BLACK FRIDAY LODGIFY

65 % de réduction sur les abonnements annuels et biannuels Professional et Ultimate avec le code BF65LCVIP


Dans cet épisode, tu suis le parcours d’un gestionnaire de conciergerie parti de 0 logement jusqu’à une activité rentable et structurée. On parle légitimité, premiers clients, délégation, automatisation et vision long terme pour construire une conciergerie durable.


Si tu débutes en gestion Airbnb ou que tes revenus sont encore instables, tu vas repartir avec des pistes concrètes pour mieux choisir tes biens, poser tes process et reprendre le contrôle de ton temps.


🔗 Liens importants :

• Instagram : https://bit.ly/3X7Z67T

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/vanessa-guérin-podcast-la-conciergerie?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_app



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion. Au début, on ne peut pas faire la fine bouche. Au début, je pense que tout le monde l'a fait. On a pris un peu tous les biens qui venaient. Déjà, commencer par quelque part, avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces, promener des livrets d'accueil, faire des paramétrages. J'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. Je me suis dit, j'arrête de rentrer dans les nouveaux logements, je vais d'abord optimiser ce que j'ai.

  • Speaker #1

    Quand j'ai lancé la conciergerie podcast il y a 3 ans J'étais moi-même gestionnaire J'y vais les mêmes galères que toi C'est-à-dire des journées sans fin des marges trop faibles et la tête dans le guidon. Et j'aurais rêvé avoir vraiment des informations sur le business de la conciergerie. Et justement, c'est ce que j'ai fait avec la Conciergerie Podcast. J'ai aidé les gestionnaires à structurer, rentabiliser et faire grandir leur conciergerie grâce à des méthodes concrètes, des stratégies testées et surtout des retours d'expérience réelles. Alors si ce podcast t'aide, puisque ça fait trois ans que c'est son anniversaire, mets une note 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, Spotify, Apple Podcast ou même Deezer. C'est ta façon à toi de dire merci et ça permet au podcast de grandir. Dans l'épisode du jour, j'ai la chance d'accueillir Audrey de la conciergerie Golden Tree en Alsace. Audrey va nous partager son parcours, ses méthodes et ses clés de réussite. Tu vas voir, c'est un échange plein d'enseignements concrets et de vraie transparence. Bienvenue Audrey, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, je te remercie. Tu as fait le chemin jusqu'à Bordeaux.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère que la ville te plaît.

  • Speaker #0

    La ville me plaît, la météo un peu moins actuellement mais...

  • Speaker #1

    Effectivement, on est en pleine tempête. Est-ce que tu peux te présenter, nous dire, dans les grandes lignes, depuis quand tu as ta conciergerie et où elle se situe exactement ?

  • Speaker #0

    Ok, ça fait 4 ans depuis le mois d'avril que j'ai la conciergerie. On est basé sur Strasbourg et sur le Barin, donc on s'étend jusqu'à la route des Vins et jusqu'à la limite vers Sarbourg. On a une trentaine de logements actuellement en gestion. Et tu veux savoir comment je me suis lancé là-dedans aussi ?

  • Speaker #1

    J'allais te poser la question juste avant, tu dis on, tu es le seul fondateur ou vous êtes plusieurs ?

  • Speaker #0

    Je suis le fondateur, mais après je dis on parce qu'en vrai on est toute une équipe, on bosse ensemble dans la même direction au quotidien. Donc même si ce n'est pas des personnes salariées dans la conciergerie, on est tous des partenaires professionnels avec le même objectif. Du coup je dis on parce qu'on travaille main dans la main au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair. Qu'est-ce que tu faisais avant la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Avant la conciergerie, je voyageais. En gros, j'ai fait mon BTS. Après mon BTS, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. C'était un peu trop flou, pour moi un peu trop vaste. Du coup, je me suis dit, je vais aller voir ailleurs ce qui se fait. Et du coup, je suis parti voyager. J'ai fait des saisons d'hiver à Val d'Isère au ski.

  • Speaker #1

    Dans quoi ? Dans la restauration ?

  • Speaker #0

    Dans l'hôtellerie. Je bossais dans un hôtel 3 étoiles. Après, je suis parti en Australie. J'ai fait deux ans et demi en Australie. J'ai bossé dans des hôtels 5 étoiles, notamment à Cairns. et après je suis allé en Nouvelle-Zélande aussi puis En fait, je suis tombé par hasard sur un investissement immobilier. J'ai rencontré quelqu'un qui voyageait, qui voyageait de ses revenus immobiliers. Il gagnait 2000 euros par mois de ses rentes immobilières. Il voyageait comme ça et du coup, mon cerveau, il a brillé, on va dire. Je me suis dit « waouh » . Et du coup, j'ai commencé à me renseigner, à chercher des formations, des livres, des vidéos. J'ai écouté pas mal de podcasts aussi sur l'immobilier tout en voyageant. Et en fait, après le Covid, moi j'ai passé le Covid en Nouvelle-Zélande. Après le Covid, je suis rentré en France avec l'envie d'investir, de me faire ma propre liberté. Parce que j'avais déjà la liberté de temps et la liberté géographique en voyageant, mais je n'avais pas la liberté financière. Et du coup, c'était un gros frein parce que je vais souvent arrêter dans mes voyages pour travailler, faire des travails qui n'étaient pas forcément ouf, c'était dur, pas très bien payé. Donc je me suis dit, je rentre en France et je me sécurise. Je suis rentré en France, j'ai voulu investir en immobilier, sauf que... Vu que j'avais zéro économie, je cramais tout en voyageant et que j'avais pas de CDI, ça a été très dur du coup, je me suis coupé des murs clairement. Ouais,

  • Speaker #1

    tu pouvais pas investir sans CDI. Ouais,

  • Speaker #0

    j'étais bloqué.

  • Speaker #1

    C'était quelle année ça ?

  • Speaker #0

    C'était en 2021 il me semble. Ouais,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #0

    Et du coup, je me suis dit bon, je vais trouver un autre moyen de faire de l'immobilier. En cherchant un peu comme ça, je suis tombé sur une formation conciergerie, je me suis dit bon, ça a l'air cool, faire de l'immobilier avec le bien des autres, juste en les gérant. Après, c'était très prometteur, leur formation, beaucoup de promesses, quoi. Genre, ce qu'on s'arrangerait automatiser, devenir riche rapidement, tout ça, quoi. Donc, je me suis dit, allez-y, go. Et au final, je me suis lancé. Et bon, ce n'était pas du tout comme prévu sur le papier, quoi. Mais du coup, c'est comme ça que ça a au moins eu le mérite de me lancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ok. Je reviens un peu sur tes voyages. Pourquoi être rentré en France, quoi ? L'Australie, la Nouvelle-Zélande, ça donne envie. finalement, c'était uniquement pour investir dans l'immobilier que tu voulais rentrer en France ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je suis toujours été très proche de ma famille, de mes amis. Et malgré que j'ai deux de mes meilleurs amis d'Alsace qui me rejoignent en voyage, au bout d'un moment, ça manque quand même cette attache un peu de voir ma famille grandir. Mon frère qui voulait avoir un enfant, tout ça, je me suis dit bon j'ai quand même envie d'être là pour ces moments de la vie quoi. Et la plupart de mes potes aussi qui voyagent et pas, qui n'ont pas pu avoir la chance de me rejoindre, eux ils me manquaient aussi. Du coup je me suis dit bon c'est le moment de rentrer, faire des projets un peu et revoir un peu mes proches. Et après c'est toujours pareil quand on est ici, on a envie de partir voyager, quand on voyage ben ça manque un petit peu le confort et la sécurité d'ici quoi. Et du coup moi j'aime bien alterner un peu, j'aime pas trop quand c'est monotone en fait et que c'est routinier. Merci. Donc j'aime bien alterner un peu les différences.

  • Speaker #1

    Donc là, tu es revenu en France à quel moment de l'année ?

  • Speaker #0

    Je suis rentré en février.

  • Speaker #1

    Février de quelle année ? 2021 ?

  • Speaker #0

    Un mois après, j'ai monté la conciergerie.

  • Speaker #1

    Donc ton but, c'était d'investir en immobilier, mais finalement, tu as changé d'opportunité. Parce que finalement, te mettre à ton compte, tu ne peux pas tout à fait acheter dans l'immobilier, dès le départ en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je savais que du coup, il me faudrait au moins trois années d'exercice pour pouvoir après utiliser du coup mon... ma boîte comme levier pour investir. Et du coup, je me suis mis en tête que pendant trois ans, je n'investirais pas, mais je vais me former sur l'immobilier, sur ce que je sais faire, location courte durée. Et du coup, monter une activité comme ça en gérant les biens des autres.

  • Speaker #1

    Parce que c'est vrai que la conciergerie, sur le papier en tout cas, ça a l'air simple. On se dit qu'on gère les biens des autres et ce n'est pas nos propres biens. Donc c'est vrai que c'est bien pour rentrer, on appelle ça du cash flow dans le milieu de l'immobilier. C'est pas mal pour avoir des économies pour investir. Mais en réalité, c'est ce qu'on voit sur le papier. Mais en réalité, c'est un vrai métier.

  • Speaker #0

    C'est un vrai métier, oui.

  • Speaker #1

    Et ça, peut-être que tu t'en es rendu compte après ta formation.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est un métier où, en plus, il faut être expert dans plusieurs domaines. Il faut être très, très bon en ménage. Il faut avoir des très bonnes équipes ménage. Mais du coup, des bonnes équipes ménage, ça ne fait pas tout. Il faut avoir, d'ailleurs, un bon process pour suivre le ménage. être sûr que tout soit bien fait, que quand une équipe est en vacances, il y ait quand même des solutions, tout ça. Il faut gérer aussi tout ce qui est choix des consommables, tout ce qui va avec. Il faut être très bon en revenu management aussi. Après, il faut être bon en marketing, il faut être bon en relation client pour signer des contrats. Ça va faire du SEO sur son site. Au début, quand j'ai commencé, j'essayais de tout faire moi-même. Donc, j'apprenais un petit peu, je tatillonnais un peu dans chaque domaine. Sauf le ménage, bien sûr, que j'ai tout de suite délégué. Mais après, très rapidement, moi, le premier... Le premier frein que j'ai eu, la première chose qui m'a vraiment bloqué, c'était le fait que je n'arrivais pas à louer les logements, les remplir sur le mois, on va dire. Je l'ai loué 15 jours dans le mois à peu près.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as trouvé pourquoi tu n'arrivais pas à les louer ? Est-ce que c'était un problème d'optimisation de prix, de localisation du bien ?

  • Speaker #0

    Non, c'était vraiment les prix, oui.

  • Speaker #1

    Les prix.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai pris une revenu manager professionnel à partir de la première année, parce que j'étais monté à 10 biens et je voyais que je ne louais pas correctement. je me suis dit bon j'arrête de rentrer les nouveaux logements je vais d'abord optimiser ce que j'ai Et du coup, j'ai pris une personne pour faire le revenu management. Et là, les biens commençaient à se louer mieux. Donc j'étais nouveau confiant, j'ai continué à prospecter. Et du coup, après, je suis allé chercher les 10 prochains biens pour monter au 20 bien. Et après, là, par contre, ce qui a commencé à vraiment être bloquant, c'était la communication voyageur. C'était vraiment trop chronophage, trop oppressant. Et j'avais pas vraiment de valeur ajoutée. On voyait un code Wi-Fi, on voyait un code de boîte à clé manuellement.

  • Speaker #1

    Je reviens un petit peu en arrière. Donc on a parlé du déclic de quand tu t'es lancé en conciergerie. Qu'est-ce qui était le plus dur ? Comment tu as fait pour obtenir tes premiers clients ? C'était quoi pour toi la partie la plus dure quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas vraiment eu de partie que j'ai trouvée dure parce que ça m'a tout de suite intéressé. Je me suis mis à fond dedans, je me suis vraiment passionné et j'ai fait beaucoup de recherches perso en plus des formations que j'avais. Et du coup, je n'ai pas vraiment eu de difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Les premiers clients sont arrivés tout seuls ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai mis en place du Google Ads. Je me suis formé un peu, j'ai regardé des vidéos sur Youtube J'ai mis en place du ads Et à l'époque la conciergerie c'était pas encore autant développé Il y avait beaucoup moins de concurrence Et moi je me suis aussi référencé sur des secteurs Pas sur Strasbourg uniquement Sur des petits villages aux alentours

  • Speaker #1

    Où le coût par clic des mots clés était moins cher Et puis c'était aussi la période Où Airbnb se développait dans les zones rurales Ouais aussi Parce que j'étais dans la même période que toi Au moment où j'ouvrais ma conciergerie C'était la même période que toi Et c'est vrai que moi j'étais en zone rurale, je ne me suis pas mis sur Bordeaux, j'ai une petite ville à côté, et je trouve que c'était plus simple d'être visible. Et en fait, c'était la seule conciergerie.

  • Speaker #0

    Il y a une concurrence sur internet dans ces référencements de mots-clés, donc forcément les gens qui sont dans ce secteur, ils cherchent une conciergerie, ils nous trouvent.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais aujourd'hui c'est différent, il y a maintenant un peu plus de concurrence.

  • Speaker #0

    Et après, peut-être la seule difficulté que j'avais au début, c'était la légitimité, vu que j'avais zéro logement en gestion, je devais venir vendre mon service à un propriétaire. Mon premier rendez-vous, c'était dans un petit village. C'était un propriétaire, ça faisait 10 ans qu'il faisait du Airbnb, son logement. C'était un logement classé 3 étoiles, qui n'avait que des bons commentaires et tout. Lui, il en servait clairement beaucoup plus que moi sur l'activité, en fait. et du coup je vais venir lui vendre mon service J'ai eu la chance qu'il m'accorde sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu lui avais dit que tu démarrais ?

  • Speaker #0

    Je lui avais dit que je démarrais, oui. Je ne me souviens plus s'il m'avait demandé si j'avais déjà des biens en gestion, mais je ne crois pas. Je suis resté assez vague là-dessus, je ne voulais pas forcément dire que c'était mon tout premier bien. Mais au final, il m'a fait confiance et j'ai beaucoup appris même par ce premier client parce qu'il était très au courant de ce qu'il faut faire dans l'activité. Et des fois, il m'envoyait un petit message, il me disait là, tu ne fais pas ça et tout. Je disais si, si, je vais le faire. et du coup je regardais comment on le faisait J'apprenais, puis il y a des choses, clairement, je lui disais, mais ça, je ne savais pas qu'il fallait faire, je ne savais pas faire. Du coup, il m'expliquait comment lui, il faisait, comment il voulait que ce soit fait pour son logement. Et du coup, ça m'a quand même bien enrichi.

  • Speaker #1

    Est-ce que ce n'est pas un piège aussi, quand on débute en conciergerie, on prend un peu tous les biens au démarrage. Est-ce que ce bien et ce propriétaire-là n'étaient pas trop étouffants, peut-être, parce qu'il te disait quoi faire ? Ou est-ce que ça s'est bien passé et tu l'as peut-être encore aujourd'hui et tout va bien ?

  • Speaker #0

    Alors c'est évident qu'au début on peut pas faire la fine bouche Au début je pense que tout le monde l'a fait On a pris un peu tous les biens qui venaient Pour déjà commencer par quelque part Avoir des premiers contrats, pouvoir faire ses premières annonces Premier livret d'accueil, faire les paramétrages Vraiment se former dessus Même si au final après le logement c'est pas le meilleur Le plus rentable ou le plus intéressant Mais je pense qu'on passe tous par là Et au final le propriétaire Il était pas trop sur mon dos Mais en plus c'était toujours bienveillant quand il me disait les choses Ils ont toujours eu une bonne relation ... On a encore d'ailleurs une bonne relation de confiance. Il a encore acheté un immeuble il n'y a pas longtemps, il voulait me le confier. Ce n'était pas sur mon secteur, donc j'ai préféré dire non, parce que je veux quand même garder mon niveau de qualité, je ne veux pas trop m'éparpiller. Mais non, du coup, on a toujours bien échangé de façon très respectueuse. Des fois, je lui disais que je ne savais pas comment faire, il m'expliquait comment il voulait que ce soit fait. Du coup, ça me permettait d'apprendre à faire la chose et après de pouvoir aussi l'appliquer à d'autres logements. C'était un vrai échange de bienveillance et de conseils avec ce propriétaire.

  • Speaker #1

    finalement c'était un premier client qui était

  • Speaker #0

    Oui, lui au final ce qu'il avait besoin c'était surtout une personne sur le terrain disponible pour gérer ses logements pendant qu'il travaillait sur d'autres projets. Donc après ça ne le dérangeait pas de me driver un peu et de me conseiller, il voulait juste que ce soit moi qui m'en occupe sur le terrain.

  • Speaker #1

    Petite pause rapide dans l'épisode pour te parler d'une chose importante. Tu gères déjà plusieurs logements et tu sens que ton activité prend de l'ampleur. Alors il est temps de passer de conciergerie artisanale à un vrai business rentable et structuré. Avec Logify. finit le chaos des plannings éparpillés et des messages à envoyer un par un. Tu centralises toutes tes réservations dans un seul calendrier. Tu automatises tes échanges avec les voyageurs et tu libères du temps pour ce qui compte vraiment, développer ta conciergerie et signer de nouveaux propriétaires. Prends le contrôle et scale ton activité dès aujourd'hui grâce au code CONCIERGERIE20. Tu bénéficies de 20% de réduction sur n'importe quel plan, annuel ou biannuel, de Logify. Le lien est juste en dessous dans les notes de l'épisode. Donc tu as eu ce premier client, est-ce que ça a été difficile de trouver d'autres clients ?

  • Speaker #0

    Non franchement avec le Google Ads au début j'avais un petit budget, je crois que je mettais 300 euros par mois, je suis monté à 10 clients en quelques mois. Je crois en 6 mois max j'avais mes 10 premiers clients.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment ça qui a fait que tu as eu tes clients ou c'est plusieurs choses en même temps ?

  • Speaker #0

    Franchement j'ai juste fait le site internet, un beau site j'avoue, je l'ai bien fait, j'ai bien travaillé, je suis passé un mois dessus pour vraiment avoir une belle vitrine et j'ai fait que du Google Ads ce que j'ai fait. Et je pense que Google Ads m'a aidé sur Strasbourg. Je pense que le référencement m'a aidé, ouais. Et je pense que pour les autres endroits, j'ai eu des logements à Marmoutier, Célestat, plus à la campagne. Et je pense que là, du coup, j'étais peut-être un des seuls à avoir mon site là-bas. On était peut-être juste deux, trois conciergeries. Donc forcément, j'avais de la visibilité et ils m'ont trouvé comme ça. Mais ouais, mes premiers logements, c'était pas en ville. C'était aux alentours, quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as eu tes 10 premiers logements. On n'a pas parlé au début, mais quand tu t'es lancé en concierge, c'était quoi l'objectif ? Est-ce que c'était vraiment de monter un business où tu vivrais de ça ? Ou est-ce que c'était je monte ça, j'ai un peu d'argent et j'investis dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    C'était en gros de monter une activité qui me permettrait après d'utiliser comme tremplin vers l'investissement.

  • Speaker #1

    Et ce serait ton emploi principal ?

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Dans un premier temps, je l'ai monté, je travaillais à l'usine à côté pour avoir un revenu quand même. J'ai fait ça pendant un an. Et après les un an, j'ai quitté cet emploi à l'usine parce que j'avais commencé à avoir pas mal d'activités dans la conciergerie. Je préférais m'impliquer là-dedans. Et du coup, j'étais au chômage pendant un an de nouveau. Et du coup, j'ai fait ça pendant deux ans au début. Et là, ça fait deux ans que je me rémunère sur la boîte.

  • Speaker #1

    Super. Il y en a beaucoup qui démarrent comme ça. J'ai démarré comme ça, j'étais salariée. J'ai démarré à côté de ma conciergerie. Et il y en a aussi qui démarrent en tant que... Ils sont au chômage pour... pour avoir des revenus. C'est vrai que démarrer une entreprise, c'est difficile parce qu'il n'y a pas de revenus pendant un temps. Là, c'est bien, au bout de deux ans, finalement, on va être venu. Surtout qu'au début,

  • Speaker #0

    on fait tout soi-même, on ne délègue pas. C'est ça.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on en vient, tu as eu tes dix premiers logements via la publicité. À partir de quand tu as commencé à déléguer ?

  • Speaker #0

    Alors le ménage dès le début. À partir de mes 10 logements, ça faisait à peu près un peu moins d'un an, j'ai eu les 10 logements. Là, j'ai pris une revenue manager du coup. Et après, je suis monté jusqu'à 20 logements en faisant encore moi-même la réponse voyageurs. Vraiment tous les messages. J'avais 2-3 messages automatiques, mais pas très optimisés. Et après, par contre, au bout des 20 logements, j'ai dit non, stop. Je peux passer mon temps à répondre aux voyageurs.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu as commencé à déléguer le ménage. Ça a été simple à trouver ? Parce qu'en zone rurale ?

  • Speaker #0

    Ça a été assez simple, ouais. J'ai souvent eu des galères des prestataires qui me lâchent du jour au lendemain pour x ou y raison. J'ai toujours réussi à trouver quelqu'un pour remplacer. Et au final, c'était toujours pour trouver un peu mieux. Du coup, je me disais ça m'a le point bien.

  • Speaker #1

    Ouais. Une de perdue, dix de retrouvée, on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était plutôt un de perdu, un de retrouvé, mais plus qu'Ali, quoi.

  • Speaker #1

    Après, t'as délégué le revenu management parce que t'avais cette problématique, tes calendriers n'étaient pas tout à fait pleins.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais des retours propriétaires sur ça ? Ou c'est toi qui te disais, ce n'est pas plein ? Non, c'est moi.

  • Speaker #0

    Et puis, je m'arrachais les cheveux à modifier les prix. Je ne savais pas si je devais les retoucher, si je devais attendre.

  • Speaker #1

    C'est une vraie compétence. Et puis,

  • Speaker #0

    il n'y a pas que les prix. Il y a la durée de séjour. Il y a les conditions d'annulation. Il y a les annonces,

  • Speaker #1

    peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, il y a les annonces. C'est clair qu'il faut bien travailler l'annonce. Il faut qu'elle soit bien visible. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    et est-ce que tu penses que répondre aux voyageurs c'est une activité je dirais l'activité la plus chronophage aujourd'hui ? Une conciergerie, pas pour toi forcément.

  • Speaker #0

    Si c'est pas automatisé, ouais quand même, ça prend beaucoup de temps. Puis sur une tâche, tu es en train de faire un truc, tu es concentré, tu as ton téléphone qui vibre, tu vois que le gars veut le code du wifi. Tu te coupes dans ce que tu es en train de faire, tu sors de ta concentration pour répondre à un message qui au final n'apporte aucune valeur à personne. Alors qu'il aurait juste dû lire son livret d'accueil ou lever la tête. Dans les logements, il y a des affiches avec les codes du wifi.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle, à 21h, j'étais encore en train de répondre à des voyageurs. Je n'éteignais pas mon téléphone la nuit, mais le matin, je le regardais et j'avais déjà 2-3 messages à 7h du matin. C'est vrai que ça peut être stressant pour un gestionnaire de conciergerie. Toi, du coup, tu as délégué cette partie ou tu l'as automatisé ?

  • Speaker #0

    Un peu des deux. D'abord, je l'ai délégué à un prestataire qui s'occupait de ça pour moi du matin au soir, de 9h à 23h. Je ne le trouvais pas optimisé parce que lui, il n'avait que la partie communication avec le voyageur, mais il ne connaissait pas la réalité du terrain, des logements, il ne les avait jamais vus. Il ne connaissait pas les annonces, il ne connaissait pas l'ensemble de la gestion, les tarifs, tout ce qu'on gérait. Et du coup, il avait pas une vision assez globale, donc pour moi, il était pas assez efficace dans ses réponses. Et souvent, il venait me demander à moi ce qu'il devait répondre. Donc je me disais, c'est pour déléguer à quelqu'un, pour au final lui dire à lui ce qu'il doit dire. Enfin, ça m'intéresse pas, quoi. Et donc au final, là, on est passé sur une autre solution, en plus, du coup, alimentée par l'IA. Et donc, on a quand même une personne humaine qui est là pour répondre aux voyageurs, mais vraiment pour les réponses qui nécessitent une prise de décision, ou que notre IA peut pas savoir. mais pour tout ce qui est générique, code wifi, code d'entrée, où se garer, où aller manger... ou toutes les réponses qu'on a déjà données sur ce logement, comment fonctionne la télé, le chauffage, tout ça, l'IA peut répondre rapidement.

  • Speaker #1

    Toutes les choses où on n'a pas de valeur ajoutée. C'est ça, oui.

  • Speaker #0

    Et au moins, les voyageurs, ils ont des réponses rapides, adaptées. Et du coup, c'est tout, on est content. Quand on voit que ça nous prend de la main, on prend la main. Et voilà, ça nous permet aussi de souffler, d'être le soir plus en famille aussi. On est tous humains, on fait un métier où on doit être dispo à 24, même les jours fériés, les week-ends et tout ça, des fois tard le soir. Mais du coup, pouvoir souffler comme ça...

  • Speaker #1

    C'est quand même important. C'est important que tu dises aussi, tu as mis deux ans à te rémunérer, mais tu avais aussi le chômage, donc c'était peut-être un choix de toucher le chômage jusqu'au bout, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est important de dire qu'on ne se paye pas dès le premier mois en conciergerie. Il y a des choses à mettre en place, il y a pas mal de choses. Tu as automatisé, tu as délégué aussi, donc c'est normal que c'est plus difficile de se rémunérer quand on délègue. Quand on fait tout soi-même, forcément, on a plus de revenus, mais par contre on a moins de temps.

  • Speaker #0

    Après, mon business model sur la conciergerie, et même sur tout ce qui m'intéresse niveau activité entrepreneuriale, c'est de mettre en place des systèmes qui vont travailler en autonomie sans moi. J'aime bien être là, signaler mon contrat, porter mon expertise, participer, mais je me dis que si maintenant je disparais pendant un mois, je veux que quand je revienne, ça aille tourner, et limite il y a des biens qui soient rentrés.

  • Speaker #1

    Tu as fait des tests ? Tu es parti pendant un temps ?

  • Speaker #0

    Alors pas pendant un mois, j'ai fait un test cette année, je suis parti pendant deux semaines, c'est la première fois que je partais vraiment en tête de me dire mon téléphone il est coupé, j'enlève toutes les notifications de tout, je garde juste mon WhatsApp activé en silencieux.

  • Speaker #1

    T'as réussi ?

  • Speaker #0

    Ouais j'ai réussi, j'ai réussi et du coup j'ai mon équipe en place, ils savaient que je les active toutes les notifications, si jamais il y a une urgence vous m'envoyez un SMS ou vous m'appelez, ça je le verrai, je regarderai du coup mais sinon je regarde pas. Et du coup ça s'est très bien passé pendant ces deux semaines. Du coup j'étais assez content.

  • Speaker #1

    Donc ça veut dire que les systèmes mis en place fonctionnent ?

  • Speaker #0

    C'est ça, ouais.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui c'est quoi ton quotidien du coup ? Qu'est-ce que tu fais au...

  • Speaker #0

    Bah moi au quotidien du coup c'est... Surtout, travailler plus sur la vision de développement de la conciergerie. Toute la partie opérationnelle, du coup, elle est en place. Ce que je travaille encore là-dessus, c'est l'amélioration des process au fur et à mesure. Quand je vois qu'il y a eu un loupé ou qu'il y a eu un truc qui n'était pas top, du coup, je fais une réunion avec mon équipe, on réfléchit à pourquoi ça est arrivé, comment on fait pour que ça n'arrive plus, de façon à ce que tout le monde y trouve son compte. On ne va pas aller taper sur celui qui a fait l'erreur, ce n'est pas forcément que de sa faute, c'est aussi peut-être nous, on lui a pas donné les bons process et tout Donc on a quand même cette dynamique assez bienveillante et assez d'optimisation au sein de l'équipe. Et du coup, on arrive régulièrement à mettre en place des nouveautés, des nouvelles choses pour améliorer le quotidien de chacun. Donc moi, j'aime beaucoup travailler sur cette partie-là, l'optimisation. Je travaille beaucoup aussi sur la recherche de nouveaux clients. Donc moi, ce que j'aime bien faire, c'est la partie marketing, visibilité. Donc je travaille là-dessus. Je fais les réunions clients et après, je suis là beaucoup. pour épauler l'équipe quand il y a des décisions à prendre ou qu'ils ne savent pas comment gérer une situation. Du coup, leur apporter ma réponse, leur dire comment faire. Et après, des fois aussi, mettre la main dans le cambouis quand il faut. Quand il y a une période de rush ou qu'il y a une grosse journée de taf ou quelque chose et qu'il faut filer un coup de main, on y va.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël va bientôt arriver.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est l'occasion de passer aussi du temps avec les équipes sur le terrain. D'améliorer un peu la cohésion, on va dire.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ton équipe, elle se compose de combien de personnes ? C'est quoi les postes ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai Audrey pour l'OBM. Elle m'assiste sur toute la gestion quotidienne de la consergerie. Elle me fait le revenue management, le paramétrage des annonces. Elle me fait la réponse voyageur quand notre outil n'arrive pas à répondre. Elle me supervise les équipes. Et elle apporte aussi des réponses aux propriétaires sur ses parties à elle qu'elle gère, donc revenu management, organisation des plannings, tout ça. Après, j'ai un photographe professionnel avec qui je travaille pour les logements et aussi des fois pour faire des photos, pour alimenter le site, alimenter les réseaux, tout ça. J'ai qui est encore une équipe de ménage, j'ai quatre équipes de ménage, donc pour quatre secteurs différents.

  • Speaker #1

    Quatre équipes, c'est quatre personnes ?

  • Speaker #0

    Au cas de prestataires, après moi, mes prestataires, j'ai une règle avec eux, c'est que moi, je leur dis que le taf, le résultat, ça doit être ça. Je vous paye tant et tant pour ça. Après, eux, comment ils le font derrière et tout, avec qui ils font, ils s'organisent. C'est pour ça que je bosse avec des prestataires et pas avec des salariés, pour vraiment que chacun organise son travail comme il le sent. Et moi, tant que le travail est fait correctement, c'est tout ce qui m'importe. Parce que... Et après, niveau équipe, j'ai... Une personne que j'avais rencontrée quand je travaillais à l'usine et que je montais ma boîte en même temps, qui a lancé sa boîte en multiservices, petites réparations, maintenant, tout ça. Donc lui s'occupe de tout ce qu'il y a à faire dans les logements. Dès qu'il y a un souci dans un logement, on l'envoie.

  • Speaker #1

    Même à tout faire, c'est toujours bien.

  • Speaker #0

    C'est important en conciergerie. Après, il ne fait pas des gros travaux, des gros chantiers, mais tout ce qui est petites réparations, ça il sait faire.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui tu es satisfait des résultats ? Est-ce que tu t'es dit que tu as fait le bon choix d'ouvrir une conciergerie ?

  • Speaker #0

    Alors, satisfait de mes résultats pour là où j'en suis, je suis fier de là où je suis. Après, j'ai encore des objectifs plus élevés. Là, j'ai une trentaine de logements. Mon objectif maintenant, c'est de monter à une cinquantaine. Et moi, j'ai placé des critères bien précis sur les logements que je veux rentrer. Je ne prends plus tout ce qui vient comme avant. L'objectif, c'est de monter à 50 logements et ensuite de faire un arbitrage sur les 50 que j'ai, revirer tous ceux qui ne correspondent plus à mes critères. En gros, il est remplacé par des nouveaux.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est important de le dire, tu as 30 logements et tu te rémunères. Je ne sais pas si tu te rémunères à la hauteur que tu voudrais, mais en tout cas, tu as envie. C'est bien ce que tu me dis. Et c'est important de dire qu'il n'y a pas besoin d'avoir 300 logements. Il y a des conciergeries, des fois, à 70 logements, elles disent qu'elles n'arrivent pas à se rémunérer, mais c'est que souvent, elles réinvestissent beaucoup aussi. Toi, peut-être que tu peux réinvestir, mais tu as aussi fait le choix de te rémunérer. Et 30 logements, ça suffit, en tout cas dans ton secteur. certaines conciergeries vont aller à 300 mais c'est peut-être parce qu'elles ont envie d'être à 300 c'est pas parce qu'elles ont besoin de plus toi tu veux monter à 50 parce que tu as une ambition d'avoir plus de logements est ce que tu as l'ambition d'être à 300 logements non

  • Speaker #0

    je pense pas parce que pour moi la partie la plus difficile de ce travail c'est c'est de gérer les propriétaires en fait et je vais avoir des comptes à rendre actuellement c'est du travail quoi on va on va dire, même si... Dans l'ensemble, ils sont tous satisfaits. J'ai peut-être un ou deux vraiment qui me prend plus d'énergie que tous les autres réunis. Je ne le garderai pas longtemps à mon avis. Mais sinon, c'est quand même ça la partie, je pense, la plus chronophage actuellement. Et je pense qu'à 50 logements, ça sera déjà... Pas mal de charges de travail aussi, c'est peut-être pas une partie que j'ai envie de déléguer, je suis assez proche de mes clients et je pense que beaucoup sont là aussi pour moi. Je pense que moi 50 logements ça va être vraiment pas mal, mais je vais optimiser vraiment les logements que je veux sur la cinquantaine. L'équipe que j'ai elle est très bien, je pense que je peux gérer 50 logements facilement avec cette équipe. Donc après à voir, peut-être que quand je ferai 50 logements je vais avoir envie de rentrer plus.

  • Speaker #1

    Et puis il y aura d'autres systèmes à mettre en place à ce moment-là. Parce qu'effectivement on ne gère pas 30 logements comme on ne gère pas.

  • Speaker #0

    300 logements quand on gérait 30 logements donc effectivement et du coup tu voulais que je parle pour la rémunération aussi c'est comme t'as envie après la rémunération en soi il faut optimiser en fait choisir le bon statut et le bon mode de rémunération et vraiment faire une optimisation fiscale je suis un peu passionné par ça depuis quelques mois j'ai commencé à chercher parce qu'en gros je voulais voir comment optimiser mes revenus mais sans forcément avoir plus de chiffre d'affaires comment moi je pouvais gagner plus Et du coup, j'ai commencé à creuser. Au final, plus on creuse, plus on cherche, plus on a d'infos. Et plus, en fait, ça devient... Moi, ça m'a carrément passionné de chercher les optimisations et tout ça. Et au final...

  • Speaker #1

    Tu es en société ?

  • Speaker #0

    Je suis en société, oui. Après, je me déplace énormément parce que je vais dans mes logements régulièrement. Donc, je fais à peu près 3000 kilomètres par mois. Tu as des mises en kilomètres ? Il y a une grosse partie de ma rémunération, c'est des frais kilométriques. D'un côté, ça me rajoute des charges sur la boîte, donc ça me baisse mon IS. Et de l'autre côté, c'est des revenus net d'impôt pour moi. Donc c'était cumulable avec le chômage. Donc au début, j'ai fait ça pendant que j'avais le chômage. J'avais aussi un loyer sur ma boîte, du coup, pour les bureaux que j'ai chez moi. Donc ça, ça me faisait quasiment 2000 euros de revenus net d'impôt par mois.

  • Speaker #1

    Avec les indemnités kilométriques ?

  • Speaker #0

    Indemnités kilométriques, je suis en moyenne à 1300 par mois à peu près.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait ça aussi tout le temps. Je me payais qu'avec les indemnités presque.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. et là du coup à partir de l'année prochaine je peux faire supporter un salaire supplémentaire à la boîte Donc je vais basculer dans les CH, je vais basculer dans les SARL du coup, pour optimiser les charges sociales. Et du coup, je vais continuer avec le salaire, plus les ICA, plus le loyer. Ok, super intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'avec le recul, tu referais des choses différemment ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas sûr, parce que même si j'ai fait des erreurs et des fois je me suis trompé, d'ailleurs souvent ça a découlé sur quelque chose de plus intéressant ou vraiment j'ai bien appris. Des fois, je perdais un logement parce que j'avais fait une erreur, mais d'un autre côté, je rentrais un autre logement après. J'ai toujours trouvé que quand il se passait un truc, on va dire négatif, souvent ça apportait quelque chose de positif derrière, mais mieux.

  • Speaker #1

    C'est quoi le mythe que tu aimerais casser sur la conciergerie ?

  • Speaker #0

    Le mythe que j'aimerais casser sur la conciergerie, c'est peut-être la promesse qu'on m'a fait au début quand j'ai acheté la formation, que tu vas devenir riche rapidement et que c'est 100% automatisé. En vrai, c'est beaucoup d'implication, beaucoup de disponibilité. Alors c'est sûr, après, on peut gérer son temps comme on veut, parce qu'on n'est pas obligé d'être H24, donc plus le train de bosser, mais il faut être disponible tout le temps, à tout moment.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué, depuis qu'on a démarré cet échange, tu es un peu... touche à tout sur l'apprentissage et c'est important de le dire en entrepreneuriat que c'est quelque chose de nécessaire, on va dire, même d'indispensable, c'est que tu as pris une formation et bon, tu as pris des bases, on va dire, si je comprends bien, mais tu n'as pas arrêté à la formation que tu as eue. Tu as essayé d'apprendre des compétences en publicité, tu as appris des compétences en fiscalité, tu viens de dire.

  • Speaker #0

    On va dire que la formation que j'ai achetée à la base, ça doit être maximum 2% de mes connaissances dans la conciergerie maintenant. Vraiment, c'était ultra basique. Après, comme je l'ai dit avant, ça a eu le mérite au moins de me lancer, de me donner un fil directeur. Et après, c'est sûr que la première année, j'ai pris cette formation pour me lancer. Après, j'ai pris une formation pour optimiser la création de livrets d'accueil, des annonces, de paramétrage des outils. Après, j'ai pris une autre formation sur le revenu management, mais j'ai vu que c'était trop chronophage. Du coup, j'ai pris carrément une personne pour s'en occuper. Mais je crois que j'achète à peu près deux ou trois formations par an. Et après, ce qui est important de savoir aussi, pour revenir à la fiscalité, c'est que les formations, tu peux les passer sur ta société, tu as du crédit d'impôt pour les formations. Donc ça te réduit aussi encore ton IS, puis tu récupères la TVA dessus. Donc au final, des formations qui valent 2 000, 3 000 euros, ça peut paraître cher, mais au final, tu ne les payes même pas 1 000 euros à la fin. Pour tout ce que tu apprends derrière. Et moi, je pense que quand tu es entrepreneur, il faut continuer à apprendre tout le temps pour devenir meilleur, optimiser chaque aspect de son entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Se former, c'est important, mais attention tout de même aux promesses trop alléchantes. Mais c'est vrai que c'est nécessaire, en fait. C'est indispensable de continuer à se former. Ce n'est pas parce qu'on a appris une compétence qu'on va s'arrêter là. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il y en a qui vont stagner, qui ne vont pas se développer. C'est parce qu'ils ne cherchent pas à apprendre davantage et à débloquer leur situation. Donc voilà, hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Au début, j'ai vraiment réinvesti. Chaque heure gagnée, tu es réinvesti dans la consergerie, beaucoup en connaissance. Mais aussi, du coup, à prendre outils et tout ça. Je pense qu'au début, c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #1

    J'ai quelques questions que je pose à tous les invités. Quelle est ta plus grosse erreur qui te fait rire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    J'y ai réfléchi, mais je ne sais pas. Je n'ai fait plein d'erreurs, mais je ne sais pas si elles me font rire.

  • Speaker #1

    Une qui ne te fait pas rire, mais celle qui t'a la plus marquée, alors.

  • Speaker #0

    Et qui t'a pu rebondir derrière. J'ai peut-être trop fait confiance à un de mes prestataires de ménage à un moment. Il a commencé à me la faire à l'envers, à me récupérer des contrats dans le dos. Et du coup, il a monté sa consergerie aussi. Et du coup, j'ai dû couper court quand je me suis rendu compte de ça. Et je lui avais confié une vingtaine de logements carrément en ménage, quasiment. Et du coup, je pense que l'erreur que j'ai faite, c'est que je n'ai pas assez diversifié mes risques. Donc, j'ai mis tout le temps le même panier qu'un prestataire pour tout mon parc immobilier. Et vu que ça s'est mal passé, mal fini, j'ai dû trouver en urgence un nouveau prestataire pour tout mon parc. Et je pense qu'en vrai, ce qu'il faut faire, c'est diviser par secteur ou en gros se dire pour chaque prestataire, je lui donne un certain nombre de logements et comme ça, si demain, il lui arrive un souci de santé ou qu'on n'est plus en accord ou quoi, je n'ai pas besoin de mettre toute l'activité en péril, on va dire.

  • Speaker #1

    Il existe aussi un contrat à faire avec le prestataire et le contrat te couvre si jamais il te prend des clients. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, je n'avais pas à la base. J'avais un contrat qu'on m'avait fourni dans la première formation qui était tout basique.

  • Speaker #1

    Contrat de propriétaire de conciergerie.

  • Speaker #0

    Là, avec tous les soucis que j'ai eus depuis le début avec des propriétaires ou des prestataires, ce que j'ai fait, c'est que j'ai dépensé quasiment 10 000 euros en avocat pour faire des contrats béton, mais à mon image, par rapport à mon expérience, aux problèmes que j'ai eus, que je ne veux plus avoir et aux problèmes que j'ai essayé d'anticiper aussi. Et du coup, je mange des contrats carrés, béton. qui protège autant les propriétaires et les partenaires que moi. Mais au moins, chacun a son cadre qui est posé. Il sait ce qu'il a à faire, ce qu'il ne peut pas faire.

  • Speaker #1

    Si tu devais conseiller une personne qui hésite à se lancer, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il n'hésite pas. S'il hésite, il ne le fait pas. Mais s'il est chaud, il y va.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de doute.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Il ne faut pas hésiter. Soit il s'investit à 100% et ça marche. Parce qu'il y a quand même maintenant beaucoup de conciergeurs qui se lancent. Donc si tu y vas juste en t'attillonnant Que tu veux mais pas vraiment C'est un peu comme tout, je pense, ça marche pas.

  • Speaker #1

    Selon toi, il faut y aller à 100% ou pas y aller du tout ?

  • Speaker #0

    Je pense que dans la vie, si tu veux réussir quelque chose, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #1

    T'y crois, toi, aux conciergeries qui font ça à côté, en petit side business ?

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas des gens qui veulent créer une vraie activité, c'est des gens qui veulent un petit complément de revenu et qui vont plus, du coup, peut-être faire eux-mêmes... En général, ces gens-là, ils proposent plus surtout la partie terrain, technique, ménage, dentisterie et tout, et ils ont 3, 4, 5 logements. mais je Je ne pense pas que tu puisses faire une consergerie qui fonctionne bien. Avec quelques logements parce que, en fait, comme je disais, il faut vraiment des pros dans chaque domaine. Et pour pouvoir payer des pros, il faut avoir du revenu.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    De la trésor et pour avoir de la trésor, il faut avoir des logements.

  • Speaker #1

    Un étudiant pour un complément de revenu, ce serait parfait. Il pourrait faire ça à côté. Et pour quelqu'un qui veut vivre de ça, finalement, effectivement, il faut se mettre à 100%.

  • Speaker #0

    Après, en side business, comme ça, je ferais plus de la création d'annonces ou de la création de livrets d'accueil. plutôt des prestations à la carte. Par exemple, ou alors plutôt du coup la partie terrain. Quand il a fini ses cours, entre deux cours, je ne sais pas si c'est un étudiant qu'à la fac, par exemple, il va faire un ménage dans un appart pour un co-cliétaire. Je pense que ça, c'est plus des side business, mais s'il veut faire vraiment de la conciergerie de A à Z, clé en main, je ne pense pas que ça soit un side business vraiment. Ou plutôt en intégrant du coup une conciergerie, en étant un membre de l'équipe de la conciergerie avec des tâches adaptées.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai une dernière question. Tu dirais quoi à toi-même d'il y a deux ans ?

  • Speaker #0

    Je ne dirais peut-être pas à moi-même d'il y a deux ans, peut-être à moi-même d'il y a quatre ans, quand j'ai commencé. Vas-y, go, tu es sur la bonne voie. C'est une belle aventure. Ça ne va pas être facile tous les jours, mais tu vas passer aussi des bons moments. C'est une vraie expérience humaine et de développement personnel aussi, beaucoup.

  • Speaker #1

    Tu ne veux pas repartir en Australie ou en Nouvelle-Zélande ?

  • Speaker #0

    Si.

  • Speaker #1

    Mais en étant le dirigeant de ta conciergerie et du coup en ayant quand même cette entreprise en France.

  • Speaker #0

    C'est ça, en ayant la conciergerie qui tourne en autonomie et pouvoir partir voyager et vivre de différents investissements et repartir libre.

  • Speaker #1

    Est-ce que là maintenant tu as investi dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Pas encore, c'est la prochaine brique.

  • Speaker #1

    Prochaine étape, en location courte durée ?

  • Speaker #0

    Idéalement, oui. J'ai la consergerie pour m'en occuper à côté.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Maintenant, tu peux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci, Audrey, pour ton retour d'expérience.

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Hyper enrichissant. Ce qu'on a appris, en tout cas, moi, ce que je retiens de cet épisode, c'est qu'il ne faut pas rester sur ses acquis. On démarre, on a des compétences, mais il faut toujours aller au-delà et chercher des nouvelles compétences. En tout cas, pour se démarquer et pour obtenir des clients, pour améliorer ses process, pour gagner en qualité. Donc c'était super intéressant. Merci de nous avoir partagé tout ça. Et puis peut-être à une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

Share

Embed

You may also like