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La Méthode Rendez-Vous

Devenir franchisé de clubs d'affaires : les exemples de Business Time Club et Business Club

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36min |09/06/2025
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Devenir franchisé de clubs d'affaires : les exemples de Business Time Club et Business Club

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36min |09/06/2025
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Description

Dans cet épisode, je reçois Yann Plantard, entrepreneur breton passionné de création de liens, franchisé multi-clubs dans l’univers du networking.


Un invité unique : pour la première fois dans le podcast, un entrepreneur qui gère non pas un, mais deux réseaux de clubs d’affaires complémentaires : Business Club et Business Time Club.


👉 Le sujet du jour :
Comment créer, développer et animer un réseau de clubs d'affaires ?
Quels sont les enjeux et les ressorts du networking en B2B ?
Quelles clés pour faciliter les mises en relation et faire vivre une véritable communauté d’entrepreneurs ?


🗣️ Quelques extraits choisis


1️⃣ Sur son parcours :

"J'ai eu un parcours assez éclectique : de la maintenance industrielle au commerce, en passant par la reprise d'une chocolaterie. Et puis un jour, chez AXA, j'ai découvert toute la puissance de la recommandation et du réseau... C'est ce qui m’a naturellement amené vers les clubs d'affaires."


2️⃣ Sur l'importance du networking dans son activité :

"Le réseau et la recommandation, c’est ce qu’il y a de plus puissant aujourd’hui pour développer les affaires. Quand on vient de la part de quelqu’un, la porte est déjà entrouverte."


3️⃣ Sur sa vision des clubs :

"Créer du lien entre les acteurs économiques locaux : c’est ça notre mission. On est des créateurs de lien. On met les gens en relation, on les aide à se connaître et à se faire confiance."


4️⃣ Sur la clé du succès en animation de réseau :

"Il faut bien connaître les gens. Quand ils arrivent, leur badge est prêt, on sait qui ils sont. Il n’y a rien de pire que de venir dans un réseau et de se retrouver seul dans son coin avec son verre. Ça, c’est de l’anti-réseau."


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?

✅ Pour découvrir l’envers du décor d’un club d’affaires : comment ça fonctionne, quelles sont ses valeurs, quels résultats concrets en attendre
✅ Pour comprendre comment Yann a transformé son approche commerciale en véritable art du networking
✅ Pour s'inspirer d’un parcours entrepreneurial riche et humain


🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Yann Plantard

🌐 Site web de Business Time Club

🌐 Site web de Business Club


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Yann, bienvenue dans ce podcast.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Christophe, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    On va passer 40 minutes ensemble.

  • Speaker #0

    Vous ?

  • Speaker #1

    Tout de suite après ma présentation, tu vas nous pitcher à qui tu es, à ce que tu fais. Puis, puisque tu as en plus la particularité d'avoir un double club d'affaires, c'est une première dans ce podcast.

  • Speaker #0

    C'est bon, parfait.

  • Speaker #1

    Ensuite, on parlera un petit peu de toi, de ton parcours professionnel, qu'elles ont été un peu les étapes clés de ton parcours. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute pour nous pitcher un coup de cœur, un coup de gueule, selon ce que tu as envie. Puis après, la plus grande partie de l'émission, on parlera de Business Time Club et du Business Club. Un petit peu de ton expérience en tant que franchisé.

  • Speaker #0

    Très bien, parfait.

  • Speaker #1

    Ok Yann, imaginons que tu rencontres, que tu croises quelqu'un qui est intéressé, qui veut peut-être intégrer un de tes clubs, Elevator Beach. Qu'est-ce que tu lui dis à toi de jouer ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je parlais du business club pour démarrer, puisque effectivement, comme tu le précisais, j'ai deux réseaux différents. Et en fait, ces deux réseaux-là, tout dépend finalement de la typologie de l'entreprise qui va venir nous rejoindre. On a plutôt sur Business Time Club des entreprises allant de l'indépendant jusqu'à l'entreprise qui a 2, 3, 4 salariés. Ça, c'est plutôt la typologie Business Time Club. Et puis, on a à côté les Business Club qui sont là surtout des entreprises donneuses d'ordre, des entreprises qui ont au minimum 8, 10 salariés. En fait, on a même certains membres qui ont plusieurs centaines, voire quelques milliers de salariés puisqu'on a aussi des enseignes nationales des entreprises qui viennent de ça. et qui viennent, pardon, de... de tous les milieux et on a un ratio que l'on met en place dans les business clubs, à savoir un tiers de prestataires de services et deux tiers d'entreprises de notre ordre qui peuvent être issues soit de l'industrie, soit d'enseignes nationales, soit du BTP, de la construction, etc. Et on tient vraiment à cet équilibre puisque c'est quelque chose qui fait un peu partie de notre marque de fabrique. Donc je dirais qu'aujourd'hui, nos clubs d'affaires sont là pour créer du lien. Donc quelqu'un qui souhaiterait venir rejoindre... le business time club ou le business club, il n'aura peut-être pas forcément les mêmes attentes. Je dirais plutôt que dans la partie business club, les entreprises qui viennent nous rejoindre, elles ont plutôt tendance à venir pour vivre un moment hors du temps. Ils le disent très souvent, ils parlent de bulle d'oxygène, puisqu'on a un déjeuner par mois. Donc les gens nous disent, c'est ma bouffée d'air frais, c'est ma bulle d'oxygène dans le mois, donc ça c'est plutôt sympa. Ça c'est une première motivation, c'est également accès du lien, se créer un réseau local, échanger avec ses pairs autour de la table, parce qu'on est en format... table ronde, 8 personnes, et on a un temps d'échange qui est prévu pendant le déjeuner. Et autre motivation, c'est qu'à chaque déjeuner, on a un intervenant qui est plutôt une personne qui est soit très connue, soit connue ou reconnue dans son milieu, et on fait des interviews, et justement, ces interviews-là sont assez inspirantes, et c'est aussi ce que viennent chercher les personnes qui viennent nous rejoindre au Business Club. Et du coup, on a aussi évidemment le côté business, mais qui va découler, qui viendra naturellement, mais pas en premier. Ça va plutôt être dans la troisième ou quatrième motivation à venir rejoindre le Business Time Club. Tandis que le Business Time Club, qui est plutôt axé sur des petites structures, on est plutôt sur le côté business avec échange et plus un côté business direct quand on rentre dans le Business Time Club.

  • Speaker #1

    Alors, on aura tout le temps de creuser, de poser plein de questions là-dessus. Je trouve que le fait qu'il y en ait deux, en plus, c'est hyper complémentaire. Juste avant d'en arriver là, est-ce que tu peux te parler un petit peu de ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme études ? Quels ont été tes premiers jobs ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je vais me présenter très rapidement. J'ai 48 ans. J'ai eu un parcours, je suis issu d'études techniques à la base de faire de la maintenance industrielle. Et il se trouve que quand j'ai démarré à faire de la maintenance industrielle, notamment en alternance, je me suis rendu compte assez rapidement qu'au final, ce n'est pas vraiment ce que je cherchais. Et je me suis plutôt orienté vers des études de commercial. J'ai fait une grosse partie de mon activité professionnelle dans le métier de commercial, mais plutôt sur des entreprises techniques, que j'alliais à la technique de la maintenance avec le commercial. Donc ça, je l'ai fait plutôt dans des multinationales pendant une vingtaine d'années. J'ai fait ça. Et il faut savoir que dans ma famille, en fait, on est une famille de commerçants. Et je m'étais toujours dit un petit coin dans ma tête, je me suis dit un jour, j'essaierai, comme toute ma famille, d'être commerçant. ... Et ce qui a été le premier facteur déclencheur, c'est que j'ai racheté une chocolaterie. Contre toute attente, une chocolaterie, ce qui n'a absolument rien à voir avec...

  • Speaker #1

    Oui, de la chou de Rémy. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça exactement. Et j'ai racheté une chocolaterie. Alors, je ne fabriquais pas, je ne faisais que vendre. Mais en tout cas, j'ai acheté cette chocolaterie que j'ai tenue pendant quatre ans. Et ça m'a permis d'avoir cette première expérience d'indépendant. déjà d'une part, et puis d'avoir un métier un peu complètement différent de ce que je faisais avant. Alors il se trouve que le métier m'a plu évidemment au début, puisqu'il fallait tout lancer, tout ou même pas lancer d'ailleurs, parce que l'entreprise existait déjà, moi je l'avais racheté, donc il fallait la relancer plutôt. Donc toute cette partie de création, de remonter les affaires, ça m'a beaucoup plu, mais comme je suis quelqu'un qui m'ennuie un peu rapidement dans mes métiers, il est vrai qu'au bout de 3-4 ans, j'ai fait un peu le tour, puis c'est vrai que le chocolat c'est un peu en dents de scie. Donc on a des très très grosses périodes et puis il y a parfois des moments, là on arrive en plein dans l'été où il n'y a plus grand chose qui se passe et ça ce n'est pas trop dans mon tempérament. Donc je suis reparti à la demande d'un de mes ex-employeurs qui m'a rappelé pour créer un réseau cette fois-ci de distribution dans les produits techniques. Donc le challenge m'a plu, donc je suis reparti salarié et puis j'ai monté en partie avec mes confrères un réseau de distribution dans des produits techniques sur la région ouest en France. Donc ça c'était plutôt un challenge très sympa. Mais encore une fois, à bout de quatre ans, c'était fait et je m'ennuyais un peu. Et je me suis dit, il faut que je change, il faut que je trouve autre chose. Et contre toute attente, encore une fois, à l'apéritif, comme quoi l'apéritif mène à tout. J'ai rencontré quelqu'un que je n'avais pas vu depuis un petit moment et qui me parlait d'assurance. Il me demandait, qu'est-ce que tu deviens, qu'est-ce que tu fais ? Et je lui disais, j'ai envie de changer un petit peu de vie. Je cherche peut-être une entreprise à racheter ou autre chose, ou à créer quelque chose. et cette personne me dit ben voilà Il se trouve que moi, je travaille, je suis salarié d'AXA depuis X années, et je sais qu'il y a un réseau particulier qui cherche des agents, qui souhaiteraient créer leur cabinet, etc. Ça pourrait t'intéresser. Bon, je me dis pourquoi pas, après tout, j'étais ouvert à tout. Et donc, j'ai fait les premières étapes avec l'entreprise, avec un inspecteur commercial à l'époque qui m'a reçu plusieurs fois. Et le challenge était vraiment intéressant dans le sens où on partait de zéro. C'était en quelle année ça ?

  • Speaker #1

    C'était en 2017,

  • Speaker #0

    ça. C'était en 2017. Et en fait, l'idée, c'était de partir de zéro, de ne pas racheter une base client, c'était de partir de zéro et puis de créer son propre cabinet. Voilà, et ça, j'ai trouvé ça, alors c'était un peu, on va dire, plus compliqué forcément, puisqu'on démarre de zéro, évidemment. Mais le challenge est hyper intéressant et c'est un métier que je fais depuis huit ans maintenant. Et qui m'a amené, tu verras après, au réseau d'affaires, puisqu'effectivement, chez AXA, dans notre partie d'agent général d'assurance, on a une grosse partie de recommandations, c'est-à-dire nos clients nous recommandent souvent à d'autres clients. Et cette partie de recommandations, souvent elle est en lien avec des clubs d'affaires. On essaie aussi d'intégrer des clubs d'affaires, etc. Donc j'ai fait partie de plusieurs clubs d'affaires sur ma région. J'ai trouvé que ça fonctionnait très bien. Et puis, encore une fois, l'idée de créer, moi ça me motive beaucoup. Et je m'étais toujours dit, peut-être qu'un jour j'aimerais créer un réseau d'affaires ou quelque chose en tout cas qui ait une relation avec les affaires. Alors j'ai commencé par une chose, j'ai créé un salon sur Vannes qui s'appelait Parcours Entreprendre. Et ce salon, en fait, réunissait les créateurs d'entreprises, les développeurs, les repreneurs, etc. Et l'idée sur une journée, c'était d'avoir des stands au même endroit. C'était au Chorus à Vannes. Et on louait le Chorus et on avait à peu près 70 stands, deux professionnels, tous en lien avec la création, la reprise, le développement de l'entreprise, avec des conférences tout au long de la journée et puis une soirée réseau à la fin de ce salon. Donc, c'est un salon que j'ai fait deux éditions à Vannes et la troisième édition que je devais faire sur Lorient. Comme entre-temps, j'avais basculé du côté des clubs d'affaires, j'avais commencé à démarrer l'aventure avec le business club notamment, j'ai arrêté le salon. Mais en tout cas, ça m'a donné un premier pied dans le côté mise en relation des gens, aider les gens à axer leur entreprise, à la développer, avoir les bons conseils, avoir les bons contacts, etc. Et c'est ce qui m'a donné vraiment envie de ça. Et puis, pour terminer... Excuse-moi, c'est...

  • Speaker #1

    Oui, je laisse terminer.

  • Speaker #0

    Juste pour boucler la boucle, en fait, il se trouve que sur les réseaux sociaux, là où je suis assez présent aussi, j'étais beaucoup sur Facebook aujourd'hui, plutôt LinkedIn, mais à l'époque Facebook, et j'avais un de mes confrères que je voyais en photo régulièrement avec des gens connus, Gérard Rolls, je l'ai vu avec je ne sais plus qui, des gens connus, et je lui passe un coup de fil, je lui dis, comment tu arrives à rencontrer ces gens-là ? Et il me dit, je fais partie d'un club, qui s'appelle le Business Club, le Brest Business Club exactement. Et du coup, je rencontre ces personnages qui sont invités à chaque déjeuner. C'est assez sympa, etc. Donc la curiosité m'a vraiment... Par curiosité, en tout cas, j'ai été piqué. Puis j'ai été voir un petit peu le concept. Et c'est là, quand j'ai vu le concept du Business Club qui commençait à se déployer assez fortement sur la France, je me suis dit, il faut quand même voir si on ne pouvait pas faire quelque chose avec ça. Donc j'ai contacté le franchiseur à l'époque. On a fait une vision, on s'est vu, on s'est rencontré. Ils sont allés au Haut de France à Valenciennes et ça m'a tout de suite plu. Le concept, justement, très différenciant de tous les réseaux qui existent aujourd'hui, dans le sens où on est sur attendre déjeuner, on ne prend pas de temps personnel, on ne prend pas de temps professionnel. C'est quelque chose qui est assez timé. On aura l'occasion d'en parler.

  • Speaker #1

    Oui, on va en reparler.

  • Speaker #0

    Et c'est comme ça que je suis arrivé au club d'affaires.

  • Speaker #1

    Et tu l'as dit, chez AXA, il y a une forte culture du réseau, de la recommandation. C'est aussi quelque chose que tu as appris à développer avec AXA, peut-être bien avant. parce que tu as quand même un fort background commercial.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous apporter un peu de valeur ajoutée aussi par rapport à ça ? Par rapport à notamment tous les liens qu'il peut y avoir entre le networking et la vente. Alors attention, le networking, ce n'est pas de la vente directe, mais quand même de l'écoute, il y a quand même un questionnement. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, dans la culture AXA, effectivement, la recommandation aujourd'hui, c'est ce qui est toujours privilégié. pourquoi ? Parce que Si demain, on peut faire de la prospection dans le dur quand on est agent général, c'est ce qu'il y a de plus compliqué. C'est-à-dire, c'est décrocher son téléphone, appeler les gens et puis tomber sur quelqu'un qui pourrait éventuellement être d'accord pour nous recevoir, etc. Mais c'est ce qu'il y a de plus compliqué et c'est ce que moi, je n'avais pas forcément envie de faire dès le démarrage. C'est pour ça que je me suis intéressé au réseau assez rapidement. Mais on se rend compte que, en fait, la recommandation, c'est très puissant. Pourquoi c'est très puissant ? Parce que, toi, imaginons que tu es client de mon cabinet aujourd'hui. On se revoit, comme je revois mes clients régulièrement, une fois par an, tous les un an, un an et demi. Et bien souvent, enfin même pas souvent, à chaque fin de conclusion qu'on remette et qu'on trajoure, etc. Je pose toujours la question, est-ce que le travail qu'on a fait ensemble, est-ce qu'il t'a paru utile, etc. Et les gens me disent souvent oui, en principe quand même. On me dit oui, ça a été utile. Et l'idée, c'est de dire, est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu'un dans ton entourage qui se serait bénéficié de la même chose ? Et bien souvent, les gens me disent, oui, effectivement. J'ai un ami qui vient de s'installer ou alors j'ai un ami qui fait la même chose que moi. Ça serait peut-être sympa que vous le rencontriez. Et on se rend compte que quand on a une recommandation et quand on vient de la part de quelqu'un, c'est beaucoup plus simple. Déjà, la porte n'est pas fermée. Elle est entre-ouverte, voire même carrément ouverte des fois. Et en fait, il n'y a plus de méfiance. C'est-à-dire que la personne, souvent, en plus je demande à ce qu'elle soit prévenue avant de mon appel. Et du coup, ça ouvre beaucoup de portes. Et on se rend compte que le réseau et la recommandation, c'est ce qu'il y a de plus. plus puissant aujourd'hui pour développer les affaires. Et je parle de toutes les affaires. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, il est grand temps de passer à ta carte blanche, Yann. Une minute pour nous pitcher un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie.

  • Speaker #0

    Un coup de cœur ? Alors, coup de gueule, pas forcément, mais coup de cœur, j'en avoir beaucoup, on va dire des coups de cœur. Pourquoi ? Parce que grâce justement au Business Club, j'ai pu rencontrer... pas mal de personnalités, de gens inspirants. Et bizarrement, ce n'est pas forcément toujours les personnes les plus connues qui vous marquent profondément. Moi, j'ai quelques écouteurs, notamment un pour une personne qui s'appelle Pascal Sancho, qui est un ancien secouriste en haute montagne de la Gendarmerie nationale, qui aujourd'hui est conférencier, qui ne fait plus partie de la Gendarmerie nationale, mais qui est intervenu plusieurs fois dans nos clubs et qui prône l'esprit de cordée, c'est-à-dire le collectif. objectif au service de l'individuel, etc. Donc ça, c'est mon premier coup de cœur, une personne qui arrive à captiver des gens justement sur son expérience en haute montagne, qui nous fait même vivre en immersion. Comment dirais-je ? Un sauvetage en haute montagne, c'est vraiment assez prenant. Et puis, j'ai un deuxième coup de cœur également, c'est Pierre Hédan, pareil, quelqu'un qui n'est pas forcément très connu, qui est assez jeune et qui s'est occupé de l'expédition Paulheim, enfin qui s'est occupé, qui a créé l'expédition Paulheim. dans l'Antarctique et qui a, en autonomie, parcouru plus de 1000 kilomètres à pied comme ça pendant 48 jours. C'est assez exceptionnel. Et ce qui est plutôt exceptionnel dans ça, c'est que quand il a eu cette idée et qu'il a commencé à mettre ça en place, il avait 21 ans. C'est quand même très très jeune. Et lui aussi, il a réussi, grâce à un collectif de 15 personnes autour de lui, à créer un collectif pour l'individuel. Et je dirais même plus loin, c'est que quand il fait son intervention, c'est l'interview, il est... Il dit même à un moment donné, en toute franchise, il dit en fait, si ça avait été Pierre Hédan ou Pierre Dupont, c'était la même chose, parce que le collectif était là, il existait et il faisait avancer, non pas moi, mais une aventure qui aurait pu être faite par d'autres personnes. Donc ça, c'est des gens que je trouvais assez forts. Alors, il y en a plein d'autres, évidemment, des gens plus connus. On a reçu Nelson Monfort très récemment, qui marque souvent par sa voix, ne serait-ce que sa voix. Donc, assez typique. Et puis, voilà, on a eu des Gérard Rolls, on a eu Jérôme Cariel, qui a été aussi quelque chose de très impactant. J'ai dépassé la minute là, non ?

  • Speaker #1

    Oui, bon...

  • Speaker #0

    Ouais, largement, hein ?

  • Speaker #1

    C'est bien, on va pouvoir rebondir. Du coup, pour attaquer la dernière partie de l'émission sur les deux clubs... On parlera de collectif tout de suite après, mais comme tu viens de l'évoquer, c'est important les collectifs dans les clubs. Comment tu gères au quotidien deux clubs ? C'est énorme.

  • Speaker #0

    Ce n'est même pas deux clubs, c'est deux.

  • Speaker #1

    Ceux qui nous écoutent ou nous regardent comprennent bien, c'est que toi, tu n'es pas, entre guillemets, je ne veux pas heurter les sensibilités, mais tu n'es pas qu'un simple animateur de réseau. Tu es aussi chargé du déploiement des franchises. Tu arrives d'animer, tu me disais juste avant, On enregistre que tu rémunères aussi des animateurs de réseau, donc tu les manages. Tu as un rôle quelque part de super manager. Oui,

  • Speaker #0

    alors super manager, je ne sais pas, mais en tout cas, de développeur, ça, c'est une certitude. Alors, quand tu dis que j'ai plusieurs clubs, en fait, j'ai deux franchises. J'ai la franchise Business Club avec trois clubs ouverts aujourd'hui qui sont Vannes, Lorient et Brest. Et j'ai une franchise Business Time Club que j'ai déployée à terme sur toute la Bretagne. Mais au jour d'aujourd'hui, on a trois clubs dans le Morbihan. Un à Vannes, un au Ré et un à l'Armorplage à côté de Lorient. Donc oui, je ne fais pas qu'animer, c'est-à-dire les business clubs, j'anime les déjeuners. Par contre, les business time club, j'ai des animateurs, animatrices en l'occurrence, qui sont rémunérés pour animer ces rencontres qui sont bimensuelles, donc toutes les deux semaines, il y a 20 rencontres par an en fait, et c'est sur un mode after work. Donc oui, je manage une partie des animateurs et j'ai également une partie animation pour les business club, mais j'ai mon épouse Delphine qui travaille avec moi. et qui, elle, s'occupe de toute l'organisation des déjeuners, parce qu'on fait finalement trois déjeuners par mois, donc ça commence à faire pas mal de choses. Parfois, je le dis en rigolant, mais c'est comme si on organisait trois mariages tous les mois, parce que c'est un peu ça, c'est un peu compliqué. Donc tout seul, c'est impossible de le faire. Donc j'ai une équipe, bien sûr. Donc j'ai Delphine, mais j'ai aussi Clément, qui, lui, s'occupe de toute la partie réseaux sociaux, entre autres. Et en l'occurrence, on me dit souvent, mais on te voit partout sur les réseaux, etc. Heureusement que Clément est là pour animer tout ça. Donc moi, évidemment, je participe. Mais l'idée, c'est que lui puisse justement animer tous ses déjeuners. Parce qu'il faut savoir que la méthode Business Club est très rodée. On a plusieurs étapes immuables que l'on fait tous les mois par rapport à ça. Mais c'est quand même des choses importantes. Par exemple, pour organiser un déjeuner, par exemple, les membres, les visiteurs, les invités, puisqu'on a une base emailing en fait, ces gens-là, à J-30, ils reçoivent un premier mail qui leur dit, Voilà. On va recevoir dans un mois telle personnalité, c'est telle date à tel endroit. Inscrivez-vous au déjeuner. Donc ça, c'est à J-30. Après, il y a la même chose à J-15, la même chose à J-8. Et une fois que les gens sont inscrits, à J-7, on leur envoie ce qu'on appelle le choix des convives. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les personnes qui sont inscrites au déjeuner, elles savent exactement la liste des participants. Donc si elles voient, tiens, telle personnalité ou telle entreprise est là, j'aimerais bien être à sa table. Donc ils peuvent formuler jusqu'à trois choix. et nous, on leur assure au moins un de ces trois choix. à J-7, et une fois que le choix des convives a été validé, on fait ce qu'on appelle le plan de table, et à la veille du déjeuner, les participants reçoivent le plan de table, qui leur dit, voilà, vous êtes assis à tel numéro de table, et vous serez avec ces personnes-là, c'est à des tables de 8. Donc c'est assez timé, et le jour de l'événement se passe, on fait le déjeuner, et ensuite on a à J-2 ou J-3, la carte postale, puisqu'on a une photographe professionnelle qui assiste à tous nos déjeuners, qui prend des photos, et puis après on envoie la carte postale avec toutes les photos du déjeuner. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les valeurs véhiculées par ces deux franchises ?

