- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.
- Speaker #1
Bonjour François.
- Speaker #0
Bonjour Jean-Christophe.
- Speaker #1
Merci de prendre le temps de répondre à mes questions.
- Speaker #0
Avec grand plaisir quand on me demande, je réponds bien sûr.
- Speaker #1
Alors ce podcast, pour ceux qui nous écoutent, il est 100% improvisé quasiment, on se connaît quasiment pas avec François. On s'est mis un challenge, une émission sans préparation. On s'est dit qu'avec l'expérience de l'un et de l'autre, ça pouvait donner quelque chose de sensationnel. Et bien c'est parti, on y va. Donc tu connais le principe de l'émission, trois parties. Dans un premier temps, on va creuser un petit peu qui tu es professionnellement. Voilà, comprendre un petit peu les déclencheurs aussi qui ont fait que tu sois entrepreneur.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Tu es lancé dans l'entrepreneuriat, quelles ont été tes différentes expériences qui t'ont forgé, tes échecs, tes réussites, le relationnel que tu as pu tisser tout au long de ton parcours pro. Eh bien, tu auras une carte blanche, une minute qui va t'appartenir totalement. Alors là, gros, c'est un pro pour toi parce que... Normalement, les invités qui sont à ce micro ont un minimum préparé cette carte blanche. Et puis, dans un deuxième temps, on parlera un petit peu de ce que tu fais concrètement. Et là, c'est vraiment la magie du podcast improvisé qui nous emmènera par rapport à parler de ton expertise et de ton métier, de l'amour que tu portes au relationnel. Et c'est parti, on commence. Tu as des questions ? Non ? C'est bon ?
- Speaker #0
Non, non, non, non, non, non. Je te suis en totale confiance.
- Speaker #1
Fais-moi confiance. Est-ce que tu peux commencer par juste te présenter sans rentrer dans le vif du sujet parce qu'on aura tout le temps derrière ? Oui,
- Speaker #0
alors me présenter, je me prénomme François Michelon, j'ai la soixantaine, ce qui veut dire que j'ai une quarantaine d'années d'expérience derrière moi d'entrepreneuriat, puisque j'aime à dire que je suis un entrepreneur depuis le début, que j'ai dû travailler. pour une société extérieure pendant un an et qu'ensuite j'ai toujours monté mes propres affaires dans différents domaines d'activité, que ce soit aussi bien dans l'industrie, dans la finance, dans l'immobilier, dans le conseil également depuis 20 ans et dans des domaines complètement différents. J'oubliais bien sûr l'édition, l'édition de livres, et qu'à chaque fois je me suis réinventé et que j'ai appris sur le terrain. puisque je ne suis pas sorti de grande école, j'ai fait un bac de gestion, parce que ça me plaisait, parce que j'avais envie de créer, j'avais envie de faire, et c'est ce que j'ai fait pendant 40 ans.
- Speaker #1
Mais quel est ton métier aujourd'hui ?
- Speaker #0
Mon métier aujourd'hui, enfin une de mes activités, c'est de conseiller des dirigeants, je conseille des sportifs de haut niveau, des dirigeants, des entrepreneurs, pour améliorer leur efficacité, leur performance, comme on appelle ça, mais surtout... en réduisant leur charge mentale pour leur éviter le burn-out, puisque j'ai co-écrit un livre sur le sujet avec deux médecins, parce que c'est un mal aujourd'hui très présent et on peut l'éviter.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ton parcours ? On voit que tu as une expérience dans l'entrepreneuriat, tu as toujours été entrepreneur, pourquoi ?
- Speaker #0
Oui, j'ai toujours été entrepreneur parce que je cherche... absolument, je dirais, l'indépendance et la liberté entre guillemets. Liberté de pouvoir faire ce que je veux, de créer comme je veux, plutôt que de subir dans une société où il y a des règles, il y a une direction. Je préfère prendre ma vie en main et la mettre en scène, parce que ça me donne une plus grande attitude, parce que ça m'amuse. Bien évidemment, ça comporte des aléas, bien évidemment... Il y a des échecs, il y a des hauts, il y a des bas, mais ça permet de s'enrichir humainement, de s'enrichir matériellement, financièrement, mais c'est ça le plus important, parce que la vie est mouvement. Voilà pourquoi c'est ce qui m'interpelle et qui continue à m'animer d'ailleurs, et me motive.
- Speaker #1
Tu es sorti de l'école et tu as été entrepreneur très très vite ?
- Speaker #0
Je suis sorti de l'école, j'ai passé le bac et après le bac je devais faire une école automobile. puisque mon père était dans l'automobile, était concessionnaire auto. J'ai réussi à le dissuader de faire de l'école automobile. J'ai dit, je vais bosser tout de suite. Mon objectif était de faire de l'argent, comme on dit, ou de gagner de l'argent. Donc je suis rentré dans la concession, je suis passé par tous les services, j'ai bossé un peu avec lui, et à un certain moment, mon père, pour des raisons de santé, était obligé de vendre ses affaires, et en le donnant que j'étais trop jeune, je ne pouvais pas reprendre un soupe. Donc de ce fait, je suis allé bosser pendant un an chez un patron, et au bout d'un an, j'ai tiré ma révérence, j'ai dit, vous savez, plus jamais je ne bosserai pas pour quelqu'un, et à partir de là, je vais monter mes propres affaires. de l'avoir 21 ans, quelque chose comme ça. Et à partir de là, j'ai fait ma vie dans différents domaines entrepreneurial. J'ai lancé des concepts, j'ai innové, j'ai surfé sur la vague. Et voilà, ça me permet d'avoir un enrichissement de vie très important.
