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Cahier d'été #3.1 (Dé)connecter - Se perdre pour mieux se retrouver - Éloge de l’ennui cover
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La déchiffreuse

Cahier d'été #3.1 (Dé)connecter - Se perdre pour mieux se retrouver - Éloge de l’ennui

Cahier d'été #3.1 (Dé)connecter - Se perdre pour mieux se retrouver - Éloge de l’ennui

21min |06/08/2024
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Cahier d'été #3.1 (Dé)connecter - Se perdre pour mieux se retrouver - Éloge de l’ennui

21min |06/08/2024
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Description

Nous passons notre temps à remplir notre agenda alors que ce que nous souhaitons réellement c’est avoir du temps pour profiter de ce/ceux qui compte/nt pour nous. 

C’est le paradoxe de notre société qui se dit progressiste.  


Ce que tu apprendras dans cet épisode : 

- "La moralité du travail est la moralité des esclaves, et le monde moderne n'a pas besoin d'esclavage." Bertrand Russel, Éloge de l’oisiveté, 1935  

- Pourtant l’ennui a toujours été le parent de la créativité.   

- Notre héritage familial influence profondément notre rapport au travail et au repos. L’interroger, c’est te permettre de faire évoluer tes schémas de pensée. 

- Les pièges à éviter : se reposer vraiment nécessite une écoute attentive de tes besoins et s'ancre progressivement dans le temps. 


Note : pour appliquer les pistes que je vais te proposer, accorde-toi quelques minutes par jour, car il n'existe pas de solution miracle. 

Abonne-toi à la newsletter 💌 https://ladechiffreuse.substack.com/ pour retrouver les ressources mentionnées et offre-toi mon cahier d'été 📘, ton meilleur allié pour passer des vacances vraiment ressourçantes et nourrissantes !

🔥 Partage-moi tes découvertes, tes interrogations et tes réflexions :

Je suis impatiente de te lire et de te répondre personnellement. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Soyons honnêtes, nous sommes tous très occupés. Je suis en train d'enregistrer ce podcast et toi tu l'écoutes, probablement en faisant autre chose en même temps. Que fais-tu en ce moment ? Prépare-tu le dîner ? Travailles-tu ? Ou es-tu en route pour quelque part ? Nous sommes tous pris dans le rythme de nos vies bien remplis, synonyme d'activités, de labeurs, de contributions et tutti quanti. Nous nous épuisons en tentant de faire rentrer dans nos journées un maximum d'activités. sans qu'il ne reste plus aucun espace, sans que plus rien ne passe, et sans pour être autant, au final, pleinement satisfait. Ce n'est pas de plus d'activités dont nous avons envie. Non, nous en avons déjà suffisamment. Ce que nous désirons, c'est plus de temps pour ce qui nous plaît, profiter de nos enfants, de notre conjoint, de notre famille, savourer un bon repas, aller aux toilettes sans être interrompu. Ce qu'on voudrait, finalement, c'est avoir... Oh, belle ville, sans amour, sans soucis, sans problèmes. Oui, la belle ville, on est seul, on est libre, et on traîne. En effet, la vélocité de nos vies engendre la fatigue, le mal de notre siècle. Des études montrent qu'un tiers de la population se sent épuisée à cause d'une vie surchargée. 97% d'entre nous déclarent se sentir fatigué la plupart du temps et les médecins affirment que plus de 10% de leurs patients prennent rendez-vous pour explorer les raisons de leur fatigue inexpliquée. En parallèle, les ventes de suppléments comme les boissons énergétiques, les barres protéinées et le ginseng, ont augmenté de plus de 5% ces deux dernières années. Est-ce que cela veut dire qu'avant, il y a longtemps, ou même simplement au siècle dernier, personne n'était fatigué ? Non, bien sûr. Mais je poserai le postulat que c'était une fatigue différente, peut-être plus saine, car plus physique, et moins complexe, moins fragmentée. que celle qui nous envahit aujourd'hui. Avec le progrès, l'hyperconnectivité et le culte de la productivité et de l'instantanéité, nous avons décidé que le repos n'était pas nécessaire, voire que c'était un vice réservé aux fainéants et l'avons remplacé par encore plus d'activités. En faisant cela, nous oublions une règle très simple, la loi de conservation de l'énergie. stipule qu'elle ne peut être ni créée ni détruite. Elle peut simplement être convertie ou transférée. Alors en plus clair, à chaque minute d'activité, tu utilises de l'énergie. Quotidiennement, tu fais des virements d'énergie de ta réserve, appelons-le ton livret d'épargne, à ton compte d'activité et donc tu l'utilises pour faire pour vie. La seule façon de reconstituer l'énergie perdu, de renflouer ton T-compte épargne et de recevoir un transfert d'énergie d'une autre source pour pouvoir renflouer celui-ci. Le repos, c'est le virement automatique qui vient remplir ton compte d'énergie quand il commence à se vider. Le problème, c'est que si tu ne te reposes pas de manière adaptée, tu te sentiras toujours vidé car il faut que le virement se fasse sur le bon compte. As-tu déjà essayé de remédier à ta fatigue chronique en dormant quelques heures de plus le week-end ? Est-ce que ça a marché ? Ou bien est-ce que tu t'es réveillé dimanche dernier avec l'impression d'être encore plus fatigué ? Il n'y a pas de remède rapide et miracle pour se reposer. C'est une tâche qui prend de la conscience, du temps et qui s'inscrit dans tout un style de vie. Tu as besoin de savoir. ce dont ton corps et ton esprit ont besoin. Dans cet épisode, je vais t'expliquer pourquoi nous nous sommes auto-condamnés à être fatigués. Ensuite, je te montrerai ce qu'il faut faire pour se reposer vraiment. Enfin, je te présenterai en détail les 7 types de fatigue et les repos associés, identifiés par le docteur Talton Smith. Et je te donnerai une idée de repos pour chacune d'elles. mon cahier d'été. Tu trouveras 7 plans détaillés pour chacun de ces 7 types de fatigue que tu pourras suivre pendant une semaine. Pour recharger pleinement, ton compte épargne correspondant. Nous ne déchiffrons pas de carte pour exhiber un trésor et un X n'a jamais, jamais marqué son emplacement. La route est longue, mais l'aventure est au bout. Vous savez combien de temps je décherchais ? Chiffre trésor. Nous sommes tous confrontés à une énigme personnelle, un code secret à déchiffrer pour trouver notre alignement. Trop souvent, nous suivons des chemins tout tracés sans nous questionner. Moi aussi. j'ai longtemps parcouru mon propre labyrinthe avant de trouver mon code. Je suis Hélène Cunet, ex-archéologue, ancienne marketeuse et aujourd'hui coach business. Avec la déchiffreuse, je te partage les clés pour naviguer sereinement dans cette quête unique en t'évitant impasses et solutions préfabriquées. Découvre des ressources, exercices, cas concrets et témoignages, expérimente et provoque ton déclic libérateur. Dans son ouvrage précurseur, Éloge de l'oisiveté, publié en 1935, Bertrand Russell critique la valeur morale du travail. Selon lui, les vertus du travail sont un concept propagé par les classes privilégiées pour maintenir l'ordre social. Cette perspective a mené à une exploitation excessive, en particulier des classes moins aisées. Je cite La notion de devoir, du point de vue historique, s'entend, fut un moyen qu'ont employé les puissants pour amener les autres à consacrer leur vie aux intérêts de leurs maîtres plutôt qu'aux leurs. De toute évidence, s'ils avaient été laissés à eux-mêmes, les paysans des collectivités primitives ne se seraient jamais dessaisis du maigre excédent qui devait être consacré à la subsistance des prêtres et des guerriers, mais auraient soit réduit leur production, soit augmenté leur consommation. Et à retenir la morale du travail. est une morale d'esclave. Russell pense que les avancées technologiques ont rendu possible une production suffisante pour satisfaire les besoins de tous avec beaucoup moins de travail et argumente qu'une journée de travail de 4 heures pourrait suffire, laissant plus de temps pour le loisir et l'oisiveté créative. Pour cela, bien entendu, il faudrait accepter non seulement de ralentir, mais de consommer moins ou le strict nécessaire. Russell défend également l'idée que l'oisiveté n'est pas une perte de temps, mais une opportunité pour l'engagement culturel, intellectuel et le bien-être personnel. En cela, il rejoint la notion d'osium latin, un temps dédié aux activités enrichissantes, loin des contraintes du travail. Si tu te rappelles, c'est d'ailleurs le concept que je t'avais introduit dans le premier épisode de podcast Prendre le temps de prendre le temps Il y a donc bien un problème idéologique. On nous a amené à glorifier le travail et à condamner l'oisiveté. Pourtant, celle-ci, si on y réfléchit, est plus féconde que stérile. En effet, aujourd'hui, la distraction est le mal à éradiquer, l'ennemi à abattre, à coup de psychotropes ou de méthodes miracles pour atteindre. un état divinisé, la concentration absolue, la productivité totale. Mais faut-il vraiment faire disparaître de nos vies les instants de rêverie et d'oisiveté ? N'y a-t-il pas, comme le disait Montaigne, une merveilleuse grâce à se laisser ainsi rouler au vent, être distrait, comme l'ont compris de nombreux penseurs ? C'est entrer dans un autre rapport au monde, moins sérieux, plus créatif. C'est vivre une forme de poésie intérieure propice à notre cheminement vers nous-mêmes. Considérés comme des temps morts, la distraction et l'oisiveté sont décriés. Et le problème, c'est qu'à force de vouloir aller trop vite, quand on appuie sur pause, on se pose de la mauvaise façon. Parce que nous sommes constamment en quête de stimuli externes pour éviter de nous retrouver face à nous-mêmes. Dans cette quête effrénée, on oublie de distinguer les distractions qui nous ramènent à nous-mêmes et qui nous permettent donc de progresser, de mieux nous connaître, et celles qui nous servent simplement à nous évader de nous-mêmes. Ces dernières, les mauvaises distractions, c'est par exemple le défilement incessant sur les réseaux sociaux, ou les notifications sur ton téléphone qui vont te détourner des choses importantes. Elles vont t'empêcher de te reconnecter à tes pensées et à ton être intérieur. Alors que les bonnes distractions sont celles qui vont te permettre de te déconnecter de ta routine quotidienne tout en nourrissant ce qu'il y a au plus profond de toi. Ça peut être lire un livre, écouter de la musique, se promener dans la nature ou simplement regarder passer les nuages. Toutes ces activités vont favoriser la réflexion et l'introspection. Et oui, on oublie souvent que l'ennui est le parent de la créativité. Pourtant, c'est dans ces moments d'oisiveté que notre esprit est libre d'explorer de nouvelles idées et de trouver des solutions créatives à nos problèmes. En effet, des études ont montré que l'ennui stimule notre réseau en mode par défaut. Je te renvoie à l'épisode précédent. C'est la région du cerveau associée à la réflexion introspective, à la planification. d'autobiographie et à la créativité. Lorsque nous nous ennuyons, notre cerveau relie des idées disparates et résout des problèmes de manière innovante. Éloge donc à l'ennui et je me permets de te redonner les mots de Gaël Fay que j'avais déjà cités dans le premier épisode.

