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Épisode 2/3 |  Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show. cover
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Épisode 2/3 | Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show.

Épisode 2/3 | Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show.

23min |05/07/2024
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Épisode 2/3 | Créer une marque personnelle forte : La masterclass de Anne Bluteau fondatrice de Sweet Show.

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Description

Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

  • Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

  • Les faire vibrer au rythme des moments forts de leurs clients.


Si tu veux contacter Anne, c'est ici 👉🏼 LinkedIn

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Transcription

  • Marine Adatto

    Tu m'as fait une masterclass sur la création de marques.

  • Anne Bluteau

    D'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque. Mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ?

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyperconnecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Quand on a préparé cet épisode, tu m'as fait une masterclass sur la création de marque. Je te propose de le partager avec les auditeurs parce que vraiment, c'est le moment où il faut prendre le stylo. C'est extrêmement intéressant et c'est surtout que ce qu'on s'était dit, finalement, c'est que c'est exactement la même chose quand on se crée une marque personnelle. Donc, il y a huit étapes. Je te nomme les étapes et puis toi, tu développes.

  • Anne Bluteau

    Parfait.

  • Marine Adatto

    La première étape, c'est la vision.

  • Anne Bluteau

    La vision, quand on veut créer une marque, déjà, il faut savoir ce qu'on a envie d'apporter. Quand on est très aspirationnel, on va parler de ce que je veux apporter au monde. On est vraiment à une dimension qui dépasse l'opérationnel. C'est de se dire ce que je veux, moi, finalement, changer ou apporter. Et c'est ce qui va être un indicateur fort de ma différenciation. Dans les exemples, on pourrait dire je veux apporter au monde quelque chose qui a un impact positif dans le quotidien, un produit très quotidien. A l'inverse, on pourrait aussi dire je veux finalement transmettre un héritage quelles que soient les étapes de ma vie. ou de la vie de ma famille ou de ma vie professionnelle ? Et bien là, on voit bien déjà qu'on ne voit pas du tout ce même territoire. Quand on parle d'héritage versus le quotidien, on ne va pas délivrer la même chose. Et on peut le transposer, que ce soit du digital ou que ce soit des produits, goods ou autres, ou du service. Donc ça, c'est la première chose. C'est d'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque.

  • Marine Adatto

    Alors, un deuxième point, c'est à qui on veut l'apporter ?

  • Anne Bluteau

    Donc, la deuxième chose, c'est effectivement de cibler un marché. On parlait tout à l'heure des communautés ou de l'écosystème, des interactions. Si on n'a pas quelqu'un en tête, que ce soit un persona, un... un consommateur idéal, si on ne l'a pas en tête, on va créer pour tout le monde et personne. De toute façon, ça n'ira jamais. Ça sera à la fois trop large, donc personne ne se reconnaîtra, et pas du tout focus. Le message ne touchera personne. La deuxième chose, c'est d'établir le qui. Dans ce qui, il y a un outil qu'on utilise qui s'appelle la plateforme de marque, qui est en fait un... Un précepte qui permet de venir poser les valeurs, le qui, la mission, la vision. Donc c'est vraiment un document qui pose un ADN et un pilier très fort, mais avec un gros sujet autour qui est vraiment le qui, à qui je m'adresse. Et si on n'a pas déjà cette réponse-là, c'est quand même compliqué derrière d'être hyper aligné quand on ne sait pas, en vision très macro, à qui on veut s'adresser.

  • Marine Adatto

    Ensuite, il y a comment je vais l'effectuer ?

  • Anne Bluteau

    Le comment, il peut se traduire de différentes façons, mais globalement, on va très vite arriver sur le produit. C'est-à-dire que c'est quelle solution on va apporter pour résoudre ou accompagner cette vision et du coup apporter de la valeur à la cible qu'on a définie. Et c'est vrai que sur le comment, souvent, il y a cette notion d'offre qui va être très vite associée à une notion de comment je pousse mon offre ou comment je la mets à disposition de mon audience, de ma cible, de mon marché. Donc là, on va se parler de distribution. Est-ce qu'on va passer sur du digital ? Est-ce que c'est de la valorisation sur Instagram si c'est très visuel ? Ou alors, est-ce que c'est LinkedIn ? Ou est-ce que c'est un site web ? Ou est-ce que j'ai des revendeurs ? Donc le comment on va commercialiser, ça fait partie du comment. Donc il y a vraiment cette notion d'offre. Et il y a la notion de la commercialisation. Et à chaque fois, on va se poser la question, est-ce que c'est bien cohérent avec ce que j'ai dit juste avant ? Parce qu'on va aussi parler du packaging de l'offre. On va se dire, comment je fais pour le clarifier ? Et dans les mots qu'on va choisir, ou dans le visuel, si c'était un produit de grande consommation, on ne va pas mettre la même chose. Si j'ai un packaging très noir, très luxe, je vais envoyer dans un univers qui n'est pas le même que si j'ai quelque chose de très play school, de très coloré et ludique. Donc, on va vraiment associer, une fois qu'on a défini notre vision, nos cibles avec notre plateforme de marque, on va vraiment réfléchir à ce que le comment soit très aligné avec ce qu'on a décidé juste avant.

  • Marine Adatto

    Et donc, c'est la même chose quand tu crées ta marque personnelle, tu crées ton profil,

  • Anne Bluteau

    par exemple,

  • Marine Adatto

    LinkedIn. C'est aussi tes couleurs, tes marqueurs.

  • Anne Bluteau

    C'est ça. Et donc, on va appeler ça, par exemple, une plateforme aussi d'univers graphique. Et ça rejoint ce que tu disais, c'est qu'effectivement, on va utiliser des codes qui sont reconnaissables et qui positionnent sa marque personnelle pour mettre les personnes de façon le plus simplement possible, visibles et reconnaissables.

  • Marine Adatto

    Et alors, il y a aussi des extensions, des suites logiques, les partenariats, les saisonnalités. Ça, ça va aussi avec ce point de comment on peut le mettre en place, on le fait connaître et comment on le met en place. Ensuite, il y a la partie déclinaison liée à la représentation de la marque. Comment je concrétise cette marque ?

  • Anne Bluteau

    C'est vrai que si on reste juste sur une dimension très haute, on va avoir une approche assez macro. Là, l'objectif, c'est de se remettre dans l'opérationnel terrain et de se dire qu'il y a forcément une notion d'agenda, de rythme qui va permettre de venir exprimer les différentes facettes. Parce qu'on ne va peut-être pas dire la même chose à des moments donnés. Quand je suis en entrée de saison ou quand je suis en train de finir mon quarter pour finir mes chiffres d'affaires, ou si je suis dans des moments forts comme les fêtes de fin d'année, on va avoir des postures différentes. Donc la notion de l'agenda, elle va aussi impacter effectivement le comment en fait, qu'est-ce que je mets en avant et comment je le valorise. Donc la marque, elle n'est pas uniforme dans le temps. Si on la prend en fait sur une timeline, on va voir qu'en fait elle prend différentes facettes pour vivre en fait, pour ne pas être juste... aseptisée, mais vraiment pour donner des moments un peu plus haut, un peu plus bas. Et c'est ce qui va faire qu'on la rend vivante.

  • Marine Adatto

    Est-ce que ça veut dire que si on remonte au niveau de la vision, il faut d'ores et déjà savoir comment elle vit, s'il y a de la saisonnalité, etc. En tout cas, l'envisager pour se dire que c'est quand même un produit qui va pouvoir vivre tout le temps et qui sera ponctué de moments plus forts.

  • Anne Bluteau

    Oui. Alors je pense qu'en réalité, quand on crée vraiment, on a quelques points phares. Des moments phares, alors le produit phare déjà, on revient au corps, le produit phare il est hyper important parce qu'il faut qu'on puisse, en réfléchissant à la marque, avoir un produit emblématique. Si on dit Apple, on pense à de l'iPhone. Donc ce produit phare, c'est un peu comme ça qu'on commence l'histoire. Mais c'est vrai que, donc ce que je veux dire, c'est qu'on ne pense pas tout de suite forcément dans la vision à se dire là attends, qu'est-ce que je ferais dans six mois, six et puis à cette étape de l'année ? Par contre, naturellement, quand on le vit, on dit il faut répéter les messages Mais c'est vrai que quand on répète toujours le même message, à un moment donné, on se dit mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ? Si mon produit phare c'est ça, que mon offre c'est ça, que ma cible c'est ça, alors effectivement on peut angler les messages et on va trouver à raconter une histoire. Mais à un moment donné, ce qui est intéressant, c'est justement de remettre une temporalité pour venir raconter l'histoire de façon hyper contextuelle. hyper contextuel. Si je suis sur la rentrée scolaire, on sait qu'il y a un redémarrage, qu'il faut redonner une dynamique. Peut-être qu'on va aller chercher un partenariat avec une marque qui est très forte sur cette période-là. Sinon, c'est un peu moins notre moment phare. Du coup, on va faire un partenariat et ça va nous permettre de réengager sur un moment qui était un peu délaissé dans notre propre marque. C'est vrai qu'on n'anticipe pas tout. La vision est très macro. Par contre, dans l'opérationnel de la vie de la marque, Là, pour le coup, oui, on va essayer de couvrir le maximum de territoire en réfléchissant les choses pour être dans le contexte.

  • Marine Adatto

    Et finalement, répéter un message, ça répond à la problématique de mais je vais saouler les gens si je répète tout le temps Oui, mais tu le répètes de manière différente, et tu le répètes parce que justement, tu as créé aussi des moments spécifiques. Le message, ou en tout cas le fond, est toujours le même, mais tu le travailles différemment selon les moments.

  • Anne Bluteau

    Et c'est vrai que sur l'environnement mode, c'est quelque chose qui est très travaillé. Parce qu'évidemment, déjà il y a la saisonnalité, bon c'est un accord, mais il y a aussi tous les partenariats. C'est-à-dire qu'en fait, si on fait un partenariat entre une marque et un créateur africain, par exemple, qui a vraiment ce savoir-faire d'avoir des textiles très marqués, très imprimés, en fait ça va tout de suite envoyer raconter une histoire qui est très impactante. C'est ce qu'on appelle, et ce que les anglo-saxons appellent le merchandising de l'offre. Ça, en fait, on peut le reproduire sur sa marque personnelle. On peut venir merchandiser, venir donner une autre façon de lire son actualité et son offre à des moments donnés, en s'associant, en faisant des focus sur des périodes données. Il y a plein de façons de le faire, mais pour que vraiment, ça ne reste pas une marque corporate, finalement. On est juste... En fait, avec toujours le même discours, on peut vraiment lui donner des couleurs au sens propre et au sens figuré pour le coup.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça, qu'il y ait une vibration aussi.

  • Anne Bluteau

    Exactement, parce que du coup, tu es sur le planning. Tu es vraiment dans cette notion de temporalité. Donc, les partenariats, ça sert à donner des focus et des insights avec des histoires différentes. La temporalité, elle permet vraiment d'être dans le momentum du client. Et en fait, au mois de... Janvier-février, ce n'est peut-être pas exactement le même momentum que quand on est sur la rentrée ou sur un mois d'hiver. Pour des questions de, si je prends par exemple une marque qui vend en B2B, on sait qu'il y a des cycles de vente parce qu'il y a des décisions d'achat dans l'entreprise. Donc, en fait, en janvier-février, on va être plutôt dans la mise en œuvre des deals qui se seront signés fin d'année. En septembre, on va commencer à préparer tous les deals qui vont se faire au fur et à mesure et les décisions qui vont se prendre en octobre-novembre avec des budgets... numéro 1, puis des budgets révisés chez les acheteurs. Donc voilà, cette saisonnalité, le fait de le penser et de rythmer par rapport au client, ça permet de donner, encore une fois, une autre façon d'approcher son offre et de l'expliquer. Et du coup, peut-être qu'on va, en septembre-octobre, parler de l'offre en parlant presque quasiment directement aux acheteurs, en disant, voilà, maintenant, si on se parle aujourd'hui, ça va vous permettre de faire tel et tel choix à tel moment. Donc finalement, on essaye vraiment, toujours par rapport à sa cible, de créer un momentum par rapport à leur temporalité. Et ça, ça crée aussi beaucoup d'efficacité.

