Transcription

• Speaker #0

  Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

• Speaker #1

  C'est parti, bienvenue à toi Vanessa.

• Speaker #2

  Merci.

• Speaker #1

  Pour cette émission, la méthode rendez-vous, eh bien on va passer un peu de temps ensemble. Il y a toujours trois parties que je rappelle à ceux qui nous écoutent. Dans la première partie, en fait, on va parler de... ton parcours pro, qui tu es, d'où tu viens. Alors, professionnellement parlant, ta vie privée ne nous concerne pas. C'est juste le côté un peu boulot, business, tes études aussi. Tout ce qui peut expliquer aujourd'hui, tout ce dont on passait, tout ce que tu as fait hier qui peut expliquer aujourd'hui. Ensuite, après avoir remonté le temps, on ira creuser du côté de ta carte blanche. Tu auras une minute pour nous pitcher ce que tu veux. Un coup de gueule, un coup de cœur, un coup de pub, une initiative qui te tient particulièrement à cœur. Il n'y aura pas de commentaire dessus, ça t'appartient totalement. Et puis, après, on parlera du club des super nanas, dédié aux assistantes indépendantes.

• Speaker #2

  Tout à fait.

• Speaker #1

  Tu es prête ? Je suis prête. Alors, pour commencer, est-ce que tu peux juste… On va te présenter rapidement ce que tu fais, qui tu es. On va aller 30 secondes, pas plus. Et puis après, on rentrera dans le vif du sujet.

• Speaker #2

  OK. Alors, je ne parle pas de ma vie privée. On est d'accord. Donc, je m'appelle Vanessa. J'habite en Picardie, dans la Somme, près d'Amiens. J'ai 35 ans dans exactement 9 jours. Si, quand même, je vais dans la vie privée parce que je suis quelqu'un d'humain. Je suis mariée. J'ai un enfant qui a 6 ans. Je suis assistante indépendante depuis 4 ans maintenant.

• Speaker #1

  D'accord. OK. Tu vas nous expliquer un peu. Comment t'en es arrivé au club des super nanas ? Mais maintenant, je te propose vraiment de remonter un peu le temps. Tu nous as dit que tu as bientôt 35 ans, ok. Tu en es à peu près 10 de plus. Bon bref, ne parlons pas des super nanas. Qu'est-ce que tu as fait comme études ? Tu as passé quel type de bac ?

• Speaker #2

  Alors, j'ai fait un bac ES, donc économique et social. Je suis rentrée en fac de droit en 2007. après l'obtention de mon bac avec l'intention de rentrer dans la police. Je voulais avoir ma licence de droit pour passer le concours de lieutenant de police, chose qui n'a pas abouti puisque la même année, en 2007, il y a exactement, dans deux jours, il y a donc, vous faites le calcul, je ne suis pas bonne en calcul mental, en 2007, le 20 octobre, je suis rentrée à l'hôpital. En fait, j'ai eu un souci de santé avec une opération qui a fait que je n'ai pas pu continuer dans cette voie-là. Je n'ai pas pu passer les concours de police. parce qu'opération à la tête, donc forcément éliminatoire directe pour les concours. Et de ce fait, je suis partie en catimini avec mon sac sur le dos dans ma Twingo à Lyon pour faire une formation de secrétaire médicale que j'ai fait en alternance dans un cabinet médical avec un médecin qui était vacataire aux hôpitaux de Lyon en toxicomanie. J'en ai vu de toutes les couleurs.

• Speaker #1

  Ah, c'est-à-dire ?

• Speaker #2

  j'ai vu des personnes en grande souffrance ou alors complètement défoncées qui se sont mis à... Alors j'en ai un qui m'a particulièrement marquée, qui a craché dans le cabinet médical parce que je refusais qu'il voit le médecin qui était en consultation du haut de mes 19 ans à cette époque-là. Donc ça, tu fais le calcul, 39, 19, 35, oh là, 35. 39 ?

• Speaker #1

  Je ne le fais pas.