  • Speaker #1

    Donc c'est cette tension-là dans laquelle je vis en permanence aujourd'hui dans ma réalité de tous les jours. Je ne m'ennuie pas facilement parce que je dois faire un effort pour parvenir à trouver l'ennui. Alors là, je parle de l'ennui créatif parce qu'il y a plein de définitions à l'ennui, mais moi je parle de l'ennui créatif. Effectivement, celui-ci, il est compliqué à trouver parce que c'est un endroit où on finit... par s'entendre soi, par se trouver soi. Et c'est la grande difficulté, je trouve, du monde dans lequel on est.

  • Speaker #0

    Enfin, il y a une troisième dimension à laquelle je veux t'amener à réfléchir quand on parle de rapport au travail, de ton rapport au travail. Si tu veux vraiment apprendre à te reposer, il faut que tu t'interroges sur les modèles qui t'ont construit et les modèles qu'on t'a transmis. De mon côté... J'ai longtemps pensé qu'il y avait peut-être beaucoup de gens plus intelligents que moi, mais personne ne pourrait travailler plus que moi. Et j'ai gardé cette phrase pendant longtemps sans jamais la remettre en question. Aujourd'hui encore, elle laisse des traces parce que pour moi, une journée réussie est celle où j'ai abattu le maximum de travail. La passion pour le travail n'a jamais été une option quantité de travail a longtemps été mon critère de qualité et d'engagement. Et puis un jour, notamment avec ma découverte avec la psychogénéalogie, je me suis questionnée sur le pourquoi de cette pensée. D'où venait-elle ? Quelle influence avais-je reçue ? Quelle était la vision de travail de mes ancêtres ? Et j'ai pu voir les choses plus clairement. Non, tout le monde ne pense pas comme moi. Alors en très bref. Mon père est un transfuge de classe, le premier de sa lignée à obtenir un doctorat. Passionné par son domaine, je l'ai toujours vu travailler. Quand il n'est pas plongé dans sa science, il construit ou répare des choses à la maison. Il ne s'arrête jamais, ou seulement pour dormir. Et il s'endort très vite. On dit que ses parents le n'ont pas poussé pour les études, mais la consigne était claire, si tu ne travailles pas, le pétrin t'attend. Alors, je ne parle pas du pétrin des vaches, mais... du pétrin du boulanger. En effet, mon grand-père était artisan boulanger. Je ne l'ai pas connu, car il est décidé d'une crise cardiaque quand mon père avait 16 ans, mais on raconte qu'il travaillait d'arrache-pied, se levant au milieu de la nuit pour faire le pain, livrant les villages environnants, et qu'il était passionné, mais il travaillait sans cesse. Alors, je pourrais remonter mon arbre, mais c'est simplement pour te montrer que ce rapport au travail, je le retrouve vraiment dans les différentes générations et pas besoin d'être savant pour se dire à quel point il a pu influencer mon mode de pensée. Ce bout d'histoire personnelle, c'est pour te montrer combien nos origines conditionnent notre rapport au travail. Pour ma part, j'ai grandi avec une conviction positive qui était que le travail peut être une passion, peut être quelque chose de nourrissant intellectuellement, mais j'ai également associé le mérite au volume de travail accompli. Comprendre cette dynamique m'a permis de prendre du recul. Je suis reconnaissante pour ces valeurs. mais j'ai appris aussi à m'octroyer des pauses, à savourer l'instant présent, même s'il n'est pas directement productif. C'est tout un boulot, certes, mais quand on en prend conscience, ça devient plus simple. Dans le cahier d'été, je t'ai préparé une fiche d'exercice complète pour explorer ce rapport au travail. Et sache que j'y ai consacré un chapitre entier, le cinquième, à... l'exploration de tes racines. Alors, une fois que tu sais tout ça maintenant, comment bien se reposer ? Tu l'as compris, le repos ne se résume pas à dormir. C'est un processus complexe, varié, propre à chacun qui permet de se reconstituer, restaurer, renouveler, rétablir, reconstruire, régénérer, remodeler et réparer le repos. comme tu l'auras entendu, commence par le préfixe re parce qu'il nous oblige à revenir à un état antérieur. Ainsi, et j'aime beaucoup cette idée, on peut le voir comme une seconde chance, une opportunité de tout remettre en ordre, de permettre aux choses de se réaligner. Tous les repos ne sont pas égaux. Et le repos le plus efficace est celui... qui permet délibérément de raviver les parties de ta vie qui sont épuisées. Alors, que veut dire cette phrase que j'avoue un peu alambiquée ? Ça veut dire qu'il y a différents types de fatigue et donc différents types de repos. En sachant exactement ce dont tu as besoin, tu pourras avoir une action impactante. Dans son ouvrage, le docteur Dalton Smith partage le cas d'une patiente. Alors, on va l'appeler Caroline et voici ce qu'elle dit en substance. Je me sens constamment épuisée, que ce soit au travail ou à la maison. J'ai l'impression que tous mes efforts sont vains, comme des coups d'épée dans l'eau, et je ne reçois absolument aucune reconnaissance pour ce que je fais. C'est vrai que je tombe souvent malade et j'ai l'impression que je m'éloigne de... de plus en plus de ma famille et de mes amis. Je vois la vie en noir. J'ai souvent des maux de tête et des douleurs dans les cervicales, dans le cou et dans les muscles. Ça me coûte en fait d'interagir quotidiennement et j'ai tendance au bout d'un moment à être super héritable et colérique et je le regrette après. Pour tenir, j'ai tendance à me réfugier dans la nourriture. Il m'arrive d'avaler un somnifère ou de boire un verre de vin en trop. Au final, ça ne m'aide pas vraiment, parce que le lendemain, ça n'accentue que mon sentiment de dépression et de stress. Je fais tous les efforts pour changer les choses, mais je me sens submergée, piégée, sans issue impossible. Ma seule planche de salut, ce sont les vacances. Mais j'avoue, la plupart du temps, je reviens fatiguée et j'ai besoin de vacances pour récupérer des vacances. Alors, est-ce que ce témoignage résonne quelque part chez toi ? Je l'imagine, tout ou en partie. Alors, prenons les choses dans le détail. Si on en revient à cette proposition pour les vacances, j'ai besoin de vacances, de mes vacances, il me semble, et surtout, je dirais, pour les parents d'enfants, que c'est quelque chose que nous rencontrons tous à un moment donné. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que les vacances, comme le sommeil, ne sont pas des solutions. suffisante et durable à la fatigue. Et de même, si tu veux te reposer vraiment, il y a des erreurs à éviter. Et ces pièges, là, je vais te les lister. Tout d'abord, si tu réduis la taille de ta vie, si tu réduis la taille de tes rêves, si tu apprends à penser de plus en plus petit, tu vas t'aigrir. Prendre des médicaments, alors encore une fois, je ne suis pas médecin, mais je dis simplement que prendre des médicaments sans raison, sans consulter, et pour juste les faits qu'ils vont faire sur le moment, n'est pas une solution pérenne. De même, dormir plus ne va pas forcément permettre de te reposer. Autre chose, ce n'est pas en faisant plus, en cumulant les tâches, que tu vas être plus efficace. Le multitasking, ça a été prouvé, ça baisse la qualité. et la productivité de ton travail. Autre chose, se plaindre. Idéolâtrer sa fatigue et son manque de clarté mentale, plutôt que de faire le travail nécessaire, n'est pas une solution pérenne également. Enfin, je te vois, vouloir plaire à tout le monde n'est pas une solution. Les personnes qui cherchent à plaire aux autres et qui sont des bourreaux du travail n'excellent pas dans le repos. Dans cette bataille, ils sont les grands perdants.

  • Speaker #2

    Allergique à la vie, les matins sont obscurs Comme tout un arrière-cou déjà vu Les nuits sont morts, tout le monde t'a abandonné, même la lune Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune Tout va s'arranger C'est faux, je sais que tu sais Des fois j'saurais plus trop quoi dire Mais j'pourrais toujours écouter Tout va pas changer Enfin, sauf si tu le fais, quand tu as le désir à traverser, il n'y a rien à faire sauf d'avancer.