  • Marine Adatto

    Et c'est là où arrive justement le septième point, qui est la donnée consommateur, avec deux niveaux qui sont l'intention ou l'engagement, donc des signaux faibles et aussi les signaux forts.

  • Anne Bluteau

    Signaux forts, je pense que tout le monde le connaît, même si quand on le dit comme ça, on se dit Oui, qu'est-ce que c'est le signal fort ? Après, à ce moment-là, quand le client s'engage, En fait, c'est le chiffre d'affaires. Le plus fort des signaux, c'est le chiffre d'affaires. Et je trouve que c'est toujours intéressant de le voir aussi comme ça. Oui, là, il n'y a plus d'équivoque. Quand il y a un chiffre d'affaires, c'est que le client s'est engagé, il a signé, on s'est mis d'accord. Et en fait, aujourd'hui, la grosse problématique sur des cycles de vente qui sont longs, moyens ou longs, c'est le moment entre j'ai eu des échanges. et je vais en fait commencer à partager une offre, et le moment où en fait il va y avoir vraiment ce moment de Ok, c'est bon, je signe et on va avoir un chine d'affaires. Et dans ce moment-là, effectivement, c'est ce que tu disais, il y a plusieurs données qui permettent d'avoir une lecture qui est hyper intéressante. En réalité, il y en a trois. D'une part, il y a l'influence, c'est comment les interactions entre les différentes parties prenantes dans l'entreprise, mais ça peut être aussi dans l'écosystème, parce qu'il peut y avoir des partenaires qui viennent interagir avec l'acheteur pour se dire comment je fais pour avancer. Donc, il y a cette notion de partie prenante qui est hyper importante aujourd'hui et qui fait que l'influence... qui est mon influenceur, qui est celui qui va pouvoir relayer, reparler de mon oeuvre ? Le champion. Le champion. Et ça, quand on sait le détecter, c'est clé. Donc le champion, les interactions et l'influence, c'est clé. Le deuxième, c'est effectivement l'intention. Est-ce qu'il y a vraiment le moment de l'intention ? Il est quand ? Parce qu'en fait, aujourd'hui, ce qu'on voit sur le marché, c'est que, encore une fois, sur des offres qui sont à valeur ajoutée, entre le moment où on envoie une offre et le moment où il y a vraiment un engagement, une signature. Un signal fort, il y a beaucoup de temps, de temps mort en fait, où on n'a pas d'informations. L'intention, c'est ce moment où en fait, il y a vraiment une interaction avec les contenus, avec les offres. Et là, ça permet déjà de comprendre s'il y a une vraie intention. Parce que ce que me disent souvent les équipes, c'est que de toute façon, si l'offre n'est pas ouverte, déjà, on sait que... il n'y a pas d'intention. Il n'y a pas d'intention et c'est assez simple. Et la troisième donnée, c'est la donnée d'engagement. C'est vraiment de comprendre les points d'intérêt. Parce que finalement, quand on crée ces offres, encore une fois, parce qu'on a eu la vision, parce qu'on a fait tout ce travail, on le fait pour servir sur un sujet donné. Mais en fait, on va voir en regardant l'engagement réel des clients, leurs points d'intérêt. Et en fait, en voyant ça, on va voir si c'était l'offre, par exemple, core business, l'offre qu'on a vraiment pensée au début comme étant l'offre phare, ou si finalement c'est une offre autre que je n'ai pas forcément décelée complètement qui est le point d'intérêt focus de mon interlocuteur, de mon client donc dans la marque et dans ce moment d'interaction c'est hyper important, c'est signaux faibles ils permettent d'avoir une clé de lecture très claire, ça donne beaucoup de clairvoyance et ça fait élever le niveau de jeu globalement dans les échanges. Parce que quand je n'ai pas la connaissance de ces interactions, je ne vais pas pouvoir apporter de la valeur à mon interlocuteur. Je vais globalement lui dire, je pense que suite à notre dernier échange, c'est ça qui t'intéresse, mais en réalité, où est-ce que t'en es ? Et le fait d'avoir ces informations, en fait, on peut arriver en lui apportant de la valeur en disant, c'est ce que je te disais tout à l'heure, par exemple, si j'arrive avec une étude, un chiffre, en disant, il est en train de se passer ça sur le marché, je voudrais vraiment vous le communiquer, parce que je pense que ça peut vous aider dans votre réflexion. Je le fais parce que je sais qu'il y a eu de l'intérêt sur ce type de propos. Ça a beaucoup plus de poids. Ça s'appelle les high touch, comment on crée un moment d'échange, d'un point de contact qui soit vraiment à haute valeur ajoutée. Ça crée beaucoup plus d'impact que de dire... est-ce que vous en êtes où ? Est-ce que je peux vous aider avec quelque chose de beaucoup plus, de moins engagé ? Parce qu'en fait, on n'a pas la vision, on ne sait pas. Donc ces données-là, elles sont importantes pour créer des interactions à valeur ajoutée.

  • Marine Adatto

    Et montrer que tu es en capacité de donner suffisamment de valeur aussi au bon moment. C'est ça aussi le nurturing, c'est ce principe-là de dire tu nous...

  • Anne Bluteau

    Exactement. Nurturer, c'est vraiment ce moment où tu vas délivrer de la valeur à des moments un peu plus ou moins récurrents. c'est la fameuse juste pression comment on donne de l'info en montrant qu'on est présent mais pas trop non plus donc il faut vraiment trouver le juste milieu en tout cas c'est ma vision pour être vraiment respectueux du client et l'honor tearing c'est ça, c'est effectivement l'aider à maturer son projet et du coup pour ça si on n'a pas de données on est à l'aveugle alors on tente des choses mais c'est moins efficace et alors le dernier point c'est le lien garder le lien hyper important la fidélisation Si on se remet à l'échelon numéro 1, la marque, une marque qui est one shot, ça veut dire qu'en fait, tout le travail qu'on fait d'acquisition et de positionnement, on se dit qu'en fait, c'est juste court terme. Et en fait, c'est là où garder le lien, ça montre bien qu'il y a une dimension long terme. C'est qu'en fait, on a envie qu'une fois que la marque est connue, qu'on a compris ce que fait la marque, on a vraiment envie que le client ou le partenaire revienne. Et pour faire ça, il y a plein de types de choses qu'on peut mettre en place. Et d'ailleurs, on le lit beaucoup aussi dans le personal branding. On parle par exemple, je vais commencer par celui-ci, d'overdelivery. c'est à dire que souvent on lit en ce moment l'objectif c'est de décorréler son temps de l'offre donc ça c'est le premier point et du coup la deuxième chose c'est de fidéliser pour que finalement il y ait une récurrence quelque part et le fait de faire de l'over delivery, c'est à dire de délivrer plus que ce qui a été promis à la base créer un sentiment pour le client de surprise mais positive, extrêmement positive et du coup quasiment d'attachement et de se dire waouh j'ai eu tout ça je vais recommander, je vais pouvoir en parler, je vais peut-être même retravailler avec cette personne-là. Donc cette notion de fidélisation, c'est un des premiers tips, mais l'overdelivery, c'est un des outils qu'on peut mettre en place pour délivrer un peu plus que ce qu'on a promis, ce qui crée une empreinte hyper forte dans la mémoire des personnes. La deuxième chose, c'est le service, par exemple. En fait, aujourd'hui, on voit qu'il y a de plus en plus de produits qui associent des services. Le gros avantage, c'est que le service a généralement une vocation à être un peu récurrent. Il peut se faire de façon répétée, parce qu'on peut faire du service, par exemple, pour de la maintenance. On peut faire du service pour de l'accompagnement aux changements pour les équipes. Il y a plein de façons de faire du service. Donc on peut, autour d'une offre phare, avoir une proposition de service, encore une fois, qui fait que je fidélise par toutes les actions que je mets en place pour donner plus de valeur et accompagner mieux mes clients. Donc ça, c'est un deuxième exemple.

  • Marine Adatto

    Et donc tout ça, ça doit être travaillé sur deux dimensions.

  • Anne Bluteau

    Le long terme et le court terme. La marque, pour moi, n'a pas de raison d'être. Si tu ne travailles pas sur les deux, d'une part parce qu'une marque a vocation à passer le temps. Il faut vraiment qu'elle puisse s'installer. C'est ce qui fait que si je reviens sur la marque personnelle, on va gérer sa carrière. Pas qu'une phase de trois ans dans une boîte. On va gérer ce qu'on est. C'est de la même façon pour les offres et services. Et en fait, le court terme, pourquoi ? Parce que le marché, il est tellement incertain. On dit qu'il est vu-cas, il est volatil, il est incertain. Eh bien, il faut pouvoir, à court terme, ajuster les leviers. Ajuster, tester des choses. Alors, on parle du test and learn, de l'AB test. Enfin, il y a plein de méthodes, de frameworks pour faire ça. Mais c'est hyper important. Et la marque, de la même façon, elle doit tester. Alors donc, c'est tester des partenariats. Et on revient sur ce qu'on disait tout à l'heure. C'est vraiment être dans le contexte présent. Donc s'il faut tester des choses pour aller accélérer une offre, tester un partenariat pour sortir de ton territoire, peut-être aller chercher d'autres typologies de clients pour voir si on a d'autres capacités à aller chercher du business ailleurs. Il faut tester et ça c'est le court terme. Donc c'est-à-dire que la vision long terme de la marque n'exclut pas du tout les tests court terme. Évidemment, c'est vraiment pour moi le mix des deux qui fait que ça fonctionne.

  • Marine Adatto

    Alors, si on veut transposer tout ça à la création d'une marque personnelle et qu'on utilise exactement cette méthode, donc, un, la vision, qu'est-ce que tu veux délivrer au monde, irriguer une cible et des valeurs. c'est la même chose. Deux, à qui on veut apporter la cible, là, on définit aussi son client type, c'est son audience, c'est ce que l'on souhaite, mais c'est aussi les clients et comment derrière, on arrive à transformer son audience en client. Comment je vais l'effectuer ? Donc, les contenus, essentiellement, pour se faire connaître. Définir son monopole personnel aussi pour se positionner. Tu m'arrêtes, si tu n'es pas là.

  • Anne Bluteau

    C'est exactement ça.

  • Marine Adatto

    l'offre phare ça peut être un contenu aussi phare comme un podcast la légende personnelle incroyable on est dans la plaque ça peut être une chaîne YouTube ça peut être un compte LinkedIn Instagram ça peut être l'ensemble aussi de tous ces tous ces supports et donc de créer sa notoriété à partir de ça et ensuite on peut élargir d'autres canaux de distribution des newsletters etc comment on le fait connaître en créant d'autres offres et donc Là, on peut aussi mixer avec d'autres podcasts. On peut faire des vidéos avec d'autres personnes, des newsletters, des cross-posts, des partenariats. Et la mise en œuvre et le déploiement, justement, là, il y a un sujet aussi de planning éditorial, de distribution des contenus. Parce que c'est vrai que souvent, on crée des contenus, le plus facile, c'est de créer des contenus. Le plus difficile, c'est de les distribuer, et de ce que tu disais tout à l'heure, la saisonnalité, faire vibrer la marque, etc. C'est peut-être le point simple. Et ensuite, tout ce qui est donné de l'audience. Tu vois, ce matin, j'enregistrais avec Ulysse Lubin, qui disait qu'il faut absolument regarder ce qui fonctionne mais surtout ce qui ne fonctionne pas et essayer de comprendre et analyser sa data. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, sur les réseaux sociaux et sur les podcasts, on a des données. Et savoir un podcast, s'il n'est écouté que 25 minutes, c'est peut-être que l'audience n'a que 25 minutes à y consacrer, etc. Donc il y a ce sujet aussi de... d'investiguer avec tout ce qu'on a et toutes les données que l'on a.

  • Anne Bluteau

    Objectiver.

  • Marine Adatto

    Objectiver, oui. C'est Et c'est vrai que se donner des objectifs, c'est important aussi, parce que c'est ce qui nous permet d'avancer. Et ensuite, garder le lien, donc la fidélisation. L'œuvreur des livrets, tu en parlais, pour assurer la félicitation, la fidélisation. Et c'est vrai que sur les contenus, toujours transmettre de la valeur à son audience, des formats, des partages de learnings, etc. et donc voilà pour faire un parallèle avec la marque personnelle et toi tu t'es aussi appuyée là-dessus sur tout ce que t'as pu faire pour créer Switcho donc avec un mot j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless je trouve ça fantastique j'espère que tu as été inspirée par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Anne Bluteau

    Sous-titrage ST'501

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Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


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    D'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque. Mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ?