• Speaker #2

  35, j'avais donc 19 ans à l'époque, qui donc il a craché dans le cabinet médical. Et du haut de mes 19 ans, je me suis ramenée avec la serpillère et je lui ai dit maintenant vous allez nettoyer parce que je ne suis pas la bonne. Parce que je faisais de ménage dans le cabinet médical quand même pendant ma formation, pendant mon alternance.

• Speaker #1

  Alors on sent chez toi, tu voulais faire embrasser les métiers de la police. On sent chez toi vraiment cette fibre d'aider les autres, du devoir.

• Speaker #2

  du devoir accompli j'ai toujours eu envie de soutenir c'est plus du soutien à cette époque là c'était vraiment le soutien et puis de résoudre ce qui avait posé problème et qui avait causé des torts aux personnes t'aimes bien t'engager pour les autres c'est quelque chose je pense

• Speaker #1

  que quand on est dans le monde du social du médico-social c'est sûr que c'est forcément un combat et Et après, par la suite, tu as eu d'autres expériences professionnelles ?

• Speaker #2

  Oui, un peu moins haute en couleur. J'ai travaillé au RSI du Rhône quand j'étais encore à Lyon. Et après, je suis remontée dans ma Picardie. J'ai été assistante dans différents domaines. Je n'ai jamais vraiment quitté le milieu du médical. parce que j'ai travaillé dans des entreprises de maintien à domicile, des soins de suite, etc., tout ce qui est oxygénothérapie, ventilation pour les apnées du sommeil, ce genre de choses. Donc, ça a toujours été… Alors, je ne faisais plus de médical, je faisais de l'administratif, du commercial, de la logistique, etc., mais toujours dans le domaine quand même du médical. Donc, on avait toujours cette relation avec les patients ou les familles des patients, et au bout d'un moment, c'est pesant. Ça pèse la tristesse des gens, etc. C'est dur à gérer au bout d'un moment. Surtout quand, toi, il se passe des choses dans ta vie, c'est parfois difficile à gérer.

• Speaker #1

  Ah oui, alors du coup, si je t'écoute bien, tu as vraiment été sur différentes autres facettes. Tu n'as pas fait que de l'assistanat. Tu as fait aussi un peu de commercial. Qu'est-ce que tu as appris, le métier de commercial ?

• Speaker #2

  Alors, j'ai fait de l'assistance administrative et commerciale. Donc, au niveau du commercial, on était là, à côté des commerciaux, clairement. Et puis on gérait tout ce qu'il y avait à gérer dans le domaine du médical. Donc c'était souvent des prescriptions médicales, des installations de matériel au domicile des patients, ce genre de choses. Et puis après, tout le suivi avec les entités médicales, la CPAEM, les mutuelles, etc., en relation avec toutes ces branches-là. Donc voilà, toute la partie facturation dans ce domaine-là.

• Speaker #1

  Comment est-ce que tu en es venue ? Est-ce qu'il y a eu d'autres expériences ? Comment est-ce que tu en es venue à l'entreprenariat ?

• Speaker #2

  J'ai travaillé... de mes 19 ans jusqu'à mes quasiment 29 ans en tant que salariée. J'ai eu mon fils en 2018. Et en fait, à cette époque-là, quand j'ai su que j'allais être maman, je m'étais dit, je veux rester à la maison, je veux rester avec mon fils, je veux être maman au foyer. Et puis, au bout de 9, 12, 16 mois, je me suis dit, non, la vie sociale me manque trop, je ne peux pas. Je ne peux pas, il me faut des interactions avec des gens, etc. Il faut que j'aide plus de monde. J'en suis venue à l'entrepreneuriat. Quand la nounou de notre fils nous a dit, je ne peux plus garder votre fils, je vais me faire opérer et je ne vais pas pouvoir m'en occuper pendant un certain temps. Et j'ai dit, c'est maintenant ou jamais. Dans ma tête, c'était déjà passé plusieurs fois. Tiens, lance-toi, lance-toi, lance-toi en tant qu'entrepreneur. Ce n'était pas le moment. Et là, j'ai dit, ça y est, c'est bon, j'y vais. Et je me suis lancée. Donc en 2020.