  • Speaker #0

    Si tu veux, les valeurs, surtout, c'est la création de liens.

  • Speaker #1

    C'est les mêmes ? Ça se rejoint les deux ?

  • Speaker #0

    Oui, ça se rejoint les deux, tout à fait. C'est le même franchiseur, déjà, d'une part. Et puis oui, ça se rejoint les deux, puisqu'on est vraiment sur de la création de liens. C'est de se dire, en fait, l'origine de Business Club, ça a été créé en 2013 à Valenciennes, donc ça date un petit peu maintenant. Mais l'origine, c'était de se dire, Ah bah ! pourquoi on irait chercher de la sous-traitance à l'autre bout de la France, à l'autre bout de l'Europe, à l'autre bout du monde, alors que peut-être, à côté de chez vous, il y a une entreprise qui fait la même chose. C'est comme ça que ça a démarré. Donc ça a été très apprécié et ça s'est beaucoup développé autour de l'industrie notamment. Donc il y a eu beaucoup de membres qui ont été industriels qui sont venus dans les clubs. Et puis au fur et à mesure, quand ils ont vu que Valenciennes ça marchait, ils ont ouvert Lille, ils ont ouvert plusieurs business clubs dans les Hauts-de-France. Et quand ils ont vu que ça fonctionnait vraiment très, très bien, c'est là qu'ils ont décidé de le déployer en franchise. De mémoire, c'est à partir de 2016. Mais l'origine, c'est créer du lien entre les acteurs économiques locaux. C'est vraiment ça. On est des créateurs de liens. On est là pour mettre en relation les gens. Je te donne un exemple. Quand je te parlais tout à l'heure du choix des convives ou du plan de table, les gens, ils savent exactement qui va être présent au déjeuner. Eh bien, l'idée, c'est que comme on a un format qui est timé, que j'expliquerai après le format de nos déjeuners. Eh bien, pendant l'apéritif qui est de 11h45 à 12h20, eh bien, moi, mon job, c'est de mettre en relation les gens. C'est-à-dire qu'ils voient, huit jours avant ou même la veille, certains m'envoient un petit SMS ou m'appellent en disant, voilà, j'ai vu qu'il y a telle entreprise, telle personne qui sera là. Est-ce que tu peux me mettre en relation ? Parce que j'aimerais bien travailler avec lui. Eh bien, voilà, ça, c'est notre job, faire de la mise en relation. Et l'idée, c'est même, encore mieux, c'est de le mettre à la table de la même personne, le mettre même à côté. il y a tout un tas de possibilités et donc c'est vraiment ça créer du lien entre les gens

  • Speaker #1

    Mais si je comprends bien, il y a quand même une différence entre les deux. Un où on y va pour rencontrer des gens, échanger, voir des personnalités. Et l'autre où on est plutôt dans un objectif, tout business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus affiché business dans le fonctionnement déjà. C'est-à-dire que là, tu vois, par exemple, si je prends Business Club, donc on accueille nos membres, leurs invités, les visiteurs à 11h45 pour un apéritif qui est debout de façon à ce que tout le monde soit mélangé. Et ça, ça nous amène à midi 20. Midi 20, c'est le moment où on passe tout ça à table. Je te le disais, format table ronde, 8 personnes, etc. Donc de midi 20 à midi 40, moi je suis sur scène et là, je vais donner les prochains déjeuners, les prochaines dates de déjeuner, qui seront nos intervenants. Je mets en avant les nouveaux membres, je mets en avant les renouvellements. Et puis il y a une entreprise qui vient se présenter sous format d'interview pendant à peu près 10 minutes. On fait un échange ensemble sur scène pour présenter l'homme, déjà la personne, l'homme ou la femme, et puis ensuite l'entreprise. Ça, ça nous amène à midi moins 20 et à partir de là, on lance un chronomètre qui dure 20 minutes où les gens autour de la table vont pitcher leur entreprise. Ils vont échanger leur carte de visite, ils vont apprendre à se connaître, etc. Ça, c'est le moment de partage et d'échange autour de la table. À partir de 13h, je remonte sur scène et là, c'est l'intervenant du jour qui monte avec moi sur scène et où je fais aussi une interview qui dure à peu près entre trois quarts d'heure et une heure avec les questions. Puis après, on passe à la séance photo et on est après au dessert café. qui sont une fois encore debout de façon à se remélanger, que tout le monde ne soit pas forcément à sa table 8 personnes, donc tout le monde se remélange. Donc ça, c'est Business Club. Par contre, le Business Time, c'est un rendez-vous bimensuel, je te le disais, qui est de 17h30 à 19h en trois mi-temps. Et en fait, on met vraiment l'accent sur le business à ce moment-là. Comme je te disais, c'est d'autres structures. Business Club, c'est plutôt des structures donneuses d'ordre. Et Business Time, on est sur soit de l'indépendance, soit des petites structures jusqu'à 4, 5, 6 salariés. Et en fait, la première mi-temps, qui est animée par quelqu'un, La première mi-temps, c'est vraiment de l'échange business entre les membres. C'est de se dire, voilà, on se voit tous les 15 jours. Est-ce que tu as pensé à moi ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour toi cette semaine ? Est-ce que tu as des besoins particuliers ? Alors évidemment, faire du chiffre d'affaires, c'est évident. Mais est-ce que tu recrutes ? Est-ce que tu cherches un partenaire, un fournisseur ? Enfin voilà, on est très axé business. On parle aussi d'économie locale, qui peuvent donner des idées aux membres en disant, tiens, je n'avais pas vu qu'il y avait telle activité, tel chantier, tel truc. moi ça peut m'intéresser donc on essaye aussi de leur... communiquer des éléments comme ça. Et aussi, on a une entreprise qui vient se présenter, pareil qu'au business club, pendant 10 minutes, sous format d'interview. Donc ça, c'est une première demi-heure. Et la deuxième demi-heure, elle est plutôt consacrée à la maman de l'expert. Ça peut être un expert métier, ça peut être un grand témoin, ça peut être quelqu'un qui nous fait rêver. Alors ça peut être un expert métier, par exemple, ça peut être un expert comptable, un avocat, un assureur, voilà, pourquoi pas, qui va venir donner des éléments utiles. On va dire... de l'information utile pour l'entrepreneur. C'est-à-dire qu'il est venu à la première mi-temps, il a fait du business. La deuxième mi-temps, il va apprendre des choses en relation avec son entreprise. Ou alors, il va assister à un grand témoin. On dit expert métier, grand témoin, ou fait-nous rêver, parce que le grand témoin, ça peut être, je ne sais pas, un directeur de prison, ça peut être un pompier, ça peut être un policier, ce genre de choses. Donc, c'est toujours intéressant d'avoir des tranches de vie de ces personnalités-là. Et fait-nous rêver, ça peut être un... sportifs médaillés, etc. Avec Business Club et Business Time, on a des contacts aussi, donc c'est un peu plus simple pour avoir ces gens-là. Mais globalement, c'est la deuxième mi-temps et la troisième mi-temps qui portent bien son nom. C'est là où on boit un petit verre, on grillote des petites choses, et puis c'est là où on se remélange, enfin, on se mélange plutôt, et c'est là où on discute plus profondément des affaires, et c'est là où souvent les liens se tissent et que les gens font du business ensemble ou pensent à leurs co-membres quand ils sont en dehors des réunions. Donc, c'est les deux formats un peu différents. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Est-ce que ces formats peuvent un peu se mélanger, faire un peu de l'inter-réseau ?

  • Speaker #0

    Alors, oui.

  • Speaker #1

    Pour rencontrer les uns les autres hors des cadres. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Si tu veux, la grande chance que j'ai, moi, c'est que justement, j'ai les deux réseaux. Je suis franchisé sur Business Club et Business Time, ce qui me permet de créer des événements communs. Pas plus tard que cette semaine, jeudi soir, on a privatisé un bateau qui s'appelle Le Français, un 3Mas qui va être dans le golfe du Morbihan. Et là, on réunit les deux réseaux. Les membres Business Club et Business Time peuvent s'inscrire à cette soirée et venir sur le bateau pour pouvoir aussi se mélanger. Donc, on essaie une fois par an de faire quelque chose de commun entre les deux réseaux.

  • Speaker #1

    Ça me permet aussi d'activer le collectif, comme tu parlais tout à l'heure dans ta carte blanche. Ce n'est pas forcément évident d'arriver à mettre une dynamique dans les réseaux. C'est de l'énergie qu'il faut mettre pour booster un peu les membres.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors en fait, oui, c'est beaucoup d'énergie, ça, je te le confirme. Il faut savoir que quand on sort d'un déjeuner, on est crevé parce qu'on a mis beaucoup, beaucoup d'énergie et beaucoup de cœur à faire les choses. Parce que moi, ça me passionne, en fait, d'entendre des entrepreneurs, comment ils en sont arrivés là, etc. Et ça me passionne de les mettre en relation. Quand il y en a un qui me dit, Yann, écoute, tu m'as mis en relation avec un tel, c'est génial parce que j'ai fait telle affaire ou j'ai fait tel truc. Je trouve ça super. C'est vraiment de la... La reconnaissance, elle est là, très clairement, elle est là. Après, le collectif, c'est très, très important. On se rend compte que les gens habitent sur les mêmes territoires, mais au final, ils ne se connaissent pas forcément beaucoup. Et le fait justement de les mettre en relation, de mettre en lumière leurs entreprises, mais pas qu'eux. C'est-à-dire qu'on met évidemment leur entreprise en lumière, mais on met aussi leur passion, on met leur hobby, on met plein de choses, on met l'homme, la femme en avant. Et bien souvent, ça matche entre les gens. Pas forcément que sur le domaine de l'entreprise, ça matche aussi personnellement. Il y a des gens qui sont devenus copains, peut-être amis, on ne sait pas tout. Mais voilà, grâce au réseau, et ça, c'est quelque chose qui, je trouve, est super intéressant. Et encore une fois, oui, c'est énergivore, mais c'est passionnant. C'est un métier passion, très clairement, c'est un métier passion. Je ne pense pas, je suis même quasi sûr, on ne peut pas faire ce métier-là si on n'est pas passionné par les gens et si on n'est pas passionné par le monde de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Peut-être aussi les former, les accompagner, ces membres dans tes différents clubs. Quand on débute en réseautage ou en networking, on fait forcément des petites erreurs. Si on n'est pas accompagné, est-ce qu'il y a des filles, des parrains,

  • Speaker #0

    des choses comme ça ? En fait, on est en train de mettre en place dans les clubs ce qu'on appelle des ambassadeurs. C'est-à-dire des gens qui sont là depuis un petit moment, qui connaissent bien le club et qui vont aller prendre en main justement tous les visiteurs ou les invités. il faut savoir que Toute entreprise peut venir voir un business club une fois et se faire une idée. Mais ces gens-là, parfois, ils sont visiteurs, ils viennent sans forcément avoir quelqu'un en interne qu'ils connaissent. Donc l'idée, c'est quand moi, je ne peux pas le faire, parce que souvent, il y a beaucoup de visiteurs et d'invités, donc je ne peux pas avoir tout le monde, c'est d'avoir des ambassadeurs qui vont faire le lien, accompagner ces gens-là. En fait, je te disais, moi, j'ai fait partie de pas mal de réseaux avant de créer Business Club et Business Time. Il y a une chose que j'avais du mal à supporter, c'est les gens qui viennent dans un réseau, qui ne connaissent personne et qui sont tout seuls dans leur coin avec leur verre Et personne ne va voir. Et ça, je trouve que c'est vraiment de l'anti-réseau, grosso modo. Donc moi, ça, c'est un truc que je ne peux pas supporter. Donc je fais très attention à ça. Quand les gens arrivent, il faut qu'il y ait quelqu'un qui le prenne en main et qui l'accompagne et qui aille le présenter aux gens. C'est ça, faire le lien. Et en fait, on se dit aussi que moi, j'aimerais pas vivre ça. J'aimerais pas aller dans une soirée et puis être tout seul dans mon coin, connaître personne et me dire, bon, il est quelle heure ? Regarder ma montre et puis me dire, je vais partir parce que personne ne s'adresse à moi. Donc ça, je ne veux pas de ça. Donc ça, c'est quelque chose qui est important dans les clubs. Et puis voilà, je ne sais plus ce qu'on va dire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    la facilitation, il faut faciliter. Oui,

  • Speaker #0

    être facilitateur, c'est ça, tout à fait. Oui, complètement. Donc, c'est vraiment le propre de nos clubs aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Sortir de l'entre-soi. Les nouveaux sont obligés de jouer des coups parfois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. Voilà, tout à fait. L'idée, c'est que tout de suite, on se sente à l'aise. On est accueillis, on est attendus. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Tu parlais mise en relation tout à l'heure. Quelles sont un peu tes astuces pour connecter les gens entre eux ? Tu es ce qu'on appelle un connecteur alors, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    ouais c'est ça tu vois ça rejoint le monde de la maintenance les connecteurs etc je n'ai pas tout perdu en fait non non non je plaisante mais ouais ouais en fait moi les astuces il n'y en a pas forcément il faut être soi-même ça c'est important il faut bien connaître les gens c'est-à-dire que quand quelqu'un arrive qu'il soit visiteur ou invité il faut savoir son nom son prénom la société ce qu'il fait etc parce qu'il n'y a rien de pire que d'aller alors rappelle-moi ton nom comment tu t'appelles tu viens tu as été invité par qui rappelle-moi non non non clairement il faut connaître les gens avant qu'ils arrivent, il faut qu'ils se sentent accueillis. attendu. C'est ça qui est important. C'est de se dire, voilà, je ne viens pas dans un club d'affaires et puis personne ne va savoir que je suis là. Non, non, l'idée, c'est que quand il arrive, oui, il y a le badge qui est prêt, il y a le chevalet qui est prêt sur la table. On sait qui c'est, on sait par qui il a été invité ou alors il est venu de lui-même. Mais voilà, on a déjà toutes ces données-là. Et l'idée, c'est de mettre... Alors moi, je tutoie très facilement les gens. C'est même le propre de nos réseaux. On tutoie, on demande. Ça te dérange si on tutoie ou pas ? Bon, les gens nous disent toujours oui. Mais toi, Casser cette barrière aussi, c'est important. Et savoir qui c'est, qu'est-ce qu'il fait, et l'accompagner. Ça, c'est extrêmement important.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on a tout dit, Jégane ?

  • Speaker #0

    Écoute, on a donné le déroulé d'un déjeuner Business Club, on a donné les trois mi-temps du Business Time, on a dit pas mal de choses. Je pense qu'on... Oui, oui, tout à fait, oui. À moins que tu aies d'autres questions, mais n'hésite pas.

  • Speaker #1

    Bon, ça va aller.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    trois questions pour terminer.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Maintenant que tu as vécu l'expérience... Non, pardon, c'est la dernière question. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Yann ?

  • Speaker #1

    Comment on peut m'aider ? Si tu veux, en diffusant largement l'existence des clubs. Alors nous, on essaye de le faire via LinkedIn, via toutes nos rencontres, via les soirées que l'on fait, etc. Enfin, tous les événements, pas que des soirées d'ailleurs. Mais l'idée, c'est d'avoir de la visibilité et c'est surtout faire comprendre aux gens qu'ils ont tout à fait le droit de venir dans nos clubs, voir ce que c'est. Parce que souvent, ce qui est marrant, je ne sais pas d'où ça vient, Mais j'ai des gens qui me disent, ah bah oui, mais il faut être coopté pour venir dans votre réseau. Mais non, pas du tout en fait. On a des sites internet pour chaque club, vous allez dessus, vous vous inscrivez en tant que visiteur, vous avez le droit de venir, il n'y a aucun souci. Donc c'est plutôt ça, c'est de savoir qu'on existe, savoir qu'on est là pour différentes raisons, mais qui ne sont pas forcément toujours du business. Parce que c'est vrai que, tu vois, je te disais l'exemple d'un business club où il y a un tiers de prestataires de services et deux tiers des autres entreprises. et bien souvent quand j'ai une entreprise qui m'appelle en me disant voilà, j'entends parler de votre réseau, c'est super, vous avez des intervenants super, etc. Et moi, vos membres, c'est exactement mes clients. Alors j'en dis, attention, c'est pas parce que vous allez rentrer dans notre club qu'au bout d'un ou deux déjeuners, vous allez faire du business. Parce que créer du lien, ça s'apprend, ça prend du temps. On a dix déjeuners par an, donc c'est pas forcément beaucoup dix déjeuners. C'est une fois par mois hors congé scolaire. Et pour avoir la confiance de quelqu'un, il faut le voir. plusieurs fois. Il faut que ça passe déjà et puis il faut le voir plusieurs fois. Et comme je l'expliquais, on peut choisir à côté de qui on va déjeuner à la table, on n'est pas forcément à la table des mêmes personnes à chaque fois. On peut être déçu si notre première intention, c'est vraiment business, business, business. Oui, ça peut être décevant parce que ça ne se fait pas comme ça, malgré le fait que ça se fait, mais il faut du temps.

  • Speaker #2

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Tu as incité les membres à se voir en dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. C'est-à-dire que pour l'instant, on n'a pas forcément eu le temps de tout développer. Moi, j'ai plein d'idées justement pour développer encore les clubs. Et justement, on va inciter. Alors déjà, on va mettre en place cette année, à partir de la rentrée de septembre, on va faire des visites d'entreprises qu'on ne faisait pas jusqu'à maintenant. C'est-à-dire qu'on a des membres qui ont des entreprises, des industries dans le coin qui sont hyper intéressantes, que même les gens ne connaissent pas forcément d'ailleurs. Et l'idée, c'est d'aller faire visiter ces entreprises-là en disant, voilà, vous voyez, il y a des pépites dans le Morbihan, il y a des pépites en Finistère, il y a des pépites dans le 44. Et ces entreprises-là, eh bien, on va les visiter, vous allez voir ce qu'ils font réellement. C'est de la valeur ajoutée sur le territoire, c'est de l'économie locale, c'est très, très important. Donc ça, c'est inciter les gens à se voir. Le bateau dont je te parlais tout à l'heure, eh bien, c'est se voir en dehors d'un déjeuner. Et cette année, j'ai même dit, on vient avec son conjoint, si les personnes veulent bien sûr, mais on l'a ouvert au conjoint. Et c'est le côté aussi sympa, tu vois, de se dire je viens à des déjeuners, j'ai toujours affaire aux dirigeants de telle ou telle boîte. Mais finalement, là, je vais peut-être voir son mari ou sa femme. C'est encore autre chose. C'est encore une rencontre différente qui va aussi créer du lien. Et ça, c'est important. Donc, on fait ça. Et après, moi, je vais aussi dans les entreprises, chez mes membres. Je vais aller chez eux, pardon, faire des petites vidéos qu'on va remettre sur LinkedIn. Des petites choses qui durent une minute, une minute trente. Mais pour présenter leur activité, présenter l'homme, la femme. qui dirigent l'entreprise. Et c'est assez sympa. Donc, il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Créons de l'amitié professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça, complètement. Tu vois, on avait prévu, alors malheureusement, j'ai eu un petit souci de santé ces derniers mois. J'ai été peu présent, malheureusement. Mais on avait prévu également avec un de nos membres de faire un week-end au ski avec nos membres. Alors, on proposait une formule toute packagée pour nos membres. Ils avaient juste à se laisser porter pendant quatre jours, etc. Bon, malheureusement, on n'a pas pu le faire, mais on va remettre en place ce genre de choses pour les années à venir. Alors après, on verra peut-être quelque chose autour du sport. On réfléchissait à quelque chose d'un peu sympa autour du sport pour fédérer les membres, pour aller se déplacer en Europe, vivre une finale un peu prestigieuse, un truc sympa. Mais c'est bon, il y a plein d'idées. Il y a encore plein de choses à venir.

  • Speaker #0

    Super Yann, bon, maintenant que tu as vécu l'expérience du podcast Rendez-vous, alors, qui vois-tu à ta place prochainement pour répondre à mes questions ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, ce qui serait bien, à mon avis, c'est d'avoir... Alors, toi, tu as déjà reçu des hommes politiques ou des femmes politiques dans ton podcast ?

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt des gens qui sont dans le milieu du networking.

  • Speaker #1

    Ah, c'est que du networking. OK, d'accord. Eh bien, écoute, dans le networking, là, tu me sèches. Je ne sais pas qui pourrait...

  • Speaker #0

    Ou un entrepreneur breton que tu aimes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ce que j'allais te dire. C'est ce que j'allais dire. Alors, on a reçu Bastien Lucas. La semaine dernière, au club de Brest, Bastia Lucas est le fondateur de la société Mego. Je ne sais pas si tu connais. Mego, en fait, il recycle les Mego de cigarette. pour en faire du mobilier urbain. Eh bien, moi, son intervention aussi m'a assez bluffé, puisqu'on est sur l'économie circulaire, on est sur un déchet. Il y a eu toute une aventure entrepreneuriale autour de ça, puisqu'il n'y a eu pas que des hauts, il y a eu aussi des bas, avec des réglementations, des législations, des choses, des bâtons dans les roues. Il y a eu beaucoup, beaucoup de choses. Il a beaucoup de choses à dire. Et je trouve que c'est très vertueux de se dire qu'il y a un déchet que tout le monde dit et connaît, toxique, puisque le mégot de cigarette, le tabac, ça avance, c'est qu'il y a plein de... plein de matériaux dedans, etc., qui ne sont pas bons, d'en faire aujourd'hui, de le valoriser, d'en faire du mobilier urbain et pas que. Ça, c'est vachement intéressant et je pense que Bastien Lucas, je pourrais te donner ses coordonnées. Il serait ravi de faire ce podcast avec toi. Podcast par le coup de corps.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Écoute, pas de souci, je t'enverrai ses coordonnées.

