- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Salut Quentin, tu vas bien ?
- Speaker #1
Christophe, oui et toi ?
- Speaker #0
Bah écoute, j'ai la pêche, on va aborder un sujet ensemble qui est super. Ouais, un bisque lindine. En 2025, ce sera le nouveau Tinder ou la nouvelle application de rencontre. on aura peut-être aussi des sujets un peu plus complexes liés au harcèlement aussi, notamment certaines femmes qui sont harcelées, mais pas que, il n'y a pas que les femmes qui sont harcelées, sur les réseaux sociaux et sur LinkedIn en particulier. Mais avant, on va faire comme tous les invités qui se font passer dans cette émission, on va avoir trois parties. Donc d'abord, tu vas nous expliquer un petit peu qui tu es, quel est ton chemin du point de vue de ton travail, de comment tu as évolué au fil des années. Tu auras également... une petite transition pour amorcer la seconde partie, donc une carte blanche. Tu nous pitcheras un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie pendant une minute. Et puis après, dans la dernière partie, normalement la plus longue de l'émission, on abordera un petit peu ton métier, ce que tu fais et la thématique sur les rencontres et sur LinkedIn et sur les réseaux et sur les applications. Parce que je sais que tu es un spécialiste de ce secteur. C'est quelque chose qui te passionne, ce sujet, cette thématique.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Alors juste avant de rentrer dans le début du sujet, est-ce que tu peux te présenter ton nom, ton prénom, ce que tu fais au quotidien avec tes clients ?
- Speaker #1
Yes. Du coup, je suis Quentin Casalino-Lorente, j'habite à Valence. Je travaille dans une agence de com qui s'appelle Starteo. J'y suis en tant que social media manager et traffic manager. Donc pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre les deux, le social media manager s'occupe de tout ce qui est conception et mise en place de stratégie sur les médias sociaux et les réseaux sociaux. Le traffic manager, lui, s'occupe de mettre en place des stratégies pour l'acquisition de trafic sur le site internet. Comme les deux sont liés, parce que c'est deux leviers du marketing digital, ça a les deux sens à ce que je me penche en plus vers les deux. Starteo, j'y suis depuis 2016, donc ça fait huit ans que je bosse dans cette agence. J'ai un parcours, on va dire, un petit peu avec quelques vagues, parce que tout n'est pas un fluff tranquille ou une mer tranquille. Mais j'ai fait des études de communication. en amont, une école de commerce aussi, voilà, à Valence. Depuis 2021 aussi, j'ai eu la chance de pouvoir former en école ou en organisme de formation sur les mêmes thématiques, social media, création de contenu, influence, SEO. Et j'ai eu la chance, cette année, de pouvoir passer un titre professionnel. C'est pas non négligeable de reprendre les études pratiquement dix ans après, mais voilà, c'est un titre professionnel sur le métier de formateur professionnel pour adultes. qui est un vrai métier, qui est reconnu par le ministère du Travail, avec des certifications certifiantes et validées par l'État. Et j'ai eu la chance en novembre de recevoir mon diplôme. Donc du coup, je suis tout nouveau formateur diplômé et certifié dans ce monde-là, et j'espère que ça va m'aider à mettre en place toute l'ingénierie pédagogique autour de la formation avec les étudiants, les apprenants que j'ai. avec toujours ce but-là d'avoir au centre de l'attention la formation des apprenants.
- Speaker #0
Quels ont été tes premiers jobs ? Même avant tes premiers jobs, c'était quoi ta formation ? Tu as parlé de commerce, tu as parlé de communication. Quel était ton parcours d'étudiant ?
- Speaker #1
J'ai fait l'école de gestion et de commerce de Valence, qui fait partie d'un réseau d'écoles, les EGC. Il y en a pratiquement une vingtaine à l'époque, il me semble. Et ensuite, en fait, avec mon alternance de troisième année, qui était à l'époque chez ERDF, nouvellement Enedis, j'ai eu l'occasion et la chance de pouvoir continuer en master et de me spécifier en communication, me spécialiser, pardon. Master, du coup, que je suis à Paris, mais en étant toujours en alternance à Valence. Donc, j'ai de la famille sur Paris, donc c'était plus simple pour moi d'aller là-bas. Et puis à l'époque, il y avait aussi beaucoup moins de pluralité en termes de master et de diplôme en communication qu'aujourd'hui. Mais c'est normal. À l'époque, il y avait aussi moins de débouchés, moins de métiers par rapport à tout ce domaine-là de la communication. On va dire, je ne vais pas dire normal, mais en tout cas, dans mon train-train quotidien, j'ai cuté mon Master 2 à cause de mon mémoire que je n'ai pas fait, je pense, de manière très régulière et très quali. Du coup, j'ai eu l'occasion derrière de prendre une année de césure, de voyager, de revenir, de repasser mon mémoire de Master en candidat libre, seul cette fois-ci, puisque la première fois, j'étais en binôme. que j'ai pu valider. Et ensuite, derrière, quand on sort des études, parfois, il y a une petite traversée du désert. Mais en tout cas, on se pose un peu des questions sur le job qu'on peut faire. On tente de se faire recruter. On se prend quelques portes, mais c'est OK. Mais j'ai pu vivre une expérience de webmaster dans une société qui était en Ardèche où j'étais en télétravail. Donc déjà à l'époque, la question du télétravail était déjà d'actualité en 2014. Et j'ai été aussi un peu plus original baby-sitter. Baby-sitter en CDI pendant deux ans. c'est pas comme ça mais c'est quand même une expérience incroyable c'est quoi ça un babysitter en CDI tu travailles pour des crèches pour des non pas du tout en fait la famille en question avait c'est passé par en fait le pôle emploi pour recruter un babysitter pour leurs enfants et du coup j'ai signé un contrat en fait à durée indéterminée pour en faire un peu sur un temps partiel de 15 ou 20 heures par semaine à l'époque je sais plus comment c'était t'es déjà coach de hand donc en vrai ça allait En vrai, c'était cool comme job, mais c'était un peu un job, bon, il faut faire un truc, j'ai eu l'occasion de faire ça, j'ai eu l'occasion de prendre un autre job qui était plus dans mon domaine d'application et de ce que je voulais faire. Et ensuite, en 2016, quand j'ai eu l'occasion et la chance de pouvoir rentrer chez Startéo, qui a été fondée par deux personnes qui ont fait aussi le GC de Valence, du coup, j'ai foncé. J'étais recruté à l'époque en tant que community manager, en temps partiel, et en fait, à ce moment-là, j'ai arrêté justement la... L'autre expérience que j'avais dans la société Ardècheoise est mon expérience de déliciteur. C'est très cool, parce que c'était relativement cool.