• Speaker #1

  En 2020, pendant la crise sanitaire en plus. Tu n'as pas choisi le meilleur moment. Mais comment se sont passés les débuts de ta vie d'entrepreneuse ?

• Speaker #2

  En fait, si tu veux, j'ai quitté mon CDD, le CDD dans lequel j'étais en janvier 2020. Je suis partie dans un stage avec la CCI, 5 jours pour entreprendre, en mars. Le dernier jour du stage, on était confinés, numéro 1. Super ! Oui, oui. Et je me suis dit, OK, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Donc j'ai pris le temps, moi, de préparer, parce qu'on était confinés, ce n'était pas le moment de lancer quelque chose. Je ne me sentais pas de lancer quelque chose à ce moment-là. J'ai pris le temps de lancer les choses proprement, de préparer le terrain, etc. Et je me suis lancée en octobre 2020, quand mon fils est rentré à l'école, en toute petite section. Et trois semaines après, on était reconfinés.

• Speaker #1

  Ça a dû faire des marrages un peu compliqués, tout ça.

• Speaker #2

  C'était rigolo, c'était sportif, parce qu'en plus, l'école, c'était 8h30, 11h30. Donc j'avais entre... 8h45 et 11h15 que j'étais chez moi pour travailler et après pendant la sieste de mon fils, donc la première année ça a été assez sportif, de lancer une entreprise de travailler pour ses clients, de se développer à côté avec 4h à peine par jour, c'était mignon.

• Speaker #1

  Qui sont tes clients aujourd'hui ?

• Speaker #2

  J'accompagnais surtout des petites structures, surtout des solopreneurs ou des personnes en entreprise mais qui n'ont pas de bureau. Des choses qui sont digitales. Par exemple, j'ai une entreprise qui a des salariés, c'est deux associés avec des salariés, mais ils n'ont pas d'entreprise physique. Donc tout est digitalisé, c'est des architectes. J'ai une personne qui fait des formations contre le harcèlement scolaire, une formatrice en RSE, une agence de marketing. J'ai même eu une personne dans le bâtiment. Il y a eu plein de choses, j'ai un monsieur qui nettoie des moquettes, c'est assez varié, moi c'est ce qui me plaît en tout cas.

• Speaker #1

  Ok, en fait, tu n'es pas allée chercher dans ton réseau, dans le médical, c'est pas forcément là où tu...

• Speaker #2

  Ah non, non, non, moi c'était hors de question que je recommence dans le médical, donc c'était...

• Speaker #1

  Oui, c'est ça, c'était changer à la fois de métier, enfin non, tu continues le même métier, mais dans un univers différent.

• Speaker #2

  C'est ça, et en plus j'ai appris plein de métiers, quand tu vois différentes activités, différentes thématiques, des formes problématiques aussi. C'est hyper enrichissant d'avoir toutes ces personnes qui apprennent un tas de choses.

• Speaker #1

  Ok, ok. Le temps passe, le temps passe. Il va falloir procéder à ta carte blanche. À toi de jouer. Tu as une minute pour ta carte blanche.

• Speaker #2

  Ok. Alors moi, ce que je tenais à dire aujourd'hui, c'était toute ma gratitude envers les réseaux, envers LinkedIn. envers les personnes, pas envers le réseau en tant que tel, mais envers les personnes que j'ai pu rencontrer par les réseaux sociaux. Ce soutien que j'ai rencontré quand j'ai lancé mon projet du Club des Supernanas, tout ce soutien, toute cette bienveillance, toute cette entraide en fait. Mais le Club des Supernanas, c'est des interventions, c'est des intervenants qui font des ateliers et des masterclass pour le Club des Supernanas et c'est entièrement bénévole. Et tout le monde est hyper partant pour parler de son activité, de ce qu'elle fait, de ce qu'elle peut apporter au club. Et ça, j'en suis sincèrement touchée. Et aussi toute l'aide que je reçois par les Super Nana, qui croient énormément en projet au projet, qui sont déjà là dans le club et qui me soutiennent aussi par leur publication, par la publicité qu'elles font et la promotion qu'elles font au club.

