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L'accélérateur LinkedIn : comment Benjamin Gardien, cofondateur d'Abby, a construit sa marque personnelle pour booster son business cover
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

L'accélérateur LinkedIn : comment Benjamin Gardien, cofondateur d'Abby, a construit sa marque personnelle pour booster son business

L'accélérateur LinkedIn : comment Benjamin Gardien, cofondateur d'Abby, a construit sa marque personnelle pour booster son business

1h29 |26/11/2024
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

L'accélérateur LinkedIn : comment Benjamin Gardien, cofondateur d'Abby, a construit sa marque personnelle pour booster son business

L'accélérateur LinkedIn : comment Benjamin Gardien, cofondateur d'Abby, a construit sa marque personnelle pour booster son business

1h29 |26/11/2024
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Description

À 12 ans, il démontait des iPods pour s’offrir des McDo. À 22 ans, il plaque tout pour créer Abby, l'outil qui facilite la vie des indépendants. Mais derrière le succès d’Abby, il y a une arme secrète : sa marque personnelle.


Dans ce nouvel épisode, Benjamin nous raconte comment sa prise de parole sur LinkedIn a tout changé. Pourquoi il s’est lancé, comment il s’y prend, et surtout ce que ça lui a apporté, à lui comme à son projet.


Pourquoi écouter ?

  • Parce que si tu te dis que la marque perso, c’est juste pour les influenceurs, Benjamin te prouve que non.

  • Parce que sa méthode est simple, applicable, et qu’il n’a rien à cacher.

  • Parce qu’il te montre que LinkedIn, ce n’est pas juste un réseau : c’est une opportunité de dingue si tu sais t’en servir.


Ce que tu vas apprendre :

  • Pourquoi construire ta marque perso, c’est le meilleur investissement que tu puisses faire.

  • Les clés pour créer du contenu qui résonne et attire les bonnes personnes.

  • Comment batir sa communauté et ce que ça lui a permis de réaliser, concrètement.

  • Sa vision pour l’avenir et pourquoi c’est maintenant qu’il faut prendre la parole.

Benjamin partage tout, sans filtre : ses réussites, ses doutes, et ce qu’il ferait différemment. Pas de bullshit, juste de la valeur.


Fonce écouter cet épisode si :

  • Tu veux te lancer mais tu n’oses pas.

  • Tu penses que "LinkedIn, c’est pas pour moi".

  • Ou tout simplement, parce que tu veux avancer et te démarquer.


Tu veux aller plus loin ? 


Si tu veux contacter Benjamin, c'est ici :


👉🏼 https://www.linkedin.com/in/benjamin-gardien/


👉🏼https://www.instagram.com/app_abby/


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Dato, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Son aventure entrepreneuriale a commencé à 12 ans avec une chaîne YouTube et des réparations de téléphone. Son objectif ? L'indépendance financière. Plus tard, en école d'ingénieur et stage en poche, il réalise que le salariat n'est pas fait pour lui et se lance dans l'entrepreneuriat, codant la nuit et étudiant le jour. En 2021, avec ses trois meilleurs amis, il fonde Abbey avec une promesse forte Libérer les indépendants du cauchemar administratif. Leur vision est limpide, avec les bons outils, tout le monde peut devenir entrepreneur. C'est l'histoire d'un homme qui s'est donné une mission, offrir aux entrepreneurs liberté et indépendance et qui a choisi de partager cette aventure sur les réseaux sociaux. Salut Benjamin Gardien.

  • Benjamin Gardien

    Je n'aurais pas fait mieux pour résumer le parcours. Salut Marine.

  • Marine Adatto

    Je ne me suis pas trompée ?

  • Benjamin Gardien

    Tout est parfait.

  • Marine Adatto

    Merci. Merci d'être avec nous aujourd'hui Benjamin, c'est un plaisir de te retrouver. C'est un plaisir de te recevoir. Pour commencer, donc j'ai un peu commencé dans l'intro, qui es-tu ?

  • Benjamin Gardien

    Alors comme tu l'as dit, moi mon aventure a commencé à 12 ans, donc je suis quand même entrepreneur je dirais, parce que c'est quelque chose que j'ai depuis que je suis tout petit. Donc entrepreneur avec une casquette d'ingénieur informatique, c'est ce que j'ai fait pendant mes études. Voilà, et puis du coup j'ai grandi et je suis vraiment entrepreneur à temps plein maintenant. J'ai cofondé donc Abie avec mes trois meilleurs amis et associés et on dirige maintenant une boîte avec un peu plus de 20 employés. Donc voilà, je suis entrepreneur, mais je suis aussi sportif à côté. Personnellement, voilà globalement un peu ce que je fais dans la vie.

  • Marine Adatto

    C'est un bon résumé et en fait, tu as eu une appétence pour le contenu finalement depuis toujours, puisque quand tu as 12 ans, tu as lancé ta chaîne LinkedIn, ta chaîne YouTube, excuse-moi. tu te démocratisais c'est ça ? tu t'expliquais les concepts ?

  • Benjamin Gardien

    en fait j'étais donc déjà à l'époque avec un de mes associés Corentin on était déjà en binôme et en fait on expliquait comment faire des petites bidouilles sur l'iPhone l'iPod Touch à l'époque je sais pas si tu te souviens de ces appareils ça a commencé avec un iPod Touch 4 je crois et en fait on expliquait comment craquer l'iPod comment avoir par exemple modifier ton score sur Doodle Jump pour être le meilleur dans la cour du collège à l'époque donc on pouvait faire ça En fait, on expliquait. Donc, on a commencé. On a codé notre premier site web à 13 ans avec des trucs. Tu vois, on mettait en avant l'actu de l'iPhone. Dès qu'il y avait des keynotes d'Apple et tout, on faisait des articles, des machins comme ça. Et en fait, au bout d'un moment, ça a pris et on générait de l'argent avec les revenus AdSense. Et on s'est dit, tiens, c'est un truc, on va continuer, on va continuer. On a gagné, je pense, peut-être un an. 1000 euros à l'époque, mais quand t'as 12-13 ans, c'est pas mal. Et on était sponsorisé par un mec qui vendait des coques à l'époque. C'était en 2012, je crois, qu'on a fait ça. Donc on avait déjà réussi à se faire sponsoriser. Il nous avait donné les coques, il ne nous payait pas, mais c'était un peu le début. Et en fait, ça nous a appris à nous débrouiller. Tout simplement, à côté, on réparait des iPhones. Donc on prenait la responsabilité de démonter le téléphone, c'était pour changer les écrans. dans l'objectif de faire des trucs après c'était vraiment dans l'objectif j'avais un scoot, c'était pour aller manger au McDo à Nancy en scoot avec mon meilleur ami c'était pour pouvoir sortir, être un peu libre la liberté financière et de pouvoir faire des trucs dès le plus jeune âge ça me fait penser à ces histoires il a commencé avec un trombone, il a fini avec une Ferrari c'était un peu ça c'était vraiment on y passait un temps phénoménal déjà même quand on était... au lycée, en fait, le week-end, on codait. Pendant que les autres, ils allaient faire la fête, je sais pas quoi, traîner les rues. Nous, avec Corentin, on passait notre vie à coder. Vraiment, le cliché du geek, on avait le côté social un petit peu quand même, où on organisait des trucs. Mais tu vois, quand on organisait des fêtes à 15-16 ans, on invitait 100 personnes. Et tout le collège voulait venir à nos fêtes parce qu'on faisait des trucs de ouf, on avait 15 ans. Arriver à avoir des trucs que normalement il fallait avoir 18 ans pour avoir, c'était sympa de manière générale. Et on a gardé ce truc de se dire, on ne fait pas les choses à moitié, si on fait quelque chose, c'est à fond dans tous les domaines, dans les domaines perso, dans les domaines pro, ce n'est pas à moitié, tu ne commences pas un truc pour te dire non, on abandonne.

  • Marine Adatto

    Mais vous êtes capable de faire des étincelles avec des bouts de ficelle au début.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Je pense que c'est ce qui explique aussi la réussite d'habit. On est parti vraiment d'une sale histoire. Et en fait, avec un peu la révolte intérieure, on a créé un truc qui maintenant nous dépasse complètement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi cette histoire ?

  • Benjamin Gardien

    Alors en fait, le truc, c'est qu'on a toujours bossé avec mes trois meilleurs amis. On a toujours bossé tous ensemble quand on était étudiants. On était freelance l'été surtout. Et à la suite de nos études, on a monté une SAS pour s'associer. En fait, c'était vraiment la suite logique. Et on développait des applications web et mobiles, ce qu'on savait faire de mieux vu qu'on est ingénieur informatique. Et du coup, ça, ça a commencé pendant le Covid. Donc vraiment, on s'est lancé pendant le Covid. Et au bout d'un an, on bossait avec un gros client. Et en fait, le client-là a voulu nous racheter et nous incorporer dans la boîte pour devenir son service de développement interne. Le truc, c'est que nous... On avait un problème quand on bossait sur des projets qui n'étaient pas à nous, c'était de réunir l'ensemble des personnes avec une vision commune. On n'arrivait pas, en faisant du service, à se dire Ok, le service marketing, il bosse pour la boîte, le service dev aussi. Et réunir ces personnes-là avec une vision commune. Ça, on n'a jamais réussi à le faire. Donc on s'est dit Tiens, on va être intégrés à une entreprise qui a un produit, un projet unique, et tout le monde va bosser autour de ce projet-là. Ça, ça nous a vraiment séduit de ouf. Au bout de deux mois... On n'était toujours pas associés alors qu'on avait tout largué, tous nos clients. On faisait 400 000 euros la première année, tu vois. On a tout quitté, tout coupé. Tous nos clients, on leur a dit, écoutez, on arrête notre activité. On les a redirigés vers d'autres prestataires. Et on a vraiment tout arrêté. On ne gagnait plus un centime du jour au lendemain. Avec 40 000 euros de charges quand même fixes par mois. Donc c'était quand même déjà assez conséquent à l'époque. Et en fait, au bout de deux mois, toujours pas d'association, toujours rien. Et le troisième mois, après des négociations longues, bizarres, on aurait déjà dû s'inquiéter, mais à l'époque, on avait quand même...

  • Marine Adatto

    Vous aviez quel âge ?

  • Benjamin Gardien

    On avait 22, donc aucune expérience entrepreneuriale d'association, de choses comme ça.

  • Marine Adatto

    Et pas de conseils non plus autour de vous ?

  • Benjamin Gardien

    Non, on n'avait pas trop d'argent, donc les avocats, ça coûte cher, experts comptables, c'était... Non, ça n'allait pas. Et au bout du troisième mois... le pack d'associés est prêt on fait une dernière réunion pour le relire et là on ramène des sujets sur la table qui n'avaient pas été résolus et là une des deux personnes ils pètent un plomb ils avaient plus de 30 ans à l'époque t'aurais cru un sketch c'était vraiment vous êtes n'importe quoi des mots d'oiseau dans tous les sens et là le deuxième associé le premier il part il claque la porte, il part Et le deuxième, il rigole, il dit Oh, il fait juste une crise, on croyait qu'il rigolait au début. Et en fait, non, il était super sérieux, vraiment. Genre, il a pété les plombs, il comprenait pas ce qu'on demandait et tout. Et en fait, à partir de là, l'autre a dû négocier avec le deuxième associé de la boîte. Et une semaine après, il nous rappelle, et en fait, il change complètement les termes de l'association. Ça faisait trois mois qu'on gagnait plus d'argent, trois mois qu'on payait 40 000 euros, alors qu'ils avaient dit qu'ils assuraient le serveur. Trois mois qu'on bossait pour eux, sans... aucun papier de signé, donc tu vois vraiment une erreur qu'on reproduirait plus du tout maintenant. Et ils changent complètement les règles du jeu. Ils disent, non, en fait, on s'associera s'il y a ça, ça, ça, ça, ça dans 6 mois. Et là, on se dit, c'est bien, vous changez les règles du jeu alors que la partie elle a déjà commencé, c'est pas comme ça que ça se passe. Du coup, un samedi, on réunit tout le monde, on leur explique ce qui se passe, plus du management horrible, vraiment du micro-management, que ce soit avec nous. normalement on était censé être dirigeant d'entreprise on se retrouve micro-manager un enfer et là on réunit tout le monde on leur dit bah écoutez y'a rien de signé dans tous les cas c'est que du vent y'a rien eu on se barre mais là c'est un coup de poker dans un mois on peut être là si le truc qu'on décide de faire ensemble ne marche pas voilà donc là on commence comme ça on a voté à main levée 12 Personne 12-0 pour 11 bars maintenant, donc ça c'était un samedi matin. Le lundi on leur annonce, on leur dit écoutez on a pris la décision, c'est fini, démerdez-vous avec votre projet. Et voilà comment a été lancé Abbey, on s'est concerté, on s'est dit qu'est-ce qu'on sait faire de mieux. On a été indépendant, on connaît les problématiques, on a bossé pour des clients qui faisaient de la facturation et tout. On connaît le marché de la facturation, tout ça, de l'indépendant de manière générale. Et on s'est dit bah... C'est ce marché-là qu'il faut qu'on vise.

  • Marine Adatto

    Et donc avec votre équipe de 12 personnes, c'était finalement le prolongement de la SAS initiale qui est devenue ABI.

  • Benjamin Gardien

    Qui est toujours la même SAS. Il nous restait 50 000 euros, peut-être un peu moins, au bout du troisième mois sans avoir été payé. Oui,

  • Marine Adatto

    vous avez quand même un petit peu de...

  • Benjamin Gardien

    On avait de la trésor, on avait fait 400 000 la première année. Donc on avait quand même généré 400 000 avec 12 personnes, dont seulement 6 CDI, dont nous, où on se payait 600 euros à l'époque. Donc tu vois, c'était beaucoup de marge. Donc ça nous a permis. En fait, on leur a dit, on a un mois de trésor. Voilà. Vous savez dans quoi vous embarquez, vous pouvez partir maintenant si vous le voulez. Tout le monde a continué. Le deuxième mois et demi, ils n'ont pas été payés. Tout le monde a été payé à la fin, mais ils ont été payés en peut-être 3-4 fois. Donc on faisait des virements toutes les semaines, des salaires et tout. Des salaires américaines ? Vraiment, tu vois, des personnes incroyables. Ils nous ont soutenus. D'ailleurs, le noyau central des personnes-là ont été prolongés en CDI. Massiemo, Lou... qui était alternante, mon directeur des partenaires à Louis qui était alternant, Romain notre graphiste. On a gardé toutes ces personnes qui ont été stagiaires alternants et maintenant, ils sont là. Ils ont des BSPCE d'habits et tout. C'est vraiment incroyable d'avoir pu faire ça.

  • Marine Adatto

    Vous aviez un mois pour que ça vive. Qu'est-ce que vous avez fait ?

  • Benjamin Gardien

    Beaucoup de choses. Déjà, on a trouvé un nom. Ça paraît être rien, mais... Alors, Abby, ça vient du... Donc, on a brainstormed trois jours quand même pour trouver ce nom. Je pense qu'on a bien fait parce qu'il sortait très, très bien. Et on nous a déjà dit que c'était cool. On est passé vers tous les noms possibles. Il y a eu du Brigitte, n'importe quoi. Et en fait, on a trouvé Ability. Ability, c'est redonner le pouvoir aux entrepreneurs d'être indépendants, de faire leur truc par eux-mêmes, tu vois. Et en fait, Ability, ça sonnait un peu long. Ça sortait un peu compliqué et tout. Du coup, au bout d'un moment, il y a quelqu'un qui a dit Bon, on coupe la porte en deux. ABI c'est trop bien, on s'est dit ABI, ABI, puis à force de le répéter, ça sonnait vraiment bien et du coup on a gardé ce nom, donc ça c'était pendant le mois. Et en fait ce qui s'est passé c'est que pendant que nous on marketait le produit, on allait chercher, pas des premiers utilisateurs mais des premières intentions d'utilisation d'un logiciel comme on voulait créer, Nicolas, le CEO, il a été contacter toutes les personnes avec qui il avait fait du business de près ou de loin. et notamment son maître de stage aux états unis donc il a eu la chance de faire un stage dans la silicon valley vraiment à côté de l'europe du ring d'apple de facebook et tout fin c'était vraiment un environnement très très start up et là il a bossé dans l'incubateur qui a créé whatsapp enfin tout vraiment un truc un truc de ouf et en fait le maître de stage qu'il avait à l'époque a revendu sa boîte vraiment à la fin de du stage tu vois Et du coup, on l'a appelé, on lui a dit, écoute, on a le projet là, machin et tout. On recherche des investisseurs, des business angels qui croient en nous et tout. Et au bout d'un mois, on a réussi à le convaincre. Et du coup, il a mis 100 000 dollars dans la bille. Son associé de l'époque qui avait revendu et qui avait des parts a mis 20 000. Et alors, on a trouvé deux autres investisseurs. Un autre, c'était une relation d'un de nos employés. Donc, son beau-père ou... Bon. Et le deuxième, c'est sur TikTok. Alors ça, c'était incroyable. Nicolas, il voit la série américaine Comment faire un business à 1 million en 30 jours Il se dit Ok, je vais faire la même chose. Ça va nous rapporter nos premiers utilisateurs, générer de l'interaction. C'est un truc un peu touchy, viral. Il fait la première vidéo et là, il la publie. Son téléphone, il explose. Mais vraiment, ça fait ding, ding, ding Au bout de deux heures, il y avait 200 000 vues. Un truc qui est parti viral de fou. Je crois qu'elle doit avoir 400 000 à l'heure actuelle. Et en fait, il a fait ça pendant 30 jours. Et au bout du cinquième jour, on reçoit un message sur LinkedIn un dimanche. Donc, c'était la nuit du dimanche au lundi à 3h du mat. Il y a un mec qui lui envoie un message. Il dit, j'ai vu tes TikToks, je trouve ton énergie incroyable. Il faut qu'on se parle. C'est tout. On prend rendez-vous. Donc, on voit ça à 8h. On lui envoie un message. À 8h, le mec était déjà réveillé. On cale un rendez-vous à 15h. Il échange avec Nico. Il dit, ouais, c'est trop bien. Est-ce que je peux voir ton CTO ? Donc, vraiment la partie technique de la boîte, parce qu'on avait vendu un produit technique, tu vois. Il discute avec le CTO. Et au bout de 10 minutes, il dit, ouais, c'est bon, laisse tomber. Je mets 50 000 balles.

  • Marine Adatto

    Incroyable.

  • Benjamin Gardien

    Voilà. Donc, on a réussi à trouver nos 4 premiers investisseurs qui ont mis 200 000 en tout, comme ça. Mais tu vois, on dit les premières levées de fonds, c'est la famille, les amis. et les fous c'était les 4 fous 4 tarés, ils ont mis 200 000 euros à 4 on avait rien, pas d'utilisateur un powerpoint une vision qui est complètement différente de ce qu'on a maintenant Et ils nous ont fait confiance. Ils ont dit, ok. Et puis, ils ont eu... L'histoire est en train de montrer qu'ils sont plutôt contents. Ils ont déjà fait un beau multiple qu'on va essayer de leur rendre encore plus beau. Mais ouais, c'est parti comme ça. Donc ça, c'était le premier mois. Et tu vois, en fait, les gens ont dû être payés en 3-4 fois parce que le temps de faire les papiers. Donc on a utilisé ce qu'on appelle des BSAR. Ce sont des bons de souscription avec accord d'investissement rapide. Et en fait, du coup, ils ne s'étaient même pas associés. En gros, c'est un bout de papier qui dit que tu vas devenir actionnaire quand la boîte fera une autre levée de fonds. Et du coup, voilà ce qui s'est passé dans le premier mois d'Abi. Et on a eu l'argent. On a lancé Abi officiellement le 1er avril 2021. La première version du logiciel est sortie le 1er mai.

  • Marine Adatto

    Ah oui, vous avez bien charbonné.

  • Benjamin Gardien

    On a charbonné, oui. Il y a eu beaucoup de café. Alors, on est trois amis. Parmi les quatre, on est trois... resté très technique. Le premier mois, c'était nuit blanche. C'était nuit blanche. On bossait vraiment très vite. Et du coup, on a sorti la première version le 1er mai et on a eu les 200 000 le 1er juillet. Donc voilà, tu vois, en attendant, on a récupéré quelques sous de trucs qui n'avaient pas été payés d'avant. Enfin, tu vois, ça s'est fait un peu comme ça. Mais ça a été assez stressant, cette première exécution.

  • Marine Adatto

    Mais belle, j'allais dire. pirouette, c'est quand même beaucoup plus qu'une pirouette. Là, vous avez quand même bien remis le cap. Et alors, toi et ton associé aussi, vous jouez avec les réseaux sociaux aussi pour faire connaître Abby. Toi, tu t'es lancé sur LinkedIn. Tu me disais, j'ai oublié, pardon, à quel moment ?

  • Benjamin Gardien

    Je pense qu'il y a un an et demi. Il y a un an et demi ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi tu t'es lancé sur LinkedIn ? Qu'est-ce que tu avais en tête à ce moment-là ?

  • Benjamin Gardien

    Bah... En vrai, au début, je l'ai fait un peu comme ça. Je me suis dit... Je voyais qu'il y avait des gens qui créaient du contenu sur LinkedIn. Je me suis dit, vas-y, c'est un truc, ça a l'air de me faire... Enfin, ça m'intéressait, j'aimais bien lire les trucs et tout. Et j'aime bien... Alors, quand j'étais pioche, j'aimais beaucoup lire. Et j'aime beaucoup écrire aussi. Genre, c'est un truc, ça me... Enfin, tu vois, j'aime bien raconter ma vie, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, sur LinkedIn, il y a des gens qui créent du contenu autour de... Alors, très micro-entreprises, tout ça. Et je me suis dit, bah... Je pense que maintenant qu'Abi est un peu plus gros, je me sens légitime pour faire du contenu autour de la micro-entreprise et de l'entrepreneuriat un peu plus large. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancé sur LinkedIn. Je n'avais pas d'arrière-pensée business ou rien du tout de base. C'était juste, je me suis dit, vas-y, je vais voir ce que ça donne.

  • Marine Adatto

    Et documenter aussi ton parcours.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. Le truc, c'est que nous, on a été un peu biberonné, enfin un peu, on a été complètement biberonné à la sauce Oussama Ammar. et les vidéos de TheFamily et je me suis dit si à mon échelle je peux rendre un peu le truc pas startup mais vraiment axé freelance et tout parce que nous on a eu justement cette progression qui est assez intéressante je trouve on était étudiant puis freelance puis associé dans une SAS puis startupeur donc on a vraiment connu tout le parcours un petit peu l'évolution donc je me suis dit vas-y je pense que j'ai des trucs indires intéressants qui vont aider des personnes on y va et on verra ce que ça donne

  • Marine Adatto

    Est-ce que tu t'es fixé des limites ?

  • Benjamin Gardien

    Ouais, de temps quand même. J'essayais de ne pas y passer plus de trois heures par semaine. Parce que surtout au début, en fait au début ça te fait un peu culpabiliser parce que tu te dis mais est-ce que ça apporte vraiment des choses à la boîte ? C'est du temps que je pourrais faire. Donc ce que je faisais, c'est que je le faisais le week-end. Parce que dans tous les cas, le week-end on travaillait. Alors on travaillait toujours un peu de temps en temps le week-end, mais on travaillait plus en mode chill. On discutait plus de sujets de fond ou des trucs un peu moins importants le week-end. Et du coup, je me suis dit, je vais caler cette période-là dans le week-end. Et j'essayais d'avoir toujours un mois de contenu d'avance. Ce qui me permettait d'être assez flex. Si jamais il y avait un week-end où j'étais occupé, où je faisais autre chose, du coup, j'avais toujours de l'avance pour faire ça. Mais c'est comme ça, ouais. Sérieux, au début, tu te dis, est-ce que ça va vraiment apporter des choses ? Est-ce que les trois heures que je fais ça, je ne pourrais pas passer à faire autre chose ? C'est les questions que je me suis posées. Je pense que j'ai eu raison de le faire maintenant, mais c'est compliqué de se dire, ça va être rentable dès le début. Oui.

  • Marine Adatto

    Oui, de toute façon, c'est un jeu à long terme.

  • Benjamin Gardien

    Il ne faut pas se dire, je vais trouver des clients demain. Je ne sais pas si se dire, je vais trouver des clients. Alors, il y en a qui le font, mais moi, je ne ferai pas que du branding personnel pour trouver des clients.

  • Marine Adatto

    Alors, pourquoi tu le fais ?

  • Benjamin Gardien

    Pour déjà ce genre d'opportunité, comme je disais aujourd'hui, j'adore intervenir dans les podcasts, partager un peu ce que je fais. Vraiment, c'est ça, en fait, ça crée. Tu vois, nos investisseurs, ils voient ce que je publie, ils voient la boîte grossir. J'aime beaucoup aider les gens, dans le sens où quand on était à l'école, avec déjà mes trois associés, on faisait un truc qui s'appelait Exar pour les nuls. Alors en gros, Exar, c'était le nom des gens de l'école. Et on avait fait encore une chaîne YouTube et des cours en présentiel pour aider les gens qui avaient des difficultés dans notre promotion. Tu vois, genre vraiment, même des gens d'au-dessus qui n'avaient pas compris certaines notions, on animait un cours de 40 personnes, tu vois, c'était quand même déjà plutôt cool. Et on faisait des vidéos en ligne. sur vraiment, alors là c'était vraiment de la programmation pure pas du tout sur l'entrepreneuriat mais vraiment du code et tu vois en fait on a toujours kiffé faire des formations, des trucs comme ça quand j'étais étudiant c'était première année je crois j'étais donné des cours d'informatique dans une maison de retraite alors là niveau développement de la patience t'es au summum de ce que tu peux faire parce que c'était dur donc on leur apprenait à servir de tablette Alors, ce n'était pas maison de retraite, c'était foyer résidence. Donc, tu vois, c'était des personnes qui étaient assez autonomes encore. Et du coup, avec Nicolas, on leur expliquait comment envoyer un email, comment télécharger des jeux, comment... Tu vois, eux, c'était garder le contact avec leurs petits-enfants, tout ça. Donc, on leur expliquait tout ça. Et du coup, en fait, je kiffe partager les choses et tout. Et je me suis dit, tiens, c'est une bonne manière de... Transmettre. Oui, de transmettre, c'est ça. Moi, quand je vois des commentaires qui disent, ah oui, tu m'as débloqué et tout, je me dis, tiens... C'est cool. Et aussi, je me souviens d'un truc, c'est que tu vois, des fois, les vidéos motivation et tout, j'étais un peu contre ça avant. Je me disais mais c'est quoi, pourquoi les gens regardent des vidéos motivation et tout. Et en fait, il y a un moment, j'étais bloqué. Alors je ne sais plus sur quel sujet. Et j'ai vu une vidéo de quelqu'un qui expliquait vraiment le truc en disant bah tiens, pour te débloquer de ça, tu fais ça. Et je me suis dit mais en fait, c'est ça, c'est le contenu que tu fais. J'avais du mal à le positionner. Tu vois, j'ai des gens. qui sont entrepreneurs depuis dix ans qui me suivent, qui sont entrepreneurs depuis deux mois, et d'autres qui n'ont même pas créé leur boîte. Et je me disais, mais comment tu fais pour faire du contenu qui plaît à tout le monde ? Bah c'est pas possible. Et alors, en fait, le poste, il va parler aux personnes qui sont dans le moment-là, en ce moment, et tu vois, des fois j'ai des commentaires du style, ah trop bien ce que tu racontes, ça m'a complètement débloqué, du coup je vais faire ça. Et là tu vois, tu te dis, bah tiens, t'as aidé la personne-là. Par contre, il y a des gens, ils sont entrepreneurs depuis dix ans, ils s'en foutent de savoir comment créer une boîte et tout, ils l'ont déjà fait, ils n'en ont plus besoin. Mais de débloquer certaines personnes à certains moments, c'est vraiment ouf, je trouve. Oui.

  • Marine Adatto

    Alors, Abyss est devenu aussi un peu une communauté. Oui. Vous avez des milliers d'utilisateurs et de clients. Est-ce que ça a été un point de départ ou une finalité ?

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça a été un point de départ. La communauté, c'est vraiment... Il y a des investisseurs qui n'ont investi que pour la communauté. Parce qu'ils ont dit, tiens, il y a une boîte B2B. Alors, nous, c'est B2B. B2C parce que c'est quand même vraiment très axé consumer, on est sur des indépendants qui ressemblent vraiment, qui ont des habitudes d'achat très consumer et en fait alors ça a commencé par quelque chose je sais pas si t'as trouvé dans ta petite enquête c'est le forum des auto-entrepreneurs sur Facebook

  • Marine Adatto

    Ah non, je n'ai pas allé sur Facebook mince !

  • Benjamin Gardien

    On est un des plus gros forums de France et je crois qu'il y a 45 000 personnes dedans et en fait au début ça a commencé comme ça la communauté on avait le groupe, très vite on a atteint je pense 10 000 personnes et on répondait à des questions C'était très axé création d'entreprise, parce qu'au début, Abbey était très axé sur la création d'entreprise avant de devenir un logiciel complet sur la gestion. Et en fait, on répondait à des questions. Comment on fait pour créer ma boîte ? Qu'est-ce que je dois faire ? Quand est-ce que je dois déclarer mes revenus ? Enfin, tu vois, toutes les questions que tu te poses au début. Et ça a créé... En fait, on s'est dit, aider les gens, même si c'est gratuit, à la fin, tu vois, ça a apporté des gens à Abbey en tant qu'utilisateur payant. Donc, on a commencé par Facebook. Ensuite, on a été sur Discord. Là, on a ramené, alors ça, ça s'est fait, je pense, un an et demi après, on a ramené nos brainlovers. Vraiment, c'était les gens qui étaient sur Abbey depuis le début. Donc, on a commencé, je pense, il y a des gens, 1er mai 2021, ils étaient déjà sur Abbey, tu vois. Et ils sont venus sur Discord. Donc là, c'était vraiment les gens qui nous soutenaient de fou et tout. Et après, là, très récemment, on a arrêté Discord. Enfin, on a changé un peu de support. On est passé sur Discourse. Peut-être tu vois un peu. Non, j'avoue. Finery. ou un truc comme ça, l'app de trading et tout. En fait, ce qui est bien avec Discourse, c'est que tu as des sujets. Quand les gens posent des questions, tu peux les retrouver sur Google. Ce qui n'était pas possible avec Discord. C'était très cloisonné à Discord, tu vois. Par exemple, comment faire une facture sur Abie ? Tu vas avoir nos articles d'aide, mais tu auras aussi les discussions qu'il y a eu dans la communauté. Ce qui permet forcément d'être...

  • Marine Adatto

    Tu as un référencement ici.

  • Benjamin Gardien

    Un référencement. Et le forum était beaucoup mieux organisé pour poser des questions, etc. Et c'est aussi une source de contenu pour moi. parce que tu vois les gens discutent comment facturer à l'étranger, comment faire des trucs comme ça et moi derrière je peux récupérer des idées et en faire des post-lignes t'as une manne d'idées là-dedans extraordinaires elle est folle je vais encore plus l'exploiter parce que tu vois ça fait 3 mois je crois qu'on l'a lancé ça commence seulement à bien prendre où il y a pas mal de gens dessus Donc ouais, en fait, toutes les questions pointilleuses, elles sont sur ce support-là. Mais c'est vraiment ce qui a fait la force d'Abi, c'est la communauté, le partage, l'entraide. Je pense que c'est ça qui nous a vraiment aidé à grossir rapidement.

  • Marine Adatto

    Depuis le jour 1.

  • Benjamin Gardien

    Ouais, vraiment, le forum a été lancé le 1er avril 2021. D'ailleurs, celui qui a trouvé le nom, je pense que c'est ce qui nous a aidé de fou, parce que tu vois, la cible auto-entrepreneur, le forum... des auto-entrepreneurs, forum, le mot forum je pense ça aide beaucoup c'est puissant comme truc vraiment, je te dis, on a dépassé des groupes qui sont là depuis 10 ans des historiques qui sont là depuis 10 ans on a 45 000 membres, si bien qu'on a dû un peu le restreindre, parce qu'en fait ça partait un peu dans tous les sens, t'avais du spam, des trucs un peu insupportables donc on a une équipe de modo, je crois de 5-6 personnes qui font un taf c'est beaucoup 5-6 personnes et quand je te dis qu'il y a de l'activité, je pense il y a 200-300 interactions par jour sur des posts, des commentaires. C'est très, très actif. Mais vraiment, là, on l'a un peu mis de côté parce que c'est très axé création d'entreprise et nous, on n'est plus trop là-dedans. On est plus dans la gestion, le logiciel de gestion.

  • Marine Adatto

    Et vous n'allez pas faire, en tout cas, élargir les sujets pour que ça puisse servir de l'air ?

  • Benjamin Gardien

    C'est compliqué. La cible qu'on cible actuellement, elle n'est plus sur LinkedIn. C'est pour ça que mon compte marche plutôt bien. Les campagnes d'influence qu'on a pu faire sur LinkedIn ont super bien marché parce que notre cible est sur LinkedIn. Elle est vraiment le cœur de cible d'Abby. Alors qu'au début, elle était plus sur Facebook parce que tous les créateurs d'entrepreneurs vont plus traîner sur Facebook que sur LinkedIn. Peut-être qu'après, ils vont découvrir LinkedIn. Une fois qu'ils se seront lancés, qu'ils auront vu quelques podcasts comme celui-ci ou qu'ils auront rencontré d'autres entrepreneurs qui se sont aussi lancés sur LinkedIn. Et là, en général, il passe le pas. Donc, notre cible n'est plus trop sur Facebook actuellement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi ta définition de la marque personnelle ?

  • Benjamin Gardien

    Alors, marque personnelle, c'est assez ambigu parce que ça devient plus des marques pro-personnelles. Parce qu'au final, on me connaît. D'ailleurs, on me l'a dit récemment dans les commentaires. Abby égale Benjamin, Benjamin égale Abby. Tu vois, c'est pas... C'est pas forcément mon nom, c'est j'incarne Abie à travers, c'est ça, c'est incarner sa marque à travers son profil personnel, tu vois. On a essayé de faire du contenu sur LinkedIn avec la page pro, ça marche pas du tout parce que les gens, soit ils ont été matraqués par du pro avant et du coup, je sais pas, ils s'intéressent plus à ça. Mais le fait de passer par l'image personnelle, de s'impliquer personnellement... des fois de faire des vidéos où tu vois ta tête, de faire des selfies, des machins, les gens, ils ont plus l'impression de parler à un humain. Et du coup, ils ont plus l'impression que la marque est incarnée à travers une personne que la marque en elle-même où c'est un peu chiant. Enfin, le logiciel de facturation. En termes de chiant, on est au top du top. La comptabilité, je pense que personne ne kiffe faire ça. Et du coup, le rendre amusant, l'incarner personnellement avec de l'humour, avec un ton décontracté, je pense que c'est ça qui aide aussi. tu vois, incarner une marque perso.

  • Marine Adatto

    C'est créer un lien. Vous êtes le lien avec votre marque.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur Insta, quand c'est des trucs personnels, quand c'est quelqu'un qui prend la parole, c'est bien mieux accueilli que quand c'est juste une image toute bête. Je pense que les gens en ont marre de voir des pubs dans tous les sens qui sont très froides ou très marques. Ils veulent des personnes qui incarnent la marque justement.

  • Marine Adatto

    De plus en plus, quand on lance un business, l'incarner et parler, c'est quelque chose qui permet de faire la différence avec les autres. Qu'est-ce qui est le plus important selon toi ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients où l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Benjamin Gardien

    Moi, je ne vais pas chercher de clients avec LinkedIn. donc je dirais plutôt un bon personal branding parce que si on y croit à long terme je pense que ça peut rapporter des clients je ne sais pas, je ne peux pas le savoir exactement mais je suis persuadé que des gens viennent sur Abbey parce qu'ils m'ont vu, parce qu'ils ont vu un poste qui les a aidés parce que ce que j'essaye de faire c'est 2, 3, 4 postes promotionnels d'Abbey par mois mais j'aborde toujours un aspect relancer ses clients, c'est chiant délègue le habit, ça se fait tout seul. S'entourer de personnes pour faire grossir son activité, c'est important. Prends les assistants virtuels, mais aussi n'oublie pas d'utiliser un logiciel comme Habit pour automatiser certaines choses. En fait, j'essaie toujours de l'amener dans un...

  • Marine Adatto

    problématique, résolution. Et c'est ça qui fait que c'est intéressant, je pense, pour les gens, parce que c'est pas tiens, logiciel, paye. C'est vraiment incarné à travers ma personne. Après, je pense que... Moi, j'aime bien le truc qui dit, vaut mieux prospecter peu, mais prospecter bien avec des trucs très personnalisés. Je sais pas si c'est parce que mon profil est un peu plus visible qu'avant, je reçois, mais peut-être, je pense, dix messages par jour. 9 qui sont complètement automatisés, c'est insupportable, et 1 qui est bien écrit. Celui où je vois que c'est écrit, qui a été cherché et tout, je réponds toujours. Ceux qui envoient des messages en masse, clique droit à archiver. Je réponds même pas, ça sert à quoi ? On sait que la personne, en tous les cas, elle a pas regardé ton profil, t'es tombé dans une boucle de prospection globale, c'est insupportable. Donc, moi, c'est plutôt personal branding, et après, si tu es de la prospection, nous, par exemple, on a prospecté des Youtubers. pour faire des campagnes, on y a été en one-to-one. On a fait des messages et tout. Et on a un taux de réponse de 90%, je crois, du coup. Oui. Donc, je trouve ça beaucoup plus efficace. Peut-être qu'après, je n'ai pas les codes de la prospection de masse. C'est possible aussi, mais...

  • Benjamin Gardien

    Ou que tu n'as pas envie de faire de la prospection de masse.

  • Marine Adatto

    Je n'ai pas envie, oui. Parce qu'en fait, vu que ça me saoule, je pense que je ne me projette pas du tout dedans.

  • Benjamin Gardien

    Mais c'est vrai qu'il y a quand même là, en ce moment, moi, j'observe et j'en ai discuté avec d'autres personnes, LinkedIn, c'est devenu un... un peu de Far West, au niveau de l'automatisation, de la prospection, etc. Et là où il y avait des bonnes pratiques avant de pouvoir contacter certaines personnes de manière personnelle, aujourd'hui, on se fait tellement spammer ou alors on reçoit des choses qui n'ont tellement rien à voir. Ça en devient pénible. Donc, il faut réussir à se réinventer. au moins dans la prise de contact, ou alors à écrire les bons postes pour que les gens viennent vers nous. Là où il y avait de la place, avant, il y en a quand même mieux.

  • Marine Adatto

    Il y en a un peu moins. Le seul truc qu'on avait déjà tenté et qui a plutôt bien marché, c'est quand tu fais des propositions commerciales. Tu vois, par exemple, avec des influenceurs où tu as des partenariats, tu en sélectionnes 200, tu envoies le même message, mais tu vois, c'est vraiment marqué propositions commerciales Voilà, on a sélectionné ton profil, mais ce n'est pas personnalisé, c'est vraiment global. Est-ce que ça t'intéresse d'être rémunéré temps en temps ? En général, c'est des personnes qui font déjà un peu d'influence, qui ont l'habitude de faire du commercial avec leur profil. Ça, ça marche plutôt bien. Mais tu vois, si c'est vraiment... En fait, tu les vois venir à 3 km, les messages automatisés. Salut, ça va ? Merci de rejoindre mon réseau. Dans deux jours, je reçois un message. Ah bah en fait, je t'ai ajouté parce que je vends des trucs et puis t'envoie un pavé comme ça avec un PowerPoint. Non.

  • Benjamin Gardien

    Moi, je me suis dit aujourd'hui, est-ce que je peux t'offrir du chocolat ? Non, merci. Je crois que c'était la deuxième relance. Parmi les choses que tu partages sur LinkedIn, il y a beaucoup d'outils et de conseils pratiques. Selon toi, quels sont les indispensables aujourd'hui pour un entrepreneur ? Les outils qui sont importants et qui vont justement te permettre de faire grossir ton audience. par rapport à ce que tu partages ?

  • Marine Adatto

    Du coup, je pense, vu ce qu'on a construit, je dirais, à BIE pour la facturation et la comptabilité, en fait, nous, on a une formule gratuite parce qu'on veut que tout le monde puisse devenir entrepreneur et se lance dans l'entrepreneuriat. Quand tu commences à avoir plus de clients, tu as des besoins un peu plus gros. Là, ça devient payant et on a une formule qui commence à 9 euros et l'autre à 15. Tu vois, on s'est dit, allez, on a besoin de gagner du temps. donc on rend ça pas cher et on veut toucher un plus grand nombre je veux plus voir des gens perdre du temps à faire des factures sur Excel qui en plus n'ont pas le droit d'être fait sur Excel il y a la réforme de la facturation électronique qui va arriver tu ne pourras plus faire de factures à la main sur papier etc tu seras obligé d'avoir un logiciel donc on a construit ça pour faire gagner du temps aux gens et en fait je pense qu'il faut être dans cette démarche je vois il y a beaucoup de freelance qui testent 200 outils quand on a 200 qui payent des licences ils ne savent même plus pourquoi... Moi, je suis plus adepte du peu mais bien. Donc, facturation compta, je pense que c'est indispensable quand tu es entrepreneur pour gagner du temps. Nous, on utilise Google Workspace. Ça, c'est ton nom de domaine, ton calendrier, tes mails, tout ça, Google Sheet, Google Doc. Ça, je pense que c'est indispensable. Ça coûte 7 euros par mois. J'avais fait une petite checklist pour 50 euros avec quoi je me lancerais. Je pense que si tu fais un peu de branding sur LinkedIn, tu as besoin d'un logiciel comme Figma. C'est gratuit aux 10 euros par mois. tu t'en sers pour pas cher non plus et puis là t'es déjà bien outillé tu vois c'est souvent aussi je vois l'erreur c'est d'automatiser direct Tu vois, ça c'est le truc, quand les gens cherchent aussi, moi je veux automatiser, alors que ça se trouve ils vont le faire une ou deux fois. Moi j'automatise quand je le fais plus de trois fois et je me dis, ah ouais là je vais gagner du temps, c'est chiant, et surtout quand j'ai la bonne vision de comment l'automatiser. Parce que si c'est pour passer deux heures à automatiser un truc et...

  • Benjamin Gardien

    Oui c'est pas facile d'automatiser.

  • Marine Adatto

    C'est pas facile, ça prend du temps, et après tu redémontes tout, dans deux semaines t'en repasses, enfin tu vois, voilà, c'est vraiment, je pense, c'est ça du coup, un make, un zapier, quelque chose comme ça pour automatiser. Et puis après, c'est à peu près tout ce que j'utilise. Je pense à titre perso et un correcteur d'orthographe quand même. Merci, Apple.

  • Benjamin Gardien

    La meilleure des applications.

  • Marine Adatto

    Je pense que c'est indispensable. Après, tu vois, Notion, on l'utilise, mais ce n'est pas indispensable. Tu peux te servir d'un Google Doc. Juste, on aime bien Notion, c'est sympa. C'est quand même plutôt pratique. Donc, je rajouterais Notion à la rigueur en version... Non, on l'utilise en version payante. Mais voilà, globalement, j'essaie de... De réfléchir. Après, on a des outils qui sont très axés sur ce qu'on fait. Mixpanel pour monitorer l'utilisation de l'application, voir comment se comportent nos utilisateurs. Upspot pour les campagnes marketing. Mais ça va être des besoins qui sont très spécifiques à notre domaine et pas forcément un freelance.

  • Benjamin Gardien

    Et on peut plugger les outils sur Abbey aussi.

  • Marine Adatto

    Oui, du coup, nous, on a une ouverture avec Make. On aimerait bien aller beaucoup plus dans ce sens-là. Parce qu'en fait, les gens nous demandent, par exemple, je crée un contact sur mes contacts iPhone, Android, j'aimerais bien qu'ils se retrouvent en client sur Abie. Donc tu vois, il y a même des gens qui vont faire des templates, qui vont les vendre à d'autres, dans la communauté il y a beaucoup d'aide autour de ça. Donc on aimerait bien vraiment l'ouvrir à fond, jusqu'à créer une facture automatiquement, depuis Make, Zapier ou quoi. Tu vois par exemple des gens qui ont des Shopify, hop ça vient alimenter Abie tout seul, c'est vraiment... Ce qu'on a essayé de faire, et je pense que c'est pour aller chercher le plus de monde possible, c'est une bonne truc. Après, ça reste très niché. Les gens qui sont sur LinkedIn, digitalisés et tout, à fond. On a quand même une grosse cible artisan du BTP, qui eux, alors c'est très cliché ce que je vais dire, mais c'est encore leurs femmes qui font la compta. Enfin, tu vois, c'est des clichés, mais pourtant, ils sont vraiment véridiques. Et du coup, tu vois, les gens-là, on n'arrivera pas à les atteindre avec des automatisations, parce qu'eux, ils sont encore... Il faut déjà qu'ils passent le cap de la digitalisation, et après...

  • Benjamin Gardien

    justement comment tu les comment t'arrives à les toucher ces vins j'ai le droit de dire que je ne sais pas c'est un mystère c'est un mystère vraiment on a toujours pensé,

  • Marine Adatto

    on a fait un Oluciel qui a notre image bleue, très ingénieur informatique très freelance digital et la cible qui convertit le mieux sur Abie c'est les artisans c'est à ne rien y comprendre on n'a jamais communiqué pour eux il y a les artisans sur Abie, on ne sait pas pourquoi et parmi tu parlais tout à l'heure d'influence LinkedIn que tu avais faite même pas tu sais pas mais je te jure on n'a jamais fait de pub on n'a jamais rien fait pour tous les artisans et c'est alors en termes de volume c'est quand même le digital qui est le plus représenté je dirais peut-être à 50% par contre on a quand même 25% je pense qui sont dans l'artisanat sans rien faire alors si vous êtes artisan et que vous nous regardez ou que vous nous écoutez Abhi dites-nous comment vous avez trouvé Abhi Et voilà, des fois, il y a des mystères. Donc maintenant, on adapte un peu la communication. On fait des pubs spécialisées pour les artisans. On va essayer de faire des trucs. Parce qu'après, tu vois, nous, la grosse problématique qu'on a, c'est qu'on a une cible qui est très disparate, dans le sens où on a des freelances digitaux, on a des artisans, etc. Donc le logiciel, il ne convient pas à tout le monde. Les gens n'utilisent pas les mêmes terres. Par exemple, dans le bâtiment, tu ne fais pas des accomptes, tu fais des situations. Tu vois, il en aimerait bien aller un peu dans ce sens-là avec Abby, de pouvoir un peu adapter le logiciel en fonction de quelle activité tu fais pour qu'il s'adapte vraiment à tes besoins et pousse un peu le délire dans le sens-là.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ce sont des choses que tu documentes quand tu fais tes posts LinkedIn, par exemple ? Est-ce que tu questionnes ta communauté ou même vous ? Est-ce que vous faites évoluer Abby ? Est-ce que vous la co-construisez avec votre communauté ?

  • Marine Adatto

    Absolument. Alors, tu vois, il y a des boîtes qui se disent clients first, etc. Souvent c'est pour du bullshit, nous c'est vraiment le client est au cœur de la construction d'habits. Quand on ne sait pas, alors évidemment on a des objectifs business qui impactent forcément la roadmap où on est obligé de faire des choses pour délivrer de la valeur et faire augmenter des prix en fonction de nos intuitions. Par contre on a des logiciels pour suggérer des idées, où là on vient prendre, les gens peuvent upvote pour les idées qui leur plaisent le plus. Donc là, on vient vraiment choisir les idées de la communauté et on les implémente en fonction des priorités et tout. En ce moment... C'est l'AppMobile. Ça a été demandé, harcelé par toute la communauté. Je pense qu'on a un ticket où il y a plus de 800 000 upvotes sur le ticket de l'AppMobile. Donc ça, ça a vraiment été motivé par la communauté. Et ensuite, pour savoir quelles fonctionnalités sortir en premier sur l'AppMobile, on a envoyé un sondage dans l'application directement. On a la chance d'avoir des utilisateurs qui sont ultra engagés. On a réussi, tu vois, à travers la marque personnelle, à travers les différentes interventions qu'on fait, à avoir une image un peu friendly. et pas d'un logiciel boring où on ne sait pas qui est derrière et tout. Et du coup, quand on fait des sondages, on a facilement 4-5 000 réponses juste sur une bannière qu'on a mis in app pendant deux semaines. Là, l'app mobile, c'est ce qu'on a fait. Et ensuite, on a vu qu'est-ce que les gens font. Évidemment, en fonction des réponses, on va prioriser certaines choses ou non. Et forcément, il y a des contraintes techniques qui font qu'on fait des choses en premier, mais ça nous permet de savoir, OK, on développe cette fonctionnalité, qu'est-ce qu'on fait en premier ? qu'est-ce qu'on ne fait pas, qu'est-ce qu'on n'a pas besoin de perdre de temps à faire parce que ça ne va intéresser personne c'est comme ça qu'on fait évidemment des fois on essaie de prioriser aussi les utilisateurs payants ils ont des demandes, bon quelqu'un qui ne paye pas ces demandes sont peut-être un peu moins prioritaires que quelqu'un qui nous paye 15 euros par mois voilà comment on essaie de faire un peu la part des choses c'est pas mal,

  • Benjamin Gardien

    c'est pas mal du tout comment faire pour que... La création de contenu, ça ne devienne pas une pression supplémentaire. J'ai vu que dans tes posts, tu parlais de l'importance de l'équilibre entre le personnel et le professionnel. Quand tu crées une marque personnelle, tu te rajoutes encore une couche. Tu as dit tout à l'heure que tu le faisais le week-end, d'ailleurs. Comment on fait pour que ça ne devienne pas une pression ?

  • Marine Adatto

    Déjà, ce n'est pas miser tout, d'attendre grand-chose de ça de base. Moi, je suis parti vraiment dans ce truc. OK, je teste, on verra bien ce que ça donne. C'est du bonus. Peut-être ça servira, peut-être ça servira jamais, mais au moins j'aurais essayé, je pourrais me dire bon bah ça a marché, ça a pas marché. Et en fait maintenant quand ça floppe, j'envoie un message à la personne avec qui je bosse sur mon compte ligné, je fais bon bah on a flop aujourd'hui, tant pis. Et en fait ce qu'on fait c'est qu'on essaye de noter les sujets qui floppent, mais surtout les sujets qui plaisent. Tu vois et d'aller un peu dans ce truc là de se dire bon bah ok ça ça a marché, comment on peut étendre un peu le truc pour pas dire non plus tout le temps la même chose parce que bon au bout d'un moment ça va saouler les gens. Mais tu vois, on essaie de faire comme ça, de développer mon compte comme ça. Et en fait, c'est juste pas se prendre au sérieux. Moi, j'aime bien le truc qui dit on fait des trucs compliqués sans se prendre au sérieux. Et en étant pourtant sérieux dans la manière de le faire. Et mon compte LinkedIn, c'est ça. C'est vraiment, je partage. Ok, ça marche, c'est cool. Ça marche pas, bon bah tant pis, c'est pas mort d'homme. Et j'y passe pas non plus des milliers d'heures et je vous pas ma vie à ça non plus. C'est pas parce qu'un poste, il va pas marcher. La boîte, il ne faut pas oublier non plus que le plus important, c'est sa boîte. Comment j'ai imaginé le personal branding, c'est du plus. L'important, c'est qu'Abi fonctionne. Si mon personal branding marche et qu'il ramène un peu de business pour Abi et des opportunités comme aujourd'hui, des choses comme ça, tant mieux. Si ça ne marche pas, tant pis, ça aurait été un des nombreux trucs qui n'ont pas marché dans ce qu'on aurait essayé. Parce que des trucs qu'on a essayé et qui n'ont pas marché, il y en a déjà plein. C'est la vie d'un entrepreneur, j'ai envie de dire.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai qu'il ne faut pas tomber dans le travers de je ne fais que ça je suis obsédée par mes scores C'est vrai que la plupart des gens que j'ai interviewés dans ce podcast me disent, et souvent ce sont des gens qui accompagnent. Hier, j'avais Mickaël Rigné qui a créé My Music House. Donc lui, il accompagne des artistes et il disait tu postes, il faut une rigueur, tu postes, mais il ne faut pas être scotché à tes résultats comme ça. Tu évalues tes résultats un mois, deux mois. trois mois après parce que sinon c'est juste totalement aliénant et puis même ça on peut perdre confiance en soi en se disant oh là là j'ai fait 4 likes surtout au début c'est dur c'est

  • Marine Adatto

    vrai que maintenant tu vois quand on flop moi j'ai pas beaucoup d'abonnés encore enfin je suis petit mais c'est minimum 40 likes donc ça va ça fait moins mal à la personne qu'au début où des fois c'était zéro on a tous passé par là et j'aime bien le... truc de dire, on prend du recul un, deux, trois mois après. Nous, ce qu'on fait, c'est que j'ai quelqu'un qui écrit mes postes avec qui, comme je te disais, je planifie tout le travail. Ce qu'on fait, c'est que tous les mois, on se fait une session de je donne les idées, de quoi j'ai envie de parler, etc. Parce que c'est quand même tu vois, c'est moi, je ne vais pas commencer à parler de trucs qui n'ont aucun rapport avec ce que j'ai envie de raconter. Et en fait, on regarde, on évalue pendant cette phase de brainstorming, on évalue tout ce qu'on a fait le mois passé. On revient même des fois un peu plus loin, tu vois, et on se dit bon bah ça, ça a bien marché, ça n'a pas marché, etc. Tu vois, mais on ne le fait pas. Des fois, forcément, au jour le jour, tu vois, hop, ça floppe. C'est ce que je te disais, on s'envoie un petit WhatsApp pour dire bon bah aujourd'hui, ce n'est pas terrible. Et puis c'est tout, ça s'arrête là. Et on passe à autre chose, et le prochain poste, il arrive dans deux jours, et on aura oublié. Par contre, quand on fait le brainstorming, on regarde, OK, le sujet-là, on l'avait déjà traité, ça a bien marché. Par contre, l'accroche qu'on a utilisée là, je pense qu'elle n'est pas dingue. Et on essaie d'adapter comme ça et d'itérer comme ça. Mais c'est vraiment du travail itératif, de longue haleine, et ça prend du temps.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Quels sont les contenus qui fonctionnent bien dans ce que tu postes ?