- Speaker #0
C'est un peu un homme au père, c'est un peu ça.
- Speaker #1
Voilà, c'est un peu ça. Puis à 27 ans, on se pose des questions quand on rentre chez soi en se disant je suis déliciteur à 27 ans Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Du coup, ok, d'accord. Bon, alors, on a les chances, c'est bien pour ça. Ce n'est pas du tout la question. Alors,
- Speaker #0
quand on écoute... ton parcours, on voit que tu as un côté communicant, marketing, un peu commerce aussi. Ça t'aide, ça, au quotidien, dans ton métier dans le social media, d'avoir un peu cette double casquette pour comprendre un peu mieux les clients, anticiper un peu aussi les prospects, les relations avec les audiences, qualifier tes messages ?
- Speaker #1
Je pense que l'aspect en tout cas comportemental autour de la communication et autour du marketing, je pense que c'est très important, comme tu le dis en effet, pour pouvoir capter les besoins de notre client ou les besoins de nos prospects ou même les besoins de notre audience ou de nos communautés. C'est quelque chose auquel je suis très sensible, mais dans mon quotidien, c'est-à-dire que dans mon quotidien, j'aime bien me sentir assez à l'aise avec tout le monde et assez en adéquation avec tout le monde. Alors chacun a sa personnalité, chacun a son propre, assez propre on va dire, ressenti, humeur, etc. Mais c'est OK de faire avec tout ça. Ça demande par contre d'être un petit peu sensible à cette question-là, d'être un peu tourné vers les autres aussi, de ne pas être focus que sur soi-même. Mais je pense qu'au travers de ce que j'ai raconté en termes d'expérience, c'est un peu ce que j'ai vécu aussi. Et je pense que de par l'éducation et l'expérience que j'ai pu avoir, naturellement, j'ai suivi ce chemin-là un petit peu. Et c'est quelque chose que je retrouve aujourd'hui avec le côté formation. Ce n'est pas moi qui suis au centre de cette mission-là, ce sont les apprenants et les étudiants. qu'on doit justement amener jusqu'au bout.
- Speaker #0
Et le community manager ou le social media manager, il est au contact aussi. Il reçoit des messages en privé. Il est un peu en première ligne par rapport à la communication d'une entreprise. Donc, c'est peut-être là aussi d'où devient, par rapport au sujet qu'on va aborder après, c'est de cette expérience-là qu'est née ton appétence pour les relations humaines sur les réseaux sociaux.
- Speaker #1
C'est ça. parce que je considère que les réseaux sociaux sont un levier que l'on utilise, nous, en tant qu'humains lambda, pour communiquer. Mais je pense que, d'une part, quand on se pose la question du côté humain, du côté personnalité, communication, on s'intéresse aussi un petit peu au comportement des gens. Et le comportement des gens, on peut l'observer dans la vie de tous les jours, comme sur les réseaux, comme sur les médias sociaux. Et dans les sujets qu'on va aborder ensuite autour des applications de rencontres, etc., je pense que, ouais, il y a... Comprendre ça et savoir un peu comment ça marche et se dire, OK, est-ce que, par exemple, je communique de la bonne manière ou est-ce que je suis comme ci ou comme ça sur les réseaux ou par message ou en vrai ? Je pense que parfois, ça peut nous aider nous-mêmes à faire, on va dire, des petits refreshs sur nos mêmes comportements et se dire, tiens, est-ce que ce comportement-là que j'ai fait, c'était bien ? Est-ce que ce que j'ai fait là, à ce moment-là, ça aurait pu être mieux ? Voilà, ça va. Ça permet de se poser quelques questions.
- Speaker #0
Allez, ça fait presque 11 minutes qu'on discute ensemble. Il est temps de passer à ta carte blanche, Quentin. C'est parti.
- Speaker #1
Ma carte blanche, c'est liée au départ aux formations que je donne. en école. Et là, du coup, je vais pointer un petit peu du doigt, en tout cas citer l'école supérieure de publicité, l'école supérieure digitale à Lyon, où j'ai la chance depuis trois ans de donner cours et de suivre les étudiants de deuxième année de master sur leur livre blanc. Donc en gros, c'est un format qu'ils doivent créer sur leur deuxième année de master. Et en fait, j'ai découvert ce format-là, puisqu'il était préconçu à l'école. Et du coup, ça m'a donné envie, moi, d'en faire un sur les applications de rencontres. Parce que je me suis rendu compte que dans mon entourage, j'avais beaucoup de personnes qui étaient sur des applications de rencontres, moi-même j'y suis, mais qui n'en étaient franchement pas satisfaits. Et j'ai trouvé ça un peu interpellant de savoir que les gens ne sont pas satisfaits des applications de rencontres, mais qu'ils sont encore dessus. Et en termes de comparaison, je me suis dit, est-ce qu'à défaut, on irait à nous dans un restaurant ou dans un lieu dans lequel on n'aime pas être ? ou en tout cas dans lequel on ne se sent pas hyper à l'aise. Et ça m'a un peu interrogé, cette question des appuis de rencontre et de savoir que les gens sont globalement mécontents et pas satisfaits. Il y a des études sur le sujet, donc allez checker bien sûr.
