- Speaker #0
Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Dato, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Aujourd'hui, j'accueille un maître de la stratégie, un homme qui redéfinit les règles du marketing moderne et de la croissance pour les indépendants. Avant de nous lancer, je vous propose de vous lire l'un de ses posts LinkedIn qui capture l'essence de sa philosophie. Quand je me suis lancée, j'ai écouté tous les conseils que l'on donnait aux indépendants. Pourtant, le plus évident d'entre eux m'a empêchée de progresser. Lorsque l'on est indépendant, on nous conseille systématiquement de vendre nos journées. Et quand notre agenda se remplit, on se rend vite compte qu'il n'y a que deux manières de faire de la croissance. Bosser 7 jours sur 7, intenable sur la durée, d'autant plus avec une vie de famille, ou facturer de plus en plus cher avec, quoi qu'il en soit, un plafond de verre. Je suis donc passée par trois étapes pour me sauver de cet engrenage et éviter de devenir esclave de mon temps. Étape 1, exécution. TGM classique, j'ai changé mon temps contre de l'argent. Étape 2, exécution plus stratégie. TGM optimisé, j'optimisais mon temps grâce à mon expertise pour vendre un résultat. Étape 3, exécution plus stratégie plus marque personnelle. Fin du TGM, j'utilisais ma notoriété, mon expertise et ma capacité de jugement comme levier pour facturer cher, sans passer des heures entières à exécuter. La seule chose à comprendre, c'est que vos clients se moquent du temps que vous passez à exécuter. Ils veulent simplement un résultat. Créateur du shot et cofondateur du Sales Lab, il a aidé plus de 1000 entrepreneurs à atteindre des sommets en façonnant un écosystème unique pour les propulser vers la réussite. Un conseiller, un innovateur, un expérimentateur, un growth scientist, titre qu'il a inventé, qui mélange méthodologie et système de conversion éprouvés pour transformer l'art de la vente et du marketing. Son approche ne se limite pas à l'acquisition de compétences, mais à une expérimentation quotidienne qui apporte des solutions concrètes et actionnables. De l'animation du premier club marketing de France à la grande époque de Clubhouse, au coaching en acquisition et croissance, il incarne un mélange d'expertise, de créativité et de pragmatisme. C'est l'histoire d'un homme qui prévoit le coup d'après, mais sursaut. C'est l'histoire d'un homme qui crée le terrain de jeu sur lequel il évolue et a compris que sa légende personnelle est l'un de ses plus grands atouts. Alors aujourd'hui, je vous invite à plonger dans la tête d'un génie du gross marketing en commençant par cette question cruciale. Qui es-tu vraiment, Fabien Ferreira ?
- Speaker #1
Salut Marine ! Salut Fabien ! En tout cas, la bio est super stylée, je crois que je vais la mettre sur mon site.
- Speaker #0
Avec plaisir, je te l'envoie.
- Speaker #1
Moi je serais capable de faire 5 lignes sur moi en fait, ce qu'il faut savoir. Parce que quand on parle de moi, ça me met un peu mal à l'aise.
- Speaker #0
Bien sûr, toujours. C'est pareil pour tout le monde. Ouais,
- Speaker #1
j'imagine. En tout cas, très bonne intro.
- Speaker #0
Écoute, merci. Je suis ravie. Ravi que ça te plaise. Alors, qui es-tu ?
- Speaker #1
Qui je suis ? Moi, je me définis déjà avant tout comme un entrepreneur. Donc, en fait, j'ai toujours cherché à entreprendre au travers de plusieurs projets, dont le plus gros qui a été une startup que j'ai montée à la suite de mes études avec ma femme. Ça a duré cinq ans. C'était dans l'événementiel B2B. On a eu la chance de rentrer chez The Family et ensuite Station F. Donc, il nous a ouvert les portes de l'entrepreneuriat tech parisien. À partir de là, j'ai rencontré beaucoup d'entrepreneurs. Leurs difficultés, les miens, mes difficultés, mais aussi j'ai vu les autres qui avaient les mêmes difficultés que moi. Et à ce moment-là, j'ai commencé à travailler sur ces sujets en me disant que c'est quand même ouf qu'on n'ait pas trouvé de solution pour rendre la croissance prédictible. et après je sais pas pourquoi mais c'est devenu ma vraie roadmap, ça a été en fait de me dire ok maintenant j'abandonne tout, je veux en fait processer la manière de réussir un business et donc là je suis devenu grosse marketer dans un premier temps, au début je vendais un peu mon temps etc, j'accompagnais des entreprises sur la durée et très vite en fait je me suis dit tu ne deviens pas expert de quoi que ce soit en fait en travaillant sur n'importe quoi et là j'ai commencé en fait à avoir Fabien, j'appelle ça moi ma version 2 c'est à dire que là je me suis dit il faut que tu crées ton cadre pour développer tes compétences et aller encore plus vite que les autres dans cet apprentissage là et donc là j'ai monté ce qu'on appelle un programme de 4 semaines tu vois pour aider une entreprise 4 semaines après je te dis ciao tu vois j'implémente ce que je sais à date je te rends autonome sur mes méthodes et moi en fait l'avantage c'est que je peux travailler par batch de clients donc tous les mois j'ai entre 3 et 10 startups et en gros comme ça en fait tous les ans tu vois j'ai à minima une centaine de boîtes accompagnées et donc ça en one to one parce que c'est facile de faire de la formation et de dire que tu les accompagnes sur un programme en ligne mais là c'est vraiment en one to one où tu rentres sur qui ils sont ce qu'ils vendent quelles sont leurs problématiques ils s'adressent à qui etc et donc j'ai fait ça vraiment en masse tu vois c'est un peu mon credo de le faire en masse pour ensuite me dire ok maintenant je commence à bien comprendre avoir compressé et avoir documenté ce qui fonctionne. Et maintenant, après, je suis dans une étape de vulgarisation.
- Speaker #0
OK. Donc là, tu es à cette étape-là maintenant.
- Speaker #1
aujourd'hui ma plus grande étape c'est vulgariser en gros ce que j'ai tiré de mes expérimentations passées je continue à expérimenter, je continue à bosser pour des boîtes c'est ce qui me permet toujours d'avoir les mains dans le cambouis comme on dit mais à côté de ça, un de mes grands objectifs c'est maintenant de travailler sur ma découvrabilité pour effectivement diffuser au maximum les frameworks qui fonctionnent
- Speaker #0
Alors, parmi les choses que tu découvres, sur lesquelles tu itères, il y a les réseaux sociaux. Et j'en ai parlé dans l'intro, il y a cette légende personnelle que tu t'es créée aussi, qui t'a permis de t'amener des clients. Clairement. Quels sont aujourd'hui tes réseaux sociaux de prédilection, justement dans ce système que tu as créé, pour t'amener des clients ?
- Speaker #1
ce qu'il faut savoir c'est qu'en fait moi j'utilise des réseaux d'une manière un peu je sais pas si enfin chacun l'utilise pour répondre à un objectif spécifique moi ça a toujours été l'autorité je veux travailler que mon autorité ma crédibilité donc en gros sur tout type de contenu qu'on peut créer mon objectif c'était pas le nombre d'abonnés c'était même pas d'être un peu partout c'était de me dire en fait je fais des masterpieces de sujets où on se dit putain le mec c'est un ouf et en fait par ce sujet là par la découvrabilité un peu des réseaux plus le fait que j'adresse des fois des sujets un peu complexes tu vois au travers de mes posts que les gens ils disent ok en fait moi j'arrive pas à résoudre ce problème, il faut que je bosse avec lui donc en fait moi j'ai adressé ces réseaux comme ça donc le premier réseau de prédilection ça a été LinkedIn travailler sa crédibilité et son autorité Ensuite, le deuxième réseau que j'ai travaillé, c'était Clubhouse à l'époque. En fait, vraiment celui sur lequel j'ai mis un peu d'énergie. En fait, je me suis dit, c'est le début de quelque chose. Il va y avoir de plus en plus, en tout cas, une audience qui évolue. Et en fait, il faut absolument que j'arrive à continuer aussi intellectuellement à me stimuler. Et en fait, c'est pour ça que tous les matins, de 9h à 9h30, on ouvrait un slot qui était On répond à vos questions et comme ça t'arrives t'as une question une problématique et moi en fait j'ai juste 15 secondes pour y réfléchir et te donner un bon feedback ça ça durait combien d'années parce que ça a duré un an et demi j'ai découvert sur un podcast de
- Speaker #0
La Chapelle où Caroline Mignot était justement interviewée, où elle racontait ça, ce moment qu'elle avait eu avec toi. Et c'est comme ça, du coup, que j'ai rebouclé la boucle. Ça a duré un an et demi. C'était pendant le confinement, je crois. C'était pas ça ?
- Speaker #1
Oui, c'était un peu ça. En fait, c'est un peu la sortie du confinement. Et l'application, elle a explosé. À un moment donné, elle se lance en France. On fait partie des premiers à l'installer. et en fait comme tout réseau un peu comme Threads aujourd'hui tu sais pas trop comment l'appréhender moi je me suis dit bah comment l'appréhender faut créer du contenu et donc à ce moment là en fait je suis pas le plus à l'aise moi en fait pour prendre la parole mais en fait à un moment donné quand tu vois que les autres ne prennent pas la parole sur des sujets de fond je me suis dit il faut le faire et donc en gros là c'était au départ je faisais un petit trou en disant posez vos questions on voit si on peut avoir du fit etc et après le fait de le faire avec une certaine récurrence donc tous les matins plus après effectivement quand Caroline m'a rejoint on a commencé aussi à lancer la grosse soirée le mardi soir Ça veut dire que ça commençait à 21h et on se couchait tout le temps à minuit, minuit et demi. Et t'avais des rockstars, tu vois. qui venaient, etc., comme Chris Marquez, qui venaient expliquer comment ils utilisaient Instagram, qu'elles étaient ces méthodes. Après, on avait aussi des rappeurs. En fait, on arrivait à, comme on n'avait pas énormément de room à l'époque, on arrivait à capter pas mal d'attention. Donc, beaucoup d'entrepreneurs, bien évidemment. Aussi, des collaborateurs qui essayaient effectivement de sortir leur épargne du jeu. Mais également, des petites célébrités qui se disaient, OK, là, on va parler soit d'Instagram, soit de LinkedIn, etc. Quelles sont vos méthodologies ? Comment vous l'utilisez ? Toujours avec un objectif de croissance.
- Speaker #0
Et c'est eux qui venaient vers vous ? Ils avaient entendu parler de vos rooms et ils venaient vers vous ? Ou c'est vous qui alliez les chercher pour leur proposer de raconter leur façon d'utiliser les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
En fait, ils venaient vers nous. Nous, on n'avait pas de stratégie. Tu vois vraiment, on faisait juste notre taf. Et en fait, dans la room, tu sais, comme t'es notifié. Et en fait, tu scrolles un fil d'actualité où tu dis, oh bah tiens, un truc sympa. Tu cliques dessus. Et en fait, automatiquement, tu les vois dans l'audience, dans le public. Tu peux les faire monter on stage. C'est ce qui s'était passé en fait. C'est excellent. Donc des fois, on voit des pépites, etc. Et tu dis, oh bah tiens, on te fait monter. Dis-nous ce que tu sais, etc. Et c'est comme ça qu'on crée des petites amitiés.
- Speaker #0
Et alors, cette expérience Clubhouse en particulier, qu'est-ce que ça t'a apporté ?
- Speaker #1
Ça m'a apporté deux choses. La première, en fait, c'est que je pense déjà que ça m'a ouvert à tout ce qui est live. Ça veut dire qu'avant, j'avais effectivement l'habitude de bosser en disant Ok, je bosse déjà beaucoup en asynchrone pour les entreprises. Donc, j'essaye de trouver des stratégies et mettre en place des actions pertinentes pour leur business. Mais là, quand je suis arrivé sur Clubhouse, en fait, c'était du direct. Donc, en fait, tu as le côté déjà… les premiers les premiers rooms un peu chaudes tu vois et après à force de le faire en fait tu arrives tu fais salut la famille en fait t'es suivi par 12 000 personnes à l'époque sur une application comme ça c'est énormissime c'était dur en fait d'avoir ça il y avait Caroline aussi qui était là on avait aussi des fois aussi Com de The Family qui se greffait à la team comme ça on avait aussi plusieurs facettes après il y a aussi Guillaume Giraudet spécialiste SEO qui nous a rejoint donc après on a formé le trio avec Caroline, Guillaume et moi. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est qu'on a dressé un peu tout type de sujet. Mais moi, ce que ça m'a appris, en fait, c'est un peu le côté décomplexé du live. En fait, entre guillemets, on est entre nous. Et aujourd'hui, je vois ça que comme ça. Les podcasts, les lives, YouTube, TikTok, peu importe. Même un post LinkedIn aujourd'hui, je l'écris pour les gens qui veulent le lire. Il n'y a plus le côté, l'appréhension de parler sur les réseaux.
- Speaker #0
C'est ça, tu n'as plus peur d'être jugé en réalité, ou en tout cas tu t'adresses à un public, où tu sais que leur retour te fera du bien, ou en tout cas sera bienveillant.
- Speaker #1
Oui, et je pense que Clubhouse, ça a été certainement un déclencheur, parce que le début de l'application, c'est tout le monde vient dessus, cherche des opportunités. ceux qui n'ont pas trouvé des opportunités court terme, ils sont partis de l'application, on ne les a plus revus. Et à la fin, ceux qui sont restés, c'est soit des créateurs de contenu qui vraiment est dans une démarche de balancer de la valeur. Et en fait, l'audience qui était là, c'est des gens qui étaient vraiment là pour prendre de la valeur. Et ce qui était intéressant, c'est qu'en fait, à un moment donné, on a fait un tel écrémage, qu'en fait, moi, mon noyau dur de mes amis business, tu vois, et même certains en perso, ils viennent vraiment de Clubhouse. En fait, à un moment donné, ça a été un filtre. où tous ceux qui restaient, je me suis dit, en fait, c'est que des pépites.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Donc ça, c'était le point numéro un. Et le point numéro deux, c'est l'autorité. donc ça veut dire qu'à un moment donné en fait tu te rends pas compte parce que tu fais tes lives tu réponds à des questions etc business etc des fois je suis assez assez cru aussi dans mes réponses quand tu vois je vois que les gens ils chargent des excuses tu vois ils procrastinent ou en tout cas enfin voilà si t'arrives et pour poser une question pour avancer en tout cas moi je te réponds à un vrai truc bien des fois qui décalque un peu par exemple Bah tu vois typiquement moi dès que j'entends parler tu vois de comparaison d'outils tu vois je trouve que c'est la procrastination tu vois l'outil fait pas la méthode il y a que la méthode qui fait le business des fois la tactique les hacks les gens qui disent ouais tu connais pas le dernier hack à la mode si tu te concentres sur les hacks tu vas te ramasser un mur tu vois ou c'est comme aujourd'hui quelqu'un qui me parlerait de chat GPT tu vois Aujourd'hui, tu me parles de chat GPT, je trouve ça intéressant, mais si tu fais moins de 5000 euros par mois, je te dirais en fait, le kiff, c'est le dimanche après-midi, c'est après le cours de badminton, mais c'est pas en semaine. Le matin, de 9h à 18h, tu dois être focus sur des choses essentielles, développer une communauté, apprendre à vendre, travailler ton autorité. te positionner, etc. Enfin, il y a plein de choses à faire, mais pas de chat GPT. Ça, c'est un accessoire, tu vois, etc. Donc là, c'était le premier truc. Et après, le deuxième, ouais. Sur toute la partie autorité, etc., j'ai signé des deals énormissimes avec Clubhouse. On n'a jamais, mais vraiment jamais fait un call to action, tu vois. Pas un. Genre, ils ne savent pas ce qu'on vend, tu vois, à côté de ça. mais par contre en fait quand les gens à un moment donné ont voulu bosser sur leur acquisition ils t'appellent toi et en fait on avait aussi bien évidemment comme on avait Caroline et Guillaume etc on est très orienté data regarder un peu aussi les taux de rétention mais également qui venait quand etc et en fait on a une sorte de grille de qui a consommé combien d'heures de ton contenu et en gros quand ça fait je sais pas 250 heures que t'es dans les oreilles de quelqu'un bah je peux te dire qu'à la fin tu fais partie de sa famille. Et quand cette personne-là, à un moment donné, recherche quelqu'un pour bosser sur ses projets, il t'appelle toi en priorité. C'est ce qui a fait ça, pour info. Ça fait des tickets. On a travaillé avec des belles boîtes, entre des tickets de 50 à 200 000 euros.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
ok et alors après Clubhouse parce que hélas c'est fini c'est fini je me souviens la dernière room Clubhouse on l'a fait on l'a appelé la der de la der et en fait à un moment donné on s'est dit on va migrer ça sur LinkedIn parce qu'il y avait LinkedIn Audio oui le problème c'est que LinkedIn Audio est complètement reflingué parce qu'en tout cas, on ne va pas rentrer dans la technique, parce que ce n'est pas l'objectif du podcast, mais en tout cas, ils n'ont pas su tirer la bonne ADN de Clubhouse. C'est-à-dire, en fait, tu peux être plusieurs modérateurs. Donc, tu en as un qui s'occupe de faire monter les gens, l'autre qui, intellectuellement, essaie de répondre aux questions, etc. En fait, tu peux avoir un binôme ou un trio pour gérer le plateau. Sur LinkedIn, en fait, tu es un peu seul pour tout gérer. et c'est très compliqué nous c'était Caroline qui lançait les trucs sur LinkedIn il fallait faire des événements il fallait communiquer dessus si tu le fais tous les jours qu'il faut faire un événement tous les jours tu vois avec la difficulté d'amener des gens dans l'événement enfin tu vois en tout cas le truc était claqué au sol donc on a dû arrêter et après je me suis dit comment repartir sur une idée comme ça hormis utiliser des lives etc.
