- Speaker #0
Alors, au moment de partir, dans quel état es-tu ? En forme, excité à l'idée de plonger dans le grand bleu comme nous y invite cette musique ? Ou bien, entre nous, soyons honnêtes, es-tu plutôt sur les rotules, dans le fond du seau, au bout du rouleau, et écrasé par une charge mentale énorme ? Peut-être même que ton quotidien ressemble à cela. Ouais ! Non,
- Speaker #1
non,
- Speaker #0
non ! Elle est en bas. Préviens tout le monde.
- Speaker #2
Attention tout le monde, attachez vos ceintures !
- Speaker #0
Dans l'épisode précédent, je t'ai montré qu'il était important de préparer tes vacances. Aujourd'hui, je veux t'inviter à faire attention à ton départ et au début de tes vacances. Avant de partir, on a tendance à accélérer, à courir encore plus vite. Finir les derniers dossiers, déloguer les tâches courantes, ranger la maison, aller faire les dernières courses. Mais en réalité, on devrait plutôt ralentir. Réfléchis. Quand tu finis un run, tu t'étires et tu prends le temps de récupérer. Tu ralentis. Quand tu sors de l'autoroute, tu appuies sur le frein pour éviter de te planter dans le virage de la sortie. Tu ralentis. Et quand tu plonges, et c'est la métaphore que je vais filer, Dans les eaux profondes, tu procèdes par palier pour laisser le temps à ton corps de s'adapter et de ne pas risquer un accident de décompression. Pour les vacances, c'est pareil et c'est scientifiquement prouvé, je te l'expliquerai plus tard. Il faut savoir décélérer, faire des étapes pour pouvoir accueillir dans les meilleures conditions cette période de transition. Je vais t'expliquer tout dans ce second épisode du cahier de vacances. On parlera de l'origine. de ces fameuses vagances, des mots de notre siècle, fatigue et stress, de pourquoi il est si important de ralentir, et enfin, je t'expliquerai comment faire au mieux. Quand tu plonges comme ça,
- Speaker #1
qu'est-ce que ça te fait ?
- Speaker #2
C'est comme si je glissais sans tomber.
- Speaker #0
C'est l'objet de cet épisode et du second chapitre de mon cahier d'été.
- Speaker #2
Nous ne déchiffrons pas de carte pour exécuter un trésor et un X n'a jamais, jamais marqué son emplacement. La route est longue, mais l'aventure est au bout. Vous savez combien de temps je déchirchais ? J'ai un trésor.
- Speaker #0
Nous sommes tous confrontés à une énigme personnelle, un code secret à déchiffrer pour trouver notre alignement. Trop souvent, nous suivons des chemins tout tracés sans nous questionner. Moi aussi. j'ai longtemps parcouru mon propre labyrinthe avant de trouver mon code. Je suis Hélène Cunet, ex-archéologue, ancienne marketeuse et aujourd'hui coach business. Avec la déchiffreuse, je te partage les clés pour naviguer sereinement dans cette quête unique en t'évitant impasses et solutions préfabriquées. Découvre des ressources, exercices, cas concrets et témoignages, expérimente et provoque ton déclic libérateur. Pour être digne de son nom, l'homo sapiens devrait se débarrasser de la vitesse avant que celle-ci ne le réduise à une espèce en voie de disparition. Une défense affirmée des plaisirs essentiels et calmes constitue la seule manière de lutter contre la folie universelle de la fast life. Ces mots sont issus du manifeste pour la slow food et ils illustrent bien les mots de notre siècle. Aujourd'hui, tout va vite. et de plus en plus vite, comme si notre société était constamment en train d'accélérer. Plusieurs facteurs contribuent à cette vélocité. Nous sommes devenus sédentaires, manquant de sport et de contact avec la nature. Le manque