- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.
- Speaker #1
Bonjour Marc !
- Speaker #0
Bonjour Jean-Christophe !
- Speaker #1
Je suis ravi de t'avoir, c'est la deuxième fois qu'on fait une émission ensemble.
- Speaker #0
Effectivement, et j'ai tellement eu de plaisir la première fois qu'on recommence.
- Speaker #1
Allez, même punition ! Dans cette émission, alors tu connais pas, c'est nouveau, c'est un nouveau concept que j'ai développé. Première partie, on va parler de qui tu es professionnellement, de ton parcours, ce que tu as fait avant, pour que ceux qui nous écoutent comprennent un petit peu en filigrane ce que tu es aujourd'hui, ce que tu fais aujourd'hui. Ensuite, tu auras ta carte blanche. Une minute où tu finalement te laisseras pour un coup de gueule, un coup de cœur. Oui, il y a le bruit des mouettes. Un coup de cœur, un coup de gueule, un coup de pub. pendant une minute, 30 secondes, 30 secondes à une minute, vraiment, ce qui te motive. Et puis, dans une dernière partie, on laisse un peu le suspense, mais on va certainement parler de ton nouveau livre.
- Speaker #0
Alors, je pense que c'était un canard plutôt qu'une mouette. Je m'appelle Marc Billot, comme tu l'as indiqué, et j'ai une double casquette. Je suis enseignant de tennis au SNUC, le club de Nantes. et également écrivain, artiste-peintre, mais plus particulièrement écrivain, auteur de deux romans dont je vais parler par la suite.
- Speaker #1
Yes, c'est la tradition dans cette émission, on commence toujours par remonter des années en arrière. Alors, t'as 58 ans, qu'est-ce que t'as fait au tout début de ta carrière et bien avant comme étude ?
- Speaker #0
Alors, j'ai un parcours un peu chaotique. On ne peut pas dire que j'étais brillant dans mes jeunes années, mais je me suis rattrapé. J'ai fini par faire un IUT technique de commercialisation à Roubaix. Par la suite, j'ai passé mon brevet d'état de tennis pour être enseignant. Et ça, c'était au Crêpes de Ouattini, dans le nord de la France.
- Speaker #1
Et tu en es vite venu au commerce ?
- Speaker #0
J'ai eu un parcours professionnel qui m'a amené à travailler comme agent d'assurance, qui m'a amené à travailler dans l'immobilier. À chaque fois, le tennis revenait au cœur de mes préoccupations et plus particulièrement l'enseignement du tennis. C'est comme ça que j'ai repris le chemin de l'enseignement.
- Speaker #1
Alors il y a quelque chose chez toi qui est assez impressionnant quand on prend en compte, c'est ta faculté à parler aux gens, aux inconnus. Et en plus, ils répondent très très bien. C'est quoi ton secret ?
- Speaker #0
Alors, je ne sais pas. J'ai effectivement cette faculté, j'ai cette chance et c'est très utile dans mon deuxième métier, celui d'écrivain et lors de mes dédicaces. Il faut être souriant, il faut amener les gens à parler d'eux, les complimenter sans que ce soit gratuit et inutile. Il faut vraiment que ce soit des compliments sincères et à partir de là, ils s'intéressent à ce que vous faites et ils s'intéressent à mes écrits. Et à ce moment-là, je peux éventuellement leur vendre un livre si ça correspond à leurs attentes.
- Speaker #1
Le métier d'enseignant au tennis, tu es diplômé d'État, professeur, quel est ton métier ?
- Speaker #0
À l'époque, on disait moniteur de tennis. Aujourd'hui, on dit que j'ai un DE de tennis, c'est un diplôme d'État. Mon cœur de métier, c'est avant tout d'enseigner aux jeunes d'école de tennis. Et j'ai également des cours adultes, de moins en moins, parce que j'ai le désir de me consacrer à l'écriture pleinement.
- Speaker #1
C'est un métier qui est un peu ingrat. Comment tu t'as fait partenir aussi longtemps finalement ? Là, tu es en fin de carrière, tu as presque 60 ans bientôt. Comment tu as fait ? Parce que moi, je suis un pratiquant du tennis et j'en ai vu des DE, des DE arriver et puis repartir aussi vite. En plus, il y a eu la crise sanitaire, il n'y a pas eu de crise d'évocation dans ce milieu. Comment tu as fait pour tenir toutes ces années ?
- Speaker #0
Alors justement, tu évoques la pandémie. Elle est arrivée à un moment clé de ma vie, à un moment où je me suis retrouvé à ne plus avoir le droit de travailler puisque c'était considéré comme un métier pas essentiel. Et à ce moment-là, je me suis tourné vers des activités artistiques. Alors, j'ai créé des vidéos un petit peu rigolotes sur le tennis à la maison qu'on peut retrouver sur le net. Et je me suis mis à écrire. J'ai commencé par un recueil de poésie qui s'appelle Un préfaillé trader d'Akrostich et aussi un roman qui s'appelle Souterrain sans retour à préfaille Une autre corde à mon arc, c'est le cas de le dire pour un joueur de tennis. J'ai senti que c'était quelque chose qui comptait pour moi et qui me permettait de tenir. Alors après... C'est avant tout la passion, pour répondre à ta question, la passion pour l'enseignement, la passion pour le jeu du tennis qui m'a fait tenir aussi longtemps et qui fait que je suis encore là à 57 ans. Je n'ai pas encore 58.