  • Speaker #0

    Merci Yann, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt Jean-Christophe et un grand merci pour ce bon moment passé tous les deux. très vite à très vite au revoir

  • Speaker #2

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Dans cet épisode, je reçois Yann Plantard, entrepreneur breton passionné de création de liens, franchisé multi-clubs dans l’univers du networking.


Un invité unique : pour la première fois dans le podcast, un entrepreneur qui gère non pas un, mais deux réseaux de clubs d’affaires complémentaires : Business Club et Business Time Club.


👉 Le sujet du jour :
Comment créer, développer et animer un réseau de clubs d'affaires ?
Quels sont les enjeux et les ressorts du networking en B2B ?
Quelles clés pour faciliter les mises en relation et faire vivre une véritable communauté d’entrepreneurs ?


🗣️ Quelques extraits choisis


1️⃣ Sur son parcours :

"J'ai eu un parcours assez éclectique : de la maintenance industrielle au commerce, en passant par la reprise d'une chocolaterie. Et puis un jour, chez AXA, j'ai découvert toute la puissance de la recommandation et du réseau... C'est ce qui m’a naturellement amené vers les clubs d'affaires."


2️⃣ Sur l'importance du networking dans son activité :

"Le réseau et la recommandation, c’est ce qu’il y a de plus puissant aujourd’hui pour développer les affaires. Quand on vient de la part de quelqu’un, la porte est déjà entrouverte."


3️⃣ Sur sa vision des clubs :

"Créer du lien entre les acteurs économiques locaux : c’est ça notre mission. On est des créateurs de lien. On met les gens en relation, on les aide à se connaître et à se faire confiance."


4️⃣ Sur la clé du succès en animation de réseau :

"Il faut bien connaître les gens. Quand ils arrivent, leur badge est prêt, on sait qui ils sont. Il n’y a rien de pire que de venir dans un réseau et de se retrouver seul dans son coin avec son verre. Ça, c’est de l’anti-réseau."


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?

✅ Pour découvrir l’envers du décor d’un club d’affaires : comment ça fonctionne, quelles sont ses valeurs, quels résultats concrets en attendre
✅ Pour comprendre comment Yann a transformé son approche commerciale en véritable art du networking
✅ Pour s'inspirer d’un parcours entrepreneurial riche et humain


🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Yann Plantard

🌐 Site web de Business Time Club

🌐 Site web de Business Club


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Yann, bienvenue dans ce podcast.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Christophe, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    On va passer 40 minutes ensemble.

  • Speaker #0

    Vous ?

  • Speaker #1

    Tout de suite après ma présentation, tu vas nous pitcher à qui tu es, à ce que tu fais. Puis, puisque tu as en plus la particularité d'avoir un double club d'affaires, c'est une première dans ce podcast.

  • Speaker #0

    C'est bon, parfait.

  • Speaker #1

    Ensuite, on parlera un petit peu de toi, de ton parcours professionnel, qu'elles ont été un peu les étapes clés de ton parcours. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute pour nous pitcher un coup de cœur, un coup de gueule, selon ce que tu as envie. Puis après, la plus grande partie de l'émission, on parlera de Business Time Club et du Business Club. Un petit peu de ton expérience en tant que franchisé.

  • Speaker #0

    Très bien, parfait.

  • Speaker #1

    Ok Yann, imaginons que tu rencontres, que tu croises quelqu'un qui est intéressé, qui veut peut-être intégrer un de tes clubs, Elevator Beach. Qu'est-ce que tu lui dis à toi de jouer ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je parlais du business club pour démarrer, puisque effectivement, comme tu le précisais, j'ai deux réseaux différents. Et en fait, ces deux réseaux-là, tout dépend finalement de la typologie de l'entreprise qui va venir nous rejoindre. On a plutôt sur Business Time Club des entreprises allant de l'indépendant jusqu'à l'entreprise qui a 2, 3, 4 salariés. Ça, c'est plutôt la typologie Business Time Club. Et puis, on a à côté les Business Club qui sont là surtout des entreprises donneuses d'ordre, des entreprises qui ont au minimum 8, 10 salariés. En fait, on a même certains membres qui ont plusieurs centaines, voire quelques milliers de salariés puisqu'on a aussi des enseignes nationales des entreprises qui viennent de ça. et qui viennent, pardon, de... de tous les milieux et on a un ratio que l'on met en place dans les business clubs, à savoir un tiers de prestataires de services et deux tiers d'entreprises de notre ordre qui peuvent être issues soit de l'industrie, soit d'enseignes nationales, soit du BTP, de la construction, etc. Et on tient vraiment à cet équilibre puisque c'est quelque chose qui fait un peu partie de notre marque de fabrique. Donc je dirais qu'aujourd'hui, nos clubs d'affaires sont là pour créer du lien. Donc quelqu'un qui souhaiterait venir rejoindre... le business time club ou le business club, il n'aura peut-être pas forcément les mêmes attentes. Je dirais plutôt que dans la partie business club, les entreprises qui viennent nous rejoindre, elles ont plutôt tendance à venir pour vivre un moment hors du temps. Ils le disent très souvent, ils parlent de bulle d'oxygène, puisqu'on a un déjeuner par mois. Donc les gens nous disent, c'est ma bouffée d'air frais, c'est ma bulle d'oxygène dans le mois, donc ça c'est plutôt sympa. Ça c'est une première motivation, c'est également accès du lien, se créer un réseau local, échanger avec ses pairs autour de la table, parce qu'on est en format... table ronde, 8 personnes, et on a un temps d'échange qui est prévu pendant le déjeuner. Et autre motivation, c'est qu'à chaque déjeuner, on a un intervenant qui est plutôt une personne qui est soit très connue, soit connue ou reconnue dans son milieu, et on fait des interviews, et justement, ces interviews-là sont assez inspirantes, et c'est aussi ce que viennent chercher les personnes qui viennent nous rejoindre au Business Club. Et du coup, on a aussi évidemment le côté business, mais qui va découler, qui viendra naturellement, mais pas en premier. Ça va plutôt être dans la troisième ou quatrième motivation à venir rejoindre le Business Time Club. Tandis que le Business Time Club, qui est plutôt axé sur des petites structures, on est plutôt sur le côté business avec échange et plus un côté business direct quand on rentre dans le Business Time Club.

  • Speaker #1

    Alors, on aura tout le temps de creuser, de poser plein de questions là-dessus. Je trouve que le fait qu'il y en ait deux, en plus, c'est hyper complémentaire. Juste avant d'en arriver là, est-ce que tu peux te parler un petit peu de ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme études ? Quels ont été tes premiers jobs ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je vais me présenter très rapidement. J'ai 48 ans. J'ai eu un parcours, je suis issu d'études techniques à la base de faire de la maintenance industrielle. Et il se trouve que quand j'ai démarré à faire de la maintenance industrielle, notamment en alternance, je me suis rendu compte assez rapidement qu'au final, ce n'est pas vraiment ce que je cherchais. Et je me suis plutôt orienté vers des études de commercial. J'ai fait une grosse partie de mon activité professionnelle dans le métier de commercial, mais plutôt sur des entreprises techniques, que j'alliais à la technique de la maintenance avec le commercial. Donc ça, je l'ai fait plutôt dans des multinationales pendant une vingtaine d'années. J'ai fait ça. Et il faut savoir que dans ma famille, en fait, on est une famille de commerçants. Et je m'étais toujours dit un petit coin dans ma tête, je me suis dit un jour, j'essaierai, comme toute ma famille, d'être commerçant. ... Et ce qui a été le premier facteur déclencheur, c'est que j'ai racheté une chocolaterie. Contre toute attente, une chocolaterie, ce qui n'a absolument rien à voir avec...

  • Speaker #1

    Oui, de la chou de Rémy. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça exactement. Et j'ai racheté une chocolaterie. Alors, je ne fabriquais pas, je ne faisais que vendre. Mais en tout cas, j'ai acheté cette chocolaterie que j'ai tenue pendant quatre ans. Et ça m'a permis d'avoir cette première expérience d'indépendant. déjà d'une part, et puis d'avoir un métier un peu complètement différent de ce que je faisais avant. Alors il se trouve que le métier m'a plu évidemment au début, puisqu'il fallait tout lancer, tout ou même pas lancer d'ailleurs, parce que l'entreprise existait déjà, moi je l'avais racheté, donc il fallait la relancer plutôt. Donc toute cette partie de création, de remonter les affaires, ça m'a beaucoup plu, mais comme je suis quelqu'un qui m'ennuie un peu rapidement dans mes métiers, il est vrai qu'au bout de 3-4 ans, j'ai fait un peu le tour, puis c'est vrai que le chocolat c'est un peu en dents de scie. Donc on a des très très grosses périodes et puis il y a parfois des moments, là on arrive en plein dans l'été où il n'y a plus grand chose qui se passe et ça ce n'est pas trop dans mon tempérament. Donc je suis reparti à la demande d'un de mes ex-employeurs qui m'a rappelé pour créer un réseau cette fois-ci de distribution dans les produits techniques. Donc le challenge m'a plu, donc je suis reparti salarié et puis j'ai monté en partie avec mes confrères un réseau de distribution dans des produits techniques sur la région ouest en France. Donc ça c'était plutôt un challenge très sympa. Mais encore une fois, à bout de quatre ans, c'était fait et je m'ennuyais un peu. Et je me suis dit, il faut que je change, il faut que je trouve autre chose. Et contre toute attente, encore une fois, à l'apéritif, comme quoi l'apéritif mène à tout. J'ai rencontré quelqu'un que je n'avais pas vu depuis un petit moment et qui me parlait d'assurance. Il me demandait, qu'est-ce que tu deviens, qu'est-ce que tu fais ? Et je lui disais, j'ai envie de changer un petit peu de vie. Je cherche peut-être une entreprise à racheter ou autre chose, ou à créer quelque chose. et cette personne me dit ben voilà Il se trouve que moi, je travaille, je suis salarié d'AXA depuis X années, et je sais qu'il y a un réseau particulier qui cherche des agents, qui souhaiteraient créer leur cabinet, etc. Ça pourrait t'intéresser. Bon, je me dis pourquoi pas, après tout, j'étais ouvert à tout. Et donc, j'ai fait les premières étapes avec l'entreprise, avec un inspecteur commercial à l'époque qui m'a reçu plusieurs fois. Et le challenge était vraiment intéressant dans le sens où on partait de zéro. C'était en quelle année ça ?

  • Speaker #1

    C'était en 2017,

  • Speaker #0

    ça. C'était en 2017. Et en fait, l'idée, c'était de partir de zéro, de ne pas racheter une base client, c'était de partir de zéro et puis de créer son propre cabinet. Voilà, et ça, j'ai trouvé ça, alors c'était un peu, on va dire, plus compliqué forcément, puisqu'on démarre de zéro, évidemment. Mais le challenge est hyper intéressant et c'est un métier que je fais depuis huit ans maintenant. Et qui m'a amené, tu verras après, au réseau d'affaires, puisqu'effectivement, chez AXA, dans notre partie d'agent général d'assurance, on a une grosse partie de recommandations, c'est-à-dire nos clients nous recommandent souvent à d'autres clients. Et cette partie de recommandations, souvent elle est en lien avec des clubs d'affaires. On essaie aussi d'intégrer des clubs d'affaires, etc. Donc j'ai fait partie de plusieurs clubs d'affaires sur ma région. J'ai trouvé que ça fonctionnait très bien. Et puis, encore une fois, l'idée de créer, moi ça me motive beaucoup. Et je m'étais toujours dit, peut-être qu'un jour j'aimerais créer un réseau d'affaires ou quelque chose en tout cas qui ait une relation avec les affaires. Alors j'ai commencé par une chose, j'ai créé un salon sur Vannes qui s'appelait Parcours Entreprendre. Et ce salon, en fait, réunissait les créateurs d'entreprises, les développeurs, les repreneurs, etc. Et l'idée sur une journée, c'était d'avoir des stands au même endroit. C'était au Chorus à Vannes. Et on louait le Chorus et on avait à peu près 70 stands, deux professionnels, tous en lien avec la création, la reprise, le développement de l'entreprise, avec des conférences tout au long de la journée et puis une soirée réseau à la fin de ce salon. Donc, c'est un salon que j'ai fait deux éditions à Vannes et la troisième édition que je devais faire sur Lorient. Comme entre-temps, j'avais basculé du côté des clubs d'affaires, j'avais commencé à démarrer l'aventure avec le business club notamment, j'ai arrêté le salon. Mais en tout cas, ça m'a donné un premier pied dans le côté mise en relation des gens, aider les gens à axer leur entreprise, à la développer, avoir les bons conseils, avoir les bons contacts, etc. Et c'est ce qui m'a donné vraiment envie de ça. Et puis, pour terminer... Excuse-moi, c'est...

  • Speaker #1

    Oui, je laisse terminer.

  • Speaker #0

    Juste pour boucler la boucle, en fait, il se trouve que sur les réseaux sociaux, là où je suis assez présent aussi, j'étais beaucoup sur Facebook aujourd'hui, plutôt LinkedIn, mais à l'époque Facebook, et j'avais un de mes confrères que je voyais en photo régulièrement avec des gens connus, Gérard Rolls, je l'ai vu avec je ne sais plus qui, des gens connus, et je lui passe un coup de fil, je lui dis, comment tu arrives à rencontrer ces gens-là ? Et il me dit, je fais partie d'un club, qui s'appelle le Business Club, le Brest Business Club exactement. Et du coup, je rencontre ces personnages qui sont invités à chaque déjeuner. C'est assez sympa, etc. Donc la curiosité m'a vraiment... Par curiosité, en tout cas, j'ai été piqué. Puis j'ai été voir un petit peu le concept. Et c'est là, quand j'ai vu le concept du Business Club qui commençait à se déployer assez fortement sur la France, je me suis dit, il faut quand même voir si on ne pouvait pas faire quelque chose avec ça. Donc j'ai contacté le franchiseur à l'époque. On a fait une vision, on s'est vu, on s'est rencontré. Ils sont allés au Haut de France à Valenciennes et ça m'a tout de suite plu. Le concept, justement, très différenciant de tous les réseaux qui existent aujourd'hui, dans le sens où on est sur attendre déjeuner, on ne prend pas de temps personnel, on ne prend pas de temps professionnel. C'est quelque chose qui est assez timé. On aura l'occasion d'en parler.

  • Speaker #1

    Oui, on va en reparler.

  • Speaker #0

    Et c'est comme ça que je suis arrivé au club d'affaires.

  • Speaker #1

    Et tu l'as dit, chez AXA, il y a une forte culture du réseau, de la recommandation. C'est aussi quelque chose que tu as appris à développer avec AXA, peut-être bien avant. parce que tu as quand même un fort background commercial.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous apporter un peu de valeur ajoutée aussi par rapport à ça ? Par rapport à notamment tous les liens qu'il peut y avoir entre le networking et la vente. Alors attention, le networking, ce n'est pas de la vente directe, mais quand même de l'écoute, il y a quand même un questionnement. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, dans la culture AXA, effectivement, la recommandation aujourd'hui, c'est ce qui est toujours privilégié. pourquoi ? Parce que Si demain, on peut faire de la prospection dans le dur quand on est agent général, c'est ce qu'il y a de plus compliqué. C'est-à-dire, c'est décrocher son téléphone, appeler les gens et puis tomber sur quelqu'un qui pourrait éventuellement être d'accord pour nous recevoir, etc. Mais c'est ce qu'il y a de plus compliqué et c'est ce que moi, je n'avais pas forcément envie de faire dès le démarrage. C'est pour ça que je me suis intéressé au réseau assez rapidement. Mais on se rend compte que, en fait, la recommandation, c'est très puissant. Pourquoi c'est très puissant ? Parce que, toi, imaginons que tu es client de mon cabinet aujourd'hui. On se revoit, comme je revois mes clients régulièrement, une fois par an, tous les un an, un an et demi. Et bien souvent, enfin même pas souvent, à chaque fin de conclusion qu'on remette et qu'on trajoure, etc. Je pose toujours la question, est-ce que le travail qu'on a fait ensemble, est-ce qu'il t'a paru utile, etc. Et les gens me disent souvent oui, en principe quand même. On me dit oui, ça a été utile. Et l'idée, c'est de dire, est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu'un dans ton entourage qui se serait bénéficié de la même chose ? Et bien souvent, les gens me disent, oui, effectivement. J'ai un ami qui vient de s'installer ou alors j'ai un ami qui fait la même chose que moi. Ça serait peut-être sympa que vous le rencontriez. Et on se rend compte que quand on a une recommandation et quand on vient de la part de quelqu'un, c'est beaucoup plus simple. Déjà, la porte n'est pas fermée. Elle est entre-ouverte, voire même carrément ouverte des fois. Et en fait, il n'y a plus de méfiance. C'est-à-dire que la personne, souvent, en plus je demande à ce qu'elle soit prévenue avant de mon appel. Et du coup, ça ouvre beaucoup de portes. Et on se rend compte que le réseau et la recommandation, c'est ce qu'il y a de plus. plus puissant aujourd'hui pour développer les affaires. Et je parle de toutes les affaires. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, il est grand temps de passer à ta carte blanche, Yann. Une minute pour nous pitcher un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie.

  • Speaker #0

    Un coup de cœur ? Alors, coup de gueule, pas forcément, mais coup de cœur, j'en avoir beaucoup, on va dire des coups de cœur. Pourquoi ? Parce que grâce justement au Business Club, j'ai pu rencontrer... pas mal de personnalités, de gens inspirants. Et bizarrement, ce n'est pas forcément toujours les personnes les plus connues qui vous marquent profondément. Moi, j'ai quelques écouteurs, notamment un pour une personne qui s'appelle Pascal Sancho, qui est un ancien secouriste en haute montagne de la Gendarmerie nationale, qui aujourd'hui est conférencier, qui ne fait plus partie de la Gendarmerie nationale, mais qui est intervenu plusieurs fois dans nos clubs et qui prône l'esprit de cordée, c'est-à-dire le collectif. objectif au service de l'individuel, etc. Donc ça, c'est mon premier coup de cœur, une personne qui arrive à captiver des gens justement sur son expérience en haute montagne, qui nous fait même vivre en immersion. Comment dirais-je ? Un sauvetage en haute montagne, c'est vraiment assez prenant. Et puis, j'ai un deuxième coup de cœur également, c'est Pierre Hédan, pareil, quelqu'un qui n'est pas forcément très connu, qui est assez jeune et qui s'est occupé de l'expédition Paulheim, enfin qui s'est occupé, qui a créé l'expédition Paulheim. dans l'Antarctique et qui a, en autonomie, parcouru plus de 1000 kilomètres à pied comme ça pendant 48 jours. C'est assez exceptionnel. Et ce qui est plutôt exceptionnel dans ça, c'est que quand il a eu cette idée et qu'il a commencé à mettre ça en place, il avait 21 ans. C'est quand même très très jeune. Et lui aussi, il a réussi, grâce à un collectif de 15 personnes autour de lui, à créer un collectif pour l'individuel. Et je dirais même plus loin, c'est que quand il fait son intervention, c'est l'interview, il est... Il dit même à un moment donné, en toute franchise, il dit en fait, si ça avait été Pierre Hédan ou Pierre Dupont, c'était la même chose, parce que le collectif était là, il existait et il faisait avancer, non pas moi, mais une aventure qui aurait pu être faite par d'autres personnes. Donc ça, c'est des gens que je trouvais assez forts. Alors, il y en a plein d'autres, évidemment, des gens plus connus. On a reçu Nelson Monfort très récemment, qui marque souvent par sa voix, ne serait-ce que sa voix. Donc, assez typique. Et puis, voilà, on a eu des Gérard Rolls, on a eu Jérôme Cariel, qui a été aussi quelque chose de très impactant. J'ai dépassé la minute là, non ?

  • Speaker #1

    Oui, bon...

  • Speaker #0

    Ouais, largement, hein ?

  • Speaker #1

    C'est bien, on va pouvoir rebondir. Du coup, pour attaquer la dernière partie de l'émission sur les deux clubs... On parlera de collectif tout de suite après, mais comme tu viens de l'évoquer, c'est important les collectifs dans les clubs. Comment tu gères au quotidien deux clubs ? C'est énorme.

  • Speaker #0

    Ce n'est même pas deux clubs, c'est deux.

  • Speaker #1

    Ceux qui nous écoutent ou nous regardent comprennent bien, c'est que toi, tu n'es pas, entre guillemets, je ne veux pas heurter les sensibilités, mais tu n'es pas qu'un simple animateur de réseau. Tu es aussi chargé du déploiement des franchises. Tu arrives d'animer, tu me disais juste avant, On enregistre que tu rémunères aussi des animateurs de réseau, donc tu les manages. Tu as un rôle quelque part de super manager. Oui,

  • Speaker #0

    alors super manager, je ne sais pas, mais en tout cas, de développeur, ça, c'est une certitude. Alors, quand tu dis que j'ai plusieurs clubs, en fait, j'ai deux franchises. J'ai la franchise Business Club avec trois clubs ouverts aujourd'hui qui sont Vannes, Lorient et Brest. Et j'ai une franchise Business Time Club que j'ai déployée à terme sur toute la Bretagne. Mais au jour d'aujourd'hui, on a trois clubs dans le Morbihan. Un à Vannes, un au Ré et un à l'Armorplage à côté de Lorient. Donc oui, je ne fais pas qu'animer, c'est-à-dire les business clubs, j'anime les déjeuners. Par contre, les business time club, j'ai des animateurs, animatrices en l'occurrence, qui sont rémunérés pour animer ces rencontres qui sont bimensuelles, donc toutes les deux semaines, il y a 20 rencontres par an en fait, et c'est sur un mode after work. Donc oui, je manage une partie des animateurs et j'ai également une partie animation pour les business club, mais j'ai mon épouse Delphine qui travaille avec moi. et qui, elle, s'occupe de toute l'organisation des déjeuners, parce qu'on fait finalement trois déjeuners par mois, donc ça commence à faire pas mal de choses. Parfois, je le dis en rigolant, mais c'est comme si on organisait trois mariages tous les mois, parce que c'est un peu ça, c'est un peu compliqué. Donc tout seul, c'est impossible de le faire. Donc j'ai une équipe, bien sûr. Donc j'ai Delphine, mais j'ai aussi Clément, qui, lui, s'occupe de toute la partie réseaux sociaux, entre autres. Et en l'occurrence, on me dit souvent, mais on te voit partout sur les réseaux, etc. Heureusement que Clément est là pour animer tout ça. Donc moi, évidemment, je participe. Mais l'idée, c'est que lui puisse justement animer tous ses déjeuners. Parce qu'il faut savoir que la méthode Business Club est très rodée. On a plusieurs étapes immuables que l'on fait tous les mois par rapport à ça. Mais c'est quand même des choses importantes. Par exemple, pour organiser un déjeuner, par exemple, les membres, les visiteurs, les invités, puisqu'on a une base emailing en fait, ces gens-là, à J-30, ils reçoivent un premier mail qui leur dit, Voilà. On va recevoir dans un mois telle personnalité, c'est telle date à tel endroit. Inscrivez-vous au déjeuner. Donc ça, c'est à J-30. Après, il y a la même chose à J-15, la même chose à J-8. Et une fois que les gens sont inscrits, à J-7, on leur envoie ce qu'on appelle le choix des convives. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les personnes qui sont inscrites au déjeuner, elles savent exactement la liste des participants. Donc si elles voient, tiens, telle personnalité ou telle entreprise est là, j'aimerais bien être à sa table. Donc ils peuvent formuler jusqu'à trois choix. et nous, on leur assure au moins un de ces trois choix. à J-7, et une fois que le choix des convives a été validé, on fait ce qu'on appelle le plan de table, et à la veille du déjeuner, les participants reçoivent le plan de table, qui leur dit, voilà, vous êtes assis à tel numéro de table, et vous serez avec ces personnes-là, c'est à des tables de 8. Donc c'est assez timé, et le jour de l'événement se passe, on fait le déjeuner, et ensuite on a à J-2 ou J-3, la carte postale, puisqu'on a une photographe professionnelle qui assiste à tous nos déjeuners, qui prend des photos, et puis après on envoie la carte postale avec toutes les photos du déjeuner. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les valeurs véhiculées par ces deux franchises ?

