Speaker #0Hello, hello, j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans la semaine 3 du podcast La Chronique, 52 semaines pour entreprendre dans la créateur-économie. Aujourd'hui, on va parler du gratuit versus le payant et je vais vous dire pourquoi j'en ai plein le cul de ce truc. C'est parti ! Et oui, je suis parti sur les chapeaux de rouge, je suis en pleine forme. Ça fait déjà deux fois que je refais ce podcast. Le premier parce que le micro ne fonctionnait pas. Le deuxième parce que j'étais parti sur 50 minutes. Je suis parti en cacahuète et donc du coup, j'ai tout viré. Ça m'a énervé. Donc, vous allez avoir droit à un podcast. Un peu plus calme, on va se calmer et on va aller dans une énergie différente, les amis. Une vraie énergie différente. Alors, évidemment, c'est un sujet, c'est un sujet où il ne faut pas trop m'allumer, d'accord ? Mais je vais quand même vous donner une phrase, comme ça, si jamais ça part en cacahuète sur cet épisode-ci, eh bien, vous aurez eu la phrase, ça c'est sûr, parce que celle-là, elle est importante. Écoutez bien. Parce qu'à force de ne rien vouloir payer, on risque de se retrouver dans un monde où plus personne ne peut rien offrir. Elle n'est pas belle cette phrase ? C'est un travail conjoint entre mon assistant et moi-même, c'est-à-dire ChatGPT et mon cerveau. On a travaillé sur la gratuité, sur cette illusion totale du gratuit qui finalement coûte cher aux deux parties. Alors moi, vous le savez. c'est entreprendre dans la créateur-économie. Mais dans la créateur-économie, il y a évidemment, dans un schéma actuel de communication, un message, il y a un messager et il y a celui qui reçoit le message. D'accord ? Il y a donc quelqu'un qui donne, qui diffuse le message à quelqu'un qui le reçoit. Et au milieu, il y a un message. Et là, je vais vous parler non pas d'un message, mais du fait qu'entre moi qui suis un entrepreneur et peut-être vous qui êtes l'audience sans être entrepreneur ou même en étant entrepreneur en se disant peut-être qu'en écoutant la chronique, ça va me faire avancer, il y a au milieu de tout ça du gratuit. Ce podcast est gratuit. Et on va se mettre tout de suite d'accord, c'est un mot qu'on va bannir même si je vais l'utiliser pendant tout le podcast. Ça n'est pas gratuit. C'est offert. Un contenu qui n'est pas payant, fait par un créateur. est un contenu qui est offert. Il n'est pas gratuit. Parce qu'il coûte de l'argent à ce créateur. Faire ce podcast me coûte deux heures de mon temps aujourd'hui. Ça m'a pris quatre heures pour faire le contenu hier, pour réfléchir et chercher des notes, faire le travail. Ça me coûte 150 euros par an pour... 134 euros par an pour Ausha. Ça m'a coûté un micro, ça m'a coûté une table de mixage, la caméra, parce que maintenant il faut le faire en vidéo, le montage vidéo qu'il faut mettre derrière. Le Heycam Live parce que j'enregistre. Alors bien sûr, il y a plein de cocos qui vont me dire Oui, mais David, tu peux faire avec du gratuit, tu peux faire avec OBS, tu peux faire ici. Comme dirait mon fils, abonde WTF les amis, il n'y a rien qui est gratuit. Même votre téléphone, il coûte de l'argent. Donc, juste pour vous donner une idée, imaginons que nous sommes dans une librairie et vous avez un auteur de livre qui a fait son livre, qui a écrit son livre et qui est en promotion. Il est là, dans la librairie. Et il y a un livre sur le côté pour les gens qui ne le connaissent pas. Vous pouvez prendre le livre pendant 15 minutes. Et dans ce livre, vous avez l'introduction, la table des matières et le chapitre numéro 1. Vous vous mettez dans le coin de la librairie. On vous a offert un petit café ou une petite boisson pour que ce soit sympa. Vous êtes dans un fauteuil cosy, une belle petite lampe. Il fait chaud, tout va bien. Vous lisez le livre, vous trouvez ça phénoménal. Et puis voilà, OK. Puis vous arrivez devant l'auteur, il y a un petit panneau, il est marqué le prix du livre, vous pouvez déposer l'argent pour prendre le livre et il vous le signe. Et là, vous dites, non mais, finalement, écoute, je vais le prendre gratuitement en fait. Est-ce qu'il y a une ristourne sur le livre ? Ou est-ce que, ouais, mais je vais