- Speaker #1
Zut, excuse-moi de te vieillir si vite. Et oui, on comprend ton cheminement après toutes ces années et l'envie, mais ce côté artistique, tu l'as depuis toujours, tu l'as cultivé avec le temps. Ça fait longtemps que tu réfléchis à ce virage dans ta vie pro.
- Speaker #0
Le côté de l'écriture, j'écris depuis l'âge de 18-19 ans, on va dire. J'ai même commencé par un poème que je pourrais te réciter par cœur, mais j'ai évité de le faire. Et après, j'ai eu la chance de rencontrer une personne par un coup de téléphone, en fait, qu'il avait laissé dans son livre. C'est un monsieur qui s'appelle Christian Denis, qui est auteur de livres, mais qui était aussi prof de français à Cannes et Hippocagne à Nantes. Et il a été le premier à corriger mes acrostiches. Et je lui avais glissé un morceau de roman et il m'a dit alors ça c'est bien, et la suite ? Et c'est lui qui m'a encouragé à continuer à écrire. Et c'est comme ça que j'ai écrit mon premier roman. Et je me suis retrouvé à écrire un livre de 400 pages. Et aujourd'hui, j'ai un projet d'écrire... une suite avec les mêmes personnages qui se passera en particulier à Pornic. C'est pour ça qu'aujourd'hui ça tombe bien que nous soyons à Pornic, côté du château célèbre de Pornic.
- Speaker #1
Alors il y a un sujet qu'on a déjà évoqué ensemble, tous les deux, c'est ta bipolarité. Je sais que tu en parles très librement.
- Speaker #0
Alors j'en parle très librement, d'autant que je suis stabilisé depuis 5 ans. Quand on s'était vu, c'était déjà le cas, mais c'était plus récent. Donc je ne mettais pas trop en avant le fait que j'étais stable parce que... On est en rémission quand on est bipolaire, c'est une pathologie qui est lourde, qui est handicapante. Mais en ce qui me concerne, le fait d'avoir écrit un livre sur ce sujet, donc le premier roman, Souterrain sans retour, après faille, qui évoque ce sujet par l'entremise d'un personnage qui s'appelle Joseph, eh bien le fait d'en parler, le fait d'avoir des retours de lecteurs et de lectrices en particulier, la pathologie, ça l'a aidé à se stabiliser. C'est vrai qu'aujourd'hui c'est devenu une force. Ça reste un handicap, mais c'est aussi une force.
- Speaker #1
Alors, c'est une faiblesse aussi. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu comment tu as réussi à surmonter, peut-être dans ta vie professionnelle, il y a eu des impacts dessus ?
- Speaker #0
Alors, tu évoques tout à fait le sujet. On n'en a pas parlé avant et c'est marrant que tu évoques ce sujet. Ça a été effectivement un problème dans ma vie professionnelle d'enseignant de tennis, puisque à certains moments, j'ai décompensé, ce qui signifie que j'ai eu des moments où j'ai dû m'absenter. Et j'ai eu un club que je dois remercier qui s'appelle le SNUC, qui a été particulièrement bienveillant à ce moment-là, qui a accepté que je prenne le temps qu'il faut pour me remettre. qui m'a donné ma chance en dépit de cette fragilité. Je serai éternellement reconnaissant envers les dirigeants, envers à l'époque Yves Mahot qui était le directeur sportif et aujourd'hui envers le nouveau directeur sportif, Sébastien Tesson, mais aussi toute l'équipe dirigeante. Voilà, j'ai la chance. Mais je n'oublie pas les petits clubs aussi pour lesquels j'ai travaillé. C'est aussi comme ça que j'ai commencé, en travaillant dans des petits clubs de la région.
- Speaker #1
Ça reste une maladie dont on parle assez peu finalement. C'est un peu tabou.
- Speaker #0
C'est bien que tu me tendes la... parce que justement dans mes projets, j'appelais, j'aimerais faire des conférences sur le sujet en faisant appel à des psychiatres, des psychologues et des membres de ma famille, évidemment moi je m'y reviendrai, pour pouvoir évoquer le sujet des handicaps invisibles dont la bipolarité fait partie mais pas seulement, il y a d'autres pathologies telles que la schizophrénie, telle que la fibromalgie ou d'autres pathologies que les gens portent mais c'est pas visible et je voudrais parler de ça. et ça fait partie des choses qui sont de l'ordre de mes projets. Mais ayant stabilisé ma pathologie, je sais aussi que ne pas mettre de date sur mes projets, c'est aussi un moyen de me protéger. Si je commence à dire que le projet va avoir lieu en 2026 et que je me mets une pression particulière, c'est là que je me mets en péril. Donc aujourd'hui, je lance une perche. Si des gens entendent ce message, je suis prêt à intervenir et je suis ready.