  • Marine Adatto

    Alors, moi, je ne fais pas de trucs clivants. Je ne suis pas d'avis à utiliser le clivant pour faire des likes. Ce qui marche le mieux, c'est les photos de la team, les histoires de la team, tout ce qui est process team. J'ai fait des posts sur comment on fait notre process de recrutement. En fait, c'est quand tu apportes vraiment... Les gens qui pensent que c'est l'algo, il faut poster à telle heure, nanana, je ne partage pas du tout cet avis-là. C'est est-ce que tu apportes de la valeur ? Et en fait, ce qu'on fait, pour donner un peu de contexte, On essaye de voir, ok, tofu, mofu, boufu. Non, j'ai mélangé, si c'est ça. On se dit, bon bah ok, on fait un post tofu, on s'attend à avoir beaucoup de likes. Et en fait, on essaye de classer nos idées comme ça, tu vois. Quand je fais un post sur Abigny où j'explique un concept très précis, par exemple la déclaration de chiffre d'affaires, il y a des gens, ils déclarent leur truc, ça ne les intéresse pas. Je ne m'attends pas à avoir autant de likes que quand j'annonce une levée de fonds. Tu vois, c'est un peu, il faut réussir à faire la part des choses. Donc évidemment, bah... Pardon ? c'est plus niché et tu vois par exemple je parle d'indépendant les entrepreneurs qui ont 10 employés ils se reconnaissent pas forcément dans l'indépendant du coup il faut vraiment essayer de positionner savoir ce qu'on attend de chaque poste et après les postes sur la levée de fonds ça marche trop bien quand on lance des nouveaux trucs ça j'aimerais bien le faire un peu plus souvent je le fais pas assez communiquer sur les features qu'on lance, un peu les nouvelles il faut que je le fasse, il faut que j'intègre à ma routine ça c'est un truc, je me note en même temps Pareil, quand on avait lancé le CE des indépendants, ça avait fait un carton. Évidemment, j'essaye de rendre un peu le truc touchy pour que ça devienne... Tu le sais, quand le poste va bien marcher ou quoi. Quand on met des trucs en interne, en place aussi, on essaye... Tu vois, j'essaye quand même d'apporter des choses. On est quatre cofondateurs mecs. La place des femmes dans Abbey, c'est un truc qui me tient personnellement à cœur parce que tu te dis, on part avec... quatre mecs, de base, on n'est pas bien, tu vois, en termes d'égalité et tout. Et du coup, on a lancé récemment les protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes de la boîte. Donc tu rentres dans un bille, il y a une société qui vient, qui te demande. Tu peux le prendre ou tu peux pas le prendre. Mais tu vois, on essaye de mettre en place des actions comme ça pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Et c'est des choses que j'aime bien raconter sur LinkedIn. Parce que déjà, ça énerve plein de boomers. Et ça, j'adore. Vraiment, voir les gens, Christophe, qui commentent...

  • Benjamin Gardien

    T'as dit que t'étais pas clivant ?

  • Marine Adatto

    Ah oui ? Mais sur ces sujets-là, non mais tu vois, j'aime pas trop parler de chiffre d'affaires, de trucs, c'est pas... Il y en a, ils se la racontent un peu avec ça. Moi, c'est plus sur des sujets un peu sociétals comme ça, où je suis clivant, mais dans le bon sens. Et là, du coup, t'as tous... Non mais t'as tous les rageux un peu boomers qui vont venir raconter ah là là, et ça me fait rire, parce que ça ouvre un peu le débat et ça montre aux gens... Souvent, ils se ridiculisent, mais c'est marrant. donc voilà les trucs qui marchent et puis vraiment apporter de la valeur si vous voulez vous lancer sur LinkedIn c'est comment j'apporte de la valeur dans mon domaine tout à l'heure tu me parlais de quelqu'un qui s'est lancé en tant qu'avocate tu décomplexifies certaines choses c'est sûr que ça va intéresser je suis pas mal de gens sur le sport, la nutrition je sais pas si je deviendrais client de chez eux parce que je sais qu'ils font des accompagnements sportifs, des choses comme ça Par contre, des fois, de temps en temps, j'apprends des choses que je ne savais pas et je commente. Et rien que le fait de liker, commenter, ça va soutenir les personnes. Je me dis que je ne suis pas forcément client, mais au moins, je soutiens le travail. Je permets à d'autres qui vont peut-être devenir clients de découvrir leur contenu.

  • Benjamin Gardien

    C'est marrant parce que ça m'est pensé à quelqu'un d'autre que j'ai recevu hier qui me disait Sur LinkedIn, il se reconnaîtra. Je ne vais pas le citer. Mais ceux qui écouteront le podcast le sauront. Ils me disaient, LinkedIn, moi, je trouve que c'est un réseau où on va beaucoup trop gratter l'amitié. Et ça me dérange. Et c'est vrai aussi qu'il y a ça dans les fameux préceptes LinkedIn où on te dit tu postes et puis après, il faut que tu ailles commenter X post.

  • Marine Adatto

    Malheureusement, si tu veux un peu monter, ça marche quand même comme ça. Moi, je l'ai fait. C'est Tiffany Clemenceau, avec qui j'ai commencé un petit peu en même temps sur LinkedIn, qui avait fait un post là-dessus. Et elle expliquait qu'elle avait un gang, entre guillemets, de personnes qui allaient tout le temps soutenir ses posts. Et inversement, tu vois. Et je sais qu'il y a plusieurs personnes, ils vont commenter tout le temps mes posts et je vais tout le temps commenter leurs posts. Mais de base, je me suis intéressé à leur contenu, tu vois. Maintenant, c'est devenu une routine. Il y a des personnes avec qui je vais aller mettre au moins un like. Si ça ne m'intéresse pas, je ne mets pas forcément de commentaires. Mais j'ai quand même une dizaine de personnes où je suis obligé de lâcher un like. Tu as envie ? Oui, j'ai envie. On s'est soutenus. C'est du donnant-donnant. Et je me dis que ce sont des personnes qui sont tout le temps sur mes posts, qui commentent tout le temps. Ça marche un peu comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Mais il y a deux choses. Pour moi, effectivement, tu peux avoir ta liste, ton gang. Quoi qu'il arrive, tous les jours, tu y vas et eux aussi te soutiennent. Et puis, tu as aussi un autre côté qui, finalement, est moins organisé. Parce que quand tu as ta liste très organisée, tu sais, tu cliques. Là, c'est un peu opportuniste. Et puis, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas. Mais c'est vrai que c'est aussi amusant. Le format que tu préfères utiliser, tout à l'heure, c'est un peu ce format où tu racontes ce qui se passe chez Abby. Et aussi, même si tu n'es pas clivant, ce petit côté un peu clivant pour aller agacer les boomers, ça t'aime bien. Ça,

  • Marine Adatto

    j'adore.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai que c'est amusant, ça dit. Est-ce qu'il y a un contenu dont tu es le plus fier ?

  • Marine Adatto

    Celui quand même, quand on a annoncé qu'on payait les protections hygiéniques pour les femmes. Parce que le truc, c'est qu'en fait, ça a permis à la boîte qui a fait ça d'avoir des leads. je crois que Stello qui est une boîte qui est pas mal active sur LinkedIn avait découvert ça parce qu'on avait fait un post dessus donc tu vois ça a permis de faire découvrir ça d'ouvrir le débat sur les règles, les machins tous les trucs qui sont tabous les gens qui ont plus de 50 ans je sais pas si c'est bien de dire ça tu vois c'est je pense que c'est sur des trucs comme ça où tu prends position sur des trucs parce que tu vois mon contenu de manière générale il est assez fin pas lisse, mais tu vois, j'aime pas mettre des pics à des gens, des trucs comme ça. Donc j'essaye quand même d'apporter de la valeur, mais pas forcément de me positionner sur des trucs compliqués. Donc ouais, je dirais ça. Et puis après, c'est tous les posts avec la team. Parce que c'est quand même le truc, tu vois, in fine, quand tu t'endors le soir, tu te dis, tu nourris 20 personnes. Voilà, juste ça. Enfin, tu vois, nous, on a 26 ans. Bon, il y en a un qui est un peu plus vieux, il a 28. On nourrit 20 personnes. Voilà, juste tu dis ça, tu t'endors le soir, t'es content. Alors après, t'as le lot de stress qui va avec, mais je pense que c'est la plus belle aventure. Gagner de l'argent, c'est bien, c'est cool. Faire beaucoup des millions, des trucs. C'est beaucoup la course à ça sur LinkedIn. Évidemment, une boîte, c'est fait... En fait, nous, on a compris le jour où quelqu'un nous a dit qu'une entreprise, c'est fait pour générer de l'argent. Ça, c'est le but même d'une entreprise. Par contre, l'aventure entrepreneuriale, c'est l'équipe. C'est bien, il y a des gens qui font 100 000 euros par mois. Ils sont tout seuls. Et ils sont là, ils croulent sous le travail. Ils travaillent avec des freelances qui, du jour au lendemain, peuvent leur péter. Alors que nous, on a une équipe. Évidemment, les gens peuvent partir aussi. Mais il y a des gens, ils sont là depuis 4 ans. Je vais en festival avec mes premiers employés. C'est des aventures humaines plus que juste du fric. Je trouve qu'une fois que tu as dépassé ça, c'est ce que je retiendrai le plus. Ce n'est pas combien on aura fait de millions, c'est avec combien de personnes j'ai travaillé. Tous les moments où on a rigolé, parce que nous on est très jeunes, très rigolos, mais tu vois c'est incroyable. Et la chance qu'on a c'est d'avoir une équipe qui travaille, rigole, mais quand il faut travailler c'est sérieux. Tu viens l'après-midi à 15h, il n'y a pas un bruit dans le machin et tout le monde est focus et bosse. Par contre à 18h le vendredi, ça nous arrive de prendre un petit Ricard tous ensemble. Voilà, je pense faire la part des choses et du coup raconter tout ça c'est... Ça me rend plutôt particulièrement fier.

  • Benjamin Gardien

    Oui, tu as raison. Est-ce que tu as vu une évolution de ta façon de prendre la parole et ta façon de t'exprimer aussi depuis que tu as créé ta marque personnelle ? Je te pose la question à l'exprès parce qu'on en a parlé juste avant. Mais tu me disais, c'est intéressant parce que par rapport à ton profil initial, ça t'a fait vachement évoluer.

  • Marine Adatto

    Oui. Je suis ingénieur informatique, donc de base je suis dans un placard au fond tout blanche par la personne. Ça c'est un peu le cliché du dev, qui malheureusement est quand même assez... C'est vrai, pour côtoyer quand même pas mal de développeurs, en général, c'est des personnes qui ne sont pas forcément à l'aise à parler. Le truc, c'est que maintenant, je peux parler à n'importe qui, n'importe quand. Je peux aller voir, faire le guignol devant 500 personnes. Des trucs que je n'aurais jamais eu l'occasion de faire. Si je n'aurais pas pris la parole, si je n'aurais pas eu... C'est le fait d'avoir une boîte qui a fait que ça s'est passé comme ça. Mais c'est vrai qu'en termes d'aisance sociale, c'est quand même assez ouf de commenter, de prendre la parole. Tu vois, je fais souvent des lives aussi sur LinkedIn et tout. Animer un live, tu vois, le rendre vivant, pas être chiant et tout, ça, c'est des trucs que j'ai appris à faire via ma marque personnelle. J'ai fait notamment des lives avec peut-être Louis Deslus, je ne sais pas si tu vois, l'homme à la moustache, où on allait regarder des profils LinkedIn en direct, tu vois, en commentant, en disant, tiens, ça, ça va bien, ça, ça ne va pas. Tu vois, en donnant des conseils aux gens. Et du coup, en fait, j'adore, tu vois, le contact humain. J'aimais déjà beaucoup entre dev avant... C'est plus de mon espèce entre guillemets, des gens qui réfléchissent un peu comme nous. Mais maintenant, je suis super à l'aise et tout. Et ça, ça vient vraiment en grande partie de LinkedIn, de ce qu'on a pu faire dessus et tout. Donc, c'est vraiment un avantage. Et quand tu vas pitcher à des investisseurs, comme je te disais tout à l'heure, le truc, c'est qu'ils voient bien que ce n'est pas qu'à tringer, qu'ils sont dans la tech et qu'ils ne pensent qu'à la tech et tout. Ces gens, ils savent s'exprimer. Nous, on pense beaucoup au marketing aussi parce que c'est un peu l'erreur que font les cofondateurs techniques. Ils veulent un produit de malade. Mais un produit de malade qui est utilisé par zéro personne, c'est moins bien qu'un produit pas terrible qui est utilisé par 10 000 personnes. Nous, on a la chance d'avoir les deux. Il y a beaucoup d'utilisateurs et le produit a l'air de correspondre à beaucoup de gens. Je pense que c'est ça qui fait qu'on a un truc en plus par rapport à des dossiers que les investisseurs peuvent avoir. Tu vois l'énergie que... Nicolas il met à pitcher, enfin nous tu vois on est là, souvent quand il pitch on est comme des plantes vertes à côté, et puis quand les gens ont des questions on répond tu vois, mais il dégage une telle énergie tu vois, et ça je pense c'est vraiment d'avoir pris la parole super tôt et d'être confiant dans ce qu'on fait quoi. Je pense que tu peux pas aussi prendre la parole et être à l'aise si t'es pas à l'aise avec ce que tu fais. Tu vois je suis fier du moindre bout de code qu'on met en ligne dans l'application et tout, on en est fier tu vois c'est un travail. évidemment des fois ça déçoit les gens c'est pas ce qu'ils imaginaient etc par contre on se dit pas on a bâclé le truc on a fait n'importe quoi pourvu qu'on régénère de l'argent on est quand même plutôt fier de tout ce qui sort et je pense que ça ça aide pas mal à prendre la parole et à construire ta marque personnelle ta

  • Benjamin Gardien

    prise de parole de manière générale je voudrais juste revenir sur la partie live parce que le live de plus en plus maintenant on a tout le monde prend la parole elle écrit, tout le monde fait des vidéos et le live c'est un vrai élément de différenciation oui

  • Marine Adatto

    Comment on fait un bon live ? Je te parlais tout à l'heure de la Red Bull. Il faut boire une ou deux Red Bulls 30 minutes avant, histoire que tu sois bien chaud. Non, vraiment, le truc, c'est de faire interagir les gens. Tu vois, par exemple, on avait le choix de prendre... Je ne sais pas si tu connais Livestorm, peut-être ? Oui. C'est une plateforme où tu fais des lives et il faut que tu fasses monter les gens sur scène pour qu'ils interagissent.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur... à l'époque, comment ça s'appelait ?

  • Marine Adatto

    Zoom ?

  • Benjamin Gardien

    Non. ce réseau social qui a cartonné et qui est tombé

  • Marine Adatto

    Clubhouse c'est un peu le même principe mais en format vidéo on a fait le choix et on continue à le faire même si des fois ça nous fait un peu chier je sais pas si je peux dire des gros mots tu peux dire tout d'utiliser Google Meet pourquoi Google Meet ? parce qu'en fait on fait des lives, on a 50 personnes on en fait 3 par semaine ça rajoute une proximité incroyable avec les gens En fait, les gens veulent interagir avec la personne qui est en train de présenter. En fait, ce qui se passe, c'est que les gens posent des questions au fur et à mesure. On répond aux questions. En fait, il faut être dynamique. Il faut que ça se sente que tu es passionné par ce que tu fais. Si tu es là, bonjour, je vais bien, ça va ? Oui, non, pas de PowerPoint et tout. On fait tout en live, tout freestyle. Et tu vois, par exemple, nous, on a un grand sujet, c'est la facturation électronique. Donc il y a une grosse réforme. Ce que je te disais tout à l'heure, on n'aura plus le droit de faire des factures sur Excel. Il faudra absolument avoir un logiciel qui envoie les factures au gouvernement. C'est pour réduire la fraude à la TVA. Ça, c'est vraiment très axé fraude. 10 milliards de fraudes par an. Donc ils veulent un petit peu gagner de l'argent. Et du coup, en fait, on fait des lives avec la Direction Générale des Finances Publiques. Je te laisse imaginer un petit peu comment eux construisent leurs lives. Et en fait, ce qu'on a fait, c'est qu'on a fait un kout. Je ne sais pas si tu vois c'est quoi. Oui, oui. Et en fait... Ils sont tombés amoureux de nous.

  • Benjamin Gardien

    Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, arrêtez.

  • Marine Adatto

    C'est un format qui permet de faire un questionnaire interactif. Il y a un QR code à scanner au début. On posait des questions sur la facturation électronique, mais en mode QCM. Alors que quand c'est la DGFIP qui présente, ils te font un PowerPoint de 70 pages pendant 30 minutes, 3 heures, où ils lisent le PowerPoint. Je te laisse imaginer l'ennui à mourir. Alors que là, il y a un classement. donc c'est en live et tout tu vois et puis tu vois moi j'ai Corentin Corentin qui est directeur du produit c'est un vrai showman alors lui tu le mets devant des personnes il adore faire ça, les derniers lives qu'on a fait il y avait 1000 personnes pour parler de facturation électronique donc c'est quand même c'est plutôt cool et en fait juste tu fais de l'interaction avec les gens, ah tiens lui il est repassé en tête, enfin tu vois il chauffait vraiment les gens comme si t'étais à la foire tu vois je sais pas si tu vois les gens qui vendent des trucs à la foire un peu le même délire et à la fin on faisait gagner des abonnements à Abby... aux trois premiers, tu vois, un abonnement à vie pour les trois premiers. Et du coup, en fait, la DGFIP, ils adorent venir chez nous, tu vois, ils se disent, d'habitude, on n'arrive pas à capter les gens, là, ils ont trouvé un format, on éduque les gens, ils passent un bon moment, on a un taux de rétention de 98% sur deux heures de live, ce qui est monstrueux sur 1000 personnes, enfin, tu vois, c'est fou, si bien que, pour l'instant, on ne sait même pas si on va pouvoir continuer. parce qu'en fait, eux, ils voulaient qu'on communique à plus large échelle, mais quand tu travailles avec l'État, ils ont des soucis de, tu vois, ils ne peuvent pas favoriser telle ou telle boîte. Ah oui. Ils ont l'objet d'être neutres. Donc là, pour l'instant, on est encore en pourparler avec la DGFTP pour continuer ce format-là, parce qu'en fait, eux, ils voulaient ramener 10 000 personnes sur les lives, parce qu'ils se disent, on a trouvé un format qui marche bien, ça informe les gens, parce que leur objectif, c'est juste d'informer les gens sur la réforme. Donc voilà, c'est vraiment interagir avec les gens, capter, pas être trop... Je ne sais pas... Comment expliquer ? Pas être ennuyeux, tu vois.

  • Benjamin Gardien

    Il faut quand même préparer au préalable, en tout cas avoir une arche narrative ou te dire, tiens, à tel moment, il va se passer ça, un peu structure.

  • Marine Adatto

    Moi, je suis plus d'avis à y aller freestyle. Toutes mes présentations, que ce soit... Alors, Investisseur, on fait quand même un PowerPoint, mais on essaie quand même d'animer le truc avec très peu de texte sur le PowerPoint et plus de... On n'apprend jamais rien par cœur. En fait, si tu apprends par cœur, ça se voit que... Tu vois, tu m'as envoyé des questions, je les ai survolées vite fait. Mais je ne me suis pas posé dessus pour réfléchir parce qu'en fait, je préfère être assez naturel. Bon, des fois, tu t'éparpilles un petit peu, mais tu vois, là, j'essaye quand même toujours de réfléchir. Est-ce que je suis en train de partir dans tous les sens ou pas ? Et en live, tu essaies de faire un peu ça et tu rattaches avec les questions des gens et tout. Et normalement, c'est de l'entraînement. Le premier live que tu fais, il est nul. Le deuxième, un peu moins bien, un peu mieux, etc. Mais là, je ne sais pas, Corentin, il a dû faire peut-être 500 lives sur la première année d'habit, tu vois. Donc là, 3 fois par semaine pendant 2 ans. Maintenant, on a des délégués à des freelances qui sont utilisateurs d'Abi et qui font les lives pour nous. Parce qu'en fait, qui de mieux qu'un utilisateur pour parler du produit avec les bons mots, etc. Évidemment, on a appris des personnes qui sont à l'aise à l'oral. En général, ils sont dans les domaines de la formation. Et du coup, parce que ça prend forcément énormément de temps. Enfin, tu vois bien, c'est 2 heures, 4 fois par semaine. On commençait à ne plus trop avoir le temps de faire ça, donc on a délégué à des freelances. Mais voilà comment ça s'est venu.

  • Benjamin Gardien

    Mais est-ce que c'est un format que toi, tu aimerais utiliser pour justement, toi, ta marque de temps en temps ?

  • Marine Adatto

    Je le fais déjà de temps en temps. Le truc, c'est que c'est dur à faire venir du monde sur LinkedIn. En général, on a 40, 50 personnes.

  • Benjamin Gardien

    C'est pas mal déjà.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Benjamin Gardien

    T'habites, tu as 1000.

  • Marine Adatto

    Je suis habitué. C'est ça.

  • Benjamin Gardien

    Alors, comment on fait pour redémarrer à zéro ? Est-ce que... C'est ça le truc, c'est qu'à un moment donné, quand tu as un format qui marche, ce format s'arrête, tu dois recommencer. Il faut aussi accepter de se dire, bon, allez, je recommence. Et c'est OK. Et je réapprends peut-être et je touche à personne.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça. Il faut tout le temps que tu te remettes en question. Enfin, tu vois, c'est ce que tu disais tout à l'heure. Tu prends, est-ce que ça va bien marcher et tout. On avait trouvé un format avec, comme je te disais, Louis, qui marchait plutôt bien. C'est analyser les profils LinkedIn et tout. En fait, le truc, c'est que ça ne prend pas... temps de préparation, c'est ça qui est cool. C'est un format qui est assez sympa. C'est le soir. Les gens nous envoient leur profil dans le chat. On va checker en même temps. Et on fait de l'analyse en live. Ce qui est cool, c'est que pour faire ce type de format, il faut être à l'aise, à l'oral. Parce que forcément, c'est de l'impro complet. Tu ne sais pas ce que tu vas dire. Tu ne sais pas comment les gens vont réagir. Mais ça, ça plaît plutôt pas mal aux gens. C'est de l'interaction. Après, on a... J'ai pas trop trouvé d'autres trucs. J'ai pas trop essayé. C'est pas un format que j'ai creusé de trop. La vidéo, j'ai un peu fait quand même, avec les shorts et tout. Mais le live, c'est pas le truc que j'ai trop exploré. À suivre, peut-être.

  • Benjamin Gardien

    À suivre,

  • Marine Adatto

    à tout coup. Tu m'as redonné envie de me creuser la tête.

  • Benjamin Gardien

    Je serai la première à regarder, Benjamin. Il y a beaucoup de gens qui se retrouvent sans inspiration. Alors toi, ta chance, c'est que tu as un forum. Oui. personnel. Mais est-ce que t'as des conseils à partager pour toujours avoir de l'inspiration ?

  • Marine Adatto

    Déjà, c'est de regarder ce que font les autres. En fait, tu vois par exemple la structure des postes. Des fois, je vois des postes qui sont complètement différents de ce que je peux parler moi. Je ne suis pas sur des joueurs d'échecs, des choses comme ça. J'envoie le poste à la personne qui rédige mes postes pour que je lui dise, tiens, la structure-là, je l'ai trouvée cool, l'idée, elle est bien amenée. Peut-être qu'on peut transposer cette structure en... à un poste. Donc déjà, tu vois, au moins pour l'inspiration de comment tu construis tes postes, etc. Et en fait, le truc, c'est que souvent, je prends des notes. Dès que j'ai un truc qui me passe par la tête, tu vois, l'aventure startup, je la documente pas trop sur LinkedIn parce que c'est pas forcément la cible que je vise directement, c'est plus des freelances. Par contre, j'ai quand même des notes où je parle des trucs qui ont des difficultés qu'on a, tu vois, des questions que je me pose, etc. Et après, je les développe avec la personne qui rédige mes postes, tu vois. C'est ça, j'essaye de... de toujours noter ce qui vient par la tête et tout. Et après, c'est à force de faire... J'ai envie de dire, en fait, c'est toujours la même chose. Et je te disais tout à l'heure, tu vois, les gens qui n'arrivent pas à se lancer et tout, c'est faire le premier pas. Une fois que tu commences à roder la machine, tu vas trouver des idées d'inspiration tout seul. Alors moi, forcément, j'ai quelqu'un qui m'aide, donc c'est encore plus facile. Mais quand j'étais tout seul, je ne suis pas adepte de chat GPT pour rédiger les trucs et tout. Je trouve que ça fait des posts qui ne sont pas très personnels et tout. Par contre, j'arrive... et je lui dis tiens donne moi plein d'idées de postes et après je prends les trucs qui m'inspirent, j'ai transposé avec ce que j'ai vu etc et en fait une fois que t'as fait un mois de contenu t'enchaînes avec le deuxième et après tu prends de l'avance mais il faut pas dès le début je pense pas qu'il faut écrire 100 posts direct il faut juste réussir à tenir le read mais après c'est un muscle la création de contenu ça va se faire tout seul mais par contre si tu crées du contenu sans consommer du contenu Je pense que c'est compliqué. C'est ça. Tu vois, moi, je suis beaucoup sur Twitter. Alors, ce n'est pas du tout le même truc. Un peu Instagram et quand même beaucoup LinkedIn. Et je regarde ce qui se fait, j'essaie de choper de l'inspiration et tout. Évidemment, j'ai tout le contenu qui est généré par Abby, comme tu disais, avec les forums, les questions des gens, etc. Et après, des fois, on se pose pendant une heure. On se dit, bon, ok, avec Abby, on utilise ça. Bon, avec Abby, on fait ça, on résout ses problématiques. Tiens, on va parler de ses problématiques et tout. Il ne faut pas avoir peur non plus de se répéter un petit peu. En le sens où, tu vois, il y a des gens, ça fait 5 ans qu'ils parlent de la même chose, ils font toujours autant de likes.

  • Benjamin Gardien

    Il y en a d'ailleurs qui repostent leurs posts. Il y en a un qui est spécialiste de ça, c'est Alex Ormosi. Alex Ormosi, en moyenne, il reposte 4 fois un post. C'est faux,

  • Marine Adatto

    parce que les gens ne lisent pas tous les jours ce que tu fais.

  • Benjamin Gardien

    Et puis parce que les algos ne distribuent pas à tout le monde. Et donc, à chaque fois, elle émet des très bons scores. Et c'est amusant parce que j'ai vu ça l'autre jour. J'ai mis l'extension Chrome Tapio. Et en fait, cette extension, quand tu vas sur un profil LinkedIn, ça te met tous les hits du profil, tous les posts qui ont cartonné. Et donc, je regardais, je me suis dit, c'est marrant, c'est deux fois, trois fois, quatre fois. Et donc, en fait, il fait du repost, repost, repost, repost. Et c'est malin en soi parce que tu te baignes du temps.

  • Marine Adatto

    C'est vrai. C'est pas trop un truc... Je crois que je l'ai fait une fois, ça. Je me souviens plus si ça avait bien marché ou pas. Je pense que oui, parce que... Mais ce que je fais, c'est que des fois, je prends les posts qui ont bien marché et on les réécrit d'une autre manière. Ça marche tout à fait bien. Après, nous, tu vois, on met des photos et tout. Il faut jouer avec l'al... Enfin, tu vois, je disais tout à l'heure, il ne faut pas s'occuper de l'algo, mais il faut aussi jouer un peu avec, tu vois. Genre, les posts avec des photos sur LinkedIn, ça marche super bien. On met des photos, tu vois. Enfin, il ne faut pas non plus...

  • Benjamin Gardien

    Tes selfies, apparemment, c'est Ulysse Lubin qui m'a dit ça hier. Le selfie parce que t'es vraiment bien proche.

  • Marine Adatto

    Je me fais harceler pour avoir des selfies. Anaïs, si tu passes par là, ça va. Je le vis bien. Mais ouais, non, c'est la partie un peu chiante. Faut prendre des selfies tout le temps, dans des positions différentes. L'autre fois, je me suis fait engueuler par mon graphiste parce qu'en fait, des fois, j'ai coupé les deux épaules. Donc en fait, il veut que je coupe une épaule pour pouvoir me mettre dans un coin du visu. Tu vois le délire ? D'accord. Je reçois des ordres avec des carrés rouges sur Slack et tout, en mode, ça, il faut que tu coupes pas, ça, tu coupes. Et voilà, ça fait partie du jeu. Les infographies, les carousels. Tu vois, genre un carousel expliqué, des notions compliquées. En fait, il faut toujours, comme je te disais tout à l'heure, apporter de la valeur. Si tu parles pour rien dire, ça ne marchera pas. Par contre, si je suis des agents immobiliers et tout, comment faire un crédit quand tu es indépendant ? Ça, tu peux faire un carousel, tu peux le décliner. Je pense que je peux te créer 30 postes. juste avec cette idée là c'est ça le truc c'est que t'as tout le temps des petites subtilités à droite à gauche et puis comme je te l'ai dit une fois que t'as ton gang dans tous les cas t'auras un minimum de likes ça va étendre et puis au fur et à mesure tu découvres des nouvelles personnes et les gens qui s'abonnent le jour 1 Ils vont peut-être revoir des posts. Par contre, ceux qui sont abonnés au jour 100, ils n'auront pas vu tout ce d'avant. Ils ne vont pas aller remonter ton feed. Donc, tu vois, recycler du contenu, c'est important.

  • Benjamin Gardien

    Pour les carousels, j'ai quand même fait des tests avec ChatGPT. C'est quand même très pratique. Tu écris ton post, toi-même, tu écris ton post et tu demandes à ChatGPT de te le transformer en carousel et de te donner les bons punchlines. Et là, c'est pas mal. Tu dis je veux en tant de pages. Et là, ça marche bien. Je dois dire. Benjamin, je vais te proposer un petit jeu. Je vais te poser des questions en rafale, tu vas devoir répondre du tac au tac. Est-ce que tu es prêt ? Est-ce que tu as peur du flop ? Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Il m'en est arrivé beaucoup des trucs fous. Il y a un truc, c'est pas fou, mais c'est marrant quand même. J'habite dans un village de 50... C'est vraiment pas la chose la plus folle, mais... Ok, on part là-dessus. J'habite dans un village de 50 habitants quand j'étais petit. Et il y avait une grand-mère avec qui j'allais boire des cafés de temps en temps, qui avait 82 ans. Donc tu vois bien, déjà une personne assez âgée. Donc 50 habitants, et là, un coup, je vais à Paris, nez à nez avec cette personne-là dans le métro. Un village de 50... Nez à nez... Non, tu vois, c'était assez marrant.

  • Benjamin Gardien

    Elle t'a reconnu ?

  • Marine Adatto

    Elle m'a reconnu. On s'est parlé et tout, donc c'était assez marrant. Après sinon non, les trucs les plus fous c'est, j'ai eu la chance de faire un voyage aux Etats-Unis. Tout à l'heure je parlais de Nicolas qui a été dans la Silicon Valley, on a passé trois semaines avec lui. Parce qu'on avait bossé en freelance et on a eu l'opportunité, enfin l'opportunité et la chance, on s'est créé la chance d'aller voyager aux Etats-Unis. On a fait San Francisco, Los Angeles, Las Vegas et le Grand Canyon. On avait 19 ans, 20 ans, donc c'était plutôt assez ouf. Mais tu vois c'est un peu dans la continuité de ce que je te disais tout à l'heure, l'entrepreneuriat. Bonne,

  • Benjamin Gardien

    au voyage aux Etats-Unis. Ouais c'est ça.

  • Marine Adatto

    on a claqué énormément d'argent ça fait très très plaisir ça par contre c'était une expérience folle on a été au CES à Las Vegas c'était vraiment ouf c'est ça je pense l'expérience la plus ouf est-ce

  • Benjamin Gardien

    que t'as déjà été plagié ? oui félicitations, les réseaux sont un job à plein temps ? ouais est-ce qu'on te reconnait dans la rue ?

  • Marine Adatto

    dans le métro oui

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne pense pas. C'est parce que je ne fais pas forcément de trucs très clivants. Donc à part les Jean-Christophe Boomer, non, ça va.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu fais des detox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai supprimé TikTok.

  • Benjamin Gardien

    Bravo. La série télé que tu binge-watches ?

  • Marine Adatto

    En ce moment, Game of Thrones. Je re-regarde. C'est un beau projet.

  • Benjamin Gardien

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Du coup, plus Insta maintenant.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    Euh... Insta quand même.

  • Benjamin Gardien

    Avec quelle marque aimerais-tu faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Euh... Notion.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps ChatGPT ?

  • Marine Adatto

    Pour coder, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Sûrement,

  • Benjamin Gardien

    oui. Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Es-tu souvent invité dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. T'as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Les macarons. C'est pas un plat, mais...

  • Benjamin Gardien

    C'est pas un plat. Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Top Gun Maverick.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    N'entreprenez pas entre amis.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Oulà c'est compliqué ça je sais pas je saurais pas sûrement une connerie que j'ai dit sur LinkedIn en fait le problème c'est que ce qui est bien avec les conseils entrepreneuriaux et ce qui est pas bien c'est que ça s'applique tout le temps à ton contexte j'ai un contexte de startupper j'ai plus exactement la même vision que quand j'étais freelance donc si je donne un conseil de startupper à un freelance ça peut être complètement biaisé et inversement tu vois un freelance qui vient me dire ah bah pourquoi tu... tu fais ça comme ça ? Parce que j'ai 20 personnes. C'est ça, je pense. Donc j'ai forcément dit des conneries.

  • Benjamin Gardien

    Obligé. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Me téléporter.

  • Benjamin Gardien

    Le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Un petit truc en plus.

  • Benjamin Gardien

    Le premier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Harry Potter. Un des Harry Potter, je ne sais plus lequel.

  • Benjamin Gardien

    Tu es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Non, c'est plus une accumulation de livres. Je dirais que j'ai quand même pas mal... Après, je lisais beaucoup de trucs entrepreneuriaux, donc forcément, ça a un peu... Mais je dirais qu'il y a Les Couilles sur la Table, de... Je ne sais plus c'est qui. J'ai lu son autre livre. C'est un livre sur le féminisme.

  • Benjamin Gardien

    Ah oui, ça me parle.

  • Marine Adatto

    Virginie... Ah non, je ne sais plus. J'ai peur de dire des bêtises. Je suis en train d'en lire un deuxième qu'elle a fait, King Kong Theory. Ah, c'est le podcast Les Couilles sur la Table et c'est King Kong Theory. C'est ça, le podcast. Et du coup, ça a complètement bouleversé ma vision du monde, de la place de la femme dans la société, de la place de l'homme. Je recommande grandement à tous les hommes hétéros aussi genre de lire ce livre pour qu'on change tous dans le bon sens.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux sociaux ? Est-ce que tes contenus sont en avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Dans le milieu qu'on est, je pense que oui.

  • Benjamin Gardien

    Oui. Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Pourquoi pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Euh... Non.

  • Benjamin Gardien

    Faut-il avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ?

  • Marine Adatto

    C'est dur. J'ai jamais fait de

  • Benjamin Gardien

    CV. Et quand tu en recrutes ?

  • Marine Adatto

    Ça joue quand il y a quelqu'un. Malheureusement, et je pense à pas privilégié, mais effectivement, des fois, on a été influencé là-dedans. Ce qui s'est avéré pas être le bon choix. On a été influencé par un nombre d'abonnés, par un truc comme ça. Et je pense que ça veut pas tout dire.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que t'as déjà regretté un poste ? Non. La quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Malheureusement, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que les réseaux sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    C'est les gens sur les réseaux qui sont trop influents.

  • Benjamin Gardien

    As-tu peur quand tu appuies sur le bouton publier ? Non. Est-ce que les réseaux sont une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non, pas pour moi.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que c'est une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'on doit tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Je ne pense pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ? Non. Est-ce qu'on a loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn à 50 000 abonnés à 30 ans ?

  • Marine Adatto

    C'est sûr.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux peuvent-ils jouer un rôle dans la simplification administrative pour les entrepreneurs ? Oui. Est-ce qu'il y a des questions sur lesquelles tu veux revenir ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Si tu devais recommencer à zéro, tu ferais quoi en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors, si je devais recommencer à zéro, dans la vie,

  • Benjamin Gardien

    dans... Dans ton business, mais ça peut être aussi dans la vie, de manière générale.

  • Marine Adatto

    Déjà, je pense que je ferais un métier physique. Oui. En fait, je ne sais pas pourquoi, j'aimerais bien couper du bois. Tu vois, je me dis... en fait le truc c'est que j'aimerais bien prouver qu'avec un peu de travail et tu vois un peu de faire différent tu es capable de prendre un business qui dans la majorité des cas ne gagne pas forcément d'argent tu as par les bûcherons par exemple je suis Je ne pense pas que tous les bûcherons roulent sur l'or. Mais je pense que si tu y mets un peu de marketing, un peu de savoir bien parler avec les gens, je pense que tu peux faire exploser une activité de bûcheronnage. Et en fait, j'aimerais bien prendre des métiers comme ça et me dire, j'ai plus trop envie de réfléchir. Il y a un moment donné, on se creuse la tête tout le temps. Le soir, tu es rincé parce que tu as bossé et tu as le cerveau qui fume. J'aimerais bien prendre un métier physique où tu réfléchis peut-être un peu moins et le transformer en un truc de ouf juste en mettant un peu de... Un peu plus de...

  • Benjamin Gardien

    Des méthodes que tu utilises aujourd'hui.

  • Marine Adatto

    C'est ça, dans un métier qui est plus digitalisé.

  • Benjamin Gardien

    Donc tu auras à nouveau le cerveau qui va fumer.

  • Marine Adatto

    Mais je me dis que ça me ferait un peu marrer de faire ça.

  • Benjamin Gardien

    Faire évoluer l'artisanat en métier digital.

  • Marine Adatto

    C'est ça, en essayant de rajouter une petite couche de ce qu'on fait actuellement dans un métier où on ne voit pas forcément ça. Et en fait, je me dis que c'est tellement différenciateur que ça serait... J'imagine ça facile par rapport à avoir des clients qui ont... Tu galères, tu n'as pas de connaissances là-dedans.

  • Benjamin Gardien

    Quelqu'un qui veut se lancer, là maintenant, dans la création de sa marque personnelle, qu'est-ce que tu lui donnerais comme conseil hyper actionnable ?

  • Marine Adatto

    Déjà, je reviens sur le truc d'avant, et aussi faire du sport plus tôt. Parce que ça, il y a cinq ans, je faisais 40 kilos de plus. Du coup, je me suis mis au sport et tout, et ça va être pas mal... à prendre en confiance de se sentir mieux dans son corps donc ça je le ferai différemment et alors en fait comme tout le temps je le dis c'est de se lancer c'est vraiment de prendre un bloc note d'écrire quelques idées et de commencer à publier, que ce soit sur n'importe quelle plateforme, et d'itérer le plus rapidement possible. Au début, je pense qu'il faut voir ce qui ne marche pas et abandonner. Les gens ont peur souvent d'abandonner des idées, d'abandonner des rituels, des machins comme ça. Si ça ne marche pas, il faut vite passer à autre chose et itérer. Donc vraiment, c'est se lancer, y aller le plus rapidement possible et faire évoluer sans avoir peur de laisser tomber.

  • Benjamin Gardien

    Quelle est la plus grande chose que tu as apprise grâce à ta communauté ? La plus grande leçon ?

  • Marine Adatto

    Que être humble, transparent et proche des gens, ça sert.

  • Benjamin Gardien

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense qu'au bout d'un moment il va y avoir un peu un nettoyage des gens qui racontent tout le temps la même chose, qui donnent des leçons aux gens sans forcément apporter de la valeur. Et en fait le truc c'est que moi je me dis tu vois je pourrais faire grossir mon compte beaucoup plus vite si je faisais du contenu. Clément. Par contre, je suis en train de me positionner en tant qu'expert de la micro-entreprise, en tant qu'expert d'un domaine de l'entrepreneuriat, etc. Et je me dis, au bout d'un moment, ça commence déjà à payer, bien plus que ça l'a payé il y a deux ans. Mais je me dis que ça va... continuer dans ce sens là, en fait tu peux le voir déjà dans d'autres domaines, ce que Booba a fait avec Magali Berda et tout bah hop ça fait un petit nettoyage des trucs des gens qui racontent des conneries, de trucs qui n'ont pas forcément par contre j'ai quand même un peu peur dans le sens où je me dis les jeunes maintenant tu vois enfin quand je discute avec des amis qui sont complètement en dehors de ça je vois, il croit à des trucs, c'est chaud. Tu fais un post, tu dis que t'es le meilleur, le numéro 1, tu te revendiques comme ça, et ils disent Ah oui, j'ai vu ça, t'es numéro 1, t'es truc, t'es machin. Alors qu'il suffit de le dire pour faire croire aux gens que t'y es. Et je me dis, tu peux faire avaler n'importe quoi à n'importe qui. Et ça, ça me fait un peu flipper avec le fait de ne pas checker les sources, de ne pas les regarder, de ne pas se renseigner. Quand je vois un truc, je vais direct sur Google, je regarde un petit peu, vite fait, je vois, tu vois 3-4 sites. racontent la même chose, ok, tu sais que c'est vrai. Par contre, je ne prends pas au pied des lettres le truc que j'ai vu sur Facebook parce que c'est marqué comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Ça en revient à l'autorité dont on parlait tout à l'heure, où dès que tu as une certaine audience, les gens te croient. Il faut faire attention quand même à ce qui est dit. Quelle tendance émergente on devrait surveiller, selon toi ? Hum...

  • Marine Adatto

    la création de contenu mais en format vidéo je trouve pas qu'on soit allé encore en fait j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après on est passé de vidéo youtube en fait je trouve ça assez intéressant j'ai été youtubeur dans le passé on faisait des vidéos de 10 minutes et on avait des fois 300 000 vues maintenant, c'est des vidéos de 15 secondes qui font 300 000 vues. Et d'un autre côté, tu vois des Squeezie qui font des vidéos d'une heure avec des prods monstrueuses qui font des 20, 30 millions de vues. Tu vois, j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après ça. Genre, comment ça va se passer ? Est-ce qu'on va revenir à des formats plus longs ? Est-ce que les jeunes qui n'arrivent plus à se concentrer plus de 5 minutes d'affilée vont enfin passer la barre de regarder une vidéo de plus de 10 minutes ? Tu vois, j'aimerais bien voir comment ça va évoluer.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ou l'évolution aussi des plateformes. C'est-à-dire que finalement... YouTube, ça a un peu remplacé le média de télé. C'est-à-dire qu'on sait que quand on a du temps, on va sur YouTube. Quand on est sur du snacking, on va sur du TikTok, on va sur du Insta. Quand on veut se renseigner maintenant, depuis surtout que Musk a fait collapse Twitter, on va plus sur LinkedIn. Mais c'est vrai qu'en fait, on voit émerger chaque réseau, chaque plateforme à sa particularité.

  • Marine Adatto

    Et j'ai vu que LinkedIn, quand tu cliques sur une vidéo, je ne sais pas si tu as déjà vu, tu peux swipe comme TikTok maintenant.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça y est,

  • Marine Adatto

    ça arrive. Ça arrive. Donc, tu vois, à voir. Parce que du coup, si LinkedIn commence à le faire, j'ai l'impression que ça va être la fin du truc. Donc, comment ça peut évoluer ? TikTok, ils avaient... l'air de dire qu'ils mettaient des vidéos de plus de 2 minutes et tout. Après, c'est vrai que maintenant, quand tu cherches un tuto, comment... Je ne sais pas, par exemple, je prends un truc qui m'est arrivé récemment, comment démonter un pneu de trottinette. Un truc tout bête. Soit tu vas regarder un short, parce que ça va être rapide et tout, et tu n'as pas envie de taper une vidéo de 20 minutes, le mec va blabla tes pendants 5, etc. Soit YouTube te met exactement au short code. à partir duquel la vidéo commence à être intéressante pour toi. Je ne sais pas si tu as déjà vu ça. Tu arrives sur la vidéo, il y a déjà 30 secondes d'intro qui sont passées, et hop, le mec commence à démonter le...

  • Benjamin Gardien

    Tu vois les moments qui sont les plus...

  • Marine Adatto

    Qui sont les plus revus et tout, donc vraiment...

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça s'adapte en fait au moment.

  • Marine Adatto

    Au moment, oui, c'est ça. Donc j'aimerais bien voir ce qu'il va y avoir après.

  • Benjamin Gardien

    Suivons, voilà. Quelle est la principale idée que tu aimerais que les auditeurs retiennent de notre échange ?

  • Marine Adatto

    C'est de se lancer. Vraiment c'est d'avoir le courage de se lancer en fait Tu vois, quand je parle à des entrepreneurs, c'est souvent des questions qui ne devraient pas exister. C'est comment faire ci, comment faire ça. C'est tout le temps, en fait, ils se posent tellement de questions, ils essayent d'anticiper un maximum de trucs. Alors qu'en fait, la solution, c'est juste de le faire. Une fois que tu le fais, faire des erreurs, c'est apprendre. Et vraiment, tu vois, les posts LinkedIn, je ne sais pas combien j'en ai publié depuis, peut-être 200. Il y en a peut-être 15 qui ont vraiment très bien marché. 5 ans de conflop et le reste c'est à peu près moyen et bah on va y arriver ça va marcher et Abby n'aurait pas pu se lancer si on n'aurait pas eu cette idée de se dire bah tu vois l'ultimatum c'était un mois on se lance dans un mois on est peut-être plus là la clé sous la porte on a renvoyé tout le monde et juste on a eu l'audace de le faire, l'audace qui est d'ailleurs une de nos valeurs parce qu'en fait on pense que faire les trucs ça suffit à être différent des autres tu vois Donc, lancez-vous.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. En fait, c'est les idées appartiennent à ceux qui se lancent.

  • Marine Adatto

    C'est ça. Et ce n'est pas parce que quelque chose existe déjà qu'il ne faut pas le faire. Les plus grosses capitalisations boursières mondiales, c'est Apple. Combien il y a de marques qui font des téléphones ? Combien il y a de marques qui font des ordinateurs ? Enfin, tu vois, ça ne les empêche pas. Mais juste, ils ont créé une secte à ce niveau-là de gens qui ont des valeurs qui ressemblent à Apple. C'est ça, tu vois, nous, on essaie un peu de créer cette secte d'indépendants. Enfin, c'est un gros mot. Collectifs. Collectifs, indépendants, qui ont des valeurs qui nous représentent. Et nous, c'est bienveillance, audace et performance. Donc, tu vois, on essaie de véhiculer ça. Et je pense que c'est ce qui ressort de mon personal branding. C'est ce qui ressort de la communication de la marque. Et voilà.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Marine Adatto

    Tu m'as beaucoup posé de questions.

  • Benjamin Gardien

    Oui, t'as vu ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne sais pas. Non, pas forcément. C'était complet ? C'était très complet.

  • Benjamin Gardien

    Alors, j'en ai une dernière. Qui nommes-tu à ta place pour un prochain épisode, pour parler de Marc Personnel ? Et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Monsieur Théolion.

  • Benjamin Gardien

    Monsieur Théolion.

  • Marine Adatto

    Oui. Ok. Je pourrais te faire une intro, d'ailleurs. Théo qui est une personne incroyable, en fait c'est une des rares personnes sur notamment LinkedIn qui a énormément d'abonnés et qui a réussi à rester d'une gentillesse et d'une humilité folle quand tu parles avec lui. Tu vois, lui en termes de boîte, il est à un stade plus avancé que Abby et en fait quand on discute avec lui, il nous pose des questions et tout, tu vois, il essaie de transposer un petit peu ce qu'on vivait nous dans sa boîte et tout et il s'intéresse. malgré son stade qui est plus avancé et je trouve que l'humilité qu'il a réussi à garder, être humble comme il est, c'est une des qualités que je trouve assez essentielles quand tu es entrepreneur. Et du coup, j'aimerais bien voir ce que c'est, parce que c'est un des précurseurs. aussi de la série road to one million one million d'abord après c'est devenu telle mais y en a c'est ça et voilà bah du coup nous on avait bossé avec kodak kaby grâce à son personnage branding donc bien une preuve que faire du personnel morning ça rapporte des clients et leur qu'est ce que tu attends de lui bas qui nous explique comment il s'est lancé ok parce que lui je sais qu'il avait fait beaucoup de youtube aussi au début tout ça donc et ce qui est cool c'est qu'il est un peu en train de transposer ça en vraiment recueil personnel tu as je sais qu'ils parlent de beaucoup de sport de trucs comme ça et en fait comment il a réussi à se convaincre de que ça pouvait être bénéfique à lui tu vois ce est-ce que c'est plus bénéfique à Koudak qu'à lui maintenant ? Je pense pas. Je pense que c'est plus bénéfique à lui personnellement.

  • Benjamin Gardien

    Ok, Théo t'attend alors. Théo le prochain. Merci beaucoup Benjamin pour cette discussion. C'était très intéressant. Merci d'être venu en plus à Paris pour ça.

  • Marine Adatto

    J'ai fait l'effort de sortir de Nancy. Venez à Nancy.

  • Benjamin Gardien

    Venez à Nancy, exactement. Merci beaucoup et moi je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir. Merci. Merci beaucoup.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • De YouTube au lancement d'Abby

    01:16

  • Premiers pas d'Abby et stratégie de contenu

    15:49

  • La communauté Abby : un pilier central

    25:03

  • Marque personnelle et authenticité

    29:31

  • Conseils et erreurs à éviter pour les entrepreneurs

    35:17

  • L'importance de la communauté dans le développement d'Abby

    41:24

  • Création de contenu : partage d'expérience et bonnes pratiques

    43:59

  • Réseaux sociaux : impact, inspiration et authenticité

    01:06:31

  • Chapitre 10

    01:27:58

Description

À 12 ans, il démontait des iPods pour s’offrir des McDo. À 22 ans, il plaque tout pour créer Abby, l'outil qui facilite la vie des indépendants. Mais derrière le succès d’Abby, il y a une arme secrète : sa marque personnelle.