aller voir parce qu'il y en a un autre là-bas, il offre le livre. Il offre le livre. Le même sujet que toi, il offre le livre. Donc je vais aller chercher l'offre gratuite. Voilà. Mais ça, c'est un peu côté en dérision, mais c'est la réalité de ce qui se passe sur le marché actuellement, de ce qui est gratuit. C'est qu'en fait, on crée une norme qui est dangereuse pour notre industrie, mais qui est dangereuse de façon globale un peu pour tout le monde. Parce qu'on crée en fait une espèce d'évidence qui n'en est pas une. Je m'explique. Le gratuit vient en fait de ces réseaux sociaux, ces plateformes Facebook, YouTube, Google, bref, toutes ces plateformes offertes qui donnent l'impression que tout est gratuit. Vous créez un compte sur Google, vous avez la possibilité d'avoir un Google Docs, un Google Sheet pour faire vos tableaux Excel. Pourquoi acheter Microsoft ? Il n'y a pas besoin, c'est gratuit. Vous allez vouloir utiliser Notion pour avoir une... une utilisation de Notion gratuite. Chaque GPT, ça peut être en partie gratuite. Et donc, on a ce sentiment de gratuité. Sauf qu'en fait, ça n'est pas gratuit puisque ces entreprises ne le font pas pour rien. Elles monétisent bien quelque chose. Et vu le résultat boursier, j'ai l'impression qu'elles le monétisent plutôt très bien. Donc, qu'est-ce qu'elles monétisent ? Elles monétisent vos données personnelles. Elles monétisent votre attention puisqu'en vous enfermant dans les plateformes, Ça permet d'aller chercher des gens qui vont faire de la publicité, comme à la télé avant. Sauf que c'est encore plus pernicieux et plus pointu. Parce qu'avec votre donnée personnelle, ils vont envoyer la bonne publicité. Qui va probablement leur permettre et permettre à des entreprises de vendre leurs produits. Grâce aux données et à votre attention. Donc, c'est une chose super importante. Et même dans certains cas, ça bouffe votre créativité. Parce que prenons YouTube, prenons Spotify. Spotify, vous pouvez créer un podcast gratuit. Vous créez ce podcast gratuit avec, je crois que c'était Acast, je crois, à l'époque. Et vous ne lisez pas les conditions générales de vente, les conditions générales d'utilisation. Et en fait, vous oubliez qu'en prenant et en faisant les podcasts par l'outil podcast que Spotify a racheté, je crois que c'était Acast, le podcast leur appartient. Ils peuvent le manipuler, ils peuvent le couper, ils peuvent faire la promotion, ils peuvent l'utiliser pour promouvoir Spotify. Vous n'avez juste rien à dire parce que c'est gratuit. YouTube, c'est pareil, les amis. La publicité sur YouTube, vous décidez de créer une chaîne, vous ne voulez pas la monétiser, il y aura de la pub. Ils ont changé des règles. 45% des revenus publicitaires vont directement dans la poche de YouTube. Et dans... Et vous allez me dire, oui, mais à 55%, tout ne va pas au créateur, les amis. Ça va aussi à tout le système. Donc, attention à ça, d'accord ? C'est votre créativité qu'on vous mange. Donc, le gratuit n'existe pas. Et ça crée en fait une dissonance pour moi dans l'industrie de la créateur-économie, dans l'entrepreneuriat web, parce que ça crée une illusion en fait de facilité, d'accessibilité, comme on dit. C'est donner l'impression en fait que tout est à portée de tout et que tout est facile et qu'on peut tous y arriver. Et donc du coup, pourquoi on va payer des choses ? Et on est arrivé dans un paradoxe là qui est vraiment compliqué, qui est pour moi un truc qui va finir par vraiment poser problème en 2025, 2027 et les années à venir. Et il va falloir se renouveler. Donc j'ai envie de... partager ça avec vous. J'ai envie de voir comment est-ce qu'on peut y mettre une autre énergie, en fait. Mettre une autre énergie. Pourquoi ? Revenons un peu à ce qu'est le gratuit dans le cerveau d'un humain. Je vais vous parler de deux, trois petites choses qui sont assez intéressantes et qui sont l'effet notamment, qui est un biais cognitif, l'effet d'ancrage. Si je vous dis que ça, ça vaut 30 euros, Tout ce qu'on va discuter autour de cette tasse va tourner dans votre cerveau avec la norme de 30 euros. Je vous négocie pour la vente, vous allez dire 30 euros c'est trop cher, on va essayer 15 