- Speaker #1
Il y a beaucoup de gens qui sont à ce podcast et qui parlent de santé mentale. Notamment, je pense, certains qui me parlent même de secourisme en santé mentale. Dans le monde professionnel, si on a quelqu'un qui est bipolaire, on voit qu'il fait peut-être une crise, comment on peut se comporter avec lui au quotidien ? Est-ce que c'est pas de faire de maladresse ? Est-ce qu'il y a des bonnes pratiques que tu recommandes par rapport à ton expérience ?
- Speaker #0
Alors, ta question est vraiment excellente et j'ai des frissons parce que je ne m'attendais pas du tout à ce que tu me poses cette question. Et je pense que le maître mot, c'est la bienveillance. Le maître mot, c'est la bienveillance. C'est-à-dire, il faut se mettre à la place, la bienveillance et l'empathie, se mettre à la place du patient, même si on n'est pas au courant, et essayer d'être le plus honnête possible avec lui, essayer de lui faire prendre conscience que ça ne va pas, mais sans aller frontalement, parce qu'il y a un déni de la crise. En général, un homme en crise, ou une femme en crise, ne va pas accepter. Et puis après, il y a deux versants essentiels de la bipolarité. Il y a le versant maniaque et il y a le versant dépressif, puisque historiquement, c'était la maniaco-dépression. Et aujourd'hui, des gens font souvent l'amalgame ou se trompent, pensent que les gens qui sont bipolaires sont versatiles. Ils vont changer d'humeur d'un jour à l'autre, une seconde à l'autre. Ce n'est pas tout à fait ça. Ça peut arriver pour certaines personnes, mais d'autres, ça va être un fond dépressif ou un fond maniaque avec des élans de dépense, par exemple, inconsidérés, la carte bleue qui flambe, ou alors conduire vite avec sa voiture. Et à ce moment-là, c'est une pathologie qui met en danger la personne lui-même avant tout, mais dans un cadre de... de conduite, ça met aussi en danger les autres, évidemment. Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #1
Donc, on sent chez toi, c'est plusieurs expériences de vie. Finalement, tu as été commercial, tu as aussi le côté... Tu as fait de l'immobilier également. Tu as aussi le côté vraiment relation humain, relation client, relation coachée avec tes élèves, et puis cette relation aussi avec la... la maladie qui t'a demandé à réfléchir sur toi, à te poser des questions. Ce qu'on aime bien aborder dans ce podcast, c'est la capacité de connecter, de créer du lien, de créer un relationnel puissant. J'ai l'impression que de par toutes les expériences que tu as vécues, tu as une particularité qui en découle. Et quelle est-elle, si je ne me trompe pas ?
- Speaker #0
Alors, effectivement, j'ai une particularité de rentrer en contact assez facilement avec les gens. Alors... Peut-être que j'ai moins de filtres que d'autres, peut-être que c'est pathologique, peut-être que c'est du fait de mon caractère. J'ai posé la question à ma psychiatre, qui est d'ailleurs excellente, et elle m'a dit c'est un peu des deux Donc je pense que j'ai réussi à transformer cette pathologie en une force. C'est vraiment un ressort puissant pour rentrer en contact avec les gens. Parce que quand on a écrit un livre et qu'après il faut le vendre, c'est deux choses différentes. Écrire. Ça demande des compétences. D'ailleurs, je ne suis même pas sûr que ce soit des compétences que je maîtrise complètement. On peut toujours progresser. En revanche, rentrer en contact avec des gens, être présent, se faire connaître, ça, c'est quelque chose qu'il faut absolument détenir comme compétence. Sinon, on va à l'échec si on désire écrire et se publier en auto-édition, comme j'ai fait le choix de le faire.
- Speaker #1
Justement, on en parlera dans la troisième partie du podcast. ton livre et puis de sa promotion, toutes les actions que tu veux mettre en place. Allez, ça fait 15 minutes qu'on est ensemble, il est grand temps de passer à ta carte blanche.
- Speaker #0
C'est parti. Je suis quelqu'un qui a beaucoup, beaucoup de projets. Parmi les projets que j'ai annoncés aux gens lors de mes dédicaces, c'est un projet de faire une BD pour les enfants, puisque j'ai un fils qui va avoir 8 ans, pour sensibiliser le public sur le monde du handicap invisible. Je tiens à dire que ce projet, il est toujours là, il est toujours présent. Je fais un appel à si quelqu'un a envie de contribuer à ce projet d'une manière ou d'une autre. Quand bien même ce projet ne serait qu'un petit projet, c'est vraiment un projet qui me tient à cœur. Parce que je crois que sensibiliser les enfants avant qu'ils ne deviennent adultes, c'est un moyen de les sensibiliser quand ils seront adultes sur cette particularité des personnes en situation de handicap.
- Speaker #1
On est où exactement à Pornic ?
- Speaker #0
Alors, on est juste à l'aplomb du château de Gilles Doré. Alors, je ne vais pas rentrer dans le sujet, mais beaucoup de gens pensent que Gilles Doré était un serial killer. Alors, je ne suis pas tout à fait sûr de ce que je dis, mais voilà, à chercher. J'espère que ça va aiguiser la curiosité des gens. Mais tous les sons de cloche ne sont pas les mêmes. Voilà. Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #1
C'est assez exceptionnel ce qui vient de se passer entre ceux qui nous écoutent, entre la deuxième et la troisième partie. On a un peu bougé avec Marc, on est allé s'asseoir sur un banc. Et qu'est-ce que tu nous as fait là ? Tu nous as fait un spectacle.