- Speaker #1
Et quels ont été les premiers écueils sur lesquels tu t'es un peu fracassé en tant qu'entrepreneur ?
- Speaker #0
Les premiers écueils, c'est quand tu démarres et que tu n'as pas d'argent, bien sûr. Donc c'est compliqué, il faut être imaginatif. Ce qui veut dire qu'au tout début, j'ai démarré en faisant les marchés et les braderies de France. C'est une excellente école de vente, école de commerce, école de vie, parce qu'on est face à face aux clients. Et puis, je l'ai fait toutes les braderies de France en vendant différents articles, jusqu'au jour où j'en ai trouvé un qui m'a pu s'interpeller. J'ai monté tout un business, c'était dans tout ce qui était cadre, décoration. Et à partir de là, j'ai monté, je dirais, les deux échelons. J'ai monté les deux échelons de grossisse, de fabricant, d'importateur, distributeur. Partant de zéro, on peut arriver à faire de belles choses.
- Speaker #1
Comment est-ce que tu as développé ça alors ? Beaucoup de prospection, beaucoup de relationnel.
- Speaker #0
J'ai développé ça, travail, travail, travail, travail. Tu sais, tous ceux qui... On réussit aujourd'hui, c'est une formule que je donne lorsque je fais des conférences, il y a une formule qui s'appelle la formule TTC. Pour la plupart, on se dit ouais, on connaît la formule, c'est tout taxe compris Oui, c'est bien. Mais TTC, c'est travail, ténacité et chance. C'est-à-dire que si tu crois que tout va tomber du ciel comme ça, bon, c'est une erreur, il faut bosser. Ténacité, il faut t'accrocher. Parce que c'est pas facile, parce que tu te prends des claques, parce qu'il faut rebondir, remonter. Donc la ténacité. Et puis la chance. La chance. On a tous des quantités d'opportunités et de chances, mais la chance, il faut une part la voir et il faut savoir la saisir. Puisque la chance, on le voit sur les audacieux. Donc si tu saisis ta chance, tu peux rebondir et tu peux accéder à d'autres choses. Donc la formule, elle est simple. Et à partir de là, c'est d'être là au bon moment, c'est de t'entourer également de gens compétents qui peuvent être bien meilleurs que toi, parce qu'on ne peut pas être bon dans tous les domaines, et d'essayer une sorte de motivation, d'enthousiasme. de volonté de monter. C'est ce qui est motivant.
- Speaker #1
Tu penses qu'il y a un facteur chance qui est important dans l'entrepreneuriat ?
- Speaker #0
Oui, pour moi, oui. Si tu veux, encore une fois, il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas penser que je vais saisir ma chance et tout va se faire. Si tu ne travailles pas, si tu ne mets pas de l'intensité, si tu ne mets pas de la ténacité, ce n'est pas suffisant. Mais la chance, c'est de voir des opportunités. La chance, c'est d'être en connexion avec les bonnes personnes, c'est d'être là au bon moment. Et puis, c'est de savoir la saisir, cette chance. Mais pour moi, oui, la chance existe. D'ailleurs, puisqu'encore une fois, il m'est arrivé de faire des conférences sur la chance, quand je demande à l'assistance des personnes, du public, s'ils croient à la chance, plus de 60-70% lèvent la main pour dire oui, je crois à la chance La preuve, il n'y aurait pas autant de joueurs au jeu de l'auto, ni les gens ne croyaient pas à la chance.
- Speaker #1
Et comment tu es... Tu as évolué par rapport à la digitalisation, à la numérisation. C'est quelque chose qui a changé ton quotidien d'entrepreneur ? Parce que toi, tu appartiens à une génération qui a vu complètement arriver le digital. Quel regard tu portes, Aguerri, sur cette révolution numérique qu'on vit depuis 15-20 ans ?
- Speaker #0
Il y a eu plusieurs révolutions numériques, on va dire. Moi, j'ai vécu cette... Évidemment, j'ai connu la période où il n'y avait pas d'ordinateur ou ordinateur portable, etc. J'ai connu la venue de tous les réseaux, de Facebook. Et puis, tu me parles de numérique, j'ai également créé dans l'édition, j'ai créé trois marques d'édition de livres. Et on s'est retrouvés confrontés à un moment où on nous disait Oh là là, le livre papier ne va plus se vendre, c'est le numérique. Parce que tout le monde va lire sur des tablettes. Et puis ça a été peur à beaucoup de gens. Et en fin de compte... C'est pilote, c'est entre 5 et 10% du volume de vente de lecture, mais ça n'a pas révolutionné, c'est un outil complémentaire. C'est comme si aujourd'hui, le monde a peur de l'IA. Soit vous en avez peur et vous subissez, soit vous dites mais c'est génial. et vous allez surfer avec, et ça va augmenter, améliorer les compétences de beaucoup de personnes. Toujours pareil dans la vie, ou vous subissez, ou vous êtes leader.
- Speaker #1
Donc toi, tu utilises l'IA par exemple ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr, je me sers de l'IA. Bien sûr, je me sers de l'IA parce que ça me fait gagner du temps pour des articles, pour certaines choses, pour chercher des informations. Oui, bien sûr. Ça serait un non-sens de ne pas s'en... Enfin, pour moi, je dirais que ça serait un non-sens de ne pas s'en servir.
- Speaker #1
Beaucoup de gens sont réfractaires justement à l'innovation numérique. aux réseaux sociaux, à l'intelligence artificielle ?