Donc vous allez baser votre prix sur la référence que je vous ai donnée. Pas, ou très très peu en tout cas, surtout si j'y vais vite et que je suis bon en négociation, pas sur la valeur réelle de ce truc. C'est une valeur perçue, d'accord ? Donc, cet effet d'ancrage, il est valable pour tout. C'est pour ça que les négociateurs essayent toujours de positionner eux. La première demande est positionnée par le négociateur, pas par la personne, par exemple, qui est de l'autre côté. Pourquoi ? Parce que c'est à partir de ce point-là que va avoir lieu toute la négociation. Donc, il faut être le premier à sortir. Maintenant, prenons l'histoire de... ce contenu qui existe là gratuitement sur les réseaux et de tout ce que l'on dit qui est gratuit. Et partons du principe que donc on dit c'est 0€. C'est la référence. La référence, ce n'est pas 100€. D'accord ? La référence dans la créateur-économie, c'est gratuit. C'est YouTube, c'est Facebook, c'est les posts, c'est les articles, c'est gratuit tout ça. Tout ça est gratuit. Donc la référence, c'est zéro. Et donc on doit partir de zéro pour faire prendre conscience aux gens qu'il faut dépenser de l'argent parce que ce qui est offert ne va pas permettre aux personnes de réaliser ce qu'ils veulent. D'accord ? C'est un peu ça l'idée. C'est ça. un peu faux aussi, puisque maintenant, avec en plus ChatGPT et tout, ça devient compliqué. Il y a une chose, il y a un point en fait, je vais en parler à la fin du podcast, il y a un point qui nous sauve et qui sauve tous les entrepreneurs qui ont une vraie expérience, expérience de terrain. C'est ce point-là. D'accord ? Je vais en parler à la fin. L'effet d'ancrage, du coup, va donner l'impression qu'en partant de zéro, Pourquoi je vais dépenser de l'argent puisque je peux avoir du gratuit ? On le voit très souvent dans les commentaires. D'accord ? Parce qu'à là vient s'ajouter un deuxième effet qui se coule, qui est la version de la perte. C'est-à-dire, quand c'est gratuit, ce n'est pas grave si ça ne vaut rien. Mon email, je m'en fous. Le fait qu'après, je me retrouve avec 10 000 emails dans ma boîte email parce que je vais être inondé d'emails, je n'y pense pas à ce moment-là. D'accord ? C'est gratuit. Je garde le mot gratuit. Je changerai le mot offert à la fin. C'est gratuit. Et donc, cette aversion de la peur va faire que les gens vont se dire Mais pourquoi je vais dépenser de l'argent puisque je peux le trouver sur le web ? C'est très, très criant chez les jeunes. Je le vois bien chez mon fils. Mon fils, il veut devenir monteur professionnel. Il a 14 ans. Il utilise DaVinci. Je lui dis Mais Lucas, on va acheter une formation. Comme ça, tu te formes à DaVinci et tu vas devenir pro. Il fait Mais non, papa, il n'y a pas besoin. Je vais trouver les tutos sur… sur TikTok. Et il arrive à faire quand même beaucoup de choses. Mais chaque fois, il est bloqué. Il lui manque chaque fois un point, un truc, un bazar. Il y a des choses qu'il ne comprend pas. Donc, en plus, il crée des patterns d'utilisation qui ne sont pas les bonnes. Peut-être qu'il va perdre du temps. Peut-être qu'il ne va pas. Mais voilà. Donc, on le sent. Cette habitude de dire, mais à tous les tutos, pourquoi j'achèterais une formation ? Et l'école, en plus, qui... qui ne fait que de la merde depuis 50 000 ans, forcément, ça n'aide pas non plus à faire prendre conscience que se former est utile et que donc, on peut se former avec des gens qui peuvent vraiment aider. C'est vraiment compliqué. Donc, cette inversion de la perte avec l'effet d'ancrage, déjà, vous êtes déjà avec deux choses qui sont bien solides pour vendre vos contenus. Donc, ce n'est pas évident. Vous avez déjà un point de départ qui est compliqué. Alors... Il y a aussi ce côté que forcément, ça rend en fait, dans la tête de l'audience, ça rend la situation un peu complexe. On est de plus en plus en 2025, en 2026, en 2027, en situation de manque de confiance. Le marché, la politique, le monde. l'écologie, il y a plein de choses qui mettent les gens dans une situation un peu compliquée. Faire des courses, ça coûte une fortune. Avoir des enfants, une maison et tout ça, ça a un coût. Tous ces coûts sont là, de plus