- Speaker #0
Ok, c'est parti alors, on attaque dans le dur. LinkedIn en 2025, un club de rencontres ?
- Speaker #1
Selon toi ? Le sujet ne vient pas de moi directement, c'est un sujet qui est abordé déjà par... par les personnes avec qui on peut en discuter, que ce soit au travers de nos entourages pros ou perso, puisque sur LinkedIn, on va avoir un petit peu des personnes que l'on connaît dans la vie personnelle, et des personnes qu'on connaît dans la vie pro au travers de nos missions et expériences professionnelles. Mais c'est un sujet qui a été traité même à la télé, dans l'émission C'est à vous, sur France Télévisions. La question a été abordée en mode, est-ce que LinkedIn, demain, est le nouveau Tinder, en tout cas pour 2025 ? Une docteure en... en études comportementales, dont je ne me souviens plus le nom, qui a été questionné sur le sujet et qui a écrit un ouvrage sur la digitalisation des relations et sur le fait qu'aujourd'hui, on retrouve des personnes sur LinkedIn qui vont avoir des comportements qui prêtent à de la drague, à de la rencontre. On peut y être exposé. Au même titre qu'on l'est déjà sur d'autres réseaux tels que Facebook, Instagram, Messenger. WhatsApp, c'est plus compliqué parce qu'il faut que vous ayez... Il faut poser les numéros pour pouvoir contacter les personnes, par exemple sur Snapchat. Et tout le monde est un peu touché par ça, du coup, techniquement.
- Speaker #0
Donc c'est une réalité, c'est ce que tu disais quand on a préparé l'émission. En 2024, c'est 64% des rencontres qui se font par Internet.
- Speaker #1
Alors, oui, il y a une étude et une infographie qu'a réalisée Brut. C'est un média que je suis beaucoup, parce que je trouve leurs informations assez intéressantes et assez objectives. Et ils ont fait une petite infographie, justement, sur comment se font les rencontres. Je crois qu'ils sont montés jusqu'au début du XXe siècle. Alors bien sûr, on peut se poser la question de la data, mais eux ont les réponses là-dessus, je pense. Et en fait, on voit qu'en 2024, 64%, 63% des rencontres se font au travers, ou en tout cas via le web. Ça veut dire que les réseaux sociaux, ils sont forcément liés à un moment donné. Je pense que dans l'audience des gens qui écoutent, on a des hommes et des femmes. Je pense qu'on a, pas tous déjà, mais en tout cas une partie d'entre nous reçut un message de quelqu'un qu'on ne connaît pas. et qui nous invitent, peut-être parfois de manière très échalante ou de manière très non échalante, à poursuivre les échanges sur tant de sujets, des sujets plus persos que pros, ou même quand on ne connaît pas la personne, qui peut être un peu déstabilisant. Et c'est quelque chose qui existe, oui, vraiment.
- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast. Est-ce que tu penses que les gens se rencontrent vraiment sur LinkedIn aujourd'hui ?
- Speaker #1
C'est quand même très drôle parce que tout à l'heure, quand j'expliquais que je faisais de la formation et que je formais des community managers sur un titre professionnel, c'est alors formation qui a réalisé des formations à Valence. On a fait un petit tour de table avec ses apprenants le premier jour. On leur a demandé de raconter une anecdote un peu drôle là-dessus. Et une des apprenantes nous a fait part à tous du fait qu'elle avait rencontré son mari sur LinkedIn. Donc, c'est quand même un exemple, en tout cas, je pense, qui n'est pas isolé et qui n'est pas juste là, entre guillemets, en mode non, c'est exceptionnel et puis ça ne se passe plus jamais. Et pour déjà poser la question via différents postes sur LinkedIn à titre personnel, je me suis rendu compte que les personnes se posent la question, en tout cas, de se servir de LinkedIn comme un outil de rencontre. Alors, pour plusieurs choses déjà. D'une part, parce que sur LinkedIn, il y a un côté, on va dire, très authentique par rapport à ce qu'on est et à ce qu'on vient communiquer parce que on va avoir tendance à communiquer sur les valeurs, sur l'aspect intellectuel aussi, des informations qu'on veut transmettre via des posts ou autre. Et ça, il y a des personnes qui aiment bien parce que du coup, peut-être qu'ils n'ont pas l'occasion de le voir ailleurs sur d'autres réseaux et que peut-être que pour eux, ça a plus de sens de le... l'observer sur LinkedIn, aussi parce que sur LinkedIn, vous avez accès à des informations perso, type numéro de téléphone ou mail, beaucoup plus accessibles, et que techniquement parlant, sur LinkedIn, je pense qu'on se pose moins la question, lorsqu'on a une demande de connexion, de savoir de qui elle vient, que sur les autres réseaux, puisque justement, c'est un réseau social pro et qu'on se dit qu'en fait, une connexion sur LinkedIn, c'est peut-être l'occasion de faire du business, de rencontrer quelqu'un qui peut nous recruter ou autre. Voilà pourquoi je pense que LinkedIn, certains peuvent s'en servir pour ça. j'ai fait un petit sondage il y a quelques semaines sur mon compte perso en posant la question du coup clairement est-ce que vous pensez que LinkedIn et le nouveau Tinder en tout cas c'est en 2025 on le ressentira plus et j'ai eu une cinquantaine de réponses ce qui n'est pas non négligeable alors ce qui constitue pas une étude de qualité c'est sûr mais qui n'est pas non négligeable et sur les 50 réponses 52 réponses il y en avait du coup à peu près entre je ne sais plus entre 12 et 16% de personnes qui pensaient en effet que LinkedIn, c'est soit déjà une application de rencontre, les personnes s'en servaient telles quelles, soit que ça allait devenir. J'ai eu une quarantaine de réponses de personnes qui ne considèrent pas que ça l'est, parce que dans leur esprit, je pense que LinkedIn, ce n'est pas fait pour ça, c'est normal. Mais dans les retours des autres personnes, c'était 12 retours sur 50, donc 12 retours sur 50, on est sur du 25% quand même. Et étonnamment, les personnes qui considéraient déjà que LinkedIn pouvait être une forme d'application de rencontre, en tout cas une forme de Tinder, il n'y avait pratiquement que des femmes. La question que je me pose, c'est est-ce que les femmes sont plus sensibles et en tout cas plus, on va dire souvent, visées par ça ? Solicité,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Solicité par ça, voilà. Et je pense que quand on est une femme, on a un comportement de drague. Alors, comportement de drague, j'inclus les bons et les mauvais comportements. Mais je pense que les femmes sont plus sollicitées que les hommes sur les réseaux sociaux. C'est que mon avis, je n'ai pas la réponse exacte à cette question. Peut-être que dans les personnes qui écoutent, certaines femmes vont peut-être se dire Ah oui, en effet, j'ai été quand même sollicité certaines fois et que les hommes vont se dire Non, c'est n'importe quoi, je ne suis pas sollicité, ce n'est pas vrai Je pense qu'on a des comportements différents en tant qu'hommes et femmes par rapport à ça.
