- Marine Adatto
Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir une figure qui secoue les codes du marketing avec audace et intelligence. Avant de commencer, je vais vous lire l'un de ses posts LinkedIn intitulé 100 000 merci et les coulisses de LinkedIn. Un texte sans concession qui nous plonge dans son quotidien et reflète totalement sa personnalité. Depuis trois ans, je poste presque tous les jours, même les jours où. Je prépare mon post pendant trois heures et je fais une faute de frappe que tout le monde remarque. Je lance un live et rien ne se passe comme prévu. Je partage quelque chose de puissant qui récolte moins de réactions qu'une citation de Marc Lévy. Je reçois des messages ou commentaires impolis, déplacés et parfois haineux. Mon entourage me dit LinkedIn, c'est pas du travail, tu feras ça demain Mais vous savez quoi ? Il n'y a qu'ici que j'aime me retrouver à écrire des trucs sérieux en portant des chaussons lapins. C'est énorme de me dire que vous êtes plus qu'un stade de France à me donner votre confiance. Vous avez changé ma vie et je compte bien vous filer les tuyaux pour changer la vôtre. Ça vous dit ? Derrière ces mots, on ressent le poids des défis quotidiens, la lutte contre les stéréotypes et cette détermination farouche de faire sa place dans un monde où les apparences comptent trop souvent plus que l'authenticité. Mon invitée ne recule devant rien. Podcasteuse, LinkedIn Top Voice, conférencière et multi-entrepreneuse, elle ne se contente pas de suivre les règles, elle est réécrite. Avec elle, le marketing n'est pas qu'une question de stratégie, c'est un art de vivre, une quête de sens. Elle a fait de l'automatisation de la croissance non pas un simple concept, mais une révolution accessible à tous. Elle a transformé ses combats en victoire, elle a imposé sa vision dans un univers où le bruit des autres peut facilement étouffer les voix singulières. Alors aujourd'hui, je vous propose de découvrir qui se cache derrière les chaussons lapins et les postes incisifs en commençant par ma première question. Qui es-tu, Caroline Mignaux ?
- Caroline Mignaux
Merci Marine, je suis hyper touchée par cette intro. Tu as une très jolie plume, il faut que tu écrives plus sur LinkedIn. On a besoin de gens comme toi. Qui je suis ? Je suis Caroline Mignot, j'ai officiellement 33 ans aujourd'hui. Très contente de passer cette première partie de journée d'anniversaire avec toi.
- Marine Adatto
Joyeux anniversaire.
- Caroline Mignaux
Un grand merci pour toutes tes gentilles attentions. Je pense que pour me résumer facilement, je suis un peu dans l'état d'esprit américain parce que j'ai grandi là-bas. Et je pense que c'est ce qui fait un peu mon caractère atypique en France. Je me sens un peu parfois comme une cheerleader in Paris. C'est-à-dire que quand je suis rentrée à Paris, je me suis rendue compte que j'étais encore moins dans les cases qu'avant de partir. Je suis restée 8 ans aux Etats-Unis, donc toute ma vie d'adulte, et au bout d'un moment, je me suis dit, je ne vais pas réussir à rentrer dans les cases, donc j'ai décidé de créer la mienne de case. Et aujourd'hui, pour moi, c'est ça le personal branding, c'est ça dont on va parler aujourd'hui, ce n'est pas vous faire rentrer dans une case, c'est potentiellement, si vous ne vous sentez pas à votre place, on va dessiner une nouvelle fenêtre pour que vous créez votre propre catégorie et que vous puissiez enfin vous sentir. à votre place et avoir toute la place que vous méritez.
- Marine Adatto
Merci beaucoup Caroline et bienvenue. Je suis vraiment très heureuse de te recevoir aujourd'hui. En plus, ce moment est propice parce que tu viens de finir ce que tu me disais tout à l'heure, l'écriture d'un livre dédié au personal branding. Tu as beaucoup de choses à nous raconter. Ce que je te propose, c'est de commencer par une partie stratégie. L'idée, c'est que tout soit hyper actionnable pour les auditeurs qui nous écoutent et qu'ils puissent derrière construire aussi leur marque personnelle. Est-ce que tu peux déjà m'expliquer quel rôle a joué quoi, la construction de ta marque personnelle dans le développement de tes boîtes, parce que du coup, tu es multi-entrepreneur. J'ai dit entrepreneur tout à l'heure, mais sur LinkedIn, il est marqué multi-entrepreneur. Et je trouve ça très chouette aussi d'avoir cette façon aussi d'affirmer son entrepreneuriat. Comment est-ce que tu as fait et comment est-ce que ça t'a aidé ?
- Caroline Mignaux
Je pense que mon retour en France a joué un très grand rôle là-dedans. Moi, j'ai toujours été très à l'aise dans les coulisses. J'ai toujours été quelqu'un du backstage. J'ai toujours adoré ça. Je pense qu'encore aujourd'hui, ce que j'aime le plus dans mon métier, c'est mettre les autres en lumière. Donc c'est vrai que je prends la lumière, j'accepte la lumière, ça m'a mis du temps de me dire, en fait, je dois passer de l'autre côté, je dois sortir du bois. Mais aujourd'hui, j'ai toujours envie, cette lumière, de la redistribuer. Et je pense que le trait commun de beaucoup de parcours de marques personnelles, c'est qu'ils ont commencé par aider. Et ce qui s'est passé pour moi, Marine, c'est que du jour au lendemain, j'ai perdu un peu ma vie aux Etats-Unis parce que j'ai suivi le mauvais employeur. Un employeur qui a changé d'avis, qui m'a dit je te recrute, j'ai tout quitté Donc je suis rentrée le temps de refaire un nouveau visa aux Etats-Unis où j'étais depuis plus de 7 ans. Et en fait, ils ont changé d'avis pendant les démarches de visa. et je reçois un appel un lundi matin, en plein mois de juillet, donc tu connais à quel point c'est facile de trouver du travail en juillet en France, je reçois un appel un lundi matin en juillet qui me dit, mais en fait on arrête tout, on arrête les démarches de visa, et on ouvrira peut-être le poste l'année prochaine, bisous, merci pour tout. Donc moi j'avais signé mes papiers de visa, ma promesse d'embauche, tout quitter, commencer à travailler gratuitement, parce que quand tu prends un poste, tu es déjà un peu dans l'ouverture de ton poste, Et là, en fait, je me prends un peu un coup de bambou sur la tête. Et après, c'est le moment où j'ai essayé de rentrer dans le moule et où je me suis dit, il n'y a pas de catégorie pour moi en France. Parce que j'étais senior en marketing, 10 ans d'expérience, habituée à un gros salaire à New York. Je me retrouve en France où, en fait, on ne sait pas trop dans quelle catégorie me mettre. Parce que comme je ne suis pas dans les cases, et je ne sais pas si ça parlera à certains de nos auditeurs, mais en France, quand tu ne rentres pas dans les cases, on te dit, il va falloir recommencer au début. Et je me retrouve à 28 balais, chez mes parents. Mon mec me quitte parce qu'il comprend que je ne vais pas rentrer à New York. Et là, en fait, je n'ai que mon capital de départ. Je n'ai qu'un toit sur la tête, ce qui d'ailleurs, je suis vraiment chanceuse. Je n'ai jamais eu de problème là-dessus. Mais là, en fait, je me dis qu'il va falloir réinventer tout et tout recommencer. j'avais trimé comme une malade pendant 8 ans pour me faire un nom, une réputation aux Etats-Unis et là je me dis, va falloir tout recommencer en France ma première, mon premier réflexe, ma première étape ça a été d'ouvrir une fenêtre sur LinkedIn pour poster mon CV, retrouver mon fameux mot de passe LinkedIn Ah oui ! Donc à partir de là, j'ai utilisé LinkedIn d'abord comme un moyen de trouver un boulot. Et ça a été ensuite un moyen de reconstruire mon réseau. Après, ça a été un moyen de lancer une, puis deux, puis trois, puis quatre entreprises. Et aujourd'hui, tout ce que je disais dans ce poste, et c'est pour ça que ça m'a aussi beaucoup émue que tu aies lu celui-là, c'est un poste que j'ai écrit hyper spontanément. C'est-à-dire que plus vous allez passer du temps à écrire, plus ça va devenir comme un muscle. En fait, ça va devenir des automatismes et plus ça va être vraiment vous. Au début, vous allez vous forcer comme quand on fait du vélo. Au début, il y a les petits trous, il y a les parents derrière, il y a du public autour pour vérifier que ça se passe pas mal. Et puis, petit à petit, vous allez prendre votre envolée et ça va devenir naturel et ça va même devenir fortement addictif. Et pour moi, voilà comment l'histoire de la marque personnelle a un peu évolué. Au début, c'est venu par nécessité. Après, je me suis dit, il y a des opportunités. Et maintenant, c'est un besoin, une addiction et un vrai plaisir. Et j'espère aussi, via ce livre, Le plaisir de redonner d'autres envies, d'autres opportunités via la méthodologie que j'ai créée pour moi.
- Marine Adatto
Tu parles souvent, tout le temps d'ailleurs, de positionnement marketing. Est-ce que tu peux nous expliquer comment est-ce que tu as développé le tien et ton personal branding ? Est-ce que tu es partie justement de toutes tes connaissances marketing pour te positionner comme ça sur LinkedIn ? Comment est-ce qu'on fait aujourd'hui pour se positionner et se créer un monopole personnel ? sur LinkedIn ou sur tous les autres réseaux sociaux ?