Dans ce nouvel épisode, Benjamin nous raconte comment sa prise de parole sur LinkedIn a tout changé. Pourquoi il s’est lancé, comment il s’y prend, et surtout ce que ça lui a apporté, à lui comme à son projet.


Pourquoi écouter ?

  • Parce que si tu te dis que la marque perso, c’est juste pour les influenceurs, Benjamin te prouve que non.

  • Parce que sa méthode est simple, applicable, et qu’il n’a rien à cacher.

  • Parce qu’il te montre que LinkedIn, ce n’est pas juste un réseau : c’est une opportunité de dingue si tu sais t’en servir.


Ce que tu vas apprendre :

  • Pourquoi construire ta marque perso, c’est le meilleur investissement que tu puisses faire.

  • Les clés pour créer du contenu qui résonne et attire les bonnes personnes.

  • Comment batir sa communauté et ce que ça lui a permis de réaliser, concrètement.

  • Sa vision pour l’avenir et pourquoi c’est maintenant qu’il faut prendre la parole.

Benjamin partage tout, sans filtre : ses réussites, ses doutes, et ce qu’il ferait différemment. Pas de bullshit, juste de la valeur.


Fonce écouter cet épisode si :

  • Tu veux te lancer mais tu n’oses pas.

  • Tu penses que "LinkedIn, c’est pas pour moi".

  • Ou tout simplement, parce que tu veux avancer et te démarquer.


Tu veux aller plus loin ? 


Si tu veux contacter Benjamin, c'est ici :


👉🏼 https://www.linkedin.com/in/benjamin-gardien/


👉🏼https://www.instagram.com/app_abby/


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Dato, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Son aventure entrepreneuriale a commencé à 12 ans avec une chaîne YouTube et des réparations de téléphone. Son objectif ? L'indépendance financière. Plus tard, en école d'ingénieur et stage en poche, il réalise que le salariat n'est pas fait pour lui et se lance dans l'entrepreneuriat, codant la nuit et étudiant le jour. En 2021, avec ses trois meilleurs amis, il fonde Abbey avec une promesse forte Libérer les indépendants du cauchemar administratif. Leur vision est limpide, avec les bons outils, tout le monde peut devenir entrepreneur. C'est l'histoire d'un homme qui s'est donné une mission, offrir aux entrepreneurs liberté et indépendance et qui a choisi de partager cette aventure sur les réseaux sociaux. Salut Benjamin Gardien.

  • Benjamin Gardien

    Je n'aurais pas fait mieux pour résumer le parcours. Salut Marine.

  • Marine Adatto

    Je ne me suis pas trompée ?

  • Benjamin Gardien

    Tout est parfait.

  • Marine Adatto

    Merci. Merci d'être avec nous aujourd'hui Benjamin, c'est un plaisir de te retrouver. C'est un plaisir de te recevoir. Pour commencer, donc j'ai un peu commencé dans l'intro, qui es-tu ?

  • Benjamin Gardien

    Alors comme tu l'as dit, moi mon aventure a commencé à 12 ans, donc je suis quand même entrepreneur je dirais, parce que c'est quelque chose que j'ai depuis que je suis tout petit. Donc entrepreneur avec une casquette d'ingénieur informatique, c'est ce que j'ai fait pendant mes études. Voilà, et puis du coup j'ai grandi et je suis vraiment entrepreneur à temps plein maintenant. J'ai cofondé donc Abie avec mes trois meilleurs amis et associés et on dirige maintenant une boîte avec un peu plus de 20 employés. Donc voilà, je suis entrepreneur, mais je suis aussi sportif à côté. Personnellement, voilà globalement un peu ce que je fais dans la vie.

  • Marine Adatto

    C'est un bon résumé et en fait, tu as eu une appétence pour le contenu finalement depuis toujours, puisque quand tu as 12 ans, tu as lancé ta chaîne LinkedIn, ta chaîne YouTube, excuse-moi. tu te démocratisais c'est ça ? tu t'expliquais les concepts ?

  • Benjamin Gardien

    en fait j'étais donc déjà à l'époque avec un de mes associés Corentin on était déjà en binôme et en fait on expliquait comment faire des petites bidouilles sur l'iPhone l'iPod Touch à l'époque je sais pas si tu te souviens de ces appareils ça a commencé avec un iPod Touch 4 je crois et en fait on expliquait comment craquer l'iPod comment avoir par exemple modifier ton score sur Doodle Jump pour être le meilleur dans la cour du collège à l'époque donc on pouvait faire ça En fait, on expliquait. Donc, on a commencé. On a codé notre premier site web à 13 ans avec des trucs. Tu vois, on mettait en avant l'actu de l'iPhone. Dès qu'il y avait des keynotes d'Apple et tout, on faisait des articles, des machins comme ça. Et en fait, au bout d'un moment, ça a pris et on générait de l'argent avec les revenus AdSense. Et on s'est dit, tiens, c'est un truc, on va continuer, on va continuer. On a gagné, je pense, peut-être un an. 1000 euros à l'époque, mais quand t'as 12-13 ans, c'est pas mal. Et on était sponsorisé par un mec qui vendait des coques à l'époque. C'était en 2012, je crois, qu'on a fait ça. Donc on avait déjà réussi à se faire sponsoriser. Il nous avait donné les coques, il ne nous payait pas, mais c'était un peu le début. Et en fait, ça nous a appris à nous débrouiller. Tout simplement, à côté, on réparait des iPhones. Donc on prenait la responsabilité de démonter le téléphone, c'était pour changer les écrans. dans l'objectif de faire des trucs après c'était vraiment dans l'objectif j'avais un scoot, c'était pour aller manger au McDo à Nancy en scoot avec mon meilleur ami c'était pour pouvoir sortir, être un peu libre la liberté financière et de pouvoir faire des trucs dès le plus jeune âge ça me fait penser à ces histoires il a commencé avec un trombone, il a fini avec une Ferrari c'était un peu ça c'était vraiment on y passait un temps phénoménal déjà même quand on était... au lycée, en fait, le week-end, on codait. Pendant que les autres, ils allaient faire la fête, je sais pas quoi, traîner les rues. Nous, avec Corentin, on passait notre vie à coder. Vraiment, le cliché du geek, on avait le côté social un petit peu quand même, où on organisait des trucs. Mais tu vois, quand on organisait des fêtes à 15-16 ans, on invitait 100 personnes. Et tout le collège voulait venir à nos fêtes parce qu'on faisait des trucs de ouf, on avait 15 ans. Arriver à avoir des trucs que normalement il fallait avoir 18 ans pour avoir, c'était sympa de manière générale. Et on a gardé ce truc de se dire, on ne fait pas les choses à moitié, si on fait quelque chose, c'est à fond dans tous les domaines, dans les domaines perso, dans les domaines pro, ce n'est pas à moitié, tu ne commences pas un truc pour te dire non, on abandonne.

  • Marine Adatto

    Mais vous êtes capable de faire des étincelles avec des bouts de ficelle au début.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Je pense que c'est ce qui explique aussi la réussite d'habit. On est parti vraiment d'une sale histoire. Et en fait, avec un peu la révolte intérieure, on a créé un truc qui maintenant nous dépasse complètement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi cette histoire ?

  • Benjamin Gardien

    Alors en fait, le truc, c'est qu'on a toujours bossé avec mes trois meilleurs amis. On a toujours bossé tous ensemble quand on était étudiants. On était freelance l'été surtout. Et à la suite de nos études, on a monté une SAS pour s'associer. En fait, c'était vraiment la suite logique. Et on développait des applications web et mobiles, ce qu'on savait faire de mieux vu qu'on est ingénieur informatique. Et du coup, ça, ça a commencé pendant le Covid. Donc vraiment, on s'est lancé pendant le Covid. Et au bout d'un an, on bossait avec un gros client. Et en fait, le client-là a voulu nous racheter et nous incorporer dans la boîte pour devenir son service de développement interne. Le truc, c'est que nous... On avait un problème quand on bossait sur des projets qui n'étaient pas à nous, c'était de réunir l'ensemble des personnes avec une vision commune. On n'arrivait pas, en faisant du service, à se dire Ok, le service marketing, il bosse pour la boîte, le service dev aussi. Et réunir ces personnes-là avec une vision commune. Ça, on n'a jamais réussi à le faire. Donc on s'est dit Tiens, on va être intégrés à une entreprise qui a un produit, un projet unique, et tout le monde va bosser autour de ce projet-là. Ça, ça nous a vraiment séduit de ouf. Au bout de deux mois... On n'était toujours pas associés alors qu'on avait tout largué, tous nos clients. On faisait 400 000 euros la première année, tu vois. On a tout quitté, tout coupé. Tous nos clients, on leur a dit, écoutez, on arrête notre activité. On les a redirigés vers d'autres prestataires. Et on a vraiment tout arrêté. On ne gagnait plus un centime du jour au lendemain. Avec 40 000 euros de charges quand même fixes par mois. Donc c'était quand même déjà assez conséquent à l'époque. Et en fait, au bout de deux mois, toujours pas d'association, toujours rien. Et le troisième mois, après des négociations longues, bizarres, on aurait déjà dû s'inquiéter, mais à l'époque, on avait quand même...

  • Marine Adatto

    Vous aviez quel âge ?

  • Benjamin Gardien

    On avait 22, donc aucune expérience entrepreneuriale d'association, de choses comme ça.

  • Marine Adatto

    Et pas de conseils non plus autour de vous ?

  • Benjamin Gardien

    Non, on n'avait pas trop d'argent, donc les avocats, ça coûte cher, experts comptables, c'était... Non, ça n'allait pas. Et au bout du troisième mois... le pack d'associés est prêt on fait une dernière réunion pour le relire et là on ramène des sujets sur la table qui n'avaient pas été résolus et là une des deux personnes ils pètent un plomb ils avaient plus de 30 ans à l'époque t'aurais cru un sketch c'était vraiment vous êtes n'importe quoi des mots d'oiseau dans tous les sens et là le deuxième associé le premier il part il claque la porte, il part Et le deuxième, il rigole, il dit Oh, il fait juste une crise, on croyait qu'il rigolait au début. Et en fait, non, il était super sérieux, vraiment. Genre, il a pété les plombs, il comprenait pas ce qu'on demandait et tout. Et en fait, à partir de là, l'autre a dû négocier avec le deuxième associé de la boîte. Et une semaine après, il nous rappelle, et en fait, il change complètement les termes de l'association. Ça faisait trois mois qu'on gagnait plus d'argent, trois mois qu'on payait 40 000 euros, alors qu'ils avaient dit qu'ils assuraient le serveur. Trois mois qu'on bossait pour eux, sans... aucun papier de signé, donc tu vois vraiment une erreur qu'on reproduirait plus du tout maintenant. Et ils changent complètement les règles du jeu. Ils disent, non, en fait, on s'associera s'il y a ça, ça, ça, ça, ça dans 6 mois. Et là, on se dit, c'est bien, vous changez les règles du jeu alors que la partie elle a déjà commencé, c'est pas comme ça que ça se passe. Du coup, un samedi, on réunit tout le monde, on leur explique ce qui se passe, plus du management horrible, vraiment du micro-management, que ce soit avec nous. normalement on était censé être dirigeant d'entreprise on se retrouve micro-manager un enfer et là on réunit tout le monde on leur dit bah écoutez y'a rien de signé dans tous les cas c'est que du vent y'a rien eu on se barre mais là c'est un coup de poker dans un mois on peut être là si le truc qu'on décide de faire ensemble ne marche pas voilà donc là on commence comme ça on a voté à main levée 12 Personne 12-0 pour 11 bars maintenant, donc ça c'était un samedi matin. Le lundi on leur annonce, on leur dit écoutez on a pris la décision, c'est fini, démerdez-vous avec votre projet. Et voilà comment a été lancé Abbey, on s'est concerté, on s'est dit qu'est-ce qu'on sait faire de mieux. On a été indépendant, on connaît les problématiques, on a bossé pour des clients qui faisaient de la facturation et tout. On connaît le marché de la facturation, tout ça, de l'indépendant de manière générale. Et on s'est dit bah... C'est ce marché-là qu'il faut qu'on vise.

  • Marine Adatto

    Et donc avec votre équipe de 12 personnes, c'était finalement le prolongement de la SAS initiale qui est devenue ABI.

  • Benjamin Gardien

    Qui est toujours la même SAS. Il nous restait 50 000 euros, peut-être un peu moins, au bout du troisième mois sans avoir été payé. Oui,

  • Marine Adatto

    vous avez quand même un petit peu de...

  • Benjamin Gardien

    On avait de la trésor, on avait fait 400 000 la première année. Donc on avait quand même généré 400 000 avec 12 personnes, dont seulement 6 CDI, dont nous, où on se payait 600 euros à l'époque. Donc tu vois, c'était beaucoup de marge. Donc ça nous a permis. En fait, on leur a dit, on a un mois de trésor. Voilà. Vous savez dans quoi vous embarquez, vous pouvez partir maintenant si vous le voulez. Tout le monde a continué. Le deuxième mois et demi, ils n'ont pas été payés. Tout le monde a été payé à la fin, mais ils ont été payés en peut-être 3-4 fois. Donc on faisait des virements toutes les semaines, des salaires et tout. Des salaires américaines ? Vraiment, tu vois, des personnes incroyables. Ils nous ont soutenus. D'ailleurs, le noyau central des personnes-là ont été prolongés en CDI. Massiemo, Lou... qui était alternante, mon directeur des partenaires à Louis qui était alternant, Romain notre graphiste. On a gardé toutes ces personnes qui ont été stagiaires alternants et maintenant, ils sont là. Ils ont des BSPCE d'habits et tout. C'est vraiment incroyable d'avoir pu faire ça.

  • Marine Adatto

    Vous aviez un mois pour que ça vive. Qu'est-ce que vous avez fait ?

  • Benjamin Gardien

    Beaucoup de choses. Déjà, on a trouvé un nom. Ça paraît être rien, mais... Alors, Abby, ça vient du... Donc, on a brainstormed trois jours quand même pour trouver ce nom. Je pense qu'on a bien fait parce qu'il sortait très, très bien. Et on nous a déjà dit que c'était cool. On est passé vers tous les noms possibles. Il y a eu du Brigitte, n'importe quoi. Et en fait, on a trouvé Ability. Ability, c'est redonner le pouvoir aux entrepreneurs d'être indépendants, de faire leur truc par eux-mêmes, tu vois. Et en fait, Ability, ça sonnait un peu long. Ça sortait un peu compliqué et tout. Du coup, au bout d'un moment, il y a quelqu'un qui a dit Bon, on coupe la porte en deux. ABI c'est trop bien, on s'est dit ABI, ABI, puis à force de le répéter, ça sonnait vraiment bien et du coup on a gardé ce nom, donc ça c'était pendant le mois. Et en fait ce qui s'est passé c'est que pendant que nous on marketait le produit, on allait chercher, pas des premiers utilisateurs mais des premières intentions d'utilisation d'un logiciel comme on voulait créer, Nicolas, le CEO, il a été contacter toutes les personnes avec qui il avait fait du business de près ou de loin. et notamment son maître de stage aux états unis donc il a eu la chance de faire un stage dans la silicon valley vraiment à côté de l'europe du ring d'apple de facebook et tout fin c'était vraiment un environnement très très start up et là il a bossé dans l'incubateur qui a créé whatsapp enfin tout vraiment un truc un truc de ouf et en fait le maître de stage qu'il avait à l'époque a revendu sa boîte vraiment à la fin de du stage tu vois Et du coup, on l'a appelé, on lui a dit, écoute, on a le projet là, machin et tout. On recherche des investisseurs, des business angels qui croient en nous et tout. Et au bout d'un mois, on a réussi à le convaincre. Et du coup, il a mis 100 000 dollars dans la bille. Son associé de l'époque qui avait revendu et qui avait des parts a mis 20 000. Et alors, on a trouvé deux autres investisseurs. Un autre, c'était une relation d'un de nos employés. Donc, son beau-père ou... Bon. Et le deuxième, c'est sur TikTok. Alors ça, c'était incroyable. Nicolas, il voit la série américaine Comment faire un business à 1 million en 30 jours Il se dit Ok, je vais faire la même chose. Ça va nous rapporter nos premiers utilisateurs, générer de l'interaction. C'est un truc un peu touchy, viral. Il fait la première vidéo et là, il la publie. Son téléphone, il explose. Mais vraiment, ça fait ding, ding, ding Au bout de deux heures, il y avait 200 000 vues. Un truc qui est parti viral de fou. Je crois qu'elle doit avoir 400 000 à l'heure actuelle. Et en fait, il a fait ça pendant 30 jours. Et au bout du cinquième jour, on reçoit un message sur LinkedIn un dimanche. Donc, c'était la nuit du dimanche au lundi à 3h du mat. Il y a un mec qui lui envoie un message. Il dit, j'ai vu tes TikToks, je trouve ton énergie incroyable. Il faut qu'on se parle. C'est tout. On prend rendez-vous. Donc, on voit ça à 8h. On lui envoie un message. À 8h, le mec était déjà réveillé. On cale un rendez-vous à 15h. Il échange avec Nico. Il dit, ouais, c'est trop bien. Est-ce que je peux voir ton CTO ? Donc, vraiment la partie technique de la boîte, parce qu'on avait vendu un produit technique, tu vois. Il discute avec le CTO. Et au bout de 10 minutes, il dit, ouais, c'est bon, laisse tomber. Je mets 50 000 balles.

  • Marine Adatto

    Incroyable.

  • Benjamin Gardien

    Voilà. Donc, on a réussi à trouver nos 4 premiers investisseurs qui ont mis 200 000 en tout, comme ça. Mais tu vois, on dit les premières levées de fonds, c'est la famille, les amis. et les fous c'était les 4 fous 4 tarés, ils ont mis 200 000 euros à 4 on avait rien, pas d'utilisateur un powerpoint une vision qui est complètement différente de ce qu'on a maintenant Et ils nous ont fait confiance. Ils ont dit, ok. Et puis, ils ont eu... L'histoire est en train de montrer qu'ils sont plutôt contents. Ils ont déjà fait un beau multiple qu'on va essayer de leur rendre encore plus beau. Mais ouais, c'est parti comme ça. Donc ça, c'était le premier mois. Et tu vois, en fait, les gens ont dû être payés en 3-4 fois parce que le temps de faire les papiers. Donc on a utilisé ce qu'on appelle des BSAR. Ce sont des bons de souscription avec accord d'investissement rapide. Et en fait, du coup, ils ne s'étaient même pas associés. En gros, c'est un bout de papier qui dit que tu vas devenir actionnaire quand la boîte fera une autre levée de fonds. Et du coup, voilà ce qui s'est passé dans le premier mois d'Abi. Et on a eu l'argent. On a lancé Abi officiellement le 1er avril 2021. La première version du logiciel est sortie le 1er mai.

  • Marine Adatto

    Ah oui, vous avez bien charbonné.

  • Benjamin Gardien

    On a charbonné, oui. Il y a eu beaucoup de café. Alors, on est trois amis. Parmi les quatre, on est trois... resté très technique. Le premier mois, c'était nuit blanche. C'était nuit blanche. On bossait vraiment très vite. Et du coup, on a sorti la première version le 1er mai et on a eu les 200 000 le 1er juillet. Donc voilà, tu vois, en attendant, on a récupéré quelques sous de trucs qui n'avaient pas été payés d'avant. Enfin, tu vois, ça s'est fait un peu comme ça. Mais ça a été assez stressant, cette première exécution.

  • Marine Adatto

    Mais belle, j'allais dire. pirouette, c'est quand même beaucoup plus qu'une pirouette. Là, vous avez quand même bien remis le cap. Et alors, toi et ton associé aussi, vous jouez avec les réseaux sociaux aussi pour faire connaître Abby. Toi, tu t'es lancé sur LinkedIn. Tu me disais, j'ai oublié, pardon, à quel moment ?

  • Benjamin Gardien

    Je pense qu'il y a un an et demi. Il y a un an et demi ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi tu t'es lancé sur LinkedIn ? Qu'est-ce que tu avais en tête à ce moment-là ?

  • Benjamin Gardien

    Bah... En vrai, au début, je l'ai fait un peu comme ça. Je me suis dit... Je voyais qu'il y avait des gens qui créaient du contenu sur LinkedIn. Je me suis dit, vas-y, c'est un truc, ça a l'air de me faire... Enfin, ça m'intéressait, j'aimais bien lire les trucs et tout. Et j'aime bien... Alors, quand j'étais pioche, j'aimais beaucoup lire. Et j'aime beaucoup écrire aussi. Genre, c'est un truc, ça me... Enfin, tu vois, j'aime bien raconter ma vie, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, sur LinkedIn, il y a des gens qui créent du contenu autour de... Alors, très micro-entreprises, tout ça. Et je me suis dit, bah... Je pense que maintenant qu'Abi est un peu plus gros, je me sens légitime pour faire du contenu autour de la micro-entreprise et de l'entrepreneuriat un peu plus large. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancé sur LinkedIn. Je n'avais pas d'arrière-pensée business ou rien du tout de base. C'était juste, je me suis dit, vas-y, je vais voir ce que ça donne.

  • Marine Adatto

    Et documenter aussi ton parcours.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. Le truc, c'est que nous, on a été un peu biberonné, enfin un peu, on a été complètement biberonné à la sauce Oussama Ammar. et les vidéos de TheFamily et je me suis dit si à mon échelle je peux rendre un peu le truc pas startup mais vraiment axé freelance et tout parce que nous on a eu justement cette progression qui est assez intéressante je trouve on était étudiant puis freelance puis associé dans une SAS puis startupeur donc on a vraiment connu tout le parcours un petit peu l'évolution donc je me suis dit vas-y je pense que j'ai des trucs indires intéressants qui vont aider des personnes on y va et on verra ce que ça donne

  • Marine Adatto

    Est-ce que tu t'es fixé des limites ?

  • Benjamin Gardien

    Ouais, de temps quand même. J'essayais de ne pas y passer plus de trois heures par semaine. Parce que surtout au début, en fait au début ça te fait un peu culpabiliser parce que tu te dis mais est-ce que ça apporte vraiment des choses à la boîte ? C'est du temps que je pourrais faire. Donc ce que je faisais, c'est que je le faisais le week-end. Parce que dans tous les cas, le week-end on travaillait. Alors on travaillait toujours un peu de temps en temps le week-end, mais on travaillait plus en mode chill. On discutait plus de sujets de fond ou des trucs un peu moins importants le week-end. Et du coup, je me suis dit, je vais caler cette période-là dans le week-end. Et j'essayais d'avoir toujours un mois de contenu d'avance. Ce qui me permettait d'être assez flex. Si jamais il y avait un week-end où j'étais occupé, où je faisais autre chose, du coup, j'avais toujours de l'avance pour faire ça. Mais c'est comme ça, ouais. Sérieux, au début, tu te dis, est-ce que ça va vraiment apporter des choses ? Est-ce que les trois heures que je fais ça, je ne pourrais pas passer à faire autre chose ? C'est les questions que je me suis posées. Je pense que j'ai eu raison de le faire maintenant, mais c'est compliqué de se dire, ça va être rentable dès le début. Oui.

  • Marine Adatto

    Oui, de toute façon, c'est un jeu à long terme.

  • Benjamin Gardien

    Il ne faut pas se dire, je vais trouver des clients demain. Je ne sais pas si se dire, je vais trouver des clients. Alors, il y en a qui le font, mais moi, je ne ferai pas que du branding personnel pour trouver des clients.

  • Marine Adatto

    Alors, pourquoi tu le fais ?

  • Benjamin Gardien

    Pour déjà ce genre d'opportunité, comme je disais aujourd'hui, j'adore intervenir dans les podcasts, partager un peu ce que je fais. Vraiment, c'est ça, en fait, ça crée. Tu vois, nos investisseurs, ils voient ce que je publie, ils voient la boîte grossir. J'aime beaucoup aider les gens, dans le sens où quand on était à l'école, avec déjà mes trois associés, on faisait un truc qui s'appelait Exar pour les nuls. Alors en gros, Exar, c'était le nom des gens de l'école. Et on avait fait encore une chaîne YouTube et des cours en présentiel pour aider les gens qui avaient des difficultés dans notre promotion. Tu vois, genre vraiment, même des gens d'au-dessus qui n'avaient pas compris certaines notions, on animait un cours de 40 personnes, tu vois, c'était quand même déjà plutôt cool. Et on faisait des vidéos en ligne. sur vraiment, alors là c'était vraiment de la programmation pure pas du tout sur l'entrepreneuriat mais vraiment du code et tu vois en fait on a toujours kiffé faire des formations, des trucs comme ça quand j'étais étudiant c'était première année je crois j'étais donné des cours d'informatique dans une maison de retraite alors là niveau développement de la patience t'es au summum de ce que tu peux faire parce que c'était dur donc on leur apprenait à servir de tablette Alors, ce n'était pas maison de retraite, c'était foyer résidence. Donc, tu vois, c'était des personnes qui étaient assez autonomes encore. Et du coup, avec Nicolas, on leur expliquait comment envoyer un email, comment télécharger des jeux, comment... Tu vois, eux, c'était garder le contact avec leurs petits-enfants, tout ça. Donc, on leur expliquait tout ça. Et du coup, en fait, je kiffe partager les choses et tout. Et je me suis dit, tiens, c'est une bonne manière de... Transmettre. Oui, de transmettre, c'est ça. Moi, quand je vois des commentaires qui disent, ah oui, tu m'as débloqué et tout, je me dis, tiens... C'est cool. Et aussi, je me souviens d'un truc, c'est que tu vois, des fois, les vidéos motivation et tout, j'étais un peu contre ça avant. Je me disais mais c'est quoi, pourquoi les gens regardent des vidéos motivation et tout. Et en fait, il y a un moment, j'étais bloqué. Alors je ne sais plus sur quel sujet. Et j'ai vu une vidéo de quelqu'un qui expliquait vraiment le truc en disant bah tiens, pour te débloquer de ça, tu fais ça. Et je me suis dit mais en fait, c'est ça, c'est le contenu que tu fais. J'avais du mal à le positionner. Tu vois, j'ai des gens. qui sont entrepreneurs depuis dix ans qui me suivent, qui sont entrepreneurs depuis deux mois, et d'autres qui n'ont même pas créé leur boîte. Et je me disais, mais comment tu fais pour faire du contenu qui plaît à tout le monde ? Bah c'est pas possible. Et alors, en fait, le poste, il va parler aux personnes qui sont dans le moment-là, en ce moment, et tu vois, des fois j'ai des commentaires du style, ah trop bien ce que tu racontes, ça m'a complètement débloqué, du coup je vais faire ça. Et là tu vois, tu te dis, bah tiens, t'as aidé la personne-là. Par contre, il y a des gens, ils sont entrepreneurs depuis dix ans, ils s'en foutent de savoir comment créer une boîte et tout, ils l'ont déjà fait, ils n'en ont plus besoin. Mais de débloquer certaines personnes à certains moments, c'est vraiment ouf, je trouve. Oui.

  • Marine Adatto

    Alors, Abyss est devenu aussi un peu une communauté. Oui. Vous avez des milliers d'utilisateurs et de clients. Est-ce que ça a été un point de départ ou une finalité ?

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça a été un point de départ. La communauté, c'est vraiment... Il y a des investisseurs qui n'ont investi que pour la communauté. Parce qu'ils ont dit, tiens, il y a une boîte B2B. Alors, nous, c'est B2B. B2C parce que c'est quand même vraiment très axé consumer, on est sur des indépendants qui ressemblent vraiment, qui ont des habitudes d'achat très consumer et en fait alors ça a commencé par quelque chose je sais pas si t'as trouvé dans ta petite enquête c'est le forum des auto-entrepreneurs sur Facebook

  • Marine Adatto

    Ah non, je n'ai pas allé sur Facebook mince !

  • Benjamin Gardien

    On est un des plus gros forums de France et je crois qu'il y a 45 000 personnes dedans et en fait au début ça a commencé comme ça la communauté on avait le groupe, très vite on a atteint je pense 10 000 personnes et on répondait à des questions C'était très axé création d'entreprise, parce qu'au début, Abbey était très axé sur la création d'entreprise avant de devenir un logiciel complet sur la gestion. Et en fait, on répondait à des questions. Comment on fait pour créer ma boîte ? Qu'est-ce que je dois faire ? Quand est-ce que je dois déclarer mes revenus ? Enfin, tu vois, toutes les questions que tu te poses au début. Et ça a créé... En fait, on s'est dit, aider les gens, même si c'est gratuit, à la fin, tu vois, ça a apporté des gens à Abbey en tant qu'utilisateur payant. Donc, on a commencé par Facebook. Ensuite, on a été sur Discord. Là, on a ramené, alors ça, ça s'est fait, je pense, un an et demi après, on a ramené nos brainlovers. Vraiment, c'était les gens qui étaient sur Abbey depuis le début. Donc, on a commencé, je pense, il y a des gens, 1er mai 2021, ils étaient déjà sur Abbey, tu vois. Et ils sont venus sur Discord. Donc là, c'était vraiment les gens qui nous soutenaient de fou et tout. Et après, là, très récemment, on a arrêté Discord. Enfin, on a changé un peu de support. On est passé sur Discourse. Peut-être tu vois un peu. Non, j'avoue. Finery. ou un truc comme ça, l'app de trading et tout. En fait, ce qui est bien avec Discourse, c'est que tu as des sujets. Quand les gens posent des questions, tu peux les retrouver sur Google. Ce qui n'était pas possible avec Discord. C'était très cloisonné à Discord, tu vois. Par exemple, comment faire une facture sur Abie ? Tu vas avoir nos articles d'aide, mais tu auras aussi les discussions qu'il y a eu dans la communauté. Ce qui permet forcément d'être...

  • Marine Adatto

    Tu as un référencement ici.

  • Benjamin Gardien

    Un référencement. Et le forum était beaucoup mieux organisé pour poser des questions, etc. Et c'est aussi une source de contenu pour moi. parce que tu vois les gens discutent comment facturer à l'étranger, comment faire des trucs comme ça et moi derrière je peux récupérer des idées et en faire des post-lignes t'as une manne d'idées là-dedans extraordinaires elle est folle je vais encore plus l'exploiter parce que tu vois ça fait 3 mois je crois qu'on l'a lancé ça commence seulement à bien prendre où il y a pas mal de gens dessus Donc ouais, en fait, toutes les questions pointilleuses, elles sont sur ce support-là. Mais c'est vraiment ce qui a fait la force d'Abi, c'est la communauté, le partage, l'entraide. Je pense que c'est ça qui nous a vraiment aidé à grossir rapidement.

  • Marine Adatto

    Depuis le jour 1.

  • Benjamin Gardien

    Ouais, vraiment, le forum a été lancé le 1er avril 2021. D'ailleurs, celui qui a trouvé le nom, je pense que c'est ce qui nous a aidé de fou, parce que tu vois, la cible auto-entrepreneur, le forum... des auto-entrepreneurs, forum, le mot forum je pense ça aide beaucoup c'est puissant comme truc vraiment, je te dis, on a dépassé des groupes qui sont là depuis 10 ans des historiques qui sont là depuis 10 ans on a 45 000 membres, si bien qu'on a dû un peu le restreindre, parce qu'en fait ça partait un peu dans tous les sens, t'avais du spam, des trucs un peu insupportables donc on a une équipe de modo, je crois de 5-6 personnes qui font un taf c'est beaucoup 5-6 personnes et quand je te dis qu'il y a de l'activité, je pense il y a 200-300 interactions par jour sur des posts, des commentaires. C'est très, très actif. Mais vraiment, là, on l'a un peu mis de côté parce que c'est très axé création d'entreprise et nous, on n'est plus trop là-dedans. On est plus dans la gestion, le logiciel de gestion.

  • Marine Adatto

    Et vous n'allez pas faire, en tout cas, élargir les sujets pour que ça puisse servir de l'air ?

  • Benjamin Gardien

    C'est compliqué. La cible qu'on cible actuellement, elle n'est plus sur LinkedIn. C'est pour ça que mon compte marche plutôt bien. Les campagnes d'influence qu'on a pu faire sur LinkedIn ont super bien marché parce que notre cible est sur LinkedIn. Elle est vraiment le cœur de cible d'Abby. Alors qu'au début, elle était plus sur Facebook parce que tous les créateurs d'entrepreneurs vont plus traîner sur Facebook que sur LinkedIn. Peut-être qu'après, ils vont découvrir LinkedIn. Une fois qu'ils se seront lancés, qu'ils auront vu quelques podcasts comme celui-ci ou qu'ils auront rencontré d'autres entrepreneurs qui se sont aussi lancés sur LinkedIn. Et là, en général, il passe le pas. Donc, notre cible n'est plus trop sur Facebook actuellement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi ta définition de la marque personnelle ?

  • Benjamin Gardien

    Alors, marque personnelle, c'est assez ambigu parce que ça devient plus des marques pro-personnelles. Parce qu'au final, on me connaît. D'ailleurs, on me l'a dit récemment dans les commentaires. Abby égale Benjamin, Benjamin égale Abby. Tu vois, c'est pas... C'est pas forcément mon nom, c'est j'incarne Abie à travers, c'est ça, c'est incarner sa marque à travers son profil personnel, tu vois. On a essayé de faire du contenu sur LinkedIn avec la page pro, ça marche pas du tout parce que les gens, soit ils ont été matraqués par du pro avant et du coup, je sais pas, ils s'intéressent plus à ça. Mais le fait de passer par l'image personnelle, de s'impliquer personnellement... des fois de faire des vidéos où tu vois ta tête, de faire des selfies, des machins, les gens, ils ont plus l'impression de parler à un humain. Et du coup, ils ont plus l'impression que la marque est incarnée à travers une personne que la marque en elle-même où c'est un peu chiant. Enfin, le logiciel de facturation. En termes de chiant, on est au top du top. La comptabilité, je pense que personne ne kiffe faire ça. Et du coup, le rendre amusant, l'incarner personnellement avec de l'humour, avec un ton décontracté, je pense que c'est ça qui aide aussi. tu vois, incarner une marque perso.

  • Marine Adatto

    C'est créer un lien. Vous êtes le lien avec votre marque.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur Insta, quand c'est des trucs personnels, quand c'est quelqu'un qui prend la parole, c'est bien mieux accueilli que quand c'est juste une image toute bête. Je pense que les gens en ont marre de voir des pubs dans tous les sens qui sont très froides ou très marques. Ils veulent des personnes qui incarnent la marque justement.

  • Marine Adatto

    De plus en plus, quand on lance un business, l'incarner et parler, c'est quelque chose qui permet de faire la différence avec les autres. Qu'est-ce qui est le plus important selon toi ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients où l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Benjamin Gardien

    Moi, je ne vais pas chercher de clients avec LinkedIn. donc je dirais plutôt un bon personal branding parce que si on y croit à long terme je pense que ça peut rapporter des clients je ne sais pas, je ne peux pas le savoir exactement mais je suis persuadé que des gens viennent sur Abbey parce qu'ils m'ont vu, parce qu'ils ont vu un poste qui les a aidés parce que ce que j'essaye de faire c'est 2, 3, 4 postes promotionnels d'Abbey par mois mais j'aborde toujours un aspect relancer ses clients, c'est chiant délègue le habit, ça se fait tout seul. S'entourer de personnes pour faire grossir son activité, c'est important. Prends les assistants virtuels, mais aussi n'oublie pas d'utiliser un logiciel comme Habit pour automatiser certaines choses. En fait, j'essaie toujours de l'amener dans un...

  • Marine Adatto

    problématique, résolution. Et c'est ça qui fait que c'est intéressant, je pense, pour les gens, parce que c'est pas tiens, logiciel, paye. C'est vraiment incarné à travers ma personne. Après, je pense que... Moi, j'aime bien le truc qui dit, vaut mieux prospecter peu, mais prospecter bien avec des trucs très personnalisés. Je sais pas si c'est parce que mon profil est un peu plus visible qu'avant, je reçois, mais peut-être, je pense, dix messages par jour. 9 qui sont complètement automatisés, c'est insupportable, et 1 qui est bien écrit. Celui où je vois que c'est écrit, qui a été cherché et tout, je réponds toujours. Ceux qui envoient des messages en masse, clique droit à archiver. Je réponds même pas, ça sert à quoi ? On sait que la personne, en tous les cas, elle a pas regardé ton profil, t'es tombé dans une boucle de prospection globale, c'est insupportable. Donc, moi, c'est plutôt personal branding, et après, si tu es de la prospection, nous, par exemple, on a prospecté des Youtubers. pour faire des campagnes, on y a été en one-to-one. On a fait des messages et tout. Et on a un taux de réponse de 90%, je crois, du coup. Oui. Donc, je trouve ça beaucoup plus efficace. Peut-être qu'après, je n'ai pas les codes de la prospection de masse. C'est possible aussi, mais...

  • Benjamin Gardien

    Ou que tu n'as pas envie de faire de la prospection de masse.

  • Marine Adatto

    Je n'ai pas envie, oui. Parce qu'en fait, vu que ça me saoule, je pense que je ne me projette pas du tout dedans.

  • Benjamin Gardien

    Mais c'est vrai qu'il y a quand même là, en ce moment, moi, j'observe et j'en ai discuté avec d'autres personnes, LinkedIn, c'est devenu un... un peu de Far West, au niveau de l'automatisation, de la prospection, etc. Et là où il y avait des bonnes pratiques avant de pouvoir contacter certaines personnes de manière personnelle, aujourd'hui, on se fait tellement spammer ou alors on reçoit des choses qui n'ont tellement rien à voir. Ça en devient pénible. Donc, il faut réussir à se réinventer. au moins dans la prise de contact, ou alors à écrire les bons postes pour que les gens viennent vers nous. Là où il y avait de la place, avant, il y en a quand même mieux.

  • Marine Adatto

    Il y en a un peu moins. Le seul truc qu'on avait déjà tenté et qui a plutôt bien marché, c'est quand tu fais des propositions commerciales. Tu vois, par exemple, avec des influenceurs où tu as des partenariats, tu en sélectionnes 200, tu envoies le même message, mais tu vois, c'est vraiment marqué propositions commerciales Voilà, on a sélectionné ton profil, mais ce n'est pas personnalisé, c'est vraiment global. Est-ce que ça t'intéresse d'être rémunéré temps en temps ? En général, c'est des personnes qui font déjà un peu d'influence, qui ont l'habitude de faire du commercial avec leur profil. Ça, ça marche plutôt bien. Mais tu vois, si c'est vraiment... En fait, tu les vois venir à 3 km, les messages automatisés. Salut, ça va ? Merci de rejoindre mon réseau. Dans deux jours, je reçois un message. Ah bah en fait, je t'ai ajouté parce que je vends des trucs et puis t'envoie un pavé comme ça avec un PowerPoint. Non.

  • Benjamin Gardien

    Moi, je me suis dit aujourd'hui, est-ce que je peux t'offrir du chocolat ? Non, merci. Je crois que c'était la deuxième relance. Parmi les choses que tu partages sur LinkedIn, il y a beaucoup d'outils et de conseils pratiques. Selon toi, quels sont les indispensables aujourd'hui pour un entrepreneur ? Les outils qui sont importants et qui vont justement te permettre de faire grossir ton audience. par rapport à ce que tu partages ?

  • Marine Adatto

    Du coup, je pense, vu ce qu'on a construit, je dirais, à BIE pour la facturation et la comptabilité, en fait, nous, on a une formule gratuite parce qu'on veut que tout le monde puisse devenir entrepreneur et se lance dans l'entrepreneuriat. Quand tu commences à avoir plus de clients, tu as des besoins un peu plus gros. Là, ça devient payant et on a une formule qui commence à 9 euros et l'autre à 15. Tu vois, on s'est dit, allez, on a besoin de gagner du temps. donc on rend ça pas cher et on veut toucher un plus grand nombre je veux plus voir des gens perdre du temps à faire des factures sur Excel qui en plus n'ont pas le droit d'être fait sur Excel il y a la réforme de la facturation électronique qui va arriver tu ne pourras plus faire de factures à la main sur papier etc tu seras obligé d'avoir un logiciel donc on a construit ça pour faire gagner du temps aux gens et en fait je pense qu'il faut être dans cette démarche je vois il y a beaucoup de freelance qui testent 200 outils quand on a 200 qui payent des licences ils ne savent même plus pourquoi... Moi, je suis plus adepte du peu mais bien. Donc, facturation compta, je pense que c'est indispensable quand tu es entrepreneur pour gagner du temps. Nous, on utilise Google Workspace. Ça, c'est ton nom de domaine, ton calendrier, tes mails, tout ça, Google Sheet, Google Doc. Ça, je pense que c'est indispensable. Ça coûte 7 euros par mois. J'avais fait une petite checklist pour 50 euros avec quoi je me lancerais. Je pense que si tu fais un peu de branding sur LinkedIn, tu as besoin d'un logiciel comme Figma. C'est gratuit aux 10 euros par mois. tu t'en sers pour pas cher non plus et puis là t'es déjà bien outillé tu vois c'est souvent aussi je vois l'erreur c'est d'automatiser direct Tu vois, ça c'est le truc, quand les gens cherchent aussi, moi je veux automatiser, alors que ça se trouve ils vont le faire une ou deux fois. Moi j'automatise quand je le fais plus de trois fois et je me dis, ah ouais là je vais gagner du temps, c'est chiant, et surtout quand j'ai la bonne vision de comment l'automatiser. Parce que si c'est pour passer deux heures à automatiser un truc et...

  • Benjamin Gardien

    Oui c'est pas facile d'automatiser.

  • Marine Adatto

    C'est pas facile, ça prend du temps, et après tu redémontes tout, dans deux semaines t'en repasses, enfin tu vois, voilà, c'est vraiment, je pense, c'est ça du coup, un make, un zapier, quelque chose comme ça pour automatiser. Et puis après, c'est à peu près tout ce que j'utilise. Je pense à titre perso et un correcteur d'orthographe quand même. Merci, Apple.

  • Benjamin Gardien

    La meilleure des applications.

  • Marine Adatto

    Je pense que c'est indispensable. Après, tu vois, Notion, on l'utilise, mais ce n'est pas indispensable. Tu peux te servir d'un Google Doc. Juste, on aime bien Notion, c'est sympa. C'est quand même plutôt pratique. Donc, je rajouterais Notion à la rigueur en version... Non, on l'utilise en version payante. Mais voilà, globalement, j'essaie de... De réfléchir. Après, on a des outils qui sont très axés sur ce qu'on fait. Mixpanel pour monitorer l'utilisation de l'application, voir comment se comportent nos utilisateurs. Upspot pour les campagnes marketing. Mais ça va être des besoins qui sont très spécifiques à notre domaine et pas forcément un freelance.

  • Benjamin Gardien

    Et on peut plugger les outils sur Abbey aussi.

  • Marine Adatto

    Oui, du coup, nous, on a une ouverture avec Make. On aimerait bien aller beaucoup plus dans ce sens-là. Parce qu'en fait, les gens nous demandent, par exemple, je crée un contact sur mes contacts iPhone, Android, j'aimerais bien qu'ils se retrouvent en client sur Abie. Donc tu vois, il y a même des gens qui vont faire des templates, qui vont les vendre à d'autres, dans la communauté il y a beaucoup d'aide autour de ça. Donc on aimerait bien vraiment l'ouvrir à fond, jusqu'à créer une facture automatiquement, depuis Make, Zapier ou quoi. Tu vois par exemple des gens qui ont des Shopify, hop ça vient alimenter Abie tout seul, c'est vraiment... Ce qu'on a essayé de faire, et je pense que c'est pour aller chercher le plus de monde possible, c'est une bonne truc. Après, ça reste très niché. Les gens qui sont sur LinkedIn, digitalisés et tout, à fond. On a quand même une grosse cible artisan du BTP, qui eux, alors c'est très cliché ce que je vais dire, mais c'est encore leurs femmes qui font la compta. Enfin, tu vois, c'est des clichés, mais pourtant, ils sont vraiment véridiques. Et du coup, tu vois, les gens-là, on n'arrivera pas à les atteindre avec des automatisations, parce qu'eux, ils sont encore... Il faut déjà qu'ils passent le cap de la digitalisation, et après...

  • Benjamin Gardien

    justement comment tu les comment t'arrives à les toucher ces vins j'ai le droit de dire que je ne sais pas c'est un mystère c'est un mystère vraiment on a toujours pensé,

  • Marine Adatto

    on a fait un Oluciel qui a notre image bleue, très ingénieur informatique très freelance digital et la cible qui convertit le mieux sur Abie c'est les artisans c'est à ne rien y comprendre on n'a jamais communiqué pour eux il y a les artisans sur Abie, on ne sait pas pourquoi et parmi tu parlais tout à l'heure d'influence LinkedIn que tu avais faite même pas tu sais pas mais je te jure on n'a jamais fait de pub on n'a jamais rien fait pour tous les artisans et c'est alors en termes de volume c'est quand même le digital qui est le plus représenté je dirais peut-être à 50% par contre on a quand même 25% je pense qui sont dans l'artisanat sans rien faire alors si vous êtes artisan et que vous nous regardez ou que vous nous écoutez Abhi dites-nous comment vous avez trouvé Abhi Et voilà, des fois, il y a des mystères. Donc maintenant, on adapte un peu la communication. On fait des pubs spécialisées pour les artisans. On va essayer de faire des trucs. Parce qu'après, tu vois, nous, la grosse problématique qu'on a, c'est qu'on a une cible qui est très disparate, dans le sens où on a des freelances digitaux, on a des artisans, etc. Donc le logiciel, il ne convient pas à tout le monde. Les gens n'utilisent pas les mêmes terres. Par exemple, dans le bâtiment, tu ne fais pas des accomptes, tu fais des situations. Tu vois, il en aimerait bien aller un peu dans ce sens-là avec Abby, de pouvoir un peu adapter le logiciel en fonction de quelle activité tu fais pour qu'il s'adapte vraiment à tes besoins et pousse un peu le délire dans le sens-là.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ce sont des choses que tu documentes quand tu fais tes posts LinkedIn, par exemple ? Est-ce que tu questionnes ta communauté ou même vous ? Est-ce que vous faites évoluer Abby ? Est-ce que vous la co-construisez avec votre communauté ?

  • Marine Adatto

    Absolument. Alors, tu vois, il y a des boîtes qui se disent clients first, etc. Souvent c'est pour du bullshit, nous c'est vraiment le client est au cœur de la construction d'habits. Quand on ne sait pas, alors évidemment on a des objectifs business qui impactent forcément la roadmap où on est obligé de faire des choses pour délivrer de la valeur et faire augmenter des prix en fonction de nos intuitions. Par contre on a des logiciels pour suggérer des idées, où là on vient prendre, les gens peuvent upvote pour les idées qui leur plaisent le plus. Donc là, on vient vraiment choisir les idées de la communauté et on les implémente en fonction des priorités et tout. En ce moment... C'est l'AppMobile. Ça a été demandé, harcelé par toute la communauté. Je pense qu'on a un ticket où il y a plus de 800 000 upvotes sur le ticket de l'AppMobile. Donc ça, ça a vraiment été motivé par la communauté. Et ensuite, pour savoir quelles fonctionnalités sortir en premier sur l'AppMobile, on a envoyé un sondage dans l'application directement. On a la chance d'avoir des utilisateurs qui sont ultra engagés. On a réussi, tu vois, à travers la marque personnelle, à travers les différentes interventions qu'on fait, à avoir une image un peu friendly. et pas d'un logiciel boring où on ne sait pas qui est derrière et tout. Et du coup, quand on fait des sondages, on a facilement 4-5 000 réponses juste sur une bannière qu'on a mis in app pendant deux semaines. Là, l'app mobile, c'est ce qu'on a fait. Et ensuite, on a vu qu'est-ce que les gens font. Évidemment, en fonction des réponses, on va prioriser certaines choses ou non. Et forcément, il y a des contraintes techniques qui font qu'on fait des choses en premier, mais ça nous permet de savoir, OK, on développe cette fonctionnalité, qu'est-ce qu'on fait en premier ? qu'est-ce qu'on ne fait pas, qu'est-ce qu'on n'a pas besoin de perdre de temps à faire parce que ça ne va intéresser personne c'est comme ça qu'on fait évidemment des fois on essaie de prioriser aussi les utilisateurs payants ils ont des demandes, bon quelqu'un qui ne paye pas ces demandes sont peut-être un peu moins prioritaires que quelqu'un qui nous paye 15 euros par mois voilà comment on essaie de faire un peu la part des choses c'est pas mal,

  • Benjamin Gardien

    c'est pas mal du tout comment faire pour que... La création de contenu, ça ne devienne pas une pression supplémentaire. J'ai vu que dans tes posts, tu parlais de l'importance de l'équilibre entre le personnel et le professionnel. Quand tu crées une marque personnelle, tu te rajoutes encore une couche. Tu as dit tout à l'heure que tu le faisais le week-end, d'ailleurs. Comment on fait pour que ça ne devienne pas une pression ?

  • Marine Adatto

    Déjà, ce n'est pas miser tout, d'attendre grand-chose de ça de base. Moi, je suis parti vraiment dans ce truc. OK, je teste, on verra bien ce que ça donne. C'est du bonus. Peut-être ça servira, peut-être ça servira jamais, mais au moins j'aurais essayé, je pourrais me dire bon bah ça a marché, ça a pas marché. Et en fait maintenant quand ça floppe, j'envoie un message à la personne avec qui je bosse sur mon compte ligné, je fais bon bah on a flop aujourd'hui, tant pis. Et en fait ce qu'on fait c'est qu'on essaye de noter les sujets qui floppent, mais surtout les sujets qui plaisent. Tu vois et d'aller un peu dans ce truc là de se dire bon bah ok ça ça a marché, comment on peut étendre un peu le truc pour pas dire non plus tout le temps la même chose parce que bon au bout d'un moment ça va saouler les gens. Mais tu vois, on essaie de faire comme ça, de développer mon compte comme ça. Et en fait, c'est juste pas se prendre au sérieux. Moi, j'aime bien le truc qui dit on fait des trucs compliqués sans se prendre au sérieux. Et en étant pourtant sérieux dans la manière de le faire. Et mon compte LinkedIn, c'est ça. C'est vraiment, je partage. Ok, ça marche, c'est cool. Ça marche pas, bon bah tant pis, c'est pas mort d'homme. Et j'y passe pas non plus des milliers d'heures et je vous pas ma vie à ça non plus. C'est pas parce qu'un poste, il va pas marcher. La boîte, il ne faut pas oublier non plus que le plus important, c'est sa boîte. Comment j'ai imaginé le personal branding, c'est du plus. L'important, c'est qu'Abi fonctionne. Si mon personal branding marche et qu'il ramène un peu de business pour Abi et des opportunités comme aujourd'hui, des choses comme ça, tant mieux. Si ça ne marche pas, tant pis, ça aurait été un des nombreux trucs qui n'ont pas marché dans ce qu'on aurait essayé. Parce que des trucs qu'on a essayé et qui n'ont pas marché, il y en a déjà plein. C'est la vie d'un entrepreneur, j'ai envie de dire.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai qu'il ne faut pas tomber dans le travers de je ne fais que ça je suis obsédée par mes scores C'est vrai que la plupart des gens que j'ai interviewés dans ce podcast me disent, et souvent ce sont des gens qui accompagnent. Hier, j'avais Mickaël Rigné qui a créé My Music House. Donc lui, il accompagne des artistes et il disait tu postes, il faut une rigueur, tu postes, mais il ne faut pas être scotché à tes résultats comme ça. Tu évalues tes résultats un mois, deux mois. trois mois après parce que sinon c'est juste totalement aliénant et puis même ça on peut perdre confiance en soi en se disant oh là là j'ai fait 4 likes surtout au début c'est dur c'est

  • Marine Adatto

    vrai que maintenant tu vois quand on flop moi j'ai pas beaucoup d'abonnés encore enfin je suis petit mais c'est minimum 40 likes donc ça va ça fait moins mal à la personne qu'au début où des fois c'était zéro on a tous passé par là et j'aime bien le... truc de dire, on prend du recul un, deux, trois mois après. Nous, ce qu'on fait, c'est que j'ai quelqu'un qui écrit mes postes avec qui, comme je te disais, je planifie tout le travail. Ce qu'on fait, c'est que tous les mois, on se fait une session de je donne les idées, de quoi j'ai envie de parler, etc. Parce que c'est quand même tu vois, c'est moi, je ne vais pas commencer à parler de trucs qui n'ont aucun rapport avec ce que j'ai envie de raconter. Et en fait, on regarde, on évalue pendant cette phase de brainstorming, on évalue tout ce qu'on a fait le mois passé. On revient même des fois un peu plus loin, tu vois, et on se dit bon bah ça, ça a bien marché, ça n'a pas marché, etc. Tu vois, mais on ne le fait pas. Des fois, forcément, au jour le jour, tu vois, hop, ça floppe. C'est ce que je te disais, on s'envoie un petit WhatsApp pour dire bon bah aujourd'hui, ce n'est pas terrible. Et puis c'est tout, ça s'arrête là. Et on passe à autre chose, et le prochain poste, il arrive dans deux jours, et on aura oublié. Par contre, quand on fait le brainstorming, on regarde, OK, le sujet-là, on l'avait déjà traité, ça a bien marché. Par contre, l'accroche qu'on a utilisée là, je pense qu'elle n'est pas dingue. Et on essaie d'adapter comme ça et d'itérer comme ça. Mais c'est vraiment du travail itératif, de longue haleine, et ça prend du temps.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Quels sont les contenus qui fonctionnent bien dans ce que tu postes ?