  • Speaker #0

    La solution durable, ainsi que l'invite au Welsan, demande une écoute fine de ses besoins. Elle s'ancre dans le temps et elle s'installe de manière progressive pour durer. Si tu cherches des solutions miracles, tu es au mauvais endroit. Pour pouvoir mettre en place les pistes que je vais te suggérer dans la dernière partie, tu dois être capable de t'accorder quelques minutes par jour pour faire ce que je te propose. Sinon, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin. Il est temps de passer à l'action.

Description

Nous passons notre temps à remplir notre agenda alors que ce que nous souhaitons réellement c’est avoir du temps pour profiter de ce/ceux qui compte/nt pour nous. 

C’est le paradoxe de notre société qui se dit progressiste.  


Ce que tu apprendras dans cet épisode : 

- "La moralité du travail est la moralité des esclaves, et le monde moderne n'a pas besoin d'esclavage." Bertrand Russel, Éloge de l’oisiveté, 1935  

- Pourtant l’ennui a toujours été le parent de la créativité.   

- Notre héritage familial influence profondément notre rapport au travail et au repos. L’interroger, c’est te permettre de faire évoluer tes schémas de pensée. 

- Les pièges à éviter : se reposer vraiment nécessite une écoute attentive de tes besoins et s'ancre progressivement dans le temps. 


Note : pour appliquer les pistes que je vais te proposer, accorde-toi quelques minutes par jour, car il n'existe pas de solution miracle. 

Abonne-toi à la newsletter 💌 https://ladechiffreuse.substack.com/ pour retrouver les ressources mentionnées et offre-toi mon cahier d'été 📘, ton meilleur allié pour passer des vacances vraiment ressourçantes et nourrissantes !

🔥 Partage-moi tes découvertes, tes interrogations et tes réflexions :

Je suis impatiente de te lire et de te répondre personnellement. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Soyons honnêtes, nous sommes tous très occupés. Je suis en train d'enregistrer ce podcast et toi tu l'écoutes, probablement en faisant autre chose en même temps. Que fais-tu en ce moment ? Prépare-tu le dîner ? Travailles-tu ? Ou es-tu en route pour quelque part ? Nous sommes tous pris dans le rythme de nos vies bien remplis, synonyme d'activités, de labeurs, de contributions et tutti quanti. Nous nous épuisons en tentant de faire rentrer dans nos journées un maximum d'activités. sans qu'il ne reste plus aucun espace, sans que plus rien ne passe, et sans pour être autant, au final, pleinement satisfait. Ce n'est pas de plus d'activités dont nous avons envie. Non, nous en avons déjà suffisamment. Ce que nous désirons, c'est plus de temps pour ce qui nous plaît, profiter de nos enfants, de notre conjoint, de notre famille, savourer un bon repas, aller aux toilettes sans être interrompu. Ce qu'on voudrait, finalement, c'est avoir... Oh, belle ville, sans amour, sans soucis, sans problèmes. Oui, la belle ville, on est seul, on est libre, et on traîne. En effet, la vélocité de nos vies engendre la fatigue, le mal de notre siècle. Des études montrent qu'un tiers de la population se sent épuisée à cause d'une vie surchargée. 97% d'entre nous déclarent se sentir fatigué la plupart du temps et les médecins affirment que plus de 10% de leurs patients prennent rendez-vous pour explorer les raisons de leur fatigue inexpliquée. En parallèle, les ventes de suppléments comme les boissons énergétiques, les barres protéinées et le ginseng, ont augmenté de plus de 5% ces deux dernières années. Est-ce que cela veut dire qu'avant, il y a longtemps, ou même simplement au siècle dernier, personne n'était fatigué ? Non, bien sûr. Mais je poserai le postulat que c'était une fatigue différente, peut-être plus saine, car plus physique, et moins complexe, moins fragmentée. que celle qui nous envahit aujourd'hui. Avec le progrès, l'hyperconnectivité et le culte de la productivité et de l'instantanéité, nous avons décidé que le repos n'était pas nécessaire, voire que c'était un vice réservé aux fainéants et l'avons remplacé par encore plus d'activités. En faisant cela, nous oublions une règle très simple, la loi de conservation de l'énergie. stipule qu'elle ne peut être ni créée ni détruite. Elle peut simplement être convertie ou transférée. Alors en plus clair, à chaque minute d'activité, tu utilises de l'énergie. Quotidiennement, tu fais des virements d'énergie de ta réserve, appelons-le ton livret d'épargne, à ton compte d'activité et donc tu l'utilises pour faire pour vie. La seule façon de reconstituer l'énergie perdu, de renflouer ton T-compte épargne et de recevoir un transfert d'énergie d'une autre source pour pouvoir renflouer celui-ci. Le repos, c'est le virement automatique qui vient remplir ton compte d'énergie quand il commence à se vider. Le problème, c'est que si tu ne te reposes pas de manière adaptée, tu te sentiras toujours vidé car il faut que le virement se fasse sur le bon compte. As-tu déjà essayé de remédier à ta fatigue chronique en dormant quelques heures de plus le week-end ? Est-ce que ça a marché ? Ou bien est-ce que tu t'es réveillé dimanche dernier avec l'impression d'être encore plus fatigué ? Il n'y a pas de remède rapide et miracle pour se reposer. C'est une tâche qui prend de la conscience, du temps et qui s'inscrit dans tout un style de vie. Tu as besoin de savoir. ce dont ton corps et ton esprit ont besoin. Dans cet épisode, je vais t'expliquer pourquoi nous nous sommes auto-condamnés à être fatigués. Ensuite, je te montrerai ce qu'il faut faire pour se reposer vraiment. Enfin, je te présenterai en détail les 7 types de fatigue et les repos associés, identifiés par le docteur Talton Smith. Et je te donnerai une idée de repos pour chacune d'elles. mon cahier d'été. Tu trouveras 7 plans détaillés pour chacun de ces 7 types de fatigue que tu pourras suivre pendant une semaine. Pour recharger pleinement, ton compte épargne correspondant. Nous ne déchiffrons pas de carte pour exhiber un trésor et un X n'a jamais, jamais marqué son emplacement. La route est longue, mais l'aventure est au bout. Vous savez combien de temps je décherchais ? Chiffre trésor. Nous sommes tous confrontés à une énigme personnelle, un code secret à déchiffrer pour trouver notre alignement. Trop souvent, nous suivons des chemins tout tracés sans nous questionner. Moi aussi. j'ai longtemps parcouru mon propre labyrinthe avant de trouver mon code. Je suis Hélène Cunet, ex-archéologue, ancienne marketeuse et aujourd'hui coach business. Avec la déchiffreuse, je te partage les clés pour naviguer sereinement dans cette quête unique en t'évitant impasses et solutions préfabriquées. Découvre des ressources, exercices, cas concrets et témoignages, expérimente et provoque ton déclic libérateur. Dans son ouvrage précurseur, Éloge de l'oisiveté, publié en 1935, Bertrand Russell critique la valeur morale du travail. Selon lui, les vertus du travail sont un concept propagé par les classes privilégiées pour maintenir l'ordre social. Cette perspective a mené à une exploitation excessive, en particulier des classes moins aisées. Je cite La notion de devoir, du point de vue historique, s'entend, fut un moyen qu'ont employé les puissants pour amener les autres à consacrer leur vie aux intérêts de leurs maîtres plutôt qu'aux leurs. De toute évidence, s'ils avaient été laissés à eux-mêmes, les paysans des collectivités primitives ne se seraient jamais dessaisis du maigre excédent qui devait être consacré à la subsistance des prêtres et des guerriers, mais auraient soit réduit leur production, soit augmenté leur consommation. Et à retenir la morale du travail. est une morale d'esclave. Russell pense que les avancées technologiques ont rendu possible une production suffisante pour satisfaire les besoins de tous avec beaucoup moins de travail et argumente qu'une journée de travail de 4 heures pourrait suffire, laissant plus de temps pour le loisir et l'oisiveté créative. Pour cela, bien entendu, il faudrait accepter non seulement de ralentir, mais de consommer moins ou le strict nécessaire. Russell défend également l'idée que l'oisiveté n'est pas une perte de temps, mais une opportunité pour l'engagement culturel, intellectuel et le bien-être personnel. En cela, il rejoint la notion d'osium latin, un temps dédié aux activités enrichissantes, loin des contraintes du travail. Si tu te rappelles, c'est d'ailleurs le concept que je t'avais introduit dans le premier épisode de podcast Prendre le temps de prendre le temps Il y a donc bien un problème idéologique. On nous a amené à glorifier le travail et à condamner l'oisiveté. Pourtant, celle-ci, si on y réfléchit, est plus féconde que stérile. En effet, aujourd'hui, la distraction est le mal à éradiquer, l'ennemi à abattre, à coup de psychotropes ou de méthodes miracles pour atteindre. un état divinisé, la concentration absolue, la productivité totale. Mais faut-il vraiment faire disparaître de nos vies les instants de rêverie et d'oisiveté ? N'y a-t-il pas, comme le disait Montaigne, une merveilleuse grâce à se laisser ainsi rouler au vent, être distrait, comme l'ont compris de nombreux penseurs ? C'est entrer dans un autre rapport au monde, moins sérieux, plus créatif. C'est vivre une forme de poésie intérieure propice à notre cheminement vers nous-mêmes. Considérés comme des temps morts, la distraction et l'oisiveté sont décriés. Et le problème, c'est qu'à force de vouloir aller trop vite, quand on appuie sur pause, on se pose de la mauvaise façon. Parce que nous sommes constamment en quête de stimuli externes pour éviter de nous retrouver face à nous-mêmes. Dans cette quête effrénée, on oublie de distinguer les distractions qui nous ramènent à nous-mêmes et qui nous permettent donc de progresser, de mieux nous connaître, et celles qui nous servent simplement à nous évader de nous-mêmes. Ces dernières, les mauvaises distractions, c'est par exemple le défilement incessant sur les réseaux sociaux, ou les notifications sur ton téléphone qui vont te détourner des choses importantes. Elles vont t'empêcher de te reconnecter à tes pensées et à ton être intérieur. Alors que les bonnes distractions sont celles qui vont te permettre de te déconnecter de ta routine quotidienne tout en nourrissant ce qu'il y a au plus profond de toi. Ça peut être lire un livre, écouter de la musique, se promener dans la nature ou simplement regarder passer les nuages. Toutes ces activités vont favoriser la réflexion et l'introspection. Et oui, on oublie souvent que l'ennui est le parent de la créativité. Pourtant, c'est dans ces moments d'oisiveté que notre esprit est libre d'explorer de nouvelles idées et de trouver des solutions créatives à nos problèmes. En effet, des études ont montré que l'ennui stimule notre réseau en mode par défaut. Je te renvoie à l'épisode précédent. C'est la région du cerveau associée à la réflexion introspective, à la planification. d'autobiographie et à la créativité. Lorsque nous nous ennuyons, notre cerveau relie des idées disparates et résout des problèmes de manière innovante. Éloge donc à l'ennui et je me permets de te redonner les mots de Gaël Fay que j'avais déjà cités dans le premier épisode.