- Speaker #0
Et cette femme-là que tu avais dans ta formation et qui a dit qu'elle avait rencontré son mari sur LinkedIn, elle t'a expliqué un peu comment ils se sont péchés, les deux ?
- Speaker #1
Non, alors, pour des questions du coup de côté intimiste, en plus, c'était pour la première fois, je me suis... pas faux filé dans cette info qui était un peu croustillante. Je ne l'ai pas demandé parce que d'une part, c'est son côté perso et c'est son intimité. Je me suis dit que ce n'est peut-être pas ouf que tous les apprenants soient au courant de ça, mais c'est quelqu'un qui a déjà été abordé par d'autres personnes sur LinkedIn et ou en tout cas sollicité.
- Speaker #0
Directement, comme ça, au premier message, on s'essaye de se pécho. Salut, tu me plais.
- Speaker #1
On va boire un café ? Je ne sais pas comment ça fonctionne. J'ai des personnes que, lorsque j'ai posé cette question-là sur LinkedIn, dans les retours que j'ai eus de certaines femmes, il y a des personnes qui m'ont dit que je pourrais en raconter des vertes et des pas mûres. Bizarrement, dans les hommes, je n'en avais pas beaucoup. Ça ne veut pas dire que c'est qu'une affaire d'hommes vers les femmes. Mais en tout cas, il y a des personnes, hommes et femmes, qui se disaient sur des posts que j'avais déjà traités avant, sur la question de la drague sur LinkedIn ou autre. que LinkedIn, ça peut clairement être, pour certains, un moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Et que dans le cadre de travail qu'on a aujourd'hui, le cadre de travail est un cadre dans lequel on peut aussi rencontrer de nouvelles personnes. Et que LinkedIn, qui est un peu le bras digital du côté relation au travail, peut se poser comme un outil que les gens vont utiliser. Puisque sur LinkedIn, on met souvent nos vrais prénoms, nos vrais noms de famille. Sur les autres réseaux sociaux, on va plutôt mettre des pseudos. Déjà, cette première information-là, pour quelqu'un qui veut rencontrer une personne ou qui est intéressé par une autre personne, qu'il l'aurait croisée ou pas, c'est déjà quand même plus facile de retrouver quelqu'un sur LinkedIn que de retrouver quelqu'un sur Facebook ou sur Instagram. Il y a des personnes qui posaient clairement la question, qui se posaient la question de, en fait, chez LinkedIn, c'est peut-être OK pour faire des rencontres en 2024-2025.
- Speaker #0
Oui, quelque part, c'est du relationnel. C'est ça. On cherche des nouveaux partenaires dans le business, ou des nouveaux clients, des nouveaux apporteurs d'affaires. Je vais parler un peu, peut-être maintenant on va parler de l'amour, mais l'idée c'est de y aller étape par étape et de rencontrer la personne par la suite et de voir ce qui peut se faire sans être dans des approches un peu trop péchues, en mode dick pic ou des trucs un peu... Mais je pense que c'est une réalité ça aussi, malheureusement.
- Speaker #1
Sur la question des dick pics... PIC. Entre-temps, je check un peu les informations que j'avais. La scientifique qui en a parlé, elle s'appelle Aurélie Jean, et elle est passée dans l'émission C'est à vous sur France Télévisions. C'est la première information. Et en effet, sur les personnes qui ont répondu au sondage, j'ai eu 52 réponses. Il y en a 23% qui ont répondu que soit oui, LinkedIn va devenir le nouveau Tinder, soit que c'est déjà le cas. Il y a une forme de sensibilité par rapport à ce sujet. Et dans les commentaires que j'avais, il y avait des personnes qui disaient soit qu'on ne l'espérait pas, soit qu'il fallait vraiment espérer que ce ne soit pas le cas. On prévoit quelques heures de popcorn et séance de bar en Chine. En fait, il y a l'attendu sur LinkedIn, ça risque d'être soit pas le nouveau contenu. Voilà, donc j'avais des retours comme ça. Donc c'était plutôt intéressant. Et du coup, je ne me souviens plus. Oui,
- Speaker #0
le côté drague lourd.