  • Marine Adatto

    Alors, moi, je ne fais pas de trucs clivants. Je ne suis pas d'avis à utiliser le clivant pour faire des likes. Ce qui marche le mieux, c'est les photos de la team, les histoires de la team, tout ce qui est process team. J'ai fait des posts sur comment on fait notre process de recrutement. En fait, c'est quand tu apportes vraiment... Les gens qui pensent que c'est l'algo, il faut poster à telle heure, nanana, je ne partage pas du tout cet avis-là. C'est est-ce que tu apportes de la valeur ? Et en fait, ce qu'on fait, pour donner un peu de contexte, On essaye de voir, ok, tofu, mofu, boufu. Non, j'ai mélangé, si c'est ça. On se dit, bon bah ok, on fait un post tofu, on s'attend à avoir beaucoup de likes. Et en fait, on essaye de classer nos idées comme ça, tu vois. Quand je fais un post sur Abigny où j'explique un concept très précis, par exemple la déclaration de chiffre d'affaires, il y a des gens, ils déclarent leur truc, ça ne les intéresse pas. Je ne m'attends pas à avoir autant de likes que quand j'annonce une levée de fonds. Tu vois, c'est un peu, il faut réussir à faire la part des choses. Donc évidemment, bah... Pardon ? c'est plus niché et tu vois par exemple je parle d'indépendant les entrepreneurs qui ont 10 employés ils se reconnaissent pas forcément dans l'indépendant du coup il faut vraiment essayer de positionner savoir ce qu'on attend de chaque poste et après les postes sur la levée de fonds ça marche trop bien quand on lance des nouveaux trucs ça j'aimerais bien le faire un peu plus souvent je le fais pas assez communiquer sur les features qu'on lance, un peu les nouvelles il faut que je le fasse, il faut que j'intègre à ma routine ça c'est un truc, je me note en même temps Pareil, quand on avait lancé le CE des indépendants, ça avait fait un carton. Évidemment, j'essaye de rendre un peu le truc touchy pour que ça devienne... Tu le sais, quand le poste va bien marcher ou quoi. Quand on met des trucs en interne, en place aussi, on essaye... Tu vois, j'essaye quand même d'apporter des choses. On est quatre cofondateurs mecs. La place des femmes dans Abbey, c'est un truc qui me tient personnellement à cœur parce que tu te dis, on part avec... quatre mecs, de base, on n'est pas bien, tu vois, en termes d'égalité et tout. Et du coup, on a lancé récemment les protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes de la boîte. Donc tu rentres dans un bille, il y a une société qui vient, qui te demande. Tu peux le prendre ou tu peux pas le prendre. Mais tu vois, on essaye de mettre en place des actions comme ça pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Et c'est des choses que j'aime bien raconter sur LinkedIn. Parce que déjà, ça énerve plein de boomers. Et ça, j'adore. Vraiment, voir les gens, Christophe, qui commentent...

  • Benjamin Gardien

    T'as dit que t'étais pas clivant ?

  • Marine Adatto

    Ah oui ? Mais sur ces sujets-là, non mais tu vois, j'aime pas trop parler de chiffre d'affaires, de trucs, c'est pas... Il y en a, ils se la racontent un peu avec ça. Moi, c'est plus sur des sujets un peu sociétals comme ça, où je suis clivant, mais dans le bon sens. Et là, du coup, t'as tous... Non mais t'as tous les rageux un peu boomers qui vont venir raconter ah là là, et ça me fait rire, parce que ça ouvre un peu le débat et ça montre aux gens... Souvent, ils se ridiculisent, mais c'est marrant. donc voilà les trucs qui marchent et puis vraiment apporter de la valeur si vous voulez vous lancer sur LinkedIn c'est comment j'apporte de la valeur dans mon domaine tout à l'heure tu me parlais de quelqu'un qui s'est lancé en tant qu'avocate tu décomplexifies certaines choses c'est sûr que ça va intéresser je suis pas mal de gens sur le sport, la nutrition je sais pas si je deviendrais client de chez eux parce que je sais qu'ils font des accompagnements sportifs, des choses comme ça Par contre, des fois, de temps en temps, j'apprends des choses que je ne savais pas et je commente. Et rien que le fait de liker, commenter, ça va soutenir les personnes. Je me dis que je ne suis pas forcément client, mais au moins, je soutiens le travail. Je permets à d'autres qui vont peut-être devenir clients de découvrir leur contenu.

  • Benjamin Gardien

    C'est marrant parce que ça m'est pensé à quelqu'un d'autre que j'ai recevu hier qui me disait Sur LinkedIn, il se reconnaîtra. Je ne vais pas le citer. Mais ceux qui écouteront le podcast le sauront. Ils me disaient, LinkedIn, moi, je trouve que c'est un réseau où on va beaucoup trop gratter l'amitié. Et ça me dérange. Et c'est vrai aussi qu'il y a ça dans les fameux préceptes LinkedIn où on te dit tu postes et puis après, il faut que tu ailles commenter X post.

  • Marine Adatto

    Malheureusement, si tu veux un peu monter, ça marche quand même comme ça. Moi, je l'ai fait. C'est Tiffany Clemenceau, avec qui j'ai commencé un petit peu en même temps sur LinkedIn, qui avait fait un post là-dessus. Et elle expliquait qu'elle avait un gang, entre guillemets, de personnes qui allaient tout le temps soutenir ses posts. Et inversement, tu vois. Et je sais qu'il y a plusieurs personnes, ils vont commenter tout le temps mes posts et je vais tout le temps commenter leurs posts. Mais de base, je me suis intéressé à leur contenu, tu vois. Maintenant, c'est devenu une routine. Il y a des personnes avec qui je vais aller mettre au moins un like. Si ça ne m'intéresse pas, je ne mets pas forcément de commentaires. Mais j'ai quand même une dizaine de personnes où je suis obligé de lâcher un like. Tu as envie ? Oui, j'ai envie. On s'est soutenus. C'est du donnant-donnant. Et je me dis que ce sont des personnes qui sont tout le temps sur mes posts, qui commentent tout le temps. Ça marche un peu comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Mais il y a deux choses. Pour moi, effectivement, tu peux avoir ta liste, ton gang. Quoi qu'il arrive, tous les jours, tu y vas et eux aussi te soutiennent. Et puis, tu as aussi un autre côté qui, finalement, est moins organisé. Parce que quand tu as ta liste très organisée, tu sais, tu cliques. Là, c'est un peu opportuniste. Et puis, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas. Mais c'est vrai que c'est aussi amusant. Le format que tu préfères utiliser, tout à l'heure, c'est un peu ce format où tu racontes ce qui se passe chez Abby. Et aussi, même si tu n'es pas clivant, ce petit côté un peu clivant pour aller agacer les boomers, ça t'aime bien. Ça,

  • Marine Adatto

    j'adore.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai que c'est amusant, ça dit. Est-ce qu'il y a un contenu dont tu es le plus fier ?

  • Marine Adatto

    Celui quand même, quand on a annoncé qu'on payait les protections hygiéniques pour les femmes. Parce que le truc, c'est qu'en fait, ça a permis à la boîte qui a fait ça d'avoir des leads. je crois que Stello qui est une boîte qui est pas mal active sur LinkedIn avait découvert ça parce qu'on avait fait un post dessus donc tu vois ça a permis de faire découvrir ça d'ouvrir le débat sur les règles, les machins tous les trucs qui sont tabous les gens qui ont plus de 50 ans je sais pas si c'est bien de dire ça tu vois c'est je pense que c'est sur des trucs comme ça où tu prends position sur des trucs parce que tu vois mon contenu de manière générale il est assez fin pas lisse, mais tu vois, j'aime pas mettre des pics à des gens, des trucs comme ça. Donc j'essaye quand même d'apporter de la valeur, mais pas forcément de me positionner sur des trucs compliqués. Donc ouais, je dirais ça. Et puis après, c'est tous les posts avec la team. Parce que c'est quand même le truc, tu vois, in fine, quand tu t'endors le soir, tu te dis, tu nourris 20 personnes. Voilà, juste ça. Enfin, tu vois, nous, on a 26 ans. Bon, il y en a un qui est un peu plus vieux, il a 28. On nourrit 20 personnes. Voilà, juste tu dis ça, tu t'endors le soir, t'es content. Alors après, t'as le lot de stress qui va avec, mais je pense que c'est la plus belle aventure. Gagner de l'argent, c'est bien, c'est cool. Faire beaucoup des millions, des trucs. C'est beaucoup la course à ça sur LinkedIn. Évidemment, une boîte, c'est fait... En fait, nous, on a compris le jour où quelqu'un nous a dit qu'une entreprise, c'est fait pour générer de l'argent. Ça, c'est le but même d'une entreprise. Par contre, l'aventure entrepreneuriale, c'est l'équipe. C'est bien, il y a des gens qui font 100 000 euros par mois. Ils sont tout seuls. Et ils sont là, ils croulent sous le travail. Ils travaillent avec des freelances qui, du jour au lendemain, peuvent leur péter. Alors que nous, on a une équipe. Évidemment, les gens peuvent partir aussi. Mais il y a des gens, ils sont là depuis 4 ans. Je vais en festival avec mes premiers employés. C'est des aventures humaines plus que juste du fric. Je trouve qu'une fois que tu as dépassé ça, c'est ce que je retiendrai le plus. Ce n'est pas combien on aura fait de millions, c'est avec combien de personnes j'ai travaillé. Tous les moments où on a rigolé, parce que nous on est très jeunes, très rigolos, mais tu vois c'est incroyable. Et la chance qu'on a c'est d'avoir une équipe qui travaille, rigole, mais quand il faut travailler c'est sérieux. Tu viens l'après-midi à 15h, il n'y a pas un bruit dans le machin et tout le monde est focus et bosse. Par contre à 18h le vendredi, ça nous arrive de prendre un petit Ricard tous ensemble. Voilà, je pense faire la part des choses et du coup raconter tout ça c'est... Ça me rend plutôt particulièrement fier.

  • Benjamin Gardien

    Oui, tu as raison. Est-ce que tu as vu une évolution de ta façon de prendre la parole et ta façon de t'exprimer aussi depuis que tu as créé ta marque personnelle ? Je te pose la question à l'exprès parce qu'on en a parlé juste avant. Mais tu me disais, c'est intéressant parce que par rapport à ton profil initial, ça t'a fait vachement évoluer.

  • Marine Adatto

    Oui. Je suis ingénieur informatique, donc de base je suis dans un placard au fond tout blanche par la personne. Ça c'est un peu le cliché du dev, qui malheureusement est quand même assez... C'est vrai, pour côtoyer quand même pas mal de développeurs, en général, c'est des personnes qui ne sont pas forcément à l'aise à parler. Le truc, c'est que maintenant, je peux parler à n'importe qui, n'importe quand. Je peux aller voir, faire le guignol devant 500 personnes. Des trucs que je n'aurais jamais eu l'occasion de faire. Si je n'aurais pas pris la parole, si je n'aurais pas eu... C'est le fait d'avoir une boîte qui a fait que ça s'est passé comme ça. Mais c'est vrai qu'en termes d'aisance sociale, c'est quand même assez ouf de commenter, de prendre la parole. Tu vois, je fais souvent des lives aussi sur LinkedIn et tout. Animer un live, tu vois, le rendre vivant, pas être chiant et tout, ça, c'est des trucs que j'ai appris à faire via ma marque personnelle. J'ai fait notamment des lives avec peut-être Louis Deslus, je ne sais pas si tu vois, l'homme à la moustache, où on allait regarder des profils LinkedIn en direct, tu vois, en commentant, en disant, tiens, ça, ça va bien, ça, ça ne va pas. Tu vois, en donnant des conseils aux gens. Et du coup, en fait, j'adore, tu vois, le contact humain. J'aimais déjà beaucoup entre dev avant... C'est plus de mon espèce entre guillemets, des gens qui réfléchissent un peu comme nous. Mais maintenant, je suis super à l'aise et tout. Et ça, ça vient vraiment en grande partie de LinkedIn, de ce qu'on a pu faire dessus et tout. Donc, c'est vraiment un avantage. Et quand tu vas pitcher à des investisseurs, comme je te disais tout à l'heure, le truc, c'est qu'ils voient bien que ce n'est pas qu'à tringer, qu'ils sont dans la tech et qu'ils ne pensent qu'à la tech et tout. Ces gens, ils savent s'exprimer. Nous, on pense beaucoup au marketing aussi parce que c'est un peu l'erreur que font les cofondateurs techniques. Ils veulent un produit de malade. Mais un produit de malade qui est utilisé par zéro personne, c'est moins bien qu'un produit pas terrible qui est utilisé par 10 000 personnes. Nous, on a la chance d'avoir les deux. Il y a beaucoup d'utilisateurs et le produit a l'air de correspondre à beaucoup de gens. Je pense que c'est ça qui fait qu'on a un truc en plus par rapport à des dossiers que les investisseurs peuvent avoir. Tu vois l'énergie que... Nicolas il met à pitcher, enfin nous tu vois on est là, souvent quand il pitch on est comme des plantes vertes à côté, et puis quand les gens ont des questions on répond tu vois, mais il dégage une telle énergie tu vois, et ça je pense c'est vraiment d'avoir pris la parole super tôt et d'être confiant dans ce qu'on fait quoi. Je pense que tu peux pas aussi prendre la parole et être à l'aise si t'es pas à l'aise avec ce que tu fais. Tu vois je suis fier du moindre bout de code qu'on met en ligne dans l'application et tout, on en est fier tu vois c'est un travail. évidemment des fois ça déçoit les gens c'est pas ce qu'ils imaginaient etc par contre on se dit pas on a bâclé le truc on a fait n'importe quoi pourvu qu'on régénère de l'argent on est quand même plutôt fier de tout ce qui sort et je pense que ça ça aide pas mal à prendre la parole et à construire ta marque personnelle ta

  • Benjamin Gardien

    prise de parole de manière générale je voudrais juste revenir sur la partie live parce que le live de plus en plus maintenant on a tout le monde prend la parole elle écrit, tout le monde fait des vidéos et le live c'est un vrai élément de différenciation oui

  • Marine Adatto

    Comment on fait un bon live ? Je te parlais tout à l'heure de la Red Bull. Il faut boire une ou deux Red Bulls 30 minutes avant, histoire que tu sois bien chaud. Non, vraiment, le truc, c'est de faire interagir les gens. Tu vois, par exemple, on avait le choix de prendre... Je ne sais pas si tu connais Livestorm, peut-être ? Oui. C'est une plateforme où tu fais des lives et il faut que tu fasses monter les gens sur scène pour qu'ils interagissent.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur... à l'époque, comment ça s'appelait ?

  • Marine Adatto

    Zoom ?

  • Benjamin Gardien

    Non. ce réseau social qui a cartonné et qui est tombé

  • Marine Adatto

    Clubhouse c'est un peu le même principe mais en format vidéo on a fait le choix et on continue à le faire même si des fois ça nous fait un peu chier je sais pas si je peux dire des gros mots tu peux dire tout d'utiliser Google Meet pourquoi Google Meet ? parce qu'en fait on fait des lives, on a 50 personnes on en fait 3 par semaine ça rajoute une proximité incroyable avec les gens En fait, les gens veulent interagir avec la personne qui est en train de présenter. En fait, ce qui se passe, c'est que les gens posent des questions au fur et à mesure. On répond aux questions. En fait, il faut être dynamique. Il faut que ça se sente que tu es passionné par ce que tu fais. Si tu es là, bonjour, je vais bien, ça va ? Oui, non, pas de PowerPoint et tout. On fait tout en live, tout freestyle. Et tu vois, par exemple, nous, on a un grand sujet, c'est la facturation électronique. Donc il y a une grosse réforme. Ce que je te disais tout à l'heure, on n'aura plus le droit de faire des factures sur Excel. Il faudra absolument avoir un logiciel qui envoie les factures au gouvernement. C'est pour réduire la fraude à la TVA. Ça, c'est vraiment très axé fraude. 10 milliards de fraudes par an. Donc ils veulent un petit peu gagner de l'argent. Et du coup, en fait, on fait des lives avec la Direction Générale des Finances Publiques. Je te laisse imaginer un petit peu comment eux construisent leurs lives. Et en fait, ce qu'on a fait, c'est qu'on a fait un kout. Je ne sais pas si tu vois c'est quoi. Oui, oui. Et en fait... Ils sont tombés amoureux de nous.

  • Benjamin Gardien

    Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, arrêtez.

  • Marine Adatto

    C'est un format qui permet de faire un questionnaire interactif. Il y a un QR code à scanner au début. On posait des questions sur la facturation électronique, mais en mode QCM. Alors que quand c'est la DGFIP qui présente, ils te font un PowerPoint de 70 pages pendant 30 minutes, 3 heures, où ils lisent le PowerPoint. Je te laisse imaginer l'ennui à mourir. Alors que là, il y a un classement. donc c'est en live et tout tu vois et puis tu vois moi j'ai Corentin Corentin qui est directeur du produit c'est un vrai showman alors lui tu le mets devant des personnes il adore faire ça, les derniers lives qu'on a fait il y avait 1000 personnes pour parler de facturation électronique donc c'est quand même c'est plutôt cool et en fait juste tu fais de l'interaction avec les gens, ah tiens lui il est repassé en tête, enfin tu vois il chauffait vraiment les gens comme si t'étais à la foire tu vois je sais pas si tu vois les gens qui vendent des trucs à la foire un peu le même délire et à la fin on faisait gagner des abonnements à Abby... aux trois premiers, tu vois, un abonnement à vie pour les trois premiers. Et du coup, en fait, la DGFIP, ils adorent venir chez nous, tu vois, ils se disent, d'habitude, on n'arrive pas à capter les gens, là, ils ont trouvé un format, on éduque les gens, ils passent un bon moment, on a un taux de rétention de 98% sur deux heures de live, ce qui est monstrueux sur 1000 personnes, enfin, tu vois, c'est fou, si bien que, pour l'instant, on ne sait même pas si on va pouvoir continuer. parce qu'en fait, eux, ils voulaient qu'on communique à plus large échelle, mais quand tu travailles avec l'État, ils ont des soucis de, tu vois, ils ne peuvent pas favoriser telle ou telle boîte. Ah oui. Ils ont l'objet d'être neutres. Donc là, pour l'instant, on est encore en pourparler avec la DGFTP pour continuer ce format-là, parce qu'en fait, eux, ils voulaient ramener 10 000 personnes sur les lives, parce qu'ils se disent, on a trouvé un format qui marche bien, ça informe les gens, parce que leur objectif, c'est juste d'informer les gens sur la réforme. Donc voilà, c'est vraiment interagir avec les gens, capter, pas être trop... Je ne sais pas... Comment expliquer ? Pas être ennuyeux, tu vois.

  • Benjamin Gardien

    Il faut quand même préparer au préalable, en tout cas avoir une arche narrative ou te dire, tiens, à tel moment, il va se passer ça, un peu structure.

  • Marine Adatto

    Moi, je suis plus d'avis à y aller freestyle. Toutes mes présentations, que ce soit... Alors, Investisseur, on fait quand même un PowerPoint, mais on essaie quand même d'animer le truc avec très peu de texte sur le PowerPoint et plus de... On n'apprend jamais rien par cœur. En fait, si tu apprends par cœur, ça se voit que... Tu vois, tu m'as envoyé des questions, je les ai survolées vite fait. Mais je ne me suis pas posé dessus pour réfléchir parce qu'en fait, je préfère être assez naturel. Bon, des fois, tu t'éparpilles un petit peu, mais tu vois, là, j'essaye quand même toujours de réfléchir. Est-ce que je suis en train de partir dans tous les sens ou pas ? Et en live, tu essaies de faire un peu ça et tu rattaches avec les questions des gens et tout. Et normalement, c'est de l'entraînement. Le premier live que tu fais, il est nul. Le deuxième, un peu moins bien, un peu mieux, etc. Mais là, je ne sais pas, Corentin, il a dû faire peut-être 500 lives sur la première année d'habit, tu vois. Donc là, 3 fois par semaine pendant 2 ans. Maintenant, on a des délégués à des freelances qui sont utilisateurs d'Abi et qui font les lives pour nous. Parce qu'en fait, qui de mieux qu'un utilisateur pour parler du produit avec les bons mots, etc. Évidemment, on a appris des personnes qui sont à l'aise à l'oral. En général, ils sont dans les domaines de la formation. Et du coup, parce que ça prend forcément énormément de temps. Enfin, tu vois bien, c'est 2 heures, 4 fois par semaine. On commençait à ne plus trop avoir le temps de faire ça, donc on a délégué à des freelances. Mais voilà comment ça s'est venu.

  • Benjamin Gardien

    Mais est-ce que c'est un format que toi, tu aimerais utiliser pour justement, toi, ta marque de temps en temps ?

  • Marine Adatto

    Je le fais déjà de temps en temps. Le truc, c'est que c'est dur à faire venir du monde sur LinkedIn. En général, on a 40, 50 personnes.

  • Benjamin Gardien

    C'est pas mal déjà.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Benjamin Gardien

    T'habites, tu as 1000.

  • Marine Adatto

    Je suis habitué. C'est ça.

  • Benjamin Gardien

    Alors, comment on fait pour redémarrer à zéro ? Est-ce que... C'est ça le truc, c'est qu'à un moment donné, quand tu as un format qui marche, ce format s'arrête, tu dois recommencer. Il faut aussi accepter de se dire, bon, allez, je recommence. Et c'est OK. Et je réapprends peut-être et je touche à personne.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça. Il faut tout le temps que tu te remettes en question. Enfin, tu vois, c'est ce que tu disais tout à l'heure. Tu prends, est-ce que ça va bien marcher et tout. On avait trouvé un format avec, comme je te disais, Louis, qui marchait plutôt bien. C'est analyser les profils LinkedIn et tout. En fait, le truc, c'est que ça ne prend pas... temps de préparation, c'est ça qui est cool. C'est un format qui est assez sympa. C'est le soir. Les gens nous envoient leur profil dans le chat. On va checker en même temps. Et on fait de l'analyse en live. Ce qui est cool, c'est que pour faire ce type de format, il faut être à l'aise, à l'oral. Parce que forcément, c'est de l'impro complet. Tu ne sais pas ce que tu vas dire. Tu ne sais pas comment les gens vont réagir. Mais ça, ça plaît plutôt pas mal aux gens. C'est de l'interaction. Après, on a... J'ai pas trop trouvé d'autres trucs. J'ai pas trop essayé. C'est pas un format que j'ai creusé de trop. La vidéo, j'ai un peu fait quand même, avec les shorts et tout. Mais le live, c'est pas le truc que j'ai trop exploré. À suivre, peut-être.

  • Benjamin Gardien

    À suivre,

  • Marine Adatto

    à tout coup. Tu m'as redonné envie de me creuser la tête.

  • Benjamin Gardien

    Je serai la première à regarder, Benjamin. Il y a beaucoup de gens qui se retrouvent sans inspiration. Alors toi, ta chance, c'est que tu as un forum. Oui. personnel. Mais est-ce que t'as des conseils à partager pour toujours avoir de l'inspiration ?

  • Marine Adatto

    Déjà, c'est de regarder ce que font les autres. En fait, tu vois par exemple la structure des postes. Des fois, je vois des postes qui sont complètement différents de ce que je peux parler moi. Je ne suis pas sur des joueurs d'échecs, des choses comme ça. J'envoie le poste à la personne qui rédige mes postes pour que je lui dise, tiens, la structure-là, je l'ai trouvée cool, l'idée, elle est bien amenée. Peut-être qu'on peut transposer cette structure en... à un poste. Donc déjà, tu vois, au moins pour l'inspiration de comment tu construis tes postes, etc. Et en fait, le truc, c'est que souvent, je prends des notes. Dès que j'ai un truc qui me passe par la tête, tu vois, l'aventure startup, je la documente pas trop sur LinkedIn parce que c'est pas forcément la cible que je vise directement, c'est plus des freelances. Par contre, j'ai quand même des notes où je parle des trucs qui ont des difficultés qu'on a, tu vois, des questions que je me pose, etc. Et après, je les développe avec la personne qui rédige mes postes, tu vois. C'est ça, j'essaye de... de toujours noter ce qui vient par la tête et tout. Et après, c'est à force de faire... J'ai envie de dire, en fait, c'est toujours la même chose. Et je te disais tout à l'heure, tu vois, les gens qui n'arrivent pas à se lancer et tout, c'est faire le premier pas. Une fois que tu commences à roder la machine, tu vas trouver des idées d'inspiration tout seul. Alors moi, forcément, j'ai quelqu'un qui m'aide, donc c'est encore plus facile. Mais quand j'étais tout seul, je ne suis pas adepte de chat GPT pour rédiger les trucs et tout. Je trouve que ça fait des posts qui ne sont pas très personnels et tout. Par contre, j'arrive... et je lui dis tiens donne moi plein d'idées de postes et après je prends les trucs qui m'inspirent, j'ai transposé avec ce que j'ai vu etc et en fait une fois que t'as fait un mois de contenu t'enchaînes avec le deuxième et après tu prends de l'avance mais il faut pas dès le début je pense pas qu'il faut écrire 100 posts direct il faut juste réussir à tenir le read mais après c'est un muscle la création de contenu ça va se faire tout seul mais par contre si tu crées du contenu sans consommer du contenu Je pense que c'est compliqué. C'est ça. Tu vois, moi, je suis beaucoup sur Twitter. Alors, ce n'est pas du tout le même truc. Un peu Instagram et quand même beaucoup LinkedIn. Et je regarde ce qui se fait, j'essaie de choper de l'inspiration et tout. Évidemment, j'ai tout le contenu qui est généré par Abby, comme tu disais, avec les forums, les questions des gens, etc. Et après, des fois, on se pose pendant une heure. On se dit, bon, ok, avec Abby, on utilise ça. Bon, avec Abby, on fait ça, on résout ses problématiques. Tiens, on va parler de ses problématiques et tout. Il ne faut pas avoir peur non plus de se répéter un petit peu. En le sens où, tu vois, il y a des gens, ça fait 5 ans qu'ils parlent de la même chose, ils font toujours autant de likes.

  • Benjamin Gardien

    Il y en a d'ailleurs qui repostent leurs posts. Il y en a un qui est spécialiste de ça, c'est Alex Ormosi. Alex Ormosi, en moyenne, il reposte 4 fois un post. C'est faux,

  • Marine Adatto

    parce que les gens ne lisent pas tous les jours ce que tu fais.

  • Benjamin Gardien

    Et puis parce que les algos ne distribuent pas à tout le monde. Et donc, à chaque fois, elle émet des très bons scores. Et c'est amusant parce que j'ai vu ça l'autre jour. J'ai mis l'extension Chrome Tapio. Et en fait, cette extension, quand tu vas sur un profil LinkedIn, ça te met tous les hits du profil, tous les posts qui ont cartonné. Et donc, je regardais, je me suis dit, c'est marrant, c'est deux fois, trois fois, quatre fois. Et donc, en fait, il fait du repost, repost, repost, repost. Et c'est malin en soi parce que tu te baignes du temps.

  • Marine Adatto

    C'est vrai. C'est pas trop un truc... Je crois que je l'ai fait une fois, ça. Je me souviens plus si ça avait bien marché ou pas. Je pense que oui, parce que... Mais ce que je fais, c'est que des fois, je prends les posts qui ont bien marché et on les réécrit d'une autre manière. Ça marche tout à fait bien. Après, nous, tu vois, on met des photos et tout. Il faut jouer avec l'al... Enfin, tu vois, je disais tout à l'heure, il ne faut pas s'occuper de l'algo, mais il faut aussi jouer un peu avec, tu vois. Genre, les posts avec des photos sur LinkedIn, ça marche super bien. On met des photos, tu vois. Enfin, il ne faut pas non plus...

  • Benjamin Gardien

    Tes selfies, apparemment, c'est Ulysse Lubin qui m'a dit ça hier. Le selfie parce que t'es vraiment bien proche.

  • Marine Adatto

    Je me fais harceler pour avoir des selfies. Anaïs, si tu passes par là, ça va. Je le vis bien. Mais ouais, non, c'est la partie un peu chiante. Faut prendre des selfies tout le temps, dans des positions différentes. L'autre fois, je me suis fait engueuler par mon graphiste parce qu'en fait, des fois, j'ai coupé les deux épaules. Donc en fait, il veut que je coupe une épaule pour pouvoir me mettre dans un coin du visu. Tu vois le délire ? D'accord. Je reçois des ordres avec des carrés rouges sur Slack et tout, en mode, ça, il faut que tu coupes pas, ça, tu coupes. Et voilà, ça fait partie du jeu. Les infographies, les carousels. Tu vois, genre un carousel expliqué, des notions compliquées. En fait, il faut toujours, comme je te disais tout à l'heure, apporter de la valeur. Si tu parles pour rien dire, ça ne marchera pas. Par contre, si je suis des agents immobiliers et tout, comment faire un crédit quand tu es indépendant ? Ça, tu peux faire un carousel, tu peux le décliner. Je pense que je peux te créer 30 postes. juste avec cette idée là c'est ça le truc c'est que t'as tout le temps des petites subtilités à droite à gauche et puis comme je te l'ai dit une fois que t'as ton gang dans tous les cas t'auras un minimum de likes ça va étendre et puis au fur et à mesure tu découvres des nouvelles personnes et les gens qui s'abonnent le jour 1 Ils vont peut-être revoir des posts. Par contre, ceux qui sont abonnés au jour 100, ils n'auront pas vu tout ce d'avant. Ils ne vont pas aller remonter ton feed. Donc, tu vois, recycler du contenu, c'est important.

  • Benjamin Gardien

    Pour les carousels, j'ai quand même fait des tests avec ChatGPT. C'est quand même très pratique. Tu écris ton post, toi-même, tu écris ton post et tu demandes à ChatGPT de te le transformer en carousel et de te donner les bons punchlines. Et là, c'est pas mal. Tu dis je veux en tant de pages. Et là, ça marche bien. Je dois dire. Benjamin, je vais te proposer un petit jeu. Je vais te poser des questions en rafale, tu vas devoir répondre du tac au tac. Est-ce que tu es prêt ? Est-ce que tu as peur du flop ? Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Il m'en est arrivé beaucoup des trucs fous. Il y a un truc, c'est pas fou, mais c'est marrant quand même. J'habite dans un village de 50... C'est vraiment pas la chose la plus folle, mais... Ok, on part là-dessus. J'habite dans un village de 50 habitants quand j'étais petit. Et il y avait une grand-mère avec qui j'allais boire des cafés de temps en temps, qui avait 82 ans. Donc tu vois bien, déjà une personne assez âgée. Donc 50 habitants, et là, un coup, je vais à Paris, nez à nez avec cette personne-là dans le métro. Un village de 50... Nez à nez... Non, tu vois, c'était assez marrant.

  • Benjamin Gardien

    Elle t'a reconnu ?

  • Marine Adatto

    Elle m'a reconnu. On s'est parlé et tout, donc c'était assez marrant. Après sinon non, les trucs les plus fous c'est, j'ai eu la chance de faire un voyage aux Etats-Unis. Tout à l'heure je parlais de Nicolas qui a été dans la Silicon Valley, on a passé trois semaines avec lui. Parce qu'on avait bossé en freelance et on a eu l'opportunité, enfin l'opportunité et la chance, on s'est créé la chance d'aller voyager aux Etats-Unis. On a fait San Francisco, Los Angeles, Las Vegas et le Grand Canyon. On avait 19 ans, 20 ans, donc c'était plutôt assez ouf. Mais tu vois c'est un peu dans la continuité de ce que je te disais tout à l'heure, l'entrepreneuriat. Bonne,

  • Benjamin Gardien

    au voyage aux Etats-Unis. Ouais c'est ça.

  • Marine Adatto

    on a claqué énormément d'argent ça fait très très plaisir ça par contre c'était une expérience folle on a été au CES à Las Vegas c'était vraiment ouf c'est ça je pense l'expérience la plus ouf est-ce

  • Benjamin Gardien

    que t'as déjà été plagié ? oui félicitations, les réseaux sont un job à plein temps ? ouais est-ce qu'on te reconnait dans la rue ?

  • Marine Adatto

    dans le métro oui

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne pense pas. C'est parce que je ne fais pas forcément de trucs très clivants. Donc à part les Jean-Christophe Boomer, non, ça va.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu fais des detox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai supprimé TikTok.

  • Benjamin Gardien

    Bravo. La série télé que tu binge-watches ?

  • Marine Adatto

    En ce moment, Game of Thrones. Je re-regarde. C'est un beau projet.

  • Benjamin Gardien

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Du coup, plus Insta maintenant.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    Euh... Insta quand même.

  • Benjamin Gardien

    Avec quelle marque aimerais-tu faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Euh... Notion.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps ChatGPT ?

  • Marine Adatto

    Pour coder, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Sûrement,

  • Benjamin Gardien

    oui. Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Es-tu souvent invité dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. T'as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Les macarons. C'est pas un plat, mais...

  • Benjamin Gardien

    C'est pas un plat. Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Top Gun Maverick.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    N'entreprenez pas entre amis.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Oulà c'est compliqué ça je sais pas je saurais pas sûrement une connerie que j'ai dit sur LinkedIn en fait le problème c'est que ce qui est bien avec les conseils entrepreneuriaux et ce qui est pas bien c'est que ça s'applique tout le temps à ton contexte j'ai un contexte de startupper j'ai plus exactement la même vision que quand j'étais freelance donc si je donne un conseil de startupper à un freelance ça peut être complètement biaisé et inversement tu vois un freelance qui vient me dire ah bah pourquoi tu... tu fais ça comme ça ? Parce que j'ai 20 personnes. C'est ça, je pense. Donc j'ai forcément dit des conneries.

  • Benjamin Gardien

    Obligé. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Me téléporter.

  • Benjamin Gardien

    Le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Un petit truc en plus.

  • Benjamin Gardien

    Le premier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Harry Potter. Un des Harry Potter, je ne sais plus lequel.

  • Benjamin Gardien

    Tu es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Non, c'est plus une accumulation de livres. Je dirais que j'ai quand même pas mal... Après, je lisais beaucoup de trucs entrepreneuriaux, donc forcément, ça a un peu... Mais je dirais qu'il y a Les Couilles sur la Table, de... Je ne sais plus c'est qui. J'ai lu son autre livre. C'est un livre sur le féminisme.

  • Benjamin Gardien

    Ah oui, ça me parle.

  • Marine Adatto

    Virginie... Ah non, je ne sais plus. J'ai peur de dire des bêtises. Je suis en train d'en lire un deuxième qu'elle a fait, King Kong Theory. Ah, c'est le podcast Les Couilles sur la Table et c'est King Kong Theory. C'est ça, le podcast. Et du coup, ça a complètement bouleversé ma vision du monde, de la place de la femme dans la société, de la place de l'homme. Je recommande grandement à tous les hommes hétéros aussi genre de lire ce livre pour qu'on change tous dans le bon sens.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux sociaux ? Est-ce que tes contenus sont en avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Dans le milieu qu'on est, je pense que oui.

  • Benjamin Gardien

    Oui. Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Pourquoi pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Euh... Non.

  • Benjamin Gardien

    Faut-il avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ?

  • Marine Adatto

    C'est dur. J'ai jamais fait de

  • Benjamin Gardien

    CV. Et quand tu en recrutes ?

  • Marine Adatto

    Ça joue quand il y a quelqu'un. Malheureusement, et je pense à pas privilégié, mais effectivement, des fois, on a été influencé là-dedans. Ce qui s'est avéré pas être le bon choix. On a été influencé par un nombre d'abonnés, par un truc comme ça. Et je pense que ça veut pas tout dire.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que t'as déjà regretté un poste ? Non. La quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Malheureusement, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que les réseaux sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    C'est les gens sur les réseaux qui sont trop influents.

  • Benjamin Gardien

    As-tu peur quand tu appuies sur le bouton publier ? Non. Est-ce que les réseaux sont une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non, pas pour moi.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que c'est une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'on doit tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Je ne pense pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ? Non. Est-ce qu'on a loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn à 50 000 abonnés à 30 ans ?

  • Marine Adatto

    C'est sûr.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux peuvent-ils jouer un rôle dans la simplification administrative pour les entrepreneurs ? Oui. Est-ce qu'il y a des questions sur lesquelles tu veux revenir ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Si tu devais recommencer à zéro, tu ferais quoi en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors, si je devais recommencer à zéro, dans la vie,

  • Benjamin Gardien

    dans... Dans ton business, mais ça peut être aussi dans la vie, de manière générale.

  • Marine Adatto

    Déjà, je pense que je ferais un métier physique. Oui. En fait, je ne sais pas pourquoi, j'aimerais bien couper du bois. Tu vois, je me dis... en fait le truc c'est que j'aimerais bien prouver qu'avec un peu de travail et tu vois un peu de faire différent tu es capable de prendre un business qui dans la majorité des cas ne gagne pas forcément d'argent tu as par les bûcherons par exemple je suis Je ne pense pas que tous les bûcherons roulent sur l'or. Mais je pense que si tu y mets un peu de marketing, un peu de savoir bien parler avec les gens, je pense que tu peux faire exploser une activité de bûcheronnage. Et en fait, j'aimerais bien prendre des métiers comme ça et me dire, j'ai plus trop envie de réfléchir. Il y a un moment donné, on se creuse la tête tout le temps. Le soir, tu es rincé parce que tu as bossé et tu as le cerveau qui fume. J'aimerais bien prendre un métier physique où tu réfléchis peut-être un peu moins et le transformer en un truc de ouf juste en mettant un peu de... Un peu plus de...

  • Benjamin Gardien

    Des méthodes que tu utilises aujourd'hui.

  • Marine Adatto

    C'est ça, dans un métier qui est plus digitalisé.

  • Benjamin Gardien

    Donc tu auras à nouveau le cerveau qui va fumer.

  • Marine Adatto

    Mais je me dis que ça me ferait un peu marrer de faire ça.

  • Benjamin Gardien

    Faire évoluer l'artisanat en métier digital.

  • Marine Adatto

    C'est ça, en essayant de rajouter une petite couche de ce qu'on fait actuellement dans un métier où on ne voit pas forcément ça. Et en fait, je me dis que c'est tellement différenciateur que ça serait... J'imagine ça facile par rapport à avoir des clients qui ont... Tu galères, tu n'as pas de connaissances là-dedans.

  • Benjamin Gardien

    Quelqu'un qui veut se lancer, là maintenant, dans la création de sa marque personnelle, qu'est-ce que tu lui donnerais comme conseil hyper actionnable ?

  • Marine Adatto

    Déjà, je reviens sur le truc d'avant, et aussi faire du sport plus tôt. Parce que ça, il y a cinq ans, je faisais 40 kilos de plus. Du coup, je me suis mis au sport et tout, et ça va être pas mal... à prendre en confiance de se sentir mieux dans son corps donc ça je le ferai différemment et alors en fait comme tout le temps je le dis c'est de se lancer c'est vraiment de prendre un bloc note d'écrire quelques idées et de commencer à publier, que ce soit sur n'importe quelle plateforme, et d'itérer le plus rapidement possible. Au début, je pense qu'il faut voir ce qui ne marche pas et abandonner. Les gens ont peur souvent d'abandonner des idées, d'abandonner des rituels, des machins comme ça. Si ça ne marche pas, il faut vite passer à autre chose et itérer. Donc vraiment, c'est se lancer, y aller le plus rapidement possible et faire évoluer sans avoir peur de laisser tomber.

  • Benjamin Gardien

    Quelle est la plus grande chose que tu as apprise grâce à ta communauté ? La plus grande leçon ?

  • Marine Adatto

    Que être humble, transparent et proche des gens, ça sert.

  • Benjamin Gardien

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense qu'au bout d'un moment il va y avoir un peu un nettoyage des gens qui racontent tout le temps la même chose, qui donnent des leçons aux gens sans forcément apporter de la valeur. Et en fait le truc c'est que moi je me dis tu vois je pourrais faire grossir mon compte beaucoup plus vite si je faisais du contenu. Clément. Par contre, je suis en train de me positionner en tant qu'expert de la micro-entreprise, en tant qu'expert d'un domaine de l'entrepreneuriat, etc. Et je me dis, au bout d'un moment, ça commence déjà à payer, bien plus que ça l'a payé il y a deux ans. Mais je me dis que ça va... continuer dans ce sens là, en fait tu peux le voir déjà dans d'autres domaines, ce que Booba a fait avec Magali Berda et tout bah hop ça fait un petit nettoyage des trucs des gens qui racontent des conneries, de trucs qui n'ont pas forcément par contre j'ai quand même un peu peur dans le sens où je me dis les jeunes maintenant tu vois enfin quand je discute avec des amis qui sont complètement en dehors de ça je vois, il croit à des trucs, c'est chaud. Tu fais un post, tu dis que t'es le meilleur, le numéro 1, tu te revendiques comme ça, et ils disent Ah oui, j'ai vu ça, t'es numéro 1, t'es truc, t'es machin. Alors qu'il suffit de le dire pour faire croire aux gens que t'y es. Et je me dis, tu peux faire avaler n'importe quoi à n'importe qui. Et ça, ça me fait un peu flipper avec le fait de ne pas checker les sources, de ne pas les regarder, de ne pas se renseigner. Quand je vois un truc, je vais direct sur Google, je regarde un petit peu, vite fait, je vois, tu vois 3-4 sites. racontent la même chose, ok, tu sais que c'est vrai. Par contre, je ne prends pas au pied des lettres le truc que j'ai vu sur Facebook parce que c'est marqué comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Ça en revient à l'autorité dont on parlait tout à l'heure, où dès que tu as une certaine audience, les gens te croient. Il faut faire attention quand même à ce qui est dit. Quelle tendance émergente on devrait surveiller, selon toi ? Hum...

  • Marine Adatto

    la création de contenu mais en format vidéo je trouve pas qu'on soit allé encore en fait j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après on est passé de vidéo youtube en fait je trouve ça assez intéressant j'ai été youtubeur dans le passé on faisait des vidéos de 10 minutes et on avait des fois 300 000 vues maintenant, c'est des vidéos de 15 secondes qui font 300 000 vues. Et d'un autre côté, tu vois des Squeezie qui font des vidéos d'une heure avec des prods monstrueuses qui font des 20, 30 millions de vues. Tu vois, j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après ça. Genre, comment ça va se passer ? Est-ce qu'on va revenir à des formats plus longs ? Est-ce que les jeunes qui n'arrivent plus à se concentrer plus de 5 minutes d'affilée vont enfin passer la barre de regarder une vidéo de plus de 10 minutes ? Tu vois, j'aimerais bien voir comment ça va évoluer.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ou l'évolution aussi des plateformes. C'est-à-dire que finalement... YouTube, ça a un peu remplacé le média de télé. C'est-à-dire qu'on sait que quand on a du temps, on va sur YouTube. Quand on est sur du snacking, on va sur du TikTok, on va sur du Insta. Quand on veut se renseigner maintenant, depuis surtout que Musk a fait collapse Twitter, on va plus sur LinkedIn. Mais c'est vrai qu'en fait, on voit émerger chaque réseau, chaque plateforme à sa particularité.

  • Marine Adatto

    Et j'ai vu que LinkedIn, quand tu cliques sur une vidéo, je ne sais pas si tu as déjà vu, tu peux swipe comme TikTok maintenant.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça y est,

  • Marine Adatto

    ça arrive. Ça arrive. Donc, tu vois, à voir. Parce que du coup, si LinkedIn commence à le faire, j'ai l'impression que ça va être la fin du truc. Donc, comment ça peut évoluer ? TikTok, ils avaient... l'air de dire qu'ils mettaient des vidéos de plus de 2 minutes et tout. Après, c'est vrai que maintenant, quand tu cherches un tuto, comment... Je ne sais pas, par exemple, je prends un truc qui m'est arrivé récemment, comment démonter un pneu de trottinette. Un truc tout bête. Soit tu vas regarder un short, parce que ça va être rapide et tout, et tu n'as pas envie de taper une vidéo de 20 minutes, le mec va blabla tes pendants 5, etc. Soit YouTube te met exactement au short code. à partir duquel la vidéo commence à être intéressante pour toi. Je ne sais pas si tu as déjà vu ça. Tu arrives sur la vidéo, il y a déjà 30 secondes d'intro qui sont passées, et hop, le mec commence à démonter le...

  • Benjamin Gardien

    Tu vois les moments qui sont les plus...

  • Marine Adatto

    Qui sont les plus revus et tout, donc vraiment...

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça s'adapte en fait au moment.

  • Marine Adatto

    Au moment, oui, c'est ça. Donc j'aimerais bien voir ce qu'il va y avoir après.

  • Benjamin Gardien

    Suivons, voilà. Quelle est la principale idée que tu aimerais que les auditeurs retiennent de notre échange ?

  • Marine Adatto

    C'est de se lancer. Vraiment c'est d'avoir le courage de se lancer en fait Tu vois, quand je parle à des entrepreneurs, c'est souvent des questions qui ne devraient pas exister. C'est comment faire ci, comment faire ça. C'est tout le temps, en fait, ils se posent tellement de questions, ils essayent d'anticiper un maximum de trucs. Alors qu'en fait, la solution, c'est juste de le faire. Une fois que tu le fais, faire des erreurs, c'est apprendre. Et vraiment, tu vois, les posts LinkedIn, je ne sais pas combien j'en ai publié depuis, peut-être 200. Il y en a peut-être 15 qui ont vraiment très bien marché. 5 ans de conflop et le reste c'est à peu près moyen et bah on va y arriver ça va marcher et Abby n'aurait pas pu se lancer si on n'aurait pas eu cette idée de se dire bah tu vois l'ultimatum c'était un mois on se lance dans un mois on est peut-être plus là la clé sous la porte on a renvoyé tout le monde et juste on a eu l'audace de le faire, l'audace qui est d'ailleurs une de nos valeurs parce qu'en fait on pense que faire les trucs ça suffit à être différent des autres tu vois Donc, lancez-vous.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. En fait, c'est les idées appartiennent à ceux qui se lancent.

  • Marine Adatto

    C'est ça. Et ce n'est pas parce que quelque chose existe déjà qu'il ne faut pas le faire. Les plus grosses capitalisations boursières mondiales, c'est Apple. Combien il y a de marques qui font des téléphones ? Combien il y a de marques qui font des ordinateurs ? Enfin, tu vois, ça ne les empêche pas. Mais juste, ils ont créé une secte à ce niveau-là de gens qui ont des valeurs qui ressemblent à Apple. C'est ça, tu vois, nous, on essaie un peu de créer cette secte d'indépendants. Enfin, c'est un gros mot. Collectifs. Collectifs, indépendants, qui ont des valeurs qui nous représentent. Et nous, c'est bienveillance, audace et performance. Donc, tu vois, on essaie de véhiculer ça. Et je pense que c'est ce qui ressort de mon personal branding. C'est ce qui ressort de la communication de la marque. Et voilà.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Marine Adatto

    Tu m'as beaucoup posé de questions.

  • Benjamin Gardien

    Oui, t'as vu ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne sais pas. Non, pas forcément. C'était complet ? C'était très complet.

  • Benjamin Gardien

    Alors, j'en ai une dernière. Qui nommes-tu à ta place pour un prochain épisode, pour parler de Marc Personnel ? Et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Monsieur Théolion.

  • Benjamin Gardien

    Monsieur Théolion.

  • Marine Adatto

    Oui. Ok. Je pourrais te faire une intro, d'ailleurs. Théo qui est une personne incroyable, en fait c'est une des rares personnes sur notamment LinkedIn qui a énormément d'abonnés et qui a réussi à rester d'une gentillesse et d'une humilité folle quand tu parles avec lui. Tu vois, lui en termes de boîte, il est à un stade plus avancé que Abby et en fait quand on discute avec lui, il nous pose des questions et tout, tu vois, il essaie de transposer un petit peu ce qu'on vivait nous dans sa boîte et tout et il s'intéresse. malgré son stade qui est plus avancé et je trouve que l'humilité qu'il a réussi à garder, être humble comme il est, c'est une des qualités que je trouve assez essentielles quand tu es entrepreneur. Et du coup, j'aimerais bien voir ce que c'est, parce que c'est un des précurseurs. aussi de la série road to one million one million d'abord après c'est devenu telle mais y en a c'est ça et voilà bah du coup nous on avait bossé avec kodak kaby grâce à son personnage branding donc bien une preuve que faire du personnel morning ça rapporte des clients et leur qu'est ce que tu attends de lui bas qui nous explique comment il s'est lancé ok parce que lui je sais qu'il avait fait beaucoup de youtube aussi au début tout ça donc et ce qui est cool c'est qu'il est un peu en train de transposer ça en vraiment recueil personnel tu as je sais qu'ils parlent de beaucoup de sport de trucs comme ça et en fait comment il a réussi à se convaincre de que ça pouvait être bénéfique à lui tu vois ce est-ce que c'est plus bénéfique à Koudak qu'à lui maintenant ? Je pense pas. Je pense que c'est plus bénéfique à lui personnellement.

  • Benjamin Gardien

    Ok, Théo t'attend alors. Théo le prochain. Merci beaucoup Benjamin pour cette discussion. C'était très intéressant. Merci d'être venu en plus à Paris pour ça.

  • Marine Adatto

    J'ai fait l'effort de sortir de Nancy. Venez à Nancy.

  • Benjamin Gardien

    Venez à Nancy, exactement. Merci beaucoup et moi je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir. Merci. Merci beaucoup.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • De YouTube au lancement d'Abby

    01:16

  • Premiers pas d'Abby et stratégie de contenu

    15:49

  • La communauté Abby : un pilier central

    25:03

  • Marque personnelle et authenticité

    29:31

  • Conseils et erreurs à éviter pour les entrepreneurs

    35:17

  • L'importance de la communauté dans le développement d'Abby

    41:24

  • Création de contenu : partage d'expérience et bonnes pratiques

    43:59

  • Réseaux sociaux : impact, inspiration et authenticité

    01:06:31

  • Chapitre 10

    01:27:58

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Description

À 12 ans, il démontait des iPods pour s’offrir des McDo. À 22 ans, il plaque tout pour créer Abby, l'outil qui facilite la vie des indépendants. Mais derrière le succès d’Abby, il y a une arme secrète : sa marque personnelle.


Dans ce nouvel épisode, Benjamin nous raconte comment sa prise de parole sur LinkedIn a tout changé. Pourquoi il s’est lancé, comment il s’y prend, et surtout ce que ça lui a apporté, à lui comme à son projet.


Pourquoi écouter ?

  • Parce que si tu te dis que la marque perso, c’est juste pour les influenceurs, Benjamin te prouve que non.

  • Parce que sa méthode est simple, applicable, et qu’il n’a rien à cacher.