  • Speaker #1

    Donc c'est cette tension-là dans laquelle je vis en permanence aujourd'hui dans ma réalité de tous les jours. Je ne m'ennuie pas facilement parce que je dois faire un effort pour parvenir à trouver l'ennui. Alors là, je parle de l'ennui créatif parce qu'il y a plein de définitions à l'ennui, mais moi je parle de l'ennui créatif. Effectivement, celui-ci, il est compliqué à trouver parce que c'est un endroit où on finit... par s'entendre soi, par se trouver soi. Et c'est la grande difficulté, je trouve, du monde dans lequel on est.

  • Speaker #0

    Enfin, il y a une troisième dimension à laquelle je veux t'amener à réfléchir quand on parle de rapport au travail, de ton rapport au travail. Si tu veux vraiment apprendre à te reposer, il faut que tu t'interroges sur les modèles qui t'ont construit et les modèles qu'on t'a transmis. De mon côté... J'ai longtemps pensé qu'il y avait peut-être beaucoup de gens plus intelligents que moi, mais personne ne pourrait travailler plus que moi. Et j'ai gardé cette phrase pendant longtemps sans jamais la remettre en question. Aujourd'hui encore, elle laisse des traces parce que pour moi, une journée réussie est celle où j'ai abattu le maximum de travail. La passion pour le travail n'a jamais été une option quantité de travail a longtemps été mon critère de qualité et d'engagement. Et puis un jour, notamment avec ma découverte avec la psychogénéalogie, je me suis questionnée sur le pourquoi de cette pensée. D'où venait-elle ? Quelle influence avais-je reçue ? Quelle était la vision de travail de mes ancêtres ? Et j'ai pu voir les choses plus clairement. Non, tout le monde ne pense pas comme moi. Alors en très bref. Mon père est un transfuge de classe, le premier de sa lignée à obtenir un doctorat. Passionné par son domaine, je l'ai toujours vu travailler. Quand il n'est pas plongé dans sa science, il construit ou répare des choses à la maison. Il ne s'arrête jamais, ou seulement pour dormir. Et il s'endort très vite. On dit que ses parents le n'ont pas poussé pour les études, mais la consigne était claire, si tu ne travailles pas, le pétrin t'attend. Alors, je ne parle pas du pétrin des vaches, mais... du pétrin du boulanger. En effet, mon grand-père était artisan boulanger. Je ne l'ai pas connu, car il est décidé d'une crise cardiaque quand mon père avait 16 ans, mais on raconte qu'il travaillait d'arrache-pied, se levant au milieu de la nuit pour faire le pain, livrant les villages environnants, et qu'il était passionné, mais il travaillait sans cesse. Alors, je pourrais remonter mon arbre, mais c'est simplement pour te montrer que ce rapport au travail, je le retrouve vraiment dans les différentes générations et pas besoin d'être savant pour se dire à quel point il a pu influencer mon mode de pensée. Ce bout d'histoire personnelle, c'est pour te montrer combien nos origines conditionnent notre rapport au travail. Pour ma part, j'ai grandi avec une conviction positive qui était que le travail peut être une passion, peut être quelque chose de nourrissant intellectuellement, mais j'ai également associé le mérite au volume de travail accompli. Comprendre cette dynamique m'a permis de prendre du recul. Je suis reconnaissante pour ces valeurs. mais j'ai appris aussi à m'octroyer des pauses, à savourer l'instant présent, même s'il n'est pas directement productif. C'est tout un boulot, certes, mais quand on en prend conscience, ça devient plus simple. Dans le cahier d'été, je t'ai préparé une fiche d'exercice complète pour explorer ce rapport au travail. Et sache que j'y ai consacré un chapitre entier, le cinquième, à... l'exploration de tes racines. Alors, une fois que tu sais tout ça maintenant, comment bien se reposer ? Tu l'as compris, le repos ne se résume pas à dormir. C'est un processus complexe, varié, propre à chacun qui permet de se reconstituer, restaurer, renouveler, rétablir, reconstruire, régénérer, remodeler et réparer le repos. comme tu l'auras entendu, commence par le préfixe re parce qu'il nous oblige à revenir à un état antérieur. Ainsi, et j'aime beaucoup cette idée, on peut le voir comme une seconde chance, une opportunité de tout remettre en ordre, de permettre aux choses de se réaligner. Tous les repos ne sont pas égaux. Et le repos le plus efficace est celui... qui permet délibérément de raviver les parties de ta vie qui sont épuisées. Alors, que veut dire cette phrase que j'avoue un peu alambiquée ? Ça veut dire qu'il y a différents types de fatigue et donc différents types de repos. En sachant exactement ce dont tu as besoin, tu pourras avoir une action impactante. Dans son ouvrage, le docteur Dalton Smith partage le cas d'une patiente. Alors, on va l'appeler Caroline et voici ce qu'elle dit en substance. Je me sens constamment épuisée, que ce soit au travail ou à la maison. J'ai l'impression que tous mes efforts sont vains, comme des coups d'épée dans l'eau, et je ne reçois absolument aucune reconnaissance pour ce que je fais. C'est vrai que je tombe souvent malade et j'ai l'impression que je m'éloigne de... de plus en plus de ma famille et de mes amis. Je vois la vie en noir. J'ai souvent des maux de tête et des douleurs dans les cervicales, dans le cou et dans les muscles. Ça me coûte en fait d'interagir quotidiennement et j'ai tendance au bout d'un moment à être super héritable et colérique et je le regrette après. Pour tenir, j'ai tendance à me réfugier dans la nourriture. Il m'arrive d'avaler un somnifère ou de boire un verre de vin en trop. Au final, ça ne m'aide pas vraiment, parce que le lendemain, ça n'accentue que mon sentiment de dépression et de stress. Je fais tous les efforts pour changer les choses, mais je me sens submergée, piégée, sans issue impossible. Ma seule planche de salut, ce sont les vacances. Mais j'avoue, la plupart du temps, je reviens fatiguée et j'ai besoin de vacances pour récupérer des vacances. Alors, est-ce que ce témoignage résonne quelque part chez toi ? Je l'imagine, tout ou en partie. Alors, prenons les choses dans le détail. Si on en revient à cette proposition pour les vacances, j'ai besoin de vacances, de mes vacances, il me semble, et surtout, je dirais, pour les parents d'enfants, que c'est quelque chose que nous rencontrons tous à un moment donné. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que les vacances, comme le sommeil, ne sont pas des solutions. suffisante et durable à la fatigue. Et de même, si tu veux te reposer vraiment, il y a des erreurs à éviter. Et ces pièges, là, je vais te les lister. Tout d'abord, si tu réduis la taille de ta vie, si tu réduis la taille de tes rêves, si tu apprends à penser de plus en plus petit, tu vas t'aigrir. Prendre des médicaments, alors encore une fois, je ne suis pas médecin, mais je dis simplement que prendre des médicaments sans raison, sans consulter, et pour juste les faits qu'ils vont faire sur le moment, n'est pas une solution pérenne. De même, dormir plus ne va pas forcément permettre de te reposer. Autre chose, ce n'est pas en faisant plus, en cumulant les tâches, que tu vas être plus efficace. Le multitasking, ça a été prouvé, ça baisse la qualité. et la productivité de ton travail. Autre chose, se plaindre. Idéolâtrer sa fatigue et son manque de clarté mentale, plutôt que de faire le travail nécessaire, n'est pas une solution pérenne également. Enfin, je te vois, vouloir plaire à tout le monde n'est pas une solution. Les personnes qui cherchent à plaire aux autres et qui sont des bourreaux du travail n'excellent pas dans le repos. Dans cette bataille, ils sont les grands perdants.

  • Speaker #2

    Allergique à la vie, les matins sont obscurs Comme tout un arrière-cou déjà vu Les nuits sont morts, tout le monde t'a abandonné, même la lune Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune Tout va s'arranger C'est faux, je sais que tu sais Des fois j'saurais plus trop quoi dire Mais j'pourrais toujours écouter Tout va pas changer Enfin, sauf si tu le fais, quand tu as le désir à traverser, il n'y a rien à faire sauf d'avancer.