- Speaker #0
Oui, mais c'est leur choix. Je respecte leur choix, mais je vous dirais, est-ce qu'aujourd'hui, vous vous servez de votre téléphone que vous me servez il y a 10 ou 20 ans ? Non. Est-ce qu'aujourd'hui, vous roulez dans une voiture qui n'est plus adaptée à l'air du temps ? Est-ce que vous mettez des vêtements qui ne sont plus adaptés à l'air du temps ? Bien sûr qu'il y a des classiques, mais tout change. Si vous ne changez pas, le problème il est là en fait, et la question est très bonne, c'est que tout change dans notre environnement, tout évolue. La médecine évolue, le numérique évolue, tout évolue. Sauf que malheureusement, l'être humain est resté figé, ou la plupart restent figés sur des croyances, des certitudes, et ne veulent pas changer. La preuve, on reçoit régulièrement des alertes sur notre téléphone pour faire une mise à jour. Idem sur l'ordinateur. Mais est-ce que... Les personnes qui nous écoutent, est-ce que vous êtes capable de vous faire une mise à jour ? Non, ce n'est pas possible. Très compliqué, parce que rempli de certitudes, de croyances, moi je sais, il n'y a pas de raison que je ne le sois pas. Or, c'est une catastrophe, parce que c'est indispensable de pouvoir changer, d'avoir cette souplesse du réseau, de vous adapter, de remonter. On a bien vu depuis la crise sanitaire, c'est une catastrophe, ça a perturbé énormément de gens. Il y a eu des changements, mais il y a beaucoup de gens qui ne sont pas adaptés. Et encore... à ce jour, des années après, ça a des conséquences dramatiques.
- Speaker #1
Tu penses à quoi quand tu dis des conséquences dramatiques ? Tu as des exemples à nous donner ?
- Speaker #0
Oui, oui. Il y a beaucoup de gens qui se sont refermés sur eux-mêmes du fait de tout ce qui s'est passé. Beaucoup de gens n'osent plus aller sur l'extérieur. On n'a jamais eu autant de... Quand on regarde les statistiques sur la solitude, on a des réseaux, on a des centaines ou des milliers d'amis entre guillemets sur les réseaux. Les gens sont seuls. Les gens n'osent plus aller vers les autres. Alors... n'osent plus, parce que quand on nous apporte toutes les informations qu'il y a dans le monde, la peur, l'agression, on voit ce qui se passe dans les soirées, on essaye de droguer les gens, on se fait attaquer un peu de partout dans les villes, donc les gens n'osent plus sortir. Donc ça c'est un problème. D'autre part, ils sont enfermés dans des croyances qui ne sont plus du tout bonnes. Et ce qui veut dire que ce stock de croyances qu'ils ont, de certitudes, et bien ça provoque un alourdissement du fonctionnement de l'individu, c'est-à-dire de la charge mentale, et ça les empêche de fonctionner, de s'ouvrir au monde. On reprend l'exemple de l'ordinateur. L'ordinateur, si on lui rend trop d'informations au téléphone, à un moment donné il va s'assurer, il va dire stop. Soit il faut mettre dans un cloud à l'extérieur, soit il faut supprimer des fichiers. Et bien l'individu, l'être humain, il est pareil. À force de trop stocker, il n'en vaut plus. Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #1
Et toi, tu as vu un agrandissement, une évolution de la charge mentale de l'entrepreneur d'il y a 20 ans et aujourd'hui, avec le numérique, on subit un peu des...
- Speaker #0
Mais c'est ça qui est assez incroyable. On nous a vendu l'affaire en disant, mais le numérique est formidable, vous verrez, vous n'aurez plus besoin de papier, vous allez moins imprimer, vous allez moins faire ci, moins faire ça, ça va tout simplifier. Ça n'a rien simplifié, ça ne fait que rajouter. On est inondé de mails, aujourd'hui, combien de mails ? Je pense sur un plan professionnel, combien de mails on peut recevoir tous les jours ? C'est appallant. En plus de ça, tout ce qui est réseaux sociaux, ça ne fait que rapporter une charge supplémentaire, parce qu'on publie, on veut savoir si... On a été vu, on veut savoir s'il y a des commentaires, mais malheureusement s'il y a des commentaires négatifs, ça nous perturbe. Toute cette technologie qui est absolument formidable peut, à contrario, vous affaiblir, vous charger. Et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a même des... Ce qui est assez risible, entre guillemets, c'est qu'il y a des séminaires, des week-ends pour se désintoxiquer de son téléphone, de ses mails, de tout ça. On croit rêver. Il suffit, on va se dire, mais attends, il suffit de mettre de côté. On n'est pas capable de mettre de côté parce qu'on est tributaire de cela.
- Speaker #1
Un côté un peu addiction.
- Speaker #0
Oui, mais c'est très bien fait. Les réseaux sociaux, d'ailleurs, savent très bien. C'est plutôt les algorithmes. qui ont été mis en place justement pour nous rendre addicts, y compris dès le plus jeune âge. Donc automatiquement, ça ne va faire que s'en défiler.
- Speaker #1
Toi-même, tu as fait un burn-out ? Pourquoi est-ce que tu as choisi de prendre la voie de la force mentale ?
