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La graine inspirante - Réseau GERME

Manager des plus âgés que soi

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31min |07/04/2023
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La graine inspirante - Réseau GERME

Manager des plus âgés que soi

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31min |07/04/2023
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Description

Bienvenue dans cet épisode de podcast du réseau GERME !

Suite aux deux précédents sur “manager l'intergénérationnel”, le sujet du jour portera sur comment manager des collaborateurs d’âges mixte, mais aussi des plus âgés que soi.

Un format inédit puisque qu’il portera sur le témoignage de Jean-Baptiste Dujour, manager dans le BTP ayant terminé un cycle Emergence , et que GERME a suivi sur plusieurs mois.

A découvrir dans cet épisode :

  • Quelle prise en compte du collaborateur selon sa génération ?
  • Quelle légitimité quand on est manager de plus senior que soi ?
  • La notion de co-consctruction et les générations…

Y a-t-il une différence dans la relation managériale selon l’âge du collaborateur ?

Oui, pour ma part j’ai commencé en tant que manutentionnaire. Puis j’ai gravi les échelons, je suis passé chef d’équipe jusqu’à conducteur travaux. Les plus jeunes chefs d’équipe tiennent compte de ce parcours et me prennent parfois en exemple. Je pense que c’est plus mon côté organisationnel que technique qui m’a permis d’accéder à ce poste.

Tandis que les collaborateurs plus âgés, je leur montre moins la technique qu’ils connaissent déjà, même si ça m’arrive de leur faire des rappels. Pour des tâches plus complexes je privilégie les binôme jeune / ancien.

Tu parles de t’être formé au cycle Emergence, une formation managériale du réseau GERME. Qu’en as-tu retenu ?

Je suis beaucoup moins dans l’opérationnel dans l’immédiat mais j’ai cette prise de recul. Prêter attention à ses expressions du visage, un sourire peut vite devenir un rictus ou une marque d’ironie dans les yeux du collaborateur par exemple. C’est aussi bien de connaître son collaborateur et son mode de communication.

Quand tu fais part d’une erreur à un collaborateur, a-t-il la même réaction selon sa génération ?

Non effectivement. Dans mon cas, ça m’est arrivé de constater qu’un ancien collaborateur, il faudra lui re-répéter de ne pas faire cette même erreur, alors qu’auprès d’un jeune en apprentissage, il semble avoir davantage conscience du temps perdu, et de considération envers le savoir-faire.

Quelle est ta certitude concernant le management ?

C’est que l’humain est au cœur de tout. On ne ferait rien sans les collaborateurs sur le chantier, que ce soit moi ou l’entreprise plus globalement. Le rapport au travail n’est plus le même, avant on pouvait passer 12h d’une journée sur le chantier. Aujourd’hui on prend davantage en compte la vie de famille, etc.

En quoi les différentes générations de collaborateurs peuvent être inspirantes ?

Je me souviens d’un quinquagénaire, avec qui je travaillais plus jeune et à qui j’avais dit mes ambitions de devenir conducteur travaux. Il m’a dit “Tu sais, avant d’avoir ces responsabilités, il faut rouler sa bosse”. Et je lui ai répondu “Oui mais je suis peut-être meilleur pour coordonner plutôt que sur le chantier”. Il m’a partagé pas mal de techniques.

Et le jour où je suis devenu conducteur travaux, il m’a envoyé quelques messages qui laissaient entendre qu’il fallait “apprendre à marcher avant de courir”. Il  ne me serrait plus la main quand je passais dans les bureaux. Je pense que pour lui je “brûlais les étapes”, peut-être dû à une part de fierté… Malgré cette coupure dans la relation j’ai laissé le temps faire, je continuais de le saluer. Un jour, l’entreprise l’a remercié à l’occasion d’une remise des médaille de l’ancienneté. J’en ai profité pour le remercier à mon tour, lui dire qu’il m’avait donné envie de travailler dans ce métier, et on s’est finalement pris dans les bras.

Tu as trouvé ta légitimité en tant que manager ?

Oui, notamment quand on fait des points individuels avec les plus anciens, ça arrive qu’ils remettent en question ma parole. Cela a pu me faire douter : “Est ce qu’il a raison ou dois-je camper sur mes positions ?””. Il arrive de faire des erreurs et je pense que l’important c’est d’échanger pour que je prenne ensuite la décision.

Pour tout savoir écoutez la suite !

Chapters

  • Quelle différence d'écoute entre les générations quand on manage ?

    02:17

  • Quelles sont tes certitudes dans le management ?

    07:26

  • As-tu trouvé ta légitimité de manager ?

    14:34

  • Quel droit à l'erreur selon les générations ?