- Speaker #1
des pics,
- Speaker #0
des trucs un peu...
- Speaker #1
Alors ça, du coup... Du coup, le problème aujourd'hui, c'est que moi, en tant que personne qui observe ça un peu de mon perchoir, entre guillemets, parce que je pense que je suis un peu perché sur la question, du coup, et que j'aime bien voir un peu ce qui se passe autour de moi, je vois qu'il y a des personnes qui ont des comportements plus ou moins OK. Par contre, la question des nudes ou des dick pics, aujourd'hui, donc les dick pics, je... Je vais refrancer le mot, mais c'est l'envoi de contenu photo de vos attributs masculins. Il n'y a pas encore le pussy pic. En tout cas, il n'y a pas de problème autour de ça. Donc voilà. Mais supposément que par contre, il y a peut-être des personnes qui ont ce comportement-là, peut-être pas très consenti et un peu déviant d'envoyer des contenus photos ou des nudes ou des photos nudes d'eux ou d'elles sans demander l'autorisation et le consentement à l'autre autour des dictes. il y a une loi qui est sortie maintenant, il y a plus d'un an, j'en suis sûr, qui est que si demain, vous recevez un contenu qui est non sollicité, type dick pic, vous pouvez pas avoir de plainte et la personne peut être sanctionnée de 750 euros d'amende. Et si ça va plus loin, l'amende, en tout cas, est ce que la personne est beaucoup plus importante. Et il y a un compte sur Instagram qui s'appelle Ne Dick Pic, qui en parle très bien. Et qui, justement, en relate des histoires de personnes qui ont reçu des dick pics et qui ont répondu, en fait, avec... en screenant juste la photo, en disant Vous venez de recevoir une photo à contenu sexuel non voulu ou non désiré. Vous allez recevoir réellement 750 euros, etc. Et c'est très drôle de voir après dans les échanges comment les personnes qui ont envoyé ce contenu-là réagissent en mode Non, non, s'il te plaît, c'était une erreur, pardon. C'est pas pour exprès, mon doigt a ripé. Sous-titrage
- Speaker #0
FR Rendez-vous le podcast. C'est un bon conseil que tu donnes, c'est vraiment de ne pas se laisser faire et d'agir, porter plainte. La haine en ligne, globalement, ça reste quelque chose d'assez peu maîtrisé. On n'est peut-être pas encore assez éduqué par rapport à ça, se défendre, pas encore un automatisme pour tout le monde.
- Speaker #1
Non, et puis en fait, la question que je me pose en premier, c'est alors bien sûr que les outils digitaux sont aujourd'hui dans notre vie au quotidien. Et en fait, techniquement, oui, lorsqu'on drague quelqu'un, lorsqu'on a envie d'échanger avec quelqu'un, lorsqu'on a envie de séduire quelqu'un, on est tenté d'envoyer un contenu qui va être plutôt personnel, qui va être plutôt des photos à caractère personnel aussi, parfois à caractère sexuel. Mais à partir du moment où vous savez que c'est OK pour l'autre, que vous avez son consentement, entre guillemets, ça regarde que vous. Et c'est OK. mais encore une fois si on a la question du consentement qui est traité etc. ce qui n'est pas toujours le cas et c'est là où ça pose aussi un peu problème ce qui est intéressant c'est de se poser cette question là du coup à savoir finalement lorsque je vais vouloir draguer quelqu'un ou en tout cas solliciter quelqu'un avec une approche un peu personnelle c'est un peu comme dans la vraie vie de tous les jours c'est comment je vais m'y prendre et comment je vais m'y prendre pour justement que l'autre ne le ressente pas comme un trop de violent ou de déstabilisant ou autre et qu'il faut se poser la question de ça qu'on soit une femme ou un homme je pense c'est une bonne question à se poser avant d'y aller mais c'est la même question qu'on se pose on va je veux dire à un vrai date pour le coup qui est voulu entre deux personnes on n'arrive pas à la table d'un bar et on ne pose pas ses attributs sur la table exactement la comparaison et
- Speaker #0
même dans le univers de la vente et du business quand on est en réseautage on ne va pas dire ah bah tiens tu fais du business avec moi tout de suite On va plutôt vous briser de la glace, envoyer des messages.
- Speaker #1
Avec moi dans ma chambre, etc. On va faire du business ensemble. Il y en a peut-être qui le font. Après, je ne sais pas si ça marche. J'ai quelques doutes. Et bien sûr, j'ai pensé à un truc en même temps. Mais c'est sûr que si vous êtes dans un lieu qui est OK pour ça, etc. Parce que peut-être qu'il y a des gens qui vont rebondir en disant Oui, mais si, dans un club libertin, ça marche. Oui.
- Speaker #0
Oui, alors LinkedIn n'est pas encore un club libertin.
- Speaker #1
Il y a encore toujours cette notion de consentement. C'est un truc dans lequel il faut quand même un peu insister pour... juste pour se rappeler que la personne avec qui on veut interagir, savoir juste si elle est dans le même mode que nous, c'est OK. Mais c'est un peu le même principe que lorsque vous êtes à une session de danse, un jam, en club ou autre, que vous voulez inviter quelqu'un à danser, je pense que poser la question à l'autre en disant est-ce que je peux t'inviter à danser ? ça ne mange pas de pain. Et même si vous prenez un nom, au moins vous avez posé la question. Et vous savez que les personnes ne vous allaient pas la mettre mal à l'aise par rapport à ça.
- Speaker #0
Si LinkedIn se substitue un peu, en quelque sorte, pour certains, à des applications de rencontre, ce n'est pas justement parce que ces applis de rencontre sont un peu saturées ou les gens qui sont inscrits dessus ne trouvent pas forcément ce qu'ils sont venus y chercher.