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyperconnecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Quand on a préparé cet épisode, tu m'as fait une masterclass sur la création de marque. Je te propose de le partager avec les auditeurs parce que vraiment, c'est le moment où il faut prendre le stylo. C'est extrêmement intéressant et c'est surtout que ce qu'on s'était dit, finalement, c'est que c'est exactement la même chose quand on se crée une marque personnelle. Donc, il y a huit étapes. Je te nomme les étapes et puis toi, tu développes.

  • Anne Bluteau

    Parfait.

  • Marine Adatto

    La première étape, c'est la vision.

  • Anne Bluteau

    La vision, quand on veut créer une marque, déjà, il faut savoir ce qu'on a envie d'apporter. Quand on est très aspirationnel, on va parler de ce que je veux apporter au monde. On est vraiment à une dimension qui dépasse l'opérationnel. C'est de se dire ce que je veux, moi, finalement, changer ou apporter. Et c'est ce qui va être un indicateur fort de ma différenciation. Dans les exemples, on pourrait dire je veux apporter au monde quelque chose qui a un impact positif dans le quotidien, un produit très quotidien. A l'inverse, on pourrait aussi dire je veux finalement transmettre un héritage quelles que soient les étapes de ma vie. ou de la vie de ma famille ou de ma vie professionnelle ? Et bien là, on voit bien déjà qu'on ne voit pas du tout ce même territoire. Quand on parle d'héritage versus le quotidien, on ne va pas délivrer la même chose. Et on peut le transposer, que ce soit du digital ou que ce soit des produits, goods ou autres, ou du service. Donc ça, c'est la première chose. C'est d'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque.

  • Marine Adatto

    Alors, un deuxième point, c'est à qui on veut l'apporter ?

  • Anne Bluteau

    Donc, la deuxième chose, c'est effectivement de cibler un marché. On parlait tout à l'heure des communautés ou de l'écosystème, des interactions. Si on n'a pas quelqu'un en tête, que ce soit un persona, un... un consommateur idéal, si on ne l'a pas en tête, on va créer pour tout le monde et personne. De toute façon, ça n'ira jamais. Ça sera à la fois trop large, donc personne ne se reconnaîtra, et pas du tout focus. Le message ne touchera personne. La deuxième chose, c'est d'établir le qui. Dans ce qui, il y a un outil qu'on utilise qui s'appelle la plateforme de marque, qui est en fait un... Un précepte qui permet de venir poser les valeurs, le qui, la mission, la vision. Donc c'est vraiment un document qui pose un ADN et un pilier très fort, mais avec un gros sujet autour qui est vraiment le qui, à qui je m'adresse. Et si on n'a pas déjà cette réponse-là, c'est quand même compliqué derrière d'être hyper aligné quand on ne sait pas, en vision très macro, à qui on veut s'adresser.

  • Marine Adatto

    Ensuite, il y a comment je vais l'effectuer ?

  • Anne Bluteau

    Le comment, il peut se traduire de différentes façons, mais globalement, on va très vite arriver sur le produit. C'est-à-dire que c'est quelle solution on va apporter pour résoudre ou accompagner cette vision et du coup apporter de la valeur à la cible qu'on a définie. Et c'est vrai que sur le comment, souvent, il y a cette notion d'offre qui va être très vite associée à une notion de comment je pousse mon offre ou comment je la mets à disposition de mon audience, de ma cible, de mon marché. Donc là, on va se parler de distribution. Est-ce qu'on va passer sur du digital ? Est-ce que c'est de la valorisation sur Instagram si c'est très visuel ? Ou alors, est-ce que c'est LinkedIn ? Ou est-ce que c'est un site web ? Ou est-ce que j'ai des revendeurs ? Donc le comment on va commercialiser, ça fait partie du comment. Donc il y a vraiment cette notion d'offre. Et il y a la notion de la commercialisation. Et à chaque fois, on va se poser la question, est-ce que c'est bien cohérent avec ce que j'ai dit juste avant ? Parce qu'on va aussi parler du packaging de l'offre. On va se dire, comment je fais pour le clarifier ? Et dans les mots qu'on va choisir, ou dans le visuel, si c'était un produit de grande consommation, on ne va pas mettre la même chose. Si j'ai un packaging très noir, très luxe, je vais envoyer dans un univers qui n'est pas le même que si j'ai quelque chose de très play school, de très coloré et ludique. Donc, on va vraiment associer, une fois qu'on a défini notre vision, nos cibles avec notre plateforme de marque, on va vraiment réfléchir à ce que le comment soit très aligné avec ce qu'on a décidé juste avant.

  • Marine Adatto

    Et donc, c'est la même chose quand tu crées ta marque personnelle, tu crées ton profil,

  • Anne Bluteau

    par exemple,

  • Marine Adatto

    LinkedIn. C'est aussi tes couleurs, tes marqueurs.

  • Anne Bluteau

    C'est ça. Et donc, on va appeler ça, par exemple, une plateforme aussi d'univers graphique. Et ça rejoint ce que tu disais, c'est qu'effectivement, on va utiliser des codes qui sont reconnaissables et qui positionnent sa marque personnelle pour mettre les personnes de façon le plus simplement possible, visibles et reconnaissables.

  • Marine Adatto

    Et alors, il y a aussi des extensions, des suites logiques, les partenariats, les saisonnalités. Ça, ça va aussi avec ce point de comment on peut le mettre en place, on le fait connaître et comment on le met en place. Ensuite, il y a la partie déclinaison liée à la représentation de la marque. Comment je concrétise cette marque ?

  • Anne Bluteau

    C'est vrai que si on reste juste sur une dimension très haute, on va avoir une approche assez macro. Là, l'objectif, c'est de se remettre dans l'opérationnel terrain et de se dire qu'il y a forcément une notion d'agenda, de rythme qui va permettre de venir exprimer les différentes facettes. Parce qu'on ne va peut-être pas dire la même chose à des moments donnés. Quand je suis en entrée de saison ou quand je suis en train de finir mon quarter pour finir mes chiffres d'affaires, ou si je suis dans des moments forts comme les fêtes de fin d'année, on va avoir des postures différentes. Donc la notion de l'agenda, elle va aussi impacter effectivement le comment en fait, qu'est-ce que je mets en avant et comment je le valorise. Donc la marque, elle n'est pas uniforme dans le temps. Si on la prend en fait sur une timeline, on va voir qu'en fait elle prend différentes facettes pour vivre en fait, pour ne pas être juste... aseptisée, mais vraiment pour donner des moments un peu plus haut, un peu plus bas. Et c'est ce qui va faire qu'on la rend vivante.

  • Marine Adatto

    Est-ce que ça veut dire que si on remonte au niveau de la vision, il faut d'ores et déjà savoir comment elle vit, s'il y a de la saisonnalité, etc. En tout cas, l'envisager pour se dire que c'est quand même un produit qui va pouvoir vivre tout le temps et qui sera ponctué de moments plus forts.

  • Anne Bluteau

    Oui. Alors je pense qu'en réalité, quand on crée vraiment, on a quelques points phares. Des moments phares, alors le produit phare déjà, on revient au corps, le produit phare il est hyper important parce qu'il faut qu'on puisse, en réfléchissant à la marque, avoir un produit emblématique. Si on dit Apple, on pense à de l'iPhone. Donc ce produit phare, c'est un peu comme ça qu'on commence l'histoire. Mais c'est vrai que, donc ce que je veux dire, c'est qu'on ne pense pas tout de suite forcément dans la vision à se dire là attends, qu'est-ce que je ferais dans six mois, six et puis à cette étape de l'année ? Par contre, naturellement, quand on le vit, on dit il faut répéter les messages Mais c'est vrai que quand on répète toujours le même message, à un moment donné, on se dit mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ? Si mon produit phare c'est ça, que mon offre c'est ça, que ma cible c'est ça, alors effectivement on peut angler les messages et on va trouver à raconter une histoire. Mais à un moment donné, ce qui est intéressant, c'est justement de remettre une temporalité pour venir raconter l'histoire de façon hyper contextuelle. hyper contextuel. Si je suis sur la rentrée scolaire, on sait qu'il y a un redémarrage, qu'il faut redonner une dynamique. Peut-être qu'on va aller chercher un partenariat avec une marque qui est très forte sur cette période-là. Sinon, c'est un peu moins notre moment phare. Du coup, on va faire un partenariat et ça va nous permettre de réengager sur un moment qui était un peu délaissé dans notre propre marque. C'est vrai qu'on n'anticipe pas tout. La vision est très macro. Par contre, dans l'opérationnel de la vie de la marque, Là, pour le coup, oui, on va essayer de couvrir le maximum de territoire en réfléchissant les choses pour être dans le contexte.

  • Marine Adatto

    Et finalement, répéter un message, ça répond à la problématique de mais je vais saouler les gens si je répète tout le temps Oui, mais tu le répètes de manière différente, et tu le répètes parce que justement, tu as créé aussi des moments spécifiques. Le message, ou en tout cas le fond, est toujours le même, mais tu le travailles différemment selon les moments.

  • Anne Bluteau

    Et c'est vrai que sur l'environnement mode, c'est quelque chose qui est très travaillé. Parce qu'évidemment, déjà il y a la saisonnalité, bon c'est un accord, mais il y a aussi tous les partenariats. C'est-à-dire qu'en fait, si on fait un partenariat entre une marque et un créateur africain, par exemple, qui a vraiment ce savoir-faire d'avoir des textiles très marqués, très imprimés, en fait ça va tout de suite envoyer raconter une histoire qui est très impactante. C'est ce qu'on appelle, et ce que les anglo-saxons appellent le merchandising de l'offre. Ça, en fait, on peut le reproduire sur sa marque personnelle. On peut venir merchandiser, venir donner une autre façon de lire son actualité et son offre à des moments donnés, en s'associant, en faisant des focus sur des périodes données. Il y a plein de façons de le faire, mais pour que vraiment, ça ne reste pas une marque corporate, finalement. On est juste... En fait, avec toujours le même discours, on peut vraiment lui donner des couleurs au sens propre et au sens figuré pour le coup.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça, qu'il y ait une vibration aussi.

  • Anne Bluteau

    Exactement, parce que du coup, tu es sur le planning. Tu es vraiment dans cette notion de temporalité. Donc, les partenariats, ça sert à donner des focus et des insights avec des histoires différentes. La temporalité, elle permet vraiment d'être dans le momentum du client. Et en fait, au mois de... Janvier-février, ce n'est peut-être pas exactement le même momentum que quand on est sur la rentrée ou sur un mois d'hiver. Pour des questions de, si je prends par exemple une marque qui vend en B2B, on sait qu'il y a des cycles de vente parce qu'il y a des décisions d'achat dans l'entreprise. Donc, en fait, en janvier-février, on va être plutôt dans la mise en œuvre des deals qui se seront signés fin d'année. En septembre, on va commencer à préparer tous les deals qui vont se faire au fur et à mesure et les décisions qui vont se prendre en octobre-novembre avec des budgets... numéro 1, puis des budgets révisés chez les acheteurs. Donc voilà, cette saisonnalité, le fait de le penser et de rythmer par rapport au client, ça permet de donner, encore une fois, une autre façon d'approcher son offre et de l'expliquer. Et du coup, peut-être qu'on va, en septembre-octobre, parler de l'offre en parlant presque quasiment directement aux acheteurs, en disant, voilà, maintenant, si on se parle aujourd'hui, ça va vous permettre de faire tel et tel choix à tel moment. Donc finalement, on essaye vraiment, toujours par rapport à sa cible, de créer un momentum par rapport à leur temporalité. Et ça, ça crée aussi beaucoup d'efficacité.

  • Marine Adatto

    Et c'est là où arrive justement le septième point, qui est la donnée consommateur, avec deux niveaux qui sont l'intention ou l'engagement, donc des signaux faibles et aussi les signaux forts.