- Speaker #0
donc en fait un peu c'est un peu après ça a été un peu platonique ok et alors après l'après Clubhouse l'après l'après c'était quoi ?
- Speaker #1
L'après-l'après, c'est que tu continues à gérer des boîtes, à expérimenter des choses. Après, j'ai bossé avec Thomas et Maxime, Thomas et Maxime Rivol, sur des projets d'entreprise au départ. Quand tu as des opportunités, eux en ont, etc. Donc, on fait un trio de choc. pour monter souvent des tunnels de vente pour des boîtes, avec toujours un peu le côté, comment on mêle le marketing, le sales, etc. pour répondre à des objectifs business. Et après, à un moment donné, eux, ils avaient une formation pour les indépendants qui vendaient à l'époque, donc programme hybride en ligne. Et moi, de mon côté, j'étais en train de lancer une plateforme qui s'appelait Le Shot, etc., qui avait pour objectif de complètement vulgariser la méthodologie. Ça veut dire que j'appelle des experts, je te trouve pertinent sur ton sujet, tu vois. Et bien en fait, on va créer des capsules qu'on va mettre à disposition, tu vois, en mode plateforme. Et en gros, les entrepreneurs vont pouvoir piocher en mode, voilà, je veux le truc qui dure juste 20 minutes, mais qui ne m'apprend pas, mais me fait passer à l'action sur tel sujet. Et j'étais en train de concevoir cette plateforme-là. Et après, il y a Thomas et Max de leur côté qui avaient leur truc. Je me suis dit, OK, ils ont le Sales Lab, on va refondre une V2 avec eux. Donc ça, c'était là, on est sur l'année dernière. Donc, on a fait complètement une version ensemble, tu vois, en mêlant l'ultra-actionnable, etc. Enfin, tout ce qu'on sait. Et là, en fait, je suis parti avec eux sur la partie de l'ECS Lab de comment, effectivement, donc aider les indépendants. Et après, on se repenchera sur la partie des entrepreneurs et des entreprises.
- Speaker #0
Ok. Si on revient sur la partie, toi, ta partie stratégique sur les réseaux sociaux. Donc, tu disais Clubhouse, tu en es servi pour créer une autorité. TikTok ? Ma compréhension, après avoir scropé toutes les réseaux sociaux. TikTok, ce que tu disais dans l'une de tes vidéos, c'est que tu en étais à ton troisième ou quatrième compte TikTok. Tu as testé plein de choses pour voir comment, et on reviendra dessus tout à l'heure, mais comment réussir à faire monter une chaîne assez rapidement. YouTube, ce sont des vidéos du shot.
- Speaker #1
C'est des vidéos un peu... comment dire ? un peu technique. C'est un peu exploratoire et c'est en fait... C'est... Ouais, c'est des sujets un peu techniques, effectivement, en fait, où je... C'est un peu du tutoriel, ouais. Un peu du tuto, effectivement. J'explique comment mettre en place des choses, etc. En fait, moi, j'utilise YouTube comme ça, en fait.
- Speaker #0
OK. Donc, selon toi, quel est l'avantage de quel réseau pour se créer son personal branding et son autorité ?
- Speaker #1
Ouais. Alors, en fait, le truc, c'est que moi, je n'utiliserai pas TikTok pour se lancer. Pour moi, TikTok, c'est bien pour la découvrabilité. LinkedIn, c'est bien pour la partie autorité et crédibilité. YouTube, c'est trop bien parce que tu peux documenter, expliquer, etc. C'est un des seuls réseaux où tu peux monopoliser du temps. Les gens peuvent regarder une vidéo d'une heure. Ailleurs, c'est impossible. Donc là, on profite. Tu peux faire des choses. Tu leur expliques comment mettre en place telle ou telle chose. Donc en fait, là, je suis vraiment dans du... dans mes expérimentations, tu vois, je leur dis, voilà ce que j'ai trouvé, voilà comment tu peux le mettre en place, etc. Et après, les autres réseaux, Instagram, je n'étais pas trop dessus, je vais commencer à m'y mettre parce que pour moi, c'est vraiment expliquer qui tu es, tu vois. C'est un peu comme si tu parlais à tes amis, etc. Tu vois, créer un peu tes petits coulisses, les coulisses en fait de ce que tu fais. Et moi, à l'époque, je ne communiquais jamais sur qui je suis, ce que je fais. C'était sur ce que j'ai découvert et ce que ça peut apporter. Donc il y avait une vraie barrière entre les conseils, les méthodes pour toi et parler de moi. et à l'époque je voulais jamais parler de moi et donc maintenant je commence à me dire ok en fait ça peut intéresser des personnes de parler de comment tu documentes comment t'expérimentes comment tu travailles, c'est quoi ton quotidien donc en fait premier réseau de prédilection LinkedIn, toujours en haut si tu fais du B2B, toujours en haut après pour moi ça peut être intéressant de l'agrémenter d'une autre plateforme soit tu es effectivement à l'aise vidéo et tu as des vraies comment dire une vraie expertise à apporter et dans ce cas là effectivement pour moi c'est YouTube et YouTube LinkedIn je l'ai poncé pendant un petit moment et ce duo là il fonctionne très très bien et après effectivement si tu es plutôt sur un peu une marque où tu veux enfin promouvoir ta personne Instagram et après le jour où tu as l'opportunité de le faire en mode vidéo short etc et là tu bombardes partout et en termes de découvrabilité
- Speaker #0
Parce que Instagram, du coup, tu es plus sur la partie photo que la partie vidéo, parce que dès lors que tu crées des vidéos, tu peux les envoyer partout. Tu peux les envoyer sur TikTok, sur Insta, sur YouTube Short. Facebook même, c'est très...
- Speaker #1
Oui, ça revient.
- Speaker #0
Ça revient vachement, Facebook. OK. Et qu'est-ce qui t'a donné envie, justement, d'aller sur Insta, si tu ne le faisais pas et que tu étais plutôt de l'exploration ? Dans justement toutes tes explorations, tu t'es rendu compte qu'il fallait aussi un peu montrer une part de toi. Pourquoi je te pose la question ? Parce que j'ai reçu Thomas il n'y a pas longtemps, Thomas Rivolle, qui disait que c'est intéressant de pouvoir... créer des liens sur tous les réseaux avec tes potentiels clients. Parce que, par exemple, sur Instagram, s'ils voient que toi, t'es sportif, et que lui aussi est sportif, ils diront, j'ai aussi envie de travailler avec lui parce qu'on a un point commun. Est-ce que c'est un peu la même mécanique qui te donne envie d'aller sur Instagram, ou est-ce que toi, t'as eu une autre... Comment dire ? révélation, entre guillemets, par rapport à toutes tes explorations qui t'a dit, qui t'a fait comprendre qu'il fallait y aller.
- Speaker #1
Ouais, je suis d'accord avec Thomas sur le fait que déjà, les liens ne sont pas les mêmes. LinkedIn, c'est ultra business. Instagram, ceux qui te suivent, en gros, c'est plus pour toi. Ce que tu fais, comment tu le fais, etc. Et après, c'est de la découvrabilité. En fait, moi, j'ai vraiment le côté, j'ai bossé que mon autorité jusque-là. Enfin, mon autorité, ma crédibilité. En gros, je me suis dit, avant de parler, il faut que tu sois l'expert. tu vois, il y en a d'autres qui parlent et après ils deviennent experts donc peu importe le chemin que tu prends mais tu vois c'est le problème de si tu parles et après tu deviens expert on appelle ça du bullshit, c'est à dire que t'es passé dans toute une phase où tu blablatais dans des podcasts etc et en fait en tout cas on te disait tu as fait quelque chose dans ta vie enfin concrètement et en fait moi j'ai commencé par le concret et maintenant effectivement je me dis je suis dans une étape de vulgarisation il faut qu'il y ait de la découvrabilité et donc découverabilité je l'avais testé un peu avec TikTok au départ mais c'était vraiment comme un je l'ai vu ça comme une expérimentation donc c'était vraiment j'avais une date de début d'expérimentation une date de fin d'expérimentation tu vois j'avais pas un objectif d'être TikToker et pour info toutes les vidéos TikTok ont été sur sur
- Speaker #0
mon compte Insta mais là en fait j'ai tout enlevé pour reprendre un compte Insta clean ok parce que t'as quand même monté ton compte TikTok à 50 000 je crois 50 000 ouais en fait le en fait le premier compte TikTok je l'ai monté à 500 abonnés
- Speaker #1
bon après c'est une expérimentation de 7 jours mais je voyais qu'en fait la courbe elle prenait pas parce que je suis arrivé en fait d'un mec LinkedIn qui parle comme s'il parlait sur LinkedIn mais à une audience sur TikTok et en fait le truc c'est que parler de cold emailing tu vois sur TikTok ça marche pas en fait c'est trop middle of funnel c'est trop sujet d'expertise donc en fait premier compte je l'ai laissé de côté après deuxième compte je l'ai appelé grosse business et comme son nom l'indique je me suis dit ok je vais parler business mais je veux vraiment avoir une vraie démarche grosse donc comment je peux capter l'attention tu vois vraiment c'est tous ces sujets comment je peux aller craquer l'algorithme tu vois vraiment enfin je me suis vraiment fait un focus sur exploser le truc. Et là, en 30 jours, j'ai fait 40 000 abonnés sur TikTok, compte numéro 2. Et après, en fait, j'ai commencé à être dans 2-3 podcasts pour expliquer la petite méthode de comment j'arrive à ça. Et après, je me suis dit la plupart se seraient arrêtés là. parce qu'après si tu continues en fait et tu dis bah je suis arrivé à 40 après je fais 50 60, 70 après en fait le truc c'est que quand t'arrives sur un compte où t'as déjà je sais pas plus de 10 000 abonnés t'as déjà de la preuve sociale donc c'est plus facile de s'abonner à toi alors que si t'es dans les premiers tu dis c'est quoi ce compte est-ce que je suis le premier ou le centième ou le millième à m'abonner. Et ça, c'est compliqué. Donc, une fois que tu as déjà un peu notoriété, c'est trop facile, en fait, de jump up. Donc, en fait, le truc que j'ai fait, c'est que je me suis dit, je repars à zéro pour vous montrer qu'avec seulement cinq critères, je refais la même chose. Et donc là, c'est le dernier qui s'appelle Femme inférieure. Et je me suis dit, maintenant, je le fais en ma personne. Et là, je suis arrivé à 52 000 abonnés, effectivement, 30 à 45 jours environ, avec les mêmes méthodes.
- Speaker #0
Alors, attends, parce que du coup, les critères, je me suis noté. Allons-y ! Est-ce que c'est ça ? Non, parce que tu as fait une vidéo où tu expliques trois éléments essentiels pour réussir à faire décoller ton compte TikTok. Donc, en fait, il y en a encore plus. Alors, parlons-en si tu es OK avec ça. Il y Il y en a plein.
- Speaker #1
Il y en a plein. Après, en fait, il y a des règles de base. Et en fait, en tout cas, sur Marketing Square, j'avais parlé en fait des trucs sous-cotés qu'on ne m'avait pas expliqué. Parce qu'en fait, moi, j'avoue qu'il y a aussi un truc, c'est que j'aime bien expérimenter. mais comme j'ai une approche un peu scientifique etc je déteste regarder en fait les autres enfin ceux qui ont déjà documenté tu vois ce que je veux dire ça veut dire que je regarde jamais de contenu US jamais tu vois et je me dis en fait j'ai une problématique comment je la résous et des fois peut-être que quelqu'un a peut-être déjà trouvé le hack tu vois mais moi en fait la démarche qui me fait kiffer c'est l'exploration de j'ai un problème comment je le résous donc en fait Là, tu vois, typiquement, je ne regardais pas de vidéos TikTok de comment percer l'algorithme. J'ai fait des vidéos à gogo pendant 45 jours. Et je me suis dit, OK, celle-là, elle marche, celle-là, elle ne marche pas, etc. Et à un moment donné, il y a des trucs que je découvrais, bien évidemment, où je me suis dit, mais c'est bizarre, parce que là, personne n'en parle. La technique, effectivement, par exemple, des épingles, des trucs comme ça. À l'époque, c'était ouf. Enfin, je trouvais ça ouf, tu vois, parce que ça m'a vraiment fait jumper des vidéos, vraiment.
- Speaker #0
Alors, si on doit les lister,
- Speaker #1
il y en a plein. Et ça a pu bouger, pour info. C'était, là on est en 2024, c'était un compte en 2022, un truc comme ça.
- Speaker #0
C'était 2022,
- Speaker #1
ok. Parce qu'en fait, ce que je veux dire, c'est que tout avance très vite.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
L'attention devient de plus en plus difficile à obtenir.
- Speaker #0
Néanmoins, il y avait quand même trois choses qui étaient intéressantes. Ce que tu disais, c'était bien choisir ses appels à l'action. Ouais. Ça, je me dis... Et c'est vrai qu'en fait, on dit tous à la fin Abonne-toi à mon compte etc. Et donc, toi, tu dis Ça ne sert à rien, en fait, de laisser un commentaire, de dire Laisse un commentaire et abonne-toi Et pourquoi ça ne sert à rien, selon toi ?
- Speaker #1
En fait, ce n'est pas que ça ne sert à rien. C'est qu'en fait, quand tu le fais, tu augmentes de 40 les personnes qui vont vraiment s'abonner et laisser un commentaire. OK. Donc, en fait, si tu leur dis de le faire, ils vont le faire. Le problème, c'est que... déjà un TikTok quand tu lui dis de le faire il le sait parce qu'il analyse tes vidéos ok donc ça c'est le premier truc dans leur ils ont sorti à un moment donné comment travailler leur algorithme en fait ils ont dit si vous faites un appel à l'action un peu sale tu vois on sait que vous avez biaisé tu vois, l'engagement. Donc, tu peux être pénalisé. Donc, ça, c'est le premier truc. Après, ce n'est pas dérangeant parce que si tu dis de ne pas le faire, ils ne le font pas. Si tu dis de le faire, tu es peut-être un peu pénalisé.
- Speaker #0
OK. Et l'entre-deux, c'est quoi ?
- Speaker #1
Et en fait, l'entre-deux, c'est qu'en fait, moi, ce que je faisais, c'est que si tu dis de ne pas le faire, enfin, s'il n'y a pas d'appel à l'action, l'avantage, c'est que tu peux faire des loops parfaites. Oui. Et en fait moi ma dernière phrase était la même que la première donc en fait pour avoir des gens qui regardent plusieurs fois ta vidéo ça c'est ce qu'il y a de mieux sur TikTok et en fait le truc ce que je faisais c'est qu'en fait les vidéos virales sont celles qui loupent et celles où tu fais un call to action on sait que c'est la fin c'est comme si on disait salut maintenant c'est la fin de cette vidéo merci d'avoir vu bah en fait à la fin ils vont sortir ils vont slider donc en fait le truc c'est pour moi en fait ce que je faisais c'est que je sais pas entre les 3 à 4 vidéos je faisais des loupes et une vidéo sur 5, tu vois. En gros, je fais un call to action. Comme ça, en fait, à la fois, tu essaies d'engager, tu vois, et avoir des abonnés, et de l'autre côté, tu essaies de chercher de la découvrabilité, parce que c'est ce que je voulais, en fait. C'est de tester le moteur de découvrabilité.
- Speaker #0
Intéressant.
- Speaker #1
Et pour info, il y a un petit truc, je sais pas, parce qu'après, j'y pense maintenant, mais j'y penserai peut-être plus. Le pourquoi aussi, j'ai arrêté TikTok. c'est qu'à un moment donné, j'étais à un événement TikTok France organisé par Horus, qui est une agence. Et en fait, sur scène, un des responsables TikTok France dit il sort une grosse tâte. Et moi, ça m'a choqué. C'est que seulement une personne sur sept de tes abonnés revoit tes nouvelles vidéos.
- Speaker #0
Ça ne fait pas beaucoup. Oui, effectivement, c'est décevant quand tu mets tout ton cœur.
- Speaker #1
En fait, c'est ça. Et en fait, je me suis dit... Donc en fait, il n'y a pas d'histoire à raconter. Où tu vois, les gens, en fait, entre guillemets, ils s'abonnent à toi. Et après, ils voient tes autres vidéos, ils comprennent, etc. Tu vois, et ils évoluent. Il n'y a pas vraiment de... Tu ne peux même pas faire acte 1, 2, 3, 4, tu vois. Donc en fait, je me suis dit...
- Speaker #0
YouTube, c'est vraiment le truc où tu sais que tu as des playlists. Tu peux effectivement... Maintenant, sur TikTok, tu peux le faire, mais comme en fait, ce n'est pas visible et tu ne vas pas voir, tu ne vas pas cliquer sur l'inférieur pour aller suivre sa playlist, tu vois. Eh bien, en fait, sur YouTube, c'est vraiment séquencé. Tu suis le créateur, son contenu, etc., step by step. Sur TikTok, ce n'est que de la découvrabilité. Il faut le voir vraiment comme ça. Ça veut dire même que... J'avais posé cette question qui était un petit peu bête, mais juste pour aller titiller un peu TikTok. Dans la conférence, je leur ai dit en gros, ok, mais entre galérer à faire du contenu middle of funnel très pro et avoir un nombre d'abonnés qui augmente, mais vraiment, dès que tu en as un en plus, tu es trop content. Donc, step by step, parce que rien que d'avoir 50 000 abonnés, en fait, il faut quand même pleurer sur un sujet où tu parles de marketing très niché. et je me suis dit à un moment donné pourquoi pas racheter un compte qui fait 100 000 abonnés et qui parlait de cuisine tu vois et en fait à un moment virer toutes les vidéos te les mettre en désact... enfin pas les supprimer mais les désactiver et à un moment donné dire bah voilà nouveau compte Fabien Ferreira parle de marketing parce que si seulement une personne sur 7 voit tes vidéos en fait à un moment donné le nombre d'abonnés le compteur d'abonnés il est complètement fake tu vois tu peux racheter des comptes des faux comptes quand t'es une belle entreprise et t'as les moyens et en fait avoir un shortcut en disant bah voilà c'est bon j'ai déjà 100 000 abonnés parce qu'en fait personne entre guillemets c'est pas pour autant que tu as un mauvais taux d'engagement parce que de toute façon tes abonnés étaient pas engagés c'est que la découvrabilité le seul truc que t'as quand tu fais un shortcut comme ça c'est que t'as pas l'apprentissage de la plateforme c'est à dire qu'en fait si t'as pas su faire des vidéos pour augmenter ton nombre d'abonnés quand t'as un compte un peu plus gros etc bah t'es tu vas faire ta vidéo salut les amis alors aujourd'hui ce qu'on va dire et en fait tu sais pas capter l'attention etc donc ça marchera pas ouais
- Speaker #1
intéressant tu parlais aussi et tu en as parlé justement tout à l'heure de la stratégie des épingles qui n'était pas à l'époque très utilisée je pense que celle-là est un peu plus aujourd'hui mais tu peux expliquer ce que c'est ?
- Speaker #0
je ne sais plus exactement en fait je sais qu'il y avait plusieurs manières d'utiliser les épingles de mémoire, en fait, la plupart du temps, on te dit épingle la vidéo qui te présente toi quand tu commences. En fait, moi, très rapidement, ce que je regardais, c'est en fait, je voulais avoir des vidéos qui aient à minima, en tout cas, chacune 1000 vues, à minima. Et en fait, ce que je faisais, c'est que dès que tu avais une vidéo qui commençait à buzzer, en fait, la plupart du temps, les gens épinglent toujours les vidéos qui buzzent le plus pour la preuve sociale. mais en fait, je me suis dit, moi, dès qu'il y a une vidéo qui buzz, je vais épingler une vidéo que je trouve ultra pertinente, tu vois ? Ou peut-être aussi, j'ai passé du taf, enfin, j'ai fait du taf. Des fois, il y a des vidéos où tu as fait du motion design, enfin, tu as bien plus d'investissement dedans, et en fait, je l'épingle. Et en fait, le fait que la première vidéo éclate et que les gens viennent dans ton profil, ils se disent, c'est quoi cette vidéo ? Ils cliquent dessus. Donc en fait, l'avantage, c'est quand tu as une vidéo qui est en croissance, en fait, tu peux distribuer le trafic sur ce que tu veux. C'est à toi de voir. tu vois soit t'épingles rien soit t'épingles une vidéo un peu sous-cotée mais elle peut péter après c'est souvent ce qui se passait tu vois donc en fait il faut pas oublier t'as un trafic qui arrive sur ton profil et tu veux tu l'orientes sur ce que tu veux des fois t'épingles là où il y a un beau call to action qui présente un de tes produits ou un de tes services moi j'avais rien à vendre soit tu présentes qui tu es si t'as envie de parler de toi mais moi j'aime pas parler de moi donc en fait c'est très limité donc en fait je m'amusais juste à faire jumper toutes mes vidéos et ça fonctionnait et ça fonctionnait c'est très rare en fait quand t'as pas une vidéo qui m'a permis de faire décoller une autre vidéo ok,
- Speaker #1
c'est vrai qu'on y pense pas en réalité quand t'as une vidéo qui fonctionne bien tout de suite, tu penses à l'autorité et tu l'épingles. On peut mettre trois épingles, je crois.
- Speaker #0
Oui, je ne sais plus.
- Speaker #1
C'est trois, mais c'est une bonne...
- Speaker #0
Et je n'épinglais toujours qu'une seule vidéo pour qu'il n'y ait pas de débat dans le trafic, tu sais. C'est un peu comme un linktree. Des fois, tu arrives, découvre ça, découvre ça, découvre ça. Mais je découvre quoi, en fait ? Non, c'est va là-bas, en fait. C'est un tunnel de vente.
- Speaker #1
Oui, tunnel de vente, évidemment. On en reparlera tout à l'heure.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Ok, donc ça, c'était pour TikTok. Là où tu es, toi, vraiment très, très fort, hein. C'est sur LinkedIn.
- Speaker #0
Je ne sais pas si c'est plus fort.
- Speaker #1
Très fort. Quand je dis très fort, tu es très fort.
- Speaker #0
Non, mais je l'exploite correctement.
- Speaker #1
Exactement. Tu sais très bien l'exploiter.
- Speaker #0
Je l'exploite correctement, mais je ne joue pas au jeu de l'abonné, en fait. Oui. Donc, en fait, à un moment donné, c'est... tu vois typiquement je fais jamais ou très peu de top of funnel donc en gros pour ceux qui nous écoutent tu as eu certainement par exemple 50 000 de tes épisodes non non mais vas-y explique ce que c'est mais en tout cas tu vois c'est un peu aujourd'hui c'est un truc qu'on utilisait un peu moins mais au moins ça permet quand même de rentrer dans des frameworks top of funnel tu parles d'un sujet ta mère comprend et elle commente tu vois c'est en gros tu peux parler d'entrepreneuriat tu peux parler de plein de trucs de télétravail à l'époque ça buzzait systématiquement middle of funnel tu parles d'un truc où globalement il faut déjà être un peu plus avancé dans le parcours pour comprendre interagir etc et bottom of funnel t'es plutôt dans une démarche effectivement de pousser sur des produits et donc en fait c'est un peu un entonnoir et le top of funnel c'est ce qui fait la découvrabilité donc globalement tu parles de télétravail tu parles de féminisme, tu parles d'entrepreneuriat tu parles de passer sur BFM tous ces trucs là ça buzz souvent en fait sur LinkedIn mais hormis la découvrabilité de montrer que t'es là et que les gens peut-être même s'abonnent à toi ça je trouve très peu d'intérêt sur ce que tu vas leur permettre ce que tu vas leur apporter par la suite c'est à dire que moi en fait si à un moment donné il y a une cousine germaine qui tombe sur un de mes trucs parce qu'effectivement j'ai parlé par exemple d'un truc top of funnel et qu'elle s'abonne à moi En fait, à la fin, je ne parlerai que de marketing, de call d'email, de publicité, de tunnel de vente, etc. Et ça ne va pas l'intéresser. Et donc, en fait, je préfère limite pas aller chercher ce gap d'abonnés en plus pour rester fidèle à j'ai un petit noyau, mais ici, on parle vraiment de sujets un peu d'experture.
- Speaker #1
Et alors, toi, du coup, ce que tu fais, c'est que tu optimises. Et c'est ce que tu apprends aussi à tes amis. C'est optimiser à fond son profil LinkedIn pour pouvoir en faire un... Une machine de vente. Une machine de vente, exactement. Est-ce que tu es... On peut expliquer ? Oui, carrément. Carrément ? Donc, ce que je te propose, c'est que je vais donner les... Comment dire ? Comment ça s'appelle ? Pas les endroits, les sections. Donc ce que je te propose, c'est que je te donne les sections et tu commentes. Ça te va ? On commence par la photo. qu'est-ce qu'il faut faire pour la photo ?
- Speaker #0
la photo en fait ça dépend de ta stratégie de toute façon tout dépend de ta stratégie après un tunnel est un tunnel mais la photo ça dépend de ta stratégie la plupart du temps en fait si tu pouvais avoir un positionnement enfin une visibilité où on sait que c'est toi c'est plus intéressant donc en fait quand on parle de personal branding ce qu'il faut c'est que si t'es un code couleur c'est bien quand t'es dans le feed il faut qu'on te remarque Et aujourd'hui, les feeds sont surchargés. Donc, si on peut avoir une couleur ou un truc un peu différenciant, on se dit Ah, j'ai envie de cliquer. Enfin, je sais que c'est lui, donc son contenu est bien. Donc, j'interagis, tu vois. Donc ça, c'est juste ressortir du lot. Après, pas les vidéos, enfin, pas les photos un peu boring, tu vois. Pas les trucs non plus trop décontractent non plus. Tu n'es pas sur Insta. Donc, en fait, c'est un peu montrer qui tu es. donc t'es souriant tu peux montrer que t'es souriant t'es chiant tu peux montrer que t'es chiant tu vois mais en tout cas il faut qu'on il faut que t'arrives un peu à sortir de l'eau la photo de profil pour moi c'est juste ça c'est comment tu peux capter l'intérêt c'est le premier élément d'intérêt que tu trouves dans ton feed c'est c'est cette personne tu vois Thomas et Maxime tu vois le Sales Lab font rouge tu vois moi j'ai un code 3 couleurs à l'époque j'avais ma start-up 3 couleurs tu vois je me suis dit j'ai repris les mêmes couleurs je me suis pas pris la tête ça fait un F derrière moi en fait un peu subtil et en fait, entre trois couleurs. Et dès que tu vois ces trois couleurs, tu te dis, ça peut être que Fabien. C'est impossible d'avoir trois couleurs et que ce soit les mêmes. Donc en gros, j'ai gardé un peu ce truc-là pour dire, si ça, ça, alors c'est moi. Après, tu peux changer, pour moi, le faciès. Tu vois, à un moment j'ai une casquette, après j'en veux une casquette, après machin. Ça peut importe, c'est en fait, qui tu es peut changer, ton style change. Par contre, ton code couleur, tu vois, etc., ton branding ne doit pas changer.
- Speaker #1
OK. La bannière.
- Speaker #0
La bannière, c'est ta proposition de valeur. Ça veut dire qu'en fait, quand on arrive là-dessus, c'est comme une page de vente. On doit savoir à qui tu adresses et qu'est-ce que tu peux faire pour eux.
- Speaker #1
OK. donc ça veut dire qu'il faut un message sur la bannière,
- Speaker #0
il faut comprendre immédiatement ce qu'on propose en fait en gros c'est souvent ça peut être par exemple moi c'est un truc genre j'aide les indépendants à dépasser les 100 000 euros par an donc on comprend le côté qui les indépendants, quoi donc je vais bosser sur les méthodologies pour atteindre 100 000 euros par an et en dessous par exemple tu peux mettre aussi un peu de preuve sociale, ça évite que les gens scroll dans ton profil tu vois tu peux mettre un peu tu vois des petits logos de visages pour montrer en fait si il y a des gens un peu emblématiques dans ta communauté et après comme tu disais tout à l'heure par exemple nous on a mis plus 1200 personnes formées sur ces sujets comme ça en fait tu te dis ok donc je comprends qui il adresse qu'est-ce qu'il fait il accompagne quand même pas mal de monde ça m'intéresse donc si je suis indépendant et je recherche et qu'en même temps, effectivement, j'ai besoin d'être rassuré. Ensuite, après, tu vois, call to action.
- Speaker #1
Call to action direct. Le titre, il y a différentes façons de faire le titre.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Quel est ton recours là-dessus ?
- Speaker #0
La première recours, c'est de ne pas être juste descriptif sur ce qu'on fait. Genre tes consultants, on s'en bat les steaks. Tes freelancers, on s'en bat les steaks. Tu vois, c'est vraiment qu'est-ce que tu apportes. et après il y a toujours on l'utilise aussi un peu pour des éléments de preuve sociale tu vois il y en a qui mettent LinkedIn top voice il y en a qui mettent moi j'ai mis par exemple Station F The Family je ne sais pas si je l'ai encore mais en tout cas je l'utilisais pas mal comme un critère tu vois pour être dans la communauté tu vois des entrepreneurs mais globalement voilà descriptif bénéfice client toujours et après voilà si tu es CEO de ta boîte c'est très bien mais tu vois tu peux le mettre plutôt à la fin qu'au début tu vois parce que si on dit juste CEO d'une boîte c'est cool, mais elle fait quoi ta boîte ? Tu vois, CEO, ok, mais tu vois. Donc en gros, c'est bien, c'est les éléments en fait un peu de quel est ton poste, mais c'est pas suffisant. On n'est pas sur une CV tech en fait. On est vraiment là pour apporter de la valeur, du bénéfice. Donc là, c'est le côté un peu toujours, encore des éléments, peut-être un peu de réassurance, les bénéfices clients, etc. Juste dessous, il y a le call to action. C'est ça.
- Speaker #1
Et l'intérêt aussi, c'est que quand tu vas commenter un poste, on voit tout de suite ce que tu fais.
- Speaker #0
Oui, exactement. En fait, les choses qu'on voit maintenant quand on commente un post ou quand on publie, c'est la photo, job title, donc effectivement intitulé de la fonction telle que le décrit LinkedIn. Et en dessous, il y a le code to action maintenant qui remonte si tu es un profil créateur.
- Speaker #1
C'est ça. Alors, très bonne transition. Le statut du compte. Est-ce qu'on doit se mettre en créateur ou pas ?
- Speaker #0
Pour moi, en fait, il y a deux objectifs différents. Le premier, en fait, le premier, pour moi, il offre plus de découvrabilité. C'est-à-dire si tu n'es pas un créateur.
- Speaker #1
Si tu n'es pas un créateur, tu as plus de découvrabilité.
- Speaker #0
Pour moi, oui.
- Speaker #1
Pourquoi ?
- Speaker #0
parce qu'en fait LinkedIn en fait c'est un peu comme TikTok quand tu commences au départ ce qu'il va faire c'est qu'il veut que tu génères de la dopamine tu kiffes tes premières vidéos de TikTok sont obligées de buzzer il faut vraiment enfin je veux pas dire être pas bon parce que ça serait un peu les gens vont dire ouais t'abuses en commentaire ils vont nous éclater mais globalement en fait voilà au départ il veut que t'aies la dopamine de continuer en fait à persévérer à créer du contenu LinkedIn c'est pareil t'arrives tu ne te mets pas créateur du jour au lendemain. Tu arrives sur une plateforme, tu as 50 abonnés, tu ne te mets pas créateur. Donc au départ, déjà, premier step, dépasser les 500 abonnés minimum. C'est obligatoire. Ensuite, après, profiter d'avoir un reach maximum. Ça veut dire créer du contenu, fais-toi découvrir. Et en fait, une fois que tu as une audience et que tu trouves qu'elle est déjà suffisante pour être dans un mode business communauté, tu vois, dans ce cas-là, tu actives le mode créateur. Donc pour moi, la grosse différence, c'est quand tu n'es pas en mode créateur, on va parler d'audience, tu touches une audience. Quand tu es en mode créateur, tu touches moins une audience, mais tu touches une communauté. Et en fait, LinkedIn voit ça vraiment comme ça. C'est-à-dire que quand tu te mets en profil créateur, tu vas avoir moins de reach, mais tu vas plus toucher les gens qui ont l'habitude de commenter sur tes posts. ok donc c'est un peu comme LinkedIn tente pas mal de choses des fois des bides ils ont lancé des stories qui n'ont pas marché ils ont lancé la newsletter ils ont lancé les articles, ils testent plein de trucs mais en tout cas le profil communauté enfin le profil créateur c'est comme si tu t'adressais à la même communauté tous les jours quand tu postes alors que si tu n'es pas en profil créateur
- Speaker #1
tu es beaucoup plus poussé par l'algorithme.
- Speaker #0
En tout cas, il ne va pas privilégier toujours les mêmes. Toujours les mêmes. Donc, tu as tendance à taper un peu partout. Là, en fait, le truc, c'est pour ça que les profils créateurs, déjà, tu stack un peu plus vite. Tu vois, effectivement, sur... Mais tu peux quand même péter. Tu peux quand même faire 100 000, 1 million de vues. Si les gens commentent et que le réseau 2 commente et que le réseau 3 commente, ça marche. Mais en fait, le truc, c'est vraiment créateur. Moi, je vois ça comme ça. Quand je poste, je sais très bien que j'ai une centaine d'interactions qui vont venir des mêmes personnes. Parce qu'en fait, je poste pour eux. Comme si c'était une usateur. Sauf que c'est au travers de LinkedIn.
- Speaker #1
Et finalement, c'est ce que tu disais tout à l'heure aussi sur Clubhouse. Tu te crées ta communauté et c'est vraiment pour eux que tu postes.
- Speaker #0
Oui, exactement. En fait, moi, je l'ai activé parce que je voulais vraiment être dans une démarche où quelqu'un qui te suit doit continuer à pouvoir interagir et à apprendre, tu vois. moi ça m'intéresse pas de toucher toujours plus de monde tu vois, une personne et qui s'abonne etc donc en fait moi je suis vraiment dans la démarche effectivement de me dire la fidélité sur Clubhouse sur Youtube j'avais testé parce qu'effectivement je trouve qu'il y a une vraie fidélité de l'abonné quand quelqu'un clique sur s'abonner c'est ultra engageant un abonné sur Youtube pour moi ça vaut ça vaut 1000 abonnés sur TikTok ah oui Facile.
- Speaker #1
Ok, donc ton conseil pour quelqu'un qui hésite à garder son profil normal ou alors à passer en profil créateur, c'est le moment où tu pressens que tu vas transformer ton audience en communauté. Mais est-ce qu'il y a une moyenne de reach à atteindre avant ?
- Speaker #0
il y a des signes non pas de reach mais en tout cas tu vois typiquement j'activerais pas le mode créateur avant d'avoir touché genre je sais pas 2-3 000 personnes ok c'est ce que je ferais moi c'est ce que je ferais après tu sais il y a autant de marketeurs qu'il y a de méthodes etc moi c'est ce que je ferais parce que pour moi dès que tu déjà tu t'attends 1 000-2 000-3 000 personnes en vrai tu peux vivre correctement de ton activité d'indépendant et en fait t'as quand même un peu de preuve sociale tu vois t'as quand même 2-3 000 abonnés et Et donc, en fait, là, tu vas pouvoir... Déjà, tu as la preuve sociale. Donc, maintenant, tu fais remonter le call to action. Parce que c'est ça aussi, un profit créateur, c'est le call to action qui remonte. Et donc, c'est beaucoup plus focus sur le tunnel de vente. Donc, ça, c'est super intéressant. Ceux qui ne l'ont pas, c'est que tu touches du monde, ils s'abonnent. Mais derrière, pour te découvrir, pour te contacter, c'est plus difficile.
- Speaker #1
Oui, il faut plus aller fouiller aussi.
- Speaker #0
Il faut aller OK.
- Speaker #1
On passe à la sélection. Donc, la sélection. Est-ce que tu peux expliquer ce qu'est la sélection ?
- Speaker #0
la sélection c'est comme Pinterest tu peux piner des trucs qui t'intéressent et donc tu peux piner des liens tu peux piner des posts, tu peux piner des articles tu peux piner un peu ce que tu veux bien sûr à l'intérieur de la LinkedIn family mais globalement ce qu'on a l'habitude de piner c'est un post qui a buzzé, tu prends ton post qui a buzzé, juste de preuve sociale ou un post que tu kiffes où tu montes ton domaine d'autorité et souvent t'en pines 2-3 max parce qu'après trop de choix tu le choires et souvent à côté tu remets ton lien en fait ton lien vers soit un lead magnet donc tu sais un petit élément de contenu à forte valeur ajoutée pour dire mets ton email ici et obtiens un ebook ou obtiens l'inscription à un manipulateur etc ou directement sur ton produit donc tu vois ou prends rendez-vous en gros t'as un qui est call to action et l'autre élément de preuve sociale et après si tu rajoutes un troisième c'est peut-être, tu vois quand t'arrives sur LinkedIn des fois tu fais un petit post sur qui tu es tu vois bah tu peux peut-être aussi piner ça au départ ça peut être intéressant qu'on refasse un peu un topo tu vois typiquement là je reprendrais ta grosse biographie du début du podcast, tu le mets dans un post les gens ils comprennent, ils ont pas besoin Ce qu'ils lisent rarement, c'est la description en dessous de la bio, qui tu es, etc.
- Speaker #1
Oui, qui est difficile à écrire d'ailleurs, mais c'est ce que tu disais tout à l'heure.
- Speaker #0
Moi, je n'aime pas écrire, donc c'est super difficile. Ah oui,
- Speaker #1
mais écrire sur soi, en plus, c'est difficile parce qu'on n'ose jamais forcément se mettre en avant. Alors, tu parlais de preuves sociales, donc il y a un dernier élément, c'est la recommandation. et je sais que vous vous insistez beaucoup aussi là-dessus, ce n'est pas toujours évident d'en avoir des recommandations quand on commence son expertise. Ce n'est pas toujours évident d'en avoir quand on commence son activité. Comment on fait ?
- Speaker #0
En fait, ce n'est pas évident d'en avoir de ses clients au départ. Mais tu peux en avoir des gens que tu as aidés, tu peux en avoir de tes pairs, tu peux en avoir de qui tu veux en fait. Donc à la fin, pour moi, c'est une nécessité d'en avoir. Après, ce n'est pas une nécessité d'en avoir 50. Ça veut dire qu'en fait, c'est toujours la même chose. Un minimum fait que dans la tête des gens, c'est OK, c'est validé, tu peux passer à la suite. Avoir trop, ça ne sert à rien. À un moment donné, c'est presque avoir mis trop de valeur dans un endroit qui est un peu perdu, en plus sur LinkedIn. Mais par contre, effectivement, au départ, tu es dans le marketing, tu as bossé avec quelqu'un dans le marketing, c'est un truc croisé. Je te fais une recours, tu m'en fais une. Tu donnes de l'aide, je ne sais pas, même sur Clubhouse, j'aurais pu en faire presque, comme les rooms étaient gratuites, j'aurais pu trouver 100 recours là-dedans. En fait, c'est assez facile, finalement, de trouver une recours. C'est plus difficile après, effectivement, de... d'avoir trouvé un client, d'avoir délivré de ouf, tu vois, et ensuite, après, de lui demander une reco. Cette démarche-là, est plutôt un peu plus difficile à mettre en place, mais en tout cas, avoir des reco, ce n'est pas difficile. Après, c'est avoir des reco de ses clients qui est plus difficile. Mais au départ, toujours avoir des reco, même si on n'a pas de client. Oui.
- Speaker #1
C'est vrai que de ses pairs, c'est une bonne idée. On n'y pense pas forcément ou on n'ose pas le faire, mais c'est plutôt une bonne idée.
- Speaker #0
Moi, j'ai du mal à donner des reco aux autres, parce que je ne sais pas écrire. et j'ai du mal à dévo... Comme j'ai du mal à faire de l'introspection, j'ai du mal à parler des autres sur ce que je ressens ou ce que j'aime chez eux. J'ai du mal à complimenter. Typiquement, j'ai du mal à faire des recos. Moi, je ne suis pas le meilleur pour les trucs comme ça, mais en tout cas, je sais que... tu vois à minima faire tu vois j'ai fait une mission avec machin c'est un bête d'expert dans son sujet etc point au moins la reco elle est là tu vois c'est déjà intéressant oui t'es pas obligé d'écrire un roman non plus exactement après c'est aujourd'hui en fait l'avantage en fait de LinkedIn c'est que comme tout est en ton nom propre tu peux pas bullshiter tu vois alors que sur une landing page maintenant c'est un peu comme quand tu vends en e-commerce, la plupart des recos sont fausses tu peux même te les écrire toi-même tu mets 5 étoiles, 4 étoiles elle s'appelle Alexandra elle a acheté mon produit j'ai adoré ça c'est un peu bullshit, donc c'est pour ça qu'on dépaille sur les témoignages vidéos et maintenant les recos comptent beaucoup parce que tu peux aller valider la pertinence c'est le trust pilot de LinkedIn
- Speaker #1
Est-ce que tu as des choses à ajouter ? sur LinkedIn pour être vraiment au top du top de son tunnel de vente.
- Speaker #0
Non, en vrai, là, ce que tu as précisé, c'est vraiment les choses essentielles. après comme on disait la description elle sert pas à grand chose on peut la mettre mais elle sert pas à grand chose les expériences pro c'est pareil ça sert pas à grand chose et ça sert à rien surtout d'être dans un mode CVTech le stage de fin de 3ème ça sert à rien de le mettre il y en a ils essayent toujours aller de dire ouais là j'ai passé 2 ans là j'ai fait une petite alternance dans un truc ça sert à rien souvent ça étaye ton propos sur qui tu es fin quelle est ton expertise et qui tu cibles dans ce cas faut le mettre soit non et dans ce cas faut pas le mettre en fait faut vraiment être dans une démarche de vente sur ce truc là tu vois c'est moi par exemple maintenant je parlais à des indépendants des entrepreneurs si mes expériences ne sont pas dans cette dynamique là tu vois d'aller séduire un entrepreneur ou un indépendant bah tu tu skippes vaut mieux avoir une page simple tu vois,
- Speaker #1
qu'avoir un truc à rallonge ou te raconter ta life qui n'est pas spécialement lu par ailleurs ouais exactement,
- Speaker #0
mais au moins si quelqu'un vient, il faut qu'il voit en fait les 3 trucs principaux à retenir et pas qu'il aille chercher l'information par lui-même ok je voudrais maintenant faire un petit focus sur tes méthodes de création de contenu parce que tu nous as raconté,
- Speaker #1
tu as fait plein de tests, comment tu crées tes contenus ?
- Speaker #0
ouais, ce qu'il faut savoir c'est que moi j'ai pas vraiment de ligne éditoriale ok j'aime pas écrire on va dire que je suis pas trop compliant avec ce que beaucoup de créateurs de contenu font parce que moi je me considère pas comme un créateur de contenu et même les réseaux sociaux je déteste ça donc en fait tu vois on rentre quand même dans un truc où je dois bosser mon autorité ma visibilité mais par contre j'adhère pas à tout moi en fait comment je crée du contenu en fait j'ai un peu peut-être comme tout le monde mais en tout cas j'ai une petite boîte à idées donc je note en fait mes idées et après je produis tout en batch Ça veut dire que, tu vois, typiquement, quand à un moment donné, je faisais des vidéos, en fait, donc, j'avais une liste de toutes mes idées. Ensuite, après, je commençais à travailler dessus, effectivement, à me dire, OK, il faut, tu vois, que tu captes l'attention, qu'effectivement, que tu apportes de la valeur. Et après, un call to action ou pas, en fait, en tout cas, tu avais vidéo, call to action, vidéo. plutôt orienté loop et après ça passait en prod mais là j'arrivais et j'en faisais 10 d'affilé tu vois c'est à dire que en batch parce que aussi j'aime bien optimiser mon temps donc typiquement tu vois j'arrive je me mets dans la caméra je filme tac tac tac et après ça passe au montage et ça balance sur LinkedIn sur Instagram sur Youtube la version longue des fois des vidéos qu'on buzzait en version courte tu vois et sur TikTok ok ok
- Speaker #1
Alors, dans une de tes vidéos TikTok, on en a parlé tout à l'heure, tu as parlé d'un framework. Et donc, quand on s'en est parlé, tu m'as dit c'est plutôt un framework business. Ce à quoi je t'ai répondu, ça marche, ça pourrait aussi marcher sur des vidéos. Néanmoins, il est très intéressant, je trouve, à utiliser sur plein de sujets. Et finalement, notre conclusion, c'était que c'est un framework qui peut être universel. C'est le ELMR. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est ?
- Speaker #0
Alors, en fait, LMR, c'est un framework, en fait, de... En fait, c'est un peu, comment dire, l'expérience prospect parfaite. Le E, c'est émotion. Donc, enfin, je vais déjà tous les citer et après, on rentrera dans le... E, c'est émotion. L, c'est logique. M, c'est motivation. Et le R, c'est récompense. Donc, le E, c'est émotion. En fait, 95% des décisions que tu prends, c'est par l'émotion. la peur, la curiosité, l'envie, etc. Donc systématiquement, quand tu fais un contenu, quand tu montres les bénéfices de quelque chose, tu dois à fond jouer sur l'émotion. Il y en a qui jouent sur l'émotion du... Par exemple, tu vois, sur Instagram, ça joue beaucoup là-dessus, sur le côté un peu statut. Tu vois, qui tu es, tu fréquentes qui, tu vas dans quel lieu, etc. Donc en fait, il y a le côté les gens veulent s'identifier à toi en mode c'est quelqu'un avec... J'aimerais ressembler à cette personne. Donc, en fait, il y a le côté des fois un peu, tu vois, le qui tu es, est-ce que ça accroche ou pas ? Et en fait, le côté un peu émotionnel qui est en fait par procuration, t'aimes ce qu'il fait, tu vois, c'est le ressenti. Il y a vraiment le côté good feeling. Sur LinkedIn, c'est pareil. Tu vois, au départ, les phrases d'accroche, c'est que de l'émotionnel, tu vois. Si tu ne fais pas ça, tu vas te planter. Indépendant, si tu ne fais pas ça, tu vas te planter. Tu joues un peu sur la peur, tu dis, il se passe quoi ? Tu mets voir plus. Donc au départ, toujours le côté émotion, parce qu'en fait, on pense toujours que le cerveau réfléchit, mais le cerveau, en fait, il est très instinctif sur ça. Et globalement, c'est ce qui fait que quand tu montes une boîte, on dit toujours, ne vends pas les fonctionnalités. Au départ, tu vois, la paire de baskets, on ne dit pas je l'achète pour marcher Non, je l'achète parce que c'est du style, je l'achète parce que c'est peut-être que c'est des chaussures qui coûtent cher et je veux montrer juste que je suis blindé. Enfin, tu vois, en fait, c'est un truc un peu plus subjectif. Donc au départ, l'émotion et après, il y a la logique. quand t'es capté par l'émotion, tu te fais avoir. C'est un peu le concours où on parle de biais psychologiques. Tu te fais avoir, mais après, il faut la logique. La logique, en fait, est là pour que ton cerveau côté rationnel te dise Eh, t'as pas fait une putain d'erreur, en fait. Donc, en gros, là, c'est typiquement, tu vois, par exemple, c'est leur expliquer Quand je te disais tout à l'heure que je l'utilisais beaucoup aussi pour la partie vente, au départ, t'expliques-le. Par exemple, si on parle du Sales Lab, pourquoi tu dois rejoindre le Sales Lab ? Parce qu'en fait, c'est pas juste développer tes revenus et aller à 100 000 euros. C'est qu'en fait, quand tu vas développer tes revenus, tu vas avoir une vie de famille qui va changer. Tu vas pouvoir profiter, tu vas pouvoir kiffer avec tes amis, tu vas peut-être pouvoir voyager. Tu vois, ça va t'ouvrir plein de trucs. Ça, c'est le côté émotionnel. et après le côté rationnel c'est que quand t'es rentré dans le sales lab tu te dis ok mais en fait pourquoi je l'ai acheté parce qu'en fait il y a de la méthode parce qu'en fait il y a des lives chaque semaine parce qu'en fait il y a une communauté sur laquelle je peux m'appuyer ça c'est le côté plutôt fonctionnalité qui rassure le côté émotionnel c'est un peu t'achètes ton truc tu te dis putain j'ai peut-être fait une grave erreur tu vois surtout quand ta mère te dit bah attends t'as acheté ça c'est chelou et après tu te dis non mais t'inquiète justement et là t'as le côté logique qui fait que tu réponds à t'inquiète en fait on regarde j'ai ça, j'ai ci, j'ai ça. C'était un bon plan, en fait. Donc ça, c'est le côté logique. Après, tu as le côté motivation. Ça, c'est un peu le côté call to action dans les postes. Et en fait, dans le côté sell, c'est un peu le côté comment tu closes tout court. Tu vois, c'est à un moment donné, tu as beau avoir la bonne émotion, avoir l'envie, effectivement, comprendre, comment dire, la pertinence logique. À un moment donné, en fait, si tu n'as pas un peu le faux mot de c'est maintenant ou jamais. Bah en fait pour beaucoup ce sera jamais Donc là tu vois c'est typiquement l'inversion à la perte il y a encore d'autres biais typiquement si tu le fais pas sache que tu vas t'enfoncer le FOMO il reste que 10 places actuellement si tu boucles pas ta place maintenant t'es mort on arrête ça machin, la promo du moment c'est comme un peu les soldes ou quand tu vas sur Booking où t'as encore 5 minutes 50 pour réserver ton truc sinon t'es mort ça c'est vraiment le côté pour aller faire passer à l'action et après le R on l'oublie tout le temps c'est le côté récompense c'est que tu viens de passer à l'action, tu viens d'acheter, et en fait, maintenant, tu as un truc de dopamine qui est là parce que tu viens de faire ton petit achat, tu es trop content. Et en fait, souvent, il faut avoir le côté, c'est un peu l'onboarding, le début du produit, le début du service que tu offres derrière, il faut qu'il soit irréprochable. Donc ça, c'est le côté, j'ai un haut niveau de dopamine. C'est pour ça que nous, dans le César, on dit, OK, tu viens de te faire kiffer, tu viens d'acheter. Mais vas-y maintenant, va le dire à tout le monde. Va dans le channel, en fait, présentation. Va expliquer qui tu es, va te présenter, explique où t'en es, ce que tu veux obtenir comme objectif. Et on te le dit, tu vas commencer à créer des synergies business avec les autres. Tu vois, t'es déjà dans le truc. Putain, c'était vraiment un achat de ouf parce qu'en fait, je m'imagine déjà dedans. Et la récompense, c'est même pas nous qui allons te la donner, tu vois. c'est en fait toute la communauté qui vont t'envoyer de la force en disant Ouais, trop cool Marine, tu viens de rentrer dans le groupe, c'est trop cool ce que tu fais. Tiens, je peux te parler d'une entreprise avec qui j'ai bossé, peut-être qu'elle pourra avoir besoin de tes services. Là, ça vient, enfin, dopamine x10, tu vois. Et donc là, en fait, au moins, t'as créé un beau parcours de l'émotion jusqu'au moment où t'es récompensé.
- Speaker #1
Et ça, tu peux donc l'appliquer. Si je tire le fil. un post LinkedIn, tu pourrais faire ça aussi avec ta communauté.
- Speaker #0
Ouais, en fait, tu peux faire ça avec ta communauté. Mais en fait, c'est juste que ça va au-delà juste du post. Oui. C'est vraiment tout le tunnel. Exactement. Émotion, logique, call to action et récompense à post a priori. Ouais.
- Speaker #1
C'est très très fort.
- Speaker #0
En tout cas, c'est très efficace. Ouais. En fait, souvent... on le sait, mais on ne le matérialise pas par un framework. c'est un peu comme Aïda on en parlait tout à l'heure vu et revu 50 fois mais à la fin ça reste toujours des frameworks qui marchent si tu les utilises et quitte à ne pas savoir comment faire autant comprendre cette logique là et se dire au moins je ne me plante pas alors
- Speaker #1
il y a un autre hack que j'ai vu sur ta chaîne TikTok c'est les balades à poneys ça m'a fait beaucoup rire le hack des balades à poneys c'est une stratégie qui a été créée par les centres équestres c'est ça ?
- Speaker #0
tu peux nous expliquer parce que j'ai trouvé ça assez fort en fait ce qu'il y a c'est que je suis toujours à la recherche de comprendre comment les gens ils développent leur business et en fait là maintenant je suis au village Baïsia donc un autre accélérateur de start-up et la dernière fois il y avait un mec qui avait un centre équestre et qui venait pitcher on a fait une super vidéo promotionnelle etc. et ça et je trouve ça intéressant mais je me dis en fait comment tu craques ce truc si je devais vraiment tu vois aider ce centre équestre qu'est-ce que je ferais et en fait des fois tu te dis t'as pas vraiment d'idée tu pourrais faire de la vidéo verticale tu pourrais des trucs comme ça etc et en gros je lui dis ok mec c'est quoi ton ton meilleur hack marketing et elle me fait bah en fait c'est les balades à la poignée et au départ je comprends pas et en fait il me dit bah en fait c'est assez simple c'est en fait nous on n'arrive plus à séduire la jeunesse tu vois les jeunes en fait aujourd'hui ils veulent pas être dans les centres équestres Enfin, je comprends. Tu préfères aller danser sur TikTok qu'aller monter sur un cheval. Et en fait, il dit, on a mis en place des balades à poney. Qui fait que quand t'es petit, tu vois, en gros, les sorties de famille, en gros, une balade à poney, c'est toujours sympa. Tu payes que 10 euros pour promener un poney, le faire manger, le faire bouger un peu. C'est toujours un peu sympa. Eux, ça leur coûte rien. Tu vois ? Mais en fait... indirectement, quand t'es monté sur un poney étant petit, t'as envie peut-être de faire du cheval quand t'es grand. Le fait que t'es rentré dans un univers, t'as mis ton pied dans un centre équestre, t'as découvert un peu le truc, et tu te dis, et pourquoi pas ? Et en fait, au départ, je rigole, tu vois. En vrai, je me dis, moi je suis très orienté taux de conversion, et je rigole et je lui dis en gros, tu convertis à combien là-dessus ? Soit il me dit, j'analyse pas la data, souvent c'est ce qui arrive, ou soit il me sort un truc qui est claqué au sol, genre 1%. et il me dit entre 20 et 30 et 20 et 30 c'est à dire que t'as une personne sur 5 ou une personne sur 3 qui globalement en fait adhère c'est oufissime donc en fait tu payes 10 balles, c'est un lit de magnète tu vois, le poney pour aller ensuite après faire du cheval
- Speaker #1
Et alors, c'est exactement, tu es arrivé exactement là où je voulais t'emmener. Le lead magnet.
- Speaker #0
Manipulation.
- Speaker #1
Justement, ce fameux lead magnet qui est hyper puissant aussi et qu'on peut utiliser dans son personal branding. Il y a différentes choses. Vous, au CELSEP, vous en faites d'ailleurs des challenges, c'est des magnètes. Est-ce que tu peux expliquer en quoi ? Donc évidemment, tu l'as expliqué pour les balades à poney, mais comment est-ce qu'on peut le faire de façon digitale ? Toujours pareil, quelqu'un qui se lance dans son activité, quelle qu'elle soit, et qui veut se créer un personal branding fort pour avoir de l'autorité, comment il fait son lead magnet ? Parce que tu vois, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se mettent une pression de dingue et qui vont se dire Oh là là, il faut que j'écrive un livre blanc, il faut que je fasse un truc. Alors que finalement, il y a des choses assez simples à faire qui ne vont pas prendre non plus un temps incroyable. Est-ce que ça, tu peux nous en parler ?
- Speaker #0
Déjà, ce qu'il faut savoir, c'est qu'un lead magnet, c'est quelque chose de simple. ça veut dire qu'aujourd'hui tu captes plus l'attention sur un truc où on dit livre blanc tu vois ça fait ça intéresse personne tu vois à l'époque dans ma start-up on avait écrit un livre blanc de je sais pas combien de pages mais pour montrer qu'on était un peu expert mais qui le lit ? personne en fait ça intéresse personne donc en fait un lit de magnète vaut mieux les 5 conseils sur un sujet et ça fait que 2 pages ou une seule page tu vois une petite infographie et limite moi je mettrais mon email pour avoir les 5 conseils mais avoir les 17 pages Relou. Donc en fait, un lead magnet, c'est toujours quelque chose de simple et qui permet de sortir de ton contenu, de la découvrabilité, et ce n'est pas quelqu'un qui est encore prêt à acheter. Tu vois, le Sales Lab, nous, c'est un des programmes à plus de 2000 euros. Entre je vois un post LinkedIn et je paye 2000 euros, il faut quand même un SaaS. Et le SaaS, c'est un peu comme du nurturing, mais en marketing. c'est pour donner encore plus de valeur et faire que la personne soit un peu plus prête. Elle est passée de zéro à un, tu vois, avant de rentrer dans ton produit. Et après, chacun a un peu son truc. Tu vois, tu peux avoir, tu es à l'aise en vidéo, tu as un programme de formation, tu peux avoir, je ne sais pas, une heure offerte, tu vois, où tu expliques effectivement les premières étapes pour. Tu vois, les lead magnets, ça peut être un condensé, comme je disais, de conseils, une petite infographie. ça peut être aussi un lead magnet pour ceux qui adorent écrire ça peut être une newsletter tu vois, où en fait tu leur donnes effectivement un shot chaque semaine de dopamine etc avec un peu de conseils et tout en fait ça dépend un peu déjà de ton expertise et ce que tu aimes faire moi j'aime pas écrire donc c'était plutôt vidéo et à côté de ça ce qu'il faut savoir c'est que ouais il faut pas trop se prendre la tête sur le lead magnet mais ce qu'il faut juste vraiment comprendre c'est que ça apporte quand même suffisamment de valeur pour que ça puisse s'amener d'un point A à un point B tu vois si c'est pour rester au point A en fait à la fin t'es pas juste en train d'offrir un truc aux autres pour encore offrir de la valeur c'est qu'à un moment donné en fait il faut aller à un point B et en fait tu vois typiquement nous par exemple dans le 16 lab si on a choisi le challenge c'est parce qu'on avait beaucoup beaucoup de choses à montrer ça veut dire qu'en fait t'es dubitatif parce que tu sais pas si nos vidéos elles apportent de la valeur bah on te montre exactement des vidéos tu vois très didactiques comme on le ferait dans le 16 lab donc tu valides les vidéos tu te dis, ok, en fait, on a amené une notion de communauté. On ne fait que des challenges où il y a plus de 100 personnes, 500 ou 1000 personnes. Donc, systématiquement, tu vis le côté d'avoir un réseau quand tu es indépendant, d'avoir des gens qui commandent tes posts et tout. Donc, en fait, tu vis ce truc-là. En fait, on a voulu vivre, on a voulu leur faire vivre un mini Sales Lab avant et avec du passage à l'action, trois vidéos de 15 minutes. Et en fait, à la fin, tu te dis, mais je suis passé à l'action, j'ai trouvé un client en trois vidéos de 15 minutes. Donc, en fait, à la fin, en 45 minutes, tu as trouvé un client. qu'est-ce qui se passerait si tu rentrais dans ces labs ? Donc, bien aussi, avoir le côté stratégique que le lead magnet soit vraiment quelque chose qui apporte à. Et bien sûr, on est là pour choper de l'adresse e-mail, des numéros de téléphone, etc. Pour en fait, comme je c'est un sas de préparation. Donc, en fait, si par contre, quelqu'un ne convertit pas maintenant, il convertira peut-être plus tard, mais il faut lui continuer à le nourrir, à lui apporter de la valeur.
- Speaker #1
Ok. On va totalement changer de sujet. Je voudrais parler un peu d'IA, parce que ça a quand même un impact aujourd'hui fort. Quelle est ta vision, toi, de l'IA dans la création de contenu ? Par exemple, toi, tu dis je n'aime pas écrire Est-ce que, pour toi, l'IA, c'est un outil que tu utilises ou que tu recommanderais à quelqu'un qui a un peu de mal à passer à l'action ? pour, contre, enfin, pas forcément d'avis, mais... Enfin, pour autant, si je te demande quand même à ton avis sur l'IA, mais c'est quoi ta vision là-dessus ?
- Speaker #0
En fait, pour moi, l'IA, c'est... Je le mettrais... Je le vois vraiment comme un outil d'accélération. Donc, rarement pour débuter, bien pour ce qu'elle est. En gros, rarement pour débuter, j'ai eu quelqu'un, c'était en début de semaine, qui, je ne sais pas pourquoi, mais il focus sur l'IA et dire, je me suis lancé sur LinkedIn et en fait, j'utilise ChatGPT, etc. Et je lui ai dit, en fait, le problème, c'est que tu viens de te lancer sur LinkedIn, les gens ne te connaissent pas. Et en fait, ils n'apprendront jamais à te connaître parce que c'est une IA qui écrit tes posts. Et lui, il m'a dit, ouais, mais t'inquiète, j'ai quand même un prompt qui s'approche de ce que j'aurais dit. Mais à la fin de l'an, tu vois, ce n'est pas tes mots, ce n'est pas toi. et en fait le côté IA je trouve ça bien si ça peut effectivement t'aider à trouver des idées à effectivement trouver des axes tu vois par exemple pour faire une vidéo des fois tu te dis j'ai envie de parler de ce sujet mais comment comment je vais les emmener comment je vais raconter l'histoire là ça peut être très cool par contre effectivement pour que ça complètement te remplace en tout cas sur l'écriture bah je trouve qu'à la fin c'est plutôt avec l'écrit c'est comme à l'époque il y en a encore beaucoup mais des ghostwriters donc des gens qui écrivent à ta place Je sais qu'il y a pas mal de créateurs de contenu qui passent par des ghostwriters. Je trouve ça, en tout cas d'un point de vue business, intéressant. D'un point de vue audience, tu lis quelqu'un qui n'est pas toi. En fait, tu idéalises quelqu'un par son écriture. Tu vois, donc ses émotions, tout ce qui transpire dans son poste, mais ce n'est pas lui, en fait. Ce n'est pas la véritable personne. Et donc, en fait, ça, tu vois, typiquement, j'aime pas écrire. Mais quitte à pas écrire, j'écris moins. Enfin, je poste moins. Mais quand je poste, c'est moi, en fait.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
c'est authentique en tout cas j'essaie parce qu'aujourd'hui pour moi le côté IA c'est un accélérateur mais à la fois ça va un peu péter le game de la création de contenu parce que tout est un peu fait automatiquement donc tu sais maintenant tu poses plus de questions les sous-titres même tu mets ta vidéo YouTube ça te sort les best moments vidéo YouTube enfin donc en fait à un moment donné en fait on est tellement dans le fake quitte à faire des fausses interviews podcast tu sais en mode short etc tu vois et ça je trouvais ça intéressant à l'époque tu vois un des premiers je trouve à l'avoir fait en France c'était Guillaume Houbèche qui lui a toujours une comme il est très 90% de son business c'est aux US il est toujours un peu en avance là dessus donc typiquement il fait ça moi au départ je me dis ok deux possibilités tu fais pareil soit tu fais pareil pour aller chercher de l'audience soit tu dis mais non je peux pas faire ça et tu vois moi j'ai pas osé le faire j'ai juste testé j'ai fait peut-être trois vidéos comme ça mais aujourd'hui quand tu vois la plupart des des podcasts personal branding même si en face de toi il n'y a personne tu vois ils sont focus que sur ce hack et je trouve que c'est un trompe-audience oui pour aller chercher la viralité tu trompes tout le monde c'est à dire que tu mets un bon normalement on part de quelqu'un qui a une expertise pour lui amener de la découvrabilité donc ça j'aime s'il y a de la crédibilité il y a un truc avant mais des fois des gens en fait il n'y a pas de fond et là je trouve qu'on accélère encore plus ce qu'on appelait le bullshit avant et aujourd'hui en fait moi c'est ce qui m'énerve dans les réseaux c'est que normalement, on a aujourd'hui un taux de méfiance qui est ultra élevé. Tu n'arrives plus à rien vendre. Les gens ne te font plus confiance. Tu envoies un message, on te dit, mais il est automatisé. Tu dis, ben non. Je te dis bonjour, en fait. Et en fait, à un moment donné, maintenant, on commence à être tellement méfiant de tout qu'il faut réussir à changer cette balance-là. Et c'est pour les gens qui se lancent, ça devient de plus en plus compliqué, je trouve, d'arriver à faire sa place et de dire, mais comment je vais r��ussir à jouer avec les algos, avoir de la découvrabilité, ne pas être bullshit alors que les autres le sont fois 100 maintenant, tu vois. Grâce à l'IA.
- Speaker #1
Et alors, dans toutes tes itérations, t'as trouvé une solution ou pas ?
- Speaker #0
Non, pas spécialement. Pas spécialement. En fait, j'utilise assez peu l'IA, j'avoue, aujourd'hui, si ce n'est pour aller des fois rechercher des idées de contenu ou des manières, effectivement, d'aller traiter un sujet. Mais après, sinon, ça m'aide pour l'instant pas, en fait, sur ma création. Je le fais un peu à l'ancienne pour l'instant. Je ne sais pas, peut-être qu'il va y avoir un jour les hippies du digital. Les gens qui vont revenir à on n'est plus en format studio, on repart en mode classique avec des Airpods dégueulasses, avec une vieille vidéocam Mais en tout cas, soit tu level up et tu rentres dans ce truc-là, soit tu as la partie IA, mais ça peut aussi un peu dénaturer. Je trouve que c'est un bon booster et ça peut dénaturer. Ou soit tu as le côté je suis authentique et je m'en bats les steaks
- Speaker #1
Moi, j'ai l'impression qu'il y a quand même, sur LinkedIn, en tout cas, c'est ce que j'ai observé, Il y a un mouvement, je ne dirais pas que c'est anti-IA, mais en tout cas il y a un mouvement d'authenticité. Tu les vois en fait, les postes qui n'ont aucun emoji à l'intérieur par exemple, des postes qui ne sont pas parfaits parce qu'ils ne veulent pas être parfaits, et c'est vrai que quand tu le compares avec des postes, parce qu'on les repère en général, les postes qui sont faits 100% de chat GPT, Ça se voit, ceux qui ont déjà un emoji en entrée, un emoji en sortie, d'accroche, en général, on sait. Ou alors, c'est une maladresse, mais en général, on sait. Ça est fait avec l'intelligence artificielle. En tout cas, ce que j'observe, je ne juge pas du tout, chacun fait bien comme il veut, mais ce que j'observe, c'est qu'il y a un mouvement. Tu vois, les Martin Crégus, Benoît Dubos, alors eux, je les suis particulièrement, Jérémie Bendaillan et d'autres. Tu vois que c'est eux qui écrivent. Thomas, pareil. Tu vois que c'est eux qui écrivent parce que tu as de la simplicité et dans la forme, en fait, dans ce que tu vois, mais aussi, tu sens que c'est authentique, en fait, que ça sort un peu de leur trip. Moi, j'observe ça. Probablement, effectivement, que de toute façon, c'est des modes. La mode de je parle face à un miroir. probablement s'arrêter à un moment donné et puis il y en aura une autre mais c'est vrai que c'est intéressant en tout cas de voir j'ai l'impression que ça débloque quand même quelques personnes qui n'arrivent pas à y aller après effectivement il faut que ça reste un outil c'est mon avis mais en fait la difficulté pour moi c'est toujours le même truc c'est il
- Speaker #0
y a le hack et ce que tu devrais faire d'un point de vue gros pour choper de la croissance maintenant, il y a toujours le hack du moment, et il y a est-ce que tu le fais ? Est-ce que d'un point de vue un peu éthique, toi, ton audience, est-ce que tu es à l'aise de le faire ? Typiquement, c'est un peu comme les gens qui vendent des promptes. Moi, je trouve ça insupportable. Je veux dire, des fois, il y en a qui te disent 500 promptes. Mais attends, moi, j'en veux juste un, en fait. Enfin, tu vois, j'en veux juste cinq. Donne-moi les cinq qui sont pertinents. Les 500, qu'est-ce que je vais aller m'amuser à tester les 500 ? Enfin, tu as cru que j'avais... Je suis un entrepreneur, je n'ai pas que ça à faire.
- Speaker #1
Le dimanche, après le badminton.
- Speaker #0
Oui, mais après le badminton, là, ce n'est pas un dimanche. C'est tous tes dimanches, tu vois. C'est tes 52 semaines, tu vois. Donc, en fait, le truc, c'est que des fois, je trouve qu'il y a tellement une arnaque marketing qu'on te dit, tu vas passer tous tes week-ends à tester mes 500 promptes. qui lui en fait a demandé certainement à Tchatchepété sors-moi 500 promptes et en fait à un moment donné je trouve que ça va tellement loin mais en fait ça marche c'est à dire que faire une pub en disant les 200 promptes à récupérer pour En fait, tu choppes un email. pour et en fait ce que les gens comprennent pas c'est qu'en fait il se constitue la plus grosse base de données de gens intéressés par l'IA et en fait à un moment donné c'est peut-être quelqu'un qui en fait le coût d'acquisition d'un email c'est il te vend ça et en fait à la fin il y a une base de données de 100 000 personnes qui sont intéressées par l'IA et en fait le truc c'est que demain il sort un produit il fait du retargeting dessus en ads et il va aller taper directement la bonne base d'acheteurs donc intellectuellement et stratégiquement, c'est super intéressant. Mais voilà, en fait, en gros, tu es sur des little petites arnaques intellectuelles. Donc, à un moment donné, c'est jusqu'où tu vas.
- Speaker #1
Oui, j'entends.
- Speaker #0
Comme le FOMO, tu parlais tout à l'heure. Pour moi, il y a toujours les hippies du FOMO. Aujourd'hui, tu dis, il ne reste que 10 places ou machin. Il y a ceux qui vont dire, tu mets du FOMO ? Non, mais tu es fou ou quoi ? En fait, moi, les boutons, les machins, c'est mort. Il y en a qui n'en veulent plus du tout, mais ça marche. Donc, en fait, à un moment donné, il faut nuancer entre les deux.
- Speaker #1
Oui. Alors je te propose maintenant un petit jeu. J'ai 40 questions.
- Speaker #0
40 ?
- Speaker #1
40.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Et tu dois me répondre par oui ou non. Ok.
- Speaker #0
Ah oui ou non, c'est tout.
- Speaker #1
Sauf les deux premières, tu dois faire un choix.
- Speaker #0
Ok. T'es prêt ? Parti.
- Speaker #1
Insta ou TikTok ?
- Speaker #0
Insta.
- Speaker #1
LinkedIn ou Insta ?
- Speaker #0
LinkedIn.
- Speaker #1
Est-ce que tu as peur du flop ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Faut-il mettre de côté son ego pour réussir sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Faut-il une ligne éditoriale ? Non. As-tu déjà été plagié ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Les réseaux sont un job à plein temps ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
As-tu été contacté par une marque que tu adores grâce à tes posts ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu fais des détox de réseaux sociaux ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce qu'on te reconnaît dans la rue ?
- Speaker #0
Ça m'arrive.
- Speaker #1
Est-ce que tu as beaucoup de haters ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Est-ce que tu utilises tout le temps ChatGPT ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout bourri ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Es-tu souvent invité dans des podcasts ou des émissions grâce à ta marque personnelle ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu as déjà fait un bad buzz ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
As-tu déjà eu une opportunité de carrière via un DM ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu as créé une tendance sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
As-tu vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?
- Speaker #0
Non, pas jusque-là.
- Speaker #1
Est-ce que ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux ?
- Speaker #0
En partie.
- Speaker #1
Est-ce que ta présence en ligne t'a permis de te positionner comme un leader d'opinion dans ton secteur ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
As-tu été approché par des investisseurs grâce à ton personnel branding ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu as utilisé les réseaux sociaux pour transformer un échec en succès commercial ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Ta stratégie de contenu a-t-elle directement influencé la croissance de ton entreprise ?
- Speaker #0
Oui, aujourd'hui oui.
- Speaker #1
Est-ce que tes contenus sont un avantage concurrentiel ? Oui. Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant ?
- Speaker #0
Oui, je peux dire ça.
- Speaker #1
Est-ce que tu te compares aux autres ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Est-ce qu'il faut avoir une routine de création ?
- Speaker #0
Normalement oui, mais moi je n'en ai pas.
- Speaker #1
Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Les réseaux sociaux sont-ils trop influents ? Oui. As-tu déjà regretté un poste ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
L'authenticité prime sur la qualité ? Oui. La quantité prime sur la qualité ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Les réseaux sont indispensables au succès ?
- Speaker #0
Aujourd'hui, oui.
- Speaker #1
As-tu déjà refusé une collaboration hyper lucrative ? Oui. Les réseaux sont une source de stress ?
- Speaker #0
Énormément.
- Speaker #1
Les réseaux favorisent la créativité ?
- Speaker #0
Certains, oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu as peur quand tu appuies sur les boutons Publier
- Speaker #0
Jamais.
- Speaker #1
Les réseaux sont un accélérateur professionnel. Oui. Voilà, ça fait 40 questions. Ça va vite, hein ? Ça va vite, oui. Tu vois ? Alors, on passe au dernier conseil actionnable et framework. Si tu devais tout recommencer à zéro, qu'est-ce que tu ferais en premier ?
- Speaker #0
Je travaille mon expertise. Je commence à parler sur les réseaux. de ce que je fais. Je documente. Et je mets tout de suite en place une stratégie de vente. Voilà ce que je fais. En gros, il n'y a pas besoin des fois d'être une rockstar ou quoi que ce soit, mais c'est vraiment les trois sujets. C'est... ce que tu fais. Aujourd'hui, en fait, la différenciation entre toi et quelqu'un d'autre, ça va être ton expertise. Après, effectivement, si tu n'es pas visible, tu ne vendras jamais, en fait. Donc, comment tu commences à attirer un peu l'attention, à montrer ce que tu fais, montrer de la preuve sociale, enfin, commencer dans cette dynamique, en tout cas, de visibilité. Et après, effectivement, visibilité sans tunnel de vente, ça ne sert à rien. Tu vois ? Pour moi, j'appelle ça un artiste. Donc, en gros, typiquement, après, un tunnel de vente pourrait effectivement faire que... chaque minute de dépenser à créer du contenu, c'est une minute qui t'amène du chiffre d'affaires.
- Speaker #1
Et tu vas sur tous les réseaux ? Ou tu priorises ?
- Speaker #0
Non, focus au départ. Si t'es sur du B2B, LinkedIn. Après, effectivement, si t'as une carte à jouer, parce que t'as une expertise, en tout cas, qui est peut-être un peu complexe, et effectivement, t'as besoin d'avoir du temps, YouTube. Après, effectivement, j'irais plus sur Instagram s'il y avait un choix un peu plus B2C. sachant que LinkedIn c'est très B2C, on l'oublie mais tu peux toucher de la parentalité, tu peux toucher n'importe qui en fait sur LinkedIn, parce qu'on est chacun des individus avant de travailler pour des boîtes et par contre TikTok c'est le seul réseau où je te dirais vas-y plus tard, parce qu'on n'en a pas parlé tout à l'heure mais en tout cas moi j'avais une stratégie pour quand je postais des vidéos, TikTok first et c'était une erreur pourquoi ? ça veut dire qu'en fait quand tu crées un contenu sur TikTok tu t'adresses à l'audience TikTok et l'audience TikTok c'est une adresse enfin c'est une audience qui n'est pas du tout mature donc ça veut dire que dès que tu vas faire je vais supprimer cette vidéo dans deux heures ça c'est ce que j'appelle le faux mot eux ils me disent mais en commentaire Fabien ça fait 3h tu l'as toujours pas supprimé la vidéo hé ça fait une semaine le mec il supprime pas la vidéo ou quoi ? bah en fait la vidéo elle a buzzé donc c'est normal qu'il la supprime pas mec ils se parlent entre eux tu vois et en fait à un moment donné je leur dis mais c'est un concept enfin je veux dire qu'est-ce que t'as pas compris ? et en fait toutes les vidéos qui buzzent sur TikTok sont des vidéos qui buzzent souvent par par un truc un peu chelou. Tu vois, genre, tu parles bizarrement, tu fais un lapsus. C'est des vidéos qui ont buzzé parce que les gens vont adorer, en fait, dire, ah, t'as vu, il s'est planté sur le mot machin. Mais des fois, c'est fait exprès. Moi, je me suis amusé dans plein de vidéos à faire des hacks cachés comme ça de croissance. En fait, les gens, ils te disent, ah, mais tu t'es trompé sur ce mot-là. Mais oui, en fait, mais bien, mais mets un commentaire, mec, parce que tu vas m'apporter de la décourabilité, tu vois. Donc, en gros... TikTok tu dois jouer avec eux en fait un peu comme quand t'as des enfants tu vois, ça l'est c'est du 3 à 6 ans donc entre guillemets c'est sympa mais jouer en fait dans cette cour là fait qu'elle est difficilement transposable aux autres réseaux tu prends la vidéo où tu t'amuses un peu avec eux, tu la mets sur Instagram tu t'applantes, parce que là on est des gens un peu plus éduqués, enfin pas éduqués mais en tout cas un peu plus avertis, marketingment parlant etc ils vont dire mais le mec il fait des fautes de français juste pour hacker le algorithme il dit en gros des trucs ça fait un peu cours de récré que t'essayes de mettre dans la cour des grands Et après, ma même vidéo, je la mettais souvent sur YouTube, pareil, et sur LinkedIn. Mais sur LinkedIn, c'est pareil, tu tapes la honte. Des fois, tu te dis le truc comme ça. Alors qu'en fait, maintenant, je me dis, si tu dois créer de la vidéo verticale, tu la fais en priorité pour Instagram. Donc, ça veut dire un peu plus domaine d'expertise, un peu plus de travailler. Et tu la partages sur TikTok. Et TikTok, c'est ton... c'est si ça buzz tant mieux, ça buzz pas tant pis mais tu vas pas te mettre au niveau de TikTok pour ensuite essayer de rattraper, parce que là tu ne génèreras jamais de business en fait parce que les gens vont dire en fait c'est futile ce que tu dis, alors si tu dis un truc intéressant qui peut intéresser des gens sur Instagram qui t'a touché moins de monde et tu le mets sur TikTok, ça buzzera peut-être pas mais même si ça touche 1000, 2000, 5000, 10000 personnes c'est toujours ça à prendre
- Speaker #1
Je n'ai jamais entendu cette analyse avant et c'est extrêmement intéressant. Parce que c'est vrai qu'on a un peu tendance à se dire sur TikTok, tu peux tout essayer. Et effectivement, on pense que c'est facile TikTok, mais c'est très difficile. Et c'est vrai qu'il faut jouer avec les codes comme tu l'as fait. Et c'est vrai que ce n'est pas transposable sur les autres plateformes. Et c'est très intéressant cette façon d'analyser du coup et de se dire, en fait, tu as les réseaux et tu as TikTok. Tu ne peux pas utiliser...
- Speaker #0
Le format est transposable, mais la stratégie ne l'est pas. En fait, c'est pour ça que la plupart du temps, les gens, quand tu parles vidéo short, vidéo verticale, on pense TikTok.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Il ne faut jamais penser TikTok. Si tu es en B2B, non. En gros, c'est pareil. Moi, je m'embrouille souvent avec des créateurs de contenu qui disent en fait, sur LinkedIn, les vidéos ne marchent pas. Il y a deux choses qui font que ça ne marche pas. Un. t'as une vidéo verticale éclatée au sol qui vient de TikTok. Donc en fait, en termes de contenu, c'est pas ouf pour LinkedIn. Deux, tu mets le format vertical et tu l'uploades et tu t'es même pas adapté à LinkedIn. En fait, LinkedIn, c'est plutôt les formats carrés. Donc en fait, moi, systématiquement, je m'adaptais à ça. Je me suis dit, au départ, j'avais fait du full TikTok pour tester. Et ensuite, après, je me suis dit, OK, je vais faire du contenu un peu plus stylé. pour du LinkedIn et aussi pour Insta. Et dans ces cas-là, en fait, je vais aller, un, faire de la vidéo verticale qui peut être croppée en format carré, sans pour autant zoomer. Donc, ça veut dire qu'il faut l'anticiper dans la création. Tu vois ? C'est-à-dire qu'un format vertical, c'est un format qui est horizontal. que je transforme dédié en vertical. Et comme ça, tu peux jouer sur les formats de hauteur, longueur, etc. Donc ça, ça s'anticipe. Et après, le contenu, si tu ne dis pas des conneries, sur LinkedIn, moi, mes meilleurs posts, c'est des posts vidéo. Tu vois ? Et en fait, ça, ça tue un peu le truc, parce qu'en fait, une mauvaise vidéo sur LinkedIn sera toujours, en fait, fonctionnera moins bien qu'un bon post. mais des bonnes vidéos sur LinkedIn. Tu vois, tout à l'heure, tu disais, qu'est-ce que tu as lancé comme tendance ? Je sais qu'à un moment donné, j'avais éclaté LinkedIn de une vidéo par jour, comme je le faisais ailleurs. Tu vois, full valeur pendant 45 jours. Je sais qu'en fait, entre guillemets, on disait, on me nommait souvent Fabien, le mec qui fait des vidéos sur LinkedIn, tu vois. Et en fait, ça, c'est juste parce que j'avais ces stratégies de ne pas vouloir faire de post écrit. Et en fait, dans le post, je prenais systématiquement... mon hook de la vidéo. Les deux, trois premiers, et à la fin, je vais voir la vidéo. Et en fait, c'était juste mon script adapté au poste, sans trop d'adaptation. Et je balançais, je balançais, je balançais.
- Speaker #1
Mais c'est vrai qu'on voit quand même certaines vidéos qui cartonnent. Quand on voit les vidéos de Splasher, par exemple, l'Urbanger, ça cartonne. Donc, il faut juste s'adapter.
- Speaker #0
En fait, c'est... Tu t'adaptes à une audience, donc à une cible spécifique. On le sait. On le sait. tu vois c'est une cible un message, une offre mais quand on fait de la création de contenu on parle de format vertical et on pense que ça va buzzer partout donc en fait non, c'est si tu t'adresses à du B2B et en tout cas tu veux générer du cash c'est focus toi sur Instagram et LinkedIn et les autres c'est des plateformes secondaires où tu te dis en gros tu vois en fait c'est un peu ça, il y a la cour il y a la maternelle Tu vois, on va dire qu'il y a la primaire, il y a le collège et le lycée. Le lycée, c'est LinkedIn, le collège, c'est Insta, et la primaire, en fait, c'est TikTok.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Donc, si tu veux charger des clients, fais plutôt du contenu pour le niveau lycée, tu vois, plutôt que niveau primaire. parce qu'une grosse boîte ne te donnera pas
- Speaker #1
10 000 euros pour jouer au billet elle est très très bonne cette punchline ok donc j'allais te poser la question enfin j'allais te demander 3 conseils actionnables pour ceux qui veulent se lancer mais finalement c'est un peu ce que tu viens de raconter sauf si tu as d'autres choses à ajouter non les conseils actionnables c'est vraiment que tu as
- Speaker #0
se verticaliser sur une thématique. C'est ce qu'on appelle le T-shape, tu sais. Donc, en gros, parler de marketing, c'est bullshit. Tu vas parler de vente, c'est bullshit. Quelle est ta spécificité ? Pourquoi on t'appelle toi ? Après, derrière, ça crée tout ton positionnement. Ça crée ton... Enfin, tu vas savoir quoi dire. Ton multiple person. Exactement. Donc, savoir se nicher, T-shape. Ensuite, après, il y a effectivement comment ça crée du contenu, développer son audience. commencer effectivement à acquérir de la preuve sociale. Et après, le côté, comme je disais, tunnel de vente, pour moi, c'est les trois conseils. Et après, le côté vraiment faire simple. En fait, j'ai raté une première boîte. parce qu'en fait, j'ai monté une boîte.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Dans le côté package de la boîte. C'est-à-dire, en gros, t'arrives, tu montes une boîte, tu vas à Boulogne-Biancourt, parce que c'était là où il y avait un peu les boîtes un peu plus, tu vois, technologiques, etc. Tu prends ton bureau parce que tu dois avoir un bureau. Tu recrutes des gens parce que tu dois avoir des gens. T'es dans la tech parce qu'il faut faire de la tech. En fait, il y a le côté vraiment, tu montes une boîte. Mais en fait, monter une boîte, c'est une succession de petites étapes simples, tu vois. c'est très pragmatique en fait en termes de développement c'est juste qu'il ne faut pas tout vouloir d'un coup il faut le faire step by step et en fait pour moi un entrepreneur aujourd'hui ou un indépendant qui réussit c'est pas des comment dire, c'est pas des génies c'est juste qu'en fait ils ont été patients dans le fait de dire je fais ce truc là, je sais que c'est chiant et après je ferai celui-là et ce sera peut-être un peu mieux et ça et ça et ça et à la fin je vais kiffer ma vie alors que si tu veux tout tout de suite bah en fait souvent tu te ramasses un mur et puis ça fait beaucoup trop de choses à gérer ouais c'est ça ça fait beaucoup trop de choses à gérer quel
- Speaker #1
est le conseil que tu aurais aimé recevoir quand tu as démarré euh...
- Speaker #0
montre pas de start-up ah ah ah non en vrai c'est à l'époque moi c'était en 2012-2013 en fait à l'époque monter une boîte c'était monter une boîte tu vois, c'était monter une start-up, c'était... Enfin, les The Family, t'es pas connu quand je suis arrivé chez eux. Ils étaient dans un vieil appart, ils avaient pas ru du petit musc, on connaissait pas où ça m'a marre à l'époque, etc. Mais il y avait quand même cette idée, même pour ta famille, parce que moi, j'ai pas une famille d'entrepreneurs, c'est que quand tu montes une boîte, tu montes véritablement une boîte. On te dit, il y a combien de salariés ? Si tu dis, je suis solo, on te dit... allez, repars bosser pour une vraie boîte. Donc en gros, il y a ce truc-là. Aujourd'hui, ça serait le conseil que je donnerais, c'est en fait, lance-toi solo, scale ton activité, et si jamais à un moment donné, tu vois que tu arrives sur un plafond de verre où tu dis... En vrai, maintenant, je peux partir dans la tech. Maintenant, je peux recruter des gens. Maintenant, je peux m'entourer de freelance ou monter un collectif. Mais tu as le choix parce que tu as déjà généré de la trésorerie. Tu as déjà fait tes preuves. Quand tu te lances, tu pars de zéro à la suite de tes études. Tu es en PLS sur tous les sujets. monter une startup, c'est ultra compliqué. Recrutement, financement, enfin tu vois, c'est même... Je ne veux pas dire que c'est impossible, mais on dit qu'il y a un taux de faillite qui est énorme, mais c'est parce que c'est peut-être un challenge trop ambitieux pour un lancement. Il faut peut-être le faire en deuxième ou troisième step.
- Speaker #1
Que tu sors de tes études ou que tu décides de totalement changer aussi.
- Speaker #0
Ou que tu changes de voie.
- Speaker #1
Ce qui est le pire, en fait, je pense. Parce que quand tu as été salarié et que tu pars te lancer tout seul, c'est quand même pas simple. Je sais de quoi je parle.
- Speaker #0
Tu veux reproduire ce que tu as vécu dans ta boîte avec les stagiaires photocopies. Alors qu'en fait, là, non, il faut délivrer. Oui,
- Speaker #1
exactement. Est-ce qu'il y a un conseil un peu inattendu, justement, que tu pourrais donner à quelqu'un qui veut construire sa marque personnelle ? Un peu disruptif. Déjà, le coup de TikTok maternel, j'ai trouvé ça extraordinaire.
- Speaker #0
Disruptif ? Oui. Le conseil inattendu, c'est ne cherche pas à avoir une marque personnelle. Parce qu'en fait, il ne faut pas l'intellectualiser. En tout cas, moi, c'est mon truc, c'est en fait de dire... En fait, moi, je trouve que des fois, prendre la parole dans un... Enfin, si tu mets en place une stratégie, ça va faire toujours peur, en fait.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Tu vois, c'est pour ça que tout à l'heure, ligne édito, qui tu es, tu parles de quoi, top of funnel, middle of funnel, bottom of funnel, machin. À la fin, en fait, c'est un coup, en fait, à avoir une tati cardia. Alors qu'en fait, si t'es juste là en mode, bon, moi, je sais faire de la pub. ou moi je suis copywriter, ou moi je fais ça, lance les trois astuces là sur LinkedIn cet après-midi, et petit à petit en fait, tu vas t'orienter vers une marque personnelle, mais au départ donc vouloir se dire, check, j'ai une marque personnelle, pour moi c'est une plantade assurée.
- Speaker #1
Non mais se dire, je veux construire. mon business.
- Speaker #0
Autour de ma marque personnelle, tu veux dire ?