  • Speaker #0

    Si tu veux, les valeurs, surtout, c'est la création de liens.

  • Speaker #1

    C'est les mêmes ? Ça se rejoint les deux ?

  • Speaker #0

    Oui, ça se rejoint les deux, tout à fait. C'est le même franchiseur, déjà, d'une part. Et puis oui, ça se rejoint les deux, puisqu'on est vraiment sur de la création de liens. C'est de se dire, en fait, l'origine de Business Club, ça a été créé en 2013 à Valenciennes, donc ça date un petit peu maintenant. Mais l'origine, c'était de se dire, Ah bah ! pourquoi on irait chercher de la sous-traitance à l'autre bout de la France, à l'autre bout de l'Europe, à l'autre bout du monde, alors que peut-être, à côté de chez vous, il y a une entreprise qui fait la même chose. C'est comme ça que ça a démarré. Donc ça a été très apprécié et ça s'est beaucoup développé autour de l'industrie notamment. Donc il y a eu beaucoup de membres qui ont été industriels qui sont venus dans les clubs. Et puis au fur et à mesure, quand ils ont vu que Valenciennes ça marchait, ils ont ouvert Lille, ils ont ouvert plusieurs business clubs dans les Hauts-de-France. Et quand ils ont vu que ça fonctionnait vraiment très, très bien, c'est là qu'ils ont décidé de le déployer en franchise. De mémoire, c'est à partir de 2016. Mais l'origine, c'est créer du lien entre les acteurs économiques locaux. C'est vraiment ça. On est des créateurs de liens. On est là pour mettre en relation les gens. Je te donne un exemple. Quand je te parlais tout à l'heure du choix des convives ou du plan de table, les gens, ils savent exactement qui va être présent au déjeuner. Eh bien, l'idée, c'est que comme on a un format qui est timé, que j'expliquerai après le format de nos déjeuners. Eh bien, pendant l'apéritif qui est de 11h45 à 12h20, eh bien, moi, mon job, c'est de mettre en relation les gens. C'est-à-dire qu'ils voient, huit jours avant ou même la veille, certains m'envoient un petit SMS ou m'appellent en disant, voilà, j'ai vu qu'il y a telle entreprise, telle personne qui sera là. Est-ce que tu peux me mettre en relation ? Parce que j'aimerais bien travailler avec lui. Eh bien, voilà, ça, c'est notre job, faire de la mise en relation. Et l'idée, c'est même, encore mieux, c'est de le mettre à la table de la même personne, le mettre même à côté. il y a tout un tas de possibilités et donc c'est vraiment ça créer du lien entre les gens

  • Speaker #1

    Mais si je comprends bien, il y a quand même une différence entre les deux. Un où on y va pour rencontrer des gens, échanger, voir des personnalités. Et l'autre où on est plutôt dans un objectif, tout business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus affiché business dans le fonctionnement déjà. C'est-à-dire que là, tu vois, par exemple, si je prends Business Club, donc on accueille nos membres, leurs invités, les visiteurs à 11h45 pour un apéritif qui est debout de façon à ce que tout le monde soit mélangé. Et ça, ça nous amène à midi 20. Midi 20, c'est le moment où on passe tout ça à table. Je te le disais, format table ronde, 8 personnes, etc. Donc de midi 20 à midi 40, moi je suis sur scène et là, je vais donner les prochains déjeuners, les prochaines dates de déjeuner, qui seront nos intervenants. Je mets en avant les nouveaux membres, je mets en avant les renouvellements. Et puis il y a une entreprise qui vient se présenter sous format d'interview pendant à peu près 10 minutes. On fait un échange ensemble sur scène pour présenter l'homme, déjà la personne, l'homme ou la femme, et puis ensuite l'entreprise. Ça, ça nous amène à midi moins 20 et à partir de là, on lance un chronomètre qui dure 20 minutes où les gens autour de la table vont pitcher leur entreprise. Ils vont échanger leur carte de visite, ils vont apprendre à se connaître, etc. Ça, c'est le moment de partage et d'échange autour de la table. À partir de 13h, je remonte sur scène et là, c'est l'intervenant du jour qui monte avec moi sur scène et où je fais aussi une interview qui dure à peu près entre trois quarts d'heure et une heure avec les questions. Puis après, on passe à la séance photo et on est après au dessert café. qui sont une fois encore debout de façon à se remélanger, que tout le monde ne soit pas forcément à sa table 8 personnes, donc tout le monde se remélange. Donc ça, c'est Business Club. Par contre, le Business Time, c'est un rendez-vous bimensuel, je te le disais, qui est de 17h30 à 19h en trois mi-temps. Et en fait, on met vraiment l'accent sur le business à ce moment-là. Comme je te disais, c'est d'autres structures. Business Club, c'est plutôt des structures donneuses d'ordre. Et Business Time, on est sur soit de l'indépendance, soit des petites structures jusqu'à 4, 5, 6 salariés. Et en fait, la première mi-temps, qui est animée par quelqu'un, La première mi-temps, c'est vraiment de l'échange business entre les membres. C'est de se dire, voilà, on se voit tous les 15 jours. Est-ce que tu as pensé à moi ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour toi cette semaine ? Est-ce que tu as des besoins particuliers ? Alors évidemment, faire du chiffre d'affaires, c'est évident. Mais est-ce que tu recrutes ? Est-ce que tu cherches un partenaire, un fournisseur ? Enfin voilà, on est très axé business. On parle aussi d'économie locale, qui peuvent donner des idées aux membres en disant, tiens, je n'avais pas vu qu'il y avait telle activité, tel chantier, tel truc. moi ça peut m'intéresser donc on essaye aussi de leur... communiquer des éléments comme ça. Et aussi, on a une entreprise qui vient se présenter, pareil qu'au business club, pendant 10 minutes, sous format d'interview. Donc ça, c'est une première demi-heure. Et la deuxième demi-heure, elle est plutôt consacrée à la maman de l'expert. Ça peut être un expert métier, ça peut être un grand témoin, ça peut être quelqu'un qui nous fait rêver. Alors ça peut être un expert métier, par exemple, ça peut être un expert comptable, un avocat, un assureur, voilà, pourquoi pas, qui va venir donner des éléments utiles. On va dire... de l'information utile pour l'entrepreneur. C'est-à-dire qu'il est venu à la première mi-temps, il a fait du business. La deuxième mi-temps, il va apprendre des choses en relation avec son entreprise. Ou alors, il va assister à un grand témoin. On dit expert métier, grand témoin, ou fait-nous rêver, parce que le grand témoin, ça peut être, je ne sais pas, un directeur de prison, ça peut être un pompier, ça peut être un policier, ce genre de choses. Donc, c'est toujours intéressant d'avoir des tranches de vie de ces personnalités-là. Et fait-nous rêver, ça peut être un... sportifs médaillés, etc. Avec Business Club et Business Time, on a des contacts aussi, donc c'est un peu plus simple pour avoir ces gens-là. Mais globalement, c'est la deuxième mi-temps et la troisième mi-temps qui portent bien son nom. C'est là où on boit un petit verre, on grillote des petites choses, et puis c'est là où on se remélange, enfin, on se mélange plutôt, et c'est là où on discute plus profondément des affaires, et c'est là où souvent les liens se tissent et que les gens font du business ensemble ou pensent à leurs co-membres quand ils sont en dehors des réunions. Donc, c'est les deux formats un peu différents. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Est-ce que ces formats peuvent un peu se mélanger, faire un peu de l'inter-réseau ?

  • Speaker #0

    Alors, oui.

  • Speaker #1

    Pour rencontrer les uns les autres hors des cadres. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Si tu veux, la grande chance que j'ai, moi, c'est que justement, j'ai les deux réseaux. Je suis franchisé sur Business Club et Business Time, ce qui me permet de créer des événements communs. Pas plus tard que cette semaine, jeudi soir, on a privatisé un bateau qui s'appelle Le Français, un 3Mas qui va être dans le golfe du Morbihan. Et là, on réunit les deux réseaux. Les membres Business Club et Business Time peuvent s'inscrire à cette soirée et venir sur le bateau pour pouvoir aussi se mélanger. Donc, on essaie une fois par an de faire quelque chose de commun entre les deux réseaux.

  • Speaker #1

    Ça me permet aussi d'activer le collectif, comme tu parlais tout à l'heure dans ta carte blanche. Ce n'est pas forcément évident d'arriver à mettre une dynamique dans les réseaux. C'est de l'énergie qu'il faut mettre pour booster un peu les membres.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors en fait, oui, c'est beaucoup d'énergie, ça, je te le confirme. Il faut savoir que quand on sort d'un déjeuner, on est crevé parce qu'on a mis beaucoup, beaucoup d'énergie et beaucoup de cœur à faire les choses. Parce que moi, ça me passionne, en fait, d'entendre des entrepreneurs, comment ils en sont arrivés là, etc. Et ça me passionne de les mettre en relation. Quand il y en a un qui me dit, Yann, écoute, tu m'as mis en relation avec un tel, c'est génial parce que j'ai fait telle affaire ou j'ai fait tel truc. Je trouve ça super. C'est vraiment de la... La reconnaissance, elle est là, très clairement, elle est là. Après, le collectif, c'est très, très important. On se rend compte que les gens habitent sur les mêmes territoires, mais au final, ils ne se connaissent pas forcément beaucoup. Et le fait justement de les mettre en relation, de mettre en lumière leurs entreprises, mais pas qu'eux. C'est-à-dire qu'on met évidemment leur entreprise en lumière, mais on met aussi leur passion, on met leur hobby, on met plein de choses, on met l'homme, la femme en avant. Et bien souvent, ça matche entre les gens. Pas forcément que sur le domaine de l'entreprise, ça matche aussi personnellement. Il y a des gens qui sont devenus copains, peut-être amis, on ne sait pas tout. Mais voilà, grâce au réseau, et ça, c'est quelque chose qui, je trouve, est super intéressant. Et encore une fois, oui, c'est énergivore, mais c'est passionnant. C'est un métier passion, très clairement, c'est un métier passion. Je ne pense pas, je suis même quasi sûr, on ne peut pas faire ce métier-là si on n'est pas passionné par les gens et si on n'est pas passionné par le monde de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Peut-être aussi les former, les accompagner, ces membres dans tes différents clubs. Quand on débute en réseautage ou en networking, on fait forcément des petites erreurs. Si on n'est pas accompagné, est-ce qu'il y a des filles, des parrains,

  • Speaker #0

    des choses comme ça ? En fait, on est en train de mettre en place dans les clubs ce qu'on appelle des ambassadeurs. C'est-à-dire des gens qui sont là depuis un petit moment, qui connaissent bien le club et qui vont aller prendre en main justement tous les visiteurs ou les invités. il faut savoir que Toute entreprise peut venir voir un business club une fois et se faire une idée. Mais ces gens-là, parfois, ils sont visiteurs, ils viennent sans forcément avoir quelqu'un en interne qu'ils connaissent. Donc l'idée, c'est quand moi, je ne peux pas le faire, parce que souvent, il y a beaucoup de visiteurs et d'invités, donc je ne peux pas avoir tout le monde, c'est d'avoir des ambassadeurs qui vont faire le lien, accompagner ces gens-là. En fait, je te disais, moi, j'ai fait partie de pas mal de réseaux avant de créer Business Club et Business Time. Il y a une chose que j'avais du mal à supporter, c'est les gens qui viennent dans un réseau, qui ne connaissent personne et qui sont tout seuls dans leur coin avec leur verre Et personne ne va voir. Et ça, je trouve que c'est vraiment de l'anti-réseau, grosso modo. Donc moi, ça, c'est un truc que je ne peux pas supporter. Donc je fais très attention à ça. Quand les gens arrivent, il faut qu'il y ait quelqu'un qui le prenne en main et qui l'accompagne et qui aille le présenter aux gens. C'est ça, faire le lien. Et en fait, on se dit aussi que moi, j'aimerais pas vivre ça. J'aimerais pas aller dans une soirée et puis être tout seul dans mon coin, connaître personne et me dire, bon, il est quelle heure ? Regarder ma montre et puis me dire, je vais partir parce que personne ne s'adresse à moi. Donc ça, je ne veux pas de ça. Donc ça, c'est quelque chose qui est important dans les clubs. Et puis voilà, je ne sais plus ce qu'on va dire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    la facilitation, il faut faciliter. Oui,

  • Speaker #0

    être facilitateur, c'est ça, tout à fait. Oui, complètement. Donc, c'est vraiment le propre de nos clubs aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Sortir de l'entre-soi. Les nouveaux sont obligés de jouer des coups parfois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. Voilà, tout à fait. L'idée, c'est que tout de suite, on se sente à l'aise. On est accueillis, on est attendus. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Tu parlais mise en relation tout à l'heure. Quelles sont un peu tes astuces pour connecter les gens entre eux ? Tu es ce qu'on appelle un connecteur alors, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    ouais c'est ça tu vois ça rejoint le monde de la maintenance les connecteurs etc je n'ai pas tout perdu en fait non non non je plaisante mais ouais ouais en fait moi les astuces il n'y en a pas forcément il faut être soi-même ça c'est important il faut bien connaître les gens c'est-à-dire que quand quelqu'un arrive qu'il soit visiteur ou invité il faut savoir son nom son prénom la société ce qu'il fait etc parce qu'il n'y a rien de pire que d'aller alors rappelle-moi ton nom comment tu t'appelles tu viens tu as été invité par qui rappelle-moi non non non clairement il faut connaître les gens avant qu'ils arrivent, il faut qu'ils se sentent accueillis. attendu. C'est ça qui est important. C'est de se dire, voilà, je ne viens pas dans un club d'affaires et puis personne ne va savoir que je suis là. Non, non, l'idée, c'est que quand il arrive, oui, il y a le badge qui est prêt, il y a le chevalet qui est prêt sur la table. On sait qui c'est, on sait par qui il a été invité ou alors il est venu de lui-même. Mais voilà, on a déjà toutes ces données-là. Et l'idée, c'est de mettre... Alors moi, je tutoie très facilement les gens. C'est même le propre de nos réseaux. On tutoie, on demande. Ça te dérange si on tutoie ou pas ? Bon, les gens nous disent toujours oui. Mais toi, Casser cette barrière aussi, c'est important. Et savoir qui c'est, qu'est-ce qu'il fait, et l'accompagner. Ça, c'est extrêmement important.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on a tout dit, Jégane ?

  • Speaker #0

    Écoute, on a donné le déroulé d'un déjeuner Business Club, on a donné les trois mi-temps du Business Time, on a dit pas mal de choses. Je pense qu'on... Oui, oui, tout à fait, oui. À moins que tu aies d'autres questions, mais n'hésite pas.

  • Speaker #1

    Bon, ça va aller.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    trois questions pour terminer.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Maintenant que tu as vécu l'expérience... Non, pardon, c'est la dernière question. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Yann ?

  • Speaker #1

    Comment on peut m'aider ? Si tu veux, en diffusant largement l'existence des clubs. Alors nous, on essaye de le faire via LinkedIn, via toutes nos rencontres, via les soirées que l'on fait, etc. Enfin, tous les événements, pas que des soirées d'ailleurs. Mais l'idée, c'est d'avoir de la visibilité et c'est surtout faire comprendre aux gens qu'ils ont tout à fait le droit de venir dans nos clubs, voir ce que c'est. Parce que souvent, ce qui est marrant, je ne sais pas d'où ça vient, Mais j'ai des gens qui me disent, ah bah oui, mais il faut être coopté pour venir dans votre réseau. Mais non, pas du tout en fait. On a des sites internet pour chaque club, vous allez dessus, vous vous inscrivez en tant que visiteur, vous avez le droit de venir, il n'y a aucun souci. Donc c'est plutôt ça, c'est de savoir qu'on existe, savoir qu'on est là pour différentes raisons, mais qui ne sont pas forcément toujours du business. Parce que c'est vrai que, tu vois, je te disais l'exemple d'un business club où il y a un tiers de prestataires de services et deux tiers des autres entreprises. et bien souvent quand j'ai une entreprise qui m'appelle en me disant voilà, j'entends parler de votre réseau, c'est super, vous avez des intervenants super, etc. Et moi, vos membres, c'est exactement mes clients. Alors j'en dis, attention, c'est pas parce que vous allez rentrer dans notre club qu'au bout d'un ou deux déjeuners, vous allez faire du business. Parce que créer du lien, ça s'apprend, ça prend du temps. On a dix déjeuners par an, donc c'est pas forcément beaucoup dix déjeuners. C'est une fois par mois hors congé scolaire. Et pour avoir la confiance de quelqu'un, il faut le voir. plusieurs fois. Il faut que ça passe déjà et puis il faut le voir plusieurs fois. Et comme je l'expliquais, on peut choisir à côté de qui on va déjeuner à la table, on n'est pas forcément à la table des mêmes personnes à chaque fois. On peut être déçu si notre première intention, c'est vraiment business, business, business. Oui, ça peut être décevant parce que ça ne se fait pas comme ça, malgré le fait que ça se fait, mais il faut du temps.

  • Speaker #2

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Tu as incité les membres à se voir en dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. C'est-à-dire que pour l'instant, on n'a pas forcément eu le temps de tout développer. Moi, j'ai plein d'idées justement pour développer encore les clubs. Et justement, on va inciter. Alors déjà, on va mettre en place cette année, à partir de la rentrée de septembre, on va faire des visites d'entreprises qu'on ne faisait pas jusqu'à maintenant. C'est-à-dire qu'on a des membres qui ont des entreprises, des industries dans le coin qui sont hyper intéressantes, que même les gens ne connaissent pas forcément d'ailleurs. Et l'idée, c'est d'aller faire visiter ces entreprises-là en disant, voilà, vous voyez, il y a des pépites dans le Morbihan, il y a des pépites en Finistère, il y a des pépites dans le 44. Et ces entreprises-là, eh bien, on va les visiter, vous allez voir ce qu'ils font réellement. C'est de la valeur ajoutée sur le territoire, c'est de l'économie locale, c'est très, très important. Donc ça, c'est inciter les gens à se voir. Le bateau dont je te parlais tout à l'heure, eh bien, c'est se voir en dehors d'un déjeuner. Et cette année, j'ai même dit, on vient avec son conjoint, si les personnes veulent bien sûr, mais on l'a ouvert au conjoint. Et c'est le côté aussi sympa, tu vois, de se dire je viens à des déjeuners, j'ai toujours affaire aux dirigeants de telle ou telle boîte. Mais finalement, là, je vais peut-être voir son mari ou sa femme. C'est encore autre chose. C'est encore une rencontre différente qui va aussi créer du lien. Et ça, c'est important. Donc, on fait ça. Et après, moi, je vais aussi dans les entreprises, chez mes membres. Je vais aller chez eux, pardon, faire des petites vidéos qu'on va remettre sur LinkedIn. Des petites choses qui durent une minute, une minute trente. Mais pour présenter leur activité, présenter l'homme, la femme. qui dirigent l'entreprise. Et c'est assez sympa. Donc, il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Créons de l'amitié professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça, complètement. Tu vois, on avait prévu, alors malheureusement, j'ai eu un petit souci de santé ces derniers mois. J'ai été peu présent, malheureusement. Mais on avait prévu également avec un de nos membres de faire un week-end au ski avec nos membres. Alors, on proposait une formule toute packagée pour nos membres. Ils avaient juste à se laisser porter pendant quatre jours, etc. Bon, malheureusement, on n'a pas pu le faire, mais on va remettre en place ce genre de choses pour les années à venir. Alors après, on verra peut-être quelque chose autour du sport. On réfléchissait à quelque chose d'un peu sympa autour du sport pour fédérer les membres, pour aller se déplacer en Europe, vivre une finale un peu prestigieuse, un truc sympa. Mais c'est bon, il y a plein d'idées. Il y a encore plein de choses à venir.

  • Speaker #0

    Super Yann, bon, maintenant que tu as vécu l'expérience du podcast Rendez-vous, alors, qui vois-tu à ta place prochainement pour répondre à mes questions ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, ce qui serait bien, à mon avis, c'est d'avoir... Alors, toi, tu as déjà reçu des hommes politiques ou des femmes politiques dans ton podcast ?

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt des gens qui sont dans le milieu du networking.

  • Speaker #1

    Ah, c'est que du networking. OK, d'accord. Eh bien, écoute, dans le networking, là, tu me sèches. Je ne sais pas qui pourrait...

  • Speaker #0

    Ou un entrepreneur breton que tu aimes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ce que j'allais te dire. C'est ce que j'allais dire. Alors, on a reçu Bastien Lucas. La semaine dernière, au club de Brest, Bastia Lucas est le fondateur de la société Mego. Je ne sais pas si tu connais. Mego, en fait, il recycle les Mego de cigarette. pour en faire du mobilier urbain. Eh bien, moi, son intervention aussi m'a assez bluffé, puisqu'on est sur l'économie circulaire, on est sur un déchet. Il y a eu toute une aventure entrepreneuriale autour de ça, puisqu'il n'y a eu pas que des hauts, il y a eu aussi des bas, avec des réglementations, des législations, des choses, des bâtons dans les roues. Il y a eu beaucoup, beaucoup de choses. Il a beaucoup de choses à dire. Et je trouve que c'est très vertueux de se dire qu'il y a un déchet que tout le monde dit et connaît, toxique, puisque le mégot de cigarette, le tabac, ça avance, c'est qu'il y a plein de... plein de matériaux dedans, etc., qui ne sont pas bons, d'en faire aujourd'hui, de le valoriser, d'en faire du mobilier urbain et pas que. Ça, c'est vachement intéressant et je pense que Bastien Lucas, je pourrais te donner ses coordonnées. Il serait ravi de faire ce podcast avec toi. Podcast par le coup de corps.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Écoute, pas de souci, je t'enverrai ses coordonnées.