en plus importants, et on ne voit pas notre économie s'améliorer. Au contraire, on voit systématiquement, on est dans la peur. Donc vous avez cette peur aussi qui crée ces angoisses, et quand on est en angoisse, on n'a pas envie de dépenser. Donc du coup, On est confronté avec nous en tant que créateurs, entrepreneurs dans la créateur-économie. On est confronté à quoi ? On est confronté à des gens qui reçoivent une tonne de propositions de gratuité, qui se disent qu'ils peuvent y aller de toute façon, il n'y a plus aucun respect de la valeur du travail de l'autre. Et là, on est dans une spirale qui est catastrophique. Parce que ça a un coût, tout ça. Un coût en temps. un coût en opportunité et un coût en satisfaction, quelque part. Je vais m'expliquer. Le coût en temps, c'est que comme les contenus sont dispersés de façon gratuite, et donc l'audience est dispersée, parce que l'audience va n'importe où, en fait, ça coûte au créateur de faire venir les gens chez soi. Donc, il faut faire de la pub, il faut faire des choses, ça coûte. Ça a un coût, un vrai coût. Et pour l'audience de l'autre côté, ça aussi un coup, parce que là, personne ne se disperse. Elle va une fois chez un, une fois chez l'autre, elle va à gauche, elle va à droite. Et en fait, elle entend, il faut faire Instagram, il faut faire 10 réels, puis après elle entend, il faut faire YouTube, puis après elle entend, il faut faire un lotiquet. Parce que tout le monde, c'est une cacophonie en fait. Tout le monde essaye d'exister par sa différence, que c'est ça qu'on a dit. Et donc du coup, il y a une espèce de cacophonie. Donc ça a un coût énorme de temps pour le créateur qui doit faire venir les gens et pour l'audience qui, elle, se perd. Ça a un coût. d'opportunités, puisque au lieu de se dire Ok, je vais aller chercher ça chez quelqu'un parce que lui, il a une vision plus globale, ou parce que ceci ou parce que cela, on va essayer d'aller chercher du gratuit. Parce qu'on va essayer de prendre les bonnes opportunités. Mais quand on est confronté, c'est une étude scientifique qui l'a démontré, quand on est face à plein de choix, il n'y a plus de choix. Et donc, sur le web, quand on est enfoncé dans les réseaux sociaux et qu'on va chercher, tiens, comment est-ce que je vais développer mon activité, vous avez tellement de personnes qui sont présentes que ça devient compliqué de faire un choix. Et finalement, les gens qui finissent par, dans mon fil conducteur à moi, dans mon fil de mes réseaux, ce sont tous des entrepreneurs qui deviennent business coach, entrepreneurs. Donc, c'est très rigolo parce qu'à la base, ils n'ont aucune compétence. Mais ils deviennent parce qu'ils voient bien que c'est le seul moyen. Moi, ma compétence en l'andragogie, moi, vous avez une expertise, vous l'apprenez, vous venez chez moi, même si vous êtes multipotentiel, super compliqué, j'ai l'habitude, je vais pondre avec vous, je vais sortir de votre tête, de votre cœur, de votre âme, je vais sortir cette méthode et je vais être capable avec vous de la monétiser. La partie monétisation devient du coaching web, on est d'accord, et ça devient du... Du coaching business, je veux dire. On est d'accord. Et après, je renvoie vers les gens qui sont plus experts que moi dans certains domaines comme la pub ou autre. D'accord ? Mais à la base, moi, je vais extraire et je vais créer. Ça, c'est ma différence à moi. Et il n'y en a pas beaucoup sur le marché qui ont cette compréhension-là. Il y en a, mais vous avez des ingénieurs, des ingénieurs pédagogiques qui vont tout le temps rester braqués sur leur formation, qui n'ont pas compris en fait que les gens, ils n'en ont rien à caler de ça. En tout cas, les entrepreneurs, très peu en ont à caler. Ils ne comprennent pas l'utilité du délivrable. Et puis, vous avez de l'autre côté les marketeurs qui se disent De toute façon, l'important, c'est de vendre. Moi, ma passion, c'est vendre la formation. Ce n'est pas donner la formation. D'ailleurs, souvent, ce n'est pas eux qui la donnent. C'est vendre. Moi, je veux vendre la formation. Et donc, du coup, vous voyez, c'est compliqué parce que vous avez des marketeurs. Donc vous, si vous avez une