- Speaker #0
Parce que les formes de pensée sont capitales. En fait, on a tout en nous. Ce n'est pas la peine d'aller sur ce sélecteur, tout est en nous. Encore une fois, il est nécessaire de bien se connaître. Ce n'est pas toujours le cas, parce que quand on est, Nos parents s'occupent de nous, nos grands-parents nous donnent toute une éducation, la meilleure qu'ils pensent être. Et après, il y a les expériences de vie. Mais tout ça, ça nous formate. Ça peut amener des complications ou des travers. Pour certains, ça marche bien, pour d'autres, c'est compliqué. Il y a des années en arrière, dans une de mes activités, effectivement, j'ai dépassé la bande parce que tout marchait super bien. Et il y avait un tel enthousiasme que je suis monté un peu trop haut et que je pensais être... superman entre guillemets mais à un moment quand on développe des entreprises à l'époque et ça n'a qu'à changer on a besoin de fonds pour se développer et ça m'a manqué un peu donc je me suis retrouvé dans une situation qui était très compliqué et je l'ai fait à l'époque ça s'appelait pas un burn out mais j'ai pété les plombs ça m'a, comment dire, j'ai été obligé d'arrêter une activité je suis remonté après mais j'ai connu tous ces symptômes c'est à dire que qu'est ce qu'un burn out ? un jour Vous vous réveillez, ça arrive à des personnes qui sont compétentes, ça arrive à des personnes qui sont perfectionnistes, ça peut vous arriver à tout le monde. Simplement, c'est toujours faire plus, toujours faire mieux, toujours plus, plus, plus, plus. Mais à un moment, vous ne pouvez plus faire. Et vous vous réveillez un jour, hop, vous vous réveillez, oui, il n'y a plus de vue pour repartir. Il n'y a plus l'élan nécessaire qui va faire que vous allez vous lever. Et là, c'est compliqué. Heureusement, l'objectif aujourd'hui, c'est d'amener de la prévention, pour dire, vous pouvez éviter ça, et si jamais vous tombez dedans, vous pouvez en sortir. Je m'en suis sorti, j'ai rebondi, et les années ont passé. Et à force d'accompagner des personnes, je me suis constaté qu'il y avait des sportifs de haut niveau qui étaient en barbante. Quand j'annonçais ça à l'époque, on disait, mais c'est n'importe quoi, ce n'est pas possible. Aujourd'hui, c'est officiel. D'ailleurs, nous avons un footballeur connu qui est dans un état un peu... Un peu dans cet état-là d'ailleurs, c'est pour ça qu'il est en perte de performance. Fort de ce constat, également auprès de dirigeants, j'en avais parlé lors d'une émission radio que j'avais faite à l'époque avec le Dr Elia Vidi. Après cette émission radio, on s'est dit que c'était intéressant parce qu'on a des points de vue qui se rejoignent, on a une expertise différente, il était médecin, moi je ne le suis pas, et on s'est dit qu'on pouvait faire quelque chose. Et puis là-dessus, je rencontre. Un autre médecin qui est le docteur Alain Delabaud, c'est le père de la chrononutrition, qui est très connu puisqu'il a du ventre, pas loin de 2 millions de moutiens, et puis je me rends compte qu'il était mal en point. Et il dit je suis mal foutu, je m'occupe de lui, je lui fais un programme, il sort de son burn-out, il est tellement content, enthousiaste, il me fait découvrir ce qu'il fait la chrononutrition. Et c'est là qu'on s'aperçoit qu'il y a une importance capitale de la nourriture. La nourriture... rentre en compte par rapport à la change mentale et le puissement. Et on s'est dit, si on mettait nos trois compétences, nos trois expériences, en commun dans un livre très simple, très facile, accessible au grand public, pour donner des conseils de prévention, pour donner des clés. Et à partir de là, on a fait ce livre, qui s'appelle donc Bernard, c'est vrai du faux, parce que c'est nécessaire de faire de la prévention. Et quand on a sorti ce livre, il y a déjà six ans, sept ans, on était un peu des précoceurs. Aujourd'hui, il y a beaucoup. de littérature sur le sujet, mais ce sont souvent des liens un peu techniques. Or, nous, on a voulu amener ce côté pratique et pragmatique parce qu'on est sur le terrain.
- Speaker #1
Et la santé mentale, c'est en train de devenir un vrai sujet, j'ai l'impression. Beaucoup d'interviews que je fais avec des entrepreneurs, ce sujet-là arrive sur la table. On ne pose pas forcément la question à chaque fois, d'ailleurs. Les hommes, les femmes, plus les femmes que les hommes, d'ailleurs. On parle plus facilement, c'est quelque chose de typiquement masculin de se voiler la face, alors que les femmes sont peut-être plus clairvoyantes sur leur santé mentale.
- Speaker #0
Ça, c'est une possibilité. Il y a un autre élément qui est réel. Les femmes sont championnes du monde de la forge mentale. Quand je dis championne du monde, il n'y a pas cette discipline dans le bio, mais statistiquement, c'est prouvé. Et quand on répétit, c'est compréhensible. Pourquoi ? Parce que vous, mesdames, vous occupez de beaucoup plus de choses que nous les hommes. Vous occupez de la maison, des enfants, de l'éducation, du mari, de votre vie professionnelle. Parce que les femmes travaillent de plus en plus et sont de plus en plus sollicitées. Donc elles ont tout ça à prendre en compte. Nous les hommes, en règle générale, on est plus focalisés sur notre travail, sur le business, sur l'entreprenariat qu'on fait. Donc on est moins chargés. Les femmes ont beaucoup plus de choses à porter et à supporter. Mais à force de porter, ça devient lourd. Donc c'est pour ça qu'elles sont demandeuses de cela. Et puis on s'aperçoit aussi que dans les entreprises, il y a beaucoup à revoir dans la manière de fonctionnement, dans les rapports humains. C'est très compliqué dans les entreprises. Et plus les entreprises sont grosses, importantes, on va dire, ou plus c'est difficile. Même si aujourd'hui, il y a certaines réglementations pour protéger le salarié, même s'il y a les qualités de vie au travail, ce n'est pas suffisant.
- Speaker #1
Allez, cette première partie est maintenant terminée. François, c'est à toi de jouer. Petite intermède, petite carte blanche. Tu as une minute pour nous pitcher un coup de gueule, un coup de cœur.