    21:15

  • Du haut de ton rôle de manager de 33 ans, tu fais plutôt partie du club des jeunes ou des plus âgés ?

    26:36

  • A quoi être plus attentif selon les générations ?

    29:36

Description

Bienvenue dans cet épisode de podcast du réseau GERME !

Suite aux deux précédents sur “manager l'intergénérationnel”, le sujet du jour portera sur comment manager des collaborateurs d’âges mixte, mais aussi des plus âgés que soi.

Un format inédit puisque qu’il portera sur le témoignage de Jean-Baptiste Dujour, manager dans le BTP ayant terminé un cycle Emergence , et que GERME a suivi sur plusieurs mois.

A découvrir dans cet épisode :

  • Quelle prise en compte du collaborateur selon sa génération ?
  • Quelle légitimité quand on est manager de plus senior que soi ?
  • La notion de co-consctruction et les générations…

Y a-t-il une différence dans la relation managériale selon l’âge du collaborateur ?

Oui, pour ma part j’ai commencé en tant que manutentionnaire. Puis j’ai gravi les échelons, je suis passé chef d’équipe jusqu’à conducteur travaux. Les plus jeunes chefs d’équipe tiennent compte de ce parcours et me prennent parfois en exemple. Je pense que c’est plus mon côté organisationnel que technique qui m’a permis d’accéder à ce poste.

Tandis que les collaborateurs plus âgés, je leur montre moins la technique qu’ils connaissent déjà, même si ça m’arrive de leur faire des rappels. Pour des tâches plus complexes je privilégie les binôme jeune / ancien.

Tu parles de t’être formé au cycle Emergence, une formation managériale du réseau GERME. Qu’en as-tu retenu ?

Je suis beaucoup moins dans l’opérationnel dans l’immédiat mais j’ai cette prise de recul. Prêter attention à ses expressions du visage, un sourire peut vite devenir un rictus ou une marque d’ironie dans les yeux du collaborateur par exemple. C’est aussi bien de connaître son collaborateur et son mode de communication.

Quand tu fais part d’une erreur à un collaborateur, a-t-il la même réaction selon sa génération ?

Non effectivement. Dans mon cas, ça m’est arrivé de constater qu’un ancien collaborateur, il faudra lui re-répéter de ne pas faire cette même erreur, alors qu’auprès d’un jeune en apprentissage, il semble avoir davantage conscience du temps perdu, et de considération envers le savoir-faire.

Quelle est ta certitude concernant le management ?

C’est que l’humain est au cœur de tout. On ne ferait rien sans les collaborateurs sur le chantier, que ce soit moi ou l’entreprise plus globalement. Le rapport au travail n’est plus le même, avant on pouvait passer 12h d’une journée sur le chantier. Aujourd’hui on prend davantage en compte la vie de famille, etc.

En quoi les différentes générations de collaborateurs peuvent être inspirantes ?

Je me souviens d’un quinquagénaire, avec qui je travaillais plus jeune et à qui j’avais dit mes ambitions de devenir conducteur travaux. Il m’a dit “Tu sais, avant d’avoir ces responsabilités, il faut rouler sa bosse”. Et je lui ai répondu “Oui mais je suis peut-être meilleur pour coordonner plutôt que sur le chantier”. Il m’a partagé pas mal de techniques.

Et le jour où je suis devenu conducteur travaux, il m’a envoyé quelques messages qui laissaient entendre qu’il fallait “apprendre à marcher avant de courir”. Il  ne me serrait plus la main quand je passais dans les bureaux. Je pense que pour lui je “brûlais les étapes”, peut-être dû à une part de fierté… Malgré cette coupure dans la relation j’ai laissé le temps faire, je continuais de le saluer. Un jour, l’entreprise l’a remercié à l’occasion d’une remise des médaille de l’ancienneté. J’en ai profité pour le remercier à mon tour, lui dire qu’il m’avait donné envie de travailler dans ce métier, et on s’est finalement pris dans les bras.

Tu as trouvé ta légitimité en tant que manager ?

Oui, notamment quand on fait des points individuels avec les plus anciens, ça arrive qu’ils remettent en question ma parole. Cela a pu me faire douter : “Est ce qu’il a raison ou dois-je camper sur mes positions ?””. Il arrive de faire des erreurs et je pense que l’important c’est d’échanger pour que je prenne ensuite la décision.

Pour tout savoir écoutez la suite !

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  • Quelle différence d'écoute entre les générations quand on manage ?

    02:17

  • Quelles sont tes certitudes dans le management ?

    07:26

  • As-tu trouvé ta légitimité de manager ?

    14:34

  • Quel droit à l'erreur selon les générations ?