expérience, une expertise en tricot, en que sais-je, moi j'ai tout eu, moi j'ai des champions du monde de parachute, des membres de l'équipe nationale de triathlon américaine, des avocats, des anciens directeurs du basketball français, bref, plein de gens, des architectes, des gens passionnés de la productivité, des experts. experts dans le management, il y en a tellement, des podologues, il y a tellement de métiers qui méritent en fait d'exister sur le web parce qu'ils vont permettre à d'autres gens qui sont dans cette Ausha de pouvoir gagner du temps. Et le temps étant la chose la plus sacrée au monde, c'est super important de rester là-dessus. Donc, parenthèse étant faite, voyez, moi, mon expertise, elle est là. Votre expertise, elle va être de… d'arriver à bien la mettre sur les réseaux et de bien la positionner. Et le danger, c'est que dans la création de contenu gratuite, comme on doit créer beaucoup de contenu, on finit par finalement se laisser happer par un contenu un peu plus facile, qui va toucher comme les autres. Et en fait, on se retrouve dans un contenu qui est... Comment dire ? Léophilisé ? Ah non, pas léophilisé, c'est pas le bon mot. Vous mettrez ce mot-là avec tous les mots de tous les épisodes, tous les mots à la con que j'arrive pas à utiliser. Mais des contenus qui n'ont, je dis pas d'âme, mais en fait qui sont ternes. Parce qu'en fait, tout le monde dit la même chose. Ou alors, dit exactement le contraire de l'autre. D'accord ? Puisqu'on cristallise et les réseaux sont faits pour cristalliser. On dit le gratuit versus le payant. On dit pas le gratuit et le payant. On dit high ticket contre low ticket. On ne dit pas qu'en fait, il faut les deux dans une entreprise. et que souvent, ils utilisent d'ailleurs les deux. Donc, vous voyez, on est dans un système où en fait, finalement, le résultat de tout ça, c'est une érosion de la valeur. On diminue et on tire la valeur vers le bas. La valeur des contenus est tirée vers le bas. La valeur du payant est tirée vers le bas. Les créateurs sont sous-évalués. La qualité globale des contenus diminue. Et on a très peu d'engagement, très peu d'implication. Vous avez des gens qui s'inscrivent à tout et qui ne viennent même pas au rendez-vous. Donc, ça, c'est vraiment la problématique. Et qu'est-ce qu'on fait de ça ? Qu'est-ce qu'on fait de cette situation ? Qu'est-ce qu'on fait comme créateur pour changer le système ou en tout cas vivre, être agile dans cette situation qui ne va faire que s'empirer, mais qui offre aussi plein d'opportunités ? Première chose, je vous l'ai déjà dit, on va créer un système à trois niveaux. Et on va utiliser les bons mots parce que ces mots-là... vont être importants. On va bannir le mot gratuit pour mettre offert. D'accord ? Première chose, le contenu offert va être considéré comme un contenu découverte. C'est la découverte de qui vous êtes, la découverte de ce que vous faites et la découverte de votre savoir-faire. Savoir, savoir-faire, savoir-être, bien connu des pédagogues. Ce sont les trois thématiques dans lesquelles on va pouvoir aller. En sachant que le savoir existe en ligne, tout le savoir est en ligne. Donc le savoir, c'est complexe si vous ne le mettez pas en parallèle avec votre pratique. Mao Tse-tung disait La théorie nourrit la pratique, la pratique vient la corriger. Ça, c'est... un contenu extraordinaire à mettre dans votre contenu découverte. Une théorie que vous validez ou invalidez par votre expérience. Et ça, il n'y a que les gens qui ont passé du temps à essayer de valider la théorie qui peuvent en parler. Les autres, c'est ChatGPT qui leur dira comment il faut faire. Mais ça, ça se voit et ça se sent. Donc c'est super intéressant de... de comprendre ce point. Ensuite, on va tout de suite aller vers un contenu premium, accessible. Et je dis bien premium, c'est-à-dire hyper qualitatif. On ne fait plus des PDF de deux pages de merde, là, qui servent à rien, qui dévalorisent en fait votre création, qui va mettre des gens avec des emails qui, de toute façon, ne vont jamais lire vos emails, qui ne sont pas investis. Donc moi, Notre position, ça va être Kathleen et moi, d'avoir des ateliers payants. On ne va plus faire