  • Anne Bluteau

    Signaux forts, je pense que tout le monde le connaît, même si quand on le dit comme ça, on se dit Oui, qu'est-ce que c'est le signal fort ? Après, à ce moment-là, quand le client s'engage, En fait, c'est le chiffre d'affaires. Le plus fort des signaux, c'est le chiffre d'affaires. Et je trouve que c'est toujours intéressant de le voir aussi comme ça. Oui, là, il n'y a plus d'équivoque. Quand il y a un chiffre d'affaires, c'est que le client s'est engagé, il a signé, on s'est mis d'accord. Et en fait, aujourd'hui, la grosse problématique sur des cycles de vente qui sont longs, moyens ou longs, c'est le moment entre j'ai eu des échanges. et je vais en fait commencer à partager une offre, et le moment où en fait il va y avoir vraiment ce moment de Ok, c'est bon, je signe et on va avoir un chine d'affaires. Et dans ce moment-là, effectivement, c'est ce que tu disais, il y a plusieurs données qui permettent d'avoir une lecture qui est hyper intéressante. En réalité, il y en a trois. D'une part, il y a l'influence, c'est comment les interactions entre les différentes parties prenantes dans l'entreprise, mais ça peut être aussi dans l'écosystème, parce qu'il peut y avoir des partenaires qui viennent interagir avec l'acheteur pour se dire comment je fais pour avancer. Donc, il y a cette notion de partie prenante qui est hyper importante aujourd'hui et qui fait que l'influence... qui est mon influenceur, qui est celui qui va pouvoir relayer, reparler de mon oeuvre ? Le champion. Le champion. Et ça, quand on sait le détecter, c'est clé. Donc le champion, les interactions et l'influence, c'est clé. Le deuxième, c'est effectivement l'intention. Est-ce qu'il y a vraiment le moment de l'intention ? Il est quand ? Parce qu'en fait, aujourd'hui, ce qu'on voit sur le marché, c'est que, encore une fois, sur des offres qui sont à valeur ajoutée, entre le moment où on envoie une offre et le moment où il y a vraiment un engagement, une signature. Un signal fort, il y a beaucoup de temps, de temps mort en fait, où on n'a pas d'informations. L'intention, c'est ce moment où en fait, il y a vraiment une interaction avec les contenus, avec les offres. Et là, ça permet déjà de comprendre s'il y a une vraie intention. Parce que ce que me disent souvent les équipes, c'est que de toute façon, si l'offre n'est pas ouverte, déjà, on sait que... il n'y a pas d'intention. Il n'y a pas d'intention et c'est assez simple. Et la troisième donnée, c'est la donnée d'engagement. C'est vraiment de comprendre les points d'intérêt. Parce que finalement, quand on crée ces offres, encore une fois, parce qu'on a eu la vision, parce qu'on a fait tout ce travail, on le fait pour servir sur un sujet donné. Mais en fait, on va voir en regardant l'engagement réel des clients, leurs points d'intérêt. Et en fait, en voyant ça, on va voir si c'était l'offre, par exemple, core business, l'offre qu'on a vraiment pensée au début comme étant l'offre phare, ou si finalement c'est une offre autre que je n'ai pas forcément décelée complètement qui est le point d'intérêt focus de mon interlocuteur, de mon client donc dans la marque et dans ce moment d'interaction c'est hyper important, c'est signaux faibles ils permettent d'avoir une clé de lecture très claire, ça donne beaucoup de clairvoyance et ça fait élever le niveau de jeu globalement dans les échanges. Parce que quand je n'ai pas la connaissance de ces interactions, je ne vais pas pouvoir apporter de la valeur à mon interlocuteur. Je vais globalement lui dire, je pense que suite à notre dernier échange, c'est ça qui t'intéresse, mais en réalité, où est-ce que t'en es ? Et le fait d'avoir ces informations, en fait, on peut arriver en lui apportant de la valeur en disant, c'est ce que je te disais tout à l'heure, par exemple, si j'arrive avec une étude, un chiffre, en disant, il est en train de se passer ça sur le marché, je voudrais vraiment vous le communiquer, parce que je pense que ça peut vous aider dans votre réflexion. Je le fais parce que je sais qu'il y a eu de l'intérêt sur ce type de propos. Ça a beaucoup plus de poids. Ça s'appelle les high touch, comment on crée un moment d'échange, d'un point de contact qui soit vraiment à haute valeur ajoutée. Ça crée beaucoup plus d'impact que de dire... est-ce que vous en êtes où ? Est-ce que je peux vous aider avec quelque chose de beaucoup plus, de moins engagé ? Parce qu'en fait, on n'a pas la vision, on ne sait pas. Donc ces données-là, elles sont importantes pour créer des interactions à valeur ajoutée.

  • Marine Adatto

    Et montrer que tu es en capacité de donner suffisamment de valeur aussi au bon moment. C'est ça aussi le nurturing, c'est ce principe-là de dire tu nous...

  • Anne Bluteau

    Exactement. Nurturer, c'est vraiment ce moment où tu vas délivrer de la valeur à des moments un peu plus ou moins récurrents. c'est la fameuse juste pression comment on donne de l'info en montrant qu'on est présent mais pas trop non plus donc il faut vraiment trouver le juste milieu en tout cas c'est ma vision pour être vraiment respectueux du client et l'honor tearing c'est ça, c'est effectivement l'aider à maturer son projet et du coup pour ça si on n'a pas de données on est à l'aveugle alors on tente des choses mais c'est moins efficace et alors le dernier point c'est le lien garder le lien hyper important la fidélisation Si on se remet à l'échelon numéro 1, la marque, une marque qui est one shot, ça veut dire qu'en fait, tout le travail qu'on fait d'acquisition et de positionnement, on se dit qu'en fait, c'est juste court terme. Et en fait, c'est là où garder le lien, ça montre bien qu'il y a une dimension long terme. C'est qu'en fait, on a envie qu'une fois que la marque est connue, qu'on a compris ce que fait la marque, on a vraiment envie que le client ou le partenaire revienne. Et pour faire ça, il y a plein de types de choses qu'on peut mettre en place. Et d'ailleurs, on le lit beaucoup aussi dans le personal branding. On parle par exemple, je vais commencer par celui-ci, d'overdelivery. c'est à dire que souvent on lit en ce moment l'objectif c'est de décorréler son temps de l'offre donc ça c'est le premier point et du coup la deuxième chose c'est de fidéliser pour que finalement il y ait une récurrence quelque part et le fait de faire de l'over delivery, c'est à dire de délivrer plus que ce qui a été promis à la base créer un sentiment pour le client de surprise mais positive, extrêmement positive et du coup quasiment d'attachement et de se dire waouh j'ai eu tout ça je vais recommander, je vais pouvoir en parler, je vais peut-être même retravailler avec cette personne-là. Donc cette notion de fidélisation, c'est un des premiers tips, mais l'overdelivery, c'est un des outils qu'on peut mettre en place pour délivrer un peu plus que ce qu'on a promis, ce qui crée une empreinte hyper forte dans la mémoire des personnes. La deuxième chose, c'est le service, par exemple. En fait, aujourd'hui, on voit qu'il y a de plus en plus de produits qui associent des services. Le gros avantage, c'est que le service a généralement une vocation à être un peu récurrent. Il peut se faire de façon répétée, parce qu'on peut faire du service, par exemple, pour de la maintenance. On peut faire du service pour de l'accompagnement aux changements pour les équipes. Il y a plein de façons de faire du service. Donc on peut, autour d'une offre phare, avoir une proposition de service, encore une fois, qui fait que je fidélise par toutes les actions que je mets en place pour donner plus de valeur et accompagner mieux mes clients. Donc ça, c'est un deuxième exemple.

  • Marine Adatto

    Et donc tout ça, ça doit être travaillé sur deux dimensions.

  • Anne Bluteau

    Le long terme et le court terme. La marque, pour moi, n'a pas de raison d'être. Si tu ne travailles pas sur les deux, d'une part parce qu'une marque a vocation à passer le temps. Il faut vraiment qu'elle puisse s'installer. C'est ce qui fait que si je reviens sur la marque personnelle, on va gérer sa carrière. Pas qu'une phase de trois ans dans une boîte. On va gérer ce qu'on est. C'est de la même façon pour les offres et services. Et en fait, le court terme, pourquoi ? Parce que le marché, il est tellement incertain. On dit qu'il est vu-cas, il est volatil, il est incertain. Eh bien, il faut pouvoir, à court terme, ajuster les leviers. Ajuster, tester des choses. Alors, on parle du test and learn, de l'AB test. Enfin, il y a plein de méthodes, de frameworks pour faire ça. Mais c'est hyper important. Et la marque, de la même façon, elle doit tester. Alors donc, c'est tester des partenariats. Et on revient sur ce qu'on disait tout à l'heure. C'est vraiment être dans le contexte présent. Donc s'il faut tester des choses pour aller accélérer une offre, tester un partenariat pour sortir de ton territoire, peut-être aller chercher d'autres typologies de clients pour voir si on a d'autres capacités à aller chercher du business ailleurs. Il faut tester et ça c'est le court terme. Donc c'est-à-dire que la vision long terme de la marque n'exclut pas du tout les tests court terme. Évidemment, c'est vraiment pour moi le mix des deux qui fait que ça fonctionne.

  • Marine Adatto

    Alors, si on veut transposer tout ça à la création d'une marque personnelle et qu'on utilise exactement cette méthode, donc, un, la vision, qu'est-ce que tu veux délivrer au monde, irriguer une cible et des valeurs. c'est la même chose. Deux, à qui on veut apporter la cible, là, on définit aussi son client type, c'est son audience, c'est ce que l'on souhaite, mais c'est aussi les clients et comment derrière, on arrive à transformer son audience en client. Comment je vais l'effectuer ? Donc, les contenus, essentiellement, pour se faire connaître. Définir son monopole personnel aussi pour se positionner. Tu m'arrêtes, si tu n'es pas là.

  • Anne Bluteau

    C'est exactement ça.

  • Marine Adatto

    l'offre phare ça peut être un contenu aussi phare comme un podcast la légende personnelle incroyable on est dans la plaque ça peut être une chaîne YouTube ça peut être un compte LinkedIn Instagram ça peut être l'ensemble aussi de tous ces tous ces supports et donc de créer sa notoriété à partir de ça et ensuite on peut élargir d'autres canaux de distribution des newsletters etc comment on le fait connaître en créant d'autres offres et donc Là, on peut aussi mixer avec d'autres podcasts. On peut faire des vidéos avec d'autres personnes, des newsletters, des cross-posts, des partenariats. Et la mise en œuvre et le déploiement, justement, là, il y a un sujet aussi de planning éditorial, de distribution des contenus. Parce que c'est vrai que souvent, on crée des contenus, le plus facile, c'est de créer des contenus. Le plus difficile, c'est de les distribuer, et de ce que tu disais tout à l'heure, la saisonnalité, faire vibrer la marque, etc. C'est peut-être le point simple. Et ensuite, tout ce qui est donné de l'audience. Tu vois, ce matin, j'enregistrais avec Ulysse Lubin, qui disait qu'il faut absolument regarder ce qui fonctionne mais surtout ce qui ne fonctionne pas et essayer de comprendre et analyser sa data. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, sur les réseaux sociaux et sur les podcasts, on a des données. Et savoir un podcast, s'il n'est écouté que 25 minutes, c'est peut-être que l'audience n'a que 25 minutes à y consacrer, etc. Donc il y a ce sujet aussi de... d'investiguer avec tout ce qu'on a et toutes les données que l'on a.

  • Anne Bluteau

    Objectiver.

  • Marine Adatto

    Objectiver, oui. C'est Et c'est vrai que se donner des objectifs, c'est important aussi, parce que c'est ce qui nous permet d'avancer. Et ensuite, garder le lien, donc la fidélisation. L'œuvreur des livrets, tu en parlais, pour assurer la félicitation, la fidélisation. Et c'est vrai que sur les contenus, toujours transmettre de la valeur à son audience, des formats, des partages de learnings, etc. et donc voilà pour faire un parallèle avec la marque personnelle et toi tu t'es aussi appuyée là-dessus sur tout ce que t'as pu faire pour créer Switcho donc avec un mot j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless je trouve ça fantastique j'espère que tu as été inspirée par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Anne Bluteau

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Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

  • Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Tu m'as fait une masterclass sur la création de marques.