- Speaker #0
Non, j'ai fait comme d'habitude, c'est-à-dire que tu étais en train de trafiquer ton micro et tout ça. Donc, j'ai profité de l'instant. Il y a des gens qui étaient intrigués parce qu'évidemment, quand il y a un micro comme ça, les gens sont toujours intrigués. Et j'avais mon livre en main, donc je dis, ah, c'est votre jour de chance. Tenez, je vous offre un marque-page. Et la personne m'a dit Ah bah je vous connais, vous êtes Monsieur Bio. Et donc en fait, c'est quelqu'un qui est sur un groupe de photos, sur Pornic, qui s'appelle Photos et Pays de Ré, je crois. Et c'est comme ça qu'on se connaît sans se connaître. Et là, on a fait vraiment connaissance. Donc je lui ai donné évidemment l'endroit où il pouvait acheter mes livres. Mais je pense qu'il le savait déjà, vu que je communique pas mal sur les réseaux. C'était un bel échange.
- Speaker #1
Trop bien. Et pour t'introduire, tu t'es servi de ton livre comme un... On fait souvent d'ailleurs en réseautage, je ne sais pas si tu connais, c'est un peu le totem de réseautage.
- Speaker #0
Ah je ne savais pas !
- Speaker #1
Ce petit objet, on travaille en conseil en images, qu'on peut avoir, ça peut être une fleur à la boutonnière, ça peut être un chapeau. qui te permet de briser la glace et d'élargir et de produire...
- Speaker #0
Mon vrai totem, c'est le marque-page. Je me balade en principe toujours avec des marque-pages. Je dis toujours, je m'appelle Marc et j'offre des marque-pages. Et ça fait rigoler les gens. Et quand on fait rigoler les gens, c'est la première des règles.
- Speaker #1
La transition est toute trouvée pour nous parler de Révalescence. Depuis quand tu travailles sur ce projet de livre ? Il a été édité quand ?
- Speaker #0
C'est un roman qui est paru en mai 2024. J'ai choisi de différer l'écriture et la publication de ce livre parce que c'est un livre un peu sensible, qui est une biographie romancée de ma sœur dans les années 90 et de moi-même à cette époque. Pour différentes raisons, je dis biographie romancée parce que l'histoire de ma sœur se passe au Mali et à Lille et j'ai décidé de transférer tout ceci en Australie et à Nantes. parce que ça ouvre le champ des possibles. Et je voulais que ça soit vraiment quelque chose de romancé, qu'il soit proche de l'histoire, sans être la véritable histoire.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu peux nous révéler sur l'intrigue, sans tout spoiler ?
- Speaker #0
Alors justement, toute la difficulté quand j'étais en dédicace cet été, c'était de donner envie aux gens de le lire, sans en révéler le contenu. Donc déjà, le titre, c'est un néologisme. Alors pour ceux qui ne savent pas, mais je pense que tout le monde sait ce que c'est, c'est un mot inventé. Et j'ai demandé au moment de la publication de ce livre, au moment où j'étais en train de le rédiger plutôt, à différentes personnes de me donner une définition de ce livre. Et là, j'ai un de mes élèves d'un cours de tennis qui s'appelle Valentin, je tairai son nom. Il m'a donné cette belle définition, le rêve et la quête de sens d'un éternel adolescent. Et en fait, il ne connaissait absolument pas le contenu du livre, mais il a visé très, très juste. Et c'est sans doute son esprit communiquant. qui lui a permis de trouver cette phrase percutante. Et je l'ai mis au dos du livre qu'on appelle Le prière d'un serré Beaucoup de gens pensent que c'est la quatrième de couvre. C'est également la quatrième de couvre, mais c'est aussi le prière d'un serré.
- Speaker #1
Donc, rêve à l'essence ça fait référence au rêve et à l'adolescence ? On peut pas y voir l'essence ?
- Speaker #0
Alors, en fait, la définition, elle est libre. C'est-à-dire que je ne suis pas détenteur de cette définition. Je pense que chacun peut définir ce mot, soit en lisant le livre, soit sans lire le livre. Moi, je recommande qu'il vaut mieux plutôt lire le livre. Voilà, et c'est un mot qui colle bien au livre, parce que ça décrit quand même un personnage qui s'appelle Mathieu, qui est le jeune frère de Brigitte, et qui se perd un petit peu dans une conduite addictive. Je ne veux pas révéler trop. Et quant à l'histoire de ma sœur, là, je n'en dirai pas plus, parce que c'est vraiment... Quelque chose de poignant et bouleversant. Et je crois qu'il faut vraiment lire le livre pour comprendre.
- Speaker #1
1989, c'est une année charnière pour toi ? C'est au tout début du quatrième de couverture. 1989 et écrit en rond d'or.