- Caroline Mignaux
C'est hyper intéressant que tu mettes le doigt là-dessus parce que pendant dix ans, et je ne l'ai pas mentionné, pour te dire à quel point j'ai tout balayé quand j'ai refait ma vie et que je suis devenue entrepreneur. De base, moi, j'étais marketeuse. J'ai fait ça pendant dix ans. Et je n'ai pas fait ça comme un métier un peu par défaut. Parfois, le marketing, c'est les touches à tout, on les met là parce qu'ils vont pouvoir faire un petit peu de tout. Moi, j'étais passionnée de marketing depuis le début parce que ce qui me plaisait dans le marketing, c'était le positionnement. En fait, dès le début, je me suis dit, il y a une partie qui m'intéresse plus que les autres, c'est la partie sur laquelle j'ai basé mes études, c'est la psychosociologie. Et en fait, la partie que j'aime le plus dans le marketing, c'est l'audit. Regarder ce qui se passe, analyser les tendances, les comportements, les besoins du marché. Et derrière, arriver avec la golden sentence, c'est-à-dire la phrase en or, ton positionnement. Qu'est-ce qui fait qu'en fait, sur cette partie-là, tu es meilleur que les autres, tu es plus distinctif, tu es unique et en fait... Au final, c'est un peu cette partie-là, ton unfair advantage, qui va faire que oui ou non, tu vas avoir du succès sur ton marché. Et je me suis dit, c'est marrant parce que c'est la partie la moins aimée du marketing. Tout le monde aime un peu la fin, c'est-à-dire la partie où tu déclines sur des supports. C'est la partie où tout le monde dit, on met la partie créative. Et pour moi, la partie créative, elle vient au tout début. La partie barbante, l'étude de marché, ça fait peur à tout le monde. Et en fait, dès le départ, je me suis passionnée pour ce qui s'appelle le positionnement. Et comme je te dis, l'effet magique du positionnement, c'est que quand tu arrives sur un marché saturé, au lieu de te battre contre des moulins à vent, d'essayer de te faire un trou là où en fait, tu n'es pas le meilleur, on va aller travailler ton monopole personnel ou ton positionnement, si tu es une marque marketing, pour déterminer en fait là où tu peux arriver avec le plus de force de frappe. Et c'est l'histoire de beaucoup de marques qu'on connaît, des Uber, des Airbnb, qui au début se sont dit, On se bat contre… Au début, tu vois, Uber va se dire, Je me bats contre les taxis. Et en fait, à la fin, Uber va se dire, Je suis devenue l'application de mobilité urbaine numéro un. Et ce qui est intéressant, c'est un vrai parcours de marque derrière Uber. C'est, Ok, si je me bats là, sur le terrain des taxis, je ne vais pas gagner. Par contre, si je vais sur le terrain de la mobilité urbaine, je peux même me diversifier. et finir par commercialiser des trottinettes, des scooters, et pourquoi pas proposer une offre de fast-food aussi. Quand je dis fast-food, c'est avoir de la nourriture en moins de 30 minutes dans les zones urbaines.
- Marine Adatto
Et alors, comment tu fais ? Tu es une personne qui veut se lancer sur LinkedIn, par exemple, qui se dit, puisque c'est souvent le problème, des gens qui imaginent se lancer, mais très rapidement, ils ont un stop. Ils se disent, ce n'est pas pour moi, je ne sais pas. Je vais flopper. Comment est-ce qu'on va déterminer ce qu'on peut raconter sur LinkedIn par rapport à qui l'on est, mais aussi par rapport à son business ou à un potentiel business qu'on voudrait monter, même quand on est collaborateur d'entreprise ?
- Caroline Mignaux
Alors, il y a plein de là, tu nous as fait une marine. C'était une question d'arborescence. Mais très intéressante. Et en fait, on est dans l'étape de 0 à 1, qui, je pense, va beaucoup intéresser ceux qui nous regardent aujourd'hui. C'est OK, comment est-ce qu'on ose se lancer, vaincre le jugement des autres, mais aussi qu'on trouve sa niche ? Parce qu'il y a l'idée dans ta question aussi de la spécialisation. Je vais vous raconter une histoire qui s'est passée pas plus tard qu'hier. Je viens de recruter une alternante qui s'appelle Mélanie, qui s'occupe de tous les réseaux sociaux du podcast Marketing Square. Et en fait, Mélanie a très envie de lancer son business. Et comme beaucoup de gens qui ont très envie de lancer son business, elle cherche l'idée. Et ce que je lui ai dit hier, c'est un truc qui va te faire écho, Marine, parce qu'on a beaucoup d'amis autour de nous qui nous disent je veux trouver l'amour Et en fait, pour moi, vouloir trouver l'idée dans l'entreprenariat, c'est exactement comme une personne qui veut trouver l'amour. C'est-à-dire, plus tu cherches, moins tu trouves. La bonne façon de trouver l'amour ou la bonne façon de trouver la bonne idée, c'est de te dire comment est-ce que je peux être utile ? Comment est-ce que je peux rendre quelqu'un heureux ? Selon comment vous transposez la question. En fait, pour moi, aujourd'hui, la première étape, c'est même pas de commencer à appuyer sur le bouton bleu et de se lancer et commencer à raconter ce qui se passe autour de nous. C'est d'abord vraiment l'audit. Commencez par écouter, audirer en latin. C'est un truc tout simple qui va faire que vous allez retenir. L'audit, c'est écouter. Et c'est la première étape la plus importante qu'on squeeze souvent et qui pourtant pour moi est déterminante. C'est au lieu de te poser la question de comment je vais faire pour intéresser les autres, intéresse-toi aux autres. Première étape, c'est OK, qu'est-ce qui se passe sur mon marché ? Donc si demain, tu arrives sur LinkedIn Marine et tu as envie de commencer à travailler ta marque personnelle, tu vas regarder un peu sur ton secteur d'activité. OK, qu'est-ce qui se fait ? C'est quoi les centres d'intérêt autour de mon secteur d'activité ? Là, tu vas travailler un peu tes corollaires. Parce que pour créer une marque personnelle, il ne faut pas seulement parler de ce qu'on fait. Si toi demain, je devais travailler ton personal branding, je dirais Marine, elle a le podcast La Légende Personnelle. Mais en fait, c'est quoi tous les corollaires de Marine ? À qui elle s'intéresse ? Qui est dans son équipe ? Qui est dans son cœur peut-être ? Qui partage sa vie ? et je vais aller travailler comme ça, un peu comme une marque, on travaille les piliers éditoriaux, je vais travailler tes piliers éditoriaux. De quoi est-ce que tu peux parler ? Qu'est-ce qui fait que c'est vraiment toi ? Quand j'accompagne une cliente qui vend une marque de vinaigre de cidre, je ne la fais pas parler de vinaigre de cidre, sinon elle gonflerait tout le monde. Elon Musk, il ne poste pas toute la journée sur ses fusées. Je lui fais parler, en fait, au-dessus du vinaigre de cidre, je lui fais parler de pourquoi est-ce qu'elle fait ça, donc son why, donc j'ai envie d'aider les autres, je pense que les urbains ont un train de vie qui est dévastateur, je pense qu'on digère de plus en plus mal, donc je vais aller travailler un peu toutes ces thématiques, et à côté du why, il y a le où. Et je pense qu'aujourd'hui, on achète autant la raison pour laquelle tu fais quelque chose que qui tu es vraiment. Parce qu'on va t'acheter à toi parce que, ah putain, elle est trop sympa Marine. Ah oui, mais j'ai écouté son podcast, donc évidemment, si j'ai besoin de faire appel à une société de conseil, je veux que ce soit Marine qui s'occupe de moi parce que j'ai confiance en elle. Et du coup, on va aussi aller travailler toute ta personnalité. Et travailler sa personnalité, ce n'est pas se travestir. C'est juste faire en sorte que toutes les parties qui sont intéressantes dans ta personnalité, qui peuvent t'apporter de l'intérêt, et on ne parle pas seulement de vendre, elles puissent transparaître. C'est-à-dire, ce qui fait la spécificité de Marine, par exemple, c'est que le matin, elle se lève à 7h et c'est vraiment une working woman, elle a un chronotype particulier et tous les matins à 7h, elle est d'équerre. Et peut-être que c'est dans les petites choses que j'ai eues en 5 minutes de toi. Je sais que genre à 7h30, tu es debout avec ton brushing fait, aux petits oignons et que tu as tes petites fiches. Et je me dis en fait, Marine, c'est une nana hyper perfectionniste. C'est une nana qui se donne les moyens, qui a envie de réussir. Et c'est aussi une passionnée. Tu m'as dit, ah, j'ai mangé plein de podcasts sur la marque personnelle avant de lancer le mien. Donc, voilà comment vous pouvez commencer à vous lancer en écoutant d'abord le marché. Qu'est-ce qui se fait ? Qu'est-ce qui est intéressant ? Mais aussi en écoutant vos passions. Vos passions, c'est votre why et aussi votre où. Qui vous êtes et ce qui vous anime au fond de vous.
- Marine Adatto
C'est hyper décomplexant ce que tu viens de raconter. Merci. Merci pour moi, merci pour les auditeurs. Donc toi, tu as une méthode. Je ne sais pas si cette méthode, tu l'as écrite dans ton livre. En tout cas, elle est dans un de tes podcasts. Est-ce que tu es OK pour dérouler cette méthode et l'expliquer ? Elle est en dix points, comme les dix commandements. C'est ça ? Je ne sais pas si tu l'avais écrite comme ça.
- Caroline Mignaux
C'est exactement comme ça que je l'avais imaginée.
- Marine Adatto
C'est comme ça que je l'ai ressentie en tout cas quand je l'ai écoutée.
- Caroline Mignaux
Eh bien, tu as eu la bonne résonance. En fait, c'est... Un post que j'ai écrit un jour parce qu'on me posait tout le temps cette question. Donc vous voyez, c'est venu des autres. On me posait tout le temps la question, mais comment est-ce que je peux faire pour me lancer ? Donc au bout d'un moment, quand vous avez trois fois la même demande, dites-vous, j'en fais au minimum un contenu. Quand vous avez trois fois la même demande sur le contenu, faites-en une offre. Mais l'idée, c'est qu'on me posait tout le temps cette question, Marine. Donc je me suis dit, je vais écrire un post. En fait, ce post a eu tellement d'écho que j'en ai fait un épisode de podcast. Et là, une éditrice m'a contactée et m'a dit, tu ne veux pas en faire un livre ? Donc voilà, pour te raconter, c'est un peu comme ça.