  • Speaker #0

    La solution durable, ainsi que l'invite au Welsan, demande une écoute fine de ses besoins. Elle s'ancre dans le temps et elle s'installe de manière progressive pour durer. Si tu cherches des solutions miracles, tu es au mauvais endroit. Pour pouvoir mettre en place les pistes que je vais te suggérer dans la dernière partie, tu dois être capable de t'accorder quelques minutes par jour pour faire ce que je te propose. Sinon, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin. Il est temps de passer à l'action.

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Description

Nous passons notre temps à remplir notre agenda alors que ce que nous souhaitons réellement c’est avoir du temps pour profiter de ce/ceux qui compte/nt pour nous. 

C’est le paradoxe de notre société qui se dit progressiste.  


Ce que tu apprendras dans cet épisode : 

- "La moralité du travail est la moralité des esclaves, et le monde moderne n'a pas besoin d'esclavage." Bertrand Russel, Éloge de l’oisiveté, 1935  

- Pourtant l’ennui a toujours été le parent de la créativité.   

- Notre héritage familial influence profondément notre rapport au travail et au repos. L’interroger, c’est te permettre de faire évoluer tes schémas de pensée. 

- Les pièges à éviter : se reposer vraiment nécessite une écoute attentive de tes besoins et s'ancre progressivement dans le temps. 


Note : pour appliquer les pistes que je vais te proposer, accorde-toi quelques minutes par jour, car il n'existe pas de solution miracle. 

Abonne-toi à la newsletter 💌 https://ladechiffreuse.substack.com/ pour retrouver les ressources mentionnées et offre-toi mon cahier d'été 📘, ton meilleur allié pour passer des vacances vraiment ressourçantes et nourrissantes !

🔥 Partage-moi tes découvertes, tes interrogations et tes réflexions :

Je suis impatiente de te lire et de te répondre personnellement. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Soyons honnêtes, nous sommes tous très occupés. Je suis en train d'enregistrer ce podcast et toi tu l'écoutes, probablement en faisant autre chose en même temps. Que fais-tu en ce moment ? Prépare-tu le dîner ? Travailles-tu ? Ou es-tu en route pour quelque part ? Nous sommes tous pris dans le rythme de nos vies bien remplis, synonyme d'activités, de labeurs, de contributions et tutti quanti. Nous nous épuisons en tentant de faire rentrer dans nos journées un maximum d'activités. sans qu'il ne reste plus aucun espace, sans que plus rien ne passe, et sans pour être autant, au final, pleinement satisfait. Ce n'est pas de plus d'activités dont nous avons envie. Non, nous en avons déjà suffisamment. Ce que nous désirons, c'est plus de temps pour ce qui nous plaît, profiter de nos enfants, de notre conjoint, de notre famille, savourer un bon repas, aller aux toilettes sans être interrompu. Ce qu'on voudrait, finalement, c'est avoir... Oh, belle ville, sans amour, sans soucis, sans problèmes. Oui, la belle ville, on est seul, on est libre, et on traîne. En effet, la vélocité de nos vies engendre la fatigue, le mal de notre siècle. Des études montrent qu'un tiers de la population se sent épuisée à cause d'une vie surchargée. 97% d'entre nous déclarent se sentir fatigué la plupart du temps et les médecins affirment que plus de 10% de leurs patients prennent rendez-vous pour explorer les raisons de leur fatigue inexpliquée. En parallèle, les ventes de suppléments comme les boissons énergétiques, les barres protéinées et le ginseng, ont augmenté de plus de 5% ces deux dernières années. Est-ce que cela veut dire qu'avant, il y a longtemps, ou même simplement au siècle dernier, personne n'était fatigué ? Non, bien sûr. Mais je poserai le postulat que c'était une fatigue différente, peut-être plus saine, car plus physique, et moins complexe, moins fragmentée. que celle qui nous envahit aujourd'hui. Avec le progrès, l'hyperconnectivité et le culte de la productivité et de l'instantanéité, nous avons décidé que le repos n'était pas nécessaire, voire que c'était un vice réservé aux fainéants et l'avons remplacé par encore plus d'activités. En faisant cela, nous oublions une règle très simple, la loi de conservation de l'énergie. stipule qu'elle ne peut être ni créée ni détruite. Elle peut simplement être convertie ou transférée. Alors en plus clair, à chaque minute d'activité, tu utilises de l'énergie. Quotidiennement, tu fais des virements d'énergie de ta réserve, appelons-le ton livret d'épargne, à ton compte d'activité et donc tu l'utilises pour faire pour vie. La seule façon de reconstituer l'énergie perdu, de renflouer ton T-compte épargne et de recevoir un transfert d'énergie d'une autre source pour pouvoir renflouer celui-ci. Le repos, c'est le virement automatique qui vient remplir ton compte d'énergie quand il commence à se vider. Le problème, c'est que si tu ne te reposes pas de manière adaptée, tu te sentiras toujours vidé car il faut que le virement se fasse sur le bon compte. As-tu déjà essayé de remédier à ta fatigue chronique en dormant quelques heures de plus le week-end ? Est-ce que ça a marché ? Ou bien est-ce que tu t'es réveillé dimanche dernier avec l'impression d'être encore plus fatigué ? Il n'y a pas de remède rapide et miracle pour se reposer. C'est une tâche qui prend de la conscience, du temps et qui s'inscrit dans tout un style de vie. Tu as besoin de savoir. ce dont ton corps et ton esprit ont besoin. Dans cet épisode, je vais t'expliquer pourquoi nous nous sommes auto-condamnés à être fatigués. Ensuite, je te montrerai ce qu'il faut faire pour se reposer vraiment. Enfin, je te présenterai en détail les 7 types de fatigue et les repos associés, identifiés par le docteur Talton Smith. Et je te donnerai une idée de repos pour chacune d'elles. mon cahier d'été. Tu trouveras 7 plans détaillés pour chacun de ces 7 types de fatigue que tu pourras suivre pendant une semaine. Pour recharger pleinement, ton compte épargne correspondant. Nous ne déchiffrons pas de carte pour exhiber un trésor et un X n'a jamais, jamais marqué son emplacement. La route est longue, mais l'aventure est au bout. Vous savez combien de temps je décherchais ? Chiffre trésor. Nous sommes tous confrontés à une énigme personnelle, un code secret à déchiffrer pour trouver notre alignement. Trop souvent, nous suivons des chemins tout tracés sans nous questionner. Moi aussi. j'ai longtemps parcouru mon propre labyrinthe avant de trouver mon code. Je suis Hélène Cunet, ex-archéologue, ancienne marketeuse et aujourd'hui coach business. Avec la déchiffreuse, je te partage les clés pour naviguer sereinement dans cette quête unique en t'évitant impasses et solutions préfabriquées. Découvre des ressources, exercices, cas concrets et témoignages, expérimente et provoque ton déclic libérateur. Dans son ouvrage précurseur, Éloge de l'oisiveté, publié en 1935, Bertrand Russell critique la valeur morale du travail. Selon lui, les vertus du travail sont un concept propagé par les classes privilégiées pour maintenir l'ordre social. Cette perspective a mené à une exploitation excessive, en particulier des classes moins aisées. Je cite La notion de devoir, du point de vue historique, s'entend, fut un moyen qu'ont employé les puissants pour amener les autres à consacrer leur vie aux intérêts de leurs maîtres plutôt qu'aux leurs. De toute évidence, s'ils avaient été laissés à eux-mêmes, les paysans des collectivités primitives ne se seraient jamais dessaisis du maigre excédent qui devait être consacré à la subsistance des prêtres et des guerriers, mais auraient soit réduit leur production, soit augmenté leur consommation. Et à retenir la morale du travail. est une morale d'esclave. Russell pense que les avancées technologiques ont rendu possible une production suffisante pour satisfaire les besoins de tous avec beaucoup moins de travail et argumente qu'une journée de travail de 4 heures pourrait suffire, laissant plus de temps pour le loisir et l'oisiveté créative. Pour cela, bien entendu, il faudrait accepter non seulement de ralentir, mais de consommer moins ou le strict nécessaire. Russell défend également l'idée que l'oisiveté n'est pas une perte de temps, mais une opportunité pour l'engagement culturel, intellectuel et le bien-être personnel. En cela, il rejoint la notion d'osium latin, un temps dédié aux activités enrichissantes, loin des contraintes du travail. Si tu te rappelles, c'est d'ailleurs le concept que je t'avais introduit dans le premier épisode de podcast Prendre le temps de prendre le temps Il y a donc bien un problème idéologique. On nous a amené à glorifier le travail et à condamner l'oisiveté. Pourtant, celle-ci, si on y réfléchit, est plus féconde que stérile. En effet, aujourd'hui, la distraction est le mal à éradiquer, l'ennemi à abattre, à coup de psychotropes ou de méthodes miracles pour atteindre. un état divinisé, la concentration absolue, la productivité totale. Mais faut-il vraiment faire disparaître de nos vies les instants de rêverie et d'oisiveté ? N'y a-t-il pas, comme le disait Montaigne, une merveilleuse grâce à se laisser ainsi rouler au vent, être distrait, comme l'ont compris de nombreux penseurs ? C'est entrer dans un autre rapport au monde, moins sérieux, plus créatif. C'est vivre une forme de poésie intérieure propice à notre cheminement vers nous-mêmes. Considérés comme des temps morts, la distraction et l'oisiveté sont décriés. Et le problème, c'est qu'à force de vouloir aller trop vite, quand on appuie sur pause, on se pose de la mauvaise façon. Parce que nous sommes constamment en quête de stimuli externes pour éviter de nous retrouver face à nous-mêmes. Dans cette quête effrénée, on oublie de distinguer les distractions qui nous ramènent à nous-mêmes et qui nous permettent donc de progresser, de mieux nous connaître, et celles qui nous servent simplement à nous évader de nous-mêmes. Ces dernières, les mauvaises distractions, c'est par exemple le défilement incessant sur les réseaux sociaux, ou les notifications sur ton téléphone qui vont te détourner des choses importantes. Elles vont t'empêcher de te reconnecter à tes pensées et à ton être intérieur. Alors que les bonnes distractions sont celles qui vont te permettre de te déconnecter de ta routine quotidienne tout en nourrissant ce qu'il y a au plus profond de toi. Ça peut être lire un livre, écouter de la musique, se promener dans la nature ou simplement regarder passer les nuages. Toutes ces activités vont favoriser la réflexion et l'introspection. Et oui, on oublie souvent que l'ennui est le parent de la créativité. Pourtant, c'est dans ces moments d'oisiveté que notre esprit est libre d'explorer de nouvelles idées et de trouver des solutions créatives à nos problèmes. En effet, des études ont montré que l'ennui stimule notre réseau en mode par défaut. Je te renvoie à l'épisode précédent. C'est la région du cerveau associée à la réflexion introspective, à la planification. d'autobiographie et à la créativité. Lorsque nous nous ennuyons, notre cerveau relie des idées disparates et résout des problèmes de manière innovante. Éloge donc à l'ennui et je me permets de te redonner les mots de Gaël Fay que j'avais déjà cités dans le premier épisode.

