- Speaker #0
Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pierres derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien. Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.
- Speaker #1
Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette touche d'IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs.
- Speaker #0
Et ce qui est formidable, c'est que toute cette technologie,
- Speaker #1
qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier. Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.
- Speaker #2
À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur et moi-même, rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.
- Speaker #1
C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.
- Speaker #2
Raison ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.
- Speaker #1
Donc nous sommes toujours au congrès FEPRABEL, je suis à côté de Marie Kentros, porte-parole, récente porte-parole de FEPRABEL, et nous avons la chance ensemble de recevoir Christine Jean, qui elle aussi vient d'arriver à la tête, elle de Brocom, en tant que directrice générale, et donc on est très content d'aborder avec elle un peu ses projets. ce qu'elle compte amener comme touche au profit de Brocom et surtout des courtiers membres. Mais évidemment, en toute logique, et comme on le fait toujours dans ce podcast, Christine, je vais te proposer de te présenter. Dis-nous un peu, qui es-tu, Christine Jean ?
- Speaker #0
Mais d'abord, merci de me donner l'opportunité de pouvoir effectivement un peu échanger avec toi et avec Marie. Alors Christine, qui est-elle ? En fait, elle est publicitaire à la base. Moi, j'ai démarré ma carrière en agence de pub. J'ai fait ça pendant une vingtaine d'années, avec toujours une grande fascination pour l'aspect... médias, je dirais, du métier, donc vraiment l'architecture des campagnes, etc. Ce que j'ai eu l'occasion de faire en agence média, où j'étais responsable de clientèle et je conseillais les clients sur leur stratégie globale, donc à la fois dans les médias traditionnels, mais aussi dans le digital, qui a commencé à énormément se développer. À ce moment-là, je n'avais pas du tout anticipé que j'allais ensuite travailler dans le secteur de l'assurance, mais une opportunité s'est offerte chez AG à une époque où le CEO avait cette vision de créer vraiment une image de marque différenciante pour AG par rapport à la concurrence. Et donc, on a à ce moment-là développé toute une stratégie de communication externe qui était... tout à fait neuve pour la marque à l'époque et on a développé aussi la présence digitale, la visibilité dans les médias sociaux. Aussi une autre dimension qui est aussi entre-temps devenue extrêmement importante, c'est comment déployer les employés comme ambassadeurs de la marque aussi au sein de leur propre communauté. Donc tout ça, on a mis en place en fait. à ce moment-là. Ensuite, j'ai eu envie, parce que c'était une dimension assez corporette du business, j'ai eu envie de voir aussi comment ça se passait quand on était plus en charge de campagne à finalité commerciale, où il fallait vraiment que le résultat des efforts génère des nouveaux contrats ou génère de l'upselling, etc. Et j'ai eu cette opportunité en devenant responsable marketing et communication chez Corona Direct. Je suis arrivée chez Corona Direct au moment où la décision de faire l'intégration à Belfus a été mise en œuvre. Et donc du coup, j'ai fait deux changements pour le prix d'un. Et donc j'ai participé au lancement de Belfus Direct sur le marché. Et donc quelque part, ce sont deux expériences très complémentaires, en tout cas en ce qui concerne l'assurance, à la fois un volet image et à la fois un volet très... activant, qui est vraiment de la génération de leads, de conversions, etc. Et ce sont, je pense, deux dimensions qui vont être très intéressantes dans mon nouveau rôle chez Brocom, où là aussi, il s'agit à la fois de travailler sur... la notoriété et l'image de marque du courtier, mais aussi de veiller à ce qu'un nombre optimal de prospects, de nouveaux clients, arrive aussi chez les courtiers plutôt que chez d'autres opérateurs ou d'autres canaux de distribution.
- Speaker #2
On en sait un petit peu plus sur... Le parcours professionnel de Christine Jean, mais peut-être que certaines personnes qui nous écoutent ne savent pas ce que c'est que Brocom en fait. Si tu peux nous l'expliquer en quelques mots.
- Speaker #0
Alors Brocom, c'est en fait une plateforme qui a été mise en place grâce à l'association de deux grands types de partenaires dans le monde de l'assurance et du courtage. À la fois... les fédérations des courtiers. Il y a une fédération principale en francophone et aussi une fédération principale en Flandre. Les deux se sont associés aux compagnies d'assurance qui utilisent le canal du courtage pour distribuer leurs produits. Et donc, ensemble, ils ont décidé de mettre des moyens en commun pour pouvoir promouvoir l'image du courtier, du métier du courtage en général. Donc, au-delà... des communications à caractère commercial et spécifique à chaque compagnie ou à chaque courtier. Donc, c'est vraiment, je dirais, l'agence interne au service de tous les courtiers membres de Brocom, évidemment, en Belgique.