d'atelier gratuit. Ça va être 10 balles, 15 balles, 20 balles, mais on ne fera plus d'atelier gratuit. Je m'en fous d'avoir 5000 personnes inscrites. Je m'en fous. Moi, ce que je veux, c'est s'il y a 100 personnes qui payent, c'est d'avoir 90 personnes qui sont présentes, ou 60, 70 personnes qui sont présentes. Parce que les autres vont avoir leur replay et je sais qu'ils vont être présents et qu'ils vont être actifs. Et si tu ne viens pas, je m'en fous, tu auras payé au moins les frais de mon organisation et de mon temps. D'accord ? Donc ça, c'est du premium accessible. Certains vont parler de low ticket. Mais il n'y aura plus chez Kathleen et moi, à part des live, à part des événements live ou des événements invités chez des gens, il n'y aura plus de contenu gratuit de type... challenge et autres, même si c'est à la mode, même si c'est ça qui fonctionne, même s'il y a plein de gens qui vont dire Ouais, mais David, c'est bien beau, mais moi, je fais le million. Je m'en fous, en fait. Je m'en fous parce que moi, je suis papa, j'ai deux adolescents, j'ai 50 ans, j'ai passé 30 ans de ma vie à bosser, j'ai pas envie de m'emmerder à mettre en place une machine de guerre pour aller chercher éventuellement des gens qui vont... devoir être manipulé, influencé, pour acheter des programmes chers et vilains. Voilà, c'est ma vision, rebelle attitude à 100% que je vais assumer maintenant. Je vais peut-être me casser la gueule, c'est peut-être pas une bonne solution, c'est peut-être à contre-courant, mais c'est mon courant à moi, c'est ma rivière à moi. Et dans une rivière, je suis sûr que je trouverai d'autres personnes, je suis sûr qu'il y aura d'autres personnes avec moi. Je suis sûr et certain que je vais parler à certains d'entre vous. Donc ça, c'est mon contenu premium accessible. Ensuite, je vais avoir de l'accompagnement personnalisé, de l'accompagnement premium, mais personnalisé. C'est comme ça que je vais le faire. Donc dans l'accessible premium, il y aura des ateliers pas chers, il y aura des programmes de formation éventuellement pas chers, d'accord ? Et puis il y aura de l'accompagnement individualisé, c'est ce que je fais déjà maintenant. Et c'est tout. Et c'est tout. Et mon objectif va devoir être d'être rentable avec ça. Mais je ne vais rien faire de plus et rien faire de moins. Pourquoi ? Parce que ce truc de produire du contenu gratuit, de ne pas faire comprendre que c'est un contenu qui est offert, que ça a de la valeur, que ça m'a pris du temps, que ça a un coût, que quand vous créez des choses, ça a une vraie putain de valeur, quoi, les amis. Ça a une vraie putain de valeur. Donc du coup, ça... ça va être ma façon de voir les choses. Je reprends un peu mes notes, qui sont énormes, évidemment. Comment je vais faire ça ? Je crois que la première chose, c'est de revenir aussi à ce qu'est un contenu gratuit. C'est que les gens se rendent compte du back-office. C'est que, peut-être, je vais un petit peu plus filmer, un petit peu plus montrer quand je suis à 10 heures en train de tapoter sur mon ordinateur. pour préparer les contenus de la semaine le dimanche. Parce que j'ai une vie de famille, parce que mon fils est au basket, parce qu'il y a eu un problème de santé, parce qu'il y a eu un enterrement, parce qu'il y a eu ci, parce qu'il y a eu ça, parce que c'est la vie, quoi. Et moi, je suis dans cette vie-là. Je ne suis pas... Et c'est OK, c'est un choix. Mais je ne suis pas à Dubaï, je ne suis pas dans la majorité des gens que vous voyez sur le web qui sont à Dubaï, qui vous expliquent ce qu'ils ont dépensé par semaine, avec des commentaires de gens que je connais qui disent... Ah ouais, finalement, ça va, c'est pas trop cher. Oui, t'as 10 000 euros. Mais t'es fou, quoi ! T'es fou, quoi ! La valeur de l'argent, les amis ! S'il vous plaît ! J'en chauffe tellement ça m'énerve tout ça. J'essaye d'être calme. Vous pouvez peut-être avoir une caméra pour ceux qui sont en caméra. Mais putain, que ça me balaie ! Je m'en balaie, je vous assure. C'est vraiment un truc de fou. Donc, montrez les coulisses. C'est super important. Je vais essayer d'avoir aussi créé, en fait, de... J'aime bien faire ça, mais essayer d'avoir