    21:15

  • Du haut de ton rôle de manager de 33 ans, tu fais plutôt partie du club des jeunes ou des plus âgés ?

    26:36

  • A quoi être plus attentif selon les générations ?

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Suite aux deux précédents sur “manager l'intergénérationnel”, le sujet du jour portera sur comment manager des collaborateurs d’âges mixte, mais aussi des plus âgés que soi.

Un format inédit puisque qu’il portera sur le témoignage de Jean-Baptiste Dujour, manager dans le BTP ayant terminé un cycle Emergence , et que GERME a suivi sur plusieurs mois.

A découvrir dans cet épisode :

  • Quelle prise en compte du collaborateur selon sa génération ?
  • Quelle légitimité quand on est manager de plus senior que soi ?
  • La notion de co-consctruction et les générations…

Y a-t-il une différence dans la relation managériale selon l’âge du collaborateur ?

Oui, pour ma part j’ai commencé en tant que manutentionnaire. Puis j’ai gravi les échelons, je suis passé chef d’équipe jusqu’à conducteur travaux. Les plus jeunes chefs d’équipe tiennent compte de ce parcours et me prennent parfois en exemple. Je pense que c’est plus mon côté organisationnel que technique qui m’a permis d’accéder à ce poste.

Tandis que les collaborateurs plus âgés, je leur montre moins la technique qu’ils connaissent déjà, même si ça m’arrive de leur faire des rappels. Pour des tâches plus complexes je privilégie les binôme jeune / ancien.

Tu parles de t’être formé au cycle Emergence, une formation managériale du réseau GERME. Qu’en as-tu retenu ?

Je suis beaucoup moins dans l’opérationnel dans l’immédiat mais j’ai cette prise de recul. Prêter attention à ses expressions du visage, un sourire peut vite devenir un rictus ou une marque d’ironie dans les yeux du collaborateur par exemple. C’est aussi bien de connaître son collaborateur et son mode de communication.

Quand tu fais part d’une erreur à un collaborateur, a-t-il la même réaction selon sa génération ?

Non effectivement. Dans mon cas, ça m’est arrivé de constater qu’un ancien collaborateur, il faudra lui re-répéter de ne pas faire cette même erreur, alors qu’auprès d’un jeune en apprentissage, il semble avoir davantage conscience du temps perdu, et de considération envers le savoir-faire.

Quelle est ta certitude concernant le management ?

C’est que l’humain est au cœur de tout. On ne ferait rien sans les collaborateurs sur le chantier, que ce soit moi ou l’entreprise plus globalement. Le rapport au travail n’est plus le même, avant on pouvait passer 12h d’une journée sur le chantier. Aujourd’hui on prend davantage en compte la vie de famille, etc.

En quoi les différentes générations de collaborateurs peuvent être inspirantes ?

Je me souviens d’un quinquagénaire, avec qui je travaillais plus jeune et à qui j’avais dit mes ambitions de devenir conducteur travaux. Il m’a dit “Tu sais, avant d’avoir ces responsabilités, il faut rouler sa bosse”. Et je lui ai répondu “Oui mais je suis peut-être meilleur pour coordonner plutôt que sur le chantier”. Il m’a partagé pas mal de techniques.

Et le jour où je suis devenu conducteur travaux, il m’a envoyé quelques messages qui laissaient entendre qu’il fallait “apprendre à marcher avant de courir”. Il  ne me serrait plus la main quand je passais dans les bureaux. Je pense que pour lui je “brûlais les étapes”, peut-être dû à une part de fierté… Malgré cette coupure dans la relation j’ai laissé le temps faire, je continuais de le saluer. Un jour, l’entreprise l’a remercié à l’occasion d’une remise des médaille de l’ancienneté. J’en ai profité pour le remercier à mon tour, lui dire qu’il m’avait donné envie de travailler dans ce métier, et on s’est finalement pris dans les bras.

Tu as trouvé ta légitimité en tant que manager ?

Oui, notamment quand on fait des points individuels avec les plus anciens, ça arrive qu’ils remettent en question ma parole. Cela a pu me faire douter : “Est ce qu’il a raison ou dois-je camper sur mes positions ?””. Il arrive de faire des erreurs et je pense que l’important c’est d’échanger pour que je prenne ensuite la décision.

Pour tout savoir écoutez la suite !

Chapters

  • Quelle différence d'écoute entre les générations quand on manage ?

    02:17

  • Quelles sont tes certitudes dans le management ?

    07:26

  • As-tu trouvé ta légitimité de manager ?

    14:34

  • Quel droit à l'erreur selon les générations ?

    21:15

  • Du haut de ton rôle de manager de 33 ans, tu fais plutôt partie du club des jeunes ou des plus âgés ?