- Speaker #0
Le coup de cœur, c'est prenez soin de vous. Prenez soin de vous parce que si vous ne le faites pas, personne ne le fera à votre place. Et j'aime à dire que vous êtes la personne la plus importante au monde. Alors ce n'est pas une phrase bateau, c'est une réalité. Vous avez un potentiel, chacun a un potentiel important, extraordinaire en lui. Il est nécessaire d'en prendre conscience. Et si vous n'arrivez pas à prendre conscience de ça, faites appel, non pas à un ami, mais faites appel à un professionnel qui va vous accompagner pour vous révéler cela. Et surtout, une chose qui est capitale, c'est amusez-vous plus. Amusez-vous plus. Je vous citerai la phrase de Brel, de mémoire. Il disait, Jacques Brel, Vivre, ce n'est pas sérieux, ce n'est pas grave. C'est juste une aventure, presque un jeu. Il faut fuir la gravité des imbéciles. Voilà, tout est là. Le livre, ce n'est pas sérieux. Amusez-vous. Amusez-vous, c'est une aventure, c'est un jeu. Et retrouvez cet âme d'enfant, parce que c'est tellement nécessaire. Amusez-vous comme des enfants. Voilà, je dirais, mon coup de gueule, c'est... Il y a trop de personnes qui se prennent au sérieux. Je vois que ce soit des dirigeants, des entrepreneurs, mais ça ne sert à rien. Si, ça vous dessert.
- Speaker #1
Merci pour cette carte blanche. Vraiment, c'est cool.
- Speaker #0
C'est bien.
- Speaker #1
Ça t'a pris il y a combien de temps ? Ton objectif, c'était quoi au départ, quand tu t'es lancé dans l'écriture ?
- Speaker #0
Quand je me suis lancé dans l'écriture, je veux dire, je suis plus un auteur, mais un auteur sur le côté pratique, afin de transmettre. Le plus important, pour moi, c'est la transmission. Si vous avez des connaissances, et que vous gardez ces connaissances pour vous, c'est bien, mais c'est limité, ça ne sert à rien. Au plus vous allez transmettre, au plus vous allez recevoir. C'est un principe élémentaire. Et je me suis dit, bon, on peut transmettre à la radio, à la télé, on peut transmettre par des livres, ce que ça reste. Et quand j'ai écrit le premier, alors le titre est un peu pompeux, je l'avoue, Les meilleures astuces pour réussir sa vie c'est un livre, encore une fois, pratique, dans lequel j'ai listé tout un tas de points importants qui pouvaient permettre d'avoir une meilleure qualité de vie, une meilleure harmonie de vie. J'ai posé les faits avec des exercices et avec une astuce pour aider à solutionner cela. Et on pourrait me dire, mais alors pourquoi astuce ? Tout simplement parce que le mot astuce est important et je vais, normalement si je retrouve la page du livre par rapport à cette astuce, ça vous permet d'avoir une autre façon de penser. ça vous permet d'avoir une ouverture d'esprit, ça vous permet d'avoir, moi ce que j'appelle, une prise de conscience et l'ouverture que le champ n'est possible, c'est indispensable. Donc c'est pour ça que je suis parti sur l'écriture de ce livre, qui date maintenant, ça doit avoir, je ne sais pas, 20 ans, quelque chose comme ça. On m'en reparle encore régulièrement, j'avais prévu de refaire une version actualisée, mais dedans je donne vraiment à la fois des conseils, des astuces. pour s'en sortir. L'objectif, il est quoi ? Il est d'avoir une meilleure qualité de vie. Ce n'est pas simplement, pour certains, ça va être millionnaire, milliardaire, d'autres, ça va être d'avoir une vie sentimentale équilibrée. Chacun va trouver, va mettre un mot. une définition sur la réussite. D'ailleurs, de mémoire, j'avais cité, par exemple, Jean-Jacques Goldman, une vie réussie, c'est une vie où on a le choix. Moi, c'est ce que j'ai fait, j'ai fait le choix d'être entrepreneur. Bien sûr qu'il y a des hauts, il y a des bas, mais c'est un choix, il y en a qui vont faire le choix d'être fonctionnaire. Et on va dire, j'ai une vie réussie parce que j'ai une famille, deux enfants, un chien, une maison avec des rideaux à carreaux rouges, et je suis content. Il y avait François Giraud qui disait une vie réussie, celle où on a eu les moyens de ses ambitions. et que l'on achète sans avoir trahi sa faible. La réussite, elle est personnelle. C'est intéressant et ça me semblait normal d'avoir fait ce livre dans ce sens-là. Après, j'ai participé à d'autres livres sur le coaching, sur la motivation, sur l'épuisement. J'ai co-écrit le livre également avec mes deux amis médecins sur le burnout, le vrai et le faux. Parce que le livre est un outil qui est absolument fabuleux, qui se partage. Une fois qu'on l'a lu, on va le transmettre à quelqu'un. Et puis dedans, il y a plein d'informations. chacun va y trouver ce qu'il a envie d'y trouver.
- Speaker #1
Dans les meilleures astuces pour réussir sa vie, le côté relationnel est abordé ? Tisser des liens, rencontrer des gens, savoir créer des conversations, c'est quand même un...
- Speaker #0
C'est une bonne question. Je ne me rappelle pas si ça fait partie d'une astuce, mais la question est intéressante, et si je devais refaire une version actualisée, je le mettrais parce qu'aujourd'hui, c'est indispensable. Je crois que c'était à l'époque d'Al Carnegie qui avait fait un... 15 sur le sujet en disant comment faire pour avoir des amis.
- Speaker #1
Excellent livre d'ailleurs.