- Speaker #0
Alors en fait, c'est une année charnière. Je dirais que la vraie année charnière, c'est 91. Ce n'est pas mon histoire uniquement. C'est surtout l'histoire de ma sœur qui est poignante. Et donc, pour pouvoir raconter cette histoire, Il fallait anticiper un peu, aller une année avant. Donc je trouvais que de mettre en avant l'année 89, c'était un moyen d'interpeller les gens sur le fait que c'est dans ces années-là. Les années Minitel, les années où il n'y avait pas de téléphone portable ou peu. Moi, j'ai souvenir, j'ai une image très forte d'une personne avec un téléphone portable. Il avait une valise et un téléphone et sa valise, c'était sa batterie. Elle était énorme. Il n'y avait pas de téléphone portable pour tout le monde à l'époque. On ne mesure pas le progrès qui s'est passé en quelques années. Mais à la fois, est-ce que c'est vraiment un progrès ?
- Speaker #1
Dans ton premier roman, Souterrain sans retour à Prefaille, tu abordais notamment ta bipolarité, avec un personnage qui était en pleine crise. Est-ce qu'il y a encore un peu de bipolarité dans ce nouveau roman ?
- Speaker #0
On va dire que le seul lien entre le premier et le deuxième, effectivement, c'est la conduite addictive qui a fertilisé la bipolarité, qui a permis à la bipolarité de s'installer. Donc ça, je l'ai vécu. Le fait d'avoir fumé du cannabis, et ça, je le dénonce dans le livre, ça a sans doute fragilisé mon organisme. Et il y a des études scientifiques qui le prouvent. Ça peut conduire à ce que des personnes... deviennent bipolaires ou schizophrènes et d'autres pathologies dont ils ne se sortent jamais. Moi, j'ai la chance d'avoir stabilisé tout ça depuis cinq ans. C'était un long combat.
- Speaker #1
Il y a des mauvaises habitudes qui peuvent déclencher, accentuer la maladie ?
- Speaker #0
Il y a des aspects génétiques. Il peut y avoir un traumatisme qui amène cette bipolarité à se révéler. En ce qui me concerne, j'ai eu une première crise en 90, suite à un choc. Et ensuite, j'ai réussi à m'en sortir plus ou moins. Je suis parti à l'étranger, en Australie. J'ai été voir un pays que je ne connaissais pas et j'ai vu des gens que je ne connaissais pas. C'était très, très bien pour me sortir de cette pathologie. J'ai réussi à m'en sortir. Et puis, en 99, mon fils aîné est né. C'est-à-dire, c'est amusant à écrire et à dire, mais mon fils aîné est né. C'est-à-dire qu'il est... Il est arrivé en 99, c'était un choc émotionnel hyper puissant, et là j'ai décompensé, de manière assez étrange. C'est une joie incommensurable qui m'a fait décompenser. Et là on a posé le diagnostic, à ce moment-là, on a pu dire que c'est la bipolarité.
- Speaker #1
Ah oui, c'est ton voyage un peu quand même dans ton passé.
- Speaker #0
Exactement, c'était un voyage dans le passé, c'est une biographie romancée, je te l'ai dit.
- Speaker #1
Et quand tu évoques l'adolescence, le rêve à l'essence, le rêve de l'adolescence, il y a aussi du lien dans le livre par rapport au passé, par rapport à ta jeunesse. C'est aussi ça l'idée ? Ou c'est plutôt la naissance des enfants ? Et où se situe finalement le côté romancé, du côté véridique ?
- Speaker #0
Je prends mon exemple. Je me suis amusé de cette fragilité que j'avais de consommateur de cannabis. J'ai déplacé les faits, mais je m'en suis inspiré. Il y a des choses qui sont vraies et il y a des choses qui sont inspirées de faits réels. De ce fait, ça donne un roman qui interroge. On se pose toujours la question, mais c'est vrai ce qu'il raconte ou est-ce que c'est faux ? Et il y a d'ailleurs un de mes neveux qui a lu ce livre. Une fois qu'il l'a terminé, il l'a dévoré et il m'a dit, mais là, ce passage-là, ça s'est vraiment passé ? Je me suis amusé, je lui ai dit, écoute, oui, pour telle raison, oui. telle chose oui, telle chose non. Ça, c'est vraiment quelque chose que j'utilise dans ma technique d'écriture. Je me sers de choses que je vis et je les transforme. Je me sers de rencontres. Par exemple, j'ai une technique qui est très particulière. Lors de mes rencontres sur le chemin côtier, lorsque je vais me baigner, je vais me baigner en mer toute l'année, en maillot de bain, je précise. Quand je croise des gens qui me disent Ah, vous êtes courageux je leur dis toujours que je ne suis pas courageux, mais je leur dis...
- Speaker #1
Tu t'es mérère.
- Speaker #0
Voilà, je leur dis simplement, après un petit moment, je suis écrivain, je leur dis, tiens, justement, je suis en train d'écrire en ce moment. Est-ce que vous pourriez me donner quatre mots, s'ils sont deux personnes, deux chacun, pour que je puisse avoir matière à écrire ? Et je me sers ensuite ces quatre mots que je vais introduire dans un chapitre. Et je leur demande des mots élaborés, évidemment. Les derniers en date que j'ai eus, ça a été dithyrambique, par exemple, ou nictalope. Et j'ai été très amusé parce que... Moi, je connais le sens de Nick Talop, mais les deux personnes m'ont dit qu'ils s'amusaient à dire ça comme des insultes, alors qu'on sait très bien que Nick Talop, c'est quelqu'un qui voit la nuit.