- Marine Adatto
Et le livre sort quand ?
- Caroline Mignaux
Le livre sortira en avril. Il s'appelle From Zero to Hero Parce que je ne voulais pas seulement parler de marque personnelle, je voulais parler un peu de cette partie thérapeutique. On ne parle pas que de marketing. Ici, on parle vraiment de s'explorer, de s'ouvrir aux autres et de se découvrir. C'est quasiment du développement personnel.
- Marine Adatto
Et du coup, l'intérêt aussi de prendre la parole sur les réseaux sociaux, c'est que j'ai vu que sur LinkedIn, tu avais fait un appel aussi pour avoir... de l'aide ou en tout cas de l'inspiration sur la partie direction artistique.
- Caroline Mignaux
Exactement.
- Marine Adatto
Et donc, tu as travaillé avec quelqu'un qui est venu vers toi par cuisine. C'est intéressant aussi ça de se dire que... ça ouvre énormément de portes, que ce soit pro, mais que ce soit aussi... J'entends souvent des gens dire Je me suis fait des amis sur LinkedIn, j'ai rencontré beaucoup de gens, etc. Donc c'est une belle, comment dire, ouverture à la fois pro et perso.
- Caroline Mignaux
Oui, tu as complètement raison. Et aujourd'hui, tout ce que j'ai eu de vraiment bien dans ma vie, je l'ai eu grâce à mon réseau. Et il ne faut pas négliger la force des liens faibles. C'est-à-dire que souvent, on considère son réseau comme les liens forts, les personnes que tu vois tout le temps, ton entourage proche, tes amis, ta famille, ton équipe. Les liens faibles... nous apporte beaucoup plus d'opportunités que les liens forts, ce qui semble contre-intuitif. Mais aujourd'hui, toutes les personnes, même que tu as croisé en boîte de nuit à Londres, le mec déguisé en grenouille que tu as rencontré à la soirée d'Halloween, toutes ces personnes, en fait, tu ne le sais pas, mais tu cultives avec elles des liens faibles, c'est-à-dire qu'ils voient qui tu es, et eux, c'est un puissant vecteur d'opportunités qu'on n'active jamais. Et les réseaux sociaux, ça sert aussi à ça. Et dans le livre, je me moque de moi-même, je mets un peu le all of fail j'appelle ça, mes pires posts LinkedIn. En fait, moi, j'ai cherché un appartement sur LinkedIn. J'ai partagé des trucs nuls quand je me suis lancée. Mais petit à petit, en fait, c'est les trucs qui vous feront rougir demain. Mais tant mieux. Si vous avez à en rougir demain, c'est que vous avez accompli beaucoup plus. Donc, commencez maintenant à vous lancer. Et il ne faut pas hésiter à demander. Quand tu cherches un appart, quand tu cherches une nouvelle personne dans ta team, le réseau, c'est incroyable. Et j'ai trouvé effectivement Valentine qui m'accompagne sur la DA de ma couverture. Je l'ai trouvé grâce à ça. Et forcément, vu que c'est les réseaux sociaux. On aura peut-être l'occasion d'en parler. Il y a une partie moins cool qui est que tu as tout le temps des détracteurs. Et sache qu'au moment où j'ai posté cette annonce un peu build in public j'adore faire ça, c'est au lieu d'aller juste faire des recherches sur Google, je vais faire travailler mon réseau, je vais redistribuer à l'écosystème. Et je me suis dit que tous ces gens qui me suivent, ils ont des idées. En fait, il y a peut-être des pépites que je n'ai pas découvertes. Et j'ai fait ce post où je dis voilà les inspis que j'ai pour la couverture de mon livre. écrivez-moi si ça vous parle. Et il y a quand même des gens qui m'ont écrit en me disant, bien joué pour avoir du travail gratuit. Et tu vois, il faut aussi, on aura l'occasion d'en parler, il faut accepter ça, c'est quand tu t'exposes. Il faut aussi mettre ton égo de côté parce que il va toujours y avoir des gens où tu te dis mais où est-ce qu'ils vont chercher des si mauvaises intentions ? Jamais j'ai utilisé du travail, j'ai fait travailler des gens gratuitement ou j'ai réutilisé, parce qu'il y a plein de gens qui m'ont proposé des pistes créatives et en fait ce que ça leur a apporté c'est qu'à chaque fois je les ai repostées sur Instagram, j'ai remis en valeur leur travail, mais malgré tout, il y a des gens qui vont te prêter des mauvaises intentions, qui vont chercher à... A titiller, et ça on aura peut-être l'occasion d'en parler aujourd'hui.
- Marine Adatto
On va en parler, oui.
- Caroline Mignaux
C'est une partie importante, c'est la face émergée que vous avez peut-être moins. Voilà, ce poste, il a eu beaucoup de succès, il y a eu 100 000 vues. Avec les 100 000 vues, j'ai quand même eu quelques ennuis, il faut le dire, comme toujours.
- Marine Adatto
Comme toujours. Alors, si tu veux bien, on va se concentrer là sur les dix commandements. Alors, le premier commandement, c'est de définir ton objectif prioritaire.
- Caroline Mignaux
Oui, alors il y a beaucoup de personnes qui lancent leur marque personnelle et qui finalement, un peu comme chercher l'amour, tu vois, qui se disent je veux faire une marque personnelle pour faire une marque personnelle. Ou on vient souvent me voir en me disant je veux créer une communauté. C'est quoi ton objectif ? C'est quoi ta cause ? C'est quoi ta lutte ? Mais il faut que tu aies en tout premier lieu un objectif. Et tous les objectifs sont traquables. Si demain tu me dis, Caroline, moi j'ai un objectif d'autorité, ça ne se mesure pas, faux. Je vais te dire, mais moi Marine, je peux t'accompagner pour qu'en fait, on définisse c'est quoi pour toi devenir la figure d'autorité, par exemple, sur le podcast ou sur la marque personnelle. Et je vais te dire, en fait, on va considérer que sur le premier mois, notre objectif, c'est on a trois mentions. Tu vas avoir deux invitations à des podcasts. Tu vas avoir une proposition de conférence. Donc en fait, tu vas pouvoir, à chaque fois que tu définis un objectif, il faut que tu puisses le traquer. Un peu comme nos potes, ils vont se dire j'ai envie de perdre du poids Ça ne veut rien dire, perdre du poids. Tu veux perdre combien par semaine ou par mois ? Et qu'est-ce que tu vas faire pour atteindre cet objectif ? Et du coup, première étape pour moi, très cartésienne, objectif et derrière son objectif, qu'est-ce que je me mets un peu comme levier, quitte à, si tu ne les as pas atteints, à redistribuer derrière et te dire le mois prochain, je veux faire 10% de plus ou ça, mais déjà, tu as un premier périmètre.
- Marine Adatto
OK. Donc ça, c'était un petit peu plus bas justement sur les stats, mais on va revenir dessus.
- Caroline Mignaux
Les métriques.
- Marine Adatto
Le deuxième point, c'est d'identifier son client idéal.
- Caroline Mignaux
Ton client idéal, ça peut être aussi, si tu es créateur de contenu comme Marine, si vous avez un podcast, la marque personnelle, on n'est pas que sur les clients. Si vous avez un objectif de marque personnelle, on est vraiment sur, ok, j'ai envie d'avoir autour de moi une communauté de pères, de mentors, de juniors, une audience en fait qui me ressemble, qui me parle et qui devient un peu ma communauté. Donc ne soyez pas que dans un objectif mercantile. L'idée, c'est de dire à qui est-ce qu'aujourd'hui je peux être utile. Et ça, ça va, vous allez voir, ça se tricote un peu de paire. Mais l'idée, c'est prenez une feuille de papier, mettez un peu les dix commandements qu'on va vous donner avec Marine et essayez de travailler un peu le lien. Donc un, votre objectif, qu'est-ce que je veux ? Et vous n'arrêtez pas à je veux que quelque chose qui se traque. Est-ce que vous voulez être visible ? Est-ce que vous voulez être crédible ? Est-ce que vous voulez être légitime ? Et derrière, effectivement, vous avez la partie à qui est-ce que je veux parler. Pour moi, par exemple, au début... Je voulais parler aux professionnels du marketing. C'est comme ça que j'ai commencé à me nicher. Et maintenant, je parle aux professionnels du monde du travail. Vous allez pouvoir faire évoluer, donc n'ayez pas les yeux plus gros que le ventre, avancer avec ce que vous pensez être juste ou légitime. Et dans tous les cas, vous êtes dans la bonne direction si vous mettez ça sur le papier.
- Marine Adatto
Sans se laisser des objectifs inatteignables. Exactement.
- Caroline Mignaux
Et sans se mettre trop la pression. Tous les quatre mois, vous pouvez reprendre ce papier et imaginer un nouveau scénario.
- Marine Adatto
Troisième point, formule ton offre.