- Speaker #0
Oui, oui, absolument, il a fait de bonnes choses. Oui, aujourd'hui, c'est indispensable d'aller vers l'autre. C'est pour ça que tout à l'heure, je parlais de la solitude, c'était assez dramatique. La solitude touche énormément de jeunes, alors qu'ils sont censés avoir des copains, se rencontrer. Pourtant, les jeunes sont soirs. La crise sanitaire a fait que les jeunes se sont enfermés. Ils étaient enfermés dans leur chambre, mais ils ne pouvaient pas sortir. C'était dramatique. de garder un lien social, de cultiver, d'aller vers l'autre, c'est indispensable. Et en même temps d'aller vers l'autre, ça permet, je dirais, de s'entraider. L'entraide est nécessaire, surtout dans l'époque dans laquelle on vit. C'est fini de vivre pour soi égoïquement. Ça, c'est quelque chose, je dirais, à bannir. C'est aller vers les autres, aider les autres. Ça rejoint à transmettre. Si on transmet, c'est pour transmettre à quelqu'un. Si aujourd'hui, tu fais ce podcast, C'est pourquoi on pense maître.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'est le principe qui est là. Voilà, donc tu vois que chacun, toi tu as choisi la manière de la voir, des ondes. Moi je les ai pris de côté livre et grâce au livre, ça permet qu'on se parle aujourd'hui.
- Speaker #1
Alors quand tu as lancé ces ouvrages il y a une vingtaine d'années, est-ce que tu vois une différence maintenant avec le recul par rapport à ton activité ? ces ouvrages que tu as pu écrire, auxquels tu as pu collaborer, t'ont ouvert de nombreuses portes ?
- Speaker #0
Oui, c'est important. Il faut bien comprendre, je rappelle que j'ai donc eu une activité, j'étais entrepreneur, dans laquelle j'ai créé des marques d'édition, j'ai diffusé, j'ai édité des gens connus. J'incite toujours les personnes à dire, écoutez, écrivez un livre. Il y a beaucoup de personnes en France qui ont écrit un livre. La qualité n'est pas toujours au top, mais les gens écrivent beaucoup. Il y a de plus en plus de personnes qui sont éditées. Parce qu'aujourd'hui, vous n'êtes pas obligé de passer par une maison d'éditeur, vous pouvez vous éditer vous-même. Donc, il y a pléthore sur le marché. Faire un livre, ce n'est pas très compliqué. Par contre, ce qui est très intéressant, c'est si vous dites des choses qui le sont et que vous savez vous servir du livre, parce que ça va vous permettre de vous élever. À partir du moment où vous faites un livre, vous avez écrit un livre, vous n'êtes plus le même personnage. Et on vous perçoit d'une manière complètement différente. Parce que vous avez écrit quelque chose, vous avez une forme de légitimité. De ce fait, vous serez invité beaucoup plus facilement à des conférences, à des interventions sur les médias. Moi, quand on a sorti Burnout, on a fait tous les médias. Ah oui ? Oui, parce que vous avez...
- Speaker #1
C'est un vrai levier, en fait.
- Speaker #0
C'est un excellent levier. Absolument. Donc j'incite les personnes à aller jusqu'au bout. Oui, ça ne sera pas facile parce que vous allez vous prendre des fins de non recevoir auprès des maisons d'édition parce qu'il y a trop de livres. Il faut savoir qu'un libraire reçoit 300 nouveautés par jour. Donc il ne faut pas tout absorber.
- Speaker #1
C'est énorme.
- Speaker #0
Sans parler de l'auto-édition. Donc c'est énorme. Mais par contre, si vous faites un livre et que vous le faites savoir, et que vous apportez une valeur ajoutée, vous allez passer beaucoup plus facilement et vous allez vous en servir. Et le livre va vous servir. C'est très intéressant de faire un livre.
- Speaker #1
Et toi-même, tu es accompagné par un éditeur, un conseiller littéraire qui t'aide ?
- Speaker #0
Non, j'ai tout fait tout seul. Quand j'ai lancé ma boîte d'édition, à l'époque, je ne connaissais rien. J'ai tout appris sur le terrain. C'est pour ça que c'est très riche. Donc, c'est possible. Vous pouvez, si vous avez la volonté, vous avez la niaque, vous pouvez arriver à vous porter. Parce que n'allez pas croire que demain une grande marque d'édition va vous publier, c'est génial, mais si c'est la première fois qu'on va vous publier, vous serez un auteur parmi d'autres auteurs. Donc si vous ne vous bougez pas, si vous ne vous prenez pas en main, c'est mort. Il ne faut pas l'oublier ça. Moi je sais qu'à l'époque, quand je dirigeais mes boîtes d'édition, je faisais beaucoup de salons d'intervention présents sur les réseaux sociaux, j'avais des auteurs de grandes marques. de grandes sociétés qui venaient me voir et qui me disaient François, est-ce que tu ne peux pas nous prendre ? Parce qu'au moins, tu es une amie, tu bouges, tu fais les choses. Ça ne se passe pas chez les autres.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, qui sont tes clients ? Quel relationnel as-tu ? Dans quel univers ?