  • Parce qu’il te montre que LinkedIn, ce n’est pas juste un réseau : c’est une opportunité de dingue si tu sais t’en servir.


Ce que tu vas apprendre :

  • Pourquoi construire ta marque perso, c’est le meilleur investissement que tu puisses faire.

  • Les clés pour créer du contenu qui résonne et attire les bonnes personnes.

  • Comment batir sa communauté et ce que ça lui a permis de réaliser, concrètement.

  • Sa vision pour l’avenir et pourquoi c’est maintenant qu’il faut prendre la parole.

Benjamin partage tout, sans filtre : ses réussites, ses doutes, et ce qu’il ferait différemment. Pas de bullshit, juste de la valeur.


Fonce écouter cet épisode si :

  • Tu veux te lancer mais tu n’oses pas.

  • Tu penses que "LinkedIn, c’est pas pour moi".

  • Ou tout simplement, parce que tu veux avancer et te démarquer.


Tu veux aller plus loin ? 


Si tu veux contacter Benjamin, c'est ici :


👉🏼 https://www.linkedin.com/in/benjamin-gardien/


👉🏼https://www.instagram.com/app_abby/


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Dato, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Son aventure entrepreneuriale a commencé à 12 ans avec une chaîne YouTube et des réparations de téléphone. Son objectif ? L'indépendance financière. Plus tard, en école d'ingénieur et stage en poche, il réalise que le salariat n'est pas fait pour lui et se lance dans l'entrepreneuriat, codant la nuit et étudiant le jour. En 2021, avec ses trois meilleurs amis, il fonde Abbey avec une promesse forte Libérer les indépendants du cauchemar administratif. Leur vision est limpide, avec les bons outils, tout le monde peut devenir entrepreneur. C'est l'histoire d'un homme qui s'est donné une mission, offrir aux entrepreneurs liberté et indépendance et qui a choisi de partager cette aventure sur les réseaux sociaux. Salut Benjamin Gardien.

  • Benjamin Gardien

    Je n'aurais pas fait mieux pour résumer le parcours. Salut Marine.

  • Marine Adatto

    Je ne me suis pas trompée ?

  • Benjamin Gardien

    Tout est parfait.

  • Marine Adatto

    Merci. Merci d'être avec nous aujourd'hui Benjamin, c'est un plaisir de te retrouver. C'est un plaisir de te recevoir. Pour commencer, donc j'ai un peu commencé dans l'intro, qui es-tu ?

  • Benjamin Gardien

    Alors comme tu l'as dit, moi mon aventure a commencé à 12 ans, donc je suis quand même entrepreneur je dirais, parce que c'est quelque chose que j'ai depuis que je suis tout petit. Donc entrepreneur avec une casquette d'ingénieur informatique, c'est ce que j'ai fait pendant mes études. Voilà, et puis du coup j'ai grandi et je suis vraiment entrepreneur à temps plein maintenant. J'ai cofondé donc Abie avec mes trois meilleurs amis et associés et on dirige maintenant une boîte avec un peu plus de 20 employés. Donc voilà, je suis entrepreneur, mais je suis aussi sportif à côté. Personnellement, voilà globalement un peu ce que je fais dans la vie.

  • Marine Adatto

    C'est un bon résumé et en fait, tu as eu une appétence pour le contenu finalement depuis toujours, puisque quand tu as 12 ans, tu as lancé ta chaîne LinkedIn, ta chaîne YouTube, excuse-moi. tu te démocratisais c'est ça ? tu t'expliquais les concepts ?

  • Benjamin Gardien

    en fait j'étais donc déjà à l'époque avec un de mes associés Corentin on était déjà en binôme et en fait on expliquait comment faire des petites bidouilles sur l'iPhone l'iPod Touch à l'époque je sais pas si tu te souviens de ces appareils ça a commencé avec un iPod Touch 4 je crois et en fait on expliquait comment craquer l'iPod comment avoir par exemple modifier ton score sur Doodle Jump pour être le meilleur dans la cour du collège à l'époque donc on pouvait faire ça En fait, on expliquait. Donc, on a commencé. On a codé notre premier site web à 13 ans avec des trucs. Tu vois, on mettait en avant l'actu de l'iPhone. Dès qu'il y avait des keynotes d'Apple et tout, on faisait des articles, des machins comme ça. Et en fait, au bout d'un moment, ça a pris et on générait de l'argent avec les revenus AdSense. Et on s'est dit, tiens, c'est un truc, on va continuer, on va continuer. On a gagné, je pense, peut-être un an. 1000 euros à l'époque, mais quand t'as 12-13 ans, c'est pas mal. Et on était sponsorisé par un mec qui vendait des coques à l'époque. C'était en 2012, je crois, qu'on a fait ça. Donc on avait déjà réussi à se faire sponsoriser. Il nous avait donné les coques, il ne nous payait pas, mais c'était un peu le début. Et en fait, ça nous a appris à nous débrouiller. Tout simplement, à côté, on réparait des iPhones. Donc on prenait la responsabilité de démonter le téléphone, c'était pour changer les écrans. dans l'objectif de faire des trucs après c'était vraiment dans l'objectif j'avais un scoot, c'était pour aller manger au McDo à Nancy en scoot avec mon meilleur ami c'était pour pouvoir sortir, être un peu libre la liberté financière et de pouvoir faire des trucs dès le plus jeune âge ça me fait penser à ces histoires il a commencé avec un trombone, il a fini avec une Ferrari c'était un peu ça c'était vraiment on y passait un temps phénoménal déjà même quand on était... au lycée, en fait, le week-end, on codait. Pendant que les autres, ils allaient faire la fête, je sais pas quoi, traîner les rues. Nous, avec Corentin, on passait notre vie à coder. Vraiment, le cliché du geek, on avait le côté social un petit peu quand même, où on organisait des trucs. Mais tu vois, quand on organisait des fêtes à 15-16 ans, on invitait 100 personnes. Et tout le collège voulait venir à nos fêtes parce qu'on faisait des trucs de ouf, on avait 15 ans. Arriver à avoir des trucs que normalement il fallait avoir 18 ans pour avoir, c'était sympa de manière générale. Et on a gardé ce truc de se dire, on ne fait pas les choses à moitié, si on fait quelque chose, c'est à fond dans tous les domaines, dans les domaines perso, dans les domaines pro, ce n'est pas à moitié, tu ne commences pas un truc pour te dire non, on abandonne.

  • Marine Adatto

    Mais vous êtes capable de faire des étincelles avec des bouts de ficelle au début.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Je pense que c'est ce qui explique aussi la réussite d'habit. On est parti vraiment d'une sale histoire. Et en fait, avec un peu la révolte intérieure, on a créé un truc qui maintenant nous dépasse complètement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi cette histoire ?

  • Benjamin Gardien

    Alors en fait, le truc, c'est qu'on a toujours bossé avec mes trois meilleurs amis. On a toujours bossé tous ensemble quand on était étudiants. On était freelance l'été surtout. Et à la suite de nos études, on a monté une SAS pour s'associer. En fait, c'était vraiment la suite logique. Et on développait des applications web et mobiles, ce qu'on savait faire de mieux vu qu'on est ingénieur informatique. Et du coup, ça, ça a commencé pendant le Covid. Donc vraiment, on s'est lancé pendant le Covid. Et au bout d'un an, on bossait avec un gros client. Et en fait, le client-là a voulu nous racheter et nous incorporer dans la boîte pour devenir son service de développement interne. Le truc, c'est que nous... On avait un problème quand on bossait sur des projets qui n'étaient pas à nous, c'était de réunir l'ensemble des personnes avec une vision commune. On n'arrivait pas, en faisant du service, à se dire Ok, le service marketing, il bosse pour la boîte, le service dev aussi. Et réunir ces personnes-là avec une vision commune. Ça, on n'a jamais réussi à le faire. Donc on s'est dit Tiens, on va être intégrés à une entreprise qui a un produit, un projet unique, et tout le monde va bosser autour de ce projet-là. Ça, ça nous a vraiment séduit de ouf. Au bout de deux mois... On n'était toujours pas associés alors qu'on avait tout largué, tous nos clients. On faisait 400 000 euros la première année, tu vois. On a tout quitté, tout coupé. Tous nos clients, on leur a dit, écoutez, on arrête notre activité. On les a redirigés vers d'autres prestataires. Et on a vraiment tout arrêté. On ne gagnait plus un centime du jour au lendemain. Avec 40 000 euros de charges quand même fixes par mois. Donc c'était quand même déjà assez conséquent à l'époque. Et en fait, au bout de deux mois, toujours pas d'association, toujours rien. Et le troisième mois, après des négociations longues, bizarres, on aurait déjà dû s'inquiéter, mais à l'époque, on avait quand même...

  • Marine Adatto

    Vous aviez quel âge ?

  • Benjamin Gardien

    On avait 22, donc aucune expérience entrepreneuriale d'association, de choses comme ça.

  • Marine Adatto

    Et pas de conseils non plus autour de vous ?

  • Benjamin Gardien

    Non, on n'avait pas trop d'argent, donc les avocats, ça coûte cher, experts comptables, c'était... Non, ça n'allait pas. Et au bout du troisième mois... le pack d'associés est prêt on fait une dernière réunion pour le relire et là on ramène des sujets sur la table qui n'avaient pas été résolus et là une des deux personnes ils pètent un plomb ils avaient plus de 30 ans à l'époque t'aurais cru un sketch c'était vraiment vous êtes n'importe quoi des mots d'oiseau dans tous les sens et là le deuxième associé le premier il part il claque la porte, il part Et le deuxième, il rigole, il dit Oh, il fait juste une crise, on croyait qu'il rigolait au début. Et en fait, non, il était super sérieux, vraiment. Genre, il a pété les plombs, il comprenait pas ce qu'on demandait et tout. Et en fait, à partir de là, l'autre a dû négocier avec le deuxième associé de la boîte. Et une semaine après, il nous rappelle, et en fait, il change complètement les termes de l'association. Ça faisait trois mois qu'on gagnait plus d'argent, trois mois qu'on payait 40 000 euros, alors qu'ils avaient dit qu'ils assuraient le serveur. Trois mois qu'on bossait pour eux, sans... aucun papier de signé, donc tu vois vraiment une erreur qu'on reproduirait plus du tout maintenant. Et ils changent complètement les règles du jeu. Ils disent, non, en fait, on s'associera s'il y a ça, ça, ça, ça, ça dans 6 mois. Et là, on se dit, c'est bien, vous changez les règles du jeu alors que la partie elle a déjà commencé, c'est pas comme ça que ça se passe. Du coup, un samedi, on réunit tout le monde, on leur explique ce qui se passe, plus du management horrible, vraiment du micro-management, que ce soit avec nous. normalement on était censé être dirigeant d'entreprise on se retrouve micro-manager un enfer et là on réunit tout le monde on leur dit bah écoutez y'a rien de signé dans tous les cas c'est que du vent y'a rien eu on se barre mais là c'est un coup de poker dans un mois on peut être là si le truc qu'on décide de faire ensemble ne marche pas voilà donc là on commence comme ça on a voté à main levée 12 Personne 12-0 pour 11 bars maintenant, donc ça c'était un samedi matin. Le lundi on leur annonce, on leur dit écoutez on a pris la décision, c'est fini, démerdez-vous avec votre projet. Et voilà comment a été lancé Abbey, on s'est concerté, on s'est dit qu'est-ce qu'on sait faire de mieux. On a été indépendant, on connaît les problématiques, on a bossé pour des clients qui faisaient de la facturation et tout. On connaît le marché de la facturation, tout ça, de l'indépendant de manière générale. Et on s'est dit bah... C'est ce marché-là qu'il faut qu'on vise.

  • Marine Adatto

    Et donc avec votre équipe de 12 personnes, c'était finalement le prolongement de la SAS initiale qui est devenue ABI.

  • Benjamin Gardien

    Qui est toujours la même SAS. Il nous restait 50 000 euros, peut-être un peu moins, au bout du troisième mois sans avoir été payé. Oui,

  • Marine Adatto

    vous avez quand même un petit peu de...

  • Benjamin Gardien

    On avait de la trésor, on avait fait 400 000 la première année. Donc on avait quand même généré 400 000 avec 12 personnes, dont seulement 6 CDI, dont nous, où on se payait 600 euros à l'époque. Donc tu vois, c'était beaucoup de marge. Donc ça nous a permis. En fait, on leur a dit, on a un mois de trésor. Voilà. Vous savez dans quoi vous embarquez, vous pouvez partir maintenant si vous le voulez. Tout le monde a continué. Le deuxième mois et demi, ils n'ont pas été payés. Tout le monde a été payé à la fin, mais ils ont été payés en peut-être 3-4 fois. Donc on faisait des virements toutes les semaines, des salaires et tout. Des salaires américaines ? Vraiment, tu vois, des personnes incroyables. Ils nous ont soutenus. D'ailleurs, le noyau central des personnes-là ont été prolongés en CDI. Massiemo, Lou... qui était alternante, mon directeur des partenaires à Louis qui était alternant, Romain notre graphiste. On a gardé toutes ces personnes qui ont été stagiaires alternants et maintenant, ils sont là. Ils ont des BSPCE d'habits et tout. C'est vraiment incroyable d'avoir pu faire ça.

  • Marine Adatto

    Vous aviez un mois pour que ça vive. Qu'est-ce que vous avez fait ?

  • Benjamin Gardien

    Beaucoup de choses. Déjà, on a trouvé un nom. Ça paraît être rien, mais... Alors, Abby, ça vient du... Donc, on a brainstormed trois jours quand même pour trouver ce nom. Je pense qu'on a bien fait parce qu'il sortait très, très bien. Et on nous a déjà dit que c'était cool. On est passé vers tous les noms possibles. Il y a eu du Brigitte, n'importe quoi. Et en fait, on a trouvé Ability. Ability, c'est redonner le pouvoir aux entrepreneurs d'être indépendants, de faire leur truc par eux-mêmes, tu vois. Et en fait, Ability, ça sonnait un peu long. Ça sortait un peu compliqué et tout. Du coup, au bout d'un moment, il y a quelqu'un qui a dit Bon, on coupe la porte en deux. ABI c'est trop bien, on s'est dit ABI, ABI, puis à force de le répéter, ça sonnait vraiment bien et du coup on a gardé ce nom, donc ça c'était pendant le mois. Et en fait ce qui s'est passé c'est que pendant que nous on marketait le produit, on allait chercher, pas des premiers utilisateurs mais des premières intentions d'utilisation d'un logiciel comme on voulait créer, Nicolas, le CEO, il a été contacter toutes les personnes avec qui il avait fait du business de près ou de loin. et notamment son maître de stage aux états unis donc il a eu la chance de faire un stage dans la silicon valley vraiment à côté de l'europe du ring d'apple de facebook et tout fin c'était vraiment un environnement très très start up et là il a bossé dans l'incubateur qui a créé whatsapp enfin tout vraiment un truc un truc de ouf et en fait le maître de stage qu'il avait à l'époque a revendu sa boîte vraiment à la fin de du stage tu vois Et du coup, on l'a appelé, on lui a dit, écoute, on a le projet là, machin et tout. On recherche des investisseurs, des business angels qui croient en nous et tout. Et au bout d'un mois, on a réussi à le convaincre. Et du coup, il a mis 100 000 dollars dans la bille. Son associé de l'époque qui avait revendu et qui avait des parts a mis 20 000. Et alors, on a trouvé deux autres investisseurs. Un autre, c'était une relation d'un de nos employés. Donc, son beau-père ou... Bon. Et le deuxième, c'est sur TikTok. Alors ça, c'était incroyable. Nicolas, il voit la série américaine Comment faire un business à 1 million en 30 jours Il se dit Ok, je vais faire la même chose. Ça va nous rapporter nos premiers utilisateurs, générer de l'interaction. C'est un truc un peu touchy, viral. Il fait la première vidéo et là, il la publie. Son téléphone, il explose. Mais vraiment, ça fait ding, ding, ding Au bout de deux heures, il y avait 200 000 vues. Un truc qui est parti viral de fou. Je crois qu'elle doit avoir 400 000 à l'heure actuelle. Et en fait, il a fait ça pendant 30 jours. Et au bout du cinquième jour, on reçoit un message sur LinkedIn un dimanche. Donc, c'était la nuit du dimanche au lundi à 3h du mat. Il y a un mec qui lui envoie un message. Il dit, j'ai vu tes TikToks, je trouve ton énergie incroyable. Il faut qu'on se parle. C'est tout. On prend rendez-vous. Donc, on voit ça à 8h. On lui envoie un message. À 8h, le mec était déjà réveillé. On cale un rendez-vous à 15h. Il échange avec Nico. Il dit, ouais, c'est trop bien. Est-ce que je peux voir ton CTO ? Donc, vraiment la partie technique de la boîte, parce qu'on avait vendu un produit technique, tu vois. Il discute avec le CTO. Et au bout de 10 minutes, il dit, ouais, c'est bon, laisse tomber. Je mets 50 000 balles.

  • Marine Adatto

    Incroyable.

  • Benjamin Gardien

    Voilà. Donc, on a réussi à trouver nos 4 premiers investisseurs qui ont mis 200 000 en tout, comme ça. Mais tu vois, on dit les premières levées de fonds, c'est la famille, les amis. et les fous c'était les 4 fous 4 tarés, ils ont mis 200 000 euros à 4 on avait rien, pas d'utilisateur un powerpoint une vision qui est complètement différente de ce qu'on a maintenant Et ils nous ont fait confiance. Ils ont dit, ok. Et puis, ils ont eu... L'histoire est en train de montrer qu'ils sont plutôt contents. Ils ont déjà fait un beau multiple qu'on va essayer de leur rendre encore plus beau. Mais ouais, c'est parti comme ça. Donc ça, c'était le premier mois. Et tu vois, en fait, les gens ont dû être payés en 3-4 fois parce que le temps de faire les papiers. Donc on a utilisé ce qu'on appelle des BSAR. Ce sont des bons de souscription avec accord d'investissement rapide. Et en fait, du coup, ils ne s'étaient même pas associés. En gros, c'est un bout de papier qui dit que tu vas devenir actionnaire quand la boîte fera une autre levée de fonds. Et du coup, voilà ce qui s'est passé dans le premier mois d'Abi. Et on a eu l'argent. On a lancé Abi officiellement le 1er avril 2021. La première version du logiciel est sortie le 1er mai.

  • Marine Adatto

    Ah oui, vous avez bien charbonné.

  • Benjamin Gardien

    On a charbonné, oui. Il y a eu beaucoup de café. Alors, on est trois amis. Parmi les quatre, on est trois... resté très technique. Le premier mois, c'était nuit blanche. C'était nuit blanche. On bossait vraiment très vite. Et du coup, on a sorti la première version le 1er mai et on a eu les 200 000 le 1er juillet. Donc voilà, tu vois, en attendant, on a récupéré quelques sous de trucs qui n'avaient pas été payés d'avant. Enfin, tu vois, ça s'est fait un peu comme ça. Mais ça a été assez stressant, cette première exécution.

  • Marine Adatto

    Mais belle, j'allais dire. pirouette, c'est quand même beaucoup plus qu'une pirouette. Là, vous avez quand même bien remis le cap. Et alors, toi et ton associé aussi, vous jouez avec les réseaux sociaux aussi pour faire connaître Abby. Toi, tu t'es lancé sur LinkedIn. Tu me disais, j'ai oublié, pardon, à quel moment ?

  • Benjamin Gardien

    Je pense qu'il y a un an et demi. Il y a un an et demi ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi tu t'es lancé sur LinkedIn ? Qu'est-ce que tu avais en tête à ce moment-là ?

  • Benjamin Gardien

    Bah... En vrai, au début, je l'ai fait un peu comme ça. Je me suis dit... Je voyais qu'il y avait des gens qui créaient du contenu sur LinkedIn. Je me suis dit, vas-y, c'est un truc, ça a l'air de me faire... Enfin, ça m'intéressait, j'aimais bien lire les trucs et tout. Et j'aime bien... Alors, quand j'étais pioche, j'aimais beaucoup lire. Et j'aime beaucoup écrire aussi. Genre, c'est un truc, ça me... Enfin, tu vois, j'aime bien raconter ma vie, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, sur LinkedIn, il y a des gens qui créent du contenu autour de... Alors, très micro-entreprises, tout ça. Et je me suis dit, bah... Je pense que maintenant qu'Abi est un peu plus gros, je me sens légitime pour faire du contenu autour de la micro-entreprise et de l'entrepreneuriat un peu plus large. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancé sur LinkedIn. Je n'avais pas d'arrière-pensée business ou rien du tout de base. C'était juste, je me suis dit, vas-y, je vais voir ce que ça donne.

  • Marine Adatto

    Et documenter aussi ton parcours.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. Le truc, c'est que nous, on a été un peu biberonné, enfin un peu, on a été complètement biberonné à la sauce Oussama Ammar. et les vidéos de TheFamily et je me suis dit si à mon échelle je peux rendre un peu le truc pas startup mais vraiment axé freelance et tout parce que nous on a eu justement cette progression qui est assez intéressante je trouve on était étudiant puis freelance puis associé dans une SAS puis startupeur donc on a vraiment connu tout le parcours un petit peu l'évolution donc je me suis dit vas-y je pense que j'ai des trucs indires intéressants qui vont aider des personnes on y va et on verra ce que ça donne

  • Marine Adatto

    Est-ce que tu t'es fixé des limites ?

  • Benjamin Gardien

    Ouais, de temps quand même. J'essayais de ne pas y passer plus de trois heures par semaine. Parce que surtout au début, en fait au début ça te fait un peu culpabiliser parce que tu te dis mais est-ce que ça apporte vraiment des choses à la boîte ? C'est du temps que je pourrais faire. Donc ce que je faisais, c'est que je le faisais le week-end. Parce que dans tous les cas, le week-end on travaillait. Alors on travaillait toujours un peu de temps en temps le week-end, mais on travaillait plus en mode chill. On discutait plus de sujets de fond ou des trucs un peu moins importants le week-end. Et du coup, je me suis dit, je vais caler cette période-là dans le week-end. Et j'essayais d'avoir toujours un mois de contenu d'avance. Ce qui me permettait d'être assez flex. Si jamais il y avait un week-end où j'étais occupé, où je faisais autre chose, du coup, j'avais toujours de l'avance pour faire ça. Mais c'est comme ça, ouais. Sérieux, au début, tu te dis, est-ce que ça va vraiment apporter des choses ? Est-ce que les trois heures que je fais ça, je ne pourrais pas passer à faire autre chose ? C'est les questions que je me suis posées. Je pense que j'ai eu raison de le faire maintenant, mais c'est compliqué de se dire, ça va être rentable dès le début. Oui.

  • Marine Adatto

    Oui, de toute façon, c'est un jeu à long terme.

  • Benjamin Gardien

    Il ne faut pas se dire, je vais trouver des clients demain. Je ne sais pas si se dire, je vais trouver des clients. Alors, il y en a qui le font, mais moi, je ne ferai pas que du branding personnel pour trouver des clients.

  • Marine Adatto

    Alors, pourquoi tu le fais ?

  • Benjamin Gardien

    Pour déjà ce genre d'opportunité, comme je disais aujourd'hui, j'adore intervenir dans les podcasts, partager un peu ce que je fais. Vraiment, c'est ça, en fait, ça crée. Tu vois, nos investisseurs, ils voient ce que je publie, ils voient la boîte grossir. J'aime beaucoup aider les gens, dans le sens où quand on était à l'école, avec déjà mes trois associés, on faisait un truc qui s'appelait Exar pour les nuls. Alors en gros, Exar, c'était le nom des gens de l'école. Et on avait fait encore une chaîne YouTube et des cours en présentiel pour aider les gens qui avaient des difficultés dans notre promotion. Tu vois, genre vraiment, même des gens d'au-dessus qui n'avaient pas compris certaines notions, on animait un cours de 40 personnes, tu vois, c'était quand même déjà plutôt cool. Et on faisait des vidéos en ligne. sur vraiment, alors là c'était vraiment de la programmation pure pas du tout sur l'entrepreneuriat mais vraiment du code et tu vois en fait on a toujours kiffé faire des formations, des trucs comme ça quand j'étais étudiant c'était première année je crois j'étais donné des cours d'informatique dans une maison de retraite alors là niveau développement de la patience t'es au summum de ce que tu peux faire parce que c'était dur donc on leur apprenait à servir de tablette Alors, ce n'était pas maison de retraite, c'était foyer résidence. Donc, tu vois, c'était des personnes qui étaient assez autonomes encore. Et du coup, avec Nicolas, on leur expliquait comment envoyer un email, comment télécharger des jeux, comment... Tu vois, eux, c'était garder le contact avec leurs petits-enfants, tout ça. Donc, on leur expliquait tout ça. Et du coup, en fait, je kiffe partager les choses et tout. Et je me suis dit, tiens, c'est une bonne manière de... Transmettre. Oui, de transmettre, c'est ça. Moi, quand je vois des commentaires qui disent, ah oui, tu m'as débloqué et tout, je me dis, tiens... C'est cool. Et aussi, je me souviens d'un truc, c'est que tu vois, des fois, les vidéos motivation et tout, j'étais un peu contre ça avant. Je me disais mais c'est quoi, pourquoi les gens regardent des vidéos motivation et tout. Et en fait, il y a un moment, j'étais bloqué. Alors je ne sais plus sur quel sujet. Et j'ai vu une vidéo de quelqu'un qui expliquait vraiment le truc en disant bah tiens, pour te débloquer de ça, tu fais ça. Et je me suis dit mais en fait, c'est ça, c'est le contenu que tu fais. J'avais du mal à le positionner. Tu vois, j'ai des gens. qui sont entrepreneurs depuis dix ans qui me suivent, qui sont entrepreneurs depuis deux mois, et d'autres qui n'ont même pas créé leur boîte. Et je me disais, mais comment tu fais pour faire du contenu qui plaît à tout le monde ? Bah c'est pas possible. Et alors, en fait, le poste, il va parler aux personnes qui sont dans le moment-là, en ce moment, et tu vois, des fois j'ai des commentaires du style, ah trop bien ce que tu racontes, ça m'a complètement débloqué, du coup je vais faire ça. Et là tu vois, tu te dis, bah tiens, t'as aidé la personne-là. Par contre, il y a des gens, ils sont entrepreneurs depuis dix ans, ils s'en foutent de savoir comment créer une boîte et tout, ils l'ont déjà fait, ils n'en ont plus besoin. Mais de débloquer certaines personnes à certains moments, c'est vraiment ouf, je trouve. Oui.

  • Marine Adatto

    Alors, Abyss est devenu aussi un peu une communauté. Oui. Vous avez des milliers d'utilisateurs et de clients. Est-ce que ça a été un point de départ ou une finalité ?

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça a été un point de départ. La communauté, c'est vraiment... Il y a des investisseurs qui n'ont investi que pour la communauté. Parce qu'ils ont dit, tiens, il y a une boîte B2B. Alors, nous, c'est B2B. B2C parce que c'est quand même vraiment très axé consumer, on est sur des indépendants qui ressemblent vraiment, qui ont des habitudes d'achat très consumer et en fait alors ça a commencé par quelque chose je sais pas si t'as trouvé dans ta petite enquête c'est le forum des auto-entrepreneurs sur Facebook

  • Marine Adatto

    Ah non, je n'ai pas allé sur Facebook mince !

  • Benjamin Gardien

    On est un des plus gros forums de France et je crois qu'il y a 45 000 personnes dedans et en fait au début ça a commencé comme ça la communauté on avait le groupe, très vite on a atteint je pense 10 000 personnes et on répondait à des questions C'était très axé création d'entreprise, parce qu'au début, Abbey était très axé sur la création d'entreprise avant de devenir un logiciel complet sur la gestion. Et en fait, on répondait à des questions. Comment on fait pour créer ma boîte ? Qu'est-ce que je dois faire ? Quand est-ce que je dois déclarer mes revenus ? Enfin, tu vois, toutes les questions que tu te poses au début. Et ça a créé... En fait, on s'est dit, aider les gens, même si c'est gratuit, à la fin, tu vois, ça a apporté des gens à Abbey en tant qu'utilisateur payant. Donc, on a commencé par Facebook. Ensuite, on a été sur Discord. Là, on a ramené, alors ça, ça s'est fait, je pense, un an et demi après, on a ramené nos brainlovers. Vraiment, c'était les gens qui étaient sur Abbey depuis le début. Donc, on a commencé, je pense, il y a des gens, 1er mai 2021, ils étaient déjà sur Abbey, tu vois. Et ils sont venus sur Discord. Donc là, c'était vraiment les gens qui nous soutenaient de fou et tout. Et après, là, très récemment, on a arrêté Discord. Enfin, on a changé un peu de support. On est passé sur Discourse. Peut-être tu vois un peu. Non, j'avoue. Finery. ou un truc comme ça, l'app de trading et tout. En fait, ce qui est bien avec Discourse, c'est que tu as des sujets. Quand les gens posent des questions, tu peux les retrouver sur Google. Ce qui n'était pas possible avec Discord. C'était très cloisonné à Discord, tu vois. Par exemple, comment faire une facture sur Abie ? Tu vas avoir nos articles d'aide, mais tu auras aussi les discussions qu'il y a eu dans la communauté. Ce qui permet forcément d'être...

  • Marine Adatto

    Tu as un référencement ici.

  • Benjamin Gardien

    Un référencement. Et le forum était beaucoup mieux organisé pour poser des questions, etc. Et c'est aussi une source de contenu pour moi. parce que tu vois les gens discutent comment facturer à l'étranger, comment faire des trucs comme ça et moi derrière je peux récupérer des idées et en faire des post-lignes t'as une manne d'idées là-dedans extraordinaires elle est folle je vais encore plus l'exploiter parce que tu vois ça fait 3 mois je crois qu'on l'a lancé ça commence seulement à bien prendre où il y a pas mal de gens dessus Donc ouais, en fait, toutes les questions pointilleuses, elles sont sur ce support-là. Mais c'est vraiment ce qui a fait la force d'Abi, c'est la communauté, le partage, l'entraide. Je pense que c'est ça qui nous a vraiment aidé à grossir rapidement.

  • Marine Adatto

    Depuis le jour 1.

  • Benjamin Gardien

    Ouais, vraiment, le forum a été lancé le 1er avril 2021. D'ailleurs, celui qui a trouvé le nom, je pense que c'est ce qui nous a aidé de fou, parce que tu vois, la cible auto-entrepreneur, le forum... des auto-entrepreneurs, forum, le mot forum je pense ça aide beaucoup c'est puissant comme truc vraiment, je te dis, on a dépassé des groupes qui sont là depuis 10 ans des historiques qui sont là depuis 10 ans on a 45 000 membres, si bien qu'on a dû un peu le restreindre, parce qu'en fait ça partait un peu dans tous les sens, t'avais du spam, des trucs un peu insupportables donc on a une équipe de modo, je crois de 5-6 personnes qui font un taf c'est beaucoup 5-6 personnes et quand je te dis qu'il y a de l'activité, je pense il y a 200-300 interactions par jour sur des posts, des commentaires. C'est très, très actif. Mais vraiment, là, on l'a un peu mis de côté parce que c'est très axé création d'entreprise et nous, on n'est plus trop là-dedans. On est plus dans la gestion, le logiciel de gestion.

  • Marine Adatto

    Et vous n'allez pas faire, en tout cas, élargir les sujets pour que ça puisse servir de l'air ?

  • Benjamin Gardien

    C'est compliqué. La cible qu'on cible actuellement, elle n'est plus sur LinkedIn. C'est pour ça que mon compte marche plutôt bien. Les campagnes d'influence qu'on a pu faire sur LinkedIn ont super bien marché parce que notre cible est sur LinkedIn. Elle est vraiment le cœur de cible d'Abby. Alors qu'au début, elle était plus sur Facebook parce que tous les créateurs d'entrepreneurs vont plus traîner sur Facebook que sur LinkedIn. Peut-être qu'après, ils vont découvrir LinkedIn. Une fois qu'ils se seront lancés, qu'ils auront vu quelques podcasts comme celui-ci ou qu'ils auront rencontré d'autres entrepreneurs qui se sont aussi lancés sur LinkedIn. Et là, en général, il passe le pas. Donc, notre cible n'est plus trop sur Facebook actuellement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi ta définition de la marque personnelle ?

  • Benjamin Gardien

    Alors, marque personnelle, c'est assez ambigu parce que ça devient plus des marques pro-personnelles. Parce qu'au final, on me connaît. D'ailleurs, on me l'a dit récemment dans les commentaires. Abby égale Benjamin, Benjamin égale Abby. Tu vois, c'est pas... C'est pas forcément mon nom, c'est j'incarne Abie à travers, c'est ça, c'est incarner sa marque à travers son profil personnel, tu vois. On a essayé de faire du contenu sur LinkedIn avec la page pro, ça marche pas du tout parce que les gens, soit ils ont été matraqués par du pro avant et du coup, je sais pas, ils s'intéressent plus à ça. Mais le fait de passer par l'image personnelle, de s'impliquer personnellement... des fois de faire des vidéos où tu vois ta tête, de faire des selfies, des machins, les gens, ils ont plus l'impression de parler à un humain. Et du coup, ils ont plus l'impression que la marque est incarnée à travers une personne que la marque en elle-même où c'est un peu chiant. Enfin, le logiciel de facturation. En termes de chiant, on est au top du top. La comptabilité, je pense que personne ne kiffe faire ça. Et du coup, le rendre amusant, l'incarner personnellement avec de l'humour, avec un ton décontracté, je pense que c'est ça qui aide aussi. tu vois, incarner une marque perso.

  • Marine Adatto

    C'est créer un lien. Vous êtes le lien avec votre marque.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur Insta, quand c'est des trucs personnels, quand c'est quelqu'un qui prend la parole, c'est bien mieux accueilli que quand c'est juste une image toute bête. Je pense que les gens en ont marre de voir des pubs dans tous les sens qui sont très froides ou très marques. Ils veulent des personnes qui incarnent la marque justement.

  • Marine Adatto

    De plus en plus, quand on lance un business, l'incarner et parler, c'est quelque chose qui permet de faire la différence avec les autres. Qu'est-ce qui est le plus important selon toi ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients où l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Benjamin Gardien

    Moi, je ne vais pas chercher de clients avec LinkedIn. donc je dirais plutôt un bon personal branding parce que si on y croit à long terme je pense que ça peut rapporter des clients je ne sais pas, je ne peux pas le savoir exactement mais je suis persuadé que des gens viennent sur Abbey parce qu'ils m'ont vu, parce qu'ils ont vu un poste qui les a aidés parce que ce que j'essaye de faire c'est 2, 3, 4 postes promotionnels d'Abbey par mois mais j'aborde toujours un aspect relancer ses clients, c'est chiant délègue le habit, ça se fait tout seul. S'entourer de personnes pour faire grossir son activité, c'est important. Prends les assistants virtuels, mais aussi n'oublie pas d'utiliser un logiciel comme Habit pour automatiser certaines choses. En fait, j'essaie toujours de l'amener dans un...

  • Marine Adatto

    problématique, résolution. Et c'est ça qui fait que c'est intéressant, je pense, pour les gens, parce que c'est pas tiens, logiciel, paye. C'est vraiment incarné à travers ma personne. Après, je pense que... Moi, j'aime bien le truc qui dit, vaut mieux prospecter peu, mais prospecter bien avec des trucs très personnalisés. Je sais pas si c'est parce que mon profil est un peu plus visible qu'avant, je reçois, mais peut-être, je pense, dix messages par jour. 9 qui sont complètement automatisés, c'est insupportable, et 1 qui est bien écrit. Celui où je vois que c'est écrit, qui a été cherché et tout, je réponds toujours. Ceux qui envoient des messages en masse, clique droit à archiver. Je réponds même pas, ça sert à quoi ? On sait que la personne, en tous les cas, elle a pas regardé ton profil, t'es tombé dans une boucle de prospection globale, c'est insupportable. Donc, moi, c'est plutôt personal branding, et après, si tu es de la prospection, nous, par exemple, on a prospecté des Youtubers. pour faire des campagnes, on y a été en one-to-one. On a fait des messages et tout. Et on a un taux de réponse de 90%, je crois, du coup. Oui. Donc, je trouve ça beaucoup plus efficace. Peut-être qu'après, je n'ai pas les codes de la prospection de masse. C'est possible aussi, mais...

  • Benjamin Gardien

    Ou que tu n'as pas envie de faire de la prospection de masse.

  • Marine Adatto

    Je n'ai pas envie, oui. Parce qu'en fait, vu que ça me saoule, je pense que je ne me projette pas du tout dedans.

  • Benjamin Gardien

    Mais c'est vrai qu'il y a quand même là, en ce moment, moi, j'observe et j'en ai discuté avec d'autres personnes, LinkedIn, c'est devenu un... un peu de Far West, au niveau de l'automatisation, de la prospection, etc. Et là où il y avait des bonnes pratiques avant de pouvoir contacter certaines personnes de manière personnelle, aujourd'hui, on se fait tellement spammer ou alors on reçoit des choses qui n'ont tellement rien à voir. Ça en devient pénible. Donc, il faut réussir à se réinventer. au moins dans la prise de contact, ou alors à écrire les bons postes pour que les gens viennent vers nous. Là où il y avait de la place, avant, il y en a quand même mieux.

  • Marine Adatto

    Il y en a un peu moins. Le seul truc qu'on avait déjà tenté et qui a plutôt bien marché, c'est quand tu fais des propositions commerciales. Tu vois, par exemple, avec des influenceurs où tu as des partenariats, tu en sélectionnes 200, tu envoies le même message, mais tu vois, c'est vraiment marqué propositions commerciales Voilà, on a sélectionné ton profil, mais ce n'est pas personnalisé, c'est vraiment global. Est-ce que ça t'intéresse d'être rémunéré temps en temps ? En général, c'est des personnes qui font déjà un peu d'influence, qui ont l'habitude de faire du commercial avec leur profil. Ça, ça marche plutôt bien. Mais tu vois, si c'est vraiment... En fait, tu les vois venir à 3 km, les messages automatisés. Salut, ça va ? Merci de rejoindre mon réseau. Dans deux jours, je reçois un message. Ah bah en fait, je t'ai ajouté parce que je vends des trucs et puis t'envoie un pavé comme ça avec un PowerPoint. Non.

  • Benjamin Gardien

    Moi, je me suis dit aujourd'hui, est-ce que je peux t'offrir du chocolat ? Non, merci. Je crois que c'était la deuxième relance. Parmi les choses que tu partages sur LinkedIn, il y a beaucoup d'outils et de conseils pratiques. Selon toi, quels sont les indispensables aujourd'hui pour un entrepreneur ? Les outils qui sont importants et qui vont justement te permettre de faire grossir ton audience. par rapport à ce que tu partages ?

  • Marine Adatto

    Du coup, je pense, vu ce qu'on a construit, je dirais, à BIE pour la facturation et la comptabilité, en fait, nous, on a une formule gratuite parce qu'on veut que tout le monde puisse devenir entrepreneur et se lance dans l'entrepreneuriat. Quand tu commences à avoir plus de clients, tu as des besoins un peu plus gros. Là, ça devient payant et on a une formule qui commence à 9 euros et l'autre à 15. Tu vois, on s'est dit, allez, on a besoin de gagner du temps. donc on rend ça pas cher et on veut toucher un plus grand nombre je veux plus voir des gens perdre du temps à faire des factures sur Excel qui en plus n'ont pas le droit d'être fait sur Excel il y a la réforme de la facturation électronique qui va arriver tu ne pourras plus faire de factures à la main sur papier etc tu seras obligé d'avoir un logiciel donc on a construit ça pour faire gagner du temps aux gens et en fait je pense qu'il faut être dans cette démarche je vois il y a beaucoup de freelance qui testent 200 outils quand on a 200 qui payent des licences ils ne savent même plus pourquoi... Moi, je suis plus adepte du peu mais bien. Donc, facturation compta, je pense que c'est indispensable quand tu es entrepreneur pour gagner du temps. Nous, on utilise Google Workspace. Ça, c'est ton nom de domaine, ton calendrier, tes mails, tout ça, Google Sheet, Google Doc. Ça, je pense que c'est indispensable. Ça coûte 7 euros par mois. J'avais fait une petite checklist pour 50 euros avec quoi je me lancerais. Je pense que si tu fais un peu de branding sur LinkedIn, tu as besoin d'un logiciel comme Figma. C'est gratuit aux 10 euros par mois. tu t'en sers pour pas cher non plus et puis là t'es déjà bien outillé tu vois c'est souvent aussi je vois l'erreur c'est d'automatiser direct Tu vois, ça c'est le truc, quand les gens cherchent aussi, moi je veux automatiser, alors que ça se trouve ils vont le faire une ou deux fois. Moi j'automatise quand je le fais plus de trois fois et je me dis, ah ouais là je vais gagner du temps, c'est chiant, et surtout quand j'ai la bonne vision de comment l'automatiser. Parce que si c'est pour passer deux heures à automatiser un truc et...

  • Benjamin Gardien

    Oui c'est pas facile d'automatiser.

  • Marine Adatto

    C'est pas facile, ça prend du temps, et après tu redémontes tout, dans deux semaines t'en repasses, enfin tu vois, voilà, c'est vraiment, je pense, c'est ça du coup, un make, un zapier, quelque chose comme ça pour automatiser. Et puis après, c'est à peu près tout ce que j'utilise. Je pense à titre perso et un correcteur d'orthographe quand même. Merci, Apple.

  • Benjamin Gardien

    La meilleure des applications.

  • Marine Adatto

    Je pense que c'est indispensable. Après, tu vois, Notion, on l'utilise, mais ce n'est pas indispensable. Tu peux te servir d'un Google Doc. Juste, on aime bien Notion, c'est sympa. C'est quand même plutôt pratique. Donc, je rajouterais Notion à la rigueur en version... Non, on l'utilise en version payante. Mais voilà, globalement, j'essaie de... De réfléchir. Après, on a des outils qui sont très axés sur ce qu'on fait. Mixpanel pour monitorer l'utilisation de l'application, voir comment se comportent nos utilisateurs. Upspot pour les campagnes marketing. Mais ça va être des besoins qui sont très spécifiques à notre domaine et pas forcément un freelance.

  • Benjamin Gardien

    Et on peut plugger les outils sur Abbey aussi.

  • Marine Adatto

    Oui, du coup, nous, on a une ouverture avec Make. On aimerait bien aller beaucoup plus dans ce sens-là. Parce qu'en fait, les gens nous demandent, par exemple, je crée un contact sur mes contacts iPhone, Android, j'aimerais bien qu'ils se retrouvent en client sur Abie. Donc tu vois, il y a même des gens qui vont faire des templates, qui vont les vendre à d'autres, dans la communauté il y a beaucoup d'aide autour de ça. Donc on aimerait bien vraiment l'ouvrir à fond, jusqu'à créer une facture automatiquement, depuis Make, Zapier ou quoi. Tu vois par exemple des gens qui ont des Shopify, hop ça vient alimenter Abie tout seul, c'est vraiment... Ce qu'on a essayé de faire, et je pense que c'est pour aller chercher le plus de monde possible, c'est une bonne truc. Après, ça reste très niché. Les gens qui sont sur LinkedIn, digitalisés et tout, à fond. On a quand même une grosse cible artisan du BTP, qui eux, alors c'est très cliché ce que je vais dire, mais c'est encore leurs femmes qui font la compta. Enfin, tu vois, c'est des clichés, mais pourtant, ils sont vraiment véridiques. Et du coup, tu vois, les gens-là, on n'arrivera pas à les atteindre avec des automatisations, parce qu'eux, ils sont encore... Il faut déjà qu'ils passent le cap de la digitalisation, et après...

  • Benjamin Gardien

    justement comment tu les comment t'arrives à les toucher ces vins j'ai le droit de dire que je ne sais pas c'est un mystère c'est un mystère vraiment on a toujours pensé,

  • Marine Adatto

    on a fait un Oluciel qui a notre image bleue, très ingénieur informatique très freelance digital et la cible qui convertit le mieux sur Abie c'est les artisans c'est à ne rien y comprendre on n'a jamais communiqué pour eux il y a les artisans sur Abie, on ne sait pas pourquoi et parmi tu parlais tout à l'heure d'influence LinkedIn que tu avais faite même pas tu sais pas mais je te jure on n'a jamais fait de pub on n'a jamais rien fait pour tous les artisans et c'est alors en termes de volume c'est quand même le digital qui est le plus représenté je dirais peut-être à 50% par contre on a quand même 25% je pense qui sont dans l'artisanat sans rien faire alors si vous êtes artisan et que vous nous regardez ou que vous nous écoutez Abhi dites-nous comment vous avez trouvé Abhi Et voilà, des fois, il y a des mystères. Donc maintenant, on adapte un peu la communication. On fait des pubs spécialisées pour les artisans. On va essayer de faire des trucs. Parce qu'après, tu vois, nous, la grosse problématique qu'on a, c'est qu'on a une cible qui est très disparate, dans le sens où on a des freelances digitaux, on a des artisans, etc. Donc le logiciel, il ne convient pas à tout le monde. Les gens n'utilisent pas les mêmes terres. Par exemple, dans le bâtiment, tu ne fais pas des accomptes, tu fais des situations. Tu vois, il en aimerait bien aller un peu dans ce sens-là avec Abby, de pouvoir un peu adapter le logiciel en fonction de quelle activité tu fais pour qu'il s'adapte vraiment à tes besoins et pousse un peu le délire dans le sens-là.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ce sont des choses que tu documentes quand tu fais tes posts LinkedIn, par exemple ? Est-ce que tu questionnes ta communauté ou même vous ? Est-ce que vous faites évoluer Abby ? Est-ce que vous la co-construisez avec votre communauté ?

  • Marine Adatto

    Absolument. Alors, tu vois, il y a des boîtes qui se disent clients first, etc. Souvent c'est pour du bullshit, nous c'est vraiment le client est au cœur de la construction d'habits. Quand on ne sait pas, alors évidemment on a des objectifs business qui impactent forcément la roadmap où on est obligé de faire des choses pour délivrer de la valeur et faire augmenter des prix en fonction de nos intuitions. Par contre on a des logiciels pour suggérer des idées, où là on vient prendre, les gens peuvent upvote pour les idées qui leur plaisent le plus. Donc là, on vient vraiment choisir les idées de la communauté et on les implémente en fonction des priorités et tout. En ce moment... C'est l'AppMobile. Ça a été demandé, harcelé par toute la communauté. Je pense qu'on a un ticket où il y a plus de 800 000 upvotes sur le ticket de l'AppMobile. Donc ça, ça a vraiment été motivé par la communauté. Et ensuite, pour savoir quelles fonctionnalités sortir en premier sur l'AppMobile, on a envoyé un sondage dans l'application directement. On a la chance d'avoir des utilisateurs qui sont ultra engagés. On a réussi, tu vois, à travers la marque personnelle, à travers les différentes interventions qu'on fait, à avoir une image un peu friendly. et pas d'un logiciel boring où on ne sait pas qui est derrière et tout. Et du coup, quand on fait des sondages, on a facilement 4-5 000 réponses juste sur une bannière qu'on a mis in app pendant deux semaines. Là, l'app mobile, c'est ce qu'on a fait. Et ensuite, on a vu qu'est-ce que les gens font. Évidemment, en fonction des réponses, on va prioriser certaines choses ou non. Et forcément, il y a des contraintes techniques qui font qu'on fait des choses en premier, mais ça nous permet de savoir, OK, on développe cette fonctionnalité, qu'est-ce qu'on fait en premier ? qu'est-ce qu'on ne fait pas, qu'est-ce qu'on n'a pas besoin de perdre de temps à faire parce que ça ne va intéresser personne c'est comme ça qu'on fait évidemment des fois on essaie de prioriser aussi les utilisateurs payants ils ont des demandes, bon quelqu'un qui ne paye pas ces demandes sont peut-être un peu moins prioritaires que quelqu'un qui nous paye 15 euros par mois voilà comment on essaie de faire un peu la part des choses c'est pas mal,

  • Benjamin Gardien

    c'est pas mal du tout comment faire pour que... La création de contenu, ça ne devienne pas une pression supplémentaire. J'ai vu que dans tes posts, tu parlais de l'importance de l'équilibre entre le personnel et le professionnel. Quand tu crées une marque personnelle, tu te rajoutes encore une couche. Tu as dit tout à l'heure que tu le faisais le week-end, d'ailleurs. Comment on fait pour que ça ne devienne pas une pression ?

  • Marine Adatto

    Déjà, ce n'est pas miser tout, d'attendre grand-chose de ça de base. Moi, je suis parti vraiment dans ce truc. OK, je teste, on verra bien ce que ça donne. C'est du bonus. Peut-être ça servira, peut-être ça servira jamais, mais au moins j'aurais essayé, je pourrais me dire bon bah ça a marché, ça a pas marché. Et en fait maintenant quand ça floppe, j'envoie un message à la personne avec qui je bosse sur mon compte ligné, je fais bon bah on a flop aujourd'hui, tant pis. Et en fait ce qu'on fait c'est qu'on essaye de noter les sujets qui floppent, mais surtout les sujets qui plaisent. Tu vois et d'aller un peu dans ce truc là de se dire bon bah ok ça ça a marché, comment on peut étendre un peu le truc pour pas dire non plus tout le temps la même chose parce que bon au bout d'un moment ça va saouler les gens. Mais tu vois, on essaie de faire comme ça, de développer mon compte comme ça. Et en fait, c'est juste pas se prendre au sérieux. Moi, j'aime bien le truc qui dit on fait des trucs compliqués sans se prendre au sérieux. Et en étant pourtant sérieux dans la manière de le faire. Et mon compte LinkedIn, c'est ça. C'est vraiment, je partage. Ok, ça marche, c'est cool. Ça marche pas, bon bah tant pis, c'est pas mort d'homme. Et j'y passe pas non plus des milliers d'heures et je vous pas ma vie à ça non plus. C'est pas parce qu'un poste, il va pas marcher. La boîte, il ne faut pas oublier non plus que le plus important, c'est sa boîte. Comment j'ai imaginé le personal branding, c'est du plus. L'important, c'est qu'Abi fonctionne. Si mon personal branding marche et qu'il ramène un peu de business pour Abi et des opportunités comme aujourd'hui, des choses comme ça, tant mieux. Si ça ne marche pas, tant pis, ça aurait été un des nombreux trucs qui n'ont pas marché dans ce qu'on aurait essayé. Parce que des trucs qu'on a essayé et qui n'ont pas marché, il y en a déjà plein. C'est la vie d'un entrepreneur, j'ai envie de dire.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai qu'il ne faut pas tomber dans le travers de je ne fais que ça je suis obsédée par mes scores C'est vrai que la plupart des gens que j'ai interviewés dans ce podcast me disent, et souvent ce sont des gens qui accompagnent. Hier, j'avais Mickaël Rigné qui a créé My Music House. Donc lui, il accompagne des artistes et il disait tu postes, il faut une rigueur, tu postes, mais il ne faut pas être scotché à tes résultats comme ça. Tu évalues tes résultats un mois, deux mois. trois mois après parce que sinon c'est juste totalement aliénant et puis même ça on peut perdre confiance en soi en se disant oh là là j'ai fait 4 likes surtout au début c'est dur c'est

  • Marine Adatto

    vrai que maintenant tu vois quand on flop moi j'ai pas beaucoup d'abonnés encore enfin je suis petit mais c'est minimum 40 likes donc ça va ça fait moins mal à la personne qu'au début où des fois c'était zéro on a tous passé par là et j'aime bien le... truc de dire, on prend du recul un, deux, trois mois après. Nous, ce qu'on fait, c'est que j'ai quelqu'un qui écrit mes postes avec qui, comme je te disais, je planifie tout le travail. Ce qu'on fait, c'est que tous les mois, on se fait une session de je donne les idées, de quoi j'ai envie de parler, etc. Parce que c'est quand même tu vois, c'est moi, je ne vais pas commencer à parler de trucs qui n'ont aucun rapport avec ce que j'ai envie de raconter. Et en fait, on regarde, on évalue pendant cette phase de brainstorming, on évalue tout ce qu'on a fait le mois passé. On revient même des fois un peu plus loin, tu vois, et on se dit bon bah ça, ça a bien marché, ça n'a pas marché, etc. Tu vois, mais on ne le fait pas. Des fois, forcément, au jour le jour, tu vois, hop, ça floppe. C'est ce que je te disais, on s'envoie un petit WhatsApp pour dire bon bah aujourd'hui, ce n'est pas terrible. Et puis c'est tout, ça s'arrête là. Et on passe à autre chose, et le prochain poste, il arrive dans deux jours, et on aura oublié. Par contre, quand on fait le brainstorming, on regarde, OK, le sujet-là, on l'avait déjà traité, ça a bien marché. Par contre, l'accroche qu'on a utilisée là, je pense qu'elle n'est pas dingue. Et on essaie d'adapter comme ça et d'itérer comme ça. Mais c'est vraiment du travail itératif, de longue haleine, et ça prend du temps.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Quels sont les contenus qui fonctionnent bien dans ce que tu postes ?