• Speaker #0

  Rendez-vous le podcast.

• Speaker #1

  Justement, alors, ce club des super nanas, il a été monté dans quel contexte ? C'était quoi l'idée au départ ?

• Speaker #2

  Alors, dans quel contexte ? Alors, je me suis retrouvée arrivant à mon bureau, précisément là, enfin tu vois pas, mais là, deux jours avant mon mariage, et en fait, le projet était dans ma tête. C'était construit, c'était, mais ouais, c'est ça qu'il faut que je fasse. De là est né le club des super nanas, je me suis dit, bon, attends, tu te maries, et après tu vois ça, tu vois une chose à la fois quand même, parce que sinon tu vas pas t'en sortir. Moi, j'ai connu cette solitude au début dans l'entrepreneuriat. En plus, en pleine période de Covid, les soirées pro, les after work, les machins, ce n'était pas d'actualité. Et je me suis retrouvée face à cette solitude et aussi face au fait que tu démarres dans l'entrepreneuriat, tu connais ton métier, mais tu ne connais pas l'entrepreneuriat. Tu ne sais pas où aller chercher tes clients, comment faire ta prospection, comment faire ta communication, les déclarations et les machins. C'est parti aussi d'une envie d'accompagner et de soutenir les personnes qui font le même métier que moi. C'était à l'intérieur de moi depuis longtemps, mais il fallait que ça sorte.

• Speaker #1

  Ok. Et alors, comment est-ce que vous vous organisez ? C'est de la visio ? C'est des réunions en physique, en présentiel ? Ce club de super nanas, il s'organise comment ?

• Speaker #2

  Déjà, en amont. Avant que la personne rejoigne le club, on fait une visio avec la personne qui est intéressée par le club. Parce que je trouve ça important que la personne me connaisse. Parce que tu rentres dans un club sans connaître personne. Donc déjà, si tu connais un peu la personne qui a lancé le truc, c'est déjà plus sympa. Ça permet d'avoir des liens. pied dedans et je veux être sûr en fait que ça leur correspond c'est à dire que pas qu'elle s'inscrivent en pensant trouver certaines choses qui ne sont pas forcément ou qui sont pas comme elle souhaite donc déjà on commence par là on fait une vidéo avec elle ensuite tu rentres dans le club et effectivement tu trouves une communauté donc la communauté elle est sur whatsapp donc on a des groupes on a un groupe où on papote mais alors on papote de tout de rien et on dit beaucoup de conneries on a un groupe quand même très sérieux où c'est des questions et des échanges pro vraiment sur des sujets qui touchent à notre activité ou à l'entrepreneuriat voilà on a un groupe où on peut partager nos publications aussi et nos réseaux sociaux pour permettre de se donner un petit peu de la visibilité et de se soutenir sur les réseaux on a le groupe où je fais la mise en relation où je propose les missions que je peux leur confier et on a aussi tous les groupes régions ah ouais des groupes régions ouais en fait l'objectif c'est que les nanas puissent se rencontrer C'est-à-dire que là, tu vois, ce soir, j'ai deux nanas de Nantes qui vont se réunir et qui vont se boire un verre toutes les deux pour faire connaissance, parce qu'elles sont de Nantes toutes les deux. Elles ne sont pas loin de chez moi,

• Speaker #1

  alors !

• Speaker #2

  Tu peux aller leur voir, tu peux leur demander s'il n'y a pas de souci. Et c'est ça aussi, le club des super nanas, c'est la proximité. Là, le 26... Ah, du coup, j'ai vendu la mèche. Le 26, on fait...

• Speaker #1

  Un scoop !