- Speaker #0
Mes clients, ce sont des personnes, des hommes ou des femmes qui sont impliqués dans la société, qui ont des responsabilités, qui sont des hommes, des femmes d'affaires. Ce sont des personnes qui sont impliquées dans la société. des avocats, ce sont des personnes qui ont des cabinets comptables, qui ont une pression assez importante. Je me suis occupé de gens qui sont dans la politique, je me suis occupé de gens qui sont des sportifs, des dirigeants, des personnes qui ont des responsabilités, et qui à un moment donné disent c'est dur, j'ai besoin d'une aide Et puis il y a également d'autres personnes, parce que ça il faut le savoir, vous avez des personnes qui sont des incompétentes. qui sont bonnes, qui sont excellentes, qui me disent Mais François, comment est-ce que je peux faire pour être encore meilleur ? C'est-à-dire diminuer la pression pour être meilleur parce que je sens que je peux faire quelque chose. Et là, c'est intéressant parce que, lorsque j'accompagne ce type de personnes, instantanément, ça leur permet de monter des étages et d'aller beaucoup plus rapidement. Il faut bien savoir qu'aujourd'hui, si on prend l'exemple d'un sportif de tri. de très haut niveau. Il a tout ce qu'il faut autour de lui. Il a les coachs mentaux, il a les coachs physiques, il a le meilleur nutritionniste, il a tout, tout, tout ce qu'il faut. Il n'existait pas à l'époque, parce que c'est le meilleur. Mais simplement, à un moment donné, il est limité par ses formes de pensée. Et si il n'arrive pas, il n'y a personne autour de lui qui peut lui retirer ce blocage, cette limitation de forme de pensée, il ne peut pas continuer à monter. Et c'est là où j'interviens, parce que j'arrive. et de par la méthode que j'ai développée il y a depuis 20 ans, je retire ces blocages et hop, il peut upgrader facilement. Moins d'efforts, plus d'efficacité. Rendez-vous le podcast. C'est une méthode que vous allez ouvrir.
- Speaker #1
C'est une méthode que tu as créée de A à Z, tout seul ?
- Speaker #0
Oui, absolument.
- Speaker #1
Tu as été formé pour faire du coaching ou des choses comme ça ? Ou c'est juste que tu as totalement créé ?
- Speaker #0
Non, non, non. Je n'ai pas été, comme je le dis souvent, je ne suis ni médecin, ni psy, je ne suis pas coach non plus. Je suis une personne qui s'est fait sur le terrain, donc avec des techniques empiriques. Bien sûr que j'ai appris. des autres, j'ai eu des mentors, je me suis inspiré, je me suis nourri de toute la tradition qui existe aussi depuis la nuit des temps, donc j'ai absorbé tout ça et j'en ai ressorti une méthode qui permet, je dirais, de réveiller certaines parties du cerveau, de réveiller les cellules du corps, de faire bouger les petites neurones que l'on a, les milliards de neurones, et tranquillement, avec facilité, la personne se réveille. on constate qu'il y a un nouveau mouvement qui se passe en est, de nouvelles opportunités, et c'est ça qui est génial.
- Speaker #1
Qui ont été tes mentors à toi ?
- Speaker #0
Je dirais au tout début, c'était les Américains qui distillaient des livres sur, on va dire la pensée positive, comme il s'appelle celui que je citais tout à l'heure, Dale Carnegie par exemple.
- Speaker #1
Comment se faire des amis, oui.
- Speaker #0
Voilà, et bien d'autres Américains, j'ai survolé à l'époque. comment il s'appelait, celui qu'on appelle Anthony Robbins, parce que c'est l'état d'esprit. En fait, ce qui m'intéresse, c'est l'état d'esprit. Parce que c'est votre état d'esprit qui fera la différence. Donc après, j'ai développé mes méthodologies, je suis plus revenu sur des choses, comme je disais tout à l'heure, les savoirs ancestraux, les traditions. On nous a laissé tous les sages, tous les philosophes, dans les religions, il y a des choses qui sont vraiment très intéressantes, et je suis allé faire mon marché dedans. J'ai eu la chance de rencontrer des différentes personnes qui m'ont ouvert l'esprit, qui m'ont ouvert le cœur. à une autre manière de voir les choses et de faire. Parce que c'est, encore une fois, c'est l'état d'esprit. D'ailleurs, c'est pour ça que j'en ai fait une baseline sur mon profil LinkedIn. C'est l'état d'esprit qui fait la différence. La preuve, vous prenez deux étudiants, ils sont tous les deux d'une école brillante. Eh bien, vous regardez au bout de 10, 20 ans, il y en a un qui aura fait de belles choses et l'autre qui n'aura pas bougé. Pourquoi l'état d'esprit ? Et je vous pose la question à vous qui m'entendez. l'état d'esprit, dans quel état est votre esprit ? Parce que c'est là ce qui est très important. Dans quel état est votre esprit ?
- Speaker #1
C'est peut-être un peu biaisé parfois, les coachs parlent de mindset. Pour moi, il y a deux fois, il y a vraiment l'état d'esprit dans le sens où on est quelqu'un de proactif, on ne se pose pas de questions trop, on n'est pas en proie à son auto-saboteur, par exemple. C'est purement du coaching, c'est ce qu'on travaille avec quelqu'un qui nous accompagne en développement personnel. Il y a ça, puis il y a aussi quand même un état d'esprit qui relève plutôt de la philosophie de vie, de son attitude avec les autres. Je crois que c'est des choses différentes, complémentaires mais différentes. Il y a peut-être même d'autres façons de parler d'esprit et d'état d'esprit.
- Speaker #0
Ah mais bien sûr, bien sûr, et surtout que c'est quelque chose que l'on vit. Donc tant que tu ne vis pas ça, tant que tu ne l'incarnes pas en toi, C'est compliqué. Alors tu peux parler de mindset parce que c'est vrai que c'est un terme anglo-saxon.
- Speaker #1
À la mode ?