- Speaker #1
Oui, en fait, ça va encore plus loin que ce que je pensais. Tu parles aux gens tout le temps, pas forcément pour faire la promo de ton livre, mais pour t'aider à écrire ton livre.
- Speaker #0
Ah oui, alors là, c'est un ressort puissant. Je vais te donner un exemple. Dans mon roman Rêve à l'essence, il y avait un passage où il y avait deux personnes qui... devait partir à vélo, vous le retrouverez dans le livre. Je ne savais pas comment faire et j'ai été me balader. Voilà, j'étais un peu coincé sur ce chapitre. Et là, je suis tombé sur un monsieur, j'ai discuté avec lui et je lui ai dit, alors qu'est-ce que vous en pensez ? Et il faisait du vélo ! Je lui ai dit, c'est génial ! Et je lui ai dit, mais est-ce que vous pensez que ça serait possible que les gens fassent ça ? Il m'a donné des indices et il m'a aidé. C'est une sorte de brainstorming à ma façon. qui me permet de me servir des cerveaux des autres pour écrire mes romans.
- Speaker #1
Et tu lâches ta carte de visite ?
- Speaker #0
Je laisse mon marque-page ! Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #1
Juste avant de... parler peut-être un peu du développement de ton livre, parce qu'il faut le vendre aussi, l'édition. Il y a une dernière question que je voulais te poser, c'est sur ce duo finalement avec La Sœur, puisque c'est l'histoire d'un frère et d'une sœur aussi, ce roman.
- Speaker #0
Oui, effectivement. C'est l'histoire d'une famille, avant tout. Mais moi, j'ai décidé de raconter mon histoire parce que je la connais et d'essayer de raconter celle de ma sœur par l'entremise d'un personnage qui s'appelle Brigitte Comel, d'ailleurs. J'ai gardé le prénom. Mais j'ai romancé, c'est-à-dire que son histoire se passe effectivement à Nantes alors qu'elle a vécu dans une autre ville, à Lille. Une partie de son histoire s'est passée au Mali et j'ai décidé que ça se passe en Australie parce que c'est un pays que je connais, dans lequel j'ai vécu deux fois. Et donc j'avais envie de décrire les paysages, donner envie aux gens d'y aller. C'est un pays merveilleux, les gens sont super. Donc voilà, c'est ça qui m'a fait choisir l'Australie.
- Speaker #1
Oui, et c'est aussi un hommage quelque part à ta sœur. C'est une façon de la faire vivre par le biais de l'écriture, de la rendre éternelle.
- Speaker #0
Alors évidemment, c'est un hommage aussi à mes parents qui ne sont plus présents, qui sont décédés. C'est un hommage à la famille, à l'esprit de famille. C'est quelque chose d'hyper important et que j'essaie de cultiver aujourd'hui avec mes enfants, avec mon frère, avec ses enfants, le reste de ma famille qui est dans le Nord. Et aussi ma grande famille qui est présente ici dans la Côte de Jade ou dans toute la France.
- Speaker #1
Tous les liens sont importants pour toi quand on t'écoute.
- Speaker #0
Alors les liens familiaux, les liens amicaux. J'ai des amis très proches avec qui d'ailleurs je partage cette passion d'aller se baigner en mer. Et c'est vraiment quelque chose qui nous fait du bien et qui nous lie.
- Speaker #1
Ce livre, comme le précédent, il faut en assurer le développement, la vente. Alors comment ça se passe concrètement ? Quelles sont les actions que tu fais ? Parce que j'imagine que tu ne fais pas que... Que l'apostrophé les gens dans la rue et leur parler de ton livre ?
- Speaker #0
On enlève tout le côté rédactionnel qui prend pas mal de temps. Il y a deux choix qui s'imposent à quelqu'un qui veut écrire. C'est comme ça que j'ai envie de répondre à la question. C'est le choix de l'édition et le choix de l'auto-édition. Donc, j'ai fait le choix de l'auto-édition, peut-être par humilité au départ, même si ce n'est pas une caractéristique énorme chez moi, selon certains. C'était un choix. J'avais envie de pouvoir garder la ligne éditoriale de mon premier roman en particulier. Je trouvais que c'était plus simple et puis je n'avais pas envie d'essuyer des refus. Et puis ça s'est tellement bien passé que pour le deuxième, j'ai dit, allez, je continue comme ça. C'est à la fois super, mais c'est aussi difficile parce qu'il faut aller démarcher les commerces, Leclerc, Intermarché, les librairies, les endroits où on peut disposer votre livre. Par exemple, au Grand Bazar de Préfaille ou aux Maisons de la Presse de La Plaine ou de Taron ou de Préfaille. Après, il faut faire ce qu'on appelle un bon dépôt. C'est-à-dire, vous rédigez un bon qui identifie le nombre de livres et ensuite, quand le nombre de livres est vendu, vous devez faire une facture. Au préalable, il faut s'inscrire à l'URSSAF. Donc, il y a des démarches assez compliquées à faire. Au début, c'était vraiment un casse-tête chinois. Voilà, maintenant, je suis rodé à l'exercice, mais ça, c'est le choix de l'auto-édition. Et pour les gens qui voudraient écrire et passer par un éditeur, il y a deux types d'édition. Il y a l'édition à compte d'auteur et l'édition à compte... d'éditeur. Les deux choses sont différentes, je n'ai pas envie de critiquer ni l'une ni l'autre. J'aurais plutôt tendance à recommander le choix d'un éditeur à compte d'éditeur, c'est-à-dire quelqu'un qui ne va pas vous demander de l'argent et qui va s'occuper de la promotion de votre livre et qui va prendre le risque de vous publier.