- Caroline Mignaux
Alors, c'est bien d'avoir effectivement du média, une marque personnelle, tout ça. Mais derrière, il faut pouvoir en vivre. Si vous n'avez pas la chance d'être en CDI à temps plein ou d'être entrepreneur dans une boîte qui roule déjà, il faut que vous trouviez une façon rapide de pouvoir monétiser ce que vous faites. Donc, à partir du moment où vous vous dites, j'adresse les professionnels du marketing, je sais que j'ai envie de rayonner plutôt dans telle ou telle thématique. le partenariat, qu'est-ce que ça peut être d'autre ? Tu vois, dans le marketing, il y a plein de sous-parties. Le podcast, super bon exemple. J'ai lancé mon podcast, je sais comment je peux documenter ça. Je reçois beaucoup de messages ou beaucoup de commentaires. Tiens, peut-être que je peux sortir une petite offre. Ou alors, mon podcast a du succès, tiens, peut-être que je peux le sponsoriser. Mais vous allez pouvoir trouver dans les ressources que vous avez autour de vous, quelque chose de facilement actionnable qui va vous permettre de dégager un petit revenu. La création, il faut le dire, c'est un job vraiment de long terme. C'est normal au début, pendant six mois, vous allez semer et vous n'allez pas récolter. Donc, je ne veux pas vous dire que dès le début, vous allez réussir à monétiser. Il faut vraiment vous dire, l'entrepreneuriat, comme la création, il y a un moment où tu ne manges que des pâtes. Il y a un moment où si tu veux garder ton CDI, tu bosses la nuit. Et ça, honnêtement, je l'ai fait. Il n'y a pas de succès fulgurant. Toutes les personnes qui réussissent d'un coup, ça fait des années qu'elles bossent. Il y a très peu le cas inverse. Donc, voilà, sur la monétisation, juste un petit disclaimer pour dire vrai et pour parler vrai. Il va y avoir peut-être six mois où vous n'allez pas tout de suite récolter les fruits de ce que vous avez semé. Par contre, une fois que ça fonctionne, l'effet est lancé et vous allez commencer les récoltes.
- Marine Adatto
Il y a une expression que j'adore, je ne l'ai pas exactement, mais qui est ceux qui réussissent du jour au lendemain travaillent depuis des années Ou un truc comme ça, je crois que c'était Gazan Vallée qui avait dit ça. Et effectivement, souvent, les gens sont bloqués. Ils disent attends, j'ai eu deux likes, c'est une catastrophe, quelle image je vais avoir ? On en reparlera de ça, mais effectivement, c'est du long terme. Quatrième point, connecte avec ton écosystème. Tu en as un peu parlé déjà tout à l'heure. Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Caroline Mignaux
Alors, l'écosystème, encore une fois... Le point le plus important et le plus intéressant dans la partie écosystème, c'est que souvent on est focus sur la vente. Sauf que la marque personnelle, j'espère que maintenant vous le savez, c'est vraiment pas comment se vendre. C'est très différent de comment se vendre. La marque personnelle, c'est comment est-ce que je vais créer une audience autour de moi, au lieu ou autour de mon business, au lieu de me créer autour d'un business ou autour d'une audience. Donc l'idée vraiment, c'est de cultiver ce qui fait que vous êtes vraiment vous pour vous donner la liberté derrière de pouvoir aller où vous avez envie d'aller. Et évidemment, la vente et vendre ses produits et ses services, ça en fait partie. Mais c'est aussi lancer peut-être un nouveau média. C'est peut-être se réinventer dans un autre secteur. Donc, ça vous permet de créer un capital. L'écosystème, c'est votre capital. Ce n'est pas vos clients, votre capital. Si demain, tu penses que tes clients, c'est ton capital, tu ne vas pas créer une marque personnelle qui est forte. Par exemple, David Beckham. C'est le dernier décryptage de marque personnelle que j'ai fait. J'ai regardé la série ce week-end, David Beckham, sur Netflix, qui est très bien, je te la recommande. Je pense que ça a beaucoup parlé. L'idée de la marque personnelle, c'est que tu es au-dessus de ton activité. Et c'est ce que je disais dans mon poste aujourd'hui. Je disais en fait, il y a activité slash personnalité. Ta personnalité est beaucoup plus haute et beaucoup plus forte que ton activité. Là où la marque Beckham devient la marque Beckham, c'est que Beckham, il parle plus qu'à des supporters de foot. Il va parler à des fans de mode. Il va parler à des midinettes de 16 ans qui se disent Ouais, il est trop beau David Beckham Il va parler aussi à la ménagère de plus de 50 ans parce que Ah bah ! En fait, c'est un mec qui est gentil, qui n'est pas sexiste, qui est généreux. Et en fait, toute la personnalité de David Beckham, même son côté iconoclaste, tout ça, ça crée sa marque, ça crée la puissance de sa marque. Ce n'est pas juste le footballeur. Donc, quand tu crées une communauté de clients... juste tes supporters ou juste les gens qui jouent au football, ça, ce n'est pas transférable. Donc ça, ce n'est pas un bon capital. L'écosystème, c'est comme je te disais, c'est tes pairs. Donc même adresser des gens qui font la même chose que toi, même adresser tes compétiteurs. En France, on adore se dire, oh là là, tout le monde est en compétition. Tu vois, pour toi, c'est t'adresser à des gens qui vont faire du podcast. C'est adressé à des gens qui vont faire de la marque personnelle et c'est connecté aussi avec eux parce que ça, c'est tes pairs. Demain, ce sera peut-être tes meilleurs amis. Demain, ce sera peut-être tes futurs collaborateurs. Demain, ce sera peut-être tes partenaires. Et créer un écosystème, c'est partout où est-ce que les gens vont cliquer avec ma personnalité, mes expertises, depuis la queue de la boulangerie jusqu'à mes posts LinkedIn. Tout ça, c'est ton écosystème. Et c'est aussi les gens que tu mentors. Quand je me suis lancée sur LinkedIn, je faisais beaucoup de partage de CV. Et on m'a beaucoup critiqué là-dessus en me disant Oui, en fait, ce n'est pas stratégique ce que tu fais parce que tu te crées une audience de chercheurs d'emploi. J'ai pas créé une audience de chercheurs d'emploi. J'ai rendu service à des gens, j'ai aidé des jeunes à monter, et je peux te dire que, je le raconte dans le livre, ma première conférence par exemple, elle m'a été réservée par un étudiant que j'ai aidé à refaire son CV, et qui six mois plus tard s'est fait recruter au labo à Orléans, il s'appelle Edouard Briet, et c'est lui qui m'a acheté ma première conférence, parce que quand il a monté son événement, il m'a dit Caroline, c'est toi que je veux, et personne d'autre. Aujourd'hui, c'est ça créer un écosystème, c'est pas seulement regarder à qui tu peux vendre, c'est tous les gens avec lesquels tu cliques, rends leur service, crée-toi un énorme réseau et il va travailler pour toi dans pas trop long.
- Marine Adatto
Le fameux homme grenouille, dont tu parlais tout à l'heure.
- Caroline Mignaux
L'homme grenouille pour moi, c'est Francis Lelon. Je l'ai rencontré, c'est un de mes mentors, je l'ai rencontré à une soirée Halloween, il était déguisé en grenouille à Lisbonne.
- Marine Adatto
et en fait le mec me dit ah bah je suis l'ancien cofondateur de Sarenza donc parlez à des gens déguisés en grenouille à des soirées Halloween parce que Francis c'est quelqu'un qui a tout le temps été là pour moi, après qui m'a beaucoup connecté à d'autres personnes qui m'a présenté Victoire Duhamel qui est une super entrepreneur que j'adore, qui est une bonne amie aujourd'hui écosystème de père des gens déguisés en grenouille, des gens avec qui vous êtes sympa dans le métro dans la queue de la boulangerie, c'est tout ça la marque personnelle c'est pas seulement ceux à qui vous vendez que vous devez adresser c'est toute la journée et toute la vie.
- Caroline Mignaux
Optimise ton profil LinkedIn.
- Marine Adatto
Ton profil LinkedIn, parce que j'ai écrit ce post-là sur LinkedIn, à ce moment-là, Marine, mais j'irai au-delà. Optimisez vos profils sociaux. Vous n'avez pas besoin d'un beau site Internet pour vous lancer. Par contre, il faut qu'on comprenne. Vous faites le test des cinq secondes. tous les gens qui ont fumé dans leur vie ou les gens qui font souvent tomber des trucs par terre connaissent la règle des 5 secondes c'est tu peux ramasser dans les 5 secondes faites ça cet exercice il va vous rester en tête faites cet exercice de mémorabilité est-ce qu'en 5 secondes si on regarde vos réseaux sociaux on est capable de comprendre ce que vous faites et pas seulement ce que vous vendez, c'est ce que vous faites, c'est-à-dire Marine, c'est une spécialiste du Web3. Marine, c'est une podcasteuse. Il faut qu'on puisse lire sur tes réseaux sociaux facilement ce que tu fais. Et je propose les réseaux sociaux parce que souvent, quand on veut se lancer... On se met beaucoup la pression et on se dira, il faut que je fasse un beau site internet, il faut que j'investisse. Vous n'en avez pas besoin. Pour vous lancer un document Notion qui présente vos offres et des profils sociaux bien optimisés, ça suffit.
- Caroline Mignaux
Oui, et un Calendly pour prendre rendez-vous et c'est fini.
- Marine Adatto
Si vous êtes consultant, un Calendly avec des consultings payants, c'est un très bon début.
- Caroline Mignaux
Oui, ok. Alors le planning éditorial, ça c'est un gros sujet.
- Marine Adatto
Effectivement, cette partie-là, l'idée, c'est une fois que vous avez un peu posé vos premières intentions, on est dans le début d'année, donc on va dire ça, vous avez posé les premières intentions, les premiers fondements de votre marque personnelle. Maintenant, comment est-ce que vous pouvez créer une routine pour tenir sur la durée ? Parce que ça, peut-être Guillaume l'a déjà dit dans ton podcast, mais la marque personnelle, ce n'est vraiment pas un sprint. Et l'idée, ce n'est pas de faire le plus possible pendant trois mois et après de vous cramer et d'être en PLS, en burn-out, et d'arrêter et de faire plusieurs mois de pause. Il y a beaucoup de créateurs qui font ça. C'est pour ça que c'est important d'en parler. La bonne fréquence, c'est celle que vous pouvez tenir. Et du coup, le planning va vous permettre de créer une routine. Et on va peut-être le voir après. C'est aussi pour moi le premier fondement pour pouvoir déléguer. Et ça, c'est important. C'est à partir du moment où vous avez mis un cadre. vous allez pouvoir créer un peu votre liberté.
- Caroline Mignaux
Ok. Très intéressant. Parce que c'est vrai que c'est difficile à tenir les postes réguliers. Justement, gère ton exécution.