- Speaker #0
Oui, voilà, c'est ça. Mais encore une fois, moi je reste assez ébavé. C'est l'état d'esprit qui fait la différence et l'esprit est plus puissant. On le sait, si on regarde dans toute tradition ancestrale, on parle de l'esprit. On ne va pas te parler du mindset, on va te parler de l'esprit. Et c'est pour ça que je dis à chaque fois, dans quel état est ton esprit ? peut évoluer et ton esprit va te faire évoluer. Parce que l'esprit est plus fort que la matière. Tout permet de faire bouger les choses. Il y a matière à réfléchir, bien sûr, à faire, mais c'est quelque chose qui est à vivre.
- Speaker #1
Il y a une sorte de confiance aussi, plus on va passer à l'action.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
La confiance va monter et plus on va pouvoir s'élever.
- Speaker #0
Ça joue sur la confiance, ça joue sur l'estime de soi, c'est hyper important et tu as dit un terme qui est très juste, c'est de s'élever. Moi, en fait, Moi je raccompagne un client, je dis voilà, je ne vais pas vous retirer vos problèmes, parce que les problèmes ils sont nécessaires pour avancer. Si demain tu n'as pas de problème, tu restes statique, tu ne bouges pas. Les problèmes, les expériences de vie te permettent d'avancer, de comprendre et de monter. Je dis moi je suis là pour vous élever, pour vous permettre de surfer la vague, pour vous permettre de ne plus prendre d'énergie négative que vous recevez avec les problèmes de la vie. A partir de là, si tu surfes la vague... C'est-à-dire que tu es beaucoup plus lésé. Sinon, tu as la tête sous l'eau, sinon tu coules. C'est un choix. Mais moi, je prends un client que j'accompagne, je vais vous sortir du marécage dans lequel vous êtes. Je vais vous aider, vous faire tomber, je dirais, toutes les densités, vous en faire prendre conscience, ça va tomber. Et là, vous allez retrouver votre plan d'efficacité. Voilà ce qui est intéressant.
- Speaker #1
François, on arrive à la fin de cet échange. Encore deux questions. Après toutes ces années dans l'entrepreneuriat, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? Est-ce que tu as des projets ? Comment on peut t'aider ?
- Speaker #0
C'est gentil. L'objectif, c'est de transporter parler. Là, je dirais avec ce que tu fais, tu m'aides parce que tu me permets de passer la parole à d'autres personnes, d'être à l'écoute. C'est ça le plus important. Je dirais, le message que je passerais également, c'est... Pensez à vous, je l'ai dit tout à l'heure dans un coup de gueule, mais pensez à vous, parce que vous ne pouvez pas changer le monde si vous ne changez pas. Vous ne pouvez pas parler de paix, puisqu'aujourd'hui c'est un sujet important, et j'ai un programme là-dessus. Vous ne pouvez pas parler de paix si vous n'êtes pas en paix. Regardez, le burn-out c'est quoi ? C'est un feu, vous n'êtes pas en paix. Si vous étiez plus en paix, vous ne seriez pas épuisé, vous ne seriez pas en burn-out. La paix est importante. Quand vous vivez la paix à l'intérieur, quand vous vivez la paix de l'esprit, c'est bon, c'est paisible, les choses sont plus faciles.
- Speaker #1
Oui, il y a juste une dernière question, j'ai oublié de te la poser, malheureusement, c'est par rapport à la vente en tant qu'entrepreneur. Tu as dû vendre un nombre très important de fois. C'est quoi pour toi la meilleure attitude pour être un bon vendeur ? Mais pour moi, un bon vendeur, c'est quelque chose de positif. C'est quelqu'un qui transforme la vie de ses clients, qui accompagne ses clients vers le changement. C'est quoi tes meilleurs conseils pour vendre plus efficacement ?
- Speaker #0
Le meilleur conseil pour vendre, c'est de ne pas vendre. Pour être le meilleur vendeur, ne vendez pas. Pourtant, dans mes différentes activités, j'ai eu des commerciaux. Quand j'étais dans la finance, il fallait présenter des produits. En fait, c'est d'incarner votre produit, c'est d'être votre produit. Et la personne ne va pas acheter le produit, elle va vous acheter vous. C'est ça qui est intéressant, parce que vous incarnez le produit. Et à partir du moment où vous n'avez plus de vente à faire, elle se fait naturellement. Combien de fois je me suis retrouvé, je ne parle pas pour l'activité de conseil, mais combien de fois je me suis retrouvé avec des clients qui ont parlé de l'appui du bouton, qui ont parlé de leur passion. Et au bout d'une heure, trois, quatre heures, au fait, ah oui, le produit qui était à vendre, ok, vous m'en mettez telle et telle quantité. Mais le produit n'a pas d'importance. Intéressez-vous à l'autre et là, vous allez gagner beaucoup de temps. Mais le produit, quelque part, je ne veux pas dire qu'il s'en fiche, mais c'est vous qui l'achète. Voilà le message.
- Speaker #1
Écoute, merci François. Alors maintenant que tu as vécu l'expérience du podcast, en plus, toi, tu as eu la version improvisée. On s'en est pas si mal traités finalement. Il y aura un petit montage à faire sur une petite partie, un petit retard à l'émumage, mais c'était super. Qui verrais-tu à ta place prochainement dans ce podcast ? Tu penses à quelqu'un spontanément ?
- Speaker #0
Oui, je peux te recommander plein de membres, bien sûr. Je te dirais ça peut-être en rentable, mais bien sûr, oui. J'ai des noms à te proposer. Bon,
- Speaker #1
écoute, je te remercie beaucoup d'avoir répondu à mes questions. Je te souhaite plein de bonnes choses pour la suite et puis à très vite.
- Speaker #0
Merci, merci et bon amusement pour tout le plus important.
- Speaker #1
Je suis d'accord avec ça.
- Speaker #0
Alors formidable, c'est bon alors. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.