  • Speaker #0

    Merci Yann, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt Jean-Christophe et un grand merci pour ce bon moment passé tous les deux. très vite à très vite au revoir

  • Speaker #2

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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Description

Dans cet épisode, je reçois Yann Plantard, entrepreneur breton passionné de création de liens, franchisé multi-clubs dans l’univers du networking.


Un invité unique : pour la première fois dans le podcast, un entrepreneur qui gère non pas un, mais deux réseaux de clubs d’affaires complémentaires : Business Club et Business Time Club.


👉 Le sujet du jour :
Comment créer, développer et animer un réseau de clubs d'affaires ?
Quels sont les enjeux et les ressorts du networking en B2B ?
Quelles clés pour faciliter les mises en relation et faire vivre une véritable communauté d’entrepreneurs ?


🗣️ Quelques extraits choisis


1️⃣ Sur son parcours :

"J'ai eu un parcours assez éclectique : de la maintenance industrielle au commerce, en passant par la reprise d'une chocolaterie. Et puis un jour, chez AXA, j'ai découvert toute la puissance de la recommandation et du réseau... C'est ce qui m’a naturellement amené vers les clubs d'affaires."


2️⃣ Sur l'importance du networking dans son activité :

"Le réseau et la recommandation, c’est ce qu’il y a de plus puissant aujourd’hui pour développer les affaires. Quand on vient de la part de quelqu’un, la porte est déjà entrouverte."


3️⃣ Sur sa vision des clubs :

"Créer du lien entre les acteurs économiques locaux : c’est ça notre mission. On est des créateurs de lien. On met les gens en relation, on les aide à se connaître et à se faire confiance."


4️⃣ Sur la clé du succès en animation de réseau :

"Il faut bien connaître les gens. Quand ils arrivent, leur badge est prêt, on sait qui ils sont. Il n’y a rien de pire que de venir dans un réseau et de se retrouver seul dans son coin avec son verre. Ça, c’est de l’anti-réseau."


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?

✅ Pour découvrir l’envers du décor d’un club d’affaires : comment ça fonctionne, quelles sont ses valeurs, quels résultats concrets en attendre
✅ Pour comprendre comment Yann a transformé son approche commerciale en véritable art du networking
✅ Pour s'inspirer d’un parcours entrepreneurial riche et humain


🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Yann Plantard

🌐 Site web de Business Time Club

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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Yann, bienvenue dans ce podcast.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Christophe, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    On va passer 40 minutes ensemble.

  • Speaker #0

    Vous ?

  • Speaker #1

    Tout de suite après ma présentation, tu vas nous pitcher à qui tu es, à ce que tu fais. Puis, puisque tu as en plus la particularité d'avoir un double club d'affaires, c'est une première dans ce podcast.

  • Speaker #0

    C'est bon, parfait.

  • Speaker #1

    Ensuite, on parlera un petit peu de toi, de ton parcours professionnel, qu'elles ont été un peu les étapes clés de ton parcours. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute pour nous pitcher un coup de cœur, un coup de gueule, selon ce que tu as envie. Puis après, la plus grande partie de l'émission, on parlera de Business Time Club et du Business Club. Un petit peu de ton expérience en tant que franchisé.

  • Speaker #0

    Très bien, parfait.

  • Speaker #1

    Ok Yann, imaginons que tu rencontres, que tu croises quelqu'un qui est intéressé, qui veut peut-être intégrer un de tes clubs, Elevator Beach. Qu'est-ce que tu lui dis à toi de jouer ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je parlais du business club pour démarrer, puisque effectivement, comme tu le précisais, j'ai deux réseaux différents. Et en fait, ces deux réseaux-là, tout dépend finalement de la typologie de l'entreprise qui va venir nous rejoindre. On a plutôt sur Business Time Club des entreprises allant de l'indépendant jusqu'à l'entreprise qui a 2, 3, 4 salariés. Ça, c'est plutôt la typologie Business Time Club. Et puis, on a à côté les Business Club qui sont là surtout des entreprises donneuses d'ordre, des entreprises qui ont au minimum 8, 10 salariés. En fait, on a même certains membres qui ont plusieurs centaines, voire quelques milliers de salariés puisqu'on a aussi des enseignes nationales des entreprises qui viennent de ça. et qui viennent, pardon, de... de tous les milieux et on a un ratio que l'on met en place dans les business clubs, à savoir un tiers de prestataires de services et deux tiers d'entreprises de notre ordre qui peuvent être issues soit de l'industrie, soit d'enseignes nationales, soit du BTP, de la construction, etc. Et on tient vraiment à cet équilibre puisque c'est quelque chose qui fait un peu partie de notre marque de fabrique. Donc je dirais qu'aujourd'hui, nos clubs d'affaires sont là pour créer du lien. Donc quelqu'un qui souhaiterait venir rejoindre... le business time club ou le business club, il n'aura peut-être pas forcément les mêmes attentes. Je dirais plutôt que dans la partie business club, les entreprises qui viennent nous rejoindre, elles ont plutôt tendance à venir pour vivre un moment hors du temps. Ils le disent très souvent, ils parlent de bulle d'oxygène, puisqu'on a un déjeuner par mois. Donc les gens nous disent, c'est ma bouffée d'air frais, c'est ma bulle d'oxygène dans le mois, donc ça c'est plutôt sympa. Ça c'est une première motivation, c'est également accès du lien, se créer un réseau local, échanger avec ses pairs autour de la table, parce qu'on est en format... table ronde, 8 personnes, et on a un temps d'échange qui est prévu pendant le déjeuner. Et autre motivation, c'est qu'à chaque déjeuner, on a un intervenant qui est plutôt une personne qui est soit très connue, soit connue ou reconnue dans son milieu, et on fait des interviews, et justement, ces interviews-là sont assez inspirantes, et c'est aussi ce que viennent chercher les personnes qui viennent nous rejoindre au Business Club. Et du coup, on a aussi évidemment le côté business, mais qui va découler, qui viendra naturellement, mais pas en premier. Ça va plutôt être dans la troisième ou quatrième motivation à venir rejoindre le Business Time Club. Tandis que le Business Time Club, qui est plutôt axé sur des petites structures, on est plutôt sur le côté business avec échange et plus un côté business direct quand on rentre dans le Business Time Club.

  • Speaker #1

    Alors, on aura tout le temps de creuser, de poser plein de questions là-dessus. Je trouve que le fait qu'il y en ait deux, en plus, c'est hyper complémentaire. Juste avant d'en arriver là, est-ce que tu peux te parler un petit peu de ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme études ? Quels ont été tes premiers jobs ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je vais me présenter très rapidement. J'ai 48 ans. J'ai eu un parcours, je suis issu d'études techniques à la base de faire de la maintenance industrielle. Et il se trouve que quand j'ai démarré à faire de la maintenance industrielle, notamment en alternance, je me suis rendu compte assez rapidement qu'au final, ce n'est pas vraiment ce que je cherchais. Et je me suis plutôt orienté vers des études de commercial. J'ai fait une grosse partie de mon activité professionnelle dans le métier de commercial, mais plutôt sur des entreprises techniques, que j'alliais à la technique de la maintenance avec le commercial. Donc ça, je l'ai fait plutôt dans des multinationales pendant une vingtaine d'années. J'ai fait ça. Et il faut savoir que dans ma famille, en fait, on est une famille de commerçants. Et je m'étais toujours dit un petit coin dans ma tête, je me suis dit un jour, j'essaierai, comme toute ma famille, d'être commerçant. ... Et ce qui a été le premier facteur déclencheur, c'est que j'ai racheté une chocolaterie. Contre toute attente, une chocolaterie, ce qui n'a absolument rien à voir avec...

  • Speaker #1

    Oui, de la chou de Rémy. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça exactement. Et j'ai racheté une chocolaterie. Alors, je ne fabriquais pas, je ne faisais que vendre. Mais en tout cas, j'ai acheté cette chocolaterie que j'ai tenue pendant quatre ans. Et ça m'a permis d'avoir cette première expérience d'indépendant. déjà d'une part, et puis d'avoir un métier un peu complètement différent de ce que je faisais avant. Alors il se trouve que le métier m'a plu évidemment au début, puisqu'il fallait tout lancer, tout ou même pas lancer d'ailleurs, parce que l'entreprise existait déjà, moi je l'avais racheté, donc il fallait la relancer plutôt. Donc toute cette partie de création, de remonter les affaires, ça m'a beaucoup plu, mais comme je suis quelqu'un qui m'ennuie un peu rapidement dans mes métiers, il est vrai qu'au bout de 3-4 ans, j'ai fait un peu le tour, puis c'est vrai que le chocolat c'est un peu en dents de scie. Donc on a des très très grosses périodes et puis il y a parfois des moments, là on arrive en plein dans l'été où il n'y a plus grand chose qui se passe et ça ce n'est pas trop dans mon tempérament. Donc je suis reparti à la demande d'un de mes ex-employeurs qui m'a rappelé pour créer un réseau cette fois-ci de distribution dans les produits techniques. Donc le challenge m'a plu, donc je suis reparti salarié et puis j'ai monté en partie avec mes confrères un réseau de distribution dans des produits techniques sur la région ouest en France. Donc ça c'était plutôt un challenge très sympa. Mais encore une fois, à bout de quatre ans, c'était fait et je m'ennuyais un peu. Et je me suis dit, il faut que je change, il faut que je trouve autre chose. Et contre toute attente, encore une fois, à l'apéritif, comme quoi l'apéritif mène à tout. J'ai rencontré quelqu'un que je n'avais pas vu depuis un petit moment et qui me parlait d'assurance. Il me demandait, qu'est-ce que tu deviens, qu'est-ce que tu fais ? Et je lui disais, j'ai envie de changer un petit peu de vie. Je cherche peut-être une entreprise à racheter ou autre chose, ou à créer quelque chose. et cette personne me dit ben voilà Il se trouve que moi, je travaille, je suis salarié d'AXA depuis X années, et je sais qu'il y a un réseau particulier qui cherche des agents, qui souhaiteraient créer leur cabinet, etc. Ça pourrait t'intéresser. Bon, je me dis pourquoi pas, après tout, j'étais ouvert à tout. Et donc, j'ai fait les premières étapes avec l'entreprise, avec un inspecteur commercial à l'époque qui m'a reçu plusieurs fois. Et le challenge était vraiment intéressant dans le sens où on partait de zéro. C'était en quelle année ça ?

  • Speaker #1

    C'était en 2017,

  • Speaker #0

    ça. C'était en 2017. Et en fait, l'idée, c'était de partir de zéro, de ne pas racheter une base client, c'était de partir de zéro et puis de créer son propre cabinet. Voilà, et ça, j'ai trouvé ça, alors c'était un peu, on va dire, plus compliqué forcément, puisqu'on démarre de zéro, évidemment. Mais le challenge est hyper intéressant et c'est un métier que je fais depuis huit ans maintenant. Et qui m'a amené, tu verras après, au réseau d'affaires, puisqu'effectivement, chez AXA, dans notre partie d'agent général d'assurance, on a une grosse partie de recommandations, c'est-à-dire nos clients nous recommandent souvent à d'autres clients. Et cette partie de recommandations, souvent elle est en lien avec des clubs d'affaires. On essaie aussi d'intégrer des clubs d'affaires, etc. Donc j'ai fait partie de plusieurs clubs d'affaires sur ma région. J'ai trouvé que ça fonctionnait très bien. Et puis, encore une fois, l'idée de créer, moi ça me motive beaucoup. Et je m'étais toujours dit, peut-être qu'un jour j'aimerais créer un réseau d'affaires ou quelque chose en tout cas qui ait une relation avec les affaires. Alors j'ai commencé par une chose, j'ai créé un salon sur Vannes qui s'appelait Parcours Entreprendre. Et ce salon, en fait, réunissait les créateurs d'entreprises, les développeurs, les repreneurs, etc. Et l'idée sur une journée, c'était d'avoir des stands au même endroit. C'était au Chorus à Vannes. Et on louait le Chorus et on avait à peu près 70 stands, deux professionnels, tous en lien avec la création, la reprise, le développement de l'entreprise, avec des conférences tout au long de la journée et puis une soirée réseau à la fin de ce salon. Donc, c'est un salon que j'ai fait deux éditions à Vannes et la troisième édition que je devais faire sur Lorient. Comme entre-temps, j'avais basculé du côté des clubs d'affaires, j'avais commencé à démarrer l'aventure avec le business club notamment, j'ai arrêté le salon. Mais en tout cas, ça m'a donné un premier pied dans le côté mise en relation des gens, aider les gens à axer leur entreprise, à la développer, avoir les bons conseils, avoir les bons contacts, etc. Et c'est ce qui m'a donné vraiment envie de ça. Et puis, pour terminer... Excuse-moi, c'est...

  • Speaker #1

    Oui, je laisse terminer.

  • Speaker #0

    Juste pour boucler la boucle, en fait, il se trouve que sur les réseaux sociaux, là où je suis assez présent aussi, j'étais beaucoup sur Facebook aujourd'hui, plutôt LinkedIn, mais à l'époque Facebook, et j'avais un de mes confrères que je voyais en photo régulièrement avec des gens connus, Gérard Rolls, je l'ai vu avec je ne sais plus qui, des gens connus, et je lui passe un coup de fil, je lui dis, comment tu arrives à rencontrer ces gens-là ? Et il me dit, je fais partie d'un club, qui s'appelle le Business Club, le Brest Business Club exactement. Et du coup, je rencontre ces personnages qui sont invités à chaque déjeuner. C'est assez sympa, etc. Donc la curiosité m'a vraiment... Par curiosité, en tout cas, j'ai été piqué. Puis j'ai été voir un petit peu le concept. Et c'est là, quand j'ai vu le concept du Business Club qui commençait à se déployer assez fortement sur la France, je me suis dit, il faut quand même voir si on ne pouvait pas faire quelque chose avec ça. Donc j'ai contacté le franchiseur à l'époque. On a fait une vision, on s'est vu, on s'est rencontré. Ils sont allés au Haut de France à Valenciennes et ça m'a tout de suite plu. Le concept, justement, très différenciant de tous les réseaux qui existent aujourd'hui, dans le sens où on est sur attendre déjeuner, on ne prend pas de temps personnel, on ne prend pas de temps professionnel. C'est quelque chose qui est assez timé. On aura l'occasion d'en parler.

  • Speaker #1

    Oui, on va en reparler.

  • Speaker #0

    Et c'est comme ça que je suis arrivé au club d'affaires.

  • Speaker #1

    Et tu l'as dit, chez AXA, il y a une forte culture du réseau, de la recommandation. C'est aussi quelque chose que tu as appris à développer avec AXA, peut-être bien avant. parce que tu as quand même un fort background commercial.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous apporter un peu de valeur ajoutée aussi par rapport à ça ? Par rapport à notamment tous les liens qu'il peut y avoir entre le networking et la vente. Alors attention, le networking, ce n'est pas de la vente directe, mais quand même de l'écoute, il y a quand même un questionnement. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, dans la culture AXA, effectivement, la recommandation aujourd'hui, c'est ce qui est toujours privilégié. pourquoi ? Parce que Si demain, on peut faire de la prospection dans le dur quand on est agent général, c'est ce qu'il y a de plus compliqué. C'est-à-dire, c'est décrocher son téléphone, appeler les gens et puis tomber sur quelqu'un qui pourrait éventuellement être d'accord pour nous recevoir, etc. Mais c'est ce qu'il y a de plus compliqué et c'est ce que moi, je n'avais pas forcément envie de faire dès le démarrage. C'est pour ça que je me suis intéressé au réseau assez rapidement. Mais on se rend compte que, en fait, la recommandation, c'est très puissant. Pourquoi c'est très puissant ? Parce que, toi, imaginons que tu es client de mon cabinet aujourd'hui. On se revoit, comme je revois mes clients régulièrement, une fois par an, tous les un an, un an et demi. Et bien souvent, enfin même pas souvent, à chaque fin de conclusion qu'on remette et qu'on trajoure, etc. Je pose toujours la question, est-ce que le travail qu'on a fait ensemble, est-ce qu'il t'a paru utile, etc. Et les gens me disent souvent oui, en principe quand même. On me dit oui, ça a été utile. Et l'idée, c'est de dire, est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu'un dans ton entourage qui se serait bénéficié de la même chose ? Et bien souvent, les gens me disent, oui, effectivement. J'ai un ami qui vient de s'installer ou alors j'ai un ami qui fait la même chose que moi. Ça serait peut-être sympa que vous le rencontriez. Et on se rend compte que quand on a une recommandation et quand on vient de la part de quelqu'un, c'est beaucoup plus simple. Déjà, la porte n'est pas fermée. Elle est entre-ouverte, voire même carrément ouverte des fois. Et en fait, il n'y a plus de méfiance. C'est-à-dire que la personne, souvent, en plus je demande à ce qu'elle soit prévenue avant de mon appel. Et du coup, ça ouvre beaucoup de portes. Et on se rend compte que le réseau et la recommandation, c'est ce qu'il y a de plus. plus puissant aujourd'hui pour développer les affaires. Et je parle de toutes les affaires. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, il est grand temps de passer à ta carte blanche, Yann. Une minute pour nous pitcher un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie.

  • Speaker #0

    Un coup de cœur ? Alors, coup de gueule, pas forcément, mais coup de cœur, j'en avoir beaucoup, on va dire des coups de cœur. Pourquoi ? Parce que grâce justement au Business Club, j'ai pu rencontrer... pas mal de personnalités, de gens inspirants. Et bizarrement, ce n'est pas forcément toujours les personnes les plus connues qui vous marquent profondément. Moi, j'ai quelques écouteurs, notamment un pour une personne qui s'appelle Pascal Sancho, qui est un ancien secouriste en haute montagne de la Gendarmerie nationale, qui aujourd'hui est conférencier, qui ne fait plus partie de la Gendarmerie nationale, mais qui est intervenu plusieurs fois dans nos clubs et qui prône l'esprit de cordée, c'est-à-dire le collectif. objectif au service de l'individuel, etc. Donc ça, c'est mon premier coup de cœur, une personne qui arrive à captiver des gens justement sur son expérience en haute montagne, qui nous fait même vivre en immersion. Comment dirais-je ? Un sauvetage en haute montagne, c'est vraiment assez prenant. Et puis, j'ai un deuxième coup de cœur également, c'est Pierre Hédan, pareil, quelqu'un qui n'est pas forcément très connu, qui est assez jeune et qui s'est occupé de l'expédition Paulheim, enfin qui s'est occupé, qui a créé l'expédition Paulheim. dans l'Antarctique et qui a, en autonomie, parcouru plus de 1000 kilomètres à pied comme ça pendant 48 jours. C'est assez exceptionnel. Et ce qui est plutôt exceptionnel dans ça, c'est que quand il a eu cette idée et qu'il a commencé à mettre ça en place, il avait 21 ans. C'est quand même très très jeune. Et lui aussi, il a réussi, grâce à un collectif de 15 personnes autour de lui, à créer un collectif pour l'individuel. Et je dirais même plus loin, c'est que quand il fait son intervention, c'est l'interview, il est... Il dit même à un moment donné, en toute franchise, il dit en fait, si ça avait été Pierre Hédan ou Pierre Dupont, c'était la même chose, parce que le collectif était là, il existait et il faisait avancer, non pas moi, mais une aventure qui aurait pu être faite par d'autres personnes. Donc ça, c'est des gens que je trouvais assez forts. Alors, il y en a plein d'autres, évidemment, des gens plus connus. On a reçu Nelson Monfort très récemment, qui marque souvent par sa voix, ne serait-ce que sa voix. Donc, assez typique. Et puis, voilà, on a eu des Gérard Rolls, on a eu Jérôme Cariel, qui a été aussi quelque chose de très impactant. J'ai dépassé la minute là, non ?

  • Speaker #1

    Oui, bon...

  • Speaker #0

    Ouais, largement, hein ?

  • Speaker #1

    C'est bien, on va pouvoir rebondir. Du coup, pour attaquer la dernière partie de l'émission sur les deux clubs... On parlera de collectif tout de suite après, mais comme tu viens de l'évoquer, c'est important les collectifs dans les clubs. Comment tu gères au quotidien deux clubs ? C'est énorme.

  • Speaker #0

    Ce n'est même pas deux clubs, c'est deux.

  • Speaker #1

    Ceux qui nous écoutent ou nous regardent comprennent bien, c'est que toi, tu n'es pas, entre guillemets, je ne veux pas heurter les sensibilités, mais tu n'es pas qu'un simple animateur de réseau. Tu es aussi chargé du déploiement des franchises. Tu arrives d'animer, tu me disais juste avant, On enregistre que tu rémunères aussi des animateurs de réseau, donc tu les manages. Tu as un rôle quelque part de super manager. Oui,

  • Speaker #0

    alors super manager, je ne sais pas, mais en tout cas, de développeur, ça, c'est une certitude. Alors, quand tu dis que j'ai plusieurs clubs, en fait, j'ai deux franchises. J'ai la franchise Business Club avec trois clubs ouverts aujourd'hui qui sont Vannes, Lorient et Brest. Et j'ai une franchise Business Time Club que j'ai déployée à terme sur toute la Bretagne. Mais au jour d'aujourd'hui, on a trois clubs dans le Morbihan. Un à Vannes, un au Ré et un à l'Armorplage à côté de Lorient. Donc oui, je ne fais pas qu'animer, c'est-à-dire les business clubs, j'anime les déjeuners. Par contre, les business time club, j'ai des animateurs, animatrices en l'occurrence, qui sont rémunérés pour animer ces rencontres qui sont bimensuelles, donc toutes les deux semaines, il y a 20 rencontres par an en fait, et c'est sur un mode after work. Donc oui, je manage une partie des animateurs et j'ai également une partie animation pour les business club, mais j'ai mon épouse Delphine qui travaille avec moi. et qui, elle, s'occupe de toute l'organisation des déjeuners, parce qu'on fait finalement trois déjeuners par mois, donc ça commence à faire pas mal de choses. Parfois, je le dis en rigolant, mais c'est comme si on organisait trois mariages tous les mois, parce que c'est un peu ça, c'est un peu compliqué. Donc tout seul, c'est impossible de le faire. Donc j'ai une équipe, bien sûr. Donc j'ai Delphine, mais j'ai aussi Clément, qui, lui, s'occupe de toute la partie réseaux sociaux, entre autres. Et en l'occurrence, on me dit souvent, mais on te voit partout sur les réseaux, etc. Heureusement que Clément est là pour animer tout ça. Donc moi, évidemment, je participe. Mais l'idée, c'est que lui puisse justement animer tous ses déjeuners. Parce qu'il faut savoir que la méthode Business Club est très rodée. On a plusieurs étapes immuables que l'on fait tous les mois par rapport à ça. Mais c'est quand même des choses importantes. Par exemple, pour organiser un déjeuner, par exemple, les membres, les visiteurs, les invités, puisqu'on a une base emailing en fait, ces gens-là, à J-30, ils reçoivent un premier mail qui leur dit, Voilà. On va recevoir dans un mois telle personnalité, c'est telle date à tel endroit. Inscrivez-vous au déjeuner. Donc ça, c'est à J-30. Après, il y a la même chose à J-15, la même chose à J-8. Et une fois que les gens sont inscrits, à J-7, on leur envoie ce qu'on appelle le choix des convives. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les personnes qui sont inscrites au déjeuner, elles savent exactement la liste des participants. Donc si elles voient, tiens, telle personnalité ou telle entreprise est là, j'aimerais bien être à sa table. Donc ils peuvent formuler jusqu'à trois choix. et nous, on leur assure au moins un de ces trois choix. à J-7, et une fois que le choix des convives a été validé, on fait ce qu'on appelle le plan de table, et à la veille du déjeuner, les participants reçoivent le plan de table, qui leur dit, voilà, vous êtes assis à tel numéro de table, et vous serez avec ces personnes-là, c'est à des tables de 8. Donc c'est assez timé, et le jour de l'événement se passe, on fait le déjeuner, et ensuite on a à J-2 ou J-3, la carte postale, puisqu'on a une photographe professionnelle qui assiste à tous nos déjeuners, qui prend des photos, et puis après on envoie la carte postale avec toutes les photos du déjeuner. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les valeurs véhiculées par ces deux franchises ?