• Speaker #2

  Il ne faut pas que je vois le lien avant aux super nanas. Le 26, on se réunit à Amiens pour faire une petite rencontre aussi amiennoise. On a des personnes qui sont sur l'île, sur Ames, Noyon, la Compiègne. On a des petites personnes un petit peu partout autour d'Amiens. Et du coup, on va se faire un petit resto tous ensemble.

• Speaker #1

  Yes. Et c'est 100% féminin ou j'ai cru voir qu'il y avait quand même quelques garçons ?

• Speaker #2

  Quelques garçons. On a un garçon.

• Speaker #1

  Comment ça ? Alors, qu'est-ce qu'il fait ?

• Speaker #2

  On a un super boy. On a un super boy.

• Speaker #1

  Ah, il y a un super boy. OK.

• Speaker #2

  Oui. Alors. on a dû lui trouver un petit nom parce que je ne le voyais pas l'appeler la super nana toute sa vie voilà il est très à l'aise avec ça, il est super content d'être avec nous et il est presque il est dans son monde, il est avec nous, il est bien il est content, moi j'en suis ravie et donc oui bien sûr c'est ouvert au mec, il n'y a pas de soucis sauf que je communique essentiellement ou exclusivement au féminin parce que j'en connais pas beaucoup

• Speaker #1

  des mecs assistants indépendants j'en vois de plus en plus sur les réseaux on se connecte même et on en discute mais il y en a très peu il y a des assistants masculins c'est pas qu'une sororité c'est quand même ouvert un peu à la diversité on

• Speaker #2

  est très ouvert, il n'y a pas de soucis et Benoît, je suis ravie qu'il soit là

• Speaker #1

  Et vous êtes combien au total de Super Nana avec le Super Boy ?

• Speaker #2

  Avec le Super Boy, on est 30. On est une trentaine depuis le 5 août. Ça a démarré plutôt fort et je suis contente. J'ai envie que ça continue comme ça. Mais voilà, par contre, il y a une chose à laquelle je tiens, c'est que je ne fais pas des rentrées en masse. C'est-à-dire que déjà, je fais très peu de prospections. Les personnes rentrent comme elles le veulent, comme elles le souhaitent, quand elles le veulent, quand elles le souhaitent. Et par contre, je fais rentrer également au compte-gouttes. C'est-à-dire qu'il n'y a que 10 places. qui sont ouvertes tous les mois.

• Speaker #1

  Et en tant qu'animatrice de ce réseau, de cette communauté, tu arrives à des difficultés peut-être à animer, à faire en sorte qu'il y ait de la cohésion, qu'il y ait de l'engagement, de l'engouement ?

• Speaker #2

  Ben non.

• Speaker #1

  Ça se fait naturellement ?

• Speaker #2

  Non, pas du tout. Ben écoute, pour l'instant, je touche du bois et je touche du singe, mais toutes les personnes qui sont rentrées sont exactement dans le même but que moi, ont les mêmes objectifs et ont les mêmes valeurs que moi. Donc l'entraide est super importante dans le club. La bienveillance et la... Au quotidien, il n'y a pas de jugement, il n'y a pas de questions bêtes, il n'y a pas de jugement. Pour moi, c'est juste magique. C'est exactement ce que je voulais faire.

• Speaker #1

  Et vous avez une certaine facilité quand même à vous recommander les uns et les autres, parce que vous êtes quand même tous et toutes le même métier ?

• Speaker #2

  Alors, le même métier, oui et non, parce qu'en fait, si tu veux, on a toutes et tous nos spécialités. Il y en a qui font du RH, il y en a qui font de la paye, il y en a qui font... qui font de la pré-compta, de l'administratif, qui gèrent des organismes de formation, qui gèrent des appels d'offres. Assistante indépendante, c'est un métier très global, en fait. Ça englobe plein de choses. Donc, pour le coup, il n'y a pas de souci. Quand on a des missions, alors moi, je fais de la mise en relation, pour le coup, avec les personnes qui font appel à moi. Je ne prends plus le client, je les transmets, du coup, au Super Nana. Du coup, je fais de la mise en relation là-dessus. Mais bien sûr que si une Super Nana a une mission qu'elle ne peut pas honorer, elle est libre de la proposer également dans le club.