- Marine Adatto
Je savais que c'était la partie d'après. Je me suis dit que cette fois, je vais réussir ma transition. Gérer ton exécution, c'est au bout d'un moment quand à la main, tu as compris ce qui te prenait du temps. t'as compris un petit peu les rouages, ce que t'avais envie de t'explorer. À partir de ce moment-là, pour moi, quand tu maîtrises un domaine, c'est le bon moment de le déléguer. Partout où tu n'as pas vraiment de valeur ajoutée. Je te donne un exemple. Mes premiers épisodes de podcast, je les ai montés à la main. J'en ai monté à la main une centaine. Et tout le monde me disait Ah, mais pourquoi tu t'emmerdes à faire ça ? Mais en fait, pour moi, c'était très important de comprendre, en fait... là où j'avais envie de couper mon podcast, les respirations que j'avais envie d'emmener. Et à partir du moment où j'ai réussi à être une bonne monteuse, j'ai réussi à bien comprendre comment briefer un monteur, bien traduire mes attendus, pouvoir aussi former quelqu'un, puisqu'il n'y a pas seulement des freelance. Si vous avez envie de recruter quelqu'un, il va falloir le former, ou en tout cas bien savoir traduire votre besoin. Donc pour moi, l'avantage d'avoir créé un cadre, donc le planning éditorial de OK. quelle fréquence je peux tenir, quelle fréquence j'ai envie d'ancrer, ce à quoi je peux vraiment prétendre sur la durée. Vous avez la partie, ok, partout où je n'ai pas une valeur ajoutée, je peux le déléguer. Et là, en fait, il va falloir que tu te dises, ok, maintenant ça fait 100 épisodes, j'ai monté toute seule, je ne suis pas meilleure qu'une autre sur le montage, hop, je délègue. Pareil sur plein d'autres parties, tu pourrais te dire au début, je n'avais pas de jingle, je n'avais pas besoin d'un jingle pour me lancer. Allez, j'ai commencé à faire mes premiers revenus, je veux réinvestir sur un jingle. Donc là, c'est vraiment, tu crées ta Avengers Team, toutes les personnes qui vont pouvoir m'épauler sur tel ou tel sujet.
- Caroline Mignaux
Ok, mais il faut être bien cadré.
- Marine Adatto
Il faut d'abord cadrer soi.
- Caroline Mignaux
Ok, alors on arrive au point audit en continu.
- Marine Adatto
Cette partie-là, pour moi, elle est importante et décomplexante, je pense. Quand vous allez faire ce petit test, peut-être que vous êtes bon élève chez vous, en train de noter sur cette feuille les points qu'on vous a abordés avec Marine. le moment où vous allez pouvoir vous délester d'une certaine forme de pression, pour moi, c'est cette étape-là, vous êtes sans arrêt dans cet objectif de refaire cet exercice. Vous êtes sans arrêt, un peu comme un entrepreneur, votre média ou vous-même, c'est un business. Donc, soyez tout le temps dans l'apprentissage en continu de Ok, ça, j'ai fait ça, ça a marché, ça, ça n'a pas marché. Peut-être que mon positionnement, il n'est pas le bon. Moi, je n'ai pas trouvé tout de suite mon positionnement. Ça m'a pris des années et il bouge encore. Quand je me suis lancée sur Instagram, je ne faisais que des contenus marketing. Aujourd'hui, ça fait neuf mois que je suis sur Instagram. Une centaine de vidéos plus tard, 50 000 followers plus tard, je me dis Ah ! Au début, je pensais qu'on m'attendait sur le partenariat, sur le marketing de croissance. Et en fait, ce qui intéresse beaucoup les gens, c'est quand je parle notamment de la gestion des émotions. Ok. Ce que je ne fais pas du tout sur LinkedIn. En fait, je me suis vraiment rendue compte que les vidéos qui ont eu énormément de succès, et pour te donner un exemple, j'ai une vidéo qui a fait 12 millions de vues. Donc, on arrive là sur un point stratégique de, ah, qu'est-ce qui n'a pas encore été abordé ? Qu'est-ce que les gens... ont envie de regarder qu'est-ce qui est différent. Et c'est une vidéo où je parle d'un biais, du biais de cohérence, donc un biais cognitif, et où je dis, en fait, j'ai souvent cette impression dans ma vie que quand t'es gentil, plus tu es gentil, plus potentiellement ça peut se retourner contre toi. Alors que les personnes qui, dès le départ, disent non, sont hyper rudes, ne vont pas se soucier de leur entourage, à partir du moment où cette personne-là dit un peu oui, Là, tout d'un coup, elle récolte tous les lauriers. Et cette histoire, elle m'a été inspirée par mon frère. Mon frère, Marine, il n'est pas du tout famille. Il n'est jamais venu limite à un repas de Noël. C'est vraiment quelqu'un qui ne donne pas beaucoup d'amour à sa famille. Et moi, c'est l'inverse. Du coup, pour surcompenser ça, je suis née 14 ans après mon frère. Et j'ai vécu toute ma vie en surcompensant cette partie-là. Donc, j'ai toujours été la jeune fille parfaite avec mes parents, la fille parfaite. J'appelle presque tous les jours ma maman, hyper présente. Tout le temps là, quand ma mère a des rendez-vous médicaux, tout de suite, je lui dis, j'annule, je viens avec toi. J'ai toujours développé un peu ce syndrome de la fille parfaite. et j'ai beaucoup souffert, et maintenant je l'ai soigné, mais j'ai beaucoup souffert de me dire comment ça se fait que moi j'étais tout le temps là, et du coup je faisais partie du décor à tel point qu'on valorisait plus mes efforts, alors que mon frère, le moment où il venait à se déplacer, c'était le prince. Et c'était merci d'être là, ton frère il est formidable, t'imagines ton frère il a trouvé le temps de venir, tout ça. Et tu vois toute mon adolescence, j'ai beaucoup souffert de ça, de me dire bah moi aussi je suis là. Et de ne pas comprendre pourquoi est-ce que, en fait, quand tu commences, quand tu nourris une relation en étant tout le temps là, finalement, tu fais partie des meubles, on s'habitue à toi et ça devient automatique et tes efforts ne sont plus valorisés. Et j'en ai parlé à un pote, un été, qui me dit mais carrément, Caro, il y a le syndrome du trop gentil et le nombre de fois où j'ai aidé les gens, aidé les gens et au bout du millième service, je leur dis genre là, désolé. Et au final, les gens ne m'ont plus jamais parlé. Ah oui ? On a souvent ce sentiment-là, en tout cas. Moi, ça m'est arrivé aussi, le syndrome du trop gentil ou de la bonne élève ou ce que vous voulez, parce que j'ai reçu des centaines de messages après cette vidéo de personnes qui m'ont donné plein de témoignages différents, qui m'ont tellement parlé parce qu'il y a un syndrome du trop gentil. Et les personnes me disaient, oui, moi, au travail, j'ai pris l'habitude de faire chaque jour 10% en plus. À la fin, je ne suis pas plus payée que les autres. Et en fait, le moment où, genre, moi, je fais un burn-out ou je prends un jour d'arrêt, mon boss, il va me dire, mais tu n'as pas fait ça et ça. Et je suis là, genre... Ce n'était pas mes missions de base. Et il y a eu plein d'histoires, mais vraiment, j'ai halluciné sur l'écho que ça a eu chez les gens. Et je me suis un peu attardée sur cette partie-là, parce que ce que je voulais vous faire comprendre, c'est que... Quand je me suis lancée sur Instagram, j'ai voulu faire du contenu marketing. Et en fait, ce que les gens ont vraiment envie de consommer sur Instagram, ce n'est pas tellement du contenu marketing. Ils ont plutôt envie de voir le côté, ok, c'est difficile de se lancer, d'être entrepreneur quand tu as le syndrome du bon élève. J'ai eu beaucoup de succès aussi avec mes contenus sur l'hyperactivité. J'ai été diagnostiquée hyperactive à 32 ans. Les femmes sont diagnostiquées 10 ans après les hommes. parce que quand t'es une femme, tu surcompenses toute ta vie. Quand t'es un petit garçon hyperactif, c'est Ah, c'est génial, il est plein de vie Quand t'es une femme hyperactive, c'est Wow, parle moins vite, attention, tu donnes plein d'infos à la fois, c'est un peu agressif, attention, t'es trop assertive Et en fait, quand j'ai commencé à parler de ces sujets, il y a eu des vidéos qui ont fait vraiment des dizaines de millions de vues. Et c'est là où je vous dis, vous ne mettez pas trop de pression sur votre ligne éditoriale. Vous allez apprendre en faisant et laissez-vous toujours l'opportunité de... peut-être faire un petit pas de côté et tester une chose nouvelle. Et ça veut dire ça, Audit en continue. Ça veut dire, laissez-vous aussi la liberté de parfois faire une petite dinguerie. Ce matin, j'ai fait un décryptage de la marque personnelle de David Beckham. Je n'ai jamais décrypté des marques personnelles et le poste n'a pas très bien marché. Mais j'ai besoin de me laisser cette liberté-là pour apprendre, comprendre et peut-être craquer de nouvelles choses.
- Caroline Mignaux
C'est hyper intéressant. Alors, le dixième commandement. c'est n'aie pas peur. Et on reviendra dessus après, parce que j'avais une question à te poser. Ça veut dire quoi, n'aie pas peur ?