- Speaker #1
Tout repose un peu sur toi. Comment ça s'est passé par exemple la première fois que tu es allé dans Grande Surface pour... Bonjour, je suis écrivain. J'imagine que intérieurement... Même si t'es quelqu'un d'expérimenté, il devait peut-être remettre en question, il fallait faire un peu de résilience. Comment ça s'est passé ? Quel a été l'accueil d'un nouvel écrivain qui va dans une boutique pour se faire un peu promouvoir, déposer son livre, c'est dans les rayons ?
- Speaker #0
Je dois tirer un chapeau à mes collègues préfayés qui s'appellent Pascal Loret, qui a écrit un roman qui s'appelle Un été préfayé. Et en fait, il a écrit un livre qui est sorti un petit peu avant moi. Et du coup, en discutant avec lui, il m'a expliqué. Et puis, il m'a donné les petits trucs. On a même fait une première dédicace ensemble. C'est quelqu'un de bienveillant. J'allais voir les autres points de vente, là où il avait ses livres. Et puis, je suis arrivé comme assez gonflé en me disant, si lui, il a réussi à placer ses livres, pourquoi pas moi ? Et après, ce n'est pas le tout de placer ses livres, parce qu'ils ne vont pas se vendre tout seuls. Ce qu'il faut, c'est essayer de revendiquer des séances de dédicaces. J'ai eu la chance d'être accepté au Leclerc de Pornic, par exemple. J'ai un bon souvenir de cette dédicace. La première fois, j'en ai vendu au mois de juillet 2021, je crois. J'en ai vendu 44 en une journée, je crois, et c'était assez exceptionnel. Du coup, ils ont accepté que j'en fasse une au mois d'août. Et puis, j'ai même pu faire ça à Saint-Brévin. dans un autre Leclerc. Et puis aussi, je dois tirer mon chapeau et remercier grandement l'intermarché de la Plaine-sur-Mer qui m'accueille régulièrement en dédicace. Et chez eux, ça se passe aussi très bien parce qu'il y a une question de proximité. C'est assez pratique, ce n'est pas loin de chez moi. Après, je fais aussi des dédicaces au Grand Bazar de Préfaille, dans les maisons de la presse comme à Taron.
- Speaker #1
Tout ça, c'est du porte-à-porte,
- Speaker #0
ce que tu fais. C'est du porte-à-porte. quelquefois le risque de vendre très très peu de livres, voilà, il y a des fois ça marche pas il y a des fois ça marche un peu mieux il faut savoir essuyer les refus aussi parce que sur le nombre de personnes qui passent devant vous, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas le budget surtout cette année, je trouvais qu'il y avait moins de budget que les autres années, crise est là mais bon, il faut quand même rester dynamique rester positif pour avoir des chances de séduire les lecteurs et les lectrices
- Speaker #1
On en revient peut-être à une histoire de réseau aussi. Tu parlais d'autres auteurs. C'est quelque chose que tu pratiques, la mise en réseau. Qui sont tes partenaires ?
- Speaker #0
J'ai déjà été à des salons du livre en tant qu'exposant, mais je n'étais pas très à l'aise. C'est dommage parce que les gens sont très sympas, les exposants. Mais en général, je trouve qu'on passe beaucoup de temps. Et comme il y a beaucoup d'auteurs et beaucoup de curieux, il y a peu de retour sur ce type de salon. Après, peut-être que je n'ai pas fait des salons suffisamment grands. Peut-être que je devrais me soucier de ça, essayer d'aller dans des plus gros salons pour que ça devienne intéressant et pour que la notoriété de mes livres grandisse. Maintenant, c'est difficile de mener aussi toutes les actions et de savoir dans quel sens aller. Il y a aussi toute une communication à faire sur les réseaux sociaux sans en faire trop. Je communique pas mal sur Facebook parce que c'est vrai que ma clientèle, entre guillemets, est plutôt sur ce réseau-là ou Instagram. Et c'est toujours difficile quand on communique pour soi de comprendre où est le curseur.
- Speaker #1
Tu as un grand réseau maintenant quand même depuis le temps que tu es. Est-ce que ton réseau, tu le développes localement, peut-être nationalement, régionalement ?