• Speaker #1

  Oui, ça permet de vous recommander efficacement les uns les autres. Aujourd'hui, ce club, tu souhaites le faire passer au stade supérieur ? Il est payant, ce club ?

• Speaker #2

  Oui, alors on a une base d'abonnements, mensuel ou annuel. Et oui, bien sûr, j'ai envie qu'il se développe encore, parce que plus on aura de visibilité aussi, plus on sera légitime, et plus les personnes viendront faire appel à moi, parce que je suis également dénicheuse de talent. C'est-à-dire que quand on fait appel à moi, pour trouver une assistante indépendante. Moi, j'interviens auprès de l'entrepreneur pour lui trouver une super nana. En fait, je fais la mise en relation. Et plus on aura de légitimité, en fait, quelque part, plus on sera là, on sera en place, plus il y aura ce développement à ce niveau-là. Et mon objectif, on croise les doigts, c'est qu'on soit 50 pour Noël.

• Speaker #1

  D'accord, c'est tout ce qu'on te souhaite.

• Speaker #2

  Donc, c'est ce qui me permettra aussi de libérer plus de temps pour apporter plus de choses au club. Parce que j'aimerais développer les ateliers, les masterclass et la mise en relation.

• Speaker #0

  Rendez-vous le podcast.

• Speaker #1

  En termes de mise en relation hors profession type assistante, vous développez votre réseau aussi sur d'autres professions qui seraient complémentaires à la vôtre ?

• Speaker #2

  Dans le club, tu veux dire ?

• Speaker #1

  Oui.

• Speaker #2

  Non, dans le club, c'est que des super nanas et que des assistantes indépendantes.

• Speaker #1

  D'accord, mais vous n'allez pas vous mettre en réseau, pas forcément les faire rentrer, mais... Est-ce qu'il n'y a pas d'autres professions que vous souhaiteriez être mis en contact ? Pas forcément les intégrer à la communauté, mais développer un peu.

• Speaker #2

  C'est pour ça qu'on fait les ateliers et les masterclass aussi, parce qu'en fait, chaque intervenant vient nous parler de sa spécialité. Donc là, on a déjà eu l'optimisation du profil LinkedIn, donc avec une personne qui est spécialisée dans le domaine. On va avoir quelque chose sur la vente le 21. On va avoir du mindset, on va avoir du ghostwriting, on va avoir de l'IA, on va avoir tout ça. Donc après, les nanas sont libres. de se mettre en relation avec les intervenants. Donc ça, ça permet aussi de développer son réseau, de faire appel à peut-être d'autres spécialités, de déléguer aussi certaines choses, parce que nous aussi on délègue, on n'est pas juste les personnes à qui on délègue, nous aussi on délègue.

• Speaker #1

  Et aujourd'hui, si on veut aider le club des Supernanas, comment on peut s'y prendre ?

• Speaker #2

  Tout simplement en m'envoyant éventuellement des assistantes qui se sentent seules, perdues, ou qui ont besoin de soutien et d'accompagnement, qui ont potentiellement besoin de... de se former encore sur certains sujets. Là, par exemple, au mois de décembre, on est dans le thème de la facture électronique parce qu'on y vient. Et après aussi, en parlant aux entrepreneurs du club des super nanas et de la possibilité qu'ils ont de faire appel à moi pour leur trouver la pépite qui correspond à leurs besoins.

• Speaker #1

  Vous êtes tous assistants et assistantes virtuelles ou j'imagine qu'il y en a aussi qui interviennent au sein des entreprises ? C'est un mélange des deux ?