- Marine Adatto
La principale crainte de se lancer sur les réseaux sociaux, mais de la marque personnelle en général, c'est-à-dire, la marque personnelle, ce n'est pas juste les réseaux sociaux. La marque personnelle, c'est se mettre en avant, sortir du bois, oser prendre la lumière. La principale crainte, c'est la peur du jugement. Plus tu t'exposes, plus tu es vulnérable. Ça, c'est vrai. Après, plus tu t'exposes, plus tu vas déclencher des opportunités. Mais il y a toujours cette peur. Et franchement, au bout de trois ans, j'ai toujours peur. J'ai toujours une petite appréhension quand je poste un truc. Là, tu vois, ce matin, j'ai fait ce décryptage. Et je me suis dit, ça se trouve, ça ne va pas marcher. Et en fait, ça veut dire quoi ? Ça ne va pas marcher. Est-ce que ça veut dire ? Ok, les gens vont moins t'aimer. Est-ce que ça veut dire que tu es moins bonne, moins experte ? Il faut que vous réussissiez tout le temps à être en fait dans le... Pour moi, c'est un peu une auto-analyse et c'est une introspection. Il faut que vous restiez connecté à vous-même. Quand vous avez peur... comprenez d'où vient cette peur. Est-ce que c'est dans le ventre ? Est-ce que c'est dans la gorge ? C'est intéressant, on ne va pas faire un podcast sur cette partie un peu spiritualité qui m'anime énormément.
- Caroline Mignaux
Une autre fois alors.
- Marine Adatto
Mais en tout cas, sur la peur du jugement, la peur de se lancer, ce qui m'a le plus aidée, c'est toute la partie un peu auto-traitement où j'ai vraiment analysé les racines de ma peur. Si j'ai peur de ça, ça m'amène à quoi ? Posez-vous la question des cinq pourquoi. Ah bah parce que j'ai peur que ce poste fasse un flop. Ça, c'est vraiment la classique. Pourquoi ? Bah parce que si ça fait un flop, ça veut dire que je ne suis pas compétente. Pourquoi ? Bah parce que potentiellement, en fait, tous mes collègues, ils regardent mon LinkedIn. Pourquoi ? Parce que j'ai ajouté mes anciens collègues sur LinkedIn et maintenant, je sais qu'ils peuvent regarder. Et comme je viens de quitter mon taf, j'ai peur que finalement, ils se disent que je me suis foirée et que je ne suis pas une bonne entrepreneur. Pourquoi ? Je le fais vraiment en live, mais vous allez voir, quand vous allez le faire, vous allez arriver à quelque chose de profond. Ah bah, parce que... Pour moi, me lancer en étant entrepreneur, c'est vraiment me mettre à nu. Et cette boîte, je reprends l'entreprise familiale de mon père, pour reprendre l'exemple de Marina Lemaire, dont je te parlais, qui faisait du vinaigre de cidre. Et du coup, j'ai toute l'impression de l'héritage de la famille. En fait, plus vous allez creuser, non pas dans ce que les autres ont pensé de ce que vous avez fait, parce que ça, on ne s'en sort jamais, mais dans la racine de votre peur, plus vous allez trouver des choses intéressantes et vous allez lever ou auto-lever vos blocages.
- Caroline Mignaux
Et se libérer, du coup. Je voudrais revenir sur le 10e commandement. Cette analyse est hyper intéressante. Je suis tombée hier sur un post de Nina Ramen qui explique qu'il y a des choses qu'elle aurait aimé savoir avant de se lancer sur LinkedIn. Donc elle fêtait ses 100 000 abonnés et c'est des choses qu'elle aurait aimé savoir pour préserver sa santé mentale. Donc toi tu fais cet exercice qui est hyper puissant, mais est-ce qu'il y a des choses aussi dont tu aurais aimé être prévenue au moment où tu t'es lancée ?
- Marine Adatto
Alors, c'est marrant que tu cites Nina, parce que je ne sais pas si tu le sais, mais c'est une très bonne amie.
- Caroline Mignaux
Non, je ne savais pas.
- Marine Adatto
Voilà, et on va passer mon week-end d'anniversaire, on part à la montagne. Je pense que ça va avec la fameuse partie écosystème. Tu vois, avoir un écosystème de pères, avoir des gens qui, au même moment que toi, traversent la même chose. Tu vois, souvent on dit, il faut trouver un mentor. où il faut mentorer. Mais en fait, c'est hyper important d'avoir des gens à l'horizontale qui vont grandir avec toi et qui, au moment où tu traverses une épreuve, traversent la même chose. Et avec Nina, on s'est lancés au même moment. Et du coup, forcément, on parle beaucoup de santé mentale. Il n'y a pas longtemps, elle a fait un challenge qui l'a complètement dépassé et qui a été désastreux sur sa santé mentale. Et ça a fait beaucoup écho à ce que j'avais vécu un an avant avec le Refer Challenge, où j'avais moi aussi lancé un challenge sur les réseaux sociaux. Et ce challenge s'est un peu retourné contre moi, dans le sens où souvent dans les réseaux sociaux, tu crées un effet boule de neige. qui finit par te dépasser. Et j'avais, sans prétention, fait un petit post en disant J'ai remarqué que vous êtes beaucoup Tu vois toujours la partie audite. J'ai remarqué que vous êtes beaucoup à me dire que vous avez du mal à faire votre LinkedIn out, prendre la parole sur LinkedIn et puis parler de vraies choses. Pas seulement de ce que vous faites, mais de qui vous êtes. Du coup, j'avais dit J'ai préparé une trentaine de postes à trous. où souvent le blocage que vous avez, c'est écrire, vous ne savez pas la structure, la tournure. Du coup, j'avais préparé 30 postes, des postes à trous, où je disais Hello, moi c'est X, et ce que j'aime par-dessus tout, c'est X, mais j'aime aussi X et X, et vous, quels serez-vous ? En fait, à chaque fois, j'avais créé toutes les structures de postes type personal branding. Et en fait, c'est des postes qui engagent énormément parce que ça attire l'attention quand les gens parlent d'eux et pas seulement de voilà mon dernier séminaire nous sommes partis ici, nous avons fait cela bravo à mon équipe d'avoir remporté tel prix Tu vois, quand tu parles vraiment de tes challenges, de tes qualités et tes défauts, il y a la pulsion scopique. Les humains aiment voir des humains, aiment entendre des choses qui n'ont pas été trop dites ou trop entendues. Et j'avais préparé ces postes à trous. Et en fait, Marine, on s'est retrouvées à plus de 500 personnes dans ce challenge. 500 personnes qui ont commencé à poster les mêmes textes à trous sur LinkedIn. Et alors, ce challenge a créé énormément, énormément de créateurs qui aujourd'hui sont dans le top 100 des créateurs LinkedIn. Donc, des talents qui avaient besoin de ce coup de pouce pour se lancer. J'ai plein de choses à dire. Je sais que j'ai une place à prendre, mais je ne sais pas comment le dire. Ce challenge a créé des entrepreneurs. qui se sont dit, via LinkedIn, j'ai réussi à créer plus de résonance pour ma boîte. Ça a créé aussi des alliances, des partenariats. Ça a créé des amitiés. À côté de ça, beaucoup de gens m'ont dit, t'as créé un Carol Einstein, c'est-à-dire comme Frankenstein, quand le monstre mange son créateur. Parce qu'il y a aussi plein de gens qui, en arrivant dans ce challenge, qui était complètement gratuit, j'avais juste, tu vois, j'aurais pu faire une formation payante et j'ai mis ça gratuitement sur un Ocean à destination de tout le monde. et j'ai créé du coup ce groupe dont l'objectif était que tout le monde s'envoie de la force en postant ses posts et du coup il y a un effet auto-entraînant du réseau Et j'ai eu tellement, tellement de critiques, Marine. Pourquoi ? J'ai eu la critique de Oui, Caroline Mignot fait ça pour elle alors que j'étais la seule personne à jamais mettre mes postes dans ce groupe d'entraide. J'allais chez tout le monde et j'avais même embauché quelqu'un pour m'aider, pour qu'elle puisse, depuis mon profil, envoyer de la force à plus de gens, parce qu'évidemment, je ne pouvais pas dégager la journée pour faire ça. Donc, j'ai mis des ressources là-dessus. Je n'ai jamais, moi, mis mes propres postes. J'ai eu la critique de Caroline Mignot fait ça pour elle, pour avoir plus de fame. J'ai eu la critique de Caroline Mignot détruit LinkedIn. Elle uniformise LinkedIn parce que du coup, tout le monde poste la même chose. Et c'était en partie vrai. Parce que comme les petites roues sur un vélo, je pense que les gens, pour commencer, ils ont besoin d'avoir un cadre. Et malheureusement, le fait qu'il y ait un effet boule de neige, tout le monde est arrivé en faisant la même chose et ça a gonflé plein de monde. tu vois il y a eu la troisième partie c'est évidemment oui Caroline Mignot fait ça parce qu'elle a un truc à nous vendre derrière Et moi, ce que je vendais, c'est une application gratuite. D'ailleurs, Guillaume est un de nos investisseurs qui s'appelait Refer. Et du coup, l'idée, c'est que j'avais appelé ça le Refer Challenge. Et c'était en fait l'idée de Refer, c'est utilise ton réseau pour prospecter. Et je me suis dit, le premier pain point des gens, ils ne savent pas prospecter via leur réseau parce qu'ils n'ont pas vraiment de réseau. Ils ont juste ajouté les gens sur LinkedIn à la main. Donc, je vais pousser les gens à se rencontrer, à se créer un vrai réseau. en s'intéressant vraiment à eux, à qui ils sont, en remettant de l'humain. Et derrière, ça va faire connaître mon application Refer, qui était une application gratuite qu'on ne monétisait même pas. Mais voilà, tout ça pour te dire ces trois exemples. Il y en a eu plein d'autres, mais j'ai eu plein de détracteurs. Et il y a aussi, voilà, quatrième exemple, il y a aussi les gens qui ont rejoint ce challenge gratuit et qui ont râlé en disant Oui, Caroline Mignot n'est pas là, Caroline Mignot ne m'aide pas vraiment à faire mes postes. J'ai été dépassée, Marine. C'est-à-dire que 500 personnes dans un groupe, qui du coup ont ton numéro de téléphone, donc commencent à t'appeler sur ton portable. Et Lina a eu exactement le même problème. Donc un an plus tard, elle a eu les mêmes problématiques. Et évidemment, elle est arrivée à la maison et on a débouché une bouteille de champagne et je savais exactement quoi faire pour l'aider. La santé mentale, quand tu deviens une marque personnelle, c'est crucial. Et à ce moment-là, tu as intérêt à avoir pas seulement des gens qui te mentorent, mais aussi des gens qui vont te dire Ah, j'ai eu la même chose, je sais que c'est dur, Ou peut-être des gens qui vont se dire, oh là là, je sais exactement à quel point ça peut toucher, parce que moi, à mon niveau, s'il m'arrivait un truc comme ça, ça me ferait mal aussi. C'est important d'avoir cet écosystème de paire et cette horizontale pour ça.
- Caroline Mignaux
On a balayé beaucoup, beaucoup de questions que j'avais par rapport aux dix commandements. Est-ce que tu peux me dire comment est-ce que tu évalues aujourd'hui l'impact de ta marque personnelle sur ton activité professionnelle ?
- Marine Adatto
Énorme. En fait, je ne distingue pas les deux. Aujourd'hui, et c'est d'ailleurs exactement ce que j'explique dans le livre, la méthode pour se positionner. Aujourd'hui, la façon dont je considère ma marque personnelle, c'est une marque ombrelle. Pour ceux qui ont fait l'éducation civique, quand on est au lycée, ça doit vous parler, les marques ombrelles. Vous savez, c'est quand il y a un méga groupe et au-dessus, en dessous, pardon, il y a plein de petits groupes. Par exemple, tu vas avoir le groupe Big Mama, les restos. Parce que je sais que tu es une hédoniste comme moi et on parlait de Station F tout à l'heure. Tu vas avoir le groupe Big Mama et à l'intérieur de ce groupe, tu as plusieurs restaurants. Pourquoi c'est important pour les boîtes d'avoir cette logique de Marc Ombrelle ? Parce que ça va te permettre de te renouveler et de te diversifier à l'infini, sans te mettre en danger. Si demain, le groupe Big Mama, c'était juste la Felicità à Station F, le jour où Station F ferme à cause du Covid. Le jour où il y a un scandale sur un cheveu ou une sauterelle retrouvée dans un plat de la Felicità. Le jour où il y a un scandale peut-être sur une employée qui est victime de sexisme de la part du manager de la Felicità. Le jour où il y a tout ça, la marque Felicità est en danger. mais pas le groupe Big Mama. Donc, l'intérêt d'avoir une marque personnelle qui est au-dessus de tes business, c'est que tu peux te donner la liberté d'ouvrir et de fermer des business comme ça, sans que ça n'atteigne ta marque personnelle. Et du coup, dans le livre, je donne plusieurs idées de positionnement par rapport à ce que vous voulez faire dans la vie. Tu as un positionnement si tu es solopreneur, tu as un positionnement si tu es employé, parce que c'est hyper intéressant d'avoir une marque personnelle forte quand tu es employé aussi. Ça te permet de gravir les échelons plus vite, de mieux négocier ton salaire, de devenir indispensable dans ton boulot. Quand tu es la personne qui crée une communauté et à qui tout le monde assimile la marque, je peux te dire que tu es indélogeable. Donc il y a beaucoup d'avantages à avoir une marque personnelle, même si tu n'es pas employé. C'est vraiment un super pouvoir. Et puis tu as aussi justement cité CEO de ta boîte, le CEO branding, pour pouvoir redistribuer la lumière à tes employés, les faire grandir. Aujourd'hui, je sais que mes équipes s'attendent aussi à ce que... En travaillant avec moi, elles aient la rayonnance du podcast, de Caroline, qui va les faire grandir. Je vais envoyer beaucoup de lumière sur mes équipes pour qu'eux, en fait, ne soient pas justes. Aujourd'hui, Mélanie est content manager chez Marketing Square, mais je vais dire que Mélanie, c'est la meilleure là-dessus. Mélanie, elle est comme moi, elle boit du Red Bull. Mélanie, elle est comme moi, elle est à 100 à l'heure. Et en fait, aujourd'hui, on est déjà en train de travailler sa marque personnelle qui va lui permettre, dans deux ans, quand elle aura fini son alternance, de ne jamais avoir besoin de chercher du boulot. Parce que ce sera Mélanie, la nana, qui a fait exploser les réseaux sociaux de Marketing Square. Donc l'idée, moi, c'est je suis au-dessus de mes activités et si demain j'ai envie de lancer un nouveau business, une cinquième boîte, ou si j'ai envie d'en fermer une, ça n'aura pas d'impact sur ma marque, qui est une marque ombrelle, qui est au-dessus de ce que je fais.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu as une méthode de création de contenu que tu peux partager ?
- Marine Adatto
Alors, il nous faudrait une bonne heure pour ça. Effectivement, j'ai créé un système qui me permet de décliner tous mes contenus. Pour ceux qui s'intéressent, c'est un peu la problématique qu'il y a dans ce qu'on appelle la content factory. Ce qu'on va travailler, c'est comment est-ce qu'un gros contenu peut être éclaté en plusieurs petits contenus. Et souvent, il y a une réflexion que j'ai tout le temps qui est, comment tu fais pour être partout ? Tu dois passer tout ton temps à faire ça. Pas du tout. Et je pense que si je passais tout mon temps à faire ça, ça m'aurait dégoûtée, parce que les réseaux sociaux, et ça rejoint la problématique de santé mentale, il faut faire attention à ne pas se faire drainer par toutes les sollicitations, par toutes les attentes des autres, par aussi des centaines de milliers de commentaires, d'interactions. Il faut se protéger de ça. Et la bonne façon de se protéger de ça, c'est de s'organiser, et deuxièmement, de déléguer. L'un ne va pas sans l'autre maintenant, tu le sais. Quand j'ai créé ma content factory, j'ai commencé par itérer. Par comprendre, ok, sur Instagram, c'est quoi la bonne fréquence pour cartonner ? Ok, il faut au minimum une vidéo par jour. Sur LinkedIn, un post par jour. Statistiquement, un post par jour, c'est la meilleure fréquence pour avoir une belle résonance. Plus qu'un post par jour, ça ne sert à rien et tu vas t'épuiser. Mais le bon modèle, c'est un post par jour.
- Caroline Mignaux
Du lundi au dimanche ou du lundi au vendredi ?
- Marine Adatto
Du lundi au vendredi et le samedi-dimanche, on va trouver des petits twists pour faire un peu de recyclage. Donc moi ce que je fais, c'est que je mets, je mappe, je mets sur une carte, ok, partout où il y a besoin de moi. Et après je vais créer un petit peu des neurones entre chacune de mes cartes. Donc par exemple, tous les lundis et vendredis Marine, va y avoir mon podcast. Je vais la faire simple parce que je pourrais vous en parler des heures et ça m'a mis aussi des années de créer cette Content Factory. Mais un exemple tout simple. Tous les lundis, vendredis, j'ai mon podcast. À partir du moment où le podcast va sortir, il y a une story teasing, il y a un quiz sur nos réseaux sociaux. Moi, je fais l'annonce de l'invité sur mon propre canal. À côté de ça, il y a la sortie du podcast. Comment est-ce qu'on accompagne la sortie du podcast ? Le jour J, il va y avoir une story de Reveal. Tel invité nous a raconté ça. Il va y avoir un petit teaser. Rendez-vous dans l'épisode. Jour 1, tu vas avoir l'audiogramme sur nos plateformes Instagram. Donc l'audiogramme, c'est tu sais, tu vois une petite story avec la vidéo, tout ça, et un extrait des temps forts du podcast. À côté de ça, le mercredi, tu vas avoir une redistribution. dans la newsletter. En fait, on s'organise partout autour de nos piliers de création de contenu. Et en fait, c'est ça qui donne l'impression d'être partout. En fait, c'est juste un mécanisme bien rodé où mes équipes, elles savent que dès qu'il y a le podcast, il va falloir créer le teaser, il va falloir créer l'audiogramme, il va falloir redistribuer via des stories, il va falloir communiquer avec l'invité pour faire des postes cross promo. Et c'est un énorme système. L'important, ce que vous devez retenir, c'est que pour vous lancer, vous n'avez pas besoin d'un énorme système. J'ai commencé par comprendre, craquer ce qui se faisait bien à la main, là où j'avais de l'impact et après, j'ai créé un système. Do things that don't scale ce que disait Paul Graham. Et je trouve ça très juste, c'est commencer par faire des choses à la main. Et quand vous avez commencé, comme quand je montais mon podcast, vous avez commencé à comprendre à la main ce qui marchait, vous allez créer comment l'optimiser et comment l'automatiser via un système.
- Caroline Mignaux
Tu crées des systèmes, toi. C'est vraiment ce qui restaure de tout ce que tu fais. En tout cas, ce que j'en ai compris.
- Marine Adatto
C'est le secret pour passer à l'échelle. Parce que si vous ne déléguez jamais ça, vous n'allez pas pouvoir vous laisser le temps libre pour créer, pour continuer à faire des choses.
- Caroline Mignaux
Alors, je te propose maintenant un petit jeu. Je vais te poser 40 questions.
- Marine Adatto
40 ?
- Caroline Mignaux
40 questions. Hyper vite.
- Marine Adatto
Ok.
- Caroline Mignaux
Et tu dois répondre par oui ou non.
- Marine Adatto
Ok.
- Caroline Mignaux
Sans trop réfléchir.
- Marine Adatto
J'adore.
- Caroline Mignaux
Les deux premières, ce n'est pas oui ou non. Tu as deux mots, mais sinon, c'est oui ou non. Ok. Et puis, à la limite, on pourra revenir sur certaines questions. C'est parti. Insta ou TikTok ?
- Marine Adatto
Insta.
- Caroline Mignaux
LinkedIn ou Insta ?
- Marine Adatto
LinkedIn.