  • Speaker #1

    Donc c'est cette tension-là dans laquelle je vis en permanence aujourd'hui dans ma réalité de tous les jours. Je ne m'ennuie pas facilement parce que je dois faire un effort pour parvenir à trouver l'ennui. Alors là, je parle de l'ennui créatif parce qu'il y a plein de définitions à l'ennui, mais moi je parle de l'ennui créatif. Effectivement, celui-ci, il est compliqué à trouver parce que c'est un endroit où on finit... par s'entendre soi, par se trouver soi. Et c'est la grande difficulté, je trouve, du monde dans lequel on est.

  • Speaker #0

    Enfin, il y a une troisième dimension à laquelle je veux t'amener à réfléchir quand on parle de rapport au travail, de ton rapport au travail. Si tu veux vraiment apprendre à te reposer, il faut que tu t'interroges sur les modèles qui t'ont construit et les modèles qu'on t'a transmis. De mon côté... J'ai longtemps pensé qu'il y avait peut-être beaucoup de gens plus intelligents que moi, mais personne ne pourrait travailler plus que moi. Et j'ai gardé cette phrase pendant longtemps sans jamais la remettre en question. Aujourd'hui encore, elle laisse des traces parce que pour moi, une journée réussie est celle où j'ai abattu le maximum de travail. La passion pour le travail n'a jamais été une option quantité de travail a longtemps été mon critère de qualité et d'engagement. Et puis un jour, notamment avec ma découverte avec la psychogénéalogie, je me suis questionnée sur le pourquoi de cette pensée. D'où venait-elle ? Quelle influence avais-je reçue ? Quelle était la vision de travail de mes ancêtres ? Et j'ai pu voir les choses plus clairement. Non, tout le monde ne pense pas comme moi. Alors en très bref. Mon père est un transfuge de classe, le premier de sa lignée à obtenir un doctorat. Passionné par son domaine, je l'ai toujours vu travailler. Quand il n'est pas plongé dans sa science, il construit ou répare des choses à la maison. Il ne s'arrête jamais, ou seulement pour dormir. Et il s'endort très vite. On dit que ses parents le n'ont pas poussé pour les études, mais la consigne était claire, si tu ne travailles pas, le pétrin t'attend. Alors, je ne parle pas du pétrin des vaches, mais... du pétrin du boulanger. En effet, mon grand-père était artisan boulanger. Je ne l'ai pas connu, car il est décidé d'une crise cardiaque quand mon père avait 16 ans, mais on raconte qu'il travaillait d'arrache-pied, se levant au milieu de la nuit pour faire le pain, livrant les villages environnants, et qu'il était passionné, mais il travaillait sans cesse. Alors, je pourrais remonter mon arbre, mais c'est simplement pour te montrer que ce rapport au travail, je le retrouve vraiment dans les différentes générations et pas besoin d'être savant pour se dire à quel point il a pu influencer mon mode de pensée. Ce bout d'histoire personnelle, c'est pour te montrer combien nos origines conditionnent notre rapport au travail. Pour ma part, j'ai grandi avec une conviction positive qui était que le travail peut être une passion, peut être quelque chose de nourrissant intellectuellement, mais j'ai également associé le mérite au volume de travail accompli. Comprendre cette dynamique m'a permis de prendre du recul. Je suis reconnaissante pour ces valeurs. mais j'ai appris aussi à m'octroyer des pauses, à savourer l'instant présent, même s'il n'est pas directement productif. C'est tout un boulot, certes, mais quand on en prend conscience, ça devient plus simple. Dans le cahier d'été, je t'ai préparé une fiche d'exercice complète pour explorer ce rapport au travail. Et sache que j'y ai consacré un chapitre entier, le cinquième, à... l'exploration de tes racines. Alors, une fois que tu sais tout ça maintenant, comment bien se reposer ? Tu l'as compris, le repos ne se résume pas à dormir. C'est un processus complexe, varié, propre à chacun qui permet de se reconstituer, restaurer, renouveler, rétablir, reconstruire, régénérer, remodeler et réparer le repos. comme tu l'auras entendu, commence par le préfixe re parce qu'il nous oblige à revenir à un état antérieur. Ainsi, et j'aime beaucoup cette idée, on peut le voir comme une seconde chance, une opportunité de tout remettre en ordre, de permettre aux choses de se réaligner. Tous les repos ne sont pas égaux. Et le repos le plus efficace est celui... qui permet délibérément de raviver les parties de ta vie qui sont épuisées. Alors, que veut dire cette phrase que j'avoue un peu alambiquée ? Ça veut dire qu'il y a différents types de fatigue et donc différents types de repos. En sachant exactement ce dont tu as besoin, tu pourras avoir une action impactante. Dans son ouvrage, le docteur Dalton Smith partage le cas d'une patiente. Alors, on va l'appeler Caroline et voici ce qu'elle dit en substance. Je me sens constamment épuisée, que ce soit au travail ou à la maison. J'ai l'impression que tous mes efforts sont vains, comme des coups d'épée dans l'eau, et je ne reçois absolument aucune reconnaissance pour ce que je fais. C'est vrai que je tombe souvent malade et j'ai l'impression que je m'éloigne de... de plus en plus de ma famille et de mes amis. Je vois la vie en noir. J'ai souvent des maux de tête et des douleurs dans les cervicales, dans le cou et dans les muscles. Ça me coûte en fait d'interagir quotidiennement et j'ai tendance au bout d'un moment à être super héritable et colérique et je le regrette après. Pour tenir, j'ai tendance à me réfugier dans la nourriture. Il m'arrive d'avaler un somnifère ou de boire un verre de vin en trop. Au final, ça ne m'aide pas vraiment, parce que le lendemain, ça n'accentue que mon sentiment de dépression et de stress. Je fais tous les efforts pour changer les choses, mais je me sens submergée, piégée, sans issue impossible. Ma seule planche de salut, ce sont les vacances. Mais j'avoue, la plupart du temps, je reviens fatiguée et j'ai besoin de vacances pour récupérer des vacances. Alors, est-ce que ce témoignage résonne quelque part chez toi ? Je l'imagine, tout ou en partie. Alors, prenons les choses dans le détail. Si on en revient à cette proposition pour les vacances, j'ai besoin de vacances, de mes vacances, il me semble, et surtout, je dirais, pour les parents d'enfants, que c'est quelque chose que nous rencontrons tous à un moment donné. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que les vacances, comme le sommeil, ne sont pas des solutions. suffisante et durable à la fatigue. Et de même, si tu veux te reposer vraiment, il y a des erreurs à éviter. Et ces pièges, là, je vais te les lister. Tout d'abord, si tu réduis la taille de ta vie, si tu réduis la taille de tes rêves, si tu apprends à penser de plus en plus petit, tu vas t'aigrir. Prendre des médicaments, alors encore une fois, je ne suis pas médecin, mais je dis simplement que prendre des médicaments sans raison, sans consulter, et pour juste les faits qu'ils vont faire sur le moment, n'est pas une solution pérenne. De même, dormir plus ne va pas forcément permettre de te reposer. Autre chose, ce n'est pas en faisant plus, en cumulant les tâches, que tu vas être plus efficace. Le multitasking, ça a été prouvé, ça baisse la qualité. et la productivité de ton travail. Autre chose, se plaindre. Idéolâtrer sa fatigue et son manque de clarté mentale, plutôt que de faire le travail nécessaire, n'est pas une solution pérenne également. Enfin, je te vois, vouloir plaire à tout le monde n'est pas une solution. Les personnes qui cherchent à plaire aux autres et qui sont des bourreaux du travail n'excellent pas dans le repos. Dans cette bataille, ils sont les grands perdants.

  • Speaker #2

    Allergique à la vie, les matins sont obscurs Comme tout un arrière-cou déjà vu Les nuits sont morts, tout le monde t'a abandonné, même la lune Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune Tout va s'arranger C'est faux, je sais que tu sais Des fois j'saurais plus trop quoi dire Mais j'pourrais toujours écouter Tout va pas changer Enfin, sauf si tu le fais, quand tu as le désir à traverser, il n'y a rien à faire sauf d'avancer.

  • Speaker #0

    La solution durable, ainsi que l'invite au Welsan, demande une écoute fine de ses besoins. Elle s'ancre dans le temps et elle s'installe de manière progressive pour durer. Si tu cherches des solutions miracles, tu es au mauvais endroit. Pour pouvoir mettre en place les pistes que je vais te suggérer dans la dernière partie, tu dois être capable de t'accorder quelques minutes par jour pour faire ce que je te propose. Sinon, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin. Il est temps de passer à l'action.

Description

Nous passons notre temps à remplir notre agenda alors que ce que nous souhaitons réellement c’est avoir du temps pour profiter de ce/ceux qui compte/nt pour nous. 

C’est le paradoxe de notre société qui se dit progressiste.  


Ce que tu apprendras dans cet épisode : 

- "La moralité du travail est la moralité des esclaves, et le monde moderne n'a pas besoin d'esclavage." Bertrand Russel, Éloge de l’oisiveté, 1935  

- Pourtant l’ennui a toujours été le parent de la créativité.   

- Notre héritage familial influence profondément notre rapport au travail et au repos. L’interroger, c’est te permettre de faire évoluer tes schémas de pensée. 

- Les pièges à éviter : se reposer vraiment nécessite une écoute attentive de tes besoins et s'ancre progressivement dans le temps. 


Note : pour appliquer les pistes que je vais te proposer, accorde-toi quelques minutes par jour, car il n'existe pas de solution miracle. 

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  • Speaker #0

    Soyons honnêtes, nous sommes tous très occupés. Je suis en train d'enregistrer ce podcast et toi tu l'écoutes, probablement en faisant autre chose en même temps. Que fais-tu en ce moment ? Prépare-tu le dîner ? Travailles-tu ? Ou es-tu en route pour quelque part ? Nous sommes tous pris dans le rythme de nos vies bien remplis, synonyme d'activités, de labeurs, de contributions et tutti quanti. Nous nous épuisons en tentant de faire rentrer dans nos journées un maximum d'activités. sans qu'il ne reste plus aucun espace, sans que plus rien ne passe, et sans pour être autant, au final, pleinement satisfait. Ce n'est pas de plus d'activités dont nous avons envie. Non, nous en avons déjà suffisamment. Ce que nous désirons, c'est plus de temps pour ce qui nous plaît, profiter de nos enfants, de notre conjoint, de notre famille, savourer un bon repas, aller aux toilettes sans être interrompu. Ce qu'on voudrait, finalement, c'est avoir... Oh, belle ville, sans amour, sans soucis, sans problèmes. Oui, la belle ville, on est seul, on est libre, et on traîne. En effet, la vélocité de nos vies engendre la fatigue, le mal de notre siècle. Des études montrent qu'un tiers de la population se sent épuisée à cause d'une vie surchargée. 97% d'entre nous déclarent se sentir fatigué la plupart du temps et les médecins affirment que plus de 10% de leurs patients prennent rendez-vous pour explorer les raisons de leur fatigue inexpliquée. En parallèle, les ventes de suppléments comme les boissons énergétiques, les barres protéinées et le ginseng, ont augmenté de plus de 5% ces deux dernières années. Est-ce que cela veut dire qu'avant, il y a longtemps, ou même simplement au siècle dernier, personne n'était fatigué ? Non, bien sûr. Mais je poserai le postulat que c'était une fatigue différente, peut-être plus saine, car plus physique, et moins complexe, moins fragmentée. que celle qui nous envahit aujourd'hui. Avec le progrès, l'hyperconnectivité et le culte de la productivité et de l'instantanéité, nous avons décidé que le repos n'était pas nécessaire, voire que c'était un vice réservé aux fainéants et l'avons remplacé par encore plus d'activités. En faisant cela, nous oublions une règle très simple, la loi de conservation de l'énergie. stipule qu'elle ne peut être ni créée ni détruite. Elle peut simplement être convertie ou transférée. Alors en plus clair, à chaque minute d'activité, tu utilises de l'énergie. Quotidiennement, tu fais des virements d'énergie de ta réserve, appelons-le ton livret d'épargne, à ton compte d'activité et donc tu l'utilises pour faire pour vie. La seule façon de reconstituer l'énergie perdu, de renflouer ton T-compte épargne et de recevoir un transfert d'énergie d'une autre source pour pouvoir renflouer celui-ci. Le repos, c'est le virement automatique qui vient remplir ton compte d'énergie quand il commence à se vider. Le problème, c'est que si tu ne te reposes pas de manière adaptée, tu te sentiras toujours vidé car il faut que le virement se fasse sur le bon compte. As-tu déjà essayé de remédier à ta fatigue chronique en dormant quelques heures de plus le week-end ? Est-ce que ça a marché ? Ou bien est-ce que tu t'es réveillé dimanche dernier avec l'impression d'être encore plus fatigué ? Il n'y a pas de remède rapide et miracle pour se reposer. C'est une tâche qui prend de la conscience, du temps et qui s'inscrit dans tout un style de vie. Tu as besoin de savoir. ce dont ton corps et ton esprit ont besoin. Dans cet épisode, je vais t'expliquer pourquoi nous nous sommes auto-condamnés à être fatigués. Ensuite, je te montrerai ce qu'il faut faire pour se reposer vraiment. Enfin, je te présenterai en détail les 7 types de fatigue et les repos associés, identifiés par le docteur Talton Smith. Et je te donnerai une idée de repos pour chacune d'elles. mon cahier d'été. Tu trouveras 7 plans détaillés pour chacun de ces 7 types de fatigue que tu pourras suivre pendant une semaine. Pour recharger pleinement, ton compte épargne correspondant. Nous ne déchiffrons pas de carte pour exhiber un trésor et un X n'a jamais, jamais marqué son emplacement. La route est longue, mais l'aventure est au bout. Vous savez combien de temps je décherchais ? Chiffre trésor. Nous sommes tous confrontés à une énigme personnelle, un code secret à déchiffrer pour trouver notre alignement. Trop souvent, nous suivons des chemins tout tracés sans nous questionner. Moi aussi. j'ai longtemps parcouru mon propre labyrinthe avant de trouver mon code. Je suis Hélène Cunet, ex-archéologue, ancienne marketeuse et aujourd'hui coach business. Avec la déchiffreuse, je te partage les clés pour naviguer sereinement dans cette quête unique en t'évitant impasses et solutions préfabriquées. Découvre des ressources, exercices, cas concrets et témoignages, expérimente et provoque ton déclic libérateur. Dans son ouvrage précurseur, Éloge de l'oisiveté, publié en 1935, Bertrand Russell critique la valeur morale du travail. Selon lui, les vertus du travail sont un concept propagé par les classes privilégiées pour maintenir l'ordre social. Cette perspective a mené à une exploitation excessive, en particulier des classes moins aisées. Je cite La notion de devoir, du point de vue historique, s'entend, fut un moyen qu'ont employé les puissants pour amener les autres à consacrer leur vie aux intérêts de leurs maîtres plutôt qu'aux leurs. De toute évidence, s'ils avaient été laissés à eux-mêmes, les paysans des collectivités primitives ne se seraient jamais dessaisis du maigre excédent qui devait être consacré à la subsistance des prêtres et des guerriers, mais auraient soit réduit leur production, soit augmenté leur consommation. Et à retenir la morale du travail. est une morale d'esclave. Russell pense que les avancées technologiques ont rendu possible une production suffisante pour satisfaire les besoins de tous avec beaucoup moins de travail et argumente qu'une journée de travail de 4 heures pourrait suffire, laissant plus de temps pour le loisir et l'oisiveté créative. Pour cela, bien entendu, il faudrait accepter non seulement de ralentir, mais de consommer moins ou le strict nécessaire. Russell défend également l'idée que l'oisiveté n'est pas une perte de temps, mais une opportunité pour l'engagement culturel, intellectuel et le bien-être personnel. En cela, il rejoint la notion d'osium latin, un temps dédié aux activités enrichissantes, loin des contraintes du travail. Si tu te rappelles, c'est d'ailleurs le concept que je t'avais introduit dans le premier épisode de podcast Prendre le temps de prendre le temps Il y a donc bien un problème idéologique. On nous a amené à glorifier le travail et à condamner l'oisiveté. Pourtant, celle-ci, si on y réfléchit, est plus féconde que stérile. En effet, aujourd'hui, la distraction est le mal à éradiquer, l'ennemi à abattre, à coup de psychotropes ou de méthodes miracles pour atteindre. un état divinisé, la concentration absolue, la productivité totale. Mais faut-il vraiment faire disparaître de nos vies les instants de rêverie et d'oisiveté ? N'y a-t-il pas, comme le disait Montaigne, une merveilleuse grâce à se laisser ainsi rouler au vent, être distrait, comme l'ont compris de nombreux penseurs ? C'est entrer dans un autre rapport au monde, moins sérieux, plus créatif. C'est vivre une forme de poésie intérieure propice à notre cheminement vers nous-mêmes. Considérés comme des temps morts, la distraction et l'oisiveté sont décriés. Et le problème, c'est qu'à force de vouloir aller trop vite, quand on appuie sur pause, on se pose de la mauvaise façon. Parce que nous sommes constamment en quête de stimuli externes pour éviter de nous retrouver face à nous-mêmes. Dans cette quête effrénée, on oublie de distinguer les distractions qui nous ramènent à nous-mêmes et qui nous permettent donc de progresser, de mieux nous connaître, et celles qui nous servent simplement à nous évader de nous-mêmes. Ces dernières, les mauvaises distractions, c'est par exemple le défilement incessant sur les réseaux sociaux, ou les notifications sur ton téléphone qui vont te détourner des choses importantes. Elles vont t'empêcher de te reconnecter à tes pensées et à ton être intérieur. Alors que les bonnes distractions sont celles qui vont te permettre de te déconnecter de ta routine quotidienne tout en nourrissant ce qu'il y a au plus profond de toi. Ça peut être lire un livre, écouter de la musique, se promener dans la nature ou simplement regarder passer les nuages. Toutes ces activités vont favoriser la réflexion et l'introspection. Et oui, on oublie souvent que l'ennui est le parent de la créativité. Pourtant, c'est dans ces moments d'oisiveté que notre esprit est libre d'explorer de nouvelles idées et de trouver des solutions créatives à nos problèmes. En effet, des études ont montré que l'ennui stimule notre réseau en mode par défaut. Je te renvoie à l'épisode précédent. C'est la région du cerveau associée à la réflexion introspective, à la planification. d'autobiographie et à la créativité. Lorsque nous nous ennuyons, notre cerveau relie des idées disparates et résout des problèmes de manière innovante. Éloge donc à l'ennui et je me permets de te redonner les mots de Gaël Fay que j'avais déjà cités dans le premier épisode.

  • Speaker #1

    Donc c'est cette tension-là dans laquelle je vis en permanence aujourd'hui dans ma réalité de tous les jours. Je ne m'ennuie pas facilement parce que je dois faire un effort pour parvenir à trouver l'ennui. Alors là, je parle de l'ennui créatif parce qu'il y a plein de définitions à l'ennui, mais moi je parle de l'ennui créatif. Effectivement, celui-ci, il est compliqué à trouver parce que c'est un endroit où on finit... par s'entendre soi, par se trouver soi. Et c'est la grande difficulté, je trouve, du monde dans lequel on est.

  • Speaker #0

    Enfin, il y a une troisième dimension à laquelle je veux t'amener à réfléchir quand on parle de rapport au travail, de ton rapport au travail. Si tu veux vraiment apprendre à te reposer, il faut que tu t'interroges sur les modèles qui t'ont construit et les modèles qu'on t'a transmis. De mon côté... J'ai longtemps pensé qu'il y avait peut-être beaucoup de gens plus intelligents que moi, mais personne ne pourrait travailler plus que moi. Et j'ai gardé cette phrase pendant longtemps sans jamais la remettre en question. Aujourd'hui encore, elle laisse des traces parce que pour moi, une journée réussie est celle où j'ai abattu le maximum de travail. La passion pour le travail n'a jamais été une option quantité de travail a longtemps été mon critère de qualité et d'engagement. Et puis un jour, notamment avec ma découverte avec la psychogénéalogie, je me suis questionnée sur le pourquoi de cette pensée. D'où venait-elle ? Quelle influence avais-je reçue ? Quelle était la vision de travail de mes ancêtres ? Et j'ai pu voir les choses plus clairement. Non, tout le monde ne pense pas comme moi. Alors en très bref. Mon père est un transfuge de classe, le premier de sa lignée à obtenir un doctorat. Passionné par son domaine, je l'ai toujours vu travailler. Quand il n'est pas plongé dans sa science, il construit ou répare des choses à la maison. Il ne s'arrête jamais, ou seulement pour dormir. Et il s'endort très vite. On dit que ses parents le n'ont pas poussé pour les études, mais la consigne était claire, si tu ne travailles pas, le pétrin t'attend. Alors, je ne parle pas du pétrin des vaches, mais... du pétrin du boulanger. En effet, mon grand-père était artisan boulanger. Je ne l'ai pas connu, car il est décidé d'une crise cardiaque quand mon père avait 16 ans, mais on raconte qu'il travaillait d'arrache-pied, se levant au milieu de la nuit pour faire le pain, livrant les villages environnants, et qu'il était passionné, mais il travaillait sans cesse. Alors, je pourrais remonter mon arbre, mais c'est simplement pour te montrer que ce rapport au travail, je le retrouve vraiment dans les différentes générations et pas besoin d'être savant pour se dire à quel point il a pu influencer mon mode de pensée. Ce bout d'histoire personnelle, c'est pour te montrer combien nos origines conditionnent notre rapport au travail. Pour ma part, j'ai grandi avec une conviction positive qui était que le travail peut être une passion, peut être quelque chose de nourrissant intellectuellement, mais j'ai également associé le mérite au volume de travail accompli. Comprendre cette dynamique m'a permis de prendre du recul. Je suis reconnaissante pour ces valeurs. mais j'ai appris aussi à m'octroyer des pauses, à savourer l'instant présent, même s'il n'est pas directement productif. C'est tout un boulot, certes, mais quand on en prend conscience, ça devient plus simple. Dans le cahier d'été, je t'ai préparé une fiche d'exercice complète pour explorer ce rapport au travail. Et sache que j'y ai consacré un chapitre entier, le cinquième, à... l'exploration de tes racines. Alors, une fois que tu sais tout ça maintenant, comment bien se reposer ? Tu l'as compris, le repos ne se résume pas à dormir. C'est un processus complexe, varié, propre à chacun qui permet de se reconstituer, restaurer, renouveler, rétablir, reconstruire, régénérer, remodeler et réparer le repos. comme tu l'auras entendu, commence par le préfixe re parce qu'il nous oblige à revenir à un état antérieur. Ainsi, et j'aime beaucoup cette idée, on peut le voir comme une seconde chance, une opportunité de tout remettre en ordre, de permettre aux choses de se réaligner. Tous les repos ne sont pas égaux. Et le repos le plus efficace est celui... qui permet délibérément de raviver les parties de ta vie qui sont épuisées. Alors, que veut dire cette phrase que j'avoue un peu alambiquée ? Ça veut dire qu'il y a différents types de fatigue et donc différents types de repos. En sachant exactement ce dont tu as besoin, tu pourras avoir une action impactante. Dans son ouvrage, le docteur Dalton Smith partage le cas d'une patiente. Alors, on va l'appeler Caroline et voici ce qu'elle dit en substance. Je me sens constamment épuisée, que ce soit au travail ou à la maison. J'ai l'impression que tous mes efforts sont vains, comme des coups d'épée dans l'eau, et je ne reçois absolument aucune reconnaissance pour ce que je fais. C'est vrai que je tombe souvent malade et j'ai l'impression que je m'éloigne de... de plus en plus de ma famille et de mes amis. Je vois la vie en noir. J'ai souvent des maux de tête et des douleurs dans les cervicales, dans le cou et dans les muscles. Ça me coûte en fait d'interagir quotidiennement et j'ai tendance au bout d'un moment à être super héritable et colérique et je le regrette après. Pour tenir, j'ai tendance à me réfugier dans la nourriture. Il m'arrive d'avaler un somnifère ou de boire un verre de vin en trop. Au final, ça ne m'aide pas vraiment, parce que le lendemain, ça n'accentue que mon sentiment de dépression et de stress. Je fais tous les efforts pour changer les choses, mais je me sens submergée, piégée, sans issue impossible. Ma seule planche de salut, ce sont les vacances. Mais j'avoue, la plupart du temps, je reviens fatiguée et j'ai besoin de vacances pour récupérer des vacances. Alors, est-ce que ce témoignage résonne quelque part chez toi ? Je l'imagine, tout ou en partie. Alors, prenons les choses dans le détail. Si on en revient à cette proposition pour les vacances, j'ai besoin de vacances, de mes vacances, il me semble, et surtout, je dirais, pour les parents d'enfants, que c'est quelque chose que nous rencontrons tous à un moment donné. Ce qu'il faut se rappeler, c'est que les vacances, comme le sommeil, ne sont pas des solutions. suffisante et durable à la fatigue. Et de même, si tu veux te reposer vraiment, il y a des erreurs à éviter. Et ces pièges, là, je vais te les lister. Tout d'abord, si tu réduis la taille de ta vie, si tu réduis la taille de tes rêves, si tu apprends à penser de plus en plus petit, tu vas t'aigrir. Prendre des médicaments, alors encore une fois, je ne suis pas médecin, mais je dis simplement que prendre des médicaments sans raison, sans consulter, et pour juste les faits qu'ils vont faire sur le moment, n'est pas une solution pérenne. De même, dormir plus ne va pas forcément permettre de te reposer. Autre chose, ce n'est pas en faisant plus, en cumulant les tâches, que tu vas être plus efficace. Le multitasking, ça a été prouvé, ça baisse la qualité. et la productivité de ton travail. Autre chose, se plaindre. Idéolâtrer sa fatigue et son manque de clarté mentale, plutôt que de faire le travail nécessaire, n'est pas une solution pérenne également. Enfin, je te vois, vouloir plaire à tout le monde n'est pas une solution. Les personnes qui cherchent à plaire aux autres et qui sont des bourreaux du travail n'excellent pas dans le repos. Dans cette bataille, ils sont les grands perdants.

  • Speaker #2

    Allergique à la vie, les matins sont obscurs Comme tout un arrière-cou déjà vu Les nuits sont morts, tout le monde t'a abandonné, même la lune Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune Tout va s'arranger C'est faux, je sais que tu sais Des fois j'saurais plus trop quoi dire Mais j'pourrais toujours écouter Tout va pas changer Enfin, sauf si tu le fais, quand tu as le désir à traverser, il n'y a rien à faire sauf d'avancer.

  • Speaker #0

    La solution durable, ainsi que l'invite au Welsan, demande une écoute fine de ses besoins. Elle s'ancre dans le temps et elle s'installe de manière progressive pour durer. Si tu cherches des solutions miracles, tu es au mauvais endroit. Pour pouvoir mettre en place les pistes que je vais te suggérer dans la dernière partie, tu dois être capable de t'accorder quelques minutes par jour pour faire ce que je te propose. Sinon, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin. Il est temps de passer à l'action.

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