• Speaker #2

  Je déteste ce terme d'assistante virtuelle. Ça j'en fais un poste bientôt justement, parce qu'en fait je ne comprends pas ce terme, je ne comprends pas pourquoi assistante virtuelle. Tu vois, on n'est pas des robots, on est des personnes. Pourquoi est-ce qu'on parle de virtuelle ? À la limite, assistante à distance, tu vois, parce qu'on intervient à distance. Même le digital, je trouve ça un petit peu... Parce qu'on est des personnes, en fait. On n'est pas juste des personnes qui vont faire des actions, faire des tâches, faire des choses qu'on leur confie. On est aussi là en soutien de l'entrepreneur. On est à leur côté. On est force de proposition. On est plein de choses, en fait, qu'un robot, une machine ou une intelligence artificielle ne fera pas. Donc, c'est pour ça que j'ai du mal.

• Speaker #1

  Vous intervenez en présentiel et en distance.

• Speaker #2

  Oui. au choix de chacune en fait et de chacun personnellement j'interviens plus qu'à distance mais j'ai des personnes qui se déplacent sur site peut-être une dernière question savoir démarrer en tant qu'assistant assistante comme ça c'est compliqué peut-être de créer son réseau rentrer ses premiers clients c'est aussi pour ça que tu as créé cette communauté au départ j'imagine ouais ouais parce qu'en fait ce qui se passe au début c'est comme je le disais c'est ce que j'ai vécu moi au début tu te sens seule en fait Tu ne sais pas forcément par où commencer, comment faire les choses. Il y a plein de groupes gratuits sur les réseaux. Tu ne vas pas au fond des choses. Tu n'as pas la formation et tout ce qu'on propose, nous, dans le club. Les ateliers, les masterclass, là, on vient de faire un coaching prospection, par exemple. On va avoir aussi un atelier sur fixer et assumer ses tarifs, qui, quand on démarre, c'est juste le truc qui te prend le plus la tête. Et l'appel découverte aussi, l'appel découverte. Comment tu gères un appel découverte ? Comment tu gères, justement ? Tu as optimisé ton profil, tu as fixé tes tarifs. Maintenant, tu as un rendez-vous avec un client, avec un prospect. Comment tu fais ? Comment tu vas closer ton prospect pour faire en sorte qu'il devienne ton client ? Tout ça, c'est des choses qui ne s'inventent pas.

• Speaker #1

  J'ai l'impression qu'il y en a de plus en plus. Il y a beaucoup d'assistants comme ça. C'est un phénomène, tu crois ? C'est lié à la crise sanitaire, c'est lié à cette envie qu'ont beaucoup de professionnels aujourd'hui, un peu d'indépendance.

• Speaker #2

  Je pense qu'il y a eu énormément de lancements d'entrepreneurs, alors à cause ou grâce au Covid, et du coup, ces personnes-là qui sont seules, elles ont aussi besoin de quelqu'un, en fait. Ce n'est pas parce que tu n'es pas une entreprise avec des bureaux que tu n'as pas besoin de quelqu'un à côté de toi pour faire ta facturation, tes devis, ta pré-compte ou plein d'autres choses. En fait, tu as besoin, tu as besoin de quelqu'un. Et tu ne vas pas forcément embaucher quelqu'un. Et du coup, oui, je pense que c'est quelque chose qui a pris énormément d'ampleur. Moi, en 2020, quand j'ai commencé mon activité, ce n'était pas encore hyper, hyper répandu. mais pourtant, c'est beaucoup plus ancien que ça. Et effectivement, là, ça se développe de plus en plus.

• Speaker #1

  Écoute, je pense qu'on a tout dit. Il y a une dernière chose que tu voudrais ajouter avant qu'on se quitte, Vanessa ?

• Speaker #2

  Je peux te parler du club pendant des heures.

• Speaker #1

  OK, OK. Écoute, c'était bien cool d'échanger avec toi. Mon plaisir d'aller faire une masterclass avec les super nanas. S'il y a d'autres personnes qui nous écoutent et qui veulent aller faire une masterclass, peut-être te contacte sur LinkedIn.

• Speaker #2

  Bien sûr. on est toujours en recherche d'intervenants qui peuvent apporter des choses au superman ça c'est un fait à très bientôt Vanessa merci c'était

• Speaker #0

  Rendez-vous le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires