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Épisode 3/3 |  Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show. cover
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Épisode 3/3 | Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show.

Épisode 3/3 | Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show.

50min |05/07/2024
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Épisode 3/3 | Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show.

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Description

Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

  • Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

  • Les faire vibrer au rythme des moments forts de leurs clients.


Si tu veux contacter Anne, c'est ici 👉🏼 LinkedIn

Si tu veux découvrir Sweet Show 👈🏻 clique ici


Enfin, grâce à Sweet Show, tu pourras partager tes offres et documents de façon illimitée et gratuitement tout l'été !

Tu pourras découvrir comment elles seront consultées par tes prospects et vibrer à leur rythme ;)

En plus, tous tes partages seront accessibles durant 6 mois !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats sur une des marques. Dans les quelques derniers mois, il y a déjà eu 4000 startups créées, je parle en France, sur des produits IA. Comment émerger si on est dans son garage ?

  • anne

    Donc avec un mot, j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless.

  • Marine Adatto

    Ah oui.

  • anne

    Je trouve ça fantastique.

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats. sur une des marques. On fait intervenir des cabinets de tendance, on va à des conférences pour comprendre les orientations, la mode de demain à 18, 24, 36 mois, pour avoir des grands courants. et lors d'une de ces conférences, un des mots qui est ressorti, c'était la notion des fortless Et on était dans une ère full digital, plus ça va, plus on était en train de miniaturiser les choses, donc la tenue et le vestiaire de nos égéries commençaient à devenir de plus en plus miniatures, les mini-sacs versus l'oversize et tout ça. et finalement à la fin on finit par avoir tout dans son téléphone et voir moins quand on l'a sur sa montre et j'ai trouvé ce terme de se dire comment je fais pour que la vie soit effortless c'est à dire que finalement j'ai un peu tout à portée de main il faut que ça donne de l'impact mais avec le moins d'effort donc il faut être dans son flow donc j'ai trouvé que ce terme il était hyper fort et je me le suis vraiment approprié en me disant mais c'est dingue c'est exactement ce que j'aimerais si je devais écrire ma vie, je voudrais qu'elle soit effortless. C'est-à-dire que si je veux avoir un moment d'exception, je veux qu'en fait, y arriver le plus facilement possible. Si je dois créer mon entreprise, je veux que ce soit dans un flow où je sois le plus confortable possible. Voilà, tout comme ça. Et effectivement, Switcho, je l'ai vraiment créé comme ça, en me disant, si nous, on arrive à comprendre la problématique des équipes commerciales d'un point de vue data, performance, impact, si on arrive à bien le comprendre et à le redigérer et à faire simple, alors je pense que j'aurais réussi ma mission. Waouh !

  • anne

    C'est une grande mission. Donc, elle est basée sur trois points. Le contenu, la notion de tâche au quotidien et la data.

  • Marine Adatto

    Et tu vois, la data, t'en parlais tout à l'heure. Pour moi, c'est hyper important. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est à la fois très important, mais ça ne peut pas être que ça. Je m'explique. Aujourd'hui, il y a une polémique autour du métier marketing. Qu'est-ce qu'on attend du marketing ? comme en fait on est passé d'une décennie, enfin plus, où le marketing gérait des marques et des accès au marché, à un moment où on lui a dit qu'il faudrait générer des leads et de la data pour prendre les meilleures décisions, à un moment donné le métier du marketing c'est compliqué parce qu'il faut à la fois avoir une posture de marque, et se dire je dois viser long terme, mais on nous demande des résultats de court terme avec la justification héroïste de chaque action. Quand on fait de la notoriété, c'est pas héroïste. A court terme ça ne l'est pas. c'est certain. Par contre, ça implante les marques pour le long terme. On n'a plus besoin d'expliquer ce que fait Apple, Coca, voilà. Donc, la data, elle est hyper importante globalement, et c'est vrai que sur la partie commerciale, ils sont beaucoup plus data-driven naturellement, puisqu'en fait on les objectif depuis toujours sur le chiffre d'affaires, leur taux de transformation, leur pipe commercial, bref, le panier moyen, enfin le volume moyen de business dans le pipe. Donc c'est vrai que c'était déjà très data-driven, mais Encore une fois, et si je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, la problématique, c'est entre le moment où il y a une interaction client et le moment où le commercial va pouvoir vraiment actionner, comprendre où sont ses actions prioritaires. Sans data, on ne peut pas le faire. Ce qui est à un moment donné, c'est plus nous qui avons le pouvoir. C'est le client. Et en fait, comprendre ce qui se passe chez le client, c'est du quasi impossible. Et c'est ça qu'on a réussi à faire. En fait, Switcho, en résumé, Marine, je te le dis à toi parce que je suis au micro dans ton studio. Switcho a réussi l'impossible. C'est fort. Je pense qu'avec ça, on a une belle tag. Il va falloir l'assumer pour les quelques mois, années à venir. Voilà, et donc c'est ce qu'on a voulu faire, c'est vraiment de donner le maximum de visibilité à des moments où en fait c'est le client qui a le pouvoir, et tout ça dans le respect du client. Donc la data dans ce ritual est clé, parce que c'est ce qui permet d'avoir ces données d'influence, d'intérêt, d'engagement, donc pour vraiment comprendre au mieux de quoi a besoin le client, et est-ce que c'est le bon moment, avec un grand respect du client, c'est vraiment ce qui m'anime. Et les deux autres points, c'est le quotidien. Parce qu'en fait, globalement, un commercial, lui, ce qui l'intéresse et pourquoi il fait ce métier, c'est l'interaction. Ce qui drive, c'est le moment où on va pouvoir échanger, se challenger, se dire est-ce que je vais pouvoir gagner la compétition, convaincre, créer de la relation, une vraie relation. Donc ce côté-là du commercial, il est hyper clé. Mais en fait, il n'y a que 30% de son temps qui est passé vraiment à l'interaction client. Donc c'est très faible. Ça veut dire qu'il y en a 70%. C'est des comptes rendus, remplir le CRM, faire des actions pour passer du temps sur des PowerPoints, faire des propositions commerciales. Donc il y a plein de tâches opérationnelles qui sont liées au métier et en fait c'est ça qu'on a voulu faire avec SwitchOC. C'est-à-dire que si j'enlève des parties qu'on peut rendre moins contraignantes, comme le contenu, trouver plus rapidement, pouvoir envoyer ou dupliquer plus rapidement des offres, les customiser. ne plus avoir de problème de délivrabilité, de proposition qui serait trop lourde parce que j'ai en plus une vidéo à envoyer ou un élément qui m'a donné le marketing qui est très lourd. Tout ça, on l'a complètement challengé, on l'a enlevé. Ce n'est plus un problème. Aujourd'hui, avec Switcho, on sait le faire en trois clics. C'est vraiment très simple. Et la deuxième chose, c'est qu'une fois que j'ai les contenus à dispo et que j'ai pu le partager, il faut que je puisse facilement le suivre. Et il faut que ça me permette de collaborer en interne pour me dire que toutes les strates de l'entreprise doivent l'avoir. Donc SwitchOS c'est ça, c'est quelque chose de très effortless. avec un grand respect du client, un vrai focus sur les contenus, parce que l'expérience de marque, elle va venir de là. Elle va venir d'un moment de comment je fais pour aller jusqu'au bout du déploiement, de l'exécution. Donc il faut aider sur cet aspect-là, contenu. Et puis la data, pour être beaucoup plus efficace dans les efforts. Plutôt que de relancer à l'aveugle, plutôt que de ne pas savoir qui est mon interlocuteur, en fait, je le sais aujourd'hui. Et en le sachant, on apporte énormément de valeur, parce que du coup, on va s'adapter. On va beaucoup mieux s'adapter. et le client est bénéficiaire de ça.

  • anne

    Oui, il n'y a pas de multi-relance, on sait à quel moment est-ce qu'il est enfin dispo pour faire du business.

  • Marine Adatto

    Ça n'enlèvera jamais les rituels. En fait, on ne vient jamais enlever dans un agenda, on met toujours ce moment de relance ou de nurturing. Par contre, se dire qu'on ne s'épuise pas et qu'en fait on reste serein, parce qu'en fait on a l'info, ça nous assure le moment où si j'ai fait mon job commercial d'avoir fait ma première ou ma deuxième relance, je vais peut-être m'arrêter. En fait, le deal va repartir dans trois mois. En fait, là, je vais le savoir et je vais pouvoir de nouveau me dire, est-ce que je peux vous donner une autre information ? Est-ce qu'on peut refaire un point ? Quelles sont les informations sur ce sujet-là qui pourraient vous aider à aussi maturer le sujet chez vous ? Ça change complètement cette notion parce qu'elle n'est pas linéaire aujourd'hui la vente. Donc, en fait, il faut pouvoir être présent dans cet rythme. C'est pour ça que je parle beaucoup de vibrer au rythme du client. C'est en comprenant le moment pour lui, on s'assure d'être là au bon moment avec les bonnes informations.

  • anne

    Et alors toi tu es allé plus loin que juste créer une audience sur LinkedIn, tu as créé une communauté SweetShow. Pourquoi est-ce que tu as créé une communauté SweetShow ?

  • Marine Adatto

    Alors pour moi, le sujet à la base c'est de me dire que seule je ne ferais rien d'incroyable. Je ne ferais rien d'incroyable. Je n'ai jamais voulu faire une aventure entrepreneuriale où j'étais seule, sans écosystème. L'objectif aujourd'hui, c'était vraiment d'avoir des métiers, des personnes qui ont la même vision du service client au sens comment j'ai envie de développer mon business ? avec des cibles qui peuvent être très proches ou un peu plus éloignées. Et en fait, à ce moment-là, naturellement, je me suis dit, en fait, je veux un écosystème de partenaires. Et nous,

  • anne

    on a Tu sais, parce que je dis communauté, c'est plus un écosystème qui deviendra ou qui est devenu un peu une communauté. Exactement. Mais finalement, ton sujet initial, c'était un écosystème.

  • Marine Adatto

    Oui. Pour nous, l'objectif, c'était vraiment d'avoir un écosystème de partenaires qui a des enjeux communs, qui a des expertises assez différentes et qui, quand on se mélange, on a une intelligence collective incroyable. On va beaucoup plus vite, on partage des choses très opérationnelles. et en gros on a créé un écosystème qui a effectivement comme tu le dis vocation à être une communauté mais encore une fois petit pas par petit pas il faut itérer, tester, voir ce qui fonctionne quelles sont les attentes, comment on crée ce lien et ça crée un lien de proximité qui est hyper intéressant avec les partenaires parce que vraiment on se voit tous les mois, on échange, on interagit on a en fait des rendez-vous d'échange avec des partages très pragmatiques ça dure... pour être très précis, 35 minutes. Tout est minuté et l'objectif, c'est de valoriser chaque partenaire pour dire, voilà, le partenaire fait ça, est-ce que vous avez des questions pour lui ? Voilà ce qu'il va pouvoir vous présenter et moi, je présente les offres. Et l'objectif, c'est vraiment qu'on comprenne ce que chacun fait parce qu'en fait, on a des synergies dingues. à créer ensemble et ça a déjà commencé c'est fort du coup ce que ça t'apporte c'est de la visibilité ouais Visibilité, des leads, parce qu'en fait on a des écosystèmes et des clients qui sont parfois dans les mêmes univers. Donc l'objectif c'est visibilité pour les uns et les autres, des leads, et puis d'avoir en fait un écosystème sur lequel on peut être apprenant sur des marchés assez différents, mais ça nous permet d'être beaucoup plus pertinent avec nos propres clients en fait. Donc c'est les trois points. Communauté apprenante, dans laquelle on peut faire du business et vraiment se revendiquer. il y a une société qui a besoin et qui a un des partenaires qui fait ce genre de service, tout le monde connaît son offre, peut le retrouver. On a une data room qui est partagée avec toutes les offres de tout le monde et les replays. Enfin bref, c'est vraiment hyper objectif business entre nous et la visibilité, puisque ça permet aussi aux uns et aux autres d'interagir, de pouvoir rebondir sur des sujets, sur les réseaux, sur LinkedIn par exemple. Donc visibilité, oui.

  • anne

    Donc d'abord un écosystème qui devient une communauté et demain un collectif.

  • Marine Adatto

    Et demain, un collectif, j'ai envie de dire qu'on l'a déjà quasiment un peu. C'est-à-dire qu'on commence déjà à faire des projets sur des clients communs. Donc, c'est le démarrage. Mais je pense que oui, je pense que quand on sera suffisamment… Quand on aura bien compris les offres des uns et des autres, je pense que pour faire un collectif, il faut forcément avoir très bien compris l'expertise des uns et des autres. La communauté, maintenant, on l'a commencé en octobre, je crois, l'année dernière. Donc, on n'a pas encore un an. Donc, il faut encore partager, échanger. Et au fur et à mesure, les liens vont se faire. Et la compréhension des offres va être très bonne.

  • anne

    Je te propose un petit jeu maintenant.

  • Marine Adatto

    Allez.

  • anne

    T'es prête ? Tu es joueuse ? Oui,

  • Marine Adatto

    oui.

  • anne

    Je vais te poser plein de questions en rafale. OK. Il faut que tu me répondes du tac au tac. Tu pourras revenir sur trois questions à la fin. T'es prête ?

  • Marine Adatto

    C'est parti.

  • anne

    As-tu peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Est-ce qu'il faut mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. La plus folle qui me soit arrivée... avoir quelqu'un qui me... Alors, c'est orienté réseaux sociaux, du coup, mais avoir quelqu'un qui me tag et un business qui se fait directement, quasiment dans le poste.

  • anne

    Magnifique. Est-ce que tu as déjà été plagiée ?

  • Marine Adatto

    Je ne sais pas.

  • anne

    Les réseaux sont un job à plein temps ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Bientôt, bientôt, bientôt.

  • anne

    T'as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, sincèrement non.

  • anne

    Pour ou contre les selfies ascenseurs ?

  • Marine Adatto

    J'ai beaucoup de mal.

  • anne

    Tu fais des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Pas beaucoup.

  • anne

    La série que tu binges ?

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • anne

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Insta.

  • anne

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn.

  • anne

    Avec quelle marque t'aimerais faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Canva.

  • anne

    Tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Très souvent.

  • anne

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Photo selfie. C'est déprimant.

  • anne

    Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui, LinkedIn en tout cas.

  • anne

    Est-ce que tu passes souvent dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Dans ma vie d'avant plus... Et ça commence là.

  • anne

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non, pas encore.

  • anne

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Pokéball, saumon.

  • anne

    Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Ouais, je... Je pense que je vais quand même dire celui-là, c'est La Cité de la Peur. Il y avait aussi Les Bronzés font du ski. Les deux, c'est du haut niveau.

  • anne

    Mais on découvre à chaque fois des nouvelles blagues. Mais c'est ça !

  • Marine Adatto

    C'est un peu le haut regard.

  • anne

    Il y a des blagues dans la blague, etc.

  • Marine Adatto

    Et là, on se dit, oh là là, mais quelle profondeur cinématographique, c'est incroyable.

  • anne

    Quand même, le film dans le film, c'est de la peur. On est quand même limite sur du lelouch, quoi. Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    Euh... Sois simple.

  • anne

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Fais comme je te dis.

  • anne

    Le métier que tu rêvais de faire enfant ?

  • Marine Adatto

    Aventurier.

  • anne

    La chanson que tu aurais aimé écrire ?

  • Marine Adatto

    Là-bas.

  • anne

    Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Hum... Orateur.

  • anne

    Pas mal. Ton plaisir coupable ? Avouable.

  • Marine Adatto

    Oui, je réfléchis entre... Est-ce que c'est l'apéritif entre amis, le chocolat en venant ? Il y a des polémiques qui sont assez importantes. Je dirais l'apéritif. Le chocolat est beaucoup sorti. Oui, c'est pour ça que je me dis qu'il faut faire un peu plus original. Ça va faire un peu alcoolique, mais cependant, c'est quand même dire non à ça.

  • anne

    la vérité avec les copines c'est compliqué c'est vrai que c'est sympa le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    bonne question c'était avec les enfants c'était un un animé le premier film que tu as vu au cinéma ? le premier le grand bleu est-ce que tu as une phobie ? Les serpents, certainement.

  • anne

    T'es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Le dernier de la classe, du fondateur de Danone.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un conseil qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Test, t'as rien à perdre.

  • anne

    Ça, c'est un truc débronzé, ça.

  • Marine Adatto

    Oui, aussi. Oui, oui, oui,

  • anne

    les fonds,

  • Marine Adatto

    ça.

  • anne

    Ça va marcher. Est-ce que ça crée une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Oui, dans ma vie d'avant, effectivement. On a fait un produit connecté. C'était important.

  • anne

    Ton chiffre d'affaires est-il lié à ta présence sur les réseaux ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne peux pas dire ça.

  • anne

    Est-ce que tu as été approchée par des investisseurs grâce à tes contenus ?

  • Marine Adatto

    Alors oui.

  • anne

    Ta stratégie du contenu influence directement la croissance de ta boîte ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant. Non. Tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Tes contenus sont-ils un avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Oui, je pense.

  • anne

    Est-ce qu'il faut avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ? Non. Non ? Est-ce que tu as déjà regretté un poste ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    L'authenticité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah, j'aurais aimé répondre oui à cette question, mais malheureusement j'en suis pas encore là, donc je dirais non, mais à regret.

  • anne

    Et la quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah non, ça c'est sûr que non.

  • anne

    Est-ce que les réseaux sociaux sont indispensables au succès ?

  • Marine Adatto

    je pense qu'aujourd'hui oui pourquoi je pense qu'aujourd'hui en fait avoir juste une offre on est dans un monde qui est complètement débordant d'offres il suffit de regarder si on prend juste les courants il ya dans les quelques derniers mois il ya déjà eu 4000 start up créé donc je parle de en france sur des produits ya comment émerger si on est dans son garage ça marche pas. Donc, c'est pour ça que je réfléchissais. Je pense vraiment qu'aujourd'hui, un des canals les plus efficaces pour émerger et avoir une posture, les réseaux sociaux en font partie, il faut vraiment l'utiliser, parce que c'est du... Alors, il y a du paid media, mais il y a quand même beaucoup de rich et de earned media. Donc, pour moi, les réseaux sociaux, oui, c'est un point hyper important aujourd'hui.

  • anne

    Et est-ce qu'ils sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    Trop influent, c'est juste un courant très profond au sens où avant on allait être influencé par du mass-média, de la télé, de la radio, de l'affichage. On allait être influencé parce que dans la rue, quand on allait faire du shopping, on allait voir telle enseigne, telle marque, tel magasin. Aujourd'hui, le mass-média a perdu des paires de marché face aux réseaux sociaux. Le retail, si on prend le commerce, le taux de trafic descend de 15% chaque année. Donc ça montre bien qu'il y a d'autres canaux aujourd'hui de visibilité d'acquisition. Les réseaux sociaux en font largement partie, pour ne pas dire que c'est le numéro 1. Donc aujourd'hui, penser qu'on peut créer une marque, être absent sur les réseaux sociaux ou peu présent, me semble dénué de sens, voire impossible.

  • anne

    Est-ce que tu as peur quand tu appuies sur le bouton Publier

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tes réseaux sont-ils une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as décroché des rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ton audience ?

  • Marine Adatto

    Alors inaccessible, je n'irai pas jusque là, mais effectivement où tu te dis que ça va être compliqué et où en fait tu y arrives.

  • anne

    Peut-on dire que tu es hyper connecté ?

  • Marine Adatto

    Oui, quand même.

  • anne

    Est-ce une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Alors dans mon cas, vraiment, oui parce que j'ai envie de bien le faire. Sa marque personnelle, c'est soi, c'est ce qu'on véhicule, c'est les valeurs qu'on a envie de porter. Donc la pression elle vient vraiment du fait, j'ai envie de dire, d'être alignée avec ce qu'on propose, donc ce niveau de qualité dont tu parlais là tout à l'heure. Donc oui il y a quand même une auto-pression, mais comme un compétiteur qui se prépare et qui n'a pas envie de rater le moment fatidique de la compétition. De la même façon, oui ça met une certaine pression de se dire je veux être alignée, parce que que ça fasse un flop ne me pose pas trop de problèmes, sincèrement ça arrive et je veux dire, c'est pas grave. Par contre, que finalement je ne sois pas alignée avec eux, parce que j'ai essayé de prendre des propos d'autres, ou que ce n'est pas exactement le sens de ma pensée, ça me pose un problème.

  • anne

    Doit-on tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ah non mais clairement moi j'ai beaucoup de mal avec ça. Donc non, le selfie, le plat, le resto, il y a plein de choses, j'ai quand même beaucoup de mal avec ça. Je pense qu'après il y a une façon de le raconter malgré tout. C'est-à-dire qu'on peut très bien partir d'un moment, partir d'une expérience et raconter l'histoire, ce qui fait qu'on embarque beaucoup mieux. Donc je pense que... en ce sens, on peut quelque part un peu tout raconter, mais c'est vrai qu'après, il y a des situations, sincèrement, quand il n'y a pas de la fameuse création de valeur, si on ne crée pas de la valeur avec un sujet, non, je ne vois pas l'intérêt.

  • anne

    Tu t'es déjà dit que tu avais tout arrêté ?

  • Marine Adatto

    Alors, tout arrêter... Oui. Oui, mais là c'est de l'introspection personnelle, c'est de se dire, de juste remettre en perspective ses valeurs et de se dire finalement est-ce que je suis dans le droit chemin, est-ce que je délivre bien ce pourquoi, justement sa propre vision personnelle. Et puis il y a des moments de la vie où on a des accidents proches de soi et on se dit finalement est-ce qu'on est au bon endroit. Donc c'est plus ça qui est questionnant et je trouve ça plutôt sain de se poser ces questionnements, c'est pour ça quand tu me demandes effectivement est-ce que je suis réseau addict. ou est-ce que c'est vraiment j'ai toujours cette ambivalence de dire pour moi j'adore je trouve que c'est hyper stimulant de voir toute cette énergie sur le réseau de se dire qu'on crée quelque chose qui est vraiment sa propre marque ou la marque de son entreprise donc je trouve ça très intéressant mais il faut toujours aussi raison garder ou tout du moins avoir ce recul de dire qu'est-ce que je suis en train de construire donc c'est vrai que raison pour laquelle oui à la question est-ce que tout plaqué ? Oui je pense que oui

  • anne

    Est-ce qu'il faut écrire pour les algos ou pour les humains ?

  • Marine Adatto

    Je suis trop humain sensible, humain.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui, au moins... Et c'est là où j'ai encore, je pense, un peu de travail à faire, c'est l'alignement. En fait, pour moi, le prérequis, c'est si on est hyper à l'aise avec ce qu'on dit et qu'on délivre, on est très fort. On est très fort, justement, c'est toute l'authenticité dont on parlait tout à l'heure. Pour moi, le prérequis, il est là. Si tu es authentique, forcément, tu parleras de ton expertise, de ce qui t'anime vraiment au fond de toi et tu trouveras des chemins de traverse pour raconter l'histoire, pour expliquer, pour donner de la valeur, expliquer des concepts. Je trouve qu'il y a des personnes qui sont très fortes sur ça pour venir expliquer des choses en simplifiant, en donnant de l'impact. Et du coup, cet alignement, il crée beaucoup de valeur, il crée beaucoup d'efficacité dans le message. Et ça crée à la fin une vraie marque parce qu'on reconnaît la personne pour son propos et du coup, tout ce qu'elle porte avec. Donc oui, pour moi, c'est ça, l'alignement.

  • anne

    Dernière question. A-t-on loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn avec 50 000 abonnés à 40 ans ?

  • Marine Adatto

    Alors si c'était le cas, j'aurais vraiment loupé ma vie. Qualité versus quantité, non, je pense que c'est un objectif, ce qui peut être marrant d'ailleurs de se dire je veux avoir ça, mais encore une fois c'est quelle audience on a derrière. Moi c'est vrai que j'ai une audience qui est extrêmement qualitative, c'est-à-dire que les gens sont vraiment impliqués quand je poste, j'ai un gros taux d'engagement et c'est un des points qui m'épate moi et quand j'en parle qui épate les personnes avec qui j'en parle. Donc voilà, c'est plutôt... pour moi, qualité. Et par contre, demain, quand je serai à 50 000, je reviendrai te voir en disant, Oui, tu comprends, les 50 000, il y a plus.

  • anne

    J'ai réussi ma vie. Tu me diras ça.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça.

  • anne

    Moi, je voulais revenir sur le livre, le dernier de la classe. Pourquoi ça a changé ta vie, ce livre ?

  • Marine Adatto

    En fait, ce que j'aime bien, c'est qu'il est un livre de doueur, bien avant l'heure. Et en gros il explique qu'il était complètement mauvais à l'école, qu'il était donc remisé au fond de la classe et que de toute façon il n'avait pas des bonnes notes. ce qu'on pourrait appeler un loser versus un doueur, mais ce n'était pas quelqu'un qui était bon à l'école. Et en fait, il explique comment, finalement, il a créé son empire. Et ça s'est fait de façon hyper simple, encore une fois, étape par étape. Et en fait, ce que j'ai retenu de ce livre, parce que je l'ai lu quasiment, je crois que je n'avais même pas 18 ans, ce que j'ai retenu de ce livre... c'est que, ah oui d'ailleurs qui m'a été recommandé par une personne qui, parce que j'ai fait une formation sur l'entrepreneuriat, j'ai choisi en fait dans mon école commerce une expertise sur l'entrepreneuriat, et du coup il me l'avait recommandé, donc c'était à 18 ans, et ça m'a vraiment bouleversé parce que je me suis dit, ouais finalement en fait on peut... construire des montagnes à partir d'une idée et d'un peu de courage en fait. Et il faut arrêter d'avoir peur de se tromper parce qu'en fait, tu ne sais pas, tu ne peux pas présager quand tu le crées jusqu'où ça va aller. C'était Ribou. Antoine Riboud. Ce qui m'a moins marquée, c'est que c'est un doueur avant l'heure, qui l'a monté un empire sur des produits du quotidien. Yaourt, laitage, et puis après tout ce qu'on connaît, il y avait une usine de verre dans tout ça. C'est un empire assez incroyable, et il était dernier de la classe. Donc je pense qu'avec du courage, une intelligence de situation relationnelle, je pense qu'il ne faut pas juger sur... sur juste ses performances scolaires.

  • anne

    Pourquoi Fais simple c'est un mauvais conseil ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi c'est un mauvais conseil ? Pour moi, ça résonne parce que j'ai toujours pensé concept. J'ai une approche conceptuelle quand j'explique les choses. Et quand on me dit fais simple pour moi, c'est très compliqué. Parce qu'en fait, c'est une démarche. Pour arriver à faire simple, il faut que je digère les choses, que je comprenne encore mieux les choses pour pouvoir les redonner de façon assez straight to the point Et donc, fais simple pour moi... c'est quelque chose qui est très dur à entendre, parce qu'en fait, on s'évertue, moi en tout cas je m'évertue à être audible et simple, et du coup c'est difficile, quand ce n'est pas quelque chose qui est inné, c'est difficile. Et tu vois, on parlait de Guillaume Moubech tout à l'heure, c'est vrai qu'il a cette capacité à simplifier les discours, qui pour moi, j'aime beaucoup ça, je trouve que ça rend les choses démocratiques, et je trouve que quand on reste dans du jargon, qu'on est compliqué, qu'on est dans des concepts, ça peut créer un éloignement, une distance qui n'est pas ce que je veux. Donc quand je dis Fais simple c'est un mauvais conseil. C'est juste que ce n'est pas si simple de faire simple.

  • anne

    C'est dur de faire simple.

  • Marine Adatto

    C'est très dur de faire simple. Et donc c'est pour ça que je dis Effortless Moi, ma mission, c'est vraiment de se dire comment je fais pour que quand je le délivre, ce soit le plus sans effort, le plus simple. Et ça me demande beaucoup d'énergie.

  • anne

    Est-ce qu'il y a certaines questions sur lesquelles tu veux revenir ? Je ne sais pas si tu veux poser.

  • Marine Adatto

    Non écoute, je pense que j'ai développé les idées que je voulais te partager, donc non, super.

  • anne

    Si tu devais tout recommencer à zéro, aujourd'hui, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors je pense qu'en premier, j'irais dans des événements, enfin je me mettrais dans des réseaux qui sont dans mon marché. Moi aujourd'hui je suis CEO d'une entreprise SaaS, je viens pas du SaaS, j'ai jamais fait de développement logiciel, on peut toujours dire que lancer des sites web c'est du digital mais c'est quand même très différent d'en avoir un abonnement de réfléchir au parcours client de cette façon là. Et j'ai découvert des écosystèmes qui sont hyper riches et qui m'auraient permis d'apprendre beaucoup plus vite. Et ça, c'est le premier conseil que j'aurais donné, c'est de choisir deux ou trois écosystèmes et d'aller à tous les events. Je pense par exemple à SaaS Stock, S-A-S Stock pour les produits SaaS. C'est des patrons de grosses scale-up qui prennent la parole pour expliquer en très one-to-few. On est 30, on est dans les bureaux. comment ils ont réussi à ce qu'ils aient comment est-ce qu'ils ont mis en place pour tester ce type de produits ou pour faire du product led bros c'est avoir de la croissance portée par son produit c'est très apprenant j'étais à la conférence de partout il ya très peu de temps c'était il ya un mois celle de penny lane le mois d'avant donc c'est vraiment du très haut niveau avec un décryptage hyper intéressant et qui permet alors il faut déjà avoir un petit socle mais globalement au fur et à mesure d'apprendre très vite les concepts et de se dire ok là peut-être nos go, d'avoir un esprit critique, de se faire un peu ses propres matrices. Donc ça serait un peu le premier conseil. Il y a des écosystèmes qui sont accessibles, ouverts, et qui permettent d'apprendre beaucoup plus rapidement. Je dirais que le premier conseil, c'est ça. Le deuxième que je donnerais, c'est de systématiquement, chaque semaine, rencontrer une nouvelle personne. Et ça, je trouve que dans cette notion, alors moi aussi, je vis cette aventure entrepreneuriale aussi pour ces interactions. Je trouve que ça crée beaucoup de valeur. Et c'est aussi ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai autour de moi une communauté des gens avec qui j'ai vraiment échangé. On a vraiment partagé des choses. Mais je trouve que ça apprend plein de choses et ça permet de partager de façon très simple. Donc, c'est pour ça qu'il n'y a pas que les réseaux sociaux. Il y a aussi la vraie vie, le IRL, In Real Life. Oui, je trouve que c'est le deuxième point, c'est ça, c'est de se dire, sortons de chez nous, faisons un café ou un e-café par semaine, ou un dej si on peut, pour rencontrer une personne. Et ça fait quand même une cinquantaine de personnes dans l'année, on va enlever quelques semaines en vacances, mais ça fait quand même du monde.

  • anne

    Et comment tu les choisis ces personnes ?

  • Marine Adatto

    Réseau de réseau, justement les événements. Tu peux très bien en sortir d'un rendez-vous, d'un événement, ça a stock. faire deux rencontres et te dire que ce serait super chouette qu'on puisse échanger sur nos pratiques dans les prochaines semaines. Oui, tout à fait. Je t'envoie mon agenda et on trouve un moment pour se prendre un café, un e-café ou un dej. C'est un exemple tout simple. Quand on a eu un premier échange... in situ, ça crée un lien qui est beaucoup plus fort que juste sur les réseaux. C'est pour ça qu'il y a toujours... Il y a les réseaux, mais je ne suis pas complètement réseau-dépendante, parce que pour moi, il y a aussi beaucoup de choses qui se passent en réel.

  • anne

    Ça se toque ? Ça se passe partout ?

  • Marine Adatto

    C'est beaucoup à Paris. Le prochain, je crois, est dans trois semaines. Et sinon, c'est un mouvement qui vient de Londres, qui est présent un peu dans tous les pays. Et là, ça a été relancé il y a quelques mois par une super société qui s'appelle Fincom. Vincent, qui est le DG, qui porte ça. Et c'est hyper chouette.

  • anne

    On mettra le lien dans les commentaires. Je pense que ça pourrait intéresser.

  • Marine Adatto

    Complètement.

  • anne

    Toi, quel est le conseil que tu aurais aimé recevoir quand tu t'es lancée ?

  • Marine Adatto

    Aller très, très vite crash tester. c'est à dire mais avec les moyens proche de zéro c'est à dire juste pitché et de la même façon vous avez une cible on a une cible aller dans un événement où cette cible est et tester vos juste le pitch ça coûte zéro il n'y a pas besoin de savoir faire un compte ou ainsi une landing page enfin c'est vraiment il ya rien de plus simple et ça permet de tester tout de suite plein de choses. Ça permet de tester du wording, de voir si dans le regard de l'autre, c'est compris, s'il y a de la valeur, comment il faut ajuster les choses. Donc je trouve qu'un des premiers points, c'est de profiter du monde réel pour ensuite aller faire son extension en digital et prendre la parole sur les réseaux. En fait, ça évite aussi parfois ce moment où on n'a pas de positionnement, où on ne sait pas exactement quel est le message. Ça permet d'aller vraiment straight to the point et on a le retour, le feedback. qui est qualitatif, ça équivaut aux études qualitatives, on parlait quanti, quali, c'est un peu la même chose, c'est que tu commences en vrai, et puis après derrière, une fois que tu as compris un peu mieux, peut-être que tu pars avec trois hypothèses, mais tu peux les tester en volumique sur les réseaux.

  • anne

    Oui, tu ne perds pas de temps, du coup tu peux... C'est tout de suite,

  • Marine Adatto

    et tu vois bien si ça fait un écho en face.

  • anne

    Comment tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense vraiment... que ça va être de plus en plus important. Parce que ça va, aujourd'hui, marque personnelle, très rapidement, on pense à CEO C-Level, encore plus dans le digital que dans les boîtes corporate ou de l'économie plus dite traditionnelle, et solopreneur, slash freelance, voilà. Or, En fait, aujourd'hui, c'est chaque personne à sa carrière. On voit que de plus en plus, on a fait une première partie de salariat et puis finalement, on veut entreprendre. Ou l'inverse, on commence par entreprendre, puis finalement, on peut faire un peu de salariat. Bref, tout se mélange. Et ça veut dire que je pense que... ce qui aujourd'hui est perçu comme un moyen de se vendre quand on est solopreneur ou quand on est C-level pour se faire identifier et faire identifier la marque qu'on a juste au-dessus de soi, ça va devenir complètement la norme d'avoir une présence sur les réseaux, de gérer sa propre marque au sens quel message, quelle est mon expertise, qu'est-ce que je peux partager, et ça va nous suivre tout au long de la carrière. Donc je pense... qu'aujourd'hui, on n'en a encore qu'au tout début de la marque personnelle, et que créer sa propre marque, encore une fois pour une vision de court terme et de long terme, ça va devenir un indispensable pour être complètement cohérent dans son parcours et dans sa posture, au moins en termes d'alignement sur ses valeurs. Parce qu'après, les offres, on sait qu'on peut aussi changer de boîte. Donc pour moi, c'est important.

  • anne

    Et comment est-ce qu'on fait pour ne pas être hyper dépendant des réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    dans ce contexte pour moi on en revient à c'est quoi la valeur de la création du lien que l'on crée c'est à dire que les réseaux sociaux permettent d'aller toucher plus de monde en un temps plus court ça n'empêche qu'il y a toujours une communauté early qui est beaucoup plus proche, très noyau et puis il y a des communautés qui vont se créfer au fur et à mesure et ça va faire un écosystème pour moi l'alternative clairement c'est aujourd'hui quand même le monde réel, là je voyais une conférence qui était sur le grand retour des salons que tout le monde avait dit mort, sauf qu'à un moment donné on a juste envie de voir son écosystème ses clients, ses partenaires ses prospects on voit aujourd'hui que sur les événements en fait la dimension intermédiaire du un peu happy few marche très bien là où un événement à 5000 ou 10000 personnes va peut-être un peu moins marché donc on voit que cette notion de créer du lien de façon assez deep profonde c'est hyper important et ça fait complètement le bon balancier avec je peux continuer à avoir une extension sur les réseaux c'est exactement la même chose si on prend sur le retail c'est on est exactement la même chose c'est dire qu'on a des e-shop enfin des shops qui sont des vitrines des concept stores. On va aller sur les champs, on va aller sur quelques concept stores et la suite en ligne ou chez des revendeurs. C'est exactement la même chose. Donc, il faut avoir des moments où on crée une relation très forte. Et ça, souvent, il y a cette notion de présentiel, de monde réel. Et puis, on va avoir l'extension sur les réseaux. Donc, pour moi, je pense qu'on est dans un moment où il y a quand même ces deux choses qui se contrebalancent.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une tendance émergente qu'on devrait surveiller ?

  • Marine Adatto

    Oui. Alors deux, à mon sens. Le premier, c'est sur la partie, si on reste sur la partie personal branding et images personnelles, c'est le salariat qui, en fait, teste des choses en side project. Il y a une personne qui est hyper intéressante à suivre en ce moment qui est Flavie Prévost, donc qui a lancé le podcast Le Board il y a très longtemps, enfin qui a lancé un écosystème et qui lance là une offre qui s'appelle Salariés diversifiés. Je trouve que c'est hyper juste. Je trouve que c'est vraiment dans l'air du temps. Les études montrent que les personnes en poste se posent la question de se mettre à un moment donné en freelance, en entrepreneur ou autre. Donc je pense que ça va dans le sens de la marque personnelle. Ça montre qu'on est dans l'entreprise et puis on a parfois soit un temps partiel, soit on a dégagé un peu de son temps pour faire un side project, ou alors on va être à un moment donné. auto-entrepreneur parce que c'est une aspiration quitte à revenir dans le salariat après l'un n'empêche pas l'autre donc je pense qu'il y a vraiment pour moi ce courant là je suis pressée de voir ce que ça va donner vraiment je suis très curieuse de voir ça et le deuxième point c'est sur l'IA sans surprise mais on peut tellement automatiser deux choses que pour moi l'IA va aussi redonner de l'importance aux vraies relations aux vraies interactions parce que l'IA va permettre d'automatiser encore plus la personnalisation, encore plus de contenu, quand on voit ce qui se passe sur le SEO, la création de contenu, le référencement, les posts LinkedIn fait en automatique, tout ce qu'on veut, à un moment donné, ce qui va quand même créer la différence, c'est ce moment où on se rencontre, on se parle, on se dit, est-ce que cette personne est intéressante, est-ce que c'est aligné, est-ce que c'est cohérent avec ce que j'ai vu d'elle en ligne, dans son jumeau numérique, si on devait utiliser des mots trendy du moment. Donc je pense que... L'IA Au-delà de la création d'images, de contenus, est-ce que c'est ChatGPT, Gemini, bref tout ça, pour moi l'IA va impacter quelque chose de très fort, c'est que ça va encore plus nécessiter d'interaction humaine. Parce qu'à un moment donné, on ne va plus savoir qui est qui, qui me parle. Mais attends, tu me parles chinois alors que je suis en visio, mais je croyais que tu ne savais parler que français. Ah bah oui, mais est-ce que c'était une IA derrière ? ça va être le flou artistique et à un moment donné, la vraie provision de foi sera quand même de se voir. Je pense que ça accentuera dans une certaine mesure l'importance de l'interaction en réel, en face à face, vivre quelque chose ensemble.

  • anne

    D'où l'intérêt de se dire rencontrer au moins une personne par semaine pour être dans la vraie vie.

  • Marine Adatto

    Exactement, dans la vraie vie, créer vraiment quelque chose d'hyper important.

  • anne

    C'est quoi la plus grande leçon que tu as apprise depuis que tu as lancé ton business ?

  • Marine Adatto

    La plus grande leçon que j'ai apprise, c'est une bonne question, c'est de compter sur ses clients. C'est-à-dire ? En fait, on se rend compte… Je me souviens, j'avais rencontré un entrepreneur qui avait malheureusement fermé sa boîte. dû fermer sa boîte et qui m'avait dit, tu vois, notre plus gros client, c'était Bouygues. On a fait des choses incroyables avec lui. On n'a jamais pris la parole ensemble pour dire qu'on avait bien bossé ensemble. Dommage. Dommage. Et en fait, ils sont contents les clients. Ils sont vraiment, s'ils sont fiers du partenariat, ils sont hyper satisfaits de partager leur expérience. Donc moi, ce que j'ai vraiment appris, c'est que les clients sont nos premiers ambassadeurs et qu'en fait, il faut s'en servir. Mais encore une fois, dans le bon sens du terme, il faut s'en servir, mais au sens où c'est vraiment des ambassadeurs de notre marque, quasiment une extension de nous-mêmes. Alors évidemment, les clients moins satisfaits le sont moins. mais globalement un client qui est engagé, il va vraiment être partie prenante et facilement venir à nos côtés. On a fait plusieurs interventions sur des salons ou sur des webinars avec des clients, on en fait très régulièrement, on en a encore prochainement avec une entreprise qui s'appelle Time to Pitch, très intéressante, ils interviennent sur BFM Business justement avec Fabrice Marcella sur toute la partie coaching de l'expression de valeur. On fait une restitution avec eux, ils sont clients de Switcho, on fait une restitution dans quelques semaines. C'est hyper intéressant, on vient croiser, ils expliquent vraiment pourquoi c'est utile pour eux, qu'est-ce qui fait qu'ils en soient arrivés à ce moment-là de se dire, qu'est-ce que je fais après mon rendez-vous, comment je gère mon impact, comment je peux suivre, est-ce que j'ai de la data ? Donc nous on importe ça, on va le partager. et ça vaut n'importe quel post LinkedIn en fait. Ça a beaucoup d'impact parce qu'on va vraiment parler du résultat et de ce que ça leur a apporté à eux. Donc oui, le premier point de ce que j'ai vraiment, ce qui est pour moi hyper important, c'est capitaliser sur les clients pour vraiment pouvoir raconter, expliquer. Parce que ça permet aussi de mieux comprendre là où on crée la valeur. Alors,

  • anne

    ça va très bien avec ton actu.

  • Marine Adatto

    Tu as raison. Elevate.

  • anne

    Qu'est-ce que c'est Elevate ?

  • Marine Adatto

    C'est vraiment notre actu du moment. Pour moi, c'est incroyable ce qu'on est en train de créer là.

  • anne

    C'est incroyable la transition que tu as fait, Marie.

  • Marine Adatto

    Je ne l'ai pas fait du tout. Je peux aussi dire ça. Tu as raison, ça fait aussi la transition. On parle de high touch, donc élevé. Mais oui, tu as raison, l'actu en ce moment, je trouve ça dingue parce qu'on est en train de créer un produit. qui a pour vocation très rapidement d'avoir ces données dont on parlait tout à l'heure, données d'intention, données d'influence, données d'engagement, sur les offres qui sont partagées. Donc en fait, on partage une proposition commerciale, et on va pouvoir suivre sa vie au sein du client, être là au bon moment, comprendre exactement quels sont les points d'intérêt, passer vraiment quelque chose de hyper simple. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je parlais du marché concurrentiel. On est dans un marché, la tech est quand même ultra concurrentielle, il y a plein de solutions pour faire plein de choses, apporter de la data, de l'expérience, de l'IA, de générer du contenu, donc il y a beaucoup de choses qui existent. La question c'est comment nous on peut apporter une valeur simple, court terme, qui permet déjà de changer complètement le niveau de jeu des équipes. C'est pour ça qu'on l'a appelé ElevAid, l'objectif c'est d'élever le niveau de relation avec le client. Ce qu'on est en train de lancer, c'est notre actu, on est dans liste d'attente, c'est vraiment chouette. On lance un produit qui permet en un clic de pouvoir partager de façon sécurisée tous ces documents et de pouvoir suivre l'engagement sur les offres, quelles qu'elles soient auprès des interlocuteurs. et la grande force de ce qu'on a mis en place c'est qu'on voit toutes les interactions. Donc ça veut dire que le fameux champion dont on parlait tout à l'heure, On décide, parce qu'à un moment donné, on dit je te parle plus à toi, donc j'ai l'impression que tu es quand même plus mon champion Mais en fait, là, on le voit en mapping. Donc, on a toutes les interactions avec des échelles de chaleur, tout ça en un clic. Donc, on lance ça et là, on fait tout l'été gratuit. C'est vraiment notre summer party Switch Show pour se dire que finalement, on sait qu'à cette période-là, on ne va plus avoir de retour client. Donc, ça nous permet de dire tester, vraiment, c'est facile et c'est une offre qui est vraiment… C'est moins de 10 euros, c'est vraiment… Ce n'est pas très cher.

  • anne

    Donc, c'est une appli ? C'est ça ?

  • Marine Adatto

    Oui, exactement. C'est dispo où ? C'est dispo sur le site Switcho. Donc là, je mettrai le lien aussi, parce que c'est vraiment early, c'est pour une communauté, donc Network and Family. Et en gros, effectivement, c'est une appli qui est accessible en SaaS. Donc, il faut avoir son compte Google et puis après, on se connecte Google ou Microsoft. Et c'est On trouve son champion. Exactement, on suit ses offres et on reçoit des notifications dès qu'il y a des interactions. Donc on sait qu'on sera forcément au rythme du client, même l'été et dans les mois à venir. C'est très chouette. Bravo.

  • anne

    Où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ou te suivre ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn. Clairement, avec grand plaisir, je répondrai.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Marine Adatto

    Ah si, peut-être une. Tiens, pourquoi tu as décidé d'entreprendre ?

  • anne

    Pourquoi as-tu décidé d'entreprendre ?

  • Marine Adatto

    C'est une excellente question. Merci. Pourquoi j'ai décidé d'entreprendre ? Alors, je pense qu'il y a une valeur forte qui est la liberté. J'aime bien le fait de pouvoir me dire, en fait, j'ai une vision, je vais pouvoir la mettre en œuvre. Donc, cette liberté de mise en œuvre dans ce sens-là, quand je parle du mot liberté. Donc, ça, c'est un point qui est important. Et puis, un deuxième point, c'est que ce que je voulais, c'est vraiment créer au-delà d'un produit, c'était de créer une marque. avec tout ce que ça implique derrière. Je suis vraiment ravie qu'on puisse en parler aujourd'hui parce que c'est vraiment à la fois mon expertise et ce que j'aime créer, c'est comment tu fais pour que tu rentres dans un univers, un univers qui soit très global, au service du client. C'était les deux points qui me motivaient, être au service des clients, créer cette marque qui soit vraiment hyper fluide et puis du coup, pouvoir le faire à ma façon, avec ma vision.

  • anne

    C'est très réussi,

  • Marine Adatto

    bravo. Merci beaucoup Marie-Lou.

  • anne

    Dernière question. qui nommes-tu à ta place pour ce prochain épisode et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Je vais citer deux personnes pour des questions de mixité, d'égalité, d'insides totalement différents, tu vas voir. Je vais citer Flavie Prévost. Que tu as parlé précédemment. Voilà, exactement. Parce que je trouve que cette notion de salarié diversifié est déjà très chouette. Et j'ai envie de lui filer un petit coup de pouce aussi en disant... Je pense que c'est juste et qu'ils ont tous besoin de cette marque personnelle. Et que justement, il faut que ce soit pris en compte pour que ça fasse sens entre leur job, les points qu'ils peuvent tester en side project. Donc je trouve que c'est très chouette. Et puis elle a lancé l'incubateur Solopreneur. Donc finalement, quand tu es Solopreneur, c'est ta marque, tu vends toi. Même si on dit aujourd'hui que tu ne vends pas ton temps, tu vends des offres. Mais globalement, tu vas vendre ton expertise. Donc je pense qu'elle a des choses assez intéressantes à partager sur cette dimension-là, parce qu'elle a accompagné beaucoup de solopreneurs pour se dire comment je pars de mon expertise, j'en crée une marque et donc du coup j'en ai des produits, et qui sont peut-être décorrélés de mon temps justement, mais je crée un produit plus global. Donc je trouve que ça, je pense que c'est très intéressant. Et la deuxième personne, c'est Mick Levy. Mick Levy, il est C-Level chez Orange Business. Et globalement, son expertise, c'est vraiment toute la partie data décisionnelle et l'IA. Donc, ce qui est très intéressant, c'est que Mick, il a un profil, il est dans une entreprise qui est corporate, que tout le monde connaît, Orange. Alors, c'est dans une division business. Et en fait, il a créé, il a déjà, il a écrit un livre. Il y a... maintenant 3 à 4 ans, qui s'appelle Sortez vos datas du frigo. Donc il a cette capacité à vulgariser, à expliquer où est-ce qu'on en est sur la data et c'est quoi les bonnes étapes. Et finalement, en prenant beaucoup la parole sur cet angle-là, il a créé aussi sa marque personnelle autour de cet écosystème. Et aujourd'hui, il y a deux ans, ils ont créé un podcast avec Cyril Chaudoy. qui est hyper intéressant, qui s'appelle Trench Tech, qui est très axé sur l'IA, sur l'éthique autour de l'IA, donc bien avant un peu avant OpenAI et la grosse tendance. Et hyper intéressant, parce qu'ils reçoivent des personnes très high level, donc vraiment les propos sont vraiment très intéressants, et encore une fois ils le décryptent. Donc c'est vraiment, ils ont des scientifiques qui viennent, des ministres, enfin c'est vraiment très chouette. Et pour finir, Mick fait aussi des conférences sur l'IA justement. Et ce que je trouve intéressant, c'est que finalement, il a lui aussi, plus ou moins sans le savoir, créé sa marque personnelle. et elle rebondit, elle rejaillit sur Orange. C'est-à-dire que quand il va s'exprimer sur une conférence, que ce soit pour une grosse entreprise ou dans un salon, quand on lui demande d'intervenir, ça rejaillit aussi sur la marque Orange. Donc je trouve que c'est intéressant parce que finalement, il a créé autour de son expertise et de ses prises de parole, qui prennent différentes formes, une vraie marque d'explications. de vulgarisation, de partage qui vient à la fois un peu des corpos et puis de la mise en œuvre terrain.

  • anne

    Très intéressant. Je vais inviter les deux.

  • Marine Adatto

    Parfait. Avec plaisir.

  • anne

    Voilà. Merci beaucoup, Anne. C'était très intéressant. J'espère que vous aussi, vous avez pris toutes les notes nécessaires pour pouvoir refaire le podcast.

  • Marine Adatto

    C'était très chouette. Merci beaucoup,

  • anne

    Marine. C'était vraiment chouette. Je mets tous les liens, le lien de Twitch Show, tout en commentaire de l'épisode. Merci et à très vite.

  • Marine Adatto

    À très vite, Marine. Toi aussi. Salut. Salut.

  • anne

    J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    C'est une sorte de l'éternité, de l'éternité, de l'éternité. Oui, bien sûr. Oui, c'est vrai. C'est vrai.

Description

Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

  • Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

  • Les faire vibrer au rythme des moments forts de leurs clients.


Si tu veux contacter Anne, c'est ici 👉🏼 LinkedIn

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Transcription

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats sur une des marques. Dans les quelques derniers mois, il y a déjà eu 4000 startups créées, je parle en France, sur des produits IA. Comment émerger si on est dans son garage ?

  • anne

    Donc avec un mot, j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless.

  • Marine Adatto

    Ah oui.

  • anne

    Je trouve ça fantastique.

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats. sur une des marques. On fait intervenir des cabinets de tendance, on va à des conférences pour comprendre les orientations, la mode de demain à 18, 24, 36 mois, pour avoir des grands courants. et lors d'une de ces conférences, un des mots qui est ressorti, c'était la notion des fortless Et on était dans une ère full digital, plus ça va, plus on était en train de miniaturiser les choses, donc la tenue et le vestiaire de nos égéries commençaient à devenir de plus en plus miniatures, les mini-sacs versus l'oversize et tout ça. et finalement à la fin on finit par avoir tout dans son téléphone et voir moins quand on l'a sur sa montre et j'ai trouvé ce terme de se dire comment je fais pour que la vie soit effortless c'est à dire que finalement j'ai un peu tout à portée de main il faut que ça donne de l'impact mais avec le moins d'effort donc il faut être dans son flow donc j'ai trouvé que ce terme il était hyper fort et je me le suis vraiment approprié en me disant mais c'est dingue c'est exactement ce que j'aimerais si je devais écrire ma vie, je voudrais qu'elle soit effortless. C'est-à-dire que si je veux avoir un moment d'exception, je veux qu'en fait, y arriver le plus facilement possible. Si je dois créer mon entreprise, je veux que ce soit dans un flow où je sois le plus confortable possible. Voilà, tout comme ça. Et effectivement, Switcho, je l'ai vraiment créé comme ça, en me disant, si nous, on arrive à comprendre la problématique des équipes commerciales d'un point de vue data, performance, impact, si on arrive à bien le comprendre et à le redigérer et à faire simple, alors je pense que j'aurais réussi ma mission. Waouh !

  • anne

    C'est une grande mission. Donc, elle est basée sur trois points. Le contenu, la notion de tâche au quotidien et la data.

  • Marine Adatto

    Et tu vois, la data, t'en parlais tout à l'heure. Pour moi, c'est hyper important. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est à la fois très important, mais ça ne peut pas être que ça. Je m'explique. Aujourd'hui, il y a une polémique autour du métier marketing. Qu'est-ce qu'on attend du marketing ? comme en fait on est passé d'une décennie, enfin plus, où le marketing gérait des marques et des accès au marché, à un moment où on lui a dit qu'il faudrait générer des leads et de la data pour prendre les meilleures décisions, à un moment donné le métier du marketing c'est compliqué parce qu'il faut à la fois avoir une posture de marque, et se dire je dois viser long terme, mais on nous demande des résultats de court terme avec la justification héroïste de chaque action. Quand on fait de la notoriété, c'est pas héroïste. A court terme ça ne l'est pas. c'est certain. Par contre, ça implante les marques pour le long terme. On n'a plus besoin d'expliquer ce que fait Apple, Coca, voilà. Donc, la data, elle est hyper importante globalement, et c'est vrai que sur la partie commerciale, ils sont beaucoup plus data-driven naturellement, puisqu'en fait on les objectif depuis toujours sur le chiffre d'affaires, leur taux de transformation, leur pipe commercial, bref, le panier moyen, enfin le volume moyen de business dans le pipe. Donc c'est vrai que c'était déjà très data-driven, mais Encore une fois, et si je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, la problématique, c'est entre le moment où il y a une interaction client et le moment où le commercial va pouvoir vraiment actionner, comprendre où sont ses actions prioritaires. Sans data, on ne peut pas le faire. Ce qui est à un moment donné, c'est plus nous qui avons le pouvoir. C'est le client. Et en fait, comprendre ce qui se passe chez le client, c'est du quasi impossible. Et c'est ça qu'on a réussi à faire. En fait, Switcho, en résumé, Marine, je te le dis à toi parce que je suis au micro dans ton studio. Switcho a réussi l'impossible. C'est fort. Je pense qu'avec ça, on a une belle tag. Il va falloir l'assumer pour les quelques mois, années à venir. Voilà, et donc c'est ce qu'on a voulu faire, c'est vraiment de donner le maximum de visibilité à des moments où en fait c'est le client qui a le pouvoir, et tout ça dans le respect du client. Donc la data dans ce ritual est clé, parce que c'est ce qui permet d'avoir ces données d'influence, d'intérêt, d'engagement, donc pour vraiment comprendre au mieux de quoi a besoin le client, et est-ce que c'est le bon moment, avec un grand respect du client, c'est vraiment ce qui m'anime. Et les deux autres points, c'est le quotidien. Parce qu'en fait, globalement, un commercial, lui, ce qui l'intéresse et pourquoi il fait ce métier, c'est l'interaction. Ce qui drive, c'est le moment où on va pouvoir échanger, se challenger, se dire est-ce que je vais pouvoir gagner la compétition, convaincre, créer de la relation, une vraie relation. Donc ce côté-là du commercial, il est hyper clé. Mais en fait, il n'y a que 30% de son temps qui est passé vraiment à l'interaction client. Donc c'est très faible. Ça veut dire qu'il y en a 70%. C'est des comptes rendus, remplir le CRM, faire des actions pour passer du temps sur des PowerPoints, faire des propositions commerciales. Donc il y a plein de tâches opérationnelles qui sont liées au métier et en fait c'est ça qu'on a voulu faire avec SwitchOC. C'est-à-dire que si j'enlève des parties qu'on peut rendre moins contraignantes, comme le contenu, trouver plus rapidement, pouvoir envoyer ou dupliquer plus rapidement des offres, les customiser. ne plus avoir de problème de délivrabilité, de proposition qui serait trop lourde parce que j'ai en plus une vidéo à envoyer ou un élément qui m'a donné le marketing qui est très lourd. Tout ça, on l'a complètement challengé, on l'a enlevé. Ce n'est plus un problème. Aujourd'hui, avec Switcho, on sait le faire en trois clics. C'est vraiment très simple. Et la deuxième chose, c'est qu'une fois que j'ai les contenus à dispo et que j'ai pu le partager, il faut que je puisse facilement le suivre. Et il faut que ça me permette de collaborer en interne pour me dire que toutes les strates de l'entreprise doivent l'avoir. Donc SwitchOS c'est ça, c'est quelque chose de très effortless. avec un grand respect du client, un vrai focus sur les contenus, parce que l'expérience de marque, elle va venir de là. Elle va venir d'un moment de comment je fais pour aller jusqu'au bout du déploiement, de l'exécution. Donc il faut aider sur cet aspect-là, contenu. Et puis la data, pour être beaucoup plus efficace dans les efforts. Plutôt que de relancer à l'aveugle, plutôt que de ne pas savoir qui est mon interlocuteur, en fait, je le sais aujourd'hui. Et en le sachant, on apporte énormément de valeur, parce que du coup, on va s'adapter. On va beaucoup mieux s'adapter. et le client est bénéficiaire de ça.

  • anne

    Oui, il n'y a pas de multi-relance, on sait à quel moment est-ce qu'il est enfin dispo pour faire du business.

  • Marine Adatto

    Ça n'enlèvera jamais les rituels. En fait, on ne vient jamais enlever dans un agenda, on met toujours ce moment de relance ou de nurturing. Par contre, se dire qu'on ne s'épuise pas et qu'en fait on reste serein, parce qu'en fait on a l'info, ça nous assure le moment où si j'ai fait mon job commercial d'avoir fait ma première ou ma deuxième relance, je vais peut-être m'arrêter. En fait, le deal va repartir dans trois mois. En fait, là, je vais le savoir et je vais pouvoir de nouveau me dire, est-ce que je peux vous donner une autre information ? Est-ce qu'on peut refaire un point ? Quelles sont les informations sur ce sujet-là qui pourraient vous aider à aussi maturer le sujet chez vous ? Ça change complètement cette notion parce qu'elle n'est pas linéaire aujourd'hui la vente. Donc, en fait, il faut pouvoir être présent dans cet rythme. C'est pour ça que je parle beaucoup de vibrer au rythme du client. C'est en comprenant le moment pour lui, on s'assure d'être là au bon moment avec les bonnes informations.

  • anne

    Et alors toi tu es allé plus loin que juste créer une audience sur LinkedIn, tu as créé une communauté SweetShow. Pourquoi est-ce que tu as créé une communauté SweetShow ?

  • Marine Adatto

    Alors pour moi, le sujet à la base c'est de me dire que seule je ne ferais rien d'incroyable. Je ne ferais rien d'incroyable. Je n'ai jamais voulu faire une aventure entrepreneuriale où j'étais seule, sans écosystème. L'objectif aujourd'hui, c'était vraiment d'avoir des métiers, des personnes qui ont la même vision du service client au sens comment j'ai envie de développer mon business ? avec des cibles qui peuvent être très proches ou un peu plus éloignées. Et en fait, à ce moment-là, naturellement, je me suis dit, en fait, je veux un écosystème de partenaires. Et nous,

  • anne

    on a Tu sais, parce que je dis communauté, c'est plus un écosystème qui deviendra ou qui est devenu un peu une communauté. Exactement. Mais finalement, ton sujet initial, c'était un écosystème.

  • Marine Adatto

    Oui. Pour nous, l'objectif, c'était vraiment d'avoir un écosystème de partenaires qui a des enjeux communs, qui a des expertises assez différentes et qui, quand on se mélange, on a une intelligence collective incroyable. On va beaucoup plus vite, on partage des choses très opérationnelles. et en gros on a créé un écosystème qui a effectivement comme tu le dis vocation à être une communauté mais encore une fois petit pas par petit pas il faut itérer, tester, voir ce qui fonctionne quelles sont les attentes, comment on crée ce lien et ça crée un lien de proximité qui est hyper intéressant avec les partenaires parce que vraiment on se voit tous les mois, on échange, on interagit on a en fait des rendez-vous d'échange avec des partages très pragmatiques ça dure... pour être très précis, 35 minutes. Tout est minuté et l'objectif, c'est de valoriser chaque partenaire pour dire, voilà, le partenaire fait ça, est-ce que vous avez des questions pour lui ? Voilà ce qu'il va pouvoir vous présenter et moi, je présente les offres. Et l'objectif, c'est vraiment qu'on comprenne ce que chacun fait parce qu'en fait, on a des synergies dingues. à créer ensemble et ça a déjà commencé c'est fort du coup ce que ça t'apporte c'est de la visibilité ouais Visibilité, des leads, parce qu'en fait on a des écosystèmes et des clients qui sont parfois dans les mêmes univers. Donc l'objectif c'est visibilité pour les uns et les autres, des leads, et puis d'avoir en fait un écosystème sur lequel on peut être apprenant sur des marchés assez différents, mais ça nous permet d'être beaucoup plus pertinent avec nos propres clients en fait. Donc c'est les trois points. Communauté apprenante, dans laquelle on peut faire du business et vraiment se revendiquer. il y a une société qui a besoin et qui a un des partenaires qui fait ce genre de service, tout le monde connaît son offre, peut le retrouver. On a une data room qui est partagée avec toutes les offres de tout le monde et les replays. Enfin bref, c'est vraiment hyper objectif business entre nous et la visibilité, puisque ça permet aussi aux uns et aux autres d'interagir, de pouvoir rebondir sur des sujets, sur les réseaux, sur LinkedIn par exemple. Donc visibilité, oui.

  • anne

    Donc d'abord un écosystème qui devient une communauté et demain un collectif.

  • Marine Adatto

    Et demain, un collectif, j'ai envie de dire qu'on l'a déjà quasiment un peu. C'est-à-dire qu'on commence déjà à faire des projets sur des clients communs. Donc, c'est le démarrage. Mais je pense que oui, je pense que quand on sera suffisamment… Quand on aura bien compris les offres des uns et des autres, je pense que pour faire un collectif, il faut forcément avoir très bien compris l'expertise des uns et des autres. La communauté, maintenant, on l'a commencé en octobre, je crois, l'année dernière. Donc, on n'a pas encore un an. Donc, il faut encore partager, échanger. Et au fur et à mesure, les liens vont se faire. Et la compréhension des offres va être très bonne.

  • anne

    Je te propose un petit jeu maintenant.

  • Marine Adatto

    Allez.

  • anne

    T'es prête ? Tu es joueuse ? Oui,

  • Marine Adatto

    oui.

  • anne

    Je vais te poser plein de questions en rafale. OK. Il faut que tu me répondes du tac au tac. Tu pourras revenir sur trois questions à la fin. T'es prête ?

  • Marine Adatto

    C'est parti.

  • anne

    As-tu peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Est-ce qu'il faut mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. La plus folle qui me soit arrivée... avoir quelqu'un qui me... Alors, c'est orienté réseaux sociaux, du coup, mais avoir quelqu'un qui me tag et un business qui se fait directement, quasiment dans le poste.

  • anne

    Magnifique. Est-ce que tu as déjà été plagiée ?

  • Marine Adatto

    Je ne sais pas.

  • anne

    Les réseaux sont un job à plein temps ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Bientôt, bientôt, bientôt.

  • anne

    T'as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, sincèrement non.

  • anne

    Pour ou contre les selfies ascenseurs ?

  • Marine Adatto

    J'ai beaucoup de mal.

  • anne

    Tu fais des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Pas beaucoup.

  • anne

    La série que tu binges ?

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • anne

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Insta.

  • anne

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn.

  • anne

    Avec quelle marque t'aimerais faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Canva.

  • anne

    Tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Très souvent.

  • anne

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Photo selfie. C'est déprimant.

  • anne

    Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui, LinkedIn en tout cas.

  • anne

    Est-ce que tu passes souvent dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Dans ma vie d'avant plus... Et ça commence là.

  • anne

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non, pas encore.

  • anne

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Pokéball, saumon.

  • anne

    Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Ouais, je... Je pense que je vais quand même dire celui-là, c'est La Cité de la Peur. Il y avait aussi Les Bronzés font du ski. Les deux, c'est du haut niveau.

  • anne

    Mais on découvre à chaque fois des nouvelles blagues. Mais c'est ça !

  • Marine Adatto

    C'est un peu le haut regard.

  • anne

    Il y a des blagues dans la blague, etc.

  • Marine Adatto

    Et là, on se dit, oh là là, mais quelle profondeur cinématographique, c'est incroyable.

  • anne

    Quand même, le film dans le film, c'est de la peur. On est quand même limite sur du lelouch, quoi. Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    Euh... Sois simple.

  • anne

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Fais comme je te dis.

  • anne

    Le métier que tu rêvais de faire enfant ?

  • Marine Adatto

    Aventurier.

  • anne

    La chanson que tu aurais aimé écrire ?

  • Marine Adatto

    Là-bas.

  • anne

    Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Hum... Orateur.

  • anne

    Pas mal. Ton plaisir coupable ? Avouable.

  • Marine Adatto

    Oui, je réfléchis entre... Est-ce que c'est l'apéritif entre amis, le chocolat en venant ? Il y a des polémiques qui sont assez importantes. Je dirais l'apéritif. Le chocolat est beaucoup sorti. Oui, c'est pour ça que je me dis qu'il faut faire un peu plus original. Ça va faire un peu alcoolique, mais cependant, c'est quand même dire non à ça.

  • anne

    la vérité avec les copines c'est compliqué c'est vrai que c'est sympa le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    bonne question c'était avec les enfants c'était un un animé le premier film que tu as vu au cinéma ? le premier le grand bleu est-ce que tu as une phobie ? Les serpents, certainement.

  • anne

    T'es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Le dernier de la classe, du fondateur de Danone.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un conseil qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Test, t'as rien à perdre.

  • anne

    Ça, c'est un truc débronzé, ça.

  • Marine Adatto

    Oui, aussi. Oui, oui, oui,

  • anne

    les fonds,

  • Marine Adatto

    ça.

  • anne

    Ça va marcher. Est-ce que ça crée une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Oui, dans ma vie d'avant, effectivement. On a fait un produit connecté. C'était important.

  • anne

    Ton chiffre d'affaires est-il lié à ta présence sur les réseaux ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne peux pas dire ça.

  • anne

    Est-ce que tu as été approchée par des investisseurs grâce à tes contenus ?

  • Marine Adatto

    Alors oui.

  • anne

    Ta stratégie du contenu influence directement la croissance de ta boîte ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant. Non. Tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Tes contenus sont-ils un avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Oui, je pense.

  • anne

    Est-ce qu'il faut avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ? Non. Non ? Est-ce que tu as déjà regretté un poste ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    L'authenticité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah, j'aurais aimé répondre oui à cette question, mais malheureusement j'en suis pas encore là, donc je dirais non, mais à regret.

  • anne

    Et la quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah non, ça c'est sûr que non.

  • anne

    Est-ce que les réseaux sociaux sont indispensables au succès ?

  • Marine Adatto

    je pense qu'aujourd'hui oui pourquoi je pense qu'aujourd'hui en fait avoir juste une offre on est dans un monde qui est complètement débordant d'offres il suffit de regarder si on prend juste les courants il ya dans les quelques derniers mois il ya déjà eu 4000 start up créé donc je parle de en france sur des produits ya comment émerger si on est dans son garage ça marche pas. Donc, c'est pour ça que je réfléchissais. Je pense vraiment qu'aujourd'hui, un des canals les plus efficaces pour émerger et avoir une posture, les réseaux sociaux en font partie, il faut vraiment l'utiliser, parce que c'est du... Alors, il y a du paid media, mais il y a quand même beaucoup de rich et de earned media. Donc, pour moi, les réseaux sociaux, oui, c'est un point hyper important aujourd'hui.

  • anne

    Et est-ce qu'ils sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    Trop influent, c'est juste un courant très profond au sens où avant on allait être influencé par du mass-média, de la télé, de la radio, de l'affichage. On allait être influencé parce que dans la rue, quand on allait faire du shopping, on allait voir telle enseigne, telle marque, tel magasin. Aujourd'hui, le mass-média a perdu des paires de marché face aux réseaux sociaux. Le retail, si on prend le commerce, le taux de trafic descend de 15% chaque année. Donc ça montre bien qu'il y a d'autres canaux aujourd'hui de visibilité d'acquisition. Les réseaux sociaux en font largement partie, pour ne pas dire que c'est le numéro 1. Donc aujourd'hui, penser qu'on peut créer une marque, être absent sur les réseaux sociaux ou peu présent, me semble dénué de sens, voire impossible.

  • anne

    Est-ce que tu as peur quand tu appuies sur le bouton Publier

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tes réseaux sont-ils une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as décroché des rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ton audience ?

  • Marine Adatto

    Alors inaccessible, je n'irai pas jusque là, mais effectivement où tu te dis que ça va être compliqué et où en fait tu y arrives.

  • anne

    Peut-on dire que tu es hyper connecté ?

  • Marine Adatto

    Oui, quand même.

  • anne

    Est-ce une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Alors dans mon cas, vraiment, oui parce que j'ai envie de bien le faire. Sa marque personnelle, c'est soi, c'est ce qu'on véhicule, c'est les valeurs qu'on a envie de porter. Donc la pression elle vient vraiment du fait, j'ai envie de dire, d'être alignée avec ce qu'on propose, donc ce niveau de qualité dont tu parlais là tout à l'heure. Donc oui il y a quand même une auto-pression, mais comme un compétiteur qui se prépare et qui n'a pas envie de rater le moment fatidique de la compétition. De la même façon, oui ça met une certaine pression de se dire je veux être alignée, parce que que ça fasse un flop ne me pose pas trop de problèmes, sincèrement ça arrive et je veux dire, c'est pas grave. Par contre, que finalement je ne sois pas alignée avec eux, parce que j'ai essayé de prendre des propos d'autres, ou que ce n'est pas exactement le sens de ma pensée, ça me pose un problème.

  • anne

    Doit-on tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ah non mais clairement moi j'ai beaucoup de mal avec ça. Donc non, le selfie, le plat, le resto, il y a plein de choses, j'ai quand même beaucoup de mal avec ça. Je pense qu'après il y a une façon de le raconter malgré tout. C'est-à-dire qu'on peut très bien partir d'un moment, partir d'une expérience et raconter l'histoire, ce qui fait qu'on embarque beaucoup mieux. Donc je pense que... en ce sens, on peut quelque part un peu tout raconter, mais c'est vrai qu'après, il y a des situations, sincèrement, quand il n'y a pas de la fameuse création de valeur, si on ne crée pas de la valeur avec un sujet, non, je ne vois pas l'intérêt.

  • anne

    Tu t'es déjà dit que tu avais tout arrêté ?

  • Marine Adatto

    Alors, tout arrêter... Oui. Oui, mais là c'est de l'introspection personnelle, c'est de se dire, de juste remettre en perspective ses valeurs et de se dire finalement est-ce que je suis dans le droit chemin, est-ce que je délivre bien ce pourquoi, justement sa propre vision personnelle. Et puis il y a des moments de la vie où on a des accidents proches de soi et on se dit finalement est-ce qu'on est au bon endroit. Donc c'est plus ça qui est questionnant et je trouve ça plutôt sain de se poser ces questionnements, c'est pour ça quand tu me demandes effectivement est-ce que je suis réseau addict. ou est-ce que c'est vraiment j'ai toujours cette ambivalence de dire pour moi j'adore je trouve que c'est hyper stimulant de voir toute cette énergie sur le réseau de se dire qu'on crée quelque chose qui est vraiment sa propre marque ou la marque de son entreprise donc je trouve ça très intéressant mais il faut toujours aussi raison garder ou tout du moins avoir ce recul de dire qu'est-ce que je suis en train de construire donc c'est vrai que raison pour laquelle oui à la question est-ce que tout plaqué ? Oui je pense que oui

  • anne

    Est-ce qu'il faut écrire pour les algos ou pour les humains ?

  • Marine Adatto

    Je suis trop humain sensible, humain.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui, au moins... Et c'est là où j'ai encore, je pense, un peu de travail à faire, c'est l'alignement. En fait, pour moi, le prérequis, c'est si on est hyper à l'aise avec ce qu'on dit et qu'on délivre, on est très fort. On est très fort, justement, c'est toute l'authenticité dont on parlait tout à l'heure. Pour moi, le prérequis, il est là. Si tu es authentique, forcément, tu parleras de ton expertise, de ce qui t'anime vraiment au fond de toi et tu trouveras des chemins de traverse pour raconter l'histoire, pour expliquer, pour donner de la valeur, expliquer des concepts. Je trouve qu'il y a des personnes qui sont très fortes sur ça pour venir expliquer des choses en simplifiant, en donnant de l'impact. Et du coup, cet alignement, il crée beaucoup de valeur, il crée beaucoup d'efficacité dans le message. Et ça crée à la fin une vraie marque parce qu'on reconnaît la personne pour son propos et du coup, tout ce qu'elle porte avec. Donc oui, pour moi, c'est ça, l'alignement.

  • anne

    Dernière question. A-t-on loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn avec 50 000 abonnés à 40 ans ?

  • Marine Adatto

    Alors si c'était le cas, j'aurais vraiment loupé ma vie. Qualité versus quantité, non, je pense que c'est un objectif, ce qui peut être marrant d'ailleurs de se dire je veux avoir ça, mais encore une fois c'est quelle audience on a derrière. Moi c'est vrai que j'ai une audience qui est extrêmement qualitative, c'est-à-dire que les gens sont vraiment impliqués quand je poste, j'ai un gros taux d'engagement et c'est un des points qui m'épate moi et quand j'en parle qui épate les personnes avec qui j'en parle. Donc voilà, c'est plutôt... pour moi, qualité. Et par contre, demain, quand je serai à 50 000, je reviendrai te voir en disant, Oui, tu comprends, les 50 000, il y a plus.

  • anne

    J'ai réussi ma vie. Tu me diras ça.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça.

  • anne

    Moi, je voulais revenir sur le livre, le dernier de la classe. Pourquoi ça a changé ta vie, ce livre ?

  • Marine Adatto

    En fait, ce que j'aime bien, c'est qu'il est un livre de doueur, bien avant l'heure. Et en gros il explique qu'il était complètement mauvais à l'école, qu'il était donc remisé au fond de la classe et que de toute façon il n'avait pas des bonnes notes. ce qu'on pourrait appeler un loser versus un doueur, mais ce n'était pas quelqu'un qui était bon à l'école. Et en fait, il explique comment, finalement, il a créé son empire. Et ça s'est fait de façon hyper simple, encore une fois, étape par étape. Et en fait, ce que j'ai retenu de ce livre, parce que je l'ai lu quasiment, je crois que je n'avais même pas 18 ans, ce que j'ai retenu de ce livre... c'est que, ah oui d'ailleurs qui m'a été recommandé par une personne qui, parce que j'ai fait une formation sur l'entrepreneuriat, j'ai choisi en fait dans mon école commerce une expertise sur l'entrepreneuriat, et du coup il me l'avait recommandé, donc c'était à 18 ans, et ça m'a vraiment bouleversé parce que je me suis dit, ouais finalement en fait on peut... construire des montagnes à partir d'une idée et d'un peu de courage en fait. Et il faut arrêter d'avoir peur de se tromper parce qu'en fait, tu ne sais pas, tu ne peux pas présager quand tu le crées jusqu'où ça va aller. C'était Ribou. Antoine Riboud. Ce qui m'a moins marquée, c'est que c'est un doueur avant l'heure, qui l'a monté un empire sur des produits du quotidien. Yaourt, laitage, et puis après tout ce qu'on connaît, il y avait une usine de verre dans tout ça. C'est un empire assez incroyable, et il était dernier de la classe. Donc je pense qu'avec du courage, une intelligence de situation relationnelle, je pense qu'il ne faut pas juger sur... sur juste ses performances scolaires.

  • anne

    Pourquoi Fais simple c'est un mauvais conseil ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi c'est un mauvais conseil ? Pour moi, ça résonne parce que j'ai toujours pensé concept. J'ai une approche conceptuelle quand j'explique les choses. Et quand on me dit fais simple pour moi, c'est très compliqué. Parce qu'en fait, c'est une démarche. Pour arriver à faire simple, il faut que je digère les choses, que je comprenne encore mieux les choses pour pouvoir les redonner de façon assez straight to the point Et donc, fais simple pour moi... c'est quelque chose qui est très dur à entendre, parce qu'en fait, on s'évertue, moi en tout cas je m'évertue à être audible et simple, et du coup c'est difficile, quand ce n'est pas quelque chose qui est inné, c'est difficile. Et tu vois, on parlait de Guillaume Moubech tout à l'heure, c'est vrai qu'il a cette capacité à simplifier les discours, qui pour moi, j'aime beaucoup ça, je trouve que ça rend les choses démocratiques, et je trouve que quand on reste dans du jargon, qu'on est compliqué, qu'on est dans des concepts, ça peut créer un éloignement, une distance qui n'est pas ce que je veux. Donc quand je dis Fais simple c'est un mauvais conseil. C'est juste que ce n'est pas si simple de faire simple.

  • anne

    C'est dur de faire simple.

  • Marine Adatto

    C'est très dur de faire simple. Et donc c'est pour ça que je dis Effortless Moi, ma mission, c'est vraiment de se dire comment je fais pour que quand je le délivre, ce soit le plus sans effort, le plus simple. Et ça me demande beaucoup d'énergie.

  • anne

    Est-ce qu'il y a certaines questions sur lesquelles tu veux revenir ? Je ne sais pas si tu veux poser.

  • Marine Adatto

    Non écoute, je pense que j'ai développé les idées que je voulais te partager, donc non, super.

  • anne

    Si tu devais tout recommencer à zéro, aujourd'hui, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors je pense qu'en premier, j'irais dans des événements, enfin je me mettrais dans des réseaux qui sont dans mon marché. Moi aujourd'hui je suis CEO d'une entreprise SaaS, je viens pas du SaaS, j'ai jamais fait de développement logiciel, on peut toujours dire que lancer des sites web c'est du digital mais c'est quand même très différent d'en avoir un abonnement de réfléchir au parcours client de cette façon là. Et j'ai découvert des écosystèmes qui sont hyper riches et qui m'auraient permis d'apprendre beaucoup plus vite. Et ça, c'est le premier conseil que j'aurais donné, c'est de choisir deux ou trois écosystèmes et d'aller à tous les events. Je pense par exemple à SaaS Stock, S-A-S Stock pour les produits SaaS. C'est des patrons de grosses scale-up qui prennent la parole pour expliquer en très one-to-few. On est 30, on est dans les bureaux. comment ils ont réussi à ce qu'ils aient comment est-ce qu'ils ont mis en place pour tester ce type de produits ou pour faire du product led bros c'est avoir de la croissance portée par son produit c'est très apprenant j'étais à la conférence de partout il ya très peu de temps c'était il ya un mois celle de penny lane le mois d'avant donc c'est vraiment du très haut niveau avec un décryptage hyper intéressant et qui permet alors il faut déjà avoir un petit socle mais globalement au fur et à mesure d'apprendre très vite les concepts et de se dire ok là peut-être nos go, d'avoir un esprit critique, de se faire un peu ses propres matrices. Donc ça serait un peu le premier conseil. Il y a des écosystèmes qui sont accessibles, ouverts, et qui permettent d'apprendre beaucoup plus rapidement. Je dirais que le premier conseil, c'est ça. Le deuxième que je donnerais, c'est de systématiquement, chaque semaine, rencontrer une nouvelle personne. Et ça, je trouve que dans cette notion, alors moi aussi, je vis cette aventure entrepreneuriale aussi pour ces interactions. Je trouve que ça crée beaucoup de valeur. Et c'est aussi ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai autour de moi une communauté des gens avec qui j'ai vraiment échangé. On a vraiment partagé des choses. Mais je trouve que ça apprend plein de choses et ça permet de partager de façon très simple. Donc, c'est pour ça qu'il n'y a pas que les réseaux sociaux. Il y a aussi la vraie vie, le IRL, In Real Life. Oui, je trouve que c'est le deuxième point, c'est ça, c'est de se dire, sortons de chez nous, faisons un café ou un e-café par semaine, ou un dej si on peut, pour rencontrer une personne. Et ça fait quand même une cinquantaine de personnes dans l'année, on va enlever quelques semaines en vacances, mais ça fait quand même du monde.

  • anne

    Et comment tu les choisis ces personnes ?

  • Marine Adatto

    Réseau de réseau, justement les événements. Tu peux très bien en sortir d'un rendez-vous, d'un événement, ça a stock. faire deux rencontres et te dire que ce serait super chouette qu'on puisse échanger sur nos pratiques dans les prochaines semaines. Oui, tout à fait. Je t'envoie mon agenda et on trouve un moment pour se prendre un café, un e-café ou un dej. C'est un exemple tout simple. Quand on a eu un premier échange... in situ, ça crée un lien qui est beaucoup plus fort que juste sur les réseaux. C'est pour ça qu'il y a toujours... Il y a les réseaux, mais je ne suis pas complètement réseau-dépendante, parce que pour moi, il y a aussi beaucoup de choses qui se passent en réel.

  • anne

    Ça se toque ? Ça se passe partout ?

  • Marine Adatto

    C'est beaucoup à Paris. Le prochain, je crois, est dans trois semaines. Et sinon, c'est un mouvement qui vient de Londres, qui est présent un peu dans tous les pays. Et là, ça a été relancé il y a quelques mois par une super société qui s'appelle Fincom. Vincent, qui est le DG, qui porte ça. Et c'est hyper chouette.

  • anne

    On mettra le lien dans les commentaires. Je pense que ça pourrait intéresser.

  • Marine Adatto

    Complètement.

  • anne

    Toi, quel est le conseil que tu aurais aimé recevoir quand tu t'es lancée ?

  • Marine Adatto

    Aller très, très vite crash tester. c'est à dire mais avec les moyens proche de zéro c'est à dire juste pitché et de la même façon vous avez une cible on a une cible aller dans un événement où cette cible est et tester vos juste le pitch ça coûte zéro il n'y a pas besoin de savoir faire un compte ou ainsi une landing page enfin c'est vraiment il ya rien de plus simple et ça permet de tester tout de suite plein de choses. Ça permet de tester du wording, de voir si dans le regard de l'autre, c'est compris, s'il y a de la valeur, comment il faut ajuster les choses. Donc je trouve qu'un des premiers points, c'est de profiter du monde réel pour ensuite aller faire son extension en digital et prendre la parole sur les réseaux. En fait, ça évite aussi parfois ce moment où on n'a pas de positionnement, où on ne sait pas exactement quel est le message. Ça permet d'aller vraiment straight to the point et on a le retour, le feedback. qui est qualitatif, ça équivaut aux études qualitatives, on parlait quanti, quali, c'est un peu la même chose, c'est que tu commences en vrai, et puis après derrière, une fois que tu as compris un peu mieux, peut-être que tu pars avec trois hypothèses, mais tu peux les tester en volumique sur les réseaux.

  • anne

    Oui, tu ne perds pas de temps, du coup tu peux... C'est tout de suite,

  • Marine Adatto

    et tu vois bien si ça fait un écho en face.

  • anne

    Comment tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense vraiment... que ça va être de plus en plus important. Parce que ça va, aujourd'hui, marque personnelle, très rapidement, on pense à CEO C-Level, encore plus dans le digital que dans les boîtes corporate ou de l'économie plus dite traditionnelle, et solopreneur, slash freelance, voilà. Or, En fait, aujourd'hui, c'est chaque personne à sa carrière. On voit que de plus en plus, on a fait une première partie de salariat et puis finalement, on veut entreprendre. Ou l'inverse, on commence par entreprendre, puis finalement, on peut faire un peu de salariat. Bref, tout se mélange. Et ça veut dire que je pense que... ce qui aujourd'hui est perçu comme un moyen de se vendre quand on est solopreneur ou quand on est C-level pour se faire identifier et faire identifier la marque qu'on a juste au-dessus de soi, ça va devenir complètement la norme d'avoir une présence sur les réseaux, de gérer sa propre marque au sens quel message, quelle est mon expertise, qu'est-ce que je peux partager, et ça va nous suivre tout au long de la carrière. Donc je pense... qu'aujourd'hui, on n'en a encore qu'au tout début de la marque personnelle, et que créer sa propre marque, encore une fois pour une vision de court terme et de long terme, ça va devenir un indispensable pour être complètement cohérent dans son parcours et dans sa posture, au moins en termes d'alignement sur ses valeurs. Parce qu'après, les offres, on sait qu'on peut aussi changer de boîte. Donc pour moi, c'est important.

  • anne

    Et comment est-ce qu'on fait pour ne pas être hyper dépendant des réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    dans ce contexte pour moi on en revient à c'est quoi la valeur de la création du lien que l'on crée c'est à dire que les réseaux sociaux permettent d'aller toucher plus de monde en un temps plus court ça n'empêche qu'il y a toujours une communauté early qui est beaucoup plus proche, très noyau et puis il y a des communautés qui vont se créfer au fur et à mesure et ça va faire un écosystème pour moi l'alternative clairement c'est aujourd'hui quand même le monde réel, là je voyais une conférence qui était sur le grand retour des salons que tout le monde avait dit mort, sauf qu'à un moment donné on a juste envie de voir son écosystème ses clients, ses partenaires ses prospects on voit aujourd'hui que sur les événements en fait la dimension intermédiaire du un peu happy few marche très bien là où un événement à 5000 ou 10000 personnes va peut-être un peu moins marché donc on voit que cette notion de créer du lien de façon assez deep profonde c'est hyper important et ça fait complètement le bon balancier avec je peux continuer à avoir une extension sur les réseaux c'est exactement la même chose si on prend sur le retail c'est on est exactement la même chose c'est dire qu'on a des e-shop enfin des shops qui sont des vitrines des concept stores. On va aller sur les champs, on va aller sur quelques concept stores et la suite en ligne ou chez des revendeurs. C'est exactement la même chose. Donc, il faut avoir des moments où on crée une relation très forte. Et ça, souvent, il y a cette notion de présentiel, de monde réel. Et puis, on va avoir l'extension sur les réseaux. Donc, pour moi, je pense qu'on est dans un moment où il y a quand même ces deux choses qui se contrebalancent.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une tendance émergente qu'on devrait surveiller ?

  • Marine Adatto

    Oui. Alors deux, à mon sens. Le premier, c'est sur la partie, si on reste sur la partie personal branding et images personnelles, c'est le salariat qui, en fait, teste des choses en side project. Il y a une personne qui est hyper intéressante à suivre en ce moment qui est Flavie Prévost, donc qui a lancé le podcast Le Board il y a très longtemps, enfin qui a lancé un écosystème et qui lance là une offre qui s'appelle Salariés diversifiés. Je trouve que c'est hyper juste. Je trouve que c'est vraiment dans l'air du temps. Les études montrent que les personnes en poste se posent la question de se mettre à un moment donné en freelance, en entrepreneur ou autre. Donc je pense que ça va dans le sens de la marque personnelle. Ça montre qu'on est dans l'entreprise et puis on a parfois soit un temps partiel, soit on a dégagé un peu de son temps pour faire un side project, ou alors on va être à un moment donné. auto-entrepreneur parce que c'est une aspiration quitte à revenir dans le salariat après l'un n'empêche pas l'autre donc je pense qu'il y a vraiment pour moi ce courant là je suis pressée de voir ce que ça va donner vraiment je suis très curieuse de voir ça et le deuxième point c'est sur l'IA sans surprise mais on peut tellement automatiser deux choses que pour moi l'IA va aussi redonner de l'importance aux vraies relations aux vraies interactions parce que l'IA va permettre d'automatiser encore plus la personnalisation, encore plus de contenu, quand on voit ce qui se passe sur le SEO, la création de contenu, le référencement, les posts LinkedIn fait en automatique, tout ce qu'on veut, à un moment donné, ce qui va quand même créer la différence, c'est ce moment où on se rencontre, on se parle, on se dit, est-ce que cette personne est intéressante, est-ce que c'est aligné, est-ce que c'est cohérent avec ce que j'ai vu d'elle en ligne, dans son jumeau numérique, si on devait utiliser des mots trendy du moment. Donc je pense que... L'IA Au-delà de la création d'images, de contenus, est-ce que c'est ChatGPT, Gemini, bref tout ça, pour moi l'IA va impacter quelque chose de très fort, c'est que ça va encore plus nécessiter d'interaction humaine. Parce qu'à un moment donné, on ne va plus savoir qui est qui, qui me parle. Mais attends, tu me parles chinois alors que je suis en visio, mais je croyais que tu ne savais parler que français. Ah bah oui, mais est-ce que c'était une IA derrière ? ça va être le flou artistique et à un moment donné, la vraie provision de foi sera quand même de se voir. Je pense que ça accentuera dans une certaine mesure l'importance de l'interaction en réel, en face à face, vivre quelque chose ensemble.

  • anne

    D'où l'intérêt de se dire rencontrer au moins une personne par semaine pour être dans la vraie vie.

  • Marine Adatto

    Exactement, dans la vraie vie, créer vraiment quelque chose d'hyper important.

  • anne

    C'est quoi la plus grande leçon que tu as apprise depuis que tu as lancé ton business ?

  • Marine Adatto

    La plus grande leçon que j'ai apprise, c'est une bonne question, c'est de compter sur ses clients. C'est-à-dire ? En fait, on se rend compte… Je me souviens, j'avais rencontré un entrepreneur qui avait malheureusement fermé sa boîte. dû fermer sa boîte et qui m'avait dit, tu vois, notre plus gros client, c'était Bouygues. On a fait des choses incroyables avec lui. On n'a jamais pris la parole ensemble pour dire qu'on avait bien bossé ensemble. Dommage. Dommage. Et en fait, ils sont contents les clients. Ils sont vraiment, s'ils sont fiers du partenariat, ils sont hyper satisfaits de partager leur expérience. Donc moi, ce que j'ai vraiment appris, c'est que les clients sont nos premiers ambassadeurs et qu'en fait, il faut s'en servir. Mais encore une fois, dans le bon sens du terme, il faut s'en servir, mais au sens où c'est vraiment des ambassadeurs de notre marque, quasiment une extension de nous-mêmes. Alors évidemment, les clients moins satisfaits le sont moins. mais globalement un client qui est engagé, il va vraiment être partie prenante et facilement venir à nos côtés. On a fait plusieurs interventions sur des salons ou sur des webinars avec des clients, on en fait très régulièrement, on en a encore prochainement avec une entreprise qui s'appelle Time to Pitch, très intéressante, ils interviennent sur BFM Business justement avec Fabrice Marcella sur toute la partie coaching de l'expression de valeur. On fait une restitution avec eux, ils sont clients de Switcho, on fait une restitution dans quelques semaines. C'est hyper intéressant, on vient croiser, ils expliquent vraiment pourquoi c'est utile pour eux, qu'est-ce qui fait qu'ils en soient arrivés à ce moment-là de se dire, qu'est-ce que je fais après mon rendez-vous, comment je gère mon impact, comment je peux suivre, est-ce que j'ai de la data ? Donc nous on importe ça, on va le partager. et ça vaut n'importe quel post LinkedIn en fait. Ça a beaucoup d'impact parce qu'on va vraiment parler du résultat et de ce que ça leur a apporté à eux. Donc oui, le premier point de ce que j'ai vraiment, ce qui est pour moi hyper important, c'est capitaliser sur les clients pour vraiment pouvoir raconter, expliquer. Parce que ça permet aussi de mieux comprendre là où on crée la valeur. Alors,

  • anne

    ça va très bien avec ton actu.

  • Marine Adatto

    Tu as raison. Elevate.

  • anne

    Qu'est-ce que c'est Elevate ?

  • Marine Adatto

    C'est vraiment notre actu du moment. Pour moi, c'est incroyable ce qu'on est en train de créer là.

  • anne

    C'est incroyable la transition que tu as fait, Marie.

  • Marine Adatto

    Je ne l'ai pas fait du tout. Je peux aussi dire ça. Tu as raison, ça fait aussi la transition. On parle de high touch, donc élevé. Mais oui, tu as raison, l'actu en ce moment, je trouve ça dingue parce qu'on est en train de créer un produit. qui a pour vocation très rapidement d'avoir ces données dont on parlait tout à l'heure, données d'intention, données d'influence, données d'engagement, sur les offres qui sont partagées. Donc en fait, on partage une proposition commerciale, et on va pouvoir suivre sa vie au sein du client, être là au bon moment, comprendre exactement quels sont les points d'intérêt, passer vraiment quelque chose de hyper simple. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je parlais du marché concurrentiel. On est dans un marché, la tech est quand même ultra concurrentielle, il y a plein de solutions pour faire plein de choses, apporter de la data, de l'expérience, de l'IA, de générer du contenu, donc il y a beaucoup de choses qui existent. La question c'est comment nous on peut apporter une valeur simple, court terme, qui permet déjà de changer complètement le niveau de jeu des équipes. C'est pour ça qu'on l'a appelé ElevAid, l'objectif c'est d'élever le niveau de relation avec le client. Ce qu'on est en train de lancer, c'est notre actu, on est dans liste d'attente, c'est vraiment chouette. On lance un produit qui permet en un clic de pouvoir partager de façon sécurisée tous ces documents et de pouvoir suivre l'engagement sur les offres, quelles qu'elles soient auprès des interlocuteurs. et la grande force de ce qu'on a mis en place c'est qu'on voit toutes les interactions. Donc ça veut dire que le fameux champion dont on parlait tout à l'heure, On décide, parce qu'à un moment donné, on dit je te parle plus à toi, donc j'ai l'impression que tu es quand même plus mon champion Mais en fait, là, on le voit en mapping. Donc, on a toutes les interactions avec des échelles de chaleur, tout ça en un clic. Donc, on lance ça et là, on fait tout l'été gratuit. C'est vraiment notre summer party Switch Show pour se dire que finalement, on sait qu'à cette période-là, on ne va plus avoir de retour client. Donc, ça nous permet de dire tester, vraiment, c'est facile et c'est une offre qui est vraiment… C'est moins de 10 euros, c'est vraiment… Ce n'est pas très cher.

  • anne

    Donc, c'est une appli ? C'est ça ?

  • Marine Adatto

    Oui, exactement. C'est dispo où ? C'est dispo sur le site Switcho. Donc là, je mettrai le lien aussi, parce que c'est vraiment early, c'est pour une communauté, donc Network and Family. Et en gros, effectivement, c'est une appli qui est accessible en SaaS. Donc, il faut avoir son compte Google et puis après, on se connecte Google ou Microsoft. Et c'est On trouve son champion. Exactement, on suit ses offres et on reçoit des notifications dès qu'il y a des interactions. Donc on sait qu'on sera forcément au rythme du client, même l'été et dans les mois à venir. C'est très chouette. Bravo.

  • anne

    Où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ou te suivre ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn. Clairement, avec grand plaisir, je répondrai.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Marine Adatto

    Ah si, peut-être une. Tiens, pourquoi tu as décidé d'entreprendre ?

  • anne

    Pourquoi as-tu décidé d'entreprendre ?

  • Marine Adatto

    C'est une excellente question. Merci. Pourquoi j'ai décidé d'entreprendre ? Alors, je pense qu'il y a une valeur forte qui est la liberté. J'aime bien le fait de pouvoir me dire, en fait, j'ai une vision, je vais pouvoir la mettre en œuvre. Donc, cette liberté de mise en œuvre dans ce sens-là, quand je parle du mot liberté. Donc, ça, c'est un point qui est important. Et puis, un deuxième point, c'est que ce que je voulais, c'est vraiment créer au-delà d'un produit, c'était de créer une marque. avec tout ce que ça implique derrière. Je suis vraiment ravie qu'on puisse en parler aujourd'hui parce que c'est vraiment à la fois mon expertise et ce que j'aime créer, c'est comment tu fais pour que tu rentres dans un univers, un univers qui soit très global, au service du client. C'était les deux points qui me motivaient, être au service des clients, créer cette marque qui soit vraiment hyper fluide et puis du coup, pouvoir le faire à ma façon, avec ma vision.

  • anne

    C'est très réussi,

  • Marine Adatto

    bravo. Merci beaucoup Marie-Lou.

  • anne

    Dernière question. qui nommes-tu à ta place pour ce prochain épisode et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Je vais citer deux personnes pour des questions de mixité, d'égalité, d'insides totalement différents, tu vas voir. Je vais citer Flavie Prévost. Que tu as parlé précédemment. Voilà, exactement. Parce que je trouve que cette notion de salarié diversifié est déjà très chouette. Et j'ai envie de lui filer un petit coup de pouce aussi en disant... Je pense que c'est juste et qu'ils ont tous besoin de cette marque personnelle. Et que justement, il faut que ce soit pris en compte pour que ça fasse sens entre leur job, les points qu'ils peuvent tester en side project. Donc je trouve que c'est très chouette. Et puis elle a lancé l'incubateur Solopreneur. Donc finalement, quand tu es Solopreneur, c'est ta marque, tu vends toi. Même si on dit aujourd'hui que tu ne vends pas ton temps, tu vends des offres. Mais globalement, tu vas vendre ton expertise. Donc je pense qu'elle a des choses assez intéressantes à partager sur cette dimension-là, parce qu'elle a accompagné beaucoup de solopreneurs pour se dire comment je pars de mon expertise, j'en crée une marque et donc du coup j'en ai des produits, et qui sont peut-être décorrélés de mon temps justement, mais je crée un produit plus global. Donc je trouve que ça, je pense que c'est très intéressant. Et la deuxième personne, c'est Mick Levy. Mick Levy, il est C-Level chez Orange Business. Et globalement, son expertise, c'est vraiment toute la partie data décisionnelle et l'IA. Donc, ce qui est très intéressant, c'est que Mick, il a un profil, il est dans une entreprise qui est corporate, que tout le monde connaît, Orange. Alors, c'est dans une division business. Et en fait, il a créé, il a déjà, il a écrit un livre. Il y a... maintenant 3 à 4 ans, qui s'appelle Sortez vos datas du frigo. Donc il a cette capacité à vulgariser, à expliquer où est-ce qu'on en est sur la data et c'est quoi les bonnes étapes. Et finalement, en prenant beaucoup la parole sur cet angle-là, il a créé aussi sa marque personnelle autour de cet écosystème. Et aujourd'hui, il y a deux ans, ils ont créé un podcast avec Cyril Chaudoy. qui est hyper intéressant, qui s'appelle Trench Tech, qui est très axé sur l'IA, sur l'éthique autour de l'IA, donc bien avant un peu avant OpenAI et la grosse tendance. Et hyper intéressant, parce qu'ils reçoivent des personnes très high level, donc vraiment les propos sont vraiment très intéressants, et encore une fois ils le décryptent. Donc c'est vraiment, ils ont des scientifiques qui viennent, des ministres, enfin c'est vraiment très chouette. Et pour finir, Mick fait aussi des conférences sur l'IA justement. Et ce que je trouve intéressant, c'est que finalement, il a lui aussi, plus ou moins sans le savoir, créé sa marque personnelle. et elle rebondit, elle rejaillit sur Orange. C'est-à-dire que quand il va s'exprimer sur une conférence, que ce soit pour une grosse entreprise ou dans un salon, quand on lui demande d'intervenir, ça rejaillit aussi sur la marque Orange. Donc je trouve que c'est intéressant parce que finalement, il a créé autour de son expertise et de ses prises de parole, qui prennent différentes formes, une vraie marque d'explications. de vulgarisation, de partage qui vient à la fois un peu des corpos et puis de la mise en œuvre terrain.

  • anne

    Très intéressant. Je vais inviter les deux.

  • Marine Adatto

    Parfait. Avec plaisir.

  • anne

    Voilà. Merci beaucoup, Anne. C'était très intéressant. J'espère que vous aussi, vous avez pris toutes les notes nécessaires pour pouvoir refaire le podcast.

  • Marine Adatto

    C'était très chouette. Merci beaucoup,

  • anne

    Marine. C'était vraiment chouette. Je mets tous les liens, le lien de Twitch Show, tout en commentaire de l'épisode. Merci et à très vite.

  • Marine Adatto

    À très vite, Marine. Toi aussi. Salut. Salut.

  • anne

    J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    C'est une sorte de l'éternité, de l'éternité, de l'éternité. Oui, bien sûr. Oui, c'est vrai. C'est vrai.

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Description

Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


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Transcription

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats sur une des marques. Dans les quelques derniers mois, il y a déjà eu 4000 startups créées, je parle en France, sur des produits IA. Comment émerger si on est dans son garage ?

  • anne

    Donc avec un mot, j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless.

  • Marine Adatto

    Ah oui.

  • anne

    Je trouve ça fantastique.

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats. sur une des marques. On fait intervenir des cabinets de tendance, on va à des conférences pour comprendre les orientations, la mode de demain à 18, 24, 36 mois, pour avoir des grands courants. et lors d'une de ces conférences, un des mots qui est ressorti, c'était la notion des fortless Et on était dans une ère full digital, plus ça va, plus on était en train de miniaturiser les choses, donc la tenue et le vestiaire de nos égéries commençaient à devenir de plus en plus miniatures, les mini-sacs versus l'oversize et tout ça. et finalement à la fin on finit par avoir tout dans son téléphone et voir moins quand on l'a sur sa montre et j'ai trouvé ce terme de se dire comment je fais pour que la vie soit effortless c'est à dire que finalement j'ai un peu tout à portée de main il faut que ça donne de l'impact mais avec le moins d'effort donc il faut être dans son flow donc j'ai trouvé que ce terme il était hyper fort et je me le suis vraiment approprié en me disant mais c'est dingue c'est exactement ce que j'aimerais si je devais écrire ma vie, je voudrais qu'elle soit effortless. C'est-à-dire que si je veux avoir un moment d'exception, je veux qu'en fait, y arriver le plus facilement possible. Si je dois créer mon entreprise, je veux que ce soit dans un flow où je sois le plus confortable possible. Voilà, tout comme ça. Et effectivement, Switcho, je l'ai vraiment créé comme ça, en me disant, si nous, on arrive à comprendre la problématique des équipes commerciales d'un point de vue data, performance, impact, si on arrive à bien le comprendre et à le redigérer et à faire simple, alors je pense que j'aurais réussi ma mission. Waouh !

  • anne

    C'est une grande mission. Donc, elle est basée sur trois points. Le contenu, la notion de tâche au quotidien et la data.

  • Marine Adatto

    Et tu vois, la data, t'en parlais tout à l'heure. Pour moi, c'est hyper important. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est à la fois très important, mais ça ne peut pas être que ça. Je m'explique. Aujourd'hui, il y a une polémique autour du métier marketing. Qu'est-ce qu'on attend du marketing ? comme en fait on est passé d'une décennie, enfin plus, où le marketing gérait des marques et des accès au marché, à un moment où on lui a dit qu'il faudrait générer des leads et de la data pour prendre les meilleures décisions, à un moment donné le métier du marketing c'est compliqué parce qu'il faut à la fois avoir une posture de marque, et se dire je dois viser long terme, mais on nous demande des résultats de court terme avec la justification héroïste de chaque action. Quand on fait de la notoriété, c'est pas héroïste. A court terme ça ne l'est pas. c'est certain. Par contre, ça implante les marques pour le long terme. On n'a plus besoin d'expliquer ce que fait Apple, Coca, voilà. Donc, la data, elle est hyper importante globalement, et c'est vrai que sur la partie commerciale, ils sont beaucoup plus data-driven naturellement, puisqu'en fait on les objectif depuis toujours sur le chiffre d'affaires, leur taux de transformation, leur pipe commercial, bref, le panier moyen, enfin le volume moyen de business dans le pipe. Donc c'est vrai que c'était déjà très data-driven, mais Encore une fois, et si je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, la problématique, c'est entre le moment où il y a une interaction client et le moment où le commercial va pouvoir vraiment actionner, comprendre où sont ses actions prioritaires. Sans data, on ne peut pas le faire. Ce qui est à un moment donné, c'est plus nous qui avons le pouvoir. C'est le client. Et en fait, comprendre ce qui se passe chez le client, c'est du quasi impossible. Et c'est ça qu'on a réussi à faire. En fait, Switcho, en résumé, Marine, je te le dis à toi parce que je suis au micro dans ton studio. Switcho a réussi l'impossible. C'est fort. Je pense qu'avec ça, on a une belle tag. Il va falloir l'assumer pour les quelques mois, années à venir. Voilà, et donc c'est ce qu'on a voulu faire, c'est vraiment de donner le maximum de visibilité à des moments où en fait c'est le client qui a le pouvoir, et tout ça dans le respect du client. Donc la data dans ce ritual est clé, parce que c'est ce qui permet d'avoir ces données d'influence, d'intérêt, d'engagement, donc pour vraiment comprendre au mieux de quoi a besoin le client, et est-ce que c'est le bon moment, avec un grand respect du client, c'est vraiment ce qui m'anime. Et les deux autres points, c'est le quotidien. Parce qu'en fait, globalement, un commercial, lui, ce qui l'intéresse et pourquoi il fait ce métier, c'est l'interaction. Ce qui drive, c'est le moment où on va pouvoir échanger, se challenger, se dire est-ce que je vais pouvoir gagner la compétition, convaincre, créer de la relation, une vraie relation. Donc ce côté-là du commercial, il est hyper clé. Mais en fait, il n'y a que 30% de son temps qui est passé vraiment à l'interaction client. Donc c'est très faible. Ça veut dire qu'il y en a 70%. C'est des comptes rendus, remplir le CRM, faire des actions pour passer du temps sur des PowerPoints, faire des propositions commerciales. Donc il y a plein de tâches opérationnelles qui sont liées au métier et en fait c'est ça qu'on a voulu faire avec SwitchOC. C'est-à-dire que si j'enlève des parties qu'on peut rendre moins contraignantes, comme le contenu, trouver plus rapidement, pouvoir envoyer ou dupliquer plus rapidement des offres, les customiser. ne plus avoir de problème de délivrabilité, de proposition qui serait trop lourde parce que j'ai en plus une vidéo à envoyer ou un élément qui m'a donné le marketing qui est très lourd. Tout ça, on l'a complètement challengé, on l'a enlevé. Ce n'est plus un problème. Aujourd'hui, avec Switcho, on sait le faire en trois clics. C'est vraiment très simple. Et la deuxième chose, c'est qu'une fois que j'ai les contenus à dispo et que j'ai pu le partager, il faut que je puisse facilement le suivre. Et il faut que ça me permette de collaborer en interne pour me dire que toutes les strates de l'entreprise doivent l'avoir. Donc SwitchOS c'est ça, c'est quelque chose de très effortless. avec un grand respect du client, un vrai focus sur les contenus, parce que l'expérience de marque, elle va venir de là. Elle va venir d'un moment de comment je fais pour aller jusqu'au bout du déploiement, de l'exécution. Donc il faut aider sur cet aspect-là, contenu. Et puis la data, pour être beaucoup plus efficace dans les efforts. Plutôt que de relancer à l'aveugle, plutôt que de ne pas savoir qui est mon interlocuteur, en fait, je le sais aujourd'hui. Et en le sachant, on apporte énormément de valeur, parce que du coup, on va s'adapter. On va beaucoup mieux s'adapter. et le client est bénéficiaire de ça.

  • anne

    Oui, il n'y a pas de multi-relance, on sait à quel moment est-ce qu'il est enfin dispo pour faire du business.

  • Marine Adatto

    Ça n'enlèvera jamais les rituels. En fait, on ne vient jamais enlever dans un agenda, on met toujours ce moment de relance ou de nurturing. Par contre, se dire qu'on ne s'épuise pas et qu'en fait on reste serein, parce qu'en fait on a l'info, ça nous assure le moment où si j'ai fait mon job commercial d'avoir fait ma première ou ma deuxième relance, je vais peut-être m'arrêter. En fait, le deal va repartir dans trois mois. En fait, là, je vais le savoir et je vais pouvoir de nouveau me dire, est-ce que je peux vous donner une autre information ? Est-ce qu'on peut refaire un point ? Quelles sont les informations sur ce sujet-là qui pourraient vous aider à aussi maturer le sujet chez vous ? Ça change complètement cette notion parce qu'elle n'est pas linéaire aujourd'hui la vente. Donc, en fait, il faut pouvoir être présent dans cet rythme. C'est pour ça que je parle beaucoup de vibrer au rythme du client. C'est en comprenant le moment pour lui, on s'assure d'être là au bon moment avec les bonnes informations.

  • anne

    Et alors toi tu es allé plus loin que juste créer une audience sur LinkedIn, tu as créé une communauté SweetShow. Pourquoi est-ce que tu as créé une communauté SweetShow ?

  • Marine Adatto

    Alors pour moi, le sujet à la base c'est de me dire que seule je ne ferais rien d'incroyable. Je ne ferais rien d'incroyable. Je n'ai jamais voulu faire une aventure entrepreneuriale où j'étais seule, sans écosystème. L'objectif aujourd'hui, c'était vraiment d'avoir des métiers, des personnes qui ont la même vision du service client au sens comment j'ai envie de développer mon business ? avec des cibles qui peuvent être très proches ou un peu plus éloignées. Et en fait, à ce moment-là, naturellement, je me suis dit, en fait, je veux un écosystème de partenaires. Et nous,

  • anne

    on a Tu sais, parce que je dis communauté, c'est plus un écosystème qui deviendra ou qui est devenu un peu une communauté. Exactement. Mais finalement, ton sujet initial, c'était un écosystème.

  • Marine Adatto

    Oui. Pour nous, l'objectif, c'était vraiment d'avoir un écosystème de partenaires qui a des enjeux communs, qui a des expertises assez différentes et qui, quand on se mélange, on a une intelligence collective incroyable. On va beaucoup plus vite, on partage des choses très opérationnelles. et en gros on a créé un écosystème qui a effectivement comme tu le dis vocation à être une communauté mais encore une fois petit pas par petit pas il faut itérer, tester, voir ce qui fonctionne quelles sont les attentes, comment on crée ce lien et ça crée un lien de proximité qui est hyper intéressant avec les partenaires parce que vraiment on se voit tous les mois, on échange, on interagit on a en fait des rendez-vous d'échange avec des partages très pragmatiques ça dure... pour être très précis, 35 minutes. Tout est minuté et l'objectif, c'est de valoriser chaque partenaire pour dire, voilà, le partenaire fait ça, est-ce que vous avez des questions pour lui ? Voilà ce qu'il va pouvoir vous présenter et moi, je présente les offres. Et l'objectif, c'est vraiment qu'on comprenne ce que chacun fait parce qu'en fait, on a des synergies dingues. à créer ensemble et ça a déjà commencé c'est fort du coup ce que ça t'apporte c'est de la visibilité ouais Visibilité, des leads, parce qu'en fait on a des écosystèmes et des clients qui sont parfois dans les mêmes univers. Donc l'objectif c'est visibilité pour les uns et les autres, des leads, et puis d'avoir en fait un écosystème sur lequel on peut être apprenant sur des marchés assez différents, mais ça nous permet d'être beaucoup plus pertinent avec nos propres clients en fait. Donc c'est les trois points. Communauté apprenante, dans laquelle on peut faire du business et vraiment se revendiquer. il y a une société qui a besoin et qui a un des partenaires qui fait ce genre de service, tout le monde connaît son offre, peut le retrouver. On a une data room qui est partagée avec toutes les offres de tout le monde et les replays. Enfin bref, c'est vraiment hyper objectif business entre nous et la visibilité, puisque ça permet aussi aux uns et aux autres d'interagir, de pouvoir rebondir sur des sujets, sur les réseaux, sur LinkedIn par exemple. Donc visibilité, oui.

  • anne

    Donc d'abord un écosystème qui devient une communauté et demain un collectif.

  • Marine Adatto

    Et demain, un collectif, j'ai envie de dire qu'on l'a déjà quasiment un peu. C'est-à-dire qu'on commence déjà à faire des projets sur des clients communs. Donc, c'est le démarrage. Mais je pense que oui, je pense que quand on sera suffisamment… Quand on aura bien compris les offres des uns et des autres, je pense que pour faire un collectif, il faut forcément avoir très bien compris l'expertise des uns et des autres. La communauté, maintenant, on l'a commencé en octobre, je crois, l'année dernière. Donc, on n'a pas encore un an. Donc, il faut encore partager, échanger. Et au fur et à mesure, les liens vont se faire. Et la compréhension des offres va être très bonne.

  • anne

    Je te propose un petit jeu maintenant.

  • Marine Adatto

    Allez.

  • anne

    T'es prête ? Tu es joueuse ? Oui,

  • Marine Adatto

    oui.

  • anne

    Je vais te poser plein de questions en rafale. OK. Il faut que tu me répondes du tac au tac. Tu pourras revenir sur trois questions à la fin. T'es prête ?

  • Marine Adatto

    C'est parti.

  • anne

    As-tu peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Est-ce qu'il faut mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. La plus folle qui me soit arrivée... avoir quelqu'un qui me... Alors, c'est orienté réseaux sociaux, du coup, mais avoir quelqu'un qui me tag et un business qui se fait directement, quasiment dans le poste.

  • anne

    Magnifique. Est-ce que tu as déjà été plagiée ?

  • Marine Adatto

    Je ne sais pas.

  • anne

    Les réseaux sont un job à plein temps ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Bientôt, bientôt, bientôt.

  • anne

    T'as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, sincèrement non.

  • anne

    Pour ou contre les selfies ascenseurs ?

  • Marine Adatto

    J'ai beaucoup de mal.

  • anne

    Tu fais des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Pas beaucoup.

  • anne

    La série que tu binges ?

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • anne

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Insta.

  • anne

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn.

  • anne

    Avec quelle marque t'aimerais faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Canva.

  • anne

    Tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Très souvent.

  • anne

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Photo selfie. C'est déprimant.

  • anne

    Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui, LinkedIn en tout cas.

  • anne

    Est-ce que tu passes souvent dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Dans ma vie d'avant plus... Et ça commence là.

  • anne

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non, pas encore.

  • anne

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Pokéball, saumon.

  • anne

    Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Ouais, je... Je pense que je vais quand même dire celui-là, c'est La Cité de la Peur. Il y avait aussi Les Bronzés font du ski. Les deux, c'est du haut niveau.

  • anne

    Mais on découvre à chaque fois des nouvelles blagues. Mais c'est ça !

  • Marine Adatto

    C'est un peu le haut regard.

  • anne

    Il y a des blagues dans la blague, etc.

  • Marine Adatto

    Et là, on se dit, oh là là, mais quelle profondeur cinématographique, c'est incroyable.

  • anne

    Quand même, le film dans le film, c'est de la peur. On est quand même limite sur du lelouch, quoi. Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    Euh... Sois simple.

  • anne

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Fais comme je te dis.

  • anne

    Le métier que tu rêvais de faire enfant ?

  • Marine Adatto

    Aventurier.

  • anne

    La chanson que tu aurais aimé écrire ?

  • Marine Adatto

    Là-bas.

  • anne

    Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Hum... Orateur.

  • anne

    Pas mal. Ton plaisir coupable ? Avouable.

  • Marine Adatto

    Oui, je réfléchis entre... Est-ce que c'est l'apéritif entre amis, le chocolat en venant ? Il y a des polémiques qui sont assez importantes. Je dirais l'apéritif. Le chocolat est beaucoup sorti. Oui, c'est pour ça que je me dis qu'il faut faire un peu plus original. Ça va faire un peu alcoolique, mais cependant, c'est quand même dire non à ça.

  • anne

    la vérité avec les copines c'est compliqué c'est vrai que c'est sympa le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    bonne question c'était avec les enfants c'était un un animé le premier film que tu as vu au cinéma ? le premier le grand bleu est-ce que tu as une phobie ? Les serpents, certainement.

  • anne

    T'es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Le dernier de la classe, du fondateur de Danone.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un conseil qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Test, t'as rien à perdre.

  • anne

    Ça, c'est un truc débronzé, ça.

  • Marine Adatto

    Oui, aussi. Oui, oui, oui,

  • anne

    les fonds,

  • Marine Adatto

    ça.

  • anne

    Ça va marcher. Est-ce que ça crée une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Oui, dans ma vie d'avant, effectivement. On a fait un produit connecté. C'était important.

  • anne

    Ton chiffre d'affaires est-il lié à ta présence sur les réseaux ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne peux pas dire ça.

  • anne

    Est-ce que tu as été approchée par des investisseurs grâce à tes contenus ?

  • Marine Adatto

    Alors oui.

  • anne

    Ta stratégie du contenu influence directement la croissance de ta boîte ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant. Non. Tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Tes contenus sont-ils un avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Oui, je pense.

  • anne

    Est-ce qu'il faut avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ? Non. Non ? Est-ce que tu as déjà regretté un poste ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    L'authenticité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah, j'aurais aimé répondre oui à cette question, mais malheureusement j'en suis pas encore là, donc je dirais non, mais à regret.

  • anne

    Et la quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah non, ça c'est sûr que non.

  • anne

    Est-ce que les réseaux sociaux sont indispensables au succès ?

  • Marine Adatto

    je pense qu'aujourd'hui oui pourquoi je pense qu'aujourd'hui en fait avoir juste une offre on est dans un monde qui est complètement débordant d'offres il suffit de regarder si on prend juste les courants il ya dans les quelques derniers mois il ya déjà eu 4000 start up créé donc je parle de en france sur des produits ya comment émerger si on est dans son garage ça marche pas. Donc, c'est pour ça que je réfléchissais. Je pense vraiment qu'aujourd'hui, un des canals les plus efficaces pour émerger et avoir une posture, les réseaux sociaux en font partie, il faut vraiment l'utiliser, parce que c'est du... Alors, il y a du paid media, mais il y a quand même beaucoup de rich et de earned media. Donc, pour moi, les réseaux sociaux, oui, c'est un point hyper important aujourd'hui.

  • anne

    Et est-ce qu'ils sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    Trop influent, c'est juste un courant très profond au sens où avant on allait être influencé par du mass-média, de la télé, de la radio, de l'affichage. On allait être influencé parce que dans la rue, quand on allait faire du shopping, on allait voir telle enseigne, telle marque, tel magasin. Aujourd'hui, le mass-média a perdu des paires de marché face aux réseaux sociaux. Le retail, si on prend le commerce, le taux de trafic descend de 15% chaque année. Donc ça montre bien qu'il y a d'autres canaux aujourd'hui de visibilité d'acquisition. Les réseaux sociaux en font largement partie, pour ne pas dire que c'est le numéro 1. Donc aujourd'hui, penser qu'on peut créer une marque, être absent sur les réseaux sociaux ou peu présent, me semble dénué de sens, voire impossible.

  • anne

    Est-ce que tu as peur quand tu appuies sur le bouton Publier

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tes réseaux sont-ils une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as décroché des rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ton audience ?

  • Marine Adatto

    Alors inaccessible, je n'irai pas jusque là, mais effectivement où tu te dis que ça va être compliqué et où en fait tu y arrives.

  • anne

    Peut-on dire que tu es hyper connecté ?

  • Marine Adatto

    Oui, quand même.

  • anne

    Est-ce une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Alors dans mon cas, vraiment, oui parce que j'ai envie de bien le faire. Sa marque personnelle, c'est soi, c'est ce qu'on véhicule, c'est les valeurs qu'on a envie de porter. Donc la pression elle vient vraiment du fait, j'ai envie de dire, d'être alignée avec ce qu'on propose, donc ce niveau de qualité dont tu parlais là tout à l'heure. Donc oui il y a quand même une auto-pression, mais comme un compétiteur qui se prépare et qui n'a pas envie de rater le moment fatidique de la compétition. De la même façon, oui ça met une certaine pression de se dire je veux être alignée, parce que que ça fasse un flop ne me pose pas trop de problèmes, sincèrement ça arrive et je veux dire, c'est pas grave. Par contre, que finalement je ne sois pas alignée avec eux, parce que j'ai essayé de prendre des propos d'autres, ou que ce n'est pas exactement le sens de ma pensée, ça me pose un problème.

  • anne

    Doit-on tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ah non mais clairement moi j'ai beaucoup de mal avec ça. Donc non, le selfie, le plat, le resto, il y a plein de choses, j'ai quand même beaucoup de mal avec ça. Je pense qu'après il y a une façon de le raconter malgré tout. C'est-à-dire qu'on peut très bien partir d'un moment, partir d'une expérience et raconter l'histoire, ce qui fait qu'on embarque beaucoup mieux. Donc je pense que... en ce sens, on peut quelque part un peu tout raconter, mais c'est vrai qu'après, il y a des situations, sincèrement, quand il n'y a pas de la fameuse création de valeur, si on ne crée pas de la valeur avec un sujet, non, je ne vois pas l'intérêt.

  • anne

    Tu t'es déjà dit que tu avais tout arrêté ?

  • Marine Adatto

    Alors, tout arrêter... Oui. Oui, mais là c'est de l'introspection personnelle, c'est de se dire, de juste remettre en perspective ses valeurs et de se dire finalement est-ce que je suis dans le droit chemin, est-ce que je délivre bien ce pourquoi, justement sa propre vision personnelle. Et puis il y a des moments de la vie où on a des accidents proches de soi et on se dit finalement est-ce qu'on est au bon endroit. Donc c'est plus ça qui est questionnant et je trouve ça plutôt sain de se poser ces questionnements, c'est pour ça quand tu me demandes effectivement est-ce que je suis réseau addict. ou est-ce que c'est vraiment j'ai toujours cette ambivalence de dire pour moi j'adore je trouve que c'est hyper stimulant de voir toute cette énergie sur le réseau de se dire qu'on crée quelque chose qui est vraiment sa propre marque ou la marque de son entreprise donc je trouve ça très intéressant mais il faut toujours aussi raison garder ou tout du moins avoir ce recul de dire qu'est-ce que je suis en train de construire donc c'est vrai que raison pour laquelle oui à la question est-ce que tout plaqué ? Oui je pense que oui

  • anne

    Est-ce qu'il faut écrire pour les algos ou pour les humains ?

  • Marine Adatto

    Je suis trop humain sensible, humain.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui, au moins... Et c'est là où j'ai encore, je pense, un peu de travail à faire, c'est l'alignement. En fait, pour moi, le prérequis, c'est si on est hyper à l'aise avec ce qu'on dit et qu'on délivre, on est très fort. On est très fort, justement, c'est toute l'authenticité dont on parlait tout à l'heure. Pour moi, le prérequis, il est là. Si tu es authentique, forcément, tu parleras de ton expertise, de ce qui t'anime vraiment au fond de toi et tu trouveras des chemins de traverse pour raconter l'histoire, pour expliquer, pour donner de la valeur, expliquer des concepts. Je trouve qu'il y a des personnes qui sont très fortes sur ça pour venir expliquer des choses en simplifiant, en donnant de l'impact. Et du coup, cet alignement, il crée beaucoup de valeur, il crée beaucoup d'efficacité dans le message. Et ça crée à la fin une vraie marque parce qu'on reconnaît la personne pour son propos et du coup, tout ce qu'elle porte avec. Donc oui, pour moi, c'est ça, l'alignement.

  • anne

    Dernière question. A-t-on loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn avec 50 000 abonnés à 40 ans ?

  • Marine Adatto

    Alors si c'était le cas, j'aurais vraiment loupé ma vie. Qualité versus quantité, non, je pense que c'est un objectif, ce qui peut être marrant d'ailleurs de se dire je veux avoir ça, mais encore une fois c'est quelle audience on a derrière. Moi c'est vrai que j'ai une audience qui est extrêmement qualitative, c'est-à-dire que les gens sont vraiment impliqués quand je poste, j'ai un gros taux d'engagement et c'est un des points qui m'épate moi et quand j'en parle qui épate les personnes avec qui j'en parle. Donc voilà, c'est plutôt... pour moi, qualité. Et par contre, demain, quand je serai à 50 000, je reviendrai te voir en disant, Oui, tu comprends, les 50 000, il y a plus.

  • anne

    J'ai réussi ma vie. Tu me diras ça.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça.

  • anne

    Moi, je voulais revenir sur le livre, le dernier de la classe. Pourquoi ça a changé ta vie, ce livre ?

  • Marine Adatto

    En fait, ce que j'aime bien, c'est qu'il est un livre de doueur, bien avant l'heure. Et en gros il explique qu'il était complètement mauvais à l'école, qu'il était donc remisé au fond de la classe et que de toute façon il n'avait pas des bonnes notes. ce qu'on pourrait appeler un loser versus un doueur, mais ce n'était pas quelqu'un qui était bon à l'école. Et en fait, il explique comment, finalement, il a créé son empire. Et ça s'est fait de façon hyper simple, encore une fois, étape par étape. Et en fait, ce que j'ai retenu de ce livre, parce que je l'ai lu quasiment, je crois que je n'avais même pas 18 ans, ce que j'ai retenu de ce livre... c'est que, ah oui d'ailleurs qui m'a été recommandé par une personne qui, parce que j'ai fait une formation sur l'entrepreneuriat, j'ai choisi en fait dans mon école commerce une expertise sur l'entrepreneuriat, et du coup il me l'avait recommandé, donc c'était à 18 ans, et ça m'a vraiment bouleversé parce que je me suis dit, ouais finalement en fait on peut... construire des montagnes à partir d'une idée et d'un peu de courage en fait. Et il faut arrêter d'avoir peur de se tromper parce qu'en fait, tu ne sais pas, tu ne peux pas présager quand tu le crées jusqu'où ça va aller. C'était Ribou. Antoine Riboud. Ce qui m'a moins marquée, c'est que c'est un doueur avant l'heure, qui l'a monté un empire sur des produits du quotidien. Yaourt, laitage, et puis après tout ce qu'on connaît, il y avait une usine de verre dans tout ça. C'est un empire assez incroyable, et il était dernier de la classe. Donc je pense qu'avec du courage, une intelligence de situation relationnelle, je pense qu'il ne faut pas juger sur... sur juste ses performances scolaires.

  • anne

    Pourquoi Fais simple c'est un mauvais conseil ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi c'est un mauvais conseil ? Pour moi, ça résonne parce que j'ai toujours pensé concept. J'ai une approche conceptuelle quand j'explique les choses. Et quand on me dit fais simple pour moi, c'est très compliqué. Parce qu'en fait, c'est une démarche. Pour arriver à faire simple, il faut que je digère les choses, que je comprenne encore mieux les choses pour pouvoir les redonner de façon assez straight to the point Et donc, fais simple pour moi... c'est quelque chose qui est très dur à entendre, parce qu'en fait, on s'évertue, moi en tout cas je m'évertue à être audible et simple, et du coup c'est difficile, quand ce n'est pas quelque chose qui est inné, c'est difficile. Et tu vois, on parlait de Guillaume Moubech tout à l'heure, c'est vrai qu'il a cette capacité à simplifier les discours, qui pour moi, j'aime beaucoup ça, je trouve que ça rend les choses démocratiques, et je trouve que quand on reste dans du jargon, qu'on est compliqué, qu'on est dans des concepts, ça peut créer un éloignement, une distance qui n'est pas ce que je veux. Donc quand je dis Fais simple c'est un mauvais conseil. C'est juste que ce n'est pas si simple de faire simple.

  • anne

    C'est dur de faire simple.

  • Marine Adatto

    C'est très dur de faire simple. Et donc c'est pour ça que je dis Effortless Moi, ma mission, c'est vraiment de se dire comment je fais pour que quand je le délivre, ce soit le plus sans effort, le plus simple. Et ça me demande beaucoup d'énergie.

  • anne

    Est-ce qu'il y a certaines questions sur lesquelles tu veux revenir ? Je ne sais pas si tu veux poser.

  • Marine Adatto

    Non écoute, je pense que j'ai développé les idées que je voulais te partager, donc non, super.

  • anne

    Si tu devais tout recommencer à zéro, aujourd'hui, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors je pense qu'en premier, j'irais dans des événements, enfin je me mettrais dans des réseaux qui sont dans mon marché. Moi aujourd'hui je suis CEO d'une entreprise SaaS, je viens pas du SaaS, j'ai jamais fait de développement logiciel, on peut toujours dire que lancer des sites web c'est du digital mais c'est quand même très différent d'en avoir un abonnement de réfléchir au parcours client de cette façon là. Et j'ai découvert des écosystèmes qui sont hyper riches et qui m'auraient permis d'apprendre beaucoup plus vite. Et ça, c'est le premier conseil que j'aurais donné, c'est de choisir deux ou trois écosystèmes et d'aller à tous les events. Je pense par exemple à SaaS Stock, S-A-S Stock pour les produits SaaS. C'est des patrons de grosses scale-up qui prennent la parole pour expliquer en très one-to-few. On est 30, on est dans les bureaux. comment ils ont réussi à ce qu'ils aient comment est-ce qu'ils ont mis en place pour tester ce type de produits ou pour faire du product led bros c'est avoir de la croissance portée par son produit c'est très apprenant j'étais à la conférence de partout il ya très peu de temps c'était il ya un mois celle de penny lane le mois d'avant donc c'est vraiment du très haut niveau avec un décryptage hyper intéressant et qui permet alors il faut déjà avoir un petit socle mais globalement au fur et à mesure d'apprendre très vite les concepts et de se dire ok là peut-être nos go, d'avoir un esprit critique, de se faire un peu ses propres matrices. Donc ça serait un peu le premier conseil. Il y a des écosystèmes qui sont accessibles, ouverts, et qui permettent d'apprendre beaucoup plus rapidement. Je dirais que le premier conseil, c'est ça. Le deuxième que je donnerais, c'est de systématiquement, chaque semaine, rencontrer une nouvelle personne. Et ça, je trouve que dans cette notion, alors moi aussi, je vis cette aventure entrepreneuriale aussi pour ces interactions. Je trouve que ça crée beaucoup de valeur. Et c'est aussi ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai autour de moi une communauté des gens avec qui j'ai vraiment échangé. On a vraiment partagé des choses. Mais je trouve que ça apprend plein de choses et ça permet de partager de façon très simple. Donc, c'est pour ça qu'il n'y a pas que les réseaux sociaux. Il y a aussi la vraie vie, le IRL, In Real Life. Oui, je trouve que c'est le deuxième point, c'est ça, c'est de se dire, sortons de chez nous, faisons un café ou un e-café par semaine, ou un dej si on peut, pour rencontrer une personne. Et ça fait quand même une cinquantaine de personnes dans l'année, on va enlever quelques semaines en vacances, mais ça fait quand même du monde.

  • anne

    Et comment tu les choisis ces personnes ?

  • Marine Adatto

    Réseau de réseau, justement les événements. Tu peux très bien en sortir d'un rendez-vous, d'un événement, ça a stock. faire deux rencontres et te dire que ce serait super chouette qu'on puisse échanger sur nos pratiques dans les prochaines semaines. Oui, tout à fait. Je t'envoie mon agenda et on trouve un moment pour se prendre un café, un e-café ou un dej. C'est un exemple tout simple. Quand on a eu un premier échange... in situ, ça crée un lien qui est beaucoup plus fort que juste sur les réseaux. C'est pour ça qu'il y a toujours... Il y a les réseaux, mais je ne suis pas complètement réseau-dépendante, parce que pour moi, il y a aussi beaucoup de choses qui se passent en réel.

  • anne

    Ça se toque ? Ça se passe partout ?

  • Marine Adatto

    C'est beaucoup à Paris. Le prochain, je crois, est dans trois semaines. Et sinon, c'est un mouvement qui vient de Londres, qui est présent un peu dans tous les pays. Et là, ça a été relancé il y a quelques mois par une super société qui s'appelle Fincom. Vincent, qui est le DG, qui porte ça. Et c'est hyper chouette.

  • anne

    On mettra le lien dans les commentaires. Je pense que ça pourrait intéresser.

  • Marine Adatto

    Complètement.

  • anne

    Toi, quel est le conseil que tu aurais aimé recevoir quand tu t'es lancée ?

  • Marine Adatto

    Aller très, très vite crash tester. c'est à dire mais avec les moyens proche de zéro c'est à dire juste pitché et de la même façon vous avez une cible on a une cible aller dans un événement où cette cible est et tester vos juste le pitch ça coûte zéro il n'y a pas besoin de savoir faire un compte ou ainsi une landing page enfin c'est vraiment il ya rien de plus simple et ça permet de tester tout de suite plein de choses. Ça permet de tester du wording, de voir si dans le regard de l'autre, c'est compris, s'il y a de la valeur, comment il faut ajuster les choses. Donc je trouve qu'un des premiers points, c'est de profiter du monde réel pour ensuite aller faire son extension en digital et prendre la parole sur les réseaux. En fait, ça évite aussi parfois ce moment où on n'a pas de positionnement, où on ne sait pas exactement quel est le message. Ça permet d'aller vraiment straight to the point et on a le retour, le feedback. qui est qualitatif, ça équivaut aux études qualitatives, on parlait quanti, quali, c'est un peu la même chose, c'est que tu commences en vrai, et puis après derrière, une fois que tu as compris un peu mieux, peut-être que tu pars avec trois hypothèses, mais tu peux les tester en volumique sur les réseaux.

  • anne

    Oui, tu ne perds pas de temps, du coup tu peux... C'est tout de suite,

  • Marine Adatto

    et tu vois bien si ça fait un écho en face.

  • anne

    Comment tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense vraiment... que ça va être de plus en plus important. Parce que ça va, aujourd'hui, marque personnelle, très rapidement, on pense à CEO C-Level, encore plus dans le digital que dans les boîtes corporate ou de l'économie plus dite traditionnelle, et solopreneur, slash freelance, voilà. Or, En fait, aujourd'hui, c'est chaque personne à sa carrière. On voit que de plus en plus, on a fait une première partie de salariat et puis finalement, on veut entreprendre. Ou l'inverse, on commence par entreprendre, puis finalement, on peut faire un peu de salariat. Bref, tout se mélange. Et ça veut dire que je pense que... ce qui aujourd'hui est perçu comme un moyen de se vendre quand on est solopreneur ou quand on est C-level pour se faire identifier et faire identifier la marque qu'on a juste au-dessus de soi, ça va devenir complètement la norme d'avoir une présence sur les réseaux, de gérer sa propre marque au sens quel message, quelle est mon expertise, qu'est-ce que je peux partager, et ça va nous suivre tout au long de la carrière. Donc je pense... qu'aujourd'hui, on n'en a encore qu'au tout début de la marque personnelle, et que créer sa propre marque, encore une fois pour une vision de court terme et de long terme, ça va devenir un indispensable pour être complètement cohérent dans son parcours et dans sa posture, au moins en termes d'alignement sur ses valeurs. Parce qu'après, les offres, on sait qu'on peut aussi changer de boîte. Donc pour moi, c'est important.

  • anne

    Et comment est-ce qu'on fait pour ne pas être hyper dépendant des réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    dans ce contexte pour moi on en revient à c'est quoi la valeur de la création du lien que l'on crée c'est à dire que les réseaux sociaux permettent d'aller toucher plus de monde en un temps plus court ça n'empêche qu'il y a toujours une communauté early qui est beaucoup plus proche, très noyau et puis il y a des communautés qui vont se créfer au fur et à mesure et ça va faire un écosystème pour moi l'alternative clairement c'est aujourd'hui quand même le monde réel, là je voyais une conférence qui était sur le grand retour des salons que tout le monde avait dit mort, sauf qu'à un moment donné on a juste envie de voir son écosystème ses clients, ses partenaires ses prospects on voit aujourd'hui que sur les événements en fait la dimension intermédiaire du un peu happy few marche très bien là où un événement à 5000 ou 10000 personnes va peut-être un peu moins marché donc on voit que cette notion de créer du lien de façon assez deep profonde c'est hyper important et ça fait complètement le bon balancier avec je peux continuer à avoir une extension sur les réseaux c'est exactement la même chose si on prend sur le retail c'est on est exactement la même chose c'est dire qu'on a des e-shop enfin des shops qui sont des vitrines des concept stores. On va aller sur les champs, on va aller sur quelques concept stores et la suite en ligne ou chez des revendeurs. C'est exactement la même chose. Donc, il faut avoir des moments où on crée une relation très forte. Et ça, souvent, il y a cette notion de présentiel, de monde réel. Et puis, on va avoir l'extension sur les réseaux. Donc, pour moi, je pense qu'on est dans un moment où il y a quand même ces deux choses qui se contrebalancent.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une tendance émergente qu'on devrait surveiller ?

  • Marine Adatto

    Oui. Alors deux, à mon sens. Le premier, c'est sur la partie, si on reste sur la partie personal branding et images personnelles, c'est le salariat qui, en fait, teste des choses en side project. Il y a une personne qui est hyper intéressante à suivre en ce moment qui est Flavie Prévost, donc qui a lancé le podcast Le Board il y a très longtemps, enfin qui a lancé un écosystème et qui lance là une offre qui s'appelle Salariés diversifiés. Je trouve que c'est hyper juste. Je trouve que c'est vraiment dans l'air du temps. Les études montrent que les personnes en poste se posent la question de se mettre à un moment donné en freelance, en entrepreneur ou autre. Donc je pense que ça va dans le sens de la marque personnelle. Ça montre qu'on est dans l'entreprise et puis on a parfois soit un temps partiel, soit on a dégagé un peu de son temps pour faire un side project, ou alors on va être à un moment donné. auto-entrepreneur parce que c'est une aspiration quitte à revenir dans le salariat après l'un n'empêche pas l'autre donc je pense qu'il y a vraiment pour moi ce courant là je suis pressée de voir ce que ça va donner vraiment je suis très curieuse de voir ça et le deuxième point c'est sur l'IA sans surprise mais on peut tellement automatiser deux choses que pour moi l'IA va aussi redonner de l'importance aux vraies relations aux vraies interactions parce que l'IA va permettre d'automatiser encore plus la personnalisation, encore plus de contenu, quand on voit ce qui se passe sur le SEO, la création de contenu, le référencement, les posts LinkedIn fait en automatique, tout ce qu'on veut, à un moment donné, ce qui va quand même créer la différence, c'est ce moment où on se rencontre, on se parle, on se dit, est-ce que cette personne est intéressante, est-ce que c'est aligné, est-ce que c'est cohérent avec ce que j'ai vu d'elle en ligne, dans son jumeau numérique, si on devait utiliser des mots trendy du moment. Donc je pense que... L'IA Au-delà de la création d'images, de contenus, est-ce que c'est ChatGPT, Gemini, bref tout ça, pour moi l'IA va impacter quelque chose de très fort, c'est que ça va encore plus nécessiter d'interaction humaine. Parce qu'à un moment donné, on ne va plus savoir qui est qui, qui me parle. Mais attends, tu me parles chinois alors que je suis en visio, mais je croyais que tu ne savais parler que français. Ah bah oui, mais est-ce que c'était une IA derrière ? ça va être le flou artistique et à un moment donné, la vraie provision de foi sera quand même de se voir. Je pense que ça accentuera dans une certaine mesure l'importance de l'interaction en réel, en face à face, vivre quelque chose ensemble.

  • anne

    D'où l'intérêt de se dire rencontrer au moins une personne par semaine pour être dans la vraie vie.

  • Marine Adatto

    Exactement, dans la vraie vie, créer vraiment quelque chose d'hyper important.

  • anne

    C'est quoi la plus grande leçon que tu as apprise depuis que tu as lancé ton business ?

  • Marine Adatto

    La plus grande leçon que j'ai apprise, c'est une bonne question, c'est de compter sur ses clients. C'est-à-dire ? En fait, on se rend compte… Je me souviens, j'avais rencontré un entrepreneur qui avait malheureusement fermé sa boîte. dû fermer sa boîte et qui m'avait dit, tu vois, notre plus gros client, c'était Bouygues. On a fait des choses incroyables avec lui. On n'a jamais pris la parole ensemble pour dire qu'on avait bien bossé ensemble. Dommage. Dommage. Et en fait, ils sont contents les clients. Ils sont vraiment, s'ils sont fiers du partenariat, ils sont hyper satisfaits de partager leur expérience. Donc moi, ce que j'ai vraiment appris, c'est que les clients sont nos premiers ambassadeurs et qu'en fait, il faut s'en servir. Mais encore une fois, dans le bon sens du terme, il faut s'en servir, mais au sens où c'est vraiment des ambassadeurs de notre marque, quasiment une extension de nous-mêmes. Alors évidemment, les clients moins satisfaits le sont moins. mais globalement un client qui est engagé, il va vraiment être partie prenante et facilement venir à nos côtés. On a fait plusieurs interventions sur des salons ou sur des webinars avec des clients, on en fait très régulièrement, on en a encore prochainement avec une entreprise qui s'appelle Time to Pitch, très intéressante, ils interviennent sur BFM Business justement avec Fabrice Marcella sur toute la partie coaching de l'expression de valeur. On fait une restitution avec eux, ils sont clients de Switcho, on fait une restitution dans quelques semaines. C'est hyper intéressant, on vient croiser, ils expliquent vraiment pourquoi c'est utile pour eux, qu'est-ce qui fait qu'ils en soient arrivés à ce moment-là de se dire, qu'est-ce que je fais après mon rendez-vous, comment je gère mon impact, comment je peux suivre, est-ce que j'ai de la data ? Donc nous on importe ça, on va le partager. et ça vaut n'importe quel post LinkedIn en fait. Ça a beaucoup d'impact parce qu'on va vraiment parler du résultat et de ce que ça leur a apporté à eux. Donc oui, le premier point de ce que j'ai vraiment, ce qui est pour moi hyper important, c'est capitaliser sur les clients pour vraiment pouvoir raconter, expliquer. Parce que ça permet aussi de mieux comprendre là où on crée la valeur. Alors,

  • anne

    ça va très bien avec ton actu.

  • Marine Adatto

    Tu as raison. Elevate.

  • anne

    Qu'est-ce que c'est Elevate ?

  • Marine Adatto

    C'est vraiment notre actu du moment. Pour moi, c'est incroyable ce qu'on est en train de créer là.

  • anne

    C'est incroyable la transition que tu as fait, Marie.

  • Marine Adatto

    Je ne l'ai pas fait du tout. Je peux aussi dire ça. Tu as raison, ça fait aussi la transition. On parle de high touch, donc élevé. Mais oui, tu as raison, l'actu en ce moment, je trouve ça dingue parce qu'on est en train de créer un produit. qui a pour vocation très rapidement d'avoir ces données dont on parlait tout à l'heure, données d'intention, données d'influence, données d'engagement, sur les offres qui sont partagées. Donc en fait, on partage une proposition commerciale, et on va pouvoir suivre sa vie au sein du client, être là au bon moment, comprendre exactement quels sont les points d'intérêt, passer vraiment quelque chose de hyper simple. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je parlais du marché concurrentiel. On est dans un marché, la tech est quand même ultra concurrentielle, il y a plein de solutions pour faire plein de choses, apporter de la data, de l'expérience, de l'IA, de générer du contenu, donc il y a beaucoup de choses qui existent. La question c'est comment nous on peut apporter une valeur simple, court terme, qui permet déjà de changer complètement le niveau de jeu des équipes. C'est pour ça qu'on l'a appelé ElevAid, l'objectif c'est d'élever le niveau de relation avec le client. Ce qu'on est en train de lancer, c'est notre actu, on est dans liste d'attente, c'est vraiment chouette. On lance un produit qui permet en un clic de pouvoir partager de façon sécurisée tous ces documents et de pouvoir suivre l'engagement sur les offres, quelles qu'elles soient auprès des interlocuteurs. et la grande force de ce qu'on a mis en place c'est qu'on voit toutes les interactions. Donc ça veut dire que le fameux champion dont on parlait tout à l'heure, On décide, parce qu'à un moment donné, on dit je te parle plus à toi, donc j'ai l'impression que tu es quand même plus mon champion Mais en fait, là, on le voit en mapping. Donc, on a toutes les interactions avec des échelles de chaleur, tout ça en un clic. Donc, on lance ça et là, on fait tout l'été gratuit. C'est vraiment notre summer party Switch Show pour se dire que finalement, on sait qu'à cette période-là, on ne va plus avoir de retour client. Donc, ça nous permet de dire tester, vraiment, c'est facile et c'est une offre qui est vraiment… C'est moins de 10 euros, c'est vraiment… Ce n'est pas très cher.

  • anne

    Donc, c'est une appli ? C'est ça ?

  • Marine Adatto

    Oui, exactement. C'est dispo où ? C'est dispo sur le site Switcho. Donc là, je mettrai le lien aussi, parce que c'est vraiment early, c'est pour une communauté, donc Network and Family. Et en gros, effectivement, c'est une appli qui est accessible en SaaS. Donc, il faut avoir son compte Google et puis après, on se connecte Google ou Microsoft. Et c'est On trouve son champion. Exactement, on suit ses offres et on reçoit des notifications dès qu'il y a des interactions. Donc on sait qu'on sera forcément au rythme du client, même l'été et dans les mois à venir. C'est très chouette. Bravo.

  • anne

    Où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ou te suivre ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn. Clairement, avec grand plaisir, je répondrai.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Marine Adatto

    Ah si, peut-être une. Tiens, pourquoi tu as décidé d'entreprendre ?

  • anne

    Pourquoi as-tu décidé d'entreprendre ?

  • Marine Adatto

    C'est une excellente question. Merci. Pourquoi j'ai décidé d'entreprendre ? Alors, je pense qu'il y a une valeur forte qui est la liberté. J'aime bien le fait de pouvoir me dire, en fait, j'ai une vision, je vais pouvoir la mettre en œuvre. Donc, cette liberté de mise en œuvre dans ce sens-là, quand je parle du mot liberté. Donc, ça, c'est un point qui est important. Et puis, un deuxième point, c'est que ce que je voulais, c'est vraiment créer au-delà d'un produit, c'était de créer une marque. avec tout ce que ça implique derrière. Je suis vraiment ravie qu'on puisse en parler aujourd'hui parce que c'est vraiment à la fois mon expertise et ce que j'aime créer, c'est comment tu fais pour que tu rentres dans un univers, un univers qui soit très global, au service du client. C'était les deux points qui me motivaient, être au service des clients, créer cette marque qui soit vraiment hyper fluide et puis du coup, pouvoir le faire à ma façon, avec ma vision.

  • anne

    C'est très réussi,

  • Marine Adatto

    bravo. Merci beaucoup Marie-Lou.

  • anne

    Dernière question. qui nommes-tu à ta place pour ce prochain épisode et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Je vais citer deux personnes pour des questions de mixité, d'égalité, d'insides totalement différents, tu vas voir. Je vais citer Flavie Prévost. Que tu as parlé précédemment. Voilà, exactement. Parce que je trouve que cette notion de salarié diversifié est déjà très chouette. Et j'ai envie de lui filer un petit coup de pouce aussi en disant... Je pense que c'est juste et qu'ils ont tous besoin de cette marque personnelle. Et que justement, il faut que ce soit pris en compte pour que ça fasse sens entre leur job, les points qu'ils peuvent tester en side project. Donc je trouve que c'est très chouette. Et puis elle a lancé l'incubateur Solopreneur. Donc finalement, quand tu es Solopreneur, c'est ta marque, tu vends toi. Même si on dit aujourd'hui que tu ne vends pas ton temps, tu vends des offres. Mais globalement, tu vas vendre ton expertise. Donc je pense qu'elle a des choses assez intéressantes à partager sur cette dimension-là, parce qu'elle a accompagné beaucoup de solopreneurs pour se dire comment je pars de mon expertise, j'en crée une marque et donc du coup j'en ai des produits, et qui sont peut-être décorrélés de mon temps justement, mais je crée un produit plus global. Donc je trouve que ça, je pense que c'est très intéressant. Et la deuxième personne, c'est Mick Levy. Mick Levy, il est C-Level chez Orange Business. Et globalement, son expertise, c'est vraiment toute la partie data décisionnelle et l'IA. Donc, ce qui est très intéressant, c'est que Mick, il a un profil, il est dans une entreprise qui est corporate, que tout le monde connaît, Orange. Alors, c'est dans une division business. Et en fait, il a créé, il a déjà, il a écrit un livre. Il y a... maintenant 3 à 4 ans, qui s'appelle Sortez vos datas du frigo. Donc il a cette capacité à vulgariser, à expliquer où est-ce qu'on en est sur la data et c'est quoi les bonnes étapes. Et finalement, en prenant beaucoup la parole sur cet angle-là, il a créé aussi sa marque personnelle autour de cet écosystème. Et aujourd'hui, il y a deux ans, ils ont créé un podcast avec Cyril Chaudoy. qui est hyper intéressant, qui s'appelle Trench Tech, qui est très axé sur l'IA, sur l'éthique autour de l'IA, donc bien avant un peu avant OpenAI et la grosse tendance. Et hyper intéressant, parce qu'ils reçoivent des personnes très high level, donc vraiment les propos sont vraiment très intéressants, et encore une fois ils le décryptent. Donc c'est vraiment, ils ont des scientifiques qui viennent, des ministres, enfin c'est vraiment très chouette. Et pour finir, Mick fait aussi des conférences sur l'IA justement. Et ce que je trouve intéressant, c'est que finalement, il a lui aussi, plus ou moins sans le savoir, créé sa marque personnelle. et elle rebondit, elle rejaillit sur Orange. C'est-à-dire que quand il va s'exprimer sur une conférence, que ce soit pour une grosse entreprise ou dans un salon, quand on lui demande d'intervenir, ça rejaillit aussi sur la marque Orange. Donc je trouve que c'est intéressant parce que finalement, il a créé autour de son expertise et de ses prises de parole, qui prennent différentes formes, une vraie marque d'explications. de vulgarisation, de partage qui vient à la fois un peu des corpos et puis de la mise en œuvre terrain.

  • anne

    Très intéressant. Je vais inviter les deux.

  • Marine Adatto

    Parfait. Avec plaisir.

  • anne

    Voilà. Merci beaucoup, Anne. C'était très intéressant. J'espère que vous aussi, vous avez pris toutes les notes nécessaires pour pouvoir refaire le podcast.

  • Marine Adatto

    C'était très chouette. Merci beaucoup,

  • anne

    Marine. C'était vraiment chouette. Je mets tous les liens, le lien de Twitch Show, tout en commentaire de l'épisode. Merci et à très vite.

  • Marine Adatto

    À très vite, Marine. Toi aussi. Salut. Salut.

  • anne

    J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    C'est une sorte de l'éternité, de l'éternité, de l'éternité. Oui, bien sûr. Oui, c'est vrai. C'est vrai.

Description

Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

  • Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

  • Les faire vibrer au rythme des moments forts de leurs clients.


Si tu veux contacter Anne, c'est ici 👉🏼 LinkedIn

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Transcription

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats sur une des marques. Dans les quelques derniers mois, il y a déjà eu 4000 startups créées, je parle en France, sur des produits IA. Comment émerger si on est dans son garage ?

  • anne

    Donc avec un mot, j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless.

  • Marine Adatto

    Ah oui.

  • anne

    Je trouve ça fantastique.

  • Marine Adatto

    C'est marrant parce que ce mot, je l'ai découvert dans la mode. C'était le début de ma carrière et j'étais dans un métier d'achat. J'étais à la direction des achats. sur une des marques. On fait intervenir des cabinets de tendance, on va à des conférences pour comprendre les orientations, la mode de demain à 18, 24, 36 mois, pour avoir des grands courants. et lors d'une de ces conférences, un des mots qui est ressorti, c'était la notion des fortless Et on était dans une ère full digital, plus ça va, plus on était en train de miniaturiser les choses, donc la tenue et le vestiaire de nos égéries commençaient à devenir de plus en plus miniatures, les mini-sacs versus l'oversize et tout ça. et finalement à la fin on finit par avoir tout dans son téléphone et voir moins quand on l'a sur sa montre et j'ai trouvé ce terme de se dire comment je fais pour que la vie soit effortless c'est à dire que finalement j'ai un peu tout à portée de main il faut que ça donne de l'impact mais avec le moins d'effort donc il faut être dans son flow donc j'ai trouvé que ce terme il était hyper fort et je me le suis vraiment approprié en me disant mais c'est dingue c'est exactement ce que j'aimerais si je devais écrire ma vie, je voudrais qu'elle soit effortless. C'est-à-dire que si je veux avoir un moment d'exception, je veux qu'en fait, y arriver le plus facilement possible. Si je dois créer mon entreprise, je veux que ce soit dans un flow où je sois le plus confortable possible. Voilà, tout comme ça. Et effectivement, Switcho, je l'ai vraiment créé comme ça, en me disant, si nous, on arrive à comprendre la problématique des équipes commerciales d'un point de vue data, performance, impact, si on arrive à bien le comprendre et à le redigérer et à faire simple, alors je pense que j'aurais réussi ma mission. Waouh !

  • anne

    C'est une grande mission. Donc, elle est basée sur trois points. Le contenu, la notion de tâche au quotidien et la data.

  • Marine Adatto

    Et tu vois, la data, t'en parlais tout à l'heure. Pour moi, c'est hyper important. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est à la fois très important, mais ça ne peut pas être que ça. Je m'explique. Aujourd'hui, il y a une polémique autour du métier marketing. Qu'est-ce qu'on attend du marketing ? comme en fait on est passé d'une décennie, enfin plus, où le marketing gérait des marques et des accès au marché, à un moment où on lui a dit qu'il faudrait générer des leads et de la data pour prendre les meilleures décisions, à un moment donné le métier du marketing c'est compliqué parce qu'il faut à la fois avoir une posture de marque, et se dire je dois viser long terme, mais on nous demande des résultats de court terme avec la justification héroïste de chaque action. Quand on fait de la notoriété, c'est pas héroïste. A court terme ça ne l'est pas. c'est certain. Par contre, ça implante les marques pour le long terme. On n'a plus besoin d'expliquer ce que fait Apple, Coca, voilà. Donc, la data, elle est hyper importante globalement, et c'est vrai que sur la partie commerciale, ils sont beaucoup plus data-driven naturellement, puisqu'en fait on les objectif depuis toujours sur le chiffre d'affaires, leur taux de transformation, leur pipe commercial, bref, le panier moyen, enfin le volume moyen de business dans le pipe. Donc c'est vrai que c'était déjà très data-driven, mais Encore une fois, et si je reviens sur ce que je disais tout à l'heure, la problématique, c'est entre le moment où il y a une interaction client et le moment où le commercial va pouvoir vraiment actionner, comprendre où sont ses actions prioritaires. Sans data, on ne peut pas le faire. Ce qui est à un moment donné, c'est plus nous qui avons le pouvoir. C'est le client. Et en fait, comprendre ce qui se passe chez le client, c'est du quasi impossible. Et c'est ça qu'on a réussi à faire. En fait, Switcho, en résumé, Marine, je te le dis à toi parce que je suis au micro dans ton studio. Switcho a réussi l'impossible. C'est fort. Je pense qu'avec ça, on a une belle tag. Il va falloir l'assumer pour les quelques mois, années à venir. Voilà, et donc c'est ce qu'on a voulu faire, c'est vraiment de donner le maximum de visibilité à des moments où en fait c'est le client qui a le pouvoir, et tout ça dans le respect du client. Donc la data dans ce ritual est clé, parce que c'est ce qui permet d'avoir ces données d'influence, d'intérêt, d'engagement, donc pour vraiment comprendre au mieux de quoi a besoin le client, et est-ce que c'est le bon moment, avec un grand respect du client, c'est vraiment ce qui m'anime. Et les deux autres points, c'est le quotidien. Parce qu'en fait, globalement, un commercial, lui, ce qui l'intéresse et pourquoi il fait ce métier, c'est l'interaction. Ce qui drive, c'est le moment où on va pouvoir échanger, se challenger, se dire est-ce que je vais pouvoir gagner la compétition, convaincre, créer de la relation, une vraie relation. Donc ce côté-là du commercial, il est hyper clé. Mais en fait, il n'y a que 30% de son temps qui est passé vraiment à l'interaction client. Donc c'est très faible. Ça veut dire qu'il y en a 70%. C'est des comptes rendus, remplir le CRM, faire des actions pour passer du temps sur des PowerPoints, faire des propositions commerciales. Donc il y a plein de tâches opérationnelles qui sont liées au métier et en fait c'est ça qu'on a voulu faire avec SwitchOC. C'est-à-dire que si j'enlève des parties qu'on peut rendre moins contraignantes, comme le contenu, trouver plus rapidement, pouvoir envoyer ou dupliquer plus rapidement des offres, les customiser. ne plus avoir de problème de délivrabilité, de proposition qui serait trop lourde parce que j'ai en plus une vidéo à envoyer ou un élément qui m'a donné le marketing qui est très lourd. Tout ça, on l'a complètement challengé, on l'a enlevé. Ce n'est plus un problème. Aujourd'hui, avec Switcho, on sait le faire en trois clics. C'est vraiment très simple. Et la deuxième chose, c'est qu'une fois que j'ai les contenus à dispo et que j'ai pu le partager, il faut que je puisse facilement le suivre. Et il faut que ça me permette de collaborer en interne pour me dire que toutes les strates de l'entreprise doivent l'avoir. Donc SwitchOS c'est ça, c'est quelque chose de très effortless. avec un grand respect du client, un vrai focus sur les contenus, parce que l'expérience de marque, elle va venir de là. Elle va venir d'un moment de comment je fais pour aller jusqu'au bout du déploiement, de l'exécution. Donc il faut aider sur cet aspect-là, contenu. Et puis la data, pour être beaucoup plus efficace dans les efforts. Plutôt que de relancer à l'aveugle, plutôt que de ne pas savoir qui est mon interlocuteur, en fait, je le sais aujourd'hui. Et en le sachant, on apporte énormément de valeur, parce que du coup, on va s'adapter. On va beaucoup mieux s'adapter. et le client est bénéficiaire de ça.

  • anne

    Oui, il n'y a pas de multi-relance, on sait à quel moment est-ce qu'il est enfin dispo pour faire du business.

  • Marine Adatto

    Ça n'enlèvera jamais les rituels. En fait, on ne vient jamais enlever dans un agenda, on met toujours ce moment de relance ou de nurturing. Par contre, se dire qu'on ne s'épuise pas et qu'en fait on reste serein, parce qu'en fait on a l'info, ça nous assure le moment où si j'ai fait mon job commercial d'avoir fait ma première ou ma deuxième relance, je vais peut-être m'arrêter. En fait, le deal va repartir dans trois mois. En fait, là, je vais le savoir et je vais pouvoir de nouveau me dire, est-ce que je peux vous donner une autre information ? Est-ce qu'on peut refaire un point ? Quelles sont les informations sur ce sujet-là qui pourraient vous aider à aussi maturer le sujet chez vous ? Ça change complètement cette notion parce qu'elle n'est pas linéaire aujourd'hui la vente. Donc, en fait, il faut pouvoir être présent dans cet rythme. C'est pour ça que je parle beaucoup de vibrer au rythme du client. C'est en comprenant le moment pour lui, on s'assure d'être là au bon moment avec les bonnes informations.

  • anne

    Et alors toi tu es allé plus loin que juste créer une audience sur LinkedIn, tu as créé une communauté SweetShow. Pourquoi est-ce que tu as créé une communauté SweetShow ?

  • Marine Adatto

    Alors pour moi, le sujet à la base c'est de me dire que seule je ne ferais rien d'incroyable. Je ne ferais rien d'incroyable. Je n'ai jamais voulu faire une aventure entrepreneuriale où j'étais seule, sans écosystème. L'objectif aujourd'hui, c'était vraiment d'avoir des métiers, des personnes qui ont la même vision du service client au sens comment j'ai envie de développer mon business ? avec des cibles qui peuvent être très proches ou un peu plus éloignées. Et en fait, à ce moment-là, naturellement, je me suis dit, en fait, je veux un écosystème de partenaires. Et nous,

  • anne

    on a Tu sais, parce que je dis communauté, c'est plus un écosystème qui deviendra ou qui est devenu un peu une communauté. Exactement. Mais finalement, ton sujet initial, c'était un écosystème.

  • Marine Adatto

    Oui. Pour nous, l'objectif, c'était vraiment d'avoir un écosystème de partenaires qui a des enjeux communs, qui a des expertises assez différentes et qui, quand on se mélange, on a une intelligence collective incroyable. On va beaucoup plus vite, on partage des choses très opérationnelles. et en gros on a créé un écosystème qui a effectivement comme tu le dis vocation à être une communauté mais encore une fois petit pas par petit pas il faut itérer, tester, voir ce qui fonctionne quelles sont les attentes, comment on crée ce lien et ça crée un lien de proximité qui est hyper intéressant avec les partenaires parce que vraiment on se voit tous les mois, on échange, on interagit on a en fait des rendez-vous d'échange avec des partages très pragmatiques ça dure... pour être très précis, 35 minutes. Tout est minuté et l'objectif, c'est de valoriser chaque partenaire pour dire, voilà, le partenaire fait ça, est-ce que vous avez des questions pour lui ? Voilà ce qu'il va pouvoir vous présenter et moi, je présente les offres. Et l'objectif, c'est vraiment qu'on comprenne ce que chacun fait parce qu'en fait, on a des synergies dingues. à créer ensemble et ça a déjà commencé c'est fort du coup ce que ça t'apporte c'est de la visibilité ouais Visibilité, des leads, parce qu'en fait on a des écosystèmes et des clients qui sont parfois dans les mêmes univers. Donc l'objectif c'est visibilité pour les uns et les autres, des leads, et puis d'avoir en fait un écosystème sur lequel on peut être apprenant sur des marchés assez différents, mais ça nous permet d'être beaucoup plus pertinent avec nos propres clients en fait. Donc c'est les trois points. Communauté apprenante, dans laquelle on peut faire du business et vraiment se revendiquer. il y a une société qui a besoin et qui a un des partenaires qui fait ce genre de service, tout le monde connaît son offre, peut le retrouver. On a une data room qui est partagée avec toutes les offres de tout le monde et les replays. Enfin bref, c'est vraiment hyper objectif business entre nous et la visibilité, puisque ça permet aussi aux uns et aux autres d'interagir, de pouvoir rebondir sur des sujets, sur les réseaux, sur LinkedIn par exemple. Donc visibilité, oui.

  • anne

    Donc d'abord un écosystème qui devient une communauté et demain un collectif.

  • Marine Adatto

    Et demain, un collectif, j'ai envie de dire qu'on l'a déjà quasiment un peu. C'est-à-dire qu'on commence déjà à faire des projets sur des clients communs. Donc, c'est le démarrage. Mais je pense que oui, je pense que quand on sera suffisamment… Quand on aura bien compris les offres des uns et des autres, je pense que pour faire un collectif, il faut forcément avoir très bien compris l'expertise des uns et des autres. La communauté, maintenant, on l'a commencé en octobre, je crois, l'année dernière. Donc, on n'a pas encore un an. Donc, il faut encore partager, échanger. Et au fur et à mesure, les liens vont se faire. Et la compréhension des offres va être très bonne.

  • anne

    Je te propose un petit jeu maintenant.

  • Marine Adatto

    Allez.

  • anne

    T'es prête ? Tu es joueuse ? Oui,

  • Marine Adatto

    oui.

  • anne

    Je vais te poser plein de questions en rafale. OK. Il faut que tu me répondes du tac au tac. Tu pourras revenir sur trois questions à la fin. T'es prête ?

  • Marine Adatto

    C'est parti.

  • anne

    As-tu peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Est-ce qu'il faut mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. La plus folle qui me soit arrivée... avoir quelqu'un qui me... Alors, c'est orienté réseaux sociaux, du coup, mais avoir quelqu'un qui me tag et un business qui se fait directement, quasiment dans le poste.

  • anne

    Magnifique. Est-ce que tu as déjà été plagiée ?

  • Marine Adatto

    Je ne sais pas.

  • anne

    Les réseaux sont un job à plein temps ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Bientôt, bientôt, bientôt.

  • anne

    T'as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, sincèrement non.

  • anne

    Pour ou contre les selfies ascenseurs ?

  • Marine Adatto

    J'ai beaucoup de mal.

  • anne

    Tu fais des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Pas beaucoup.

  • anne

    La série que tu binges ?

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • anne

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Insta.

  • anne

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn.

  • anne

    Avec quelle marque t'aimerais faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Canva.

  • anne

    Tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Très souvent.

  • anne

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Photo selfie. C'est déprimant.

  • anne

    Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui, LinkedIn en tout cas.

  • anne

    Est-ce que tu passes souvent dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Dans ma vie d'avant plus... Et ça commence là.

  • anne

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non, pas encore.

  • anne

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Pokéball, saumon.

  • anne

    Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Ouais, je... Je pense que je vais quand même dire celui-là, c'est La Cité de la Peur. Il y avait aussi Les Bronzés font du ski. Les deux, c'est du haut niveau.

  • anne

    Mais on découvre à chaque fois des nouvelles blagues. Mais c'est ça !

  • Marine Adatto

    C'est un peu le haut regard.

  • anne

    Il y a des blagues dans la blague, etc.

  • Marine Adatto

    Et là, on se dit, oh là là, mais quelle profondeur cinématographique, c'est incroyable.

  • anne

    Quand même, le film dans le film, c'est de la peur. On est quand même limite sur du lelouch, quoi. Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    Euh... Sois simple.

  • anne

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Fais comme je te dis.

  • anne

    Le métier que tu rêvais de faire enfant ?

  • Marine Adatto

    Aventurier.

  • anne

    La chanson que tu aurais aimé écrire ?

  • Marine Adatto

    Là-bas.

  • anne

    Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Hum... Orateur.

  • anne

    Pas mal. Ton plaisir coupable ? Avouable.

  • Marine Adatto

    Oui, je réfléchis entre... Est-ce que c'est l'apéritif entre amis, le chocolat en venant ? Il y a des polémiques qui sont assez importantes. Je dirais l'apéritif. Le chocolat est beaucoup sorti. Oui, c'est pour ça que je me dis qu'il faut faire un peu plus original. Ça va faire un peu alcoolique, mais cependant, c'est quand même dire non à ça.

  • anne

    la vérité avec les copines c'est compliqué c'est vrai que c'est sympa le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    bonne question c'était avec les enfants c'était un un animé le premier film que tu as vu au cinéma ? le premier le grand bleu est-ce que tu as une phobie ? Les serpents, certainement.

  • anne

    T'es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Le dernier de la classe, du fondateur de Danone.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un conseil qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Test, t'as rien à perdre.

  • anne

    Ça, c'est un truc débronzé, ça.

  • Marine Adatto

    Oui, aussi. Oui, oui, oui,

  • anne

    les fonds,

  • Marine Adatto

    ça.

  • anne

    Ça va marcher. Est-ce que ça crée une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Oui, dans ma vie d'avant, effectivement. On a fait un produit connecté. C'était important.

  • anne

    Ton chiffre d'affaires est-il lié à ta présence sur les réseaux ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne peux pas dire ça.

  • anne

    Est-ce que tu as été approchée par des investisseurs grâce à tes contenus ?

  • Marine Adatto

    Alors oui.

  • anne

    Ta stratégie du contenu influence directement la croissance de ta boîte ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant. Non. Tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Tes contenus sont-ils un avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Oui, je pense.

  • anne

    Est-ce qu'il faut avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • anne

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ? Non. Non ? Est-ce que tu as déjà regretté un poste ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    L'authenticité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah, j'aurais aimé répondre oui à cette question, mais malheureusement j'en suis pas encore là, donc je dirais non, mais à regret.

  • anne

    Et la quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Ah non, ça c'est sûr que non.

  • anne

    Est-ce que les réseaux sociaux sont indispensables au succès ?

  • Marine Adatto

    je pense qu'aujourd'hui oui pourquoi je pense qu'aujourd'hui en fait avoir juste une offre on est dans un monde qui est complètement débordant d'offres il suffit de regarder si on prend juste les courants il ya dans les quelques derniers mois il ya déjà eu 4000 start up créé donc je parle de en france sur des produits ya comment émerger si on est dans son garage ça marche pas. Donc, c'est pour ça que je réfléchissais. Je pense vraiment qu'aujourd'hui, un des canals les plus efficaces pour émerger et avoir une posture, les réseaux sociaux en font partie, il faut vraiment l'utiliser, parce que c'est du... Alors, il y a du paid media, mais il y a quand même beaucoup de rich et de earned media. Donc, pour moi, les réseaux sociaux, oui, c'est un point hyper important aujourd'hui.

  • anne

    Et est-ce qu'ils sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    Trop influent, c'est juste un courant très profond au sens où avant on allait être influencé par du mass-média, de la télé, de la radio, de l'affichage. On allait être influencé parce que dans la rue, quand on allait faire du shopping, on allait voir telle enseigne, telle marque, tel magasin. Aujourd'hui, le mass-média a perdu des paires de marché face aux réseaux sociaux. Le retail, si on prend le commerce, le taux de trafic descend de 15% chaque année. Donc ça montre bien qu'il y a d'autres canaux aujourd'hui de visibilité d'acquisition. Les réseaux sociaux en font largement partie, pour ne pas dire que c'est le numéro 1. Donc aujourd'hui, penser qu'on peut créer une marque, être absent sur les réseaux sociaux ou peu présent, me semble dénué de sens, voire impossible.

  • anne

    Est-ce que tu as peur quand tu appuies sur le bouton Publier

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Tes réseaux sont-ils une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • anne

    Est-ce que tu as décroché des rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ton audience ?

  • Marine Adatto

    Alors inaccessible, je n'irai pas jusque là, mais effectivement où tu te dis que ça va être compliqué et où en fait tu y arrives.

  • anne

    Peut-on dire que tu es hyper connecté ?

  • Marine Adatto

    Oui, quand même.

  • anne

    Est-ce une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Alors dans mon cas, vraiment, oui parce que j'ai envie de bien le faire. Sa marque personnelle, c'est soi, c'est ce qu'on véhicule, c'est les valeurs qu'on a envie de porter. Donc la pression elle vient vraiment du fait, j'ai envie de dire, d'être alignée avec ce qu'on propose, donc ce niveau de qualité dont tu parlais là tout à l'heure. Donc oui il y a quand même une auto-pression, mais comme un compétiteur qui se prépare et qui n'a pas envie de rater le moment fatidique de la compétition. De la même façon, oui ça met une certaine pression de se dire je veux être alignée, parce que que ça fasse un flop ne me pose pas trop de problèmes, sincèrement ça arrive et je veux dire, c'est pas grave. Par contre, que finalement je ne sois pas alignée avec eux, parce que j'ai essayé de prendre des propos d'autres, ou que ce n'est pas exactement le sens de ma pensée, ça me pose un problème.

  • anne

    Doit-on tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ah non mais clairement moi j'ai beaucoup de mal avec ça. Donc non, le selfie, le plat, le resto, il y a plein de choses, j'ai quand même beaucoup de mal avec ça. Je pense qu'après il y a une façon de le raconter malgré tout. C'est-à-dire qu'on peut très bien partir d'un moment, partir d'une expérience et raconter l'histoire, ce qui fait qu'on embarque beaucoup mieux. Donc je pense que... en ce sens, on peut quelque part un peu tout raconter, mais c'est vrai qu'après, il y a des situations, sincèrement, quand il n'y a pas de la fameuse création de valeur, si on ne crée pas de la valeur avec un sujet, non, je ne vois pas l'intérêt.

  • anne

    Tu t'es déjà dit que tu avais tout arrêté ?

  • Marine Adatto

    Alors, tout arrêter... Oui. Oui, mais là c'est de l'introspection personnelle, c'est de se dire, de juste remettre en perspective ses valeurs et de se dire finalement est-ce que je suis dans le droit chemin, est-ce que je délivre bien ce pourquoi, justement sa propre vision personnelle. Et puis il y a des moments de la vie où on a des accidents proches de soi et on se dit finalement est-ce qu'on est au bon endroit. Donc c'est plus ça qui est questionnant et je trouve ça plutôt sain de se poser ces questionnements, c'est pour ça quand tu me demandes effectivement est-ce que je suis réseau addict. ou est-ce que c'est vraiment j'ai toujours cette ambivalence de dire pour moi j'adore je trouve que c'est hyper stimulant de voir toute cette énergie sur le réseau de se dire qu'on crée quelque chose qui est vraiment sa propre marque ou la marque de son entreprise donc je trouve ça très intéressant mais il faut toujours aussi raison garder ou tout du moins avoir ce recul de dire qu'est-ce que je suis en train de construire donc c'est vrai que raison pour laquelle oui à la question est-ce que tout plaqué ? Oui je pense que oui

  • anne

    Est-ce qu'il faut écrire pour les algos ou pour les humains ?

  • Marine Adatto

    Je suis trop humain sensible, humain.

  • anne

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui, au moins... Et c'est là où j'ai encore, je pense, un peu de travail à faire, c'est l'alignement. En fait, pour moi, le prérequis, c'est si on est hyper à l'aise avec ce qu'on dit et qu'on délivre, on est très fort. On est très fort, justement, c'est toute l'authenticité dont on parlait tout à l'heure. Pour moi, le prérequis, il est là. Si tu es authentique, forcément, tu parleras de ton expertise, de ce qui t'anime vraiment au fond de toi et tu trouveras des chemins de traverse pour raconter l'histoire, pour expliquer, pour donner de la valeur, expliquer des concepts. Je trouve qu'il y a des personnes qui sont très fortes sur ça pour venir expliquer des choses en simplifiant, en donnant de l'impact. Et du coup, cet alignement, il crée beaucoup de valeur, il crée beaucoup d'efficacité dans le message. Et ça crée à la fin une vraie marque parce qu'on reconnaît la personne pour son propos et du coup, tout ce qu'elle porte avec. Donc oui, pour moi, c'est ça, l'alignement.

  • anne

    Dernière question. A-t-on loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn avec 50 000 abonnés à 40 ans ?

  • Marine Adatto

    Alors si c'était le cas, j'aurais vraiment loupé ma vie. Qualité versus quantité, non, je pense que c'est un objectif, ce qui peut être marrant d'ailleurs de se dire je veux avoir ça, mais encore une fois c'est quelle audience on a derrière. Moi c'est vrai que j'ai une audience qui est extrêmement qualitative, c'est-à-dire que les gens sont vraiment impliqués quand je poste, j'ai un gros taux d'engagement et c'est un des points qui m'épate moi et quand j'en parle qui épate les personnes avec qui j'en parle. Donc voilà, c'est plutôt... pour moi, qualité. Et par contre, demain, quand je serai à 50 000, je reviendrai te voir en disant, Oui, tu comprends, les 50 000, il y a plus.

  • anne

    J'ai réussi ma vie. Tu me diras ça.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça.

  • anne

    Moi, je voulais revenir sur le livre, le dernier de la classe. Pourquoi ça a changé ta vie, ce livre ?

  • Marine Adatto

    En fait, ce que j'aime bien, c'est qu'il est un livre de doueur, bien avant l'heure. Et en gros il explique qu'il était complètement mauvais à l'école, qu'il était donc remisé au fond de la classe et que de toute façon il n'avait pas des bonnes notes. ce qu'on pourrait appeler un loser versus un doueur, mais ce n'était pas quelqu'un qui était bon à l'école. Et en fait, il explique comment, finalement, il a créé son empire. Et ça s'est fait de façon hyper simple, encore une fois, étape par étape. Et en fait, ce que j'ai retenu de ce livre, parce que je l'ai lu quasiment, je crois que je n'avais même pas 18 ans, ce que j'ai retenu de ce livre... c'est que, ah oui d'ailleurs qui m'a été recommandé par une personne qui, parce que j'ai fait une formation sur l'entrepreneuriat, j'ai choisi en fait dans mon école commerce une expertise sur l'entrepreneuriat, et du coup il me l'avait recommandé, donc c'était à 18 ans, et ça m'a vraiment bouleversé parce que je me suis dit, ouais finalement en fait on peut... construire des montagnes à partir d'une idée et d'un peu de courage en fait. Et il faut arrêter d'avoir peur de se tromper parce qu'en fait, tu ne sais pas, tu ne peux pas présager quand tu le crées jusqu'où ça va aller. C'était Ribou. Antoine Riboud. Ce qui m'a moins marquée, c'est que c'est un doueur avant l'heure, qui l'a monté un empire sur des produits du quotidien. Yaourt, laitage, et puis après tout ce qu'on connaît, il y avait une usine de verre dans tout ça. C'est un empire assez incroyable, et il était dernier de la classe. Donc je pense qu'avec du courage, une intelligence de situation relationnelle, je pense qu'il ne faut pas juger sur... sur juste ses performances scolaires.

  • anne

    Pourquoi Fais simple c'est un mauvais conseil ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi c'est un mauvais conseil ? Pour moi, ça résonne parce que j'ai toujours pensé concept. J'ai une approche conceptuelle quand j'explique les choses. Et quand on me dit fais simple pour moi, c'est très compliqué. Parce qu'en fait, c'est une démarche. Pour arriver à faire simple, il faut que je digère les choses, que je comprenne encore mieux les choses pour pouvoir les redonner de façon assez straight to the point Et donc, fais simple pour moi... c'est quelque chose qui est très dur à entendre, parce qu'en fait, on s'évertue, moi en tout cas je m'évertue à être audible et simple, et du coup c'est difficile, quand ce n'est pas quelque chose qui est inné, c'est difficile. Et tu vois, on parlait de Guillaume Moubech tout à l'heure, c'est vrai qu'il a cette capacité à simplifier les discours, qui pour moi, j'aime beaucoup ça, je trouve que ça rend les choses démocratiques, et je trouve que quand on reste dans du jargon, qu'on est compliqué, qu'on est dans des concepts, ça peut créer un éloignement, une distance qui n'est pas ce que je veux. Donc quand je dis Fais simple c'est un mauvais conseil. C'est juste que ce n'est pas si simple de faire simple.

  • anne

    C'est dur de faire simple.

  • Marine Adatto

    C'est très dur de faire simple. Et donc c'est pour ça que je dis Effortless Moi, ma mission, c'est vraiment de se dire comment je fais pour que quand je le délivre, ce soit le plus sans effort, le plus simple. Et ça me demande beaucoup d'énergie.

  • anne

    Est-ce qu'il y a certaines questions sur lesquelles tu veux revenir ? Je ne sais pas si tu veux poser.

  • Marine Adatto

    Non écoute, je pense que j'ai développé les idées que je voulais te partager, donc non, super.

  • anne

    Si tu devais tout recommencer à zéro, aujourd'hui, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors je pense qu'en premier, j'irais dans des événements, enfin je me mettrais dans des réseaux qui sont dans mon marché. Moi aujourd'hui je suis CEO d'une entreprise SaaS, je viens pas du SaaS, j'ai jamais fait de développement logiciel, on peut toujours dire que lancer des sites web c'est du digital mais c'est quand même très différent d'en avoir un abonnement de réfléchir au parcours client de cette façon là. Et j'ai découvert des écosystèmes qui sont hyper riches et qui m'auraient permis d'apprendre beaucoup plus vite. Et ça, c'est le premier conseil que j'aurais donné, c'est de choisir deux ou trois écosystèmes et d'aller à tous les events. Je pense par exemple à SaaS Stock, S-A-S Stock pour les produits SaaS. C'est des patrons de grosses scale-up qui prennent la parole pour expliquer en très one-to-few. On est 30, on est dans les bureaux. comment ils ont réussi à ce qu'ils aient comment est-ce qu'ils ont mis en place pour tester ce type de produits ou pour faire du product led bros c'est avoir de la croissance portée par son produit c'est très apprenant j'étais à la conférence de partout il ya très peu de temps c'était il ya un mois celle de penny lane le mois d'avant donc c'est vraiment du très haut niveau avec un décryptage hyper intéressant et qui permet alors il faut déjà avoir un petit socle mais globalement au fur et à mesure d'apprendre très vite les concepts et de se dire ok là peut-être nos go, d'avoir un esprit critique, de se faire un peu ses propres matrices. Donc ça serait un peu le premier conseil. Il y a des écosystèmes qui sont accessibles, ouverts, et qui permettent d'apprendre beaucoup plus rapidement. Je dirais que le premier conseil, c'est ça. Le deuxième que je donnerais, c'est de systématiquement, chaque semaine, rencontrer une nouvelle personne. Et ça, je trouve que dans cette notion, alors moi aussi, je vis cette aventure entrepreneuriale aussi pour ces interactions. Je trouve que ça crée beaucoup de valeur. Et c'est aussi ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai autour de moi une communauté des gens avec qui j'ai vraiment échangé. On a vraiment partagé des choses. Mais je trouve que ça apprend plein de choses et ça permet de partager de façon très simple. Donc, c'est pour ça qu'il n'y a pas que les réseaux sociaux. Il y a aussi la vraie vie, le IRL, In Real Life. Oui, je trouve que c'est le deuxième point, c'est ça, c'est de se dire, sortons de chez nous, faisons un café ou un e-café par semaine, ou un dej si on peut, pour rencontrer une personne. Et ça fait quand même une cinquantaine de personnes dans l'année, on va enlever quelques semaines en vacances, mais ça fait quand même du monde.

  • anne

    Et comment tu les choisis ces personnes ?

  • Marine Adatto

    Réseau de réseau, justement les événements. Tu peux très bien en sortir d'un rendez-vous, d'un événement, ça a stock. faire deux rencontres et te dire que ce serait super chouette qu'on puisse échanger sur nos pratiques dans les prochaines semaines. Oui, tout à fait. Je t'envoie mon agenda et on trouve un moment pour se prendre un café, un e-café ou un dej. C'est un exemple tout simple. Quand on a eu un premier échange... in situ, ça crée un lien qui est beaucoup plus fort que juste sur les réseaux. C'est pour ça qu'il y a toujours... Il y a les réseaux, mais je ne suis pas complètement réseau-dépendante, parce que pour moi, il y a aussi beaucoup de choses qui se passent en réel.

  • anne

    Ça se toque ? Ça se passe partout ?

  • Marine Adatto

    C'est beaucoup à Paris. Le prochain, je crois, est dans trois semaines. Et sinon, c'est un mouvement qui vient de Londres, qui est présent un peu dans tous les pays. Et là, ça a été relancé il y a quelques mois par une super société qui s'appelle Fincom. Vincent, qui est le DG, qui porte ça. Et c'est hyper chouette.

  • anne

    On mettra le lien dans les commentaires. Je pense que ça pourrait intéresser.

  • Marine Adatto

    Complètement.

  • anne

    Toi, quel est le conseil que tu aurais aimé recevoir quand tu t'es lancée ?

  • Marine Adatto

    Aller très, très vite crash tester. c'est à dire mais avec les moyens proche de zéro c'est à dire juste pitché et de la même façon vous avez une cible on a une cible aller dans un événement où cette cible est et tester vos juste le pitch ça coûte zéro il n'y a pas besoin de savoir faire un compte ou ainsi une landing page enfin c'est vraiment il ya rien de plus simple et ça permet de tester tout de suite plein de choses. Ça permet de tester du wording, de voir si dans le regard de l'autre, c'est compris, s'il y a de la valeur, comment il faut ajuster les choses. Donc je trouve qu'un des premiers points, c'est de profiter du monde réel pour ensuite aller faire son extension en digital et prendre la parole sur les réseaux. En fait, ça évite aussi parfois ce moment où on n'a pas de positionnement, où on ne sait pas exactement quel est le message. Ça permet d'aller vraiment straight to the point et on a le retour, le feedback. qui est qualitatif, ça équivaut aux études qualitatives, on parlait quanti, quali, c'est un peu la même chose, c'est que tu commences en vrai, et puis après derrière, une fois que tu as compris un peu mieux, peut-être que tu pars avec trois hypothèses, mais tu peux les tester en volumique sur les réseaux.

  • anne

    Oui, tu ne perds pas de temps, du coup tu peux... C'est tout de suite,

  • Marine Adatto

    et tu vois bien si ça fait un écho en face.

  • anne

    Comment tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense vraiment... que ça va être de plus en plus important. Parce que ça va, aujourd'hui, marque personnelle, très rapidement, on pense à CEO C-Level, encore plus dans le digital que dans les boîtes corporate ou de l'économie plus dite traditionnelle, et solopreneur, slash freelance, voilà. Or, En fait, aujourd'hui, c'est chaque personne à sa carrière. On voit que de plus en plus, on a fait une première partie de salariat et puis finalement, on veut entreprendre. Ou l'inverse, on commence par entreprendre, puis finalement, on peut faire un peu de salariat. Bref, tout se mélange. Et ça veut dire que je pense que... ce qui aujourd'hui est perçu comme un moyen de se vendre quand on est solopreneur ou quand on est C-level pour se faire identifier et faire identifier la marque qu'on a juste au-dessus de soi, ça va devenir complètement la norme d'avoir une présence sur les réseaux, de gérer sa propre marque au sens quel message, quelle est mon expertise, qu'est-ce que je peux partager, et ça va nous suivre tout au long de la carrière. Donc je pense... qu'aujourd'hui, on n'en a encore qu'au tout début de la marque personnelle, et que créer sa propre marque, encore une fois pour une vision de court terme et de long terme, ça va devenir un indispensable pour être complètement cohérent dans son parcours et dans sa posture, au moins en termes d'alignement sur ses valeurs. Parce qu'après, les offres, on sait qu'on peut aussi changer de boîte. Donc pour moi, c'est important.

  • anne

    Et comment est-ce qu'on fait pour ne pas être hyper dépendant des réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    dans ce contexte pour moi on en revient à c'est quoi la valeur de la création du lien que l'on crée c'est à dire que les réseaux sociaux permettent d'aller toucher plus de monde en un temps plus court ça n'empêche qu'il y a toujours une communauté early qui est beaucoup plus proche, très noyau et puis il y a des communautés qui vont se créfer au fur et à mesure et ça va faire un écosystème pour moi l'alternative clairement c'est aujourd'hui quand même le monde réel, là je voyais une conférence qui était sur le grand retour des salons que tout le monde avait dit mort, sauf qu'à un moment donné on a juste envie de voir son écosystème ses clients, ses partenaires ses prospects on voit aujourd'hui que sur les événements en fait la dimension intermédiaire du un peu happy few marche très bien là où un événement à 5000 ou 10000 personnes va peut-être un peu moins marché donc on voit que cette notion de créer du lien de façon assez deep profonde c'est hyper important et ça fait complètement le bon balancier avec je peux continuer à avoir une extension sur les réseaux c'est exactement la même chose si on prend sur le retail c'est on est exactement la même chose c'est dire qu'on a des e-shop enfin des shops qui sont des vitrines des concept stores. On va aller sur les champs, on va aller sur quelques concept stores et la suite en ligne ou chez des revendeurs. C'est exactement la même chose. Donc, il faut avoir des moments où on crée une relation très forte. Et ça, souvent, il y a cette notion de présentiel, de monde réel. Et puis, on va avoir l'extension sur les réseaux. Donc, pour moi, je pense qu'on est dans un moment où il y a quand même ces deux choses qui se contrebalancent.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une tendance émergente qu'on devrait surveiller ?

  • Marine Adatto

    Oui. Alors deux, à mon sens. Le premier, c'est sur la partie, si on reste sur la partie personal branding et images personnelles, c'est le salariat qui, en fait, teste des choses en side project. Il y a une personne qui est hyper intéressante à suivre en ce moment qui est Flavie Prévost, donc qui a lancé le podcast Le Board il y a très longtemps, enfin qui a lancé un écosystème et qui lance là une offre qui s'appelle Salariés diversifiés. Je trouve que c'est hyper juste. Je trouve que c'est vraiment dans l'air du temps. Les études montrent que les personnes en poste se posent la question de se mettre à un moment donné en freelance, en entrepreneur ou autre. Donc je pense que ça va dans le sens de la marque personnelle. Ça montre qu'on est dans l'entreprise et puis on a parfois soit un temps partiel, soit on a dégagé un peu de son temps pour faire un side project, ou alors on va être à un moment donné. auto-entrepreneur parce que c'est une aspiration quitte à revenir dans le salariat après l'un n'empêche pas l'autre donc je pense qu'il y a vraiment pour moi ce courant là je suis pressée de voir ce que ça va donner vraiment je suis très curieuse de voir ça et le deuxième point c'est sur l'IA sans surprise mais on peut tellement automatiser deux choses que pour moi l'IA va aussi redonner de l'importance aux vraies relations aux vraies interactions parce que l'IA va permettre d'automatiser encore plus la personnalisation, encore plus de contenu, quand on voit ce qui se passe sur le SEO, la création de contenu, le référencement, les posts LinkedIn fait en automatique, tout ce qu'on veut, à un moment donné, ce qui va quand même créer la différence, c'est ce moment où on se rencontre, on se parle, on se dit, est-ce que cette personne est intéressante, est-ce que c'est aligné, est-ce que c'est cohérent avec ce que j'ai vu d'elle en ligne, dans son jumeau numérique, si on devait utiliser des mots trendy du moment. Donc je pense que... L'IA Au-delà de la création d'images, de contenus, est-ce que c'est ChatGPT, Gemini, bref tout ça, pour moi l'IA va impacter quelque chose de très fort, c'est que ça va encore plus nécessiter d'interaction humaine. Parce qu'à un moment donné, on ne va plus savoir qui est qui, qui me parle. Mais attends, tu me parles chinois alors que je suis en visio, mais je croyais que tu ne savais parler que français. Ah bah oui, mais est-ce que c'était une IA derrière ? ça va être le flou artistique et à un moment donné, la vraie provision de foi sera quand même de se voir. Je pense que ça accentuera dans une certaine mesure l'importance de l'interaction en réel, en face à face, vivre quelque chose ensemble.

  • anne

    D'où l'intérêt de se dire rencontrer au moins une personne par semaine pour être dans la vraie vie.

  • Marine Adatto

    Exactement, dans la vraie vie, créer vraiment quelque chose d'hyper important.

  • anne

    C'est quoi la plus grande leçon que tu as apprise depuis que tu as lancé ton business ?

  • Marine Adatto

    La plus grande leçon que j'ai apprise, c'est une bonne question, c'est de compter sur ses clients. C'est-à-dire ? En fait, on se rend compte… Je me souviens, j'avais rencontré un entrepreneur qui avait malheureusement fermé sa boîte. dû fermer sa boîte et qui m'avait dit, tu vois, notre plus gros client, c'était Bouygues. On a fait des choses incroyables avec lui. On n'a jamais pris la parole ensemble pour dire qu'on avait bien bossé ensemble. Dommage. Dommage. Et en fait, ils sont contents les clients. Ils sont vraiment, s'ils sont fiers du partenariat, ils sont hyper satisfaits de partager leur expérience. Donc moi, ce que j'ai vraiment appris, c'est que les clients sont nos premiers ambassadeurs et qu'en fait, il faut s'en servir. Mais encore une fois, dans le bon sens du terme, il faut s'en servir, mais au sens où c'est vraiment des ambassadeurs de notre marque, quasiment une extension de nous-mêmes. Alors évidemment, les clients moins satisfaits le sont moins. mais globalement un client qui est engagé, il va vraiment être partie prenante et facilement venir à nos côtés. On a fait plusieurs interventions sur des salons ou sur des webinars avec des clients, on en fait très régulièrement, on en a encore prochainement avec une entreprise qui s'appelle Time to Pitch, très intéressante, ils interviennent sur BFM Business justement avec Fabrice Marcella sur toute la partie coaching de l'expression de valeur. On fait une restitution avec eux, ils sont clients de Switcho, on fait une restitution dans quelques semaines. C'est hyper intéressant, on vient croiser, ils expliquent vraiment pourquoi c'est utile pour eux, qu'est-ce qui fait qu'ils en soient arrivés à ce moment-là de se dire, qu'est-ce que je fais après mon rendez-vous, comment je gère mon impact, comment je peux suivre, est-ce que j'ai de la data ? Donc nous on importe ça, on va le partager. et ça vaut n'importe quel post LinkedIn en fait. Ça a beaucoup d'impact parce qu'on va vraiment parler du résultat et de ce que ça leur a apporté à eux. Donc oui, le premier point de ce que j'ai vraiment, ce qui est pour moi hyper important, c'est capitaliser sur les clients pour vraiment pouvoir raconter, expliquer. Parce que ça permet aussi de mieux comprendre là où on crée la valeur. Alors,

  • anne

    ça va très bien avec ton actu.

  • Marine Adatto

    Tu as raison. Elevate.

  • anne

    Qu'est-ce que c'est Elevate ?

  • Marine Adatto

    C'est vraiment notre actu du moment. Pour moi, c'est incroyable ce qu'on est en train de créer là.

  • anne

    C'est incroyable la transition que tu as fait, Marie.

  • Marine Adatto

    Je ne l'ai pas fait du tout. Je peux aussi dire ça. Tu as raison, ça fait aussi la transition. On parle de high touch, donc élevé. Mais oui, tu as raison, l'actu en ce moment, je trouve ça dingue parce qu'on est en train de créer un produit. qui a pour vocation très rapidement d'avoir ces données dont on parlait tout à l'heure, données d'intention, données d'influence, données d'engagement, sur les offres qui sont partagées. Donc en fait, on partage une proposition commerciale, et on va pouvoir suivre sa vie au sein du client, être là au bon moment, comprendre exactement quels sont les points d'intérêt, passer vraiment quelque chose de hyper simple. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je parlais du marché concurrentiel. On est dans un marché, la tech est quand même ultra concurrentielle, il y a plein de solutions pour faire plein de choses, apporter de la data, de l'expérience, de l'IA, de générer du contenu, donc il y a beaucoup de choses qui existent. La question c'est comment nous on peut apporter une valeur simple, court terme, qui permet déjà de changer complètement le niveau de jeu des équipes. C'est pour ça qu'on l'a appelé ElevAid, l'objectif c'est d'élever le niveau de relation avec le client. Ce qu'on est en train de lancer, c'est notre actu, on est dans liste d'attente, c'est vraiment chouette. On lance un produit qui permet en un clic de pouvoir partager de façon sécurisée tous ces documents et de pouvoir suivre l'engagement sur les offres, quelles qu'elles soient auprès des interlocuteurs. et la grande force de ce qu'on a mis en place c'est qu'on voit toutes les interactions. Donc ça veut dire que le fameux champion dont on parlait tout à l'heure, On décide, parce qu'à un moment donné, on dit je te parle plus à toi, donc j'ai l'impression que tu es quand même plus mon champion Mais en fait, là, on le voit en mapping. Donc, on a toutes les interactions avec des échelles de chaleur, tout ça en un clic. Donc, on lance ça et là, on fait tout l'été gratuit. C'est vraiment notre summer party Switch Show pour se dire que finalement, on sait qu'à cette période-là, on ne va plus avoir de retour client. Donc, ça nous permet de dire tester, vraiment, c'est facile et c'est une offre qui est vraiment… C'est moins de 10 euros, c'est vraiment… Ce n'est pas très cher.

  • anne

    Donc, c'est une appli ? C'est ça ?

  • Marine Adatto

    Oui, exactement. C'est dispo où ? C'est dispo sur le site Switcho. Donc là, je mettrai le lien aussi, parce que c'est vraiment early, c'est pour une communauté, donc Network and Family. Et en gros, effectivement, c'est une appli qui est accessible en SaaS. Donc, il faut avoir son compte Google et puis après, on se connecte Google ou Microsoft. Et c'est On trouve son champion. Exactement, on suit ses offres et on reçoit des notifications dès qu'il y a des interactions. Donc on sait qu'on sera forcément au rythme du client, même l'été et dans les mois à venir. C'est très chouette. Bravo.

  • anne

    Où est-ce que les auditeurs peuvent te contacter ou te suivre ?

  • Marine Adatto

    LinkedIn. Clairement, avec grand plaisir, je répondrai.

  • anne

    Est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Marine Adatto

    Ah si, peut-être une. Tiens, pourquoi tu as décidé d'entreprendre ?

  • anne

    Pourquoi as-tu décidé d'entreprendre ?

  • Marine Adatto

    C'est une excellente question. Merci. Pourquoi j'ai décidé d'entreprendre ? Alors, je pense qu'il y a une valeur forte qui est la liberté. J'aime bien le fait de pouvoir me dire, en fait, j'ai une vision, je vais pouvoir la mettre en œuvre. Donc, cette liberté de mise en œuvre dans ce sens-là, quand je parle du mot liberté. Donc, ça, c'est un point qui est important. Et puis, un deuxième point, c'est que ce que je voulais, c'est vraiment créer au-delà d'un produit, c'était de créer une marque. avec tout ce que ça implique derrière. Je suis vraiment ravie qu'on puisse en parler aujourd'hui parce que c'est vraiment à la fois mon expertise et ce que j'aime créer, c'est comment tu fais pour que tu rentres dans un univers, un univers qui soit très global, au service du client. C'était les deux points qui me motivaient, être au service des clients, créer cette marque qui soit vraiment hyper fluide et puis du coup, pouvoir le faire à ma façon, avec ma vision.

  • anne

    C'est très réussi,

  • Marine Adatto

    bravo. Merci beaucoup Marie-Lou.

  • anne

    Dernière question. qui nommes-tu à ta place pour ce prochain épisode et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Je vais citer deux personnes pour des questions de mixité, d'égalité, d'insides totalement différents, tu vas voir. Je vais citer Flavie Prévost. Que tu as parlé précédemment. Voilà, exactement. Parce que je trouve que cette notion de salarié diversifié est déjà très chouette. Et j'ai envie de lui filer un petit coup de pouce aussi en disant... Je pense que c'est juste et qu'ils ont tous besoin de cette marque personnelle. Et que justement, il faut que ce soit pris en compte pour que ça fasse sens entre leur job, les points qu'ils peuvent tester en side project. Donc je trouve que c'est très chouette. Et puis elle a lancé l'incubateur Solopreneur. Donc finalement, quand tu es Solopreneur, c'est ta marque, tu vends toi. Même si on dit aujourd'hui que tu ne vends pas ton temps, tu vends des offres. Mais globalement, tu vas vendre ton expertise. Donc je pense qu'elle a des choses assez intéressantes à partager sur cette dimension-là, parce qu'elle a accompagné beaucoup de solopreneurs pour se dire comment je pars de mon expertise, j'en crée une marque et donc du coup j'en ai des produits, et qui sont peut-être décorrélés de mon temps justement, mais je crée un produit plus global. Donc je trouve que ça, je pense que c'est très intéressant. Et la deuxième personne, c'est Mick Levy. Mick Levy, il est C-Level chez Orange Business. Et globalement, son expertise, c'est vraiment toute la partie data décisionnelle et l'IA. Donc, ce qui est très intéressant, c'est que Mick, il a un profil, il est dans une entreprise qui est corporate, que tout le monde connaît, Orange. Alors, c'est dans une division business. Et en fait, il a créé, il a déjà, il a écrit un livre. Il y a... maintenant 3 à 4 ans, qui s'appelle Sortez vos datas du frigo. Donc il a cette capacité à vulgariser, à expliquer où est-ce qu'on en est sur la data et c'est quoi les bonnes étapes. Et finalement, en prenant beaucoup la parole sur cet angle-là, il a créé aussi sa marque personnelle autour de cet écosystème. Et aujourd'hui, il y a deux ans, ils ont créé un podcast avec Cyril Chaudoy. qui est hyper intéressant, qui s'appelle Trench Tech, qui est très axé sur l'IA, sur l'éthique autour de l'IA, donc bien avant un peu avant OpenAI et la grosse tendance. Et hyper intéressant, parce qu'ils reçoivent des personnes très high level, donc vraiment les propos sont vraiment très intéressants, et encore une fois ils le décryptent. Donc c'est vraiment, ils ont des scientifiques qui viennent, des ministres, enfin c'est vraiment très chouette. Et pour finir, Mick fait aussi des conférences sur l'IA justement. Et ce que je trouve intéressant, c'est que finalement, il a lui aussi, plus ou moins sans le savoir, créé sa marque personnelle. et elle rebondit, elle rejaillit sur Orange. C'est-à-dire que quand il va s'exprimer sur une conférence, que ce soit pour une grosse entreprise ou dans un salon, quand on lui demande d'intervenir, ça rejaillit aussi sur la marque Orange. Donc je trouve que c'est intéressant parce que finalement, il a créé autour de son expertise et de ses prises de parole, qui prennent différentes formes, une vraie marque d'explications. de vulgarisation, de partage qui vient à la fois un peu des corpos et puis de la mise en œuvre terrain.

  • anne

    Très intéressant. Je vais inviter les deux.

  • Marine Adatto

    Parfait. Avec plaisir.

  • anne

    Voilà. Merci beaucoup, Anne. C'était très intéressant. J'espère que vous aussi, vous avez pris toutes les notes nécessaires pour pouvoir refaire le podcast.

  • Marine Adatto

    C'était très chouette. Merci beaucoup,

  • anne

    Marine. C'était vraiment chouette. Je mets tous les liens, le lien de Twitch Show, tout en commentaire de l'épisode. Merci et à très vite.

  • Marine Adatto

    À très vite, Marine. Toi aussi. Salut. Salut.

  • anne

    J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    C'est une sorte de l'éternité, de l'éternité, de l'éternité. Oui, bien sûr. Oui, c'est vrai. C'est vrai.

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