  • Marine Adatto

    Alors, moi, je ne fais pas de trucs clivants. Je ne suis pas d'avis à utiliser le clivant pour faire des likes. Ce qui marche le mieux, c'est les photos de la team, les histoires de la team, tout ce qui est process team. J'ai fait des posts sur comment on fait notre process de recrutement. En fait, c'est quand tu apportes vraiment... Les gens qui pensent que c'est l'algo, il faut poster à telle heure, nanana, je ne partage pas du tout cet avis-là. C'est est-ce que tu apportes de la valeur ? Et en fait, ce qu'on fait, pour donner un peu de contexte, On essaye de voir, ok, tofu, mofu, boufu. Non, j'ai mélangé, si c'est ça. On se dit, bon bah ok, on fait un post tofu, on s'attend à avoir beaucoup de likes. Et en fait, on essaye de classer nos idées comme ça, tu vois. Quand je fais un post sur Abigny où j'explique un concept très précis, par exemple la déclaration de chiffre d'affaires, il y a des gens, ils déclarent leur truc, ça ne les intéresse pas. Je ne m'attends pas à avoir autant de likes que quand j'annonce une levée de fonds. Tu vois, c'est un peu, il faut réussir à faire la part des choses. Donc évidemment, bah... Pardon ? c'est plus niché et tu vois par exemple je parle d'indépendant les entrepreneurs qui ont 10 employés ils se reconnaissent pas forcément dans l'indépendant du coup il faut vraiment essayer de positionner savoir ce qu'on attend de chaque poste et après les postes sur la levée de fonds ça marche trop bien quand on lance des nouveaux trucs ça j'aimerais bien le faire un peu plus souvent je le fais pas assez communiquer sur les features qu'on lance, un peu les nouvelles il faut que je le fasse, il faut que j'intègre à ma routine ça c'est un truc, je me note en même temps Pareil, quand on avait lancé le CE des indépendants, ça avait fait un carton. Évidemment, j'essaye de rendre un peu le truc touchy pour que ça devienne... Tu le sais, quand le poste va bien marcher ou quoi. Quand on met des trucs en interne, en place aussi, on essaye... Tu vois, j'essaye quand même d'apporter des choses. On est quatre cofondateurs mecs. La place des femmes dans Abbey, c'est un truc qui me tient personnellement à cœur parce que tu te dis, on part avec... quatre mecs, de base, on n'est pas bien, tu vois, en termes d'égalité et tout. Et du coup, on a lancé récemment les protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes de la boîte. Donc tu rentres dans un bille, il y a une société qui vient, qui te demande. Tu peux le prendre ou tu peux pas le prendre. Mais tu vois, on essaye de mettre en place des actions comme ça pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Et c'est des choses que j'aime bien raconter sur LinkedIn. Parce que déjà, ça énerve plein de boomers. Et ça, j'adore. Vraiment, voir les gens, Christophe, qui commentent...

  • Benjamin Gardien

    T'as dit que t'étais pas clivant ?

  • Marine Adatto

    Ah oui ? Mais sur ces sujets-là, non mais tu vois, j'aime pas trop parler de chiffre d'affaires, de trucs, c'est pas... Il y en a, ils se la racontent un peu avec ça. Moi, c'est plus sur des sujets un peu sociétals comme ça, où je suis clivant, mais dans le bon sens. Et là, du coup, t'as tous... Non mais t'as tous les rageux un peu boomers qui vont venir raconter ah là là, et ça me fait rire, parce que ça ouvre un peu le débat et ça montre aux gens... Souvent, ils se ridiculisent, mais c'est marrant. donc voilà les trucs qui marchent et puis vraiment apporter de la valeur si vous voulez vous lancer sur LinkedIn c'est comment j'apporte de la valeur dans mon domaine tout à l'heure tu me parlais de quelqu'un qui s'est lancé en tant qu'avocate tu décomplexifies certaines choses c'est sûr que ça va intéresser je suis pas mal de gens sur le sport, la nutrition je sais pas si je deviendrais client de chez eux parce que je sais qu'ils font des accompagnements sportifs, des choses comme ça Par contre, des fois, de temps en temps, j'apprends des choses que je ne savais pas et je commente. Et rien que le fait de liker, commenter, ça va soutenir les personnes. Je me dis que je ne suis pas forcément client, mais au moins, je soutiens le travail. Je permets à d'autres qui vont peut-être devenir clients de découvrir leur contenu.

  • Benjamin Gardien

    C'est marrant parce que ça m'est pensé à quelqu'un d'autre que j'ai recevu hier qui me disait Sur LinkedIn, il se reconnaîtra. Je ne vais pas le citer. Mais ceux qui écouteront le podcast le sauront. Ils me disaient, LinkedIn, moi, je trouve que c'est un réseau où on va beaucoup trop gratter l'amitié. Et ça me dérange. Et c'est vrai aussi qu'il y a ça dans les fameux préceptes LinkedIn où on te dit tu postes et puis après, il faut que tu ailles commenter X post.

  • Marine Adatto

    Malheureusement, si tu veux un peu monter, ça marche quand même comme ça. Moi, je l'ai fait. C'est Tiffany Clemenceau, avec qui j'ai commencé un petit peu en même temps sur LinkedIn, qui avait fait un post là-dessus. Et elle expliquait qu'elle avait un gang, entre guillemets, de personnes qui allaient tout le temps soutenir ses posts. Et inversement, tu vois. Et je sais qu'il y a plusieurs personnes, ils vont commenter tout le temps mes posts et je vais tout le temps commenter leurs posts. Mais de base, je me suis intéressé à leur contenu, tu vois. Maintenant, c'est devenu une routine. Il y a des personnes avec qui je vais aller mettre au moins un like. Si ça ne m'intéresse pas, je ne mets pas forcément de commentaires. Mais j'ai quand même une dizaine de personnes où je suis obligé de lâcher un like. Tu as envie ? Oui, j'ai envie. On s'est soutenus. C'est du donnant-donnant. Et je me dis que ce sont des personnes qui sont tout le temps sur mes posts, qui commentent tout le temps. Ça marche un peu comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Mais il y a deux choses. Pour moi, effectivement, tu peux avoir ta liste, ton gang. Quoi qu'il arrive, tous les jours, tu y vas et eux aussi te soutiennent. Et puis, tu as aussi un autre côté qui, finalement, est moins organisé. Parce que quand tu as ta liste très organisée, tu sais, tu cliques. Là, c'est un peu opportuniste. Et puis, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas. Mais c'est vrai que c'est aussi amusant. Le format que tu préfères utiliser, tout à l'heure, c'est un peu ce format où tu racontes ce qui se passe chez Abby. Et aussi, même si tu n'es pas clivant, ce petit côté un peu clivant pour aller agacer les boomers, ça t'aime bien. Ça,

  • Marine Adatto

    j'adore.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai que c'est amusant, ça dit. Est-ce qu'il y a un contenu dont tu es le plus fier ?

  • Marine Adatto

    Celui quand même, quand on a annoncé qu'on payait les protections hygiéniques pour les femmes. Parce que le truc, c'est qu'en fait, ça a permis à la boîte qui a fait ça d'avoir des leads. je crois que Stello qui est une boîte qui est pas mal active sur LinkedIn avait découvert ça parce qu'on avait fait un post dessus donc tu vois ça a permis de faire découvrir ça d'ouvrir le débat sur les règles, les machins tous les trucs qui sont tabous les gens qui ont plus de 50 ans je sais pas si c'est bien de dire ça tu vois c'est je pense que c'est sur des trucs comme ça où tu prends position sur des trucs parce que tu vois mon contenu de manière générale il est assez fin pas lisse, mais tu vois, j'aime pas mettre des pics à des gens, des trucs comme ça. Donc j'essaye quand même d'apporter de la valeur, mais pas forcément de me positionner sur des trucs compliqués. Donc ouais, je dirais ça. Et puis après, c'est tous les posts avec la team. Parce que c'est quand même le truc, tu vois, in fine, quand tu t'endors le soir, tu te dis, tu nourris 20 personnes. Voilà, juste ça. Enfin, tu vois, nous, on a 26 ans. Bon, il y en a un qui est un peu plus vieux, il a 28. On nourrit 20 personnes. Voilà, juste tu dis ça, tu t'endors le soir, t'es content. Alors après, t'as le lot de stress qui va avec, mais je pense que c'est la plus belle aventure. Gagner de l'argent, c'est bien, c'est cool. Faire beaucoup des millions, des trucs. C'est beaucoup la course à ça sur LinkedIn. Évidemment, une boîte, c'est fait... En fait, nous, on a compris le jour où quelqu'un nous a dit qu'une entreprise, c'est fait pour générer de l'argent. Ça, c'est le but même d'une entreprise. Par contre, l'aventure entrepreneuriale, c'est l'équipe. C'est bien, il y a des gens qui font 100 000 euros par mois. Ils sont tout seuls. Et ils sont là, ils croulent sous le travail. Ils travaillent avec des freelances qui, du jour au lendemain, peuvent leur péter. Alors que nous, on a une équipe. Évidemment, les gens peuvent partir aussi. Mais il y a des gens, ils sont là depuis 4 ans. Je vais en festival avec mes premiers employés. C'est des aventures humaines plus que juste du fric. Je trouve qu'une fois que tu as dépassé ça, c'est ce que je retiendrai le plus. Ce n'est pas combien on aura fait de millions, c'est avec combien de personnes j'ai travaillé. Tous les moments où on a rigolé, parce que nous on est très jeunes, très rigolos, mais tu vois c'est incroyable. Et la chance qu'on a c'est d'avoir une équipe qui travaille, rigole, mais quand il faut travailler c'est sérieux. Tu viens l'après-midi à 15h, il n'y a pas un bruit dans le machin et tout le monde est focus et bosse. Par contre à 18h le vendredi, ça nous arrive de prendre un petit Ricard tous ensemble. Voilà, je pense faire la part des choses et du coup raconter tout ça c'est... Ça me rend plutôt particulièrement fier.

  • Benjamin Gardien

    Oui, tu as raison. Est-ce que tu as vu une évolution de ta façon de prendre la parole et ta façon de t'exprimer aussi depuis que tu as créé ta marque personnelle ? Je te pose la question à l'exprès parce qu'on en a parlé juste avant. Mais tu me disais, c'est intéressant parce que par rapport à ton profil initial, ça t'a fait vachement évoluer.

  • Marine Adatto

    Oui. Je suis ingénieur informatique, donc de base je suis dans un placard au fond tout blanche par la personne. Ça c'est un peu le cliché du dev, qui malheureusement est quand même assez... C'est vrai, pour côtoyer quand même pas mal de développeurs, en général, c'est des personnes qui ne sont pas forcément à l'aise à parler. Le truc, c'est que maintenant, je peux parler à n'importe qui, n'importe quand. Je peux aller voir, faire le guignol devant 500 personnes. Des trucs que je n'aurais jamais eu l'occasion de faire. Si je n'aurais pas pris la parole, si je n'aurais pas eu... C'est le fait d'avoir une boîte qui a fait que ça s'est passé comme ça. Mais c'est vrai qu'en termes d'aisance sociale, c'est quand même assez ouf de commenter, de prendre la parole. Tu vois, je fais souvent des lives aussi sur LinkedIn et tout. Animer un live, tu vois, le rendre vivant, pas être chiant et tout, ça, c'est des trucs que j'ai appris à faire via ma marque personnelle. J'ai fait notamment des lives avec peut-être Louis Deslus, je ne sais pas si tu vois, l'homme à la moustache, où on allait regarder des profils LinkedIn en direct, tu vois, en commentant, en disant, tiens, ça, ça va bien, ça, ça ne va pas. Tu vois, en donnant des conseils aux gens. Et du coup, en fait, j'adore, tu vois, le contact humain. J'aimais déjà beaucoup entre dev avant... C'est plus de mon espèce entre guillemets, des gens qui réfléchissent un peu comme nous. Mais maintenant, je suis super à l'aise et tout. Et ça, ça vient vraiment en grande partie de LinkedIn, de ce qu'on a pu faire dessus et tout. Donc, c'est vraiment un avantage. Et quand tu vas pitcher à des investisseurs, comme je te disais tout à l'heure, le truc, c'est qu'ils voient bien que ce n'est pas qu'à tringer, qu'ils sont dans la tech et qu'ils ne pensent qu'à la tech et tout. Ces gens, ils savent s'exprimer. Nous, on pense beaucoup au marketing aussi parce que c'est un peu l'erreur que font les cofondateurs techniques. Ils veulent un produit de malade. Mais un produit de malade qui est utilisé par zéro personne, c'est moins bien qu'un produit pas terrible qui est utilisé par 10 000 personnes. Nous, on a la chance d'avoir les deux. Il y a beaucoup d'utilisateurs et le produit a l'air de correspondre à beaucoup de gens. Je pense que c'est ça qui fait qu'on a un truc en plus par rapport à des dossiers que les investisseurs peuvent avoir. Tu vois l'énergie que... Nicolas il met à pitcher, enfin nous tu vois on est là, souvent quand il pitch on est comme des plantes vertes à côté, et puis quand les gens ont des questions on répond tu vois, mais il dégage une telle énergie tu vois, et ça je pense c'est vraiment d'avoir pris la parole super tôt et d'être confiant dans ce qu'on fait quoi. Je pense que tu peux pas aussi prendre la parole et être à l'aise si t'es pas à l'aise avec ce que tu fais. Tu vois je suis fier du moindre bout de code qu'on met en ligne dans l'application et tout, on en est fier tu vois c'est un travail. évidemment des fois ça déçoit les gens c'est pas ce qu'ils imaginaient etc par contre on se dit pas on a bâclé le truc on a fait n'importe quoi pourvu qu'on régénère de l'argent on est quand même plutôt fier de tout ce qui sort et je pense que ça ça aide pas mal à prendre la parole et à construire ta marque personnelle ta

  • Benjamin Gardien

    prise de parole de manière générale je voudrais juste revenir sur la partie live parce que le live de plus en plus maintenant on a tout le monde prend la parole elle écrit, tout le monde fait des vidéos et le live c'est un vrai élément de différenciation oui

  • Marine Adatto

    Comment on fait un bon live ? Je te parlais tout à l'heure de la Red Bull. Il faut boire une ou deux Red Bulls 30 minutes avant, histoire que tu sois bien chaud. Non, vraiment, le truc, c'est de faire interagir les gens. Tu vois, par exemple, on avait le choix de prendre... Je ne sais pas si tu connais Livestorm, peut-être ? Oui. C'est une plateforme où tu fais des lives et il faut que tu fasses monter les gens sur scène pour qu'ils interagissent.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur... à l'époque, comment ça s'appelait ?

  • Marine Adatto

    Zoom ?

  • Benjamin Gardien

    Non. ce réseau social qui a cartonné et qui est tombé

  • Marine Adatto

    Clubhouse c'est un peu le même principe mais en format vidéo on a fait le choix et on continue à le faire même si des fois ça nous fait un peu chier je sais pas si je peux dire des gros mots tu peux dire tout d'utiliser Google Meet pourquoi Google Meet ? parce qu'en fait on fait des lives, on a 50 personnes on en fait 3 par semaine ça rajoute une proximité incroyable avec les gens En fait, les gens veulent interagir avec la personne qui est en train de présenter. En fait, ce qui se passe, c'est que les gens posent des questions au fur et à mesure. On répond aux questions. En fait, il faut être dynamique. Il faut que ça se sente que tu es passionné par ce que tu fais. Si tu es là, bonjour, je vais bien, ça va ? Oui, non, pas de PowerPoint et tout. On fait tout en live, tout freestyle. Et tu vois, par exemple, nous, on a un grand sujet, c'est la facturation électronique. Donc il y a une grosse réforme. Ce que je te disais tout à l'heure, on n'aura plus le droit de faire des factures sur Excel. Il faudra absolument avoir un logiciel qui envoie les factures au gouvernement. C'est pour réduire la fraude à la TVA. Ça, c'est vraiment très axé fraude. 10 milliards de fraudes par an. Donc ils veulent un petit peu gagner de l'argent. Et du coup, en fait, on fait des lives avec la Direction Générale des Finances Publiques. Je te laisse imaginer un petit peu comment eux construisent leurs lives. Et en fait, ce qu'on a fait, c'est qu'on a fait un kout. Je ne sais pas si tu vois c'est quoi. Oui, oui. Et en fait... Ils sont tombés amoureux de nous.

  • Benjamin Gardien

    Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, arrêtez.

  • Marine Adatto

    C'est un format qui permet de faire un questionnaire interactif. Il y a un QR code à scanner au début. On posait des questions sur la facturation électronique, mais en mode QCM. Alors que quand c'est la DGFIP qui présente, ils te font un PowerPoint de 70 pages pendant 30 minutes, 3 heures, où ils lisent le PowerPoint. Je te laisse imaginer l'ennui à mourir. Alors que là, il y a un classement. donc c'est en live et tout tu vois et puis tu vois moi j'ai Corentin Corentin qui est directeur du produit c'est un vrai showman alors lui tu le mets devant des personnes il adore faire ça, les derniers lives qu'on a fait il y avait 1000 personnes pour parler de facturation électronique donc c'est quand même c'est plutôt cool et en fait juste tu fais de l'interaction avec les gens, ah tiens lui il est repassé en tête, enfin tu vois il chauffait vraiment les gens comme si t'étais à la foire tu vois je sais pas si tu vois les gens qui vendent des trucs à la foire un peu le même délire et à la fin on faisait gagner des abonnements à Abby... aux trois premiers, tu vois, un abonnement à vie pour les trois premiers. Et du coup, en fait, la DGFIP, ils adorent venir chez nous, tu vois, ils se disent, d'habitude, on n'arrive pas à capter les gens, là, ils ont trouvé un format, on éduque les gens, ils passent un bon moment, on a un taux de rétention de 98% sur deux heures de live, ce qui est monstrueux sur 1000 personnes, enfin, tu vois, c'est fou, si bien que, pour l'instant, on ne sait même pas si on va pouvoir continuer. parce qu'en fait, eux, ils voulaient qu'on communique à plus large échelle, mais quand tu travailles avec l'État, ils ont des soucis de, tu vois, ils ne peuvent pas favoriser telle ou telle boîte. Ah oui. Ils ont l'objet d'être neutres. Donc là, pour l'instant, on est encore en pourparler avec la DGFTP pour continuer ce format-là, parce qu'en fait, eux, ils voulaient ramener 10 000 personnes sur les lives, parce qu'ils se disent, on a trouvé un format qui marche bien, ça informe les gens, parce que leur objectif, c'est juste d'informer les gens sur la réforme. Donc voilà, c'est vraiment interagir avec les gens, capter, pas être trop... Je ne sais pas... Comment expliquer ? Pas être ennuyeux, tu vois.

  • Benjamin Gardien

    Il faut quand même préparer au préalable, en tout cas avoir une arche narrative ou te dire, tiens, à tel moment, il va se passer ça, un peu structure.

  • Marine Adatto

    Moi, je suis plus d'avis à y aller freestyle. Toutes mes présentations, que ce soit... Alors, Investisseur, on fait quand même un PowerPoint, mais on essaie quand même d'animer le truc avec très peu de texte sur le PowerPoint et plus de... On n'apprend jamais rien par cœur. En fait, si tu apprends par cœur, ça se voit que... Tu vois, tu m'as envoyé des questions, je les ai survolées vite fait. Mais je ne me suis pas posé dessus pour réfléchir parce qu'en fait, je préfère être assez naturel. Bon, des fois, tu t'éparpilles un petit peu, mais tu vois, là, j'essaye quand même toujours de réfléchir. Est-ce que je suis en train de partir dans tous les sens ou pas ? Et en live, tu essaies de faire un peu ça et tu rattaches avec les questions des gens et tout. Et normalement, c'est de l'entraînement. Le premier live que tu fais, il est nul. Le deuxième, un peu moins bien, un peu mieux, etc. Mais là, je ne sais pas, Corentin, il a dû faire peut-être 500 lives sur la première année d'habit, tu vois. Donc là, 3 fois par semaine pendant 2 ans. Maintenant, on a des délégués à des freelances qui sont utilisateurs d'Abi et qui font les lives pour nous. Parce qu'en fait, qui de mieux qu'un utilisateur pour parler du produit avec les bons mots, etc. Évidemment, on a appris des personnes qui sont à l'aise à l'oral. En général, ils sont dans les domaines de la formation. Et du coup, parce que ça prend forcément énormément de temps. Enfin, tu vois bien, c'est 2 heures, 4 fois par semaine. On commençait à ne plus trop avoir le temps de faire ça, donc on a délégué à des freelances. Mais voilà comment ça s'est venu.

  • Benjamin Gardien

    Mais est-ce que c'est un format que toi, tu aimerais utiliser pour justement, toi, ta marque de temps en temps ?

  • Marine Adatto

    Je le fais déjà de temps en temps. Le truc, c'est que c'est dur à faire venir du monde sur LinkedIn. En général, on a 40, 50 personnes.

  • Benjamin Gardien

    C'est pas mal déjà.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Benjamin Gardien

    T'habites, tu as 1000.

  • Marine Adatto

    Je suis habitué. C'est ça.

  • Benjamin Gardien

    Alors, comment on fait pour redémarrer à zéro ? Est-ce que... C'est ça le truc, c'est qu'à un moment donné, quand tu as un format qui marche, ce format s'arrête, tu dois recommencer. Il faut aussi accepter de se dire, bon, allez, je recommence. Et c'est OK. Et je réapprends peut-être et je touche à personne.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça. Il faut tout le temps que tu te remettes en question. Enfin, tu vois, c'est ce que tu disais tout à l'heure. Tu prends, est-ce que ça va bien marcher et tout. On avait trouvé un format avec, comme je te disais, Louis, qui marchait plutôt bien. C'est analyser les profils LinkedIn et tout. En fait, le truc, c'est que ça ne prend pas... temps de préparation, c'est ça qui est cool. C'est un format qui est assez sympa. C'est le soir. Les gens nous envoient leur profil dans le chat. On va checker en même temps. Et on fait de l'analyse en live. Ce qui est cool, c'est que pour faire ce type de format, il faut être à l'aise, à l'oral. Parce que forcément, c'est de l'impro complet. Tu ne sais pas ce que tu vas dire. Tu ne sais pas comment les gens vont réagir. Mais ça, ça plaît plutôt pas mal aux gens. C'est de l'interaction. Après, on a... J'ai pas trop trouvé d'autres trucs. J'ai pas trop essayé. C'est pas un format que j'ai creusé de trop. La vidéo, j'ai un peu fait quand même, avec les shorts et tout. Mais le live, c'est pas le truc que j'ai trop exploré. À suivre, peut-être.

  • Benjamin Gardien

    À suivre,

  • Marine Adatto

    à tout coup. Tu m'as redonné envie de me creuser la tête.

  • Benjamin Gardien

    Je serai la première à regarder, Benjamin. Il y a beaucoup de gens qui se retrouvent sans inspiration. Alors toi, ta chance, c'est que tu as un forum. Oui. personnel. Mais est-ce que t'as des conseils à partager pour toujours avoir de l'inspiration ?

  • Marine Adatto

    Déjà, c'est de regarder ce que font les autres. En fait, tu vois par exemple la structure des postes. Des fois, je vois des postes qui sont complètement différents de ce que je peux parler moi. Je ne suis pas sur des joueurs d'échecs, des choses comme ça. J'envoie le poste à la personne qui rédige mes postes pour que je lui dise, tiens, la structure-là, je l'ai trouvée cool, l'idée, elle est bien amenée. Peut-être qu'on peut transposer cette structure en... à un poste. Donc déjà, tu vois, au moins pour l'inspiration de comment tu construis tes postes, etc. Et en fait, le truc, c'est que souvent, je prends des notes. Dès que j'ai un truc qui me passe par la tête, tu vois, l'aventure startup, je la documente pas trop sur LinkedIn parce que c'est pas forcément la cible que je vise directement, c'est plus des freelances. Par contre, j'ai quand même des notes où je parle des trucs qui ont des difficultés qu'on a, tu vois, des questions que je me pose, etc. Et après, je les développe avec la personne qui rédige mes postes, tu vois. C'est ça, j'essaye de... de toujours noter ce qui vient par la tête et tout. Et après, c'est à force de faire... J'ai envie de dire, en fait, c'est toujours la même chose. Et je te disais tout à l'heure, tu vois, les gens qui n'arrivent pas à se lancer et tout, c'est faire le premier pas. Une fois que tu commences à roder la machine, tu vas trouver des idées d'inspiration tout seul. Alors moi, forcément, j'ai quelqu'un qui m'aide, donc c'est encore plus facile. Mais quand j'étais tout seul, je ne suis pas adepte de chat GPT pour rédiger les trucs et tout. Je trouve que ça fait des posts qui ne sont pas très personnels et tout. Par contre, j'arrive... et je lui dis tiens donne moi plein d'idées de postes et après je prends les trucs qui m'inspirent, j'ai transposé avec ce que j'ai vu etc et en fait une fois que t'as fait un mois de contenu t'enchaînes avec le deuxième et après tu prends de l'avance mais il faut pas dès le début je pense pas qu'il faut écrire 100 posts direct il faut juste réussir à tenir le read mais après c'est un muscle la création de contenu ça va se faire tout seul mais par contre si tu crées du contenu sans consommer du contenu Je pense que c'est compliqué. C'est ça. Tu vois, moi, je suis beaucoup sur Twitter. Alors, ce n'est pas du tout le même truc. Un peu Instagram et quand même beaucoup LinkedIn. Et je regarde ce qui se fait, j'essaie de choper de l'inspiration et tout. Évidemment, j'ai tout le contenu qui est généré par Abby, comme tu disais, avec les forums, les questions des gens, etc. Et après, des fois, on se pose pendant une heure. On se dit, bon, ok, avec Abby, on utilise ça. Bon, avec Abby, on fait ça, on résout ses problématiques. Tiens, on va parler de ses problématiques et tout. Il ne faut pas avoir peur non plus de se répéter un petit peu. En le sens où, tu vois, il y a des gens, ça fait 5 ans qu'ils parlent de la même chose, ils font toujours autant de likes.

  • Benjamin Gardien

    Il y en a d'ailleurs qui repostent leurs posts. Il y en a un qui est spécialiste de ça, c'est Alex Ormosi. Alex Ormosi, en moyenne, il reposte 4 fois un post. C'est faux,

  • Marine Adatto

    parce que les gens ne lisent pas tous les jours ce que tu fais.

  • Benjamin Gardien

    Et puis parce que les algos ne distribuent pas à tout le monde. Et donc, à chaque fois, elle émet des très bons scores. Et c'est amusant parce que j'ai vu ça l'autre jour. J'ai mis l'extension Chrome Tapio. Et en fait, cette extension, quand tu vas sur un profil LinkedIn, ça te met tous les hits du profil, tous les posts qui ont cartonné. Et donc, je regardais, je me suis dit, c'est marrant, c'est deux fois, trois fois, quatre fois. Et donc, en fait, il fait du repost, repost, repost, repost. Et c'est malin en soi parce que tu te baignes du temps.

  • Marine Adatto

    C'est vrai. C'est pas trop un truc... Je crois que je l'ai fait une fois, ça. Je me souviens plus si ça avait bien marché ou pas. Je pense que oui, parce que... Mais ce que je fais, c'est que des fois, je prends les posts qui ont bien marché et on les réécrit d'une autre manière. Ça marche tout à fait bien. Après, nous, tu vois, on met des photos et tout. Il faut jouer avec l'al... Enfin, tu vois, je disais tout à l'heure, il ne faut pas s'occuper de l'algo, mais il faut aussi jouer un peu avec, tu vois. Genre, les posts avec des photos sur LinkedIn, ça marche super bien. On met des photos, tu vois. Enfin, il ne faut pas non plus...

  • Benjamin Gardien

    Tes selfies, apparemment, c'est Ulysse Lubin qui m'a dit ça hier. Le selfie parce que t'es vraiment bien proche.

  • Marine Adatto

    Je me fais harceler pour avoir des selfies. Anaïs, si tu passes par là, ça va. Je le vis bien. Mais ouais, non, c'est la partie un peu chiante. Faut prendre des selfies tout le temps, dans des positions différentes. L'autre fois, je me suis fait engueuler par mon graphiste parce qu'en fait, des fois, j'ai coupé les deux épaules. Donc en fait, il veut que je coupe une épaule pour pouvoir me mettre dans un coin du visu. Tu vois le délire ? D'accord. Je reçois des ordres avec des carrés rouges sur Slack et tout, en mode, ça, il faut que tu coupes pas, ça, tu coupes. Et voilà, ça fait partie du jeu. Les infographies, les carousels. Tu vois, genre un carousel expliqué, des notions compliquées. En fait, il faut toujours, comme je te disais tout à l'heure, apporter de la valeur. Si tu parles pour rien dire, ça ne marchera pas. Par contre, si je suis des agents immobiliers et tout, comment faire un crédit quand tu es indépendant ? Ça, tu peux faire un carousel, tu peux le décliner. Je pense que je peux te créer 30 postes. juste avec cette idée là c'est ça le truc c'est que t'as tout le temps des petites subtilités à droite à gauche et puis comme je te l'ai dit une fois que t'as ton gang dans tous les cas t'auras un minimum de likes ça va étendre et puis au fur et à mesure tu découvres des nouvelles personnes et les gens qui s'abonnent le jour 1 Ils vont peut-être revoir des posts. Par contre, ceux qui sont abonnés au jour 100, ils n'auront pas vu tout ce d'avant. Ils ne vont pas aller remonter ton feed. Donc, tu vois, recycler du contenu, c'est important.

  • Benjamin Gardien

    Pour les carousels, j'ai quand même fait des tests avec ChatGPT. C'est quand même très pratique. Tu écris ton post, toi-même, tu écris ton post et tu demandes à ChatGPT de te le transformer en carousel et de te donner les bons punchlines. Et là, c'est pas mal. Tu dis je veux en tant de pages. Et là, ça marche bien. Je dois dire. Benjamin, je vais te proposer un petit jeu. Je vais te poser des questions en rafale, tu vas devoir répondre du tac au tac. Est-ce que tu es prêt ? Est-ce que tu as peur du flop ? Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Il m'en est arrivé beaucoup des trucs fous. Il y a un truc, c'est pas fou, mais c'est marrant quand même. J'habite dans un village de 50... C'est vraiment pas la chose la plus folle, mais... Ok, on part là-dessus. J'habite dans un village de 50 habitants quand j'étais petit. Et il y avait une grand-mère avec qui j'allais boire des cafés de temps en temps, qui avait 82 ans. Donc tu vois bien, déjà une personne assez âgée. Donc 50 habitants, et là, un coup, je vais à Paris, nez à nez avec cette personne-là dans le métro. Un village de 50... Nez à nez... Non, tu vois, c'était assez marrant.

  • Benjamin Gardien

    Elle t'a reconnu ?

  • Marine Adatto

    Elle m'a reconnu. On s'est parlé et tout, donc c'était assez marrant. Après sinon non, les trucs les plus fous c'est, j'ai eu la chance de faire un voyage aux Etats-Unis. Tout à l'heure je parlais de Nicolas qui a été dans la Silicon Valley, on a passé trois semaines avec lui. Parce qu'on avait bossé en freelance et on a eu l'opportunité, enfin l'opportunité et la chance, on s'est créé la chance d'aller voyager aux Etats-Unis. On a fait San Francisco, Los Angeles, Las Vegas et le Grand Canyon. On avait 19 ans, 20 ans, donc c'était plutôt assez ouf. Mais tu vois c'est un peu dans la continuité de ce que je te disais tout à l'heure, l'entrepreneuriat. Bonne,

  • Benjamin Gardien

    au voyage aux Etats-Unis. Ouais c'est ça.

  • Marine Adatto

    on a claqué énormément d'argent ça fait très très plaisir ça par contre c'était une expérience folle on a été au CES à Las Vegas c'était vraiment ouf c'est ça je pense l'expérience la plus ouf est-ce

  • Benjamin Gardien

    que t'as déjà été plagié ? oui félicitations, les réseaux sont un job à plein temps ? ouais est-ce qu'on te reconnait dans la rue ?

  • Marine Adatto

    dans le métro oui

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne pense pas. C'est parce que je ne fais pas forcément de trucs très clivants. Donc à part les Jean-Christophe Boomer, non, ça va.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu fais des detox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai supprimé TikTok.

  • Benjamin Gardien

    Bravo. La série télé que tu binge-watches ?

  • Marine Adatto

    En ce moment, Game of Thrones. Je re-regarde. C'est un beau projet.

  • Benjamin Gardien

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Du coup, plus Insta maintenant.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    Euh... Insta quand même.

  • Benjamin Gardien

    Avec quelle marque aimerais-tu faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Euh... Notion.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps ChatGPT ?

  • Marine Adatto

    Pour coder, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Sûrement,

  • Benjamin Gardien

    oui. Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Es-tu souvent invité dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. T'as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Les macarons. C'est pas un plat, mais...

  • Benjamin Gardien

    C'est pas un plat. Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Top Gun Maverick.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    N'entreprenez pas entre amis.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Oulà c'est compliqué ça je sais pas je saurais pas sûrement une connerie que j'ai dit sur LinkedIn en fait le problème c'est que ce qui est bien avec les conseils entrepreneuriaux et ce qui est pas bien c'est que ça s'applique tout le temps à ton contexte j'ai un contexte de startupper j'ai plus exactement la même vision que quand j'étais freelance donc si je donne un conseil de startupper à un freelance ça peut être complètement biaisé et inversement tu vois un freelance qui vient me dire ah bah pourquoi tu... tu fais ça comme ça ? Parce que j'ai 20 personnes. C'est ça, je pense. Donc j'ai forcément dit des conneries.

  • Benjamin Gardien

    Obligé. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Me téléporter.

  • Benjamin Gardien

    Le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Un petit truc en plus.

  • Benjamin Gardien

    Le premier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Harry Potter. Un des Harry Potter, je ne sais plus lequel.

  • Benjamin Gardien

    Tu es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Non, c'est plus une accumulation de livres. Je dirais que j'ai quand même pas mal... Après, je lisais beaucoup de trucs entrepreneuriaux, donc forcément, ça a un peu... Mais je dirais qu'il y a Les Couilles sur la Table, de... Je ne sais plus c'est qui. J'ai lu son autre livre. C'est un livre sur le féminisme.

  • Benjamin Gardien

    Ah oui, ça me parle.

  • Marine Adatto

    Virginie... Ah non, je ne sais plus. J'ai peur de dire des bêtises. Je suis en train d'en lire un deuxième qu'elle a fait, King Kong Theory. Ah, c'est le podcast Les Couilles sur la Table et c'est King Kong Theory. C'est ça, le podcast. Et du coup, ça a complètement bouleversé ma vision du monde, de la place de la femme dans la société, de la place de l'homme. Je recommande grandement à tous les hommes hétéros aussi genre de lire ce livre pour qu'on change tous dans le bon sens.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux sociaux ? Est-ce que tes contenus sont en avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Dans le milieu qu'on est, je pense que oui.

  • Benjamin Gardien

    Oui. Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Pourquoi pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Euh... Non.

  • Benjamin Gardien

    Faut-il avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ?

  • Marine Adatto

    C'est dur. J'ai jamais fait de

  • Benjamin Gardien

    CV. Et quand tu en recrutes ?

  • Marine Adatto

    Ça joue quand il y a quelqu'un. Malheureusement, et je pense à pas privilégié, mais effectivement, des fois, on a été influencé là-dedans. Ce qui s'est avéré pas être le bon choix. On a été influencé par un nombre d'abonnés, par un truc comme ça. Et je pense que ça veut pas tout dire.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que t'as déjà regretté un poste ? Non. La quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Malheureusement, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que les réseaux sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    C'est les gens sur les réseaux qui sont trop influents.

  • Benjamin Gardien

    As-tu peur quand tu appuies sur le bouton publier ? Non. Est-ce que les réseaux sont une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non, pas pour moi.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que c'est une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'on doit tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Je ne pense pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ? Non. Est-ce qu'on a loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn à 50 000 abonnés à 30 ans ?

  • Marine Adatto

    C'est sûr.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux peuvent-ils jouer un rôle dans la simplification administrative pour les entrepreneurs ? Oui. Est-ce qu'il y a des questions sur lesquelles tu veux revenir ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Si tu devais recommencer à zéro, tu ferais quoi en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors, si je devais recommencer à zéro, dans la vie,

  • Benjamin Gardien

    dans... Dans ton business, mais ça peut être aussi dans la vie, de manière générale.

  • Marine Adatto

    Déjà, je pense que je ferais un métier physique. Oui. En fait, je ne sais pas pourquoi, j'aimerais bien couper du bois. Tu vois, je me dis... en fait le truc c'est que j'aimerais bien prouver qu'avec un peu de travail et tu vois un peu de faire différent tu es capable de prendre un business qui dans la majorité des cas ne gagne pas forcément d'argent tu as par les bûcherons par exemple je suis Je ne pense pas que tous les bûcherons roulent sur l'or. Mais je pense que si tu y mets un peu de marketing, un peu de savoir bien parler avec les gens, je pense que tu peux faire exploser une activité de bûcheronnage. Et en fait, j'aimerais bien prendre des métiers comme ça et me dire, j'ai plus trop envie de réfléchir. Il y a un moment donné, on se creuse la tête tout le temps. Le soir, tu es rincé parce que tu as bossé et tu as le cerveau qui fume. J'aimerais bien prendre un métier physique où tu réfléchis peut-être un peu moins et le transformer en un truc de ouf juste en mettant un peu de... Un peu plus de...

  • Benjamin Gardien

    Des méthodes que tu utilises aujourd'hui.

  • Marine Adatto

    C'est ça, dans un métier qui est plus digitalisé.

  • Benjamin Gardien

    Donc tu auras à nouveau le cerveau qui va fumer.

  • Marine Adatto

    Mais je me dis que ça me ferait un peu marrer de faire ça.

  • Benjamin Gardien

    Faire évoluer l'artisanat en métier digital.

  • Marine Adatto

    C'est ça, en essayant de rajouter une petite couche de ce qu'on fait actuellement dans un métier où on ne voit pas forcément ça. Et en fait, je me dis que c'est tellement différenciateur que ça serait... J'imagine ça facile par rapport à avoir des clients qui ont... Tu galères, tu n'as pas de connaissances là-dedans.

  • Benjamin Gardien

    Quelqu'un qui veut se lancer, là maintenant, dans la création de sa marque personnelle, qu'est-ce que tu lui donnerais comme conseil hyper actionnable ?

  • Marine Adatto

    Déjà, je reviens sur le truc d'avant, et aussi faire du sport plus tôt. Parce que ça, il y a cinq ans, je faisais 40 kilos de plus. Du coup, je me suis mis au sport et tout, et ça va être pas mal... à prendre en confiance de se sentir mieux dans son corps donc ça je le ferai différemment et alors en fait comme tout le temps je le dis c'est de se lancer c'est vraiment de prendre un bloc note d'écrire quelques idées et de commencer à publier, que ce soit sur n'importe quelle plateforme, et d'itérer le plus rapidement possible. Au début, je pense qu'il faut voir ce qui ne marche pas et abandonner. Les gens ont peur souvent d'abandonner des idées, d'abandonner des rituels, des machins comme ça. Si ça ne marche pas, il faut vite passer à autre chose et itérer. Donc vraiment, c'est se lancer, y aller le plus rapidement possible et faire évoluer sans avoir peur de laisser tomber.

  • Benjamin Gardien

    Quelle est la plus grande chose que tu as apprise grâce à ta communauté ? La plus grande leçon ?

  • Marine Adatto

    Que être humble, transparent et proche des gens, ça sert.

  • Benjamin Gardien

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense qu'au bout d'un moment il va y avoir un peu un nettoyage des gens qui racontent tout le temps la même chose, qui donnent des leçons aux gens sans forcément apporter de la valeur. Et en fait le truc c'est que moi je me dis tu vois je pourrais faire grossir mon compte beaucoup plus vite si je faisais du contenu. Clément. Par contre, je suis en train de me positionner en tant qu'expert de la micro-entreprise, en tant qu'expert d'un domaine de l'entrepreneuriat, etc. Et je me dis, au bout d'un moment, ça commence déjà à payer, bien plus que ça l'a payé il y a deux ans. Mais je me dis que ça va... continuer dans ce sens là, en fait tu peux le voir déjà dans d'autres domaines, ce que Booba a fait avec Magali Berda et tout bah hop ça fait un petit nettoyage des trucs des gens qui racontent des conneries, de trucs qui n'ont pas forcément par contre j'ai quand même un peu peur dans le sens où je me dis les jeunes maintenant tu vois enfin quand je discute avec des amis qui sont complètement en dehors de ça je vois, il croit à des trucs, c'est chaud. Tu fais un post, tu dis que t'es le meilleur, le numéro 1, tu te revendiques comme ça, et ils disent Ah oui, j'ai vu ça, t'es numéro 1, t'es truc, t'es machin. Alors qu'il suffit de le dire pour faire croire aux gens que t'y es. Et je me dis, tu peux faire avaler n'importe quoi à n'importe qui. Et ça, ça me fait un peu flipper avec le fait de ne pas checker les sources, de ne pas les regarder, de ne pas se renseigner. Quand je vois un truc, je vais direct sur Google, je regarde un petit peu, vite fait, je vois, tu vois 3-4 sites. racontent la même chose, ok, tu sais que c'est vrai. Par contre, je ne prends pas au pied des lettres le truc que j'ai vu sur Facebook parce que c'est marqué comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Ça en revient à l'autorité dont on parlait tout à l'heure, où dès que tu as une certaine audience, les gens te croient. Il faut faire attention quand même à ce qui est dit. Quelle tendance émergente on devrait surveiller, selon toi ? Hum...

  • Marine Adatto

    la création de contenu mais en format vidéo je trouve pas qu'on soit allé encore en fait j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après on est passé de vidéo youtube en fait je trouve ça assez intéressant j'ai été youtubeur dans le passé on faisait des vidéos de 10 minutes et on avait des fois 300 000 vues maintenant, c'est des vidéos de 15 secondes qui font 300 000 vues. Et d'un autre côté, tu vois des Squeezie qui font des vidéos d'une heure avec des prods monstrueuses qui font des 20, 30 millions de vues. Tu vois, j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après ça. Genre, comment ça va se passer ? Est-ce qu'on va revenir à des formats plus longs ? Est-ce que les jeunes qui n'arrivent plus à se concentrer plus de 5 minutes d'affilée vont enfin passer la barre de regarder une vidéo de plus de 10 minutes ? Tu vois, j'aimerais bien voir comment ça va évoluer.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ou l'évolution aussi des plateformes. C'est-à-dire que finalement... YouTube, ça a un peu remplacé le média de télé. C'est-à-dire qu'on sait que quand on a du temps, on va sur YouTube. Quand on est sur du snacking, on va sur du TikTok, on va sur du Insta. Quand on veut se renseigner maintenant, depuis surtout que Musk a fait collapse Twitter, on va plus sur LinkedIn. Mais c'est vrai qu'en fait, on voit émerger chaque réseau, chaque plateforme à sa particularité.

  • Marine Adatto

    Et j'ai vu que LinkedIn, quand tu cliques sur une vidéo, je ne sais pas si tu as déjà vu, tu peux swipe comme TikTok maintenant.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça y est,

  • Marine Adatto

    ça arrive. Ça arrive. Donc, tu vois, à voir. Parce que du coup, si LinkedIn commence à le faire, j'ai l'impression que ça va être la fin du truc. Donc, comment ça peut évoluer ? TikTok, ils avaient... l'air de dire qu'ils mettaient des vidéos de plus de 2 minutes et tout. Après, c'est vrai que maintenant, quand tu cherches un tuto, comment... Je ne sais pas, par exemple, je prends un truc qui m'est arrivé récemment, comment démonter un pneu de trottinette. Un truc tout bête. Soit tu vas regarder un short, parce que ça va être rapide et tout, et tu n'as pas envie de taper une vidéo de 20 minutes, le mec va blabla tes pendants 5, etc. Soit YouTube te met exactement au short code. à partir duquel la vidéo commence à être intéressante pour toi. Je ne sais pas si tu as déjà vu ça. Tu arrives sur la vidéo, il y a déjà 30 secondes d'intro qui sont passées, et hop, le mec commence à démonter le...

  • Benjamin Gardien

    Tu vois les moments qui sont les plus...

  • Marine Adatto

    Qui sont les plus revus et tout, donc vraiment...

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça s'adapte en fait au moment.

  • Marine Adatto

    Au moment, oui, c'est ça. Donc j'aimerais bien voir ce qu'il va y avoir après.

  • Benjamin Gardien

    Suivons, voilà. Quelle est la principale idée que tu aimerais que les auditeurs retiennent de notre échange ?

  • Marine Adatto

    C'est de se lancer. Vraiment c'est d'avoir le courage de se lancer en fait Tu vois, quand je parle à des entrepreneurs, c'est souvent des questions qui ne devraient pas exister. C'est comment faire ci, comment faire ça. C'est tout le temps, en fait, ils se posent tellement de questions, ils essayent d'anticiper un maximum de trucs. Alors qu'en fait, la solution, c'est juste de le faire. Une fois que tu le fais, faire des erreurs, c'est apprendre. Et vraiment, tu vois, les posts LinkedIn, je ne sais pas combien j'en ai publié depuis, peut-être 200. Il y en a peut-être 15 qui ont vraiment très bien marché. 5 ans de conflop et le reste c'est à peu près moyen et bah on va y arriver ça va marcher et Abby n'aurait pas pu se lancer si on n'aurait pas eu cette idée de se dire bah tu vois l'ultimatum c'était un mois on se lance dans un mois on est peut-être plus là la clé sous la porte on a renvoyé tout le monde et juste on a eu l'audace de le faire, l'audace qui est d'ailleurs une de nos valeurs parce qu'en fait on pense que faire les trucs ça suffit à être différent des autres tu vois Donc, lancez-vous.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. En fait, c'est les idées appartiennent à ceux qui se lancent.

  • Marine Adatto

    C'est ça. Et ce n'est pas parce que quelque chose existe déjà qu'il ne faut pas le faire. Les plus grosses capitalisations boursières mondiales, c'est Apple. Combien il y a de marques qui font des téléphones ? Combien il y a de marques qui font des ordinateurs ? Enfin, tu vois, ça ne les empêche pas. Mais juste, ils ont créé une secte à ce niveau-là de gens qui ont des valeurs qui ressemblent à Apple. C'est ça, tu vois, nous, on essaie un peu de créer cette secte d'indépendants. Enfin, c'est un gros mot. Collectifs. Collectifs, indépendants, qui ont des valeurs qui nous représentent. Et nous, c'est bienveillance, audace et performance. Donc, tu vois, on essaie de véhiculer ça. Et je pense que c'est ce qui ressort de mon personal branding. C'est ce qui ressort de la communication de la marque. Et voilà.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Marine Adatto

    Tu m'as beaucoup posé de questions.

  • Benjamin Gardien

    Oui, t'as vu ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne sais pas. Non, pas forcément. C'était complet ? C'était très complet.

  • Benjamin Gardien

    Alors, j'en ai une dernière. Qui nommes-tu à ta place pour un prochain épisode, pour parler de Marc Personnel ? Et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Monsieur Théolion.

  • Benjamin Gardien

    Monsieur Théolion.

  • Marine Adatto

    Oui. Ok. Je pourrais te faire une intro, d'ailleurs. Théo qui est une personne incroyable, en fait c'est une des rares personnes sur notamment LinkedIn qui a énormément d'abonnés et qui a réussi à rester d'une gentillesse et d'une humilité folle quand tu parles avec lui. Tu vois, lui en termes de boîte, il est à un stade plus avancé que Abby et en fait quand on discute avec lui, il nous pose des questions et tout, tu vois, il essaie de transposer un petit peu ce qu'on vivait nous dans sa boîte et tout et il s'intéresse. malgré son stade qui est plus avancé et je trouve que l'humilité qu'il a réussi à garder, être humble comme il est, c'est une des qualités que je trouve assez essentielles quand tu es entrepreneur. Et du coup, j'aimerais bien voir ce que c'est, parce que c'est un des précurseurs. aussi de la série road to one million one million d'abord après c'est devenu telle mais y en a c'est ça et voilà bah du coup nous on avait bossé avec kodak kaby grâce à son personnage branding donc bien une preuve que faire du personnel morning ça rapporte des clients et leur qu'est ce que tu attends de lui bas qui nous explique comment il s'est lancé ok parce que lui je sais qu'il avait fait beaucoup de youtube aussi au début tout ça donc et ce qui est cool c'est qu'il est un peu en train de transposer ça en vraiment recueil personnel tu as je sais qu'ils parlent de beaucoup de sport de trucs comme ça et en fait comment il a réussi à se convaincre de que ça pouvait être bénéfique à lui tu vois ce est-ce que c'est plus bénéfique à Koudak qu'à lui maintenant ? Je pense pas. Je pense que c'est plus bénéfique à lui personnellement.

  • Benjamin Gardien

    Ok, Théo t'attend alors. Théo le prochain. Merci beaucoup Benjamin pour cette discussion. C'était très intéressant. Merci d'être venu en plus à Paris pour ça.

  • Marine Adatto

    J'ai fait l'effort de sortir de Nancy. Venez à Nancy.

  • Benjamin Gardien

    Venez à Nancy, exactement. Merci beaucoup et moi je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir. Merci. Merci beaucoup.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • De YouTube au lancement d'Abby

    01:16

  • Premiers pas d'Abby et stratégie de contenu

    15:49

  • La communauté Abby : un pilier central

    25:03

  • Marque personnelle et authenticité

    29:31

  • Conseils et erreurs à éviter pour les entrepreneurs

    35:17

  • L'importance de la communauté dans le développement d'Abby

    41:24

  • Création de contenu : partage d'expérience et bonnes pratiques

    43:59

  • Réseaux sociaux : impact, inspiration et authenticité

    01:06:31

  • Chapitre 10

    01:27:58

Description

À 12 ans, il démontait des iPods pour s’offrir des McDo. À 22 ans, il plaque tout pour créer Abby, l'outil qui facilite la vie des indépendants. Mais derrière le succès d’Abby, il y a une arme secrète : sa marque personnelle.


Dans ce nouvel épisode, Benjamin nous raconte comment sa prise de parole sur LinkedIn a tout changé. Pourquoi il s’est lancé, comment il s’y prend, et surtout ce que ça lui a apporté, à lui comme à son projet.


Pourquoi écouter ?

  • Parce que si tu te dis que la marque perso, c’est juste pour les influenceurs, Benjamin te prouve que non.

  • Parce que sa méthode est simple, applicable, et qu’il n’a rien à cacher.

  • Parce qu’il te montre que LinkedIn, ce n’est pas juste un réseau : c’est une opportunité de dingue si tu sais t’en servir.


Ce que tu vas apprendre :

  • Pourquoi construire ta marque perso, c’est le meilleur investissement que tu puisses faire.

  • Les clés pour créer du contenu qui résonne et attire les bonnes personnes.

  • Comment batir sa communauté et ce que ça lui a permis de réaliser, concrètement.

  • Sa vision pour l’avenir et pourquoi c’est maintenant qu’il faut prendre la parole.

Benjamin partage tout, sans filtre : ses réussites, ses doutes, et ce qu’il ferait différemment. Pas de bullshit, juste de la valeur.