des espèces de campagnes. Vous vous souvenez de la dernière fois que vous avez regardé un contenu, que vous l'avez payé et pourquoi ? Juste, voilà. Qu'est-ce que vous avez, la dernière fois ? C'est quoi le dernier contenu que vous avez payé ? Pour aller au cinoche, pourquoi ? Qu'est-ce que vous avez payé ? Peut-être aussi, mais je ne suis pas encore convaincu de ça, je sais que ça existe beaucoup, que YouTube le pousse, d'avoir les concepts de financement participatif. Je fais un contenu, vous mettez le montant que vous voulez avec un minimum, par exemple, de 8 euros. Je sais qu'il y en a qui font ça, j'ai vu un YouTuber qui fait de la méditation qui propose ça. Donc, il dit, voilà, c'est participatif, le montant minimum, c'est 8 euros. Donc, évidemment... On tapera 10 ou 15, puisque 8, ça me semble trop peu. Il ne faut pas oublier qu'il y a des taxes sur tout ça, qu'on a une facture. Qu'on a un comptable derrière qui va avoir une centaine de factures à 8 euros, avec une TVA européenne. Il ne faut pas oublier tout ça, les amis. Il ne faut pas oublier que derrière, il y a un travail administratif de dingue. Donc, attention à ça. On va y réfléchir. Mais en gros, en tout cas, on va limiter au maximum le gratuit. On ne va pas l'éliminer. On va limiter le gratuit au maximum. On va faire en sorte que le gratuit soit un avant-goût, une découverte du payant. Évidemment, aller dans cette direction-là avec un minimum d'effort, un maximum d'efficacité et une vision hyper premium. Donc, les challenges. Les webinaires, tout ce que les gens font et qui vendent, ça vend super bien, je le sais. Je vais y faire attention et peut-être que, peut-être que j'en ferai un ou deux, mais ça ne va pas devenir ma norme à moi en tout cas. Et forcément, les gens qui vont vous dire Oui, mais David, mais c'est leur norme à eux. Donc, on est dans des biais de confirmation là, d'accord ? On ne peut pas percevoir autrement les choses que comme ça. Donc, pourquoi je veux faire des ateliers payants ? Parce que je pense que ça va engager différemment les gens, même pour un petit prix. Peut-être qu'à terme, il faudra vraiment aller vers des prix plus importants, mais moi, je veux que la personne soit investie et surtout qu'elle soit présente. Déjà, juste payer le droit, juste payer pour que tu viennes. Viens. Après, tu verras, mais viens. Ensuite, je voudrais que ça valorise mon travail. Je voudrais que les gens se rendent compte. Moi, je connais une personne qui vend des ateliers à 27 euros, mais elle a 1000 personnes devant elle. Elle fait 27 000 euros les deux heures. C'est énorme, c'est énorme. Mais il y a un travail derrière. Et le travail, ce n'est pas l'heure qu'elle passe. C'est les 10 ans à se former, c'est les 10 ans à développer son activité. Tout ça est là, est présent. Moi, c'est 20 ans en fait, cette expertise. Et c'est 20 ans à... à sillonner le monde, à échanger avec des centaines de personnes, à former des milliers de personnes en présentiel avec mes petites pattes pour aller aux quatre coins du monde francophone. Donc, c'est normal que je le valorise. Et c'est normal que ce soit monétisé. Et c'est normal que les gens en face comprennent que ça a de la valeur. Vous comprenez ? Donc, ça, c'est vraiment, pour moi... Les choses que je vais mettre en place, des ateliers interactifs, des ateliers thématiques, des ateliers de groupe VIP avec des tarifs qui seront peut-être progressifs. Il y aura peut-être des bonus offerts pour le payant, bien sûr. Et il y aura des packs aussi ateliers. Donc vraiment partir dans cette direction-là. Je vais quand même tester les micro-produits, les petites offres. On va voir ce que ça donne. Chez Kathleen, on va essayer certainement avec un tarif minimum ou un tarif conseillé. On va peut-être tester les deux, on va voir ce que ça arrive. Peut-être les abonnements, mais je suis moins chaud pour ça. Mais en tout cas, c'est une réflexion que j'ai. Donc voilà, moi, je veux terminer ce podcast en vous disant que ce n'est pas une fatalité. Ce n'est pas... forcément un espace sans solution. C'est un espace où il y a une solution. On peut recréer un système qui remet le créateur au centre de la création, qui remet