  • Speaker #0

    Si tu veux, les valeurs, surtout, c'est la création de liens.

  • Speaker #1

    C'est les mêmes ? Ça se rejoint les deux ?

  • Speaker #0

    Oui, ça se rejoint les deux, tout à fait. C'est le même franchiseur, déjà, d'une part. Et puis oui, ça se rejoint les deux, puisqu'on est vraiment sur de la création de liens. C'est de se dire, en fait, l'origine de Business Club, ça a été créé en 2013 à Valenciennes, donc ça date un petit peu maintenant. Mais l'origine, c'était de se dire, Ah bah ! pourquoi on irait chercher de la sous-traitance à l'autre bout de la France, à l'autre bout de l'Europe, à l'autre bout du monde, alors que peut-être, à côté de chez vous, il y a une entreprise qui fait la même chose. C'est comme ça que ça a démarré. Donc ça a été très apprécié et ça s'est beaucoup développé autour de l'industrie notamment. Donc il y a eu beaucoup de membres qui ont été industriels qui sont venus dans les clubs. Et puis au fur et à mesure, quand ils ont vu que Valenciennes ça marchait, ils ont ouvert Lille, ils ont ouvert plusieurs business clubs dans les Hauts-de-France. Et quand ils ont vu que ça fonctionnait vraiment très, très bien, c'est là qu'ils ont décidé de le déployer en franchise. De mémoire, c'est à partir de 2016. Mais l'origine, c'est créer du lien entre les acteurs économiques locaux. C'est vraiment ça. On est des créateurs de liens. On est là pour mettre en relation les gens. Je te donne un exemple. Quand je te parlais tout à l'heure du choix des convives ou du plan de table, les gens, ils savent exactement qui va être présent au déjeuner. Eh bien, l'idée, c'est que comme on a un format qui est timé, que j'expliquerai après le format de nos déjeuners. Eh bien, pendant l'apéritif qui est de 11h45 à 12h20, eh bien, moi, mon job, c'est de mettre en relation les gens. C'est-à-dire qu'ils voient, huit jours avant ou même la veille, certains m'envoient un petit SMS ou m'appellent en disant, voilà, j'ai vu qu'il y a telle entreprise, telle personne qui sera là. Est-ce que tu peux me mettre en relation ? Parce que j'aimerais bien travailler avec lui. Eh bien, voilà, ça, c'est notre job, faire de la mise en relation. Et l'idée, c'est même, encore mieux, c'est de le mettre à la table de la même personne, le mettre même à côté. il y a tout un tas de possibilités et donc c'est vraiment ça créer du lien entre les gens

  • Speaker #1

    Mais si je comprends bien, il y a quand même une différence entre les deux. Un où on y va pour rencontrer des gens, échanger, voir des personnalités. Et l'autre où on est plutôt dans un objectif, tout business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus affiché business dans le fonctionnement déjà. C'est-à-dire que là, tu vois, par exemple, si je prends Business Club, donc on accueille nos membres, leurs invités, les visiteurs à 11h45 pour un apéritif qui est debout de façon à ce que tout le monde soit mélangé. Et ça, ça nous amène à midi 20. Midi 20, c'est le moment où on passe tout ça à table. Je te le disais, format table ronde, 8 personnes, etc. Donc de midi 20 à midi 40, moi je suis sur scène et là, je vais donner les prochains déjeuners, les prochaines dates de déjeuner, qui seront nos intervenants. Je mets en avant les nouveaux membres, je mets en avant les renouvellements. Et puis il y a une entreprise qui vient se présenter sous format d'interview pendant à peu près 10 minutes. On fait un échange ensemble sur scène pour présenter l'homme, déjà la personne, l'homme ou la femme, et puis ensuite l'entreprise. Ça, ça nous amène à midi moins 20 et à partir de là, on lance un chronomètre qui dure 20 minutes où les gens autour de la table vont pitcher leur entreprise. Ils vont échanger leur carte de visite, ils vont apprendre à se connaître, etc. Ça, c'est le moment de partage et d'échange autour de la table. À partir de 13h, je remonte sur scène et là, c'est l'intervenant du jour qui monte avec moi sur scène et où je fais aussi une interview qui dure à peu près entre trois quarts d'heure et une heure avec les questions. Puis après, on passe à la séance photo et on est après au dessert café. qui sont une fois encore debout de façon à se remélanger, que tout le monde ne soit pas forcément à sa table 8 personnes, donc tout le monde se remélange. Donc ça, c'est Business Club. Par contre, le Business Time, c'est un rendez-vous bimensuel, je te le disais, qui est de 17h30 à 19h en trois mi-temps. Et en fait, on met vraiment l'accent sur le business à ce moment-là. Comme je te disais, c'est d'autres structures. Business Club, c'est plutôt des structures donneuses d'ordre. Et Business Time, on est sur soit de l'indépendance, soit des petites structures jusqu'à 4, 5, 6 salariés. Et en fait, la première mi-temps, qui est animée par quelqu'un, La première mi-temps, c'est vraiment de l'échange business entre les membres. C'est de se dire, voilà, on se voit tous les 15 jours. Est-ce que tu as pensé à moi ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour toi cette semaine ? Est-ce que tu as des besoins particuliers ? Alors évidemment, faire du chiffre d'affaires, c'est évident. Mais est-ce que tu recrutes ? Est-ce que tu cherches un partenaire, un fournisseur ? Enfin voilà, on est très axé business. On parle aussi d'économie locale, qui peuvent donner des idées aux membres en disant, tiens, je n'avais pas vu qu'il y avait telle activité, tel chantier, tel truc. moi ça peut m'intéresser donc on essaye aussi de leur... communiquer des éléments comme ça. Et aussi, on a une entreprise qui vient se présenter, pareil qu'au business club, pendant 10 minutes, sous format d'interview. Donc ça, c'est une première demi-heure. Et la deuxième demi-heure, elle est plutôt consacrée à la maman de l'expert. Ça peut être un expert métier, ça peut être un grand témoin, ça peut être quelqu'un qui nous fait rêver. Alors ça peut être un expert métier, par exemple, ça peut être un expert comptable, un avocat, un assureur, voilà, pourquoi pas, qui va venir donner des éléments utiles. On va dire... de l'information utile pour l'entrepreneur. C'est-à-dire qu'il est venu à la première mi-temps, il a fait du business. La deuxième mi-temps, il va apprendre des choses en relation avec son entreprise. Ou alors, il va assister à un grand témoin. On dit expert métier, grand témoin, ou fait-nous rêver, parce que le grand témoin, ça peut être, je ne sais pas, un directeur de prison, ça peut être un pompier, ça peut être un policier, ce genre de choses. Donc, c'est toujours intéressant d'avoir des tranches de vie de ces personnalités-là. Et fait-nous rêver, ça peut être un... sportifs médaillés, etc. Avec Business Club et Business Time, on a des contacts aussi, donc c'est un peu plus simple pour avoir ces gens-là. Mais globalement, c'est la deuxième mi-temps et la troisième mi-temps qui portent bien son nom. C'est là où on boit un petit verre, on grillote des petites choses, et puis c'est là où on se remélange, enfin, on se mélange plutôt, et c'est là où on discute plus profondément des affaires, et c'est là où souvent les liens se tissent et que les gens font du business ensemble ou pensent à leurs co-membres quand ils sont en dehors des réunions. Donc, c'est les deux formats un peu différents. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Est-ce que ces formats peuvent un peu se mélanger, faire un peu de l'inter-réseau ?

  • Speaker #0

    Alors, oui.

  • Speaker #1

    Pour rencontrer les uns les autres hors des cadres. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Si tu veux, la grande chance que j'ai, moi, c'est que justement, j'ai les deux réseaux. Je suis franchisé sur Business Club et Business Time, ce qui me permet de créer des événements communs. Pas plus tard que cette semaine, jeudi soir, on a privatisé un bateau qui s'appelle Le Français, un 3Mas qui va être dans le golfe du Morbihan. Et là, on réunit les deux réseaux. Les membres Business Club et Business Time peuvent s'inscrire à cette soirée et venir sur le bateau pour pouvoir aussi se mélanger. Donc, on essaie une fois par an de faire quelque chose de commun entre les deux réseaux.

  • Speaker #1

    Ça me permet aussi d'activer le collectif, comme tu parlais tout à l'heure dans ta carte blanche. Ce n'est pas forcément évident d'arriver à mettre une dynamique dans les réseaux. C'est de l'énergie qu'il faut mettre pour booster un peu les membres.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors en fait, oui, c'est beaucoup d'énergie, ça, je te le confirme. Il faut savoir que quand on sort d'un déjeuner, on est crevé parce qu'on a mis beaucoup, beaucoup d'énergie et beaucoup de cœur à faire les choses. Parce que moi, ça me passionne, en fait, d'entendre des entrepreneurs, comment ils en sont arrivés là, etc. Et ça me passionne de les mettre en relation. Quand il y en a un qui me dit, Yann, écoute, tu m'as mis en relation avec un tel, c'est génial parce que j'ai fait telle affaire ou j'ai fait tel truc. Je trouve ça super. C'est vraiment de la... La reconnaissance, elle est là, très clairement, elle est là. Après, le collectif, c'est très, très important. On se rend compte que les gens habitent sur les mêmes territoires, mais au final, ils ne se connaissent pas forcément beaucoup. Et le fait justement de les mettre en relation, de mettre en lumière leurs entreprises, mais pas qu'eux. C'est-à-dire qu'on met évidemment leur entreprise en lumière, mais on met aussi leur passion, on met leur hobby, on met plein de choses, on met l'homme, la femme en avant. Et bien souvent, ça matche entre les gens. Pas forcément que sur le domaine de l'entreprise, ça matche aussi personnellement. Il y a des gens qui sont devenus copains, peut-être amis, on ne sait pas tout. Mais voilà, grâce au réseau, et ça, c'est quelque chose qui, je trouve, est super intéressant. Et encore une fois, oui, c'est énergivore, mais c'est passionnant. C'est un métier passion, très clairement, c'est un métier passion. Je ne pense pas, je suis même quasi sûr, on ne peut pas faire ce métier-là si on n'est pas passionné par les gens et si on n'est pas passionné par le monde de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Peut-être aussi les former, les accompagner, ces membres dans tes différents clubs. Quand on débute en réseautage ou en networking, on fait forcément des petites erreurs. Si on n'est pas accompagné, est-ce qu'il y a des filles, des parrains,

  • Speaker #0

    des choses comme ça ? En fait, on est en train de mettre en place dans les clubs ce qu'on appelle des ambassadeurs. C'est-à-dire des gens qui sont là depuis un petit moment, qui connaissent bien le club et qui vont aller prendre en main justement tous les visiteurs ou les invités. il faut savoir que Toute entreprise peut venir voir un business club une fois et se faire une idée. Mais ces gens-là, parfois, ils sont visiteurs, ils viennent sans forcément avoir quelqu'un en interne qu'ils connaissent. Donc l'idée, c'est quand moi, je ne peux pas le faire, parce que souvent, il y a beaucoup de visiteurs et d'invités, donc je ne peux pas avoir tout le monde, c'est d'avoir des ambassadeurs qui vont faire le lien, accompagner ces gens-là. En fait, je te disais, moi, j'ai fait partie de pas mal de réseaux avant de créer Business Club et Business Time. Il y a une chose que j'avais du mal à supporter, c'est les gens qui viennent dans un réseau, qui ne connaissent personne et qui sont tout seuls dans leur coin avec leur verre Et personne ne va voir. Et ça, je trouve que c'est vraiment de l'anti-réseau, grosso modo. Donc moi, ça, c'est un truc que je ne peux pas supporter. Donc je fais très attention à ça. Quand les gens arrivent, il faut qu'il y ait quelqu'un qui le prenne en main et qui l'accompagne et qui aille le présenter aux gens. C'est ça, faire le lien. Et en fait, on se dit aussi que moi, j'aimerais pas vivre ça. J'aimerais pas aller dans une soirée et puis être tout seul dans mon coin, connaître personne et me dire, bon, il est quelle heure ? Regarder ma montre et puis me dire, je vais partir parce que personne ne s'adresse à moi. Donc ça, je ne veux pas de ça. Donc ça, c'est quelque chose qui est important dans les clubs. Et puis voilà, je ne sais plus ce qu'on va dire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    la facilitation, il faut faciliter. Oui,

  • Speaker #0

    être facilitateur, c'est ça, tout à fait. Oui, complètement. Donc, c'est vraiment le propre de nos clubs aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Sortir de l'entre-soi. Les nouveaux sont obligés de jouer des coups parfois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. Voilà, tout à fait. L'idée, c'est que tout de suite, on se sente à l'aise. On est accueillis, on est attendus. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Tu parlais mise en relation tout à l'heure. Quelles sont un peu tes astuces pour connecter les gens entre eux ? Tu es ce qu'on appelle un connecteur alors, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    ouais c'est ça tu vois ça rejoint le monde de la maintenance les connecteurs etc je n'ai pas tout perdu en fait non non non je plaisante mais ouais ouais en fait moi les astuces il n'y en a pas forcément il faut être soi-même ça c'est important il faut bien connaître les gens c'est-à-dire que quand quelqu'un arrive qu'il soit visiteur ou invité il faut savoir son nom son prénom la société ce qu'il fait etc parce qu'il n'y a rien de pire que d'aller alors rappelle-moi ton nom comment tu t'appelles tu viens tu as été invité par qui rappelle-moi non non non clairement il faut connaître les gens avant qu'ils arrivent, il faut qu'ils se sentent accueillis. attendu. C'est ça qui est important. C'est de se dire, voilà, je ne viens pas dans un club d'affaires et puis personne ne va savoir que je suis là. Non, non, l'idée, c'est que quand il arrive, oui, il y a le badge qui est prêt, il y a le chevalet qui est prêt sur la table. On sait qui c'est, on sait par qui il a été invité ou alors il est venu de lui-même. Mais voilà, on a déjà toutes ces données-là. Et l'idée, c'est de mettre... Alors moi, je tutoie très facilement les gens. C'est même le propre de nos réseaux. On tutoie, on demande. Ça te dérange si on tutoie ou pas ? Bon, les gens nous disent toujours oui. Mais toi, Casser cette barrière aussi, c'est important. Et savoir qui c'est, qu'est-ce qu'il fait, et l'accompagner. Ça, c'est extrêmement important.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on a tout dit, Jégane ?

  • Speaker #0

    Écoute, on a donné le déroulé d'un déjeuner Business Club, on a donné les trois mi-temps du Business Time, on a dit pas mal de choses. Je pense qu'on... Oui, oui, tout à fait, oui. À moins que tu aies d'autres questions, mais n'hésite pas.

  • Speaker #1

    Bon, ça va aller.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    trois questions pour terminer.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Maintenant que tu as vécu l'expérience... Non, pardon, c'est la dernière question. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Yann ?

  • Speaker #1

    Comment on peut m'aider ? Si tu veux, en diffusant largement l'existence des clubs. Alors nous, on essaye de le faire via LinkedIn, via toutes nos rencontres, via les soirées que l'on fait, etc. Enfin, tous les événements, pas que des soirées d'ailleurs. Mais l'idée, c'est d'avoir de la visibilité et c'est surtout faire comprendre aux gens qu'ils ont tout à fait le droit de venir dans nos clubs, voir ce que c'est. Parce que souvent, ce qui est marrant, je ne sais pas d'où ça vient, Mais j'ai des gens qui me disent, ah bah oui, mais il faut être coopté pour venir dans votre réseau. Mais non, pas du tout en fait. On a des sites internet pour chaque club, vous allez dessus, vous vous inscrivez en tant que visiteur, vous avez le droit de venir, il n'y a aucun souci. Donc c'est plutôt ça, c'est de savoir qu'on existe, savoir qu'on est là pour différentes raisons, mais qui ne sont pas forcément toujours du business. Parce que c'est vrai que, tu vois, je te disais l'exemple d'un business club où il y a un tiers de prestataires de services et deux tiers des autres entreprises. et bien souvent quand j'ai une entreprise qui m'appelle en me disant voilà, j'entends parler de votre réseau, c'est super, vous avez des intervenants super, etc. Et moi, vos membres, c'est exactement mes clients. Alors j'en dis, attention, c'est pas parce que vous allez rentrer dans notre club qu'au bout d'un ou deux déjeuners, vous allez faire du business. Parce que créer du lien, ça s'apprend, ça prend du temps. On a dix déjeuners par an, donc c'est pas forcément beaucoup dix déjeuners. C'est une fois par mois hors congé scolaire. Et pour avoir la confiance de quelqu'un, il faut le voir. plusieurs fois. Il faut que ça passe déjà et puis il faut le voir plusieurs fois. Et comme je l'expliquais, on peut choisir à côté de qui on va déjeuner à la table, on n'est pas forcément à la table des mêmes personnes à chaque fois. On peut être déçu si notre première intention, c'est vraiment business, business, business. Oui, ça peut être décevant parce que ça ne se fait pas comme ça, malgré le fait que ça se fait, mais il faut du temps.

  • Speaker #2

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Tu as incité les membres à se voir en dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. C'est-à-dire que pour l'instant, on n'a pas forcément eu le temps de tout développer. Moi, j'ai plein d'idées justement pour développer encore les clubs. Et justement, on va inciter. Alors déjà, on va mettre en place cette année, à partir de la rentrée de septembre, on va faire des visites d'entreprises qu'on ne faisait pas jusqu'à maintenant. C'est-à-dire qu'on a des membres qui ont des entreprises, des industries dans le coin qui sont hyper intéressantes, que même les gens ne connaissent pas forcément d'ailleurs. Et l'idée, c'est d'aller faire visiter ces entreprises-là en disant, voilà, vous voyez, il y a des pépites dans le Morbihan, il y a des pépites en Finistère, il y a des pépites dans le 44. Et ces entreprises-là, eh bien, on va les visiter, vous allez voir ce qu'ils font réellement. C'est de la valeur ajoutée sur le territoire, c'est de l'économie locale, c'est très, très important. Donc ça, c'est inciter les gens à se voir. Le bateau dont je te parlais tout à l'heure, eh bien, c'est se voir en dehors d'un déjeuner. Et cette année, j'ai même dit, on vient avec son conjoint, si les personnes veulent bien sûr, mais on l'a ouvert au conjoint. Et c'est le côté aussi sympa, tu vois, de se dire je viens à des déjeuners, j'ai toujours affaire aux dirigeants de telle ou telle boîte. Mais finalement, là, je vais peut-être voir son mari ou sa femme. C'est encore autre chose. C'est encore une rencontre différente qui va aussi créer du lien. Et ça, c'est important. Donc, on fait ça. Et après, moi, je vais aussi dans les entreprises, chez mes membres. Je vais aller chez eux, pardon, faire des petites vidéos qu'on va remettre sur LinkedIn. Des petites choses qui durent une minute, une minute trente. Mais pour présenter leur activité, présenter l'homme, la femme. qui dirigent l'entreprise. Et c'est assez sympa. Donc, il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Créons de l'amitié professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça, complètement. Tu vois, on avait prévu, alors malheureusement, j'ai eu un petit souci de santé ces derniers mois. J'ai été peu présent, malheureusement. Mais on avait prévu également avec un de nos membres de faire un week-end au ski avec nos membres. Alors, on proposait une formule toute packagée pour nos membres. Ils avaient juste à se laisser porter pendant quatre jours, etc. Bon, malheureusement, on n'a pas pu le faire, mais on va remettre en place ce genre de choses pour les années à venir. Alors après, on verra peut-être quelque chose autour du sport. On réfléchissait à quelque chose d'un peu sympa autour du sport pour fédérer les membres, pour aller se déplacer en Europe, vivre une finale un peu prestigieuse, un truc sympa. Mais c'est bon, il y a plein d'idées. Il y a encore plein de choses à venir.

  • Speaker #0

    Super Yann, bon, maintenant que tu as vécu l'expérience du podcast Rendez-vous, alors, qui vois-tu à ta place prochainement pour répondre à mes questions ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, ce qui serait bien, à mon avis, c'est d'avoir... Alors, toi, tu as déjà reçu des hommes politiques ou des femmes politiques dans ton podcast ?

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt des gens qui sont dans le milieu du networking.

  • Speaker #1

    Ah, c'est que du networking. OK, d'accord. Eh bien, écoute, dans le networking, là, tu me sèches. Je ne sais pas qui pourrait...

  • Speaker #0

    Ou un entrepreneur breton que tu aimes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ce que j'allais te dire. C'est ce que j'allais dire. Alors, on a reçu Bastien Lucas. La semaine dernière, au club de Brest, Bastia Lucas est le fondateur de la société Mego. Je ne sais pas si tu connais. Mego, en fait, il recycle les Mego de cigarette. pour en faire du mobilier urbain. Eh bien, moi, son intervention aussi m'a assez bluffé, puisqu'on est sur l'économie circulaire, on est sur un déchet. Il y a eu toute une aventure entrepreneuriale autour de ça, puisqu'il n'y a eu pas que des hauts, il y a eu aussi des bas, avec des réglementations, des législations, des choses, des bâtons dans les roues. Il y a eu beaucoup, beaucoup de choses. Il a beaucoup de choses à dire. Et je trouve que c'est très vertueux de se dire qu'il y a un déchet que tout le monde dit et connaît, toxique, puisque le mégot de cigarette, le tabac, ça avance, c'est qu'il y a plein de... plein de matériaux dedans, etc., qui ne sont pas bons, d'en faire aujourd'hui, de le valoriser, d'en faire du mobilier urbain et pas que. Ça, c'est vachement intéressant et je pense que Bastien Lucas, je pourrais te donner ses coordonnées. Il serait ravi de faire ce podcast avec toi. Podcast par le coup de corps.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Écoute, pas de souci, je t'enverrai ses coordonnées.

  • Speaker #0

    Merci Yann, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt Jean-Christophe et un grand merci pour ce bon moment passé tous les deux. très vite à très vite au revoir

  • Speaker #2

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Dans cet épisode, je reçois Yann Plantard, entrepreneur breton passionné de création de liens, franchisé multi-clubs dans l’univers du networking.