Fonce écouter cet épisode si :

  • Tu veux te lancer mais tu n’oses pas.

  • Tu penses que "LinkedIn, c’est pas pour moi".

  • Ou tout simplement, parce que tu veux avancer et te démarquer.


Tu veux aller plus loin ? 


Si tu veux contacter Benjamin, c'est ici :


👉🏼 https://www.linkedin.com/in/benjamin-gardien/


👉🏼https://www.instagram.com/app_abby/


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Dato, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Son aventure entrepreneuriale a commencé à 12 ans avec une chaîne YouTube et des réparations de téléphone. Son objectif ? L'indépendance financière. Plus tard, en école d'ingénieur et stage en poche, il réalise que le salariat n'est pas fait pour lui et se lance dans l'entrepreneuriat, codant la nuit et étudiant le jour. En 2021, avec ses trois meilleurs amis, il fonde Abbey avec une promesse forte Libérer les indépendants du cauchemar administratif. Leur vision est limpide, avec les bons outils, tout le monde peut devenir entrepreneur. C'est l'histoire d'un homme qui s'est donné une mission, offrir aux entrepreneurs liberté et indépendance et qui a choisi de partager cette aventure sur les réseaux sociaux. Salut Benjamin Gardien.

  • Benjamin Gardien

    Je n'aurais pas fait mieux pour résumer le parcours. Salut Marine.

  • Marine Adatto

    Je ne me suis pas trompée ?

  • Benjamin Gardien

    Tout est parfait.

  • Marine Adatto

    Merci. Merci d'être avec nous aujourd'hui Benjamin, c'est un plaisir de te retrouver. C'est un plaisir de te recevoir. Pour commencer, donc j'ai un peu commencé dans l'intro, qui es-tu ?

  • Benjamin Gardien

    Alors comme tu l'as dit, moi mon aventure a commencé à 12 ans, donc je suis quand même entrepreneur je dirais, parce que c'est quelque chose que j'ai depuis que je suis tout petit. Donc entrepreneur avec une casquette d'ingénieur informatique, c'est ce que j'ai fait pendant mes études. Voilà, et puis du coup j'ai grandi et je suis vraiment entrepreneur à temps plein maintenant. J'ai cofondé donc Abie avec mes trois meilleurs amis et associés et on dirige maintenant une boîte avec un peu plus de 20 employés. Donc voilà, je suis entrepreneur, mais je suis aussi sportif à côté. Personnellement, voilà globalement un peu ce que je fais dans la vie.

  • Marine Adatto

    C'est un bon résumé et en fait, tu as eu une appétence pour le contenu finalement depuis toujours, puisque quand tu as 12 ans, tu as lancé ta chaîne LinkedIn, ta chaîne YouTube, excuse-moi. tu te démocratisais c'est ça ? tu t'expliquais les concepts ?

  • Benjamin Gardien

    en fait j'étais donc déjà à l'époque avec un de mes associés Corentin on était déjà en binôme et en fait on expliquait comment faire des petites bidouilles sur l'iPhone l'iPod Touch à l'époque je sais pas si tu te souviens de ces appareils ça a commencé avec un iPod Touch 4 je crois et en fait on expliquait comment craquer l'iPod comment avoir par exemple modifier ton score sur Doodle Jump pour être le meilleur dans la cour du collège à l'époque donc on pouvait faire ça En fait, on expliquait. Donc, on a commencé. On a codé notre premier site web à 13 ans avec des trucs. Tu vois, on mettait en avant l'actu de l'iPhone. Dès qu'il y avait des keynotes d'Apple et tout, on faisait des articles, des machins comme ça. Et en fait, au bout d'un moment, ça a pris et on générait de l'argent avec les revenus AdSense. Et on s'est dit, tiens, c'est un truc, on va continuer, on va continuer. On a gagné, je pense, peut-être un an. 1000 euros à l'époque, mais quand t'as 12-13 ans, c'est pas mal. Et on était sponsorisé par un mec qui vendait des coques à l'époque. C'était en 2012, je crois, qu'on a fait ça. Donc on avait déjà réussi à se faire sponsoriser. Il nous avait donné les coques, il ne nous payait pas, mais c'était un peu le début. Et en fait, ça nous a appris à nous débrouiller. Tout simplement, à côté, on réparait des iPhones. Donc on prenait la responsabilité de démonter le téléphone, c'était pour changer les écrans. dans l'objectif de faire des trucs après c'était vraiment dans l'objectif j'avais un scoot, c'était pour aller manger au McDo à Nancy en scoot avec mon meilleur ami c'était pour pouvoir sortir, être un peu libre la liberté financière et de pouvoir faire des trucs dès le plus jeune âge ça me fait penser à ces histoires il a commencé avec un trombone, il a fini avec une Ferrari c'était un peu ça c'était vraiment on y passait un temps phénoménal déjà même quand on était... au lycée, en fait, le week-end, on codait. Pendant que les autres, ils allaient faire la fête, je sais pas quoi, traîner les rues. Nous, avec Corentin, on passait notre vie à coder. Vraiment, le cliché du geek, on avait le côté social un petit peu quand même, où on organisait des trucs. Mais tu vois, quand on organisait des fêtes à 15-16 ans, on invitait 100 personnes. Et tout le collège voulait venir à nos fêtes parce qu'on faisait des trucs de ouf, on avait 15 ans. Arriver à avoir des trucs que normalement il fallait avoir 18 ans pour avoir, c'était sympa de manière générale. Et on a gardé ce truc de se dire, on ne fait pas les choses à moitié, si on fait quelque chose, c'est à fond dans tous les domaines, dans les domaines perso, dans les domaines pro, ce n'est pas à moitié, tu ne commences pas un truc pour te dire non, on abandonne.

  • Marine Adatto

    Mais vous êtes capable de faire des étincelles avec des bouts de ficelle au début.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Je pense que c'est ce qui explique aussi la réussite d'habit. On est parti vraiment d'une sale histoire. Et en fait, avec un peu la révolte intérieure, on a créé un truc qui maintenant nous dépasse complètement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi cette histoire ?

  • Benjamin Gardien

    Alors en fait, le truc, c'est qu'on a toujours bossé avec mes trois meilleurs amis. On a toujours bossé tous ensemble quand on était étudiants. On était freelance l'été surtout. Et à la suite de nos études, on a monté une SAS pour s'associer. En fait, c'était vraiment la suite logique. Et on développait des applications web et mobiles, ce qu'on savait faire de mieux vu qu'on est ingénieur informatique. Et du coup, ça, ça a commencé pendant le Covid. Donc vraiment, on s'est lancé pendant le Covid. Et au bout d'un an, on bossait avec un gros client. Et en fait, le client-là a voulu nous racheter et nous incorporer dans la boîte pour devenir son service de développement interne. Le truc, c'est que nous... On avait un problème quand on bossait sur des projets qui n'étaient pas à nous, c'était de réunir l'ensemble des personnes avec une vision commune. On n'arrivait pas, en faisant du service, à se dire Ok, le service marketing, il bosse pour la boîte, le service dev aussi. Et réunir ces personnes-là avec une vision commune. Ça, on n'a jamais réussi à le faire. Donc on s'est dit Tiens, on va être intégrés à une entreprise qui a un produit, un projet unique, et tout le monde va bosser autour de ce projet-là. Ça, ça nous a vraiment séduit de ouf. Au bout de deux mois... On n'était toujours pas associés alors qu'on avait tout largué, tous nos clients. On faisait 400 000 euros la première année, tu vois. On a tout quitté, tout coupé. Tous nos clients, on leur a dit, écoutez, on arrête notre activité. On les a redirigés vers d'autres prestataires. Et on a vraiment tout arrêté. On ne gagnait plus un centime du jour au lendemain. Avec 40 000 euros de charges quand même fixes par mois. Donc c'était quand même déjà assez conséquent à l'époque. Et en fait, au bout de deux mois, toujours pas d'association, toujours rien. Et le troisième mois, après des négociations longues, bizarres, on aurait déjà dû s'inquiéter, mais à l'époque, on avait quand même...

  • Marine Adatto

    Vous aviez quel âge ?

  • Benjamin Gardien

    On avait 22, donc aucune expérience entrepreneuriale d'association, de choses comme ça.

  • Marine Adatto

    Et pas de conseils non plus autour de vous ?

  • Benjamin Gardien

    Non, on n'avait pas trop d'argent, donc les avocats, ça coûte cher, experts comptables, c'était... Non, ça n'allait pas. Et au bout du troisième mois... le pack d'associés est prêt on fait une dernière réunion pour le relire et là on ramène des sujets sur la table qui n'avaient pas été résolus et là une des deux personnes ils pètent un plomb ils avaient plus de 30 ans à l'époque t'aurais cru un sketch c'était vraiment vous êtes n'importe quoi des mots d'oiseau dans tous les sens et là le deuxième associé le premier il part il claque la porte, il part Et le deuxième, il rigole, il dit Oh, il fait juste une crise, on croyait qu'il rigolait au début. Et en fait, non, il était super sérieux, vraiment. Genre, il a pété les plombs, il comprenait pas ce qu'on demandait et tout. Et en fait, à partir de là, l'autre a dû négocier avec le deuxième associé de la boîte. Et une semaine après, il nous rappelle, et en fait, il change complètement les termes de l'association. Ça faisait trois mois qu'on gagnait plus d'argent, trois mois qu'on payait 40 000 euros, alors qu'ils avaient dit qu'ils assuraient le serveur. Trois mois qu'on bossait pour eux, sans... aucun papier de signé, donc tu vois vraiment une erreur qu'on reproduirait plus du tout maintenant. Et ils changent complètement les règles du jeu. Ils disent, non, en fait, on s'associera s'il y a ça, ça, ça, ça, ça dans 6 mois. Et là, on se dit, c'est bien, vous changez les règles du jeu alors que la partie elle a déjà commencé, c'est pas comme ça que ça se passe. Du coup, un samedi, on réunit tout le monde, on leur explique ce qui se passe, plus du management horrible, vraiment du micro-management, que ce soit avec nous. normalement on était censé être dirigeant d'entreprise on se retrouve micro-manager un enfer et là on réunit tout le monde on leur dit bah écoutez y'a rien de signé dans tous les cas c'est que du vent y'a rien eu on se barre mais là c'est un coup de poker dans un mois on peut être là si le truc qu'on décide de faire ensemble ne marche pas voilà donc là on commence comme ça on a voté à main levée 12 Personne 12-0 pour 11 bars maintenant, donc ça c'était un samedi matin. Le lundi on leur annonce, on leur dit écoutez on a pris la décision, c'est fini, démerdez-vous avec votre projet. Et voilà comment a été lancé Abbey, on s'est concerté, on s'est dit qu'est-ce qu'on sait faire de mieux. On a été indépendant, on connaît les problématiques, on a bossé pour des clients qui faisaient de la facturation et tout. On connaît le marché de la facturation, tout ça, de l'indépendant de manière générale. Et on s'est dit bah... C'est ce marché-là qu'il faut qu'on vise.

  • Marine Adatto

    Et donc avec votre équipe de 12 personnes, c'était finalement le prolongement de la SAS initiale qui est devenue ABI.

  • Benjamin Gardien

    Qui est toujours la même SAS. Il nous restait 50 000 euros, peut-être un peu moins, au bout du troisième mois sans avoir été payé. Oui,

  • Marine Adatto

    vous avez quand même un petit peu de...

  • Benjamin Gardien

    On avait de la trésor, on avait fait 400 000 la première année. Donc on avait quand même généré 400 000 avec 12 personnes, dont seulement 6 CDI, dont nous, où on se payait 600 euros à l'époque. Donc tu vois, c'était beaucoup de marge. Donc ça nous a permis. En fait, on leur a dit, on a un mois de trésor. Voilà. Vous savez dans quoi vous embarquez, vous pouvez partir maintenant si vous le voulez. Tout le monde a continué. Le deuxième mois et demi, ils n'ont pas été payés. Tout le monde a été payé à la fin, mais ils ont été payés en peut-être 3-4 fois. Donc on faisait des virements toutes les semaines, des salaires et tout. Des salaires américaines ? Vraiment, tu vois, des personnes incroyables. Ils nous ont soutenus. D'ailleurs, le noyau central des personnes-là ont été prolongés en CDI. Massiemo, Lou... qui était alternante, mon directeur des partenaires à Louis qui était alternant, Romain notre graphiste. On a gardé toutes ces personnes qui ont été stagiaires alternants et maintenant, ils sont là. Ils ont des BSPCE d'habits et tout. C'est vraiment incroyable d'avoir pu faire ça.

  • Marine Adatto

    Vous aviez un mois pour que ça vive. Qu'est-ce que vous avez fait ?

  • Benjamin Gardien

    Beaucoup de choses. Déjà, on a trouvé un nom. Ça paraît être rien, mais... Alors, Abby, ça vient du... Donc, on a brainstormed trois jours quand même pour trouver ce nom. Je pense qu'on a bien fait parce qu'il sortait très, très bien. Et on nous a déjà dit que c'était cool. On est passé vers tous les noms possibles. Il y a eu du Brigitte, n'importe quoi. Et en fait, on a trouvé Ability. Ability, c'est redonner le pouvoir aux entrepreneurs d'être indépendants, de faire leur truc par eux-mêmes, tu vois. Et en fait, Ability, ça sonnait un peu long. Ça sortait un peu compliqué et tout. Du coup, au bout d'un moment, il y a quelqu'un qui a dit Bon, on coupe la porte en deux. ABI c'est trop bien, on s'est dit ABI, ABI, puis à force de le répéter, ça sonnait vraiment bien et du coup on a gardé ce nom, donc ça c'était pendant le mois. Et en fait ce qui s'est passé c'est que pendant que nous on marketait le produit, on allait chercher, pas des premiers utilisateurs mais des premières intentions d'utilisation d'un logiciel comme on voulait créer, Nicolas, le CEO, il a été contacter toutes les personnes avec qui il avait fait du business de près ou de loin. et notamment son maître de stage aux états unis donc il a eu la chance de faire un stage dans la silicon valley vraiment à côté de l'europe du ring d'apple de facebook et tout fin c'était vraiment un environnement très très start up et là il a bossé dans l'incubateur qui a créé whatsapp enfin tout vraiment un truc un truc de ouf et en fait le maître de stage qu'il avait à l'époque a revendu sa boîte vraiment à la fin de du stage tu vois Et du coup, on l'a appelé, on lui a dit, écoute, on a le projet là, machin et tout. On recherche des investisseurs, des business angels qui croient en nous et tout. Et au bout d'un mois, on a réussi à le convaincre. Et du coup, il a mis 100 000 dollars dans la bille. Son associé de l'époque qui avait revendu et qui avait des parts a mis 20 000. Et alors, on a trouvé deux autres investisseurs. Un autre, c'était une relation d'un de nos employés. Donc, son beau-père ou... Bon. Et le deuxième, c'est sur TikTok. Alors ça, c'était incroyable. Nicolas, il voit la série américaine Comment faire un business à 1 million en 30 jours Il se dit Ok, je vais faire la même chose. Ça va nous rapporter nos premiers utilisateurs, générer de l'interaction. C'est un truc un peu touchy, viral. Il fait la première vidéo et là, il la publie. Son téléphone, il explose. Mais vraiment, ça fait ding, ding, ding Au bout de deux heures, il y avait 200 000 vues. Un truc qui est parti viral de fou. Je crois qu'elle doit avoir 400 000 à l'heure actuelle. Et en fait, il a fait ça pendant 30 jours. Et au bout du cinquième jour, on reçoit un message sur LinkedIn un dimanche. Donc, c'était la nuit du dimanche au lundi à 3h du mat. Il y a un mec qui lui envoie un message. Il dit, j'ai vu tes TikToks, je trouve ton énergie incroyable. Il faut qu'on se parle. C'est tout. On prend rendez-vous. Donc, on voit ça à 8h. On lui envoie un message. À 8h, le mec était déjà réveillé. On cale un rendez-vous à 15h. Il échange avec Nico. Il dit, ouais, c'est trop bien. Est-ce que je peux voir ton CTO ? Donc, vraiment la partie technique de la boîte, parce qu'on avait vendu un produit technique, tu vois. Il discute avec le CTO. Et au bout de 10 minutes, il dit, ouais, c'est bon, laisse tomber. Je mets 50 000 balles.

  • Marine Adatto

    Incroyable.

  • Benjamin Gardien

    Voilà. Donc, on a réussi à trouver nos 4 premiers investisseurs qui ont mis 200 000 en tout, comme ça. Mais tu vois, on dit les premières levées de fonds, c'est la famille, les amis. et les fous c'était les 4 fous 4 tarés, ils ont mis 200 000 euros à 4 on avait rien, pas d'utilisateur un powerpoint une vision qui est complètement différente de ce qu'on a maintenant Et ils nous ont fait confiance. Ils ont dit, ok. Et puis, ils ont eu... L'histoire est en train de montrer qu'ils sont plutôt contents. Ils ont déjà fait un beau multiple qu'on va essayer de leur rendre encore plus beau. Mais ouais, c'est parti comme ça. Donc ça, c'était le premier mois. Et tu vois, en fait, les gens ont dû être payés en 3-4 fois parce que le temps de faire les papiers. Donc on a utilisé ce qu'on appelle des BSAR. Ce sont des bons de souscription avec accord d'investissement rapide. Et en fait, du coup, ils ne s'étaient même pas associés. En gros, c'est un bout de papier qui dit que tu vas devenir actionnaire quand la boîte fera une autre levée de fonds. Et du coup, voilà ce qui s'est passé dans le premier mois d'Abi. Et on a eu l'argent. On a lancé Abi officiellement le 1er avril 2021. La première version du logiciel est sortie le 1er mai.

  • Marine Adatto

    Ah oui, vous avez bien charbonné.

  • Benjamin Gardien

    On a charbonné, oui. Il y a eu beaucoup de café. Alors, on est trois amis. Parmi les quatre, on est trois... resté très technique. Le premier mois, c'était nuit blanche. C'était nuit blanche. On bossait vraiment très vite. Et du coup, on a sorti la première version le 1er mai et on a eu les 200 000 le 1er juillet. Donc voilà, tu vois, en attendant, on a récupéré quelques sous de trucs qui n'avaient pas été payés d'avant. Enfin, tu vois, ça s'est fait un peu comme ça. Mais ça a été assez stressant, cette première exécution.

  • Marine Adatto

    Mais belle, j'allais dire. pirouette, c'est quand même beaucoup plus qu'une pirouette. Là, vous avez quand même bien remis le cap. Et alors, toi et ton associé aussi, vous jouez avec les réseaux sociaux aussi pour faire connaître Abby. Toi, tu t'es lancé sur LinkedIn. Tu me disais, j'ai oublié, pardon, à quel moment ?

  • Benjamin Gardien

    Je pense qu'il y a un an et demi. Il y a un an et demi ?

  • Marine Adatto

    Pourquoi tu t'es lancé sur LinkedIn ? Qu'est-ce que tu avais en tête à ce moment-là ?

  • Benjamin Gardien

    Bah... En vrai, au début, je l'ai fait un peu comme ça. Je me suis dit... Je voyais qu'il y avait des gens qui créaient du contenu sur LinkedIn. Je me suis dit, vas-y, c'est un truc, ça a l'air de me faire... Enfin, ça m'intéressait, j'aimais bien lire les trucs et tout. Et j'aime bien... Alors, quand j'étais pioche, j'aimais beaucoup lire. Et j'aime beaucoup écrire aussi. Genre, c'est un truc, ça me... Enfin, tu vois, j'aime bien raconter ma vie, tout ça. Et du coup, je me suis dit, vas-y, sur LinkedIn, il y a des gens qui créent du contenu autour de... Alors, très micro-entreprises, tout ça. Et je me suis dit, bah... Je pense que maintenant qu'Abi est un peu plus gros, je me sens légitime pour faire du contenu autour de la micro-entreprise et de l'entrepreneuriat un peu plus large. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancé sur LinkedIn. Je n'avais pas d'arrière-pensée business ou rien du tout de base. C'était juste, je me suis dit, vas-y, je vais voir ce que ça donne.

  • Marine Adatto

    Et documenter aussi ton parcours.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. Le truc, c'est que nous, on a été un peu biberonné, enfin un peu, on a été complètement biberonné à la sauce Oussama Ammar. et les vidéos de TheFamily et je me suis dit si à mon échelle je peux rendre un peu le truc pas startup mais vraiment axé freelance et tout parce que nous on a eu justement cette progression qui est assez intéressante je trouve on était étudiant puis freelance puis associé dans une SAS puis startupeur donc on a vraiment connu tout le parcours un petit peu l'évolution donc je me suis dit vas-y je pense que j'ai des trucs indires intéressants qui vont aider des personnes on y va et on verra ce que ça donne

  • Marine Adatto

    Est-ce que tu t'es fixé des limites ?

  • Benjamin Gardien

    Ouais, de temps quand même. J'essayais de ne pas y passer plus de trois heures par semaine. Parce que surtout au début, en fait au début ça te fait un peu culpabiliser parce que tu te dis mais est-ce que ça apporte vraiment des choses à la boîte ? C'est du temps que je pourrais faire. Donc ce que je faisais, c'est que je le faisais le week-end. Parce que dans tous les cas, le week-end on travaillait. Alors on travaillait toujours un peu de temps en temps le week-end, mais on travaillait plus en mode chill. On discutait plus de sujets de fond ou des trucs un peu moins importants le week-end. Et du coup, je me suis dit, je vais caler cette période-là dans le week-end. Et j'essayais d'avoir toujours un mois de contenu d'avance. Ce qui me permettait d'être assez flex. Si jamais il y avait un week-end où j'étais occupé, où je faisais autre chose, du coup, j'avais toujours de l'avance pour faire ça. Mais c'est comme ça, ouais. Sérieux, au début, tu te dis, est-ce que ça va vraiment apporter des choses ? Est-ce que les trois heures que je fais ça, je ne pourrais pas passer à faire autre chose ? C'est les questions que je me suis posées. Je pense que j'ai eu raison de le faire maintenant, mais c'est compliqué de se dire, ça va être rentable dès le début. Oui.

  • Marine Adatto

    Oui, de toute façon, c'est un jeu à long terme.

  • Benjamin Gardien

    Il ne faut pas se dire, je vais trouver des clients demain. Je ne sais pas si se dire, je vais trouver des clients. Alors, il y en a qui le font, mais moi, je ne ferai pas que du branding personnel pour trouver des clients.

  • Marine Adatto

    Alors, pourquoi tu le fais ?

  • Benjamin Gardien

    Pour déjà ce genre d'opportunité, comme je disais aujourd'hui, j'adore intervenir dans les podcasts, partager un peu ce que je fais. Vraiment, c'est ça, en fait, ça crée. Tu vois, nos investisseurs, ils voient ce que je publie, ils voient la boîte grossir. J'aime beaucoup aider les gens, dans le sens où quand on était à l'école, avec déjà mes trois associés, on faisait un truc qui s'appelait Exar pour les nuls. Alors en gros, Exar, c'était le nom des gens de l'école. Et on avait fait encore une chaîne YouTube et des cours en présentiel pour aider les gens qui avaient des difficultés dans notre promotion. Tu vois, genre vraiment, même des gens d'au-dessus qui n'avaient pas compris certaines notions, on animait un cours de 40 personnes, tu vois, c'était quand même déjà plutôt cool. Et on faisait des vidéos en ligne. sur vraiment, alors là c'était vraiment de la programmation pure pas du tout sur l'entrepreneuriat mais vraiment du code et tu vois en fait on a toujours kiffé faire des formations, des trucs comme ça quand j'étais étudiant c'était première année je crois j'étais donné des cours d'informatique dans une maison de retraite alors là niveau développement de la patience t'es au summum de ce que tu peux faire parce que c'était dur donc on leur apprenait à servir de tablette Alors, ce n'était pas maison de retraite, c'était foyer résidence. Donc, tu vois, c'était des personnes qui étaient assez autonomes encore. Et du coup, avec Nicolas, on leur expliquait comment envoyer un email, comment télécharger des jeux, comment... Tu vois, eux, c'était garder le contact avec leurs petits-enfants, tout ça. Donc, on leur expliquait tout ça. Et du coup, en fait, je kiffe partager les choses et tout. Et je me suis dit, tiens, c'est une bonne manière de... Transmettre. Oui, de transmettre, c'est ça. Moi, quand je vois des commentaires qui disent, ah oui, tu m'as débloqué et tout, je me dis, tiens... C'est cool. Et aussi, je me souviens d'un truc, c'est que tu vois, des fois, les vidéos motivation et tout, j'étais un peu contre ça avant. Je me disais mais c'est quoi, pourquoi les gens regardent des vidéos motivation et tout. Et en fait, il y a un moment, j'étais bloqué. Alors je ne sais plus sur quel sujet. Et j'ai vu une vidéo de quelqu'un qui expliquait vraiment le truc en disant bah tiens, pour te débloquer de ça, tu fais ça. Et je me suis dit mais en fait, c'est ça, c'est le contenu que tu fais. J'avais du mal à le positionner. Tu vois, j'ai des gens. qui sont entrepreneurs depuis dix ans qui me suivent, qui sont entrepreneurs depuis deux mois, et d'autres qui n'ont même pas créé leur boîte. Et je me disais, mais comment tu fais pour faire du contenu qui plaît à tout le monde ? Bah c'est pas possible. Et alors, en fait, le poste, il va parler aux personnes qui sont dans le moment-là, en ce moment, et tu vois, des fois j'ai des commentaires du style, ah trop bien ce que tu racontes, ça m'a complètement débloqué, du coup je vais faire ça. Et là tu vois, tu te dis, bah tiens, t'as aidé la personne-là. Par contre, il y a des gens, ils sont entrepreneurs depuis dix ans, ils s'en foutent de savoir comment créer une boîte et tout, ils l'ont déjà fait, ils n'en ont plus besoin. Mais de débloquer certaines personnes à certains moments, c'est vraiment ouf, je trouve. Oui.

  • Marine Adatto

    Alors, Abyss est devenu aussi un peu une communauté. Oui. Vous avez des milliers d'utilisateurs et de clients. Est-ce que ça a été un point de départ ou une finalité ?

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça a été un point de départ. La communauté, c'est vraiment... Il y a des investisseurs qui n'ont investi que pour la communauté. Parce qu'ils ont dit, tiens, il y a une boîte B2B. Alors, nous, c'est B2B. B2C parce que c'est quand même vraiment très axé consumer, on est sur des indépendants qui ressemblent vraiment, qui ont des habitudes d'achat très consumer et en fait alors ça a commencé par quelque chose je sais pas si t'as trouvé dans ta petite enquête c'est le forum des auto-entrepreneurs sur Facebook

  • Marine Adatto

    Ah non, je n'ai pas allé sur Facebook mince !

  • Benjamin Gardien

    On est un des plus gros forums de France et je crois qu'il y a 45 000 personnes dedans et en fait au début ça a commencé comme ça la communauté on avait le groupe, très vite on a atteint je pense 10 000 personnes et on répondait à des questions C'était très axé création d'entreprise, parce qu'au début, Abbey était très axé sur la création d'entreprise avant de devenir un logiciel complet sur la gestion. Et en fait, on répondait à des questions. Comment on fait pour créer ma boîte ? Qu'est-ce que je dois faire ? Quand est-ce que je dois déclarer mes revenus ? Enfin, tu vois, toutes les questions que tu te poses au début. Et ça a créé... En fait, on s'est dit, aider les gens, même si c'est gratuit, à la fin, tu vois, ça a apporté des gens à Abbey en tant qu'utilisateur payant. Donc, on a commencé par Facebook. Ensuite, on a été sur Discord. Là, on a ramené, alors ça, ça s'est fait, je pense, un an et demi après, on a ramené nos brainlovers. Vraiment, c'était les gens qui étaient sur Abbey depuis le début. Donc, on a commencé, je pense, il y a des gens, 1er mai 2021, ils étaient déjà sur Abbey, tu vois. Et ils sont venus sur Discord. Donc là, c'était vraiment les gens qui nous soutenaient de fou et tout. Et après, là, très récemment, on a arrêté Discord. Enfin, on a changé un peu de support. On est passé sur Discourse. Peut-être tu vois un peu. Non, j'avoue. Finery. ou un truc comme ça, l'app de trading et tout. En fait, ce qui est bien avec Discourse, c'est que tu as des sujets. Quand les gens posent des questions, tu peux les retrouver sur Google. Ce qui n'était pas possible avec Discord. C'était très cloisonné à Discord, tu vois. Par exemple, comment faire une facture sur Abie ? Tu vas avoir nos articles d'aide, mais tu auras aussi les discussions qu'il y a eu dans la communauté. Ce qui permet forcément d'être...

  • Marine Adatto

    Tu as un référencement ici.

  • Benjamin Gardien

    Un référencement. Et le forum était beaucoup mieux organisé pour poser des questions, etc. Et c'est aussi une source de contenu pour moi. parce que tu vois les gens discutent comment facturer à l'étranger, comment faire des trucs comme ça et moi derrière je peux récupérer des idées et en faire des post-lignes t'as une manne d'idées là-dedans extraordinaires elle est folle je vais encore plus l'exploiter parce que tu vois ça fait 3 mois je crois qu'on l'a lancé ça commence seulement à bien prendre où il y a pas mal de gens dessus Donc ouais, en fait, toutes les questions pointilleuses, elles sont sur ce support-là. Mais c'est vraiment ce qui a fait la force d'Abi, c'est la communauté, le partage, l'entraide. Je pense que c'est ça qui nous a vraiment aidé à grossir rapidement.

  • Marine Adatto

    Depuis le jour 1.

  • Benjamin Gardien

    Ouais, vraiment, le forum a été lancé le 1er avril 2021. D'ailleurs, celui qui a trouvé le nom, je pense que c'est ce qui nous a aidé de fou, parce que tu vois, la cible auto-entrepreneur, le forum... des auto-entrepreneurs, forum, le mot forum je pense ça aide beaucoup c'est puissant comme truc vraiment, je te dis, on a dépassé des groupes qui sont là depuis 10 ans des historiques qui sont là depuis 10 ans on a 45 000 membres, si bien qu'on a dû un peu le restreindre, parce qu'en fait ça partait un peu dans tous les sens, t'avais du spam, des trucs un peu insupportables donc on a une équipe de modo, je crois de 5-6 personnes qui font un taf c'est beaucoup 5-6 personnes et quand je te dis qu'il y a de l'activité, je pense il y a 200-300 interactions par jour sur des posts, des commentaires. C'est très, très actif. Mais vraiment, là, on l'a un peu mis de côté parce que c'est très axé création d'entreprise et nous, on n'est plus trop là-dedans. On est plus dans la gestion, le logiciel de gestion.

  • Marine Adatto

    Et vous n'allez pas faire, en tout cas, élargir les sujets pour que ça puisse servir de l'air ?

  • Benjamin Gardien

    C'est compliqué. La cible qu'on cible actuellement, elle n'est plus sur LinkedIn. C'est pour ça que mon compte marche plutôt bien. Les campagnes d'influence qu'on a pu faire sur LinkedIn ont super bien marché parce que notre cible est sur LinkedIn. Elle est vraiment le cœur de cible d'Abby. Alors qu'au début, elle était plus sur Facebook parce que tous les créateurs d'entrepreneurs vont plus traîner sur Facebook que sur LinkedIn. Peut-être qu'après, ils vont découvrir LinkedIn. Une fois qu'ils se seront lancés, qu'ils auront vu quelques podcasts comme celui-ci ou qu'ils auront rencontré d'autres entrepreneurs qui se sont aussi lancés sur LinkedIn. Et là, en général, il passe le pas. Donc, notre cible n'est plus trop sur Facebook actuellement.

  • Marine Adatto

    C'est quoi ta définition de la marque personnelle ?

  • Benjamin Gardien

    Alors, marque personnelle, c'est assez ambigu parce que ça devient plus des marques pro-personnelles. Parce qu'au final, on me connaît. D'ailleurs, on me l'a dit récemment dans les commentaires. Abby égale Benjamin, Benjamin égale Abby. Tu vois, c'est pas... C'est pas forcément mon nom, c'est j'incarne Abie à travers, c'est ça, c'est incarner sa marque à travers son profil personnel, tu vois. On a essayé de faire du contenu sur LinkedIn avec la page pro, ça marche pas du tout parce que les gens, soit ils ont été matraqués par du pro avant et du coup, je sais pas, ils s'intéressent plus à ça. Mais le fait de passer par l'image personnelle, de s'impliquer personnellement... des fois de faire des vidéos où tu vois ta tête, de faire des selfies, des machins, les gens, ils ont plus l'impression de parler à un humain. Et du coup, ils ont plus l'impression que la marque est incarnée à travers une personne que la marque en elle-même où c'est un peu chiant. Enfin, le logiciel de facturation. En termes de chiant, on est au top du top. La comptabilité, je pense que personne ne kiffe faire ça. Et du coup, le rendre amusant, l'incarner personnellement avec de l'humour, avec un ton décontracté, je pense que c'est ça qui aide aussi. tu vois, incarner une marque perso.

  • Marine Adatto

    C'est créer un lien. Vous êtes le lien avec votre marque.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur Insta, quand c'est des trucs personnels, quand c'est quelqu'un qui prend la parole, c'est bien mieux accueilli que quand c'est juste une image toute bête. Je pense que les gens en ont marre de voir des pubs dans tous les sens qui sont très froides ou très marques. Ils veulent des personnes qui incarnent la marque justement.

  • Marine Adatto

    De plus en plus, quand on lance un business, l'incarner et parler, c'est quelque chose qui permet de faire la différence avec les autres. Qu'est-ce qui est le plus important selon toi ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients où l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Benjamin Gardien

    Moi, je ne vais pas chercher de clients avec LinkedIn. donc je dirais plutôt un bon personal branding parce que si on y croit à long terme je pense que ça peut rapporter des clients je ne sais pas, je ne peux pas le savoir exactement mais je suis persuadé que des gens viennent sur Abbey parce qu'ils m'ont vu, parce qu'ils ont vu un poste qui les a aidés parce que ce que j'essaye de faire c'est 2, 3, 4 postes promotionnels d'Abbey par mois mais j'aborde toujours un aspect relancer ses clients, c'est chiant délègue le habit, ça se fait tout seul. S'entourer de personnes pour faire grossir son activité, c'est important. Prends les assistants virtuels, mais aussi n'oublie pas d'utiliser un logiciel comme Habit pour automatiser certaines choses. En fait, j'essaie toujours de l'amener dans un...

  • Marine Adatto

    problématique, résolution. Et c'est ça qui fait que c'est intéressant, je pense, pour les gens, parce que c'est pas tiens, logiciel, paye. C'est vraiment incarné à travers ma personne. Après, je pense que... Moi, j'aime bien le truc qui dit, vaut mieux prospecter peu, mais prospecter bien avec des trucs très personnalisés. Je sais pas si c'est parce que mon profil est un peu plus visible qu'avant, je reçois, mais peut-être, je pense, dix messages par jour. 9 qui sont complètement automatisés, c'est insupportable, et 1 qui est bien écrit. Celui où je vois que c'est écrit, qui a été cherché et tout, je réponds toujours. Ceux qui envoient des messages en masse, clique droit à archiver. Je réponds même pas, ça sert à quoi ? On sait que la personne, en tous les cas, elle a pas regardé ton profil, t'es tombé dans une boucle de prospection globale, c'est insupportable. Donc, moi, c'est plutôt personal branding, et après, si tu es de la prospection, nous, par exemple, on a prospecté des Youtubers. pour faire des campagnes, on y a été en one-to-one. On a fait des messages et tout. Et on a un taux de réponse de 90%, je crois, du coup. Oui. Donc, je trouve ça beaucoup plus efficace. Peut-être qu'après, je n'ai pas les codes de la prospection de masse. C'est possible aussi, mais...

  • Benjamin Gardien

    Ou que tu n'as pas envie de faire de la prospection de masse.

  • Marine Adatto

    Je n'ai pas envie, oui. Parce qu'en fait, vu que ça me saoule, je pense que je ne me projette pas du tout dedans.

  • Benjamin Gardien

    Mais c'est vrai qu'il y a quand même là, en ce moment, moi, j'observe et j'en ai discuté avec d'autres personnes, LinkedIn, c'est devenu un... un peu de Far West, au niveau de l'automatisation, de la prospection, etc. Et là où il y avait des bonnes pratiques avant de pouvoir contacter certaines personnes de manière personnelle, aujourd'hui, on se fait tellement spammer ou alors on reçoit des choses qui n'ont tellement rien à voir. Ça en devient pénible. Donc, il faut réussir à se réinventer. au moins dans la prise de contact, ou alors à écrire les bons postes pour que les gens viennent vers nous. Là où il y avait de la place, avant, il y en a quand même mieux.

  • Marine Adatto

    Il y en a un peu moins. Le seul truc qu'on avait déjà tenté et qui a plutôt bien marché, c'est quand tu fais des propositions commerciales. Tu vois, par exemple, avec des influenceurs où tu as des partenariats, tu en sélectionnes 200, tu envoies le même message, mais tu vois, c'est vraiment marqué propositions commerciales Voilà, on a sélectionné ton profil, mais ce n'est pas personnalisé, c'est vraiment global. Est-ce que ça t'intéresse d'être rémunéré temps en temps ? En général, c'est des personnes qui font déjà un peu d'influence, qui ont l'habitude de faire du commercial avec leur profil. Ça, ça marche plutôt bien. Mais tu vois, si c'est vraiment... En fait, tu les vois venir à 3 km, les messages automatisés. Salut, ça va ? Merci de rejoindre mon réseau. Dans deux jours, je reçois un message. Ah bah en fait, je t'ai ajouté parce que je vends des trucs et puis t'envoie un pavé comme ça avec un PowerPoint. Non.

  • Benjamin Gardien

    Moi, je me suis dit aujourd'hui, est-ce que je peux t'offrir du chocolat ? Non, merci. Je crois que c'était la deuxième relance. Parmi les choses que tu partages sur LinkedIn, il y a beaucoup d'outils et de conseils pratiques. Selon toi, quels sont les indispensables aujourd'hui pour un entrepreneur ? Les outils qui sont importants et qui vont justement te permettre de faire grossir ton audience. par rapport à ce que tu partages ?

  • Marine Adatto

    Du coup, je pense, vu ce qu'on a construit, je dirais, à BIE pour la facturation et la comptabilité, en fait, nous, on a une formule gratuite parce qu'on veut que tout le monde puisse devenir entrepreneur et se lance dans l'entrepreneuriat. Quand tu commences à avoir plus de clients, tu as des besoins un peu plus gros. Là, ça devient payant et on a une formule qui commence à 9 euros et l'autre à 15. Tu vois, on s'est dit, allez, on a besoin de gagner du temps. donc on rend ça pas cher et on veut toucher un plus grand nombre je veux plus voir des gens perdre du temps à faire des factures sur Excel qui en plus n'ont pas le droit d'être fait sur Excel il y a la réforme de la facturation électronique qui va arriver tu ne pourras plus faire de factures à la main sur papier etc tu seras obligé d'avoir un logiciel donc on a construit ça pour faire gagner du temps aux gens et en fait je pense qu'il faut être dans cette démarche je vois il y a beaucoup de freelance qui testent 200 outils quand on a 200 qui payent des licences ils ne savent même plus pourquoi... Moi, je suis plus adepte du peu mais bien. Donc, facturation compta, je pense que c'est indispensable quand tu es entrepreneur pour gagner du temps. Nous, on utilise Google Workspace. Ça, c'est ton nom de domaine, ton calendrier, tes mails, tout ça, Google Sheet, Google Doc. Ça, je pense que c'est indispensable. Ça coûte 7 euros par mois. J'avais fait une petite checklist pour 50 euros avec quoi je me lancerais. Je pense que si tu fais un peu de branding sur LinkedIn, tu as besoin d'un logiciel comme Figma. C'est gratuit aux 10 euros par mois. tu t'en sers pour pas cher non plus et puis là t'es déjà bien outillé tu vois c'est souvent aussi je vois l'erreur c'est d'automatiser direct Tu vois, ça c'est le truc, quand les gens cherchent aussi, moi je veux automatiser, alors que ça se trouve ils vont le faire une ou deux fois. Moi j'automatise quand je le fais plus de trois fois et je me dis, ah ouais là je vais gagner du temps, c'est chiant, et surtout quand j'ai la bonne vision de comment l'automatiser. Parce que si c'est pour passer deux heures à automatiser un truc et...

  • Benjamin Gardien

    Oui c'est pas facile d'automatiser.

  • Marine Adatto

    C'est pas facile, ça prend du temps, et après tu redémontes tout, dans deux semaines t'en repasses, enfin tu vois, voilà, c'est vraiment, je pense, c'est ça du coup, un make, un zapier, quelque chose comme ça pour automatiser. Et puis après, c'est à peu près tout ce que j'utilise. Je pense à titre perso et un correcteur d'orthographe quand même. Merci, Apple.

  • Benjamin Gardien

    La meilleure des applications.

  • Marine Adatto

    Je pense que c'est indispensable. Après, tu vois, Notion, on l'utilise, mais ce n'est pas indispensable. Tu peux te servir d'un Google Doc. Juste, on aime bien Notion, c'est sympa. C'est quand même plutôt pratique. Donc, je rajouterais Notion à la rigueur en version... Non, on l'utilise en version payante. Mais voilà, globalement, j'essaie de... De réfléchir. Après, on a des outils qui sont très axés sur ce qu'on fait. Mixpanel pour monitorer l'utilisation de l'application, voir comment se comportent nos utilisateurs. Upspot pour les campagnes marketing. Mais ça va être des besoins qui sont très spécifiques à notre domaine et pas forcément un freelance.

  • Benjamin Gardien

    Et on peut plugger les outils sur Abbey aussi.

  • Marine Adatto

    Oui, du coup, nous, on a une ouverture avec Make. On aimerait bien aller beaucoup plus dans ce sens-là. Parce qu'en fait, les gens nous demandent, par exemple, je crée un contact sur mes contacts iPhone, Android, j'aimerais bien qu'ils se retrouvent en client sur Abie. Donc tu vois, il y a même des gens qui vont faire des templates, qui vont les vendre à d'autres, dans la communauté il y a beaucoup d'aide autour de ça. Donc on aimerait bien vraiment l'ouvrir à fond, jusqu'à créer une facture automatiquement, depuis Make, Zapier ou quoi. Tu vois par exemple des gens qui ont des Shopify, hop ça vient alimenter Abie tout seul, c'est vraiment... Ce qu'on a essayé de faire, et je pense que c'est pour aller chercher le plus de monde possible, c'est une bonne truc. Après, ça reste très niché. Les gens qui sont sur LinkedIn, digitalisés et tout, à fond. On a quand même une grosse cible artisan du BTP, qui eux, alors c'est très cliché ce que je vais dire, mais c'est encore leurs femmes qui font la compta. Enfin, tu vois, c'est des clichés, mais pourtant, ils sont vraiment véridiques. Et du coup, tu vois, les gens-là, on n'arrivera pas à les atteindre avec des automatisations, parce qu'eux, ils sont encore... Il faut déjà qu'ils passent le cap de la digitalisation, et après...

  • Benjamin Gardien

    justement comment tu les comment t'arrives à les toucher ces vins j'ai le droit de dire que je ne sais pas c'est un mystère c'est un mystère vraiment on a toujours pensé,

  • Marine Adatto

    on a fait un Oluciel qui a notre image bleue, très ingénieur informatique très freelance digital et la cible qui convertit le mieux sur Abie c'est les artisans c'est à ne rien y comprendre on n'a jamais communiqué pour eux il y a les artisans sur Abie, on ne sait pas pourquoi et parmi tu parlais tout à l'heure d'influence LinkedIn que tu avais faite même pas tu sais pas mais je te jure on n'a jamais fait de pub on n'a jamais rien fait pour tous les artisans et c'est alors en termes de volume c'est quand même le digital qui est le plus représenté je dirais peut-être à 50% par contre on a quand même 25% je pense qui sont dans l'artisanat sans rien faire alors si vous êtes artisan et que vous nous regardez ou que vous nous écoutez Abhi dites-nous comment vous avez trouvé Abhi Et voilà, des fois, il y a des mystères. Donc maintenant, on adapte un peu la communication. On fait des pubs spécialisées pour les artisans. On va essayer de faire des trucs. Parce qu'après, tu vois, nous, la grosse problématique qu'on a, c'est qu'on a une cible qui est très disparate, dans le sens où on a des freelances digitaux, on a des artisans, etc. Donc le logiciel, il ne convient pas à tout le monde. Les gens n'utilisent pas les mêmes terres. Par exemple, dans le bâtiment, tu ne fais pas des accomptes, tu fais des situations. Tu vois, il en aimerait bien aller un peu dans ce sens-là avec Abby, de pouvoir un peu adapter le logiciel en fonction de quelle activité tu fais pour qu'il s'adapte vraiment à tes besoins et pousse un peu le délire dans le sens-là.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ce sont des choses que tu documentes quand tu fais tes posts LinkedIn, par exemple ? Est-ce que tu questionnes ta communauté ou même vous ? Est-ce que vous faites évoluer Abby ? Est-ce que vous la co-construisez avec votre communauté ?

  • Marine Adatto

    Absolument. Alors, tu vois, il y a des boîtes qui se disent clients first, etc. Souvent c'est pour du bullshit, nous c'est vraiment le client est au cœur de la construction d'habits. Quand on ne sait pas, alors évidemment on a des objectifs business qui impactent forcément la roadmap où on est obligé de faire des choses pour délivrer de la valeur et faire augmenter des prix en fonction de nos intuitions. Par contre on a des logiciels pour suggérer des idées, où là on vient prendre, les gens peuvent upvote pour les idées qui leur plaisent le plus. Donc là, on vient vraiment choisir les idées de la communauté et on les implémente en fonction des priorités et tout. En ce moment... C'est l'AppMobile. Ça a été demandé, harcelé par toute la communauté. Je pense qu'on a un ticket où il y a plus de 800 000 upvotes sur le ticket de l'AppMobile. Donc ça, ça a vraiment été motivé par la communauté. Et ensuite, pour savoir quelles fonctionnalités sortir en premier sur l'AppMobile, on a envoyé un sondage dans l'application directement. On a la chance d'avoir des utilisateurs qui sont ultra engagés. On a réussi, tu vois, à travers la marque personnelle, à travers les différentes interventions qu'on fait, à avoir une image un peu friendly. et pas d'un logiciel boring où on ne sait pas qui est derrière et tout. Et du coup, quand on fait des sondages, on a facilement 4-5 000 réponses juste sur une bannière qu'on a mis in app pendant deux semaines. Là, l'app mobile, c'est ce qu'on a fait. Et ensuite, on a vu qu'est-ce que les gens font. Évidemment, en fonction des réponses, on va prioriser certaines choses ou non. Et forcément, il y a des contraintes techniques qui font qu'on fait des choses en premier, mais ça nous permet de savoir, OK, on développe cette fonctionnalité, qu'est-ce qu'on fait en premier ? qu'est-ce qu'on ne fait pas, qu'est-ce qu'on n'a pas besoin de perdre de temps à faire parce que ça ne va intéresser personne c'est comme ça qu'on fait évidemment des fois on essaie de prioriser aussi les utilisateurs payants ils ont des demandes, bon quelqu'un qui ne paye pas ces demandes sont peut-être un peu moins prioritaires que quelqu'un qui nous paye 15 euros par mois voilà comment on essaie de faire un peu la part des choses c'est pas mal,

  • Benjamin Gardien

    c'est pas mal du tout comment faire pour que... La création de contenu, ça ne devienne pas une pression supplémentaire. J'ai vu que dans tes posts, tu parlais de l'importance de l'équilibre entre le personnel et le professionnel. Quand tu crées une marque personnelle, tu te rajoutes encore une couche. Tu as dit tout à l'heure que tu le faisais le week-end, d'ailleurs. Comment on fait pour que ça ne devienne pas une pression ?

  • Marine Adatto

    Déjà, ce n'est pas miser tout, d'attendre grand-chose de ça de base. Moi, je suis parti vraiment dans ce truc. OK, je teste, on verra bien ce que ça donne. C'est du bonus. Peut-être ça servira, peut-être ça servira jamais, mais au moins j'aurais essayé, je pourrais me dire bon bah ça a marché, ça a pas marché. Et en fait maintenant quand ça floppe, j'envoie un message à la personne avec qui je bosse sur mon compte ligné, je fais bon bah on a flop aujourd'hui, tant pis. Et en fait ce qu'on fait c'est qu'on essaye de noter les sujets qui floppent, mais surtout les sujets qui plaisent. Tu vois et d'aller un peu dans ce truc là de se dire bon bah ok ça ça a marché, comment on peut étendre un peu le truc pour pas dire non plus tout le temps la même chose parce que bon au bout d'un moment ça va saouler les gens. Mais tu vois, on essaie de faire comme ça, de développer mon compte comme ça. Et en fait, c'est juste pas se prendre au sérieux. Moi, j'aime bien le truc qui dit on fait des trucs compliqués sans se prendre au sérieux. Et en étant pourtant sérieux dans la manière de le faire. Et mon compte LinkedIn, c'est ça. C'est vraiment, je partage. Ok, ça marche, c'est cool. Ça marche pas, bon bah tant pis, c'est pas mort d'homme. Et j'y passe pas non plus des milliers d'heures et je vous pas ma vie à ça non plus. C'est pas parce qu'un poste, il va pas marcher. La boîte, il ne faut pas oublier non plus que le plus important, c'est sa boîte. Comment j'ai imaginé le personal branding, c'est du plus. L'important, c'est qu'Abi fonctionne. Si mon personal branding marche et qu'il ramène un peu de business pour Abi et des opportunités comme aujourd'hui, des choses comme ça, tant mieux. Si ça ne marche pas, tant pis, ça aurait été un des nombreux trucs qui n'ont pas marché dans ce qu'on aurait essayé. Parce que des trucs qu'on a essayé et qui n'ont pas marché, il y en a déjà plein. C'est la vie d'un entrepreneur, j'ai envie de dire.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai qu'il ne faut pas tomber dans le travers de je ne fais que ça je suis obsédée par mes scores C'est vrai que la plupart des gens que j'ai interviewés dans ce podcast me disent, et souvent ce sont des gens qui accompagnent. Hier, j'avais Mickaël Rigné qui a créé My Music House. Donc lui, il accompagne des artistes et il disait tu postes, il faut une rigueur, tu postes, mais il ne faut pas être scotché à tes résultats comme ça. Tu évalues tes résultats un mois, deux mois. trois mois après parce que sinon c'est juste totalement aliénant et puis même ça on peut perdre confiance en soi en se disant oh là là j'ai fait 4 likes surtout au début c'est dur c'est

  • Marine Adatto

    vrai que maintenant tu vois quand on flop moi j'ai pas beaucoup d'abonnés encore enfin je suis petit mais c'est minimum 40 likes donc ça va ça fait moins mal à la personne qu'au début où des fois c'était zéro on a tous passé par là et j'aime bien le... truc de dire, on prend du recul un, deux, trois mois après. Nous, ce qu'on fait, c'est que j'ai quelqu'un qui écrit mes postes avec qui, comme je te disais, je planifie tout le travail. Ce qu'on fait, c'est que tous les mois, on se fait une session de je donne les idées, de quoi j'ai envie de parler, etc. Parce que c'est quand même tu vois, c'est moi, je ne vais pas commencer à parler de trucs qui n'ont aucun rapport avec ce que j'ai envie de raconter. Et en fait, on regarde, on évalue pendant cette phase de brainstorming, on évalue tout ce qu'on a fait le mois passé. On revient même des fois un peu plus loin, tu vois, et on se dit bon bah ça, ça a bien marché, ça n'a pas marché, etc. Tu vois, mais on ne le fait pas. Des fois, forcément, au jour le jour, tu vois, hop, ça floppe. C'est ce que je te disais, on s'envoie un petit WhatsApp pour dire bon bah aujourd'hui, ce n'est pas terrible. Et puis c'est tout, ça s'arrête là. Et on passe à autre chose, et le prochain poste, il arrive dans deux jours, et on aura oublié. Par contre, quand on fait le brainstorming, on regarde, OK, le sujet-là, on l'avait déjà traité, ça a bien marché. Par contre, l'accroche qu'on a utilisée là, je pense qu'elle n'est pas dingue. Et on essaie d'adapter comme ça et d'itérer comme ça. Mais c'est vraiment du travail itératif, de longue haleine, et ça prend du temps.