  • Anne Bluteau

    D'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque. Mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ?

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyperconnecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Quand on a préparé cet épisode, tu m'as fait une masterclass sur la création de marque. Je te propose de le partager avec les auditeurs parce que vraiment, c'est le moment où il faut prendre le stylo. C'est extrêmement intéressant et c'est surtout que ce qu'on s'était dit, finalement, c'est que c'est exactement la même chose quand on se crée une marque personnelle. Donc, il y a huit étapes. Je te nomme les étapes et puis toi, tu développes.

  • Anne Bluteau

    Parfait.

  • Marine Adatto

    La première étape, c'est la vision.

  • Anne Bluteau

    La vision, quand on veut créer une marque, déjà, il faut savoir ce qu'on a envie d'apporter. Quand on est très aspirationnel, on va parler de ce que je veux apporter au monde. On est vraiment à une dimension qui dépasse l'opérationnel. C'est de se dire ce que je veux, moi, finalement, changer ou apporter. Et c'est ce qui va être un indicateur fort de ma différenciation. Dans les exemples, on pourrait dire je veux apporter au monde quelque chose qui a un impact positif dans le quotidien, un produit très quotidien. A l'inverse, on pourrait aussi dire je veux finalement transmettre un héritage quelles que soient les étapes de ma vie. ou de la vie de ma famille ou de ma vie professionnelle ? Et bien là, on voit bien déjà qu'on ne voit pas du tout ce même territoire. Quand on parle d'héritage versus le quotidien, on ne va pas délivrer la même chose. Et on peut le transposer, que ce soit du digital ou que ce soit des produits, goods ou autres, ou du service. Donc ça, c'est la première chose. C'est d'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque.

  • Marine Adatto

    Alors, un deuxième point, c'est à qui on veut l'apporter ?

  • Anne Bluteau

    Donc, la deuxième chose, c'est effectivement de cibler un marché. On parlait tout à l'heure des communautés ou de l'écosystème, des interactions. Si on n'a pas quelqu'un en tête, que ce soit un persona, un... un consommateur idéal, si on ne l'a pas en tête, on va créer pour tout le monde et personne. De toute façon, ça n'ira jamais. Ça sera à la fois trop large, donc personne ne se reconnaîtra, et pas du tout focus. Le message ne touchera personne. La deuxième chose, c'est d'établir le qui. Dans ce qui, il y a un outil qu'on utilise qui s'appelle la plateforme de marque, qui est en fait un... Un précepte qui permet de venir poser les valeurs, le qui, la mission, la vision. Donc c'est vraiment un document qui pose un ADN et un pilier très fort, mais avec un gros sujet autour qui est vraiment le qui, à qui je m'adresse. Et si on n'a pas déjà cette réponse-là, c'est quand même compliqué derrière d'être hyper aligné quand on ne sait pas, en vision très macro, à qui on veut s'adresser.

  • Marine Adatto

    Ensuite, il y a comment je vais l'effectuer ?

  • Anne Bluteau

    Le comment, il peut se traduire de différentes façons, mais globalement, on va très vite arriver sur le produit. C'est-à-dire que c'est quelle solution on va apporter pour résoudre ou accompagner cette vision et du coup apporter de la valeur à la cible qu'on a définie. Et c'est vrai que sur le comment, souvent, il y a cette notion d'offre qui va être très vite associée à une notion de comment je pousse mon offre ou comment je la mets à disposition de mon audience, de ma cible, de mon marché. Donc là, on va se parler de distribution. Est-ce qu'on va passer sur du digital ? Est-ce que c'est de la valorisation sur Instagram si c'est très visuel ? Ou alors, est-ce que c'est LinkedIn ? Ou est-ce que c'est un site web ? Ou est-ce que j'ai des revendeurs ? Donc le comment on va commercialiser, ça fait partie du comment. Donc il y a vraiment cette notion d'offre. Et il y a la notion de la commercialisation. Et à chaque fois, on va se poser la question, est-ce que c'est bien cohérent avec ce que j'ai dit juste avant ? Parce qu'on va aussi parler du packaging de l'offre. On va se dire, comment je fais pour le clarifier ? Et dans les mots qu'on va choisir, ou dans le visuel, si c'était un produit de grande consommation, on ne va pas mettre la même chose. Si j'ai un packaging très noir, très luxe, je vais envoyer dans un univers qui n'est pas le même que si j'ai quelque chose de très play school, de très coloré et ludique. Donc, on va vraiment associer, une fois qu'on a défini notre vision, nos cibles avec notre plateforme de marque, on va vraiment réfléchir à ce que le comment soit très aligné avec ce qu'on a décidé juste avant.

  • Marine Adatto

    Et donc, c'est la même chose quand tu crées ta marque personnelle, tu crées ton profil,

  • Anne Bluteau

    par exemple,

  • Marine Adatto

    LinkedIn. C'est aussi tes couleurs, tes marqueurs.

  • Anne Bluteau

    C'est ça. Et donc, on va appeler ça, par exemple, une plateforme aussi d'univers graphique. Et ça rejoint ce que tu disais, c'est qu'effectivement, on va utiliser des codes qui sont reconnaissables et qui positionnent sa marque personnelle pour mettre les personnes de façon le plus simplement possible, visibles et reconnaissables.

  • Marine Adatto

    Et alors, il y a aussi des extensions, des suites logiques, les partenariats, les saisonnalités. Ça, ça va aussi avec ce point de comment on peut le mettre en place, on le fait connaître et comment on le met en place. Ensuite, il y a la partie déclinaison liée à la représentation de la marque. Comment je concrétise cette marque ?

  • Anne Bluteau

    C'est vrai que si on reste juste sur une dimension très haute, on va avoir une approche assez macro. Là, l'objectif, c'est de se remettre dans l'opérationnel terrain et de se dire qu'il y a forcément une notion d'agenda, de rythme qui va permettre de venir exprimer les différentes facettes. Parce qu'on ne va peut-être pas dire la même chose à des moments donnés. Quand je suis en entrée de saison ou quand je suis en train de finir mon quarter pour finir mes chiffres d'affaires, ou si je suis dans des moments forts comme les fêtes de fin d'année, on va avoir des postures différentes. Donc la notion de l'agenda, elle va aussi impacter effectivement le comment en fait, qu'est-ce que je mets en avant et comment je le valorise. Donc la marque, elle n'est pas uniforme dans le temps. Si on la prend en fait sur une timeline, on va voir qu'en fait elle prend différentes facettes pour vivre en fait, pour ne pas être juste... aseptisée, mais vraiment pour donner des moments un peu plus haut, un peu plus bas. Et c'est ce qui va faire qu'on la rend vivante.

  • Marine Adatto

    Est-ce que ça veut dire que si on remonte au niveau de la vision, il faut d'ores et déjà savoir comment elle vit, s'il y a de la saisonnalité, etc. En tout cas, l'envisager pour se dire que c'est quand même un produit qui va pouvoir vivre tout le temps et qui sera ponctué de moments plus forts.

  • Anne Bluteau

    Oui. Alors je pense qu'en réalité, quand on crée vraiment, on a quelques points phares. Des moments phares, alors le produit phare déjà, on revient au corps, le produit phare il est hyper important parce qu'il faut qu'on puisse, en réfléchissant à la marque, avoir un produit emblématique. Si on dit Apple, on pense à de l'iPhone. Donc ce produit phare, c'est un peu comme ça qu'on commence l'histoire. Mais c'est vrai que, donc ce que je veux dire, c'est qu'on ne pense pas tout de suite forcément dans la vision à se dire là attends, qu'est-ce que je ferais dans six mois, six et puis à cette étape de l'année ? Par contre, naturellement, quand on le vit, on dit il faut répéter les messages Mais c'est vrai que quand on répète toujours le même message, à un moment donné, on se dit mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ? Si mon produit phare c'est ça, que mon offre c'est ça, que ma cible c'est ça, alors effectivement on peut angler les messages et on va trouver à raconter une histoire. Mais à un moment donné, ce qui est intéressant, c'est justement de remettre une temporalité pour venir raconter l'histoire de façon hyper contextuelle. hyper contextuel. Si je suis sur la rentrée scolaire, on sait qu'il y a un redémarrage, qu'il faut redonner une dynamique. Peut-être qu'on va aller chercher un partenariat avec une marque qui est très forte sur cette période-là. Sinon, c'est un peu moins notre moment phare. Du coup, on va faire un partenariat et ça va nous permettre de réengager sur un moment qui était un peu délaissé dans notre propre marque. C'est vrai qu'on n'anticipe pas tout. La vision est très macro. Par contre, dans l'opérationnel de la vie de la marque, Là, pour le coup, oui, on va essayer de couvrir le maximum de territoire en réfléchissant les choses pour être dans le contexte.

  • Marine Adatto

    Et finalement, répéter un message, ça répond à la problématique de mais je vais saouler les gens si je répète tout le temps Oui, mais tu le répètes de manière différente, et tu le répètes parce que justement, tu as créé aussi des moments spécifiques. Le message, ou en tout cas le fond, est toujours le même, mais tu le travailles différemment selon les moments.

  • Anne Bluteau

    Et c'est vrai que sur l'environnement mode, c'est quelque chose qui est très travaillé. Parce qu'évidemment, déjà il y a la saisonnalité, bon c'est un accord, mais il y a aussi tous les partenariats. C'est-à-dire qu'en fait, si on fait un partenariat entre une marque et un créateur africain, par exemple, qui a vraiment ce savoir-faire d'avoir des textiles très marqués, très imprimés, en fait ça va tout de suite envoyer raconter une histoire qui est très impactante. C'est ce qu'on appelle, et ce que les anglo-saxons appellent le merchandising de l'offre. Ça, en fait, on peut le reproduire sur sa marque personnelle. On peut venir merchandiser, venir donner une autre façon de lire son actualité et son offre à des moments donnés, en s'associant, en faisant des focus sur des périodes données. Il y a plein de façons de le faire, mais pour que vraiment, ça ne reste pas une marque corporate, finalement. On est juste... En fait, avec toujours le même discours, on peut vraiment lui donner des couleurs au sens propre et au sens figuré pour le coup.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça, qu'il y ait une vibration aussi.

  • Anne Bluteau

    Exactement, parce que du coup, tu es sur le planning. Tu es vraiment dans cette notion de temporalité. Donc, les partenariats, ça sert à donner des focus et des insights avec des histoires différentes. La temporalité, elle permet vraiment d'être dans le momentum du client. Et en fait, au mois de... Janvier-février, ce n'est peut-être pas exactement le même momentum que quand on est sur la rentrée ou sur un mois d'hiver. Pour des questions de, si je prends par exemple une marque qui vend en B2B, on sait qu'il y a des cycles de vente parce qu'il y a des décisions d'achat dans l'entreprise. Donc, en fait, en janvier-février, on va être plutôt dans la mise en œuvre des deals qui se seront signés fin d'année. En septembre, on va commencer à préparer tous les deals qui vont se faire au fur et à mesure et les décisions qui vont se prendre en octobre-novembre avec des budgets... numéro 1, puis des budgets révisés chez les acheteurs. Donc voilà, cette saisonnalité, le fait de le penser et de rythmer par rapport au client, ça permet de donner, encore une fois, une autre façon d'approcher son offre et de l'expliquer. Et du coup, peut-être qu'on va, en septembre-octobre, parler de l'offre en parlant presque quasiment directement aux acheteurs, en disant, voilà, maintenant, si on se parle aujourd'hui, ça va vous permettre de faire tel et tel choix à tel moment. Donc finalement, on essaye vraiment, toujours par rapport à sa cible, de créer un momentum par rapport à leur temporalité. Et ça, ça crée aussi beaucoup d'efficacité.

  • Marine Adatto

    Et c'est là où arrive justement le septième point, qui est la donnée consommateur, avec deux niveaux qui sont l'intention ou l'engagement, donc des signaux faibles et aussi les signaux forts.