Un invité unique : pour la première fois dans le podcast, un entrepreneur qui gère non pas un, mais deux réseaux de clubs d’affaires complémentaires : Business Club et Business Time Club.


👉 Le sujet du jour :
Comment créer, développer et animer un réseau de clubs d'affaires ?
Quels sont les enjeux et les ressorts du networking en B2B ?
Quelles clés pour faciliter les mises en relation et faire vivre une véritable communauté d’entrepreneurs ?


🗣️ Quelques extraits choisis


1️⃣ Sur son parcours :

"J'ai eu un parcours assez éclectique : de la maintenance industrielle au commerce, en passant par la reprise d'une chocolaterie. Et puis un jour, chez AXA, j'ai découvert toute la puissance de la recommandation et du réseau... C'est ce qui m’a naturellement amené vers les clubs d'affaires."


2️⃣ Sur l'importance du networking dans son activité :

"Le réseau et la recommandation, c’est ce qu’il y a de plus puissant aujourd’hui pour développer les affaires. Quand on vient de la part de quelqu’un, la porte est déjà entrouverte."


3️⃣ Sur sa vision des clubs :

"Créer du lien entre les acteurs économiques locaux : c’est ça notre mission. On est des créateurs de lien. On met les gens en relation, on les aide à se connaître et à se faire confiance."


4️⃣ Sur la clé du succès en animation de réseau :

"Il faut bien connaître les gens. Quand ils arrivent, leur badge est prêt, on sait qui ils sont. Il n’y a rien de pire que de venir dans un réseau et de se retrouver seul dans son coin avec son verre. Ça, c’est de l’anti-réseau."


🎧 Pourquoi écouter cet épisode ?

✅ Pour découvrir l’envers du décor d’un club d’affaires : comment ça fonctionne, quelles sont ses valeurs, quels résultats concrets en attendre
✅ Pour comprendre comment Yann a transformé son approche commerciale en véritable art du networking
✅ Pour s'inspirer d’un parcours entrepreneurial riche et humain


🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Yann Plantard

🌐 Site web de Business Time Club

🌐 Site web de Business Club


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Yann, bienvenue dans ce podcast.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Christophe, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    On va passer 40 minutes ensemble.

  • Speaker #0

    Vous ?

  • Speaker #1

    Tout de suite après ma présentation, tu vas nous pitcher à qui tu es, à ce que tu fais. Puis, puisque tu as en plus la particularité d'avoir un double club d'affaires, c'est une première dans ce podcast.

  • Speaker #0

    C'est bon, parfait.

  • Speaker #1

    Ensuite, on parlera un petit peu de toi, de ton parcours professionnel, qu'elles ont été un peu les étapes clés de ton parcours. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute pour nous pitcher un coup de cœur, un coup de gueule, selon ce que tu as envie. Puis après, la plus grande partie de l'émission, on parlera de Business Time Club et du Business Club. Un petit peu de ton expérience en tant que franchisé.

  • Speaker #0

    Très bien, parfait.

  • Speaker #1

    Ok Yann, imaginons que tu rencontres, que tu croises quelqu'un qui est intéressé, qui veut peut-être intégrer un de tes clubs, Elevator Beach. Qu'est-ce que tu lui dis à toi de jouer ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je parlais du business club pour démarrer, puisque effectivement, comme tu le précisais, j'ai deux réseaux différents. Et en fait, ces deux réseaux-là, tout dépend finalement de la typologie de l'entreprise qui va venir nous rejoindre. On a plutôt sur Business Time Club des entreprises allant de l'indépendant jusqu'à l'entreprise qui a 2, 3, 4 salariés. Ça, c'est plutôt la typologie Business Time Club. Et puis, on a à côté les Business Club qui sont là surtout des entreprises donneuses d'ordre, des entreprises qui ont au minimum 8, 10 salariés. En fait, on a même certains membres qui ont plusieurs centaines, voire quelques milliers de salariés puisqu'on a aussi des enseignes nationales des entreprises qui viennent de ça. et qui viennent, pardon, de... de tous les milieux et on a un ratio que l'on met en place dans les business clubs, à savoir un tiers de prestataires de services et deux tiers d'entreprises de notre ordre qui peuvent être issues soit de l'industrie, soit d'enseignes nationales, soit du BTP, de la construction, etc. Et on tient vraiment à cet équilibre puisque c'est quelque chose qui fait un peu partie de notre marque de fabrique. Donc je dirais qu'aujourd'hui, nos clubs d'affaires sont là pour créer du lien. Donc quelqu'un qui souhaiterait venir rejoindre... le business time club ou le business club, il n'aura peut-être pas forcément les mêmes attentes. Je dirais plutôt que dans la partie business club, les entreprises qui viennent nous rejoindre, elles ont plutôt tendance à venir pour vivre un moment hors du temps. Ils le disent très souvent, ils parlent de bulle d'oxygène, puisqu'on a un déjeuner par mois. Donc les gens nous disent, c'est ma bouffée d'air frais, c'est ma bulle d'oxygène dans le mois, donc ça c'est plutôt sympa. Ça c'est une première motivation, c'est également accès du lien, se créer un réseau local, échanger avec ses pairs autour de la table, parce qu'on est en format... table ronde, 8 personnes, et on a un temps d'échange qui est prévu pendant le déjeuner. Et autre motivation, c'est qu'à chaque déjeuner, on a un intervenant qui est plutôt une personne qui est soit très connue, soit connue ou reconnue dans son milieu, et on fait des interviews, et justement, ces interviews-là sont assez inspirantes, et c'est aussi ce que viennent chercher les personnes qui viennent nous rejoindre au Business Club. Et du coup, on a aussi évidemment le côté business, mais qui va découler, qui viendra naturellement, mais pas en premier. Ça va plutôt être dans la troisième ou quatrième motivation à venir rejoindre le Business Time Club. Tandis que le Business Time Club, qui est plutôt axé sur des petites structures, on est plutôt sur le côté business avec échange et plus un côté business direct quand on rentre dans le Business Time Club.

  • Speaker #1

    Alors, on aura tout le temps de creuser, de poser plein de questions là-dessus. Je trouve que le fait qu'il y en ait deux, en plus, c'est hyper complémentaire. Juste avant d'en arriver là, est-ce que tu peux te parler un petit peu de ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme études ? Quels ont été tes premiers jobs ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je vais me présenter très rapidement. J'ai 48 ans. J'ai eu un parcours, je suis issu d'études techniques à la base de faire de la maintenance industrielle. Et il se trouve que quand j'ai démarré à faire de la maintenance industrielle, notamment en alternance, je me suis rendu compte assez rapidement qu'au final, ce n'est pas vraiment ce que je cherchais. Et je me suis plutôt orienté vers des études de commercial. J'ai fait une grosse partie de mon activité professionnelle dans le métier de commercial, mais plutôt sur des entreprises techniques, que j'alliais à la technique de la maintenance avec le commercial. Donc ça, je l'ai fait plutôt dans des multinationales pendant une vingtaine d'années. J'ai fait ça. Et il faut savoir que dans ma famille, en fait, on est une famille de commerçants. Et je m'étais toujours dit un petit coin dans ma tête, je me suis dit un jour, j'essaierai, comme toute ma famille, d'être commerçant. ... Et ce qui a été le premier facteur déclencheur, c'est que j'ai racheté une chocolaterie. Contre toute attente, une chocolaterie, ce qui n'a absolument rien à voir avec...

  • Speaker #1

    Oui, de la chou de Rémy. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça exactement. Et j'ai racheté une chocolaterie. Alors, je ne fabriquais pas, je ne faisais que vendre. Mais en tout cas, j'ai acheté cette chocolaterie que j'ai tenue pendant quatre ans. Et ça m'a permis d'avoir cette première expérience d'indépendant. déjà d'une part, et puis d'avoir un métier un peu complètement différent de ce que je faisais avant. Alors il se trouve que le métier m'a plu évidemment au début, puisqu'il fallait tout lancer, tout ou même pas lancer d'ailleurs, parce que l'entreprise existait déjà, moi je l'avais racheté, donc il fallait la relancer plutôt. Donc toute cette partie de création, de remonter les affaires, ça m'a beaucoup plu, mais comme je suis quelqu'un qui m'ennuie un peu rapidement dans mes métiers, il est vrai qu'au bout de 3-4 ans, j'ai fait un peu le tour, puis c'est vrai que le chocolat c'est un peu en dents de scie. Donc on a des très très grosses périodes et puis il y a parfois des moments, là on arrive en plein dans l'été où il n'y a plus grand chose qui se passe et ça ce n'est pas trop dans mon tempérament. Donc je suis reparti à la demande d'un de mes ex-employeurs qui m'a rappelé pour créer un réseau cette fois-ci de distribution dans les produits techniques. Donc le challenge m'a plu, donc je suis reparti salarié et puis j'ai monté en partie avec mes confrères un réseau de distribution dans des produits techniques sur la région ouest en France. Donc ça c'était plutôt un challenge très sympa. Mais encore une fois, à bout de quatre ans, c'était fait et je m'ennuyais un peu. Et je me suis dit, il faut que je change, il faut que je trouve autre chose. Et contre toute attente, encore une fois, à l'apéritif, comme quoi l'apéritif mène à tout. J'ai rencontré quelqu'un que je n'avais pas vu depuis un petit moment et qui me parlait d'assurance. Il me demandait, qu'est-ce que tu deviens, qu'est-ce que tu fais ? Et je lui disais, j'ai envie de changer un petit peu de vie. Je cherche peut-être une entreprise à racheter ou autre chose, ou à créer quelque chose. et cette personne me dit ben voilà Il se trouve que moi, je travaille, je suis salarié d'AXA depuis X années, et je sais qu'il y a un réseau particulier qui cherche des agents, qui souhaiteraient créer leur cabinet, etc. Ça pourrait t'intéresser. Bon, je me dis pourquoi pas, après tout, j'étais ouvert à tout. Et donc, j'ai fait les premières étapes avec l'entreprise, avec un inspecteur commercial à l'époque qui m'a reçu plusieurs fois. Et le challenge était vraiment intéressant dans le sens où on partait de zéro. C'était en quelle année ça ?

  • Speaker #1

    C'était en 2017,

  • Speaker #0

    ça. C'était en 2017. Et en fait, l'idée, c'était de partir de zéro, de ne pas racheter une base client, c'était de partir de zéro et puis de créer son propre cabinet. Voilà, et ça, j'ai trouvé ça, alors c'était un peu, on va dire, plus compliqué forcément, puisqu'on démarre de zéro, évidemment. Mais le challenge est hyper intéressant et c'est un métier que je fais depuis huit ans maintenant. Et qui m'a amené, tu verras après, au réseau d'affaires, puisqu'effectivement, chez AXA, dans notre partie d'agent général d'assurance, on a une grosse partie de recommandations, c'est-à-dire nos clients nous recommandent souvent à d'autres clients. Et cette partie de recommandations, souvent elle est en lien avec des clubs d'affaires. On essaie aussi d'intégrer des clubs d'affaires, etc. Donc j'ai fait partie de plusieurs clubs d'affaires sur ma région. J'ai trouvé que ça fonctionnait très bien. Et puis, encore une fois, l'idée de créer, moi ça me motive beaucoup. Et je m'étais toujours dit, peut-être qu'un jour j'aimerais créer un réseau d'affaires ou quelque chose en tout cas qui ait une relation avec les affaires. Alors j'ai commencé par une chose, j'ai créé un salon sur Vannes qui s'appelait Parcours Entreprendre. Et ce salon, en fait, réunissait les créateurs d'entreprises, les développeurs, les repreneurs, etc. Et l'idée sur une journée, c'était d'avoir des stands au même endroit. C'était au Chorus à Vannes. Et on louait le Chorus et on avait à peu près 70 stands, deux professionnels, tous en lien avec la création, la reprise, le développement de l'entreprise, avec des conférences tout au long de la journée et puis une soirée réseau à la fin de ce salon. Donc, c'est un salon que j'ai fait deux éditions à Vannes et la troisième édition que je devais faire sur Lorient. Comme entre-temps, j'avais basculé du côté des clubs d'affaires, j'avais commencé à démarrer l'aventure avec le business club notamment, j'ai arrêté le salon. Mais en tout cas, ça m'a donné un premier pied dans le côté mise en relation des gens, aider les gens à axer leur entreprise, à la développer, avoir les bons conseils, avoir les bons contacts, etc. Et c'est ce qui m'a donné vraiment envie de ça. Et puis, pour terminer... Excuse-moi, c'est...

  • Speaker #1

    Oui, je laisse terminer.

  • Speaker #0

    Juste pour boucler la boucle, en fait, il se trouve que sur les réseaux sociaux, là où je suis assez présent aussi, j'étais beaucoup sur Facebook aujourd'hui, plutôt LinkedIn, mais à l'époque Facebook, et j'avais un de mes confrères que je voyais en photo régulièrement avec des gens connus, Gérard Rolls, je l'ai vu avec je ne sais plus qui, des gens connus, et je lui passe un coup de fil, je lui dis, comment tu arrives à rencontrer ces gens-là ? Et il me dit, je fais partie d'un club, qui s'appelle le Business Club, le Brest Business Club exactement. Et du coup, je rencontre ces personnages qui sont invités à chaque déjeuner. C'est assez sympa, etc. Donc la curiosité m'a vraiment... Par curiosité, en tout cas, j'ai été piqué. Puis j'ai été voir un petit peu le concept. Et c'est là, quand j'ai vu le concept du Business Club qui commençait à se déployer assez fortement sur la France, je me suis dit, il faut quand même voir si on ne pouvait pas faire quelque chose avec ça. Donc j'ai contacté le franchiseur à l'époque. On a fait une vision, on s'est vu, on s'est rencontré. Ils sont allés au Haut de France à Valenciennes et ça m'a tout de suite plu. Le concept, justement, très différenciant de tous les réseaux qui existent aujourd'hui, dans le sens où on est sur attendre déjeuner, on ne prend pas de temps personnel, on ne prend pas de temps professionnel. C'est quelque chose qui est assez timé. On aura l'occasion d'en parler.

  • Speaker #1

    Oui, on va en reparler.

  • Speaker #0

    Et c'est comme ça que je suis arrivé au club d'affaires.

  • Speaker #1

    Et tu l'as dit, chez AXA, il y a une forte culture du réseau, de la recommandation. C'est aussi quelque chose que tu as appris à développer avec AXA, peut-être bien avant. parce que tu as quand même un fort background commercial.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, c'est clair.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous apporter un peu de valeur ajoutée aussi par rapport à ça ? Par rapport à notamment tous les liens qu'il peut y avoir entre le networking et la vente. Alors attention, le networking, ce n'est pas de la vente directe, mais quand même de l'écoute, il y a quand même un questionnement. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, dans la culture AXA, effectivement, la recommandation aujourd'hui, c'est ce qui est toujours privilégié. pourquoi ? Parce que Si demain, on peut faire de la prospection dans le dur quand on est agent général, c'est ce qu'il y a de plus compliqué. C'est-à-dire, c'est décrocher son téléphone, appeler les gens et puis tomber sur quelqu'un qui pourrait éventuellement être d'accord pour nous recevoir, etc. Mais c'est ce qu'il y a de plus compliqué et c'est ce que moi, je n'avais pas forcément envie de faire dès le démarrage. C'est pour ça que je me suis intéressé au réseau assez rapidement. Mais on se rend compte que, en fait, la recommandation, c'est très puissant. Pourquoi c'est très puissant ? Parce que, toi, imaginons que tu es client de mon cabinet aujourd'hui. On se revoit, comme je revois mes clients régulièrement, une fois par an, tous les un an, un an et demi. Et bien souvent, enfin même pas souvent, à chaque fin de conclusion qu'on remette et qu'on trajoure, etc. Je pose toujours la question, est-ce que le travail qu'on a fait ensemble, est-ce qu'il t'a paru utile, etc. Et les gens me disent souvent oui, en principe quand même. On me dit oui, ça a été utile. Et l'idée, c'est de dire, est-ce que tu ne connaîtrais pas quelqu'un dans ton entourage qui se serait bénéficié de la même chose ? Et bien souvent, les gens me disent, oui, effectivement. J'ai un ami qui vient de s'installer ou alors j'ai un ami qui fait la même chose que moi. Ça serait peut-être sympa que vous le rencontriez. Et on se rend compte que quand on a une recommandation et quand on vient de la part de quelqu'un, c'est beaucoup plus simple. Déjà, la porte n'est pas fermée. Elle est entre-ouverte, voire même carrément ouverte des fois. Et en fait, il n'y a plus de méfiance. C'est-à-dire que la personne, souvent, en plus je demande à ce qu'elle soit prévenue avant de mon appel. Et du coup, ça ouvre beaucoup de portes. Et on se rend compte que le réseau et la recommandation, c'est ce qu'il y a de plus. plus puissant aujourd'hui pour développer les affaires. Et je parle de toutes les affaires. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, il est grand temps de passer à ta carte blanche, Yann. Une minute pour nous pitcher un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie.

  • Speaker #0

    Un coup de cœur ? Alors, coup de gueule, pas forcément, mais coup de cœur, j'en avoir beaucoup, on va dire des coups de cœur. Pourquoi ? Parce que grâce justement au Business Club, j'ai pu rencontrer... pas mal de personnalités, de gens inspirants. Et bizarrement, ce n'est pas forcément toujours les personnes les plus connues qui vous marquent profondément. Moi, j'ai quelques écouteurs, notamment un pour une personne qui s'appelle Pascal Sancho, qui est un ancien secouriste en haute montagne de la Gendarmerie nationale, qui aujourd'hui est conférencier, qui ne fait plus partie de la Gendarmerie nationale, mais qui est intervenu plusieurs fois dans nos clubs et qui prône l'esprit de cordée, c'est-à-dire le collectif. objectif au service de l'individuel, etc. Donc ça, c'est mon premier coup de cœur, une personne qui arrive à captiver des gens justement sur son expérience en haute montagne, qui nous fait même vivre en immersion. Comment dirais-je ? Un sauvetage en haute montagne, c'est vraiment assez prenant. Et puis, j'ai un deuxième coup de cœur également, c'est Pierre Hédan, pareil, quelqu'un qui n'est pas forcément très connu, qui est assez jeune et qui s'est occupé de l'expédition Paulheim, enfin qui s'est occupé, qui a créé l'expédition Paulheim. dans l'Antarctique et qui a, en autonomie, parcouru plus de 1000 kilomètres à pied comme ça pendant 48 jours. C'est assez exceptionnel. Et ce qui est plutôt exceptionnel dans ça, c'est que quand il a eu cette idée et qu'il a commencé à mettre ça en place, il avait 21 ans. C'est quand même très très jeune. Et lui aussi, il a réussi, grâce à un collectif de 15 personnes autour de lui, à créer un collectif pour l'individuel. Et je dirais même plus loin, c'est que quand il fait son intervention, c'est l'interview, il est... Il dit même à un moment donné, en toute franchise, il dit en fait, si ça avait été Pierre Hédan ou Pierre Dupont, c'était la même chose, parce que le collectif était là, il existait et il faisait avancer, non pas moi, mais une aventure qui aurait pu être faite par d'autres personnes. Donc ça, c'est des gens que je trouvais assez forts. Alors, il y en a plein d'autres, évidemment, des gens plus connus. On a reçu Nelson Monfort très récemment, qui marque souvent par sa voix, ne serait-ce que sa voix. Donc, assez typique. Et puis, voilà, on a eu des Gérard Rolls, on a eu Jérôme Cariel, qui a été aussi quelque chose de très impactant. J'ai dépassé la minute là, non ?

  • Speaker #1

    Oui, bon...

  • Speaker #0

    Ouais, largement, hein ?

  • Speaker #1

    C'est bien, on va pouvoir rebondir. Du coup, pour attaquer la dernière partie de l'émission sur les deux clubs... On parlera de collectif tout de suite après, mais comme tu viens de l'évoquer, c'est important les collectifs dans les clubs. Comment tu gères au quotidien deux clubs ? C'est énorme.

  • Speaker #0

    Ce n'est même pas deux clubs, c'est deux.

  • Speaker #1

    Ceux qui nous écoutent ou nous regardent comprennent bien, c'est que toi, tu n'es pas, entre guillemets, je ne veux pas heurter les sensibilités, mais tu n'es pas qu'un simple animateur de réseau. Tu es aussi chargé du déploiement des franchises. Tu arrives d'animer, tu me disais juste avant, On enregistre que tu rémunères aussi des animateurs de réseau, donc tu les manages. Tu as un rôle quelque part de super manager. Oui,

  • Speaker #0

    alors super manager, je ne sais pas, mais en tout cas, de développeur, ça, c'est une certitude. Alors, quand tu dis que j'ai plusieurs clubs, en fait, j'ai deux franchises. J'ai la franchise Business Club avec trois clubs ouverts aujourd'hui qui sont Vannes, Lorient et Brest. Et j'ai une franchise Business Time Club que j'ai déployée à terme sur toute la Bretagne. Mais au jour d'aujourd'hui, on a trois clubs dans le Morbihan. Un à Vannes, un au Ré et un à l'Armorplage à côté de Lorient. Donc oui, je ne fais pas qu'animer, c'est-à-dire les business clubs, j'anime les déjeuners. Par contre, les business time club, j'ai des animateurs, animatrices en l'occurrence, qui sont rémunérés pour animer ces rencontres qui sont bimensuelles, donc toutes les deux semaines, il y a 20 rencontres par an en fait, et c'est sur un mode after work. Donc oui, je manage une partie des animateurs et j'ai également une partie animation pour les business club, mais j'ai mon épouse Delphine qui travaille avec moi. et qui, elle, s'occupe de toute l'organisation des déjeuners, parce qu'on fait finalement trois déjeuners par mois, donc ça commence à faire pas mal de choses. Parfois, je le dis en rigolant, mais c'est comme si on organisait trois mariages tous les mois, parce que c'est un peu ça, c'est un peu compliqué. Donc tout seul, c'est impossible de le faire. Donc j'ai une équipe, bien sûr. Donc j'ai Delphine, mais j'ai aussi Clément, qui, lui, s'occupe de toute la partie réseaux sociaux, entre autres. Et en l'occurrence, on me dit souvent, mais on te voit partout sur les réseaux, etc. Heureusement que Clément est là pour animer tout ça. Donc moi, évidemment, je participe. Mais l'idée, c'est que lui puisse justement animer tous ses déjeuners. Parce qu'il faut savoir que la méthode Business Club est très rodée. On a plusieurs étapes immuables que l'on fait tous les mois par rapport à ça. Mais c'est quand même des choses importantes. Par exemple, pour organiser un déjeuner, par exemple, les membres, les visiteurs, les invités, puisqu'on a une base emailing en fait, ces gens-là, à J-30, ils reçoivent un premier mail qui leur dit, Voilà. On va recevoir dans un mois telle personnalité, c'est telle date à tel endroit. Inscrivez-vous au déjeuner. Donc ça, c'est à J-30. Après, il y a la même chose à J-15, la même chose à J-8. Et une fois que les gens sont inscrits, à J-7, on leur envoie ce qu'on appelle le choix des convives. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les personnes qui sont inscrites au déjeuner, elles savent exactement la liste des participants. Donc si elles voient, tiens, telle personnalité ou telle entreprise est là, j'aimerais bien être à sa table. Donc ils peuvent formuler jusqu'à trois choix. et nous, on leur assure au moins un de ces trois choix. à J-7, et une fois que le choix des convives a été validé, on fait ce qu'on appelle le plan de table, et à la veille du déjeuner, les participants reçoivent le plan de table, qui leur dit, voilà, vous êtes assis à tel numéro de table, et vous serez avec ces personnes-là, c'est à des tables de 8. Donc c'est assez timé, et le jour de l'événement se passe, on fait le déjeuner, et ensuite on a à J-2 ou J-3, la carte postale, puisqu'on a une photographe professionnelle qui assiste à tous nos déjeuners, qui prend des photos, et puis après on envoie la carte postale avec toutes les photos du déjeuner. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les valeurs véhiculées par ces deux franchises ?