- Speaker #1
Ça peut être le cas, mais ça peut être aussi l'explication qu'au travers de l'utilisation des outils digitaux qu'on a aujourd'hui, En fait, le comportement qu'on peut avoir sur une appli de rencontre si on est, ou le comportement de drague qu'on peut avoir si on le fait de manière digitale, en fait, il peut juste se démultiplier en fonction des outils qu'on a à disposition aussi. Il y a une vraie question autour de est-ce que les personnes aujourd'hui qui sont présentes sur les applications de rencontre en sont satisfaites ? J'ai déjà posé le coup en question et en introduction au livre blanc sur les applications de rencontre que je suis en train de faire. Si les personnes étaient globalement satisfaites, ou insatisfaites des applications de rencontre qu'elles ont utilisées. Et en fait, il apparaît quand même que majoritairement, elles n'en sont pas très satisfaites. Il y a une salle qui vient un peu expliquer ça aussi, c'est qu'aujourd'hui, dans les utilisateurs des applications de rencontre, on ne retrouve pas un utilisateur de rencontre qui n'utilise qu'une seule appli. Aujourd'hui, un utilisateur des applis de rencontre utilise plusieurs. Pourquoi ? Est-ce que c'est parce qu'il n'est pas satisfait ? Est-ce que c'est parce qu'il veut, entre guillemets, élargir sa zone de recherche ? Oui. techniquement, si vous utilisez plusieurs applis de rencontre, la zone de recherche va être la même si elle est liée à votre profil, etc. Donc vous allez juste essayer de voir s'il y a plusieurs types de personnes différentes et c'est là où on peut se dire, ok, bon, sur la recherche, on peut être croisé des gens un peu différents en fonction des applis qu'on choisit, mais je pense aussi que ça marque une forme de ne pas être satisfait de certaines applis ou d'autres, de s'orienter vers d'autres, puis d'avoir une situation qui va être un peu... en mode surconsommation de tout ce qui est digital. Mais la surconsommation du digital ou la responsabilisation de la consommation de nos sites digitaux, c'est une autre question. C'est une vraie question aussi.
- Speaker #0
Il y a aussi cette inversion entre la part des hommes et la part des femmes sur ces applis de rencontre où finalement les femmes sont très sollicitées quand les hommes ont un peu plus de mal à faire des rencontres. C'est un peu une réalité sur ces applis ?
- Speaker #1
Alors sur certaines applis, oui. Même les applis généralistes telles qu'on les connaît aujourd'hui, en France, en tout cas dans les sessions qu'on peut avoir nous en tant que Français, j'en ai identifié à peu près une dizaine, 13 max je crois, ces comportements sur les applis. Quand on y va, on pourrait se dire, un peu comme il y a autant d'hommes qu'il y a de femmes sur Terre, et Paris en France, il y a autant d'hommes que de femmes sur les applis d'encontre. Lorsqu'on se pose la question sur le sujet, qui est... pratiquement légitimes, et bien ce n'est pas le cas. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a des applications de rencontre type Tinder où la répartition, dans le monde en tout cas, on est sur du 75-25. Donc 75% d'hommes, 25% de femmes. À partir de ce moment-là, le rapport d'efforts n'est pas du tout équilibré et du coup, le comportement qu'on va avoir sur certaines applis ou autres ne va pas être du tout le même. Le ressenti ne va pas du tout le même en fonction des utilisateurs et de qui on est. Et le degré de satisfaction ou de, je ne vais pas dire pas de prendre du plaisir, mais de savoir pourquoi on y est, ça va être quand même remis un petit peu en cause et remis en doute. Et aujourd'hui en France, sur toutes les applications que j'ai pu checker, alors soit j'ai checké directement sur des sources Google ou autres, ou en utilisant des IA et en essayant d'aller le plus loin possible dans le prompt pour checker justement chaque source et chaque data que j'avais sur les applis de rencontre et sur cette répartition homme-femme. on se retrouve à avoir des applications de rencontres où il y a principalement plus d'hommes que de femmes. Donc, à partir du principe que si vous êtes un mec et que vous êtes sur une appli de rencontres, vous allez avoir un profil d'une femme pour trois profils d'hommes. Pour les femmes, ça va être un choix un peu plus large. Pour les hommes, ça va être la guerre, en gros. Vous devez tirer un portrait un peu plus gros. Et peut-être que c'est pour ça aujourd'hui que des personnes qui ne sont pas convaincues des applis de rencontres se tournent vers d'autres outils digitaux. Ils se tournent vers LinkedIn, ils se tournent vers Instagram, ils se tournent vers Facebook, en fait, pour faire des rencontres. À l'époque, il y avait les Ausha. Avant, il y avait le téléphone rose. Au lieu du téléphone rose, je ne suis pas sûr que beaucoup de monde l'utilise. Les Ausha, en fait, finalement, on a quand même très peu d'informations parce que c'est très facile de se connecter sur un chat avec un pseudo ou autre et de faire un peu ce qu'on veut. C'est un peu moins authentique, entre guillemets, qu'une app de rencontre où vous allez avoir un profil ou même un réseau social sur lequel vous allez avoir un profil avec des informations, des photos et des choses qui sont à dispo pour l'autre. Pour savoir un petit peu s'ils peuvent vous plaire ou pas.
- Speaker #0
Après, ça reste courant de lâcher son Insta au cours d'une rencontre. C'est aussi un facilitateur.