- Speaker #0
Non, c'est un réseau local. Mais comme j'habite une station balnéaire, les gens viennent de toute la France. Et mon livre voyage, c'est ça l'avantage. C'est que les gens reviennent en vacances au même endroit. Alors j'ai eu cette année une chose assez frustrante. C'est qu'il y a des gens, je présentais mon nouveau roman, Révalescence, et il y a des gens qui m'ont dit, ah bah non, mais nous on veut la suite du premier. On ne veut pas celui-là. Alors je leur ai dit, mais donnez une chance. Et non, ils voulaient absolument la suite. Donc je vais leur donner une suite qui n'était pas nécessairement obligatoire. Mais voilà, c'est mon projet d'écrire une suite avec certains des personnages, voire tous, on verra. C'est en train de se faire. Mais ça, c'était quelque chose de particulier à essuyer comme refus. Bah tiens, non, non, on ne veut pas ce... Pas celui-là, on veut. Ils se sont attachés au personnage du premier roman. Donc, c'est plutôt positif parce que les gens ont retrouvé dans ces personnages une partie d'eux, je crois.
- Speaker #1
La communauté des lecteurs, elle existe ? Tu l'estimes à combien ?
- Speaker #0
C'est difficile. Très, très difficile parce que je dirais sur l'ensemble des books, tu veux dire le nombre de personnes qui ont lu mon livre. Après, ils voyagent le livre. Donc, peut-être des gens achètent et puis après, ils voyagent de main en main. Il y a des gens qui, d'ailleurs, m'ont dit qu'ils l'avaient lu parce qu'on leur avait prêté. Je ne sais pas, ça doit être... En nombre de ventes, je ne peux pas te dire. En nombre de lecteurs, 2-3 000, ce n'est pas si mal pour le premier livre. Et là,
- Speaker #1
tu te fixes toi comme objectif ? C'est quoi les prochaines étapes ?
- Speaker #0
Alors, je n'ai pas d'objectif de vente. Je sais que j'ai fait une petite édition du dernier né, Rêve à l'essence, quitte à faire une réédition, parce qu'à chaque fois, c'est un risque financier. On engage des frais et après, le risque, c'est d'avoir un stock. Ce stock, il va s'écouler au fil du temps. Mais c'est ça la difficulté de l'auto-édition. En édition classique, c'est l'éditeur qui prend ce risque. Et c'est lui qui décide de publier un certain nombre de livres, qui ensuite va le distribuer dans toute la France. Moi, il est diffusé que localement. Et quand des gens de toute la France veulent acheter mon livre, je leur conseille de s'adresser chez Coiffard. Parce que j'ai oublié de dire qu'il est chez Coiffard à Nantes ou Durance. Parce qu'eux font l'expédition. Bon, là, il n'y a pas de dédicace. Après, ils peuvent aussi me commander en message privé. les frais d'expédition sont plus chers que s'ils le commandent par une librairie.
- Speaker #1
Le nombre de partenaires que tu as cités est quand même exceptionnel. Tu dois faire beaucoup d'appels pour développer ton activité d'écrivain ?
- Speaker #0
Chez Coiffard et Durance, les ventes ne sont pas énormes. C'est vraiment la notoriété. C'est le fait de pouvoir dire, voilà, mes livres sont chez Coiffard et Durance. Et puis, d'autant qu'ils se sont quand même vendus là-bas. L'essentiel de mes ventes se fait à l'échelle locale.
- Speaker #1
Sur le terrain, quoi,
- Speaker #0
en gros. Voilà, quand je suis présent, en dédicace.
- Speaker #1
Oui, c'est comme tu as tes activités.
- Speaker #0
pendant l'été plus particulièrement donc la suite c'est vraiment l'idée c'est de ta retraite peut-être et de vivre exclusivement en mode écrivain ça c'est mon projet effectivement c'est d'écrire et d'être heureux grâce à l'écriture J'ai aussi une autre passion, c'est la peinture. Pas encore le projet de vendre mes tableaux, mais peut-être que ça viendra à terme. Je ne veux pas me déparpiller, sinon c'est un danger de partir dans tous les sens. Donc voilà. Par contre, j'ai des cadeaux à offrir. J'ai fait une toile pour Federer et une toile pour Nadal. Donc j'ai bien l'intention de les rencontrer pour leur remettre en main propre. Et je lance d'ailleurs un appel à ceux qui les connaissent et qui ont leur numéro de téléphone pour me mettre en rapport avec eux.
- Speaker #1
Le monde du tennis est tout petit.
- Speaker #0
Non, mais en fait, j'ai lancé une perche à mon sponsor Babola et à son directeur Eric Babola. J'attends une réponse, mais bon, ça viendra peut-être.
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? Comment on peut t'aider ?
- Speaker #0
En faisant la promotion de mes livres, en étant bienveillant avec moi comme vous l'êtes tous, en étant compréhensif sur le fait que de se mettre en avant, le danger c'est toujours de trouver le juste milieu entre l'égocentrisme et... la publicité de ces oeuvres, ça, c'est difficile. Donc, voilà, restez tels que vous êtes et achetez Révalescence et Souterrain sans retour et dites-moi ce que vous en pensez.
- Speaker #1
Merci Marc pour cette deuxième interview ensemble. C'était cool.
- Speaker #0
C'était génial. Je te remercie Jean-Christophe. J'espère qu'un jour, ce sera moi qui t'interviewerai parce que je suis sûr que tu as plein de choses à dire.
- Speaker #1
Ça, c'est une autre histoire.
- Speaker #0
C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.