de mouvement et de connexion avec notre environnement naturel contribue à notre stress et à notre fatigue. Nous nous sommes déconnectés quelque part de notre rythme naturel. L'avènement d'Internet et des smartphones a créé une culture de l'instantanéité. Tu as désormais accès à l'information et à la communication en permanence, ce qui te pousse à répondre instantanément aux emails, aux messages, augmentant ainsi ta charge de travail et ton stress quotidien. Le marché global fonctionne en continu. Les entreprises et les individus doivent opérer au-delà des horaires traditionnels pour rester compétitifs. souvent au prix de longues heures de travail et d'une pression constante pour atteindre des objectifs à court terme. Ouf, ça fait un peu froid dans le dos, non ? Autre point qui explique la vélocité de notre société. Dans de nombreuses cultures, notamment en Amérique du Nord et en Europe, la productivité est érigée en culte. La capacité à gérer plusieurs tâches efficacement est valorisée comme étant une compétence clé, ce qui va augmenter encore la charge mentale et le stress. Travailler moins est souvent perçu comme un luxe, et je dirais même un vice parfois. Enfin, on valorise l'avoir sur l'être. Les expériences authentiques sont remplacées par des représentations et cela s'applique aussi à nos vacances et loisirs qui sont souvent plutôt consommés qu'expérimentés. Plutôt qu'un véritable repos ou bien une expérience enrichissante, certaines vacances peuvent se résumer pour certaines personnes à une série d'images et de moments destinés à être exhibés sur les réseaux sociaux. Pour comprendre cette évolution, revenons aux sources. Historiquement, le travail a évolué de la survie à l'organisation sociale structurée. En effet, à l'origine, dans les temps préhistoriques, le travail était principalement une nécessité pour survivre. Avec le développement de l'agriculture et des villes, il s'est structuré socialement. Au Moyen-Âge, les jours chômés étaient dictés par l'Église et consacrés au pèlerinage et à la prière. C'était une époque où la vie était rythmée par des saisons et des fêtes religieuses, un peu comme une plongée dans un monde où le temps avait une autre dimension. Le travail a changé avec le temps, devenant plus alégnant avec des journées longues et épuisantes dans les usines. C'est l'industrialisation. En effet, les vacances telles que nous les connaissons aujourd'hui sont un concept relativement récent, né au début du XXe siècle. Notons qu'en France, les congés payés datent de... de 1936 et c'est eux qui ont permis de démocratiser nos fameuses vacances.
- Speaker #3
Le sens populaire est constitué parmi les projets dont il annoncera le dépôt immédiat, figure la semaine de 40 heures, les contrats collectifs, les congés fédés, c'est-à-dire les principales réformes réclamées. par le monde privé.
- Speaker #2
Vous vous rendez compte qu'avant, il y avait des gens qui travaillaient, des fois 10 heures par jour, qui n'avaient pas un jour de congé. Pas un jour de congé. Vous voyez, c'était fou. Quand ça a été décidé, je me souviens toujours, mon père est arrivé à la maison, il pleurait. Et j'en ai toujours, je suis toujours vraiment émue quand je pense à ça. Il pleurait. Et il disait à ma mère, tu sais, c'est à toi de préparer les affaires, moi je m'occupe de la malle. Je vais chercher une malle, on part en Bretagne. Tout le monde sur les routes, et ça chantait, et ça riait, et ça s'embrassait. On était joyeux au possible. Je n'ai jamais vu autant de joie dans un pays qu'à ce moment-là.
- Speaker #0
Alors quand on écoute cet extrait, on ne peut que saluer le progrès et se dire que ça donne vraiment envie. Avant que je développe un peu plus mon propos, je tenais à te rassurer. Loin de moi l'idée de vouloir abolir nos vacances, mais je pense qu'il est important de mentionner que celles-ci ont été conceptualisées à l'époque de la révolution industrielle. Et à cette époque-là, on les voyait comme un moyen de fournir du repos aux ouvriers, certes, mais avec l'objectif d'augmenter leur productivité. Oui, alors, on est d'accord, les vacances offrent des bénéfices pour la santé mentale et physique. Mais quand elles sont, pour certains, la seule planche de salut à un quotidien à 100 à l'heure, vide de sens. on peut s'interroger sur leur pourquoi. Ne sont-elles qu'un palliatif à un système de travail oppressif ? La seule solution à l'épuisement professionnel, qui ne va jamais remettre en question les structures de travail sous-jacentes ? Une acceptation tacite d'un rythme de vie fondamentalement massin et non durable. En effet, la fatigue et l'anxiété sont devenus des mots dominants de notre époque, en raison de cette pression incessante à être plus productif compétitif et connecté. Dans ce contexte, profiter réellement des vacances devient un défi. Si notre système porte en lui de nombreux germes cancérigènes, comme je viens de les évoquer en partie, je pense toutefois que nous avons notre rôle à jouer. Et cela commence par décider de comment tu vas appréhender ce temps de repos, ce break. Aujourd'hui, je ne vais pas te faire un cours de politique, mais t'expliquer pourquoi c'est difficile de se déconnecter, pourquoi... C'est nécessaire et ensuite comment tu peux le faire au mieux. J'espère que tu ne te retrouves pas complètement dans la description, et c'est tant mieux d'ailleurs, mais tu avoueras qu'on a tendance à être tout le temps pressé. et en particulier juste avant un départ, juste avant un break. Tu l'as compris, par les temps qui courent, ton cerveau fonctionne souvent à plein régime, sans répit, pris dans le tourbillon de la vie quotidienne. Or, pour se régénérer, il est essentiel qu'il prenne des congés, tout comme ton corps, pour éviter l'épuisement. Ça, tu le sais certainement. Mais j'aimerais aujourd'hui apporter une précision. Avant le départ, comme je te l'ai dit, on a tendance à appuyer sur l'accélérateur. alors qu'en fait, il faut décélérer. Et donc, il y a une vraie nuance entre débrancher d'un coup et le faire progressivement. Je t'explique tout avec les neurosciences. Dans la newsletter, tu vas trouver des schémas très détaillés des différentes zones de cerveau et de leur rôle. Ici, à l'oral, je vais essayer d'être la plus claire possible pour que tu puisses me suivre. Mais si tu peux jeter un coup d'œil sur les schémas, ce sera certainement encore plus... évident. Ton cortex préfrontal est le centre névralgique de ta concentration et de la planification. Si tu es juste derrière ton front, il orchestre des tâches comme répondre à des emails, organiser des réunions, gérer les courses quotidiennes, j'en passe des meilleurs. Mais que se passe-t-il quand ce cortex est constamment sollicité sans pause ? Eh bien, il surchauffe. À cela s'ajoutent le réseau de détection d'erreurs. Il comprend des régions comme l'amidale et le gyrus singulaire intérieur. Son rôle, c'est de vérifier si tu atteins tes objectifs et il va te signaler dès que tu dévis. Ce réseau est hyperactif en période de stress et donc énergivore. Et c'est lui qui peut contribuer à un sentiment de charge mentale écrasante et qui va pouvoir mener parfois au burn-out. A l'opposé... Quand tu te détends, c'est le réseau par défaut qui va prendre le relais du réseau de détection d'erreurs. Ce réseau par défaut, il gère par exemple tes pensées flottantes, la réflexion, l'introspection, les activités plus créatives. Il va se mettre en route par exemple quand tu es allongé sur la plage et que tu laisses libre cours à tes souvenirs, que tu vas te remémorer ton enfance ou que tu vas rêver au futur. Les recherches sociologiques et scientifiques montrent que notre rythme de vie s'est considérablement accéléré et que cette accélération amplifie le stress et l'épuisement des neurotransmetteurs, en particulier la dopamine qui, comme tu le sais, est essentielle pour la motivation, pour la bonne humeur. Ce phénomène d'accélération nécessite une attention particulière pour prévenir un effondrement neurologique et psychologique. Tu as compris maintenant l'intérêt de faire une pause, c'est de mettre au repos le cortex préfrontal et le système de détection des erreurs pour remettre à niveau ton stock de neurotransmetteurs à l'origine de la dopamine, sérotonine, etc. Donc bonne humeur, motivation, qui s'est épuisé sous l'effort et qui a donc besoin d'être mis à niveau. Arrivé ici, tu pourrais te dire bon, très bien, je débranche tout et je laisse le système par défaut en route Non, en fait. Et je vais t'expliquer pourquoi c'est important de ralentir, de se mettre en vacances, comme on dit, et de ne pas tout couper d'un coup.
- Speaker #2
Le plus dur, c'est une fois en bas.
- Speaker #0
Pourquoi ?
- Speaker #2
Il faut une bonne raison pour remonter.
- Speaker #0
Est-ce que ça t'est déjà arrivé que tu te sentais stressé ou même irritable les premiers jours de vacances ? Est-ce que ça t'est arrivé de te retrouver un peu à errer, à pas trop savoir quoi faire et à être déprimé ? Alors à quoi c'est dû tout ça ? Eh bien tout d'abord, si l'arrêt est trop brutal, tu vas perturber ton équilibre neuro-hormonal. Ton corps, comme le corps du plongeur qui plonge en eau profonde, il a besoin de temps pour s'adapter. Et c'est pourquoi... c'est important d'y aller progressivement. Quand tu passes directement d'un rythme effréné à un état de repos, ton cerveau, habitué à une certaine cadence, peine à s'adapter. Et donc ça peut entraîner une sorte de choc pour tes systèmes neurologiques et hormonaux. Les neurotransmetteurs tels que la dopamine ou la sérotonine, qui régulent ton humeur et ton énergie, peuvent soudainement se retrouver à faire le yo-yo et donc te mettre dans un état pas très agréable. Ensuite, si on va même plus loin, un arrêt complet et déconseillé. Pourquoi ? Parce que lorsque le réseau par défaut est trop activé, surtout en l'absence d'objectifs concrets, ça va pouvoir mener à des états de rumination. Ça veut dire que certaines pensées vont se faire persistantes et naturellement ça va être les pensées négatives. Parce que tout d'un coup, quand la pression s'en va, on est mis en face de sa propre réalité. Et par exemple, si ton job n'est vraiment pas épanouissant, ça peut créer un terreau fertile pour l'anxiété et la dépression au bord de la piscine. Cette activation excessive du réseau par défaut peut donc nous confronter à un monde intérieur parfois... déstabilisant, car nous ne sommes pas habitués à être confrontés à un vide. C'est pourquoi que plutôt de couper radicalement, il vaut mieux adopter une approche modérée où on fait en fait encore certaines activités, mais plus légères et plus agréables. Alors ça tombe bien parce que c'est justement l'objet de la dernière partie où je vais t'expliquer comment décélérer progressivement Quelles sont les grandes idées clés à retenir ? Et je vais te proposer des exercices et des conseils pour gérer au mieux la transition. Alors maintenant, tu l'as compris, cet intérêt de ralentir, mais comment tu vas faire concrètement ? Idéalement, si tu le peux, alors peut-être que ce n'est pas le cas maintenant, mais rappelle-le-toi pour tes prochaines vacances, prends par exemple un jour, deux jours ou une demi-journée avant de partir. pour te préparer tranquillement. Si ce n'est pas possible, ralentis ton rythme de travail. Par exemple, force-toi à aller faire un pique-nique en guise de pause déjeuner le midi. Essaie de rentrer plus tôt en ayant complètement fermé ton ordinateur. Commence à activer par exemple ton message d'absence un ou deux jours plus tôt. L'idée, c'est que tu aies vraiment le temps de te mettre en condition. Ensuite, alors ça c'est aussi quelque chose qui peut être intéressant de faire en amont, mais si tu es au premier jour de tes vacances, je te propose de le faire maintenant. Fais un check-up avec toi-même et évalue ton état de fatigue. Plus on est stressé, plus on a besoin de temps pour récupérer. C'est pourquoi il est important que tu identifies ce qui te pompe de l'énergie pour pouvoir travailler dessus. En effet, les vacances doivent idéalement être un moment de repos et non une convalescence. On a tous connu des gens qui tombaient systématiquement malades au début de leurs vacances et ce n'est vraiment pas ce que je nous souhaite. Dans la newsletter, je t'ai mis un test ultra détaillé où tu vas pouvoir évaluer ton niveau de fatigue. Alors notamment, ce qui est important, c'est est-ce qu'il s'agit d'une fatigue chronique, ça veut dire qui est installée depuis plusieurs mois, plusieurs années. ou une fatigue réactionnelle qui, elle, va être liée à certains éléments en particulier. Ensuite, tu vas... pouvoir également identifier quelle est l'origine de cette fatigue. C'est quoi les causes ? Est-ce que c'est organique ? Est-ce que c'est physique ? Ou bien est-ce lié à ton alimentation, au sommeil, au manque d'activité ? S'agit-il d'une fatigue mentale, émotionnelle, décisionnelle ou compassionnelle ? Alors l'avantage de se faire ce test-là, c'est que tu vas savoir à quoi faire attention et aussi si tu décides d'accéder au cahier de vacances, je t'ai trié les différents exercices. proposer en fonction de la fatigue à laquelle ils vont répondre. Alors, une fois que tu as réalisé cette audite personnelle, je tenais à te donner encore quelques éléments hyper importants à observer. Il y a trois ennemis majeurs au lâcher prise. Le premier, c'est le besoin de contrôle. Donc ça, c'est qui ? C'est les gens qui vont avoir besoin de tout. contrôler à la minute près. Qui veulent remplir tous les blancs de peur de s'ennuyer ou de se retrouver face à soi-même. Et qu'est-ce qui se passe dans ce cas-là ? S'il y a un imprévu, c'est la panique. Qu'est-ce que je te conseille de faire ? Je ne te dis pas d'avoir rien de prévu, mais je te demande d'abandonner la rigidité protocolaire et d'accepter que certaines choses ne dépendent pas de toi. Alors si tu veux aller plus loin, ça je te renvoie au deuxième épisode de La Déchiffreuse. Deuxième ennemi du lâcher-prise, l'affirmation de soi, ou ce que les Américains aiment bien appeler codependency. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on est difficilement capable d'exprimer ses besoins. Et que quand on va envisager de le faire, ça crée toute une cascade de pensées négatives, je vais déranger, je vais être ridicule, etc. Et donc ça, ça va mener à des comportements soit d'inhibition, soit agressifs, soit passifs. agressif. Donc l'idée, et ça je vais t'y amener aussi un peu plus tard, c'est d'exprimer ce que tu ressens et pas de le mettre sous cloche. Dernière ennemie du lâcher prise, alors moi je plaide coupable souvent sur celui-là, la culpabilité. Nous sommes nombreux effectivement à avoir du mal à nous reposer, à nous autoriser, à nous ralentir ou à nous adonner à des activités sans autre objectif que de se détendre. Pour certains, il peut même être complètement impossible de ne rien faire de tout. Pourquoi nous imposons-nous cela ? Parce que notre culpabilité dysfonctionne. À la base, la culpabilité, ça a un vrai rôle, une vraie valeur. Elle va nous prévenir quand nous faisons quelque chose de mal moralement. C'est une voix qui vient nous parler dans la tête, mais quand elle dysfonctionne, cette petite voix, en fait... elle ne va pas être si positive que ça et elle va être là plutôt pour nous blâmer, pour nous insulter. La thérapie des schémas de Jeffrey Jung, elle aide à identifier et à modifier des schémas cognitifs et émotionnels profonds formés durant l'enfance. Parce que c'est de là que vient cette petite voix. Et donc Jeffrey Jung, ce qu'il explique, c'est qu'on a des modes et ces modes, ce sont des états émotionnels et comportementaux qui vont influencer nos réactions. Quand on va bien, on passe sans problème d'un mode à un autre. Quand on est sous tension, ces modes vont se mettre à dysfonctionner. Et alors, plutôt que d'être en mode adulte sain, quand la culpabilité du repos va faire son aspiration, c'est le mode parent punitif, tu ne mérites pas de te reposer, il y a encore plein de choses à faire, ou exigeant, tu n'as pas tout fini, tu aurais pu faire mieux, tu ne peux pas te permettre de te relaxer parce que ça et ça, ce n'est pas fini, qui va se mettre à nous parler. Alors dans ce cas-là, On ne va pas pouvoir peut-être tout déprogrammer tout de suite, mais ce que je te dis, c'est que quand tu commences à entendre, tout simplement, il faut, je dois, dis-toi que c'est ces deux parents qui sont en train de parler et qu'en fait, quoi qu'ils disent, ça ne va pas être bénéfique et durable et remplace par une autre pensée en disant, je m'accorde ce temps-là pour moi, je serai plus efficace après. Enfin, à toi de voir ce qui te semble le plus pertinent. Mais la première étape, c'est d'être conscient. Et ensuite, de faire des exercices pour mieux gérer sa culpabilité et réécrire son discours intérieur. Alors, maintenant tu as fait un audit personnel de ta fatigue. Je t'ai précisé de faire attention en particulier à trois ennemis, le besoin de contrôle, le fait de ne pas arriver à exprimer ou à affirmer tes besoins, et enfin la culpabilité du repos. Maintenant... Voici mon kit de survie pour éviter l'effet rumination. Comme je te l'ai expliqué un peu plus haut, le réseau par défaut de ton cerveau, il s'active lorsque tu ne fais rien de précis. Et c'est ça qui va pouvoir conduire à certaines pensées parasites. Donc qu'est-ce qu'on fait dans ce cas-là ? Eh bien, on ne fait pas absolument rien du tout. Par contre, première chose, on organise les activités de façon séquentielle pour permettre aussi au cerveau de se reposer. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire tu fais une chose à la fois. Par exemple, tu montes la table de ping-pong, ensuite tu regonfles le ballon, et après tu prépares le petit déjeuner. Évite de tout faire en même temps, parce que là on va aller réenclencher les autres parties du cerveau qui se chauffent, et ça va te permettre aussi de fixer ton attention sur quelque chose et d'éviter donc les ruminations. Donc première chose, une chose après l'autre. Deuxième conseil méga important. Pour pouvoir mettre en place... Toutes les idées que je vais te donner un peu plus bas et celles qui sont dans le cahier d'été, tu vas avoir besoin d'un peu de temps. Et pour les vacances, qu'on soit introverti, extraverti, il me semble super important d'avoir toujours un moment seul avec soi-même. Ça n'a pas besoin d'être dix heures, ça peut être n'importe quand dans la journée, mais c'est un moment où tu vas être juste toi avec toi-même. Planifie-le et... offre-le-toi tous les jours, si possible, au moins une fois. Troisième outil de mon kit de survie. On a parlé de l'importance d'affirmer, de communiquer ses besoins. Alors voilà une astuce très simple qui est issue de la communication non-violente. Quand la contrariété pointe le bout de son nez, commence déjà par identifier ce qui te frustre et ensuite formule tes sentiments. et tes besoins. Ça se fait en quatre étapes. Tu vas dire que tu comprends le désir des autres. Ensuite, tu vas exprimer ce que tu ressens. Tu vas clarifier ce dont tu as besoin. Et enfin, tu vas proposer une solution qui convient à tout le monde. Alors, un exemple. Imaginons que tu sois en vacances avec des amis qui aiment beaucoup les activités intenses et les visites culturelles. Alors que toi, tu aimerais avoir des moments de détente. Voici comment tu pourrais leur formuler les choses. Je comprends, et donc ça c'est hyper important, tu commences toujours par le jeu. Je comprends que vous êtes tous enthousiastes à l'idée de découvrir chaque musée et chaque monument de la ville. Et je vois et je comprends pourquoi c'est important pour vous. Cependant, je me sens un peu fatiguée par ce rythme soutenu des derniers jours et j'ai du mal vraiment à pleinement apprécier chaque sortie. J'aimerais vraiment pouvoir passer un après-midi tranquille à la plage pour me ressourcer. Peut-être pourrions-nous planifier une journée où chacun peut choisir son activité, permettant ainsi à tout le monde de profiter de cette journée selon ses préférences. Cela nous aiderait tous à recharger nos batteries et à profiter encore plus de la suite de notre séjour ensemble. Easy ? Alors, je te donnerai le script et les petites parties pour faire l'exercice dans la newsletter. Dernier point, et ça, ça rejoint ce que je t'avais expliqué plus tôt sur le cerveau par défaut. Attention à ne pas absolument rien faire, car c'est là où tu vas avoir ces pensées flottantes qui vont venir. Et quand je dis rien faire, je ne suis pas en train de te dire qu'il va falloir que tu te fixes des objectifs de dingue, etc. Non, au contraire, ça peut être des objectifs très simples. Faire un gâteau, finir ma grille de mots croisés. Et ça, en fait, ça va structurer ta journée. De même, plutôt que d'être posé et de laisser ton esprit vagabonder, ça peut être à des moments donnés, si tu vois émerger des pensées parasites, de te plonger dans la lecture d'un livre, de te mettre à colorier un mandala. Et le simple fait de diriger ton attention sur quelque chose va éviter que ton cerveau, par défaut, se mette à buguer. Tu es maintenant pleinement équipé pour décélérer et pour savoir comment éviter de ruminer en vacances. La chose que j'aimerais t'inviter à faire et qui va être vraiment détaillée pas à pas dans le cahier d'été, c'est de construire une sorte de plan de décélération. Ça veut dire quoi ? C'est que tous les jours, tu vas soit ajouter, soit allonger, soit tester une nouvelle activité qui va être propre à te permettre de te reposer, à te permettre de réaliser les objectifs que tu t'étais posés par les vacances. Donc ça peut être, par exemple, faire du sport. Et donc, dans ce cas-là, tu vas te mettre un petit planning quotidien dans ce sens. Ça peut être de te reposer. Et donc, là, ça va être de faire des siestes. Mais ça peut être aussi d'aller se balader, de se connecter avec la nature. Et en fait, ce que je voudrais vraiment t'encourager à faire pour que tu ne sois pas frustré et pour éviter cet effet tout d'un coup back-e-school, justement, qui est tout coupé brutalement, c'est de te fixer une activité qui te fait du bien tous les jours et d'y aller de manière incrémentale. Voici quelques idées. Tu peux prendre tous les jours 10 minutes pour écrire ton flot de pensée. Ensuite, le deuxième jour, tu peux ajouter qu'après le repas du soir, tu iras marcher. Troisième jour, tu peux insérer des petits exercices de respiration. Quatrième jour, cuisiner un plat mijoté. Donc ça, c'est quelque chose qui va peut-être prendre plus de temps, mais c'est une expérience que tu vas tester. Ensuite, il y a tout ce qui est téléphone. Pourquoi pas passer une heure ? une demi-journée ou une journée sans téléphone. Donc tu vois, c'est vraiment de choisir en fonction de ta fatigue, de tes envies, de tes objectifs, des activités qui vont te faire du bien et de tester de nouvelles choses et quelque part de faire tous les jours de plus en plus de choses qui te font du bien. Pour chaque petit exercice, prends le temps de noter comment ça s'est passé pour toi et ce que tu as ressenti. Choisis des choses qui te font. plaisir, commence petit et incrémente au fur et à mesure. Dans la version payante du cahier d'été, tu trouveras tout ce qu'il faut pour te construire un plan de décélération personnalisé. Au-delà des nombreuses idées et de comment les mettre en place, tu pourras accéder à des tests plus détaillés, des explications complémentaires et des capsules audio comme j'avais réalisé par exemple pour le premier chapitre du cahier. Ça peut être des capsules de méditation, de visualisation. Ça peut être aussi des capsules pour t'amener à réfléchir et faire du journaling. J'y ai vraiment mis tout mon cœur et c'est ce qui explique que ça a pris un petit peu de temps parce que c'était vraiment des heures et des heures de travail. Et je suis vraiment certaine que tu pourras y puiser des idées originales et qui te correspondent pleinement. Nous voici arrivés au bout de notre épisode. En suivant tous ces conseils pour décélérer et éviter les ruminations, tu vas pouvoir te préparer progressivement à plonger en toute sécurité dans tes vacances et à te ressourcer en profondeur. Pour accéder aux ressources évoquées dans l'épisode, tu consultes la newsletter et si tu veux vraiment avoir tous les outils, offre-toi... le cahier d'été. Tu trouveras le lien dans la description de l'épisode et dans la newsletter. C'est, je te promets, ton meilleur allié pour passer des vacances ressourçantes et nourrissantes. Je te laisse aujourd'hui avec une des chansons que j'écoute systématiquement quand je veux me mettre en mode vacances. Alors il y a un petit twist que je te laisse découvrir. À très vite !
- Speaker #1
C'est la plage à la nuit, l'eau de l'espuma qui vient et qui va. C'est sa peau bronzée sous la mouade, la félicité. Appuyer ces lumières et faire la paix, c'est la félicité. Félicité. Félicité. C'est un beurre de vin sur le chemin, la félicité. C'est vivre le amour comme les enfants, la félicité. et c'est un truc au tigre la bonne la noche la félicita félicita et ça est mon extrait dans le second et hier bas et l'aï d'une mensage j'ai un saut