- Speaker #1
Si c'est au cours d'une rencontre, oui. Mais au cours d'une rencontre, vous avez déjà techniquement fait le pas de la rencontre et vous avez déjà accepté de lâcher votre Insta. Des personnes qui viennent en DM sur Insta et que vous ne connaissez pas, ça peut arriver. Même parfois, le fait que vous vous retrouviez sur un compte, sur une application de rencontre. où vous allez mettre votre Insta, où vous allez mettre votre nom pour dire à la personne tiens, moi je ne suis pas très présent sur cet appui-là, et c'est un comportement réel, c'est-à-dire qu'il y a des personnes qui utilisent l'application Rencontre, mais qui finalement, entre guillemets, en ont tellement de marre pour certains, ou tellement juste pour eux, ce n'est pas grave de ne pas être sur l'application Rencontre, ils vont mettre leur Insta, ils vont mettre certains de leurs contacts persos, et en fait vous aurez la possibilité soit d'interagir avec eux sur d'autres réseaux ou pas. Ce qui est un peu limitant par rapport à ça, c'est qu'en fait, on ne sait pas si on tombe sur l'Insta de quelqu'un via un profil avec lequel on n'a pas matché. Techniquement, aller l'ajouter sur Insta ou sur Facebook et essayer d'entrer dans une forme de conversation ou autre, c'est déjà un petit peu risqué. Mais en tout cas, on n'est pas sûr à 100% que ça marche.
- Speaker #0
Et c'est quoi pour toi le code de bonne conduite efficace pour rencontrer des personnes ? avoir des dates en préservant son authenticité sans déborder sans débordement sans drague lourde je pense que sur les applis de rencontre en fait déjà quand
- Speaker #1
une appli de rencontre vous donne pas mal d'informations à mettre et attention je ne nommais pas le fait que les applications de rencontre se servent aussi des informations que vous leur donnez pour pour avoir des informations à votre sujet pour pouvoir revendre ces datas-là à d'autres entreprises qui vont vous proposer des pubs, etc. Je ne remets pas du tout en cause ça. Le système, il existe comme ça et c'est clairement le cas. Mais lorsqu'on utilise une épée de rencontre type Tinder, type Bumble, type Mythique, Badou, Happn, Lovo, ce que vous voulez, portez du principe que si une épée de rencontre vous met à disposition telle ou telle information à remplir, c'est aussi pour que vous, supposément, vous... où vous voyez plus facilement la personne avec qui ça peut le faire. Ça, c'est le premier point.
- Speaker #0
Donc, un bon profil, un profil bien déterminé.
- Speaker #1
Un profil optimisé, c'est un profil qui vous aide plus facilement à faire des rencontres ou à rencontrer la personne avec qui ça peut plus le faire. À défaut, encore une fois, c'est pour les personnes qui ont vraiment envie de faire des rencontres et qui vraiment se disent, je vais jouer la carte à pied de rencontre à fond et je vais essayer en tout cas d'aller sur ce terrain-là. Je pense que ça passe par là, je pense que ça passe par le comportement qu'on va avoir aussi en message ou en échange. avec les personnes avec qui on match. Lorsqu'on est un homme, qu'on fait peu de rencontres, qu'on a peu de matchs, il y a une stat qui est très symbolique de ça, c'est que sur Tinder, en moyenne, les femmes ont 30% de matchs, 34%, juste comme ça, et les hommes, 3%. Si vous voyez passer 100 profils, concrètement, vous aurez 3 matchs en tant que mec. Et si vous voyez passer seulement 10 profils pour les femmes, vous aurez à peu près 3 matchs, en moyenne aussi. C'est une information qui est très généraliste, mais en tout cas qui montre que l'expérience n'est pas la même, mais qui s'explique aussi, comme on l'a dit tout à l'heure, par le fait qu'il y ait plus d'hommes que de femmes sur sa pile en contre-là. Donc à partir du moment où on a un match, techniquement, on se doit d'avoir le même comportement que l'on aurait dans le réel, c'est-à-dire avoir un comportement qui va être un petit peu attentionné par rapport à l'autre, je pense, de poser des questions, de s'intéresser, de créer un échange. Si on veut dévier sur un échange qui peut être très moins de 18 tout de suite, je pense que ça mérite de poser la question à l'autre si c'est OK pour le vivre. je pense qu'il y a aussi pas mal d'informations sur les profils des personnes pour savoir si on peut le faire ou pas je pense qu'il y a ce côté là un petit peu dans le comportement qui peut aider à ça je pense aussi aux personnes qui pourraient dire oui mais dans ces cas là comment moi je fais pour matcher avec plus de personnes parce que j'ai zéro match le syndrome zéro match pour les mecs sur Tinder par exemple il existe aujourd'hui il y a des personnes qui ne se sentent pas de le faire et c'est tout à fait normal pour moi c'est un comportement qui est ok et qui se disent, j'ai passé par une application de rencontre, sauf que si vous ne faites pas de match et qu'il y a une application de rencontre, vous vous dites, en fait, j'ai pas de chance, j'ai rien. Mais la question qu'on peut se poser à ce moment-là, c'est est-ce que sur votre application de rencontre, vous avez mis entre guillemets, les informations nécessaires qui vous permettent de vous découvrir, qui sont intéressantes aussi, sur des choses que vous voulez partager, sur des centres d'intérêt, sur des valeurs, sur ces choses-là, en fait, qui font directement partie de vous et qui sont, entre guillemets, on va dire le bras digital de vous en tant que personne qui vous êtes et qui sont authentiques parce que le problème sur les applis de rencontre aussi et ce qui explique un petit peu le côté un petit peu mécontent de certains utilisateurs et utilisatrices c'est que parfois on n'a pas un contenu qui est très authentique c'est-à-dire qu'on va avoir des personnes qui vont parfois publier des informations mais en fait ils disent qu'ils recherchent quelque chose de sérieux et puis en fait au bout de trois messages vous sentez qu'il y a une forme de pression un peu sexuelle qui est en train de se mettre en place par message alors encore une fois c'est ok, si vous posez la question à votre interlocuteur ou interlocutrice et qu'il vous dit non mais je cherche un truc de sérieux mais en attendant je prends un peu ce qu'il y a à prendre peut-être que du coup d'avoir mis dans la bio que vous cherchez un truc sérieux c'est peut-être pas très authentique, il faut peut-être plus poser la question de bah en fait je sais pas ce que je recherche je recherche toute forme de relation bah je vais le... préciser en tout cas, pour que l'autre sache aussi où il a un peu éliminé les pieds. Je pense aussi aux photos. C'est sûr que si vous mettez une photo de vous il y a cinq ans, si en cinq ans il s'est passé des choses, que l'expérience que va vivre la personne qui va vous rencontrer en vrai, s'il y a un trop gros décalage, à partir du principe que c'est normal que ça ne matche pas et qu'en fait que la personne n'ait pas l'impression de se retrouver face à la personne qu'elle a, avec qui elle a échangé. Si vous êtes très message, très vocaux... vous échangez avec une personne et puis arrivé face à elle, vous ne dites plus rien, que vous n'avez pas de conversation, je pense que ça a peut-être le mérite pour le coup de, soit en échangeant en amont, soit en échangeant en vrai, de se dire peut-être que je ne me sens pas à l'aise, peut-être que j'ai plus de facilité à échanger sur le digital, et je pense que des personnes à qui vous le direz, elles le vivront mieux et elles accepteront mieux que si vous leur proposez juste l'expérience, je suis comme ça via le digital, je suis comme ça en réel. Débrouille-toi avec.