- Speaker #2
Oui, Brocom, c'est quand même un outil assez exceptionnel dans le monde. Je pense que ça n'existe pas. Il n'y a que en Belgique. Oui,
- Speaker #0
je crois qu'il est unique.
- Speaker #2
On a ce genre d'outil. je vais le dire quand même, je pense que tous les courtiers, voire même les agents, parce qu'ils sont plus nombreux dans les autres pays européens, nous en vivent un petit peu pour comme.
- Speaker #0
Mais en fait, c'est ça, c'est comme dans le monde, c'est comme dans la nature, c'est la force d'un écosystème, c'est-à-dire qu'on rassemble, on met en commun des moyens avec des expertises différentes et tout ça rend le système plus fort, plus durable et c'est ça qui crée vraiment une vraie valeur ajoutée qui est effectivement unique. Et donc, je suis très fière de reprendre le flambeau pour essayer d'encore aller plus loin, pour encore mieux promouvoir et mettre en valeur le courtier.
- Speaker #2
À un moment, pardon, je te laisse. À un moment, pas décisif, mais quand même symbolique, puisque cette année, Brocom a 30 ans.
- Speaker #1
30 ans ? Ah ben moi, je n'ai pas tout appris sur le fonctionnement de Brocom, ça je connaissais quand même, mais l'histoire, je ne savais pas que c'était à ce point-là. Ça nous permet de faire la transition justement sur les projets. Annie Courbet nous a parlé du bilan et donc il y a eu beaucoup de travail notamment sur le parcours client, le courtier figital. On va évidemment parler un peu de digital. Tu nous as parlé de ton expérience dans d'autres sociétés ou compagnies auparavant. Il y a des choses qui m'ont marqué. Donc moi, en tant qu'avocat qui pratique le droit des assurances et qui travaille beaucoup avec des courtiers, je vois quand même passer beaucoup de choses. Quand j'essaie de prendre un peu de distance, je trouve qu'il y a quelque chose qui a en tout cas été bien réussi parmi bien d'autres. C'est vraiment de travailler, tu en as parlé, sur cette notoriété et donc notamment sur l'image du courtier en tant que conseiller, en tant qu'expert qui est présent aux côtés de son assuré. Et ce n'est pas du blabla marketing pour essayer d'amener une image qui n'est pas réelle. C'est la réalité du terrain, mais c'est important, je trouve. de marteler, de taper sur le clou. Et donc, j'imagine que tu souhaites aller encore plus loin avec des pistes de travail qui, je suppose, sont déjà sur la table.
- Speaker #0
Alors, la notoriété, ça reste la base. C'est vraiment l'élément fondamental. Quand on est loin des yeux, on est loin du cœur. Donc, il faut absolument toujours maintenir un niveau de visibilité, ce qui reste un challenge parce que le monde qui entoure les courtiers, spécifiquement en termes de communication, est de plus en plus encombré. Donc on voit que beaucoup d'acteurs dépensent de plus en plus de moyens pour essayer d'avoir ce qu'on appelle une part de voix dans l'esprit des consommateurs. Donc ça reste essentiel de continuer à entretenir la visibilité. C'est un peu comme le sport, c'est pas parce qu'on en fait beaucoup pendant un moment et puis qu'on n'en fait plus que... on va garder le niveau qu'on avait à la fin de la première période d'effort. Donc c'est vraiment une couche en continu sur laquelle on doit absolument continuer à travailler. Et donc poursuivre cet axe là c'est fondamental. cette notoriété, cette visibilité, elle devient aussi de plus en plus complexe parce qu'autant, il y a 50 ans, les familles se réunissaient à 18h tous ensemble dans le salon pour regarder ensemble le journal. Aujourd'hui, chacun au sein de sa famille a ses propres habitudes de consommation des médias. Donc, on est dans un monde extrêmement fragmenté et c'est aussi très, très difficile de pouvoir être présent sur l'ensemble des médias à tous les moments. Donc, en termes de stratégie... de moyens, il faut vraiment essayer d'être malin.
- Speaker #1
C'était plus facile quand tout le monde regardait la publicité avant le Jardin Extraordinaire le dimanche soir, tout le monde a ce qui parle sa langue.
- Speaker #0
Voilà, tout à fait. Donc aujourd'hui, on est dans un autre monde, tout le monde a ses propres canaux de prédilection, et en plus, beaucoup font deux choses en même temps. Donc on regarde la télé, on est sur son smartphone, donc on a un défi par rapport à l'attention à conquérir qui est très très important. Donc ça c'est un axe sur lequel il faut continuer à travailler. Tout commence par la notoriété. pour arriver au final à générer l'action, pour faire en sorte que des clients qui n'ont pas encore de courtier, parce qu'il y en a encore, et certainement au sein de la nouvelle génération, qui ne sait pas forcément ce qu'est un courtier, qu'est-ce qu'un courtier peut apporter par rapport à un site web, ou peut-être en six clics, on arrive à acquérir ou à acheter le même produit. Donc là aussi, il y a un travail sur l'image qu'il faut continuer à nourrir. pour pouvoir ensuite générer des leads. Et donc ça, il faut aussi continuer à faire. Et alors par rapport à l'image, ce qu'on oublie souvent, et c'est ce que M. Yann Kovici rappelait encore ce matin dans son keynote, c'est que l'être humain est fondamentalement paresseux. Et donc, comme il est paresseux, il a deux parties dans son cerveau. Il a un cerveau analytique. qui a besoin de processer de l'information pour comprendre les choses. Et puis, il y a une autre partie du cerveau qui est vraiment la partie liée à l'instinct, aux émotions. Et l'être humain, il va toujours privilégier l'utilisation de cette partie-là du cerveau pour prendre une décision. Et donc, ce que nous, on doit faire au niveau de la communication, c'est d'avoir, en ayant suffisamment nourri la partie analytique, surtout travailler sur la partie liée aux émotions pour que cette préférence cette envie de faire confiance soit la plus forte et la plus automatique possible. Et donc, je dirais qu'un deuxième aspect sur lequel je crois qu'on doit continuer à travailler, et je vais essayer d'aborder ça avec des pistes nouvelles, c'est sur cette dimension émotionnelle. Donc, j'essaie beaucoup plus de travailler sur le... le cœur et le ressenti, plus que sur la raison et l'expertise qui sont très importants, mais l'un ne va pas aller sans l'autre.
- Speaker #1
Et si tu parles de toucher notamment les plus jeunes, c'est évidemment un défi. On se rend compte que, comme tu le disais, ils ne consomment pas les mêmes médias, ils ne les consomment pas au même rythme, ils ne les consomment pas aux mêmes endroits. Est-ce que si je suis caricatural, ça implique que nécessairement, il faut des campagnes très courtes sur TikTok ou ce genre de choses ? Ou est-ce qu'il y a moyen de parvenir à trouver une forme de communication ? plus ou moins mainstream, c'est-à-dire de toucher un peu tout le monde sans être dans la caricature. On va aller toucher les plus de 35, 40, 50 ans sur Facebook et les tout jeunes sur TikTok. C'est évidemment des projets qui vont devoir être travaillés, discutés, brainstormés en interne, mais à ce stade-ci, comme ça, à froid, si je puis dire, qu'est-ce que tu penses ?
- Speaker #0
Alors moi, ce que je pense, c'est qu'on doit réussir à créer de l'engagement. Il faut que la jeune génération se sente concernée et l'impression que son interlocuteur en matière de produits d'assurance lui ressemble. Et qu'il y ait vraiment cette connexion émotionnelle entre les deux. Alors, les moyens, souvent, dépendent de l'idée. Donc, c'est difficile de dire, ah oui, non, c'est absolument sur TikTok ou c'est absolument pas sur TikTok. Non, ça va fort dépendre de l'idée créative qu'on va utiliser. Moi, je pense que les jeunes ne savent pas ce que c'est un courtier, à quoi ça ressemble. Un courtier, est-ce qu'on a envie de devenir courtier ? Donc, il y a aussi toute cette dimension de rendre ce métier aspirationnel pour cette nouvelle génération, en tant que client ou en tant que… employeur potentiel. Et donc, c'est quelque part mettre le jeune courtier un peu en faire le héros. d'une histoire. Donc voilà, ça c'est ce que moi j'ai dans la tête là pour le moment.
- Speaker #1
Je suis très très curieuse. On se projette donc déjà avec un courtier à choisir peut-être ici au congrès, en Superman ou en Iron Man, on verra quel super-héros va être choisi.
- Speaker #0
Et donc, les jeunes courtiers que je croise, je leur dis ce que je peux vous prendre en photo. C'est pas que je suis spécialement intéressée par les jeunes courtiers, mais c'est vraiment un accent sur lequel j'ai vraiment envie qu'on vienne avec une initiative. qui n'est pas encore ni développée, ni concertée, ni validée. Donc, je ne vais pas vous dire, voilà, on va faire ça parce que...
- Speaker #1
Non, non, mais c'est un formidable teasing parce qu'on voit quand même une direction et ça donne un peu l'eau à la bouche.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #2
tu as l'air d'être vraiment pleine de projets.
- Speaker #0
Je pense que si on met en valeur les jeunes, ça peut aussi... parler au moins... Donc,
- Speaker #1
ce ne sera pas Patrick Cowart en slip de Superman ? Non. Non, ok. On lui en parlera tout à l'heure.
- Speaker #2
Ça ne plaquerait pas aux jeunes, tu penses ?
- Speaker #1
Ça aurait au moins le mérite de l'originalité. Oui,
- Speaker #0
oui, tout à fait.
- Speaker #1
Ça ferait parler.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #2
Avant que tu le proposes, je ne mettrais pas un slip de Superman. Non.
- Speaker #1
Mais il a le droit de garder ses bretelles.
- Speaker #2
Non, non, je ne le préparerais pas. Ah,
- Speaker #1
pardon, désolé. J'avais compris. Il ne mettra pas un slip de Superman.
- Speaker #2
Il faut pas dire que ça ne va pas et que j'ai repris le... la partie images peut-être le Santiago de
- Speaker #0
Juan de Ruman on peut négocier mais à discuter et alors il y a un autre aspect aussi et ça ça m'a vraiment fort frappé au congrès aujourd'hui qui est le premier congrès auquel je participe et en fait oui le monde du courtage est extrêmement concerné par le monde qui nous entoure, les choses qui se passent la durabilité il y a énormément de réflexions. Et en fait, ça, c'est quelque chose que j'ai découvert quand j'y suis tombée il y a quelques années. Le monde de l'assurance est un monde passionnant. Et je pense que là-dessus aussi, on peut davantage, à travers le courtier, en faire la démonstration dans nos efforts de communication.
- Speaker #1
J'allais dire que ça permet un peu de faire le lien avec l'autre excellent podcast, celui de Feprabel Brocom, Les temps changent Je pense que Feprabel a aussi essayé un peu de faire aujourd'hui avec ses intervenants qui viennent un peu bousculer malgré tout, mais démontrer à quel point les temps changent et essayer d'attirer l'attention sur les enjeux qui se présentent à nous. Donc, tout ça est bien cohérent.
- Speaker #2
Oui, puis avant de travailler dans l'assurance, pour moi, prendre une assurance, ce n'est pas d'intérêt. Donc ça, c'est vrai que c'est aussi quelque chose sur lequel il faut travailler. Bon, j'avais une assurance auto parce que c'est obligatoire. C'est vrai. Mais prendre une épargne pension, comme mon courtier m'a parlé de ça, je me suis vraiment dit... elle vient, et puis je suis arrivée, je fais pas belle j'ai une épargne de pension et je téléphone régulièrement à mon courtier pour lui demander, voilà maintenant je suis dans telle situation il se passe ça, ça, ça et ça est-ce que j'ai besoin d'autre chose ? et mon courtier m'a déjà répondu, non parce qu'il sait, il va pas me vendre quelque chose dont je n'ai pas besoin, donc il y a cette sensibilisation aussi qui est importante de montrer que c'est pas juste vendre un produit on distribue quelque chose qui a du sens et qui est là pour si tu en as besoin Il vaut mieux que tu l'aies parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver. Oui, tout à fait. On ne souhaite évidemment jamais qu'un risque se réalise. S'il y a un risque, c'est qu'il y a une potentialité.
- Speaker #1
Mais c'est vrai ce que tu dis. Le jeune ne va sans doute pas plus loin que l'assurance obligatoire. Et en réalité, elles sont très rares. Il y a l'assurance auto, même l'incendie n'est pas obligatoire. C'est parce qu'elle est imposée par la banque qu'elle est généralisée, mais sinon, elle n'est pas obligatoire. Donc, c'est vrai que ce travail du courtier, on y revient, d'analyse de besoins, c'est les mots qui doivent rester confiance, expertise, conseil. quelle que soit la manière dont on communique, quels que soient les médias choisis, ça reste quand même le message de base. Et ça, je pense que tu nous as confirmé que c'est dans ce sens-là que tu comptes travailler.
- Speaker #0
Et je pense que quand on en revient à cette idée de paresse, quelque part, le courtier est là aussi pour nous débarrasser, entre guillemets, de toutes les tâches qui ne sont pas très... excitante à faire quand on doit conclure, souscrire une assurance. Et donc, c'est aussi ce rôle de prise en charge qui n'est pas sans doute suffisamment mis en valeur parce qu'il y a en fait extrêmement peu de produits d'assurance qu'on peut acheter en trois clics. même une assurance auto il faut envoyer une attestation de sinistralité il y a des tas de démarches que le consommateur s'il le fait en direct doit quand même faire lui-même et quelque part mais le courtier il est là pour dire non seulement je comprends vos besoins vous pouvez compter sur moi pour que je vous propose la solution qui correspond le mieux à vos besoins et je vous décharge aussi de toute cette partie administrative qui pour vous est juste une source de stress et qui moi fait partie de mon expertise et de mon métier.
- Speaker #1
je pense qu'on se rejoint tous, on est bien d'accord et ça fera plaisir à entendre aux nombreux courtiers qui nous écoutent mais Christine on va essayer de respecter le timing et de te libérer puisque tu dois intervenir en conférence plénière dans pas trop longtemps on termine toujours les épisodes de la même manière est-ce
- Speaker #2
que tu as un livre, un film ou un documentaire, ou les trois à nous conseiller ?
- Speaker #0
alors moi je suis une grande enthousiaste merci et donc j'ai très souvent des coups de cœur dans plein de domaines différents alors il y a un livre que je recommande à tous les francophones wallons même si à la base il a été écrit pour les flamands c'est le livre d'Alain Gerlach qu'il a écrit sur l'histoire de la Wallonie Et c'est un livre qui est fantastique parce que ça nous remet un peu en perspective qui nous sommes et qui, quelque part, fait ressurgir des éléments de notre histoire qu'on a complètement perdu de vue. On y apprend des anecdotes très intéressantes sur notre monde politique. Je pense que maintenant, entre temps, il est sorti en français. Mais je sais qu'à la base, il n'a été écrit qu'en irlandais. Et c'était pour un peu démystifier tous les préjugés que les Flamands peuvent avoir sur les Wallons. Et donc ça, c'est vraiment un livre que je vous recommande maintenant, certainement en période... pré-lectorale.
- Speaker #1
Oui, j'allais dire, c'est le bon moment pour se plonger dans ce type d'ouvrage.
- Speaker #2
Ça va nous faire pas mal de lectures avec toutes ces recommandations.
- Speaker #0
Il faudra faire la liste.
- Speaker #1
Bien sûr, cet ouvrage d'Alain Gerlage sera mentionné dans la description de l'épisode pour faciliter évidemment la recherche pour les auditeurs. Toute dernière question pour toi, Christine, toujours un peu dans le même esprit de partage de connaissances ou en tout cas de ressources. Là, c'est plutôt le partage d'une personne. Je m'explique. L'idée est de te demander un invité que tu pourrais nous recommander pour un prochain enregistrement d'un épisode de ce podcast La Franchise en Prime, qu'il soit du monde de l'assurance ou en dehors. Quelqu'un que tu juges apte, entre guillemets, à nous partager quelque chose d'intéressant.
- Speaker #0
Mais on a aussi souvent entendu parler pendant ce congrès de l'hypothèse de la création d'un nouveau ministère, le ministère de la gestion des risques. Et je pense que ce serait très intéressant d'avoir dans un podcast les ministres en charge des différentes thématiques pour lesquelles le rôle de l'assurance est majeur. Donc évidemment tout ce qui a trait à l'environnement, à l'énergie, mais aussi la santé. les pensions. Enfin, ça en fait déjà une batterie, mais donc, ce serait intéressant d'avoir un podcast où l'on les réunit pour aussi un peu qu'ils dévoilent leur carte dans un contexte à nouveau préélectoral. Mais écoute,
- Speaker #1
là, tu me proposes beaucoup de boulot. C'est pas mal parce que je ne sais pas si les ministres ou candidats stratégiques refuseraient une forme de débat préélectoral sur l'assurance et la gestion des risques. Tu me lances un fameux défi, mais s'il est lancé de ta part, il y a peut-être une chance que ça se mette en place. Donc, écoute, beau défi. On va tenter le coup. Il reste deux mois, c'est jouable.
- Speaker #2
Merci beaucoup, Christine. En tout cas, on a hâte de te voir sur scène, malheureusement pour nos... Auditeurs, merci pour nos auditeurs, ils n'auront pas la chance de te voir accompagné de Annie,
- Speaker #1
mais j'espère que certains de nos auditeurs auront aussi été présents dans la salle et qu'ils ont eu la double intervention En tout cas,
- Speaker #0
je vous remercie tous les deux Merci Christine