le créateur à sa juste place et qui fait prendre conscience aux gens que, oui, créer du contenu, c'est un coût. Et quand il y a des gens, après il y a des haters, ça ne vaut pas la peine de leur répondre, mais quand il y a des gens qui disent oui, mais bon, toi, tu as de l'argent, tu peux le faire mais non, en fait. Bien sûr, il y en a qui peuvent faire ça. Et bien sûr, il y a des gens qui vont à l'extrême, comme Alex Ormosi, qui finit par offrir ce que beaucoup, beaucoup de consultants font payer. Et donc, il crée un… Créer une problématique dans son secteur, puisqu'il offre des choses que d'autres font payer, parce qu'ils n'ont pas le choix, ils vivent de ça. Mais dans le gratuit, vous n'avez pas l'accompagnement. Et ça, c'était le point final. Je vous avais dit que j'allais en parler. Le point final, c'est votre présence, en fait. Le point final, c'est la présence de vous, de vos coachs ou des gens qui sont à côté de vous. Et c'est très, très important d'être hyper pointu sur ces gens-là. Moi, je suis un programme, pour le moment, un programme alimentaire et sportif. J'ai une coach, une jeune coach, qui est toute gentille, qui est bienveillante et tout, mais elle n'arrive pas à me tenir. Et je vois bien qu'elle essaye, et je suis hyper compatissant, hyper gentil, parce que je vois bien, mais le problème, c'est qu'elle ne comprend pas le modèle dans lequel je suis. Elle vient évidemment avec toujours plein de solutions et tout, et c'est très très chouette, mais... On n'est pas dans de l'accompagnement. C'est un faux coaching en fait. C'est un coaching où vous mettez des données dans un tableau et on regarde le tableau. Et donc il faut qu'il y ait des échanges entre la personne, on s'entend, mais le point de départ n'est pas... On voit bien qu'on n'est pas dans un accompagnement personnalisé. Ça se dit comme ça, mais ça ne l'est pas. Donc vous avez une opportunité, vous, de faire un système qui soit juste pour vous, qui soit juste pour votre audience, juste pour... les gens qui vont devenir vos clients avec de l'offert. En mettant en avant la partie, vous allez découvrir mon environnement. Découvrir mes valeurs, découvrir ce que je fais. Et ça, c'est, je pense, le point le plus essentiel. de ce podcast. Ce n'est pas gratuit ou payant. C'est offert et payant. D'accord ? Je vous souhaite en tout cas une belle semaine. Le verbe de cette semaine, pour moi, ça sera reprogrammer Pourquoi ? Parce que je vais devoir changer certaines choses que j'ai prévues. Parce que depuis que je fais ce travail sur la gratuité, ça m'a fait prendre conscience de plein de choses. On a beaucoup de choses à travailler à l'Académie des Rebelles et à l'école Najji de Kathleen. Parce que je ne veux pas juste parler de théorie, mais je veux agir. Et je vais vous montrer à travers ce que je fais que oui, on peut aller dans cette direction-là. Et oui, ça peut coexister. L'offert, le gratuit doit disparaître. L'offert ne doit pas disparaître. Ça peut coexister avec des offres payantes qui respectent les créateurs et qui enrichissent les audiences. J'espère que ce podcast sera la petite étincelle qui vous fera réfléchir sur, attention, quand vous êtes face à des créateurs, respectez son travail. Quand vous êtes créateur, faites-vous respecter de votre audience. Soyez éducateur, faites prendre conscience que tout ce que vous faites, ça a un coût et que votre audience doit... prendre la mesure de ça, vous aurez du coup une audience qui sera bien plus réceptive et bien plus responsable et surtout, on va dire, comment dire, bienveillante envers vous, qui comprendra ça et qui ne viendra pas gratter comme c'est le cas pour le moment chez Kathleen et ce qui m'insupporte. On va terminer avec le générique. N'oubliez pas de vous abonner, n'oubliez pas de faire un petit commentaire si ce podcast vous a plu. En tout cas, moi, ça m'a pris beaucoup de plaisir de vous le partager. C'était un petit peu décousu à certains endroits. C'est un sujet qui me touche beaucoup et qui bloque un peu, pour le moment, mon business. Donc, il faut que je le traverse. Je vous dis à très bientôt. C'était David pour La Chronique. On se retrouve la semaine prochaine. Ciao, les amis.