- Speaker #0
Rendez-vous,
- Speaker #1
le podcast.
- Speaker #0
Merci, Quentin, pour tous ces conseils. Juste une dernière question avant de se quitter. Tu nous as parlé de ton livre blanc. C'est quoi l'objectif ? Qu'est-ce qu'il y aura dedans ? C'est à destination de qui, ce livre blanc que tu veux lancer ?
- Speaker #1
Alors le livre blanc que je suis en train d'écrire à ce sujet, c'est pour les personnes qui utilisent les applications de rencontre, qui n'en sont pas forcément satisfaites. Déjà pour les aider dans un premier temps à découvrir un peu l'univers des applis de rencontre, parce que peut-être qu'on n'utilise pas la bonne appli pour soi-même que l'on pourrait utiliser. Donc ça va venir répondre un peu à cette problématique-là, de savoir qu'est-ce qui existe aujourd'hui en termes d'applis de rencontre. Et il y en a des très diverses et très variées, quoi qu'on puisse en dire. C'est aussi pointer du doigt un petit peu et dire, si on veut faire des rencontres, je pense que c'est bien d'avoir un profil ou en tout cas une interface qui montre vraiment qui nous sommes, sans exagérer et sans en montrer trop peu. Comprendre aussi un peu comment fonctionnent les algorithmes sur ces applis-là, parce qu'en fait, l'information qu'on donne sur la répartition ou autre, ça peut déjà donner un indicateur à certains de se dire, genre, je sais où je mets les pieds ou je ne sais pas où je mets les pieds, en fonction des niveaux d'attente qu'on a par rapport à ces applis-là. Il y a un point aussi sur le côté comportement, c'est-à-dire que si demain, on est face à quelqu'un avec qui on échange et qu'on ne veut plus échanger, je pense que ça a aussi une certaine valeur et importance de dire à quelqu'un, je ne souhaite plus échanger avec toi ou je ne souhaite pas discuter en ce moment parce que je n'ai pas la tête à ça. Et que pour moi, c'est OK d'un point de vue communication d'entendre quelqu'un qui va avoir ce discours-là avec moi, plutôt que de répondre à des messages à un moment donné, puis de ne plus répondre après, de ghoster, un peu comme on dit dans le jargon actuel. mais le ghosting ne se fait pas que sur les applications de rencontre et c'est même très limité parce que d'ailleurs on ne peut pas savoir si la personne ne ghost vraiment ou pas vu qu'on n'a pas les indicateurs des messages lus ou autres, ce qu'on a par exemple sur d'autres applis, sur Instagram ou sur WhatsApp par exemple où là on peut se rendre compte qu'une personne ghost parce qu'elle répond pas à vos messages et parce qu'elle les voit mais encore une fois je pense que c'est un comportement que si on applique sur Instagram ou si on l'applique sur WhatsApp techniquement on peut aussi l'appliquer sur les applis de rencontre et je pense que c'est bien aussi de pouvoir communiquer et de dire à l'autre, je suis dans cette phase-là où je ne me sens pas à l'aise de répondre, je ne me sens pas à l'aise de continuer nos échanges. L'autre a l'information. À ce moment-là, considérez que vous avez fait, vous, votre part du taf. Que l'autre réagisse mal ou que l'autre vous dise Ah oui, mais attends, en fait, on peut changer. Ou Ah, mais attends, en fait, on peut peut-être changer d'une autre manière. Ce n'est plus votre problème à partir de ce moment-là. C'est le problème de votre personne à qui vous avez transmis le message, comme quoi vous ne vouliez plus échanger. Et c'est OK, l'autre doit le prendre en compte.
- Speaker #0
OK, écoute, merci Quentin pour toutes ces indications.
- Speaker #1
Il y a quelque chose à dire, ça fait un petit moment, je pense.
- Speaker #0
à une prochaine fois et puis belle continuation et puis tiens nous au courant de la parution de ton livre blanc je vais y mettre un peu plus de sueur et puis pour ceux qui veulent en savoir plus n'hésitez pas à scanner le QR code pour te suivre sur Insta et avoir plus d'infos salut Quentin,
- Speaker #1
c'est Jean-Christophe, merci c'était Rendez-vous Le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.