  • Speaker #0

    Si tu veux, les valeurs, surtout, c'est la création de liens.

  • Speaker #1

    C'est les mêmes ? Ça se rejoint les deux ?

  • Speaker #0

    Oui, ça se rejoint les deux, tout à fait. C'est le même franchiseur, déjà, d'une part. Et puis oui, ça se rejoint les deux, puisqu'on est vraiment sur de la création de liens. C'est de se dire, en fait, l'origine de Business Club, ça a été créé en 2013 à Valenciennes, donc ça date un petit peu maintenant. Mais l'origine, c'était de se dire, Ah bah ! pourquoi on irait chercher de la sous-traitance à l'autre bout de la France, à l'autre bout de l'Europe, à l'autre bout du monde, alors que peut-être, à côté de chez vous, il y a une entreprise qui fait la même chose. C'est comme ça que ça a démarré. Donc ça a été très apprécié et ça s'est beaucoup développé autour de l'industrie notamment. Donc il y a eu beaucoup de membres qui ont été industriels qui sont venus dans les clubs. Et puis au fur et à mesure, quand ils ont vu que Valenciennes ça marchait, ils ont ouvert Lille, ils ont ouvert plusieurs business clubs dans les Hauts-de-France. Et quand ils ont vu que ça fonctionnait vraiment très, très bien, c'est là qu'ils ont décidé de le déployer en franchise. De mémoire, c'est à partir de 2016. Mais l'origine, c'est créer du lien entre les acteurs économiques locaux. C'est vraiment ça. On est des créateurs de liens. On est là pour mettre en relation les gens. Je te donne un exemple. Quand je te parlais tout à l'heure du choix des convives ou du plan de table, les gens, ils savent exactement qui va être présent au déjeuner. Eh bien, l'idée, c'est que comme on a un format qui est timé, que j'expliquerai après le format de nos déjeuners. Eh bien, pendant l'apéritif qui est de 11h45 à 12h20, eh bien, moi, mon job, c'est de mettre en relation les gens. C'est-à-dire qu'ils voient, huit jours avant ou même la veille, certains m'envoient un petit SMS ou m'appellent en disant, voilà, j'ai vu qu'il y a telle entreprise, telle personne qui sera là. Est-ce que tu peux me mettre en relation ? Parce que j'aimerais bien travailler avec lui. Eh bien, voilà, ça, c'est notre job, faire de la mise en relation. Et l'idée, c'est même, encore mieux, c'est de le mettre à la table de la même personne, le mettre même à côté. il y a tout un tas de possibilités et donc c'est vraiment ça créer du lien entre les gens

  • Speaker #1

    Mais si je comprends bien, il y a quand même une différence entre les deux. Un où on y va pour rencontrer des gens, échanger, voir des personnalités. Et l'autre où on est plutôt dans un objectif, tout business.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus affiché business dans le fonctionnement déjà. C'est-à-dire que là, tu vois, par exemple, si je prends Business Club, donc on accueille nos membres, leurs invités, les visiteurs à 11h45 pour un apéritif qui est debout de façon à ce que tout le monde soit mélangé. Et ça, ça nous amène à midi 20. Midi 20, c'est le moment où on passe tout ça à table. Je te le disais, format table ronde, 8 personnes, etc. Donc de midi 20 à midi 40, moi je suis sur scène et là, je vais donner les prochains déjeuners, les prochaines dates de déjeuner, qui seront nos intervenants. Je mets en avant les nouveaux membres, je mets en avant les renouvellements. Et puis il y a une entreprise qui vient se présenter sous format d'interview pendant à peu près 10 minutes. On fait un échange ensemble sur scène pour présenter l'homme, déjà la personne, l'homme ou la femme, et puis ensuite l'entreprise. Ça, ça nous amène à midi moins 20 et à partir de là, on lance un chronomètre qui dure 20 minutes où les gens autour de la table vont pitcher leur entreprise. Ils vont échanger leur carte de visite, ils vont apprendre à se connaître, etc. Ça, c'est le moment de partage et d'échange autour de la table. À partir de 13h, je remonte sur scène et là, c'est l'intervenant du jour qui monte avec moi sur scène et où je fais aussi une interview qui dure à peu près entre trois quarts d'heure et une heure avec les questions. Puis après, on passe à la séance photo et on est après au dessert café. qui sont une fois encore debout de façon à se remélanger, que tout le monde ne soit pas forcément à sa table 8 personnes, donc tout le monde se remélange. Donc ça, c'est Business Club. Par contre, le Business Time, c'est un rendez-vous bimensuel, je te le disais, qui est de 17h30 à 19h en trois mi-temps. Et en fait, on met vraiment l'accent sur le business à ce moment-là. Comme je te disais, c'est d'autres structures. Business Club, c'est plutôt des structures donneuses d'ordre. Et Business Time, on est sur soit de l'indépendance, soit des petites structures jusqu'à 4, 5, 6 salariés. Et en fait, la première mi-temps, qui est animée par quelqu'un, La première mi-temps, c'est vraiment de l'échange business entre les membres. C'est de se dire, voilà, on se voit tous les 15 jours. Est-ce que tu as pensé à moi ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour toi cette semaine ? Est-ce que tu as des besoins particuliers ? Alors évidemment, faire du chiffre d'affaires, c'est évident. Mais est-ce que tu recrutes ? Est-ce que tu cherches un partenaire, un fournisseur ? Enfin voilà, on est très axé business. On parle aussi d'économie locale, qui peuvent donner des idées aux membres en disant, tiens, je n'avais pas vu qu'il y avait telle activité, tel chantier, tel truc. moi ça peut m'intéresser donc on essaye aussi de leur... communiquer des éléments comme ça. Et aussi, on a une entreprise qui vient se présenter, pareil qu'au business club, pendant 10 minutes, sous format d'interview. Donc ça, c'est une première demi-heure. Et la deuxième demi-heure, elle est plutôt consacrée à la maman de l'expert. Ça peut être un expert métier, ça peut être un grand témoin, ça peut être quelqu'un qui nous fait rêver. Alors ça peut être un expert métier, par exemple, ça peut être un expert comptable, un avocat, un assureur, voilà, pourquoi pas, qui va venir donner des éléments utiles. On va dire... de l'information utile pour l'entrepreneur. C'est-à-dire qu'il est venu à la première mi-temps, il a fait du business. La deuxième mi-temps, il va apprendre des choses en relation avec son entreprise. Ou alors, il va assister à un grand témoin. On dit expert métier, grand témoin, ou fait-nous rêver, parce que le grand témoin, ça peut être, je ne sais pas, un directeur de prison, ça peut être un pompier, ça peut être un policier, ce genre de choses. Donc, c'est toujours intéressant d'avoir des tranches de vie de ces personnalités-là. Et fait-nous rêver, ça peut être un... sportifs médaillés, etc. Avec Business Club et Business Time, on a des contacts aussi, donc c'est un peu plus simple pour avoir ces gens-là. Mais globalement, c'est la deuxième mi-temps et la troisième mi-temps qui portent bien son nom. C'est là où on boit un petit verre, on grillote des petites choses, et puis c'est là où on se remélange, enfin, on se mélange plutôt, et c'est là où on discute plus profondément des affaires, et c'est là où souvent les liens se tissent et que les gens font du business ensemble ou pensent à leurs co-membres quand ils sont en dehors des réunions. Donc, c'est les deux formats un peu différents. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Est-ce que ces formats peuvent un peu se mélanger, faire un peu de l'inter-réseau ?

  • Speaker #0

    Alors, oui.

  • Speaker #1

    Pour rencontrer les uns les autres hors des cadres. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Si tu veux, la grande chance que j'ai, moi, c'est que justement, j'ai les deux réseaux. Je suis franchisé sur Business Club et Business Time, ce qui me permet de créer des événements communs. Pas plus tard que cette semaine, jeudi soir, on a privatisé un bateau qui s'appelle Le Français, un 3Mas qui va être dans le golfe du Morbihan. Et là, on réunit les deux réseaux. Les membres Business Club et Business Time peuvent s'inscrire à cette soirée et venir sur le bateau pour pouvoir aussi se mélanger. Donc, on essaie une fois par an de faire quelque chose de commun entre les deux réseaux.

  • Speaker #1

    Ça me permet aussi d'activer le collectif, comme tu parlais tout à l'heure dans ta carte blanche. Ce n'est pas forcément évident d'arriver à mettre une dynamique dans les réseaux. C'est de l'énergie qu'il faut mettre pour booster un peu les membres.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors en fait, oui, c'est beaucoup d'énergie, ça, je te le confirme. Il faut savoir que quand on sort d'un déjeuner, on est crevé parce qu'on a mis beaucoup, beaucoup d'énergie et beaucoup de cœur à faire les choses. Parce que moi, ça me passionne, en fait, d'entendre des entrepreneurs, comment ils en sont arrivés là, etc. Et ça me passionne de les mettre en relation. Quand il y en a un qui me dit, Yann, écoute, tu m'as mis en relation avec un tel, c'est génial parce que j'ai fait telle affaire ou j'ai fait tel truc. Je trouve ça super. C'est vraiment de la... La reconnaissance, elle est là, très clairement, elle est là. Après, le collectif, c'est très, très important. On se rend compte que les gens habitent sur les mêmes territoires, mais au final, ils ne se connaissent pas forcément beaucoup. Et le fait justement de les mettre en relation, de mettre en lumière leurs entreprises, mais pas qu'eux. C'est-à-dire qu'on met évidemment leur entreprise en lumière, mais on met aussi leur passion, on met leur hobby, on met plein de choses, on met l'homme, la femme en avant. Et bien souvent, ça matche entre les gens. Pas forcément que sur le domaine de l'entreprise, ça matche aussi personnellement. Il y a des gens qui sont devenus copains, peut-être amis, on ne sait pas tout. Mais voilà, grâce au réseau, et ça, c'est quelque chose qui, je trouve, est super intéressant. Et encore une fois, oui, c'est énergivore, mais c'est passionnant. C'est un métier passion, très clairement, c'est un métier passion. Je ne pense pas, je suis même quasi sûr, on ne peut pas faire ce métier-là si on n'est pas passionné par les gens et si on n'est pas passionné par le monde de l'entreprise.

  • Speaker #1

    Peut-être aussi les former, les accompagner, ces membres dans tes différents clubs. Quand on débute en réseautage ou en networking, on fait forcément des petites erreurs. Si on n'est pas accompagné, est-ce qu'il y a des filles, des parrains,

  • Speaker #0

    des choses comme ça ? En fait, on est en train de mettre en place dans les clubs ce qu'on appelle des ambassadeurs. C'est-à-dire des gens qui sont là depuis un petit moment, qui connaissent bien le club et qui vont aller prendre en main justement tous les visiteurs ou les invités. il faut savoir que Toute entreprise peut venir voir un business club une fois et se faire une idée. Mais ces gens-là, parfois, ils sont visiteurs, ils viennent sans forcément avoir quelqu'un en interne qu'ils connaissent. Donc l'idée, c'est quand moi, je ne peux pas le faire, parce que souvent, il y a beaucoup de visiteurs et d'invités, donc je ne peux pas avoir tout le monde, c'est d'avoir des ambassadeurs qui vont faire le lien, accompagner ces gens-là. En fait, je te disais, moi, j'ai fait partie de pas mal de réseaux avant de créer Business Club et Business Time. Il y a une chose que j'avais du mal à supporter, c'est les gens qui viennent dans un réseau, qui ne connaissent personne et qui sont tout seuls dans leur coin avec leur verre Et personne ne va voir. Et ça, je trouve que c'est vraiment de l'anti-réseau, grosso modo. Donc moi, ça, c'est un truc que je ne peux pas supporter. Donc je fais très attention à ça. Quand les gens arrivent, il faut qu'il y ait quelqu'un qui le prenne en main et qui l'accompagne et qui aille le présenter aux gens. C'est ça, faire le lien. Et en fait, on se dit aussi que moi, j'aimerais pas vivre ça. J'aimerais pas aller dans une soirée et puis être tout seul dans mon coin, connaître personne et me dire, bon, il est quelle heure ? Regarder ma montre et puis me dire, je vais partir parce que personne ne s'adresse à moi. Donc ça, je ne veux pas de ça. Donc ça, c'est quelque chose qui est important dans les clubs. Et puis voilà, je ne sais plus ce qu'on va dire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    la facilitation, il faut faciliter. Oui,

  • Speaker #0

    être facilitateur, c'est ça, tout à fait. Oui, complètement. Donc, c'est vraiment le propre de nos clubs aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Sortir de l'entre-soi. Les nouveaux sont obligés de jouer des coups parfois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. Voilà, tout à fait. L'idée, c'est que tout de suite, on se sente à l'aise. On est accueillis, on est attendus. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Tu parlais mise en relation tout à l'heure. Quelles sont un peu tes astuces pour connecter les gens entre eux ? Tu es ce qu'on appelle un connecteur alors, si je comprends bien.

  • Speaker #0

    ouais c'est ça tu vois ça rejoint le monde de la maintenance les connecteurs etc je n'ai pas tout perdu en fait non non non je plaisante mais ouais ouais en fait moi les astuces il n'y en a pas forcément il faut être soi-même ça c'est important il faut bien connaître les gens c'est-à-dire que quand quelqu'un arrive qu'il soit visiteur ou invité il faut savoir son nom son prénom la société ce qu'il fait etc parce qu'il n'y a rien de pire que d'aller alors rappelle-moi ton nom comment tu t'appelles tu viens tu as été invité par qui rappelle-moi non non non clairement il faut connaître les gens avant qu'ils arrivent, il faut qu'ils se sentent accueillis. attendu. C'est ça qui est important. C'est de se dire, voilà, je ne viens pas dans un club d'affaires et puis personne ne va savoir que je suis là. Non, non, l'idée, c'est que quand il arrive, oui, il y a le badge qui est prêt, il y a le chevalet qui est prêt sur la table. On sait qui c'est, on sait par qui il a été invité ou alors il est venu de lui-même. Mais voilà, on a déjà toutes ces données-là. Et l'idée, c'est de mettre... Alors moi, je tutoie très facilement les gens. C'est même le propre de nos réseaux. On tutoie, on demande. Ça te dérange si on tutoie ou pas ? Bon, les gens nous disent toujours oui. Mais toi, Casser cette barrière aussi, c'est important. Et savoir qui c'est, qu'est-ce qu'il fait, et l'accompagner. Ça, c'est extrêmement important.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on a tout dit, Jégane ?

  • Speaker #0

    Écoute, on a donné le déroulé d'un déjeuner Business Club, on a donné les trois mi-temps du Business Time, on a dit pas mal de choses. Je pense qu'on... Oui, oui, tout à fait, oui. À moins que tu aies d'autres questions, mais n'hésite pas.

  • Speaker #1

    Bon, ça va aller.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    trois questions pour terminer.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Maintenant que tu as vécu l'expérience... Non, pardon, c'est la dernière question. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Yann ?

  • Speaker #1

    Comment on peut m'aider ? Si tu veux, en diffusant largement l'existence des clubs. Alors nous, on essaye de le faire via LinkedIn, via toutes nos rencontres, via les soirées que l'on fait, etc. Enfin, tous les événements, pas que des soirées d'ailleurs. Mais l'idée, c'est d'avoir de la visibilité et c'est surtout faire comprendre aux gens qu'ils ont tout à fait le droit de venir dans nos clubs, voir ce que c'est. Parce que souvent, ce qui est marrant, je ne sais pas d'où ça vient, Mais j'ai des gens qui me disent, ah bah oui, mais il faut être coopté pour venir dans votre réseau. Mais non, pas du tout en fait. On a des sites internet pour chaque club, vous allez dessus, vous vous inscrivez en tant que visiteur, vous avez le droit de venir, il n'y a aucun souci. Donc c'est plutôt ça, c'est de savoir qu'on existe, savoir qu'on est là pour différentes raisons, mais qui ne sont pas forcément toujours du business. Parce que c'est vrai que, tu vois, je te disais l'exemple d'un business club où il y a un tiers de prestataires de services et deux tiers des autres entreprises. et bien souvent quand j'ai une entreprise qui m'appelle en me disant voilà, j'entends parler de votre réseau, c'est super, vous avez des intervenants super, etc. Et moi, vos membres, c'est exactement mes clients. Alors j'en dis, attention, c'est pas parce que vous allez rentrer dans notre club qu'au bout d'un ou deux déjeuners, vous allez faire du business. Parce que créer du lien, ça s'apprend, ça prend du temps. On a dix déjeuners par an, donc c'est pas forcément beaucoup dix déjeuners. C'est une fois par mois hors congé scolaire. Et pour avoir la confiance de quelqu'un, il faut le voir. plusieurs fois. Il faut que ça passe déjà et puis il faut le voir plusieurs fois. Et comme je l'expliquais, on peut choisir à côté de qui on va déjeuner à la table, on n'est pas forcément à la table des mêmes personnes à chaque fois. On peut être déçu si notre première intention, c'est vraiment business, business, business. Oui, ça peut être décevant parce que ça ne se fait pas comme ça, malgré le fait que ça se fait, mais il faut du temps.

  • Speaker #2

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #0

    Tu as incité les membres à se voir en dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. C'est-à-dire que pour l'instant, on n'a pas forcément eu le temps de tout développer. Moi, j'ai plein d'idées justement pour développer encore les clubs. Et justement, on va inciter. Alors déjà, on va mettre en place cette année, à partir de la rentrée de septembre, on va faire des visites d'entreprises qu'on ne faisait pas jusqu'à maintenant. C'est-à-dire qu'on a des membres qui ont des entreprises, des industries dans le coin qui sont hyper intéressantes, que même les gens ne connaissent pas forcément d'ailleurs. Et l'idée, c'est d'aller faire visiter ces entreprises-là en disant, voilà, vous voyez, il y a des pépites dans le Morbihan, il y a des pépites en Finistère, il y a des pépites dans le 44. Et ces entreprises-là, eh bien, on va les visiter, vous allez voir ce qu'ils font réellement. C'est de la valeur ajoutée sur le territoire, c'est de l'économie locale, c'est très, très important. Donc ça, c'est inciter les gens à se voir. Le bateau dont je te parlais tout à l'heure, eh bien, c'est se voir en dehors d'un déjeuner. Et cette année, j'ai même dit, on vient avec son conjoint, si les personnes veulent bien sûr, mais on l'a ouvert au conjoint. Et c'est le côté aussi sympa, tu vois, de se dire je viens à des déjeuners, j'ai toujours affaire aux dirigeants de telle ou telle boîte. Mais finalement, là, je vais peut-être voir son mari ou sa femme. C'est encore autre chose. C'est encore une rencontre différente qui va aussi créer du lien. Et ça, c'est important. Donc, on fait ça. Et après, moi, je vais aussi dans les entreprises, chez mes membres. Je vais aller chez eux, pardon, faire des petites vidéos qu'on va remettre sur LinkedIn. Des petites choses qui durent une minute, une minute trente. Mais pour présenter leur activité, présenter l'homme, la femme. qui dirigent l'entreprise. Et c'est assez sympa. Donc, il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Créons de l'amitié professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça, complètement. Tu vois, on avait prévu, alors malheureusement, j'ai eu un petit souci de santé ces derniers mois. J'ai été peu présent, malheureusement. Mais on avait prévu également avec un de nos membres de faire un week-end au ski avec nos membres. Alors, on proposait une formule toute packagée pour nos membres. Ils avaient juste à se laisser porter pendant quatre jours, etc. Bon, malheureusement, on n'a pas pu le faire, mais on va remettre en place ce genre de choses pour les années à venir. Alors après, on verra peut-être quelque chose autour du sport. On réfléchissait à quelque chose d'un peu sympa autour du sport pour fédérer les membres, pour aller se déplacer en Europe, vivre une finale un peu prestigieuse, un truc sympa. Mais c'est bon, il y a plein d'idées. Il y a encore plein de choses à venir.

  • Speaker #0

    Super Yann, bon, maintenant que tu as vécu l'expérience du podcast Rendez-vous, alors, qui vois-tu à ta place prochainement pour répondre à mes questions ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, ce qui serait bien, à mon avis, c'est d'avoir... Alors, toi, tu as déjà reçu des hommes politiques ou des femmes politiques dans ton podcast ?

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt des gens qui sont dans le milieu du networking.

  • Speaker #1

    Ah, c'est que du networking. OK, d'accord. Eh bien, écoute, dans le networking, là, tu me sèches. Je ne sais pas qui pourrait...

  • Speaker #0

    Ou un entrepreneur breton que tu aimes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ce que j'allais te dire. C'est ce que j'allais dire. Alors, on a reçu Bastien Lucas. La semaine dernière, au club de Brest, Bastia Lucas est le fondateur de la société Mego. Je ne sais pas si tu connais. Mego, en fait, il recycle les Mego de cigarette. pour en faire du mobilier urbain. Eh bien, moi, son intervention aussi m'a assez bluffé, puisqu'on est sur l'économie circulaire, on est sur un déchet. Il y a eu toute une aventure entrepreneuriale autour de ça, puisqu'il n'y a eu pas que des hauts, il y a eu aussi des bas, avec des réglementations, des législations, des choses, des bâtons dans les roues. Il y a eu beaucoup, beaucoup de choses. Il a beaucoup de choses à dire. Et je trouve que c'est très vertueux de se dire qu'il y a un déchet que tout le monde dit et connaît, toxique, puisque le mégot de cigarette, le tabac, ça avance, c'est qu'il y a plein de... plein de matériaux dedans, etc., qui ne sont pas bons, d'en faire aujourd'hui, de le valoriser, d'en faire du mobilier urbain et pas que. Ça, c'est vachement intéressant et je pense que Bastien Lucas, je pourrais te donner ses coordonnées. Il serait ravi de faire ce podcast avec toi. Podcast par le coup de corps.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Écoute, pas de souci, je t'enverrai ses coordonnées.

  • Speaker #0

    Merci Yann, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt Jean-Christophe et un grand merci pour ce bon moment passé tous les deux. très vite à très vite au revoir

  • Speaker #2

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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