  • Benjamin Gardien

    C'est ça. Quels sont les contenus qui fonctionnent bien dans ce que tu postes ?

  • Marine Adatto

    Alors, moi, je ne fais pas de trucs clivants. Je ne suis pas d'avis à utiliser le clivant pour faire des likes. Ce qui marche le mieux, c'est les photos de la team, les histoires de la team, tout ce qui est process team. J'ai fait des posts sur comment on fait notre process de recrutement. En fait, c'est quand tu apportes vraiment... Les gens qui pensent que c'est l'algo, il faut poster à telle heure, nanana, je ne partage pas du tout cet avis-là. C'est est-ce que tu apportes de la valeur ? Et en fait, ce qu'on fait, pour donner un peu de contexte, On essaye de voir, ok, tofu, mofu, boufu. Non, j'ai mélangé, si c'est ça. On se dit, bon bah ok, on fait un post tofu, on s'attend à avoir beaucoup de likes. Et en fait, on essaye de classer nos idées comme ça, tu vois. Quand je fais un post sur Abigny où j'explique un concept très précis, par exemple la déclaration de chiffre d'affaires, il y a des gens, ils déclarent leur truc, ça ne les intéresse pas. Je ne m'attends pas à avoir autant de likes que quand j'annonce une levée de fonds. Tu vois, c'est un peu, il faut réussir à faire la part des choses. Donc évidemment, bah... Pardon ? c'est plus niché et tu vois par exemple je parle d'indépendant les entrepreneurs qui ont 10 employés ils se reconnaissent pas forcément dans l'indépendant du coup il faut vraiment essayer de positionner savoir ce qu'on attend de chaque poste et après les postes sur la levée de fonds ça marche trop bien quand on lance des nouveaux trucs ça j'aimerais bien le faire un peu plus souvent je le fais pas assez communiquer sur les features qu'on lance, un peu les nouvelles il faut que je le fasse, il faut que j'intègre à ma routine ça c'est un truc, je me note en même temps Pareil, quand on avait lancé le CE des indépendants, ça avait fait un carton. Évidemment, j'essaye de rendre un peu le truc touchy pour que ça devienne... Tu le sais, quand le poste va bien marcher ou quoi. Quand on met des trucs en interne, en place aussi, on essaye... Tu vois, j'essaye quand même d'apporter des choses. On est quatre cofondateurs mecs. La place des femmes dans Abbey, c'est un truc qui me tient personnellement à cœur parce que tu te dis, on part avec... quatre mecs, de base, on n'est pas bien, tu vois, en termes d'égalité et tout. Et du coup, on a lancé récemment les protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes de la boîte. Donc tu rentres dans un bille, il y a une société qui vient, qui te demande. Tu peux le prendre ou tu peux pas le prendre. Mais tu vois, on essaye de mettre en place des actions comme ça pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Et c'est des choses que j'aime bien raconter sur LinkedIn. Parce que déjà, ça énerve plein de boomers. Et ça, j'adore. Vraiment, voir les gens, Christophe, qui commentent...

  • Benjamin Gardien

    T'as dit que t'étais pas clivant ?

  • Marine Adatto

    Ah oui ? Mais sur ces sujets-là, non mais tu vois, j'aime pas trop parler de chiffre d'affaires, de trucs, c'est pas... Il y en a, ils se la racontent un peu avec ça. Moi, c'est plus sur des sujets un peu sociétals comme ça, où je suis clivant, mais dans le bon sens. Et là, du coup, t'as tous... Non mais t'as tous les rageux un peu boomers qui vont venir raconter ah là là, et ça me fait rire, parce que ça ouvre un peu le débat et ça montre aux gens... Souvent, ils se ridiculisent, mais c'est marrant. donc voilà les trucs qui marchent et puis vraiment apporter de la valeur si vous voulez vous lancer sur LinkedIn c'est comment j'apporte de la valeur dans mon domaine tout à l'heure tu me parlais de quelqu'un qui s'est lancé en tant qu'avocate tu décomplexifies certaines choses c'est sûr que ça va intéresser je suis pas mal de gens sur le sport, la nutrition je sais pas si je deviendrais client de chez eux parce que je sais qu'ils font des accompagnements sportifs, des choses comme ça Par contre, des fois, de temps en temps, j'apprends des choses que je ne savais pas et je commente. Et rien que le fait de liker, commenter, ça va soutenir les personnes. Je me dis que je ne suis pas forcément client, mais au moins, je soutiens le travail. Je permets à d'autres qui vont peut-être devenir clients de découvrir leur contenu.

  • Benjamin Gardien

    C'est marrant parce que ça m'est pensé à quelqu'un d'autre que j'ai recevu hier qui me disait Sur LinkedIn, il se reconnaîtra. Je ne vais pas le citer. Mais ceux qui écouteront le podcast le sauront. Ils me disaient, LinkedIn, moi, je trouve que c'est un réseau où on va beaucoup trop gratter l'amitié. Et ça me dérange. Et c'est vrai aussi qu'il y a ça dans les fameux préceptes LinkedIn où on te dit tu postes et puis après, il faut que tu ailles commenter X post.

  • Marine Adatto

    Malheureusement, si tu veux un peu monter, ça marche quand même comme ça. Moi, je l'ai fait. C'est Tiffany Clemenceau, avec qui j'ai commencé un petit peu en même temps sur LinkedIn, qui avait fait un post là-dessus. Et elle expliquait qu'elle avait un gang, entre guillemets, de personnes qui allaient tout le temps soutenir ses posts. Et inversement, tu vois. Et je sais qu'il y a plusieurs personnes, ils vont commenter tout le temps mes posts et je vais tout le temps commenter leurs posts. Mais de base, je me suis intéressé à leur contenu, tu vois. Maintenant, c'est devenu une routine. Il y a des personnes avec qui je vais aller mettre au moins un like. Si ça ne m'intéresse pas, je ne mets pas forcément de commentaires. Mais j'ai quand même une dizaine de personnes où je suis obligé de lâcher un like. Tu as envie ? Oui, j'ai envie. On s'est soutenus. C'est du donnant-donnant. Et je me dis que ce sont des personnes qui sont tout le temps sur mes posts, qui commentent tout le temps. Ça marche un peu comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Mais il y a deux choses. Pour moi, effectivement, tu peux avoir ta liste, ton gang. Quoi qu'il arrive, tous les jours, tu y vas et eux aussi te soutiennent. Et puis, tu as aussi un autre côté qui, finalement, est moins organisé. Parce que quand tu as ta liste très organisée, tu sais, tu cliques. Là, c'est un peu opportuniste. Et puis, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas. Mais c'est vrai que c'est aussi amusant. Le format que tu préfères utiliser, tout à l'heure, c'est un peu ce format où tu racontes ce qui se passe chez Abby. Et aussi, même si tu n'es pas clivant, ce petit côté un peu clivant pour aller agacer les boomers, ça t'aime bien. Ça,

  • Marine Adatto

    j'adore.

  • Benjamin Gardien

    C'est vrai que c'est amusant, ça dit. Est-ce qu'il y a un contenu dont tu es le plus fier ?

  • Marine Adatto

    Celui quand même, quand on a annoncé qu'on payait les protections hygiéniques pour les femmes. Parce que le truc, c'est qu'en fait, ça a permis à la boîte qui a fait ça d'avoir des leads. je crois que Stello qui est une boîte qui est pas mal active sur LinkedIn avait découvert ça parce qu'on avait fait un post dessus donc tu vois ça a permis de faire découvrir ça d'ouvrir le débat sur les règles, les machins tous les trucs qui sont tabous les gens qui ont plus de 50 ans je sais pas si c'est bien de dire ça tu vois c'est je pense que c'est sur des trucs comme ça où tu prends position sur des trucs parce que tu vois mon contenu de manière générale il est assez fin pas lisse, mais tu vois, j'aime pas mettre des pics à des gens, des trucs comme ça. Donc j'essaye quand même d'apporter de la valeur, mais pas forcément de me positionner sur des trucs compliqués. Donc ouais, je dirais ça. Et puis après, c'est tous les posts avec la team. Parce que c'est quand même le truc, tu vois, in fine, quand tu t'endors le soir, tu te dis, tu nourris 20 personnes. Voilà, juste ça. Enfin, tu vois, nous, on a 26 ans. Bon, il y en a un qui est un peu plus vieux, il a 28. On nourrit 20 personnes. Voilà, juste tu dis ça, tu t'endors le soir, t'es content. Alors après, t'as le lot de stress qui va avec, mais je pense que c'est la plus belle aventure. Gagner de l'argent, c'est bien, c'est cool. Faire beaucoup des millions, des trucs. C'est beaucoup la course à ça sur LinkedIn. Évidemment, une boîte, c'est fait... En fait, nous, on a compris le jour où quelqu'un nous a dit qu'une entreprise, c'est fait pour générer de l'argent. Ça, c'est le but même d'une entreprise. Par contre, l'aventure entrepreneuriale, c'est l'équipe. C'est bien, il y a des gens qui font 100 000 euros par mois. Ils sont tout seuls. Et ils sont là, ils croulent sous le travail. Ils travaillent avec des freelances qui, du jour au lendemain, peuvent leur péter. Alors que nous, on a une équipe. Évidemment, les gens peuvent partir aussi. Mais il y a des gens, ils sont là depuis 4 ans. Je vais en festival avec mes premiers employés. C'est des aventures humaines plus que juste du fric. Je trouve qu'une fois que tu as dépassé ça, c'est ce que je retiendrai le plus. Ce n'est pas combien on aura fait de millions, c'est avec combien de personnes j'ai travaillé. Tous les moments où on a rigolé, parce que nous on est très jeunes, très rigolos, mais tu vois c'est incroyable. Et la chance qu'on a c'est d'avoir une équipe qui travaille, rigole, mais quand il faut travailler c'est sérieux. Tu viens l'après-midi à 15h, il n'y a pas un bruit dans le machin et tout le monde est focus et bosse. Par contre à 18h le vendredi, ça nous arrive de prendre un petit Ricard tous ensemble. Voilà, je pense faire la part des choses et du coup raconter tout ça c'est... Ça me rend plutôt particulièrement fier.

  • Benjamin Gardien

    Oui, tu as raison. Est-ce que tu as vu une évolution de ta façon de prendre la parole et ta façon de t'exprimer aussi depuis que tu as créé ta marque personnelle ? Je te pose la question à l'exprès parce qu'on en a parlé juste avant. Mais tu me disais, c'est intéressant parce que par rapport à ton profil initial, ça t'a fait vachement évoluer.

  • Marine Adatto

    Oui. Je suis ingénieur informatique, donc de base je suis dans un placard au fond tout blanche par la personne. Ça c'est un peu le cliché du dev, qui malheureusement est quand même assez... C'est vrai, pour côtoyer quand même pas mal de développeurs, en général, c'est des personnes qui ne sont pas forcément à l'aise à parler. Le truc, c'est que maintenant, je peux parler à n'importe qui, n'importe quand. Je peux aller voir, faire le guignol devant 500 personnes. Des trucs que je n'aurais jamais eu l'occasion de faire. Si je n'aurais pas pris la parole, si je n'aurais pas eu... C'est le fait d'avoir une boîte qui a fait que ça s'est passé comme ça. Mais c'est vrai qu'en termes d'aisance sociale, c'est quand même assez ouf de commenter, de prendre la parole. Tu vois, je fais souvent des lives aussi sur LinkedIn et tout. Animer un live, tu vois, le rendre vivant, pas être chiant et tout, ça, c'est des trucs que j'ai appris à faire via ma marque personnelle. J'ai fait notamment des lives avec peut-être Louis Deslus, je ne sais pas si tu vois, l'homme à la moustache, où on allait regarder des profils LinkedIn en direct, tu vois, en commentant, en disant, tiens, ça, ça va bien, ça, ça ne va pas. Tu vois, en donnant des conseils aux gens. Et du coup, en fait, j'adore, tu vois, le contact humain. J'aimais déjà beaucoup entre dev avant... C'est plus de mon espèce entre guillemets, des gens qui réfléchissent un peu comme nous. Mais maintenant, je suis super à l'aise et tout. Et ça, ça vient vraiment en grande partie de LinkedIn, de ce qu'on a pu faire dessus et tout. Donc, c'est vraiment un avantage. Et quand tu vas pitcher à des investisseurs, comme je te disais tout à l'heure, le truc, c'est qu'ils voient bien que ce n'est pas qu'à tringer, qu'ils sont dans la tech et qu'ils ne pensent qu'à la tech et tout. Ces gens, ils savent s'exprimer. Nous, on pense beaucoup au marketing aussi parce que c'est un peu l'erreur que font les cofondateurs techniques. Ils veulent un produit de malade. Mais un produit de malade qui est utilisé par zéro personne, c'est moins bien qu'un produit pas terrible qui est utilisé par 10 000 personnes. Nous, on a la chance d'avoir les deux. Il y a beaucoup d'utilisateurs et le produit a l'air de correspondre à beaucoup de gens. Je pense que c'est ça qui fait qu'on a un truc en plus par rapport à des dossiers que les investisseurs peuvent avoir. Tu vois l'énergie que... Nicolas il met à pitcher, enfin nous tu vois on est là, souvent quand il pitch on est comme des plantes vertes à côté, et puis quand les gens ont des questions on répond tu vois, mais il dégage une telle énergie tu vois, et ça je pense c'est vraiment d'avoir pris la parole super tôt et d'être confiant dans ce qu'on fait quoi. Je pense que tu peux pas aussi prendre la parole et être à l'aise si t'es pas à l'aise avec ce que tu fais. Tu vois je suis fier du moindre bout de code qu'on met en ligne dans l'application et tout, on en est fier tu vois c'est un travail. évidemment des fois ça déçoit les gens c'est pas ce qu'ils imaginaient etc par contre on se dit pas on a bâclé le truc on a fait n'importe quoi pourvu qu'on régénère de l'argent on est quand même plutôt fier de tout ce qui sort et je pense que ça ça aide pas mal à prendre la parole et à construire ta marque personnelle ta

  • Benjamin Gardien

    prise de parole de manière générale je voudrais juste revenir sur la partie live parce que le live de plus en plus maintenant on a tout le monde prend la parole elle écrit, tout le monde fait des vidéos et le live c'est un vrai élément de différenciation oui

  • Marine Adatto

    Comment on fait un bon live ? Je te parlais tout à l'heure de la Red Bull. Il faut boire une ou deux Red Bulls 30 minutes avant, histoire que tu sois bien chaud. Non, vraiment, le truc, c'est de faire interagir les gens. Tu vois, par exemple, on avait le choix de prendre... Je ne sais pas si tu connais Livestorm, peut-être ? Oui. C'est une plateforme où tu fais des lives et il faut que tu fasses monter les gens sur scène pour qu'ils interagissent.

  • Benjamin Gardien

    C'est comme sur... à l'époque, comment ça s'appelait ?

  • Marine Adatto

    Zoom ?

  • Benjamin Gardien

    Non. ce réseau social qui a cartonné et qui est tombé

  • Marine Adatto

    Clubhouse c'est un peu le même principe mais en format vidéo on a fait le choix et on continue à le faire même si des fois ça nous fait un peu chier je sais pas si je peux dire des gros mots tu peux dire tout d'utiliser Google Meet pourquoi Google Meet ? parce qu'en fait on fait des lives, on a 50 personnes on en fait 3 par semaine ça rajoute une proximité incroyable avec les gens En fait, les gens veulent interagir avec la personne qui est en train de présenter. En fait, ce qui se passe, c'est que les gens posent des questions au fur et à mesure. On répond aux questions. En fait, il faut être dynamique. Il faut que ça se sente que tu es passionné par ce que tu fais. Si tu es là, bonjour, je vais bien, ça va ? Oui, non, pas de PowerPoint et tout. On fait tout en live, tout freestyle. Et tu vois, par exemple, nous, on a un grand sujet, c'est la facturation électronique. Donc il y a une grosse réforme. Ce que je te disais tout à l'heure, on n'aura plus le droit de faire des factures sur Excel. Il faudra absolument avoir un logiciel qui envoie les factures au gouvernement. C'est pour réduire la fraude à la TVA. Ça, c'est vraiment très axé fraude. 10 milliards de fraudes par an. Donc ils veulent un petit peu gagner de l'argent. Et du coup, en fait, on fait des lives avec la Direction Générale des Finances Publiques. Je te laisse imaginer un petit peu comment eux construisent leurs lives. Et en fait, ce qu'on a fait, c'est qu'on a fait un kout. Je ne sais pas si tu vois c'est quoi. Oui, oui. Et en fait... Ils sont tombés amoureux de nous.

  • Benjamin Gardien

    Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, arrêtez.

  • Marine Adatto

    C'est un format qui permet de faire un questionnaire interactif. Il y a un QR code à scanner au début. On posait des questions sur la facturation électronique, mais en mode QCM. Alors que quand c'est la DGFIP qui présente, ils te font un PowerPoint de 70 pages pendant 30 minutes, 3 heures, où ils lisent le PowerPoint. Je te laisse imaginer l'ennui à mourir. Alors que là, il y a un classement. donc c'est en live et tout tu vois et puis tu vois moi j'ai Corentin Corentin qui est directeur du produit c'est un vrai showman alors lui tu le mets devant des personnes il adore faire ça, les derniers lives qu'on a fait il y avait 1000 personnes pour parler de facturation électronique donc c'est quand même c'est plutôt cool et en fait juste tu fais de l'interaction avec les gens, ah tiens lui il est repassé en tête, enfin tu vois il chauffait vraiment les gens comme si t'étais à la foire tu vois je sais pas si tu vois les gens qui vendent des trucs à la foire un peu le même délire et à la fin on faisait gagner des abonnements à Abby... aux trois premiers, tu vois, un abonnement à vie pour les trois premiers. Et du coup, en fait, la DGFIP, ils adorent venir chez nous, tu vois, ils se disent, d'habitude, on n'arrive pas à capter les gens, là, ils ont trouvé un format, on éduque les gens, ils passent un bon moment, on a un taux de rétention de 98% sur deux heures de live, ce qui est monstrueux sur 1000 personnes, enfin, tu vois, c'est fou, si bien que, pour l'instant, on ne sait même pas si on va pouvoir continuer. parce qu'en fait, eux, ils voulaient qu'on communique à plus large échelle, mais quand tu travailles avec l'État, ils ont des soucis de, tu vois, ils ne peuvent pas favoriser telle ou telle boîte. Ah oui. Ils ont l'objet d'être neutres. Donc là, pour l'instant, on est encore en pourparler avec la DGFTP pour continuer ce format-là, parce qu'en fait, eux, ils voulaient ramener 10 000 personnes sur les lives, parce qu'ils se disent, on a trouvé un format qui marche bien, ça informe les gens, parce que leur objectif, c'est juste d'informer les gens sur la réforme. Donc voilà, c'est vraiment interagir avec les gens, capter, pas être trop... Je ne sais pas... Comment expliquer ? Pas être ennuyeux, tu vois.

  • Benjamin Gardien

    Il faut quand même préparer au préalable, en tout cas avoir une arche narrative ou te dire, tiens, à tel moment, il va se passer ça, un peu structure.

  • Marine Adatto

    Moi, je suis plus d'avis à y aller freestyle. Toutes mes présentations, que ce soit... Alors, Investisseur, on fait quand même un PowerPoint, mais on essaie quand même d'animer le truc avec très peu de texte sur le PowerPoint et plus de... On n'apprend jamais rien par cœur. En fait, si tu apprends par cœur, ça se voit que... Tu vois, tu m'as envoyé des questions, je les ai survolées vite fait. Mais je ne me suis pas posé dessus pour réfléchir parce qu'en fait, je préfère être assez naturel. Bon, des fois, tu t'éparpilles un petit peu, mais tu vois, là, j'essaye quand même toujours de réfléchir. Est-ce que je suis en train de partir dans tous les sens ou pas ? Et en live, tu essaies de faire un peu ça et tu rattaches avec les questions des gens et tout. Et normalement, c'est de l'entraînement. Le premier live que tu fais, il est nul. Le deuxième, un peu moins bien, un peu mieux, etc. Mais là, je ne sais pas, Corentin, il a dû faire peut-être 500 lives sur la première année d'habit, tu vois. Donc là, 3 fois par semaine pendant 2 ans. Maintenant, on a des délégués à des freelances qui sont utilisateurs d'Abi et qui font les lives pour nous. Parce qu'en fait, qui de mieux qu'un utilisateur pour parler du produit avec les bons mots, etc. Évidemment, on a appris des personnes qui sont à l'aise à l'oral. En général, ils sont dans les domaines de la formation. Et du coup, parce que ça prend forcément énormément de temps. Enfin, tu vois bien, c'est 2 heures, 4 fois par semaine. On commençait à ne plus trop avoir le temps de faire ça, donc on a délégué à des freelances. Mais voilà comment ça s'est venu.

  • Benjamin Gardien

    Mais est-ce que c'est un format que toi, tu aimerais utiliser pour justement, toi, ta marque de temps en temps ?

  • Marine Adatto

    Je le fais déjà de temps en temps. Le truc, c'est que c'est dur à faire venir du monde sur LinkedIn. En général, on a 40, 50 personnes.

  • Benjamin Gardien

    C'est pas mal déjà.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Benjamin Gardien

    T'habites, tu as 1000.

  • Marine Adatto

    Je suis habitué. C'est ça.

  • Benjamin Gardien

    Alors, comment on fait pour redémarrer à zéro ? Est-ce que... C'est ça le truc, c'est qu'à un moment donné, quand tu as un format qui marche, ce format s'arrête, tu dois recommencer. Il faut aussi accepter de se dire, bon, allez, je recommence. Et c'est OK. Et je réapprends peut-être et je touche à personne.

  • Marine Adatto

    Oui, c'est ça. Il faut tout le temps que tu te remettes en question. Enfin, tu vois, c'est ce que tu disais tout à l'heure. Tu prends, est-ce que ça va bien marcher et tout. On avait trouvé un format avec, comme je te disais, Louis, qui marchait plutôt bien. C'est analyser les profils LinkedIn et tout. En fait, le truc, c'est que ça ne prend pas... temps de préparation, c'est ça qui est cool. C'est un format qui est assez sympa. C'est le soir. Les gens nous envoient leur profil dans le chat. On va checker en même temps. Et on fait de l'analyse en live. Ce qui est cool, c'est que pour faire ce type de format, il faut être à l'aise, à l'oral. Parce que forcément, c'est de l'impro complet. Tu ne sais pas ce que tu vas dire. Tu ne sais pas comment les gens vont réagir. Mais ça, ça plaît plutôt pas mal aux gens. C'est de l'interaction. Après, on a... J'ai pas trop trouvé d'autres trucs. J'ai pas trop essayé. C'est pas un format que j'ai creusé de trop. La vidéo, j'ai un peu fait quand même, avec les shorts et tout. Mais le live, c'est pas le truc que j'ai trop exploré. À suivre, peut-être.

  • Benjamin Gardien

    À suivre,

  • Marine Adatto

    à tout coup. Tu m'as redonné envie de me creuser la tête.

  • Benjamin Gardien

    Je serai la première à regarder, Benjamin. Il y a beaucoup de gens qui se retrouvent sans inspiration. Alors toi, ta chance, c'est que tu as un forum. Oui. personnel. Mais est-ce que t'as des conseils à partager pour toujours avoir de l'inspiration ?

  • Marine Adatto

    Déjà, c'est de regarder ce que font les autres. En fait, tu vois par exemple la structure des postes. Des fois, je vois des postes qui sont complètement différents de ce que je peux parler moi. Je ne suis pas sur des joueurs d'échecs, des choses comme ça. J'envoie le poste à la personne qui rédige mes postes pour que je lui dise, tiens, la structure-là, je l'ai trouvée cool, l'idée, elle est bien amenée. Peut-être qu'on peut transposer cette structure en... à un poste. Donc déjà, tu vois, au moins pour l'inspiration de comment tu construis tes postes, etc. Et en fait, le truc, c'est que souvent, je prends des notes. Dès que j'ai un truc qui me passe par la tête, tu vois, l'aventure startup, je la documente pas trop sur LinkedIn parce que c'est pas forcément la cible que je vise directement, c'est plus des freelances. Par contre, j'ai quand même des notes où je parle des trucs qui ont des difficultés qu'on a, tu vois, des questions que je me pose, etc. Et après, je les développe avec la personne qui rédige mes postes, tu vois. C'est ça, j'essaye de... de toujours noter ce qui vient par la tête et tout. Et après, c'est à force de faire... J'ai envie de dire, en fait, c'est toujours la même chose. Et je te disais tout à l'heure, tu vois, les gens qui n'arrivent pas à se lancer et tout, c'est faire le premier pas. Une fois que tu commences à roder la machine, tu vas trouver des idées d'inspiration tout seul. Alors moi, forcément, j'ai quelqu'un qui m'aide, donc c'est encore plus facile. Mais quand j'étais tout seul, je ne suis pas adepte de chat GPT pour rédiger les trucs et tout. Je trouve que ça fait des posts qui ne sont pas très personnels et tout. Par contre, j'arrive... et je lui dis tiens donne moi plein d'idées de postes et après je prends les trucs qui m'inspirent, j'ai transposé avec ce que j'ai vu etc et en fait une fois que t'as fait un mois de contenu t'enchaînes avec le deuxième et après tu prends de l'avance mais il faut pas dès le début je pense pas qu'il faut écrire 100 posts direct il faut juste réussir à tenir le read mais après c'est un muscle la création de contenu ça va se faire tout seul mais par contre si tu crées du contenu sans consommer du contenu Je pense que c'est compliqué. C'est ça. Tu vois, moi, je suis beaucoup sur Twitter. Alors, ce n'est pas du tout le même truc. Un peu Instagram et quand même beaucoup LinkedIn. Et je regarde ce qui se fait, j'essaie de choper de l'inspiration et tout. Évidemment, j'ai tout le contenu qui est généré par Abby, comme tu disais, avec les forums, les questions des gens, etc. Et après, des fois, on se pose pendant une heure. On se dit, bon, ok, avec Abby, on utilise ça. Bon, avec Abby, on fait ça, on résout ses problématiques. Tiens, on va parler de ses problématiques et tout. Il ne faut pas avoir peur non plus de se répéter un petit peu. En le sens où, tu vois, il y a des gens, ça fait 5 ans qu'ils parlent de la même chose, ils font toujours autant de likes.

  • Benjamin Gardien

    Il y en a d'ailleurs qui repostent leurs posts. Il y en a un qui est spécialiste de ça, c'est Alex Ormosi. Alex Ormosi, en moyenne, il reposte 4 fois un post. C'est faux,

  • Marine Adatto

    parce que les gens ne lisent pas tous les jours ce que tu fais.

  • Benjamin Gardien

    Et puis parce que les algos ne distribuent pas à tout le monde. Et donc, à chaque fois, elle émet des très bons scores. Et c'est amusant parce que j'ai vu ça l'autre jour. J'ai mis l'extension Chrome Tapio. Et en fait, cette extension, quand tu vas sur un profil LinkedIn, ça te met tous les hits du profil, tous les posts qui ont cartonné. Et donc, je regardais, je me suis dit, c'est marrant, c'est deux fois, trois fois, quatre fois. Et donc, en fait, il fait du repost, repost, repost, repost. Et c'est malin en soi parce que tu te baignes du temps.

  • Marine Adatto

    C'est vrai. C'est pas trop un truc... Je crois que je l'ai fait une fois, ça. Je me souviens plus si ça avait bien marché ou pas. Je pense que oui, parce que... Mais ce que je fais, c'est que des fois, je prends les posts qui ont bien marché et on les réécrit d'une autre manière. Ça marche tout à fait bien. Après, nous, tu vois, on met des photos et tout. Il faut jouer avec l'al... Enfin, tu vois, je disais tout à l'heure, il ne faut pas s'occuper de l'algo, mais il faut aussi jouer un peu avec, tu vois. Genre, les posts avec des photos sur LinkedIn, ça marche super bien. On met des photos, tu vois. Enfin, il ne faut pas non plus...

  • Benjamin Gardien

    Tes selfies, apparemment, c'est Ulysse Lubin qui m'a dit ça hier. Le selfie parce que t'es vraiment bien proche.

  • Marine Adatto

    Je me fais harceler pour avoir des selfies. Anaïs, si tu passes par là, ça va. Je le vis bien. Mais ouais, non, c'est la partie un peu chiante. Faut prendre des selfies tout le temps, dans des positions différentes. L'autre fois, je me suis fait engueuler par mon graphiste parce qu'en fait, des fois, j'ai coupé les deux épaules. Donc en fait, il veut que je coupe une épaule pour pouvoir me mettre dans un coin du visu. Tu vois le délire ? D'accord. Je reçois des ordres avec des carrés rouges sur Slack et tout, en mode, ça, il faut que tu coupes pas, ça, tu coupes. Et voilà, ça fait partie du jeu. Les infographies, les carousels. Tu vois, genre un carousel expliqué, des notions compliquées. En fait, il faut toujours, comme je te disais tout à l'heure, apporter de la valeur. Si tu parles pour rien dire, ça ne marchera pas. Par contre, si je suis des agents immobiliers et tout, comment faire un crédit quand tu es indépendant ? Ça, tu peux faire un carousel, tu peux le décliner. Je pense que je peux te créer 30 postes. juste avec cette idée là c'est ça le truc c'est que t'as tout le temps des petites subtilités à droite à gauche et puis comme je te l'ai dit une fois que t'as ton gang dans tous les cas t'auras un minimum de likes ça va étendre et puis au fur et à mesure tu découvres des nouvelles personnes et les gens qui s'abonnent le jour 1 Ils vont peut-être revoir des posts. Par contre, ceux qui sont abonnés au jour 100, ils n'auront pas vu tout ce d'avant. Ils ne vont pas aller remonter ton feed. Donc, tu vois, recycler du contenu, c'est important.

  • Benjamin Gardien

    Pour les carousels, j'ai quand même fait des tests avec ChatGPT. C'est quand même très pratique. Tu écris ton post, toi-même, tu écris ton post et tu demandes à ChatGPT de te le transformer en carousel et de te donner les bons punchlines. Et là, c'est pas mal. Tu dis je veux en tant de pages. Et là, ça marche bien. Je dois dire. Benjamin, je vais te proposer un petit jeu. Je vais te poser des questions en rafale, tu vas devoir répondre du tac au tac. Est-ce que tu es prêt ? Est-ce que tu as peur du flop ? Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Quelle est la chose la plus folle qui te soit arrivée ?

  • Marine Adatto

    Il m'en est arrivé beaucoup des trucs fous. Il y a un truc, c'est pas fou, mais c'est marrant quand même. J'habite dans un village de 50... C'est vraiment pas la chose la plus folle, mais... Ok, on part là-dessus. J'habite dans un village de 50 habitants quand j'étais petit. Et il y avait une grand-mère avec qui j'allais boire des cafés de temps en temps, qui avait 82 ans. Donc tu vois bien, déjà une personne assez âgée. Donc 50 habitants, et là, un coup, je vais à Paris, nez à nez avec cette personne-là dans le métro. Un village de 50... Nez à nez... Non, tu vois, c'était assez marrant.

  • Benjamin Gardien

    Elle t'a reconnu ?

  • Marine Adatto

    Elle m'a reconnu. On s'est parlé et tout, donc c'était assez marrant. Après sinon non, les trucs les plus fous c'est, j'ai eu la chance de faire un voyage aux Etats-Unis. Tout à l'heure je parlais de Nicolas qui a été dans la Silicon Valley, on a passé trois semaines avec lui. Parce qu'on avait bossé en freelance et on a eu l'opportunité, enfin l'opportunité et la chance, on s'est créé la chance d'aller voyager aux Etats-Unis. On a fait San Francisco, Los Angeles, Las Vegas et le Grand Canyon. On avait 19 ans, 20 ans, donc c'était plutôt assez ouf. Mais tu vois c'est un peu dans la continuité de ce que je te disais tout à l'heure, l'entrepreneuriat. Bonne,

  • Benjamin Gardien

    au voyage aux Etats-Unis. Ouais c'est ça.

  • Marine Adatto

    on a claqué énormément d'argent ça fait très très plaisir ça par contre c'était une expérience folle on a été au CES à Las Vegas c'était vraiment ouf c'est ça je pense l'expérience la plus ouf est-ce

  • Benjamin Gardien

    que t'as déjà été plagié ? oui félicitations, les réseaux sont un job à plein temps ? ouais est-ce qu'on te reconnait dans la rue ?

  • Marine Adatto

    dans le métro oui

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne pense pas. C'est parce que je ne fais pas forcément de trucs très clivants. Donc à part les Jean-Christophe Boomer, non, ça va.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu fais des detox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai supprimé TikTok.

  • Benjamin Gardien

    Bravo. La série télé que tu binge-watches ?

  • Marine Adatto

    En ce moment, Game of Thrones. Je re-regarde. C'est un beau projet.

  • Benjamin Gardien

    Insta ou TikTok ?

  • Marine Adatto

    Du coup, plus Insta maintenant.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn ou Insta ?

  • Marine Adatto

    Euh... Insta quand même.

  • Benjamin Gardien

    Avec quelle marque aimerais-tu faire une collab ?

  • Marine Adatto

    Euh... Notion.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps ChatGPT ?

  • Marine Adatto

    Pour coder, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu as eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Sûrement,

  • Benjamin Gardien

    oui. Une audience LinkedIn ou Insta donne-t-elle de l'autorité ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Es-tu souvent invité dans des podcasts ou des plateaux télé ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients. Oui. T'as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    C'est quoi ton plat préféré ?

  • Marine Adatto

    Les macarons. C'est pas un plat, mais...

  • Benjamin Gardien

    C'est pas un plat. Le film que tu connais par cœur ?

  • Marine Adatto

    Top Gun Maverick.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil qu'on t'ait jamais donné ?

  • Marine Adatto

    N'entreprenez pas entre amis.

  • Benjamin Gardien

    Le pire conseil que tu as donné à quelqu'un ?

  • Marine Adatto

    Oulà c'est compliqué ça je sais pas je saurais pas sûrement une connerie que j'ai dit sur LinkedIn en fait le problème c'est que ce qui est bien avec les conseils entrepreneuriaux et ce qui est pas bien c'est que ça s'applique tout le temps à ton contexte j'ai un contexte de startupper j'ai plus exactement la même vision que quand j'étais freelance donc si je donne un conseil de startupper à un freelance ça peut être complètement biaisé et inversement tu vois un freelance qui vient me dire ah bah pourquoi tu... tu fais ça comme ça ? Parce que j'ai 20 personnes. C'est ça, je pense. Donc j'ai forcément dit des conneries.

  • Benjamin Gardien

    Obligé. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi ?

  • Marine Adatto

    Me téléporter.

  • Benjamin Gardien

    Le dernier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Un petit truc en plus.

  • Benjamin Gardien

    Le premier film que tu as vu au cinéma ?

  • Marine Adatto

    Harry Potter. Un des Harry Potter, je ne sais plus lequel.

  • Benjamin Gardien

    Tu es accro aux réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un livre qui a changé ta vie ?

  • Marine Adatto

    Non, c'est plus une accumulation de livres. Je dirais que j'ai quand même pas mal... Après, je lisais beaucoup de trucs entrepreneuriaux, donc forcément, ça a un peu... Mais je dirais qu'il y a Les Couilles sur la Table, de... Je ne sais plus c'est qui. J'ai lu son autre livre. C'est un livre sur le féminisme.

  • Benjamin Gardien

    Ah oui, ça me parle.

  • Marine Adatto

    Virginie... Ah non, je ne sais plus. J'ai peur de dire des bêtises. Je suis en train d'en lire un deuxième qu'elle a fait, King Kong Theory. Ah, c'est le podcast Les Couilles sur la Table et c'est King Kong Theory. C'est ça, le podcast. Et du coup, ça a complètement bouleversé ma vision du monde, de la place de la femme dans la société, de la place de l'homme. Je recommande grandement à tous les hommes hétéros aussi genre de lire ce livre pour qu'on change tous dans le bon sens.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux sociaux ? Est-ce que tes contenus sont en avantage concurrentiel ?

  • Marine Adatto

    Dans le milieu qu'on est, je pense que oui.

  • Benjamin Gardien

    Oui. Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Pourquoi pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que tu te compares aux autres ?

  • Marine Adatto

    Euh... Non.

  • Benjamin Gardien

    Faut-il avoir une routine de création ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ?

  • Marine Adatto

    C'est dur. J'ai jamais fait de

  • Benjamin Gardien

    CV. Et quand tu en recrutes ?

  • Marine Adatto

    Ça joue quand il y a quelqu'un. Malheureusement, et je pense à pas privilégié, mais effectivement, des fois, on a été influencé là-dedans. Ce qui s'est avéré pas être le bon choix. On a été influencé par un nombre d'abonnés, par un truc comme ça. Et je pense que ça veut pas tout dire.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que t'as déjà regretté un poste ? Non. La quantité prime-t-elle sur la qualité ?

  • Marine Adatto

    Malheureusement, oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que les réseaux sont trop influents ?

  • Marine Adatto

    C'est les gens sur les réseaux qui sont trop influents.

  • Benjamin Gardien

    As-tu peur quand tu appuies sur le bouton publier ? Non. Est-ce que les réseaux sont une source de stress ?

  • Marine Adatto

    Non, pas pour moi.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce que c'est une pression supplémentaire de construire sa marque personnelle ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'on doit tout raconter sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Je ne pense pas.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a un prérequis pour se créer une marque personnelle ? Non. Est-ce qu'on a loupé sa vie si on n'a pas un compte LinkedIn à 50 000 abonnés à 30 ans ?

  • Marine Adatto

    C'est sûr.

  • Benjamin Gardien

    Les réseaux peuvent-ils jouer un rôle dans la simplification administrative pour les entrepreneurs ? Oui. Est-ce qu'il y a des questions sur lesquelles tu veux revenir ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Benjamin Gardien

    Si tu devais recommencer à zéro, tu ferais quoi en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors, si je devais recommencer à zéro, dans la vie,

  • Benjamin Gardien

    dans... Dans ton business, mais ça peut être aussi dans la vie, de manière générale.

  • Marine Adatto

    Déjà, je pense que je ferais un métier physique. Oui. En fait, je ne sais pas pourquoi, j'aimerais bien couper du bois. Tu vois, je me dis... en fait le truc c'est que j'aimerais bien prouver qu'avec un peu de travail et tu vois un peu de faire différent tu es capable de prendre un business qui dans la majorité des cas ne gagne pas forcément d'argent tu as par les bûcherons par exemple je suis Je ne pense pas que tous les bûcherons roulent sur l'or. Mais je pense que si tu y mets un peu de marketing, un peu de savoir bien parler avec les gens, je pense que tu peux faire exploser une activité de bûcheronnage. Et en fait, j'aimerais bien prendre des métiers comme ça et me dire, j'ai plus trop envie de réfléchir. Il y a un moment donné, on se creuse la tête tout le temps. Le soir, tu es rincé parce que tu as bossé et tu as le cerveau qui fume. J'aimerais bien prendre un métier physique où tu réfléchis peut-être un peu moins et le transformer en un truc de ouf juste en mettant un peu de... Un peu plus de...

  • Benjamin Gardien

    Des méthodes que tu utilises aujourd'hui.

  • Marine Adatto

    C'est ça, dans un métier qui est plus digitalisé.

  • Benjamin Gardien

    Donc tu auras à nouveau le cerveau qui va fumer.

  • Marine Adatto

    Mais je me dis que ça me ferait un peu marrer de faire ça.

  • Benjamin Gardien

    Faire évoluer l'artisanat en métier digital.

  • Marine Adatto

    C'est ça, en essayant de rajouter une petite couche de ce qu'on fait actuellement dans un métier où on ne voit pas forcément ça. Et en fait, je me dis que c'est tellement différenciateur que ça serait... J'imagine ça facile par rapport à avoir des clients qui ont... Tu galères, tu n'as pas de connaissances là-dedans.

  • Benjamin Gardien

    Quelqu'un qui veut se lancer, là maintenant, dans la création de sa marque personnelle, qu'est-ce que tu lui donnerais comme conseil hyper actionnable ?

  • Marine Adatto

    Déjà, je reviens sur le truc d'avant, et aussi faire du sport plus tôt. Parce que ça, il y a cinq ans, je faisais 40 kilos de plus. Du coup, je me suis mis au sport et tout, et ça va être pas mal... à prendre en confiance de se sentir mieux dans son corps donc ça je le ferai différemment et alors en fait comme tout le temps je le dis c'est de se lancer c'est vraiment de prendre un bloc note d'écrire quelques idées et de commencer à publier, que ce soit sur n'importe quelle plateforme, et d'itérer le plus rapidement possible. Au début, je pense qu'il faut voir ce qui ne marche pas et abandonner. Les gens ont peur souvent d'abandonner des idées, d'abandonner des rituels, des machins comme ça. Si ça ne marche pas, il faut vite passer à autre chose et itérer. Donc vraiment, c'est se lancer, y aller le plus rapidement possible et faire évoluer sans avoir peur de laisser tomber.

  • Benjamin Gardien

    Quelle est la plus grande chose que tu as apprise grâce à ta communauté ? La plus grande leçon ?

  • Marine Adatto

    Que être humble, transparent et proche des gens, ça sert.

  • Benjamin Gardien

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de la marque personnelle dans les prochaines années et son impact sur le business ?

  • Marine Adatto

    Je pense qu'au bout d'un moment il va y avoir un peu un nettoyage des gens qui racontent tout le temps la même chose, qui donnent des leçons aux gens sans forcément apporter de la valeur. Et en fait le truc c'est que moi je me dis tu vois je pourrais faire grossir mon compte beaucoup plus vite si je faisais du contenu. Clément. Par contre, je suis en train de me positionner en tant qu'expert de la micro-entreprise, en tant qu'expert d'un domaine de l'entrepreneuriat, etc. Et je me dis, au bout d'un moment, ça commence déjà à payer, bien plus que ça l'a payé il y a deux ans. Mais je me dis que ça va... continuer dans ce sens là, en fait tu peux le voir déjà dans d'autres domaines, ce que Booba a fait avec Magali Berda et tout bah hop ça fait un petit nettoyage des trucs des gens qui racontent des conneries, de trucs qui n'ont pas forcément par contre j'ai quand même un peu peur dans le sens où je me dis les jeunes maintenant tu vois enfin quand je discute avec des amis qui sont complètement en dehors de ça je vois, il croit à des trucs, c'est chaud. Tu fais un post, tu dis que t'es le meilleur, le numéro 1, tu te revendiques comme ça, et ils disent Ah oui, j'ai vu ça, t'es numéro 1, t'es truc, t'es machin. Alors qu'il suffit de le dire pour faire croire aux gens que t'y es. Et je me dis, tu peux faire avaler n'importe quoi à n'importe qui. Et ça, ça me fait un peu flipper avec le fait de ne pas checker les sources, de ne pas les regarder, de ne pas se renseigner. Quand je vois un truc, je vais direct sur Google, je regarde un petit peu, vite fait, je vois, tu vois 3-4 sites. racontent la même chose, ok, tu sais que c'est vrai. Par contre, je ne prends pas au pied des lettres le truc que j'ai vu sur Facebook parce que c'est marqué comme ça.

  • Benjamin Gardien

    Ça en revient à l'autorité dont on parlait tout à l'heure, où dès que tu as une certaine audience, les gens te croient. Il faut faire attention quand même à ce qui est dit. Quelle tendance émergente on devrait surveiller, selon toi ? Hum...

  • Marine Adatto

    la création de contenu mais en format vidéo je trouve pas qu'on soit allé encore en fait j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après on est passé de vidéo youtube en fait je trouve ça assez intéressant j'ai été youtubeur dans le passé on faisait des vidéos de 10 minutes et on avait des fois 300 000 vues maintenant, c'est des vidéos de 15 secondes qui font 300 000 vues. Et d'un autre côté, tu vois des Squeezie qui font des vidéos d'une heure avec des prods monstrueuses qui font des 20, 30 millions de vues. Tu vois, j'aimerais bien voir qu'est-ce qui va se passer après ça. Genre, comment ça va se passer ? Est-ce qu'on va revenir à des formats plus longs ? Est-ce que les jeunes qui n'arrivent plus à se concentrer plus de 5 minutes d'affilée vont enfin passer la barre de regarder une vidéo de plus de 10 minutes ? Tu vois, j'aimerais bien voir comment ça va évoluer.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ou l'évolution aussi des plateformes. C'est-à-dire que finalement... YouTube, ça a un peu remplacé le média de télé. C'est-à-dire qu'on sait que quand on a du temps, on va sur YouTube. Quand on est sur du snacking, on va sur du TikTok, on va sur du Insta. Quand on veut se renseigner maintenant, depuis surtout que Musk a fait collapse Twitter, on va plus sur LinkedIn. Mais c'est vrai qu'en fait, on voit émerger chaque réseau, chaque plateforme à sa particularité.

  • Marine Adatto

    Et j'ai vu que LinkedIn, quand tu cliques sur une vidéo, je ne sais pas si tu as déjà vu, tu peux swipe comme TikTok maintenant.

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça y est,

  • Marine Adatto

    ça arrive. Ça arrive. Donc, tu vois, à voir. Parce que du coup, si LinkedIn commence à le faire, j'ai l'impression que ça va être la fin du truc. Donc, comment ça peut évoluer ? TikTok, ils avaient... l'air de dire qu'ils mettaient des vidéos de plus de 2 minutes et tout. Après, c'est vrai que maintenant, quand tu cherches un tuto, comment... Je ne sais pas, par exemple, je prends un truc qui m'est arrivé récemment, comment démonter un pneu de trottinette. Un truc tout bête. Soit tu vas regarder un short, parce que ça va être rapide et tout, et tu n'as pas envie de taper une vidéo de 20 minutes, le mec va blabla tes pendants 5, etc. Soit YouTube te met exactement au short code. à partir duquel la vidéo commence à être intéressante pour toi. Je ne sais pas si tu as déjà vu ça. Tu arrives sur la vidéo, il y a déjà 30 secondes d'intro qui sont passées, et hop, le mec commence à démonter le...

  • Benjamin Gardien

    Tu vois les moments qui sont les plus...

  • Marine Adatto

    Qui sont les plus revus et tout, donc vraiment...

  • Benjamin Gardien

    Oui, ça s'adapte en fait au moment.

  • Marine Adatto

    Au moment, oui, c'est ça. Donc j'aimerais bien voir ce qu'il va y avoir après.

  • Benjamin Gardien

    Suivons, voilà. Quelle est la principale idée que tu aimerais que les auditeurs retiennent de notre échange ?

  • Marine Adatto

    C'est de se lancer. Vraiment c'est d'avoir le courage de se lancer en fait Tu vois, quand je parle à des entrepreneurs, c'est souvent des questions qui ne devraient pas exister. C'est comment faire ci, comment faire ça. C'est tout le temps, en fait, ils se posent tellement de questions, ils essayent d'anticiper un maximum de trucs. Alors qu'en fait, la solution, c'est juste de le faire. Une fois que tu le fais, faire des erreurs, c'est apprendre. Et vraiment, tu vois, les posts LinkedIn, je ne sais pas combien j'en ai publié depuis, peut-être 200. Il y en a peut-être 15 qui ont vraiment très bien marché. 5 ans de conflop et le reste c'est à peu près moyen et bah on va y arriver ça va marcher et Abby n'aurait pas pu se lancer si on n'aurait pas eu cette idée de se dire bah tu vois l'ultimatum c'était un mois on se lance dans un mois on est peut-être plus là la clé sous la porte on a renvoyé tout le monde et juste on a eu l'audace de le faire, l'audace qui est d'ailleurs une de nos valeurs parce qu'en fait on pense que faire les trucs ça suffit à être différent des autres tu vois Donc, lancez-vous.

  • Benjamin Gardien

    Oui, c'est ça. En fait, c'est les idées appartiennent à ceux qui se lancent.

  • Marine Adatto

    C'est ça. Et ce n'est pas parce que quelque chose existe déjà qu'il ne faut pas le faire. Les plus grosses capitalisations boursières mondiales, c'est Apple. Combien il y a de marques qui font des téléphones ? Combien il y a de marques qui font des ordinateurs ? Enfin, tu vois, ça ne les empêche pas. Mais juste, ils ont créé une secte à ce niveau-là de gens qui ont des valeurs qui ressemblent à Apple. C'est ça, tu vois, nous, on essaie un peu de créer cette secte d'indépendants. Enfin, c'est un gros mot. Collectifs. Collectifs, indépendants, qui ont des valeurs qui nous représentent. Et nous, c'est bienveillance, audace et performance. Donc, tu vois, on essaie de véhiculer ça. Et je pense que c'est ce qui ressort de mon personal branding. C'est ce qui ressort de la communication de la marque. Et voilà.

  • Benjamin Gardien

    Est-ce qu'il y a une question que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Marine Adatto

    Tu m'as beaucoup posé de questions.

  • Benjamin Gardien

    Oui, t'as vu ?

  • Marine Adatto

    Non, je ne sais pas. Non, pas forcément. C'était complet ? C'était très complet.

  • Benjamin Gardien

    Alors, j'en ai une dernière. Qui nommes-tu à ta place pour un prochain épisode, pour parler de Marc Personnel ? Et qu'attends-tu de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Monsieur Théolion.

  • Benjamin Gardien

    Monsieur Théolion.

  • Marine Adatto

    Oui. Ok. Je pourrais te faire une intro, d'ailleurs. Théo qui est une personne incroyable, en fait c'est une des rares personnes sur notamment LinkedIn qui a énormément d'abonnés et qui a réussi à rester d'une gentillesse et d'une humilité folle quand tu parles avec lui. Tu vois, lui en termes de boîte, il est à un stade plus avancé que Abby et en fait quand on discute avec lui, il nous pose des questions et tout, tu vois, il essaie de transposer un petit peu ce qu'on vivait nous dans sa boîte et tout et il s'intéresse. malgré son stade qui est plus avancé et je trouve que l'humilité qu'il a réussi à garder, être humble comme il est, c'est une des qualités que je trouve assez essentielles quand tu es entrepreneur. Et du coup, j'aimerais bien voir ce que c'est, parce que c'est un des précurseurs. aussi de la série road to one million one million d'abord après c'est devenu telle mais y en a c'est ça et voilà bah du coup nous on avait bossé avec kodak kaby grâce à son personnage branding donc bien une preuve que faire du personnel morning ça rapporte des clients et leur qu'est ce que tu attends de lui bas qui nous explique comment il s'est lancé ok parce que lui je sais qu'il avait fait beaucoup de youtube aussi au début tout ça donc et ce qui est cool c'est qu'il est un peu en train de transposer ça en vraiment recueil personnel tu as je sais qu'ils parlent de beaucoup de sport de trucs comme ça et en fait comment il a réussi à se convaincre de que ça pouvait être bénéfique à lui tu vois ce est-ce que c'est plus bénéfique à Koudak qu'à lui maintenant ? Je pense pas. Je pense que c'est plus bénéfique à lui personnellement.

  • Benjamin Gardien

    Ok, Théo t'attend alors. Théo le prochain. Merci beaucoup Benjamin pour cette discussion. C'était très intéressant. Merci d'être venu en plus à Paris pour ça.

  • Marine Adatto

    J'ai fait l'effort de sortir de Nancy. Venez à Nancy.

  • Benjamin Gardien

    Venez à Nancy, exactement. Merci beaucoup et moi je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, la marque personnelle est ton super pouvoir. Merci. Merci beaucoup.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • De YouTube au lancement d'Abby

    01:16

  • Premiers pas d'Abby et stratégie de contenu

    15:49

  • La communauté Abby : un pilier central

    25:03

  • Marque personnelle et authenticité

    29:31

  • Conseils et erreurs à éviter pour les entrepreneurs

    35:17

  • L'importance de la communauté dans le développement d'Abby

    41:24

  • Création de contenu : partage d'expérience et bonnes pratiques

    43:59

  • Réseaux sociaux : impact, inspiration et authenticité

    01:06:31

  • Chapitre 10

    01:27:58

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