  • Anne Bluteau

    Signaux forts, je pense que tout le monde le connaît, même si quand on le dit comme ça, on se dit Oui, qu'est-ce que c'est le signal fort ? Après, à ce moment-là, quand le client s'engage, En fait, c'est le chiffre d'affaires. Le plus fort des signaux, c'est le chiffre d'affaires. Et je trouve que c'est toujours intéressant de le voir aussi comme ça. Oui, là, il n'y a plus d'équivoque. Quand il y a un chiffre d'affaires, c'est que le client s'est engagé, il a signé, on s'est mis d'accord. Et en fait, aujourd'hui, la grosse problématique sur des cycles de vente qui sont longs, moyens ou longs, c'est le moment entre j'ai eu des échanges. et je vais en fait commencer à partager une offre, et le moment où en fait il va y avoir vraiment ce moment de Ok, c'est bon, je signe et on va avoir un chine d'affaires. Et dans ce moment-là, effectivement, c'est ce que tu disais, il y a plusieurs données qui permettent d'avoir une lecture qui est hyper intéressante. En réalité, il y en a trois. D'une part, il y a l'influence, c'est comment les interactions entre les différentes parties prenantes dans l'entreprise, mais ça peut être aussi dans l'écosystème, parce qu'il peut y avoir des partenaires qui viennent interagir avec l'acheteur pour se dire comment je fais pour avancer. Donc, il y a cette notion de partie prenante qui est hyper importante aujourd'hui et qui fait que l'influence... qui est mon influenceur, qui est celui qui va pouvoir relayer, reparler de mon oeuvre ? Le champion. Le champion. Et ça, quand on sait le détecter, c'est clé. Donc le champion, les interactions et l'influence, c'est clé. Le deuxième, c'est effectivement l'intention. Est-ce qu'il y a vraiment le moment de l'intention ? Il est quand ? Parce qu'en fait, aujourd'hui, ce qu'on voit sur le marché, c'est que, encore une fois, sur des offres qui sont à valeur ajoutée, entre le moment où on envoie une offre et le moment où il y a vraiment un engagement, une signature. Un signal fort, il y a beaucoup de temps, de temps mort en fait, où on n'a pas d'informations. L'intention, c'est ce moment où en fait, il y a vraiment une interaction avec les contenus, avec les offres. Et là, ça permet déjà de comprendre s'il y a une vraie intention. Parce que ce que me disent souvent les équipes, c'est que de toute façon, si l'offre n'est pas ouverte, déjà, on sait que... il n'y a pas d'intention. Il n'y a pas d'intention et c'est assez simple. Et la troisième donnée, c'est la donnée d'engagement. C'est vraiment de comprendre les points d'intérêt. Parce que finalement, quand on crée ces offres, encore une fois, parce qu'on a eu la vision, parce qu'on a fait tout ce travail, on le fait pour servir sur un sujet donné. Mais en fait, on va voir en regardant l'engagement réel des clients, leurs points d'intérêt. Et en fait, en voyant ça, on va voir si c'était l'offre, par exemple, core business, l'offre qu'on a vraiment pensée au début comme étant l'offre phare, ou si finalement c'est une offre autre que je n'ai pas forcément décelée complètement qui est le point d'intérêt focus de mon interlocuteur, de mon client donc dans la marque et dans ce moment d'interaction c'est hyper important, c'est signaux faibles ils permettent d'avoir une clé de lecture très claire, ça donne beaucoup de clairvoyance et ça fait élever le niveau de jeu globalement dans les échanges. Parce que quand je n'ai pas la connaissance de ces interactions, je ne vais pas pouvoir apporter de la valeur à mon interlocuteur. Je vais globalement lui dire, je pense que suite à notre dernier échange, c'est ça qui t'intéresse, mais en réalité, où est-ce que t'en es ? Et le fait d'avoir ces informations, en fait, on peut arriver en lui apportant de la valeur en disant, c'est ce que je te disais tout à l'heure, par exemple, si j'arrive avec une étude, un chiffre, en disant, il est en train de se passer ça sur le marché, je voudrais vraiment vous le communiquer, parce que je pense que ça peut vous aider dans votre réflexion. Je le fais parce que je sais qu'il y a eu de l'intérêt sur ce type de propos. Ça a beaucoup plus de poids. Ça s'appelle les high touch, comment on crée un moment d'échange, d'un point de contact qui soit vraiment à haute valeur ajoutée. Ça crée beaucoup plus d'impact que de dire... est-ce que vous en êtes où ? Est-ce que je peux vous aider avec quelque chose de beaucoup plus, de moins engagé ? Parce qu'en fait, on n'a pas la vision, on ne sait pas. Donc ces données-là, elles sont importantes pour créer des interactions à valeur ajoutée.

  • Marine Adatto

    Et montrer que tu es en capacité de donner suffisamment de valeur aussi au bon moment. C'est ça aussi le nurturing, c'est ce principe-là de dire tu nous...

  • Anne Bluteau

    Exactement. Nurturer, c'est vraiment ce moment où tu vas délivrer de la valeur à des moments un peu plus ou moins récurrents. c'est la fameuse juste pression comment on donne de l'info en montrant qu'on est présent mais pas trop non plus donc il faut vraiment trouver le juste milieu en tout cas c'est ma vision pour être vraiment respectueux du client et l'honor tearing c'est ça, c'est effectivement l'aider à maturer son projet et du coup pour ça si on n'a pas de données on est à l'aveugle alors on tente des choses mais c'est moins efficace et alors le dernier point c'est le lien garder le lien hyper important la fidélisation Si on se remet à l'échelon numéro 1, la marque, une marque qui est one shot, ça veut dire qu'en fait, tout le travail qu'on fait d'acquisition et de positionnement, on se dit qu'en fait, c'est juste court terme. Et en fait, c'est là où garder le lien, ça montre bien qu'il y a une dimension long terme. C'est qu'en fait, on a envie qu'une fois que la marque est connue, qu'on a compris ce que fait la marque, on a vraiment envie que le client ou le partenaire revienne. Et pour faire ça, il y a plein de types de choses qu'on peut mettre en place. Et d'ailleurs, on le lit beaucoup aussi dans le personal branding. On parle par exemple, je vais commencer par celui-ci, d'overdelivery. c'est à dire que souvent on lit en ce moment l'objectif c'est de décorréler son temps de l'offre donc ça c'est le premier point et du coup la deuxième chose c'est de fidéliser pour que finalement il y ait une récurrence quelque part et le fait de faire de l'over delivery, c'est à dire de délivrer plus que ce qui a été promis à la base créer un sentiment pour le client de surprise mais positive, extrêmement positive et du coup quasiment d'attachement et de se dire waouh j'ai eu tout ça je vais recommander, je vais pouvoir en parler, je vais peut-être même retravailler avec cette personne-là. Donc cette notion de fidélisation, c'est un des premiers tips, mais l'overdelivery, c'est un des outils qu'on peut mettre en place pour délivrer un peu plus que ce qu'on a promis, ce qui crée une empreinte hyper forte dans la mémoire des personnes. La deuxième chose, c'est le service, par exemple. En fait, aujourd'hui, on voit qu'il y a de plus en plus de produits qui associent des services. Le gros avantage, c'est que le service a généralement une vocation à être un peu récurrent. Il peut se faire de façon répétée, parce qu'on peut faire du service, par exemple, pour de la maintenance. On peut faire du service pour de l'accompagnement aux changements pour les équipes. Il y a plein de façons de faire du service. Donc on peut, autour d'une offre phare, avoir une proposition de service, encore une fois, qui fait que je fidélise par toutes les actions que je mets en place pour donner plus de valeur et accompagner mieux mes clients. Donc ça, c'est un deuxième exemple.

  • Marine Adatto

    Et donc tout ça, ça doit être travaillé sur deux dimensions.

  • Anne Bluteau

    Le long terme et le court terme. La marque, pour moi, n'a pas de raison d'être. Si tu ne travailles pas sur les deux, d'une part parce qu'une marque a vocation à passer le temps. Il faut vraiment qu'elle puisse s'installer. C'est ce qui fait que si je reviens sur la marque personnelle, on va gérer sa carrière. Pas qu'une phase de trois ans dans une boîte. On va gérer ce qu'on est. C'est de la même façon pour les offres et services. Et en fait, le court terme, pourquoi ? Parce que le marché, il est tellement incertain. On dit qu'il est vu-cas, il est volatil, il est incertain. Eh bien, il faut pouvoir, à court terme, ajuster les leviers. Ajuster, tester des choses. Alors, on parle du test and learn, de l'AB test. Enfin, il y a plein de méthodes, de frameworks pour faire ça. Mais c'est hyper important. Et la marque, de la même façon, elle doit tester. Alors donc, c'est tester des partenariats. Et on revient sur ce qu'on disait tout à l'heure. C'est vraiment être dans le contexte présent. Donc s'il faut tester des choses pour aller accélérer une offre, tester un partenariat pour sortir de ton territoire, peut-être aller chercher d'autres typologies de clients pour voir si on a d'autres capacités à aller chercher du business ailleurs. Il faut tester et ça c'est le court terme. Donc c'est-à-dire que la vision long terme de la marque n'exclut pas du tout les tests court terme. Évidemment, c'est vraiment pour moi le mix des deux qui fait que ça fonctionne.

  • Marine Adatto

    Alors, si on veut transposer tout ça à la création d'une marque personnelle et qu'on utilise exactement cette méthode, donc, un, la vision, qu'est-ce que tu veux délivrer au monde, irriguer une cible et des valeurs. c'est la même chose. Deux, à qui on veut apporter la cible, là, on définit aussi son client type, c'est son audience, c'est ce que l'on souhaite, mais c'est aussi les clients et comment derrière, on arrive à transformer son audience en client. Comment je vais l'effectuer ? Donc, les contenus, essentiellement, pour se faire connaître. Définir son monopole personnel aussi pour se positionner. Tu m'arrêtes, si tu n'es pas là.

  • Anne Bluteau

    C'est exactement ça.

  • Marine Adatto

    l'offre phare ça peut être un contenu aussi phare comme un podcast la légende personnelle incroyable on est dans la plaque ça peut être une chaîne YouTube ça peut être un compte LinkedIn Instagram ça peut être l'ensemble aussi de tous ces tous ces supports et donc de créer sa notoriété à partir de ça et ensuite on peut élargir d'autres canaux de distribution des newsletters etc comment on le fait connaître en créant d'autres offres et donc Là, on peut aussi mixer avec d'autres podcasts. On peut faire des vidéos avec d'autres personnes, des newsletters, des cross-posts, des partenariats. Et la mise en œuvre et le déploiement, justement, là, il y a un sujet aussi de planning éditorial, de distribution des contenus. Parce que c'est vrai que souvent, on crée des contenus, le plus facile, c'est de créer des contenus. Le plus difficile, c'est de les distribuer, et de ce que tu disais tout à l'heure, la saisonnalité, faire vibrer la marque, etc. C'est peut-être le point simple. Et ensuite, tout ce qui est donné de l'audience. Tu vois, ce matin, j'enregistrais avec Ulysse Lubin, qui disait qu'il faut absolument regarder ce qui fonctionne mais surtout ce qui ne fonctionne pas et essayer de comprendre et analyser sa data. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, sur les réseaux sociaux et sur les podcasts, on a des données. Et savoir un podcast, s'il n'est écouté que 25 minutes, c'est peut-être que l'audience n'a que 25 minutes à y consacrer, etc. Donc il y a ce sujet aussi de... d'investiguer avec tout ce qu'on a et toutes les données que l'on a.

  • Anne Bluteau

    Objectiver.

  • Marine Adatto

    Objectiver, oui. C'est Et c'est vrai que se donner des objectifs, c'est important aussi, parce que c'est ce qui nous permet d'avancer. Et ensuite, garder le lien, donc la fidélisation. L'œuvreur des livrets, tu en parlais, pour assurer la félicitation, la fidélisation. Et c'est vrai que sur les contenus, toujours transmettre de la valeur à son audience, des formats, des partages de learnings, etc. et donc voilà pour faire un parallèle avec la marque personnelle et toi tu t'es aussi appuyée là-dessus sur tout ce que t'as pu faire pour créer Switcho donc avec un mot j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless je trouve ça fantastique j'espère que tu as été inspirée par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Anne Bluteau

    Sous-titrage ST'501

Description

Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.


Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.


Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

  • Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

  • Les faire vibrer au rythme des moments forts de leurs clients.


Si tu veux contacter Anne, c'est ici 👉🏼 LinkedIn

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Tu m'as fait une masterclass sur la création de marques.

  • Anne Bluteau

    D'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque. Mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ?

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyperconnecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Quand on a préparé cet épisode, tu m'as fait une masterclass sur la création de marque. Je te propose de le partager avec les auditeurs parce que vraiment, c'est le moment où il faut prendre le stylo. C'est extrêmement intéressant et c'est surtout que ce qu'on s'était dit, finalement, c'est que c'est exactement la même chose quand on se crée une marque personnelle. Donc, il y a huit étapes. Je te nomme les étapes et puis toi, tu développes.

  • Anne Bluteau

    Parfait.

  • Marine Adatto

    La première étape, c'est la vision.

  • Anne Bluteau

    La vision, quand on veut créer une marque, déjà, il faut savoir ce qu'on a envie d'apporter. Quand on est très aspirationnel, on va parler de ce que je veux apporter au monde. On est vraiment à une dimension qui dépasse l'opérationnel. C'est de se dire ce que je veux, moi, finalement, changer ou apporter. Et c'est ce qui va être un indicateur fort de ma différenciation. Dans les exemples, on pourrait dire je veux apporter au monde quelque chose qui a un impact positif dans le quotidien, un produit très quotidien. A l'inverse, on pourrait aussi dire je veux finalement transmettre un héritage quelles que soient les étapes de ma vie. ou de la vie de ma famille ou de ma vie professionnelle ? Et bien là, on voit bien déjà qu'on ne voit pas du tout ce même territoire. Quand on parle d'héritage versus le quotidien, on ne va pas délivrer la même chose. Et on peut le transposer, que ce soit du digital ou que ce soit des produits, goods ou autres, ou du service. Donc ça, c'est la première chose. C'est d'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter. Donc c'est effectivement la vision de la marque.

  • Marine Adatto

    Alors, un deuxième point, c'est à qui on veut l'apporter ?

  • Anne Bluteau

    Donc, la deuxième chose, c'est effectivement de cibler un marché. On parlait tout à l'heure des communautés ou de l'écosystème, des interactions. Si on n'a pas quelqu'un en tête, que ce soit un persona, un... un consommateur idéal, si on ne l'a pas en tête, on va créer pour tout le monde et personne. De toute façon, ça n'ira jamais. Ça sera à la fois trop large, donc personne ne se reconnaîtra, et pas du tout focus. Le message ne touchera personne. La deuxième chose, c'est d'établir le qui. Dans ce qui, il y a un outil qu'on utilise qui s'appelle la plateforme de marque, qui est en fait un... Un précepte qui permet de venir poser les valeurs, le qui, la mission, la vision. Donc c'est vraiment un document qui pose un ADN et un pilier très fort, mais avec un gros sujet autour qui est vraiment le qui, à qui je m'adresse. Et si on n'a pas déjà cette réponse-là, c'est quand même compliqué derrière d'être hyper aligné quand on ne sait pas, en vision très macro, à qui on veut s'adresser.

  • Marine Adatto

    Ensuite, il y a comment je vais l'effectuer ?

  • Anne Bluteau

    Le comment, il peut se traduire de différentes façons, mais globalement, on va très vite arriver sur le produit. C'est-à-dire que c'est quelle solution on va apporter pour résoudre ou accompagner cette vision et du coup apporter de la valeur à la cible qu'on a définie. Et c'est vrai que sur le comment, souvent, il y a cette notion d'offre qui va être très vite associée à une notion de comment je pousse mon offre ou comment je la mets à disposition de mon audience, de ma cible, de mon marché. Donc là, on va se parler de distribution. Est-ce qu'on va passer sur du digital ? Est-ce que c'est de la valorisation sur Instagram si c'est très visuel ? Ou alors, est-ce que c'est LinkedIn ? Ou est-ce que c'est un site web ? Ou est-ce que j'ai des revendeurs ? Donc le comment on va commercialiser, ça fait partie du comment. Donc il y a vraiment cette notion d'offre. Et il y a la notion de la commercialisation. Et à chaque fois, on va se poser la question, est-ce que c'est bien cohérent avec ce que j'ai dit juste avant ? Parce qu'on va aussi parler du packaging de l'offre. On va se dire, comment je fais pour le clarifier ? Et dans les mots qu'on va choisir, ou dans le visuel, si c'était un produit de grande consommation, on ne va pas mettre la même chose. Si j'ai un packaging très noir, très luxe, je vais envoyer dans un univers qui n'est pas le même que si j'ai quelque chose de très play school, de très coloré et ludique. Donc, on va vraiment associer, une fois qu'on a défini notre vision, nos cibles avec notre plateforme de marque, on va vraiment réfléchir à ce que le comment soit très aligné avec ce qu'on a décidé juste avant.

  • Marine Adatto

    Et donc, c'est la même chose quand tu crées ta marque personnelle, tu crées ton profil,

  • Anne Bluteau

    par exemple,

  • Marine Adatto

    LinkedIn. C'est aussi tes couleurs, tes marqueurs.

  • Anne Bluteau

    C'est ça. Et donc, on va appeler ça, par exemple, une plateforme aussi d'univers graphique. Et ça rejoint ce que tu disais, c'est qu'effectivement, on va utiliser des codes qui sont reconnaissables et qui positionnent sa marque personnelle pour mettre les personnes de façon le plus simplement possible, visibles et reconnaissables.

  • Marine Adatto

    Et alors, il y a aussi des extensions, des suites logiques, les partenariats, les saisonnalités. Ça, ça va aussi avec ce point de comment on peut le mettre en place, on le fait connaître et comment on le met en place. Ensuite, il y a la partie déclinaison liée à la représentation de la marque. Comment je concrétise cette marque ?

  • Anne Bluteau

    C'est vrai que si on reste juste sur une dimension très haute, on va avoir une approche assez macro. Là, l'objectif, c'est de se remettre dans l'opérationnel terrain et de se dire qu'il y a forcément une notion d'agenda, de rythme qui va permettre de venir exprimer les différentes facettes. Parce qu'on ne va peut-être pas dire la même chose à des moments donnés. Quand je suis en entrée de saison ou quand je suis en train de finir mon quarter pour finir mes chiffres d'affaires, ou si je suis dans des moments forts comme les fêtes de fin d'année, on va avoir des postures différentes. Donc la notion de l'agenda, elle va aussi impacter effectivement le comment en fait, qu'est-ce que je mets en avant et comment je le valorise. Donc la marque, elle n'est pas uniforme dans le temps. Si on la prend en fait sur une timeline, on va voir qu'en fait elle prend différentes facettes pour vivre en fait, pour ne pas être juste... aseptisée, mais vraiment pour donner des moments un peu plus haut, un peu plus bas. Et c'est ce qui va faire qu'on la rend vivante.

  • Marine Adatto

    Est-ce que ça veut dire que si on remonte au niveau de la vision, il faut d'ores et déjà savoir comment elle vit, s'il y a de la saisonnalité, etc. En tout cas, l'envisager pour se dire que c'est quand même un produit qui va pouvoir vivre tout le temps et qui sera ponctué de moments plus forts.

  • Anne Bluteau

    Oui. Alors je pense qu'en réalité, quand on crée vraiment, on a quelques points phares. Des moments phares, alors le produit phare déjà, on revient au corps, le produit phare il est hyper important parce qu'il faut qu'on puisse, en réfléchissant à la marque, avoir un produit emblématique. Si on dit Apple, on pense à de l'iPhone. Donc ce produit phare, c'est un peu comme ça qu'on commence l'histoire. Mais c'est vrai que, donc ce que je veux dire, c'est qu'on ne pense pas tout de suite forcément dans la vision à se dire là attends, qu'est-ce que je ferais dans six mois, six et puis à cette étape de l'année ? Par contre, naturellement, quand on le vit, on dit il faut répéter les messages Mais c'est vrai que quand on répète toujours le même message, à un moment donné, on se dit mais qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ? Si mon produit phare c'est ça, que mon offre c'est ça, que ma cible c'est ça, alors effectivement on peut angler les messages et on va trouver à raconter une histoire. Mais à un moment donné, ce qui est intéressant, c'est justement de remettre une temporalité pour venir raconter l'histoire de façon hyper contextuelle. hyper contextuel. Si je suis sur la rentrée scolaire, on sait qu'il y a un redémarrage, qu'il faut redonner une dynamique. Peut-être qu'on va aller chercher un partenariat avec une marque qui est très forte sur cette période-là. Sinon, c'est un peu moins notre moment phare. Du coup, on va faire un partenariat et ça va nous permettre de réengager sur un moment qui était un peu délaissé dans notre propre marque. C'est vrai qu'on n'anticipe pas tout. La vision est très macro. Par contre, dans l'opérationnel de la vie de la marque, Là, pour le coup, oui, on va essayer de couvrir le maximum de territoire en réfléchissant les choses pour être dans le contexte.

  • Marine Adatto

    Et finalement, répéter un message, ça répond à la problématique de mais je vais saouler les gens si je répète tout le temps Oui, mais tu le répètes de manière différente, et tu le répètes parce que justement, tu as créé aussi des moments spécifiques. Le message, ou en tout cas le fond, est toujours le même, mais tu le travailles différemment selon les moments.

  • Anne Bluteau

    Et c'est vrai que sur l'environnement mode, c'est quelque chose qui est très travaillé. Parce qu'évidemment, déjà il y a la saisonnalité, bon c'est un accord, mais il y a aussi tous les partenariats. C'est-à-dire qu'en fait, si on fait un partenariat entre une marque et un créateur africain, par exemple, qui a vraiment ce savoir-faire d'avoir des textiles très marqués, très imprimés, en fait ça va tout de suite envoyer raconter une histoire qui est très impactante. C'est ce qu'on appelle, et ce que les anglo-saxons appellent le merchandising de l'offre. Ça, en fait, on peut le reproduire sur sa marque personnelle. On peut venir merchandiser, venir donner une autre façon de lire son actualité et son offre à des moments donnés, en s'associant, en faisant des focus sur des périodes données. Il y a plein de façons de le faire, mais pour que vraiment, ça ne reste pas une marque corporate, finalement. On est juste... En fait, avec toujours le même discours, on peut vraiment lui donner des couleurs au sens propre et au sens figuré pour le coup.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça, qu'il y ait une vibration aussi.

  • Anne Bluteau

    Exactement, parce que du coup, tu es sur le planning. Tu es vraiment dans cette notion de temporalité. Donc, les partenariats, ça sert à donner des focus et des insights avec des histoires différentes. La temporalité, elle permet vraiment d'être dans le momentum du client. Et en fait, au mois de... Janvier-février, ce n'est peut-être pas exactement le même momentum que quand on est sur la rentrée ou sur un mois d'hiver. Pour des questions de, si je prends par exemple une marque qui vend en B2B, on sait qu'il y a des cycles de vente parce qu'il y a des décisions d'achat dans l'entreprise. Donc, en fait, en janvier-février, on va être plutôt dans la mise en œuvre des deals qui se seront signés fin d'année. En septembre, on va commencer à préparer tous les deals qui vont se faire au fur et à mesure et les décisions qui vont se prendre en octobre-novembre avec des budgets... numéro 1, puis des budgets révisés chez les acheteurs. Donc voilà, cette saisonnalité, le fait de le penser et de rythmer par rapport au client, ça permet de donner, encore une fois, une autre façon d'approcher son offre et de l'expliquer. Et du coup, peut-être qu'on va, en septembre-octobre, parler de l'offre en parlant presque quasiment directement aux acheteurs, en disant, voilà, maintenant, si on se parle aujourd'hui, ça va vous permettre de faire tel et tel choix à tel moment. Donc finalement, on essaye vraiment, toujours par rapport à sa cible, de créer un momentum par rapport à leur temporalité. Et ça, ça crée aussi beaucoup d'efficacité.

  • Marine Adatto

    Et c'est là où arrive justement le septième point, qui est la donnée consommateur, avec deux niveaux qui sont l'intention ou l'engagement, donc des signaux faibles et aussi les signaux forts.

  • Anne Bluteau

    Signaux forts, je pense que tout le monde le connaît, même si quand on le dit comme ça, on se dit Oui, qu'est-ce que c'est le signal fort ? Après, à ce moment-là, quand le client s'engage, En fait, c'est le chiffre d'affaires. Le plus fort des signaux, c'est le chiffre d'affaires. Et je trouve que c'est toujours intéressant de le voir aussi comme ça. Oui, là, il n'y a plus d'équivoque. Quand il y a un chiffre d'affaires, c'est que le client s'est engagé, il a signé, on s'est mis d'accord. Et en fait, aujourd'hui, la grosse problématique sur des cycles de vente qui sont longs, moyens ou longs, c'est le moment entre j'ai eu des échanges. et je vais en fait commencer à partager une offre, et le moment où en fait il va y avoir vraiment ce moment de Ok, c'est bon, je signe et on va avoir un chine d'affaires. Et dans ce moment-là, effectivement, c'est ce que tu disais, il y a plusieurs données qui permettent d'avoir une lecture qui est hyper intéressante. En réalité, il y en a trois. D'une part, il y a l'influence, c'est comment les interactions entre les différentes parties prenantes dans l'entreprise, mais ça peut être aussi dans l'écosystème, parce qu'il peut y avoir des partenaires qui viennent interagir avec l'acheteur pour se dire comment je fais pour avancer. Donc, il y a cette notion de partie prenante qui est hyper importante aujourd'hui et qui fait que l'influence... qui est mon influenceur, qui est celui qui va pouvoir relayer, reparler de mon oeuvre ? Le champion. Le champion. Et ça, quand on sait le détecter, c'est clé. Donc le champion, les interactions et l'influence, c'est clé. Le deuxième, c'est effectivement l'intention. Est-ce qu'il y a vraiment le moment de l'intention ? Il est quand ? Parce qu'en fait, aujourd'hui, ce qu'on voit sur le marché, c'est que, encore une fois, sur des offres qui sont à valeur ajoutée, entre le moment où on envoie une offre et le moment où il y a vraiment un engagement, une signature. Un signal fort, il y a beaucoup de temps, de temps mort en fait, où on n'a pas d'informations. L'intention, c'est ce moment où en fait, il y a vraiment une interaction avec les contenus, avec les offres. Et là, ça permet déjà de comprendre s'il y a une vraie intention. Parce que ce que me disent souvent les équipes, c'est que de toute façon, si l'offre n'est pas ouverte, déjà, on sait que... il n'y a pas d'intention. Il n'y a pas d'intention et c'est assez simple. Et la troisième donnée, c'est la donnée d'engagement. C'est vraiment de comprendre les points d'intérêt. Parce que finalement, quand on crée ces offres, encore une fois, parce qu'on a eu la vision, parce qu'on a fait tout ce travail, on le fait pour servir sur un sujet donné. Mais en fait, on va voir en regardant l'engagement réel des clients, leurs points d'intérêt. Et en fait, en voyant ça, on va voir si c'était l'offre, par exemple, core business, l'offre qu'on a vraiment pensée au début comme étant l'offre phare, ou si finalement c'est une offre autre que je n'ai pas forcément décelée complètement qui est le point d'intérêt focus de mon interlocuteur, de mon client donc dans la marque et dans ce moment d'interaction c'est hyper important, c'est signaux faibles ils permettent d'avoir une clé de lecture très claire, ça donne beaucoup de clairvoyance et ça fait élever le niveau de jeu globalement dans les échanges. Parce que quand je n'ai pas la connaissance de ces interactions, je ne vais pas pouvoir apporter de la valeur à mon interlocuteur. Je vais globalement lui dire, je pense que suite à notre dernier échange, c'est ça qui t'intéresse, mais en réalité, où est-ce que t'en es ? Et le fait d'avoir ces informations, en fait, on peut arriver en lui apportant de la valeur en disant, c'est ce que je te disais tout à l'heure, par exemple, si j'arrive avec une étude, un chiffre, en disant, il est en train de se passer ça sur le marché, je voudrais vraiment vous le communiquer, parce que je pense que ça peut vous aider dans votre réflexion. Je le fais parce que je sais qu'il y a eu de l'intérêt sur ce type de propos. Ça a beaucoup plus de poids. Ça s'appelle les high touch, comment on crée un moment d'échange, d'un point de contact qui soit vraiment à haute valeur ajoutée. Ça crée beaucoup plus d'impact que de dire... est-ce que vous en êtes où ? Est-ce que je peux vous aider avec quelque chose de beaucoup plus, de moins engagé ? Parce qu'en fait, on n'a pas la vision, on ne sait pas. Donc ces données-là, elles sont importantes pour créer des interactions à valeur ajoutée.

  • Marine Adatto

    Et montrer que tu es en capacité de donner suffisamment de valeur aussi au bon moment. C'est ça aussi le nurturing, c'est ce principe-là de dire tu nous...

  • Anne Bluteau

    Exactement. Nurturer, c'est vraiment ce moment où tu vas délivrer de la valeur à des moments un peu plus ou moins récurrents. c'est la fameuse juste pression comment on donne de l'info en montrant qu'on est présent mais pas trop non plus donc il faut vraiment trouver le juste milieu en tout cas c'est ma vision pour être vraiment respectueux du client et l'honor tearing c'est ça, c'est effectivement l'aider à maturer son projet et du coup pour ça si on n'a pas de données on est à l'aveugle alors on tente des choses mais c'est moins efficace et alors le dernier point c'est le lien garder le lien hyper important la fidélisation Si on se remet à l'échelon numéro 1, la marque, une marque qui est one shot, ça veut dire qu'en fait, tout le travail qu'on fait d'acquisition et de positionnement, on se dit qu'en fait, c'est juste court terme. Et en fait, c'est là où garder le lien, ça montre bien qu'il y a une dimension long terme. C'est qu'en fait, on a envie qu'une fois que la marque est connue, qu'on a compris ce que fait la marque, on a vraiment envie que le client ou le partenaire revienne. Et pour faire ça, il y a plein de types de choses qu'on peut mettre en place. Et d'ailleurs, on le lit beaucoup aussi dans le personal branding. On parle par exemple, je vais commencer par celui-ci, d'overdelivery. c'est à dire que souvent on lit en ce moment l'objectif c'est de décorréler son temps de l'offre donc ça c'est le premier point et du coup la deuxième chose c'est de fidéliser pour que finalement il y ait une récurrence quelque part et le fait de faire de l'over delivery, c'est à dire de délivrer plus que ce qui a été promis à la base créer un sentiment pour le client de surprise mais positive, extrêmement positive et du coup quasiment d'attachement et de se dire waouh j'ai eu tout ça je vais recommander, je vais pouvoir en parler, je vais peut-être même retravailler avec cette personne-là. Donc cette notion de fidélisation, c'est un des premiers tips, mais l'overdelivery, c'est un des outils qu'on peut mettre en place pour délivrer un peu plus que ce qu'on a promis, ce qui crée une empreinte hyper forte dans la mémoire des personnes. La deuxième chose, c'est le service, par exemple. En fait, aujourd'hui, on voit qu'il y a de plus en plus de produits qui associent des services. Le gros avantage, c'est que le service a généralement une vocation à être un peu récurrent. Il peut se faire de façon répétée, parce qu'on peut faire du service, par exemple, pour de la maintenance. On peut faire du service pour de l'accompagnement aux changements pour les équipes. Il y a plein de façons de faire du service. Donc on peut, autour d'une offre phare, avoir une proposition de service, encore une fois, qui fait que je fidélise par toutes les actions que je mets en place pour donner plus de valeur et accompagner mieux mes clients. Donc ça, c'est un deuxième exemple.

  • Marine Adatto

    Et donc tout ça, ça doit être travaillé sur deux dimensions.

  • Anne Bluteau

    Le long terme et le court terme. La marque, pour moi, n'a pas de raison d'être. Si tu ne travailles pas sur les deux, d'une part parce qu'une marque a vocation à passer le temps. Il faut vraiment qu'elle puisse s'installer. C'est ce qui fait que si je reviens sur la marque personnelle, on va gérer sa carrière. Pas qu'une phase de trois ans dans une boîte. On va gérer ce qu'on est. C'est de la même façon pour les offres et services. Et en fait, le court terme, pourquoi ? Parce que le marché, il est tellement incertain. On dit qu'il est vu-cas, il est volatil, il est incertain. Eh bien, il faut pouvoir, à court terme, ajuster les leviers. Ajuster, tester des choses. Alors, on parle du test and learn, de l'AB test. Enfin, il y a plein de méthodes, de frameworks pour faire ça. Mais c'est hyper important. Et la marque, de la même façon, elle doit tester. Alors donc, c'est tester des partenariats. Et on revient sur ce qu'on disait tout à l'heure. C'est vraiment être dans le contexte présent. Donc s'il faut tester des choses pour aller accélérer une offre, tester un partenariat pour sortir de ton territoire, peut-être aller chercher d'autres typologies de clients pour voir si on a d'autres capacités à aller chercher du business ailleurs. Il faut tester et ça c'est le court terme. Donc c'est-à-dire que la vision long terme de la marque n'exclut pas du tout les tests court terme. Évidemment, c'est vraiment pour moi le mix des deux qui fait que ça fonctionne.

  • Marine Adatto

    Alors, si on veut transposer tout ça à la création d'une marque personnelle et qu'on utilise exactement cette méthode, donc, un, la vision, qu'est-ce que tu veux délivrer au monde, irriguer une cible et des valeurs. c'est la même chose. Deux, à qui on veut apporter la cible, là, on définit aussi son client type, c'est son audience, c'est ce que l'on souhaite, mais c'est aussi les clients et comment derrière, on arrive à transformer son audience en client. Comment je vais l'effectuer ? Donc, les contenus, essentiellement, pour se faire connaître. Définir son monopole personnel aussi pour se positionner. Tu m'arrêtes, si tu n'es pas là.

  • Anne Bluteau

    C'est exactement ça.

  • Marine Adatto

    l'offre phare ça peut être un contenu aussi phare comme un podcast la légende personnelle incroyable on est dans la plaque ça peut être une chaîne YouTube ça peut être un compte LinkedIn Instagram ça peut être l'ensemble aussi de tous ces tous ces supports et donc de créer sa notoriété à partir de ça et ensuite on peut élargir d'autres canaux de distribution des newsletters etc comment on le fait connaître en créant d'autres offres et donc Là, on peut aussi mixer avec d'autres podcasts. On peut faire des vidéos avec d'autres personnes, des newsletters, des cross-posts, des partenariats. Et la mise en œuvre et le déploiement, justement, là, il y a un sujet aussi de planning éditorial, de distribution des contenus. Parce que c'est vrai que souvent, on crée des contenus, le plus facile, c'est de créer des contenus. Le plus difficile, c'est de les distribuer, et de ce que tu disais tout à l'heure, la saisonnalité, faire vibrer la marque, etc. C'est peut-être le point simple. Et ensuite, tout ce qui est donné de l'audience. Tu vois, ce matin, j'enregistrais avec Ulysse Lubin, qui disait qu'il faut absolument regarder ce qui fonctionne mais surtout ce qui ne fonctionne pas et essayer de comprendre et analyser sa data. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, sur les réseaux sociaux et sur les podcasts, on a des données. Et savoir un podcast, s'il n'est écouté que 25 minutes, c'est peut-être que l'audience n'a que 25 minutes à y consacrer, etc. Donc il y a ce sujet aussi de... d'investiguer avec tout ce qu'on a et toutes les données que l'on a.

  • Anne Bluteau

    Objectiver.

  • Marine Adatto

    Objectiver, oui. C'est Et c'est vrai que se donner des objectifs, c'est important aussi, parce que c'est ce qui nous permet d'avancer. Et ensuite, garder le lien, donc la fidélisation. L'œuvreur des livrets, tu en parlais, pour assurer la félicitation, la fidélisation. Et c'est vrai que sur les contenus, toujours transmettre de la valeur à son audience, des formats, des partages de learnings, etc. et donc voilà pour faire un parallèle avec la marque personnelle et toi tu t'es aussi appuyée là-dessus sur tout ce que t'as pu faire pour créer Switcho donc avec un mot j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless je trouve ça fantastique j'espère que tu as été inspirée par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Anne Bluteau

    Sous-titrage ST'501

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