- Speaker #1
Pas forcément autour de ma marque personnelle, mais finalement, ça va un peu de pair. En tout cas, moi, ma vision, c'est que tu construis ton business, tu... Tu communiques sur ce que tu sais faire, ou en tout cas tu donnes. Comment expliquer ça ? Attends, de manière très très simple, c'est ce que tu as fait quand tu étais sur Clubhouse. C'est-à-dire que tu délivres de la valeur, gratuitement aussi, et donc tu te rends visible aussi comme ça. et c'est ça qui te permet aussi de créer ta marque personnelle c'est à dire que tu te lèves pas un matin en disant aujourd'hui je vais créer ma marque personnelle ou alors ça va être vraiment très très compliqué parce que tu vas te mettre des objectifs complètement dingues,
- Speaker #0
ça je suis d'accord avec toi en fait ce que je veux dire c'est je sépare vraiment le côté seul ou accompagné seul te prend pas la tête fait tu vois on va dire action et une meuc réflexion après accompagné si vraiment t'es dans une démarche de établir une stratégie pour avoir plus de ROI sur ta marque personnelle, par exemple quelqu'un qui bosse avec toi, dans ces cas-là, tu vois, il y a une stratégie, mais c'est pas toi qui la portes, tu vois, c'est quelqu'un qui t'accompagne là-dessus. Mais des fois, seul, on peut pas être partout, et en fait, des fois, je suis presque à dire, en vrai, déjà, si tu bosses bien ton expertise et tu trouves quelques clients, tu vas te faire connaître, il y aura de la recommandation, etc., et ta marque personnelle va commencer à s'instaurer. Alors qu'il y en a qui veulent avoir une marque personnelle,
- Speaker #1
mais derrière il n'y a rien donc en fait c'est pas parce que tu veux que tu as c'est parce que tu passes à l'action et qu'à un moment donné tu es identifié et ensuite après tu obtiendras c'est exactement ce que tu disais tout à l'heure il y a ceux qui vont parler et qui n'ont pas fait et du coup on se demande pourquoi est-ce qu'ils parlent et ceux qui font et qui derrière peuvent aller parler
- Speaker #0
Exactement C'est comme On en parlait tout à l'heure C'est comme les gens qui Globalement te disent Comment faire des bébés alors qu'ils n'en ont jamais fait Par exemple Ce que je veux dire c'est qu'à un moment donné c'est facile de dire Parce que tu en as entendu parler Mais avec le téléphone arabe Tu commences à donner des conseils Qui sont un peu généralistes On va te dire Va sur les réseaux Trouve des clients tu vois enfin ouais d'accord mais après comment aujourd'hui là c'est quoi les 2-3 steps comment je peux avoir la prédictibilité dans mon truc parce qu'en fait les gens pourquoi ils se ramassent des murs parce que t'entends quelqu'un qui te dit grâce à ChatGPT monte un gros business tu vois mais parce que cette personne n'a jamais monté un business grâce à ChatGPT c'est parce qu'il te vend la formation de ChatGPT qui monte son business tu vois ouais c'est vrai et en fait l'envers du décor on en parle pas assez
- Speaker #1
et alors la plus grande leçon que tu as prise toi en créant en construisant ta marque personnelle donc toi on a compris tu fais après tu parles j'essaie tu essaies j'essaie mais s'il y avait il y a une leçon que tu as retenue de ça de la construction de ton la marque
- Speaker #0
Fabien Ferreira de l'autorité que tu t'es créé ouais je sais pas si c'est vraiment une leçon mais en tout cas là je pense à un truc c'est que la marque personnelle c'est quelque chose qui évolue et en fait à chaque étape tu veux que ta marque personnelle reflète une facette de qui tu es au départ je voulais juste me distinguer tu vois après j'ai commencé à bosser au départ je bossais je voulais me distinguer sur ma thématique mon focus, ma crédibilité après derrière j'ai commencé à toucher plus d'entreprises et des entreprises un peu boring tu vois genre pfff des boîtes classiques, des ESN. Même, on m'a demandé de faire des talks à la BPI, etc. Des trucs comme ça. C'était un peu plus. Je me suis dit, on sort un peu de l'écosystème, un peu tech, où tu leur dis, passe à l'action, avec des phrases cut. Et donc là, typiquement, mon personal branding, j'ai commencé à mettre une casquette. C'est à cette étape-là. En fait, je devais donner... Ah non, c'est ça. Je devais former... Au départ, je ne formais que des entrepreneurs. Après, à un moment donné, je devais former une boîte qui s'appelait l'APHP. Ce n'est pas une vraie boîte. Et je me suis dit, je vais leur dire quoi, sur comment faire plus de revenus, obtenir plus de dons, être plus présent, etc. Et en fait, je me suis dit, ma technique de ce moment-là, du personal branding, c'est que je ne sois pas identifié comme un mec normal consultant, mais comme un mec qui va envoyer du sale. et donc là j'ai pris une casquette je l'ai retournée et en fait c'était pas réfléchi par rapport aux autres ou quoi je me suis dit pour ce truc là il faut qu'il me voie arriver en mode tutoiement casquette retournée et en fait c'est depuis APHP que j'ai commencé à mettre une casquette à BPI aussi j'avais fait un talk on m'avait dit t'es sûr que tu vas mettre une casquette en live et tout il y a 2-3 directeurs qui apprécient pas trop j'aurais dit de toute façon moi c'est avec casquette ou sans moi en fait tu vois tu vois c'est en fait j'ai créé un personnage et donc j'étais tout le temps avec ma casquette tu vois il y a toute une phase où je suis tout le temps avec ma casquette et là depuis évidemment je suis sorti de ce truc là de t'as besoin de montrer que t'es cut etc en fait maintenant je l'ai enlevé parce que je me suis dit en fait c'est à la fin c'était pas moi je faisais exprès pour aller envoyer de la sauce tu vois et de créer ce personnage là et à la fin je suis revenu sur un mec un peu plus un peu plus normal ah oui
- Speaker #1
C'est intéressant.
- Speaker #0
Ce que je veux dire, c'est qu'en fait, ça évolue. Au départ, crédibilité, autorité. Après, j'ai dû rentrer dans des challenges un peu spécifiques. Et je me suis dit, si je n'ai pas de casquette, je vais avoir l'impression d'être le mec qui doit rentrer dans le cadre de quelqu'un d'autre. Alors que moi, via mon personal branding, j'ai envie que tu rentres dans mon cadre. c'est à dire que si tu m'appelles pour intervenir dans ta conférence tu dois prendre Fabien Ferreira et pas je m'adapte pas à toi tu t'adaptes à moi et après à un moment donné c'est de te dire comme j'ai travaillé un peu cette partie là moi je me sens pas du tout level up sur quoi que ce soit mais comme je travaille un peu cette partie là je me dis t'es pas obligé d'avoir ta casquette parce qu'en fait aujourd'hui voilà, Fabien, c'est Fabien avec ou sans casquette.
- Speaker #1
Et puis, tu es OK, en fait, pour leur dire que ce sont eux qui doivent venir dans ton cadre et pas le...
- Speaker #0
C'est un peu comme l'évolution de mon TGM dont tu parlais au départ. Comment tu passes de 600 euros à... Je vends des trucs à 6 000 euros maintenant, la journée. Mais je ne vends pas 6 000 euros la journée. Je vends du paquet, je vends de l'autorité, je vends de la connaissance, je vends plein de trucs. C'est pareil avec, pour moi, la marque personnelle. Au départ, tu joues un peu avec un code couleur, etc., parce que tu te lances. Après, derrière, tu incarnes.
- Speaker #1
et après d'ailleurs tu t'en bats les steaks parce que tu es en fait est-ce qu'il y a une zone rouge à ne pas dépasser quand on construit sa marque personnelle ?
- Speaker #0
ouais je pense que c'est vouloir s'inventer une vie après c'est propre en fait à tout ce que je dis depuis tout à l'heure mais en fait entre guillemets pour moi le revers de la marque personnelle c'est que tu peux vraiment t'inventer un personnage et donc en fait les gens peuvent adhérer à quelqu'un que tu n'es pas tes posts t'es pas toi qui les as créés donc t'as une stratégie derrière ça ton image c'est pas toi qui la conçois t'as des spécialistes derrière ça enfin en fait entre guillemets il n'y a pas beaucoup de toi derrière Donc c'est une marque qui n'est pas vraiment personnelle, qui est impersonnelle. Et donc ça, pour moi, c'est le côté où je n'irais pas. La marque impersonnelle.
- Speaker #1
La marque impersonnelle. Oui, quand on te croise dans la queue de la boulangerie, finalement, on ne te reconnaît pas. On est déçu.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Mais en fait, on nous le dit des fois. Tu vois, typiquement, mais je crois que c'est Aurel San qui dit, par exemple, dans une de ses chansons, qui dit... Si tu idéalises des gens, des célébrités, et quand tu les rencontres et tu leur dis bonjour, tu vois qu'ils sont imbus de leur personne, qu'ils sont insupportables, tu n'aimerais même pas faire une bouffe avec eux. Typiquement, je trouve que c'est ça la limite. C'est-à-dire qu'à un moment donné, ils ont véhiculé une image qui n'était pas la leur. Et quand tu le rencontres en perso, tu dis... Putain, c'est ça ! C'est ça que je kiffe !
- Speaker #1
Oui, le kiffet, c'est ça, exactement. Comment est-ce que tu vois l'évolution des réseaux sociaux dans les prochaines années et leur impact sur les marques personnelles ?
- Speaker #0
Pour moi, les réseaux sociaux, de toute façon, c'est toujours la même chose. C'est, au-delà de l'algorithme, etc., c'est comment rentrer en contact avec des gens. Et donc, tu auras toujours des réseaux sociaux qui sont beaucoup plus directs, des réseaux sociaux qui sont plutôt, effectivement... Enfin, on va, de toute façon, être beaucoup plus dans le business de la relation, de l'hyper-proximité, avec OnlyFans, tu vois, d'un côté. Avec TikTok, aujourd'hui, TikTok, ça cartonne un peu moins en vidéo. Aujourd'hui, c'est les lives qui pètent. Donc, on te demande d'être plus en vidéo préenregistrée, on te demande d'être en direct avec ta commu. ton audience on disait qu'il n'y avait pas vraiment de communauté donc en fait voilà pour moi ça va être tous les réseaux sociaux vont arriver à encore là on devait capter l'attention très vite, maintenant ça va plus être capter l'attention ça va être d'être dans l'instantanéité c'est à dire que tu vas devoir être en live de plus en plus et qui dit en live dit que tu peux pas fake et moi c'est ce que je kiffe en fait là dedans Clubhouse, bon il pourrait y avoir une IA qui répond à ta place avec ta voix assez dur quand même de faker le truc être en live sur TikTok bon assez dur de faker le truc donc en fait tout ce qui est live hyper proximité temps réel je pense que c'est le truc qui va un peu être pour les hippies le truc où on sait que quand on parle à Marine maintenant tout de suite elle est là elle est présente c'est pas son avatar qui génère tout pour elle c'est un risque en plus d'être en live parce que t'es sans filet
- Speaker #1
ça veut dire aussi que potentiellement ça va diminuer le nombre de personnes qui vont le faire ouais bah je trouve que de toute façon plus on avance dans le temps plus les choses se complexifient tu
- Speaker #0
sais à l'époque on disait tu prends ton téléphone tu te lances aujourd'hui tu peux le faire mais il y a quand même un niveau là qui a upgradé entre les studios de podcast la qualité de son la plupart ont un SM7B ou une vraie caméra qui te filme donc en fait les gens sont habitués à avoir plus de qualité donc en fait si tu démarres avec ta petite caméra et ton son un peu merdique dans ta salle de bain ça peut marcher mais tu seras moins entendu tu vois qu'avec un bon setup et de la même manière que plus tard tu pourras faire des vidéos préenregistrées mais on dira mais il a peut-être plus préparé son script peut-être que c'est pas lui qui a préparé même le script etc tu vois tout est fake alors que si t'es en live tu prends le risque mais t'es là c'est pour ça que moi j'adore les talks j'adore l'événementiel enfin j'avais fait de l'événementiel avec ma startup on faisait des applications pour les événements d'entreprise ce que je kiffe avec ça c'est que t'es t'es là t'es t'es en tout cas pour l'instant si on te touche et que c'est dur a priori c'est que t'es vraiment là donc en fait c'est ça que je kiffe c'est que là il n'y a pas de fake il n'y a pas de filtre c'est toi et au moins et des fois moi on parlait tout à l'heure mais je déchante des gens que je vois en vrai sur un vrai talk vis-à-vis par exemple de vidéos YouTube ou de vidéos sur les réseaux parce que je me dis putain il est vachement pertinent en ligne mais en fait en vrai bah il n'arrive pas parce qu'il n'y a pas le script il n'y a pas les cuts tout est monté en post-prod donc à la fin on peut te faire parler vite parler bien alors qu'en fait t'as dit de la merde pendant une heure et demie et t'as trois shorts qui sont potables sur une heure et demie de débat mais avoir une heure et demie où tu capes l'audience c'est difficile c'est un exercice je pense que ça va être de plus en plus chaud mais ceux qui vont aller dans cette direction là ça sera les prochains winners oui c'est ça est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose ? tu m'en as posé 40 tout à l'heure oui non en fait, non pas spécialement non pas spécialement je réfléchis mais en fait j'ai bien fait mon travail alors on peut parler de plein de choses mais on a quand même parlé de plein de choses on a parlé de plein de choses
- Speaker #1
quelle est la principale leçon que tu aimerais que les auditeurs retiennent de notre conversation ?
- Speaker #0
je crois que c'est le en plus c'est ultra bullshit parce que j'ai l'impression que tout le monde le dit mais c'est vraiment fait et mieux que parfait action superbe à réflexion donc en fait c'est passe à l'action il faut arrêter des fois d'être tout le temps dans le côté anticiper, monter une stratégie, ensuite lancer et après analyser. C'est un frais mort qui marche très bien quand tu es en entreprise. Mais quand tu es sur ta propre personne, des fois, c'est que tu testes. tu te ramasses un mur, la deuxième sera mieux, la troisième sera mieux, etc. Ça peut être sur la production de contenu, ça peut être sur tout. Ton premier client, ça sera peut-être moins bien que le deuxième, etc. Et tu level up. C'est vraiment l'action. Moi, en fait, s'il y a un truc, même ma première startup, je me cachais derrière une landing page. Je communiquais assez peu en me disant qu'ils vont venir nous voir. Il y avait le truc où je me suis dit à un moment donné, il n'y a pas à tortiller. Tu dois prendre la parole. tu vois tu dois faire tes postes tu dois faire ci,
- Speaker #1
tu dois bouger être en mouvement oui les gens ne t'attendent pas mais une fois que t'es arrivé ils aiment bien te voir oui exactement c'est bien dit ça alors Fabien maintenant il faut que tu nommes quelqu'un à ta place et que tu me dises ce que tu attends de cette personne yes
- Speaker #0
bah en fait de base je t'aurais dit Thomas Rivolle pour le focus sur LinkedIn je t'aurais parlé de Caroline pour le côté la machine à produire du contenu oui et son efficacité. Et je t'aurais parlé de Hugues sur la partie d'être omniprésent. donc tu vois lui il est sur tous les réseaux je sais même pas comment il fait et en fait il a cette détermination de produire tous les jours et il est vraiment partout ce que je veux dire c'est qu'en fait il est sur Facebook il est sur Pinterest il est sur des réseaux en tout cas où tu te dis je mettrais même pas un doigt là-dedans mais en fait lui il est partout et il se dit en fait avec l'effet cumulé c'est super intéressant comme approche je trouve en termes de distribution
- Speaker #1
Ok,
- Speaker #0
donc on va contacter Hugues pour revenir sur un prochain épisode
- Speaker #1
Merci beaucoup Fabien, c'était super Avec plaisir Marine,
- Speaker #0
merci pour l'invite
- Speaker #1
Avec plaisir J'espère que tu reviendras pour aborder d'autres sujets, mais c'était un super épisode
- Speaker #0
et merci d'avoir bravé la neige le froid merci à toi et j'espère en tout cas que ça plaît aux auditeurs et ne pas hésiter c'est ce que je dis souvent mais en fait l'objectif c'est que ça ne soit pas juste tu regardes et tu bouffes ton sandwich devant un podcast c'est s'il y a des questions il faut les balancer en commentaire effectivement pour qu'on puisse réagir moi je répondrai à toutes les questions en tout cas si elles me sont posées à moi mais en tout cas ne pas hésiter à être dans une démarche en fait d'action bah oui
- Speaker #1
on en revient toujours là passons à l'action ok allez merci merci à toi à très vite ciao salut ciao j'espère que tu as été inspiré par cet épisode si t'as plu partage-le autour de toi laisse-moi un commentaire et abonne-toi en attendant le prochain retrouve le contenu vidéo de la légende personnelle sur Youtube Facebook TikTok et Instagram merci de nous avoir écouté et n'oublie pas la marque personnelle est ton super pouvoir