    26:36

  • A quoi être plus attentif selon les générations ?

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Bienvenue dans cet épisode de podcast du réseau GERME !

Suite aux deux précédents sur “manager l'intergénérationnel”, le sujet du jour portera sur comment manager des collaborateurs d’âges mixte, mais aussi des plus âgés que soi.

Un format inédit puisque qu’il portera sur le témoignage de Jean-Baptiste Dujour, manager dans le BTP ayant terminé un cycle Emergence , et que GERME a suivi sur plusieurs mois.

A découvrir dans cet épisode :

  • Quelle prise en compte du collaborateur selon sa génération ?
  • Quelle légitimité quand on est manager de plus senior que soi ?
  • La notion de co-consctruction et les générations…

Y a-t-il une différence dans la relation managériale selon l’âge du collaborateur ?

Oui, pour ma part j’ai commencé en tant que manutentionnaire. Puis j’ai gravi les échelons, je suis passé chef d’équipe jusqu’à conducteur travaux. Les plus jeunes chefs d’équipe tiennent compte de ce parcours et me prennent parfois en exemple. Je pense que c’est plus mon côté organisationnel que technique qui m’a permis d’accéder à ce poste.

Tandis que les collaborateurs plus âgés, je leur montre moins la technique qu’ils connaissent déjà, même si ça m’arrive de leur faire des rappels. Pour des tâches plus complexes je privilégie les binôme jeune / ancien.

Tu parles de t’être formé au cycle Emergence, une formation managériale du réseau GERME. Qu’en as-tu retenu ?

Je suis beaucoup moins dans l’opérationnel dans l’immédiat mais j’ai cette prise de recul. Prêter attention à ses expressions du visage, un sourire peut vite devenir un rictus ou une marque d’ironie dans les yeux du collaborateur par exemple. C’est aussi bien de connaître son collaborateur et son mode de communication.

Quand tu fais part d’une erreur à un collaborateur, a-t-il la même réaction selon sa génération ?

Non effectivement. Dans mon cas, ça m’est arrivé de constater qu’un ancien collaborateur, il faudra lui re-répéter de ne pas faire cette même erreur, alors qu’auprès d’un jeune en apprentissage, il semble avoir davantage conscience du temps perdu, et de considération envers le savoir-faire.

Quelle est ta certitude concernant le management ?

C’est que l’humain est au cœur de tout. On ne ferait rien sans les collaborateurs sur le chantier, que ce soit moi ou l’entreprise plus globalement. Le rapport au travail n’est plus le même, avant on pouvait passer 12h d’une journée sur le chantier. Aujourd’hui on prend davantage en compte la vie de famille, etc.

En quoi les différentes générations de collaborateurs peuvent être inspirantes ?

Je me souviens d’un quinquagénaire, avec qui je travaillais plus jeune et à qui j’avais dit mes ambitions de devenir conducteur travaux. Il m’a dit “Tu sais, avant d’avoir ces responsabilités, il faut rouler sa bosse”. Et je lui ai répondu “Oui mais je suis peut-être meilleur pour coordonner plutôt que sur le chantier”. Il m’a partagé pas mal de techniques.

Et le jour où je suis devenu conducteur travaux, il m’a envoyé quelques messages qui laissaient entendre qu’il fallait “apprendre à marcher avant de courir”. Il  ne me serrait plus la main quand je passais dans les bureaux. Je pense que pour lui je “brûlais les étapes”, peut-être dû à une part de fierté… Malgré cette coupure dans la relation j’ai laissé le temps faire, je continuais de le saluer. Un jour, l’entreprise l’a remercié à l’occasion d’une remise des médaille de l’ancienneté. J’en ai profité pour le remercier à mon tour, lui dire qu’il m’avait donné envie de travailler dans ce métier, et on s’est finalement pris dans les bras.

Tu as trouvé ta légitimité en tant que manager ?

Oui, notamment quand on fait des points individuels avec les plus anciens, ça arrive qu’ils remettent en question ma parole. Cela a pu me faire douter : “Est ce qu’il a raison ou dois-je camper sur mes positions ?””. Il arrive de faire des erreurs et je pense que l’important c’est d’échanger pour que je prenne ensuite la décision.

Pour tout savoir écoutez la suite !

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  • Quelle différence d'écoute entre les générations quand on manage ?

    02:17

  • Quelles sont tes certitudes dans le management ?

    07:26

  • As-tu trouvé ta légitimité de manager ?

    14:34

  • Quel droit à l'erreur selon les générations ?

    21:15

  • Du haut de ton rôle de manager de 33 ans, tu fais plutôt partie du club des jeunes ou des plus âgés ?

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