- Caroline Mignaux
Tu as peur du flop ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Faut-il mettre de côté son ego pour réussir sur les réseaux sociaux ? Est-ce qu'il faut une ligne éditoriale ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
As-tu déjà été plagiée ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Les réseaux sont un job à plein temps ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu as été contactée par une marque que tu adores grâce à tes posts ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu fais des détox de réseaux sociaux ? Oui. Est-ce qu'on te reconnaît dans la rue ? Oui. As-tu beaucoup de haters ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu utilises tout le temps ChatGPT ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu as eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Es-tu souvent invitée dans des podcasts ou des émissions grâce à ta marque personnelle ? LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients.
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu as déjà fait un bad buzz ? Oui. Est-ce que tu as déjà eu des opportunités de carrière via des DM ? Oui. Est-ce que tu as créé une tendance sur les réseaux sociaux ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Ton chiffre d'affaires est-il lié à ta présence sur les réseaux sociaux ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Ta présence en ligne t'a permis de te positionner comme une leader d'opinion dans ton secteur ? Oui. Tu as été approchée par des investisseurs grâce à ton personal branding ? Oui. Tu as utilisé les réseaux sociaux pour transformer un échec en succès commercial ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Ta stratégie de contenu a directement influencé la croissance de ton entreprise. Oui. Tes contenus sont un avantage concurrentiel.
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Un bad buzz reste un buzz et c'est intéressant.
- Marine Adatto
Pas quand vous êtes hypersensible.
- Caroline Mignaux
Tu te compares aux autres ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
Faut-il avoir une routine de création ?
- Marine Adatto
C'est mieux.
- Caroline Mignaux
Les réseaux sociaux sont-ils plus importants qu'un CV ?
- Marine Adatto
C'est mieux.
- Caroline Mignaux
Les réseaux sont trop influents ?
- Marine Adatto
Parfois.
- Caroline Mignaux
As-tu déjà regretté un poste ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
L'authenticité prime sur la qualité ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
La quantité prime sur la qualité ?
- Marine Adatto
Parfois.
- Caroline Mignaux
Les réseaux sont indispensables au succès ?
- Marine Adatto
Non.
- Caroline Mignaux
As-tu déjà refusé une collaboration hyper lucrative ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Les réseaux sont une source de stress ?
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Les réseaux favorisent-ils la créativité ?
- Marine Adatto
Parfois.
- Caroline Mignaux
Est-ce que tu as peur quand tu appuies sur le bouton publier ?
- Marine Adatto
Parfois.
- Caroline Mignaux
Est-ce que les réseaux sont un accélérateur professionnel ? Oui.
- Marine Adatto
Oui.
- Caroline Mignaux
Bravo, tu as répondu aux 40 questions.
- Marine Adatto
C'est passé vite, je l'ai adoré. Ça va vite, hein ? Ah, j'adore.
- Caroline Mignaux
C'est marrant, parce que du coup, on ne peut pas trop réfléchir. J'ai d'être dans l'instant. Alors, pour conclure l'épisode, est-ce que tu peux me dire quelle est la principale leçon que tu aimerais que les auditeurs retiennent de notre conversation ?
- Marine Adatto
La principale leçon. Je pense que la chose la plus importante à retenir de ce qu'on a dit aujourd'hui, c'est qu'il y a énormément d'opportunités dans les réseaux sociaux. Ça va vous permettre de construire des business, de vous découvrir, de découvrir des amitiés. Ça peut changer votre vie. Par contre, il ne faut jamais penser que c'est aussi facile que ce qu'il y paraît. Il faut énormément de discipline. Et en fait, la partie pailletée... C'est 10% de ce que vous voyez. Derrière, il y a beaucoup de sueur, il y a beaucoup de nuit blanche que vous allez passer à travailler. Il y a beaucoup de moments où des gens vont vous décevoir, où vous allez recevoir des critiques injustifiées, voire carrément gratuites. Donc, il faut être prêt à ça. Ce n'est pas un exercice du glamour, l'influence, loin de là.
- Caroline Mignaux
Alors oui, on n'a pas parlé des critiques. Et ça, c'est quand même hyper important. Donc, on va quand même en parler. Comment est-ce qu'on gère les critiques ? Parce que c'est souvent les gens qui ont peur de se lancer. C'est parce qu'ils ont peur de s'exposer. Ils ont peur des critiques. Comment on gère des critiques ?
- Marine Adatto
Au début, on ne gère pas très bien. Et tu vois, tu parlais de Nina Ramen tout à l'heure. Moi, j'ai connu Nina parce qu'on a eu la même haters en commun. Je dis bien là parce qu'il y a aussi des femmes, c'est plus rare, mais il y a aussi des femmes haters. Et elle nous a fait beaucoup souffrir avec des paroles hyper blessantes et tout ce que tu n'as pas envie d'entendre quand tu es une entrepreneuse. Donc les gens s'avaient appuyé ou ça fait mal. Donc avec Nina, on nous a dit qu'on était des scams, des purs produits marketing, qu'on était expertes en rien, qu'on rendait les réseaux sociaux plus débiles qu'ils n'étaient. Donc tout ce qu'il ne faut pas dire à quelqu'un qui essaye de faire les choses bien, qui fait bien son travail et qui travaille depuis 10 ans dans le même secteur. Donc elle nous a beaucoup blessés. Et je pense que la bonne façon de répondre aux critiques, c'est de ne pas y répondre. Et souvent, on m'a dit, notamment quand j'ai eu une grosse affaire de harcèlement qui a duré presque un an, où j'ai eu plusieurs femmes sur le dos. et il y a beaucoup de personnes qui m'ont poussé à répondre en me disant Oui, si tu réponds pas, qui ne dit mot consent ? Et même ces personnes qui me harcelaient utilisaient ça dans leur contenu pour me pousser à répondre. Regardez la preuve, Caroline Mignon ne répond pas. Et honnêtement, plus le temps passe, plus je vois à quel point, au final, votre réputation se construit sur le long terme. Et il y a une citation que j'adore qui dit Le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend les escaliers. Je pense que peut-être que vous allez avoir un jour un bad buzz injustifié ou quelque chose où vous vous dites, mais j'ai... Souvent, plus c'est injustifié, plus on a envie de répondre. Parce qu'en fait, on se dit, ben non, j'ai les preuves de ça, je peux montrer que tout est faux dans l'instant. Il ne faut jamais faire ça. Moi, je pense que plus le temps passe, plus la sagesse, c'est de ne rien dire, d'encaisser les critiques. Et tu vois ce documentaire sur Bécam que j'ai cité tout à l'heure en référentiel. En fait, je trouve ça assez intéressant. Dans la série sur Beckham, il raconte le moment où Beckham, en fait, avec un geste un petit peu incontrôlé, a eu un carton rouge, a disqualifié son équipe de la Coupe du Monde. Et il s'est fait huer. Et ça a duré, le harcèlement moral a duré pendant un an. Alors que, tu vois, il était là et ils disent dans le reportage, plus t'es élevé, plus la chute est dure. Et il y a ces commentaires horribles où les gens disent tu es une honte. Il y a des images de lui pendues dans la presse. Et en fait, il n'a jamais dit un mot, il a continué à faire son travail et il s'est dit que la meilleure façon de faire taire les oiseaux moqueurs ou les haters ou les gens qui te veulent du mal, c'est de réussir. Et du coup, dans ces cas-là, quand tu as de la critique, et plus elle est injustifiée, plus tu dois garder ton objectif en tête, la meilleure façon de faire taire des gens, c'est de continuer de faire les choses avec éthique, de savoir que tu n'es pas parfait, mais de communiquer avec transparence sur Ok, ça j'ai réussi, ça j'ai raté, Guillaume Aubêche fait ça très bien. Tu vois, dans le personal branding, il a dit, un jour je suis arrivé, j'ai crié sur mes équipes, par exemple. J'ai trouvé ça fort, tu vois. Et en fait, c'est important de dire, quand t'es manager, t'es pas infaillible. Quand t'es une star de ciné, peut-être que t'as fait des navets. Quand t'es une star de la chanson, peut-être que t'as fait des mauvais tubes, que tu regrettes. En fait, c'est hyper important de faire cet exercice de l'humilité. Et voilà, c'est dur la critique. Mais plus le temps passe, plus tu apprends que la meilleure façon de répondre à la critique, c'est continuer à faire ton taf avec tout ton cœur.
- Caroline Mignaux
C'est beau comme conclusion. J'adore.
- Marine Adatto
Merci Marie.
- Caroline Mignaux
Alors, une dernière question. Qui nommerais-tu à ta place pour un prochain épisode ? Et qu'attends-tu de cette personne ?
- Marine Adatto
Je pense que je nommerais mon associé Clément SSB qui est très très fort sur la marque personnelle en vidéo et c'est lui qui m'a lancé sur Instagram sans lui soit j'aurais pas fait soit j'aurais mis beaucoup plus de temps donc comme quoi les rencontres changent des vies et aujourd'hui Clément il a changé la mienne et je pense qu'il a compris un truc que plein de personnes n'ont pas encore craqué sur la marque personnelle qui est comment se mettre en scène en vidéo Qu'est-ce qu'on peut raconter en vidéo ? Quelles sont les meilleures façons de le dire ? Parce que souvent, on a une bonne idée, mais on se dit, on ne sait pas comment le traduire en vidéo. Et du coup, petit spoiler, le format 30 secondes, ça va être le format de l'année. Donc évidemment, si tu as Clément dans ton podcast, pour tes auditeurs, ça va leur permettre de craquer la vidéo virale, qui est un format qui se distribue partout et qui va changer votre acquisition, que ce soit des nouveaux clients, que ce soit des abonnés ou encore plus de vues.
- Caroline Mignaux
Merci Caro, c'était un super moment
- Marine Adatto
Merci Marine A bientôt, salut
- Caroline Mignaux
J'espère que tu as été inspirée par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi Laisse-moi un commentaire et abonne-toi En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur Youtube Facebook, TikTok et Instagram Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas la marque personnelle est ton super pouvoir
- Speaker #2
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